Le Gouvernement de la République Démocratique du Congo, représenté par le Ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, a conclu deux accords majeurs avec l’Agence Française de Développement (AFD) le mercredi 27 novembre 2024, marquant une nouvelle étape dans la coopération bilatérale entre les deux nations. Ces accords, signés à Kinshasa, ciblent les réformes économiques et le développement durable de la ville de Boma.
Le premier accord, intitulé “Appui budgétaire CCD 1207”, constitue une convention de financement destinée à renforcer la stabilité macroéconomique et financière de la RDC. Cet appui budgétaire s’aligne sur les priorités nationales en matière de gouvernance financière, avec des objectifs clairs : fiabiliser la chaîne des recettes publiques, rationaliser les processus budgétaires et promouvoir une gestion efficace des finances publiques.
Le second, un protocole de don, porte sur l’initiative intégrée des villes secondaires, avec Boma comme ville pilote du projet “Ville durable CCD 1159”. Cette initiative s’attache à des enjeux cruciaux tels que l’adaptation au changement climatique, le développement d’infrastructures urbaines essentielles et la promotion de l’inclusion économique et sociale, avec une attention particulière portée aux jeunes et aux femmes.
Lors de la cérémonie, les parties ont également entamé des discussions autour d’un second protocole en préparation, qui vise à soutenir des secteurs clés comme l’énergie, l’eau, la santé et l’éducation. Cet accord à venir s’inscrit dans une stratégie globale visant à consolider les fondations d’un développement durable pour la RDC.
Intervenant après la signature, le Ministre des Finances a souligné l’importance stratégique de ces accords dans le cadre de la mise en œuvre du Programme d’Action du Gouvernement, mettant l’accent sur la stabilité macroéconomique et la gouvernance.
«Nous venons de signer des engagements avec le Directeur exécutif de l’AFD. J’aimerais qu’il puisse dire un mot à la presse dans le cadre de cette coopération que nous avons avec la République de France, qui nous aide sans nul doute à mettre en œuvre ce que nous sommes en train de faire. Nous nous orientons vers la mise en œuvre du Programme d’Action du Gouvernement, et le premier axe de ce programme, c’est la stabilité du cadre macroéconomique. Celle-ci passe par une meilleure gouvernance de nos finances publiques, qui constituent le premier pilier : plus d’emplois, plus de pouvoir d’achat. Et dans ce cadre, nous avons une coopération qui est en train de laisser ses lettres de noblesse», a déclaré le Ministre des Finances.
De son côté, le Directeur exécutif de l’AFD a salué la dynamique de collaboration entre la France et la RDC, en précisant que cette coopération bilatérale atteint aujourd’hui un volume de ressources de 550 millions d’euros. Et, il a par ailleurs mis en avant les objectifs et l’importance de ces accords pour renforcer le partenariat entre les deux pays.
«Merci Monsieur le Ministre. Nous avons signé deux nouveaux accords de financement entre l’Agence Française de Développement et la République Démocratique du Congo, qui visent, d’une part, à appuyer les réformes économiques, et d’autre part, au développement urbain durable de la ville de Boma. Ces deux accords font partie des engagements qui ont été pris entre la France et la RDC pour développer leur coopération bilatérale, qui représente aujourd’hui un volume de ressources atteignant 550 millions d’euros. Ce partenariat entre la France et le Congo, comme je l’ai souligné à l’AFD, est l’un des plus dynamiques de la région et probablement aussi sur l’ensemble du continent», a déclaré le Directeur exécutif de l’AFD.
Avec ces nouveaux accords, la ville de Boma est appelée à jouer un rôle pilote dans les efforts de modernisation urbaine en RDC, à travers une approche intégrée et durable. Ce partenariat avec l’AFD s’inscrit dans les actions du Gouvernement congolais visant à promouvoir une transformation économique et sociale au profit de la population.
Ces initiatives reflètent l’engagement des deux partenaires à renforcer leur collaboration dans le cadre d’un partenariat stratégique orienté vers le développement durable en RDC.
‘’La République Démocratique du Congo est en bonne voie pour conclure deux programmes formels avec le Fonds Monétaire International (FMI)’’. Cette assurance découle des échanges fructueux dans le cadre de la réunion de la Troïka politique, dirigée ce mardi 26 novembre 2024 par le Ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi dont ont pris part le Vice-Ministre du Budget et le Vice-Gouverneur de la Banque centrale du Congo.
Au cours des discussions entre ces personnalités, des progrès notables ont été rapportés concernant la stabilisation du contexte macroéconomique. L’attention a également été portée sur les stratégies à court et moyen terme pour répondre aux attentes croissantes de la population congolaise.
