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Préoccupations sur la culture congolaiseChez Catherine Furaha, l’heure est à l’inventaire des sites

Madame Catherine Furaha, Ministre congolaise en charge de la Culture, Arts et Patrimoine, a été, jeudi 12 octobre dernier, l’invitée de marque au briefing de son collègue Patrick Muyaya qui a l’habitude de l’organiser avec la presse congolaise chaque fois que le besoin d’informer se fait sentir.

Cette date, soit dit entre parenthèses, a coïncidé avec les 34 ans de la disparition de Franco Lwambo Makiadi, mort précisément le 12 octobre 1989.

La question des sites et infrastructures culturels a été parmi les choses qui ont constitué l’architecture de l’exposé de Madame la Ministre à l’intention des journalistes, toutes rédactions confondues. La Grande Dame en charge de la culture congolaise a mis au plus haut point sa joie de voir les travaux de construction du centre culturel et artistique de l’Afrique Centrale, sur le boulevard Triomphal, évoluer bon train vers sa livraison très bientôt. Elle n’a pas oublié l’achat par le Ministère de la culture, il n’y a pas très longtemps, de la Maison dite de la culture africaine et de l’afro descendant, qui servira pour la RDC de lieu à la fois de mémoire, de l’histoire et de l’identité africaines. Ce qui constitue un élément de réponse à la question de la valorisation des lieux de mémoire, de la mise en place des industries culturelles et créatives et de l’exécution du décret devant créer un centre national de production cinématographique. Catherine Furaha a en plus rassuré qu’il existe des centres culturels à Mwenga, au sud-Kivu, et à Butembo, au Nord-Kivu, qui sont en voie d’être exécutés. A l’en croire, il y aura très bientôt la construction de 12 autres infrastructures culturelles dans le cadre du programme de 145 territoires. La patronne de la culture congolaise se trouve à l’heure actuelle préoccupée par la question de la reconstitution de tous les sites historiques et archéologiques de la République Démocratique du Congo, cas du site de Nsiamfumu qu’elle a souligné être le tout 1er site des esclaves. Madama Furaha se dit heureuse, comme le dit son nom, de l’inscription de la rumba comme patrimoine culturel immatériel de la République Démocratique du Congo. Pour elle, cette inscription a aidé son ministère de savoir retracer l’itinéraire de la route des esclaves congolais emportés aux Amériques. Madame promet, pendant ce temps, l’érection très bientôt du mémorial de Simon Kimbangu dont les fouilles archéologiques, a-t-elle révélé, ont été menées à Kasongo, à Kabambare et à Nyangwe. Ceci, en vue de les documenter au sujet de leur classement au patrimoine mondial. C’est à ce titre qu’une formation y appropriée a eu lieu, pour les inventaires du patrimoine, du 14 mars au 4 avril 2022, laquelle a produit 30 stagiaires en collaboration avec Icomos. C’était dans le but que soient explorés d’autres sites tels que le complexe culturel Wagenia et le massif de Lovo, sans oublier la nécessité que soient protégés différents autres sites, notamment celui d’Ishango ainsi que celui de Kamba, la ville sainte du kimbanguisme, au kongo central. C’est en partie dans cet ordre d’idée que le Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi, compte convoquer très bientôt un grand forum national sur la culture.

Saint-Germain Ebengo

 

Préoccupations sur la culture congolaiseChez Catherine Furaha, l’heure est à l’inventaire des sites

8ème session ordinaire de la grande commission mixteRDC-Ouganda : suppression des droits de visa d’entrée

Au cours de la 8ème session ordinaire de la grande commission mixte, tenue récemment à Kinshasa, la République démocratique du Congo et l’Ouganda ont décidé de supprimer les droits de visa d’entrée sur leurs territoires respectifs, afin de favoriser la libre circulation des personnes, a-t-on appris auprès des sources officielles.

C’était aussi un cadre propice pour les deux parties d’aborder des questions sur les quatre sous-commissions classiques constituées, à savoir : Politique, diplomatie et gouvernance ; Economie, finances et infrastructures ; Socio-culturelle et, enfin, Défense et Sécurité.

