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Dans le cadre du renforcement de la coopération, Réformes budgétaires : la Banque Mondiale soutient les efforts du Gouvernement congolais

Le Ministre d’Etat, Ministre du Budget, Son Excellence Aimé Boji Sangara, a reçu en audience, ce mardi 8 juillet 2025, Mme Omowunmi Ladipo Mimi, Directrice du Département des Institutions (Gouvernance) de la Banque Mondiale pour l’Afrique de l’Est et du Sud.

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du renforcement de la coopération entre la République Démocratique du Congo et la Banque mondiale notamment, en matière de réformes institutionnelles et budgétaires.

A travers elle, la Banque mondiale s’est dite engagée à accompagner le Gouvernement congolais, sous le leadership éclairé de Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République et sous la coordination de la Première Ministre, Cheffe du Gouvernement, Judith Suminwa dans la mise en œuvre des réformes clés.

Parmi celles-ci, figurent en priorité les réformes en cours au ministère du Budget dans les secteurs des Marchés Publics, du budget programme, de la préparation budgétaire, de la rationalisation des charges communes de l’eau et d’électricité ainsi que de la nouvelle politique salariale en cours d’élaboration.

La combinaison de toutes ces réformes devrait permettre d’améliorer la qualité de la dépense publique et ainsi permettre au budget de l’Etat de réaliser pleinement son rôle de levier de croissance économique et de développement.

La Banque Mondiale a également exprimé sa satisfaction par rapport à l’engagement du Gouvernement dans la mise en œuvre de ces réformes et a réaffirmé sa volonté de poursuivre sa collaboration avec la RD-Congo.

Ces échanges interviennent à un moment stratégique, alors que le Ministre d’Etat et son équipe s’activent à l’élaboration du projet de loi de finances pour l’exercice 2026. Les conférences budgétaires, étape cruciale de ce processus, s’ouvrent dans les prochains jours.

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Accord de paix RDC-Rwanda, Stephane Muadi Van : ‘’Des ressources stratégiques au centre des enjeux’’

La signature d’un accord tripartite entre la République Démocratique du Congo (RDC), le Rwanda et les États-Unis, intervenue le 27 juin à Washington, soulève de nombreuses interrogations au sein de la classe politique et de la société civile congolaise. Si le texte est présenté comme un pas décisif vers la paix dans la région des Grands Lacs, certains y voient un pacte déséquilibré, guidé davantage par des intérêts géostratégiques que par une réelle volonté de stabilisation.

Des ressources stratégiques au centre des enjeux

Derrière les promesses de retrait des troupes rwandaises de l’Est de la RDC et d’un cessez-le-feu entre Kinshasa, Kigali et leurs groupes alliés respectifs, se profile un enjeu central : le contrôle des ressources minières, notamment le cobalt, le coltan et le lithium, essentiels pour les technologies de pointe et la transition énergétique mondiale.

« Personne ne nous dit exactement quelles zones minières sont concernées. Est-ce seulement l’Est au Kivu ? Le Katanga est concerné aussi ?», s’interroge Stéphane Muadi Van, président du Mouvement Réformateur Congolais (MRC), visiblement préoccupé par les implications réelles de cet accord.

Une initiative diplomatique initiée en coulisse

Selon plusieurs sources diplomatiques, l’idée de cet accord aurait émergé en avril 2025, à l’occasion d’une rencontre discrète à Kinshasa, à la demande de Felix Tshisekedi et entre Massad Boulos, conseiller spécial de l’actuel président américain Donald Trump. Ce dernier, également homme d’affaires et gendre de Trump, serait intervenu pour évoquer des opportunités sécuritaires et minières en RDC.

À la clé, trois engagements majeurs :le retrait progressif des troupes rwandaises ; l’arrêt du soutien au M23 ; et l’engagement de Kinshasa à cesser toute collaboration avec les FDLR. En contrepartie, la sécurisation des zones minières stratégiques par des partenaires américains serait garantie.

Une critique virulente de Stéphane Muadi Van

Pour Stéphane Muadi Van, cet accord est loin d’être un gage de paix. Il dénonce un « accord sous influence », au bénéfice d’intérêts étrangers, au détriment de la souveraineté congolaise.

« Ce n’est pas un accord de paix, mais un prétexte pour légaliser légalement l’exploitation des ressources par des puissances étrangères. C’est un JACKPOT pour le Rwanda, qui profite du soutien américain depuis des années, y compris sur le plan militaire », affirme-t-il.

