Un vrai parcours de combatant. Après Lubumbashi, Sakania, Kolwezi, Kamina, pour la campagne de mobilisation de la jeunesse à adhérer aux FARDC dans le Grand Katanga, le Président de la Chambre basse du Parlement, Jean Michel Sama Lukonde, a mobilisé, le vendredi 7 mars dernier, la jeunesse de Kalemie, dans la province de Tanganyika. Dans un communiqué de la cellule de communication du Speaker du Sénat, l’Honorable Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge se trouvait dans la province de Tanganyika, en tête d’une délégation de Sénateurs et Députés Nationaux ainsi que d’autres Notables du Grand Katanga pour mobiliser et sensibiliser les jeunes de cette province à s’enrôler massivement dans les rangs des FARDC.
L’essentiel du message lancé à cette jeunesse, c’est de défendre, dans l’unité et la cohésion nationale, la souveraineté et l’intégrité territoriale de la RDC, qui sont mises en péril à la suite de l’agression rwandaise sous le couvert du groupe terroriste M23/AFC.
Sama Lukonde a ainsi communié avec la foule dans un meeting populaire à la plage de Kalemie. Il a souligné la nature économique de cette guerre et a insisté sur la vigilance. D’autant plus que ce sont les minerais dont le lithium de Kalemie qui sont visés par les envahisseurs du territoire congolais. "Que personne ne soit distraite en cette période", a-t-il insisté.
Sama Lukonde a appelé à la solidarité avec les frères de l’Est et les blessés de guerre qui sont venus de l’Est et a sensibilisé à l’unité et à la cohésion face à l’agression. Mais, aussi à mobiliser les jeunes pour la défense de la patrie.
Venus nombreux à cette rencontre avec le Président du Sénat, les jeunes de Kalemie ont promis de rejoindre massivement les rangs des FARDC, scandant le slogan : “La patrie ou la mort’’.
Après le meeting populaire à la plage, Sama Lukonde a rendu une visite d’encouragement au premier groupe de jeunes de Kalemie déjà enrôlés dans les rangs des FARDC, qui ont commencé la formation.
« On dit toujours que pour faire un voyage de mille kilomètres, on commence par un pas. Vous êtes les premières personnes qui avez commencé ce grand voyage qui va amener la grande remontée en puissance de l’Armée de la RDC », a illustré Jean Michel Sama Lukonde, en guise d’encouragement.
Lors de leur récente rencontre tenue à Dar-es-Salaam, en Tanzanie, les Evêques membres de l’Association des Conférences épiscopales d’Afrique centrale ont évalué la situation sécuritaire qui prévaut, présentement, dans l’ensemble de la sous-région. Ils ont consacré une attention particulière sur le cas de la RDC, agressée dans sa partie Est par le Rwanda et ses supplétifs du M23/AFC. Ils ont condamné les massacres des populations, les dégâts matériels enregistrés jusqu’ici et exigé la cessation des hostilités. ‘’Les groupes armés qui sèment la mort pullulent dans notre sous-région, nous leur demandons d'arrêter de défendre leurs revendications par la voie des armes qui tuent leurs propres frères et sœurs. Nous demandons que chaque Etat aménage un cadre efficace de dialogue et d'écoute’’, ont souligné les princes de l’Eglise universelle, dans leur déclaration. La rencontre de l’Association des Conférences Episcopales de l’Afrique Centrale (ACEAC), à Dar-es-Salaam, en Tanzanie, a connu la participation des Evêques et Archevêques venus de la RDC, du Burundi et du Rwanda. Voici, leur déclaration in extenso.
« HEUREUX LES ARTISANS DE PAIX »
(Mt 5, 9)
Message des Évêques membres de l'ACEAC à la population de la sous-région des Grands-Lacs
1. Depuis plus de trois décennies, notre sous-région est astreinte à des pesanteurs de perturbation de la paix à plusieurs niveaux et entre plusieurs instances de nos sociétés, jusqu'aux conflits devenus récurrents entre nos Etats. La sous-région est au bord de l'implosion au risque de créer une généralisation de foyers d'incendies meurtriers.
2. Toute cette situation affecte des pans entiers des territoires avec une augmentation exponentielle de pertes de vies humaines, d'orphelins, de veufs et veuves, de déplacés et de réfugiés. Nous ne pouvons que condamner les évènements qui causent ces atrocités ainsi que les idéologies qui en balisent le chemin.
3. Profondément affectés et blessés en nous-mêmes au regard de la tournure que prennent ces conflits, nous, Cardinaux et Evêques Catholiques de nos trois pays des Grands Lacs le Burundi, la République Démocratique du Congo et le Rwanda - nous sommes réunis à Dar-es-Salaam, Capitale de la République-Unie de Tanzanie, pour approfondir notre engagement pour la paix entre nos communautés et entre nos pays.
4. Nous exhortons les Chefs d'Etat de la Communauté de l'Afrique de l'Est (EAC) et de la Communauté de Développement de l'Afrique Australe (SADC) à mettre en œuvre les résolutions de leur sommet conjoint de Dar-es-Salaam. Nous accueillons dans la foi et l'espérance la désignation des animateurs des processus de Nairobi et de Luanda, désormais fusionnés. Nous leur assurons de notre disponibilité à apporter notre part de contribution à l'édifice de la paix dont nous sommes des protagonistes de par notre mission évangélique. Nous voulons que nos pays transforment les épées qui tuent en socles de charrue pour le développement de la sous-région (cf. Is 2, 4).
