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Appel au peuple congolais à briser définitivement le mythe du génocide en RDC.

À Mes très chers compatriotes.

De mon lit de malade, de quasi mourant, poussé à l'exil depuis plus de 8 ans, pour avoir publié une dizaine de livres consacrés au génocide congolais, naturellement censurés de manière sauvage par l'ennemi multiforme de la RDC, je me permets de demander avec insistance au Peuple congolais de s'organiser, se mobiliser illico, aux fins de rappeler en chœur au Président américain Donald Trump son engagement solennel de mettre fin à la guerre en RDC, sur fond de deal minier, d'ici la fin de l'année 2025.

Du Président de la République au dernier citoyen, en passant par le gouvernement, le parlement, les partis et/ou regroupements politiques, entreprises publiques, confessions religieuses, diaspora, associations et organisations de la société civile.

Mouillons tous nos maillots des Léopards patriotes pour sauver la République et son Président réellement en danger.

Victime d'une guerre prédatrice injuste depuis plus de 30 ans, avec un affreux bilan de +/-20 millions de morts, violés, déplacés, enfants affamés et non scolarisés, le Peuple congolais a le droit, le devoir et le pouvoir de se prendre urgemment en charge pour accompagner la désormais divine solution de son propre génocide.

Très chers compatriotes,

Le nouveau contexte géopolitique, né de l'évolution des rapports de force dans le monde, par la volonté et sous l'autorité souveraine absolue de l'Éternel des armées, seul Maître des temps et des circonstances, s'avère en effet incompatible avec la résurgence des mêmes tourments extrêmes et indicibles de la guerre subis en RDC depuis plus de trois décennies.

Autant la divine solution du génocide congolais interdit formellement au Peuple martyr que nous sommes, de baisser les bras en acceptant d'être enfermé à nouveau dans le même cycle de spectacles d'État, d'horreurs intenses, de terreurs insoutenables, de frustrations et humiliations inacceptables.

Trop c'est trop.

Plus jamais ça.

Sentiments patriotiques.

Honorable Prosper NDUME Pelé Nzogu

En exil.

Libreville, le 15 décembre 2025

Appel au peuple congolais à briser définitivement le mythe du génocide en RDC.
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Chute d'Uvira : la Société Civile de Kikwit s'insurge contre la guerre comme méthode pour combattre un régime

Quelques jours après la chute de la ville d'Uvira entre les mains de M23/AFC, la Société Civile de la ville de Kikwit, province du Kwilu dans le sud-ouest de la République Démocratique du Congo (RDC) monte au créneau. Elle s'insurge contre le recours à la guerre comme méthode de combattre un régime légitimement établi. Par la voix de son Président, Laurent Bwenia Muhenia, cette méthode est à abolir à jamais.

« Cette méthode est antidémocratique. Combien de gens, des innocents sont tombés sous les balles ? Quels dégâts matériels considérables cela engendre ? Si l'on estime que tel régime gouverne mal, il n'y a qu'une seule voie en démocratie :  c'est la voie des urnes », a-t-il déclaré.

Bwenia a ajouté que s'il y a d'autres revendications, ce n'est pas par les armes que l'on doit s'exprimer dans un pays démocratique. « Il existe d'autres voies à suivre sans verser des sangs des innocents », a-t-il ajouté.

De son côté, Jean Malundu, un autre cadre de la société civile s'insurge contre la prise même d'Uvira et d'autres agglomérations. Il s'insurge aussi contre le recours aux armes.

« Le fait de recouvrir aux armes et de prendre des entités en complicité avec d'autres pays comme le Rwanda montre à suffisance que l'on est contre son propre pays et que l'on travaille pour le bien des autres tout en sacrifiant ses propres compatriote », a-t-il indiqué.

Malundu prône la création d'un tribunal spécial pour juger tous ceux qui a commis des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité.

Badylon Kawanda Bakiman

 

 

Chute d'Uvira : la Société Civile de Kikwit s'insurge contre la guerre comme méthode pour combattre un régime
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Condamnation de Roger Lumbala : Denis Mukwege salue un verdict ‘‘historique’’ contre l'impunité en RDC

La Cour d’Assises de Paris a condamné, lundi 15 décembre 2025, Roger Lumbala, ancien chef de guerre congolais, à 30 ans de réclusion criminelle pour complicité de crimes contre l’humanité. Dans une déclaration publiée dans la foulée, le Dr. Denis Mukwege, Prix Nobel de la Paix 2018, a qualifié ce verdict d'« historique », y voyant une première brèche décisive dans le mur de l'impunité qui gangrène la République Démocratique du Congo (RDC) depuis des décennies.

