L’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN), avec l’appui financier et technique de l’Antwerp Foundation et de la Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ), a organisé le lundi 7 juillet 2025 à Kinshasa, dans la salle Saint Pierre Claver, un atelier de haut niveau sur le Crédit Bonobo en RDC. L’événement a été marqué par la participation de Madame Eve Bazaïba Masudi, Ministre d'Etat, Ministre de l’Environnement et Développement durable.
Le Crédit Bonobo est un mécanisme de financement innovant lancé en République Démocratique du Congo pour promouvoir la conservation de la biodiversité, en particulier celle du bonobo, espèce emblématique et endémique de la RDC, tout en améliorant les conditions de vie des communautés locales et des peuples autochtones. Ce dispositif associe protection environnementale et développement communautaire, en impliquant activement les populations riveraines des aires protégées.
Prenant la parole, le Directeur Général de l’ICCN, Yves Milan Ngangay, a expliqué la différence entre le crédit carbone et le crédit bonobo : alors que le premier est axé sur la réduction des émissions de CO₂, le Crédit Bonobo valorise la biodiversité unique de la RDC à travers la préservation des espèces emblématiques comme l’okapi, le gorille de plaine, le gorille de montagne et le paon congolais. Le bonobo a été choisi comme espèce phare pour initier ce processus, avant d’élargir l’approche à d’autres espèces.
La Ministre d'Etat Eve Bazaïba, qui a procédé à l’ouverture officielle de la table ronde de cet atelier de deux jours, a salué cette approche intégrée. Selon elle, le Crédit Bonobo repose sur une dynamique partenariale entre les communautés locales, les ONG, les autorités publiques et les investisseurs privés. Ce mécanisme prévoit également des programmes de renforcement des capacités destinés à encourager des pratiques agricoles durables, tout en contribuant à la réduction de la pauvreté.
Le Crédit Bonobo représente une voie d’avenir pour la RDC, démontrant comment les financements verts peuvent non seulement renforcer les efforts de conservation de la biodiversité, mais aussi offrir de véritables opportunités économiques aux populations locales. Tous les regards sont désormais tournés vers les recommandations qui émergeront de ces deux jours de travaux pour définir la feuille de route de cette initiative prometteuse. Il convient de noter que le Président de la République Félix Tshisekedi avait lancé les travaux de la table ronde le samedi précédent sur le Crédit Bonobo.
Ce 30 juin, notre nation se recueille, se souvient et s’interroge. Soixante-cinq ans après l’accession de la République Démocratique du Congo à la souveraineté nationale et internationale, l’écho de la voix de Patrice Emery Lumumba résonne encore dans nos esprits : celle d’un Congo libre, digne, souverain, maître de son destin.
Mais au-delà des cérémonies et des discours, ce 30 juin 2025 s’inscrit dans un contexte nouveau, chargé d’un symbole fort : la signature historique de l’accord de paix entre la RDC et le Rwanda, sous la médiation des États-Unis. Cet acte, aussi complexe que fragile, ravive l’espoir d’un avenir pacifié pour les populations meurtries de l’Est du pays, confrontées depuis des décennies à l’horreur silencieuse des conflits armés, des déplacements, et de l’exploitation illégale de nos ressources.
En tant que femme congolaise, avocate et actrice politique, je tiens à saluer cet engagement vers le dialogue. Car la paix ne se décrète pas, elle se construit. Et pour qu’elle s’enracine, elle doit s’accompagner d’une réelle volonté politique, d’une implication active de la société civile, et d’un respect scrupuleux de la souveraineté de notre pays.
Notre indépendance ne doit pas rester un souvenir figé dans l’histoire. Elle est une lutte quotidienne : pour la justice, pour l’intégrité territoriale, pour la dignité de chaque Congolais, homme ou femme, vivant dans chaque coin de notre vaste et riche territoire.
A l’heure où le monde nous regarde, nous avons le devoir de transformer ce moment en tournant historique. L’accord signé ne doit pas être une simple trêve diplomatique, mais le socle d’un processus durable de réconciliation, de reconstruction et de développement.
En ce jour de mémoire, je lance un appel à toutes les forces vives de la nation : unissons-nous, dans le respect de nos différences, pour porter ensemble les valeurs de paix, de justice et d’unité.
Bonne fête de l’Indépendance à toutes les Congolaises et à tous les Congolais.
Par Maître Magalie Dosi Kisansa
Présidente Nationale a.i du DCU (Dynamique Congo Uni)
‘’Il y a deux mois, dans cette même salle, nous avons signé une Déclaration de principes, première étape tangible pour sortir de l'impasse et tracer un chemin vers la paix. Aujourd'hui, ce choix prend forme et des efforts soutenus ont porté leurs fruits. Avec cet accord de paix, nous ouvrons un nouveau chapitre - un chapitre qui exige non seulement un engagement, mais aussi le courage d'aller jusqu'au bout. En signant cet accord, nous réaffirmons une vérité simple : la paix est un choix, mais aussi une responsabilité - celle de respecter le droit international, de défendre les droits de l'homme et de protéger la souveraineté des États. Ceux qui ont le plus souffert nous regardent. Ils attendent que cet accord soit respecté. Nous ne pouvons pas les décevoir’’, a plaidé, vendredi 27 juin 2025, Thérèse Kayikwamba, Ministre d’Eta aux Affaires étrangères, à l’occasion de la signature, à Washington, sous les auspices de l’Administration Trump, de l’Accord de paix entre la RDC et le Rwanda.
DISCOURS DE SON EXCELLENCE MADAME LA MINISTRE D'ETAT, MINISTRE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION INTERNATIONALE ET DE LA FRANCOPHONIE
« Signature de l'accord de paix entre la République démocratique du Congo et la République du Rwanda sous médiation américaine »
Washington DC, 27 Juin 2025
Monsieur le Secrétaire d'État,
L'honorable sénateur Marco Rubio,
Dr. Massad Boulos, Conseiller principal du Secrétaire d'Etat américain pour les affaires africaines,
S.E. M. Olivier NDUGIREHE Nduhungirehe, ministre des Affaires étrangères de la République du Rwanda,
Mohammed bin Abdulaziz Al-Khulaifi, ministre d'État au ministère des affaires étrangères de l'État du Qatar
S.E. M. Robert Dussey, ministre des Affaires étrangères de la
République du Togo,
Excellences, Distingués invites
Et à tous les citoyens congolais qui suivent ce moment, où qu'ils se trouvent,
Il y a deux mois, dans cette même salle, nous avons signé une Déclaration de principes, première étape tangible pour sortir de l'impasse et tracer un chemin vers la paix. Aujourd'hui, ce choix prend forme et des efforts soutenus ont porté leurs fruits. Avec cet accord de paix, nous ouvrons un nouveau chapitre - un chapitre qui exige non seulement un engagement, mais aussi le courage d'aller jusqu'au bout.
