Yolande Elebe, Ministre de la Culture, arts et patrimoine
Le Collectif des Artistes et des Culturels, «CAC» a appris avec grande satisfaction la nomination, par Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, sur proposition de Mme la Première Ministre, Judith Suminwa, de Madame Yolande ELEBE Ma NDEMBO, au poste de Ministre de la Culture, Arts et Patrimoine, ainsi que Monsieur Didier M’PAMBIA NE BIANSHU au poste du Ministre du Tourisme.
Dans un communiqué rendu public ce jeudi, le CAC saisit la présente occasion pour féliciter les personnalités promues.
Aussi, le Collectif remercie le Président de la République ainsi que Madame la première Ministre pour le choix avisé de ces personnalités membres du CAC, dont les qualités personnelles et professionnelles ne font nullement douter du succès dans leurs secteurs respectifs.
Par ailleurs, le Collectif rassure les heureux promus de sa parfaite collaboration dans la réussite de leurs mandats respectifs à la tête de ces deux Ministères dont dépend le rayonnement de la RDC, terre de Culture et d'hospitalité.
Yolande Elebe, poisson dans l’eau !
Auteure de plusieurs ouvrages, présidente des femmes des lettres du Congo et Coordonnatrice adjointe du Collectif des artistes et culturels (CAC), Elebe Ma Ndembo Yolande était avant sa nomination, commissaire général de la ville de Kinshasa en charge de la coopération décentralisée, Francophonie et porte-parole du gouvernement provincial.
Femme des lettres, Yolande Elebe est considérée comme un poisson dans l’eau par cette nomination. La culture est son monde. Dynamique et ouverte d'esprit, elle s'occupait des questions socioculturelles au sein du cabinet du premier citoyen de la Capitale. Il s’agit ici d’un profil idéal d’une professionnelle de la culture et des arts qui maitrise parfaitement les réalités de son secteur en RDC.
Evidemment, sa désignation a été saluée particulièrement dans le monde des Artistes. Elle présidente des femmes écrivaines du Congo. Elle connaît les difficultés auxquelles sont confrontés les artistes dans sa communauté.
Journaliste de formation, cette femme des lettres est surtout très engagée dans la promotion de l’écriture qu’elle considère comme la pierre de lance d’une société.
Passionnée de la littérature dès sa plus tendre enfance, cette belle Congolaise est auteure de deux recueils de poème en vogue dans le monde littéraire, à savoir : « Le Bictari » et «Divagations».
Au-delà de sa fascinante plume, elle est également fondatrice de l’ASBL «La Kinoiserie», qui œuvre pour une culture kinoise positive et aide les enfants de la capitale en situation de précarité.
Bonhomie dans le sang, Yolande Elebe est la fille de Philippe Ma Ekonzo, qui fut ministre de la Culture et écrivain zaïrois à l’époque du Maréchal Mobutu.
L’Union des écrivains Congolais (UECO) s’est réunie, jeudi 30 mai dernier au centre Wallonie Bruxelles, pour féliciter la ministre de la Culture, arts et patrimoine, Yolande Elebe, pour sa nomination au gouvernement Suminwa.
Le vice-président des écrivains congolais, Richard Ali, a indiqué, à ce propos, qu’Elebe a été nommée « à la tête de ce à quoi nous existons » avant d’insister que la culture d’un pays, c’est ce qui caractérise un peuple du point de vue existentiel et ça constitue une passion pour les écrivains de la rendre vivante à travers les écrits.
Le vice-président des écrivains congolais, Richard Ali, a tenu à rappeler l’importance de la culture et de l’art dans toute société avant d’insister sur son rôle particulier et capital.
Dans ses efforts visant à produire un développement culturel et à sauvegarder la vraie identité du pays, les savoirs locaux et les forces créatrices des sociétés au sein desquelles on travaille, a-t-il souligné, permettent de développer toute une communauté à travers son savoir local.
La culture et l’art sont des facteurs clés d’un pays. Ils apportent un certain épanouissement à la communauté avant de souligner que l’art et la culture sont aussi des instruments au service de la liberté d’expression, de promotion de la paix et de développement durable.
Yolande Elebe ma Ndembo, la poétesse qui met des mots sur les douleurs du Congo
Des réseaux sociaux aux recueils écrits
La poétesse Yolande Elebe Ma Ndembo, à laquelle on doit notamment les recueils "Le Bictari" et "Divagations", traite souvent dans ses poèmes d'enjeux sociétaux, politiques et humains forts et très actuels. & nbsp ;
Pour Africa Vivre, elle a courtoisement accepté de revenir sur son parcours et quelques-uns de ses secrets de fabrication, et nous lui en savons gré !
Comment avez-vous décidé de devenir écrivaine ?
Yolande Elebe Ma Ndembo : Un peu par la force des choses, cela s'est d’une certaine manière imposée à moi. En fait, j'écris depuis ma tendre enfance et, malgré les encouragements et compliments que j'ai toujours reçus par rapport à ma plume, l'idée de publier ne me venait pas à l'esprit. Je ne pensais pas que mes écrits valaient la peine de faire l'objet d'une publication. Ce n'est qu'il y a quelques années, poussée par le nombre grandissant des personnes qui me suivaient sur les réseaux sociaux et partageaient mes écrits, que j'ai pris la décision de publier. Lisiez-vous beaucoup, enfant ?
Yolande Elebe Ma Ndembo : Énormément. D'abord parce que c'était un exercice obligatoire à la maison mais aussi parce j'ai passé plusieurs années de mon enfance à l'internat et la lecture était quasiment la seule distraction disponible. Du coup, je suis tombée amoureuse des livres et des voyages que j'ai entrepris assise, au réfectoire ou dans mon lit.