«Parmi les résolutions de cette 8ème session ordinaire de la grande commission mixte entre la RDC et l’Ouganda, nous notons celle relative à la suppression des droits de visa, en vue de favoriser la libre circulation des personnes pour les biens communs de nos deux peuples qui n’ont que besoin des pains et de la paix», a signifié Antipas Mbusa Nyamwisi, Ministre d’Etat, Ministre de l’Intégration régionale.

Et d’ajouter : «Ce moment est très important tant pour les deux pays que pour notre région, parce que les raisons de se défier les uns les autres existent, mais nous devons fournir des efforts pour transformer tout cela en une force pour la reconstruction et le développement. C’est ce dont nos peuples ont besoin, car même le voyage d’un kilomètre commence par un premier pas».

Par ailleurs, les deux parties ont également examiné les questions liées notamment, à la sécurisation et la démarcation de leurs frontières communes, à la coopération militaire et sécuritaire, à la neutralisation des groupes armés hostiles aux deux pays, à la lutte contre la prolifération des armes légères et de petit calibre, ainsi qu’au rapatriement des réfugiés et à l’administration publique. Sur ce, elles ont signé un mémorandum d’entente pour la mise en œuvre des décisions de la 7ème grande commission mixte sur la douane et le commerce. Elles ont, dans le même ordre d’idée, discuté des possibilités de coopération notamment, sur la lutte contre la corruption, le respect des droits humains, la justice, les échanges des prisonniers et le transport aérien.

Pour sa part, la cheffe de la délégation ougandaise, Mme Rebecca Kadaga, Premier vice-premier ministre des affaires de la communauté de l’Afrique de l’Est, a remercié le Gouvernement congolais et le Président Félix Tshisekedi pour les efforts dans la recherche de la paix et du développement dans les Grands Lacs.

Notons que la grande commission mixte RDC-Ouganda se tient tous les cinq ans de manière rotative entre les deux pays. Voilà ce qui justifie la tenue en octobre 2018 de sa 7è édition à Kampala ainsi que de sa 9è sous expectative en 2028 dans la même capitale ougandaise.

Ronsard Malumalu

 

 

 

8ème session ordinaire de la grande commission mixteRDC-Ouganda : suppression des droits de visa d’entrée

Après la grande soirée de gala de mode, Kinshasa Mboka ya Masano : le grand show de la 5ème édition annoncé pour décembre

 

La ville de Kinshasa a vibré, le 14 avril dernier, au rythme de la 5ème édition de la grande soirée de gala de mode organisée par la plateforme ‘‘Kinshasa Mboka ya Masano’’ (KMM) à l’hôtel Sultani River. Ainsi, KMM annonce la tenue du grand show de la 5ème édition d’ici décembre. Un rendez-vous qui sera précédé par des rencontres conférencières.

«Kinshasa Mboka ya Masano», cet évènement à fort impact culturel, met en vitrine la culture congolaise, en particulier l’expérience des stylistes congolais en promouvant leurs marques et leurs nouvelles collections.

«Kinshasa Mboka ya Masano » met en avant notamment, l’innovation dans la mode congolaise. Lors du défilé de mode du samedi dernier, un accent particulier a été mis sur les créations innovantes ou des modèles qui valorisent l’environnement. Entre autres, les 450 ethnies, les 450 cultures et leurs modes. Cela, pour mettre en lumière le travail des professionnels stylistes congolais.

En plus, Kinshasa Mboka ya Masano met connexion plusieurs personnes notamment, les amoureux de la culture et de la mode, les artistes, les opérateurs économiques, les entrepreneurs, les entreprises, les autorités, etc.

En outre, il offre un espace de partage d’expression et d’affichage au déroulement de cet inoubliable rendez-vous, tout en mettant en avant les différents secteurs culturels liés à la mode.

Organisé par la Fondation Young Molato Design, gérée par Mme Lydia Nsambayi Ntumba, «Kinshasa Mboka ya Masano» est l’unique festival de mode qui unit plus de 450 diversités vestimentaires des cultures et ethnies congolaises. Coming soon !

Israël Mpoyi

 

 

 

 

Après la grande soirée de gala de mode, Kinshasa Mboka ya Masano : le grand show de la 5ème édition annoncé pour décembre

Culture: la 2ème édition du trophée Pool Malebo Music Awards annoncée à Brazzaville

4 ans de trêve après la mort de son initiateur, les représentants des comités de deux rives : Kinshasa et Brazzaville, se sont réunis, lundi 9 octobre dans la capitale de la République du Congo. Au menu, trouver les voies et moyens afin de relancer les activités de Pool Malebo Music Awards. A cet effet, les organisateurs de cet évènement ont décidé d’organiser la projection de la deuxième édition de POMA en 2024 à Brazzaville. Cette messe culturelle vise à valoriser et promouvoir les musiciens de Kinshasa et Brazzaville.