En signant cet accord, nous réaffirmons une vérité simple : la paix est un choix, mais aussi une responsabilité - celle de respecter le droit international, de défendre les droits de l'homme et de protéger la souveraineté des États. Ceux qui ont le plus souffert nous regardent. Ils attendent que cet accord soit respecté. Nous ne pouvons pas les décevoir. Cet accord s'appuie également sur les efforts de nombreuses personnes.
Nous tenons à exprimer notre sincère gratitude à Son Excellence le président Donald J. Trump pour son engagement en faveur de ce processus de paix. Son leadership a permis à ce processus de rester concentré et orienté vers des objectifs, et ce dès le premier jour. La qualité et la détermination de l'équipe américaine - illustrées par le soutien essentiel du sénateur Rubio et du Dr Boulos - en sont une nouvelle illustration.
Nous saluons Son Excellence le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo pour avoir choisi la voie la plus difficile, celle d'une paix ancrée dans les principes et dans la dignité de notre peuple. Nous remercions Son Excellence le Président João Lourenço d'Angola, facilitateur du processus de Luanda, pour avoir posé des fondations essentielles.
Nous sommes également reconnaissants à l'État du Qatar et à son Altesse l'Émir, dont le leadership a été déterminant dans l'organisation de la première réunion directe entre nos deux chefs d'État en mars, une démarche courageuse qui a jeté les bases du dialogue. Depuis, le Qatar a facilité d'autres pourparlers à Doha et est resté un partenaire fidèle et respectueux des principes tout au long de cet effort de paix.
L'Union africaine, par l'intermédiaire de son président, M. Mahmoud Ali Youssouf, et le facilitateur désigné, M. Faure Gnassingbé, du Togo, ont ancré ce processus dans l'appropriation africaine.
Enfin, nous remercions les équipes de négociation de la République démocratique du Congo et de la République du Rwanda pour leur persévérance et leur dévouement.
Ce moment a été long à venir. Il n'effacera pas la douleur, mais il peut commencer à restaurer ce dont le conflit a privé de nombreuses femmes, hommes et enfants : la sécurité, la dignité et le sens de l'avenir. Pour la région des Grands Lacs, c'est une chance rare de tourner la page - pas seulement avec des mots, mais avec un changement réel sur le terrain. Certaines blessures guérissent, mais elles ne disparaissent jamais complètement. Elles peuvent repousser, mais la peau restera toujours fine et fragile, et au fond, la chair se souviendra toujours. Parfois, elle
S’engourdit ; parfois, une douleur soudaine nous rappelle ce qui a été perdu.
Les cicatrices que nous portons, sur nos corps et dans nos âmes, nous rappelleront ce qui ne doit jamais être oublié, répété ou accepté. Il y a quelques jours à Kinshasa, une coalition d'organisations de femmes m'a fait part d'un message clair : "Nous ne voulons pas d'une paix d'élite - nous voulons une paix réelle, vécue, partagée, construite avec nous. " Nous ne voulons pas d'une paix façonnée par les élites - nous voulons une paix réelle, vécue, partagée, construite avec nous.
À nos concitoyens de l'Est : cet accord a été signé en pensant à vous. Il prévoit le désengagement des forces armées, la protection des civils, le retour des personnes déplacées et des réfugiés sous l'autorité du gouvernement - et établit un mécanisme de suivi pour en assurer le respect. Ce ne sont pas que des mots sur le papier. Ils doivent maintenant être traduits en actes - avec justice, responsabilité et volonté politique.
Cet accord de paix est le point de départ, pas l'objectif final. Il doit maintenant être suivi d'un désengagement, de la justice, du retour des familles déplacées et du retour en toute sécurité des réfugiés, tant en RDC qu'au Rwanda.
Cependant, aucun texte, aussi soigneusement négocié soit-il, ne peut porter à lui seul le poids de la paix. Je me souviens encore que, le jour où nous avons signé la déclaration de principes, un membre de l'équipe américaine a déclaré : "Si c'était facile, cela aurait été fait depuis longtemps : « Si c'était facile, ce serait fait depuis longtemps ». C'est vrai aujourd'hui plus que jamais. La force de ce que nous avons signé dépend de notre volonté de le mettre en œuvre.
Nous, la RDC, nous battrons certainement et résolument pour que cet accord soit respecté - non pas avec nos mots, mais par nos actions. Aujourd'hui, nous avons choisi la paix. Ce qui compte maintenant, c'est que nous la protégions et que nous prouvions - à notre peuple et au monde - que même dans une région marquée par de profondes cicatrices, la dignité et la coopération peuvent prévaloir.
C'est donc maintenant que notre travail commence vraiment.
A l’approche du 30 juin, date commémorative de l’accession de la République Démocratique du Congo (RDC) à sa souveraineté nationale, la vice-présidente de l’Assemblée provinciale de Kinshasa, Germaine Tshinyama Nzolantima, a honoré le personnel administratif féminin de cette institution en leur offrant des pagnes et une enveloppe comme symbole d’encouragement. C’était au cours d’une journée de méditation organisée ce mardi 24 juin 2025 à Kinshasa.
S’inscrivant dans un contexte national marqué par l’insécurité persistante dans la partie Est du pays, la vice-présidente a appelé les femmes de cet organe délibérant à s’unir dans la prière en faveur de la RDC et de l’encadrement des enfants.
«La célébration du 30 juin marque notre indépendance. Surtout en souvenir du 08 mars dernier, je n’ai malheureusement pas pu vous rencontrer, car l’Est de notre pays était alors envahi et profondément meurtri. J’avais estimé que ce n’était pas un moment propice aux festivités. Même aujourd’hui, ce n’est toujours pas le moment de faire la fête, mais j’ai tout de même souhaité vous offrir un petit présent et vous inviter à un moment de méditation. À travers ce geste, j’aimerais que nous nous unissions dans la prière pour notre pays et que nous renforcions l’encadrement de nos enfants. Car, comme on le dit, éduquer une femme, c’est éduquer une nation. Il est essentiel de leur faire comprendre les véritables enjeux de ce qui se passe à l’Est», a-t-elle déclaré.
Accueillant ce geste «d’attention et de proximité humaine», le personnel féminin de cette institution a exprimé sa «profonde» gratitude, tout en saluant «la détermination, la résilience et la bravoure» de l’autorité provinciale.
