Une coupure d’électricité a été observée ce dimanche 23 mars 2025 dans plusieurs quartiers de la Ville-province de Kinshasa. Cet incident a été principalement causé par la brûlure des équipements électromécaniques et d’autres facteurs techniques. Face à cette situation, la Société Nationale d’Électricité (SNEL) a rapidement déployé ses équipes sur le terrain afin d’assurer le rétablissement de la fourniture en électricité dans les meilleurs délais.
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(Par Me Jean Bosco Badibanga, Avocat Congolais)
Nous en convenons, que les problèmes africains doivent avoir des solutions africaines. Cependant, à travers les différents processus de paix engagés en Afrique, que ça soit celui de Nairobi, celui de Luanda, ou celui de l'EAC - SADC, une faiblesse flagrante s'est révélée, dès le début, être une entrave aux efforts des Etats impliqués. *Il s'agit du manque de sincérité* des interlocuteurs. Jamais la vraie paix attendue dans la région des grands lacs sera la résultante des mensonges et des combinaisons secrètes ayant pour but de nuire à la RDC et de prolonger la souffrance de son peuple. Le Kenya, le Rwanda, l'Ouganda, l'Éthiopie, la Tanzanie, voire le Burundi, toutes ces Nations qui partagent non seulement l'identité anthropologique mais aussi l'identité des intérêts économiques dans l'Est de la RDC, demeurent insincères et engagés dans la prolongation des crises sécuritaires dans la région. Pourquoi l'Afrique accepterait par exemple que le sommet EAC- SADC soit coprésidé par le Kenya, pays qui a facilité la création du mouvement rebelle AFC, le 15 décembre 2023 ? Un pays problème peut en même temps être un pays solution au même problème ?
Il est un principe d'ordre public qui voudrait que tout médiateur, tout arbitre ou tout fournisseur des bons offices, soit digne de confiance de toutes les parties en conflit, de sorte que l'existence d'une moindre suspicion ou d'un indice qui installe le doute, justifie la récusation du médiateur ou le retrait d'une partie au conflit qui se sent lésée. La confiance est une règle d'or dans la médiation. Elle est tributaire de la sincérité.
En octobre 2024 à New-York, alors que la RDC s'apprêtait à être élue au Conseil des droits de l'homme de l'ONU, Me Jean Bosco BADIBANGA, un des représentants de la RDC à ces assises, a réussi à convaincre quelques représentants des États amis à voter pour la RDC, y compris le Ministre délégué de l'Angola qui avait déclaré, la veille de scrutin, que son vote était naturellement congolais. Quelle ne fût notre inquiétude de remarquer l'absence injustifiée de l'Angola aux assises électorales du Conseil des droits de l'homme de l'ONU ? Rien d'étonnant car les faits et gestes, les attitudes et les comportements des représentants des États au sein des organisations internationales, ne sont que le reflet et l'expression de la volonté de leurs autorités politiques respectives.
Lorsque la sincérité n'est pas au rendez-vous, les processus de paix peuvent être déclenchés sur plusieurs fronts diplomatiques, des feuilles des routes peuvent pleuvoir de partout, les budgets peuvent être débloqués, mais l'innocente paix attendue par les peuples opprimés, tardera de venir. Ainsi, le cycle des guerres aura toujours raison sur le cycle de paix.
Le peuple congolais n'est pas fatigué d'attendre sa paix, quoi qu'il en coûte !
Kinshasa, le 20 Mars 2025.
‘’Alors que le pays fait actuellement face à une violation de sa souveraineté par le Rwanda, nous réaffirmons notre attachement à l'indépendance et à l'intégrité territoriale de tout pays francophone et de la République démocratique du Congo en particulier. Nous attachons la plus grande importance au respect de ce principe. Nous exprimons notre vive préoccupation face à la rapide dégradation sécuritaire observée depuis le début de l'année dans l'Est du pays, en raison de l'offensive menée par le mouvement du 23 mars, avec le soutien de la force de défense rwandaise. Cette offensive a conduit à la prise de contrôle principalement des villes de Goma et Bukavu, chefs-lieux du Nord et du Sud-Kivu, le 28 janvier et 14 février 2025. Nous nous inquiétons des conséquences humanitaires dévastatrices de cette offensive et des violations des droits humains commis à l'égard des populations, en particulier les cas de violence sexuelle à l'égard des femmes et le recrutement forcé d'enfants soldats’’, a interpellé hier, jeudi 20 mars 2025, le Groupe d’Ambassadeurs francophones accrédités en RDC, dans une Déclaration faite à la célébration de la Journée internationale de la Francophonie.