Trois autres points cruciaux ont occupé les débats : le bilan des actions préalables au programme soutenu par le FMI, les mesures structurelles et financières à adopter pour garantir la réussite du plan économique, ainsi que l’évaluation du suivi des actions liées à l’appui budgétaire en cours.
Le conseiller financier de l’exécutif national a laissé entendre que le Comité technique doit intensifier ses efforts pour parachever les préparatifs en vue de la mise en œuvre des engagements définis dans ce programme. L’objectif, a-t-il ajouté, est de garantir la signature rapide de l’accord formel avec le FMI.
Egalement, lors de cette réunion, des instructions ont été données aux experts congolais pour finaliser les actions en rapport avec la présentation du dossier au Conseil d'administration du FMI d'ici décembre.
Elles ont en outre été conviées à plus d'actions pour préparer la mise en œuvre de différents repères et engagements qui seront adossés au programme formel avec cette institution de Bretton Wood.
Au sortir de cette séance de travail, le Directeur de Cabinet du Ministre des Finances, Alain Malata, est revenu sur le bien-fondé de ce nouveau programme formel que Kinshasa entend conclure avec le FMI.
‘’Nous osons croire que le programme permettra d'attirer des investissements divers, non seulement des partenaires traditionnels, mais aussi, du secteur privé pour pouvoir augmenter le potentiel global de l'économie’’, a-t-il relevé, tout en soulignant que les projections en matière de croissance, d'inflation et de réserves internationales vont être dépassées et révisées en termes de qualité.
‘’Nous pourrons atteindre un niveau de croissance beaucoup plus élevé avec l'augmentation attendue des investissements. En matière d'inflation, on pourra avoir une inflation beaucoup plus basse que les 7% prévus comme objectif. En termes de réserves internationales, avec tous les investissements étrangers et le flux des capitaux attendus, il pourrait y avoir un niveau de réserves internationales qui dépasserait les 6,7 milliards de dollars attendus à la fin du programme’’, a renchéri le Directeur de cabinet, en soulignant que les bonnes perspectives attendues du programme avec le FMI nécessitent de poursuivre voire d'intensifier les réformes de manière à couvrir un plus large éventail des secteurs.
Par ailleurs, Alain Malata a salué la volonté du Gouvernement de la République, dirigé des mains de maître par Mme Judith Suminwa, pour mettre en œuvre toutes les mesures retenues.
La RDC et le FMI sont en négociations pour conclure deux programmes formels qui seront financés par la Facilité élargie de crédit (FEC) et le Fonds de résilience et durabilité pour un montant total de 2,8 milliards dollars.
(Par Jean Oscar Ngalamulume, Président de la CIDES et Ambassadeur pour la Paix)
On ne peut comprendre le présent dans le but de construire l'avenir que lorsqu'on a la connaissance profonde du passé. Où en sommes-nous avec les premières 350 recommandations formulées lors des travaux des états généraux de la justice organisés en 2015, avant de se pencher sur les 359 d'un énième des états généraux de la justice organisés du 6 au 16 novembre 2024 ? Il faut que les initiateurs retiennent une chose, les mêmes causes produisent les mêmes effets.
Lorsqu'on a un malade, il faut lui administrer un traitement approprié à la place des calmants dont le rôle principal consiste à atténuer la douleur et non à guérir totalement la maladie qui est d'ordre économique avant tout et non judiciaire dans le cas de la RDC. Pour quels résultats, lorsqu'on tient coûte que coûte, pour des raisons qu'aucun n'ignore, à soigner le pied tout en sachant, je suppose que le mal dont souffre le patient est plutôt à la tête et non ailleurs ? Aux questions actuelles, nous devrions y apporter des solutions proprement économiques, pénétrées d'intelligence et des raisons. Depuis le début du siècle, les missions de l'Etat moderne, c'est-à-dire un État de droit se sont de plus en plus diversifiées tout en entraînant ses objectifs vers la croissance économique qu'il doit atteindre.
La croissance économique est dans une large mesure fonction de l'investissement, mais la composante la plus appréciée de l'investissement c'est le Capital Financier. Dans le but de rétablir les équilibres juridiques et d'ailleurs rompus, notre pays a grandement besoin de :
Feza ndjo inaletaka mahendelewo. Mudilo, kama awuna na kampompo, bijimba (Feza), awuta weza kula bukari.