«A l’occasion de la journée de méditation organisée par l’honorable vice-présidente de l’Assemblée provinciale de Kinshasa, nous vous remercions de tout cœur pour votre marque de sympathie. Dans les moments difficiles comme dans les instants de bonheur, vous n’avez jamais cessé de penser à nous. Cela témoigne de votre amour et de votre soutien indéfectible à notre égard. Ainsi, vous êtes un modèle pour toutes les femmes de la République, et en particulier pour nous, par votre détermination, votre résilience et votre bravoure. Votre essence élevée vous place au centre de nos pensées comme une véritable héroïne. Que le Dieu Tout-Puissant vous accorde toutes les grâces nécessaires pour un mandat encore plus fructueux », a déclaré la représentante du personnel administratif de l’APK.
Au-delà de sa portée symbolique, ce moment de partage et de recueillement a été salué comme une initiative renforçant les liens entre les agents de l’organe délibérant de la ville et leur hiérarchie.
À l’occasion de la Semaine nationale de la pêche, le Réseau pour le Développement Intégral du Congo (REDIC-AWFISHNET-RDC), coordonné par Madame Patricia Maisha, a ouvert solennellement les activités ce mercredi 25 juin au Palais du Peuple à Kinshasa. L'événement coïncide avec la célébration, chaque 24 juin, de la Journée nationale dédiée aux acteurs du secteur de la pêche en République démocratique du Congo.
Un thème au cœur des enjeux économiques
Placée sous le thème « Poisson, denrée stratégique pour la relance de l’économie nationale », cette édition vise à mettre en lumière l’importance cruciale du secteur halieutique dans le développement économique du pays. Le choix du thème reflète l’ambition du gouvernement de faire de la pêche et de l’aquaculture des leviers de croissance, de sécurité alimentaire et de création d’emplois. Madame Pascaline Mbangu Kikumbi, secrétaire générale au ministère de la Pêche et Élevage, a réaffirmé la volonté des autorités congolaises à accompagner les acteurs du secteur.
‘’Le ministère est disposé à soutenir tous les projets liés à la production du poisson afin de faire de cette denrée une ressource stratégique pour l'économie nationale’’, a-t-elle déclaré. Elle a également rappelé l'importance nutritionnelle du poisson, riche en protéines, en vitamine D et en acides gras oméga-3, essentiels pour le bien-être du corps et du cerveau.
Le REDIC, moteur de la promotion halieutique
Fidèle à sa mission de promotion des femmes entrepreneures et de valorisation des ressources halieutiques, le REDIC, par la voix de sa coordonnatrice Patricia Maisha, a insisté sur la nécessité d’un cadre juridique adapté et d’une politique nationale cohérente pour régir ce secteur longtemps marginalisé.
‘’Le thème de cette année est une réponse claire aux besoins sociaux et économiques du peuple congolais. Il s'agit de soulager les familles, créer des emplois et valoriser les ressources naturelles à travers la pêche et l’aquaculture’’, a affirmé Mme Maisha.
Elle a plaidé pour que les recommandations issues de ces assises soient dûment prises en compte par les décideurs politiques, tout en appelant les participants à saisir l’opportunité des prochains jours — jusqu’à la clôture prévue le 30 juin — pour approfondir les discussions autour des enjeux du secteur.
Une journée riche en activités
Cette journée inaugurale a été ponctuée par des exposés thématiques qui ont permis aux participants d’enrichir leurs connaissances sur les réalités et les défis du secteur. Une visite guidée des stands d’exposition a permis de découvrir une diversité de poissons frais et transformés, issus de la pêche locale et de la pisciculture, ainsi que divers produits dérivés fabriqués par des entrepreneurs congolais. Les efforts des femmes entrepreneures du REDIC ont été salués pour leur contribution visible, bien qu’encore limitée, à l’approvisionnement en produits halieutiques dans les marchés, restaurants et ménages, notamment à Kinshasa et dans d’autres grandes villes du pays.
Perspectives
Cette édition 2025 de la Semaine nationale de la pêche, portée par l'engagement du REDIC et le soutien institutionnel du ministère de la Pêche et Élevage, ouvre la voie à une reconnaissance accrue du secteur halieutique dans les politiques publiques congolaises. L’implication croissante des femmes et des jeunes dans la chaîne de valeur halieutique constitue un signal fort pour un développement inclusif et durable. La Semaine de la pêche se poursuit jusqu’au 30 juin, avec au programme des ateliers, des panels, des démonstrations et des rencontres entre opérateurs économiques, chercheurs et décideurs
La Questeur de l'Assemblée Nationale, l'honorable Chimène Polipoli Lunda, a réaffirmé la détermination de la chambre basse du Parlement à jouer un rôle de premier plan dans la lutte contre la corruption en République Démocratique du Congo. Elle représentait le Président de l'Assemblée Nationale, l'honorable Vital Kamerhe, lors d'un déjeuner de concertation parlementaire organisé ce vendredi 20 juin 2025 par l'Organisation Internationale de Droit du Développement (OIDD, ou IDLO en anglais).
Placée sous le thème « Rôles et contribution du législateur dans la mise en œuvre de la stratégie nationale de lutte contre la corruption», cette rencontre a rassemblé des parlementaires, des représentants d'institutions publiques et des partenaires techniques et financiers.
Dans son allocution, la Questeur Chimène Polipoli a qualifié la corruption de «menace majeure qui freine le développement, fragilise la démocratie et met en péril la cohésion nationale ». Elle a insisté sur le rôle crucial du Parlement, qui agit à la fois comme législateur, organe de contrôle de l'action gouvernementale et représentant du peuple.
Mme Polipoli a rappelé que l'Assemblée Nationale s'engage à soutenir activement la Stratégie Nationale de Lutte contre la Corruption 2022-2026, adoptée par le Gouvernement. Pour ce faire, plusieurs initiatives parlementaires ont été mises en avant, notamment : le renforcement du contrôle sur les finances publiques, l’amélioration des mécanismes de lutte contre les conflits d’intérêts, ainsi que la relance du débat sur la déclaration de patrimoine et la responsabilité éthique des élus.
La Questeur a également salué l’engagement du Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi, qui a positionné la lutte contre ce fléau au cœur de son mandat. Selon elle, « cet engagement de haut niveau constitue une base solide pour construire une gouvernance intègre et crédible ».
L'élue de la circonscription de Malemba-Nkulu, dans la province du Haut-Lomami, a par ailleurs souligné la nécessité pour les parlementaires d'incarner eux-mêmes l'exemplarité. « L’éthique et la responsabilité politique doivent guider leur conduite, afin de répondre aux attentes croissantes des citoyens », a-t-elle déclaré. Elle a conclu en réaffirmant la volonté de faire du Parlement un pilier de la transparence et de la redevabilité, exprimant l'espoir que cette journée de réflexion aboutisse à des recommandations concrètes pour renforcer la lutte contre la corruption dans le pays.