Quels écrivains et poètes vous inspirent-ils en particulier ?
Yolande Elebe Ma Ndembo : Ils sont très nombreux et divers : Rimbaud, Alphonse Daudet, Georges Sand, Mariama Ba, Aminata Sow Fall, Maya Angelou et la liste est encore longue. Mais en fait, mes choix littéraires sont multiples et variés. Je peux aussi bien être inspirée en me plongeant dans un SAS ou un Pulitzer, ou encore un Marc Lévy. Mais à vrai dire, je suis bien plus inspirée par la vie et ce qui m'entoure. L'écriture est pour moi l'expression la plus complète de ma liberté.
Comment écrivez-vous, et réécrivez-vous beaucoup ?
Yolande Elebe Ma Ndembo : J'écris quand j'en ressens le besoin, l'écriture est avant tout un exutoire pour moi. De ce fait, lorsqu'une pensée me vient, ou lorsqu'une image ou une situation m'inspire, j'écris. Parfois, ce n'est qu'une phrase qui me vient à l'esprit, que je développe ensuite. Il arrive aussi que j'écrive un texte d'un trait sans le retoucher.
Dans votre poème "Le Bictari", extrait du recueil du même nom, vous évoquez ces moments où les mots peuvent vous manquer. Cela vous arrive-t-il souvent ?
Yolande Elebe Ma Ndembo : Oui, cela m'arrive... ce fut le cas pour ce texte ; je ressentais une grande frustration : la situation politique et humanitaire dans mon pays me préoccupait au plus haut point. Je voulais absolument extraire cette frustration qui me rongeait mais je n'avais aucune inspiration. J'ai donc commencé ce texte en disant simplement que je ne trouvais pas les mots pour exprimer mon ras-le-bol. Mais finalement, le texte est sorti de mes tripes et ainsi est né mon texte, "Le Bictari".
Pensez-vous que la poésie peut améliorer la société ?
Yolande Elebe Ma Ndembo : Question difficile. Je ne sais si elle peut améliorer la société mais ce qui est certain, c'est qu'elle peut toucher. Il y a des textes qui changent une vie, ou qui galvanisent des foules. Il y a des textes qui ont porté des révolutions. Alors, je pense que oui, d'une certaine manière, la poésie peut améliorer une société en posant des mots sur les silences de la société, en donnant de l'espoir et en portant les rêves de ce qu'on appelle « les sans-voix ».
Dans "Lettre à Clara", vous rendez hommage à la religieuse Soeur Clara Agano Kahambu, cruellement assassinée en 2016. Comment ce poème a-t-il été reçu ?
Yolande Elebe Ma Ndembo : Ce texte m'a valu beaucoup d'éloges et de retours positifs lorsque je l'ai publié sur le net, quelques temps après le décès de Sœur Clara. Il a aussi poussé à une certaine réflexion et des débats sur la réalité de ce qui se passe à l'est de la RDC. Mon souci était avant tout de donner un visage à une victime de la barbarie, dont mes compatriotes sont victimes quotidiennement. Montrer que derrière les statistiques déshumanisantes et les chiffres, il y a des vies fauchées, il y a du sang et des larmes, et je crois que le message est bien passé. Un de vos autres poèmes, consacré à la violence conjugale à l'égard des femmes s'appelle "Champ de bataille" - pourquoi ce titre ?
Yolande Elebe Ma Ndembo : Pourquoi « Champ de bataille » ? Parce que c'est le sentiment que peut ressentir une femme lorsqu'elle est battue. Avec un peu de clairvoyance, l'on se rend compte très vite, que l'on n'est pas le problème. L'on se rend compte également, que celui qui vous bat, utilise votre corps comme « punching ball », comme exutoire, comme un espace où il a choisi de porter ses combats, d'exprimer ses frustrations, d'exporter son mal-être. Le corps de la femme devient son champ de bataille. Voilà ma réponse.
Vous avez animé l'émission littéraire "Calebasses des pensées" sur Top Congo FM. Que retirez-vous de cette expérience ?
Yolande Elebe Ma Ndembo : Ce fut une très belle expérience qui m'a permise de rencontrer beaucoup d'auteurs mais c'était surtout pour moi, un besoin de remettre la littérature et la lecture au goût du jour. Il y a très peu d'émissions littéraires sur les ondes en RDC, TOP CONGO étant la radio la plus suivie du pays, ce fut une opportunité fantastique d'offrir une audience aux littéraires. D'autant que l'émission était diffusée le samedi en début de soirée et des extraits des émissions étaient diffusés tous les jours en matinée.
Vous avez annoncé que votre prochaine œuvre serait un roman. Où en êtes-vous actuellement ?
Yolande Elebe Ma Ndembo : L'ouvrage est encore en chantier, j'avance à mon rythme.
Quelle place la poésie occupe-t-elle aujourd'hui à Kinshasa d'après vous ?
Yolande Elebe Ma Ndembo : Une très petite place, il faut l'avouer. Cependant, il est certain qu'au-delà de la poésie, la littérature en général a connu un certain recul depuis une vingtaine, voire, une trentaine d'années. Cependant, on sent un nouvel élan, et un nouvel intérêt pour les livres. On remarque la création et l'organisation de plusieurs activités basées autour du livre et de la création littéraire, qui font que les livres reviennent petit à petit sur le devant de la scène.
