De mon lit de malade, de quasi mourant, poussé à l'exil depuis plus de 8 ans, pour avoir publié une dizaine de livres consacrés au génocide congolais, naturellement censurés de manière sauvage par l'ennemi multiforme de la RDC, je me permets de demander avec insistance au Peuple congolais de s'organiser, se mobiliser illico, aux fins de rappeler en chœur au Président américain Donald Trump son engagement solennel de mettre fin à la guerre en RDC, sur fond de deal minier, d'ici la fin de l'année 2025.
Du Président de la République au dernier citoyen, en passant par le gouvernement, le parlement, les partis et/ou regroupements politiques, entreprises publiques, confessions religieuses, diaspora, associations et organisations de la société civile.
Mouillons tous nos maillots des Léopards patriotes pour sauver la République et son Président réellement en danger.
Victime d'une guerre prédatrice injuste depuis plus de 30 ans, avec un affreux bilan de +/-20 millions de morts, violés, déplacés, enfants affamés et non scolarisés, le Peuple congolais a le droit, le devoir et le pouvoir de se prendre urgemment en charge pour accompagner la désormais divine solution de son propre génocide.
Très chers compatriotes,
Le nouveau contexte géopolitique, né de l'évolution des rapports de force dans le monde, par la volonté et sous l'autorité souveraine absolue de l'Éternel des armées, seul Maître des temps et des circonstances, s'avère en effet incompatible avec la résurgence des mêmes tourments extrêmes et indicibles de la guerre subis en RDC depuis plus de trois décennies.
Autant la divine solution du génocide congolais interdit formellement au Peuple martyr que nous sommes, de baisser les bras en acceptant d'être enfermé à nouveau dans le même cycle de spectacles d'État, d'horreurs intenses, de terreurs insoutenables, de frustrations et humiliations inacceptables.
Quelques jours après la chute de la ville d'Uvira entre les mains de M23/AFC, la Société Civile de la ville de Kikwit, province du Kwilu dans le sud-ouest de la République Démocratique du Congo (RDC) monte au créneau. Elle s'insurge contre le recours à la guerre comme méthode de combattre un régime légitimement établi. Par la voix de son Président, Laurent Bwenia Muhenia, cette méthode est à abolir à jamais.
« Cette méthode est antidémocratique. Combien de gens, des innocents sont tombés sous les balles ? Quels dégâts matériels considérables cela engendre ? Si l'on estime que tel régime gouverne mal, il n'y a qu'une seule voie en démocratie : c'est la voie des urnes », a-t-il déclaré.
Bwenia a ajouté que s'il y a d'autres revendications, ce n'est pas par les armes que l'on doit s'exprimer dans un pays démocratique. « Il existe d'autres voies à suivre sans verser des sangs des innocents », a-t-il ajouté.
De son côté, Jean Malundu, un autre cadre de la société civile s'insurge contre la prise même d'Uvira et d'autres agglomérations. Il s'insurge aussi contre le recours aux armes.
« Le fait de recouvrir aux armes et de prendre des entités en complicité avec d'autres pays comme le Rwanda montre à suffisance que l'on est contre son propre pays et que l'on travaille pour le bien des autres tout en sacrifiant ses propres compatriote », a-t-il indiqué.
Malundu prône la création d'un tribunal spécial pour juger tous ceux qui a commis des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité.
La Cour d’Assises de Paris a condamné, lundi 15 décembre 2025, Roger Lumbala, ancien chef de guerre congolais, à 30 ans de réclusion criminelle pour complicité de crimes contre l’humanité. Dans une déclaration publiée dans la foulée, le Dr. Denis Mukwege, Prix Nobel de la Paix 2018, a qualifié ce verdict d'« historique », y voyant une première brèche décisive dans le mur de l'impunité qui gangrène la République Démocratique du Congo (RDC) depuis des décennies.
Roger Lumbala a été reconnu coupable pour des faits commis entre 2002 et 2003, au cœur de la deuxième guerre du Congo. Les crimes, incluant exécutions sommaires, viols de masse utilisés comme arme de guerre, esclavage sexuel, tortures, travail forcé et pillages, ont été perpétrés par son groupe rebelle, le Rassemblement des congolais démocrates et nationalistes (RCD-N), dans le cadre de l'« Opération Effacer le Tableau ». Ces atrocités, qualifiées d'attaque généralisée et systématique contre la population civile, étaient liées à une guerre marquée par la prédation des ressources naturelles et minières.