Kiako kiako, kiangani kiangani
Kantu ku bianza nkadi kafila bungomba
Mbongo nde nzela ya lisungi
Seul l'argent aide à résoudre tous les problèmes, sauf spirituel
Only money talk
La question majeure qu'un homme qui réfléchit est celle de savoir, pourquoi les initiateurs n'ont pas eu le bon sens d'au préalable, chercher à cerner les réelles causes de la non-exécution des premières recommandations des états généraux de la justice de 2015 qui, pour nous demeurent d'ordre économiques et non judiciaire ?
La recherche des réelles causes de la non-exécution de ces recommandations des états généraux de 2015 aurait automatiquement aidé l'Etat congolais à comprendre d'avantage les causes pour ne pas engager encore les dépenses supplémentaires, afin de réorganiser le énième d'états généraux de la justice, qui a comme objectif diagnostiquer la chronique maladie dont souffre la justice congolaise déjà identifiée en 2015.
En logique mathématiques, nous disons que : P>Q~Q~P. Autrement dit, le pouvoir, qui est une grâce divine de l'Eternel, le Très Haut Dieu Vivant ne se marchande pas. Ou on l'a, ou on ne l'a pas. C'est l'un ou l'autre. Vrai ou faux. Plus ou moins. Mais pas les deux à la fois.
En termes clairs, un tronc d'arbre, quelle que soit sa durée dans la mer, ne deviendra jamais crocodile. Aux initiateurs des états généraux en général pour tous les départements de l'administration publique.
Pour votre gouverne : sachez que seules les multi-recommandations des états généraux non mises en exécution ne garantiront jamais le respect des lois de la république, qui sont sous la gestion quotidienne des dits magistrats qui ont droit à un salaire décent. Droit à un crédit pour s'acheter une résidence et un crédit qui permet au magistrat de se procurer un nouveau véhicule chaque trois années.
Tenez : « Travaillant dans les conditions qui ne leur permettent pas d’être rigoureux, fermes et d’échapper notamment aux tentatives de corruption et de concussion des justiciables, les magistrats congolais se retrouvent souvent partagés entre la nécessité de dire le vrai droit rendu au nom du peuple sur l’ensemble du territoire national et le calvaire qu’il faut porter lorsqu’on décide de s’inscrire dans la droite ligne de l’intégrité » (1).
En effet, les lois de la République sont plus au moins respectées dans une société où il y a plus au moins une quantité suffisante des biens et des services par rapport aux besoins de la population. Admettons, si l'Etat congolais prenait l'initiative d'organiser un référendum en demandant aux Congolais de voter pour ou contre le vol. Personne ne me contredira si je confirme que la majorité des Congolais y compris le Magistrat voteront contre le vol. Il ne suffit pas d'avoir seulement voté contre le vol.
Le problème réside au niveau de ce que l'Etat met en face de ce Magistrat qui a voté contre le vol, pas pour qu'il ne vole pas, mais pour qu'il ne soit pas en état de voler. Prenons l'exemple d'un Magistrat qui est animé d'une volonté exceptionnelle de changer la mentalité selon les résolutions des états généraux de la justice, mais qui malheureusement a trois mois de loyer impayés, l'eau et l'électricité impayées, les minervals de ses enfants impayés.
Pour se rendre au travail, il est obligé de faire les yeux doux aux voisins qui ont les moyens de transport pour lui donner un coup de main. Lorsqu'il arrive au tribunal, après avoir interrogé les deux plaignants, celui qui était condamné s'organise, prépare l'enveloppe et charge son Avocat pour qu'il l'apporter au dit Magistrat qui est animé d'une volonté exceptionnelle de changer la mentalité, en tenant compte des résolutions des états généraux de la justice proposée.
Ma question s'adresse aux initiateurs des états généraux dont les recommandations n'ont pas au préalable tenues compte des causes principales de non-exécution des premières résolutions de 2015 qui sont d'ordre économique.
Chers Initiateurs,
Devant cette réalité, à la place de ce Magistrat, animé d'une volonté exceptionnelle de changer la mentalité. De quel côté vous pencherez-vous ? Quand on a un malade, il faut lui administrer un traitement approprié à la place des calmants. Nos recommandations aux initiateurs sont les suivantes :
De penser urgemment à organiser les états généraux économiques, qui seront basés sur un débat en toute responsabilité sur un projet de bonne gouvernance, capable de favoriser le rétablissement des équilibres économiques et sociaux rompus.
De promouvoir la formation de la main d'œuvre et surtout la spécialiser pour permettre à notre pays de produire les biens et les services de bonne qualité pour la consommation locale et la vente à l'exportation dans le but de renflouer la caisse de la Banque Centrale (qui joue le rôle du Trésor public de la République Démocratique du Congo), avec les devises étrangères qui sont souvent évaluées en dollars américains.
Ainsi, le taux de change de franc congolais se stabilisera ou augmentera.
