La militante et femme politique Brigitte Nkembi Nlandu a brillamment soutenu, ce lundi 20 octobre, son projet de thèse de doctorat en fiscalité à la Haute École de Commerce de Kinshasa, décrochant la mention Grande Distinction.
Devant un jury composé de professeurs et d’experts en économie et fiscalité, Mme Nkembi a défendu avec brio son travail de recherche intitulé :
« Fiscalité du secteur informel à l’ère du numérique : Stratégies de formalisation fiscale en Afrique subsaharienne. Cas de la République Démocratique du Congo »
Dans un pays où près de 80 % de l’activité économique se déroule dans l’informel, privant l’État de ressources essentielles, la recherche de Brigitte Nkembi s’inscrit comme une réflexion stratégique et pragmatique.
Elle analyse comment la digitalisation peut devenir un levier de formalisation progressive du secteur informel en RDC, tout en renforçant la confiance entre l’État et les citoyens.
« La population paie ses impôts. En retour, l’État doit être redevable en construisant des routes et en améliorant les conditions de vie. En RDC, c’est malheureusement le contraire de cette logique », a-t-elle déclaré lors de sa soutenance.
Mme Nkembi démontre que l’ère numérique offre des outils puissants pour moderniser la fiscalité : traçabilité des transactions, simplification des procédures, transparence accrue et inclusion des petits opérateurs économiques.
Son travail s’inscrit dans le cadre du Code du numérique (Ordonnance-loi n°23/010 du 13 mars 2023) et de la stratégie nationale de digitalisation 2023–2030, qui ouvrent la voie à une réforme fiscale intelligente et équitable. « La digitalisation ne doit pas être perçue comme un instrument de contrôle, mais comme un levier favorisant le développement socio-économique », soutient la chercheuse.
Son étude repose sur une méthodologie mixte, combinant enquêtes de terrain, analyses statistiques et modélisation économique, afin de proposer un modèle fiscal simple, réaliste et adapté aux réalités congolaises.
Sur le plan théorique, elle enrichit la réflexion sur la fiscalité numérique dans les pays en développement.
Sur le plan méthodologique, elle apporte une approche concrète pour mesurer et formaliser les activités informelles.
Sur le plan politique, elle oriente les décideurs vers une fiscalité inclusive et durable, capable d’accompagner la transition numérique du pays.
Au-delà du monde académique, Brigitte Nkembi est reconnue comme militante politique engagée et enseignante passionnée. Cette double casquette, politique et scientifique, illustre son engagement pour une RDC moderne et responsable.
« Je dédie cette réussite à mon mentor, Son Excellence André Wameso, Gouverneur de la Banque Centrale, pour son soutien constant et ses encouragements. Je lui réaffirme ici mon engagement à marcher dans son idéologie », a-t-elle affirmé avec émotion.
Originaire du Kongo Central, Brigitte Nkembi Nlandu symbolise la persévérance, la rigueur intellectuelle et la foi en l’excellence.
Elle a tenu à remercier sa base et la population pour leur soutien indéfectible, promettant de mettre les fruits de cette réussite au service de la nation.
« Cette réussite n’est pas seulement personnelle. Elle est celle de toute une communauté qui croit en l’éducation, en la compétence et en la transformation du pays », a-t-elle conclu.
La thèse de Brigitte Nkembi constitue une avancée scientifique significative pour la compréhension et la modernisation du système fiscal congolais à l’ère du numérique.
Elle invite à repenser la fiscalité non pas comme une contrainte, mais comme un partenariat de confiance entre l’État et les citoyens fondements d’un développement durable et équitable.
La docteure Brigitte Nkembi Nlandu s’impose comme une référence féminine d’excellence académique et d’engagement patriotique, une source d’inspiration pour la jeunesse du Kongo Central et de toute la République Démocratique du Congo.
La consolidation du dialogue direct avec les élus nationaux demeure l'objectif du Bureau de la Chambre basse du Parlement sous l'égide du Président intérimaire, le Professeur Isaac Jean Claude Tshilumbayi Musawu accompagné du 2ème vice-président, Christophe Mboso N'kodia Pwanga. Les deux autorités ont reçu les Députées Nationales représentant toutes les provinces, réunies au sein du Réseau des Femmes Parlementaires (RFP).
Au cœur de leurs échanges, les femmes parlementaires ont plaidé pour le renforcement de la représentativité féminine au sein des structures de l'Assemblée Nationale et travaux parlementaires, l'apaisement du Climat politique au sein du bureau et l'amélioration des fonds affectés dans la loi des finances 2026 pour le secteur social.
