L’annonce mardi 8 avril 2025 du retour de l’ancien Président de la République, Joseph Kabila, par la région orientale du pays, a provoqué une onde de choc sur la scène politique. Plusieurs acteurs politiques s'interrogent sur l'opportunité de cette annonce en cette période où le pays est agressé.
Dans sa réaction, Augustin Kabuya pense que cette annonce de l’ancien Président de la République démocratique du Congo, qui parle de son retour au pays, par la partie Est, victime d’une guerre imposée par le Rwanda en partenariat avec le M23/AFC. La preuve que derrière cette insécurité se cache plusieurs personnalités politiques.
« Nangaa, c’est le produit de Kabila, Kabila c’est le produit de Kagame. Moïse Katumbi ne me surprend pas », a déclaré Augustin Kabuya avant d'établir une supposée chaîne d’influence entre l’ancien Président congolais et son homologue rwandais Paul Kagame.
Kabuya va plus loin, affirmant que le retour de Kabila n’est pas anodin, mais s’inscrit dans une dynamique politique et géopolitique visant à fragiliser l’actuel Président Félix Tshisekedi. Il appelle ainsi la population à rester unie autour du Chef de l’État.
Selon le numéro un de l’UDPS, la posture du Président rwandais serait révélatrice en précisant: « Ce qui est plus important dans cette affaire, c’est la position du Président rwandais Paul Kagame qui a compris qu’il est en train d’être sanctionné avec son régime. Il faut que vous-même vous puissiez porter des gants, monter sur le ring, et vous afficher officiellement ».
Et de s'indigner: « Kabila, tout en étant conscient que par la voie électorale jamais il ne peut gagner même les élections municipales, vu tout le mal qu’il a fait aux Congolais, savait que l’unique façon de revenir en politique était de tuer les Congolais. Quand Goma tombe, silence. Bukavu pareil. Mais dès qu’il a entendu parler de sanctions contre les dignitaires de Kagame, il convoque une conférence de presse».
Germain Kambinga insiste sur la cohésion nationale en RDC. Il plaide pour une unité renforcée et l’éveil patriotique en ce moment marqué par l’occupation d’une partie du territoire congolais. Face à l’agression de l’armée rwandaise et ses supplétifs du M23/AFC, dans l’Est du pays, il encourage un élan de mobilisation autour d’un idéal de paix porté par Félix Tshisekedi, Président de la République, Chef de l’Etat. Pour cet acteur politique engagé, la RD. Congo a vocation à rester debout peu importe la nature de la menace contre sa souveraineté. Après avoir participé, la semaine dernière, aux consultations politiques et pris connaissance des enjeux liés à une telle initiative, le Leader du Mouvement Le Centre, pour ne pas le citer, Germain Kambinga, a exprimé avec conviction son engagement à apporter son savoir à la construction d’un avenir plein d’espoir en RDC. Sûr de son parcours glorieux et son expérience en matière de gouvernance publique, Germain Kambinga a affirmé vouloir accompagner le Chef de l’Etat pour relever les défis qui s’imposent. Selon lui, la formation du prochain Gouvernement doit se faire en tenant compte des critères de compétence et de rigueur.
Deux camps autour des enjeux politiques actuels
‘’Il y a des questions de fond qui ont été abordées mais dont la primeur est réservée au Président de la République. Mais, d’une manière générale, ce que nous pouvons dire en ayant répondu à cette invitation du Conseiller Spécial du Chef de l’Etat, qui a été mandaté par le Président de la République pour consulter la Société congolaise, c’est qu’il y a deux conceptions de l’avenir du Congo qui s’opposent. Il y a une conception souverainiste, légaliste, patriotique. Celle de ceux qui ont répondu à l’appel du Chef de l’Etat. La conception de ceux qui pensent que le Congo est une Nation qui doit être fière et débout, ceux qui pensent qu’on n’a pas à s’agenouiller devant le Rwanda, ceux qui pensent qu’on mettra toute notre intelligence au service de la libération et de la victoire définitive du Congo. C’est ceux qui sont des patriotes et qui répondent à cette main tendue du Président de la République. Et puis, il y a une autre conception, celle des traitres. Celle de ceux qui pensent que le Congo doit être vassalisé par le Rwanda, celle de ceux qui pensent que les divergences d’ordre gestionnaire de gouvernance doivent être résolues par les armes sur le lit du sang du peuple congolais à Bukavu ou à Goma… Ceux qui pensent que notre parcours démocratique n’a pas suffisamment de valeur pour mériter le sacrifice et la patience, ceux qui pensent que Kagame doit diriger ce pays. C’est ceux qui ne sont pas venus. Il faudrait que le peuple s’en souvienne lorsqu’il s’agira demain de voter. Il y a le camp de la patrie, il y a le camp de traitres. En cette matière, il n’y a pas d’ambiguïté’’, a explicité l’Ancien Ministre de l’Industrie, au sortir des consultations politiques.
