Il (Kagame) se dit victime, mais réticent face aux mécanismes de sortie de crise qui lui aurait été imposée par la RDC.
Toujours selon lui (Kagame), la RDC veut exercer une hégémonie sur lui, par immixtion à travers ses troupes contre ses ressortissants…
Ces farces diplomatiques visant à traîner la RDC sous sa servilité, connaissant la position de la RDC dans sa quête de paix à tout prix, fait de la RDC l’assujettie du Rwanda pour se soumettre à ses manœuvres dilatoires ? La RDC a quasiment affronté tous les fronts, notamment :
Le front Médiatique ;
Le front Diplomatique ;
Le front Militaire…
Mais les hostilités semblent demeurer pendantes, dont la RDC se voit être inoffensive face à cette épreuve.
Kagame ne comprendra jamais le langage diplomatique tant qu’il demeure dans un assouvissement irrévocable teinté de la convoitise de notre terre et ressources qui s’y trouvent.
Ce manque de considération et respect de la part de Kagame aux efforts déployés par la RDC, par les biais du Président Félix Antoine Tshisekedi, il n’y a plus une autre explication à cet acte que de comprendre combien ce dernier ne prend pas en compte les recommandations de la feuille de route de cessez-le-feu établie à Luanda.
Nous demander de négocier et considérer les recommandations des rebelles M23 qu’il réfutait les accusations selon lesquelles, il est l’instigateur et grand soutien de ces rebelles, aujourd’hui il est clairement établi qu’il vit derrière les atrocités et exactions que subissent nos compatriotes à l’Est de la RDC.
Ne comptons plus à la communauté internationale, ni aux organisations régionales et sous régionales qui n’ont jamais porté notre combat, moins encore les USA ou autres partenaires qui se disent privilégiés, mais indifférents face à ce qu’endure la RDC sur le plan sécuritaire.
Je pense que c’est l’opprobre jetée sur le peuple congolais, représenté par le premier d’entre eux, en vue de trouver une voie de paix, Hereka ! Notre bonne foi n’est pas prise en considération par notre voisin.
Nous, peuple congolais, sommes choqués de la non tenue de la rencontre tripartite avortée qui devrait se tenir à Luanda en Angola par la médiation du Président Lourenço João, séchée par M. Kagame Paul, qui n’a pas voulu faire face au Président Félix Tshisekedi, déterminé à en finir une fois pour toute.
Paul Kagame comprend la voix des armes, faisons-lui la guerre.
«FAISONS_LA_GUERRE_AU_RWANDA, M. le Président de la République et commandant suprême des forces armées et de la police SE Félix Antoine Tshisekedi.
Volonté de mieux servir sa population. Engagement ferme à bâtir un avenir plus prospère. Vision audacieuse de poser des actes à impact visible. A Masimanimba, dans la province de Kwilu, Tryphon Kin-kiey Mulumba aura réussi à sortir ses griffes de Leader incontournable en remportant une double victoire, aux élections législatives organisées, avec succès, cette semaine même, par la Commission électorale nationale indépendante (CENI). D’après les résultats publiés, officiellement, ce mercredi 18 décembre 2024, par Denis Kadima Kazadi, Président de la Centrale électorale, le Visionnaire du Parti pour l’Action (PA) est élu Député national avec 10. 600 voix. Tandis qu’au niveau provincial, il a, valablement, obtenu 5889 voix, loin devant d’autres challengers du même territoire.
Réagissant à chaud, après qu’il a pris connaissance des résultats, le Professeur Kin-kiey Mulumba a remercié, vivement, la population pour la confiance renouvelée, assurant que ce précieux couronnement est le fruit d’une longue bataille parsemée des sacrifices considérables. Il a partagé, à l’occasion, le secret du soutien dont il a toujours été bénéficiaire de la part de ses compatriotes du Kwilu, en général, et de Masi, en particulier.
‘’La population de Masimanimba sait que je travaille pour elle. Je ne travaille pas pour ma poche. Ce que j’ai fait à Masimanimba, nul n’a jamais fait cela. Je n’ai jamais été Premier Ministre dans ce pays, je n’ai jamais été Président de l’Assemblée nationale dans ce pays. Pourtant, le Kwilu a eu deux Premiers Ministres et moi, à Masimanimba, j’ai apporté la première banque commerciale du pays. C’est dire que je travaille pour la population, pour l’intérêt général. J’ai fait exister l’ISP à Masimanimba et dans deux secteurs. J’ai mis sur Masimanimba un moyen de communication puissant, la Radio Télé Action, qui m’a coûté une fortune… J’ai apporté la connexion. Tout le territoire de Masimanimba est couvert par la connexion. Depuis deux ans, je suis dans le programme des forages d’eau. Nous continuons le programme des lampadaires… Je n’ai pas construit des hôtels, des restaurants pour me remplir les poches. Je n’ai pas ouvert les alimentations. Je suis pour les actions qui vont directement à la population. Depuis que je fais la politique, Masimanimba est à moi seul’’, a-t-il réagi, en toute sérénité.
