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  Olenghankoy annoncé à Goma ! 

Au moment où, l’attention de l’opinion est focalisée à Washington ce vendredi 27 juin, le président du Conseil national de suivi de l’accord (CNSA), Joseph Olenghankoy, fait son buzz en annonçant le déploiement imminent d’une délégation officielle à Goma, dans le Nord-Kivu. Cette initiative, pour le président de cette institution citoyenne, marque une volonté affirmée de replacer la RDC au centre des initiatives de paix face à la crise sécuritaire persistante à l’Est du pays.

Dans une déclaration sans détour accordée à Opinion-Info, le leader du CNSA a lancé un message fort. “Il faut casser ce mythe ! Celui qui consiste à croire que la paix à l’Est ne peut venir que de l’extérieur, que nous devons rester spectateurs pendant que d’autres décident pour nous. Ce serait un crime”, a-t-il dit. Pour lui, le temps est venu de prendre le destin sécuritaire du pays en main.

Faisant suite à la plénière du 19 juin dernier, la mission comptera onze membres : trois représentants du CNSA, un émissaire de la Présidence, un de l’Assemblée nationale, un du Sénat, un de la Primature, et quatre journalistes. Cette composition reflète la volonté d’assurer à la fois transparence et représentativité institutionnelle dans cette démarche de terrain.

Selon Olenghankoy, la présence des institutions de la République vise à légitimer l’initiative et à garantir que la voix du peuple congolais soit portée et entendue sans intermédiaires. Pour lui, il s’agit d’un acte de souveraineté politique face à une crise longtemps gérée depuis l’étranger.

Le CNSA souhaite rencontrer à Goma les autorités locales, y compris les représentants du M23-AFC, les acteurs de la société civile ainsi que les différentes couches sociales, dans l’objectif de bâtir une réponse nationale, cohérente et enracinée dans les réalités locales. Cette mission vise à écouter, proposer et amorcer un dialogue porteur de paix durable.

En assumant cette démarche audacieuse, Olenghankoy lance un signal clair à la classe politique congolaise ; la paix à l’Est ne se négociera ni à l’ONU ni dans les chancelleries étrangères. Elle se bâtira sur place, avec les Congolais, et par les Congolais eux-mêmes.

La Pros.

 

 

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Requête de la RDC contre le Rwanda, Arusha : la NSCC salue le leadership de Félix Tshisekedi et l’action du Gouvernement Suminwa

Dans un communiqué officiel daté du 26 juin 2025, la Nouvelle Société Civile Congolaise (NSCC) a salué avec une grande satisfaction la décision de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples de se déclarer compétente pour juger la requête de la République Démocratique du Congo contre le Rwanda. Qualifiant cette avancée d'«historique», l'organisation y voit un tournant décisif dans la lutte contre l'impunité pour les crimes d'agression et une étape cruciale pour rendre justice aux millions de victimes congolaises. La NSCC a adressé ses félicitations aux plus hautes autorités de la RDC, du Président de la République au collectif d'avocats, pour leur engagement et leur travail rigoureux dans ce dossier. Considérant ce verdict comme une première victoire judiciaire et diplomatique majeure, l'organisation encourage vivement le gouvernement congolais à poursuivre ses efforts sur tous les fronts afin de garantir la réparation, le respect de la souveraineté nationale et la restauration de la dignité du peuple congolais.

COMMUNIQUÉ DE PRESSE N°21/06/2025 RELATIF AU MESSAGE DE FÉLICITATIONS  ET D’ENCOURAGEMENT

Kinshasa, le 26 juin 2025. La Nouvelle Société Civile Congolaise (NSCC) salue la décision historique de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples en faveur de la République Démocratique du Congo.

La Nouvelle Société Civile Congolaise (NSCC) exprime sa profonde satisfaction et adresse  ses félicitations les plus chaleureuses suite à la décision historique de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples qui vient de se déclarer compétente pour connaître de la

requête introduite par la République Démocratique du Congo contre le Rwanda, et de la déclarer recevable, en rejetant toutes les exceptions d’irrecevabilité et d’incompétence soulevées par Kigali.