En effet, la Députée Nationale Dorothée Madiya a sollicité auprès de l'Honorable Isaac Jean Claude Tshilumbayi Musawu, Président intérimaire, la convocation régulière de ce format de dialogue direct envue de discuter des différentes questions essentielles de la vie de la chambre basse. De son côté, la Députée Nationale, Dolly Tshilombo a salué cette initiative louable qui renforce la cohésion au sein de l'assemblée nationale et renforce la communication de fond en vue d'éviter les malentendus après une période d'agitation.
Fort de son taux de représentativité de 12% au sein de la chambre basse du parlement, le Réseau des femmes Parlementaires qui soutient le bureau, plaide en outre pour la prise en compte de son point de vue pour l'aboutissement paisible du calendrier des travaux de septembre qui sera marqué par l'examen de la loi de finances et l'élection des postes vacants au sein bureau.
Il sied de noter que cette série de concertations élargies aux différents groupes et réseaux lancés par le speaker ad intérim de la chambre basse, au lendemain de l'ouverture de la session budgétaire, renforce la décrispation politique et fédère les esprits pour l'accélération des travaux conformément au calendrier adopté.
La République Démocratique du Congo se trouve àun tournant stratégiquede son histoire avec la mise en place du partenariat minier entre la RDC et les Etats-Unis. Ce partenariat suscite beaucoup d’espoir, mais aussi de nombreux défis. Lors de son discours à l’Assemblée Générale des Nations Unies, le Président Félix Tshisekedi a rappelé l’importance d’anticiper la préparation de notre main-d’œuvre nationale. Pourtant, certains signaux doivent alerter nos autorités et nous pousser à plus de vigilance.
Les pièges dune lecture naïve
1. Les investisseurs privés américains ne sont pas le gouvernement américain. Trop souvent, nos autorités s’adressent à Washington comme si elles négociaient d’Etat à Etat, alors qu’en réalité ce sont les compagnies privées qui mènent le jeu. Il faut donc renforcer la place du secteur privé congolais face aux compagnies américaines, faute de quoi l’Etat restera spectateur. 2. Les fractures politiques aux Etats-Unis influencent ce deal La chaîne CNN, proche des démocrates, ne cache pas son scepticisme. Beaucoup d’élus démocrates n’apporteront jamais un soutien franc à ce partenariat car leurs électeurs sont hostiles. Les autorités congolaises doivent comprendre que les politiciens américains répondent d’abord à leurs constituants, et non à nous. 3. Les contradictions des alliés Nous voyons déjà certains acteurs comme Boulos Massad adapter leur langage pour soutenir le Rwanda, au détriment du Congo. Cela montre qu’aucun partenaire étranger n’a de loyauté envers nous : leurs positions fluctuent en fonction de leurs intérêts stratégiques.
Les erreurs à éviter Croire que le lobbying américain est neutre : chaque cabinet a une orientation politique (démocrate, républicaine, libérale, etc.). S’imaginer que nos interlocuteurs n’ont pas d’agenda caché : aux Etats-Unis, la CIA et les réseaux de renseignement disposent déjà d’informations détaillées sur nos dirigeants, alors que nous venons les rencontrer les mains vides, sans background sérieux sur eux. Confondre communication et diplomate : une apparition sur CNN ne garantit pas un soutien, c’est souvent un test ou un piège médiatique. Ce qu’il faut faire 1. Mobiliser notre diaspora qualifiée : pourquoi importer des formateurs étrangers alors que la diaspora congolaise possède déjà l’expertise dans tous les domaines stratégiques ? 2. Créer un vivier d’entrepreneurs congolais prêts à rencontrer les investisseurs américains. Où est la FEC (Fédération des Entreprises du Congo) dans ce processus ? L’absence du secteur privé congolais est un handicap majeur. 3. Renforcer la souveraineté économique : l’Etat congolais doit éviter de se contenter d’un rôle passif. Il doit structurer, accompagner et, si nécessaire, investir directement dans certaines joint-ventures. Conclusion Le Congo ne doit pas aborder ce partenariat avec naïveté. Ce deal peut être une opportunité historique, mais seulement si nous venons préparés, unis, et conscients des réalités politiques américaines. Il en va de notre souveraineté, de notre crédibilité, et surtout de l’avenir de notre jeunesse.