Un grand séminaire envisagé à Masimanimba
Selon l’Honorable Kin-kiey Mulumba, les lignes vont, réellement, bouger pour l’intérêt de sa population, avec son avènement au Parlement. Toujours dans sa réaction, il a annoncé la tenue, dans trois mois, si pas moins, d’un grand séminaire qui permettra de tracer les voies de développement.
‘’Dans deux ou trois mois, nous allons organiser une importante activité à Masimanimba pour que la population, elle-même, comprenne et dise ce dont elle a besoin. J’en avais parlé, à l’époque, à l’Evêque Bodika de Kikwit. J’attends sa réaction. Dans deux mois ou trois mois, nous allons organiser un séminaire pour dégager des voies de développement’, a-t-il assuré.
Halte à la confusion
Remerciant la Ceni pour le pari gagné, y compris ses équipes de campagne, Tryphon Kin-kiey Mulumba a profité de l’occasion pour remettre les pendules à l’heure, déplorant la confusion qui, malheureusement, aura contribué à tuer le temps au moment où des défis immenses étaient restés pendants pour la population de Masimanimba.
‘’J’ai été élu comme candidat indépendant en 2006. Je remercie la Ceni pour ce courage d’organiser ces élections, les autorités du pays pour avoir donné les moyens pour organiser ces élections. Que n’a-t-on pas dit sur Masimanimba ? Ce territoire autrefois qualifié de quartier latin. Certes, il y a eu des fraudes. J’ai été celui qui les a dénoncées dès le départ, dès les opérations d’enrôlement. J’ai été le seul à les dénoncer publiquement. Mais, ces fraudes ont-elles été plus massives à Masimanimba qu’ailleurs ? Seul Dieu sait. Heureusement que la Société civile de Masimanimba est entrée en jeu’’, a reconnu, dans cette interview exclusive, le Professeur Kin-kiey Mulumba.
Le projet de révision constitutionnelle annoncé par le Président Félix Tshisekedi continue de susciter une vive opposition en République Démocratique du Congo. Lors de son adresse à la Nation, le 11 décembre 2024, devant les deux Chambres du Parlement réunies en Congrès, le Chef de l’Etat a réaffirmé sa détermination à doter le pays d’une nouvelle Constitution. Une démarche qui divise et déclenche une levée de boucliers au sein de l’opposition et d’une partie de la Société civile. Vendredi 13 décembre 2024, à Goma, les principales formations politiques de l’opposition se sont réunies dans les locaux d’Ensemble pour la République Nord-Kivu 1, pour dénoncer ce projet qu’elles jugent inopportun. Parmi les participants figuraient des représentants du PPRD de Joseph Kabila, de l’ECIDé de Martin Fayulu, de l’Ensemble pour la République de Moïse Katumbi, ainsi que des leaders locaux tels que Théo Binamungu, coordinateur régional d’Ensemble pour la République.
Dans une déclaration commune, Simon Dioka, cadre de l’AARC, a souligné que le pays est confronté à des défis majeurs notamment, sécuritaires, et que toute tentative de réforme constitutionnelle détournerait l’attention des priorités nationales.
"Le Nord-Kivu est une province de résistance. Nous ne permettrons pas que notre peuple soit manipulé par un régime qui ignore les véritables préoccupations de la Nation", a affirmé M. Binamungu.
Les critiques de l’opposition s’appuient principalement sur le contexte sécuritaire préoccupant du Nord-Kivu, où 60% du territoire échappe encore au contrôle de l’Etat en raison de la présence de forces étrangères, notamment le M23 soutenu par le Rwanda.
"La paix doit rester la priorité des priorités", a déclaré Simon Dioka. Selon lui, insister sur une révision constitutionnelle, alors que des localités entières demeurent sous occupation étrangère, est une preuve de mépris envers les Congolais.
Bruno Mwitoherhe, président fédéral du LGD au Nord-Kivu, aborde dans le même sens : "Au lieu de s’attaquer aux problèmes réels du pays, Félix Tshisekedi s’emploie à changer la Constitution pour des intérêts égoïstes. Le Nord-Kivu, comme le reste du pays, attend des solutions idoines à des défis urgents."
Dans leur déclaration commune, les leaders de l’opposition dénoncent également des pratiques qu’ils jugent autoritaires de la part du régime en place : instrumentalisation de la justice, répression des journalistes et activistes, et gestion opaque des deniers publics. Ils rappellent que l’article 219 de la Constitution actuelle rend certaines dispositions intangibles notamment, celles relatives à la limitation des mandats présidentiels.