Ce moment marque un tournant décisif dans la lutte contre l’impunité des crimes liés à l’agression du régime rwandais en RDC et dans la quête d’une véritable justice internationale, fondée sur les droits des victimes congolaises et la souveraineté nationale.

La NSCC adresse ses félicitations appuyées à :

1. Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’État, Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, pour sa vision stratégique, son engagement constant en faveur de la justice et de la défense des intérêts du peuple congolais ;

2. Son Excellence Madame la Première Ministre, Judith SUMINWA TULUKA, pour la matérialisation de cette vision à travers les actions concertées du Gouvernement ;

3. Le Ministre de la Justice et garde de sceaux a.i., Me Samuel MBEMBA KABUYA, pour sa vigilance, son pilotage institutionnel rigoureux et son professionnalisme dans la gestion du contentieux international ;

4. Le Collectif des Avocats de la République, conduit par Maître Yvon MINGASHANG, pour la qualité remarquable du travail juridique abattu, leur courage et leur dévouement patriotique.

La NSCC salue cette première victoire judiciaire et diplomatique comme un signal fort que le droit et la vérité peuvent triompher des puissances de la déstabilisation. Elle encourage le Gouvernement congolais à poursuivre sans relâche toutes les démarches judiciaires, diplomatiques et politiques nécessaires pour que justice soit rendue aux millions de victimes congolaises et que les principes du droit international soient respectés.

La Nouvelle Société Civile Congolaise (NSCC) réitère son soutien à toutes les initiatives visant à restaurer la dignité du peuple congolais, à obtenir réparation, et à faire du respect des droits humains une priorité nationale et internationale. Plus jamais un peuple ne doit être victime d’un silence complice.

Pour la Nouvelle Société Civile Congolaise (NSCC)

Le Coordonnateur National

Jonas TSHIOMBELA

Téléphone +243999999519

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Kinshasa RDC

Requête de la RDC contre le Rwanda, Arusha : la NSCC salue le leadership de Félix Tshisekedi et l’action du Gouvernement Suminwa
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"Kinshasa, moto na moto abongisa" , Mwangaza Congo International sensibilise la jeunesse pour la transformation de la capitale

Un vent nouveau souffle sur Kinshasa. Porté par Mwangaza Congo International et ses partenaires, le projet "Pak Citoyen" arme les Kinois d'une conviction : ‘‘la propreté et la sauvegarde de la ville sont l'affaire de tous’’. Au cœur de cette initiative, 144 ambassadeurs de l'environnement, fraîchement formés, sont désormais prêts à passer à l'action.

Face aux défis environnementaux qui minent Kinshasa, de la gestion des déchets aux inondations, une initiative audacieuse prend racine. Le projet d'appui à la protection et à l’amélioration de l’environnement par l’engagement citoyen, ou "Pak Citoyen", s'incarne dans un slogan puissant et fédérateur : "Kinshasa, moto na moto abongisa", en français "Kinshasa, que chacun arrange/nettoie". Cette vision, portée par la Commission Justice, Paix et Sauvegarde de la Création de l’ECC, en partenariat avec Mwangaza Congo International et avec le soutien de l’Union européenne, est un véritable mouvement de fond.

Au terme d'une formation intensive de trois jours, l'enthousiasme était palpable. 144 participants, issus des quatre districts névralgiques de la capitale – Lukunga, Tshangu, Funa et Mont Amba – ont reçu leurs brevets. Plus qu'un simple papier, ce document symbolise leur engagement à devenir les piliers d'un changement durable au sein de leurs communautés. Ils sont désormais les membres actifs des Comités Municipaux de Protection et d’Amélioration de l’Environnement (CMPAE).