Il déplore également l’absence de transparence dans le processus : « Aucun débat au Parlement, aucune consultation du peuple. Un tel accord engage l’avenir de la RDC sans l’aval des Congolais. C’est une mascarade diplomatique. »

L’arrivée controversée de Blackwater

Autre point qui suscite la controverse : la possible implication de la société militaire privée américaine Blackwater, chargée de sécuriser les zones minières. Cette société, tristement célèbre pour ses opérations en Irak et en Afghanistan, pourrait selon certaines sources être mandatée pour assurer la protection des intérêts miniers en RDC. « Confier la sécurité de nos mines à Blackwater revient à abandonner complètement notre souveraineté nationale. Ils ne protègent pas la population, mais les intérêts de ceux qui les emploient », avertit Stéphane Muadi.

Des zones d’ombre dans l’accord

L’accord reste également silencieux sur la question des autres groupes armés actifs à l’Est, tels que la CODECO, les Mai-Mai, la FRPI ou encore les ADF. Aucun plan clair de désarmement global ou de rétablissement de l’autorité de l’État n’a été évoqué. « Pourquoi ne parle-t-on que des zones minières ? Pourquoi ne s’empresse-t-on pas de sauver les populations en détresse ? », questionne le président du MRC. « Les minerais semblent être la priorité, pas la paix. »

Une transaction plus qu’un accord de paix ?

Pour de nombreux observateurs, ce partenariat trilatéral marque une nouvelle étape dans l’internationalisation des ressources congolaises. Le Rwanda voit ses "préoccupations sécuritaires" reconnues, les États-Unis assurent leur accès aux ressources critiques, tandis que la RDC, elle, sombre encore plus et va perdre le contrôle de ses richesses stratégiques.

« Le peuple congolais doit rester vigilant. Ce n’est certainement pas un accord de paix, mais une transaction. Et dans cette transaction, la RDC en sort grande perdante », conclut Stéphane Muadi Van.

Un appel à la vigilance nationale

Le Mouvement Réformateur Congolais appelle à une mobilisation citoyenne pour exiger la transparence totale sur le contenu de l’accord. Le MRC plaide pour un débat national, associant les institutions, la société civile et les communautés locales, afin de défendre la souveraineté congolaise. Car pour beaucoup, l’expérience a montré que la paix durable ne peut se bâtir que sur la justice sociale, la transparence économique et le respect des droits des peuples à disposer de leurs ressources.

Bosco Kiaka/CP

 

 

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Budget : le banc syndical du Secteur diplomatique annonce un sit-in de trois jours

(Hôtel du Gouvernement sur le Boulevard du 30 Juin à Kinshasa, en RDC)

Dans une correspondance adressée à Aimé Boji, Ministre du Budget, et publié par le banc syndical du secteur diplomatique, lequel regroupe des agents issus de quatre administrations concernées dont les Affaires étrangères, la Coopération internationale, l’intégration régionale et le Secrétariat technique de la Francophonie, ces délégués et porte-paroles de ce secteur annonce un sit-in de trois jours à daté du jeudi 26 juin devant le cabinet du Ministre du Budget. Plusieurs revendications sont reprises dans leur correspondance. Ces fonctionnaires fustigent « l’absence de toute réponse formelle » de la part du Ministre de tutelle ainsi « qu’aucun début d’exécution des engagements pourtant actés avec le gouvernement en décembre 2024 ».

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Forum mondial sur la transparence : Doudou Fwamba s’engage à doter la RDC d’un système fiscal équitable

 Le ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, a reçu, ce lundi 23 juin 2025, une délégation de haut niveau du Forum mondial sur la transparence et l’échange de renseignements à des fins fiscales, conduite par Mme Zayda Manatta, Cheffe du Secrétariat du Forum. Cette visite marque une étape importante dans l'engagement de la République Démocratique du Congo en faveur de la bonne gouvernance fiscale et de la lutte contre les flux financiers illicites.

Cet évènement s’inscrit dans la dynamique impulsée par le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, en faveur de la transparence et de la modernisation de l’action publique. Dans son mot d’accueil, le Ministre des Finances a salué une « visite hautement symbolique » témoignant d’un partenariat solide autour d’un idéal commun : celui d’un système fiscal plus équitable, transparent et efficace. Il a rappelé que la RDC, consciente des défis liés à la mondialisation financière, a entrepris des réformes ambitieuses pour améliorer la mobilisation des ressources intérieures notamment, par la lutte contre l’érosion de la base d’imposition et le transfert illicite des bénéfices.

Le Ministre a annoncé la mise en place prochaine d’une Unité opérationnelle d’échange international de renseignements à des fins fiscales, dont le cadre de fonctionnement sera fixé par arrêté ministériel. Cette unité, centrale dans la stratégie nationale, aura pour mission d’assurer la réception, l’analyse et l’exploitation sécurisée des données fiscales issues de la coopération internationale.

«Ensemble, avec le soutien du Forum mondial, nous pouvons faire de la transparence fiscale un véritable levier de développement durable et de justice sociale en République Démocratique du Congo», a souligné le Ministre Doudou Fwamba.