L’opposition accuse en outre le Président Tshisekedi d’avoir fait chanter l’hymne de son parti, l’UDPS, lors de la récente Conférence des Gouverneurs, au lieu de l’Hymne national, un acte qualifié de "grande honte nationale".
Cette crise intervient dans un contexte de tensions politiques croissantes à l’approche des élections générales.
"Nous disons non à cette tentative d’instaurer une dictature en RDC", conclut la déclaration commune des forces de l’opposition. Elles appellent à une vigilance accrue et promettent des actions de grande envergure si le Gouvernement persiste dans cette voie.
La Nouvelle Société Civile Congolaise, SNCC en sigle, fustige, dans un communiqué rendu public ce lundi 16 décembre 2024, le silence des juridictions et appelle les autorités judiciaires impliquées dans ce dossier de rendre public leurs décisions en toute indépendance en vue de rétablir les uns et les autres dans leurs droits. Elle appelle en même temps le Président de la République, Garant du bon fonctionnement des Institutions et Magistrat Suprême de s’impliquer en vue de permettre l’éclatement de toute la lumière sur ce dossier et que réparation soit faite au cas où ils seront reconnus non coupables.
COMMUNIQUE DE PRESSE N°003/NSCC/2024
Rebondissement du dossier de 82 candidats Députés Nationaux et Provinciaux dont les suffrages exprimés ont été annulés par la CENI : craignant la pesanteur politique, la NSCC fustige le silence des juridictions et appelle les autorités judiciaires impliquées dans ce dossier de rendre public leurs décisions en toute indépendance en vue de rétablir les uns et les autres dans leurs droits.
Kinshasa, 16 Décembre 2024. L’extrait de l’arrêt rendu en date du 08 février 2024 en matière de contentieux de candidature par la cour constitutionnelle, dans la cause inscrit sous le REC 706/DN-CR. En cause « l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social/ Tshisekedi » contre la Commission Electorale Nationale Indépendante.
« La Cour relève que la Constitution du 18 février 2006 institue la CENI en tant qu’organe indépendant doté d’une personnalité juridique et la charge de l’organisation du processus électoral, notamment l’enrôlement des électeurs, de la tenue du fichier électoral, des opérations de vote, de dépouillement et de tout referendum. La CENI est également chargée d’en assurer la régularité. Cette même disposition renvoie à la loi le soin de fixer l’organisation et fonctionnement de la CENI, ainsi que l’organisation des élections. Et, c’est la Loi n°06 du 09 mars 2006 portant organisation des élections présidentielle, législatives, provinciales et locales telle que modifiée à ce jour qui fixe l’organisation des élections et prévoit le régime juridique de traitement des questions liées aux litiges qui peuvent naitre avant, pendant, et après le scrutin tant dans la phase administrative que juridictionnelle.
Dans ce contexte, l’annulation d’un scrutin ou des suffrages exprimés en faveur d’une liste de parti politique, des regroupements politiques ou d’un candidat indépendant est un acte qui ressort du contentieux électoral dont la compétence est exclusivement réservée aux juridictions compétentes pour connaitre de celui-ci. En effet, conformément aux dispositions de l’article 74 alinéa 1er de la loi électorale précitée, les juridictions compétentes pour connaitre du contentieux des élections sont : La cour constitutionnelle, pour les élections présidentielles et législatives, la cour administrative d’appel, pour les élections provinciales. Le tribunal administratif, pour les élections urbaine, communale et locale. Ceci afin de préserver les droits de la défense, l’égalité des chances et l’égal traitement de tous devant la loi »
Partant de ce cas, le pouvoir de connaitre le contentieux électoral étant reconnu aux juridictions légales bien identifiées, la NSCC s’interroge d’où serait venu le pouvoir légal de la CENI de traiter et annuler les suffrages de 82 candidats députés nationaux et provinciaux en lieu et place de les renvoyer devant le juge du contentieux ? Pourquoi la Cour Constitutionnelle n’avait-elle condamnée la CENI pour incapacité et incompétence en la matière ? Par ailleurs, sur un autre plan le Parquet près la Cour de Cassation saisi sur cette question est restée muette à ce jour sans se prononcer sur ces cas, cela malgré l’audition des certains incriminés. Face à ce tableau sombre qui s’apparente à la négation des valeurs d’un Etat des droits, la NSCC appelle :
- Les autorités judiciaires impliquées dans ce dossier de rendre public leurs décisions en toute indépendance en vue de rétablir les uns et les autres dans leurs droits.