Déclaration du Groupe d’Ambassadeurs Francophones (GAF)
Nous, membres du groupe des ambassadeurs francophones en RDC, réunis en ce jeudi 20 mars 2025, Journée internationale de la francophonie, représentant des pays aux cultures et histoires variées.
Nous sommes unis, tant pour notre attachement à la langue française, que par le lien particulier que nous entraînons avec la République démocratique du Congo, pays francophone le plus peuplé au monde et aux potentialités culturelles, géostratégiques et économiques immenses.
Alors que le pays fait actuellement face à une violation de sa souveraineté par le Rwanda, nous réaffirmons notre attachement à l'indépendance et à l'intégrité territoriale de tout pays francophone et de la République démocratique du Congo en particulier.
Nous attachons la plus grande importance au respect de ce principe.
Nous exprimons notre vive préoccupation face à la rapide dégradation sécuritaire observée depuis le début de l'année dans l'Est du pays, en raison de l'offensive menée par le mouvement du 23 mars, avec le soutien de la force de défense rwandaise.
Cette offensive a conduit à la prise de contrôle principalement des villes de Goma et Bukavu, chefs-lieux du Nord et du Sud-Kivu, le 28 janvier et 14 février 2025. Nous nous inquiétons des conséquences humanitaires dévastatrices de cette offensive et des violations des droits humains commis à l'égard des populations, en particulier les cas de violence sexuelle à l'égard des femmes et le recrutement forcé d'enfants soldats.
Nous appelons à la cessation immédiate des hostilités, au retrait du M23, de toutes les zones qu'il occupe illégalement et au démantèlement des administrations parallèles illégitimes qu'il a mises en place. Nous demandons également aux forces de défense de tous pays tiers non invités de cesser tout soutien aux groupes armés rebelles précités et de se retirer immédiatement et sans condition du territoire congolais.
Nous demandons la fin des attaques contre les civils, les personnels humanitaires, et les personnels des Nations Unies.
Nous soutenons les efforts diplomatiques déployés par la SADC, l'EAC, l'Angola et réaffirmons le rôle essentiel des processus de Luanda et de Nairobi.
Nous appelons à la mise en place urgente d'un cessez-le-feu préalable à des pourparlers sincères entre la République démocratique du Congo et le Rwanda pour son soutien au M23.
Nous encourageons, dans ce sens, les deux pays à reprendre le dialogue afin de parvenir à un règlement durable et pacifique d'un conflit qui n'a qu'en trop endeuillé la population congolaise et qui porte en elle de sérieux risques de déstabilisation de toute la région des Grands Lacs.
Nous encourageons également la résolution des questions plus profondes à l'instar de l'exploitation et l'exportation illégale des ressources naturelles notamment vers les pays voisins au travers des instruments de traçabilité au niveau régional.
Nous réitérons notre soutien à la population congolaise, première victime de ce conflit.
Fait à Kinshasa, ce 20 mars 2025
Dans une démarche d’ouverture aux différentes conceptions du droit en vigueur dans un monde marqué par un processus continu d’échanges des valeurs et d’expériences, la Cour constitutionnelle et l’Ambassade de suisse organisent, sous le haut patronage du Président de la République, une conférence débat, en date du mercredi 26 mars 2025, en vue de croiser les regards entre ces deux nations.
Ce rassemblement qui a pour thème ‘’Démocratie et Etat de droit ‘’ sera une occasion pour les participants non seulement de réfléchir sur les différents aspects de ces deux notions siamoises au travers des analyses croisées, mais aussi de participer au lancement des activités liées aux dix ans de la Cour constitutionnelle.