La relance du trophée Pool Malebo Music Awards (POMA) a été à l’ordre du jour de cette réunion tenue à Brazzaville par le comité organisateur de cet évènement culturel.

«Les représentants des comités de deux rives se sont réunis à Brazzaville pour une importante réunion qui a porté essentiellement sur la reprise des activités de Pool Malebo Music Awards après 4 ans de trêve suite à la mort de son initiateur, en la personne de Charly Balaka, journaliste-présentateur télé de la RDC», a-t-on lu dans le communiqué signé par le secrétaire général et représentant de la RDC, Armand Buka.

Et de poursuivre : «Pour le comité, l’édition 2024 consiste à relancer et à redynamiser l’organisation du POMA, en le dotant d’un cadre juridique capable de fonctionner sur les deux rives. Des activités d’itinérance seront organisées à Kinshasa et à Brazzaville pour marquer et donner du tonus à l’événement».

Au cours de cette réunion, les comités organisateurs ont premièrement procédé à l’évaluation de la première édition de la soirée remise du trophée POMA qui s’est déroulée avec succès au salon Virunga de l’Hôtel Memling à Kinshasa. Il a été relevé, de ce point de vue, les faiblesses et les acquis positifs de cette première messe culturelle.

Le rapport sur la gestion financière dans l’activité a fait aussi l’objet du débat. Cette rencontre a été aussi l’occasion de choisir le lieu et la date du prochain rendez-vous de Pool Malebo Music Awards. En tenant compte des erreurs enregistrées lors de la soirée à Kinshasa, le comité a jugé important d’y travailler davantage en synergie afin d’améliorer les choses et réussir la deuxième édition à Brazzaville.

Rappelons qu’une cinquantaine de musiciens, toute catégorie confondue, ainsi que des mécènes ont été récompensés lors de la cérémonie de remise de la première édition du trophée POMA organisée sous le haut patronage du Président Félix Antoine Tshisekedi, en novembre 2019 à Kinshasa.

Créé en 2019, le concept Pool Malebo Music Awards a été initié par Charly Balaka, journaliste-présentateur-télé de la RDC. L’initiative se présente comme l’unique évènement qui décerne le prix de mérite de la musique aux musiciens et mécènes de Kinshasa et Brazzaville au cours d’une même soirée. Organisée de manière rotative, son but est de valoriser la culture sur les deux rives du fleuve Congo. Ce trophée vise également à rapprocher les deux peuples et surtout de cimenter l’unité entre ces deux capitales les plus rapprochées au monde.

Ronsard Malumalu

 

 

Culture: la 2ème édition du trophée Pool Malebo Music Awards annoncée à Brazzaville

RDC-Corée du Sud : la 4ème édition du Forum des Jeunes marque une étape importante dans le renforcement des liens diplomatiques

Dans le cadre du renforcement des relations diplomatiques entre la République démocratique du Congo (RDC) et la Corée du Sud, l'Ambassade de la République de Corée a organisé, avec succès, la 4ème édition du Forum des Jeunes à Kinshasa. Cet événement, soutenu par la Fondation Corée-Afrique, s'est déroulé les 4 et 5 octobre 2023 au Musée National de la RDC, en présence des élèves du Groupe Scolaire Aurore et du Complexe Scolaire Les Loupiots.

Plus de soixante élèves, accompagnés de leurs encadreurs, ont participé activement aux activités du Forum des Jeunes. Les deux journées ont débuté par une visite du musée, suivie d'un discours de l'Ambassadeur de la République de Corée, S.E.M. Cho Jaichel. Dans son mot de circonstance, l'Ambassadeur a souligné l'importance de l'ouverture au monde pour les jeunes et le rôle crucial qu'ils jouent dans le développement de leur pays.

Au cours des séances de jeux, les élèves ont été mis au défi de répondre à des questions sur la Corée en utilisant leurs connaissances générales et les informations fournies dans les vidéos projetées. De plus, les jeunes ont eu l'opportunité d'explorer la calligraphie de l'écriture coréenne ainsi que la pratique des instruments de musique traditionnels coréens. Ces activités ont suscité l'enthousiasme des élèves qui ont été récompensés pour leurs performances.