- Le Président de la République, garant du bon fonctionnement des Institutions et Magistrat Suprême de s’impliquer en vue de permettre l’éclatement de toute la lumière sur ce dossier et que réparation soit faite au cas où ils seront reconnus non coupables.
La Ligue nationale des femmes du parti politique Action pour le Peuple (APP), cher à l'honorable Jean Albert Ekumbaki, a officiellement vu le jour le vendredi 13 décembre 2024. C'était lors d'un événement organisé dans la salle de réception au siège du parti situé dans la commune de Kasa Vubu, à l'intersection des avenues Assossa et Lisala, à Kinshasa, en présence de l’Inspecteur Général Lineur Kapinga, et de Nathalie Ekumbaki, secrétaire nationale en charge des questions extérieures et du partenariat au sein du parti.
Cette cérémonie a été également l'occasion d'inaugurer les activités liées aux festivités de fin d'année et de lancer officiellement la Ligue des Femmes.
Louant l'organisation et le travail du comité national de la Ligue des femmes, la secrétaire nationale Nathalie Ekumbaki a encouragé les membres de cette structure féminine à redoubler d'efforts dans les activités du parti.
«Nous sommes aujourd'hui venus non seulement pour célébrer la sortie officielle de la Ligue des femmes de l'APP, mais aussi pour faire un geste concret, celui de la distribution des vivres à nos mères à nos femmes et à nos communautés. Cet acte de solidarité n'est pas simplement une aide matérielle, mais aussi un symbole d'engagement pour un avenir où personne ne sera laissée pour compte» a-t-elle déclaré.
Nathalie Ekumbaki a souligné le rôle crucial des femmes dans la société en tant que fondation des familles et actrices primordiales du développement et du progrès. « Chères mères, le rôle de la femme est central dans la construction de notre société, nous sommes les piliers de nos foyers , mais aussi les actrices essentielles du développement et du progrès. Nous affirmons haut et fort que nous sommes prêtes à relever les défis, à transformer nos communautés et à construire un Congo fort et un monde meilleur», a dit la Secrétaire nationale.
Elle a ensuite exprimé sa gratitude envers l'initiateur et l'autorité de référence du parti, le député national Jean Albert Ekumbaki Ombata, pour le succès de l'événement.
De son côté, Marie Louise Kitenge Kupa, présidente de la Ligue nationale des femmes de l'APP, a encouragé toutes les femmes membres de ce parti politique à prendre conscience de leur rôle au sein du parti, et a appelé celles qui hésitent encore à les rejoindre.
«J'en appelle à toutes les jeunes filles, à toutes les mères qui hésitent encore à venir adhérer en masse à ce jeune parti politique qui a déjà accompli de grandes choses. En tant que membres de l'Union Sacrée de la Nation, nous soutenons pleinement la vision du Président de la République Félix Tshisekedi Tshilombo», a souligné la présidente de la Ligue des Femmes.
Marie Louise Kitenge a également exprimé sa reconnaissance pour la distribution de vivres aux femmes de l'APP, louant les efforts constants de l'initiateur Jean Albert Ekumbaki Ombata et le dynamisme de Mme Nathalie Ekumbaki.
Pour elle, le geste de donner des vivres envers les mamans de l’APP pour les festivités des fin d'année témoigne les efforts inlassables de l'initiateur Jean Albert Ekumbaki Ombata d’aider la gent féminine du parti et le dynamisme que fait montre Madame Nathalie Ekumbaki
Au terme de l’activité, les femmes membres du Comité de la Ligue des Femmes du parti ont été récompensées et reconnues pour leur participation aux activités du parti. Cette initiative démontre l'ancrage de ce parti politique dans le paysage politique du pays.
Après l'Union sacrée, l'Usor, l'Usoral, l'Asd, et le Rassop, c'est au tour de l'USN de subir le sort traditionnel réservé à des alliés de circonstance. Surtout ceux avec lesquels il aura eu des contentieux...