Pour Germain Kambinga, l’heure n’est pas à la manipulation, ni à la distraction, l’avenir du Congo étant en jeu. Il estime que le Gouvernement à venir devra incarner l’image d’une équipe nationale.
‘’Nous sommes des centristes patriotes. C’est l’avenir du Congo qui est en jeu. Que l’on ne vous mente pas. Il n’y a aucune alternative à la légalité constitutionnelle. Toute démarche militaire stipendiée par le Rwanda, n’a qu’un objectif : tuer la Constitution de la République démocratique du Congo, mettre au pouvoir des pantins et asservir définitivement notre nation. Ou pire, la diviser, la balkaniser. Lorsque le Président de la République décide de sortir de l’orthodoxie démocratique qui voudrait qu’il y a une majorité qui gouverne et qu’il y ait une opposition qui s’oppose, mais décide, parce que le temps l’exige, de nous rassembler dans une espèce de fédération des intelligences, une espèce d’équipe nationale de la RDC réunissant les talents, les meilleurs, pour affronter l’adversité, l’ennemi, refuser cette main tendue, c’est faire le jeu de l’ennemi. C’est inadmissible, c’est inacceptable. Tout patriote de façon désintéressé doit répondre à la main tendue du Président de la République’’, a insisté Germain Kambinga, Leader de Le Centre, dans une attitude de sincérité et de patriotisme.
Reçus dans la soirée de lundi 07 avril 2025 par le Conseiller spécial du Chef de l'État en matière de sécurité, chargé de conduire les consultations en vue de la formation d'un gouvernement d'union nationale, l'autorité de référence de la Dynamique Agissons et Bâtissons (AB), Sama Lukonde et sa plateforme politique en ont profité pour réaffirmer leur loyauté indéfectible au Président de la République, Chef de l'État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.
" Le premier message que la dynamique AB est venue faire passer, c'est d'abord un message de rappel de loyauté indéfectible à Son Excellence, Monsieur le président de la République, Chef de l'État, Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo", a lancé, d'entrée de jeu, L'Honorable Sama Lukonde, par ailleurs président du Sénat, qui s'est livré à la presse au sortir de cette séance de travail avec Désiré Cashmir Eberande Kolongele, le Conseiller spécial du Chef de l'État en matière de sécurité, chargé de conduire les consultations en vue de la formation d'un gouvernement d'union nationale.
Le chef de file de AB, Sama Lukonde a également précisé qu'a l'issue de ces consultations, sa dynamique et lui-même attendront " les directives qui seront données par la haute autorité du pays, une fois que le rapport lui sera remis par le Conseiller spécial et son équipe qui auront reçu toutes les forces vives de la Nation", l'objectif principal étant le retour d'une paix définitive et durable sur toute l'étendue du territoire de la République démocratique du Congo.
En effet, l'autorité de référence, Sama Lukonde était à la tête d’une forte délégation composée des Présidents des partis politiques membres de ce giga regroupement politique bien ancré sur l'échiquier national, avec une forte représentation tant au niveau de l'Assemblée nationale avec 48 députés, au niveau du Sénat avec 18 sénateurs aujourd'hui, qu'au niveau des Assemblées provinciales avec 75 députés provinciaux.
Soutenant la vision du Chef de l’État de mettre les Congolais ensemble pour l’unité et la cohésion nationale, Sama Lukonde, Président du Sénat et Autorité de référence de la Dynamique AB s’est livré à cet exercice de consultations en vue de donner sa contribution aux réflexions en cours pour l’unité et la cohésion nationales en cette période où notre pays est agressé.