En permettant aussi à notre balance commerciale d'être excédentaire.
De favoriser la création des nombreux emplois et des salaires décents pour la meilleure consommation.
Par salaire décent, nous entendons que chaque Congolais qui travaille puisse grâce à son salaire être en mesure de payer son loyer, manger du premier au trente du mois, d'assumer son transport et ses soins médicaux. De payer les minervals de ses enfants et d'épargner.
Chaque Congolais qui, grâce à son travaille gagnerait un salaire qui lui permet de remplir ces six conditions sera, quel que soit son rang social dans l'obligation de payer la taxe et l'impôt à l'Etat.
La première source du revenu de l'Etat provient de taxes et d'impôts qui sont payés par les Entreprises et les Congolais qui travaillent et non les chômeurs.
☆ Leyisa mpunda, mpunda aleyisa yo
☆ Salisa munu, munu salisa nge
☆ Unisadiye, nikusadiye
☆ Nngabuluishe bua nkuabuluisha
☆ Aidez-moi à vous aider
☆ Help me to help you
4. Le Gouvernement qui a un bon Budget grâce aux taxes et impôts qui sont payés par les Entreprises et les Congolais qui travaillent et non les chômeurs, pourrait commencer par asphalter les rues et les avenues des grandes villes du Congo pour remédier aux multiples problèmes des embouteillages qui sont devenus agaçants.
5. Le Gouvernement qui a un bon Budget grâce aux taxes et impôts réorganisera et équipera les services de renseignements, la Police, l'Armée, la Fonction Publique en payant le salaire décent au fonctionnaires et Agents de l'Etat dont font partie les Magistrats, les Enseignants, les Médecins et d'autres fonctionnaires pour qu'il y ait moins des grévistes.
6. Le gouvernement qui a un bon Budget peut réaliser les grands travaux publics en construisant des routes, des ponts, des hôpitaux, des écoles, des prisons etc.
7. Le gouvernement qui a un bon Budget grâce aux taxes et impôts qui sont payés par les Entreprises et les Congolais qui travaillent, peut payer la bourse d'études même aux enfants de l'école primaire, parce qu'il a les moyens de sa politique.
8. Il aura la capacité de prendre en charge le secteur social en payant les frais de chômage, Assistance médicale etc.
Six Panels au menu. Six sous-thèmes dûment pensés et convergeant vers la création d’un environnement propice aux investissements, à la croissance durable et à la réduction de la dépendance aux ressources naturelles, en favorisant une gouvernance responsable et une vision stratégique claire pour l’avenir du Portefeuille de l’Etat. A environ deux semaines de la tenue de ces assises, les prochains états généraux du Portefeuille, placés sous le haut-patronage du Président Félix Tshisekedi et pilotés par le Ministre du secteur, Jean-Lucien Bussa Tongba, promettent d’accroître la participation des entreprises du portefeuille de l’Etat dans la croissance économique et du développement social de la RDC. Pour rappel, ces assises se dérouleront du 9 au 14 décembre 2024, au Centre Financier, sous le thème : « Faire des entreprises du Portefeuille de l’Etat un puissant levier de la croissance économique et du développement social de la RDC ».
Quid des Panels ?
En effet, le premier panel portera sur le Cadre Juridique, Institutionnel du Portefeuille de l’Etat et la réforme des entreprises publiques. Le deuxième panel sera consacré sur la Gouvernance des entreprises du Portefeuille de l’Etat.
Le troisième panel s’attellera sur l’amélioration de la performance des entreprises publiques. Tandis que le quatrième panel sera axé sur le contrôle de la gestion, Lutte contre la corruption et le détournement.
Le cinquième panel s’orientera vers la relance des entreprises du PF et, enfin, le sixième panel traitera du Portefeuille de l’Etat et le développement social.
Attentes et participants
Il sera question, concrètement, aux termes des travaux, de faire du Portefeuille de l’Etat un véritable levier du développement économique et social de la République Démocratique du Congo (RDC), conformément à la vision portée par le Gouvernement, dirigé par la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka. Les participants aux différents panels proviendront de plusieurs institutions et services du pays.
Il s’agit, entre autres, de la Présidence de la République, de l’Assemblée Nationale, du Sénat, de la Primature, du Conseil Economique et Social, des Ministères sectoriels, tutelles techniques et administratives des entreprises du Portefeuille (Transport et Voies de Communication, Commerce Extérieur, Agriculture, Infrastructures et Travaux Publics, Finances), des Partenaires Techniques et Financiers (FMI, Banque Mondiale, Banque Africaine de Développement, Union Européenne et autres Agences de développement, AFD, DFID, GIZ), de la Cour des Comptes, de la Banque Centrale du Congo, de l’Inspection Générale des Finances, des Services et organes techniques du Ministère du Portefeuille, des Universités et Instituts Supérieurs, de la Société civile…
Le Ministre des Finances de la République Démocratique du Congo (RDC), Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, fidèle à sa réputation de réformateur engagé, a, hier jeudi 21 novembre 2024, marqué les travaux de l’atelier sur l’optimisation de la dette publique pour financer les actions climatiques.
