Evacué en urgence depuis jeudi 12 décembre de l’an dernier pour aller suivre des soins médicaux appropriés au Maroc où il était admis le 14 décembre 2024 à l’Hôpital Privé International de Casablanca, le catcheur congolais Edingwe Mapima Mbaka dit ‘’Moto na Ngenge’’ est décédé lundi 13 janvier à Rabat à l’âge de 73 ans, à 21 heures, heure de Kinshasa. Son voyage médical a été possible suite à l’implication du Ministre des Sports et Loisirs, Didier Budimbu.
Pour le Ministre des Sports, le décès d'Edingwe, véritable icône du catch congolais, est une perte immense, non seulement pour le pays, mais aussi pour tous ceux qui ont été touchés par sa passion et son charisme.
‘’C'est avec un cœur lourd et une profonde mélancolie que j'annonce le départ d'Edingwe Moto Na Ngenge, une véritable icône du catch congolais. Sa force sur le ring était égalée seulement par la chaleur de son esprit. Chaque instant passé à le voir évoluer restera gravé dans nos mémoires, comme une lumière qui s'éteint trop tôt. En tant que Ministre des Sports et Loisirs, je ressens une perte immense, non seulement pour notre pays, mais pour tous ceux qui ont été touchés par sa passion et son charisme’’, a écrit Didier Budimbu sur son compte X.
‘’Au nom du Président de la République Félix Antoine Tshisekedi et au nom du Gouvernement que dirige la Première Ministre, Judith Suminwa Tuluka, je sollicite à ce que toutes et tous puissions observer une pensée pieuse en mémoire de celui qui a dignement défendu les couleurs de la RDC à travers le catch’’, peut-on lire dans un communiqué publié mardi 14 janvier 2025, dans la page Facebook du Ministère des Sports et Loisirs.
Le Gouvernement, à travers le ministère des Sports et Loisirs, avait évacué en urgence celui qui s’était surnommé « Edingwe Moto na Ngenge », la figure emblématique du catch congolais, au Maroc pour une meilleure prise en charge depuis le jeudi 12 décembre 2024.
«Une fois rétabli, Edingwe sera honoré par l'État congolais à travers l'organisation de son jubilé d'or au cours d'une cérémonie combinée à un festival de catch en gestion », avait annoncé le ministère des Sports et Loisirs avant le départ de celui-ci à l’étranger.
Le célèbre catcheur congolais Edingwe Mapima, alias « Moto na Ngenge », né à Kinshasa, a passé son enfance et sa jeunesse dans la commune de Matete avant de se lancer dans le catch dans les années 1970. Il s'est fait un nom grâce avec son style unique.
Chimea Samy
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Une prévision budgétaire de 6.315.776 dollars américains de la Fédération congolaise de football association (Fécofa), sur la gouvernance positive et le développement du football congolais pour l’exercice 2025-2026, a été adoptée samedi, au cours de l’assemblée générale extraordinaire organisée à Kinshasa, en République démocratique du Congo (RDC).
«La Fécofa a adopté lors de son assemblée générale extraordinaire, les prévisions budgétaires 2025-2026, évaluées à 6. 315. 776. 82 millions de dollars dont chaque Ligue provinciale recevra 100.000 dollars et chaque Ligue nationale 250.000 dollars », a déclaré Dieudonné Sambi, président du comité de gestion de la Fecofa.
Il a été également question au cours de cette assemblée, de procéder à la modification des quelques dispositions statutaires des Règlements généraux sportifs de la Fécofa, notamment en ses articles 37 alinéa 4, article 68, 69, 70, 49 et 11, de même que l’adoption du nouveau code disciplinaire. A la fin de ces assises, une commission a été constituée pour faire le toilettage des modifications des quelques dispositions statutaires, a précisé Me Innocent Kibundulu, secrétaire général de la Fécofa.
LP/ACP
Accord exclusif avec Tony Parker, projets de contrat avec l’AC Milan et l’Olympique lyonnais, accueil de compétitions internationales… Félix Tshisekedi et le gouvernement congolais multiplient les partenariats sportifs et culturels. Objectif : redorer l’image du pays et contrer le soft power du Rwanda.