En marge de la 80ème session de l’Assemblée Générale des Nations Unies, l’Agence Nationale pour la Promotion des Investissements (ANAPI) a activement pris part au Side Event de Haut Niveau “DRC Digital Nation 2030’’, présidé par le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. Cet événement a réuni plus de cent acteurs clés du secteur du numérique, parmi lesquels des Ministres, des Directeurs Généraux, des investisseurs ainsi que des représentants d’institutions internationales.
Dans son intervention intitulée : ‘’Democratic Republic of Congo Investment Opportunities in the Digital Sector’’, la Directrice Générale de l’ANAPI, Mme Rachel Pungu Luamba, a présenté les nombreuses opportunités d’investissement offertes par la République Démocratique du Congo dans le domaine du numérique. Elle a mis en avant les progrès réalisés dans le renforcement du cadre juridique et judiciaire, l’amélioration du climat des affaires et la promotion d’un environnement propice à l’innovation digitale.
La Directrice Générale de l’ANAPI a souligné le rôle stratégique du numérique comme moteur de la croissance économique, du développement social et de la modernisation de l’administration publique. Elle a rappelé que la RDC dispose d’un environnement attractif pour les investisseurs, marqué par un taux de pénétration Internet 4G de 34,6 %, une téléphonie mobile 3G à 67,2 % et une couverture en fibre optique de 16 %.
Le Code du Numérique (Ordonnance-Loi n°23/010 du 13 mars 2023), a-t-elle rappelé, garantit, un cadre incitatif et sécurisé grâce à des exonérations fiscales et douanières, tout en renforçant la cybersécurité et la protection des données personnelles. L’ANAPI, a-t-elle rassuré, joue pleinement son rôle de guichet unique pour accompagner les investisseurs à chaque étape de leur parcours.
Par ailleurs, Mme Rachel Pungu Luamba a mis en lumière un écosystème numérique congolais en pleine expansion, soutenu par des projets innovants portés par le secteur public et privé.
Ces initiatives traduisent la vitalité et le potentiel du marché congolais, et confirment la place de la RDC comme terre d’opportunités pour les investissements technologiques.
Il sied de rappeler que dans son allocution, le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a réaffirmé que le numérique constitue la clé pour libérer le potentiel de la RDC, créer des millions d’emplois et bâtir une prospérité partagée. Le Chef de l’Etat a rappelé les trois piliers de la politique numérique nationale notamment, les infrastructures, le contenu et les usages ainsi que la gouvernance et la régulation, invitant les investisseurs à saisir sans délai les opportunités offertes par la RDC dans ce secteur d’avenir.
La participation de l’ANAPI à ce grand rendez-vous international a permis de traduire la vision politique du Chef de l’Etat en opportunités concrètes, de valoriser le cadre légal attractif et d’identifier un portefeuille d’investisseurs potentiels. Dans la continuité, une cellule de suivi post-événement sera mise en place afin d’assurer l’accompagnement personnalisé des investisseurs et de promouvoir les avantages compétitifs du Code du Numérique.
Cette démarche s’inscrit dans la volonté du gouvernement de positionner la RDC comme une nation digitale, ouverte, inclusive et prospère.
Une cérémonie solennelle s’est tenue le mercredi 17 septembre 2025 au centre féminin Marie-Antoinette Mobutu, à la 13ème rue Limete industrielle, pour présenter la nouvelle Ministre d’Etat aux Affaires Sociales, Actions Humanitaires et Solidarité Nationale, Eve BazaïbaMasudi, aux agents, cadres et partenaires de ce ministère. La salle archicomble a symbolisé un nouveau départ pour un ministère longtemps confronté à de nombreux défis.
Accueillie chaleureusement par les secrétaires généraux, les membres de son cabinet ainsi que par le personnel du centre féminin, Eve Bazaïba a eu droit à une visite guidée des salles de classes et de la salle des machines destinées aux élèves en coupe et couture du centre.
Dans son mot de bienvenue, le Secrétaire général des Affaires Sociales, Franc Kinsueme, a salué la nomination de la Ministre d’Etat, rappelant son parcours exemplaire en faveur des droits des enfants, des personnes vivant avec handicap et des groupes vulnérables. Il a souligné les missions stratégiques du ministère : l’élaboration et la mise en œuvre de la politique sociale, la protection des groupes vulnérables, la gestion des actions humanitaires et la promotion de la cohésion sociale, tout en appelant à l’unité et à l’engagement collectif pour soutenir la Ministre.
