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Politique et responsabilité : sortir l’Afrique de l’ego et de l’injustice

La politique, dans son sens le plus noble, n’est pas un instrument pour satisfaire des ambitions personnelles ou pour enrichir quelques familles au pouvoir. Elle est avant tout un outil pour organiser la société, protéger les citoyens et améliorer le bien-être collectif. Elle est le levier par lequel les dirigeants peuvent transformer la vie des populations et bâtir un avenir juste et équitable.

Malheureusement, trop souvent en Afrique, et particulièrement en République démocratique du Congo, la politique est prise en otage par des intérêts égoïstes. Les décisions sont guidées par l’avidité, le favoritisme et le renforcement de réseaux familiaux ou partisans, plutôt que par la justice sociale ou le bien-être du peuple. Le pouvoir est utilisé pour asservir, contrôler et diviser, au lieu d’émanciper et d’unir.

Il est temps de rappeler aux dirigeants que la politique est au service du peuple et non de l’ego. Les citoyens ne sont pas des instruments pour satisfaire des ambitions personnelles ; ils méritent une gouvernance transparente, responsable et centrée sur leurs besoins réels. La richesse d’une nation ne se mesure pas à la fortune de ses dirigeants, mais à la qualité de vie, à l’éducation, à la santé et à la sécurité de ses habitants.

S’engager véritablement en politique exige courage et intégrité. Cela signifie prendre des décisions qui servent l’intérêt collectif, réduire les inégalités, protéger les plus vulnérables et créer des institutions fortes et justes. Cela demande de sortir de l’égoïsme et de l’infantilisation du peuple, et de comprendre que le pouvoir n’est jamais un droit individuel, mais une responsabilité envers tous.

Les Africains méritent des dirigeants qui comprennent que le véritable leadership se mesure à l’impact social et humain, et non à l’enrichissement ou au prestige personnel. La politique doit redevenir un espace de justice, d’équité et de progrès pour le bien-être commun.

Nana-Nicole Eloko Ekodi Ekoko Onadjaku

Présidente de l’association Figures de Femmes Inspirées/ Toyakimaniya

Coordinatrice de la Dynamique Le Choix de la Liberté

 

 

Politique et responsabilité : sortir l’Afrique de l’ego et de l’injustice
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Lancement de l'Ecole du Parti, 30 ans de carrière politique pour Gabriel Mokia : Le MDCO convoque ses cadres et militants à une importante réunion de travail le mercredi 5 novembre !

Dans un contexte politique et sécuritaire national jugé préoccupant, le Mouvement des Démocrates Congolais (MDCO) sonne la mobilisation générale de ses cadres et militants. Sous l'impulsion de son Président National, l'Honorable Gabriel Mokia Mandembo, le parti convoque une importante réunion de travail ce mercredi 5 novembre 2025 à son siège national de la Gombe. L'objectif de cette rencontre est de renforcer la cohésion interne et affûter la stratégie du parti en vue des prochaines échéances électorales. A l'ordre du jour figurent plusieurs points notamment, le lancement officiel de l'Ecole du Parti, la préparation de la participation à la Matinée Politique de la Majorité Extra-Parlementaire du 15 novembre, et l'organisation du 30ème anniversaire de la carrière politique du Président Mokia, prévu pour le 17 décembre. Cette rencontre se veut un moment charnière pour réaffirmer la place du MDCO au sein de l'Union Sacrée de la Nation et définir sa riposte face aux défis actuels.

MOUVEMENT DES DÉMOCRATES

CONGOLAIS (MDCO)

Cellule de Communication 

MÉMO OFFICIEL

Objet : Réunion de travail du mercredi 5 novembre 2025 – Organisation, ordre du jour et déroulé 

I. CONTEXTE GÉNÉRAL

La situation politique et sécuritaire du pays demeure préoccupante.

À l’Est, la guerre continue de menacer l’unité nationale, tandis que sur le plan diplomatique, la République Démocratique du Congo s’efforce de renforcer sa position dans la région et au sein de la communauté internationale.

Sur le plan interne, les forces politiques se réorganisent en vue des prochaines échéances électorales, marquées par la montée en puissance de la Majorité Extra-Parlementaire de l’Union Sacrée de la Nation, à laquelle appartient pleinement le Mouvement des Démocrates Congolais (MDCO).

