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Dénonçant les actions déstabilisatrices du Pakistan : L’Inde sollicite l’appui de la RDC pour un front mondial contre le terrorisme !

C'est un appel vibrant à la solidarité internationale contre le fléau du terrorisme qu'une délégation parlementaire indienne est venue porter au cœur de l'Afrique centrale. Reçue la veille au Palais du Peuple par le Président du Sénat de la République Démocratique du Congo, Jean-Michel Sama Lukonde, la délégation composée de neuf membres a tenu ce mardi une rencontre avec la presse locale. L'objectif était d’exposer les raisons de sa mission en RDC et solliciter un soutien congolais sans équivoque dans la lutte acharnée que mène l'Inde, aux côtés de la communauté internationale, contre cette menace globale. Cette démarche diplomatique pressante fait suite à une attaque perpétrée par le Pakistan contre l'Inde le 22 avril 2025, un événement qui a ravivé les tensions et renforcé la détermination de New Delhi à mobiliser ses partenaires.

Le Dr Shrikant Eknath Shinde, membre du parlement indien et porte-parole de la délégation, a été la voix de cette offensive diplomatique. ‘’Nous avons fait partie de différentes divisions et nous avons promis de protéger la loi contre les programmes internationaux. Nous avons condamné l'attaque qui s'est produite en Inde le 22 avril 2025. Nous avons aussi promis de condamner ces attaques dans tous les programmes internationaux’’, a-t-il déclaré.

Un soutien congolais assuré et des liens historiques profonds

La rencontre avec le Président du Sénat congolais semble avoir porté ses fruits. ‘’Le président du Sénat nous a également assuré, avec tout son soutien, qu'il allait mettre en œuvre toutes les mesures nécessaires concernant l'Inde,’’ a rapporté Dr Shinde. Il a ajouté : ‘’Nous avons également discuté avec les leaders internes pour que ces attaques puissent être condamnées dans tous les programmes internationaux.’’

Cette démarche s'appuie sur une compréhension mutuelle de la douleur infligée par le terrorisme. ‘’Nous comprenons la douleur que ressent l'Inde. Elle se soutient dans ces moments très difficiles,’’ a affirmé le porte-parole, reconnaissant implicitement que la RDC, elle-même en proie à des violences à l'Est, est sensible à cette problématique.

La délégation a également tenu à saluer le rôle de la diaspora indienne en RDC, estimée entre 10 000 et 25 000 personnes. ‘’Le leadership croit également à la contribution de la diaspora indienne, qui est en République Démocratique du Congo depuis longtemps. Les leaders de la diaspora indienne ont aussi parlé de leur rôle dans la construction de la RDC. Ils contribuent à la progression de toutes les nations, la RDC ainsi que l'Inde,’’ a insisté Dr Shinde. Ce lien humain, tissé au fil des décennies, constitue un ciment solide entre les deux nations. ‘’Le leadership a également apprécié leur rôle essentiel en renforçant l'amitié, la culture et la compréhension entre les nations. Les gens s'apprécient, et ils ressentent l'amitié qui existe entre les deux pays.’’

L'Inde, a rappelé le parlementaire, entretient des relations de longue date avec la RDC, ayant été l'un des premiers pays à y établir une ambassade. ‘’Dans ce conflit et dans cette situation que la RDC vit, l’Inde est présente avec les forces de la Monusco depuis 1962. Concernant ce qui s'est passé à l'est du pays, l'Inde est là depuis 1960, depuis les efforts de Monusco. L'Inde et la RDC partagent une relation très spéciale depuis longtemps.’’

Le Pakistan pointé du doigt

Au cœur des préoccupations indiennes se trouve le rôle du Pakistan, accusé ouvertement de chercher à déstabiliser son voisin. ‘’Le Pakistan a un seul objectif : déstabiliser l'Inde,’’ a lancé Dr Shinde. Il a dressé un parallèle frappant entre les trajectoires des deux nations depuis leur indépendance en 1947. ‘’Mais si vous regardez la trajectoire de la croissance de l'Inde et du Pakistan, vous constaterez que l'Inde est la quatrième plus grande économie du monde, et dix fois plus forte que celle du Pakistan. C'est la raison pour laquelle le Pakistan veut créer de l'instabilité en Inde. C'est de la jalousie.’’