L'Ambassadeur Cho a également encouragé les élèves à tirer parti des différences culturelles entre les peuples et à développer leur curiosité pour enrichir leurs compétences et atteindre leurs rêves. Il a souligné le rôle important des jeunes dans le renforcement des liens diplomatiques entre la RDC et la Corée du Sud, soulignant le potentiel de la RDC et l'importance de la coopération entre les deux pays.

L'Ambassadeur a également mis en valeur la culture coréenne, soulignant l'importance de l'éducation et de la culture dans le développement de la Corée du Sud. Il a mentionné des exemples tels que la création de la première impression aux caractères métalliques et l'émergence de la K-Pop, des séries télé coréennes et du K-movie. Ces éléments culturels ont suscité un sentiment de fierté parmi les élèves congolais.

En conclusion de l'événement, les élèves ont reçu des cadeaux individuels en reconnaissance de leur participation active. Ils ont également eu l'occasion de prendre une photo de groupe avec l'Ambassadeur et ont quitté la salle polyvalente du Musée National de la RDC après avoir savouré les mets coréens qui leur ont été proposés.

Cette 4ème édition du Forum des Jeunes marque une étape importante dans le renforcement des liens diplomatiques entre la RDC et la Corée du Sud. En favorisant l'échange culturel et en encourageant les jeunes congolais à s'ouvrir au monde, cet événement contribue au développement du pays et à la consolidation des relations entre les deux gouvernements et peuples. L'Ambassade de la République de Corée continuera de soutenir les initiatives favorisant le développement et la prospérité de la RDC, tout en valorisant la rumba congolaise et d'autres aspects de la culture congolaise. Ensemble, ces efforts renforceront la coopération entre les deux pays et ouvriront de nouvelles opportunités pour les jeunes congolais.

Célestin Lubo

 

 

 

RDC-Corée du Sud : la 4ème édition du Forum des Jeunes marque une étape importante dans le renforcement des liens diplomatiques

Culture : Vova Théâtre présente "Les morts ne peuvent mourir" !

Dans le cadre de sa rentrée culturelle Vova Théâtre, une structure théâtrale de la place, s'est fait le plaisir de présenter une lecture théâtrale dénommée "Les morts ne peuvent mourir" de Merdi Mukore, le samedi 23 septembre dernier, à l'espace Plateforme Contemporaine, au quartier Beau-Marché - dans la commune de Barumbu. Une lecture qui a été finement exécutée par Salomon Okitango, Melissa Lupola et Aaron Lukamba qui, du reste, est le fondateur de Vova Théâtre.

Il était question, dans cette œuvre, de l'histoire d'un Chef politique, ex. président d'un pays, qui nourrissait l'ambition de revenir aux affaires, peu importe le prix qu'il pourrait en coûter. Une œuvre au travers de laquelle ces artistes ont soulevé beaucoup de problématiques qui se rapportent à la culture des processus électoraux dans les pays d'Afrique subsaharienne. Une thématique qui devrait pousser d'aucuns à davantage réfléchir sur comment améliorer la culture électorale dans nos pays.

Il y a lieu, par ailleurs, de souligner que Vova Théâtre est une structure théâtrale créée par Aaron Lukamba, acteur - artiste comédien et dramaturge congolais, qui est basée à Kinshasa. De son nom Vova qui veut dire "parler" et Théâtre "représentation", cette structure, à l'instar des instances de palabre africain, s'est donnée la vocation d'être un cadre qui fait écho lorsque se présente la nécessité de tabler - régler ou dénoncer des problèmes sociétaux en vue d'une résolution de ces derniers. Aaron Lukamba, Président de la structure, a promis, lors d'une interview, qu'un autre projet était en cours de préparation dans les cuisines de Vova Théâtre, et que ce dernier pourrait être dévoilé d'ici le mois de décembre prochain. Une initiative qui, de plus bel, place l'art face à ses responsabilités sociétales.

Peter Ngoyi

 

 

Culture : Vova Théâtre présente "Les morts ne peuvent mourir" !

En marge de la célébration de ses 89 ans d’âge, Culture : Jeannot Bombenga met certains matériels de son art à la disposition du musée de la Rumba !