*Au lendemain de la sortie controversée de Jean-Pierre Bemba sur Top Congo Fm le 4 décembre dernier au point d'amener son parti, le MLC, à se fendre d'un communiqué ayant tout du désaveu de son président national, tous les regards se sont tournés vers Vital Kamerhe et Modeste Bahati. Fait du hasard ou non, c'est à ce moment précis que les professionnels de la "VAR" ont sorti une vidéo d'une séance académique du Prof André Mbata lorsqu'il était membre de l'UNC. Le Constitutionnaliste y avait exclu toute possibilité de changement de Constitution au risque de haute trahison. Mais, c'était sans compter avec son art de se dédire. La rétractation ne s'est fait attendre. Le lendemain, il a déclaré : "Notre Constitution est révisable. Il faut vraiment n’avoir aucune notion de droit pour s’y opposer". De quoi ramener Vital Kamerhe auprès de Félix Tshisekedi le 9 décembre. Quant à Modeste Bahati, il attend, selon son parti, "la mise sur pied d’une commission multidisciplinaire qui s’y penchera, telle qu’annoncée à Kisangani par le Chef de l’Etat. L’AFDC-A est disposée à y participer’’. Qu'à cela ne tienne ! La politique en RDC est tellement dynamique que même la VAR - qui vous renvoie le matin un NON - n'a plus peur de changer d'opinion dans la minute suivante après avec un OUI pendant que les réalités du terrain sont les mêmes. D'où, d'ailleurs, la nouvelle expression "débat populaire et débat scientifique" lancée par quelques Professeurs de Droit de l'UNIKIN. Il y a de cela six ans seulement, l'Udps serait monté au créneau pour leur rappeler le Primat du Peuple sur le Droit. Et faire taire la société savante de toutes les institutions académiques du pays. Aujourd'hui, il fait profil bas. C'est du reste pour cela que ses vrais et propres constitutionnalistes ne s'empressent pas d'intervenir dans le débat en cours. Question, peut-être, de ne pas trop vite se brûler des ailes...
DEBAT POPULAIRE ET LE DEBAT SCIENTIFIQUE
Ce qui (nous) arrive n'a finalement rien de surprenant.
La déstabilisation en cours de l'USN résulte des cachotteries de l’UDPS vieilles de trois décennies et demie. Nous y revenons dans la conclusion.
Pour l'instant, reconnaissons seulement qu'ayant eu dans son agenda le projet de changement de la Constitution, ce parti - on ne le dira jamais assez - aurait dû commencer par un débat interne, en comité restreint, avant de saisir les organes du parti. Il aurait évolué en s'ouvrant par la suite à l'USN, encore en comité restreint. Ce n'est qu'à l'issue de ces concertations qu'on aurait jugé de la nécessité ou non d'annoncer l'initiative de revisitation de la Constitution. Ceci de un.
De deux, en raison de l'impact de l'initiative, l'Udps aurait dû prendre de la hauteur en plaidant pour une large ouverture vers d'autres forces vives de la Nation absentes de l'USN.
Par respect à la fraction de la population fidèle à l'Opposition qui n'en reste pas moins congolaise, le parti présidentiel devrait convaincre sa Hiérarchie de la nécessité d'un dialogue national avec, parmi les points à l'ordre du jour, la revisitation de la Loi fondamentale.
Avec cette approche, le débat populaire et le débat scientifique en cours se seraient enrichis mutuellement.
LA CONSEQUENCE SERAIT LA SOMALISATION DE LA RDC
Malheureusement, on a assisté à un forcing qui ne pouvait que faire cabrer une bonne partie de l'opinion congolaise.
Qu'on le veuille ou pas, il y a jusque-là l'article 219 qui interdit la révision de la Constitution en état de guerre, d'état d'urgence ou d'état de siège.
Pour le contourner et contourner en même temps l'article 218 prévoyant uniquement la révision, les intelligences udepesiennes ont levé en solo l'option du changement sans réaliser que les conséquences sur terrain restent les mêmes.
En effet, sauf leur neutralisation avant le référendum, les groupes armés qui occupent une partie du territoire national ne trouveraient aucun intérêt à adhérer à l'avènement de la IVème République résultant du changement de la Constitution. Les villes et localités échappant à l'autorité de l'Etat resteraient sous l'occupation de la rébellion. A propos de celle-ci, ouvrons une parenthèse pour noter que dans le discours d'investiture du Gouvernement Suminwa, il est fait allusion à la rébellion et non à l'agression.
Dès lors que le référendum va exclure une bonne partie du territoire national, la conséquence logique en serait la somatisation de la RDC.
Certes, il se dit que le Président Félix Tshisekedi n'a pas la volonté de briguer un troisième mandat. C'est vrai puisque l'article 220 ne le lui permet pas.
D'où le changement de la Constitution, de façon à laisser s'accomplir le schéma "NOUVELLE CONSTITUTION=NOUVELLE RÉPUBLIQUE=NOUVEAU CYCLE ÉLECTORAL". C'est-à-dire possibilité d'un nouveau mandat ; le premier d'une nouvelle série.
Raisonnons alors de façon insensée : Félix Tshisekedi change la Constitution, crée la 4ème République et se retire de la vie politique pendant que l'occupation des terres par les rebelles se poursuit. Qu'aura-t-il fait gagner au pays ? Rien, naturellement.
Raisonnons maintenant de façon sensée : Félix Tshisekedi se fait élire pour un premier mandat pendant que l'occupation des terres par les rebelles se poursuit. Qu'aura-t-il fait gagner au pays ? Evidemment rien.