Avocate de formation, sénatrice et élue trois fois Députée Nationale, Eve Bazaïba a été Vice-Première Ministre et Ministre de l’Environnement et Développement Durable, puis Ministre d’Etat avant de prendre la tête du ministère des Affaires Sociales. Reconnue pour son leadership visionnaire et son engagement pour la justice sociale et l’inclusion, elle a représenté la RDC lors de conférences internationales sur le climat et la biodiversité et a initié plusieurs lois majeures de protection sociale, comme l’a rappelé le directeur adjoint du cabinet de la Ministre.
Le ministère se compose de trois structures clés : le Secrétariat Général aux Affaires Sociales, chargé de l’assistance et de la promotion sociale des groupes vulnérables ; le Secrétariat Général à l’Action Humanitaire, qui coordonne la prévention et la gestion des crises ; et la Caisse des Solidarités Nationales, responsable de l’assistance et de la mobilisation des ressources pour les catastrophes. Toutes ces structures font face à des défis majeurs : infrastructures vétustes, non-paiement des agents, manque de financement et absence d'un cadre légal.
La délégation syndicale a exprimé sa loyauté à la Ministre d’Etat et présenté six axes prioritaires, dont : le paiement des arriérés et primes, le renforcement des structures d’accueil, la réinsertion sociale, l’amélioration des conditions de travail et l’acquisition de moyens logistiques pour le personnel. Les ONG partenaires ont rappelé l’importance d’un financement accru et d’un dialogue permanent avec le ministère pour renforcer l’efficacité des programmes sociaux. Le Conaford, représentant 536 ONG nationales et locales, a quant à lui plaidé pour la localisation de la réponse humanitaire et la création de mécanismes techniques et financiers transparents pour soutenir les acteurs locaux.
A l’écoute des doléances de ses agents, la Ministre d’Etat Eve Bazaïba a insisté, au cours de la causerie morale avec les cadres et agents, sur la solidarité, l’éthique et l’efficacité dans la gestion sociale et humanitaire. « Notre mission est immense, mais noble : offrir sourire, réconfort et espoir à ceux qui n’ont plus rien », a-t-elle déclaré, appelant à un engagement collectif, à une administration transparente et à une mobilisation rigoureuse des ressources pour améliorer la vie des plus vulnérables.
La Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Sociales, Actions Humanitaires et Solidarité Nationale, Eve Bazaïba Masudi, a reçu le jeudi 18 septembre 2025 à Kinshasa, le gouverneur de la province de l’Equateur, Dieudonné Bobo Boloko Bolumbu, en séjour dans la capitale. Les échanges ont porté sur la situation humanitaire préoccupante, marquée par des catastrophes naturelles et des naufrages récurrents dans cette province.
Lors de cette rencontre, le Gouverneur Bobo Boloko a évoqué les naufrages à répétition sur le fleuve Congo, dont les plus récents, enregistrés à Maika et Basankusu, ont coûté la vie à plusieurs passagers, parmi lesquels des écoliers.
Un autre sujet abordé a été les dégâts considérables causés par le vent violent qui s’était abattu en juin dernier sur Mbandaka. Selon le gouverneur, bien que des fonds aient été décaissés par l’Etat congolais pour l’indemnisation des sinistrés, ces derniers n’auraient toujours pas reçu d’assistance concrète.
Face à cette situation, le Gouverneur Bobo Boloko Bolumbu a affirmé que la Ministre d’Etat Eve Bazaïba a promis son implication personnelle pour que la loi de la République soit respectée et que les victimes soient prises en charge, conformément aux règles humanitaires. Elle a également insisté sur la nécessité du strict respect des normes d’embarcation et de navigation fluviale afin d’éviter de nouveaux drames.
A l’issue de l’entretien, le Gouverneur de l’Equateur s’est dit confiant quant à l’appui du ministère des Affaires Sociales dans la gestion de ces crises humanitaires qui affectent sa province.
Soixante femmes leaders issues des communautés hôtes, déplacées, retournées et autochtones de Kalehe au Sud-Kivu, ont décidé d’adopter des moyens non violents pour défendre leurs droits et faire entendre leurs revendications. Cet engagement est le fruit de plusieurs séances de sensibilisation organisées le mois passé à Cheya/Kalungu, dans le groupement de Buzi par l’ONG Solidarité des Volontaires pour l’Humanité (SVH).
Les participantes ont été formées à l’utilisation de méthodes alternatives de règlement des conflits. Cette initiative s’inscrit dans la mise en œuvre du plan d’action communautaire sur la paix et la cohésion sociale élaboré à Kalungu. Elle fait partie d’une série d’initiatives appuyées par le PNUD, avec le financement du gouvernement britannique (FCDO), dans le cadre du programme d’appui à la transition de la MONUSCO pour la sécurité et la stabilisation au Nord-Kivu, Sud-Kivu et en Ituri.