Un premier pas vers la justice
Pour le Dr. Mukwege, ce procès est « véritablement historique puisqu'il brise le cycle de l'impunité qui a toujours caractérisé les crimes commis durant des conflits armés ». Il s'agit de la première condamnation d'un haut responsable congolais par un tribunal étranger indépendant pour des crimes internationaux, une avancée que le célèbre gynécologue avait appelée de ses vœux, notamment en dénonçant ces crimes à Oslo en 2018 sur la base du rapport Mapping des Nations-Unies.
Le procès s'est tenu en France en vertu du principe de compétence universelle, qui permet à une juridiction nationale de poursuivre les auteurs des crimes internationaux les plus graves, quel que soit le lieu de leur commission ou la nationalité des auteurs et des victimes.
Denis Mukwege a tenu à « saluer le courage dont ont fait preuve les victimes, les survivantes de violence sexuelle et les témoins », ainsi que le travail essentiel « des ONG internationales et congolaises » qui a permis de traduire Roger Lumbala en justice.
Un appel à la justice en RDC
Si ce verdict est « un premier pas » et « une première lueur d'espoir », le Prix Nobel de la Paix insiste sur le fait qu'il « ne doit pas être le dernier ». Il lance un appel pressant à la communauté internationale pour que d'autres procédures judiciaires similaires voient le jour en Europe, en Afrique ou ailleurs.
Mais c'est surtout vers la République Démocratique du Congo que se tourne son regard. Le Dr. Mukwege exhorte les autorités congolaises à mettre en place « au plus vite » des mécanismes judiciaires sur le sol congolais pour juger les crimes de masse. Il propose deux pistes concrètes :
1. La création d'une juridiction pénale internationale ou internationalisée pour juger les crimes de guerre, crimes contre l'humanité et crimes de génocide commis ces trente dernières années.
2. L'adoption par le Parlement d'une loi créant des Chambres spécialisées mixtes ou hybrides au sein des Cours d'Appel des provinces où ces crimes ont été commis.
Vers une justice transitionnelle complète
Au-delà des procès, le célèbre réparateur des femmes plaide pour l'instauration d'une « véritable politique nationale de justice transitionnelle » garantissant aux victimes et aux communautés le droit à la justice, à la vérité, à des réparations et à des garanties de non-répétition. Cela passe, selon lui, par une « réforme profonde du secteur de la sécurité et de l'assainissement des forces de sécurité et de défense ».
Ainsi, la condamnation de Roger Lumbala envoie un « signal fort » aux autres auteurs de crimes internationaux en RDC. Le Dr. Mukwege réaffirme donc son « obligation juridique et morale » et celle de sa fondation de soutenir les survivants et les communautés dans leur soif de justice.
Ce 17 décembre 2025, la République Populaire Démocratique de Corée célèbre le 14ème anniversaire de la mort de l'ancien Président Kim Jong Il.
À cette occasion, le Président National de l'Union des Démocrates Socialistes, UDS, monsieur Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi, a adressé un message fort émouvant au Président de la République Populaire Démocratique de Corée, monsieur Kim Jong Un. Faut-il rappeler que le Parti du Travail de Corée, PTC, et l'Union des Démocrates Socialistes, UDS, sont liés par des relations d'amitié et de coopération en leurs qualités de membres des forces progressistes mondiales engagées dans la lutte antifasciste, anti-impérialiste, anticolonialiste et antisioniste.
Ci-dessous, le libellé dudit message :
Très Cher Camarade Secrétaire Général,
En ce jour du 17 Décembre 2025 où le Peuple Coréen commémore le 14me anniversaire du décès du Grand Dirigeant KIM JONG IL, l’Union des Démocrates Socialistes, UDS, Membre de l’Internationale Antifasciste, s’associe aux Camarades du Parti du Travail de Corée, PTC, son allié, en leur adressant le présent message.
L’Union des Démocrates Socialistes, UDS, se souvient, avec fierté et honneur, du rôle combien éminent joué par le Grand Dirigeant KIM JONG IL dans la poursuite de l’œuvre d’édification d’une société socialiste amorcée par Ses Illustres Prédécesseurs en mettant un accent particulier sur l’approfondissement de l’idéologie de Juche et sur l’institutionnalisation de la politique de Songun, laquelle politique a positivement contribué à la réussite des programmes nucléaires faisant ainsi de la République Populaire Démocratique de Corée, une puissance nucléaire respectée et respectable dans le monde.
