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Crise politique à l’Assemblée nationale, Prince Epenge : ‘‘L’Union Sacrée et son chef ont besoin d'un Yes man, une girouette au perchoir pour fonctionner en roue libre’’

«L’Union Sacrée est définitivement du bon côté de la mangeoire, ses Députés exigent l’augmentation de leur dotation, alors que la guerre fait rage, alors qu’en une semaine il y a eu 280 morts par naufrage à l’Equateur et 110 morts à Lubero par les ADF, sans évoquer la misère et la pauvreté qui a transformé les congolais en joueurs émérites des Paris sportifs», a déclaré Prince Epenge, président nationale du parti politique ADD Congo et porte-parole de la plateforme Lamuka en réaction à la crise qui secoue la Chambre basse du Parlement Congolais à travers des pétitions visant notamment, son président ainsi que quelques autres membres. Dans une vidéo postée ce mardi 16 septembre 2025 par son auteur, Prince Epenge éclabousse le pouvoir en place en déclarant avec véhémence que «Le régime Tshisekedi a besoin d’un Yes Man au perchoir, l’incompétence est un prétexte hypocrite, la question est pourquoi ? Que les Députés illégitimes de l’USN ne comptent pas sur le peuple, eux qui sont prêts à changer la Constitution pour leurs intérêts ! ». Il a, une fois de plus, invité le pouvoir à organiser un dialogue national inclusif, seule voie de sortie «Pour sauver le pays en danger». Ci-dessous, l’intégralité de sa réaction.

La République, c’est notre bien le plus précieux. Nous n’allons pas laisser les Députés illégitimes de l’Union Sacrée définir l’avenir de la République sur base de leurs intérêts privés.

La République est au bord du précipice. Un groupe de gens ne peut pas, suite à leurs projets nocturnes, nous embarquer comme des chameaux, embarquer le peuple dans des voies obscures que nous ne saurons maîtriser.

En un seul mois de septembre, plus de 380 congolais ont trouvé la mort. Le 10 septembre dernier, en deux jours deux naufrages avec un bilan de plus de 260 morts en Equateur, à Mbandaka et à Basankusu. Ces Députés de l’USN n’ont proposé aucune initiative parlementaire pour élucider les circonstances de la mort de leurs compatriotes. Et pourtant, c’est leur mission.

Dans la province du Nord-Kivu, dans le territoire de Lubero précisément, 100 congolais ont été massacrés par les ADF, tant d’autres kidnappés. Là encore, les Députés de l’USN ont été aux abonnés absents.

Deux provinces sont sous-occupation. Il n’y a pas eu d’initiative parlementaire pour obliger le Gouvernement de jouer son rôle de protéger les congolais ou de garantir l’intégrité du territoire national.

Les congolais, dans tout le pays, ne vivent que des paris sportifs pour nouer les deux bouts du mois. La misère est intégrale, la pauvreté gagne du terrain à la vitesse du son. Les congolais suffoquent partout où ils sont, qu’ils soient employés ou chômeurs. La situation du pays est dans un état chaotique.

Malheureusement, quand il s’agit de leurs émoluments ou de leurs dotations, là les Députés se souviennent qu’ils ont été élus par le peuple, entre guillemets.

Nous pensons que la crise actuelle au Parlement n’est pas dans l’intérêt de notre peuple. L’Union Sacrée qui disait qu’elle était du bon côté de l’histoire est, en réalité, du bon côté de la mangeoire. Et les Députés sont prêts à donner leurs vies rien que pour obtenir l’augmentation de leurs émoluments. Eux qui ont été d’accord pour changer la Constitution malgré l’opposition du peuple sont prêts à tout. Donc, nous refusons de les laisser brûler encore la maison.

Aujourd’hui, le maître mot dans tout le pays c’est un dialogue national inclusif. Le changement ne viendra pas de ces Députés-là.

En réalité, si l’on suit de près la situation, l’Union sacrée a besoin d’un Yes Man, d’un béni-oui-oui au perchoir pour préparer le chaos. Et le peuple congolais est appelé à la vigilance. Ces gens-là avaient changé de majorité en violation de la Constitution, ils avaient participé à une fraude éhontée des élections. Ils ne sont pas prêts pour que la vraie alternance arrive en 2028. Leur logique est celle de mettre un chaos. En dépit de ce qui existe déjà comme crise, ces Députés veulent aggraver encore la situation et le peuple est appelé à dire NON, parce qu’ils ne sont pas les vrais représentants du peuple.