Dans ce contexte, le MDCO, sous l’impulsion de son Président National, l’Honorable Gabriel Mokia Mandembo, entend consolider sa cohésion interne, sa capacité d’organisation et sa visibilité à travers des activités structurantes, notamment :

  • la mise en place de l’École du Parti,
  • la préparation du 30ᵉ anniversaire politique du Président Mokia (prévu pour le 17 décembre 2025),
  • et la participation active à la Matinée Politique de la Majorité Extra-Parlementaire du 15 novembre 2025.

II. CONVOCATION ET ORGANISATION GÉNÉRALE

Ce mémo est émis par la Cellule de Communication du MDCO, avec l’autorisation expresse du Président National, l’Honorable Gabriel Mokia Mandembo.

Tous les cadres, membres et sympathisants du parti – en particulier la jeunesse de la Ligue des Femmes, de la Génération Mokia et de la Ligue des Jeunes (initiatrice de cet événement) – sont convoqués à la réunion de travail du mercredi 5 novembre 2025, de 10h00 à 14h00, au QG national du MDCO, sis n°1, avenue des Forces Armées, Commune de la Gombe.

Tenue exigée : tenue de ville correcte, chaussures fermées.

 Rappel : toute personne ne pouvant prouver sa majorité d’âge ne pourra accéder à la réunion. 

III. DÉROULÉ DÉTAILLÉ DE LA JOURNÉE

Mercredi 5 novembre 2025 – De 10h00 à 14h00

Heure

Activité / Intervenant

10h00 –

10h15

Accueil des membres et installation des participants.

10h15 –

10h30

Ouverture officielle de la réunion par la Cellule de Communication du MDCO. Rappel du contexte et des enjeux.

10h30 –

10h45

Message introductif du Président National, l’Honorable Gabriel Mokia Mandembo (lu par un représentant de la Cellule de Communication).

10h45 –

11h00

Intervention du Président de la Ligue des Jeunes de Kinshasa, M. Benjamin Kongu, sur la mobilisation de la jeunesse et la préparation de la Matinée Politique du 15 novembre.

11h00 –

11h15

Déclaration du Président Interfédéral de la ville de Kinshasa, M. Patrick Mbui, présentée par M. Prince Kawala, relative à la situation politique actuelle et à la réaction du parti face aux attaques sur les réseaux sociaux.

11h15 –

11h30

Intervention d’un membre de la Coordination de la Ligue des Jeunes de la Majorité Extra-Parlementaire de l’Union Sacrée de la Nation, pour un court exposé sur les enjeux de sa structure et la Matinée Politique du 15 novembre 2025.

11h30 –

12h00

Mise en place du Comité d’organisation de la manifestation du 17 décembre 2025, à l’occasion du 30ᵉ anniversaire politique du Président Gabriel Mokia Mandembo.

12h00 –

12h45

Lancement officiel de l’École du Parti :

–             Présentation du calendrier de l’École du Parti.

–             Première séance inaugurale de 30 minutes consacrée à la Biographie du Président National.

–             Mise en place des Ateliers Électoraux pour préparer nos futurs candidats

aux prochaines échéances électorales.

12h45 –

13h30

Échanges libres, interventions des cadres et propositions diverses.

13h30 –

13h50

Synthèse des décisions et adoption du calendrier des activités.

13h50 –

14h00

Clôture de la réunion – mot final de la Cellule de Communication.

IV. POINTS PRINCIPAUX À L’ORDRE DU JOUR

  1. Communication officielle du Président National.
  2. Présentation du calendrier de l’École du Parti.
  3. Première séance : Biographie du Président Gabriel Mokia Mandembo.
  4. Mise en place des Ateliers Électoraux.
  5. Préparation de la Matinée Politique du 15 novembre 2025.
  6. Organisation du 30ᵉ anniversaire politique du Président (17 décembre 2025).
  7. Déclaration publique du parti face aux attaques sur les réseaux sociaux.
  8. Orientation générale de la jeunesse des structures affiliées.

V. DISPOSITIONS FINALES

Le Président National, soucieux du respect de la discipline et de la dignité du parti, rappelle que toute légèreté, désordre vestimentaire ou comportement inapproprié ne sera plus toléré.

 La réussite de cette réunion dépendra de la présence effective, la ponctualité et la discipline de tous les membres.