Egalement, l’UDS ne peut nullement oublier les immenses réalisations économiques entreprises à son initiative et sous sa direction personnelle, lesquelles réalisations font aujourd’hui la fierté du Peuple Coréen et de tous les Révolutionnaires de la planète.
L’Union des Démocrates Socialistes, UDS, renouvelle, une fois de plus, son soutien inconditionnel au Parti du Travail de Corée ainsi que son indéfectible engagement à la consolidation des liens d’amitié et de coopération entre nos deux Partis.
Veuillez agréer, Très Cher Camarade Secrétaire Général, les salutations révolutionnaires de l’Union des Démocrates Socialistes, UDS.
LE PRESIDENT NATIONAL,
Crispin KABASELE TSHIMANGA BABANYA KABUDI
Sénateur honoraire
Coordonnateur National de l’Internationale Antifasciste RD Congo
Cinquante-deux ans après la promulgation de la loi foncière de 1973, la République démocratique du Congo se dote d’un nouveau cadre juridique. L’Assemblée Nationale a adopté, dimanche 14 décembre 2025, la loi portant Réforme Foncière, modifiant et complétant la loi n°73-021 du 20 juillet 1973 relative au régime général des biens, au régime foncier et immobilier ainsi qu’aux sûretés.
Le texte, porté par Son Excellence Madame la Ministre des Affaires Foncières, O’Neige N’Sele, a ainsi franchi l’ultime étape parlementaire. Cette adoption intervient après un parcours institutionnel complet. Sous l'impulsion du Chef de l’État, Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, le projet de loi avait été approuvé lors du Conseil des ministres du 7 novembre 2025, présidé par la Première Ministre.
Il avait ensuite été déclaré recevable au Sénat le 28 novembre, avant d’être adopté par la Chambre haute le 10 décembre, à l’issue d’un examen en commission et d’un brillant exposé de la Ministre des Affaires Foncières devant les Honorables Sénateurs. À l’Assemblée nationale, le texte a été examiné au sein d’une commission mixte associant les volets politique, administratif, juridique et de l’aménagement du territoire. Pour la Ministre des Affaires Foncières, cette réforme répond à l’obsolescence d’un dispositif légal devenu inadapté aux mutations économiques, sociales et urbaines du pays. Le texte ouvre désormais la voie à sa promulgation et à la mise en œuvre de ses mesures d’application, attendues pour traduire sur le terrain l’ambition affichée de modernisation et de sécurisation du foncier congolais.
Six cent quatre-vingt-deux (682) sites de soins communautaires ont été lancés, le vendredi 12 décembre 2025, dans quatorze (14) zones de santé de la province du Kasaï, au centre de la République démocratique du Congo. L’initiative est portée par un consortium formé de Rotary, World Vision et Path, en collaboration avec le ministère national de la Santé, avec un objectif clair : faire reculer la mortalité des enfants de moins de cinq ans, en s’attaquant aux principales causes évitables de décès.
Sur le terrain, la démarche répond à une réalité connue des familles : la distance, le manque de moyens de déplacement et la difficulté d’accès aux structures de santé retardent la prise en charge. Résultat : des cas simples deviennent graves, parfois mortels. Le projet entend donc rapprocher les soins des communautés, surtout dans les villages isolés.
Selon le Docteur Jacques Kankajika, coordonnateur provincial de World Vision, le projet s’inscrit dans une dynamique de renforcement du système de santé au niveau communautaire et de promotion de la santé publique, avec une priorité sur les enfants de moins de 5 ans.
L’approche repose sur la Prise en charge intégrée des maladies de l’enfant et du nouveau-né au niveau des sites communautaires, visant particulièrement trois maladies qui continuent de faucher des vies : le paludisme, les maladies diarrhéiques, et les infections respiratoires, notamment la pneumonie.
«Ces sites permettront de rapprocher les services de santé des populations en difficulté d’atteindre les centres de santé, d’assurer une prise en charge rapide et efficace et de renforcer la confiance entre les communautés et le système de santé », a-t-il insisté, présentant le Rotary Healthy Communities Challenge (RHCC) comme une réponse directe à un défi communautaire persistant.