Prince Epenge/Lamuka/ADDCongo

 

Crise politique à l’Assemblée nationale, Prince Epenge : ‘‘L’Union Sacrée et son chef ont besoin d'un Yes man, une girouette au perchoir pour fonctionner en roue libre’’
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Enjeux politiques de l’heure en RDC : Lisanga Bonganga et le RCET-CPS s’expriment !

Réuni le 13 septembre à Kinshasa, le Rassemblement des Compagnons d’Etienne Tshisekedi pour le Changement et le Progrès Social (RCET-CPS), conduit par Jean-Pierre Lisanga Bonganga, a pris position sur les enjeux politiques de l’heure. Dans une déclaration solennelle, ce mouvement a salué la protection divine accordée au Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo lors de l’incident survenu à l’aéroport de N’Djili, tout en attendant les conclusions de l’enquête annoncée. Il a également soutenu l’initiative présidentielle de convoquer une réunion interinstitutionnelle pour une rentrée parlementaire axée sur les priorités nationales, et rejeté toute tentative d’impliquer le Président dans la controverse sur les pétitions visant certains membres du Parlement.

DECLARATION POLITIQUE

Le Rassemblement des Compagnons d’Etienne TSHISEKEDI pour le Changement et le Progrès Social, s’est réuni ce samedi 13 septembre 2025 à Kinshasa, et à ce sujet, un seul point était inscrit à l’ordre du jour, à savoir : les enjeux politiques de l’heure, et déclare ce qui suit :

  1. Le Rassemblement des Compagnons d’Etienne TSHISEKEDI pour le Changement et le Progrès Social, glorifie le Dieu Tout Puissant pour avoir protégé le Président de la République Démocratique du Congo, Chef de l’Etat, Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, à la suite de l’incident survenu dans la nuit du 10 au 11 septembre 2025, à l’Aéroport International de N’Djili, de son retour de la mission officielle qu’il avait effectuée en AZERBAIDJAN.

Le RECT-CPS attend impatiemment les résultats de l’enquête initiée à cet effet, afin d’identifier les coupables et les traduire en justice.

  1. Le Rassemblement des Compagnons d’Etienne TSHISEKEDI pour le Changement et le Progrès Social, salue l’initiative du Président de la République Démocratique du Congo, Chef de l’Etat, Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, pour avoir convoqué la réunion interinstitutionnelle, en sa qualité de Garant du bon fonctionnement des Institutions de l’Etat, et les a exhortés à assurer une rentrée parlementaire axée sur les priorités nationales.

Le chef de l’Etat, dans son exhortation, a insisté sur le rôle important que doit jouer le Ministère des Relations avec le Parlement en tant qu’interface et courroie de transmission entre le Gouvernement et le Parlement.

  1. Concernant les pétitions visant la déchéance des certains membres des deux chambres du Parlement, le Rassemblement des Compagnons d’Etienne TSHISEKEDI pour le Changement et le Progrès Social, considère que cette démarche est inscrite dans la logique parlementaire et conforme aux règlements intérieurs des deux chambres.

Le Rassemblement des Compagnons d’Etienne TSHISEKEDI pour le Changement et le Progrès Social, rejette, par conséquent, toute manœuvre tendant à impliquer le Chef de l’Etat dans cette démarche strictement parlementaire.

En tout état de cause, le Rassemblement des Compagnons d’Etienne TSHISEKEDI pour le Changement et le Progrès Social, réaffirme son engagement à respecter les règles démocratiques, dans l’intérêt supérieur de la nation, tel que prôné par son mentor, le Dr Etienne TSHISEKEDI WA MULUMBA, d’heureuse mémoire, Père de la démocratie congolaise.

Fait à Kinshasa, le 13 septembre 2025

Pour le Rassemblement des Compagnons d’Etienne TSHISEKEDI pour le Changement et le Progrès Social,

Jean Pierre LISANGA BONGANGA
Coordonnateur
Président National de la Convention Chrétienne pour la Démocratie

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RDC : Maître Dahlia rejoint le Cadre de concertation pour une alternative crédible

Dans une interview accordée à la presse, Maître Dahlia, présidente du mouvement "Action Nouvelle", a confirmé son adhésion au Cadre de concertation des forces politiques et sociales. Une démarche qu’elle qualifie de stratégique et nécessaire, face à ce qu’elle appelle « la dictature de Félix Tshisekedi » et l’échec manifeste du régime actuel.