L’artiste Musicien Jeannot Bombenga remettra, au cours d’une cérémonie prévue le 28 septembre 2023, une partie de ses matériels au musée de la Rumba. Une manière pour l’artiste de célébrer autrement ses 89 ans de naissance et d’offrir à des générations futures les instruments musicaux historiques qui ont construit sa carrière d’artiste.
D’après un de ses collaborateurs, cette action qui sera posée par l’artiste est une occasion pour que les jeunes talents et d’autres désireux se souviennent non seulement de lui mais aussi des personnages ayant marqué l’histoire de la Rumba à travers les instruments.
Ainsi, tout comme Simaro Lutumba avait remis au président Joseph Kabila sa guitare pour marquer la fin de sa carrière, Bombenga deviendra le deuxième artiste musicien en vie à offrir ses biens artistiques à des étrangers.
Jeannot Bombenga Wewando aka Jeannot Bombenga fut un auteur-compositeur, arrangeur, producteur et excellent vocaliste et guitariste. C’est lui qui a popularisé le ‘’mongo’’, une des langues congolaises peu utilisée dans la Rumba congolaise.
Né en 1934, Jeannot Bombenga a débuté sa carrière à l’âge de 23 ans, soit en 1957 sur un bateau de l’Otraco dont il était agent. C’est en pleine navigation vers Kisangani qu’il interprétait les œuvres de Joseph Kabasele « Kallé Jeff ». Une situation qui va permettre aux deux hommes de se lier d’amitié.
C’est en 1959 qu’il va entamer une carrière professionnelle en créant son groupe dénommé ‘’ Vox-Africa ‘’en collaboration avec Franklin Boukaka venu de Brazzaville. Malgré cela, son succès ne durera que le temps d’un feu de paille.
Raison pour laquelle il va intégrer en 1963 l’orchestre African-Jazz de Grand Kallé après le départ de Nico Kassanda, Roger Izeidi et Pascal Tabu Rochereau.
Cependant, en 1968, Jeannot Bombenga quitte son mentor Joseph Kabasélé pour voler de ses propres ailes en solo au sein de son orchestre Vox Africa.
Un orchestre qui a ouvert ses portes à plusieurs autres artistes parmi lesquels Sam Mangwana (1967), Ntesa Nzitani Dalienst (1967-1968), Marcel Loko Massengo Djeskain (jusqu’en 1970), Antoine Nedule Monswe Papa Noël (jusqu’en 1968), ou Souzy Kasseya (1968-1973).
En 1969, Franklin Boukaka abandonne son orchestre Cercul-Jazz de Brazzaville pour rejoindre de nouveau Bombenga et le Vox- Africa.
Parmi les œuvres phonographiques qui ont fait sa notoriété, on peut citer ‘’Mado ‘’, Bébé 68 et autres ‘’ Lolango ‘’, chantée en Mongo.
Selon les musicographes Jeannot Bombenga a boosté considérablement la rumba congolaise en y injectant du rock et en revisitant des classiques de la musique congolaise. Telles est sa contribution dans la musique congolaise.
Nelly Somba

 

En marge de la célébration de ses 89 ans d’âge, Culture : Jeannot Bombenga met certains matériels de son art à la disposition du musée de la Rumba !

Ouvert au Palais du peuple ; La 7ème édition du CINEF consacrée à l’industrialisation du cinéma congolais