Roger Lumbala a été reconnu coupable pour des faits commis entre 2002 et 2003, au cœur de la deuxième guerre du Congo. Les crimes, incluant exécutions sommaires, viols de masse utilisés comme arme de guerre, esclavage sexuel, tortures, travail forcé et pillages, ont été perpétrés par son groupe rebelle, le Rassemblement des congolais démocrates et nationalistes (RCD-N), dans le cadre de l'« Opération Effacer le Tableau ». Ces atrocités, qualifiées d'attaque généralisée et systématique contre la population civile, étaient liées à une guerre marquée par la prédation des ressources naturelles et minières.

Un premier pas vers la justice

Pour le Dr. Mukwege, ce procès est « véritablement historique puisqu'il brise le cycle de l'impunité qui a toujours caractérisé les crimes commis durant des conflits armés ». Il s'agit de la première condamnation d'un haut responsable congolais par un tribunal étranger indépendant pour des crimes internationaux, une avancée que le célèbre gynécologue avait appelée de ses vœux, notamment en dénonçant ces crimes à Oslo en 2018 sur la base du rapport Mapping des Nations-Unies.

Le procès s'est tenu en France en vertu du principe de compétence universelle, qui permet à une juridiction nationale de poursuivre les auteurs des crimes internationaux les plus graves, quel que soit le lieu de leur commission ou la nationalité des auteurs et des victimes.

Denis Mukwege a tenu à « saluer le courage dont ont fait preuve les victimes, les survivantes de violence sexuelle et les témoins », ainsi que le travail essentiel « des ONG internationales et congolaises » qui a permis de traduire Roger Lumbala en justice.

Un appel à la justice en RDC

Si ce verdict est « un premier pas » et « une première lueur d'espoir », le Prix Nobel de la Paix insiste sur le fait qu'il « ne doit pas être le dernier ». Il lance un appel pressant à la communauté internationale pour que d'autres procédures judiciaires similaires voient le jour en Europe, en Afrique ou ailleurs.

Mais c'est surtout vers la République Démocratique du Congo que se tourne son regard. Le Dr. Mukwege exhorte les autorités congolaises à mettre en place « au plus vite » des mécanismes judiciaires sur le sol congolais pour juger les crimes de masse. Il propose deux pistes concrètes :

1.  La création d'une juridiction pénale internationale ou internationalisée pour juger les crimes de guerre, crimes contre l'humanité et crimes de génocide commis ces trente dernières années.

2.  L'adoption par le Parlement d'une loi créant des Chambres spécialisées mixtes ou hybrides au sein des Cours d'Appel des provinces où ces crimes ont été commis.

Vers une justice transitionnelle complète

Au-delà des procès, le célèbre réparateur des femmes plaide pour l'instauration d'une « véritable politique nationale de justice transitionnelle » garantissant aux victimes et aux communautés le droit à la justice, à la vérité, à des réparations et à des garanties de non-répétition. Cela passe, selon lui, par une « réforme profonde du secteur de la sécurité et de l'assainissement des forces de sécurité et de défense ».

Ainsi, la condamnation de Roger Lumbala envoie un « signal fort » aux autres auteurs de crimes internationaux en RDC. Le Dr. Mukwege réaffirme donc son « obligation juridique et morale » et celle de sa fondation de soutenir les survivants et les communautés dans leur soif de justice.

César Nkangulu

Condamnation de Roger Lumbala : Denis Mukwege salue un verdict ‘‘historique’’ contre l'impunité en RDC
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Diplomatie des Peuples : Message de l'UDS au Président Kim Jong Un

Ce 17 décembre 2025, la République Populaire Démocratique de Corée célèbre le 14ème anniversaire de la mort de l'ancien Président Kim Jong Il.

À cette occasion, le Président National de l'Union des Démocrates Socialistes, UDS, monsieur Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi, a adressé un message fort émouvant au Président de la République Populaire Démocratique de Corée, monsieur Kim Jong Un. Faut-il rappeler que le Parti du Travail de Corée, PTC, et l'Union des Démocrates Socialistes, UDS, sont liés par des relations d'amitié et de coopération en leurs qualités de membres des forces progressistes mondiales engagées dans la lutte antifasciste, anti-impérialiste, anticolonialiste et antisioniste.

Ci-dessous, le libellé dudit message :

Très Cher Camarade Secrétaire Général,

En ce jour du 17 Décembre 2025 où le Peuple Coréen commémore le 14me anniversaire du décès du Grand Dirigeant KIM JONG IL, l’Union des Démocrates Socialistes, UDS, Membre de l’Internationale Antifasciste, s’associe aux Camarades du Parti du Travail      de Corée, PTC, son allié, en leur adressant le présent message.