Comme intervenants, il y aura : leurs Excellences, Messieurs Dieudonné Kamuleta Badibanga et Chasper Sarott; les juges François Bokona et Sylvain Lumu de la Cour constitutionnelle, les professeurs Marcel Wetsh’Okonda de l’Unikin, Didier Yangonzela de l’UCC, Kodjo Ndukuma de l’UPC et Kayamba Tshitshi Nduba de l’UPN.
La Pros.
Le Président de la République, Félix Tshisekedi, a présidé, jeudi 20 mars 2025, à la Cité de l'Union africaine, une réunion de haut niveau sur le projet d’élaboration du « Plan stratégique Climat des affaires pour la transformation structurelle de l'économie ».
Dans son discours, le Président Félix Tshisekedi a relevé les défis persistants auxquels est confronté le climat des affaires en République démocratique du Congo (RDC) : « lourdeurs administratives, insécurité juridique et judiciaire, complexité fiscale et parafiscale, déficit d’infrastructures et accès limité au financement. »
L’élaboration du « Plan stratégique Climat des affaires » devrait prendre 7 mois. Le Chef de l’État a recommandé que ce document soit un levier pour notamment « faciliter la création d’entreprises, réformer notre système fiscal et administratif, et valoriser le « Made in Congo » pour stimuler la production locale. »
Le Chef de l’État a appelé toutes les parties prenantes à mutualiser leurs efforts pour la réussite de ce projet. «J’encourage vivement les pouvoirs publics, le secteur privé, ainsi que nos partenaires techniques et financiers à maintenir cette dynamique de collaboration constructive qui a animé nos échanges aujourd’hui. Cette synergie est indispensable au succès du plan stratégique», a-t-il dit.
Pour le Chef de l’État, « la RDC est une terre d’opportunités. Il est temps de les saisir, de transformer notre potentiel en richesses réelles et de garantir un avenir meilleur aux générations futures. »
Ces assises, qui ont rassemblé différents acteurs des secteurs public et privé, ainsi que les partenaires techniques et financiers de la RDC, font suite à la publication des résultats de l’enquête du Baromètre national du climat des affaires (BNCA), en 2023, qui avaient révélé un score de 37/100.
Cette réunion a été organisée par la Cellule Climat des affaires, un service technique spécialisé du cabinet du Président de la République ayant pour mission d’étudier, analyser, évaluer, faire de propositions pour améliorer l’environnement économique et le climat des affaires en RDC.
La Pros.
Ministre des Postes, Télécommunications et Numérique, Augustin Kibassa Maliba séjourne depuis le weekend dernier à Washington où il participe au Sommet mondial sur le numérique 2025. Cet événement qui a lieu au siège de la Banque Mondiale à Washington D.C, a pour thème « le numérique pour tous ».
Ce sommet rassemble les passionnés, les partenaires, les clients et les acteurs du secteur privé pour un partage d’expériences, des échanges francs et des discussions utiles sur la collaboration et les technologies numériques de pointe. Un événement qui permettra aux différents participants d’explorer des solutions numériques de pointe, de partager des idées et de favoriser des discussions précieuses sur le travail de transformation qui façonne l’avenir du développement numérique.
Cet événement permettra aux uns et aux autres d’écouter des leaders d’opinion et des innovateurs mondiaux.
Plusieurs activités sont prévues au cours de ces assises notamment, des ateliers, expositions, opportunités de réseautage, plusieurs ateliers interactifs qui plongeront les participants dans des sujets qui tiennent à cœur, en mettant l’accent sur la conduite d’une transformation numérique percutante.
Pendant ces assises, plusieurs annonces exclusives feront que les participants soient les premiers à être informés des initiatives novatrices.
Des expositions et démonstrations qui permettront de découvrir les technologies et les projets numériques de pointe des différents partenaires et des entreprises technologiques de premier plan.
Cet événement s'annonce dynamique et percutant pour tous ceux qui se passionnent pour l’exploitation des technologies numériques au service d’une croissance inclusive.
César Nkangulu
Le Vice-Premier Ministre en charge de l’Intérieur, de la Sécurité, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières, Jacquemain Shabani Lukoo, a tenu ce mercredi 19 mars une séance de travail stratégique avec le caucus des Députés nationaux du Haut-Katanga. Cette rencontre, organisée dans son cabinet, s’inscrit dans le cadre des préparatifs de sa mission imminente dans cette province de la République Démocratique du Congo.