Devant la presse, L'Honorable Sama Lukonde a déclaré ceci :
" La dynamique Agissons et Bâtissons a été reçue ce jour par le Conseiller spécial du Chef de l'État en matière de sécurité sur les échanges lui confié en vue d'une inclusivité gouvernementale. Le premier message que la dynamique AB est venue faire passer, c'est d'abord un message de rappel de loyauté indéfectible à Son Excellence, Monsieur le président de la République, Chef de l'État, Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. Nous avons également rappelé que nous étions présents lors de la réunion du 22 février avec la plus haute autorité où des principes clairs avaient été édictés, principe de dialogue permanent et principe de main tendue de manière à ce que, face à cette situation d'agression que nous avons à l'Est de la République démocratique du Congo, nous imposée par le Rwanda et ses supplétifs du M23, la réponse est aussi dans la cohésion et dans l'unité. D'où, l'idée de rappeler toutes les forces vives de la Nation afin de travailler sur cet objectif d'avoir la paix sur toute l'étendue de la République démocratique du Congo. Je n'ai pas besoin de rappeler que la dynamique AB est une force politique importante de la République démocratique du Congo. Force nationale sur toute l'étendue surtout avec une forte représentation tant au niveau de l'Assemblée nationale avec 48 députés, au niveau du Sénat avec 18 sénateurs aujourd'hui, qu'au niveau des Assemblées provinciales avec 75 députés provinciaux.
Le vœu, c'est d'accompagner cette initiative tel qu'elle a été souhaitée et édictée par Son Excellence, Monsieur le président de la République. Ici, avec une mission principale, dans cette inclusivité gouvernementale, celle de la paix sur toute l'étendue de la République. C'est vrai aussi que dans nos échanges, il était important de rappeler que sur cette question d'unité, il fallait rester imperturbable de manière à ce que la réponse soit forte face à l'insécurité que nous avons".
La dynamique AB affirme sortir satisfaite des échanges avec le Conseiller spécial du Chef de l'État. Elle est disposée à attendre les directives qui seront données par la haute autorité du pays, une fois que le rapport lui sera remis par le Conseiller spécial et son équipe qui auront reçu toutes les forces vives de la Nation. Elle est également disposée à prendre part au gouvernement d'union nationale qui sera formé à l'issue de ces consultations pour accompagner la vision du chef de l'État.
Le Ministère du Plan et de la Coordination de l’Aide au Développement a procédé, lors d’un atelier organisé ce 03 avril 2025 dans ses installations, à la validation technique de la Politique sectorielle pour une gestion axée sur les résultats. Il s’agit d’une grande première dans l’histoire du ministère, qui marque une avancée majeure vers une gestion plus efficace des dépenses publiques, en phase avec la réforme engagée par la République Démocratique du Congo (RDC) dans le cadre de Budget-Programmes.
Un engagement pour une gestion budgétaire plus performante
Le Vice-Premier Ministre, Ministre du Plan et de la Coordination de l’Aide au Développement, Guylain Nyembo, qui a supervisé cet important atelier, a souligné dans son allocution, l’importance de la migration du pays du « Budget de moyens » vers le « Budget-Programmes », un modèle qui privilégie une allocation budgétaire optimale basée sur les résultats concrets des politiques publiques. "La République Démocratique du Congo a levé l’option de basculer du Budget de moyens au Budget-Programmes. Ce mode de gestion budgétaire offre de nombreux avantages, notamment une meilleure gestion des finances publiques axée sur les résultats, ou encore une meilleure affectation des ressources aux actions publiques essentielles", a-t-il déclaré.
Ce changement structurel impose à chaque Ministère de définir une politique sectorielle claire, accompagnée d’un Plan d’actions prioritaires. L’atelier de validation tenu ce jour concrétise cette exigence et positionne le Ministère du Plan & CAD comme un acteur clé dans l’amélioration de la gouvernance budgétaire.
Un long processus ayant conduit à l’identification de grands trois axes d’intervention
L’élaboration de cette politique sectorielle a connu un long cheminement. Depuis 2019, le Ministère du Plan & CAD a mené un diagnostic approfondi, impliquant toutes les parties prenantes, notamment les structures et services placés sous sa tutelle. L’objectif était de définir une vision stratégique cohérente, alignée sur les grandes orientations du Plan National Stratégique de Développement (PNSD). Ce travail a abouti à l’identification de trois grands axes d’intervention, traduits en programmes ministériels :
Programme Administration Générale : Renforcement des capacités institutionnelles et modernisation du fonctionnement du ministère ;
Programme Étude et Planification du Développement : Mise en place d’outils et des mécanismes performants pour la planification du développement économique et social ;
Programme Investissement et Partenariat pour le Développement : Promotion des investissements publics et privés pour stimuler la croissance et la coopération internationale.