Je suis présidente de l'association des Femmes de Lettres Congolaises, l'idée derrière cette association est de faire la promotion des œuvres littéraires des femmes de la RDC, mais également de soutenir celles qui n'ont pas encore publié, ou celles qui ont du mal à se faire éditer. Nous tenons également des ateliers d'écriture, et nous souhaitons monter une bibliothèque. Notre association, comme tant d'autres qui émergent, fait que nous avons un bel espoir de voir la littérature et bien entendu la poésie, reprendre ses titres de noblesse.
ZOOM
Le poème "La Plume"
Quels conseils donneriez-vous à des jeunes désireux de devenir écrivains ?
Yolande Elebe Ma Ndembo : La seule recette qui tienne s'appelle « authenticité ».
Mais, je vais plutôt retranscrire un extrait de l'un de mes textes "La Plume", qui je l'espère, leur donnera envie d'écrire et surtout de publier :
"La plume Elle est une confidente opportune Un exutoire de fortune Miroir troublant en demi-lune Thérapeute souvent nocturne
Elle est une compagne aimante Fidèle amie de tous les temps Elle exprime, elle comprend Ce que l'on ressent, nos sentiments
Lorsque se révèle parfaite symbiose Entre l'âme, l'esprit et la prose C'est purement l'apothéose La plume se découvre virtuose
L'esprit s'habille d'édifiantes réflexions Portant en elles, toutes nos convictions Les tripes s'arment de fougue, de passion La feuille blanche est en pleine floraison "
La prestigieuse cérémonie des KORA Awards se tiendra à Johannesburg en Afrique du Sud, le dimanche 1er décembre 2024, apprend-on d’un communiqué signé par le président exécutif des KORA, Ernest Coovi ADJOVI.
«C’est pour moi un honneur et un plaisir de s’adresser à vous. Après une décennie d’absence de la scène musicale, mes partenaires, mes collaborateurs et moi-même avons décidé de relancer sur le marché mais sur une nouvelle base et aussi sur un modèle économique différent avec des actions participatives. C’est avec un sentiment de dévotion, d’abnégation et d’engagement que j’ai le plaisir de vous annoncer que la prochaine édition des Koras Awards aura lieu le 1er décembre 2024 en Afrique du Sud », a-t-il annoncé.
Les organisateurs ont publié des listes étendues des artistes évoluant dans le continent et dans la diaspora qui sont nominés en vue de l'édition 2024.
Les plus grandes stars et talents de toute l'Afrique se réuniront pour une célébration époustouflante de la diversité musicale du continent.
Pour ce qui concerne la République démocratique du Congo, terre de la Rumba, le communiqué révèle qu’une vingtaine de musiciens congolais sont sélectionnés pour la phase finale sur la liste de Top 10 des Kora Awards dans différentes catégories.
Fally Ipupa, Ferre Gola, Innoss'B, Dena Mwana, RJ Kanierra, MPR et Mputu Meya sortent avec les plus de nominations.
L’auteur de la célèbre chanson « Droit chemin » est nominé à lui seul dans cinq catégories, à savoir : Artiste masculin musique urbaine, Performance live de l'année, Collaboration de l'année "Garde du cœur", Album de l'année "Formule 7", Clip vidéo de l'année "MH".
Tandis que Ferre Gola (3) se retrouve aussi dans les catégories suivantes : Artiste masculin musique urbaine, Performance live de l'année, Album de l'année "Dynastie".
De son côté, Innoss'B (2) : Artiste masculin musique urbaine, Hit de l'année "Mortel 06".
On retrouve également la chanteuse Dena Mwana dans la catégorie gospel (2) : Performance live de l'année, Artiste gospel africain.
RJ Kanierra (2) : Hit de l'année "Tia", Clip vidéo de l'année "Tia".
Mputu Meya (2) : Collaboration de l'année "Loketo remix", Hit de l'année "Loketo remix".
MPR (2) : Artiste masculin rap, Groupe musique urbaine africaine.
Koffi Olomide : Album de l'année "Légende"
Céline Banza : Artiste féminine de musique urbaine.
Rine-K : Artiste féminine rap.
Herman Amisi : Web-humoriste africain.
Dadju : Collaboration de l'année "I love you" avec Tayc.
Rebo, Chily et Jogga : Meilleure révélation musicale.
Ika de Jong et Didi Stone : Influenceuse de l'année.
Fulu Miziki et Kin'Gongolo Kiniata : Groupe musique urbaine.
Les stars de la musique congolaise seront en compétition avec leurs collègues africains au cours de cette soirée de gala – des remises de trophées qui va intervenir le 1er décembre en Afrique du Sud.
L'Afrique du Sud accueille une cérémonie spéciale marquant le retour à la source !
A la question de savoir pourquoi le choix de Johannesburg pour abriter encore l’organisation de l’édition 2024, Ernest Ajovi estime qu’il s’agit simplement d’un retour aux sources.
«On ne peut pas oublier que c’est au pays de Nelson Mandela que tout a débuté pour nous, il y a cela une trentaine d’années. Merci Madiba, merci aussi aux Sud-africains. Il est évident que les belles et grandes choses peuvent se faire aussi chez nous en Afrique lorsque les hommes et les femmes se mettent ensemble pour regarder dans la même direction », a déclaré le Président Exécutif des Koras.
Et d’ajouter : « Comme ce fut le cas récemment en Côte d’Ivoire avec l’organisation parfaite de la CAN. Il est par conséquent, plus que grand temps, que le cœur de la musique africaine batte à nouveau la chamade. Chers frères et sœurs du continent africain, de sa diaspora, amoureux et acteurs de la musique africaine, je vous donne rendez-vous en Afrique le 1er décembre 2024 à 18H GMT. Que Dieu vous garde. Merci ! »
Nombreux observateurs ont salué la relance de cet événement qui récompense et célèbre la diversité musicale du continent. « Si l'édition 2024 se déroule avec succès, elle marquera un retour significatif de ce qui était autrefois l'une des plateformes de récompenses musicales les plus respectées du continent ».