Lors de cette réunion, les Députés nationaux ont dressé un tableau détaillé des défis auxquels fait face le Haut-Katanga. Parmi les problèmes majeurs évoqués figurent la criminalité urbaine, l’insécurité en milieu rural, les conflits coutumiers et les tensions entre militants de partis politiques, qui perturbent la quiétude des habitants. Ces enjeux sécuritaires, déjà complexes, sont aggravés par des préoccupations administratives telles que le sous-effectif des policiers dans certaines zones, les arrestations arbitraires de leaders d’opinion et les retards dans l’organisation des élections des bourgmestres et de leurs adjoints.
Face à ces défis, le Vice-Premier Ministre a tenu à rassurer les élus sur les mesures en cours pour restaurer la sécurité dans la province. Il a souligné l’importance d’une approche coordonnée et a annoncé que le gouvernement travaille activement à la réorganisation du pouvoir coutumier. Cette initiative vise à garantir une meilleure prise en charge des chefs coutumiers, considérés comme des gardiens de la terre et des piliers de la stabilité locale.
La mission prochaine de Jacquemain Shabani Lukoo dans le Haut-Katanga sera principalement consacrée à deux axes majeurs notamment, la vulgarisation des textes légaux relatifs aux Comités provinciaux et locaux de sécurité, afin de renforcer la compréhension et l’application des lois dans les zones concernées, et l’opération Ndobo, une initiative visant à répondre aux besoins sécuritaires spécifiques de la province et à restaurer un climat de paix durable.
Cette séance de travail a permis au Vice-Premier Ministre de mieux cerner les attentes et les préoccupations des députés nationaux. En établissant un dialogue ouvert avec les élus, Jacquemain Shabani Lukoo démontre sa volonté de s’appuyer sur une collaboration étroite pour relever les défis du Haut-Katanga. Cette approche participative est essentielle pour garantir que les solutions mises en œuvre répondent aux réalités locales.
À travers cette mission, le chef de la territoriale réaffirme l’engagement du gouvernement à renforcer la sécurité et la gouvernance dans le Haut-Katanga. En s’attaquant aux problématiques sécuritaires et administratives, Jacquemain Shabani Lukoo entend poser les bases d’une stabilité durable, essentielle pour le développement de cette province stratégique.
Cette initiative s’inscrit dans une vision plus large de consolidation de la paix et de renforcement des institutions en République Démocratique du Congo.
Nathan Mundele
La Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) et Eglise du Christ au Congo (ECC) s'est rendue à l’Élysée, où elle a été reçue ce mercredi 19 mars par le président Emmanuel Macron. Le tandem a présenté au président français son initiative dénommée « Pacte social pour la paix et le bien-vivre ensemble en République démocratique du Congo et dans les Grands Lacs ».
« J'ai reçu une délégation des églises congolaises engagées pour la paix en RDC. J'appuie pleinement leur initiative. Pour dépasser la crise actuelle à l'Est du pays et permettre le rétablissement de la souveraineté congolaise, la France soutient le dialogue. La rencontre entre le président Tshisekedi et le président Kagame organisée par l'Émir du Qatar hier à Doha et tous les efforts régionaux vont dans ce sens. Ils doivent se poursuivre. », a déclaré Emmanuel Macron sur X.
Le duo a déjà rencontré notamment, les présidents d’Angola, du Congo, de l’Ouganda, du Rwanda, du Kenya après avoir rencontré le président Tshisekedi et des acteurs politiques de la RDC, ainsi que les responsables de la rébellion de l’AFC/M23.
La délégation était composée de deux présidents et secrétaires généraux de la Cenco (respectivement Mgr Fulgence Muteba et Mgr Donatien Nshole) et de l’ECC (respectivement Révérend André Bokundoa Bo-Likabe et Révérend Eric Nsenga).
Paix en RDC : Macron à l’écoute de la CENCO et de l’ECC
La Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) et l’Église du Christ au Congo (ECC) poursuivent leur mission diplomatique en quête de solutions pour la paix en RDC.