Forger les outils du changement

Avant la remise des certificats, la session de clôture a rappelé la richesse des enseignements. Loin des discours théoriques, la formation a outillé concrètement les participants. Le Révérend Mathieu Yala a captivé l'audience en développant les concepts d'éthique environnementale et de théorie du changement. Son message était clair : la transformation ne sera ni superficielle ni éphémère. Elle doit naître d'une prise de conscience collective, d'un changement profond des mentalités et des comportements.

En complément, M. Mandi Manda a abordé les principes essentiels de la planification urbaine. Une intervention cruciale qui donne aux comités les clés pour ne plus subir leur environnement, mais pour le penser, l'organiser et l'améliorer de manière structurée. L'objectif final : que chaque comité puisse élaborer et mettre en œuvre des plans communaux adaptés aux réalités de son propre terrain.

Cet élan citoyen est soutenu par les institutions. Le Révérend Eric Nsenga, Secrétaire général de l’ECC, a salué une étape majeure vers une mobilisation communautaire durable autour des enjeux écologiques. Son intervention a rappelé le rôle historique de l'Église comme catalyseur de conscience sociale en RDC.

Présent également, le Directeur Général de la Régie des Déchets de Kinshasa a insisté sur l'importance d'une gestion intégrée des déchets, la considérant comme un pilier fondamental pour améliorer la qualité de vie dans la mégapole de plus de 12 millions d'habitants. Son appui institutionnel est un signal fort, la collaboration entre la base citoyenne et les services publics est la clé du succès.

La clôture de cette formation est le lancement officiel d'une armée de la propreté, de citoyens engagés et formés, prêts à faire résonner dans chaque parcelle de Kinshasa leur cri de ralliement : "Moto na moto abongisa !"

Nathan Mundele

 

 

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Journée Africaine de la Fonction Publique, RDC : Jean-Pierre Lihau appelle les fonctionnaires à plus d'engagement

La Journée Africaine de la Fonction Publique est célébrée chaque 23 juin à travers le continent. En République Démocratique du Congo, le Vice-Premier Ministre en charge de la Fonction publique, Jean-Pierre Lihau, a rendu un vibrant hommage à tous les fonctionnaires à travers le pays et les invite ainsi à plus d’engagement dans leur mission régalienne.

Dans son allocution, le patron de la Fonction publique a contextualisé le cadre dans lequel elle doit être célébrée, « nonobstant les avancées réalisées ». « Elle doit surtout être un moment de réflexion profonde sur le chemin parcouru et de méditation responsable sur les défis immenses qui nous attendent », a-t-il déclaré. Il a, cependant, rendu hommage à leur dévouement quotidien au service de près de 100 millions de Congolais. « Vous êtes le cœur et le moteur de l'Etat », a-t-il encensé les prouesses de ses cadres et agents disséminés à travers la République.

Les invitant à plus d’engagement, Lihau estime que « sans Agents sérieusement engagés et à la tâche, il est, en effet, impossible pour notre pays de relever les défis de développement qui se présentent à lui ». Ces mots de motivation et d’encouragement relèvent d’une politique managériale assez musclée de la part du patron des fonctionnaires en République Démocratique du Congo afin de booster les uns et les autres dans la réalisation de leurs missions au sein de l’administration publique congolaise.

Il a saisi l’opportunité pour présenter un bilan largement positif de sa gestion à la tête de l’administration publique. Plusieurs réformes qu’il qualifie « d’historiques » ont été engagées jusqu’ici depuis sa nomination dans ce ministère, lesquelles ont sensiblement réformé l’administration publique congolaise.

César Nkangulu

 

Allocution du Vice-Premier Ministre, Ministre de la Fonction Publique à l’occasion de la Journée Africaine de la Fonction Publique célébrée le 23 Juin.

A Madame/Monsieur Fonctionnaire de l'Etat.

Cher(ère) Fonctionnaire,

En ce 23 juin, journée dédiée à la célébration de l'Administration et de la Fonction Publique africaine, j'ai choisi, au travers de la présente, de m'adresser à vous, de manière directe et personnelle, avec respect et profonde reconnaissance.