14 zones de santé concernées, 682 sites déjà repérés
Le projet Rotary Healthy Communities Challenge (RHCC) couvre quatorze zones de santé : Tshikapa, Kanzala, Kalonda-Ouest, Kamonia, Kamuesha, Kitangua, Nyanga, Banga, Mikope, Mweka, Luebo, Ndjoko, Bulape et Mushenge. Dans cet espace, 682 sites ont déjà été identifiés et mis en route, marquant une montée en puissance progressive du réseau communautaire.
Le lancement officiel a été donné au village Tshibemba, situé à environ 45 kilomètres de la ville de Tshikapa, symboliquement choisi pour rappeler que c’est dans les zones éloignées que se joue, souvent, l’urgence sanitaire.
Former et équiper : la base de l’efficacité sur le terrain
Le mois de novembre a été consacré à la formation sur la PCIMNE des infirmiers titulaires et des relais communautaires (Recosites) des zones ciblées. L’objectif est de doter ces acteurs de première ligne des connaissances nécessaires pour identifier rapidement, orienter et soutenir les enfants malades au sein de leurs communautés.
A ce jour, plus de 105 infirmiers et 655 relais communautaires ont déjà été formés dans 11 zones de santé, et les sessions se poursuivent pour couvrir l’ensemble des 14 zones ciblées.
Les modules ont porté notamment sur : la prévention, le diagnostic précoce, la prise en charge du paludisme, des diarrhées, de la pneumonie et de la malnutrition aiguë, ainsi que les critères de référence vers les structures de santé en cas de complications.
Côté logistique, les relais communautaires ont reçu des équipements adaptés : kits de lavage des mains pour renforcer l’hygiène et prévenir les infections, mais aussi des vélos pour faciliter les déplacements vers les centres de santé, l’approvisionnement en médicaments et la couverture des villages isolés. Le projet indique avoir déjà fourni 521 vélos et 521 kits de lavage des mains, avec l’ambition d’atteindre 700 pour chacun de ces équipements.
Cap sur 1.000 sites
Dans la perspective de la Couverture santé universelle, voulue par le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi, les partenaires techniques et financiers prévoient d’atteindre 1.000 sites afin de couvrir les 18 zones de santé de la province du Kasaï.
L’enjeu est de taille : permettre à près de 221.438 enfants dont 112.933 filles et 108.505 garçons de bénéficier d’un réseau renforcé de soins communautaires, et soutenir la formation progressive de 2.000 relais communautaires.
Le Rotary avait déjà annoncé cette initiative estimée à 8,5 millions de dollars pour appuyer le programme, avec une double visée : déployer et équiper les agents communautaires, mais aussi porter un plaidoyer pour que les autorités et institutions mobilisent des ressources destinées à pérenniser les acquis, notamment à travers des mécanismes de financement et une meilleure valorisation du travail des agents de santé communautaire.
Le Fonds de Promotion de l’Industrie est entré dans une nouvelle ère avec la nomination en juillet dernier d’Hervé Claude Ntumba Batukonke, Directeur Général et de Blaise Mastaky Birindwa, Directeur Général Adjoint. Un binôme qui suscite beaucoup d’espoir. Leur feuille de route redonne au FPI sa première vocation qui consiste à financer la production nationale et la transformation industrielle pour limiter les importations et soutenir l’économie. Depuis la remise et reprise le 11 août 2025, on observe des signes annonciateurs du changement.
Une gestion axée sur les résultats
Tout a commencé le jour de la passation de pouvoirs. Hervé Claude Ntumba Batunkoke a posé les jalons de l’alternance en déclarant : « Le FPI que nous voulons construire ensemble sera une institution moderne, performante, robuste et responsable. Fini le statu quo ! Place à une gestion orientée vers la performance, l’efficacité, la transparence et la redevabilité ».
Dès les premières semaines, le mot d’ordre était clair : évaluer, mesurer, réformer et transformer. Quatre axes prioritaires dont le recouvrement des créances, la digitalisation, la planification stratégique et la consolidation des partenariats nationaux et internationaux, constituent les premiers chantiers du nouveau management.