Prenant la parole à son tour, Mme Zayda Manatta a salué les progrès réalisés par la RDC depuis son adhésion au Forum mondial en décembre 2023. Elle a insisté sur le potentiel de la transparence fiscale à générer des recettes supplémentaires pour le pays, tout en favorisant une fiscalité plus juste et équitable. Elle a également rappelé que la RDC fera l’objet d’une évaluation par les pairs d’ici fin 2026, et que toutes les actions entreprises d’ici-là seront déterminantes.

« La République Démocratique du Congo est très bien engagée dans l’agenda de la transparence fiscale », a-t-elle déclaré. « Notre rôle est de l’accompagner activement pour qu’elle tire pleinement profit des outils disponibles dans la lutte contre l’évasion fiscale et les autres flux financiers illicites. »

En tant que nouveau membre du Forum mondial, la RDC bénéficie d’un programme d’accompagnement dédié aux pays en développement. Ce programme vise à soutenir la mise en œuvre des normes internationales de transparence fiscale, à préparer les évaluations par les pairs, et à renforcer les capacités institutionnelles.

Pendant leur séjour à Kinshasa, du 23 au 25 juin, les membres de la délégation du Forum mondial auront plusieurs rencontres stratégiques avec les parties prenantes nationales afin d’expliquer les enjeux de la coopération internationale en matière fiscale et les bénéfices que la RDC peut en tirer.

Jackson Mutamba

 

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RDC–Banque mondiale : signature d’un accord de financement de 1,9 milliard USD pour des projets stratégiques

Une série d’accords de financement à hauteur de 1,9 milliard de dollars américains ont été signés entre la République Démocratique du Congo et la Banque mondiale le samedi 21 juin 2025. La signature a été actée pour la RDC par le Ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde, et pour la Banque mondiale par Albert Zeufack, Directeur des opérations, en présence du Ministre d’Etat, Ministre du Budget, Aimé Boji Sangara Bamanyirwe, et du Ministre des Ressources Hydrauliques et Electricité, Teddy Lwamba.

Ces financements concernent cinq nouveaux projets stratégiques, notamment :

  • La résilience aux inondations urbaines à Kinshasa et Kalemie (200 millions USD) ;
  • La connectivité Est–Ouest par le développement des infrastructures de transport ;
  • Le développement du projet Grand Inga III (250 millions USD en avance sur une enveloppe d’un milliard) ;
  • La transformation numérique du pays (400 millions USD de la Banque mondiale et 100 millions EUR de l’Union européenne) ;
  • Un appui budgétaire majeur (600 millions USD), orienté vers les réformes, notamment dans l’éducation.

Selon Albert Zeufack, « ce portefeuille est le fruit d’un effort conjoint et soutenu entre la RDC et la Banque mondiale, malgré un contexte sécuritaire difficile ».

Le Ministre des Finances a salué une avancée significative dans le partenariat avec la Banque mondiale et réaffirmé l’engagement de la RDC à respecter ses obligations.

Il a aussi souligné que ces projets s’inscrivent au cœur du programme d’action du gouvernement 2025–2028, avec un accent particulier sur la refondation de l’État et le mieux-être de la population.

Il faut noter que le 3 juin dernier, le Conseil d’administration du Groupe de la Banque Mondiale a approuvé le financement de quatre projets en RDC pour un montant global de plus de 1,49 milliard de dollars américains. Des projets qui visaient notamment à renforcer la résilience climatique, améliorer la gouvernance, développer les infrastructures de transport et soutenir les communautés autour du projet hydroélectrique Inga 3.

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CODES Africa — Congo Digital Economy Summit, RDC : plateforme clé pour une transformation numérique africaine

Alors que la 1ère édition du CODES Africa a eu lieu le 2 avril dernier, la 2ème a bel et bien lieu aujourd’hui mercredi 18 juin à Kemesha à Kinshasa, en République Démocratique du Congo à partir de 8h00. Placé sous le thème « Souveraineté, sécurité, prospérité », l’événement vise à analyser les enjeux majeurs de l’économie numérique, à sensibiliser sur la souveraineté numérique et à encourager des échanges stratégiques entre les principaux acteurs du secteur en Afrique.

Placé sous le haut patronage du Ministère des Postes, Télécommunications et Numérique de la RDC, ce sommet panafricain mobilise décideurs publics, experts, entrepreneurs, chercheurs et Ministres de la sous-région pour bâtir un avenir numérique souverain pour l’Afrique. Il réunira donc les acteurs clés de la transformation numérique africaine.

CODES Africa est la plateforme clé des leaders, innovateurs et acteurs du changement prêts à façonner la souveraineté numérique en RDC. La vision est de faire du numérique un levier d’intégration, de bonne gouvernance, de croissance économique et de progrès social pour la RDC.

César Nkangulu

 

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