Ce discours témoigne de la volonté de l'Assemblée Nationale de s'impliquer activement dans la consolidation d'une gouvernance plus transparente et responsable, répondant ainsi aux attentes fortes de la société civile et de la communauté internationale.
Lors de la troisième Conférence des Nations Unies sur l'Océan, qui se tient à Nice, en France, depuis le 9 juin 2025, Eve Bazaïba, Ministre d’Etat, Ministre de l'Environnement et du Développement Durable, a livré le mercredi 12 juin, un discours marquant, porteur d'un message d'urgence et d'espoir. Au nom du Président Félix-Antoine Tshisekedi, elle a non seulement alerté sur l'état critique du poumon bleu de la planète, mais a surtout positionné la RDC comme un pilier incontournable de la solution climatique mondiale.
"L'océan nous rappelle son existence, sa souffrance, son asphyxie, sa montée irréversible." C'est par ces mots forts qu'Eve Bazaïba a ouvert son allocution, personnifiant l'océan pour mieux interpeller une audience mondiale. Au cours de son discours, elle a présenté l’océan comme une entité vivante qui subit les assauts d'une crise dont la responsabilité humaine, collective et individuelle est engagée. Ce cri d'alarme, lancé depuis la tribune onusienne, vise à secouer les consciences et à souligner que la survie même de l'humanité dépend de l'équilibre fragile entre l'air, l'eau et la terre.
La RDC, un Pays-Solution aux multiples trésors
L’essentiel du message de la Ministre d’Etat a été de présenter la République Démocratique du Congo non pas comme un pays en quête d'aide, mais comme un pays-solution face aux dérèglements climatiques. Cette affirmation repose sur un patrimoine naturel exceptionnel, souvent méconnu dans sa totalité.
Si le monde connaît la RDC pour ses forêts, qui représentent 62% du massif forestier du bassin du Congo, Eve Bazaïba a souligné que celles-ci sont devenues le premier poumon de la planète, surpassant l'Amazonie en termes de services écosystémiques rendus à l'humanité, notamment par la séquestration du carbone et la purification de l'air. Mais la richesse de la RDC ne s'arrête pas à son poumon vert. Le pays détient 52% des réserves d'eau douce de tout le continent africain, ce qui équivaut à 10% des réserves mondiales. Il abrite également la plus vaste superficie de tourbières tropicales, de véritables puits de carbone naturels qui stockent l'équivalent de plus de deux ans d'émissions mondiales de gaz à effet de serre.
Le discours a magnifiquement illustré le lien indissociable entre les écosystèmes terrestres et marins à travers l'image du majestueux fleuve Congo. Avec un débit colossal de 44 000 mètres cubes d'eau douce déversés chaque seconde dans l'océan Atlantique, le fleuve est une artère vitale qui nourrit l'océan et constitue une porte d'entrée maritime vers le cœur de l'Afrique. Cette interaction harmonieuse entre "les deux poumons bleus et verts" du système environnemental mondial a été au centre de la vision intégrée et défendue par la RDC.
Passant de la vision à l'action, Eve Bazaïba a détaillé une série de projets ambitieux qui témoignent de l'engagement de la RDC :
- La création de la réserve marine de Muanda : Ce projet vise à protéger le littoral congolais, long de seulement 40 kilomètres mais d'une importance capitale. Il s'appuie sur le Parc Marin des Mangroves existant, créé en 1992, un écosystème fragile mais essentiel pour la reproduction de la faune océanique et la protection des communautés locales contre l'érosion côtière.
- Une stratégie nationale pour l'économie bleue : La RDC a déjà entamé l'élaboration de cette stratégie, avec des ateliers consultatifs tenus en 2024 pour définir les priorités. L'objectif est d'exploiter durablement les ressources halieutiques, de soutenir une pêche résiliente et de développer des infrastructures portuaires vertes.
- L'initiative "fleuve propre, océan vivant" : Cette initiative s'attaque à la source du problème de la pollution marine en luttant contre les déchets déversés dans le fleuve Congo, qui finissent inévitablement leur course dans l'océan.
- Le renforcement des communautés locales : Conscient que la protection de l'environnement ne peut se faire sans les populations, le programme met un accent particulier sur l'implication des femmes, des jeunes et des peuples autochtones dans la gouvernance marine locale et la lutte contre l'érosion côtière.
Plus loin, elle a affirmé que "la RDC est prête à coopérer, à innover et à défendre les forêts", tendant ainsi la main à la communauté internationale, tout en lançant un avertissement lucide : seule, elle n'y parviendra pas. Cet appel à la collaboration mondiale a résonné à Nice comme un rappel que sauver l'océan et les forêts n'est pas une question de choix, mais une nécessité absolue pour un avenir commun.
A l’occasion de la Journée Mondiale de l'Environnement, célébrée avec une ferveur particulière ce jeudi 5 juin à Kinshasa, un seul message a résonné, celui de l'engagement citoyen pour la sauvegarde du cadre de vie. La population de la République Démocratique du Congo a été conviée, lors d'une cérémonie solennelle, à devenir l'acteur principal d'une transformation écologique par un geste simple mais puissant, la plantation d'arbres. Cette invitation vise à gagner collectivement le pari d'un environnement sain et d'un futur plus respirable pour tous.
Cet appel à l’action a été lancé par la Ministre d'Etat en charge de l'Environnement et du Développement Durable, Eve Bazaïba. S'adressant à la nation, elle a invité chaque Congolais à prendre conscience du rôle vital de la nature. ‘’Je nous invite tous, les uns et les autres, qui bénéficions des bienfaits de la nature en général et des arbres en particulier, à nous impliquer dans la plantation d’arbres dans nos milieux de vie et à lutter contre la pollution par des actions de salubrité quotidiennes. Ceci afin de gagner le pari d’un environnement sain et d’un cadre de vie agréable’’, a-t-elle déclaré, soulignant l'interdépendance entre le bien-être humain et la santé de la planète.
Cette journée n’a pas seulement été celle des discours, mais aussi celle des actes concrets, illustrant la vision gouvernementale pour un Congo plus vert. Ainsi, un projet d'envergure a été officiellement lancé : ‘’les travaux d'aménagement des espaces verts naturels de la Baie de Ngaliema’’. Ce lieu est appelé à devenir un symbole de la reconquête écologique en milieu urbain.