5. Nous sommes de cœur avec la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO) et l'Eglise du Christ au Congo (ECC) qui se sont engagées à promouvoir le Pacte social pour la paix et le bien-vivre-ensemble en RD Congo et dans toute la sous-région, contribuant ainsi à la mise en route du plan de paix de l'ACEAC. Nous interpellons tous les chrétiens de notre sous-région à porter ce souci. Corroborant l'appel du Symposium des Conférences Episcopales d'Afrique et Madagascar (SCEAM), nous leur demandons notamment de saisir l'opportunité de la période de Carême pour intensifier les temps de prière, d'adoration, de pèlerinage, de jeûne et de chemins de croix pour la paix et la justice.
6. A l'intention des pays, des organismes et des firmes multinationales, nous relayons les paroles du Pape François lors de sa visite apostolique à Kinshasa en janvier-février 2023 << Retirez vos mains du Congo, retirez vos mains de l'Afrique ». Notre région doit cesser d'être un lieu de convoitises et d'intérêts mondiaux qui s'entrechoquent et appauvrissent nos populations.
7. Notre sous-région est devenue une zone de peurs mutuelles des uns envers les autres. Nous dénonçons les idéologies meurtrières véhiculées ici et là et nous en appelons à des enquêtes approfondies pour vérifier les allégations des crimes de génocide, crimes de guerres et crimes contre l'humanité qui ont déjà endeuillé notre sous-région et rétablir toutes les victimes sans discrimination dans leurs droits et leur dignité.
8. Les groupes armés qui sèment la mort pullulent dans notre sous-région. Nous leur demandons d'arrêter de défendre leurs revendications par la voie des armes qui tuent leurs propres frères et sœurs. Nous demandons que chaque Etat aménage un cadre efficace de dialogue et d'écoute.
La Direction du Projet d’appui au développement de l’économie rurale (PROADER) disposera bientôt de son propre siège, grâce au financement de la Banque Africaine de Développement (BAD), partenaire du gouvernement congolais. La cérémonie officielle de la pose de la première pierre de ce bâtiment a eu lieu ce jeudi 6 mars 2025 sur l'avenue Lukusa, dans la concession du Secrétariat Général du ministère du Développement Rural, située dans la commune de la Gombe. Le Secrétaire Général du développement rural, Elvis Pekeyabo, ainsi que le Directeur de Cabinet du Ministre d'Etat Muhindo Nzangi, empêché, ont procédé au lancement des travaux en présence de quelques conseillers du Ministre de tutelle et du chef de projet PROADER, le professeur Michel Disomana.
Elvis Pekeyabo, au nom du Ministre d’Etat, Ministre de Développement durable, a exprimé sa satisfaction à l’égard du personnel du PROADER, notamment sous la direction du gestionnaire de projet et du chef de projet. Il a souligné l’importance de la construction du bâtiment R+3 en faveur de la Direction de l’économie rurale, considérant la pose de la première pierre comme le couronnement d’un processus de passation des marchés et de négociations fructueuses avec la BAD.
‘’J’enregistre la construction des bâtiments R+3 en faveur de la Direction de l’économie rurale dont la pause de la première pierre qui aura lieu tout à l’heure, n’est d’autre que le couronnement du processus de passation des marchés d’une part, et d’autres part, la convergence des points de vue, à l’issue d’amples négociations avec la Banque Africaine de Développement que je remercie en passant. En prêtant à notre Hymne national le refrain selon lequel, nous bâtirons ton sol et nous assumerons ta grandeur, la cérémonie de ce jour ne saurait avoir de sens que si ce n’est de voir un ouvrage sortir de ces terres pour abriter nos services’’, a déclaré Elvis Pekeyabo. Il a encouragé les contractants, la mission de surveillance des travaux, et les fonctionnaires dirigeants à veiller à la construction selon les règles de l’art.
Le PROADER est un projet du gouvernement congolais dont l’objectif est de revitaliser l’économie rurale afin d’éviter l’exode rural. Le projet travaille principalement dans le domaine de l’agriculture, avec des activités variées.
‘’Nous sommes aujourd’hui autour de 10 milles hectares de manioc, planté à travers la République, avec des usines de transformation en farine panifiable. Ces activités sont dans le Kongo Central, Kwilu, Kwango, Kasaï Oriental, Kasaï et Maniema.
Au-delà des activités liées à la culture de manioc, nous avons planté plus de 2000 hectares de maïs avec une entreprise qui le transforme en farine. Ces sont-là les deux grandes circulations vivrières que nous travaillons. Le PROADER a planté également 2000 hectares de palmiers à huile dans le Kindu. Aujourd’hui, les ménages qui ont reçu cet appui, vendent déjà les régimes de noix de palme aux entreprises implantées pour la transformation, afin d’obtenir de l’huile de qualité’’, a indiqué Michel Disomana, Chef du projet PROADER.
Infrastructures et Désenclavement
Le PROADER intervient également dans le domaine des infrastructures, avec un focus particulier sur le désenclavement. A ce jour, il compte plusieurs réalisations à son actif.
‘’Notre premier programme est le désenclavement. Nous sommes en train de construire des ponts à travers la République. Aujourd’hui, nous sommes déjà à 45 ponts construits, dont la portée varie entre 8 à 30 tonnes.
Le plus long pont construit par le PROADER est au Kasaï Central, le pont de Lombelo avec 30 mètres linéaires.
Nous avons également réhabilité des routes de desserte agricole par le système imo, qui aujourd’hui nous sommes tous conscients que cette méthode ne permet pas de réhabiliter durablement les routes de desserte agricole, le PROADER est engagé dans des discussions de réflexion avec d’autres projets pour passer vers le système durable d’entretien des routes.
Dans les infrastructures, le PROADER a construit 21 bureaux de secteur des entités territoriales décentralisées, et le Ministre d’Etat en charge de Développement durable a été sur terrain avec le Secrétaire Général pour réceptionner tous ces ouvrages’’, a souligné le responsable du projet.