Selon la délégation, cette jalousie se traduirait par un soutien actif au terrorisme. ‘’Ils ne peuvent pas progresser alors que l'Inde, malgré la lutte contre le terrorisme, continue d'avancer. Ils sont seulement intéressés par le soutien au terrorisme, et les organisations terroristes créent l'instabilité en Inde, ainsi que dans le monde occidental.’’ Dr Shinde a également critiqué l'instabilité politique chronique du Pakistan : ‘’jusqu'à présent, il n'y a pas eu un seul ministre du Pakistan qui ait réussi à terminer son mandat.’’

L'Inde, en revanche, se positionne comme une Nation axée sur le progrès. ‘’Lorsque l'Inde s'est concentrée sur la science et la technologie, l'innovation et les startups, le Pakistan s'est concentré sur le soutien aux terroristes,’’ a martelé le porte-parole. Il a également dénoncé le détournement présumé de fonds au Pakistan, qui seraient alloués au financement du terrorisme plutôt qu'au bien-être de sa population.

Suite à l'attaque du 22 avril 2025, le groupe terroriste "Front de Résistance" (PRF), décrit comme une émanation de Lashkar-e-Taiba, a revendiqué l'attentat. ‘’Le PRF a répandu l'idée qu'il était derrière la tuerie, car le Pakistan leur a dit qu'une condamnation internationale allait arriver et qu'ils devaient se cacher,’’ a expliqué Dr Shinde, accusant Islamabad de manœuvrer pour protéger ces groupes lors des

Malgré la gravité de la situation, l'Inde se veut un acteur responsable. ‘’L'Inde n'a jamais eu à parler de ses armes nucléaires, mais c'est le Pakistan qui fait des menaces à leur égard. L'Inde est un pays de paix. Nous venons de l'héritage de Mahatma Gandhi,’’ a affirmé Dr Shinde. ‘’Nous avons toujours agi avec responsabilité et respect. Nous n'avons jamais été guidés par nos émotions. Notre réponse est toujours conventionnelle, pas non conventionnelle.’’

La mission en RDC s'inscrit dans une démarche plus large, avec sept délégations indiennes parcourant le monde. ‘’Ce n'est pas un problème de l'Inde, c'est une guerre mondiale contre le terrorisme, une douleur que la RDC comprend très bien,’’ a souligné le parlementaire, rappelant l'augmentation de 24,3 % du commerce entre l'Inde et la RDC en février 2024 comme signe de relations bilatérales florissantes.

L'appel final de la délégation est un plaidoyer pour une action concertée : ‘’Nous devons nous unir et sensibiliser les nations contre le terrorisme. L'Inde a pris l'initiative de se sensibiliser contre le terrorisme et d'unir toutes les nations pour se battre contre lui. Si nous nous unissons et nous battons contre le terrorisme, nous serons les seuls capables de le combattre.’’ La lutte contre la "propagande fausse diffusée par le Pakistan" fait également partie de cette stratégie globale.

Après ces échanges, la délégation indienne s'est dite ‘’très convaincue que la RDC est aux côtés de l'Inde dans cette lutte contre le terrorisme.’’ Un soutien qui, espèrent-ils, résonnera sur la scène internationale pour isoler les instigateurs de la terreur et promouvoir un avenir de paix et de prospérité partagées.

Nathan Mundele

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UNIGOM : un centre STEM inauguré pour propulser la RDC dans l'ère technologique

 L'Université de Goma (UNIGOM) a procédé, ce mercredi 28 mai 2025, à l'inauguration de son premier centre de Sciences, Technologies, Ingénierie et Mathématiques (STEM) en République démocratique du Congo. Cette initiative vise à améliorer l'accès à la technologie, au lendemain de la mise en place du Centre d'innovations technologiques.