«Nous avons choisi de rejoindre le Cadre de concertation des forces politiques et sociales parce que c’est une organisation qui fédère dans son sein plusieurs forces vives politiques et aussi la société civile afin de mener un combat et nous avons jugé que ce combat, il est le nôtre », a-t-elle déclaré.

Elle justifie cette adhésion par une volonté d’unir les forces autour des mêmes idéaux.

«L’une des premières choses qu’on a décidé de faire, c’est de nous réunir aux côtés de ceux qui portent les mêmes valeurs, les mêmes idéaux comme nous pour qu’ensemble nous soyons un seul homme. On ne peut pas se permettre d’être divisés. Ensemble, on est plus forts », a-t-elle mentionné.

Au sujet de leur présence à la cérémonie d’adhésion au siège du parti de Seth Kikuni, vendredi 29 août, elle précise :

«La démarche était pour comprendre la charte et marquer notre adhésion officielle. On n’avait pas besoin d’avoir avec nous une panoplie de personnes. Nous avons choisi ceux qui sont avec nous, ceux qui ont compris la vision, qui nous ont accompagnée, ensemble pour montrer que nous existons déjà en tant que structure de fait comme en droit. Voilà pourquoi nous étions là ».

Concernant la dynamique du cadre de concertation :

« Le cadre de concertation est une structure qui est bien organisée en son sein, les choses seront dévoilées au fur et à mesure et assez rapidement pour que la population qui nous suit puisse comprendre que nous avons décidé de démarrer et nous allons à vive allure », a indiqué la présidente du mouvement Action Nouvelle.

Pour elle, cette mobilisation vise également à préparer l’après-Tshisekedi :

«Très fortement ! Nous y pensons. Voilà pourquoi, nous nous rangeons autour des différentes structures et nous avons choisi le cadre de concertation. C’est aussi une façon pour nous de penser à l’après Tshisekedi », a déclaré Me Dahlia.

Dahlia dénonce une gouvernance marquée par le favoritisme, le népotisme et la médiocrité :

«Je le répète dans mes différentes interventions, le Congo mérite mieux. Nous sommes une alternative et nous proposons au-delà de ce que nous voyons aujourd’hui. Nous voyons comment la médiocrité a gravi les échelons aujourd’hui et même le casting au niveau de ceux qui doivent diriger les institutions, c’est le favoritisme, le népotisme ».

Et de conclure sur l’échec du régime :

«Il suffit de regarder ce qui se passe aujourd’hui dans le pays, le pays est en proie à une crise sécuritaire et une crise politique et si l’on doit pointer du doigt, ce n’est pas à l’opposition. C’est ceux qui nous dirigent, c’est le pouvoir en place qui a littéralement montré ses faiblesses et ses limites tant dans sa gestion, tant dans sa manière de gouverner. »

Maître Dahlia s’inscrit donc clairement dans une dynamique de contestation du régime en place, qu’elle qualifie de dictatorial, tout en affirmant l’émergence d’une nouvelle offre politique.

Israël Mboma

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Pétition tendant à déchoir le Président de l’Assemblée Nationale, RDC : le LGD et Alliés apportent son soutien à Vital Kamerhe

Dans une déclaration de presse signée par Tshiamala Manyiku Franklin et publiée 6 septembre 2025, le regroupement politique Leadership et Gouvernance pour le Développement et Alliés, « LGD et Alliés », a, par la voix de son Secrétaire Général, dénoncé « l’initiative de la pétition en cours par une centaine de députés nationaux, membres de l’Union Sacrée, tendant à déchoir le Président de l’Assemblée National et certains membres du Bureau ». Qualifiée « d’inopportune, irresponsable et périlleuse pour l’unité nationale » par ce regroupement politique, « cette initiative n’est rien d’autre qu’une manœuvre politicienne inopportune, qui affaiblit inutilement les institutions à un moment où l’unité nationale devrait être notre priorité », dénonce-t-il. Le Regroupement politique LGD et Allés réaffirme son attachement aux principes démocratiques, à l’Etat de droit et au respect de la liberté d’opinion au sein des institutions de la République.

Ci-dessous, l’intégralité de la déclaration.

