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Affaires Sociales : Eve Bazaïba lance les consultations pour une action gouvernementale efficace

Quelques jours seulement après sa prise de fonction officielle, la Ministre d’Etat en charge des Affaires Sociales, Actions Humanitaires et Solidarité Nationale, Eve Bazaïba Masudi, a initié une série de consultations internes. Le mardi 19 août 2025, elle a reçu successivement les trois Secrétaires Généraux de son administration pour dresser un état des lieux complet de ce ministère stratégique.

Le premier à être consulté, le Secrétaire général a.i. aux Affaires sociales, Franklin Kinsona, a brossé à l'attention de la Ministre d’Etat un tableau détaillé de la situation sociale du pays, soulignant les défis majeurs et les perspectives d'action.

A sa suite, le Secrétaire général aux Actions humanitaires, Jacques Bokele, a exposé une réalité préoccupante. Il a décrit une situation humanitaire particulièrement alarmante dans plusieurs régions de la République Démocratique du Congo notamment, dans l'Est où des crises multiformes continuent d’affecter des millions de personnes.

Enfin, le Secrétaire général à la Solidarité nationale, Kasanda Lulembu François, a présenté l'état d'avancement des projets en cours, les réalisations déjà enregistrées et les chantiers prioritaires à consolider au cours des prochains mois.

Placés sous le signe de la responsabilité, ces échanges approfondis visent à doter la Ministre d’Etat d’une vision claire et précise de son département. L'objectif est de définir une feuille de route pragmatique pour des interventions rapides et efficaces.

Pour rappel, Eve Bazaïba Masudi avait officiellement pris ses fonctions le jeudi 14 août 2025. Cette démarche de consultations traduit sa détermination à jeter les bases d’une action gouvernementale concertée et résolument tournée vers les besoins urgents de la population congolaise.

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Gilbert Kabanda s’en va la tête haute, ESURS-IT : Marie-Thérèse Sombo prend l'engagement d'œuvrer pour la consolidation des acquis et la mise en route de nouvelles ambitions

 La cérémonie de remise-reprise entre le Ministre sortant de la Recherche Scientifique, Gilbert Kabanda, et sa remplaçante, Marie Thérèse Sombo, s’est déroulé le jeudi dernier, dans un climat convivial au cabinet du Ministère. Comptant désormais l'Enseignement Supérieur et Universitaire, Recherche Scientifique et Innovation Technologique, ce Ministère du gouvernement Suminwa II entend promouvoir le génie congolais et la nouvelle technologie en République Démocratique du Congo.

Deux discours ont été prononcés par les deux personnalités au cours de cette cérémonie de remise-reprise. Si le premier a exprimé le vœu de voir les acquis de son mandat être consolidés notamment, la mise en œuvre du portail numérique et le Forum du Génie Scientifique congolais, en vue du développement économique et social de la RDC, dans la droite ligne de la vision du Chef de l'Etat, la seconde, elle, a commencé par rendre hommage à son prédécesseur pour avoir largement balisé la voie du renouveau pour la recherche scientifique avant de prendre l'engagement de poursuivre sur la même dynamique afin de faire de la recherche scientifique le levier effectif du redécollage socio-économique du pays.

Un engagement qui rassure

Dans son discours, la nouvelle Ministre de l'ESURS-IT, Prof. Dr Safi Sombo a tenu à rassurer le Chef de l’Etat de sa loyauté et sa fidélité indéfectible pour la marque de confiance lui renouvelée.

Consciente des défis énormes qui pèsent désormais sur ses épaules, Marie-Thérèse Sombo se dit prête à ne ménager aucun effort pour rendre le domaine de la recherche scientifique et de l’innovation un puissant levier du développement économique et social de la RDC au regard de son importance sur le plan planétaire.

« La politique menée récemment pour restructurer et redynamiser ces activités commence à produire des effets visibles et à bouger les lignes dans ce sous-secteur resté longtemps en veilleuse », a-t-elle déclaré.

Saluant le travail remarquable de son prédécesseur qui s’est battu pour «sortir la Recherche Scientifique du ghetto et de la faire évoluer à découvert sur la place publique », la patronne de l’ESURS-IT prend l'engagement «d'œuvrer pour la consolidation des acquis et la mise en route de nouvelles ambitions ».