Et pour cause !
Dans les deux cas, la sentence sera dans le serment d'investiture : le nouveau Chef de l'Etat va s'engager certes à respecter la Constitution, mais aussi à maintenir l'intégrité du territoire national et à sauvegarder l'unité nationale !
Seulement voilà : de quelle Constitution, de quelle intégrité territoriale et de quelle unité nationale sera-t-il question ?
Serait-ce à ce moment-là qu'il va approcher la rébellion, l'Opposition et la Société civile - dont les Églises Catholique et Protestante - pour négocier ?
"UNIR POUR GAGNER, ISOLER POUR GOUVERNER" !
Dans la confusion entretenue par l'Udps impliquant anti-révision, pro-révision constitutionnelle (mais dans le respect strict des mécanismes prévus pour ce aux articles 218 et 219) et pro-changement, la balance politique et médiatique penche pour l'instant du côté de ces derniers.
Mais, en termes d'argumentation, c'est l'inverse qui est en train de se produire. Les articles alignés par les premiers sont systématiquement détruits par les seconds.
Faute justement de coordination, les pro-changements s'annoncent chacun avec ses articles, et ça fait désordre.
Pendant qu'Augustin Kabuya brandit les articles 214, 215 et 217 qui le rattrapent au travers du "Corridor de Lobito", Jean-Pierre Bemba se focalise, lui, sur les articles 5, 10, 51 et 198. Dans la mêlée, on voit des Professeurs d'université se signaler avec les articles 2, 5, 10, 13, 68, 70, 71, 77, 78, 81, 217 et 218 et un udepesien pur sang avec 150 dans une Constitution de 229 articles !
Prof Paul Gaspard Ngonda Nkoy, cité parmi les membres de l'Association nationale des Constitutionnalistes, a lâché sur Radio Okapi ce lundi 9 décembre 2014 cette phrase :_“Nous demander aujourd’hui de réviser cette constitution, y compris en touchant les articles verrouillés, nous met mal à l’aise. Parce que nous-mêmes, nous nous mettons en difficulté, voire même en impossibilité juridique d’exister” !
Faute de pouvoir gérer la confusion ainsi créée, l'Udps réduit maintenant le débat à "pensée unique, pensée inique". Pour leur prestations dans les médias, ses Communicateurs semblent avoir pour consigne de passer désormais la rengaine : "Que vous le vouliez ou pas, la Constitution sera changée".
Il paraît que cela procède de la vitalité démocratique. Une vitalité qui fait pourtant de terribles ravages au sein de ce parti et gangrène l'USN (comme) pour en affaiblir les leaders majeurs.
Ceux de notre génération connaissent le modus operandi de ce parti. Depuis l'Union sacrée en 1991, l'Udps fonctionne par et avec la formule : "Unir pour gagner, isoler pour gouverner" !
Engagé dans le rassemblement de toutes les tendances et sensibilités de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), l’Honorable François Lusanga Ngiele, l’un des treize parlementaires dudit parti politique et aujourd’hui son Vice-Président National, a reçu les cadres de l’Union des Démocrates pour la Renaissance du Congo (UDRC), formation politique chère à Feu Bruno Mavungu, ancien Secrétaire Général du parti. A cette occasion, d’ailleurs prémisse du démarrage de ces consultations, l’UDRC a promis son soutien indéfectible à cette ‘’démarche louable, tout en encourageant son meneur, François Lusanga Ngiele, à foncer jusqu’à la concrétisation sans relâche, contre vents et marrées, la délicate mission lui confiée par ses pairs’’. In extenso, retrouvez l’intégralité du Communiqué officiel sanctionnant cette rencontre de grande envergure.
LE COLLEGE DES FONDATEURS DE L’UDPS
+243821333774
DEMARRAGE DES CONSULTATIONS DES TENDANCES ET DES SENSIBILITES ISSUES DE L’UDPS
Le Collège des Fondeurs de l’Union Pour la Démocratie et le progrès Social, UPDS en sigle, a entamé sous la direction du Vice-Président National de l’UDPS, l’Honorable François LUSANGA NGIELE, une série des consultations des tendances et des sensibilités issues de l’UDPS, dans le but d’une relance effective des activités politiques. Dans ce cadre, il a reçu en premier lieu, en audience, l’Union des Démocrates pour la Renaissance du Congo, U.D.R.C en sigle ; de l’ancien Secrétaire Général de l’UDPS, le feu Bruno Mavungu. Au cours de cette rencontre, l’U.D.R.C, a accueilli la nouvelle avec joie et souhaite voir l’UDPS revenir dans son format originel. Car elle estime que cette démarche est salutaire pour l’UDPS en particulier et pour toute la nation Congolaise en générale. Et elle a félicité le Fondateur LUSANGA NGIELE, pour sa bravoure et pour son sens élevé de fédérateur, qu’il ne cesse de déployer dans l’animation du parti. L’U.D.R.C, du feu BRUNO MAVUNGU, lui a promis son soutien indéfectible à cette démarche louable ; tout en l’encourageant de foncer jusqu’à la concrétisation sans relâche, contre vents et marrées, la délicate mission lui confiée par ses pairs.