En outre, le PROADER a construit des Centres multifonctionnels genre, en collaboration avec le Ministère de Développement durable et celui du Genre. Ces centres, destinés à l’autonomisation des femmes, offrent des services variés tels que : foyer social, la Coupe et couture, l’alphabétisation, l’informatique, ainsi que la transformation des produits agricoles
‘’Nous en avons construits 4 à travers le pays, 1 au Kongo Central à Tshela, spécialisé dans la transformation d’ananas, un centre à Kenge et à Gungu, tous deux spécialisés dans la transformation des céréales, le dernier à Mushie au Maï-Ndombe, spécialisé dans la transformation des poissons’’, a-t-il expliqué.
Par ailleurs, deux autres Centres sont sortis de terre, un à Kananga et l’autre à Mbanza-Ngungu, destinés respectivement à la transformation des fruits en jus, principalement l’ananas, et la transformation des tomates et des légumes. Ces derniers, ont été construits par décision du PROADER et du Comité de Pilotage, avec des ressources restantes des activités déjà lancées.
Patrick Muyaya Katembwe, Ministre de la Communication et médias, a pris part au colloque sur la sauvegarde de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de la République Démocratique du Congo, organisé par son collègue, Ministre de l'Enseignement Supérieur et Universitaire, Marie-Thérèse Sombo Ayanne, ce jeudi 06 mars 2025, au Centre culturel et artistique des pays d’Afrique Centrale à Kinshasa. Pour le ministre MUYAYA, ce colloque vient inaugurer le front scientifique qui rejoint les autres fronts à savoir médiatique, militaire, économique, judiciaire, spirituel, diplomatique et populaire.
Zoom sur les fronts déployés
« Nous sommes dans un moment grave de l'histoire de notre pays où deux grandes villes sont occupées par l'armée rwandaise et ses supplétifs. La population est tuée, constamment soumise. Notre souveraineté est violée, notre intégrité territoriale remise en question et nous en souffrons. A travers ce colloque, nous voulons dire notre solidarité, soutien aux populations qui vivent sous occupation. C'est aussi notre engagement à dire que nous allons tout faire pour leur libération », a souligné le ministre Patrick Muyaya.
Il a, par ailleurs, rappelé que cette guerre est menée sous plusieurs fronts. Sur le front militaire, si nous n'avions pas de militaires braves, un commandant suprême qui sommeillait, la situation serait plus grave.
Concernant le front diplomatique, le Porte-parole du gouvernement a rappelé que le narratif du Rwanda repose sur trois mensonges. D'abord, ‘’ils disent qu'en RDC, il y a un discours de haine et nous nous sommes attelés à détricoter ce discours mensonger. La meilleure réponse c'est l'unité’’.
« Lorsque nous parlons du poison rwandais, c'est justement cette campagne qui vise à inoculer le venin de la division dans l'écosystème Congolais. Dire que nous avons abandonné nos frères congolais réfugiés au Rwanda. Ici, il souligne qu'il y a plus de réfugiés rwandais au Congo que le contraire », a indiqué l'homme du changement de narratif.
Le dernier mensonge, c'est de dire que la RDC héberge des FDLR qui cherchent à déstabiliser le régime de Kigali. Un prétexte qu'il utilise depuis de décennies. Sur le front économique qu'est la vraie raison de cette guerre, Patrick Muyaya a signifié ce qui suit : « En effet, la moitié du budget du Rwanda vient des activités du pillage de richesses de la RDC. Le Rwanda se présente comme un pays producteur d'or alors qu'il n'a pas des ressources minières dans son sous-sol. Ici, nous nous sommes levés contre cette exploitation illicite du Rwanda. Comme ils le font depuis 30 ans ils comptent maintenir l'est de la RDC sous leur joug pour nous déstabiliser et profiter du pillage de nos ressources minières ».
Sur le front judiciaire, il s’est étalé en ces termes : « Il n'y a jamais eu de vraie justice qui n'a été faite pour tous ceux qui tuent depuis 30 ans dans l'Est. Cette fois-ci, il doit y avoir justice. Ce qui explique la présence du procureur général de la CPI. Sur le front médiatique, nous avons mis en place des arguments solides. Au terme de discussion de ce colloque, nous aurons un tableau de bord, des intellectuels qui vont venir sur le front médiatique et scientifique. Il y a un front plus grand qui regroupe à la fois le front spirituel, militaire, c'est le front populaire. Car tous les Congolais, 100 millions que nous sommes, constituons une force contre l'ennemie. Nous avons tous un rôle à jouer ».
Mobilisation de l’arsenal scientifique
Prenant la parole devant l’auditoire, la ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire Marie-Thérèse SOMBO Ayanne Safi Mukuna a insisté sur la place des scientifiques dans la bataille que mène tous les congolais sous la conduite du Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
« Il sied de préciser que lorsque les savants sont appelés à raisonner scientifiquement, ils se fondent sur des événements, notamment des faits irréfutables, afin de démontrer la vérité par la pertinence et la cohésion de leurs appuis. Cependant, les mêmes faits sociaux peuvent aussi être interprétés par chacun d'entre nous, différemment suivant son engagement vis-à-vis de l'enjeu existentiel ou de la cause de l'enjeu. Il s'agit pour nous, tous rassemblés en ces lieux, de la survie de notre nation. C'est la patrie ou la mort, comme nous le déclarons, haut et fort. Cela étant, chaque savant congolais est désormais appelé à raisonner dans la perspective des changements des paradigmes adaptés au contexte actuel du pays. Des notoriétés publiques connues, toutes les inventions et découvertes au plan des connaissances scientifiques », a indiqué la Ministre de l’ESU.