Elle rassure tout le personnel de ce secteur « que le travail de la recherche sera effectué dans la collégialité avec l'implication de tous. Rien ne sera fait sans concertation ni consultation préalable des experts attitrés ».

Et d’ajouter :

« N'ayez donc pas peur et ne soyez pas inquiets du fait de la fusion de la recherche scientifique avec l'enseignement supérieur et universitaire. Ces deux sous-secteurs sont des frères siamois. J'accorderai la même attention soutenue à tous ces deux sous-secteurs et sans discrimination. Je suis à la disposition et à l'écoute de tout le monde. La porte de mon office est ouverte à tous. Les contacts par voie électronique sont également possibles ».

Un héros de la Recherche Scientifique et Innovation Technologique qui s’en va la tête haute

Après avoir hérité d’un ministère qui est resté pendant 42 ans privé de vie, Gilbert Kabanda Kurhenga se dit avoir eu l’occasion de « redonner à la nation un Ministère de la recherche scientifique qui donne de l'espoir aussi bien aux scientifiques qu'aux chercheurs et à la population » de la RDC. Cela, grâce au Président de la République qui avait cru en lui.

Partant du principe de la continuité de la chose publique, il formule ainsi le vœu que les initiatives qu'il a mises en œuvre avec ses collaborateurs dont le principal est le Secrétaire Général à la Recherche Scientifique, que toutes ces œuvres et d'autres qui seront conçues par elles-mêmes, puissent effectivement donner, démarrer la prise en charge du pays, de son économie, de son social, de sa sécurité par les cerveaux congolais qui sont, comme il les appelait affectueusement, « les génies scientifiques congolais ».

César Nkangulu

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Remise-reprise au Gouvernement Suminwa II, Affaires Foncières : Acacia Bandubola passe le bâton de commandement à O'Neige N'sele

La cérémonie de remise-reprise a eu lieu ce mardi 12 août 2025 au cabinet du ministère des Affaires Foncières entre la Ministre sortant Acacia Bandubola Mbongo et la Ministre entrant O'Neige N'sele en présence du Secrétaire Général ad intérim aux Affaires Foncières représentant du Secrétaire Général du Gouvernement empêché.

Après un tête-à-tête de près d'une heure entre les deux personnalités, s'en est suivie la cérémonie de remise-reprise présidée par le Secrétaire Général a.i aux Affaires Foncières qui a félicité les deux membres du gouvernement pour leur reconduction et a remercié le Président de la République Félix Tshisekedi Tshilombo et la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka.

Après la lecture et la signature du procès-verbal, la Ministre d'État Acacia Bandubola a cédé le bâton de commandement à la Ministre O'Neige N'sele.

Dans son mot, Acacia Bandubola a exprimé au Président de la République sa gratitude pour l'honneur insigne de sa confiance et à la Première Ministre pour son soutien indéfectible.

Elle a brossé les grandes lignes de ses actions depuis sa prise de ses fonctions aux Affaires Foncières.

Acacia Bandubola a adressé à son remplaçant ses chaleureuses félicitations pour sa nomination et a souhaité à cette dernière plein succès dans l'exercice de ses nouvelles fonctions exaltantes et exigeantes.

Du côté de la Ministre entrant, O'Neige N'sele a remercié le Président de la République Félix Tshisekedi pour sa confiance renouvelée et à la Première Ministre Judith Suminwa pour la confiance et la reconduction.

Elle a aussi remercié la Ministre d'État Acacia Bandubola pour sa franche collaboration et a félicité sa collègue pour ses nouvelles fonctions comme Ministre d'État, Ministre aux Hydrocarbures.

Signalons que, la Ministre d'État Acacia Bandubola quitte les Affaires Foncières pour le ministère des Hydrocarbures et O'Neige N'sele, deux fois Vice-Ministre des Finances, est aujourd'hui à la tête du ministère des Affaires Foncières, un ministère stratégique.

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Controverse autour de la passation de pouvoir à la CADECO

La récente passation de pouvoir à la tête de la Caisse d'Épargne du Congo (CADECO) s'est déroulée dans un climat de vives tensions. L'événement a soulevé des interrogations sur le traitement réservé à la Directrice Générale sortante, Juliette Mbambu Mughole, notamment dans un contexte qui serait marqué par la réintégration d'agents qu'elle aurait précédemment sanctionnés pour des faits présumés de détournement.