Lors de cet événement, le ministre a présenté le mécanisme novateur de « Debt Swap », une stratégie qui pourrait révolutionner la gestion de la dette extérieure tout en répondant aux défis du développement durable. Le « Debt Swap » consiste à convertir des dettes en engagements spécifiques pour financer des projets de développement, notamment dans les domaines de l’éducation, de la santé, de l’agriculture, et de la lutte contre le changement climatique.
Une vision pour une RDC résiliente
Dans son allocution, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi a insisté sur l’importance de positionner la RDC comme un acteur majeur, voire un « pays solution », face au changement climatique. Il a souligné que ce mécanisme ne se limite pas à alléger la charge de la dette extérieure, mais vise également à stimuler des investissements stratégiques dans des secteurs essentiels pour la résilience économique du pays.
« Le Debt Swap peut servir de levier de transformation pour orienter notre dette vers des objectifs de développement durable tout en renforçant la capacité de notre économie à faire face aux chocs climatiques », a-t-il déclaré.
Des partenariats stratégiques pour le développement durable
La mise en œuvre du « Debt Swap » pourrait également ouvrir la voie à des partenariats internationaux renforcés. Ce mécanisme novateur, en plus d’être un outil de financement climatique, incarne une nouvelle approche de la coopération entre la RDC et ses créanciers.
L’atelier, qui a rassemblé des experts financiers et environnementaux, a permis de poser les bases d’une réflexion stratégique sur l’utilisation de ce mécanisme. Il s’inscrit dans la vision ambitieuse de la RDC de se hisser au premier rang des pays engagés dans la transition écologique et le développement inclusif.
En adoptant des réformes audacieuses, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi confirme une fois de plus sa détermination à transformer les défis économiques du pays en opportunités de croissance durable.
Dans un discours prononcé lors de la première session du 19e sommet du G20 tenue lundi à Rio de Janeiro, au Brésil, qui était consacrée à la lutte contre la faim et la pauvreté, le président chinois Xi Jinping a présenté huit actions que la Chine projette d'entreprendre afin de contribuer au développement mondial.
La première consiste à promouvoir une coopération de qualité dans le cadre de l'Initiative "la Ceinture et la Route" (ICR). En plus de nouvelles fenêtres de financement de 700 milliards de yuans (environ 96,7 milliards de dollars) et de l'injection de 80 milliards de yuans (environ 11,1 milliards de dollars) supplémentaire dans le Fonds de la Route de la Soie, la Chine souhaite progresser dans le développement du réseau d'interconnexion multidimensionnel de l'ICR, qui sera piloté par la construction d'une Route de la Soie verte et mis au service d'une Route de la Soie numérique.
La deuxième consiste à mettre en œuvre l'Initiative pour le développement mondial. Sur la base des plus de 1 100 projets de développement déjà lancés, la Chine veillera à ce que le Centre de recherche du Sud global qui est en train d'être créé soit adapté à ses objectifs, et continuera à faire bon usage des 20 milliards de dollars de financement disponibles pour soutenir les pays en développement et approfondir la coopération pragmatique dans différents domaines comme la réduction de la pauvreté, la sécurité alimentaire et l'économie numérique.
La troisième vise à soutenir le développement de l'Afrique. Lors du Sommet du Forum sur la Coopération Chine-Afrique qui s'est tenu en septembre dernier à Beijing, Xi Jinping a annoncé dix actions de partenariat sino-africaines en vue de faire progresser la modernisation au cours des trois prochaines années, et a promis à cette fin un soutien financier de 360 milliards de yuans (environ 49,7 milliards de dollars).
La quatrième sera de soutenir la coopération internationale en matière de réduction de la pauvreté et de sécurité alimentaire. La Chine a décidé de rejoindre l'Alliance mondiale contre la faim et la pauvreté ; elle soutient le G20 dans l'organisation continue de la Réunion ministérielle sur le développement, et continuera à accueillir la Conférence internationale sur les pertes et le gaspillage alimentaires.
En cinquième lieu, la Chine, aux côtés du Brésil, de l'Afrique du Sud et de l'Union africaine, lancera l'Initiative pour la coopération internationale sur la science ouverte, qui vise à aider les pays du Sud global à accéder plus facilement aux avancées mondiales en matière de sciences, de technologies et d'innovation.
