Dans la journée du vendredi 18 octobre 2024, à son bureau de travail, le Professeur Bruno Tshibangu Kabaji, Directeur Général ad intérim de l'Agence Nationale pour la Promotion des Investissements (ANAPI), a reçu en audience Monsieur Daniel-Marius Tshibangu Mubabinge, Ambassadeur plénipotentiaire de la RDC pour l'Argentine, le Pérou, le Chili et l'Uruguay.
Cette rencontre a permis de renforcer les relations entre l'ANAPI et les pays d'Amérique du Sud et de préparer la participation de l'ANAPI à la Foire Internationale de Buenos Aires prévue pour novembre prochain. Lors de cet événement, les richesses de la RDC et les opportunités d'investissement seront mises en avant.
L'Ambassadeur Daniel-Marius Tshibangu Mubabinge a expliqué que le but de sa visite est de renouer les relations économiques via la participation de la RDC à la foire internationale de Buenos Aires. En marge de cette foire, il compte organiser une mission économique en collaboration avec l'ANAPI. Cette mission permettra aux investisseurs argentins et ceux des pays environnants de découvrir les richesses et opportunités d'investissement en RDC.
Cette mission vise à attirer les investisseurs potentiels dans les secteurs des mines, de l'agriculture et des infrastructures, en accord avec le PDL 145 territoires et la vision de développement du Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Cependant, le Directeur Général de l'ANAPI a suggéré de reporter cette mission au premier trimestre 2025 pour en assurer une meilleure préparation.
Les deux personnalités ont convenu de poursuivre les échanges afin d'envisager de meilleures options pour une participation efficiente de la RDC aux événements annoncés.
«L'accompagnement de l'ANAPI est crucial pour le développement de notre pays », a souligné l'Ambassadeur Tshibangu Mubabinge. Cette collaboration promet de générer des emplois et de créer des richesses pour la population congolaise.
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Résolument engagé à servir la cause de l’émergence d’une vraie classe moyenne congolaise selon la vision du chef de l’Etat Félix Tshisekedi et en accord avec le Ministère de l’Entrepreneuriat, autorité sectorielle, Miguel Kashal Katemb, Directeur Général de l’Autorité de Régulation de la Sous-traitance dans le secteur Privé (ARSP) a payé du coup 30% des arriérés des allocations existants depuis 2020 envers trois établissements publics partenaires qui sont le Fonds de Garantie de l’Entrepreneuriat au Congo (FOGEC), l’Agence Nationale de Développement de l’Entrepreneuriat Congolais (ANADEC) ainsi que l’Agence pour la Promotion des Classes Moyennes Congolaises (APROCM). En présence du Ministre Louis Watum, le DG de l’ARSP a rassuré ses pairs que toutes ces créances, antérieures à sa prise des fonctions, seront apurées dans les meilleurs délais. Ce qui confirme encore une fois de plus la qualité de meilleur manager lui conférée récemment à New York par le magazine américain FORBES.
La cérémonie de remise des ordres de paiement aux établissements concernés a eu lieu en présence du ministre de l’industrie et développement des petites et moyennes entreprises Louis Watum Kabamba qui a encouragé les responsables des établissements publics bénéficiaires de ce geste de l’ARSP à travailler d’arrache-pied pour obtenir les résultats attendus car, a-t-il dit, « c’est la seule chose qui nous unit ici ».
Juste après la cérémonie, le Directeur Général de l’ARSP a annoncé que cette action d’apurement des dettes existant même bien avant sa nomination s’inscrit dans l’objectif principal de doter les établissements du système entrepreneurial des moyens de leur politique afin de réaliser la vision du chef de l’Etat.
« Nous venons non seulement de signer le protocole d’accord du compte séquestre qui sera mis en place dès aujourd’hui mais aussi vous avez vu que l’ARSP venait de s’acquitter des 30% des dettes envers les structures de 2020 à 2024 et nous espérons que nous allons tout faire pour pouvoir apurer ».
Et à lui de renchérir : « Ce qui est plus important est qu’ensemble nous regardons dans la même direction du président de la République chef de l’État. Vous avez vu que le ministre a coordonné ces assises jusqu’à ce que nous avons abouti aujourd’hui au bon résultat. Nous sommes des sociétés sœurs afin de pouvoir matérialiser la vision du président de la République »
Et de conclure : « Nous devons rendre efficaces le système entrepreneurial. L’ARSP, l’ANADEC et l’APOCEM constituent un corps du système entrepreneurial sous la coordination du Ministère de tutelle. Nous sommes déterminés à réaliser la vision du chef de l’Etat dans notre pays ».