Le MDCO – Mouvement des Démocrates Congolais reste fidèle à sa devise :

« Unité Démocratie, Justice et Travail »

Fait à Kinshasa, le 2 novembre 2025

Pour la Cellule de Communication du MDCO

(avec l’autorisation expresse du Président National, l’Honorable Gabriel Mokia Mandembo) 0858420774 – Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. - www.mdco-rdc.site

Lancement de l'Ecole du Parti, 30 ans de carrière politique pour Gabriel Mokia : Le MDCO convoque ses cadres et militants à une importante réunion de travail le mercredi 5 novembre !
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Chronique – balises congo30juin. 2025-057 : En 1982 et en 1991-1992, l'UDPS voulait la Refondation du Zaïre par consensus. En 2025, l'UDPS doit s'engager dans la Refondation du Congo par consensus !

L'événement est passé inaperçu ou presque : Félix Tshisekedi a visité le 28 octobre 2025 l'exposition initiée par Nzanga Mobutu pour son père dans le musée bâti sous Joseph Kabila. À trois, ces enfants ont eu des parents (Mobutu, Etienne Tshisekedi et L.-D. Kabila) liés intimement dans l'histoire palpitante du pays au cours de ces 35 dernières années (1990-1997), parents qui s'étaient  mutuellement haïs...

Elle a pris 37 ans, la lutte de l'UDPS contre respectivement les dictatures (sic) de Mobutu de 1982 à 1997, de Laurent-Désiré Kabila de 1997 à 2001 et de Joseph Kabila de 2001 à 2018. Ces dictatures se sont caractérisées, selon ce parti, par le non-respect des droits de l'homme, le déni de l'Etat de droit, la justice à la tête du client, les détournements des derniers publics, la corruption, le népotisme,  la carence de justice distributive, le chômage,  l'insécurité généralisée, le non-développement du pays et, bien entendu, la mauvaise organisation des élections. Ce qui revient à dire qu'une fois aux affaires, l'UDPS devait restaurer les fondamentaux de la bonne gouvernance. En a-t-il été le cas au cours des sept des dix ans du double mandat quinquennal de Félix Tshisekedi ? Non, car on assiste quasiment et malheureusement à la répétition des mêmes travers ! Preuve qu''à la base, il y a un SYSTÈME faisant que tant qu'il n'est pas éradiqué, tous les partis et regroupements politiques aux affaires risquent de connaître le même sort ! Donc de faire rater aux Congolais  le rendez-vous avec le progrès social résultant de leur foi dans l'union  pour la démocratie.

Refondation du Zaïre en 1982 et en 1991-1992

Ceci dit, il est indiqué d'interpeller l'UDPS en rouvrant une page de son Histoire ignorée de la majorité de sa base, surtout sa jeunesse combattante.

À l'origine de la création de ce parti le 15 février 1982, il y a la célèbre Lettre des 13 Parlementaires du 1er novembre 1980 (voici 45 ans) au maréchal Mobutu.

Ces Parlementaires y font un état des lieux exhaustif du régime à partir de son avènement le 24 novembre 1965 jusque fin octobre 1980. Un état des lieux qui reprend le bilan de la gouvernance institutionnelle, domaine par domaine. Objectif : réengager l'Autorité dans la Refondation du Zaïre.

Hélas !, conseillé par le courant conservateur du MPR-PARTI ÉTAT hostile au courant réformateur constitué de ces parlementaires, Mobutu n'en veut pas.

Qualifiés de complotistes et ayant créé sur ces entrefaites l'UDPS, ces derniers seront traqués. Les uns finiront par vivre en clandestinité s'ils ne sont pas relégués, les autres par se résigner à l'exil, les autres encore par rentrer dans les rangs.

Neuf ans après, le parti croit le moment venu de retenter le coup.

Nous sommes en 1991. Un an plus tôt, le maréchal Mobutu vient  de proclamer la fin du MPR Parti-Etat. Pour l'UDPS, il faut absolument organiser la Conférence Nationale Souveraine (CNS) pour la...Refondation du Zaïre. Il y pèse de tout son poids.

Malheureusement, la combinaison des forces centrifuges et centripètes atomisent le schéma.

Sur les fora qui vont suivre, notamment le Dialogue inter congolais entre 2001 et 2003, son leadership pèsera de moins en moins...

Refondation de la République Démocratique du Congo

Aux affaires à la faveur de l'alternance politique consacrée légalement le 24 janvier 2019, l'UDPS se devait d'offrir aux Congolais ce qui lui avait été privé en 1982 et en 1991-1992, entendez une gouvernance institutionnelle visant la Refondation de la RDC.