Intransigeance sur l’orthodoxie financière
La discipline financière à travers une gestion saine, anime le DG Batukonke. Il reste intransigeant sur le recouvrement : « Toutes les créances, sans exception, seront recouvrées ». Il tient à fructifier le portefeuille du FPI. Un mécanisme renforcé de suivi des prêts est lancé et chaque remboursement devient une opportunité de financement de nouveaux projets. Le financement des activités rentables ayant un impact positif sur l’économie nationale, la création des chaînes de valeurs locales et des emplois ainsi que l’intégration des standards internationaux de gouvernance, sont des préoccupations du nouveau leadership.
Réformes internes et modernisation
Les cent premiers jours marquent aussi une transformation interne. La digitalisation, conduite avec la firme tunisienne SIGA, prend une vitesse de croisière. Ce projet permettra au FPI d’automatiser ses processus de gestion en les rendant transparents et rapides. Pour le Directeur des Systèmes d’Information du FPI, Stéphane Tshitende, « la numérisation est une révolution dans la manière de travailler et une passerelle vers la performance ».
Le DG Hervé Claude Ntumba Batukonke prône la discipline, la ponctualité, l’assiduité au travail et surtout le rendement. Il ne fait pas cavalier seul. Il compte et s’appuie sur le travail de chaque employé. Une marque de considération, d’estime et de valorisation des ressources humaines. Un manager qui inspire confiance par sa proximité avec le personnel.
Plan d’actions triennal 2026 - 2028 : une boussole
Le FPI a réuni ses agents et cadres autour d’un atelier organisé au mois d’août à Kinshasa pour définir le Plan d’Actions Triennal 2026 - 2028. Objectif, faire une évaluation, une introspection, une rétrospective et une prospective : d’où vient le FPI, où va-t-il et quelles sont les actions à mener pour les trois prochaines années ? Ce plan servira désormais de boussole pour toutes les interventions du FP. Il est assorti d’un mécanisme de suivi-évaluation permanent.
Inspection, vérification, suivi et évaluation des projets financés
Plusieurs projets financés par le FPI à Kinshasa et en provinces ont été visités par la Présidente du Conseil d’Administration, Vicky Katumwa Mukalay et le DGA Blaise Mastaky. Le DGA a entamé la ronde d’une quinzaine d’entreprises à Kinshasa et à Kolwezi pour voir si les crédits ont été réellement affectés pour la transformation industrielle et seront remboursés dans les délais convenus. Ces descentes vérifient également en amont, les investissements qui sollicitent des crédits auprès du FPI.
Au Katanga, des projets emblématiques tels que MES, Congo Câbles, Rainbow et Kaarl Brothers financés par le FPI sont devenus des modèles d’intégration industrielle et de réussite. Lors de son séjour à Kisangani, Blaise Mastaky a pris langue avec bien des entrepreneurs qui demandent l’accompagnement du FPI.
Les échanges avec les gouverneurs de l’Équateur et de la Tshuapa traduisent la volonté d’une industrialisation décentralisée et équilibrée. Dans le Haut-Uélé, beaucoup d’entrepreneurs sollicitent le soutien du FPI pour leurs activités. Après l’incendie de plusieurs menuiseries à Delvaux, le FPI et le FOGEC unissent leurs efforts pour financer les ébénistes ; une réponse à la promesse du Chef de l’État Félix Tshisekedi.
Le FPI mise également sur l’innovation technologique nationale à l’instar du Conseil Congolais de la Batterie et de Kim Engineering avec son projet Kim-Box, une invention 100 % congolaise pour sécuriser les installations électriques. Kim-Box concilie technologie, emploi et utilité publique. De telles initiatives ont poussé le FPI à la mise en place du programme « Vijana » pour les jeunes et les femmes qui bénéficient d’un taux d’intérêt préférentiel de 4 % et d’un délai de grâce de 12 mois pour le remboursement.
Diplomatie économique et partenariats internationaux
Sur la scène internationale, les 100 premiers jours ont placé le FPI au cœur des grands rendez-vous. A New York, le DG Batukonke a accompagné le Président Félix Tshisekedi à la 80ᵉ Assemblée générale de l’ONU, tenue en octobre. Il a multiplié les échanges avec les investisseurs américains en marge des activités politiques. A Washington, il a participé au forum « DRC Digital Nation 2030 » et à la conférence de George Washington University où il était intervenu avec un message fort : « Transformons le potentiel en progrès et les promesses en actions ». Depuis cette conférence, les grandes firmes et les fonds d’investissement internationaux frappent chaque semaine à la porte pour nouer des alliances avec le FPI.