En sixième lieu, la Chine soutiendra le G20 dans le développement d'une coopération pratique au profit des pays du Sud global, et mettra efficacement à profit les acquis tels que la Feuille de route sur l'accroissement de l'investissement dans les énergies propres dans les pays en développement et les Principes de haut niveau sur la bio économie. La Chine soutiendra également le travail du Centre d'étude sur l'entrepreneuriat dans les économies du G20 basé à Beijing, ainsi que la coopération en matière d'éducation numérique et de numérisation des musées et des archives anciennes.
En septième lieu, elle mettra en œuvre le Plan d'action anti-corruption du G20 et renforcera sa coopération avec les autres pays en développement en matière de rapatriement des personnes recherchées, de recouvrement des avoirs, de déni de refuge et de renforcement des capacités anti-corruption.
Enfin en huitième lieu, la Chine poursuivra son ouverture de haut niveau et ouvrira unilatéralement ses portes aux pays les moins avancés (PMA). La Chine a d'ores et déjà annoncé sa décision d'accorder à tous les PMA entretenant des relations diplomatiques avec elle un traitement "tarif douanier zéro" sur 100 % des produits. D'ici 2030, le volume des importations chinoises en provenance des pays en développement pourrait dépasser les 8 000 milliards de dollars.
L'Alliance mondiale contre la faim et la pauvreté a été lancée au cours de la première session du Sommet du G20.
Ouvert lundi 18 novembre dernier, le ‘‘Forum Africa Accelerating 2024’’ a connu pour sa première journée, la participation de la Cheffe du gouvernement congolais, Judith Suminwa Tuluka. En présence des personnalités illustres internationales, la Première Ministre congolaise a mis les planchés sur les opportunités qu’offre son pays dans presque tous les domaines d’investissement. Ce qui s’accorde même avec l’objectif visé par ce forum, à savoir : accélérer les liens de partenariats solides entre le Canada et l’Afrique dans les secteurs privilégiés tels que l’agriculture, l’énergie, l’éducation et les technologies.
«La RDC n’est plus ce géant au pied d’argile. Elle devient par excellence, la terre de destination des capitaux pour un devenir meilleur. Elle est une panacée aux problèmes qui terrifient l’humanité et cela n’a plus besoin d’être démontré», a soutenu la Cheffe de la Primature avant de rassurer les investisseurs quant à la situation de guerre lui injustement imposée par le M23 en complicité avec l’armée rwandaise.
En effet, au-delà de cette guerre d’agression de rapine dans sa partie Est, la RD. Congo, garde son échiquier de Pays-solution, et bien plus, un acteur dynamique et incontournable aux défis énergétiques mondial.
Par ailleurs, elle a cité les ressources naturelles qui sont, à ce jour, des atouts irréfutables notamment, le cobalt et le coltan, indispensables pour les technologies vertes, des tourbières riches en carbone, des forêts étendues et une jeunesse prête à relever les défis du développement dont elle a sollicité par la même occasion des partenariats académiques entre les institutions universitaires congolaises et canadiennes en vue d’équiper cette main d’œuvre dans des secteurs innovateurs.
Pour sa part, le Ministre du Développement International Ahmed Hussen, représentant du Premier Ministre Canadien Justin Trudeau, a salué l’engagement de la RDC et annoncé de ce fait, un projet éducatif ambitieux dont 72 000 enfants congolais bénéficieront dans les villes de Kinshasa, Lubumbashi et Bunia.
Par ce forum, le Canada souhaite étendre son expérience dans des domaines diversifiés et partager des meilleures pratiques pour contribuer au développement du continent africain dans le cadre d’un partenariat fifty-fifty.
En outre, il est prévu l’arrivée prochaine des entreprises canadiennes au Congo, pour nouer un partenariat entre les deux parties dans un climat des affaires pacifique garanti par la Première Ministre.
Ce jeudi 14 novembre 2024, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, Ministre des Finances, a explicité, au cours d’une conférence de presse, tenue à Kinshasa, les contours de deux programmes conclus entre la RDC, à travers son Gouvernement, dirigé par la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka, et le Fonds Monétaire International.
Accompagné du Ministre d'Etat au Budget et du Représentant pays du Fonds monétaire international (FMI), le Ministre Doudou Fwamba a révélé des perspectives d’espoir envisagées, suivant la vision édictée par le Président de la République, Félix Tshisekedi, pour booster le développement en RD. Congo. ‘‘’Nous avons réussi à obtenir que plus de 800 millions de dollars soient orientés vers des financements en appui budgétaire’’, a indiqué, par exemple, le Ministre des Finances, devant la presse.