En effet, si cette journée est une occasion de célébration partout en Afrique, j'ai estimé que, dans le contexte de notre pays, et nonobstant les avancées réalisées, qu'elle doit surtout être un moment de réflexion profonde sur le chemin parcouru et de méditation responsable sur les défis immenses qui nous attendent. Je voudrais, par ailleurs, vous inviter également à avoir une pensée particulière à l'égard de nos collègues, civils ou militaires, décédés, malades dans les hôpitaux, et surtout à l'égard de ces nombreux autres Agents exerçant dans des conditions très difficiles dans les zones actuellement occupées par les ennemis de la paix.

Cette journée est d'abord l'occasion de rendre hommage à votre dévouement quotidien au service de près de 100 millions de Congolais. Vous êtes le cœur et le moteur de l'Etat. Dans les services centraux comme ceux déconcentrés en Provinces, dans les missions diplomatiques, les quartiers, les communes, les hôpitaux, les écoles, les universités, les palais de justice, les services de sécurité, dans les villes comme dans les coins les plus reculés, vous faites vivre l'État au quotidien. Sans Agents sérieusement engagés et à la tâche, il est, en effet, impossible pour notre pays de relever les défis de développement qui se présentent à lui. Vous êtes l'un de ceux à travers qui, au quotidien, l'Etat veille à la préservation des règles, au maintien de l'unité nationale et à la fourniture des services essentiels à des milliers de compatriotes.

Ainsi que vous le savez, notre administration a longtemps souffert de plusieurs maux. Pourtant, sous la vision du Président de la République, Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, et avec l'appui de Madame la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka, des progrès importants ont été réalisés. Grâce à votre engagement, des chantiers longtemps bloqués ont enfin avancé, la situation chaotique que nous avons connue pendant plusieurs décennies commence peu à peu à laisser place à une dynamique nouvelle, fondée sur la recherche de la performance, de la discipline, de l'équité et de la modernité.

Avec vous, nous avons amorcé l'identification biométrique des Agents publics dans toutes les provinces et même à l'étranger, afin de constituer un fichier de référence fiable. Pour la première fois depuis près de 40 ans, plus de 10 000 Agents ont pu partir à la retraite, dans le respect de leurs droits. Cette étape cruciale permet à notre administration de se rajeunir qualitativement et d'offrir de nouvelles opportunités, notamment d'avancement en grade, à tous les agents et fonctionnaires dont les carrières n'ont fait que stagner depuis des décennies.

Les conditions de travail commencent aussi à s'améliorer. Des bâtiments sont construits ou rénovés à travers le pays, notamment via le programme PDL-145. Un fonds pour la modernisation de l'Administration est en préparation pour garantir un environnement de travail plus digne. Sur le plan salarial, en plus des efforts de mécanisation progressive, des discussions sont en cours avec vos représentants pour mettre en place une nouvelle politique de rémunération plus juste et équitable, telle que rappelée par le Chef de l'Etat à l'occasion du lancement des travaux y relatifs le 24 avril dernier.

Par ailleurs, nous avons posé des bases solides pour promouvoir l'égalité entre les hommes et les femmes, en protégeant davantage les Agents contre toute forme de harcèlement ou d'abus, mais en s'assurant aussi d'une meilleure inclusivité des personnes vivant avec Handicap. La protection sociale a également connu une avancée majeure avec l'avènement d'un système contributif de retraite, aussi bien par répartition que par capitalisation, pour toutes les catégories d'Agents publics de l'Etat.

Dans cette dynamique de réforme, deux projets de loi importants ont été initiés et soumis au Parlement : l'un vise à rationaliser les procédures de recrutement dans la fonction publique, à y instaurer la contractualisation dans certains cas, à Introduire l'évaluation obligatoire des compétences des Agents, à valoriser la retraite à travers notamment la reconnaissance de la retraite à titre posthume. L'autre vise à élargir la protection sociale à tous les agents publics jusqu'ici non couverts.