Un bilan salué face à une transition houleuse

La cérémonie de remise-reprise entre Juliette Mbambu Mughole et son successeur, Célestin Mukeba Muntuabu, était attendue comme l'aboutissement d'un redressement notable. Sous la direction de Mme Mbambu, la CADECO, autrefois décrite comme une institution en grande difficulté, aurait retrouvé une viabilité financière et une crédibilité renforcée. La nomination de l'ancienne gouverneure de la Banque Centrale du Congo, Mme Malangu Kabedi, au poste de Présidente du Conseil d'Administration (PCA), est d'ailleurs souvent interprétée comme un signal positif de cette nouvelle dynamique.

Cependant, la cérémonie de passation a été marquée par un incident. L'ancien PCA, Monsieur Jean-Pierre Dikoma, aurait publiquement déclaré : « J’avais promis de virer la DG et le DGA. Je l’ai fait. » Ces propos, tenus alors que la cérémonie avait été délocalisée du siège social au ministère du Portefeuille, ont été perçus par de nombreux observateurs comme une humiliation publique plutôt que comme une simple formalité administrative.

Des interrogations sur la suite des événements

Selon ses soutiens, le bilan de Juliette Mbambu Mughole serait remarquable. Elle est créditée d'avoir mené à bien 92 % des audits internes, lesquels auraient conduit à des sanctions contre des agents impliqués dans des malversations. Dans ce contexte, sa nomination au poste de Directrice Générale Adjointe à l'Institut des Musées Nationaux est perçue par certains non comme une promotion, mais comme une possible mise à l'écart.

Cette situation alimente la thèse d'une campagne ciblée à son encontre, où sa rigueur et son intransigeance dans la gestion des deniers publics auraient pu déranger.

Les enjeux derrière la controverse

En toile de fond, plusieurs analystes avancent une hypothèse : le redressement financier de la CADECO aurait aiguisé les convoitises. L'institution, désormais assainie et performante, représenterait un enjeu stratégique et financier majeur.

Dans cette perspective, la gestion de Juliette Mbambu Mughole, jugée intègre et indépendante par ses partisans, aurait pu être considérée comme un obstacle à certaines ambitions. L'affaire soulève ainsi, selon certains commentateurs, une question plus large sur la valorisation de la compétence et la protection des dirigeants réformateurs face aux intérêts politiques et financiers en République Démocratique du Congo.

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La LIFUDS présente à la deuxième édition de la conférence à l'échelle mondiale des femmes

Du 16 au 18 juillet 2025 à l'Hôtel Pullman de Kinshasa, la Plateforme "Femme, tu es un remède à travers le monde" organise la Deuxième Édition de la Conférence à l'échelle mondiale des femmes" sous le thème "Femme  face à la spécificité de ses multiples missions au sein de la société".

La Ligue des Femmes de l'Union des Démocrates Socialistes, LIFUDS, y prend une part active. Elle est représentée par sa Présidente Nationale, Madame Charlotte Buimpe Diombelayi, Première Vice-Présidente Nationale de l’UDS chargée des Femmes.

Cette Conférence réunit plusieurs femmes venues d'horizons divers ainsi que de l'étranger.

A titre d'exemple, on peut citer la Vénérable Epouse du Général Sony Kafuta, Madame Nicole Bankale Sony, de l'Armée de l'Eternel ; la Visionnaire Rebecca Muke Mungende, Madame Marie-Josée Ifoku, ancienne candidate à la présidence en 2023, et autres Micheline Shabani.

La journée d'ouverture a été marquée par des interventions, entre autres, celles de la Visionnaire Rebecca Muke Mungende, de Marie-Josée Ifoku, de Séraphine Kilubu.