Et de poursuivre : « Nous devons nous rappeler que la guerre est une situation de crise profonde entraînant les conséquences graves et barrières. En dépit de cela, on ne peut plus se lâcher. Il y a mieux de l'autre que la guerre est aussi un moment de choix existentiel. C'est-à-dire un choix entre la vie et la mort. Optant pour la vie et la survie de notre patrie, nos savants vont transformer cette crise provoquée par la guerre en une source d'inspiration. C'est ici que trouve toute sa raison d'être la troisième mission de nos universités et instituts supérieurs, à savoir offre de services à la communauté ».
Orientations du Gouvernement
Représentant la Première Ministre en mission au Kongo Central, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Décentralisation et Affaires coutumières, Jacquemain Shabani Lukoo, a félicité son collègue en charge de l’Enseignement Supérieur et Universitaire pour cette initiative et a déclaré ouverte ce colloque de haut niveau, tout en espérant que durant ces trois jours, les scientifiques réfléchiront profondément et adresseront au gouvernement des recommandations qui contribueront positivement à la fin de cette guerre qui paralyse la partie orientale de la République depuis plus de 30 ans.
« Je crois que les scientifiques vont élaborer des stratégies en proposant des solutions concrètes et braves, qui garantiront la protection de notre territoire et l'amélioration de notre sécurité. Je tiens à rappeler que la souveraineté ne se limite pas seulement au notre territoire, mais elle implique également le respect de nos droits en tant que nation, notre dignité en tant que peuple, ainsi que la préservation de nos valeurs et identités culturelles », a souligné le VPM en charge de l’Intérieur, Décentralisation et Affaires coutumières.
Cette fois-ci, il s’est livré désormais, lui-même, à l’exercice âpre de défendre son honneur et de préserver sa carrière politique menacée, dit-il, par des officines déterminées à l’écarter définitivement de la scène politique congolaise. Inculpé dans le procès Bukanga Lonzo dont un tout nouveau feuilleton s’est ouvert, lundi 3 mars 2025 à la Cour Constitutionnelle, l’ancien Premier Ministre Augustin Matata Ponyo dénonce la résurgence de fausses allégations ‘’infondées’’ à son sujet sur une affaire, pourtant, dont se sont dessaisies antérieurement la Haute Cour ainsi que la Cour de Cassation. Dans une allocution officielle, Matata Ponyo relate, faits à l’appui, l’instrumentalisation de l’appareil judiciaire et crie à l’acharnement politique dont il est victime. Pour lui : « Ce procès pénal à sensation déconcertante restera inscrit dans les annales de l’histoire à scandales judiciaires du siècle dans le monde. Il ne me reste qu’à demander au Président de la République, qui a la responsabilité constitutionnelle de faire respecter la Constitution et de veiller aux droits et libertés de tous les congolais, d’user de son pouvoir légal pour faire arrêter ce harcèlement politico-judiciaire de mauvais augure », conclut-il, dans son adresse, de laquelle rappelle-t-il des preuves clamant son innocence et sa probité à l’époque où il patronnait, des mains de fer, le Gouvernement de la République.
ALLOCUTION DE MONSIEUR MATATA PONYO MAPON
Mes chers compatriotes,
Avant toute chose, je voudrais exprimer ma sollicitude à l’endroit des compatriotes de l’Est du pays, en particulier ceux du Nord Kivu et du Sud Kivu, victimes des atrocités de la rébellion du M23.
Par la même occasion, je renouvelle tout mon soutien aux forces armées congolaises qui se battent pour la paix et la sécurité pour l’ensemble de notre pays.
Mes chers compatriotes,
Vous avez été surpris, comme moi, par l’extrait de rôle de la Cour Constitutionnelle m’invitant de nouveau à comparaitre devant elle sur l’affaire Bukanga Lonzo alors que tous les congolais pensaient que ce dossier était classé sans suite.
Comme vous pouvez l’imaginer, ce dossier, plutôt politique que judiciaire, réapparait comme un sphinx, chaque fois que le Pouvoir politique initie une action en sa faveur pour ratisser large. Pour mémoire, le dossier Bukanga Lonzo est né parce que j’ai refusé d’intégrer l’Union sacrée ; il a été réactivé pour m’empêcher de créer mon Parti politique, le LGD ; il est réapparu pour me dissuader de poser ma candidature à la présidentielle ; aujourd’hui, il est remis sur la table des juges, tous les congolais le savent, pour exercer une pression sur moi à cause du dialogue politique et du gouvernement d’union nationale qui se profilent à l’horizon. C’est donc un dossier politique, un dossier de la honte pour notre justice.
Mes chers compatriotes,
Cela fait près de quatre ans que la Constitution est violée plus de 40 fois dans le seul objectif de m’écarter de la scène politique et de démystifier ma gestion du reste exemplaire. Cela fait près de quatre ans que les deux plus hautes juridictions judiciaires de notre pays, la Cour constitutionnelle et la Cour de cassation, sont instrumentalisées à outrance par la Présidence de la République pour pouvoir condamner un homme politique qui n’a volé aucun dollar du Trésor public. Et tous ceux qui ont tenté de s’y opposer ont payé le prix fort au comptant.
Le Professeur Dieudonné Kaluba, brillant constitutionnaliste, a été viré de la Cour Constitutionnelle, comme un va-nu-pieds, en violation de la Constitution, pour avoir refusé d’obtempérer aux instructions de la Présidence de la République : Il a dit clairement à la Présidence que la Cour Constitutionnelle est incompétente pour juger un ancien Premier Ministre. L’Arrêt RP 0001 rendu par la Cour Constitutionnelle, sous sa haute direction, le souligne explicitement. Bravo à ce Professeur d’université.