Ce geste du DG de l’ARSP marque sa ferme volonté de résoudre les problèmes structurels, y compris les dettes trouvées au sein de l’établissement même plus de deux années avant sa nomination.
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Une audience cruciale s’est tenue aujourd’hui entre le Directeur Général de l’Agence Nationale pour la Promotion des Investissements (ANAPI), Professeur Bruno Tshibangu Kabaji, et le Gouverneur de la province du Kasaï Oriental, Jean-Paul Mbuebua Kapo. Cette rencontre marque une étape clé dans la perspective de l’ouverture imminente d’une antenne de l’ANAPI dans la province du Kasaï Oriental.
Le Professeur Bruno Tshibangu Kabaji a ouvert la séance en soulignant l’importance stratégique de cette initiative. “L’ouverture de cette antenne représente une opportunité majeure pour stimuler l’économie locale et attirer davantage d’investissements dans notre région”, a-t-il déclaré.
Lors de la réunion, le Gouverneur Jean-Paul Mbuebua Kapo a présenté les opportunités économiques spécifiques de sa province, mettant en lumière les secteurs prioritaires tels que les infrastructures, l’énergie, les industries locales et l’innovation. Il a exprimé son enthousiasme quant à cette nouvelle collaboration, affirmant que “cette antenne de l’ANAPI sera un pilier essentiel pour renforcer l’attractivité de la province auprès des investisseurs.”
Les discussions ont également porté sur les stratégies de mise en œuvre pour assurer le succès de l’antenne. Les deux parties ont convenu de la nécessité de former le personnel local, de créer des partenariats public-privé et de mettre en place des mécanismes de suivi et d’évaluation pour garantir l’efficacité des opérations.
Un calendrier prévisionnel a été établi, fixant les étapes clés telles que la sélection du site, les travaux d’aménagement et la date d’inauguration. Le Directeur Général de la l’ANAPI a insisté sur l’importance de respecter ce calendrier pour maximiser l’impact de cette initiative.
La séance s’est conclue sur une note positive, avec une feuille de route claire pour les prochaines étapes. Le Gouverneur Mbuebua Kapo a réitéré son engagement à soutenir pleinement cette initiative, soulignant son potentiel à transformer le paysage économique de la province.
Cette rencontre symbolise un partenariat prometteur pour un avenir prospère, ouvrant de nouvelles perspectives d'investissement et de croissance pour la grande région du Kasaï.
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Ce lundi 14 octobre 2024, le Ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya Katembwe, et le Ministre du Portefeuille, Jean-Lucien Bussa Tongba, ont conjointement animé un briefing spécial sur les antennes de la Radio Télévision Nationale Congolaise. Ils ont énuméré des avancées significatives à mettre à l’actif du Gouvernement de la République que dirige la Première Ministre Judith Suminwa, depuis son investiture en juin dernier, et ont souligné une nouvelle dynamique envisagée dans l’optique de construire, solidement, suivant la vision édictée par le Président Félix Tshisekedi, à travers les six engagements phares de son second quinquennat, une économie plus résiliente en impliquant les entreprises du Portefeuille de l’Etat.
Dans ses propos luminaires, le Ministre Jean-Lucien Bussa a dressé un tableau alarmant au niveau des entreprises publiques, situation entrainée par une gouvernance inefficace. Il a soutenu sa détermination ferme à donner une thérapie rapide par l’instauration de la culture des performances et des résultats palpables.
‘’Le Gouvernement considère qu’il faut replacer les entreprises du Portefeuille de l’Etat au cœur de l’économie. Plusieurs entreprises couvrent le secteur des mines. Vous avez le secteur des hydrocarbures. Vous avez Cobil, Sonahydroc… Vous avez le secteur des Transports où il y a l’Onatra, la SNCC. Vous avez le secteur financier où nous avons la Sofide, la Cadeco. Vous avez le secteur du Tourisme. L’Etat est actionnaire à Grand Hôtel et dans d’autres hôtel aussi. Vous avez autant d’entreprises de production, des services qui sont sous la tutelle du Portefeuille de l’Etat qui gère les intérêts de l’Etat dans ce secteur précis… Lorsqu’il plait au Président de la République et Madame la Première Ministre de me faire confiance de présider aux destinées ce Ministère, j’ai commencé par des consultations. Je note qu’il y a un problème de manque de performances de l’ensemble des entreprises du Portefeuille de l’Etat. Cela est traduit par les résultats que nous avons. Le tableau des résultats de ces entreprises indique, très clairement, si je ne prends que les trois dernières années, la quasi-totalité de ces entreprises ont réalisé des résultats négatifs. C’est le reflet à la fois d’une gouvernance peu acceptable, mais en même temps d’une gestion moins orthodoxe’’, a indiqué Jean-Lucien Bussa, devant la presse.