DECLARATION DE PRESSE DU REGROUPEMENT POLITIQUE LGD ET ALLIES

Tous les congolais épris de paix et soucieux de la stabilité des institutions de notre pays suivent avec une attention particulière, l’initiative de la pétition en cours par une centaine de députés nationaux, membres de l’Union Sacrée, tendant à déchoir le Président de l’Assemblée National et certains membres du Bureau. En réaction, le Regroupement politique LGD et Alliés déclare ce qui suit :

1. Cette initiative, que nous considérons comme inopportune, irresponsable et périlleuse pour l’unité nationale, intervient à un contexte où le pays fait face à une situation sécuritaire alarmante, notamment dans l’Est de la République Démocratique du Congo, où nos compatriotes subissent quotidiennement les affres de la guerre, mais aussi dans l’incertitude de l’aboutissement heureux des discussions de DOHA et de WASHINGTON.

2. Alors que certains agitent des velléités de révision constitutionnelle, potentiellement sources de tentions, de fractures supplémentaires dans notre société, l’option du dialogue national inclusif soutenue par la majorité de la population congolaise, les partenaires et le Président de l’Assemblée Nationale, l’Honorable Vital KAMERHE ; s’inscrit dans une logique d’apaisement, d’inclusivité et de recherche de solutions durables aux problèmes cruciaux de notre pays.

3. La pétition visant la déchéance du Président de l’Assemblée Nationale, acteur politique d’envergure risquerait d’être perçu dans l’opinion comme une chasse programmée aux hommes politiques issus de l’Est de notre pays. Cette initiative n’est rien d’autre qu’une manœuvre politicienne inopportune, qui affaiblit inutilement les institutions à un moment où l’unité nationale devrait être notre priorité. NOUS DENONÇONS !

4. Nous réaffirmons ainsi notre soutien à l’Honorable Vital KAMERHE dans l’exercice de ses fonctions, saluons son engagement pour une Assemblée Nationale au service du peuple, au-dessus des clivages partisans, et appelons les députés nationaux de l’Union Sacrée, signataires de cette initiative malheureuse à la retenue, au discernement, et à placer l’intérêt supérieur de la Nation au-dessus de toute ambition personnelle.

5. Nous invitons le Président de la République, garant de la nation et de l’unité nationale, à encourager l’esprit du dialogue, de tolérance et d’ouverture prôné par le Président de l’Assemblée Nationale. Dans une période critique de notre histoire, notre peuple n’a pas besoin de divisions artificielles de nature à ouvrir une nouvelle brèche susceptible de grossir davantage les rangs des exilés politiques à l’instar de l’Honorable MATATA PONYO Mapon et tant d’autres, mais de solutions concrètes pour la paix, la sécurité et la reconstruction nationale.

6. Enfin, nous appelons le peuple congolais à la vigilance face à ces manœuvres politiciennes, et exhortons l’ensemble des acteurs politiques, toutes tendances confondues et des forces vives de la nation à se recentrer sur l’essentiel : le rétablissement de la paix dans l’Est, la prévention de l’unité nationale et la consolidation des institutions républicaines, à travers un dialogue national inclusif.

7. Le Regroupement politique LGD et Allés réaffirme son attachement aux principes démocratiques, à l’Etat de droit et au respect de la liberté d’opinion au sein des institutions de la République.

Pétition tendant à déchoir le Président de l’Assemblée Nationale, RDC : le LGD et Alliés apportent son soutien à Vital Kamerhe
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Agir Ensemble réaffirme son soutien à l'Union Sacrée de la Nation

Le parti Agir Ensemble a pris part au deuxième congrès extraordinaire de l’Union Sacrée de la Nation (USN), le samedi 30 août 2024. Son président national, Yannick Lukusa, a profité de l’occasion pour réaffirmer son soutien indéfectible à l'Union Sacrée et à son Autorité Morale, le Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Le parti a également salué l'adoption de la charte révisée et félicité Guy Loando Mboyo pour sa promotion au sein du Présidium.

COMMUNIQUE DE PRESSE

Le parti AGIR ENSEMBLE, représenté par son initiateur et président national, le Président Yannick LUKUSA, a pris part au deuxième congrès extraordinaire de l’Union Sacrée de la Nation (USN), qui s'est tenu ce samedi 30 août 2024 au Centre Culturel de l'Afrique Centrale, à Kinshasa.