Le Procureur Général près la Cour de Cassation Victor Mumba Mukomo a écrit au Président de la République pour lui dire expressément que la Cour de Cassation n’est pas compétente pour juger un ancien Premier Ministre.
Par la même occasion, le Procureur Général a demandé au Chef de l’Etat l’autorisation de classer définitivement ce dossier parce qu’aucune juridiction du pays, conformément aux lois actuelles, ne peut juger un ancien premier ministre.
En effet, nul ne peut être jugé que par la loi. Et la loi, en droit pénal, est toujours écrite. En réponse à sa bravoure et son honnêteté professionnelle, il a été récompensé par la mise à la retraite. Bravo à ce Procureur général.
Le Premier Président de la Cour de cassation David Christophe Mukendi Musanga, soucieux de ne pas violer la Constitution pour me condamner injustement, a été forcé par la Présidence de la République de retransférer, en violation de la Constitution, le dossier Bukanga Lonzo à la Cour constitutionnelle. En réponse à son manque de courage et de soutien au régime politique, il a été sanctionné par la mise à la retraite.
En revanche, ceux qui obéissent à la lettre aux instructions de la Présidence et violent la Constitution sont encouragés, félicités et même promus.
Le Procureur Général près la Cour Constitutionnelle Jean-Paul Mukolo Nkokesha est un célèbre exemple connu de tous les congolais. Il a inventé un autre droit pénal et constitutionnel qui n’est enseigné dans aucune université au monde. Comment un Procureur général près la plus Haute Cour peut écrire au Congrès et au Sénat sur le dossier d’un ancien Premier Ministre alors qu’il n’en a pas la compétence ?
Comment une telle autorité peut demander à un ancien Ministre des Finances d’accuser faussement un ancien Premier Ministre ? Comment une telle personnalité judiciaire peut demander à un ancien ministre de revenir sur sa signature et de changer sa déposition sur un procès-verbal déjà signé, contresigné et numéroté dans le seul objectif de condamner injustement un ancien premier ministre ? Comment un Procureur Général peut poursuivre un sénateur couvert des immunités parlementaires ?
Le Procureur Général Jean-Paul Mukolo Nkokesha, poussant l’ignominie jusqu’à l’extrême, a monté de manière rocambolesque un dossier sur les biens zaïrianisés en soutenant que j’ai détourné près de 145 millions de dollars américains. Les Ambassadeurs des pays occidentaux dont les concitoyens ont reçu l’intégralité de ces fonds étaient choqués et scandalisés. En récompense à ses actes de bravoure dans la violation éhontée de la Constitution, il a été maintenu à son poste et envoyé dernièrement au Conseil d’Etat alors qu’il est censé aller à la retraite.
Le Président du Sénat Modeste Bahati Lukwebo, l’homme au poids politique, qui a comploté avec Jean-Paul Mukolo Nkokesha contre moi, a toujours clamé à ceux qui voulaient l’entendre qu’il a reçu mission de faire condamner Matata pour l’écarter de l’élection présidentielle.
Et qu’à ce titre, il était prêt à violer la Constitution, parce que protégé par la Présidence. Fort de ce soutien politique et en violation flagrante de la Constitution, il a levé de manière irrégulière, scandaleuse et cavalière, tel dans un film hollywoodien, mes immunités parlementaires sur le dossier fictif des biens zaïrianisés.
Il a même déclaré du haut de l’hémicycle du Sénat que les arrêts de la Cour Constitutionnelle n’étaient pas applicables au Sénat. En récompense à sa capacité hors pair à jongler et à violer la Constitution, il a été maintenu à son poste et reconduit par la suite comme Vice-Président du Sénat.
Mes chers compatriotes,
Comme vous le savez, je n’ai jamais volé un dollar du Trésor public, que ce soit au BCeCo, au Ministère des Finances ou à la Primature. Je suis donc poursuivi pour avoir bien géré les affaires de l’Etat. Et, il y a plus de trois ans que j’ai écrit à l’Inspection Générale des Finances pour enquêter sur ma gestion successive au sein de ces trois institutions de 2003 à 2016.
L’inspecteur Général des Finances, Monsieur Jules Alingete Key Keita, bras armé de la Présidence pour fomenter des coups contre les opposants politiques sur base des faux rapports financiers, a largué dans l’ensemble du pays des Inspecteurs des Finances pour trouver les preuves de détournement sur ma gestion. Il n'en a trouvé aucune. Les Ministres des Finances et le Gouverneur de la Banque Centrale disent n’avoir jamais donné un dollar du projet Bukanga Lonzo au Premier Ministre Matata.
L’entreprise sud-africaine Africom Commodities qui a reçu tous les fonds sur Bukanga Lonzo a certifié aux services compétents sud-africains et à la presse congolaise qu’aucun dollar de ce projet n’a jamais été remis au Premier Ministre Matata. Malgré tous ces éléments probants de mon innocence, les hautes cours de la justice congolaise, non indépendantes et instrumentalisées par la Présidence de la République, s’obstinent à violer la Constitution qu’elles sont censées respecter. Une maman de la commune de Kimbanseke, qui n’a pas étudié, s’est même posée la question de savoir à quoi ça sert d’avoir une Constitution et d’étudier le droit ?
Mes chers compatriotes,
Ce procès pénal à sensation déconcertante restera inscrit dans les annales de l’histoire à scandales judiciaires du siècle dans le monde. Il ne me reste qu’à demander au Président de la République, qui a la responsabilité constitutionnelle de faire respecter la Constitution et de veiller aux droits et libertés de tous les congolais, d’user de son pouvoir légal pour faire arrêter ce harcèlement politico-judiciaire de mauvais augure.