Ces réformes sont historiques et sont les vôtres. Elles ne réussiront que si vous vous les appropriez. C'est grâce à votre engagement que nous pourrons en effet bâtir une administration publique moderne, au service de l'intérêt général. Votre mobilisation quotidienne est la clef qui fera la différence entre un texte adopté et une transformation administrative réelle. Vous avez un rôle irremplaçable à jouer. Vous n'êtes pas qu'un simple exécutant, qu'un numéro matricule, qu'un simple Agent : vous êtes le bâtisseur de l'État de demain sur qui toute la Nation compte.

Comme le disait le philosophe Sénèque : « Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas, c'est parce que nous n'osons pas qu'elles sont difficiles ». Alors osons ensemble.

Veuillez recevoir, Madame/Monsieur, cher(ère) Fonctionnaire de l'Etat, l'expression de ma considération la plus distinguée.

Jean Pierre LIHAU EBUA

Journée Africaine de la Fonction Publique, RDC : Jean-Pierre Lihau appelle les fonctionnaires à plus d'engagement
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Assemblée provinciale: deux membres du Bureau destitués de leurs fonctions !

Ce mardi 24 juin 2025, l’Assemblée provinciale du Kongo Central a enregistré la destitution de deux membres de son bureau lors d’une plénière marquée par des tensions. Les honorables Omega Mbadu, Questeur, et Billy N’tunga, Rapporteur adjoint, retrouvent désormais leur siège dans l’assemblée.

Le Député Provincial élu de Boma Omega Mbadu surnommé ‘’muana batu bikila’’ est reproché d'indiscrétion et de manque de courtoisie envers ses collègues de la Chambre des représentants du Kongo Central. Il a également été reproché pour sa gestion jugée opaque.

Un départ qui frustre ses électeurs de la ville portuaire et historique de Boma, qui y voient une manigance notoire et politicienne en vue d’écarter sa représentation au sein du bureau provincial. Ce qui alimente davantage le débat dans sa circonscription électorale. Il a été révoqué avec 25 voix contre 7 et une abstention sur les 33 Députés qui composent cette assemblée délibérante.

Quant à l’honorable Billy N’tunga, élu de Madimba, a, pour sa part, été évincé par 23 voix contre 9. Il lui aurait été reproché de défaillances dans la communication et la transparence des travaux parlementaires.

Une crise interne qui soulève de nombreuses inquiétudes au sein de l’opinion sur la stabilité de cet organe qui se voit emprunter une voie de déstabilisation en cette période où la province a plus besoin d’unité et de bien-vivre ensemble pour une gestion efficace de la chose publique.

Est-ce un climat de méfiance qui se traduirait par des fractions politiques croissantes au sein de l’institution ou un simple contrôle mais efficace des élus envers leurs dirigeants et membres du bureau ?

Face à un tel questionnement, le peuple Né Kongo reste attentif pour suivre l’évolution des événements au sein de l’Assemblée provinciale. La reconfiguration du bureau est désormais attendue dans les prochains jours.

César Nkangulu

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Réforme sécuritaire en RDC : l’OIM et la JICA remettent officiellement des bâtiments à la Police Nationale Congolaise à Kimbanseke

Kinshasa, 24 juin 2025 — Le Gouvernement du Japon, à travers l’Agence Japonaise de Coopération Internationale (JICA), en collaboration avec l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), a procédé à la remise officielle de bâtiments et d’équipements à la Police Nationale Congolaise (PNC). Cette initiative, réalisée dans la commune de Kimbanseke, ville-province de Kinshasa, s’inscrit dans le cadre du projet de renforcement des activités de la police de proximité, mis en œuvre en partenariat avec le Gouvernement de la République Démocratique du Congo.

Cette cérémonie s’est tenue sous l’égide de Son Excellence Monsieur le Vice-Premier Ministre, ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières, en présence de Son Excellence Monsieur l’Ambassadeur du Japon en RDC, du Représentant Résident de la JICA, du Commissaire Général de la PNC, ainsi que de nombreux représentants des autorités nationales, provinciales, des services techniques, des comités locaux de sécurité, de la société civile et des leaders communautaires.