Des défis importants à relever
‘’Autre constat, c’est que les investissements stratégiques ne sont pas à la place qu’il faut. Très peu d’investissements stratégiques qui sont liés au corps de métier de l’entreprise. Aussi, les dettes sociales sont énormes autant que d’autres catégories de dettes. C’est ce qu’on note. Mais, on note en même temps, que le patrimoine ou le potentiel dont disposent les entreprises est immense. Pour dire, au-delà des difficultés que ces entreprises connaissent, il y a un potentiel qu’il faut explorer et exploiter. Il suffit simplement que la gouvernance soit améliorée, que la gestion axée sur les résultats soit remise en place et que des investissements stratégiques soient menés’’, a ajouté, dans son élan, le Ministre du Portefeuille, visiblement motivé à faire mieux, dans le cadre du Gouvernement Suminwa.
Gestion transparente et irréprochable exigée
‘’La question de la gouvernance s’est présentée de quelle manière ? Le premier constat est que les textes légaux et réglementaires qui organisent la gestion et l’administration des entreprises ne sont pas respectés… Dans toutes les entreprises, le Président du Conseil d’Administration ne peut pas avoir un salaire au-dessus du Directeur Général. On a vu des cas où le PCA est mieux rémunéré que le Directeur Général. Et, l’écart des salaires entre les deux est énorme. C’est la question de gestion qui n’est peut pas être acceptée. Le Gouvernement a décidé de pouvoir harmoniser les différents barèmes’’, a explicité, plus loin, dans son intervention, le Ministre Bussa. Pour sa part, Patrick Muyaya, Ministre de la Communication et médias, a souligné le soutien de la Première Ministre Suminwa au combat mené par son collègue, assurant que le Président Tshisekedi ainsi que tous les membres du Gouvernement sont déterminés à accompagner cette nouvelle politique visant à placer les entreprises de l’Etat au cœur des enjeux liés au développement de la RD. Congo, conformément aux attentes réelles des populations.
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(Note de l'éditeur : Cet article reflète le point de vue de l'auteur Karim Badolo et pas nécessairement celui de CGTN.)
Le Bureau de l'information du Conseil des Affaires d'Etat de la Chine a animé une conférence de presse sur la mise en œuvre d'une série de politiques incrémentielles pour soutenir la croissance économique, l'optimisation structurelle et la dynamique soutenue du développement, le mardi 8 octobre 2024, à Beijing.
Des responsables de la Commission nationale du développement et de la réforme ont expliqué lesdites mesures et apporté des éclairages aux interrogations des journalistes. Le Président de la Commission Nationale du Développement et de la Réforme, Zheng Shanjie, a, dans sa déclaration liminaire, indiqué que le fonctionnement global de l'économie chinoise est stable. Toutefois, il importe de soutenir la croissance économique à travers une panoplie de mesures.
Face aux incertitudes inhérentes, entre autres, au protectionnisme et aux pressions à la baisse sur l'économie, il est impératif de soutenir la tendance de la macroéconomie, le développement de haute qualité et les investissements. Au nombre des mesures annoncées, il y a l'augmentation de la demande intérieure.
A travers cette politique, il s'agit d'insuffler une amélioration dans les moyens de subsistance et de stimuler la consommation. Dans cette dynamique, il est aussi question d'encourager les investissements pour promouvoir la croissance.
Autre mesure, la revitalisation du marché des capitaux. Cette mesure va permettre de mieux affronter les fluctuations récentes et de renforcer la confiance des investisseurs. A terme, elle va contribuer à soutenir la résilience de l'économie chinoise dans sa globalité.