Que la justice s’occupe des responsables politiques de l’Union sacrée, dont certains proches de la Présidence, qui ont détourné des dizaines, voire des centaines des millions de dollars américains et qui s’en félicitent allégrement. Je sais que le Gouvernement me pousse à l’exil. Sachez que j’ai refusé l’exil alors que plusieurs pays me l’ont offert. J’aime mon pays et je préfère y rester. J’ai refusé la nationalité étrangère qui m’a aussi été offerte.
Je suis fier d’être congolais et je veux travailler pour mon pays afin qu’un jour les congolais sortent du déshonneur et de la honte dans lesquels ils se trouvent aujourd’hui et qu’ils soient fiers d’être appelés congolais.
Un rebelle aperçu dans une école à Bunagana, en juillet 2012 (Photo d’archives)
*Ils tuent. Terrorisent. Déstabilisent la vie politique et les activités économiques dans les régions sous leur occupation. Et, malheureusement, ils n’en sont pas au terme de leurs affres. Tenez bien ! A la suite de cette guerre d’agression menée par le Rwanda, couplé des terroristes de l’AFC/M23, en provinces du Kivu, plus de 2.500 écoles ont été forcées à la fermeture, causant l’inaccessibilité de plus d’un million d'élèves à l'éducation, l’un des droits fondamentaux régis par les textes internationaux. Pour la Nation Congolaise, cet acte inacceptable est la preuve irréfutable, pour le régime de Kigali, de déstabiliser la bonne gouvernance dans le pays par la privation d’une une génération entière des bases nécessaires pour bâtir un avenir meilleur. Cette guerre agression, au-delà des démonstrations de forces militaire, diplomatique et médiatique, s’étend sur d’autres secteurs de la vie nationale.
Conséquences sur l’éducation nationale
En effet, intervenant lors d’un briefing-presse, mardi 4 mars 2025, Raïssa Malu, Ministre d’Etat en charge de l’Education Nationale, a signalé que 2.500 écoles ont été touchées par cette guerre dont 1.483 autres ont fermé leurs portes, 35 ont été détruites et 3 ont été transformées en camp par les rebelles.
« Nous avons un énorme impact négatif sur l'éducation de nos enfants. Mais au-delà des infrastructures, le plus important c'est l’enfant, l’élève. Dans leurs têtes, cet impact est beaucoup plus grave qu'une école détruite, qu'un banc utilisé. Je voudrais que nous ayons tous conscience que c'est un double crime… Les écoles sont poussées à rouvrir mais évidemment avant d’ouvrir une école, on doit s’assurer que les conditions de sécurité soient assurées. Donc, il y a une fiche qui permet de vérifier ces conditions-là. Il y a des écoles qui ouvrent on le voit bien, la majorité le font mais on voit que les parents gardent encore majoritairement leurs enfants à la maison. Ainsi, l’on a une présence autour de 50% d’enfants dans les écoles, ce qui montre bien qu’effectivement le sentiment d’insécurité reste très élevé pour les parents qui gardent encore leurs enfants à la maison. Nous, ce que nous préconisons, c’est vraiment la sécurité des élèves et des enseignants. C’est pourquoi, avant qu’une école ne reçoive le feu-vert de pouvoir rouvrir, il faut que les conditions de sécurité soient assurées… Un dispositif multimodal est mis en place… L'examen d'Etat aussi va être adapté. Nous voulons essentiellement sauver l'apprentissage », indiquait-elle, lors de cet exercice de redevabilité modéré par le Porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya.
Pour ce dernier, ces dégâts causés par le Rwanda dans le secteur de l’éducation nationale sont inacceptables. Patrick Muyaya estimait, lors de sa prise de parole, cette situation constitue un crime méritant des sanctions ciblées. Il a, toutefois, assuré que le Gouvernement ne ménagera aucun effort pour contrer tout plan d’occupation et imposer la paix dans toutes les parties qui ploient sous les exactions de la guerre injuste imposée par le Rwanda, dans l’Est de la RD. Congo. Il a rappelé également la nécessité de la mobilisation populaire contre l’envahisseur.
Le Gouvernement congolais, dirigé par Judith Suminwa Tuluka, Première Ministre, entend assumer pleinement ses responsabilités pour garantir la poursuite des enseignements dans les milieux affectés par l’agression rwandaise, dans la partie Est de la RDC, principalement à Goma et à Bukavu. A cet effet, il a pris l’option de mettre en place des stratégies efficaces assorties d’un dispositif multimodal destiné à permettre un léger réajustement du programme scolaire, un apprentissage à distance pour les élèves se trouvant dans l’impossibilité de se rendre dans leurs établissements, sans oublier la tenue d’une session spéciale pour les finalistes du primaire tout comme ceux du secondaire. Ces mesures ont été annoncées au cours d’un briefing spécial tenu hier, mardi 4 mars 2025, et co-animé par Raïssa Malu, Ministre de l’Education nationale et Patrick Muyaya, Ministre de la Communication et médias.
D’après la Ministre Raïssa Malu, la situation de crise sécuritaire engendrée par l’agression rwandaise en RDC, marquée par l’occupation de Goma et Bukavu, principales villes de la partie Est du pays, a négativement impacté le déroulement des activités scolaires. Selon elle, 2500 écoles ont été touchées par cette guerre, 1483 autres ont fermé leurs portes, 35 ont été détruites et 3 ont été transformées en camp par les rebelles.