Le Gouvernement congolais et le FMI ont, en effet, annoncé, mercredi dernier, depuis la Cité de l’Union africaine, la conclusion d'un programme triennal soutenu par la Facilité Élargie des Crédits (FEC) et d'un autre programme Résilience (RST), évalués respectivement à hauteur de 1,750 milliard de dollars et 1,1 milliard de dollars.
À la faveur de cette conférence de presse, le Ministre Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi est revenu sur les particularités de ces deux programmes, saluant, d'entrée de jeu, le leadership du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, et le soutien de la Première ministre, Judith Suminwa Tuluka.
Au nom de la République, il a rendu une fière chandelle aux experts de différents ministères qui ont travaillé d’arrache-pied pour parvenir à cet accord qui aura un grand impact sur le social des Congolais.
Un programme avec FEC assorti d'appui budgétaire Perspicace et rodé dans l'art de l'innovation, le Ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, a réussi à introduire une nouvelle donne dans l'accord sur la FEC en obtenant qu'une partie des fonds y relatifs puisse être affectée aux investissements sociaux au titre d'appui budgétaire. Au total, 800 millions de dollars seront orientés vers ces investissements avec l'objectif de sortir des milliers de Congolais de la précarité.
«Nous avons réussi à obtenir que plus de 800 millions de dollars soient orientés vers des financements en appui budgétaire. C'est la particularité de ce programme par rapport à l'ancien qui a fait que l'intégralité du montant a été orientée vers la réserve de change», a déclaré le Ministre des Finances, non sans souligner que le mérite de cette nouvelle donne revient au Gouvernement. «Nous avons tenu à faire comprendre aux membres du FMI qu'il est vrai que les allocations FEC sont destinées à l'objectif de renforcement des réserves de change, mais rien n'est écrit, rien ne peut nous empêcher de réfléchir sur le fait qu'une partie de ces allocations pourrait alimenter les appuis budgétaires», a dit l'Argentier national. Il a expliqué que cette nouvelle donne a été approuvée par le FMI grâce aux résultats réalisés par le Gouvernement Suminwa en peu de temps seulement passé aux affaires. Parmi ces résultats, la stabilité du cadre macroéconomique, rendue possible grâce à une meilleure coordination des politiques budgétaires et monétaires, le fléchissement du taux d'inflation, passé en glissement annuel de 22,2% à 14,9% à ce jour. Tous ces résultats, a martelé le Ministre Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, sont le fruit de la discipline et de la rigueur appliquées dans la gestion des finances publiques.
L'Argentier national s'est, par la suite, appesanti sur le second programme conclu entre le Gouvernement congolais et le FMI relatif à la résilience climatique (RST). «C'est un nouveau programme, une initiative qui va permettre à notre pays de bénéficier de 1,1 milliard de dollars que nous allons directement investir, C'est de l'investissement public. Ce n'est pas pour accumuler les réserves de change», a précisé le Ministre des Finances Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi.
Il a, dans la foulée, rassuré que le Gouvernement, sous la conduite de la Première ministre, a pris des dispositions pour tenir à son engagement d'améliorer la gouvernance du secteur forestier congolais et de mettre en œuvre des politiques publiques d'adaptation et d'atténuation des impacts et des effets du changement climatique.
«Nous allons développer des investissements durables qui vont permettre à ce que nous puissions accroître la résilience climatique de notre pays», a-t-il renchéri. De son côté, le Ministre d'État au Budget, Aimé Boji Sangara, a mis en exergue la célérité, le dévouement et l'assiduité des experts congolais qui ont permis au pays d'arracher deux programmes en l'espace de 14 jours.
« Il est rare qu'au cours d'une même mission, nous puissions négocier deux programmes. D'habitude, les deux semaines sont réservées pour négocier un seul programme », a-t-il fait remarquer, tout en mentionnant que ces deux nouveaux sont « beaucoup plus exigeants et représentent beaucoup d'opportunités pour notre pays ».
Quant au Représentant-pays du FMI, il s'est dit impressionné par le « package des réformes » mis sur la table des négociations par le Gouvernement congolais afin d'obtenir cet accord.
« Le package de réformes qui soutiendra les deux programmes est assez consistant et ambitieux, que ce soit au niveau de la gestion des finances publiques, de l'amélioration de la gestion des investissements, de l'amélioration du climat des affaires », a-t-il reconnu, non sans souhaiter au Ministre d'Etat au Budget, au Ministre des Finances ainsi qu'aux experts de conserver la même détermination durant toute la phase de mise en œuvre de ces deux programmes.
