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Pacte social pour la paix et le bien-vivre ensemble , CENCO-ECC : Tshisekedi reste incontournable dans le succès de ce processus de paix !

La Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) a reconnu au cours de sa 62ème assemblée plénière que Félix Tshisekedi, en tant que Chef de l’Etat, reste le passage obligé pour le succès du Pacte social pour la paix et le bien-vivre ensemble dans la région des Grands Lacs. Pour l’abbé Donatien N’shole, la CENCO et l'ECC attendent d'être reçus par le Président de la République pour lui présenter le rapport des consultations qu'elles ont menées auprès des forces politiques et sociales nationales ainsi qu'à l'international pour leur projet de Pacte social pour la paix et le bien-vivre ensemble en RDC et dans les Grands Lacs.

Et, le Secrétaire Général de la CENCO d’indiquer que ce rapport est déjà disponible, mais la primeur en est réservée au chef de l'Etat, avant de préciser : «Nous ne pouvons pas avancer sans l'accord du Chef de l'Etat. Nous l'avons pris au départ des consultations ; il avait salué l'initiative et l'avait trouvée louable. Au fur et à mesure que nous avancions, nous avons eu un autre son de cloche de ses lieutenants, mais en conscience, les deux Eglises ont fait ce travail qui est salutaire pour le pays. Le rapport est déjà là, mais la primeur, par respect pour le chef de l'Etat, lui est réservée. Aux dernières nouvelles, il a promis qu'il allait nous recevoir un de ces quatre matins. Donc, quand un chef de l'Etat donne sa parole à des pères spirituels, c'est sûr qu'il le fera. Nous comprenons que c'est un problème d'agenda. Nous sommes patients».

Par ailleurs, il a nuancé que si cette initiative n'a pas eu lieu, c'est parce que telle ou telle autre personne ou tel groupe ne l'a pas acceptée et d’ajouter : «Il n'y aura pas ce forum de consensus national sans les partis au pouvoir. Donc, à ce moment-là, nous, nous aurons fait notre travail. L'histoire retiendra que si cette initiative n'a pas eu lieu, c'est parce que telle ou telle autre personne ou tel groupe n'a pas accepté. S'ils ont des raisons de ne pas accepter et de nous proposer autre chose, nous applaudirons. Sinon, chacun assumera ses responsabilités. A chacun de jouer sa partition, et nous sommes confiants maintenant que les évêques sensibilisent tout le peuple de Dieu au moyen d'une neuvaine qui sera faite au niveau de tout le pays. Ce sera l'occasion pour ceux qui ne sont pas au courant de l'initiative de comprendre».

En attendant, a-t-il enchainé, dès la semaine prochaine, l'appel à manifestation sera lancé pour le recrutement des scientifiques intéressés par les thématiques qui doivent être abordées lors du forum national. Pour Mgr Nshole : « Il s'agit d'identifier les personnes intéressées pour qu'on leur propose les méthodologies plus efficaces, qu'elles se mettent déjà au travail, et quand les conditions seront réunies, nous aurons gagné du temps. Donc, pour le moment, nous attendons que le chef de l'Etat nous reçoive et nous dise ce qu'il pense ».

Enfin, le Secrétaire Général de la CENCO a apprécié les efforts diplomatiques « fournis » par le gouvernement pour le retour de la paix dans l'Est de la République démocratique du Congo, occupé par l'armée rwandaise et déstabilisé depuis trois ans en concluant : « Nous reconnaissons le bien-fondé et la valeur des différents pourparlers internationaux menés dans l'objectif de ramener la paix en RDC et dans la région des Grands Lacs».

Le Pacte social pour la paix et le bien-vivre ensemble en RDC et dans la région des Grands Lacs vise à promouvoir la coexistence pacifique et la solidarité entre les peuples, les communautés et les Etats dans la région des Grands Lacs.

La Pros.

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Kongo Central : la FEC annonce la tenue d’une Assemblée Provinciale Ordinaire et Elective pour le 5 juin

 La Fédération des Entreprises du Congo (FEC) Kongo Central convoque ses membres opérateurs économiques à une Assemblée Provinciale Ordinaire et Elective le jeudi 5 juin 2025 à 11h00 à Matadi. A l'ordre du jour figurent notamment, la présentation du rapport d'activités, la décharge de gestion du Conseil Provincial et l'élection de ses nouveaux membres. La FEC rappelle que seuls les membres en règle de cotisation pourront voter et être éligibles, et que les candidatures au Conseil Provincial doivent être déposées au plus tard 5 jours ouvrables avant l'assemblée.