‘’La sanctuarisation de la Baie de Ngaliema s’inscrit dans l’optique de la végétalisation des espaces en milieu urbain’’, a indiqué Eve Bazaïba. Elle a expliqué que cette démarche est l’une des actions les plus régulièrement mises en avant pour atténuer les effets du changement climatique et s’adapter à ceux-ci, notamment pour lutter contre l’aggravation du phénomène d’îlots de chaleur urbain. Dans des villes souvent confrontées à une chaleur accablante, la création de tels espaces verts représente une véritable bouffée d'oxygène.
‘’Mais l'ambition ne s'arrête pas là. Il s'agit aussi de créer des parcs récréatifs éco-touristiques afin de contribuer à l’amélioration de l’environnement, cadre de vie des habitants et à la valorisation du patrimoine forestier national’’, a poursuivi la Ministre d'État. La Baie de Ngaliema, ainsi transformée, offrira aux Kinois un lieu de détente, de loisir et de reconnexion avec la nature, tout en mettant en valeur la richesse écologique du pays.
Cet appel à la plantation d'arbres et le lancement du projet de la Baie de Ngaliema s'inscrivent donc dans une démarche plus large, celle d'une prise de conscience collective et d'une action concertée face aux défis environnementaux. En cette Journée Mondiale de l'Environnement, la RDC réaffirme sa volonté de protéger son patrimoine naturel exceptionnel et d'offrir à ses citoyens un avenir où développement rime avec durabilité et respect de la biodiversité.
Nathan Mundele
MESSAGE DE SON EXCELLENCE MADAME LE MINISTRE D’ETAT, MINISTRE DE L’ENVIRONNEMENT ET DEVELOPPEMENT DURABLE A L’OCCASION DE LA JOURNEE MONDIALE DE L’ENVIRONNEMENT 2025
KINSHASA, UTEXAFRICA, 05 JUIN 2025
Excellences Mesdames et Messieurs les Membres du Gouvernement et Chers Collègues ;
Mesdames et Messieurs les Secrétaires Généraux ;
Mesdames et Messieurs les Partenaires Techniques ;
Monsieur le Directeur Général de la Société
UTEXAFRICA ;
Mesdames et Messieurs distingués invités à vos titres et qualités respectifs, tout protocole respecté.
Le 05 juin est une journée dédiée à la sensibilisation de notre société sur les enjeux environnementaux et à la promotion des activités en faveur de l’environnement. Il s’agit de faire le bilan de la préservation et sa protection en mettant l’accent sur le changement climatique, notamment la problématique de la pollution plastique et les rôles des arbres dans la lutte contre le dérèglement du climat, ce fléau qui affecte notre environnement, notre quotidien et notre avenir.
Cette année, la Journée Mondiale de l’Environnement est principalement axée sur la lutte contre la pollution plastique, avec comme thème « Mettre fin à la pollution plastiqueMondiale ».
A ce sujet, je voudrais exprimer ma gratitude à Son Excellence Monsieur Felix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, Président de la République, Chef de l’Etat, pour son leadership éclairé sur les questions environnementales ainsi qu’à Son Excellence Madame Judith SUMINWA TULUKA, Première Ministre et Cheffe du Gouvernement pour sa bravoure dans la conduite du programme d’action du Gouvernement 2024-2028 dont l’un des axes stratégiques vise l’amélioration de la gouvernance environnementale et l’assainissement des Villes. L’objectif poursuivi est de garantir un environnement de vie sain pour le congolais débarrassé notamment de toute pollution liée aux déchets plastiques.
La pollution plastique est un fléau planétaire qui affecte tous nos écosystèmes, notre sol, nos cours d’eaux, nos villes ainsi que nos activités quotidiennes. Elle impacte négativement la santé humaine et la biodiversité, contribue significativement à la hausse de température planétaire, rend imperméable le sol en empêchant l’infiltration de l’eau, ce qui occasionne des inondations.
Le plastique non biodégradable se décompose lentement en microplastiques qui s'infiltrent dans la chaîne alimentaire et polluent l’eau, l’air et le sol. Ces particules, invisibles à l'œil nu, sont présentes partout, y compris dans la nourriture que nous consommons et dans l'air que nous respirons.
La République Démocratique du Congo, particulièrement la Ville de Kinshasa est en proie à une accumulation massive des déchets plastique et à l’occupation illégale et abusive des espaces verts empêchant la population Kinoise à accéder à un environnement sain.
La production quotidienne de plus 10 000 tonnes de déchets solides à Kinshasa dont 40 % constitués des déchets plastique, nécessite une gestion efficiente au regard de l’explosion démographique et des besoins y rattachés. Elle nécessite aussi une bonne coordination entre producteurs, consommateurs et les Pouvoirs Publics afin de redéfinir la chaine de valeur de la gestion de déchets plastiques.
A ce jour, seuls moins de 20% de la population congolaise ont accès aux services de gestion des déchets, à cause notamment du manque d’infrastructures adéquates et à l’insuffisance d’équipements appropriés.
A la suite du faible taux d’accès de nos populations aux services de gestion durable de déchets, les grandes villes du pays enregistrent plusieurs problèmes environnementaux, tels que les inondations à répétition, les érosions des sols et la pollution des eaux des rivières, comme c’est le cas à Kalemie dans la Province de Tanganyi, Uvira dans la Province du Sud-Kivu, Lisala dans la Province de la Mongala, Kikwit dans la Province du Kwilu, Kinshasa, etc.
Par ailleurs, sur le plan sanitaire, le déficit de gestion de déchets au niveau municipale entraine plusieurs cas des maladies dues à l’insalubrité.
Pour résorber tout ce qui est décrié suite à la pollution plastique, des mesures idoines et drastiques sont en train d’être prises par les pouvoirs publics afin de protéger notre milieu de vie commun tout en favorisant un équilibre entre la production et la consommation des biens et services pour la santé de l’humanité.
Cependant, bien que la responsabilité de gestion des déchets incombe à tout le monde, il sied de souligner que les pouvoirs publics édictent les politiques et des stratégies qui doivent être mise en œuvre au niveau des villes et des munipalités. C’est à elles que revient la responsabilité de l’opérationnalité des programmes de gestion des déchets, d’assainissement et de lutte contre l’insalubrité. Evidemment, le Gouvernement Central a le rôle de les accompagner dans la mise en œuvre.
Pour y parvenir, il faudra repenser comment nous produisons, utilisons, récupérons et éliminons les plastiques. Il s’agit de promouvoir l’économie circulaire à travers la récupération et la valorisation des déchets.
Ainsi donc, la République Démocratique du Congo soutient les efforts de la Communauté Internationale pour l’accord mondial sur la pollution plastique négocié sous l’égide des Nations Unies, qui se poursuit en 2025 avec pour finalité la réduction de la production et de la commercialisation de ce type de déchets.