Ce centre est une voie d'ouverture à des formations pratiques, telle que voulue par le Recteur de cette institution, le Professeur Ordinaire Muhindo Mughanda. Le laboratoire informatique et électrique est ainsi installé au sein du campus du Lac Vert de l'UNIGOM, facilitant la conversion des théories en pratiques. Cela permettra aux étudiants de mieux se préparer aux défis centrés sur les quatre domaines : Sciences, Technologies, Ingénierie et Mathématiques.

Le représentant de STEM Power en RDC, présent à cette cérémonie inaugurale, a indiqué que le but est de bien marier la théorie à la pratique. A en croire Espoir Serukiza, avec ce centre, les recherches technologiques et l'expérimentation, notamment en robotique, intelligence artificielle (IA), programmation en ‘‘machine learning’’ et systèmes avancés de gestion des données, seront renforcées. Les apprenants recevront des formations sur des applications permettant de résoudre des problèmes existentiels.

"Ça permet à ce que ces jeunes trouvent des solutions et améliorent des choses", a-t-il déclaré, tout en appelant les étudiants, et pas seulement ceux de l'UNIGOM, à s'approprier le STEM.

A la même occasion, certains projets ont été présentés à l'assistance, entre autres : le projet d'automatisation du parking de l'aéroport international, le bracelet connecté pour la surveillance des signes vitaux des femmes enceintes, ainsi que Kivu Solution, qui offre des solutions aux problèmes sociaux.

Dans son intervention, le professeur ordinaire Muhindo Mughanda, Recteur de l'UNIGOM, a mis en garde contre la manipulation technologique, car cette dernière "hypnotise", surtout avec l'avènement de l'intelligence artificielle. "Bien qu'elle soit très exigeante ces derniers temps, il demeure difficile d'évoluer en marge de la technologie. D'où, son appel à plus d'attention", a-t-il souligné. "La technologie expose à l'hypnocratie, à la possibilité de la manipulation, mais on ne peut pas l'éviter non plus ; c'est ce qu'il faut contrôler".

"A travers le STEM, je vois une très grande ouverture pour nos étudiants et tous ceux qui veulent se lancer dans la recherche", a poursuivi le Recteur Muhindo Mughanda. "Nous allons mieux faire la recherche, nous allons mieux servir la société. Cette inauguration n'est que le début de grands projets que nous réaliserons dans les jours à venir. Je profite de cette occasion pour appeler les étudiants et la société à ‘‘se mettre à la disposition’’ du STEM pour être au parfum des connaissances, non seulement pour ne pas laisser la voie ouverte à l'hypnocratie, mais surtout à la robotisation de l'homme."

Guellord Risasi

UNIGOM : un centre STEM inauguré pour propulser la RDC dans l'ère technologique
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Choix suicidaire de Kabila : Une alliance avec le M23 qui se retourne contre lui et les rebelles

(Tribune de Diomi Ndongala)

Dans une manœuvre audacieuse mais désastreuse, l’ancien président congolais Joseph Kabila a fait le pari risqué de s’aligner avec les rebelles du M23/AFC, espérant ainsi briser l’impasse créée par un cessez-le-feu fragile. Mais ce coup de poker politique s’est rapidement transformé en cauchemar, tant pour Kabila que pour la rébellion elle-même.

Alors que le cessez-le-feu tient tant bien que mal, cette alliance controversée a non seulement plongé la région dans un chaos accru, mais a aussi déclenché une vague de réprobation nationale et internationale.

Les récentes accusations d’Amnesty International, qui documentent des violations flagrantes des droits de l’homme par le M23, ainsi que le rejet croissant de l’opinion publique congolaise, ne font qu’aggraver une situation déjà explosive.

La RDC, et particulièrement sa région orientale, est depuis des décennies le théâtre de conflits sanglants alimentés par des luttes pour le contrôle des ressources naturelles et des tensions ethniques. Le M23/AFC, actif depuis 2012 et accusé d’être soutenu par le Rwanda, sévit dans cette zone de la RDC. En 2025, alors que les négociations de paix piétinent, Kabila, qui a dirigé le pays de 2001 à 2019, fait un choix stupéfiant : rejoindre les rangs des rebelles à Goma, une ville sous leur contrôle. Cette décision, saluée par le coordinateur de l’AFC/M23, Corneille Nangaa, comme un « bon choix » plutôt que de rester en « exil », a immédiatement mis le feu aux poudres.