Les Kora Awards ont été créés en 1994 pour célébrer les réalisations musicales en Afrique subsaharienne. Ils portent le nom de la kora, un accordéon traditionnel d'Afrique de l'Ouest.
Depuis leur création, les prix ont été organisés 11 fois sur 9 ans en Afrique du Sud, entre 1996 et 2005, ainsi qu'au Burkina Faso (2010) et en Côte d'Ivoire (2012). Cependant, ils ont fait l'objet de plusieurs reports et annulations pour des raisons allant de la rupture de contrat au manque de financement.
Les Kora Awards ont été organisés pour la dernière fois en 2012 et devaient revenir en décembre 2015 en Namibie avant d'être reportés à mars 2016. L'événement a finalement été annulé. Une enquête menée en 2016 par Music In Africa sur ce qui a pu conduire à l'annulation en Namibie, n'a abouti sur rien de convaincant.
Le choix porté sur Joseph Roger M’vula Nyoka Longo dit Jossart Mfumu wa Longo se justifie non seulement par rapport à sa ténacité dans la gestion du groupe musical Zaiko Langa Langa mais aussi par ses prouesses artistiques. Il est aujourd'hui l'une des âmes vivantes de la rumba congolaise. De mains de maître, cet artiste musicien, de haut de ses 70 ans d’âge, conduit et gère avec perspicacité toujours cet orchestre devenu pratiquement patrimoine national.
C’est dans ce contexte que le trophée Rumba Price, initié pour récompenser les artistes musiciens congolais ayant excellé dans la promotion de la musique congolaise, a été décerné, à Bruxelles, à Jossart Nyoka Longo. Cette cérémonie de remise du prix est intervenue après le succès récolté par l’artiste et Zaiko le 19 mai dernier en la salle Madeleine dans la Capitale belge.
«C’est de son vivant que nous avons décidé de célébrer sa carrière musicale qui s’étend de 1969 à l’éternité. Ce trophée d'hommage constitue une expression simple et officielle de l'amour que nous portons pour la culture. Nous avons voulu célébrer votre longue carrière musicale dans l'amitié familiale et vous remercier pour la fierté que vous apportez à la communauté », a déclaré Mme Lydia Mutyebele, échevine de la ville de Bruxelles au Logement, au patrimoine et à l'égalité des chances, lors de la remise du trophée à Nyoka Longo.
Bien avant, Klay Mahungu, producteur musical et initiateur du Rumba Prize, avait loué les qualités du chanteur qui s'est distingué par sa discipline, sa longévité et sa prestation comme chanteur et danseur particulier tout au long de sa carrière dans Zaiko Langa Langa, depuis la création de cet orchestre en 1969 jusqu’à nos jours.
« Cinquante-cinq ans après, cet homme d'exception qui, en compagnie de ses jeunes collègues, a influencé la rumba congolaise, en accélérant son tempo et en supprimant le saxophone dans la musique jeune, devait, sous d'autres cieux, circuler en jet privé et dans des véhicules de légende», a-t-il souligné.
La cérémonie d'hommage à l’artiste musicien Nyoka Longo a été marquée par plusieurs témoignages, dont celui écrit par le sénateur Didier Mumengi et lu par Klay Mahungu, dans lequel l'auteur retrace l'historique de Zaiko depuis sa création.
L’assistance a également salué la présence du Professeur et écrivain congolais André Yoka Lye Mudaba, qui, dans son mot, est revenu sur l’histoire de Zaiko. Pour lui, la naissance de cet ensemble musical des jeunes ‘‘fondamentalement anticonformiste’’, est venue bousculer la rumba Odemba pour imposer la rumba soft.
« Dans cette dynamique novatrice, un nom émerge, Jossart Nyoka Longo, qui mène seul la barque, traversant des vagues malgré les défections et tenant en haleine les générations », a commenté Yoka Lye Mudaba.
C’est depuis l’âge de 16 ans, que Nyoka Longo a intégré Zaiko où il fait partie des premières recrues qui ont participé au premier concert marquant la sortie officielle du groupe le 24 décembre 1969 à Kinshasa. Malgré les multiples défections qui ont émaillé l'histoire de cet orchestre, ‘‘Mfumu wa Longo’’ est le seul musicien dans l’histoire de Zaiko de n’avoir jamais quitté le groupe pour aller ailleurs.
Il est resté fidèle à lui-même et à cette formation musicale qu'elle continue de diriger sur la scène nationale et internationale. Sa politique de gestion a fait de Zaiko l’orchestre le plus stable et ancien de la République.
55 ans d’existence, Zaiko tient la route et continue de parcourir le monde pour distiller de la bonne musique made in Congo.
Très charismatique, ce chanteur grandi dans les enseignements catholiques a écrit les plus belles pages de Zaiko. Sa vie se confond avec celle de cet ensemble. On ne peut jamais parler de ce groupe sans évoquer le nom du Président N’yosh qui est réputé comme une grande icône que les jeunes considèrent comme un sage dans l’histoire de la Rumba congolaise et aussi comme une référence pour la génération future dans la musique.