Portant un message fort, les dignitaires religieux veulent exposer au chef de l’État français leur vision de la réconciliation nationale, contenue dans le “Pacte Social pour la Paix et le Bien-vivre Ensemble en RDC et dans les Grands Lacs”. Ce document se veut une feuille de route pour sortir le pays du cycle de violences et d’instabilité qui le mine depuis des décennies.
Depuis plus d’un mois, la CENCO et l’ECC multiplient les consultations avec les dirigeants de la région. Après des échanges avec les présidents angolais, ougandais, rwandais et congolais, ainsi qu’avec divers acteurs politiques, y compris ceux liés à l’AFC-M23, cette audience avec Emmanuel Macron marque une nouvelle étape dans leur plaidoyer international.
La Pros.
Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a remercié mercredi l'Émir du Qatar pour la médiation qu'il mène entre la République Démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda pour tenter de mettre fin au conflit dans l’est de la RDC.
Le Président congolais, Félix Tshisekedi, et rwandais, Paul Kagame, se sont rencontrés dans le plus grand secret, mardi 18 mars à Doha où ils ont discuté d’un possible cessez-le-feu.
Cette rencontre surprise a eu lieu alors que des pourparlers entre le Gouvernement congolais et les rebelles du M23, qui devaient se tenir le même jour en Angola, n’ont finalement pas eu lieu.
Le chef de l’ONU souligne que le cessez-le-feu convenu lors du sommet conjoint de la Communauté de l’Afrique de l’Est (CAE) et de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) du 8 février doit être respecté. ‘’Nous soutenons pleinement l'accord de poursuite des discussions, tel qu'envisagé dans le cadre des processus de Luanda et de Nairobi. Le Secrétaire général souligne l'importance de la mise en œuvre de la résolution 2773 du Conseil de sécurité », a dit son porte-parole adjoint, Farhan Haq, lors d’un point de presse’’ à New York.
Le conflit dans l’est de la RDC s’est intensifié ces derniers mois, le M23, soutenu par les forces rwandaises, ayant lancé en janvier une offensive d’envergure, s’emparant en quelques semaines de pans entiers des provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu et notamment des villes de Goma et Bukavu.
Michel Okaso
Dans une analyse postée sur la toile, hier, mercredi 19 mars 2025, Veritas-RDC, cette formation politique chère à Jean-Bosco Badibanga, épluche en profondeur la situation de crise sécuritaire née de la persistance de l’agression rwandaise et d’autres crimes perpétrés dans la partie Est du pays.
‘’ Le retour de la paix, de la stabilité et de la sécurité dans la région des grands lacs ne peut être solidifié qu'après la mise en accusation de l'Ouganda par la RDC et la Communauté internationale, le Rwanda étant visiblement au bord du précipice’’, souligne-t-on, dans cette publication pertinente interceptée dans les réseaux sociaux.
‘’ Plusieurs faits concordants dont est victime la partie Est de la RDC, sont loin de disculper Museveni et bon nombre de ses dignitaires ougandais. Notez : - Il y a 3 ans que Bunagana tombait entre les mains de M23, avec la complicité des Forces militaires Ougandaises (UDPF) ; - Si l'AFC de Corneille Nanga doit son existence à Nairobi, elle restera tout de même redevable à Kampala qui joue sa base arrière et le sanctuaire de sa reconstitution stratégique et morale. Pour preuve, les dirigeants M23/AFC attendus le 18 Mars à Luanda, auraient trouvé à la même date, un refuge ponctuel en Ouganda ; Plusieurs menaces proférées par le fils du Président Museveni à l'endroit de la RDC, usant de sa qualité de Chef d'état-major général des UDPF. La frontière entre la RDC et l’Ouganda est notre zone d’influence. Rien ne s’y passera sans notre permission, a déclaré Général #Muhoozi, très récemment. Il est temps que l'ONU envoie ses Experts pour enquêter sur les crimes ougandais en RDC, et établir enfin sa responsabilité’’, insiste, dans cette communication, VERITAS-RDC de Maître Jean-Bosco Badibanga.
La Pros.