FEC

Fédération des Entreprises du Congo

Direction Provinciale du KONGO CENTRAL

COMMUNIQUE A L'INTENTION DES OPERATEURS ECONOMIQUES MEMBRES DE LA FEC/KONGO CENTRAL

Le Président du Conseil Provincial de la FEC/Kongo Central invite tous les opérateurs économiques membres de la FEC à prendre part à l'Assemblée Provinciale Ordinaire et Elective de la FEC/KONGO CENTRAL se tiendra le jeudi 05 juin 2025 à 11 heures précise dans la salle de conférences de la FEC/Kongo Central, place Damar à Matadi.

A l'ordre du jour figurent les points suivants :

1) Présentation du rapport du Conseil Provincial sur les activités du groupement et la situation matérielle et morale des entreprises de son ressort ainsi que les comptes de l'exercice écoulé ;

2) La décharge de sa gestion à accorder au Conseil Provincial ;

3) La Détermination du nombre de membres du Conseil et leur élection pour le nouvel exercice.

Il convient de vous rappeler que le dernier alinéa de l'article 18 des statuts confère le droit au vote et d'éligibilité aux seuls membres en règle des cotisations.

Par ailleurs, suivant l'article 57 de nos statuts, les candidatures aux fonctions de membres du Conseil Provincial doivent être adressées, par écrit au Directeur Provincial au plus tard 5 jours ouvrables avant la date de l'Assemblée Provinciale élective.

Cordiale bienvenue à tous

Fait à Matadi, le 12 mai 2025.

Pour le Président empêché

Abdallah SKEIKI,

Vice-Président Provincial

 

 

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Samedi étant un jour non ouvrable, Vendredi 16 mai 2025 : le Gouvernement décrète une journée fériée en hommage aux FARDC !

 Dans un communiqué officiel, intercepté sur la toile, le Gouvernement, par le truchement du Ministère de l’Emploi et Travail, déclare chômée et payée, sur l’ensemble du territoire national, la Journée du vendredi 16 mai 2025 en hommage aux FARDC. Le changement de calendrier de travail dans le secteur public justifie cet ajustement étant donné que la date du 17 mai tombe, cette année, un samedi.

COMMUNIQUE OFFICIEL

N°.004 /CAB/MIN.ET/EAN/RK/05/2025

Il est porté à la connaissance du public que, conformément à l'Ordonnance n°23-042 du 30 mars 2023 fixant la liste des jours fériés légaux en République Démocratique du Congo, la journée du samedi 17 mai 2025, journée nationale des Forces Armées, est déclarée chômée et payée sur toute l'étendue du territoire national. Cependant, étant donné que ce jour férié coïncide avec un samedi qui est un jour non ouvrable dans le secteur public au terme de l'article 1er du décret n°24/09 du 17 février 2024 portant règlement d'administration relatif à la discipline, le congé relatif à ce jour est avancé au vendredi 16 mai 2025 pour les administrations publiques et autant pour les Entreprises et Etablissements de toute nature.

Fait à Kinshasa, le 14 MAY 2025

Ephraïm Akwakwa Nametu

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Félix Tshisekedi appelé à agir, ‘‘Maître Médard Palankoy’’ : la CCDH dénonce avec véhémence son enlèvement et sa détention arbitraire par le CNC

Une vague d'indignation et de profonde préoccupation secoue la communauté des défenseurs des droits humains en République Démocratique du Congo. Au cours d'un point de presse tenu le mercredi 14 mai 2025, la Chair Congolaise des Droits de l'Homme (CCDH) a élevé la voix avec force pour dénoncer ce qu'elle qualifie d'enlèvement et de détention prolongée et arbitraire de Maître Médard Palankoy. L'avocat serait détenu depuis le 14 mars dernier, deux mois, jour pour jour, par le Conseil National de la Cyberdéfense (CNC), un organe spécialisé rattaché à la Présidence de la République, que la CCDH décrit comme une entité non judiciaire.

Cet événement, qui préoccupe au plus haut point la CCDH, a mobilisé l'organisation et ses partenaires. Ils appellent à une mobilisation sans faille de la communauté nationale et internationale. L'objectif est d’obtenir la libération de Maître Palankoy à travers une campagne d'information publique baptisée ‘’Freedom for Palankoy Médard’’.

Dans sa communication, Me Eloi Mubilansam, a souligné que la CCDH a, en vain, multiplié les correspondances aux autorités compétentes, allant jusqu'à informer la plus haute autorité politique de l'Etat de cette situation alarmante. L'action « Freedom for Médard Palankoy » vise à sensibiliser l'opinion publique à cette cause humanitaire et à susciter une prise de conscience collective contre l'arbitraire et les abus d'autorité à travers le pays.