JKMN/CP

La LIFUDS présente à la deuxième édition de la conférence à l'échelle mondiale des femmes
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Par la voix de Lucy Tamlyn, ambassadrice des Etats-Unis en RDC : Washington annonce des mesures punitives en cas de non-respect des engagements

L’ambassadrice des Etats-Unis en RDC, Lucy Tamlyn, a apporté plus d’éclairage sur l’accord signé à Washington entre les ministres des Affaires étrangères congolais et rwandais. Cette interview de la Représentante de Donald Trump en RDC vise à mettre fin à la confusion dans l’interprétation diverse de ce document. Des réponses ont été apportées sur l’économie en ce qui concerne la fin de l’USAID. A cet effet, Kinshasa était le premier pays francophone d’Afrique récipiendaire de cette aide. L'important, dit-elle, c'est que l'assistance américaine ne s'arrête pas. Elle est maintenant coordonnée par le département d'État. Et cette transition structurelle permet une meilleure cohérence entre la diplomatie et l'assistance. Évidemment, sur le terrain, il y avait des ajustements, mais nos programmes de santé et de réponse aux urgences se poursuivent. Ci-après, l’intégralité de l’interview.

RFI : Les États-Unis ont démantelé l'USAID. La fin de cette aide est un coup dur pour les ONG. À quoi va ressembler désormais l'aide américaine en RDC ?

L'important, c'est que l'assistance américaine ne s'arrête pas. Elle est maintenant coordonnée par le département d'État. Et cette transition structurelle permet une meilleure cohérence entre la diplomatie et l'assistance. Évidemment, sur le terrain, il y avait des ajustements, mais nos programmes de santé et de réponse aux urgences se poursuivent. Ce sont des domaines prioritaires dans notre engagement bilatéral et nous restons le plus grand bailleur en RDC.

Est-ce que vous sauriez, après ces réajustements, nous dire à combien s'élève l'aide américaine ?

Ce que je peux dire, c'est que les États-Unis restent engagés à soutenir la santé, y compris la réponse pour les personnes vivant avec le VIH-Sida et les réponses d'urgence là où les besoins sont les plus urgents et où se trouvent les plus vulnérables. Je ne peux pas donner un chiffre exact, évidemment, c'est moins qu'auparavant et nous sommes aussi en train de faire une évaluation de l'assistance. Donc, ça va être plus clair dans les mois à venir, quelles seront les formes et les montants de l'assistance.

Fin juin toujours, madame l'Ambassadrice, s'est tenue en Angola, le sommet États-Unis Afrique. Que faut-il en retenir ?

C'était une grande réussite. Presque 2,5 milliards de dollars en nouveaux accords et engagements qui ont été annoncés. C'est aussi une opportunité pour expliquer que nous donnons la priorité aux échanges commerciaux plutôt qu'à l’aide et tout en encourageant les partenariats pour stimuler une croissance fondée sur l'investissement. Je peux ajouter aussi qu'il y a eu la réunion de cinq présidents africains à la Maison Blanche. Cet événement se veut le premier d'une série de discussions continues que nous voulons entamer avec les dirigeants africains. Et cela veut dire que c'est vraiment le début d'un engagement beaucoup plus étroit qu'auparavant.

Parmi les questions abordées en Angola, celle du corridor de Lobito, qui est stratégique pour la RDC, cette voie ferrée qui relie déjà en partie la façade maritime de l'Angola aux zones minières en RDC de Kolwezi. Quels sont les engagements financiers américains dans ce domaine et dans quel but ?

Les États-Unis investissent dans ce corridor parce qu'il représente un levier de transformation économique. Bien sûr, il y a des bénéfices pour nos deux pays.

Le projet de Lobito, concrètement, on en est où côté congolais ?

Nous sommes en pleine discussion avec le gouvernement pour connaître leurs intentions. Il s'agit de trouver une forme de concession qui va être attirante pour le secteur privé. Parce que ce qui est différent par rapport à ce corridor, c'est que le financement va directement au secteur privé. Ce n'est pas de gouvernement à gouvernement.

On serait plutôt sur l'option de la réhabilitation de la voie existante ou sur le projet de construction du nouveau tronçon qui avait été envisagé ?

À ce stade, c'est plutôt la réhabilitation du tronçon existant. Nous sommes vraiment dans les étapes préliminaires, mais nous sommes très étroitement liés avec l'Union européenne. L’Union européenne est très impliquée.