A Bruxelles, le DGA Mastaky a exploré avec la société Turbulent les possibilités d’installer des microcentrales hydroélectriques en RDC en appui au protocole FPI-ANSER. Ce partenariat illustre la nouvelle approche conciliant réduction du déficit énergétique et industrialisation. Le DGA s’est aussi rendu à Singapour pour nouer des alliances stratégiques.
Le FPI renforce aussi sa coopération avec des partenaires clés dont la Société financière internationale (SFI), filiale du Groupe de la Banque mondiale, avec la Banque Africaine de Développement et les autres institutions financières internationales qui manifestent leur engagement à soutenir les industries congolaises. Le DG Batukonke travaille au quotidien sur la levée des fonds au niveau international et le co-financement des projets avec les institutions financières de renom.
Forum Europe - Afrique : la RDC mise en exergue
La PCA Vicky Katumwa a porté haut la voix du FPI au Forum Europa-Africa Investment, tenu le mois dernier à Bruxelles avec un message limpide : « Investir en RDC, c’est miser sur un marché de 100 millions de consommateurs au cœur de l’Afrique … ».
Une nouvelle dynamique pour l’avenir
De Kinshasa à Washington via Bruxelles, du Haut-Uélé au Katanga en passant par le Kongo-Central, le Grand Kasaï et le Sud-Ubangi, les 100 premiers jours du binôme Batukonke-Mastaky est prometteur. Le FPI se renforce, se crédibilise et s’ouvre au monde. L’institution modernise ses outils de gestion et de gouvernance, élargit son assiette de financement et s’affirme comme un partenaire stratégique du développement industriel du pays. Lors de sa prise de fonction, Hervé Claude Batukonke a dit ceci : « Nous devons bâtir un FPI qui inspire confiance, soutient la production nationale et accompagne chaque Congolais dans la transformation du pays ». Blaise Mastaky a renchéri comme suit : « L’Afrique ne doit plus être perçue comme un risque, mais comme une opportunité ».
Zone Economique Spéciale Kin Malebo, un projet prometteur
La Zone Economique Spéciale Kin Malebo à Kinshasa a contacté le FPI pour un crédit mais aussi pour une prise de participation. Une proposition qui rejoint l’ambition du DG Batukonke qui a effectué récemment une descente dans la commune de la Nséle pour évaluer l’état d’avancement des travaux. Constat ? Le développeur et aménageur du site, la firme ARISE RDC a réalisé 80 % des travaux et plusieurs entreprises s’y installent déjà.
Le FPI est impliqué dans la relance des actives de plusieurs compagnies telles que Congo Airways dont il est actionnaire, la Cimenterie Nationale, les Lignes Maritimes Congolaises, la Congolaise des Voies Maritimes et l’Office Congolais des Postes et Télécommunications. Le FPI soutient aussi l’innovation technologique à l’instar du Conseil Congolais de la Batterie car, l’innovation appelle le financement qui, à son tour, crée des emplois et la compétitivité.
Selon le DG Hervé Claude Ntumba Batukonke, le potentiel et les promesses doivent être traduites en progrès pour une prospérité partagée.
Cell.Com et Presse/FPI (la titraille est de La Pros.)
Hier mardi 9 décembre 2025, la communauté internationale s’est réunie pour honorer la mémoire des victimes du génocide. FONAREV, en tant qu'organisation engagée pour la défense des droits humains, s’est ainsi joint à cet hommage solennel, conscient que se souvenir est une étape cruciale dans la lutte pour la justice et la réconciliation.
En République Démocratique du Congo, les conséquences des violences génocidaires continuent de marquer les esprits et les cœurs. Chaque année, FONAREV cette journée non seulement pour pleurer les pertes, mais aussi pour réfléchir aux leçons tirées des tragédies passées.
“Il est essentiel que nous cultivions la mémoire collective et que nous prenions des mesures concrètes pour prévenir de telles atrocités à l'avenir,” peut-on lire dans la déclaration officielle de FONAREV. Cette assertion résonne largement dans la société congolaise, où chaque voix compte dans la quête de paix et de justice.
FONAREV appelle à une mobilisation générale autour des initiatives d’éducation mémorielle, essentielles pour sensibiliser les jeunes générations. C'est à travers l'éducation que la RDC peut espérer bâtir une culture de paix et de respect des droits humains.