L’Union des Démocrates Socialistes, UDS, se souvient, avec fierté et honneur, du rôle combien éminent joué par le Grand Dirigeant KIM JONG IL dans la poursuite de l’œuvre d’édification d’une société socialiste amorcée par Ses Illustres Prédécesseurs en mettant    un accent particulier sur l’approfondissement de l’idéologie de Juche et sur l’institutionnalisation de la politique de Songun, laquelle politique a positivement contribué à la réussite des programmes nucléaires faisant ainsi de la République Populaire Démocratique de Corée, une puissance nucléaire respectée et respectable dans le monde.

Egalement, l’UDS ne peut nullement oublier les immenses réalisations économiques entreprises à son initiative et sous sa direction personnelle, lesquelles réalisations font aujourd’hui la fierté du Peuple Coréen et de tous les Révolutionnaires de la planète.

L’Union des Démocrates Socialistes, UDS, renouvelle, une fois de plus, son soutien inconditionnel au Parti du Travail de Corée ainsi que son indéfectible engagement à la consolidation des liens d’amitié et de coopération entre nos deux Partis.

Veuillez agréer, Très Cher Camarade Secrétaire Général, les salutations révolutionnaires de l’Union des Démocrates Socialistes, UDS.

LE PRESIDENT NATIONAL,

Crispin KABASELE TSHIMANGA BABANYA KABUDI

Sénateur honoraire

Coordonnateur National de l’Internationale Antifasciste RD Congo

Diplomatie des Peuples : Message de l'UDS au Président Kim Jong Un
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RDC : l'Assemblée Nationale adopte le Projet de Loi de Réforme Foncière

 

Cinquante-deux ans après la promulgation de la loi foncière de 1973, la République démocratique du Congo se dote d’un nouveau cadre juridique. L’Assemblée Nationale a adopté, dimanche 14 décembre 2025, la loi portant Réforme Foncière, modifiant et complétant la loi n°73-021 du 20 juillet 1973 relative au régime général des biens, au régime foncier et immobilier ainsi qu’aux sûretés.

Le texte, porté par Son Excellence Madame la Ministre des Affaires Foncières, O’Neige N’Sele, a ainsi franchi l’ultime étape parlementaire. Cette adoption intervient après un parcours institutionnel complet. Sous l'impulsion du Chef de l’État, Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, le projet de loi avait été approuvé lors du Conseil des ministres du 7 novembre 2025, présidé par la Première Ministre.

Il avait ensuite été déclaré recevable au Sénat le 28 novembre, avant d’être adopté par la Chambre haute le 10 décembre, à l’issue d’un examen en commission et d’un brillant exposé de la Ministre des Affaires Foncières devant les Honorables Sénateurs. À l’Assemblée nationale, le texte a été examiné au sein d’une commission mixte associant les volets politique, administratif, juridique et de l’aménagement du territoire. Pour la Ministre des Affaires Foncières, cette réforme répond à l’obsolescence d’un dispositif légal devenu inadapté aux mutations économiques, sociales et urbaines du pays. Le texte ouvre désormais la voie à sa promulgation et à la mise en œuvre de ses mesures d’application, attendues pour traduire sur le terrain l’ambition affichée de modernisation et de sécurisation du foncier congolais.

Cellcom/Ministère des Affaires Foncières

RDC : l'Assemblée Nationale adopte le Projet de Loi de Réforme Foncière
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Journée internationale de commémoration des victimes du crime de génocide, RDC : FONAREV encourage une réflexion sur les responsabilités collectives face aux crimes de génocide

Hier mardi 9 décembre 2025, la communauté internationale s’est réunie pour honorer la mémoire des victimes du génocide. FONAREV, en tant qu'organisation engagée pour la défense des droits humains, s’est ainsi joint à cet hommage solennel, conscient que se souvenir est une étape cruciale dans la lutte pour la justice et la réconciliation.

En République Démocratique du Congo, les conséquences des violences génocidaires continuent de marquer les esprits et les cœurs. Chaque année, FONAREV cette journée non seulement pour pleurer les pertes, mais aussi pour réfléchir aux leçons tirées des tragédies passées.

“Il est essentiel que nous cultivions la mémoire collective et que nous prenions des mesures concrètes pour prévenir de telles atrocités à l'avenir,” peut-on lire dans la déclaration officielle de FONAREV. Cette assertion résonne largement dans la société congolaise, où chaque voix compte dans la quête de paix et de justice.