« Grâce à ce combat de boxe, Kinshasa deviendra, pour un moment, la capitale du monde entier. » Nous sommes en octobre 1974 et des affiches font la promotion du « combat du siècle » entre Mohamed Ali et George Foreman à travers Kinshasa. C’est la grande opération de communication du « citoyen-président Mobutu ». Un coup de pub jamais égalé, qui permet au Zaïre de se faire un nom. Cinquante ans plus tard, la République Démocratique du Congo veut s’attaquer à l’image négative qui lui collerait à la peau en misant sur le sport, le tourisme et la culture.
Il faut « changer de narratif » aime à dire Patrick Muyaya, le ministre de la Communication. « Par la volonté de notre président, le tourisme et la culture sont des passeports diplomatiques pour faire des plaidoyers et des leviers d’attractivité », déclarait-il lors d’une table ronde sur la culture et le sport comme soft power (outil d’influence diplomatique) au forum Rebranding Africa, à Bruxelles, en octobre dernier. En seulement quelques mois, la RDC a annoncé des partenariats avec de prestigieux clubs de foot : l’AC Milan, en Italie, et l’Olympique lyonnais (OL), en France.
Partenaire de grands clubs
Des accords qui tardent cependant à se concrétiser. Concernant l’association avec l’AC Milan, Didier M’Pambia, le ministre du Tourisme, évoque des problèmes d’agenda et de logistique pour expliquer le silence autour du projet, depuis une communication sur les réseaux sociaux, le 19 octobre. Ce contrat, « ce n’est pas de la théorie, c’est du concret », assure le ministre interrogé par Jeune Afrique, début décembre, en promettant une officialisation dans les prochaines semaines. Au sujet de l’Olympique lyonnais (OL), dont le dossier est géré par le ministre des Sports, Didier Budimbu, ce n’est pour le moment « qu’une prise de contact, alors qu’avec l’AC Milan, on a déjà signé », révèle Didier M’Pambia.
Le ministre refuse toutefois de dévoiler le montant du contrat, qui serait « de l’ordre ce qui se fait avec les autres pays, rien d’extraordinaire ». En Afrique du Sud, l’agence gouvernementale de promotion du tourisme avait fait scandale, en 2023, après avoir annoncé vouloir sponsoriser le club anglais de Tottenham pour une cinquantaine de millions de dollars sur trois ans, avant de réviser sa position face au tollé provoqué devant cette dépense jugée superflue.
La RDC a aussi signé un accord exclusif de trois ans avec l’ancien basketteur franco-américain Tony Parker. L’ex-star des San Antonio Spurs a été reçue fin septembre 2024 par le Président Félix Tshisekedi. Le Chef de l’Etat en a fait son ambassadeur pour la promotion de la RDC et le développement du sport. Le slogan « Invest in DRC » [« Investir en RDC »] s’affiche désormais sur les maillots de la Tony Parker Adéquat Academy, laquelle ouvrira une antenne à Kinshasa pour favoriser la formation des joueurs et leur possible transfert vers le club de basket français de l’Asvel, à Lyon-Villeurbanne, que détient Tony Parker. Le montant du contrat est resté secret.
La volonté de s’afficher comme partenaire des grands clubs de sport européens rappelle la campagne « Visit Rwanda », conclue ces dernières années par Kigali avec le Paris Saint-Germain (PSG) en France, Arsenal, en Angleterre, et le Bayern Munich, en Allemagne. Mais la RDC le jure, elle ne copie pas son rival rwandais, accusé de soutenir les rebelles du M23 qui sèment la terreur dans l’est du pays. « Nous ne faisons pas comme les autres », se défend Didier M’Pambia.
Un problème de cible ?
Ces différents projets de partenariats euro-congolais font cependant face à un problème de cohérence : ils ne partagent pas le même message. Quand Laurent Prud’homme, directeur général de l’OL, se rend à Kinshasa, début octobre, pour rencontrer Didier Budimbu, le ministre des Sports, il lui présente deux maillots, l’un avec le slogan « Destination RD Congo », l’autre estampillé « Expérience RD Congo ». De son côté, le ministère du Tourisme a opté pour « Explorez la RDC, cœur de l’Afrique », alors que Tony Parker privilégie « Invest in DRC ».
Faut-il s’adresser aux investisseurs ou aux touristes ? Les visiteurs représentent environ 500 000 entrées par an en RDC et contribuent à moins de 1 % de son PIB. En proie à l’insécurité et à la guerre dans ses provinces de l’est, en particulier autour de Goma, le pays est déconseillé, voire formellement et fortement déconseillé, par les ministères des Affaires étrangères belge et français. Pourtant, selon le ministre congolais du Tourisme, le potentiel touristique serait bien là : « Tous ceux qui sont venus en RDC sont revenus », assure-t-il.