Le « Projet de renforcement des activités de la police de proximité à Kinshasa et dans la province du Tanganyika », s’inscrit dans le cadre de la professionnalisation de la PNC à travers trois axes principaux : la formation des policiers à la doctrine de la police de proximité et aux droits de l’homme ; la construction et l’équipement de huit bâtiments modernes (cinq au Tanganyika et six à Kimbanseke) ; et le renforcement de la confiance entre la police et la population par des activités communautaires menées avec les Comités Locaux de Sécurité. Les trois bâtiments remis aujourd’hui à Kimbanseke ont été construits et équipés avec des matériels de dernière génération, selon des standards techniques rigoureux, contribuant ainsi à l’amélioration des conditions de cadre de travail du policier congolais. Ils comprennent des bureaux administratifs, des salles d’audition, des espaces d’accueil du public et des installations sanitaires. Des campagnes de sensibilisation communautaire sont également en cours, notamment via les forums de quartiers et les radios locales, pour informer les populations sur le rôle et les principes de la police de proximité.

Dans un contexte marqué par une insécurité urbaine croissante, notamment à Kimbanseke et dans le Tanganyika, ce projet s’inscrit dans le cadre plus large de la réforme du secteur de la sécurité, visant à faire de la police un service public accessible, professionnel, respectueux des droits humains et à l’écoute des besoins des communautés.  L’OIM, forte de près de dix ans d’expérience dans l’appui à la professionnalisation de la PNC, a été mandatée pour mettre en œuvre ce projet de construction des infrastructures, de renforcement de compétences, et de réalisation des activités de sensibilisation communautaire rendant ainsi la sécurité publique une affaire de tous. Ce partenariat avec la JICA s’inscrit dans une coopération de longue date entre le Japon et la RDC, où le développement et la sécurité sont reconnus comme indissociables.

Prenant la parole lors de l’événement, Monsieur Keiichi Okitsu, Représentant Résident de la JICA a déclaré : « Ce projet reflète l’engagement du Japon à soutenir la stabilité et la sécurité en RDC, en investissant dans des solutions concrètes au service des communautés. En accompagnant la police de proximité, nous contribuons à bâtir une société plus sûre, plus juste et plus inclusive pour tous. »

Représentant la PNC, le Commissaire Divisionnaire Alongaboni Benjamin a ajouté : « Grâce à ces infrastructures modernes, nous Kimbanseke et restaurer la confiance entre la population et ses forces de l’ordre dans un esprit de proximité et de responsabilité.»

«Afin de garantir la pérennité des acquis de ce projet, j’encourage vivement les bénéficiaires à gérer ces infrastructures et équipements avec rigueur, responsabilité et dans un esprit de durabilité. L’OIM reste pleinement engagée à poursuivre son appui aux efforts nationaux en matière de sécurité, de stabilisation et de développement », a souligné M.Loncaric Sasa, le chef de mission adjoint de l’OIM RDC.

‘’La loi fixe une feuille de route claire, incluant la construction de plus de 1 000 commissariats et le renforcement de la capacité de formation au cours des cinq prochaines années — des priorités parfaitement en phase avec ce que nous célébrons aujourd’hui.’’, rappelle pour sa part SEM l’ambassadeur du Japon Hidetoshi Ogawa.

Ce projet vise à améliorer la qualité des services de police, à renforcer la protection des droits humains et à restaurer la confiance entre les forces de l’ordre et les citoyens, tout en contribuant à une paix durable et à une gouvernance sécuritaire plus inclusive.

Réforme sécuritaire en RDC : l’OIM et la JICA remettent officiellement des bâtiments à la Police Nationale Congolaise à Kimbanseke
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Accord de paix RDC-Rwanda : La Diaspora congolaise tire la sonnette d’alarme sur les non-dits !