Sept après, peut-on dire qu'il en a relevé le pari ?

Honnêtement parlant, c'est NON !

La cause est facile à circonscrire :

-en 1980 (Lettre des 13 Parlementaires), en 1982 (année de création du parti) et en 1991-1992 (Conférence nationale souveraine), l'UDPS voulait s'engager dans la "Refondation du Zaïre" avec toutes les forces politiques et sociales en présence, même les partis qualifiés d'alimentaires, ne jurant que par l'inclusivité ;

-en 2025, l'UDPS se livre à l'exclusion d'autres forces en présence, se croyant à même de procéder à la Refondation de la République Démocratique du Congo avec des forces politiques dont il détermine les critères de participation. Parmi lesquels la dénonciation de l'agression rwandaise.

Ainsi croit-il entreprendre les réformes structurelles dont le pays a besoin pour normaliser la gouvernance institutionnelle.

Or, de quelles matières est-elle faite, cette gouvernance ?

Comment le régime UDPS peut-il croire résoudre le problème Rwando-rwandais ?

Prenons le cas précis de la situation sécuritaire à l'Est transformée en unité de mesure du nationalisme et du patriotisme au point même de devenir l'enjeu premier de la tenue ou non du Dialogue national.

Dans la dernière livraison intitulée "Belligérants : tuez, pillez autant que possible d'ici au 13 novembre 2025 pour faire valoir le rapport de force !", allusion est faite au conflit rwando-rwandais (Hutu-Tutsi) qui se déroule sur le territoire congolais depuis 1994, année du génocide rwandais.

Dans "Chronologie des événements (1959-1996)", l'Assemblée française recense une bonne dizaine d'affrontements fratricides Hutus-Tutsis au Rwanda et au Burundi.

Des recherches sur Internet permettent d'ailleurs de situer ces affrontements à avant  Berlin 1885.

Petit extrait tiré du Réseau Canope sur "LA GENÈSE DU GÉNOCIDE DES TUTSI» : «Influencés par les thèses racistes des Européens de l’époque qui qualifient les humains d’après leur apparence physique – par exemple dans l’Essai sur l’inégalité des races humaines (1853-1855) rédigé par le français Arthur de Gobineau – les Belges, à la suite des Allemands, réalisent des mesures anthropométriques non scientifiques (diamètre des crânes, taille des hommes, longueur de leurs membres, etc.) et en tirent des conclusions qui vont contribuer à ancrer l’idée que la distinction entre les Tutsi et les Hutu est le résultat d’un clivage entre deux ethnies différentes. Ainsi, les Hutu seraient des Bantous, jugés inférieurs, tandis que les Tutsi seraient les descendants des Hamites, d’anciens blancs d’origine aristocratique provenant d’Abyssinie (Égypte) qui auraient soumis des paysans indigènes à une époque abrahamique. Alors, les Hamites auraient colonisé le Rwanda et soumis les Twa ainsi que les Hutu au servage, à la culture de la terre, selon un système féodal».

Le texte poursuit : «En conséquence, la Belgique promeut un développement séparé pour les Hutu et les Tutsi. Par exemple, les Tutsi se voient ouvrir les écoles missionnaires, tandis que les Hutu en sont exclus ; les chefs traditionnels hutu sont dépossédés de leurs attributions, que l’on confie aux Tutsi. Ces injustices vont engendrer une profonde rancœur de la part des Hutu qui sont alors, pour ainsi dire, 'vassalisés' par les Tutsi. Cette rancœur n’est pas dirigée contre le colonisateur belge, qui est bien loin, et qui dirige avec peu de personnels sur place, mais contre les Tutsi, qui acquièrent un rôle dominant dans la société".

Ainsi, au regard de ce qui précède, on ne voit pas comment le régime UDPS peut-il croire résoudre le problème rwando-rwandais sans y associer les autres forces politiques et sociales, ni y impliquer la Belgique et l'Allemagne (ex-puissances coloniales), tout comme se passer des pays voisins des Grands Lacs, de même que certaines puissances occidentales et orientales !

Et surtout, résoudre ce problème en dehors des Kivutiens eux-mêmes en pratiquant l'exclusion !