La présence du PNUD sur le terrain a permis non seulement de réconforter les populations touchées par les violences, mais aussi de mieux comprendre les réalités locales. Ces actions s’inscrivent dans le projet “Sote Kwa Ajili Ya Amani Na Maziriano” (Tous pour la cohésion sociale), qui fait partie du Programme d’appui aux politiques publiques et institutionnelles dans la gestion des conflits, en soutien à la transition de la MONUSCO pour la sécurité et la stabilisation au Nord-Kivu, Sud-Kivu et en Ituri.
La 59ème édition de la Journée internationale de l'alphabétisation a été célébrée avec faste le lundi 8 septembre 2025, à Béatrice Hôtel de Kinshasa. Placée sous le thème « Promouvoir l’alphabétisation à l’ère du numérique », la cérémonie officielle était présidée par la Ministre d’Etat en charge des Affaires sociales, Actions humanitaires et Solidarité nationale, Eve Bazaïba Masudi.
Dans son allocution, la Ministre d’Etat a réaffirmé avec force l’engagement du gouvernement à faire de l’alphabétisation une grande cause nationale. Elle a annoncé une série de mesures ambitieuses, notamment : la prise en charge des enfants déscolarisés et non scolarisés via des programmes de rattrapage scolaire ; l’intégration des adultes analphabètes dans des parcours d’alphabétisation fonctionnelle ; la dotation des centres d'apprentissage en supports didactiques numériques pour réduire la fracture digitale ; et le renforcement du statut et de la rémunération des éducateurs sociaux.
Cet événement a été marqué par un double lancement significatif. La Ministre d'Etat Eve Bazaïba a d'abord porté sur les fonts baptismaux de nouveaux manuels de français, de mathématiques et d'autres matières fondamentales, spécialement conçus pour les enfants de 9 à 14 ans en rattrapage scolaire.
Elle a ensuite procédé au lancement officiel de la plateforme numérique AENEF, conçue avec l’appui d’experts du ministère de l’Education nationale. Ce portail mettra à la disposition des apprenants des contenus pédagogiques interactifs et des supports d’apprentissage modernes. Cette innovation, saluée par les partenaires techniques et financiers, marque un tournant décisif vers une éducation plus inclusive et adaptée aux défis de l'ère numérique en République Démocratique du Congo.
Les partenaires du gouvernement ont salué cette avancée. Francis Ndem, représentant de l’UNICEF, a souligné que l’alphabétisation demeure un levier de transformation sociale. Il a rappelé que malgré les progrès enregistrés, de nombreux adultes en RDC sont encore privés de cette compétence essentielle. Selon lui, « lire et écrire ne sont pas seulement des aptitudes scolaires, mais des clés pour la dignité, la participation citoyenne, l’autonomisation économique et l’égalité des chances ».
Abondant dans le même sens, l'UNESCO a rappelé que le thème de cette année vise à élargir l’accès aux apprentissages grâce aux technologies, tout en veillant à ne pas créer une double marginalisation pour ceux qui n'y ont pas accès. L'organisation a insisté sur le fait que l'alphabétisation inclut désormais la capacité à comprendre et utiliser les contenus numériques de manière sûre et critique.
Saluant la mobilisation collective, Eve Bazaïba a conclu par un appel vibrant à l'union des efforts du gouvernement, des partenaires et de la société civile pour vaincre ce fléau. « Zéro citoyen congolais analphabète : tel est notre objectif », a-t-elle martelé, fixant ainsi un cap clair pour l'avenir de l’éducation en RDC.
Dans une brève tribune publiée à la suite du deuxième congrès de l’Union Sacrée, Me Magalie Dosi Kisansa, Présidente a.i de la DCU, exhorte la classe politique congolaise à traduire en actions concrètes l’élan d’unité voulu par le Président Félix Tshisekedi. Selon elle, la crédibilité de cette grande coalition dépendra de sa capacité à dépasser les frustrations internes, à rejeter toute logique d’exclusion et à bâtir un cadre où chaque acteur politique se sentira respecté et utile. Elle insiste sur l’urgence de recentrer le débat national autour des priorités majeures: la sécurité, la relance économique, la justice sociale et l’avenir de la jeunesse congolaise.