Une alliance qui se retourne contre ses acteurs

Pour Kabila, cette alliance était peut-être une tentative désespérée de retrouver une influence politique dans un pays où son aura s’est effritée. Mais les retombées ont été catastrophiques.

Le gouvernement du président Félix Tshisekedi a réagi avec une fermeté sans précédent : accusations de haute trahison, suspension du parti de Kabila, le PPRD, et levée de ses immunités parlementaires. Il a même ordonné la saisie de ses biens et restreint les déplacements de ses proches. Politiquement isolé et juridiquement vulnérable, Kabila est désormais perçu comme un paria, tant sur la scène nationale qu’internationale.

Pour le M23/AFC, l’arrivée de Kabila dans leurs rangs était censée leur conférer une légitimité politique accrue. Mais cette stratégie s’est avérée être un cadeau empoisonné.

Loin de renforcer leur position, cette alliance a intensifié les opérations militaires du gouvernement contre eux, rendant leur situation encore plus précaire. De plus, les efforts de paix, déjà fragiles, sont désormais dans une impasse, le gouvernement refusant de négocier avec des rebelles soutenus par un ancien chef d’État accusé de trahison et qui a décidé de revêtir, encore une fois, le costume de rebelle.

Amnesty international sonne l’alarme

La situation humanitaire, déjà critique, s’est encore détériorée. Dans un rapport publié en mai 2025, Amnesty International accuse le M23/AFC de graves violations des droits de l’homme, notamment des exécutions extrajudiciaires, des enlèvements et des violences sexuelles contre les civils dans les zones sous leur contrôle.

Ces révélations ont choqué l’opinion publique congolaise et internationale, renforçant l’image du M23/AFC comme un groupe brutal, qui asservit les congolais plutôt que les « libérer ». Pour Kabila, s’aligner avec une rébellion déjà entachée par de telles accusations de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, ne fait qu’amplifier sa chute irréversible aux yeux du peuple congolais.

L’opinion publique congolaise se retourne

Le glissement de l’opinion publique contre Kabila et les rebelles est palpable.

Autrefois perçu comme un leader controversé mais respectable, dans son silence républicain, Kabila est désormais vu comme un traître par une grande partie de la population.

Les Congolais, lassés par des décennies de conflit, rejettent massivement cette alliance, craignant qu’elle ne prolonge encore la souffrance dans l’est du pays. Le M23/AFC, déjà impopulaire, voit son image se dégrader davantage, les accusations d’Amnesty International alimentant la colère et la méfiance de la part des congolais envers ces « prétendus libérateurs » sanguinaires.

Implications régionales et internationales

Cette crise ne se limite pas aux frontières de la RDC. Le Rwanda, accusé de soutenir le M23, est pointé du doigt pour son rôle dans l’escalade des tensions. Les relations entre Kinshasa et Kigali, déjà tendues, se sont encore détériorées- surtout après l’aide manifeste du Rwanda, dans les déplacements de Kabila et la rediffusion en direct, à la télévision, de son discours au vitriol contre Kinshasa -risquant de déstabiliser, encore plus, toute la région des Grands Lacs. Sur le plan international, les efforts de médiation sont mis à mal par cette alliance sulfureuse. La présence de Kabila complique les négociations, car le gouvernement congolais refuse désormais toute concession, arguant que les rebelles sont soutenus par des acteurs politiques qui confirment le contrôle rwandais de la déstabilisation de la RD Congo.

Un pari perdu

Pour comprendre l’ampleur de cette erreur stratégique, il faut se pencher sur les faiblesses de la RDC. Un exécutif passif, la corruption endémique et l’absence d’un système de renseignements efficace ont permis à des acteurs comme Kabila de naviguer dans les eaux troubles de la politique congolaise. Mais cette fois, le pari était trop risqué. En s’alignant avec le M23/AFC, Kabila a surestimé son influence et sous-estimé la réaction du gouvernement et de la communauté internationale.