Si les étrangers apprennent à aimer la RDC, voudront-ils y investir ? Le climat des affaires n’y est pas au beau fixe. « Ce n’est un secret pour personne que la République démocratique du Congo est confrontée à des problèmes de réputation, qui font que les grandes entreprises internationales hésitent à venir faire des affaires ici », déplorait Lucy Tamlyn, ambassadrice des États-Unis en RDC, dans une infolettre publiée le 22 novembre.
Congo bashing
Toujours selon Didier M’Pambia, le principal problème du pays serait le « Congo bashing » des médias « mainstream » (grand public) et des Congolais résidant à l’étranger. « Nous devons produire suffisamment d’images positives qui doivent changer la perception de ce pays », invite-t-il. Les journalistes congolais sont quant à eux sommés de devenir « les ambassadeurs de la marque RDC ».
Patrick Muyaya, le ministre de la Communication, s’offusque de toute forme de négativité, alors que se joue « une guerre médiatique ». C’est aussi « une guerre touristique », renchérit Didier M’Pambia, qui souligne que « 80 % des gorilles de montagne sont en RDC, mais que 80 % des revenus touristiques liés [à l’observation] des gorilles sont engrangés par le Rwanda ».
Car c’est bien dans un contexte de guerre avec le Rwanda que se déploie la stratégie congolaise de séduction. Kigali, qui accueillera les championnats du monde de cyclisme sur route 2025, qui veut obtenir un Grand prix de Formule 1 et qui organise déjà les phases finales de la Ligue africaine de basketball (BAL), jouit d’une image de pays propre, moderne, sûr et à même d’accueillir des événements internationaux. Une représentation qui rendrait les Occidentaux moins sévères à l’égard du Rwanda, malgré son implication dans la guerre en cours.
Après « The Rumble in the Jungle », le « Combat pour la paix »
À son tour, la RDC veut se servir du sport pour alerter sur le conflit qui ronge son territoire. Si Kinshasa réussi à organiser un combat de gala en 2025 pour commémorer les 50 ans du match Ali contre Foreman, la rencontre devrait prendre le nom de « Combat pour la paix ».
Lorsque le Variété Club de France (VCF) – club de foot français qui réunit personnalités médiatiques et anciens joueurs – s’est rendu à Kinshasa, ce 3 décembre, pour un match de gala auquel a participé le président Tshisekedi en tant que gardien de but, la rencontre a pris le nom de « match pour la paix » en soutien aux victimes de la guerre dans l’est de la RDC. Jacques Vendroux, le directeur général du VCF, assume le nom, sans vouloir faire de politique. « Avec le président [Félix Tshisekedi], on n’a jamais parlé de la guerre », assure celui qui a rencontré le chef de l’État congolais fin avril 2024, lors d’un déjeuner à Clairefontaine, dans les Yvelines, en grande banlieue parisienne, au camp d’entraînement de l’équipe de France de football. « Ce n’est pas moi qui vais réconcilier tout le monde », concède Jacques Vendroux.
La tournée du président Félix Tshisekedi à Paris en avril dernier, visait aussi à promouvoir la candidature de Kinshasa pour accueillir le Trophée des champions 2024, tournoi qui oppose généralement le vainqueur de la Ligue 1 de football au vainqueur de la Coupe de France. Déjà candidate en 2023, Kinshasa a encore été boudée par la Ligue de football professionnelle (LFP) française.
Le dossier avait été défendu par Thierry Braillard, avocat lyonnais et ancien secrétaire d’État français chargé des Sports. « En 2023, c’était la première fois que la RDC se positionnait pour organiser le Trophée des champions. C’était précurseur, par rapport à une volonté de monter de grands événements sportifs, comme ce que font d’autres pays. La RDC a tous les atouts pour les accueillir et c’est une communication extrêmement positive pour l’image du pays », insiste l’avocat.
Premier marathon international de Kinshasa
Après la boxe, le foot et le basket, la course à pied – le sport préféré des cadres supérieurs – pourra-t-elle aussi permettre à Kinshasa de redorer son image ? La capitale congolaise organisera son premier marathon international le 30 juin 2025. « Ce marathon deviendra la carte postale de notre pays », a déclaré la Première ministre, Judith Suminwa. « Dans la continuité du succès des Jeux de la francophonie [en 2023], Kinshasa ambitionne de s’affirmer comme un nouveau hub sportif majeur sur le continent africain », vante, quant à lui, Sébastien Bottari, directeur général d’Everest Media et organisateur de la course.