Ainsi le Collège des Fondateurs invite à toutes les tendances et à toutes les sensibilités issues de l’UPDS, de s’engager sans relâche dans ce processus en cours et se félicite de l’avancement heureux de cette mission de la réunification du parti et de la relance des activités politiques, afin de soutenir avec force, les actions du Président de la République, Félix ANTOINE TSHISEKEDI TSHILOMBO, Chef de l’Etat.
L’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) a fermement démenti les accusations selon lesquelles elle aurait distribué des uniformes militaires à ses membres. Ces allégations ont émergé suite à la diffusion d’une vidéo sur les réseaux sociaux montrant un individu en tenue militaire affirmant être affilié à l’UDPS.
Dans un communiqué officiel publié dimanche dernier, l’UDPS a qualifié ces accusations de “pur montage” visant à ternir l’image du parti et de son Secrétaire Général, Augustin Kabuya. Le parti a souligné qu’il n’a aucune raison de créer une milice et a dénoncé ce qu’il considère comme une tentative de déstabilisation politique.
L’UDPS a également annoncé son intention de saisir l’auditorat militaire pour identifier les auteurs de la vidéo et les circonstances de son enregistrement. Le parti présidentiel a réaffirmé son engagement envers la légalité et la transparence, tout en poursuivant ses efforts pour le changement de la constitution en République Démocratique du Congo.
‘’Nous savons que les ennemis du parti sont déterminés à vouloir ternir l’image de l’UDPS et de son Secrétaire Général depuis le lancement de la campagne visant à soutenir la vision du Chef de l’Etat pour le changement de la Constitution’’, peut-on lire dans ce communiqué.
Cette affaire intervient dans un contexte politique déjà tendu, où les accusations mutuelles entre partis sont fréquentes. L’UDPS a promis de défendre vigoureusement son intégrité et de poursuivre en justice ceux qui cherchent à nuire à sa réputation.
Le Président National de la Convention Démocratique du Peuple, CODEP, l'Honorable Simon Mulamba Mputu, a réuni, le week-end dernier, les membres de son parti pour évaluer la situation générale du pays. A l'issue de cette rencontre, il a publié une déclaration politique dont le point essentiel porte sur la réforme constitutionnelle annoncée par le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. La CODEP a tranché. Elle est favorable à la révision ou au changement de la Constitution. Ci-dessous, l'intégralité de ladite déclaration.
DECLARATION POLITIQUE
Le parti politique « Convention Démocratique du Peuple », CODEP en sigle, membre de l’Union Sacrée de la Nation, s’est réuni ce samedi 30 novembre 2024, sous la direction de son Président National, honorable Simon MULAMBA MPUTU, au siège du parti situé au numéro 157, croisement des avenues Mbomu et Huileries, Immeuble Boika, 3e étage, C/Kinshasa, à Kinshasa, pour évaluer la situation générale du pays.
Déclare ce qui suit :
1. La CODEP et son Président National, honorable Simon MULAMBA MPUTU soutiennent sans atermoiement la démarche du Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, qui consiste en la révision ou au changement de la Constitution ;
2. La CODEP reste convaincue que cette démarche combien salutaire pour le pays vise à mettre fin aux multiples ambigüités contenues dans l’actuelle Loi fondamentale, lesquelles constituent un grand boulevard notamment aux criminels économiques et sanguinaires à l’instar du régime Rwandais aux velléités belligérantes sans précédent ;
3. La CODEP reste loyale et fidèle à Son Excellence Monsieur Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO et l’invite, dans l’optique de la révision constitutionnelle, à scruter notamment la question relative à l’unicité et l’exclusivité de la nationalité congolaise qui a prouvé ses limites ; la suppression du Sénat Congolais qui s’avère budgétivore sans raison et dont les fonds qu’on y allouent peuvent servir de financement des projets d’investissement de grande envergure ;
4. S’agissant du changement de la Constitution, la CODEP encourage le Président de la République, constitutionnellement revêtu de ce pouvoir, de ne pas hésiter une seule seconde à consulter la Population Congolaise qui demeure l’unique habilitée à se prononcer sur cette question ;
5. La CODEP invite le Peuple Congolais dans son ensemble, à se lever comme un seul homme, derrière le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, qui est déterminé à léguer à notre pays la véritable indépendance économique et financière à travers cette démarche de révision ou du changement de la Constitution.