La 4ème édition du rendez-vous panafricain ‘‘Nzuko Africa Week’’ qui s’inscrit dans le cadre de la célébration de la Journée de l’Afrique, aura lieu du 24 au 27 mai 2024 à Paris en France. Cette édition mettra un accent particulier sur le personnage de Patrice Emery Lumumba, Premier 1er Ministre de la République Démocratique du Congo. Évidemment, l’entreprise AfricaFora qui en est l’organisatrice, va également respecter la philosophie de cette initiative qui prône le renforcement des relations culturelles et économiques entre l’Afrique et le monde, en général, et la France, en particulier.
«Comme chaque année, l’événement est organisé à l’occasion de la célébration annuelle de la date du 25 mai, marquant la création de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA). Fort de participants venus de nombreux pays du monde, Nzuko va s’appuyer sur les échanges commerciaux, la coopération et collaboration ainsi que la valorisation des ressources humaines, culturelles et naturelles de l’Afrique, pour une Afrique progressive et prospère », confirment nos sources.
Hommage spécial à Lumumba
La particularité de cette 4ème édition repose sur l’hommage qui sera rendu à Patrice Lumumba, Héros national de la République Démocratique du Congo et Martyr du panafricanisme.
«L’orateur Jean Paul Kasende, organisateur d’hommage à Patrice Lumumba, va animer une conférence spéciale consacrée à ce grand homme politique congolais, à l’occasion du 64ème anniversaire de sa victoire aux élections législatives de mai 1960, en RDC. En même temps, nous allons célébrer le 61ème anniversaire de la création de l’organisation de l’Unité Africaine ‘‘OUA’’. Panafricanistes, panafricains ainsi que les amis des Etats-Unis d’Afrique sont tous conviés à cette cérémonie pour célébrer la journée de l’Afrique», martèlent nos fins limiers.
Les organisateurs indiquent que beaucoup d’activités culturelles et sectorielles sont prévues en ligne et en physique pour donner plus de quintessences à cette célébration.
«Le programme prévoit une table ronde sur les affaires, une soirée de gala et remises de prix ; une exposition et un dîner sur le business et investissement, inventions et innovations, une table sur le développement de la jeunesse et de l’esprit d’entreprise ; culture (spectacles de musiques) et tourisme. Plusieurs intervenants sont attendus pour partager et discuter sur des thématiques approfondies pour le développement du continent dans différents secteurs.», précisent-ils.
Nzuko Africa Week pour le développement et la promotion de la culture africaine
Nzuko Africa Week est une plateforme qui réunit les Africains, les Afro-descendants et les amis de l'Afrique autour d’une rencontre pour échanger et développer leurs idées sur la promotion de la culture africaine, les enjeux socio-économiques et environnementaux. L’idéal est que les africains occupent le devant de la scène dans la conversation attendue depuis longtemps autour du changement du récit, du destin et de la représentation de l'image africaine, dans un partenariat et un développement ouverts et égaux. Créée par AfricaFora, Nzuko prône une réécriture des relations (professionnelles et personnelles) entre l'Afrique et le monde en général, et la France et ses citoyens noirs et africains en particulier, comme l'envisageaient les fondateurs de l'Organisation de l'unité africaine de sa création en 1963.
A travers ce festival, AfricaFora a pour but de favoriser la promotion et la diffusion de la culture et des produits noirs et africains dans le monde entier. Cette structure vise à raviver les nombreuses idées à l’origine de la création de l’OUA, devenue plus aujourd’hui l’Union africaine (UA). La vision d’AfricaFora est de vivre dans une Afrique indépendante, autonome, autosuffisante et pacifique. Sa mission est de mettre en valeur la culture et les produits noirs et africains ; stimuler le commerce, la coopération et la collaboration intra-africains, et promouvoir les ressources humaines et naturelles de l’Afrique pour une Afrique digne, fière et prospère.
Le chanteur Mike Kalambay de la République Démocratique du Congo, va livrer un concert d’action de grâce le dimanche 26 mai prochain au zénith de Paris en France, a-t-on appris mercredi au cours d’un entretien.
«Le concert du 26 mai au Zénith de Paris est avant tout un concert d’action de grâce et ensuite une occasion pour moi de communier avec tous ceux qui sont en Europe. Le public européen en général ne cesse de nous promettre sa présence», a déclaré Mike Kalambay, le chanteur.
Il a, par ailleurs, révélé que ce concert, est aussi une occasion de présenter son tout dernier album intitulé «Dieu en toute circonstance».
«C’est quand même un album qui a une portée assez particulière pour ma carrière parce que ça faisait un bout de temps que je n’avais presque pas mis d’album sur le marché. Le seigneur a fait grâce que cet opus soit bien accueilli non seulement par le public congolais mais aussi partout dans le monde».
Et d’ajouter : « Il y a aussi des invités qui sont attendus, nous en avons déjà annoncé quelques-uns mais ça doit rester aussi quelque part comme une surprise sinon on ne peut pas tout divulguer».
En lice également pour un autre spectacle inédit, prévu au mois de juillet prochain au stade des martyrs de Kinshasa, juste après le Zenith de Paris, le pasteur Mike Kalambay a réitéré les mêmes propos afin d’inviter les kinois à se tenir prêt pour ce rendez-vous.
«Pour une carrière aussi émaillée de difficultés comme la mienne, ce sera pour moi une manière de vraiment rendre grâce à Dieu qui me permet justement de tenir malgré les vents et marées. Nous reviendrons sur Kinshasa après Paris, cher public kinois, soyez juste prêts, à très bientôt», a-t-il dit.