Courir 42 km dans une mégapole vidée de ses véhicules… les Kinois en rêvent. La ville est devenue un enfer routier en raison des embouteillages. Alors que la capitale disposera bientôt d’un Centre culturel et artistique (inauguré le 14 décembre dernier) et d’une Kinshasa Arena, les usagers devront affronter une traversée de la ville infernale pour rejoindre ces nouvelles infrastructures. Un frein sérieux aux ambitions touristiques et sportives de la RDC, qui pourrait se porter candidate à l’organisation de l’édition 2029 de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), en collaboration avec la République du Congo voisine.
(Tiré de Jeune Afrique)
L’international footballeur congolais, Chancel Mbemba Mangulu, a été classé parmi les 11 joueurs africains les plus performants de l’année 2024. C’était en marge de la cérémonie des CAF Awards, organisée lundi 16 décembre 2024, au Maroc. Cette cérémonie a vu le Ballon d’Or être attribué au Nigérian Ademola Lookman.
Le capitaine des Léopards de la République Démocratique du Congo, auteur d’un bon parcours à la dernière Coupe d’Afrique des Nations avec son équipe nationale, figure dans l’équipe type de la saison, aux côtés d’André Onana, Achraf Hakimi, Kalidou Koulibaly, Yves Bissouma, Sofyan Amrabat, Frank Kessié, Mohamed Kudus, Mohamed Salah, Victor Oshimen et Ademola Lookman.
En effet, le défenseur de l’Olympique de Marseille, qui n’a disputé aucun match avec son club depuis le début de cette saison, est dans cette formation de l’année grâce également à son influence majeure dans le système de jeu de Sébastien Desabre.
Pour rappel, Chancel Mbemba figurait dans la liste de 10 joueurs nominés pour le Ballon d’Or africain. Ce titre a été raflé par le Nigérian de Atalanta Bergame, Ademola Lookman, devant le Guinéen de Borussia Dortmund, Serhou Guirassy.
Il sied de signaler que lors de ces awards, le Tout-puissant Mazembe a été sacré ‘’meilleure équipe féminine’’, tandis que la Côte d’Ivoire a été sacrée ‘’meilleure sélection masculine’’. Emerse Fae et Ronwen Williams ont remporté respectivement les prix du ‘’meilleur entraineur’’ et ‘’meilleur joueur des interclubs de la Confédération africaine de football’’.
Chimea Samy
Pendant la campagne présidentielle de 2023, le candidat-président de la République, Félix Tshisekedi, avait souhaité vivement et promis d’organiser la plus grande compétition sportive continentale dans notre pays.
Eh bien ! Nous cheminons vers la matérialisation de la promesse électorale, de voir un jour la RDC organiser pour la première fois, la Coupe d’Afrique des Nations de la Confédération africaine de football.
Le vendredi 13 décembre 2024, les Ministres des Sports de deux pays et deux capitales les plus rapprochées du monde, se sont rencontrés de l’autre côté de la rive du fleuve Congo à Brazzaville pour discuter de la possibilité de présenter une candidature commune pour l’organisation de la CAN en 2029.
Dans son discours du 11 décembre dernier sur l’état de la nation, devant les deux Chambres du Parlement réunies en Congrès, le Président de la République, Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a été fier de parler de l’évolution positive du sport congolais sous son leadership :
« Comment ne pas évoquer les exploits sportifs de nos équipes nationales, de nos clubs, de nos compatriotes, porte-étendard du pays sur l’échiquier national et international, qui se sont distingués autant par leurs réussites collectives que leurs performances individuelles, faisant briller les couleurs de notre drapeau national.
En obtenant des instances internationales, l’organisation à Kinshasa de plusieurs compétitions régionales, comme la 26e édition du Championnat d’Afrique des nations de handball seniors dames, nous avons obtenu l’inscription de notre pays sur la liste des nations africaines aux grandes ambitions sportives.
Pour assumer ces ambitions, nous avons poursuivi cette année, les travaux de construction et de réhabilitation des infrastructures sportives dans quelques provinces du pays. »
En effet, après l’organisation réussie des IXe Jeux de la Francophonie à Kinshasa en 2023, sous le leadership visionnaire du Président Félix Tshisekedi, un deuxième grand événement sportif de portée internationale jamais organisé auparavant, après le combat mythique de boxe en 1974, les Jeux de la Francophonie ont balisé le chemin et désormais la RDC fait partie des Nations africaines aux grandes ambitions sportives.