Violations graves des droits fondamentaux

S'appuyant sur une déclaration antérieure du Consortium des ONGs de Droits de l'Homme, la CCDH met en lumière une série de violations flagrantes des droits de Maître Palankoy. Parmi celles-ci :

1.  L'inviolabilité de son cabinet de travail aurait été bafouée.

2.  Sa séquestration par le CNC est qualifiée d'arbitraire, aucune charge formelle ne lui ayant été notifiée à ce jour.

3.  La CCDH rappelle que, conformément à l'Ordonnance-loi n° 79/028 du 28 septembre 1979 régissant le barreau, seuls les Procureurs Généraux près les Cours d'Appel sont habilités à procéder à l'arrestation et aux poursuites d'avocats, un principe fondamental du privilège de poursuite de l'avocat.

Face à cette situation, la CCDH soulève une série de questions cruciales, révélatrices des violations alléguées. ‘’Qui interroge actuellement l'avocat, et ce, sans l'assistance de son conseil ; Quelle est la compétence de l'Officier de Police Judiciaire (OPJ) qui mène ces interrogatoires ; N'est-il pas contraint de s'avouer coupable, en violation de l'article 14.3g du Pacte International relatif aux Droits Civils et Politiques ; Quelle est la valeur juridique des procès-verbaux établis en violation de la loi ?’’, s’interroge l’ONGDH.

Par ailleurs, la CCDH déplore que la Cellule Nationale de Renseignement Financier (CENAREF) ait été sollicitée pour enquêter sur le cas de Maître Palankoy après sa détention prolongée, alors que la procédure exigerait son transfert préalable devant son juge naturel.

Cette situation est décrite par l'organisation comme une mort à petit feu, constitutive d'une infraction imprescriptible de torture et d'une violation grave de ses droits fondamentaux notamment, le droit à la liberté et à la sûreté de sa personne, le droit à un procès équitable devant son juge naturel, le droit à l'assistance d'un conseil de son choix et le droit de recevoir la visite de ses proches.

Cette structure de défense des droits de l’homme insiste sur le fait qu'en droit pénal, tout acte infractionnel requiert un élément moral et intentionnel. Or, selon l'organisation, Maître Palankoy ne pourrait être reconnu coupable d'un quelconque élément matériel, et encore moins intentionnel, dans ce qui lui est reproché par le CNC. ‘’Maître Palankoy est un innocent, on lui impose une torture morale et les préjudices physique et professionnel sont incommensurables’’, martèle la CCDH, citant son adage : ‘’Le mal ce n'est pas seulement ce qui se commet, mais le mal consiste aussi dans le fait de ne pas dénoncer le mal’’. Elle informe également que son passeport lui a été retiré, limitant ainsi ses déplacements, en cas de libération. Une situation alarmante, car, renseigne Me Eloi Mubilansam, les adresses tant physique et professionnelle de Medard Palankoy sont connues de tous. Ce qui constitue une garantie de sa disponibilité de répondre à une convocation judiciaire.

Des exigences claires

La CCDH s’interroge sur les missions réelles du CNC, telles que définies par l'Ordonnance n°23/170 du 15 Août 2023 portant sa création. L'organisation souligne que même si cet homme de droit était reconnu fautif d'un acte relevant de la cyberdéfense ou du cyber-renseignement, la loi imposerait son transfert devant son juge naturel, ce qui n'a pas été fait.

Malgré les nombreuses démarches entreprises par sa famille, son avocat et les ONG des droits de l'homme auprès du CNC pour obtenir ne serait-ce qu'un droit de visite afin de s'assurer de son état de santé physique et psychologique, toutes les portes seraient restées closes.

En conséquence, la CCDH exige du CNC qu'il honore la promesse faite par le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, lors de son accession à la magistrature suprême le 24 janvier 2019, celle d'établir un Etat de Droit et de fermer toutes les prisons illégales. Elle rappelle en outre, la déclaration du Chef de l’Etat dans son discours sur l’état de la Nation en 2019, qui avait affirmé que l’Etat de droit est pour la Justice, ce qu’est le sang pour le corps humain.

Réitérant les recommandations du Consortium des ONGDH en RDC, la CCDH réclame ainsi auprès du CNC/Présidence de la République :

1.  La libération inconditionnelle et immédiate de Maître Palankoy  ou son déferrement ipso facto devant son juge naturel, si des charges vérifiables sont retenues par la CENAREF.

2.  La restitution de son passeport et de tout autre bien et/ou document détenu de manière arbitraire par le CNC.

3.  La cessation des actes d'harcèlement administratif et professionnel, non seulement à l'égard de sa famille et des membres de son cabinet, mais également à l'encontre des ONGDH.

La Pros.

Félix Tshisekedi appelé à agir, ‘‘Maître Médard Palankoy’’ : la CCDH dénonce avec véhémence son enlèvement et sa détention arbitraire par le CNC
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