Union Sacrée : Au-delà des mots, place à l’action juste et équitable
(Par Me Magalie Dosi Kisansa, Présidente a.i de la DCU)
Les propos du Président Félix Tshisekedi lors du deuxième congrès de l’Union Sacrée résonnent avec force et lucidité. Oui, le temps est venu pour toute la classe politique d’adopter un langage unifié, clair et responsable, afin de tourner la page des querelles inutiles et de concentrer nos énergies sur ce qui compte le plus : les préoccupations réelles de notre peuple.
Mais pour y arriver, il faut aussi lever les frustrations qui persistent au sein de l’Union Sacrée. On ne peut pas bâtir l’unité avec des exclus et des privilégiés. Une véritable Union Sacrée doit être une maison commune où chaque acteur se sent respecté et utile à l’œuvre collective.
Plus que des discours, c’est l’action concrète qui fera la différence : assurer la sécurité de nos citoyens, stabiliser l’économie, améliorer l’accès aux services sociaux de base et surtout redonner espoir à notre jeunesse.
En tant qu’actrice politique engagée, je soutiens pleinement cette orientation. Je crois qu’ensemble, dans l’unité, la justice et la responsabilité, nous pouvons bâtir une RDC plus forte, plus équitable et véritablement tournée vers son peuple.
(Par Christopher Burke, Conseiller principal, WMC Africa)
L’Afrique alimente la transition énergétique mondiale. Le cuivre, le cobalt, le manganèse, le graphite, le lithium et les terres rares issus des sols africains se retrouvent dans les batteries, les éoliennes et les lignes de transport d’électricité qui façonneront la prochaine ère industrielle. Derrière ces manchettes se cache une réalité plus discrète : les règles qui déterminent comment ces minerais sont extraits, vérifiés et échangés sont pour l’essentiel écrites hors du continent, appliquées de manière inégale et le moins bien comprises par celles et ceux qui vivent au plus près des mines. Ce n’est pas un débat sémantique ; il s’agit de savoir qui supporte les coûts, qui capte la valeur et si la gouvernance attise les griefs ou renforce la paix.
Tirer parti des règles « vertes »
Les normes environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) sont conçues pour prévenir les préjudices. Dans les faits, elles déterminent aussi qui accède aux marchés et à quelles conditions. Les règles européennes en matière de diligence raisonnable et de lutte contre la déforestation imposent des exigences de données et de conformité que de nombreux producteurs africains peinent à satisfaire dans les délais impartis. Le « friend-shoring » américain (relocalisation chez les alliés) lie une partie des incitations liées aux technologies propres à des alignements géopolitiques qui reconfigurent les partenariats admissibles, indépendamment de performances similaires sur le terrain. La Chine, de plus en plus, associe financements et infrastructures à un habillage « vert » promettant des projets de haute qualité, tout en ancrant souvent une dépendance durable aux matières premières. Chaque approche se comprend du point de vue de son initiateur. Pris ensemble, l’effet net est un corpus de règles chargé, évoluant rapidement et rarement co-construit avec les acteurs africains.
Perspectives de terrain
Il existe fréquemment un écart entre les images vues à la télévision et la réalité vécue sur le terrain. Là où la présence de l’État est inégale et l’autorité fragmentée, des recommandations conçues pour une administration unitaire et bien dotée ont peu de prise. Les cours d’eau sont souvent très pollués après les pluies, la poussière stagne au-dessus de nombreuses cités minières et les projets sociaux arrivent tard ou n’aboutissent pas. La confiance s’érode vite lorsque des entreprises affirment respecter des normes lointaines alors que les impacts locaux demeurent sans réponse. Dans les zones fragiles, cette perte de confiance devient un risque sécuritaire : les différends se durcissent, les « spoilers » recrutent plus aisément et le contrat social s’effiloche. Les enjeux ne sont pas seulement réputationnels ; ils sont politiques.
Les défis de la fragmentation
La superposition de régimes — directives européennes de durabilité, règles d’aides américaines, cadres de partenariat chinois et schémas sectoriels — ouvre la voie au shopping ESG. Les entreprises optent pour la voie de conformité la plus simple plutôt que pour celle qui maximise les bénéfices pour les citoyens africains. Ministères, régulateurs et producteurs consacrent un temps rare à réconcilier des modèles contradictoires au lieu d’améliorer les résultats. Les coûts de transaction augmentent et la redevabilité se brouille. Lorsque la vérification repose sur l’auto-déclaration des entreprises et des audits privés aux méthodologies variables, « responsable » devient une étiquette à obtenir plutôt qu’une performance à démontrer.