Dans un communiqué publié le 23 juin 2025, le collectif "Diaspora Congolaise Unie pour la Paix en RDC" salue avec prudence l'accord préliminaire de paix paraphé entre la RDC et le Rwanda à Washington le 18 juin. Tout en reconnaissant une avancée diplomatique, le collectif exprime de profondes inquiétudes face à plusieurs zones d'ombre majeures. Il dénonce notamment, l'absence d'une clause exigeant le retrait explicite des troupes rwandaises, le risque d'intégration de groupes armés comme le M23, et le silence sur la mise en place d'une justice réparatrice pour les millions de victimes. Affirmant son attachement à une "paix qui garantit la souveraineté, la justice, la vérité et la mémoire", la diaspora appelle à ce que l'accord final, prévu pour le 27 juin, soit clarifié et sans ambiguïté pour ne pas accepter une "paix à n'importe quel prix".

Communiqué de Presse

Bruxelles, le 23 juin 2025

Nous Diaspora Congolaise Unie pour la Paix en RDC saluons le projet d’accord paraphé le 18 juin 2025 entre la République Démocratique du Congo et le Rwanda, à Washington D.C., visant à mettre fin aux violences dans l’Est de la RDC.

Cependant, nous élevons nos voix sur les zones d’ombre !

Si cet accord marque un pas diplomatique important et une volonté affichée de tourner la page d’un conflit sanglant, nous ne pouvons taire notre profonde inquiétude sur plusieurs non-dits majeurs qui menacent à terme l’efficacité, la justice et la pérennité de cette paix annoncée.

Nos principales préoccupations :

Aucun retrait explicite des troupes rwandaises du territoire congolais n’est mentionné, alors même que leur présence est documentée et dénoncée par de nombreux rapports.

La question des infiltrés dans les institutions congolaises n’est pas abordée.

La perspective d’un “brassage” et d’une intégration de groupes armés responsables de crimes de guerre, en particulier le M23 est inacceptable. 

Depuis le génocide rwandais de 1994, on évoque rarement le retour des réfugiés rwandais dans leur pays, mais on assiste à la colonisation du Masisi, du Rutshuru etc…

Aucune référence explicite à une justice réparatrice, ni à une commission vérité.      Le silence sur une éventuelle amnistie est préoccupant.

Notre position :

Oui à la paix, mais pas à n’importe quel prix.

  • La paix véritable est celle qui garantit :
  • La souveraineté
  • La justice
  • La vérité
  • Et la mémoire des victimes

Pour la mémoire des millions de victimes, pour l’avenir de la RDC, et en tenant compte de la ténacité de ses ennemis, le 27 juin l’accord devra être clair et sans ambiguïté.

  1. Retrait immédiat et vérifiable des troupes rwandaises.
  2. Refus de toute réintégration des groupes armés !
  3. Mise en place urgente d’une Commission Vérité et Justice indépendante.
  4. Reconstruction d’une armée congolaise puissante, loyale et professionnelle.
  5. Sécuriser les richesses du sol et du sous-sol.

À qui s’adresse notre interpellation ?

Aux États-Unis et à la Belgique, enfin, des réactions : Merci, et continuez !

À toutes les personnes éprises de justice, presses, associations : Merci, mais le combat n’est pas terminé.

Aux membres du gouvernement et de l’Assemblée nationale en RDC, aux vrais patriotes, qui se battent contre les anti-valeurs : Merci, mais continuez !

Aux princes de l’Eglise, excepté les traîtres, qui œuvrent en silence : Merci, et continuez !

À la communauté internationale, et aux voisins de la RDC qui soutiennent notre cause : Merci, et continuez !

Aux FARDC, aux vaillants Wazalendos et aux Congolais de l’intérieur et de la diaspora, votre combat jusqu’au sacrifice suprême est noble : Merci, et continuez !

Au Président Félix-Antoine Tshisekedi et à Madame Thérèse Kayikwamba, Ministre des Affaires étrangères, c’est la première fois depuis plus de 30 ans que la RDC se fait entendre : Merci, et continuez !