Dans ce déploiement de politiques, les entreprises sont également prises en compte. Confrontées à de nombreux défis, le Gouvernement va apporter un soutien structuré aux différentes entreprises afin de leur permettre de maintenir le cap de compétitivité et de rendre attractif l'environnement des affaires.
De manière globale, pour la Commission nationale du développement et de la réforme, il y a lieu de suivre de près les tendances de l'économie chinoise et d'apprécier l'impact de la mise en œuvre des différentes mesures. Tous ces efforts visent à permettre à l'économie chinoise d'atteindre ses objectifs prévisionnels annuels.
En dépit de tout, il est à souligner que les fondamentaux du développement économique de la Chine demeurent stables et reposent sur l'énorme potentiel du marché et la forte résilience de l'économie.
(Photo: VCG)
BANQUE CENTRALE DU CONGO
LE PREMIER VICE-GOUVERNEUR
AVIS AU PUBLIC
La Banque Centrale du Congo informe le public, qu’en application des dispositions des articles 58 et 59 de l’Instruction Administration n° 006, Modification n° 2 du 26 juillet 2023, portant réglementation de l’activité des Messageries Financières, elle procède, ce jour, au retrait d’agrément de la Messagerie Financière « LUMBEY-FILS SARL », dont le siège social était situé dans la Ville d’une Kinshasa, au numéro 75, Avenue Kodia, Quartier Kayolo, dans la Commune de KIMBANSEKE.
Cette décision entraîne la radiation de ladite institution de la liste des Messageries Financières agrées opérant en République Démocratique du Congo.
En conséquence, l’Autorité de Régulation et de Contrôle invite le public, pour sa sécurité dans les désormais dissoute opérations de transfert des fonds, à ne plus s’adresser à cette Messagerie Financière désormais dissoute.
Les Autorités Judiciaires, la Direction de la Surveillance des Intermédiaires Financiers ainsi que les Directions Provinciales et Agences Autonomes de la Banque Centrale du Congo sont chargées du suivi de l’application stricte de cette décision.
Fait à Kinshasa, le 12 septembre 2024
Dieudonné FIKIRI ALIMASI
La Présidente du Conseil d’Administration du Fonds de Promotion de l’Industrie, Vicky Katumwa Mukalayi et le Directeur Général Bertin Mudimu Tshisekedi ont participé du 3 au 4 octobre 2024 à Bruxelles, à la 14ème édition du Forum EuropAfrica Investment organisé par Credassur Connect. Ce forum est une énorme opportunité de renforcement des liens commerciaux entre l'Europe, l'Afrique et l'Asie. Un grand rassemblement qui tient aussi à surmonter les obstacles et les entraves aux échanges commerciaux entre ces régions.
Cette édition s’est longuement appesantie sur les problèmes liés au financement des petites et moyennes entreprises en Afrique et sur les défis majeurs du commerce entre l’Europe et Afrique dans le but d’établir de nouveaux partenariats durables et profitables à toutes les parties.
Invité à exposer sur le financement des investissements en RDC, le Directeur Général Bertin Mudimu a présenté les réalisations du Fonds de Promotion de l’Industrie en République Démocratique du Congo dans le domaine industriel sans oublier la construction de quelques ouvrages qui soutiennent ce secteur. Le FPI étant un établissement public, son travail va parfois au-delà du financement des industries.
Car, l’Etat recourt souvent au FPI pour le financement de certains projets sociaux. On peut citer la construction des écoles, des hôpitaux, des centrales solaires, des routes et des forages d’eau en faveur de la population.
Bertin Mudimu a invité la diaspora congolaise à jouer un rôle important dans le développement de l’Afrique en général et celui de la RDC, en particulier. Le FPI est prêt à accompagner la diaspora dans le financement des projets industriels viables et sérieux au pays.
«La diaspora doit rentrer en Afrique pour travailler sur le développent du continent. Le FPI accompagne les opérateurs économiques crédibles. Nos crédits accordés aux opérateurs économiques ne peuvent en aucun cas servir à la jouissance comme certains le pensent», a précisé le Directeur Général Bertin Mudimu.
Devant plusieurs participants et les opérateurs économiques venus de l’Europe et de l'Afrique, la Présidente du Conseil d’Administration du Fonds de Promotion de l’Industrie, Vicky Katumwa Mukalayi est revenue sur les grands projets financés par le FPI en République Démocratique du Congo.