IKN
En partenariat avec LIPROKIN et ENERGIE Malt Battle, la première édition de la compétition de Roller Pro aura lieu, le samedi 23 Novembre 2024 à l’esplanade de l’Echangeur de Limete, partir de 13 heures. Une date, une décision, un acte, une réalité va marquer le Roller Sport de Kinshasa. Depuis l’Echangeur de Limete, le voyage de l'histoire du Roller Sport de la République démocratique du Congo prend l’envol avec le président Jeannot Kuzi, président de la Ligue Provinciale de Roller de Kinshasa.
Les Rollers de Kinshasa préparent fiévreusement la première édition du tournoi ENERGIE MALT Battle prévu le samedi 23 au 24 novembre 2024 à l’esplanade de l’Echangeur de Limeté. A ce jour la Liprokin a déjà organisé plusieurs activités pour améliorer leur rendement. La jeunesse que la Liprokin encadre sous l’impulsion de Jeannot Kuzi Wendo fait preuve de beaucoup de générosité pour toujours briller dans les compétitions locales et autres rencontres de performance dans les différentes disciplines de Roller Sport de Kinshasa.
Si, individuellement, tous ces Rollers ont suffisamment prouvé leur bagage technique, au plan de du jeu d’équipes, beaucoup d’améliorations ont été décelées. Toutes les équipes ont démontré la réelle solidarité entre les équipes. Nonobstant, les coups de patinage sont vigoureusement donnés avec la ferme volonté de toujours aller de l’avant.
La compétition qui va se dérouler à l’Echangeur de Limete sera l’occasion pour Jeannot Kuzi Wendo, Président de la Ligue provinciale de Roller Sport de Kinshasa de rappeler à tous les participants, les valeurs véhiculées par la pratique du sport en générale et du Roller Sport en particulier, chez les jeunes. Il s’agit également d’une belle activité qui les occupera sainement durant les vacances scolaires.
Cette première édition se tiendra dans l’enceinte de l’Echangeur de Limete du 23 au 24 novembre 2024 et permettra aux jeunes garçons et aux jeunes filles d’y participer.
Ils sont très nombreux les spectateurs à répondre présent à l'appel des organisateurs à venir découvrir les spectacles que la jeunesse va offrir.
L’importance de sport Roller n’est plus à démontrer. En matière d’éducation et d’encadrement de la jeunesse, le Roller Sport est indispensable à l'épanouissement de ce sport, au suivi du programme de LIPROKIN qui met un accent particulier sur la formation et l’encadrement des jeunes afin de susciter l'engouement autour de cette discipline.
La 1re édition de la compétition de Roller Sport de Kinshasa connaitra la participation de plus de 60 riders kinois venus des quatre coins de la Ville de Kinshasa. Les participants ont pu se mesurer dans les trois disciplines reines de la compétition le roller, le bmx et le skateboard.
Peter Tshibangu
En octobre 1974, le monde du sport était en émoi, alors que deux des plus grands boxeurs de l’histoire se préparait à s’affronter dans ce qui allait être qualifié de ‘’Combat du siècle’’. Mohammed Ali et George Foreman, chacun avec son propre style, son propre charisme et une légende à forger, se retrouvaient à Kinshasa, au Zaïre, à l’époque du Maréchal Mobutu, pour un combat qui marquerait à jamais l’histoire de la boxe. Au début des années 1970, la carrière d’Ali était à un tournant. Après avoir été déchu de son titre de champion du monde en raison de son refus de servir dans l’armée américaine durant la guerre du Vietnam, il a montré sa résilience et a finalement récupéré son titre en 1974. De son côté, George Foreman était considéré comme un véritable Bulldozer sur le ring, avec un style de combat puissant et un impressionnant palmarès, ayant détruit ses adversaires avec une rapidité déconcertante.
Le combat à Kinshasa, promu par Don King, a été plus qu’une simple rencontre de boxe. Il a été conçu comme un évènement mondial, attirant l’attention des médias et des amateurs de sports du monde entier. La ville de Kinshasa, mise en avant sur la scène sportive, devenait le théâtre d’un affrontement que le monde n’oublierait jamais, dans son mythique Stade du 20 mai.