Signalons que pour garantir leur plein succès, lesdits programmes seront encadrés par des outils définis au niveau du FMI (comme les revues semestrielles) et ceux du niveau interne au pays (comme le Conseil des ministres, la Troika stratégique ou encore la réunion de la conjoncture économique).
Le budget représente l’ensemble des prévisions des moyens à mobiliser ainsi que des dépenses à effectuer sur base des fonds mobilisés au courant d’une année budgétaire. Toujours voté par son autorité budgétaire qui est l’Assemblée nationale, il représente un outil important de la vie économique nationale. Pour ce qui est des secteurs de la santé et de l'éducation, les prévisions des dépenses du budget 2025 sont estimées à 31%.
Considérant les chiffres avancés dans le document numéro 06 portant développement par titre d'estimation des crédits pour l'exercice 2025, l'enseignement prend 17,72% et la santé 13,28% de cette loi des finances 2025.
Sur le budget de l'enseignement, les secteurs primaire, secondaire, technique et professionnel de toute la RDC ne sont financés qu'à 1,71%, et 3,6% pour les secteurs supérieurs, universitaire et recherche scientifique. La formation continue pour adulte va prendre 0,20%.
Les 12,22% autres seraient regroupés dans une rubrique nommée autres affaires concernant l'enseignement.
De même pour le budget de la santé, sur les 13,28%, tous les secteurs de base allant de la pharmacie à la lutte contre les épidémies passant par les services de médecine, les hôpitaux et maternités prennent seulement moins de 2%.
Plus de 11% restant sont destinés aux autres affaires concernant la santé.
Bref, sur les 31% destinés à la santé et à l'enseignement, 7% seulement seront réellement dépensées pour ces deux secteurs. Les 24% restant seraient destinées aux autres affaires non clairement définies.
L’opinion publique s’interroge sur la destination réservée de cette somme importante au cas où le gouvernement arrivait à mobiliser le montant alloué à ces deux secteurs.
Ce mercredi 13 novembre 2024 marque un tournant historique pour la République Démocratique du Congo. Le gouvernement de SEM Madame Judith Suminwa Tuluka vient de marquer un coup extraordinaire, avec un accord de services qui vient d’être trouvé entre la RDC et le Fonds Monétaire International (FMI) pour deux programmes exceptionnels, à savoir le Programme Triennal Formel (FEC) d’une valeur de 1,75 milliard USD ainsi que le Programme Climatique de 1,1 milliard USD. Soit un total de plus de 2,8 milliards USD que la RDC recevra sur les trois prochaines années.
Cet accord, obtenu sous la direction avisée du Ministre des Finances, SEM Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, traduit la volonté du Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo d’engager la RDC sur la voie de la stabilité économique et de la croissance inclusive.
Dans une annonce faite en présence du Président de la République et du Ministre des Finances, le Chef de Mission du FMI, Monsieur Calixte Ahokpossi, a confirmé cet accord au niveau des services pour les deux programmes. Fait exceptionnel, pour la première fois, plus de 800 millions de dollars issus des allocations du FEC seront alloués à un appui budgétaire, témoignant de la confiance renouvelée du FMI envers le Gouvernement congolais.
Sous la supervision rigoureuse de SEM Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, les équipes techniques de la RDC ont mené des discussions intenses, s’étendant sur plus de deux semaines, avec les experts du FMI. Ce dialogue, marqué par des débats approfondis et parfois âpres, a porté sur des enjeux majeurs tels que la gestion des dépenses urgentes, le niveau de l’enveloppe salariale des fonctionnaires, le mécanisme financier pour encaisser les recettes issues de la renégociation du contrat SICOMINES, ainsi que les réformes structurelles indispensables.
Depuis sa prise des fonctions, le Ministre Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi a insufflé une dynamique nouvelle à la gestion des finances publiques, en favorisant une gouvernance rigoureuse et une gestion prudente des ressources de l’État. Alors que nombreux étaient ceux qui doutaient de son succès, il n’aura fallu que cinq mois au Ministre pour prouver sa capacité à redresser la situation et transformer le narratif économique de la RDC. Grâce à sa rigueur et à sa vision budgétaire, il a su convaincre le FMI de l’engagement du pays à des réformes solides, débouchant ainsi sur deux programmes exceptionnels avec l’institution internationale.
Grâce à ses réformes audacieuses et à sa vision budgétaire ajustée, le Ministre des Finances a réussi à amener le FMI à accorder un appui budgétaire inédit, renforçant ainsi la capacité du Gouvernement congolais à répondre aux besoins de la population et à soutenir les services publics essentiels.