Cette structuration vise à garantir une allocation efficace des ressources, en mettant en avant les priorités stratégiques du gouvernement. Avec cette première validation de sa politique sectorielle, le Ministère du Plan et de la Coordination de l’Aide au Développement affirme son rôle pionnier dans la mise en œuvre du Budget-Programmes en RDC. Cette démarche ouvre la voie à une gestion budgétaire plus transparente et mieux ciblée, répondant aux besoins réels du pays.
Le Président National de l'Union des Démocrates Socialistes, UDS, monsieur Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi, a renouvelé l’adhésion de son parti à l'Union Sacrée de la Nation (USN), ce vendredi 4 avril 2025 au Secrétariat Permanent de l'Union Sacrée.
Par cet acte, l'Union des Démocrates Socialistes, UDS, confirme, une fois de plus, son alignement derrière le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, en ce moment difficile que traverse la République Démocratique du Congo.
Outre le Président Kabasele Tshimanga, la délégation de l'UDS comprenait également les Messieurs Bertho Mulumba Ngandu, 3ème Vice-Président National chargé des Relations Internationales et de la Coopération, et Pascal Kanyinda Mutombo, Secrétaire Général Adjoint chargé des Relations avec les Partis Politiques, les Syndicats et les Associations.
Le Président du Mouvement des Jeunes Kibassistes (MJK), a organisé un grand meeting populaire à l’espace Mpila de Mombele, dans la ville de Kinshasa, le week-end dernier. Devant la population, Maître Marcel Phanzua condamné avec la dernière énergie l'agression de l’armée rwandaise en RDC, appelant à la mobilisation générale pour la défense de la souveraineté du territoire national contre toute occupation étrangère.
Il a également demandé à la population de vivre dans la cohésion nationale, dans l’unité et de s’abstenir de toute division pour ne pas donner la voie aux agresseurs. ‘’Que tu sois de la tribu kongo, luba, ngala ou swahili, nous sommes tous dans notre pays ou dans d’autres provinces du pays. Nous devons nous impliquer dans la guerre qui nous est imposée en aidant ceux qui se battent, en les aidant avec les nouvelles énergies’’, a-t-il recommandé.
Celui qui est réputé comme étant l’ambassadeur de la paix a, en outre, encouragé les jeunes à s'enrôler massivement dans l'armée nationale, tout en saluant, par ailleurs, les efforts diplomatiques du Chef de l'État qui ont produit, selon lui, des résultats escomptés, dont des pressions et des condamnations en cascade de l’agression rwandaise.
Jean WANANI, coordonnateur de MJK, a fait montre d’un optimisme hors pair quant à la mobilisation et la réussite de la manifestation.
« Marcel PHANZU est un homme qui a lutté pour que nous puissions avoir la démocratie dans ce pays. Nous avons jugé bon de pérenniser sa vision, son combat et son idéologie. Nous ne voulons pas que ces hommages viennent après sa disparition », a expliqué Jean WANANI.
Au cours de ce rassemblement populaire, cette structure socio-politique va éclairer l’opinion nationale sur plusieurs sujets, notamment le choix du concept le mouvement des jeunes Kibassistes, l’aperçu général de l’idéologie de la structure, les précisions sur l’alternance pacifique, sans oublier quelques objectifs saillants de ce rassemblement des défenseurs du combat et de l’esprit.
A effet, Marcel PHANZU, président de la structure, a exhorté les Kinoises et Kinois de Mombele à se ranger derrière le Chef de l'Etat, Félix Tshisekedi, dans sa lutte pour la sauvegarde de l'intégrité territoriale du pays.
Des consultations nationales ont été initiées par le Garant du bon fonctionnement des institutions de la République, Félix Tshisekedi, Chef de l’Etat, en vue de réunir tous les fils et filles du pays dans la gestion de cette crise sécuritaire qui secoue la partie Est du pays afin d’apporter des solutions idoines pour qu’une paix durable soit rétablie dans un délai plus que raisonnable. Ce samedi 29 mars, Jean-Michel Sama Lukonde, président du Sénat et membre du présidium de l’Union Sacrée, a été reçu par le Conseiller spécial du Chef de l’Etat en matière de sécurité, Eberande Cashmir Kolongele, à qui la lourde responsabilité de Consultant a été confiée.
