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Pour assurer leur ‘‘validité’’ et ‘‘l’unité’’ de l’Eglise , RDC : les Prêtres et Laïcs du Diocèse de Kabinda appelés à conserver «les éléments essentiels des sacrements » dans la «pleine fidélité aux rites prescrits»

Pour assurer leur ‘‘validité’’ et ‘‘l’unité’’ de l’Eglise , RDC : les Prêtres et Laïcs du Diocèse de Kabinda appelés à conserver «les éléments essentiels des sacrements » dans la «pleine fidélité aux rites prescrits»

Plus de 150 prêtres, consacrés et agents pastoraux de 32 paroisses catholiques du diocèse de Kabinda ont pris part active à une session de formation sur la liturgie sacramentelle, les rites et les fondements doctrinaux, dans la salle polyvalente du diocèse, Commune de Kabuelabuela, ville de Kabinda.

En organisant cette formation du jeudi 7 au samedi 9 mars 2024, l’Equipe Diocésaine d’Animation Pastorale, EDAP, a donné aux participants l’occasion de redécouvrir les fondements bibliques et théologiques de la liturgie, la richesse des rituels, de mettre en œuvre et de s’exercer à l’art de célébrer, de partager les expériences. Un véritable moment de prière et de convivialité, a fait observer Mgr le Vicaire Général et Président de l’EDAP, Lambert Kankeza Muteba.

Faisant partie des conférenciers à cette session de formation, et intervenant sur les abus liturgiques en rapport avec l’eucharistie,  l’Abbé Sylvain Nkongolo Lupuishi a rappelé aux prêtres qu’ils ne peuvent modifier la liturgie de leur propre initiative, sous peine de rendre le sacrement «invalide». Si la liturgie, concède la note, peut admettre des « adaptations », suivant les cultures où elle se déroule, elle reste cependant « une discipline à respecter ». Les prêtres sont appelés à conserver « les éléments essentiels des sacrements » dans la « pleine fidélité aux rites prescrits », pour assurer leur « validité » et « l’unité » de l’Eglise. 

Dans son mot de clôture et mettant en garde les pasteurs de Kabinda contre la « tentation de se sentir propriétaires de l’Eglise » ou contre une « volonté de manipulation », Mgr Félicien  Ntambue Kasembe, Evêque de Kabinda, affirme que « modifier la forme d’un sacrement ou sa matière est toujours un acte gravement illicite et mérite une peine exemplaire ». 

Par les abus d’avant, pendant la liturgie : posture, ornements liturgiques, les moments de silence à observer pour passer d'une étape à une autre, appel aux prêtres et chrétiens à prier et prononcer certains mots et formules avec intelligence et sagesse, du remplacement du " pain azyme de pur froment" et le vin de raisin "pur et non corrompu, sans mélange de substances étrangères. Aucun prétexte ne peut justifier le recours à d'autres boissons, même dans les villages où le vin n'est ni produit ni traditionnellement consommé". S’arroger le droit de composer, modifier d’autres prières de consécration, ne pas omettre le nom du Pape ou de l’Evêque, joindre la messe à un dîner ordinaire, permettre aux époux de se donner la communion, ne pas distribuer les hosties non consacrées, toute forme de suppléance ou de "simulation" du prêtre est invalide. La communauté n'est pas habilitée à se donner elle-même des ministres ordonnés (prêtres et diacres) ou à déléguer aux laïcs des pouvoirs qui ne sont réservés qu'au prêtre, comme celui de célébrer la messe, de lire l'Évangile et même de prêcher ou de distribuer la communion» précisent dans leurs exposés les Abbés Evariste Mayamba et Sylvain Nkongolo.

L'ordinaire du lieu, a enfin lancé à tous les prêtres le défi de la traduction des livres liturgiques afin d'éviter les acrobaties observées dans la plupart de cas.

Une formation appréciée des participants

De l’avis de Johnny Kasongo, Jeune agent Pastoral, ce genre de formation est louable « au regard de la situation socioreligieuse au diocèse de Kabinda : « vu l’évolution de notre pays, on a besoin de ces bases pour changer les mentalités ». Pour lui, il faut penser à former la génération de demain sur la doctrine sociale.

Quant à Félicienne Mutumpe, Maman catholique, cette session de formation sur la liturgie sacramentelle vient de leur donner des armes nécessaires « pour non seulement former ceux avec qui, ils travaillent, mais aussi d’être capables d’animer pleinement leurs fonctions dans la sainte Eglise ».

Ces participants ont, par ailleurs, pris l’engagement une fois de retour dans leurs paroisses et centres pastoraux, de faire fructifier ces acquis et font remarquer qu’il serait important d’associer plusieurs jeunes catholiques parce que c’est une urgence de notre temps.

Précisons que cette session coïncide avec la célébration du 60ème  anniversaire du martyr, Anuarite Marie Clémentine Nengapeta tel que voulu par la Conférence nationale des Evêques du Congo, CENCO en sigle.

Johnny Kasongo

 

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