Les enjeux du combat allaient bien au-delà de la simple couronne de champion poids lourd. Pour Mohammed Ali, il s’agissait de prouver que le temps n’avait pas effacé ses compétences et son charisme. Pour Foreman, c’était une occasion de s’imposer comme le roi incontesté de la boxe. De plus, le combat comportait un contexte politique et social important, alors que le Zaïre cherchait à affirmer son identité sur la scène mondiale.
La préparation de deux boxeurs a été intense et marquée par des différences notables. Ali, connu pour sa ruse et sa stratégie, s’entrainait avec une discipline rigoureuse, passant des heures à travailler son jeu de jambes et sa rapidité. Foreman, quant à lui, comptait sur sa puissance brute et sa force. Leur style d’entrainement reflétait leurs personnalités : Ali était flamboyant, tandis que Foreman était plus austère et concentré.
Le 30 octobre 1974, le jour de cette confrontation de titans, le monde avait les yeux rivés sur Kinshasa. Dans un stade bondé de spectateurs, les deux boxeurs sont montés sur le ring sous une atmosphère électrique. Ali, dans ses moments de gloire, avait déjà utilisé sa verve et sa personnalité charismatique pour captiver les foules. Foreman, solide comme un roc, était déterminé à signer un retour fracassant.
Le combat a commencé avec un Ali qui, bien que perçu comme l’outsider, a su rapidement prendre le contrôle grâce à sa fameuse stratégie du ‘’rope-a-rope’’. En se laissant souvent acculer contre les cordes, il attirait Foreman à porter ses puissants coups tout en économisant son énergie. Ce plan audacieux a porté ses fruits alors que lui, avec sa vitesse et son agilité, a su frapper Foreman avec des contre-attaques précises.
Au fil des rounds, le combat a basculé. Ali est apparu comme le stratège. Son incroyable endurance et sa capacité à encaisser les coups de Foreman l’ont aidé à user la force de son adversaire. Le sixième round est entré dans l’histoire. Ali a surpris tout le monde en balançant une série de coups dévastateurs que son adversaire n’a pas pu s’empêcher d’encaisser. Cela a conduit à un arrêt du combat à la septième reprise. Mohammed Ali couronné champion du monde des poids lourds.
Ce ‘’Combat du siècle’’, n’a pas non seulement redéfini la carrière d’Ali, mais a aussi marqué un tournant dans l’histoire de la boxe. Il a démontré que la combinaison de la puissance, de la stratégie et de l’intelligence sur le ring est ce qui sépare les champions des simples boxeurs. Cassius Clay de son vrai nom, Mohammed Ali est devenu une icône non seulement pour ses prouesses sportives mais également, pour son engagement social et politique.
Cinquante ans après ce combat mémorable, l’impact de ce duel résonne encore dans le monde du sport. De nombreux boxeurs s’inspirent encore de la carrière d’Ali et de ses techniques.
Nathan Mundele
La Confédération africaine de football (Caf) a confirmé la candidature du président Patrice Motsepe à sa propre succession, à la tête de cette instance sportive, aux prochaines élections du comité exécutif prévues au mois de mars 2025, a-t-on appris sur son site officiel.
«Suite aux demandes de nombreux présidents d’associations membres de la CAF, de présidents d’unions zonales et de parties prenantes clés, le président de la CAF, le Dr Patrice Motsepe, a finalement accepté de se présenter comme candidat aux élections présidentielles de la CAF prévues en mars 2025», a-t-on lu.
Pour rappel, Patrice Motsepe a été élu président de la Caf, le 12 mars 2021, après que l’ensemble de quatre autres prétendants aient retiré leurs candidatures. Il a pris son mandat dans une situation instable, causée par la suspension de son prédécesseur, le Malgache Ahmad Ahmad, par la Fédération internationale de football association (Fifa).
L’histoire retiendra que de la suspension d’Ahmed Ahamed au mois de novembre 2020, jusqu’à l’élection de Patrice Motsepe, au mois de mars 2021, la Caf a été gérée, à titre intérimaire, par le Congolais, Constant Omari Selemani, alors premier vice-Président de cette instance sportive continentale.
Patrice Motsepe 62 ans, qui a pris goût, veut donc briguer un deuxième mandat.