« Nous avons un énorme impact négatif sur l'éducation de nos enfants». « Mais au-delà des infrastructures, le plus important c'est l’enfant, l’élève. Dans leurs têtes, cet impact est beaucoup plus grave qu'une école détruite, qu'un banc utilisé. Je voudrais que nous ayons tous conscience que c'est un double crime… Les écoles sont poussées à rouvrir mais évidemment avant d’ouvrir une école, on doit s’assurer que les conditions de sécurité soient assurées. Donc, il y a une fiche qui permet de vérifier ces conditions-là. Il y a des écoles qui ouvrent on le voit bien, la majorité le font mais on voit que les parents gardent encore majoritairement leurs enfants à la maison. Ainsi, l’on a une présence autour de 50% d’enfants dans les écoles, ce qui montre bien qu’effectivement le sentiment d’insécurité reste très élevé pour les parents qui gardent encore leurs enfants à la maison. Nous, ce que nous préconisons, c’est vraiment la sécurité des élèves et des enseignants. C’est pourquoi, avant qu’une école ne reçoive le feu-vert de pouvoir rouvrir, il faut que les conditions de sécurité soient assurées… Un dispositif multimodal est mis en place… L'examen d'Etat aussi va être adapté. Nous voulons essentiellement sauver l'apprentissage’’, a indiqué la Ministre Malu, dans son intervention.
Patrick Muyaya, Ministre de la Communication et médias, a, dans sa prise de parole, condamné les dégâts causés par le Rwanda dans le secteur de l’éducation nationale. Il estime que cette situation constitue un crime méritant des sanctions ciblées. Il a, toutefois, assuré que le Gouvernement ne ménagera aucun effort pour contrer tout plan d’occupation et imposer la paix dans toutes les parties qui ploient sous les exactions de la guerre injuste imposée par le Rwanda, dans l’Est de la RD. Congo. Il a rappelé également la nécessité de la mobilisation populaire contre l’envahisseur.
Sur instruction du Président de la République, le Directeur de Cabinet du Chef de l’Etat, Anthony Nkinzo Kamole, a tenu une réunion de travail, ce mardi 04 mars 2025 dans la salle des congrès du Palais de la Nation, avec les mandataires publics. Cet exercice a été organisé en prévision du contrôle de l’Inspection Générale des Finances dans les entreprises publiques, exercice 2025.
Principal orateur, le Directeur de Cabinet du Chef de l’Etat a tenu à édifier les PCA, DG et DGA, sur le modus operandi de cet organe de contrôle de gestion afin de démystifier cette campagne qui doit s'opérer dans un climat apaisé. Il les a invités au professionnalisme et à la responsabilité, pour l’atteinte des objectifs envisagés dans le cadre des missions de l’IGF, notamment : la bonne gouvernance et l’amélioration dans la mobilisation des recettes.
L’IGF qui était représenté par Jules Alingete Key, Inspecteur-Chef de services, a reçu l'instructions de privilégier les missions d’encadrement et de surveillance, en vue de : contribuer efficacement à l’amélioration dans la mobilisation des recettes et promouvoir l’implémentation de la bonne gouvernance dans les Entreprises du Portefeuille, les Etablissements Publics, les Provinces et les Entités Territoriales Décentralisées.
Dans le cadre de ses missions, l’IGF va se focaliser principalement sur les quatre axes suivants : les acquisitions immobilières ; le paiement des avantages dus aux mandataires publics ; le respect des règles de passation des marchés publics ; l’exécution des marchés publics par les prestataires en ordre avec le fisc.
Suspension de la délivrance de licences pour l’exportation de marchandises et de technologies contrôlées. Interruption des nouvelles activités commerciales de Gouvernement à Gouvernement avec le Rwanda, ainsi que du soutien proactif aux activités de développement commercial du secteur privé, y compris les missions commerciales. Remise en question de la participation du Gouvernement du Canada aux événements internationaux organisés au Rwanda, ainsi que les propositions rwandaises pour l'organisation de futurs événements. Telles sont les lourdes sanctions prises, hier lundi 3 mars 2025, par le Gouvernement Canadien contre le Rwanda, pays agresseur et auteur des crimes contre l’humanité à l’Est de la RD. Congo. En effet, ces châtiments surviennent dans un contexte marqué par la prise en otage, contre tous les textes internationaux consacrant l’intégrité territoriale et la souveraineté de la RDC et de la Charte des Nations Unies, des provinces du Nord & Sud-Kivu par l’armée rwandaise et de ses supplétifs AFC/M23. Ci-dessous, scrutez l’intégrité de cette déclaration prise conjointement par les Ministres Canadiens Mélanie Joly, Ahmed Hussen et Mary Ng.
Déclaration des Ministres Joly, Hussen et Ng sur la participation du Rwanda au conflit dans l’Est de la République Démocratique du Congo
La Ministre des Affaires Etrangères, l’Honorable Mélanie Joly, le Ministre du Développement International, l’Honorable Ahmed Hussen, et la Ministre de la Promotion des exportations, du Commerce international et du Développement économique, l’Honorable Mary Ng, ont fait aujourd’hui la déclaration suivante :
« Le Canada condamne avec la plus grande fermeté la prise de territoire par le Mouvement du 23 mars (M23) dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC), y compris à Goma et Bukavu. Nous condamnons également la présence des Forces rwandaises de défense en RDC et leur soutien au M23, qui constituent des violations flagrantes de l’intégrité territoriale et de la souveraineté de la RDC et de la Charte des Nations Unies.
« Le Canada exhorte toutes les parties à faire preuve de retenue, à tenir un dialogue constructif et à s’engager à trouver des solutions pacifiques pour prévenir une nouvelle déstabilisation.