Le Président Yannick LUKUSA a exprimé son soutien indéfectible à la vision et au leadership de la Haute Autorité politique de l'USN, le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Il a salué la convocation de ce congrès extraordinaire, qui témoigne de la vitalité et de la cohésion de l'Union Sacrée.

Par ailleurs, le Président LUKUSA a félicité les sociétaires de l'USN pour l'adoption à l'unanimité de la charte révisée, un acte qu'il juge essentiel pour la consolidation et le renforcement de cette plateforme politique.

Le parti AGIR ENSEMBLE et son président ont également adressé leurs sincères félicitations au Ministre des Relations avec le Parlement, Guy Loando Mboyo, élevé au rang de Membre du Présidium de l'USN. Cette promotion, parmi les 40 membres du Présidium, est perçue comme une reconnaissance de son engagement et de son rôle en tant qu'Autorité de Référence du regroupement ANB.

Le Président Yannick LUKUSA a réaffirmé la volonté d'AGIR ENSEMBLE de continuer à œuvrer aux côtés de l'Union Sacrée de la Nation pour le développement et la prospérité de la République Démocratique du Congo.

Fait à Kinshasa, le 30 août 2024

Agir Ensemble réaffirme son soutien à l'Union Sacrée de la Nation
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Dialogue national inclusif : le CNSA sonne l’alerte et appelle à l’arbitrage de Félix Tshisekedi !

Réuni en session plénière extraordinaire le 2 septembre 2025 à Kinshasa, sous la présidence de Joseph Olenghankoy Mukundji, le Conseil National de Suivi de l’Accord et du Processus Electoral (CNSA) a tiré la sonnette d’alarme sur la persistance d’une crise sécuritaire et humanitaire jugée alarmante. Inscrivant à son agenda unique l’organisation d’un dialogue national inclusif, l’institution sollicite l’implication directe du Président de la République afin de favoriser la tenue rapide de ce forum, présenté comme la clé du retour à la paix, à la réconciliation et à la préparation d’élections apaisées et crédibles.

 

République Démocratique du Congo
CNSA – Conseil National de Suivi de l’Accord et du Processus Electoral
Le Cabinet du Président

COMMUNICATION DU CNSA N°037/CNSA/2025 du 02 SEPTEMBRE 2025

Vu la Résolution 2348 du Conseil de Sécurité des Nations Unies, adoptée à sa 7910ᵉ séance le 31 mars 2017, prenant acte de la création du CNSA, conformément à l’article 6 de la Loi organique n°18/023 du 13 novembre 2018 et aux chapitres VI et VII de l’Accord politique global et inclusif du 31 décembre 2016, le Conseil National de Suivi de l’Accord et du Processus Electoral, en sigle CNSA, s’est réuni le mardi 02 septembre 2025 en session plénière extraordinaire, en son siège de Kinshasa, sous la présidence de Son Excellence Monsieur le Président Joseph Olenghankoy Mukundji.

Un seul point était inscrit à l’ordre du jour : l’organisation du dialogue national inclusif.

Le CNSA réaffirme que la situation sécuritaire du pays demeure très alarmante. Face à la crise humanitaire qui sévit dans plusieurs coins de la République, il est urgent de convoquer un dialogue national inclusif tant attendu par les Fils et Filles du pays. Ce dialogue vise à rétablir la paix, la sécurité, la réconciliation nationale ainsi que la confiance mutuelle indispensable à l’organisation des élections générales apaisées, libres, inclusives et transparentes, conformément à l’esprit et à la lettre de l’Accord politique global et inclusif du 31 décembre 2016.

Le CNSA demande au Président de la République, Chef de l’État, qui a réaffirmé son attachement à la tenue d’un tel forum, d’apporter son haut arbitrage pour que ce dialogue inclusif ait lieu dans les meilleurs délais.

Le CNSA décide de poursuivre ses discussions sur les conditions et les modalités d’organisation de ce dialogue en vue de mettre fin aux souffrances inqualifiables que subissent nos populations.

Que l’Eternel Dieu nous guide.

Commencée à 10 heures 35 minutes, la séance plénière a pris fin à 18 heures 17 minutes.

Fait à Kinshasa, le 02 septembre 2025

Joseph OLENGHANKOY MUKUNDJI

Président

Dialogue national inclusif : le CNSA sonne l’alerte et appelle à l’arbitrage de Félix Tshisekedi !
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