Lobito, c'est un projet très stratégique. Il doit permettre l'exportation des minerais des régions enclavées de la RDC vers l'Angola. Et en avril, par ailleurs, lors de la visite de Massad Boulos à Kinshasa, le président Tshisekedi a annoncé l'existence d'un accord minier entre la RDC et les États-Unis. Est-ce que vous pouvez nous en dire un peu plus ? Quels sont les minerais congolais les plus stratégiques pour le marché américain ?

Il y en a plusieurs, mais évidemment, le cobalt et le cuivre sont importants pour toutes les économies industrialisées.

On parle du lithium également ?

Oui le lithium aussi. Ce que je peux dire par rapport à cet accord minier, c'est plutôt qu’il s’agit de plusieurs accords. Ce sont des accords qui visent à améliorer le climat des affaires. Parce que même s'il y a une ouverture claire pour les sociétés occidentales, l'expérience ici montre qu’il y avait des obstacles pour l'investissement. Donc, ce que nous cherchons à faire, c'est d'améliorer le climat des affaires en travaillant étroitement avec le gouvernement, avec les institutions. Et ça va donner le feu vert pour les sociétés américaines de venir ici investir.

Donald Trump a obtenu un premier accord entre Kinshasa et Kigali pour faire cesser le conflit à l'Est. C'est sans précédent. Comment la diplomatie américaine est-elle parvenue à un tel résultat ?

Après trente ans de conflit, il est vraiment temps que la souffrance cesse et que la souveraineté et l'intégrité territoriale congolaise soient respectées. Donc, voici pourquoi les États-Unis ont insisté pour que cet accord de paix vienne avec un calendrier, un plan et des témoins. Le processus de mise en œuvre a bel et bien commencé avec la création d'un mécanisme de sécurité conjoint entre la RDC et le Rwanda. Et ce mécanisme coordonne la neutralisation des FDLR et le retrait progressif des troupes rwandaises. C'est un accord réaliste fondé sur des engagements réciproques. Et je voulais aussi dire que cet accord est différent, car nous avons clairement dit qu'il y aurait des conséquences si les engagements ne sont pas respectés. Cet accord a aussi de nouveaux aspects. En plus des engagements sécuritaires, il fournit l'incitation d'un cadre d'intégration économique régionale.

Vous parlez de conséquences. Quel type de conséquences ?

Les conséquences peuvent être les mesures punitives, par exemple les sanctions ou les autres leviers diplomatiques. Un exemple des aspects positifs des propos incitatifs : il y a un projet hydroélectrique de 760 millions de dollars qui reliera le Burundi, le Rwanda et la RDC. C'est un projet qui existe depuis longtemps, pas encore mis en œuvre, qui a juste besoin de la paix pour démarrer.

Et donc ça, c'est un projet sur lequel vous êtes prêt à investir, si l'accord tient ?

Une société américaine fait partie de ce projet, il y a plusieurs pays, plusieurs sociétés. C'est un projet assez complexe qui lie les trois pays. Et ça dépend du mécanisme qui va (met en oeuvre) l'accord des trois pays. (C'est un exemple) de l'importance d'arriver à une paix durable qui va permettre la confiance nécessaire entre ces trois pays, et donner le feu vert pour que ce projet puisse commencer.

Vous l'avez dit, le suivi de la mise en œuvre de cet accord va être crucial. Jusqu'où les États-Unis sont prêts à s'impliquer dans ce suivi ?

En fait, les États-Unis font partie, comme observateurs, du mécanisme de coordination sécuritaire et aussi du mécanisme de suivi. Et ce comité, qui inclut aussi le Qatar et Togo, assure un accompagnement constant de la mise en œuvre.

Dans le cadre de cet accord. Une nouvelle rencontre est prévue prochainement à Washington avec les trois présidents. Que faut-il en attendre ?

Le président Trump a hâte de (recevoir) ces deux présidents à Washington pour signer un accord de paix entre président Kagamé et président Tshisekedi. L’objet de cette nouvelle rencontre, c'est de signer l'accord au niveau présidentiel, mais aussi d'ouvrir la possibilité pour ce cadre d'engagement économique et (d'inaugurer) un avenir plus prospère pour la région et pour les deux pays.

Charlotte Cosset/RFI/La Pros.

Par la voix de Lucy Tamlyn, ambassadrice des Etats-Unis en RDC : Washington annonce des mesures punitives en cas de non-respect des engagements
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