Quoi qu'on en dise, l'agenda humanitaire confectionné à Paris les 29 et 30 octobre 2025 nous rattrape par rapport à l'utilisation de l'aéroport international de Goma ayant le "malheur" de se situer à la frontière congolo-rwandaise. L'enthousiasme suscité par l'adoption de cet agenda s'étiole devant les contraintes géostratégiques, le dossier étant maintenant renvoyé au Processus de Doha reconnu par Massad Boulos comme un puzzle important dans le Processus de Washington.

L'avenir de l'UDPS entre les mains de l'UDPS...

Or, il n'y a pas que le conflit Rwando-rwandais à affecter la sécurité dans les Grands Lacs.

I y a aussi la présence indésirable des ADF-Nalu qui tuent d'ailleurs plus les Congolais au Congo que des Ougandais en Ouganda alors qu'ils sont des groupes armés ougandais luttant contre le régime ougandais ! Il y a également la présence des éleveurs Mbororo. Il y a en plus cette crise foncière entre communautés locales (une tribu-une terre).

Rien que le volet sécuritaire de l'Est de la RDC nécessite une approche inclusive dans l'objectif de la Refondation de la RDC

Pour l'heure, une chose est vraie : l'avenir politique de l'UDPS est entre les mains de l'UDPS.

Parti aujourd'hui au pouvoir comme le furent successivement le MPR-Fait privé pendant la Conférence nationale souveraine, l'AFDL pendant les négociations de Lusaka, la composante Gouvernement/PPRD pendant le Dialogue inter congolais, l'UDPS dispose de l'impérium pour convoquer ou ne pas convoquer le Dialogue National pour la Refondation du pays.

S'il réussit à le faire d'ici au 20 décembre 2028, il pourra survivre.

S'il n'y parvient pas, ce sera une vraie catastrophe, car il ne pourra même pas réclamer sa participation à un Dialogue devenant de plus en plus incontournable et qu'il aura combattu pour des raisons autres que celles des 13 Parlementaires et  de la CNS !

Omer Nsongo die Lema

@omernsongo

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Chronique – balises congo30juin. 2025-057 : En 1982 et en 1991-1992, l'UDPS voulait la Refondation du Zaïre par consensus. En 2025, l'UDPS doit s'engager dans la Refondation du Congo par consensus !
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US Tshinkunku : Tony Kanku Shiku élu Président à l'unanimité, Denise Dushausoy salue une "nouvelle ère" !

L’Union Sportive Tshinkunku ouvre un nouveau chapitre de son histoire. À l’issue de l’assemblée élective tenue ce week-end à Kananga, Tony Kanku Shiku a été élu Président du club à l’unanimité des 25 votants. Un plébiscite qui traduit la confiance totale des membres envers celui qui incarne désormais l’espoir du renouveau du mythique club kasaïen. Homme de vision et de terrain, Tony Kanku Shiku a promis  de  replacer Tshinkunku sur la carte du football national. Dans son allocution, le nouveau président a insisté sur trois priorités : la modernisation pour garantir une stabilité financière durable. «Tshinkunku  doit redevenir un symbole d’excellence et de fierté pour tout le Kasaï», a-t-il lancé sous les applaudissements nourris des membres et supporters. Parmi les premières à féliciter  le  président,  Dushausoy,  nouveau Denise figure respectée du club et désormais vice-présidente, a salué une « nouvelle ère de responsabilité et d’espoir » pour l’équipe. de la gestion du club, la relance du centre de formation et la recherche de partenariats stratégiques « Je crois en la capacité managériale de Tony Kanku Shiku. Il saura, j’en suis convaincue, relever cette équipe  historique  et expérimentée », a-t-elle déclaré avec enthousiasme, appelant à la mobilisation de toutes les forces vives autour  du  nouveau leadership. Les supporters, eux aussi, ont exprimé leur optimisme quant à la capacité du tandem Kanku Dushausoy à restaurer le prestige du club, jadis redouté sur les terrains congolais. Sous la présidence de Tony Kanku Shiku, épaulé par une équipe rajeunie et ambitieuse, l’US Tshinkunku s’engage sur la voie du renouveau- celle de la rigueur, du travail et du retour au sommet du football congolais. ITK

US Tshinkunku : Tony Kanku Shiku élu Président à l'unanimité, Denise Dushausoy salue une "nouvelle ère" !
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Dialogue en RDC : Félix Tshisekedi résiste !