L'Association Congolaise de Droit Constitutionnel (ACDC), constituée d’éminents professeurs congolais, très connus pour la plupart, se dit prête à apporter son expertise pour faire aboutir la démarche visant la révision ou le changement de la Constitution de la République. Cette structure encourage le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, à aller au fond du dossier afin d’offrir aux congolais une loi suprême adaptée aux réalités nationales.
Dans une déclaration lue, le week-end dernier, l’ACDC invite la population à ne pas céder à la manipulation, sous toutes ses formes, et la classe politique à privilégier, dans un élan patriotique, un débat sain et constructif au nom de l’intérêt général.
‘’L'ACDC salue la démarche du Chef de l'État, qui a annoncé que, préalablement à toute initiative institutionnelle, il convoquera, l'année prochaine, une Commission multidisciplinaire d’experts qui l'éclairera sur le sujet et sur la conduite à tenir, pour le grand bien du Peuple congolais. L'ACDC tient à souligner que, forte de l'expérience de ses membres dans l'enseignement et la pratique du Droit constitutionnel, elle connaît l'histoire constitutionnelle du pays, ses textes et son vécu. Elle connaît particulièrement l'origine de la Constitution du 18 février 2006, ses rédacteurs, son contenu, son Pouvoir constituant et les mécanismes prévus pour sa révision. Voilà pourquoi, elle se tient à la disposition de la Nation pour le grand débat qui s'annonce, conformément à l'article 6 de ses Statuts’’, souligne, dans sa déclaration, l’Association congolaise de droit constitutionnel (ACDC), cette organisation qui existe depuis 2005 en RDC. Parmi ses membres, qui veulent aider le pays, il y a les Professeurs Jean-Louis Esambo, Evariste Boshab, Paul-Gaspard Ngondankoy, Willy Makiashi, Zacharie-Richard Ntumba, Félicien Kalala. Toutes ces figures respectées de la science entendent, décidément, jouer un grand rôle dans l’élaboration des textes et dispositions d’une nouvelle loi-mère, au sein de la commission qui sera mise en place, l’année prochaine, par le Chef de l’Etat, pour passer, effectivement, à la phase décisive.
La Pros.
DECLARATION DE L'ASSOCIATION CONGOLAISE DE DROIT CONSTITUTIONNEL
L'Association Congolaise de Droit Constitutionnel, ACDC en sigle, suit avec intérêt le débat qui se déroule actuellement au pays autour de la révision ou du changement de la Constitution du 18 février 2006, telle que modifiée par la Loi n°11/002 du 20 janvier 2011 portant révision de certains articles de la Constitution.
Elle note que ce débat fait suite à l'idée lancée à ce sujet par Monsieur le Président de la République, le 23 octobre 2024 à Kisangani, réitérée le 16 novembre 2024 à Lubumbashi, puis le 26 novembre 2024 à Kalemie. Depuis lors, des réactions en tous genres, des interprétations de tous ordres et des positions de tous bords ont été exprimées, jetant plus de trouble que de lumière dans l'esprit de la population.
L'ACIDC salue la démarche du Chef de l'État, qui a annoncé que, préalablement à toute initiative institutionnelle, il convoquera, l'année prochaine, une Commission multidisciplinaire d’experts qui l'éclairera sur le sujet et sur la conduite à tenir, pour le grand bien du Peuple congolais. L'ACDC tient à souligner que, forte de l'expérience de ses membres dans l'enseignement et la pratique du Droit constitutionnel, elle connaît l'histoire constitutionnelle du pays, ses textes et son vécu. Elle connaît particulièrement l'origine de la Constitution du 18 février 2006, ses rédacteurs, son contenu, son Pouvoir constituant et les mécanismes prévus pour sa révision.
Voilà pourquoi, elle se tient à la disposition de la Nation pour le grand débat qui s'annonce, conformément à l'article 6 de ses Statuts, aux termes duquel : « L'Association congolaise de droit constitutionnel poursuit les objectifs suivants : (...) Servir de cadre de réflexion et d'analyse de toutes les questions touchant au droit constitutionnel congolais et comparé ».
L'ACDC indique que ses membres ne se laisseront guidés que par le seul intérêt du Peuple congolais et ne donneront d'avis que ceux qu'ils croient vrais, justes et objectifs en âme et conscience.
Elle invite, par conséquent, la classe politique et la population congolaise au calme, afin que ce débat se déroule dans la sérénité et la concorde, privilégiant l'intérêt supérieur de la Nation, pour le seul bien du Peuple congolais.