Pour le collectif de la Diaspora Congolaise unie pour la Paix en RDC :

Micheline VUVU et Agnès MUAMBA

Accord de paix RDC-Rwanda : La Diaspora congolaise tire la sonnette d’alarme sur les non-dits !
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Pour une franche collaboration avec le corps des magistrats, Justice : Samuel Mbemba prend contact avec le Synamac

Dans une vidéo publiée hier, mercredi 25 juin, sur le compte X du ministère de la justice, Samuel Mbemba, Ministre d’Etat par intérim de la justice et garde des Sceaux, a reçu dans son cabinet de travail, la délégation du Syndicat Autonome des Magistrats du Congo, « SYNAMAC » en sigle. Des échanges fructueux en vue d’une franche collaboration entre l’exécutif et le corps des magistrats aux fins d’une bonne administration de la justice en République Démocratique du Congo.

«Nous avons répondu à l’invitation du Ministre de la Justice et Garde des sceaux et il était question pour lui parce qu’il est maintenant à la tête du ministère de prendre contact avec les acteurs de la justice », a déclaré Edmond Isofa, Procureur de la République et président du SYNAMAC.

Des échanges qui ont porté sur la mise en place d’un cadre de concertation avec le corps des magistrats en RDC pour une franche collaboration aux fins d’une bonne administration de la justice.

«Il était avec les membres du bureau du Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM) où le cadre de concertation a été réactivé. Et aujourd’hui, il nous a reçu et les échanges avec lui ont tourné autour de la mise en place d’un cadre de concertation également avec les syndicats des magistrats, les représentants des magistrats et envisager avec lui une franche collaboration dans l’intérêt d’une bonne administration de la justice », a-t-il ajouté.

Il faut noter qu’en date du lundi 9 juin 2025, il s’était tenu un cadre de concertation entre les membres du bureau du Conseil Supérieur de la Magistrature et le Vice-Ministre Samuel Mbemba, actuellement intérimaire de Constant Mutamba, démissionnaire, pour des raisons des poursuites judiciaires.

Au cours de cette réunion, présidée par le Procureur Général près la Cour constitutionnelle et premier vice-président du CSM, John-Prospère Moke, un seul point avait été inscrit à l’ordre du jour à savoir : la réponse judiciaire coordonnée à donner face à la résurgence des braquages et vols à mains armées dans la ville de Kinshasa. 

Prenant la parole, le ministre Mbemba avait informé ce corps de la volonté du Président de la République, Magistrat Suprême de mettre fin à ce fléau qui dérange la quiétude des habitants de Kinshasa. 

Il avait relevé que trois ministères, l’Intérieur, Défense et Justice, avaient été instruits à ce sujet à collaborer étroitement pour éradiquer ce phénomène.

Il leur avait également fait part que son ministère devrait travailler en concertation avec le corps magistral afin d’organiser, en mode d’urgence, des audiences foraines et publiques pour réprimer sévèrement les auteurs de ce fait.

Pour les condamnés, il avait virilement annoncé leur transfert dans des prisons en dehors de Kinshasa.

En revanche, le bureau du CSM avait épinglé certaines causes à la base de cette situation d’insécurité, notamment la mauvaise application de la politique de désengorgement des prisons par l’exécution d’innombrables arrêtés ministériels octroyant la libération conditionnelle à des détenus ne remplissant pas les conditions requises.

Ils avaient également déconseillé l’obtention des ordonnances accordant des mesures exceptionnelles de grâce présidentielle à l’égard de certains prévenus. 

Ils avaient aussi relevé, comme obstacle, l’interdiction brusque de transférer les détenus préventifs à la prison de Makala sans prévoir de mesures alternatives pour garder ces derniers qui sont arrêtés chaque jour.

Cette rencontre marque un pas nécessaire pour une confiance nette et renforcée sur l’efficacité de la justice en République Démocratique du Congo.

La Pros.

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