L’angle mort de l’ASM
L’exploitation minière artisanale et à petite échelle (EMAPE/ASM) est centrale pour les moyens de subsistance dans de nombreuses zones. Difficile à auditer, elle est régulièrement exclue des récits de « l’approvisionnement responsable ». Le risque ne disparaît pas pour autant ; il est simplement déplacé. La matière continue de transiter via des intermédiaires, les dangers restent non traités et des possibilités d’emplois plus sûrs et formels sont manquées. Ignorer l’ASM affaiblit aussi la qualité des données : une large part de ce qui se passe réellement autour des sites miniers n’apparaît jamais sur les tableaux de bord officiels. Traiter l’ASM comme périphérique revient à gouverner une fiction ; et gouverner des fictions finit rarement bien.
Écoblanchiment et auto-déclaration
Les rapports de durabilité mettent souvent en avant les politiques adoptées plutôt que les impacts obtenus. Les périmètres d’audit varient. La traçabilité peut s’arrêter au niveau des fonderies, bien après la survenance d’atteintes communautaires. Sans données ouvertes et vérification indépendante que toutes les parties prenantes — en particulier les communautés — peuvent consulter et éprouver, les allégations de « minéraux responsables » relèvent surtout des relations publiques. La légitimité en pâtit lorsque les dispositifs se révèlent poreux, surtout là où les citoyens perçoivent déjà l’État comme distant ou fragmenté et s’en remettent à des institutions locales ou non étatiques pour résoudre les problèmes quotidiens.
Pouvoir de négociation et « règles du jeu » mouvantes
Des standards fixés hors d’Afrique sont difficiles à mettre en œuvre, a fortiori à maintenir. De nouvelles obligations de divulgation peuvent surgir en cours de contrat, des critères d’éligibilité peuvent reconfigurer les marchés du jour au lendemain et des relèvements de certification peuvent dépasser les investissements de conformité récents. Ce sont d’abord les administrations provinciales et les acteurs au niveau des sites qui encaissent ces chocs, non les instances qui écrivent et modifient les règles. Les producteurs dépendant d’un seul corridor d’exportation ou d’un seul acheteur ont peu de marge pour négocier un étalement ou un appui. Il en résulte une incertitude chronique qui décourage les investissements de long terme dans la montée en gamme locale, les compétences et la réhabilitation environnementale — précisément ce que l’ESG était censé favoriser.
Paix et légitimité en jeu
Réduire l’ESG à un exercice de conformité étroit fait manquer l’essentiel. Là où les capacités étatiques sont minces et les transitions politiques fragiles, la gouvernance des richesses minières est indissociable de la paix. Quand les communautés vivent l’ESG comme une vitrine — des labels sans remède — les griefs s’approfondissent et les fauteurs de troubles en tirent avantage. La confiance se construit lorsque les citoyens voient des contrats rendus publics, des engagements tenus, des griefs réglés dans des délais clairs et des données indépendantes en accord avec leur vécu. En Afrique, l’ESG n’est pas seulement une question technique pour investisseurs ; c’est une question de légitimité.
Pistes de travail
Pour réduire les dommages et la confusion, le temps qu’une réponse africaine plus complète se précise, il est utile de publier les règles, pas seulement les rapports : adopter un modèle public commun couvrant contrats, redevances, paiements communautaires et issue des griefs, en mobilisant les outils et instruments déjà disponibles — la Vision minière pour l’Afrique (AMV), les orientations du Centre africain de développement des ressources minérales (AMDC), le Code panafricain de déclaration des ressources (PARC) et l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) —, le tout rassemblé dans un dossier unique et un tableau de bord public.
Il est tout aussi important de vérifier l’essentiel en remplaçant l’auto-déclaration par des audits indépendants et une validation locale, afin que les communautés puissent voir, tester et contester les allégations, tout en faisant entrer l’ASM dans la lumière grâce à l’enregistrement, à un appui de base en sécurité et à une traçabilité à faible coût au point de vente. L’objectif doit être la clarté, la réduction de la fragmentation et la baisse des coûts de conformité, en s’appuyant sur les institutions africaines existantes — Centre africain de développement des ressources minérales (AMDC), Organisation africaine de normalisation (ARSO) et Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf/AfCFTA) — pour aligner les demandes de divulgation et de vérification et négocier la reconnaissance mutuelle avec les régimes externes. Il n’est pas nécessaire d’alourdir la bureaucratie avec une couche supplémentaire de gouvernance.