FONAREV appelle à une mobilisation générale autour des initiatives d’éducation mémorielle, essentielles pour sensibiliser les jeunes générations. C'est à travers l'éducation que la RDC peut espérer bâtir une culture de paix et de respect des droits humains.

FONAREV invite donc les gouvernements, les ONGs ainsi que chaque citoyen à se joindre à lui dans cette lutte. Tous les congolais doivent faire en sorte que le souvenir des victimes de génocide se transforme en un puissant moteur de changement et de solidarité.

César Nkangulu

 

COMMUNIQUÉ DE PRESSE DU FONAREV

Kinshasa, le 09 décembre 2025

Journée internationale de commémoration des victimes du crime de génocide

Déclaration officielle du FONAREV

Aujourd'hui, alors que la communauté internationale se réunit pour rendre hommage aux victimes du génocide, le FONAREV se joint au monde entier pour affirmer que la mémoire n'est pas seulement un acte de compassion ; elle constitue un préalable à la justice.

En République démocratique du Congo, cette journée revêt une portée particulièrement profonde. Les souffrances endurées par notre peuple pendant plus d'un siècle ont trop souvent été accueillies par le silence, le déni et l'indifférence. Le Congo a traversé deux grandes périodes d'extermination de masse : toutes deux liées à l'exploitation brutale de nos richesses naturelles. De l' « holocauste oublié » du régime léopoldien du caoutchouc, marqué par le travail forcé, les mutilations et les incendies de villages, aux atrocités des trente dernières années dans l'Est du pays, notre terre porte les cicatrices de la violence déchaînée pour déposséder, déplacer et détruire des communautés entières au nom du profit et de l'ambition territoriale.

Ces crimes ne sont pas apparus spontanément. Comme l'affirme la Convention des Nations unies sur le génocide, il s'agit d'un processus : une succession d'actes planifiés, visant des groupes protégés dans l'intention de les détruire physiquement, psychologiquement et socialement.

Les enquêtes menées par le FONAREV, aux côtés de spécialistes nationaux et internationaux, ont établi les actes matériels et l'intention génocidaire qui caractérisent les massacres de Kasika, Kamituga, Kalogota, Makobola, Mwenga, Kilembwe, Tingi-Tingi et de nombreuses autres localités. Ces meurtres n'étaient pas des excès séculaires de la guerre ; ils étaient systématiques, coordonnés et dirigés contre des groupes ethniques spécifiques, souvent accompagnés d'une cruauté extrême, de violences sexuelles et de déplacements forcés.

L'Annuaire des massacres compilé par le FONAREV documente plus de 1 500 violations avérées, comprenant des crimes de génocide, des crimes contre l'humanité, des crimes de guerre et des violences généralisées à l'encontre des femmes et des filles. Les survivants portent encore des blessures invisibles et visibles, tandis que des maisons de personnes demeurent déplacées, dépossédées et traumatisées. Leur dignité a trop souvent été bafouée, mais elle ne sera pas oubliée.

En ce jour de commémoration, nous rendons hommage à la mémoire de toutes les victimes, partout dans le monde - celles qui ont perdu la vie, celles qui ont survécu et celles dont les histoires demeurent enfouies sous des tombes anonymes. Notre réaffirmons notre engagement envers la vérité, la justice et la réconciliation.

Nous renouvelons également notre appel à la communauté internationale : reconnaître les génocides commis sur le sol congolais, soutenir les enquêtes indépendantes, demander des comptes à ceux qui ont planifié, financé ou exécuté ces crimes, et soutenir les survivantes dans la reconstruction de leur vie.

La prévention commence par la reconnaissance. La reconnaissance commence par la vérité. Et la vérité n'est pas l'écoute des voix des victimes.

Le FONAREV reste fidèle à sa mission : restaurer la dignité, accompagner les victimes par un soutien juridique et psychosocial, et garantir des réparations à la hauteur de leurs souffrances et de leur résilience.

Cette journée renforce notre détermination à transformer le deuil en mobilisation.

Que les victimes de tous les génocides, passés et présents, reposent en paix et dans la dignité éternelle.

Et que le monde ne détourne plus jamais le regard des crimes qui avilissent son humanité commune.

 

 

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Halte à la propagation de fausses informations ! Tshopo : le Gouvernement garantit l’aide humanitaire à tous les déplacés !

Le Ministère des Affaires Sociales, Actions Humanitaires et Solidarité Nationale dirigée par la Ministre d’Etat Eve Bazaïba Masudi,  a déployé une mission humanitaire cruciale en Province de la Tshopo, notamment à Kisangani et Yahuma, afin d'identifier et d'apporter une aide concrète aux déplacés internes. Dans un communiqué officiel publié le mardi 9 décembre 2025, une liste exhaustive l'assistance déjà fournie a été établie : aide alimentaire, prothèses, consultations médicales gratuites. Il est également annoncé le lancement d'un processus d'identification visant le retour volontaire des déplacés. En outre, le ministère calme les bénéficiaires en attente et met fermement en garde les fauteurs de troubles contre la propagation de fausses informations et la perturbation de l'ordre public.

REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

MINISTERE DES AFFAIRES SOCIALES, ACTIONS HUMANITAIRES ET SOLIDARITE NATIONALE

COMMUNIQUE OFFICIEL

Conformément à l'ordre de mission signée par Son Excellence Madame la Première Ministre, Cheffe du Gouvernement, sous les orientations de Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l'Etat, j'avais effectué une mission humanitaire dans la Province de la TSHOPO précisément à Kisangani et dans le Territoire de Yahuma avec comme objectif, l'identification, en vue d'une solution définitive en faveur des déplacés internes.

A Kisangani, il était question d'apporter une aide humanitaire destinée uniquement aux personnes déplacées vivants dans les trois sites: KONGA-KONGA, Saint GABRIEL et Sainte MARTHE/LUBUNGA. Tandis qu'au Camp KETELE, il a été organisé la remise des prothèses et les consultations médicales gratuites dans l'enceinte de l'hôpital de Cinquantenaire par la Fondation H.J.

Le processus d'identification en cours nous permettra d'organiser le retour volontaire des déplacés dans leurs villages d'origine respectifs et de nous aider à programmer une intervention en faveur des autres sites non pris en compte par l'activité de Novembre 2025.

Aux compatriotes déplacés internes qui n'auraient pas reçu l'aide humanitaire, il leurs fait appel au calme car ils seront pris en compte lors de la prochaine assistance après l'étape de l'identification.

Les instigateurs et autres fauteurs de troubles qui menacent la Division Provinciale de la TSHOPO en charge de l'Action Humanitaire sont mis en garde des poursuites pour propagation de faux bruits et troubles à l'ordre public.

Les Autorités Civiles et Militaires de la Province de la TSHOPO sont appelées à sécuriser le Personnel administratif provincial de la Division des Actions Humanitaires et Solidarité Nationale.

Fait à Kinshasa, le 09 DEC 2023

Me Eve BAZAIBA MASUDI

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Investiture d’Alassane Ouattara , Abidjan : Aimé Boji porteur d’un message de fraternité de Félix Tshisekedi !

La République Démocratique du Congo a été dignement représentée, ce lundi 8 décembre à Abidjan, à la cérémonie d'investiture du Président de la République de Côte d'Ivoire, Alassane Dramane Ouattara. Réélu le 25 octobre 2025 pour un troisième mandat de cinq ans, le dirigeant ivoirien a été reconduit dès le premier tour, témoignant de la confiance renouvelée de son peuple.

Dépêché par le Président de la République, Chef de l'Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, c'est le Président de l'Assemblée Nationale, l'Honorable Aimé Boji Sangara, qui a pris part à cette cérémonie solennelle. L'événement a été marqué par la présence de plusieurs Chefs d'Etat africains ainsi que de délégations de haut niveau venues des Etats-Unis et d'Europe.

Au nom du Président congolais, Aimé Boji a présenté au Chef de l'Etat ivoirien un message de félicitations, ainsi que les salutations fraternelles du peuple congolais au peuple frère de Côte d'Ivoire. Ce geste illustre « l'excellence des relations bilatérales et la volonté des deux nations de consolider davantage leur coopération », a souligné le Président de la Chambre basse du Parlement congolais.

La présence de la délégation congolaise à cette investiture s'inscrit dans le cadre du renforcement des liens diplomatiques, politiques et économiques entre Kinshasa et Abidjan, deux capitales engagées dans une collaboration étroite au sein des organisations régionales et continentales.

Dans sa suite officielle, le Président de l'Assemblée Nationale était accompagné d'une délégation composée notamment des Honorables Députés Nationaux Bolumbe Bakando Hermoine, Muhindo Simisi Obed et Yumba Kalenga Mushimbi Isabelle. Une composition qui souligne la dimension institutionnelle et représentative de cette mission.

Cette cérémonie d'investiture, placée sous le signe de la stabilité et de la continuité, confirme non seulement l'importance stratégique de la Côte d'Ivoire en Afrique de l'Ouest, mais aussi la volonté de la RDC de demeurer un partenaire engagé dans la dynamique d'intégration africaine.

La Pros.

Investiture d’Alassane Ouattara , Abidjan : Aimé Boji porteur d’un message de fraternité de Félix Tshisekedi !
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