Le président Tshisekedi, dans une interview de 2024, avait déjà accusé Kabila de soutenir la rébellion, déclarant :

« L’AFC, c’est lui », soulignant le rôle de simple prête-nom de Corneille Nangaa.

Aujourd’hui, cette accusation se concrétise.

Conclusion : un chaos qui ne profite à personne

L’alignement de Joseph Kabila avec le M23/AFC, loin de briser l’impasse, a plongé la RDC dans un cycle de violence et d’instabilité renouvelé.

Pour Kabila, cette décision a scellé son sort politique, le transformant en fugitif aux yeux de la RD Congo, avec une possible poursuite à la CPI pour complicité de crimes contre l’humanité. Sans oublier le rappel du passé désastreux de la gouvernance Kabiliste, entachée de dérives graves en matière de violations des droits de l’Homme et de crimes économiques.

Pour les rebelles, elle a intensifié la répression et compromis la chance de paix à très court terme, confirmant le rôle de Kabila d’agent catalyseur du chaos en RD Congo, au nom et pour le compte du Rwanda.

Les populations civiles, prises en étau, paient le prix fort, comme le documentent les rapports accablants d’Amnesty International qui vient d’être rendu publique avant-hier.

Dans un pays où les masques sont tombés, cette alliance controversée ne fait que confirmer une vérité amère : en RDC, les jeux de pouvoir se font souvent au détriment du sort de la population civile, qui n’est pas prête à oublier la responsabilité de ses bourreaux assoiffés de pouvoir.

Eugène Diomi Ndongala, Président de la Démocratie chrétienne (DC)

Choix suicidaire de Kabila : Une alliance avec le M23 qui se retourne contre lui et les rebelles
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Pour des élections transparentes, inclusives et apaisées, CEEAC : 8 pays membres adhèrent au ROGEAC

Fini les rênes des élections qualifiées de chaotiques ou truquées en Afrique centrale. Les pays membres de la Communauté Economique des Etats d’Afrique Central, « CEEAC », mutualisent leur force à travers un Réseau des Organes de Gestion des Elections d’Afrique Centrale, « ROGEAC » en sigle, lequel sera chargé de garantir la tenue d’élections crédibles et transparentes dans la sous-région. Ayant son siège à Bujumbura au Burundi, cette structure régionale vise à consolider la démocratie par l’organisation des élections transparentes, inclusives et apaisées.

Représentée par Dénis Kadima, patron de la centrale électorale congolaise, la République Démocratique du Congo a pris part à ces assises dans le but d’apprendre des autres une organisation sans faille des élections dans le pays.

Dénis Kadima a indiqué que ce lancement marque une étape importante dans la structuration de la coopération électorale en Afrique centrale :

«On a choisi le Burundi parce qu’il y a des élections, on fait d’une pierre deux coups. Nous allons adopter le statut, le règlement intérieur, le plan de travail et organiser des élections pour élire le nouveau comité qui va diriger cette institution ».

Il a également précisé que huit pays de la région ont confirmé leur adhésion au ROGEAC.

“Il y a toujours quelque chose à apprendre de l’autre. Vous savez, nous sommes tous des pays affectés par une instabilité, mais à différents niveaux. Sur le plan de la tenue des élections et sur le plan technique, il y a beaucoup de choses que nous pouvons faire, par exemple, cette mission elle-même qui inclut désormais une composante de solidarité”, a-t-il précisé.

César Nkangulu

Pour des élections transparentes, inclusives et apaisées, CEEAC : 8 pays membres adhèrent au ROGEAC
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Mission de bons offices de l'APF  , RDC : la délégation du Ministère des Affaires Etrangères plaide pour l’application de la résolution 2773 du Conseil de Sécurité des Nations Unies

Démarrée le lundi 26 mai au Palais du Peuple à Kinshasa, la mission de bons offices de l'Assemblée Parlementaire de la Francophonie (APF) RDC-RWANDA entend user de la diplomatie parlementaire comme instrument pour le retour effectif de la paix dans l’Est de la République Démocratique du Congo.