«Nous avons suivi des interventions de qualité concernant la connectivité économique entre l’Europe et l’Afrique. Le plus grand travail à faire consiste à orienter et à canaliser les capitaux vers l’Afrique. Nous avons présenté le FPI, ses missions et ses conditions de financement des projets. A chacun de saisir l’opportunité en RDC », a déclaré la PCA Vicky Katumwa Mukalayi.
La participation du FPI à ce forum est un vrai lobbying mené ses dirigeants en vue d’inciter les hommes d’affaires à investir en RDC.
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Etablissant la nécessité de l’implication de l’Etat dans la sélection des acheteurs de la production de Kamoa Cooper SA, Jean-Lucien Bussa, Ministre du Portefeuille, a porté un plaidoyer formulé par le biais d’une note d’information présentée lors de la 16ème réunion ordinaire du Conseil des Ministres, tenue le vendredi 4 octobre 2024, sous la férule de la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka. «Ce, pour permettre au Gouvernement de maitriser parfaitement les chiffres d’affaires de cette entreprise et bien évidemment les dividendes dont l’Etat est bénéficiaire », lit-on, en substance, dans le Compte-rendu de ce Conseil hebdomadaire.
Le patron du Portefeuille congolais a fait savoir que l’Etat actionnaire devra être plus engagé dans la rentabilité de ses investissements et sa présence devra être déterminante dans les actions des entreprises pour lesquelles il est minoritaire. Il a relevé, dans l’état actuel, les risques d’une maîtrise insuffisante et considérable aussi bien pour les chiffres d’affaires par ces entreprises et pour les charges engagées par ces dernières avec des conséquences évidentes sur le contrôle dans le budget de l’Etat par le biais des impôts et taxes que pour la hauteur des dividendes dont l’Etat est bénéficiaire.
C’est pour toutes ces raisons, et pour le cas d’espèce de Kamoa Cooper Sa, que l’Etat doit s’impliquer afin de pouvoir garantir la crédibilité du processus d’appel d’offres organisé et d’avoir la certitude que tout processus futur de sélection d’acheteurs permettra à Kamoa Cooper SA de recevoir des offres compétitives et d’obtenir les meilleures conditions possibles pour la vente de ses produits, lit-on dans le compte-rendu de la 16ème réunion du Conseil des Ministres. Ce dernier a pris acte de cette note d’information.
Il sied de rappeler que ce plaidoyer intervient deux semaines seulement après la mission que le Ministre Jean-Lucien Bussa a effectuée dans le Lualaba où il s’est personnellement imprégné de l’état des installations de Kamoa Cooper Sa. Les productions de cette entreprise d’économie mixte dans laquelle l’Etat congolais est actionnaire minoritaire avec 20% des parts sociales fait de la RDC le troisième producteur mondial du cuivre.
Il y a lieu de conclure que l’appel à l’implication directe lancé au Gouvernement est consécutif aux réalités que le garant des parts sociales de l’Etat dans les entreprises d’économie mixte a lui-même observées sur le terrain.
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Le Gouvernement de la République Démocratique du Congo a annoncé une réduction significative des prix des carburants terrestres dans la zone d’approvisionnement Ouest. Cette décision, effective dès aujourd’hui, vise à alléger le fardeau financier des consommateurs et à stabiliser le marché des produits pétroliers.
Selon l’Arrêté signé par le Ministre de l’Economie Nationale, Daniel Mukoko Samba, le prix du litre d’essence a été réduit de 3 340 CDF à 2 990 CDF, soit une baisse de 13%. De même, le prix du gasoil a diminué de 3 435 CDF à 2 979,73 CDF. Cette mesure concerne les provinces de l’Equateur, du Kongo Central, du Kwango, du Kwilu, du Maï-Ndombe, de la Mongala, du Nord-Ubangi, du Sud-Ubangi, de la Tshuapa, ainsi que la ville de Kinshasa et Boende.
Le gouvernement congolais a justifié cette révision des prix par la nécessité de préserver l’équilibre du système d’approvisionnement en produits pétroliers et de réduire le coût budgétaire de la subvention pétrolière. Cette initiative s’inscrit dans le cadre des engagements du Chef de l’État visant à améliorer le pouvoir d’achat des Congolais et à maintenir une dynamique de baisse des prix sur le marché des biens et services dépendants des ressources énergétiques.