Le Président de la République, Félix- Antoine Tshisekedi Tshilombo, Chef de l’Etat, a clôturé en douceur son séjour officielle à Bruxelles, samedi dernier. A cet effet, il a eu un entretien ouvert avec la communauté congolaise de Belgique. Une occasion qui a permis au Chef de l'Etat d’apporter un éclairage sur la main tendue à son homologue rwandais pour faire la paix de brave.

‘’J'ai tendu la main à celui qui représente les forces qui agressent la RD Congo pour prendre à témoin le monde entier", a expliqué le premier citoyen du pays dès l'entame de son argumentaire.

Au Président Tshisekedi de poursuivre, "La victime, c'est nous. Mais on a voulu nous présenter comme des gens qui ne voulaient pas la paix, j'ai voulu montrer au monde que ce n'était pas vrai".

"Croyez-moi, je suis loin d'être faible. J'ai réussi à le prouver à plusieurs reprises et si aujourd'hui, on parle des sanctions, des processus de Washington, Doha, Lomé, Luanda, c'est quelque part grâce à ce que j'ai fait", a précisé le commandant suprême des forces de défense et de sécurité.

Pour le Président de la République, savoir faire la paix de brave est plutôt un geste de noblesse. Selon lui, cette stratégie a réussi à démasquer évidemment ce qui se cachait derrière cette manipulation.

Sur ce point précisément, le chef de l'État a déploré la manipulation de certains compatriotes en interne qui ne cessent de parler de dialogue. "Nous, nous voulons d'un dialogue entre congolais. Ces congolais qui sont tous contre cette agression", a déclaré le Président.

La seule chose, a-t-il ajouté que je demande à ces acteurs, c'est d'abord de condamner l'agresseur et de le nommer clairement. Le chef de l'État a conclu son adresse en prenant un prochain rendez-vous dans les semaines à venir avec cette forte communauté congolaise très enthousiasmée.

La Pros.

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Gabon/Elections législatives et locales : Le Parti Démocratique des Bâtisseurs (UDB) s’impose comme la force dominante du landerneau politique gabonais

(Par le Professeur Félix Wata)

Au vu des premiers résultats glanés le 27 septembre dernier, le Parti du président Brice Clotaire Oligui Nguema serait en passe de se tailler la part de lion au terme du second tour attendu le 11 Octobre prochain : la majorité parlementaire ne devrait pas lui échapper.

Entamées le samedi 27 septembre dernier, le Gabon attend son deuxième tour des législatives et locales le 11 octobre prochain. A l’étape du premier, l’Union Démocratique des Bâtisseurs, UDB, le parti du président de la République, qui s’élance pour la première fois dans l’arène des joutes électorales, s’en tire à comptes avec la mention « une belle entame » au regard des résultats engrangés.

Dans l’ensemble, l’on a noté un scrutin calme marqué toutefois par quelques irrégularités et couacs dans l’organisation qui n’entament en rien la crédibilité des résultats. Ainsi que l’ont reconnu les divers acteurs dont les électeurs, les observateurs ou les différents partis politiques.

Plusieurs variables notamment la présence des observateurs électoraux, la percée des ministres en fonction, la montée en puissance des candidats indépendants, méritent d’être épluchées dans l’interprétation générale de ces scrutins et portent à croire que le Gabon se dirige résolument vers une réorganisation de son échiquier politique.

Du côté du parti présidentiel, la satisfaction est grande avec espoir d’améliorer ce score au deuxième tour. En plus de l’élection de la plupart des ministres candidats engagés à ces scrutins, le parti présidentiel survole en effet la plupart des sièges de députés et des Conseils locaux.  Un grand nombre de ses cadres ont été élus dès le premier tour ou en ballotage au second tour. 

Les chiffres sont éloquents. Sur les 30 membres du gouvernement, 23 ont pris part aux élections législatives et locales. Les résultats provisoires recueillis à travers l’ensemble du territoire national font état d’une tendance nette : près de 80% d’entre eux sont élus dès le premier tour ou en position favorable pour le second.

Un autre fait mérite d’être soulevé dans le contexte de ces élections. C’est la montée en puissance des candidats indépendants qui bouscule les codes. A travers le pays, des milliers de candidats ont choisi de se lancer sans l’appui d’un parti, bouleversant les équilibres politiques traditionnels.