EG
La délégation de la Ligue d’athlétisme du Sud-Kivu (Lidaski), dans l’est de la République Démocratique du Congo est en difficulté de rejoindre Kinshasa, pour les championnats nationaux d’Athlétisme, édition 2024, prévus du 25 au 27 octobre, faute de moyens, a appris l’ACP, dimanche, de cette instance sportive.
«Côté préparatifs, tout évolue bien, le problème c’est le titre de voyage pouvant nous permettre d’arriver dans la capitale, afin de participer à ces championnats », a déclaré, Donch Bakenga, prédisent de la Ligue d’athlétisme du Sud-Kivu.
La délégation est composée de dix personnes, dont 8 athlètes et 2 membres du staff technique. Le président de la Ligue lance donc un appel auprès des gens de bonne volonté, et au gouvernement provincial pour leur permettre d’arriver à Kinshasa : « Nous lançons un appel, au gouvernement provincial d’abord mais aussi à des personnes de bonne volonté capable de nous venir en aide pour que le Sud-Kivu participe à ce grand rendez-vous », a-t-il ajouté.
LP/ACP
Les Nigérians abandonnés dans un aéroport en Libye
La Confédération Africaine de Football (CAF), a ouvert une enquête sur la séquestration de la délégation de l’équipe nationale du Nigeria dans un aéroport, en Libye, où les autorités de ce pays les auraient invités à atterrir, a-t-on appris mardi, sur son site.
« La Confédération Africaine de Football (CAF) a pris contact avec les autorités libyennes et nigérianes après avoir été informée que l'équipe nationale de football du Nigeria, ‘’Les Super Eagles'', ainsi que leur staff technique ont été retenus dans des conditions inquiétantes pendant plusieurs heures dans un aéroport où les autorités libyennes les auraient invités à atterrir. L'affaire a été soumise au Jury Disciplinaire de la CAF pour investigation et des mesures appropriées seront prises à l'encontre de ceux qui ont violé les Statuts et Règlements de la CAF ».
Le Nigeria et la Libye basés dans le groupe D, des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations Maroc 2025, ont joué le vendredi 11 octobre, pour le compte de la troisième, match soldé par la victoire des Nigérians (1-0), et le mardi 15 octobre, les deux équipes devaient se retrouver à Benghazi, en Libye pour la manche retour.
Mais à l’arrivée des Nigérians en Libye, la délégation des Supers Eagels aurait été séquestré : « plus de 12 heures dans un aéroport abandonné en Libye après que notre avion a été détourné pendant la descente. Le Gouvernement libyen a annulé notre atterrissage autorisé à Benghazi sans raison. Ils ont verrouillé les portes de l’aéroport. J’ai déjà vécu des choses avant de jouer à l’extérieur en Afrique, mais c’est un comportement honteux. Même le pilote tunisien, qui heureusement réussi à naviguer en dernière minute vers un aéroport qui n’était pas adapté à l’atterrissage de notre avion, n’avait jamais vu quelque chose comme ça auparavant », a déploré Troost-Ekong, capitaine des Supers Eagels, rapporte des médias internationaux. Au finish, ce match a été reporté à une date ultérieure.
EG
Les ambassadeurs de la République Démocratique du Congo ont été tous éliminés en coupe de la Confédération, le dimanche 22 septembre dernier dans leurs propres installations sportives. Tout d’abord l’As Vita club qui recevait STELLENBOSCH FC de l’Afrique du sud, a fait match nul de (1-1) au stade de Martyrs de Kinshasa. En conséquence, pour avoir perdu (0-2) au match aller en terre Sudafricaine, les Bana Mbongo sont éliminés de la course dès le deuxième tour en coupe de la Caf C2.
En conférence d’après match, le coach de l’Association sportive victoria club a fait un point de cette contre-performance en restant optimiste qu’il n’a pas réussi la mission avec son équipe. Cependant, les Moscovites de la capitale ont été exemptés au premier tour, ce qui signifie que le parcours s’arrête, une désolation des supporters. En attendant V. club reste concentrer pour le championnat national qui doit débuter le 5 octobre prochain. Dans la même compétition, un cauchemar pour le FC Saint-Éloi Lupopo de Lubumbashi qui a été écarté de la compétition sur son propre terrain du stade Fréderic Kibasa Maliba. Et pourtant les Lushois étaient les premiers à ouvrir la marque pendant les vingt-cinquièmes minutes de jeux après l’égalisation de Bravos de Maquis de l’Angola, puis les visiteurs ont scoré la rencontre puis finalement Lupopo a perdu sur la note de 1-2. A titre de rappel, au match aller Lupopo était tenu en échec au marquoir 1-0 en terre angolaise. Il sied de noter que, seuls le Toutpuissant Mazembe et l’As Maniema Union qui restent en ligue de champions, qui se sont d’ailleurs qualifiés en phase de groupe. Hardi Moyo. M
Une vue du stade Kibasa Maliba
Le FC Saint Eloi Lupopo de Lubumbashi, dans la province du Haut-Katanga, en République Démocratique du Congo, engagé en Coupe de la Confédération de la Caf, édition 2024-2025, pourrait jouer ses matches à domicile dans son Stade Frédéric Kibasa Maliba.