C’est le 17 septembre dernier en la salle des spectacles du Palais du peuple que la 7ème édition du Festival cinéma au féminin (CINEF) a ouvert officiellement ses portes au public. Il faut noter que le CINEF 2023 est consacrée à l’industrialisation du cinéma congolais, a déclaré la présidente de cet événement. Cette thématique fera l’objet de différentes rencontres et débats, a souligné son initiatrice et Président durant les 5 jours du festival.
«La 7ème édition du Festival du cinéma au féminin (CINEF) vise à fédérer nos forces pour le développement économique du cinéma congolais, afin de contribuer à la promotion de l’autonomisation de la femme. J’aimerais de prime à bord, saluer votre présence ici au palais du peuple à la cérémonie d’ouverture de la 7ème édition du CINEF qui se penche sur «L’industrialisation du cinéma congolais’’», a déclaré Clarisse Muvuba.
Et d’ajouter : «Comme lors de l’édition précédente, nous nous sommes fixés comme objectif cette année, de fédérer nos forces, pour le développement économique du cinéma de la République démocratique du Congo, à travers ‘’CINEF’’ qui est un véritable cadre de partages, de réflexions et de bonnes valeurs».
Mme Muvuba, ensemble avec tous les professionnels du secteur, compte relever les défis de leur métier. «Dans un contexte de convivialité, nous voulons, à travers cette 7ème édition du festival cinéma au féminin, donner le ton du renouveau à travers différentes opportunités qui découleront».
A cet effet, la présidente a invité les festivaliers à une très bonne évasion. «Pour cette 7ème édition, la sélection est au goût multiculturel, 36 films ont été sélectionnés et 3 séries congolaises. Les projections sont prévues en trois sites notamment, le Palais du peuple, le Centre Wallonie Bruxelles et la place commerciale ‘’7ème rue Limete’’. Tous en sections compétitives dont cinq (5) longs métrages, six (6) documentaires, douze (12) courts métrages et huit (8) films en cinéma d’animation et sept (7) autres en compétition nationale », a indiqué l’oratrice.
SIRA ouvre le bal du festival
Parmi les films programmés, il sera projeté le film « SIRA », primé au « FESPACO 2023 » de la réalisatrice et cinéaste burkinabè Appoline Traoré, invitée d’honneur à ce festival qui a fait une rétrospective à l’une de ses œuvres pour ouvrir le bal.
Le CINEF a pour mission de mettre en avant-plan le travail des femmes actrices, réalisatrices, productrices, scénaristes, monteuses et autres. Ce festival penche aussi sur des questions liées à la condition des femmes dans l’industrie cinématographique.
J. Diala

 

Ouvert au Palais du peuple ; La 7ème édition du CINEF consacrée à l’industrialisation du cinéma congolais

Nommé représentant du festival SICA en RDC : Le Congolais Randy Kalay explique sa mission !

*Juriste de formation, Randy Kalay alias ‘‘Energie renouvelable’’ est un expert en Droit de la propriété intellectuelle et un passionné de la culture. Jeune et dynamique, ce compatriote a été désigné pour représenter le festival Stars d’intégration culturelle africaine (SICA) dont la 17ème édition s’annonce fracassante au Cameroun. C’est pour la première fois que le comité organisateur dudit festival recourt à une expertise congolaise en la matière depuis sa création en 2001.
Au cours d’une interview accordée au quotidien Kinois La Prospérité, Randy Kalay a signifié son rôle et la mission qui l’attendent pour ses nouvelles fonctions au niveau continental.
«Après avoir étudié mon dossier et analysé mes prouesses managériales dans le domaine de la culture, le comité organisateur de ce festival panafricain a porté son choix sur ma personne pour représenter les SICA à Kinshasa. J’ai reçu officiellement ma lettre de notification signée par son Président, Monsieur Alli Wassi. Ma mission est de servir de relais de sensibilisation entre les artistes, les présentateurs live, les groupes musicaux traditionnels congolais », a déclaré l’expert congolais en culture et en propriété intellectuelle, Randy Kalay.
Et d’ajouter : « Le comité organisateur du festival des SICA m’a également mandaté d’organiser la sélection des nominés au niveau de la RDC pour l’édition 2023. Il me revient aussi la tâche de motiver les potentiels candidats congolais à s’inscrire à la phase sélective. J’imagine déjà comment attirer la prochaine édition à Kinshasa, en 2024 ».
Répondant à une question sur l’objectif de ce festival, Randy Kalay a révélé que SICA a été créé en 2001 au Bénin. Il est réputé comme un grand festival nomade panafricain dans le continent. Son objectif ultime est de valoriser le métier de Maître des Cérémonies ou Présentateur Live, promouvoir les clips vidéo ainsi que les musiques traditionnelles.
Grâce à une panoplie de stratégies mises en place, a-t-il souligné, cette initiative favorise l’intégration culturelle africaine et se révèle un marché musical important qui rassemble des managers et producteurs venus de partout pour dénicher des talents africains mis en évidence.
Les objectifs des SICA
La promotion de la culture africaine et l’enracinement du dialogue interculturel pour consolider la paix durable en Afrique et dans le reste du monde. Le festival des SICA est un cadre d’expression culturelle artistique et de réseautage entre les artistes musiciens et les présentateurs live. Il promeut la musique traditionnelle en lui trouvant une raison pour devenir mondiale et rafler un grand nombre d’auditeurs. C’est aussi une occasion qui est donnée aux Africains afin de s’approprier de leurs identités culturelles.
Signalons que la saison 2023 du Festival SICA va se déroulera du 16 au 26 novembre à Yaoundé au Cameroun.
Jordache Diala

 

Nommé représentant du festival SICA en RDC : Le Congolais Randy Kalay explique sa mission !