Pour le mardi 27 mai, la délégation de l’APF conduite par le Président de cette organisation, Hilarion Atong, a débuté cette deuxième journée et la dernière à Kinshasa, en échangeant dans la matinée avec la délégation du Ministère des Affaires Étrangères, Coopération Internationale et francophonie, représentée par le Secrétaire Général à la Coopération, et le Délégué Général de la RDC à la Francophonie.

A cette occasion, les interlocuteurs de l'APF ont tout d'abord salué cette initiative envisagée lors de la 49ème session plénière de l’Assemblée Parlementaire de la francophonie tenue à Montréal au Canada au mois de Juillet 2024.

Ensuite, ils ont chacun de son côté peint un tableau sombre de la Situation sécuritaire qui prévaut dans la partie Est de la RDC, marquée par des violences indescriptibles opérées par les Troupes Rwandaises.

Rappelant qu'il n'y a pas de développement sans Paix, le Secrétaire Général à la Coopération internationale a plaidé pour l’application de la résolution 2773 du 21 Février 2025 du Conseil de Sécurité des Nations Unies, appelant le M23 à se retirer de Goma et des autres zones sous leur contrôle. Aussi, Célestin Kapongo Tshikaya a vanté les potentialités de la RDC en tant que grand Pays francophone et comme un atout majeur dans la préservation de la langue de Molière.

S’adressant à son tour à la délégation des parlementaires francophones, le Délégué Général de la RDC à la Francophonie, s’est réjouit à son tour de la mission de bons offices de l’APF et annonce l’arrivée d’une mission d’information de l’organisation internationale de la Francophonie à Kinshasa du 3 au 8 juin prochain. Ce Représentant de la RDC à la Francophonie attend de cette organisation une condamnation ferme du Rwanda, agresseur reconnu de la RDC et un soutien sans faille aux victimes de cette guerre.

La délégation d’Hilarion Atong, dit ne pas se considérer comme une énième mission de paix mais se veut un témoin de la vérité, un porte-voix de ce conflit qui est longtemps passé sous silence.

La Pros.

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Mission de bons offices de l’APF, RDC : la Ministre des Droits Humains appelle à l’humanisme et au respect de la sacralité de la vie humaine

La récolte des données véridiques pour l’élaboration d’un bon rapport à soumettre aux autres Parlementaires de l’APF, c’est aussi le but recherché par cette mission de bons offices de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie.

Ceci constitue le socle même des consultations entamées le lundi 26 mai à Kinshasa par cette Organisation avec les différentes couches Sociopolitiques de la République démocratique du Congo.

Cette recherche de la vraie information ou mieux, de la vérité était au centre des échanges le mardi 27 lai, entre la délégation d'Hilarion Atong et la Ministre des droits Humains.

Lors de son entretien avec cette mission diplomatique de bons officiers de l’APF, Chantal Chabu Mwavita a abordé la situation réelle des droits des Populations dans les zones sous occupation de l’agresseur. Sur place, a-t-elle informé, la situation demeure chaotique avec plus de 12 millions des Congolais tués, des violations graves et répétées des droits humains et du droit international, des violations ciblées, le viol des Femmes, Enfants et Hommes utilisés comme arme de guerre y compris les déportations des Jeunes.

Face à cette aggravation de la situation sécuritaire, la Ministre a tenu à appeler au respect de l’humanisme et de la sacralité de la vie humaine.

Dans son exposé devant la délégation de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie, Chantal Chabu Mwavita a aussi décrié le rapatriement qu’elle qualifie d’involontaire des Réfugiés Congolais vivants au Rwanda en cette période de guerre alors que la RDC ne pourra identifier ses Réfugiés comme initialement signé en 2010 entre la RDC, le Rwanda et le HCR ainsi que l’inexécution de la résolution 2773 des nations unies appelant au retrait des troupes étrangères sur le sol congolais.

La Pros.

 

 

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