Le Ministère de l’Environnement et Développement Durable ainsi que d’autres acteurs étatiques sommes en train de mettre sur pied des mécanismes idoines pour redéfinir le mécanisme de collecte et de gestion ou de l’utilisation des produits contenant moins de matière plastique non biodégradables, en particulier maitriser la production et commercialisation des plastiques biodégradables pour mieux coordonner et orienter les efforts contre le réchauffement climatique à travers l’atténuation systématique des émissions de Gaz à Effet de Serre.
Il est impérieux d’améliorer la conception de nos emballages afin de réduire les quantités de plastique et faciliter la réutilisation et le recyclage sur base des normes règlementaires efficaces.
Aussi, les services compétents sont disposés à œuvrer avec tous les acteurs économiques et institutionnels pour renforcer l’environnement juridique, outils et mécanismes de gestion des déchets ; plus spécifiquement, des efforts pour faciliter l’implantation des opérateurs privées à investir plus dans la filière des déchets, pleine d’opportunités pour promouvoir la politique de zéro déchet et expérimenter une économie véritablement circulaire.
Face à ces défis, les arbres sont des alliés incontournables, garants de la biodiversité, qui filtrent les polluants atmosphériques, régulent la température, absorbent le dioxyde de carbones et libèrent l’oxygène permettant ainsi à notre atmosphère d’être plus respirable.
Ainsi, la sanctuarisation de la Baie de Ngaliema s’inscrit dans l’optique de la végétalisation des espaces en milieu urbain qui est l’une des actions les plus régulièrement mises en avant pour atténuer les effets du changement climatique et s’adapter à ceux-ci, notamment pour lutter contre l’aggravation du phénomène d’ilots de chaleur urbains. Mais aussi pour créer des parcs récréatifs écotouristiques afin de contribuer à l’amélioration de l’environnement - cadre de vie des habitants et à la valorisation du patrimoine forestier national.
La restauration de la Baie de Ngaliema, cet écosystème fragile mais important, à travers le projet de plantation d’arbres endémiques et exotiques, notamment le palmier « Malebo », sur au moins 15 hectares, dans cette zone humide et spécifique, contribuera non seulement au retour de la riche biodiversité perdue, à la protection contre l’érosion côtière ou fluviatile, à la purification des eaux polluées et drainées par les rivières Makelele et Gombe déversées dans le Fleuve Congo, mais aussi et surtout, fait revêtir à nouveau Kinshasa de son appellation préstigieuse de « Kin Malebo », l’essence du palmier Malebo, aujourd’hui en voie de disparation et pourtant c’est l’emblème même de la Ville de Kinshasa.
La Baie de Ngaliema constitue une zone de frayère cruciale pour la reproduction et le cycle de vie des poissons, des amphibiens, des crustacés et autres qui y pondent leurs œufs.
Certains rares mammifères aquatiques tels que les hippopotames ont adopté la Baie de Ngaliema comme aire de repos spécifique.
Dans le contexte climatique actuel de préservation des zones et écosystèmes fragiles, le Ministère de l’Environnement et Développement Durable tient à rappeler à l’opinion nationale que la Baie de Ngaliema fait partie des aires protégées de la RDC et doit jouir des critères et avantages y relatifs.
C’est pourquoi, au nom du Gouvernement de la République, je salue l’initiative de la Société Utexafrica, comptée parmi les sociétés émettrices, qui au travers de son ASBL TEXAF BILEMBO, s’est engagée avec l’Etat Congolais, dans le cadre de Partenariat Public-Privé, à protéger l’Environnement et à contribuer à la réduction de l’impact des émissions de Gaz à Effet de Serre à Kinshasa. Ceci par la plantation des arbres et la restauration des espaces verts.
Pour finir, je nous invite tous, les uns et les autres, qui bénéficions des bienfaits de la nature en général et des arbres en particulier, à nous impliquer dans la plantation d’arbres dans nos milieux de vie et à lutter contre la pollution par des actions de salubrité quotidiennes. Ceci afin de gagner le pari d’un environnement sain et d’un cadre de vie agréable.
Nos ainés n’avaient-ils pas vu juste à travers l’adage « un corps sain dans un environnement sain » ?
Hier dimanche 1er juin 2025, à l’Hôtel Sultani, il s’est tenu une soirée empreinte de foi, d’émotion et de solidarité nationale, lors du Gala caritatif organisé par Radio Maria RDC, sous le thème « Maria Mama Wa Boboto ». Rehaussée par la présence de nombreuses autorités ecclésiastiques, diplomatiques et politico-administratives, cette soirée exceptionnelle a été marquée par plusieurs temps forts : la prière d’ouverture dirigée par Mgr Edward Isango, la présentation officielle du pape Léon XIV par le Nonce Apostolique, et les prestations musicales inspirantes de la chorale qui ont offert des instants de profonde élévation spirituelle.
Un élan de solidarité envers l’Est du pays
Point central de cette soirée : une levée de fonds en faveur des populations de Goma et Bukavu, durement touchées par les violences des groupes armés du M23 et de l’AFC. Les invités ont répondu avec générosité à cet appel, exprimant leur solidarité envers les compatriotes de l’Est, dans un rare moment d’unité nationale.
Un hommage vibrant : le Trophée des Ambassadeurs de Charité
Moment très attendu de la soirée, la remise des trophées surprises a suscité émotion et fierté. Parmi eux, le prestigieux Trophée des Ambassadeurs de Charité a été décerné à Mme Mireille KASAHENE MAPENDO, figure incontournable du secteur humanitaire en RDC. Surprise par cette reconnaissance, elle a reçu son trophée sous les applaudissements nourris de l’assistance.
« Reconnue pour son engagement humanitaire, Mme Mireille Kasahene Mapendo incarne les valeurs de la charité par des actions concrètes en faveur des plus démunis. Son sens du devoir social s’exprime à travers des dons réguliers, un bénévolat actif, et une écoute constante envers les plus vulnérables », a déclaré un membre du comité organisateur.
Une vie consacrée au service des autres
Fidèle à son engagement, Mme Kasahene Mapendo n’en est pas à sa première récompense. Depuis plusieurs années, elle consacre son énergie, ses ressources et son temps aux causes sociales et humanitaires, loin des projecteurs, mais avec une efficacité remarquable.
« Sa bonté coule comme une rivière calme, abreuvant les cœurs asséchés de détresse. Donner ne lui coûte rien, car pour elle, aider est un privilège, pas un fardeau », a confié un proche collaborateur.