La Grande rentrée littéraire de Kinshasa : une totale réussite pour le plaisir des amoureux de la littérature

C’est sous la houlette de la bibliothèque du centre Wallonie-Bruxelles de Kinshasa que s’est déroulée du 15 au 17 septembre 2023, au rond-point Étienne Tshisekedi, (ex rond-point Huileries), la 7eme édition de la Grande rentrée littéraire de Kinshasa. Ces assises ont réuni autour d’une même table pendant trois jours, les amoureux des belles lettres, librairies, éditeurs et auteurs. Ce forum avait pour objectif de promouvoir la littérature congolaise sous toutes ses formes et d’encourager le partage ainsi que l’échange autour des œuvres littéraires des auteurs congolais.
Déjà au premier jour, le go a été donné par le panel sur « la poésie congolaise aujourd’hui : Cris, angoisse, passion, Révoltes et peur » qui a mis au-devant de la scène, la poétesse KingLi, auteure du fameux « Révoltes », le poète Hervey Ngoma, Joseph archip et Ben Kamanda.
Après un spectacle à couper le souffle du trio, Benjamin Masiya, Fernando Kusenza et Obed Bossa du groupe Tetra qui laisse la place au panel sur la littérature féminine, avec comme thème « Écrire au féminin » qui a fait intervenir, l’écrivaine poétesse Eugène Mpongo, Elisabeth Mweya Tol’Ande, Élodie Ngalaka et Muriel. Ce deuxième panel a vu l’intervention de 4 femmes des lettres : les poétesses, Eugénie Mpongo, Elisabeth Mweya Tol’Ande et des auteures, Élodie Ngalaka et Muriel Munga sous la modération de Elfia Elese, écrivaine présidente de Felco (Femmes des lettres du Congo).
Le troisième panel enchainé sans interlude a réuni autour du thème : « l’engagement littéraire : Écrire pour écrire ou écrire pour une cause ? », le doyen Vincent Lombume auteur du roman Parole de Perroquet, Jean-Marie Mbowa avec Ndombolo, l’homme qui n’avait pas d’oreilles ; Christian Gombo avec ses carnets satiriques et Elder Junior Nsenga qui a présenté le récit intitulé « Les indignées sexuelles ». Tenant compte de leur thématique du jour, l’auteur septantenaire de « Parole de perroquet », a indiqué que « nous n’avons pas le droit d’écrire si nous écrivons le mal, mais écrivons dans l’idée de saisir le beau et le bien car, une âme qui s’élève, élève le monde ». Pour sa part, l’auteur des fables de Christian Gombo et de « Maladies textuellement transmissibles » a estimé qu’il écrivait pour dénoncer l’hypocrisie collective de notre société. Et Elder Junior Mbowa de conclure que « Écrire nous aide à nous connecter à notre propre conscience afin de recréer le monde autour de nous ».
Lesdites assises ont tiré leurs rideaux le dimanche 17 septembre dernier, par la présentation de la revue littéraire « Regard’ici » des éditions AndyBooks. Par la suite, un atelier d’écriture sur les genres littéraires tenu par le club Nfumu Buk, et un échange-débat autour du livre : « la congolexicomatisation », du savant Eddy Malu ont clôturé la journée.
En gros, c’était du bon spectacle pendant les jours de la 7eme édition de la Grande rentrée littéraire. Toutes les tables rondes se sont déroulées sous un soleil rouge et un air poussiéreux reliquat de la saison sèche, avec des intervenants pertinents et aguerris. Notons que, cette grande messe littéraire de Kinshasa a été une totale réussite pour le plaisir des amoureux de la littérature.
Ronsard Malumalu

La Grande rentrée littéraire de Kinshasa : une totale réussite pour le plaisir des amoureux de la littérature

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