Des dispositions prises pour le bon déroulement du spectacle
Par ailleurs, Mike Kalambay a rassuré que plusieurs dispositions ont été prises par l’organisation dans le cadre de cette soirée de louanges et d’adoration, en dépit d’une vive controverse, donnant lieu à des pétitions.
Notamment, une pétition pour boycotter l’événement faisant suite aux fausses accusations des violences sexuelles et conjugales selon le chanteur congolais, portée contre lui par son ex-femme.
Musicien, auteur et compositeur, pasteur d’une église à Kinshasa en RDC, Mike Kalambay compte à présent près d’une dizaine d’albums à succès dont le plus récent «Dieu en toute circonstance» qui a été dévoilé l’année dernière.
Il a été élu plusieurs fois, meilleur artiste gospel africain et révélation aux trophées Muana Mboka ainsi que Ndule Award, mais aussi plébiscité meilleur artiste gospel du cinquantenaire des églises de réveil au Congo en 2019.
Toutes les batteries sont mises en marche par le Président Arthur Beye afin que le nom de son grand-frère Sony Sadate Selemani Ecce Uomo ne disparaisse pas dans la nature. L’actuel patron du groupe New Collège des Nobles est mobilisé pour rendre un hommage digne au père fondateur de cet orchestre qu’il a créé pour l’encadrement et l’épanouissement des talents des jeunes artistes en République Démocratique du Congo.
Evidemment, des hommages en mémoire du mécène Sony Sadate Selemani, fondateur de Collège des Nobles, sont prévus ce 23 mai, à l’occasion de la commémoration du huitième anniversaire de sa mort.
«L’orchestre Collège des Nobles fondé par Sony Ecce homo selemani actuellement dirigé par Arthur Bêye rendra hommage à son géniteur par une descente à la nécropole entre Terre et Ciel de la commune de la N’sele, ce 23 mai, date de sa disparition. Tous les musiciens, les administrateurs du groupe ainsi que les fans et la famille de l’illustre disparu vont tous se retrouver au cimetière pour s’incliner et déposer les gerbes de fleurs sur sa tombe », a confirmé Armand Buka, responsable de Marketing et communication de cette formation musicale.
Et d’ajouter : « Après la visite à sa dernière demeure, une messe des suffrages sera dite en mémoire de notre Feu Président fondateur dans l’après-midi en la paroisse Saint Joseph de Matonge, dans la commune de Kalamu».
La même source renseigne que cette commémoration sera sanctionnée par un concert qui aura lieu le dimanche 26 mai 2024 à l'espace ‘‘Béni le visionnaire’’, dans la commune de Kasa-Vubu.
Décédé le 23 mai 2016 à Kinshasa de suite d'une crise de santé, Sony Ecce Uomo fut opérateur économique, homme d’affaires et entrepreneur culturel réputé dans le secteur du mécénat en RDC.
Au-delà de sa casquette de fondateur et président de Collège des Nobles, il était également propriétaire des boîtes de nuit "Boyoma Boyoma " et d'autres établissements à succès à Kinshasa.
Huit ans après sa mort, l'orchestre New Collège des nobles renaît de ses cendres de la plus belle manière. Après son passage à l’espace Village chez Ntemba à Kinshasa dans le cadre de la reprise de ses activités musicales, l’orchestre s’est également rendu à Brazzaville où il a fait une belle prestation scénique dans la salle Makosophie au quartier Moungali, à l'occasion de la fête du travail.
Sur le plan discographique, les musiciens de New Collège des Nobles se préparent pour lancer leur premier opus intitulé ‘‘Carte mémoire’’ pour confirmer et marquer leur retour sur la scène musicale.
C’est un album de 14 chansons qui sortira en deux volumes. Le premier est fin prêt. Deux clips ont été tournés à Brazzaville. A l’occasion du 8ème anniversaire de la mort de son Président, le groupe va mettre un clip vidéo d’une chanson sur toutes les plateformes de téléchargement de musiques.», a conclu le responsable de Marketing de Collège des Nobles.
La chanteuse Licelv Mauwa, auteure de la chanson ‘‘Moticha’’
‘‘Moticha’’ est le titre du nouveau single lancé sur le marché des musiques par la chanteuse et philanthrope congolaise Licelv Mauwa qui raconte sa vie et ses expériences à ses fans. Dans cette œuvre, elle a également réservé une part belle à la protection de l’environnement en République Démocratique du Congo, a indiqué l’artiste au cours d’un entretien avec Libéral.
«Moticha en swahili signifie motivation. Ce projet artistique porte, d’une part, surle thème du développement durable. A travers la chanson, j’ai voulu apporter ma pierre dans la sensibilisation pour la préservation de la nature», a souligné la chanteuse Licelv Mauwa.
Et d’ajouter : «Vous allez constater qu’au niveau même de l’affiche du single, nous avons utilisé la couleur verte qui représente la nature et notre environnement que nous sommes appelés à protéger et à bien assainir pour notre bien-être ».
L’artiste indique que l’essentiel de ce projet porte sur un message d’espoir à travers la chanson qui est chantée dans un style métaphorique sous format d’un prologue dans lequel elle raconte aussi l’histoire de sa vie.
«Cette œuvre introductive raconte une partie de mon histoire, de mon vécu, de mon expérience que j’ai partagé vu les différentes difficultés auxquelles je viens de traverser. J’ai voulu plus me mettre au-devant de la scène pour dire que c’est vrai j’ai enduré certaines difficultés mais je ne peux pas continuer à m’apitoyer sur mon sort. Mais plutôt regarder ce que l’avenir me réserve devant et l’affronter avec rage et courage», a-t-elle expliqué.