Empathique, bienveillante, profondément engagée, elle agit sans chercher la gloire. Son altruisme discret et son humanisme actif font d’elle un symbole vivant de la charité authentique.
Un trophée pour la Première Ministre
En marge de la soirée, un deuxième trophée surprise a été remis à Mme Mireille Kasahene Mapendo, cette fois au nom de la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka, absente de l’événement. Ce trophée récompense le leadership féminin historique incarné par Mme Suminwa, première femme à diriger le Gouvernement central de la RDC, sous l’impulsion du Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Mme Mireille Kasahene, chargée de remettre personnellement ce trophée à la Cheffe du Gouvernement, a saisi l’occasion pour saluer cet avancement significatif : « Je rends grâce à Dieu pour le souffle de vie, je remercie les organisateurs pour cette soirée mémorable et je salue avec fierté le Président de la République pour avoir promu une femme à la tête du Gouvernement. Judith Suminwa est une inspiration pour toute une génération », a-t-elle déclaré avec émotion.
Clôture et perspectives
La soirée s’est conclue par une prière finale, de nouveau conduite par Mgr Edward Isango. Avant de se quitter, les invités ont été informés des prochaines activités de Radio Maria RDC, et des kits de remerciement ont été distribués.
Cette soirée mémorable aura démontré qu’en des temps de crise, la solidarité, la foi et la charité restent des forces essentielles pour reconstruire l’espoir. Et que des personnalités comme Mme Mireille Kasahene Mapendo sont les ambassadrices silencieuses mais puissantes de cette espérance vivante.
Conformément aux normes internationales, l’arrêt pour la mise en vente des formulaires des passeports a été publié. D’après le communiqué du mardi 27 mai dernier signé par la ministre des Affaires Etrangères, le nouveau passeport biométrique sera sécurisé à la dimension des normes internationales. Le processus de cette acquisition pour les citoyens congolais entre en vigueur dès ce 5 juin.
D’après la ministre des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner : « Ce passeport biométrique, n’est rien autre que des mesures visant à renforcer la sécurité liée aux documents de voyage. Cette initiative vise aussi à rendre simple le processus d’acquisition du passeport. Le nouveau document répond aux exigences de l’Organisation de l’aviation civile Internationale (OACI) et intègre des technologies avancées pour lutter contre la fraude, a-t-elle dit.
En ce qui concerne les garanties pour les requérants et détenteurs de l’ancien passeport, le ministère rassure que : tous les requérants dont la demande de passeport est encore en cours seront automatiquement pris en charge pour bénéficier du nouveau passeport biométrique.
Les détenteurs du passeport actuel pourront continuer à l’utiliser jusqu’à sa date d’expiration, avec une coexistence des deux passeports jusqu’en 2030.
Pour ce qui est du coût et procédure d’acquisition, le nouveau passeport biométrique congolais coûtera 75 USD, payable en espèces auprès d’une agence de la banque Equity BCDC ou en ligne sur le site officiel de demande de passeport.
Le processus d’obtention sera désormais simplifié et entièrement numérique. Les citoyens pourront faire leur demande en ligne sur www.passeport.gouv.cd dès le 5 juin. Des centres de capture biométrique ont déjà été installés à Kinshasa et sont en cours d’installation dans les chefs-lieux des provinces.
Le nouveau passeport biométrique présente plusieurs améliorations à savoir : 38 pages au lieu de 32 dans l’ancien modèle ; Micropuce RFID sans contact, garantissant une meilleure protection contre la fraude ; Page de données en polycarbonate, offrant une résistance accrue à la falsification ; hologrammes et filigranes, renforçant la lutte contre la contrefaçon.
Avec cette réforme, la RDC franchit une étape importante vers la modernisation de ses services consulaires et la sécurisation des documents de voyage, souligne le ministère des Affaires étrangères.
Après avoir concouru pendant plus de deux décennies à préserver la paix et à restaurer l’espoir en République Démocratique du Congo, la MONUSCO a célébré hier, jeudi 29 mai 2025, la Journée Internationale des Casques Bleus sous le thème «L’avenir du maintien de la paix nous interpelle toutes et tous». Bintou Keita, Représentante Spéciale du Secrétaire Général des Nations Unies en RDC et Cheffe de la mission, a rendu hommage, par un message d’engagement : ‘’celui de poursuivre leur combat pour un avenir de paix’’, aux nombreux Casques bleus qui ont consenti au sacrifice ultime dans leur mission au cœur de l’Afrique.
Créée par la résolution du Conseil de sécurité n°1279 du 30 novembre 1999, afin d’élaborer des plans en vue de l’observation du cessez-le-feu de Lusaka signé en juillet 1999 entre la République Démocratique du Congo et cinq Etats de la région (Angola, Namibie, Ouganda, Rwanda et Zimbabwe), et du désengagement des forces, et de maintenir la liaison avec toutes les parties à l’accord, le Conseil étendra le mandat de la MONUC, aujourd’hui MONUSCO (depuis le 1er juillet 2010), au contrôle de l’application de l’accord de cessez-le-feu et lui attribuera plusieurs autres tâches connexes.
Dirigée par Bintou Keita depuis février 2021, après avoir succédé à huit Représentants spéciaux du SG des Nations Unies en RDC, la MONUSCO s’engage du jour le jour à remplir son rôle principal qui consiste à protéger les civils congolais et de soutenir la stabilisation et le renforcement des institutions de la RDC et des réformes clés en matière de gouvernance et de sécurité.
Depuis novembre 2023, la mission onusienne est engagée dans le processus de retrait de ses forces de maintien de la paix.
Dans la célébration de cette journée avec faste et émotion, Bintou Keita a salué le dévouement de ces hommes et femmes qui risquent leur vie chaque jour afin de protéger les civils congolais. Car, estime-t-elle, au-delà d’une mission difficile et garnie de nombreuses menaces, «ils restent présents, solidaires, aux côtés du peuple congolais, dans les zones les plus exposées, là où les besoins sont les plus urgents ».
La salle de spectacles Marie Afandjo de Tshangu a connu une ambiance électrique, le samedi 17 Mai 2025 dernier. Elle a été prise d'assaut par les femmes fidèles de l'Église Armée de l'Éternel du Général Sony Kafuta, membres des groupes "Les filles de Sarah", "Les femmes de distinction" et "Les femmes de direction" accompagnées de leurs Pasteurs qui s'y étaient données rendez-vous pour suivre deux exposés présentés par deux grandes chrétiennes de ladite Église, à savoir Maman Nicole Bankale Sony, vénérable Épouse du Général Sony Kafuta, et Madame Charlotte Buimpe Diombelayi, Présidente Nationale de la Ligue des Femmes de l’UDS, LIFUDS et fervente fidèle de l'Armée de l'Éternel.