« Le Canada dénonce les atrocités généralisées dans l’est de la RDC, y compris les allégations d’attaques illégales contre les civiles et civils, les personnes déplacées à l’intérieur du pays, les actrices et acteurs humanitaires et les soldates et soldats de la paix de l’Organisation des Nations Unies (ONU) et de la région, ainsi que les massacres et les enlèvements. Nous sommes particulièrement préoccupés par les rapports faisant état de violences sexuelles à l’égard des femmes et des filles dans le cadre des conflits. Ces actes sont odieux et contraires aux obligations qui découlent du droit international en matière de droits de la personne et du droit humanitaire international. Le Canada continue d’appuyer la Cour pénale internationale et reconnaît son importance pour rendre justice aux victimes et leur permettre d’obtenir réparation, y compris dans le cadre de son enquête sur l’est de la RDC.
« Le Canada salue les efforts déployés par les pays de la région, ainsi que par la Communauté de développement de l'Afrique australe, la Communauté de l’Afrique orientale et l’Union africaine, pour trouver une voie pacifique vers l’avenir. Nous exhortons toutes les parties prenantes à faire preuve de volonté politique pour trouver la paix, honorer leurs engagements dans le cadre des processus de paix de Luanda et de Nairobi et collaborer pour répondre aux besoins humanitaires et régler les causes sous-jacentes de ce conflit.
« En raison des actions du Rwanda dans l’Est de la RDC, le Gouvernement du Canada a pris les décisions suivantes :
suspendre la délivrance de licences pour l’exportation de marchandises et de technologies contrôlées vers le Rwanda;
suspendre les nouvelles activités commerciales de Gouvernement à Gouvernement avec le Rwanda, ainsi que le soutien proactif aux activités de développement commercial du secteur privé, y compris les missions commerciales ;
revoir la participation du Gouvernement du Canada aux événements internationaux organisés au Rwanda, ainsi que les propositions rwandaises pour l'organisation de futurs événements.
« Aujourd’hui, Affaires mondiales Canada a convoqué le Haut-Commissaire du Rwanda au Canada pour lui faire part de la position du Canada quant à la violation manifeste par le Rwanda de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de la RDC, et pour informer le Rwanda de ces mesures.
« La situation humanitaire dans l’est de la RDC a atteint un niveau critique et le Canada demeure déterminé à veiller à ce que les plus vulnérables reçoivent une aide vitale. Le Canada annonce l’octroi de 15 millions de dollars pour l’aide humanitaire en République Démocratique du Congo afin de répondre aux besoins des personnes touchées par la crise. »
La ville d’Uvira, un bastion symbolique de la résistance contre l’agression étrangère, mérite aujourd'hui notre admiration et notre soutien inébranlable. En effet, face à la menace de l’occupation rwandaise et la rébellion M23, le Maire d'Uvira, le Muzalendo Citoyen Kiky Kifara Kapenda, se distingue comme un exemple éclatant de courage, de patriotisme et de détermination.
Kiky Kifara Kapenda, un digne fils de la République Démocratique du Congo, incarne l'espoir et la résistance de toute une population qui refuse de se soumettre à l’agression et à l’injustice. En tant que maire, il œuvre sans relâche pour la défense des valeurs nationales et l’unité de son peuple, malgré les nombreuses difficultés imposées par les forces hostiles et les traîtres au sein même du pays. En prenant l’initiative de relancer les activités économiques à Uvira, il montre la voie vers la résilience et le développement communautaire.
Le rôle fondamental du Maire d’Uvira dans cette guerre de résistance est un modèle pour toute la jeunesse congolaise. En encourageant les citoyens à s'impliquer dans le processus de défense de la patrie, Kifara Kapenda met en lumière l’importance de l'unité nationale et de la solidarité face aux défis du moment. Il ne se contente pas de prêcher, il agit. Il est sur le terrain, au cœur de l’action, aux côtés de ses compatriotes et des forces armées, la police, les services de sécurité et de défense populaire, notamment nos vaillantes FARDC, qui font face avec bravoure aux ennemis du pays.
Il est crucial de soutenir activement les efforts du Maire Kiky Kifara Kapenda dans cette noble mission. La reconstruction d’Uvira et la défense de sa souveraineté passent par une mobilisation populaire, une solidarité indéfectible envers nos forces armées et une vigilance constante contre les infiltrations ennemies. Cette résistance ne doit pas se limiter à un simple acte de bravoure, mais doit être aussi un engagement quotidien pour encourager la jeunesse, promouvoir l’éducation patriotique et renforcer l’unité.
Il est plus que temps que le gouvernement central, sous l'impulsion du Président Félix Antoine Tshisekedi, apporte un soutien logistique à la hauteur des défis auxquels fait face Uvira. Les autorités locales, les résistants Wazalendo et les patriotes Maï Maï méritent une reconnaissance totale et une élévation en dignité pour leur contribution à cette lutte déterminante.
Aujourd’hui, plus que jamais, il est impératif de soutenir nos compatriotes qui se battent sur le terrain, de saluer leur bravoure et de soutenir le leadership du maire Kiky Kifara Kapenda. Uvira est et restera une terre sacrée de la résistance, un symbole de l'engagement patriotique et de l'amour pour la République.
Bravo aux FARDC à Uvira !
Bravo à la PNC et autres services de sécurité !
Bravo à nos résistants Wazalendo et Mai Mai !
Bravo à tous nos patriotes à Uvira !
Bravo au peuple d’Uvira qui a dit NON à l’occupation et à la rébellion M23 & AFC !
Nous appelons à la vigilance et à l’unité pour faire face à l’infiltration des traîtres et soutenir la victoire finale de la RDC sur ses ennemis.
Fait à Kinshasa, le 27 février 2025
Citoyen Chardin Ngoie, le patriote engagé Président & Délégué Général de la Mutuelle pour la Solidarité des Chauffeurs au Congo en sigle MSCC ASDT ASBL