En parallèle, le Ministère de l’Economie Nationale a annoncé des mesures de contrôle économique pour s’assurer de l’application rigoureuse de ces nouvelles tarifications et pour lutter contre les pratiques illicites en matière de fixation des prix. Des missions de contrôle seront lancées au cours de ce dernier trimestre de l’année pour identifier et réprimer sévèrement toute concurrence déloyale.
Cette diminution des prix, qui intervient après plusieurs mois de hausse constante, est accueillie avec beaucoup d'enthousiasme par la population locale. Dans la ville de Kinshasa, ainsi que dans d'autres provinces de l'ouest, les stations-service affichent désormais des prix plus abordables, permettant un accès facilité au carburant. Cette situation est particulièrement bénéfique pour les transporteurs, qui voient leurs coûts d'exploitation réduits, ce qui pourrait se traduire par une baisse des prix des biens et services.
Les consommateurs, ravis de cette initiative, expriment leur satisfaction. Beaucoup espèrent que cette tendance à la baisse se poursuivra, permettant ainsi de rendre les déplacements plus économiques. Cependant, certains restent prudents, se demandant si cette réduction est durable à long terme, ou si elle ne sera qu'une mesure temporaire en réponse aux fluctuations du marché mondial.
Cette baisse des prix des carburants est une bouffée d’air frais pour la population congolaise et particulièrement celle de la zone Ouest, qui pourront désormais bénéficier de tarifs plus abordables pour leurs déplacements quotidiens et leurs activités économiques.
Nathan Mundele
En marge de la tenue de la Conférence Internationale Angola Oil & Gas (AOG), organisée du 02 au 03 octobre 2024 par le Gouvernement angolais, le Ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, a procédé, ce mercredi 02 octobre 2024 à Luanda en Angola, avec son homologue angolaise, Mme Vera Esperança dos Santos Daves da Costa, à la signature du Règlement de la Commission de Supervision du Compte commun de la Zone Maritime d’Intérêt Commun (ZIC), et de l’Accord de partage des revenus et respect des obligations fiscales relatives à la ZIC – Bloc 14/23. Cette cérémonie s'est déroulée en présence du Président la République d’Angola, João Lourenço.
Le 13 juillet 2023, la République Démocratique du Congo et la République d’Angola ont conclu un accord de gouvernance et de gestion de la Zone Maritime d’Intérêt Commun (ZIC), située au sud du bloc 14 et au nord des blocs 1, 15 et 31, des concessions pétrolières angolaises. En ses articles 6 et 7, cet accord prévoit la signature d’un contrat de partage des revenus et de respect des obligations fiscales relatives à la ZIC – Bloc 14/23, ainsi que du Règlement de la Commission de Supervision du Compte commun de la ZIC.
Ledit Règlement fixe les attributions, la composition et le fonctionnement du Comité de Surveillance du Compte Commun de la Zone Maritime d’Intérêt Commun. Tandis que l’Accord de gouvernance susmentionné établit les règles de répartition des revenus générés par les activités pétrolières entreprises dans la ZIC- Bloc 14/23.
Cette cérémonie de signature a été précédée des travaux préparatoires qui ont notamment permis de dégager un consensus sur les aspects liés aux recettes censées alimenter le compte conjoint ainsi que la mise en œuvre des mécanismes visant à renforcer la transparence des opérations liées à la gestion du projet d’exploitation pétrolière dans la ZIC.
Ainsi, sur le plan financier, ce projet de coopération entre les deux États représente plusieurs enjeux pour la RDC notamment, l’accroissement des recettes fiscales découlant de l’exploitation des gisements pétroliers. Les recettes fiscales attendues dans le cadre de ce projet sont évaluées à 5,56 milliards de dollars américains et seront réparties à hauteur de 50% par État.
«Cette étape marque un tournant significatif dans le renforcement de la coopération entre la République Démocratique du Congo et la République d’Angola. Elle témoigne de la volonté des deux États de promouvoir l’exploitation des blocs pétroliers au bénéfice de leurs populations notamment, à travers la mise en œuvre du Programme d’Actions du Gouvernement, sous la direction de Son Excellence Madame la Première Ministre, Cheffe du Gouvernement, Judith Suminwa Tuluka», a déclaré Doudou Fwamba Ministre des Finances.
En outre, l’Argentier national s’est engagé à tout mettre en œuvre pour ratifier les instruments multilatéraux signés, afin d’en tirer pleinement profit et de maximiser les recettes publiques.
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