Reçu comme membre du présidium de l’Union Sacrée pour la Nation, Sama Lukonde définit le cadre qui le réunit en ce temps de grave crise ainsi que le mobile pour lequel il a été reçu.
«J’ai été reçu ici comme membre du présidium de l’Union Sacrée selon le cadre de ces échanges édictés par Son Excellence Monsieur le Président de la République, où il a demandé à ce qu’il y ait des consultations politiques qui s’inscrivent dans le cadre d’un esprit de cohésion et d’unité nationale », a-t-il indiqué.
Sa participation à ces consultations est un écho raisonnant du haut de la colline, qui sensibilise plus d’acteurs politiques à adhérer dans cette vision du Chef de l’Etat qui veut que la partie orientale du pays soit pacifiée et que les congolais vivent en paix partout où ils se trouvent sur le territoire national.
La situation sécuritaire que traverse le pays divise et déchire la classe politique au moment où les relations entre les acteurs politiques devraient demeurer insécables en ce moment de haute tension et de crise persistante dans l’Est de la RDC.
Alors que l’opposition, elle, reste diviser sur cette question de consultations nationales, le pouvoir doit tenir le cap dans une unité nationale autour de sa Haute Autorité morale afin de l’accompagner dans sa gestion de la Res publica surtout en ce temps d’agression rwandaise. Ainsi, témoigner sa loyauté envers le Président de la République est un signe de fidélité et de patriotisme. Sama Lukonde est l’un de ceux qui ont pris langue avec ses collègues de l’USN pour participer à ces échanges censés apporter des solutions à la crise actuelle dans le pays.
« Face à cette triste situation sécuritaire que vit la République Démocratique du Congo en ce moment, et nous, en tant que membre de l’Union Sacrée, les premiers mots c’est de réitérer cette loyauté à Son Excellence Monsieur le Président de la République et d’adhérer à cette idée d’unité et de cohésion nationale», a-t-il renchéri.
Ayant débuté le lundi 24 mars 2025, les consultations nationales se poursuivent jusqu’à ressortir des conclusions qui déboucheront à la mise en place d’un gouvernement d’union nationale.
La politique assure la poursuite de l'intérêt commun qui est sacré par rapport à l'intérêt privé.
Au Congo on fait des deals politiques pour protéger ou pour consolider les intérêts des acteurs politiques corrompus. Les richesses on s'en crée par le travail, pas par les détournements. C'est du vol.
Accumuler des capitaux y compris immobiliers à partir de l'exercice du pouvoir en s'appropriant les fonds de l'État, des carrés miniers, bref le patrimoine commun de toute la nation, c'est du vol !
Comment comprendre la guerre qui sévit au Congo ?
C'est l'affrontement de plusieurs intérêts privés ou groupes d'intérêts privés locaux et étrangers sur le sol et le sous-sol congolais.
Rappelez-vous de ce que Mzee Laurent Désiré Kabila a dit à Bill Clinton à Kampala :
"Moi je suis tout simplement quelqu'un qui aime mon pays le Congo comme vous aimez votre pays les États-Unis.
Moi je suis tout simplement quelqu'un qui défend l'intérêt national suprême de mon pays, comme vous, vous défendez l'intérêt suprême des États-Unis."
Pour Mzee Laurent Désiré Kabila, pas question de vendre le Congo au premier venu et plus offrant. Pas question de trahir le Congo et se mettre au service du sionisme et de l'international Tutsi power. Il a cet effet cimenté l'unité du peuple congolais.
Ça c'est contrairement à un Félix Tshisekedi qui a commencé son mandat en 2019 en jurant aux États-Unis même que "désormais quiconque touchera à l'Etat d'Israël et par extension à l'Etat du Rwanda, touchera à la RDC tant que c'est moi qui suit le président."
Vous comprenez alors pourquoi nous sommes là où nous sommes.
La République Démocratique du Congo poursuit ses efforts pour instaurer un climat de paix et de stabilité à travers la formation d’un Gouvernement d’Union nationale. Sous l’impulsion du Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, la sixième journée des consultations politiques s’est tenue ce lundi avec la participation notamment, de l’Eglise du Christ au Congo, marquant la deuxième semaine de ce processus inclusif. Après avoir accueilli les regroupements politiques de l’Union sacrée de la Nation (USN) la semaine précédente, les consultations se sont élargies à l’opposition congolaise, à la Société Civile et à des personnalités issues de catégories socioprofessionnelles spécifiques.