Et de poursuivre : « Moticha est non seulement un projet musical, mais aussi une véritable œuvre d’art visuelle, narrative et auditive, un brunch décontracté, qui offre l’occasion aux mélomanes d’échanger avec moi dans un cadre intime et inspirant. C'est l'épopée de la résilience qui va de l'abandon à l'envol.».
Selon Licelv Mauwa, la version vidéo (clip) de son nouveau single est déjà disponible en ligne sur toutes les plateformes de téléchargement des musiques. Et la version audio est également à la disposition du public depuis le week-end dernier.
« Il faudra l’écouter pour entrer dans une immersion d’expérience visuelle et sonore de ‘‘Moticha’’ afin de ressentir pleinement l’intensité émotionnelle et la profondeur créative de mon œuvre», lance la cantatrice congolaise.
Et de conclure : « J’invite tous ceux qui aiment la bonne musique d’aller streamer et télécharger ma nouvelle chanson sur toutes les plateformes légales. Consultez également ma chaîne You tube et rester branchez sur mes pages dans les réseaux sociaux pour ne pas rater aucune information et pour voir aussi les différents projets que nous avons eu à lancer avant»
Licelv Mauwa, une voix et une mélodie pour défendre la société
Vingtaine révolue, Licelv, de son vrai nom, Linda Mauwa, est avant tout une voix et une mélodie.
Évoluant à cheval entre la Capitale et l’Est de la République Démocratique du Congo, cette jeune chanteuse est également auteure-compositrice, interprète, entrepreneure et philanthrope.
Son parcours artistique renseigne qu’elle a toujours évolué dans un univers musical où se mêlent harmonieusement les musiques traditionnelles du Kongo, les rythmes urbains et les courants modernes.
Licelv Mauwa définit son style unique comme le ‘‘Groove tropical du Kongo’’ qu’elle défend et considère comme expression qui fait écho à son héritage ancestral et culturel diversifié et à sa capacité à fusionner les genres de manière innovante.
La chanteuse est également engagée dans diverses initiatives sociales, visant à améliorer les conditions de vie dans les communautés moins privilégiées et marginalisées à travers des projets éducatifs et culturels.
En tant qu’ambassadrice de la bonne musique, sa présence sur la scène internationale et ses brillantes participations à des événements professionnels majeurs sur le continent africain illustrent sa passion et son engagement envers son art.
A l'occasion de la journée internationale des Musées, célébrée 18 mai, une série d’activités a été organisée au Musée National de la RDC à Kinshasa. Au programme de cette journée, il s’est tenue une conférence sous le thème : « Musée, Education et Recherche ». Les intervenants ont souligné l'importance des musées dans la transmission du savoir, la promotion de la culture congolaise et la préservation du patrimoine voire la conservation des Archives. Cette conférence a connu la participation de certains membres du Gouvernement, du Directeur Général de l'Institut des Musées nationaux du Congo (IMNC) et tant d’autres invités.
En effet, quelques panelistes ont exposé sur les différentes thématiques ayant trait au thème principal. Cette journée a été l'occasion pour eux de partager leurs expériences et leurs réflexions sur la place des musées dans la société congolaise. Les échanges ont été riches et constructifs, mettant en lumière l'importance des musées en tant que lieux de transmission du savoir et de préservation du patrimoine culturel.
Pour sa part, le DG l'Institut des Musées nationaux du Congo (IMNC) a rappelé que le 18 mai est une journée internationale des Musées, décrétée par l’ICOM, qui est le Conseil international des Musées.
Puis, il a signalé que tous les professionnels des Musées célèbrent cette date sur base du thème international que l’ICOM propose, à titre d’exemple pour l’année 2024, cette journée a été placée sous le signe de : « Musée, Education et Recherche ».
Concluants ses propos, il a indiqué que cette célébration commence toujours par quelques journées portes ouvertes pour permettre aux communs de mortel de découvrir le musée, de comprendre son importance en tant qu’un centre culturel, un lieu d’éducation où se passe la recherche dans le domaine culturel.
Il sied, par ailleurs, de souligner qu’à travers cette journée internationale des Musées, la RDC a ainsi réaffirmé son attachement à la promotion de la culture et de l'histoire au truchement de ses musées implantés dans les différentes provinces du pays.
Les chômeurs de Kinshasa sont conviés à prendre part au spectacle du chantre de l’Eternel, Moïse Mbiye, qui aura lieu le 19 mai 2024 au stade de martyrs de Kinshasa. L’annonce a été faite au cours d’une conférence de presse tenue par l’artiste, ce jeudi 8 mai, au Fleuve Congo Hôtel. « Chômeur, viens assister à ce concert, et tu sortiras avec un témoignage», lance Moïse Mbiye alias Ya Momo.
À la question de savoir si les chômeurs invités au concert du stade des martyrs feront comment pour s’acheter un billet pour le droit de participation, Moïse Mbiye a indiqué que lorsqu’il parle des chômeurs, il voit plusieurs catégories, notamment les vendeurs ambulants communément appelés à Kinshasa, les « coopérants » et les autres catégories de personnes qui ne travaillent pas, mais qui arrivent à s’acheter de quoi mettre sous la dent chaque jour.
Son appel a été vite critiqué par les observateurs avertis qui jugent injuste et incohérent sa stratégie pour remplir ce complexe sportif dont la capacité est de 120 000 personnes.
«Moïse Mbiye invite les sans revenus congolais à son concert dont l'entrée est fixée à 5000 Fc au lieu de leur offrir des billets gratuits pour venir prier en chantant ses cantiques. C’est aberrant lorsque le chantre dit que 5000 représente leur offrande et sacrifice pour avoir du boulot », rétorque le congolais lambda.