FONAREV invite donc les gouvernements, les ONGs ainsi que chaque citoyen à se joindre à lui dans cette lutte. Tous les congolais doivent faire en sorte que le souvenir des victimes de génocide se transforme en un puissant moteur de changement et de solidarité.
César Nkangulu
COMMUNIQUÉ DE PRESSE DU FONAREV
Kinshasa, le 09 décembre 2025
Journée internationale de commémoration des victimes du crime de génocide
Déclaration officielle du FONAREV
Aujourd'hui, alors que la communauté internationale se réunit pour rendre hommage aux victimes du génocide, le FONAREV se joint au monde entier pour affirmer que la mémoire n'est pas seulement un acte de compassion ; elle constitue un préalable à la justice.
En République démocratique du Congo, cette journée revêt une portée particulièrement profonde. Les souffrances endurées par notre peuple pendant plus d'un siècle ont trop souvent été accueillies par le silence, le déni et l'indifférence. Le Congo a traversé deux grandes périodes d'extermination de masse : toutes deux liées à l'exploitation brutale de nos richesses naturelles. De l' « holocauste oublié » du régime léopoldien du caoutchouc, marqué par le travail forcé, les mutilations et les incendies de villages, aux atrocités des trente dernières années dans l'Est du pays, notre terre porte les cicatrices de la violence déchaînée pour déposséder, déplacer et détruire des communautés entières au nom du profit et de l'ambition territoriale.
Ces crimes ne sont pas apparus spontanément. Comme l'affirme la Convention des Nations unies sur le génocide, il s'agit d'un processus : une succession d'actes planifiés, visant des groupes protégés dans l'intention de les détruire physiquement, psychologiquement et socialement.
Les enquêtes menées par le FONAREV, aux côtés de spécialistes nationaux et internationaux, ont établi les actes matériels et l'intention génocidaire qui caractérisent les massacres de Kasika, Kamituga, Kalogota, Makobola, Mwenga, Kilembwe, Tingi-Tingi et de nombreuses autres localités. Ces meurtres n'étaient pas des excès séculaires de la guerre ; ils étaient systématiques, coordonnés et dirigés contre des groupes ethniques spécifiques, souvent accompagnés d'une cruauté extrême, de violences sexuelles et de déplacements forcés.
L'Annuaire des massacres compilé par le FONAREV documente plus de 1 500 violations avérées, comprenant des crimes de génocide, des crimes contre l'humanité, des crimes de guerre et des violences généralisées à l'encontre des femmes et des filles. Les survivants portent encore des blessures invisibles et visibles, tandis que des maisons de personnes demeurent déplacées, dépossédées et traumatisées. Leur dignité a trop souvent été bafouée, mais elle ne sera pas oubliée.
En ce jour de commémoration, nous rendons hommage à la mémoire de toutes les victimes, partout dans le monde - celles qui ont perdu la vie, celles qui ont survécu et celles dont les histoires demeurent enfouies sous des tombes anonymes. Notre réaffirmons notre engagement envers la vérité, la justice et la réconciliation.
Nous renouvelons également notre appel à la communauté internationale : reconnaître les génocides commis sur le sol congolais, soutenir les enquêtes indépendantes, demander des comptes à ceux qui ont planifié, financé ou exécuté ces crimes, et soutenir les survivantes dans la reconstruction de leur vie.
La prévention commence par la reconnaissance. La reconnaissance commence par la vérité. Et la vérité n'est pas l'écoute des voix des victimes.
Le FONAREV reste fidèle à sa mission : restaurer la dignité, accompagner les victimes par un soutien juridique et psychosocial, et garantir des réparations à la hauteur de leurs souffrances et de leur résilience.
Cette journée renforce notre détermination à transformer le deuil en mobilisation.
Que les victimes de tous les génocides, passés et présents, reposent en paix et dans la dignité éternelle.
Et que le monde ne détourne plus jamais le regard des crimes qui avilissent son humanité commune.