Ces consultations, présidées par le Conseiller spécial du Chef de l’Etat en matière de sécurité, Désiré-Cashmir Eberande Kolongele, visent à rassembler toutes les forces vives de la nation autour d’un objectif commun : restaurer l’intégrité territoriale et promouvoir la paix. Le révérend Moïse Bwema, directeur de cabinet du président national de l’Eglise du Christ au Congo (ECC), a exprimé l’urgence de cette démarche.
«Lorsque la maison est en feu, on ne tient pas compte de qui apporte de l’eau pour éteindre le feu. Tous les moyens sont donc possibles pour amener la paix, pour que notre pays puisse retrouver son intégrité territoriale. Nous sommes ici pour que le pays retrouve l’intégrité de son territoire. Et lorsque le Chef de l’Etat lance un appel, c’est tout à fait normal que la population puisse se lever pour résoudre ce problème si épineux.
Le processus de consultations politiques s’inscrit dans une vision stratégique du Chef de l’Etat, qui entend mobiliser toutes les composantes de la société congolaise pour relever les défis sécuritaires et politiques auxquels le pays est confronté. En réunissant des acteurs aussi divers que les regroupements politiques, les organisations de la société civile et les leaders religieux, Félix Tshisekedi cherche à bâtir un gouvernement capable de répondre aux aspirations de la population et de garantir la stabilité du pays.
Dans sa déclaration au sortir de son entrevue avec le Conseiller spécial du Chef de l’Etat en matière de sécurité, le représentant du Révérend André Bokundoa, a effectué une mise au point sur le Pacte pour la paix et le bien-vivre ensemble initié par le couple CENCO-ECC.
Selon le révérend Moïse Bwema, le Président Tshisekedi s’est montré disposé à recevoir les représentants de ces institutions pour examiner leurs propositions et intégrer leurs recommandations dans la feuille de route du futur Gouvernement d’Union nationale.
Cette déclaration illustre l’engagement des acteurs religieux, notamment la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO) et l’ECC, qui jouent un rôle clé dans les consultations. Ces institutions ont promis de présenter un rapport détaillé au Président Tshisekedi avant la fin des discussions, témoignant de leur implication dans la recherche d’un consensus national.
Alors que les consultations se poursuivent, l’espoir d’une solution inclusive et durable grandit parmi les Congolais. La formation d’un Gouvernement d’Union nationale représente une opportunité unique de rassembler les forces politiques et sociales autour d’un projet commun, capable de répondre aux défis sécuritaires, économiques et sociaux du pays. Ce processus, bien que complexe, pourrait marquer un tournant décisif dans l’histoire récente de la RDC, en posant les bases d’une gouvernance plus inclusive et résiliente.
Après avoir presque bouclé avec la classe politique, le conseiller spécial du Président de la République en matière de sécurité s'engage désormais avec la Société civile. En attendant, hier lundi 31 mars, Eberande Kolongele a reçu le Nonce Apostolique, Mitja Leskovar, dans le cadre des consultations politiques initiées en vue de la formation d'un gouvernement d'Union nationale. Le représentant du Pape en RDC a estimé important que les Congolais se mettent autour d'une table pour harmoniser les vues, montrant le danger de recourir à la violence.
Le prélat catholique a encouragé l'initiative, tout en appelant à un dialogue sincère aux compromis nécessaires pour mettre fin aux tueries des Congolais dans l'Est du pays en ces termes: «C’est extrêmement important de se mettre autour d'une table et de trouver des solutions à travers le dialogue, parce que comme nous le savons, les solutions violentes n'apportent pas une paix durable. Je tiens aussi personnellement à encourager un dialogue sincère, qu'il y ait aussi des compromis nécessaires pour avoir la paix en faveur de la population meurtrie dans l'Est».
Et Mgr Mitja Leskovar de reconnaitre également avoir abordé aussi la question du « Pacte Social pour la Paix et le Bien-Vivre Ensemble en République Démocratique du Congo et dans les Grands Lacs ».
Une semaine après le début des consultations, aucune composante de l'opposition, moins encore celle de la société civile n'a répondu présente. Les opposants, qui boycottent clairement cet appel de Félix Tshisekedi, estiment qu'il a pour objectif de cautionner une mascarade politique visant à consolider son pouvoir. Pour LAMUKA, il s'agit de «l'Union sacrée qui consulte l'Union sacrée pour un gouvernement de l'union sacrée».