Le mythique Stade de la commune de la Kenya a reçu ce lundi 19 août 2024, la visite de l’inspecteur de la Confédération africaine de football (Caf), le Gabonais Hilarion Carsy Nkoulou pour son éventuelle homologation d’ici le deuxième tour préliminaire.
Hilarion Carsy a été accompagné dans sa visite de travail par l’expert congolais en la matière, Emmanuel Kande et du Secrétaire Général de Lupopo, Donat Mulongoy. Il ressort de cette visite qu’il n’y a plus rien à reprocher à ce stade qui a été réfectionné dans son entièreté. L’inspecteur gabonais est reparti avec une noté de satisfaction. Les Cheminots ont donc désormais les oreilles tournées vers la Caf.
Nyasa Big Bullet pressenti adversaire de Mazembe
Dans un autre chapitre, le Tout-Puissant Mazembe exempté, pourrait croiser Nyasa Big Bullet du Malawi au deuxième tour préliminaire. Le club congolais a eu le week-end, les yeux rivés sur le match qui a opposé Nyasa Nig Bullet et Red Arrows, samedi 17 août à Bingu National.
Après une première période sans but, les Zambiens de Red Arrows ont ouvert le score aux retours des vestiaires grâce à Banda à la 57ème minute avant d'être renversés en l'espace de cinq minutes. Babatunde ADEPOJU à la 77ème puis Precious PHIRI à la 82ème minute ont inscrit les deux buts du club malawite. Le match retour est prévu ce samedi 24 août à Lusaka en Zambie. Le vainqueur de cette double confrontation affrontera le TPM au prochain tour.
EG
La République Démocratique du Congo a entamé la dernière ligne droite des préparatifs de la 26ème édition de la Coupe d’Afrique des nations féminine prévue au mois de novembre prochain.
C’est dans le souci de fédérer toutes les expertises nationales que le Président de la Fédération de handball du Congo (FEHAND) Amos Mbayo Kitenge a échangé ce lundi 19 août 2024 avec le Directeur du Comité National des IXès Jeux de la Francophonie (CNJF) Isidore Kwandja Ngembo.
« Les Jeux de la Francophonie restent pour nous congolais et sur le plan international, une expérience d’organisation. Et dans trois mois jour après jour, la RDC va devoir organiser la toute première Coupe d’Afrique des Nations disciplines confondues des dames seniors en handball. Nous nous sommes décidés de venir toquer à la porte du Comité des Jeux de la Francophonie pour profiter de sa grande expertise. Cela ne sert à rien d’aller chercher l’expertise ailleurs si nous en avons ici au pays. C’est pour cette raison que nous nous sommes rapprochés de cette meilleure expertise pour que nous puissions nous mettre ensemble afin de faire la fierté de notre pays en réussissant le pari d’organisation de cette édition », a dit M. Amos Mbayo.
De son côté, le Directeur du CNJF Isidore Kwandja a promis sa disponibilité pour partager son expertise.
« C’est une bonne opportunité pour notre pays. La réussite de cette édition après les Jeux de la Francophonie vont davantage crédibiliser notre pays quant à l’organisation des grandes compétitions comme la Coupe d’Afrique des Nations de football ou encore les Jeux Africains. Comme c’est une CAN féminine de handball, la première sous le mandat de la Première Ministre Judith Suminwa, nous espérons que les autorités vont s’y impliquer pour garantir sa réussite » a-t-il souligné.
La 26ème CAN féminine de handball se tiendra au mois de novembre à Kinshasa. Il s’agira de la première Coupe d’Afrique des Nations, tous sports confondus, organisée en RDC. Mais peut-être pas la dernière car, le pays ayant déposé très récemment un dossier de candidature à la CAN de football en 2029.
La Pros.