Le Ministère des Affaires Sociales, Actions Humanitaires et Solidarité Nationale dirigée par la Ministre d’Etat Eve Bazaïba Masudi, a déployé une mission humanitaire cruciale en Province de la Tshopo, notamment à Kisangani et Yahuma, afin d'identifier et d'apporter une aide concrète aux déplacés internes. Dans un communiqué officiel publié le mardi 9 décembre 2025, une liste exhaustive l'assistance déjà fournie a été établie : aide alimentaire, prothèses, consultations médicales gratuites. Il est également annoncé le lancement d'un processus d'identification visant le retour volontaire des déplacés. En outre, le ministère calme les bénéficiaires en attente et met fermement en garde les fauteurs de troubles contre la propagation de fausses informations et la perturbation de l'ordre public.
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
MINISTERE DES AFFAIRES SOCIALES, ACTIONS HUMANITAIRES ET SOLIDARITE NATIONALE
COMMUNIQUE OFFICIEL
Conformément à l'ordre de mission signée par Son Excellence Madame la Première Ministre, Cheffe du Gouvernement, sous les orientations de Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l'Etat, j'avais effectué une mission humanitaire dans la Province de la TSHOPO précisément à Kisangani et dans le Territoire de Yahuma avec comme objectif, l'identification, en vue d'une solution définitive en faveur des déplacés internes.
A Kisangani, il était question d'apporter une aide humanitaire destinée uniquement aux personnes déplacées vivants dans les trois sites: KONGA-KONGA, Saint GABRIEL et Sainte MARTHE/LUBUNGA. Tandis qu'au Camp KETELE, il a été organisé la remise des prothèses et les consultations médicales gratuites dans l'enceinte de l'hôpital de Cinquantenaire par la Fondation H.J.
Le processus d'identification en cours nous permettra d'organiser le retour volontaire des déplacés dans leurs villages d'origine respectifs et de nous aider à programmer une intervention en faveur des autres sites non pris en compte par l'activité de Novembre 2025.
Aux compatriotes déplacés internes qui n'auraient pas reçu l'aide humanitaire, il leurs fait appel au calme car ils seront pris en compte lors de la prochaine assistance après l'étape de l'identification.
Les instigateurs et autres fauteurs de troubles qui menacent la Division Provinciale de la TSHOPO en charge de l'Action Humanitaire sont mis en garde des poursuites pour propagation de faux bruits et troubles à l'ordre public.
Les Autorités Civiles et Militaires de la Province de la TSHOPO sont appelées à sécuriser le Personnel administratif provincial de la Division des Actions Humanitaires et Solidarité Nationale.
La République Démocratique du Congo a été dignement représentée, ce lundi 8 décembre à Abidjan, à la cérémonie d'investiture du Président de la République de Côte d'Ivoire, Alassane Dramane Ouattara. Réélu le 25 octobre 2025 pour un troisième mandat de cinq ans, le dirigeant ivoirien a été reconduit dès le premier tour, témoignant de la confiance renouvelée de son peuple.
Dépêché par le Président de la République, Chef de l'Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, c'est le Président de l'Assemblée Nationale, l'Honorable Aimé Boji Sangara, qui a pris part à cette cérémonie solennelle. L'événement a été marqué par la présence de plusieurs Chefs d'Etat africains ainsi que de délégations de haut niveau venues des Etats-Unis et d'Europe.
Au nom du Président congolais, Aimé Boji a présenté au Chef de l'Etat ivoirien un message de félicitations, ainsi que les salutations fraternelles du peuple congolais au peuple frère de Côte d'Ivoire. Ce geste illustre « l'excellence des relations bilatérales et la volonté des deux nations de consolider davantage leur coopération », a souligné le Président de la Chambre basse du Parlement congolais.
La présence de la délégation congolaise à cette investiture s'inscrit dans le cadre du renforcement des liens diplomatiques, politiques et économiques entre Kinshasa et Abidjan, deux capitales engagées dans une collaboration étroite au sein des organisations régionales et continentales.
Dans sa suite officielle, le Président de l'Assemblée Nationale était accompagné d'une délégation composée notamment des Honorables Députés Nationaux Bolumbe Bakando Hermoine, Muhindo Simisi Obed et Yumba Kalenga Mushimbi Isabelle. Une composition qui souligne la dimension institutionnelle et représentative de cette mission.
Cette cérémonie d'investiture, placée sous le signe de la stabilité et de la continuité, confirme non seulement l'importance stratégique de la Côte d'Ivoire en Afrique de l'Ouest, mais aussi la volonté de la RDC de demeurer un partenaire engagé dans la dynamique d'intégration africaine.