Sur le plan chronologique, l’artiste a rassuré le public pour la sécurité au stade de martyrs, le jour de son concert du 19 mai 2024.
Moïse Mbiye a expliqué que son concert durera 2 heures 30 minutes avec 3 parties, comme il y aura un thème au podium. Il y a des ingénieurs qui viendront de France pour cet événement qui sera chronométré et programmé sur ordinateur.
Pour lui, son concert est dédié au peuple. Ce sera un moment mémorable qui rassemblera plus de 90.000 spectateurs dans cet écrin mythique. Le jeune chantre est prêt à affronter les âmes avec son caractère bien trempé.
Ce qui est évident, Moïse Mbiye chantera pour tous au stade de Martyrs. Car, il dispose un répertoire bien garni pour faire face aux exigences du public du stade.
C’est un événement dans lequel il ne mesurera en aucun cas sa popularité, mais réunira les rd-congolais, ceux épris de paix et ceux victimes des atrocités. « C’est un grand honneur et une grande joie. Je bénis Dieu pour ce concert qui me permet de communier avec vous », a-t-il dit.
Et d’ajouter : « C’est un concert pour tout le monde. C’est pour ceux de Goma, Bukavu, Mbandaka, Kinshasa… C’est le peuple choisi, élu, béni de Dieu. Ceux qui vivent dans la paix, ceux qui vivent dans les bombardements, nous serons là pour célébrer ensemble. C’est un grand honneur et une grande joie pour moi. Je bénis Dieu pour ce concert qui me permet de communier avec vous », a déclaré ce chantre du gospel.
Avec un seul objectif de faire la fête, Moïse Mbiye convie d’autres artistes dont les rappeurs, les chorales catholiques, les musiciens de son label Bibomba Music.
« L'objectif est de faire la fête. Il y aura plusieurs invités dont une chorale catholique et une chorale constituée des victimes de l'est et tant d'autres venues de l'Europe. Ceux de l’Afrique du sud et du Congo-Brazzaville… L’essentiel étant de célébrer Dieu ».
Répondant à la question si le pasteur Mike Kalambay sera invité au stade des martyrs, celui qu’on appelle ‘‘la Réserve de l’Eternel’’ a souligné qu’il ne sera pas là d’autant plus qu’il a une production en Europe pendant cette période.
Sur le plan sécuritaire, Moise Mbiye a rassuré le public pour la sécurité au stade de Martyrs, le jour de son concert du 19 mai 2024. Le concert de ce chantre de gospel a un caractère humanitaire. Il renseigne qu'une partie des recettes va contribuer à la prise en charge des déplacés dans l’Est de la RDC.
La LINAFOOT bouge son calendrier pour le concert de Mbiye
Le programme du match des play-offs de son championnat opposant Vita Club de Kinshasa contre Maniema Union de Kindu sera décalé de deux jours en faveur du concert du chantre Moïse Mbiye prévu le 19 mai au Stade de Martyrs de la Pentecôte, a annoncé au cours d’un point de presse l’artiste, tenu au nord de Kinshasa, en République démocratique du Congo. « Je suis un grand fan du football. Je soutiens nos meilleurs sportifs. Nous avons échangé avec les organisateurs de LINAFOOT et le ministre des Sports. Nous avons trouvé un compromis autour de la date du 19 mai. Le programme du match prévu en cette date est décalé de deux jours pour permettre aux chrétiens d’adorer et de louer le seigneur au cour de mon concert en ce jour », a déclaré Moïse MBiye. Et d’ajouter : « J’invite les sportifs de venir nombreux dans mon concert. Nous allons bénir le stade de Martyrs ». Pour la Reserve de l’Eternel, il n’est pas question de mésuser sa popularité au Stade de Martyrs de la pentecôte.
L'humoriste congolais Herman Amisi sera seul en scène le 30 juin 2024 au Casino de Paris, une salle parisienne mythique de spectacle, située au 16, rue de Clichy dans le 9ᵉ arrondissement : une fierté pour l'humour congolais qui quitte enfin le ghetto.
En cette date qui commémore l'indépendance de la RD Congo, l'heure sera au bilan sur l'ordre qu'était "surveillez le fleuve".
Le créateur de ce slogan devenu mythique, qui se dit être passionné d'un humour engagé et constructif, se décide de prendre d'assaut l'Europe, après avoir rapidement conquis Kinshasa et une grande partie du continent africain. La dernière Coupe d'Afrique des nations (CAN), orhanisée en Côte d'Ivoire, a été pour lui un veritable tremplin, occasion à laquelle il a permis aux Africains de tout bord de lier l'utile à l'agreable. D'aucuns se souviendront encore longtemps de Toro toro, une chanson qu'il a faite à cette occasion, comme pour dire qu'il est polyvalent.
Un Léopard de l'humour!
Considérée à tort comme une capitale lingalaphone, Kinshasa est tombé facilement sous le charme de cet artiste natif de Lubumbashi. La République democratique du Congo, c'est le cas de le dire, a finalement trouvé un artiste humoriste francophone, à même de rivaliser avec les artistes ivoiriens de la trempe de Michel Gohou et Digneu Cravate, qui lui manquait. Très facilement, Herman Amisi s'est fait simultanément adopter par les Kinois, les Brazzavillois, les Abidjanais, sans oublier les Camerounais de Douala, Yaoundé et les Africains de la diaspora de manière générale.
Oui, il y a eu Mamane, de son vrai nom Mohamed Mustapha, et aujourd'hui il y a Herman Amisi.