Après le culte traditionnel ponctué des prêches et des chants religieux rythmés des danses, les deux oratrices ont pris la parole dans ce qu'il convient d'appeler la journée d'incitation de la jeunesse féminine chrétienne à s'engager en politique.
Maman Nicole Bankale Sony a été la première à s'adresser à l'assistance déjà acquise à sa cause dans un exposé intitulé "L'identité".
Elle a défini l'identité avant de donner ses éléments constitutifs. Entrecoupé des citations bibliques, dans son exposé, elle a invité la femme congolaise à être fière de ce qu'elle est et à garder son identité dans toutes les circonstances.
Considérant la femme chrétienne comme le sel, elle lui a demandé de s'investir en politique pour éviter de jouer le rôle de spectatrice. Selon elle, la femme congolaise, quels que soient son âge et sa formation scolaire ou universitaire, elle doit se lancer en politique pour servir la Nation.
Maman Nicole Bankale Sony a mis en garde la jeunesse féminine chrétienne qui veut faire la politique contre les méchantes décidées à les décourager.
Quant à la deuxième et dernière intervenante, en l'occurrence Madame Charlotte Buimpe Diombelayi, elle a déroulé son exposé ayant pour titre "La participation de la jeunesse féminine congolaise au processus décisionnel".
Dans l'introduction, elle a planté le décor : "En servant la Nation, le chrétien digne de ce nom doit avoir à l'esprit que c'est notre Dieu qu'il sert !". Elle a donc fixé l'assistance sur l'implication de tout serviteur, femme et homme, de Dieu dans la politique de son pays en général. Particulièrement pour les femmes chrétiennes, elle s'est appuyée sur la Bible en citant le rôle joué par les Deborah, Judith, Jaël et autres Esther dans leurs communautés respectives.
La Présidente Nationale de la Ligue des Femmes de l’UDS a magnifié la femme en mettant l'accent sur la considération lui vouée à cause de sa valeur intrinsèque, de sa sagesse et de l'éducation des filles. Elle a loué des rares femmes congolaises extraordinaires qui ont occupé des postes de responsabilité et ont su tirer l'épingle du jeu.
Eu égard aux atouts personnels des femmes et en se basant sur les instruments constitutionnels et juridiques mis à la disposition des femmes congolaises, Madame Charlotte Buimpe Diombelayi a profité de cette occasion pour demander aux femmes qui le désirent de se lancer en politique sans plus tarder et sans hésiter. Car, il s'agit de leur contribution au développement de notre pays.
Elle a indiqué que le seul cadre légal et idéal pour siéger dans les institutions du pays ce sont des partis politiques. À cet effet, elle a insisté pour que la jeunesse féminine chrétienne adhère massivement aux partis politiques.
Tout en démontrant qu'en politique, il n'y a pas de cadeaux, la jeunesse féminine chrétienne doit se battre à armes égales avec les hommes et combattre les pratiques négatives du genre "promotion canapé".
Elle a commenté des statistiques décevantes en ce qui concerne le manque d'ambitions de la part des femmes qui ne se présentent pas comme candidates aux élections nationales, à savoir la présidentielle, les sénatoriales, les législatives nationales et provinciales.
En conclusion, elle a recommandé à la jeunesse féminine chrétienne de s'impliquer dans la politique afin qu'elle y soit comme une lampe qui éclaire dans les ténèbres. Car, selon Madame Charlotte Buimpe Diombelayi, "quand les justes se multiplient, le peuple est dans la joie. Mais, quand les méchants sont nombreux, le peuple gémit dans la souffrance", verset tiré de la Sainte Bible.
La délégation de l'Union des Démocrates Socialistes, UDS, conduite par son Président National, monsieur Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi, a assisté à ces deux conférences en signe d'encouragement à la jeunesse féminine chrétienne.
Le Ministère des Affaires Foncières a commémoré, ce mardi 13 mai 2025, le 62ème anniversaire de la journée nationale de géomètre en République Démocratique du Congo sous le thème "Le rôle du géomètre dans la gouvernance en RDC".
Dans son mot de circonstance, le Secrétaire Général ad intérim, M. Boniface Mukando Ngu, a remercié la Ministre d'Etat, Ministre des Affaires Foncières, Acacia Bandubola Mbongo, pour sa présence.
Il a déclaré que Dieu est le premier géomètre pour avoir attribué à Adam et Eve une concession appelée "Jardin d'Éden".
Il a ajouté que cette journée doit interpeller au plus haut point et remettre en ordre si on veut bénéficier de l'attention soutenue de la hiérarchie et d'être considéré comme des acteurs de la bonne gouvernance foncière.
Pour cadastrer la RDC, l'administration foncière a besoin d'un géomètre formé, informé, honnête, consciencieux, impartial, compétitif, performant et motivé.
Acacia Bandubola Mbongo, Ministre d'Etat, Ministre des Affaires Foncières, a, dans son discours, déclaré que la date du 13 Mai rappelle l'appropriation nationale des travaux de mesurage et de bornage de terres par des professionnels congolais, affirmant ainsi la souveraineté de la RDC dans la gestion du patrimoine foncier national.
"Vous êtes les artisans de la précision. Vous êtes les garants de la clarté des droits fonciers. Vous êtes appelés à exercer avec abnégation, intégrité, impartialité et professionnalisme", a dit la Ministre d'État, Ministre des affaires foncières, Acacia Bandubola Mbongo. Elle a rappelé aux géomètres que l'éthique professionnelle est le premier outil de travail.
Elle a exhorté au respect strict de l'arrêté ministériel qui interdit tout morcellement de parcelles en dessous de 3 ares (300 m²).
"Pour mettre fin au morcellement anarchique des parcelles, source de surpeuplement, de dégradation urbaine et de déséquilibres sociaux et environnementaux, j'ai pris cet arrêté interdisant cette pratique, déjà prohibée par les articles 72, 93 et 204 de la loi foncière. Cette mesure vise à restaurer l'ordre dans l'occupation et l'octroi des terres en milieu urbain, et constitue une étape essentielle dans l'assainissement du secteur. Tout contrevenant sera désormais exposé aux sanctions prévues par la loi", a insisté Acacia Bandubola Mbongo.
Pour la patronne des affaires foncières, le géomètre a un rôle déterminant dans la réussite du vaste chantier de la réforme foncière initiée sous la très haute impulsion du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, et mise en œuvre sous le leadership du Gouvernement dirigé par la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka.
Rappelons que la journée nationale de géomètre congolais a été instaurée le 13 Mai 1963.