Sur l’ensemble de 18.800 candidatures validées pour  les deux scrutins,  législatif et local, pour les 145 sièges de l’Assemblée nationale, plus de 800 candidats étaient en lice, dont 147 indépendants.

Du côté des collectivités locales, ce sont 3.078 sièges pour lesquels plus de 18.000 dossiers ont été déposés, en majorité par des candidats sans écurie politique.

Cette percée des indépendants s’explique par plusieurs facteurs. D’abord un désamour vis-à-vis des formations politiques traditionnelles. Des nombreux citoyens ou figures locales semblent vouloir se détacher de l’image d’un appareil partisans parfois jugé éloigné des réalités du terrain.

Ils revendiquent une proximité directe avec les électeurs, hors des logiques de discipline ou d’idéologie rigide. Ensuite, il y a le contexte politique post coup de libération d’août 2023, marqué par la rédaction d’une nouvelle constitution, qui a suscité beaucoup des attentes fortes de renouveau.

Pour beaucoup l’indépendance politique devient un moyen d’incarner cet espoir de changement, dans un climat de transition démocratique.

Première législative et locale destinée à boucler la transition politique commencée le 30 août 2023, l’une des curiosités de cette joute reste le sort du Parti Démocratique Gabonais, parti unique, resté dans une position hégémonique pendant plus d’un demi-siècle.

En quête de survie, l’on s’interroge si cette formation politique va-t-elle s’effondrer ou survivre à la transition. Pour l’heure, il semble bien que sans occuper les premiers rôles, il semble bien que le Parti Démocratique Gabonais a toutefois réussi à glaner quelques résultats intéressants préservant ainsi quelques bastions par ci par là dans le pays.

Sa capacité à se réinventer et à incarner une opposition crédible ou à s’allier au nouveau pouvoir déterminera son avenir. Une chose est sûre, le Gabon s’engage dans une nouvelle ère. L’ancien parti Etat, lui, se trouve à la croisée de chemins. Va-t-il survivre à la transition ou va-t-il devenir une coquille vide à reléguer au rang d’un vestige politique que le pays chercher à dépasser. Là réside toute la question.

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Après la condamnation à mort de Joseph Kabila : L’Union sacrée estime ne recevoir aucune leçon du FCC

L’arène politique de la République Démocratique du Congo est toujours agitée. Une situation aggravée depuis la condamnation à mort de l’ancien sénateur à vie Joseph Kabila par la Haute cour militaire. L’Union sacrée a ôté ses gants pour répondre au FCC.

Entretemps, cette coalition politique de Joseph Kabila avait affirmé, au lendemain de la condamnation à mort de son leader, que ce verdict rendu au terme d’une procédure illégale de bout en bout, n’était pas seulement celui d’un homme, ancien président de la République soit-il, mais plus, celui de l’Etat de droit et de toutes les conquêtes démocratiques obtenues de haute lutte par les Congolais.

C’est pour cela que cette décision rendue par la Haute Cour doit et sera combattue. Sans répit. Avec détermination, a souligné ledit communiqué avant de dénoncer ce qu’elle a qualifié de restauration de la dictature et d’instrumentalisation de la justice à des fins politiques.

Pour l’Union sacrée, elle qualifie le FCC de triste mémoire pour le peuple congolais, après une gouvernance chaotique ou médiocre de près de deux décennies. Dans un communiqué signé par son secrétaire permanent et porte-parole, le professeur André Mbata Betukumesu, l’USN affirme ne pas vouloir s’engager dans une polémique avec «une plateforme politique qui n'existe que sur papier et dans les réseaux sociaux ».

Le camp présidentiel juge que le FCC n’a aucune crédibilité pour donner des leçons en matière de démocratie, de constitution ou des droits de l’homme, avant d’indiquer : «Les tenants d’un régime qui se nourrissait des assassinats de nos compatriotes, des pillages et d'autres violations des droits de l’homme n'ont aucune leçon à nous donner».

Et d’ajouter : «L’arrêt de la Haute Cour militaire qui a condamné son autorité morale est clair. Il s’agit d’un homme à qui notre peuple avait tout donné, et qui a porté préjudice en devenant complice des agresseurs».

Par ailleurs, l’USN affirme être prête à «aider le FCC à sortir de sa crise», ajoutant que «cette crise n’a que trop duré».

La Pros.

Après la condamnation à mort de Joseph Kabila : L’Union sacrée estime ne recevoir aucune leçon du FCC
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