Il s’agit d’un instantané, non d’un plan détaillé. L’objectif ici est d’éclairer les pressions telles qu’elles sont. Les défis centraux sautent aux yeux : des règles écrites ailleurs ; une vérification qui récompense le papier plutôt que la performance ; une ASM souvent ignorée ; une auto-déclaration propice à l’écoblanchiment ; un pouvoir de négociation érodé par des règles du jeu mouvantes.
L’Afrique peut continuer à courir derrière ou nommer clairement ces pressions, mobiliser les outils déjà à sa disposition et se préparer à fixer les termes. La transition énergétique repose sur les minerais africains ; ce fait crée un levier. Transformer ce levier en légitimité commence par un diagnostic clair, pas par un slogan de plus.
La Ministre d’Etat, Ministre des Affaires sociales, Actions humanitaires et Solidarité nationale, Eve Bazaïba Masudi, a reçu ce mercredi 27 août 2025, une délégation de l’entreprise KDS, représentant exclusif de la société sud-africaine Futurelife en République Démocratique du Congo. La délégation était conduite par Mme Rose Parentaux, partenaire de Futurelife.
Au cours de cette audience, les émissaires ont présenté à la Ministre les produits Futurelife, qualifiés d’aliments intelligents. Fabriqués à base de maïs, de soja, enrichis en oméga 3, 25 vitamines et minéraux, ces produits contribuent au renforcement du système immunitaire et à l’amélioration de la nutrition. Faciles à consommer, ils se présentent sous différentes formes : bouillie, chocolat ; se conservent à température ambiante pendant plus d’un an et procurent une énergie durable de trois à cinq heures.
« Ce projet vise à répondre aux besoins des déplacés de guerre, des personnes malnutries, des militaires, mais aussi de la population en général. En février dernier, nous avons signé un protocole d’accord avec le gouvernement via le ministère de l’Industrie, et nous sommes désormais dans le processus de construction d’une usine en RDC. L’investissement est important et nécessite un accompagnement des pouvoirs publics pour définir les modalités de prix », a expliqué Junior Kashimoto, Directeur Général du projet.
Futurelife ambitionne de travailler également avec le ministère de l’Éducation nationale afin d’intégrer ses produits dans les cantines scolaires, à l’instar de l’Afrique du Sud où ce programme contribue à l’alimentation des enfants. Selon Mme Rose Parentaux, le projet bénéficie d’un financement sud-africain et prévoit de démarrer à Kinshasa avant de s’étendre à deux autres provinces, avec la création d’au moins 350 emplois directs.
Pour Etienne Lopepe, chairman du projet, ce projet constitue aussi une opportunité pour le secteur agricole congolais : « Ces aliments étant fabriqués à base de maïs et de soja. Les coopératives agricoles locales seront mises à contribution. C’est la revanche du sol sur le sous-sol : un projet qui favorise à la fois l’emploi et l’agriculture » a-t-il conclu.
Quelques jours seulement après sa prise de fonction officielle, la Ministre d’Etat en charge des Affaires Sociales, Actions Humanitaires et Solidarité Nationale, Eve Bazaïba Masudi, a initié une série de consultations internes. Le mardi 19 août 2025, elle a reçu successivement les trois Secrétaires Généraux de son administration pour dresser un état des lieux complet de ce ministère stratégique.
Le premier à être consulté, le Secrétaire général a.i. aux Affaires sociales, Franklin Kinsona, a brossé à l'attention de la Ministre d’Etat un tableau détaillé de la situation sociale du pays, soulignant les défis majeurs et les perspectives d'action.
A sa suite, le Secrétaire général aux Actions humanitaires, Jacques Bokele, a exposé une réalité préoccupante. Il a décrit une situation humanitaire particulièrement alarmante dans plusieurs régions de la République Démocratique du Congo notamment, dans l'Est où des crises multiformes continuent d’affecter des millions de personnes.
Enfin, le Secrétaire général à la Solidarité nationale, Kasanda Lulembu François, a présenté l'état d'avancement des projets en cours, les réalisations déjà enregistrées et les chantiers prioritaires à consolider au cours des prochains mois.
Placés sous le signe de la responsabilité, ces échanges approfondis visent à doter la Ministre d’Etat d’une vision claire et précise de son département. L'objectif est de définir une feuille de route pragmatique pour des interventions rapides et efficaces.
Pour rappel, Eve Bazaïba Masudi avait officiellement pris ses fonctions le jeudi 14 août 2025. Cette démarche de consultations traduit sa détermination à jeter les bases d’une action gouvernementale concertée et résolument tournée vers les besoins urgents de la population congolaise.
La cérémonie de remise-reprise entre le Ministre sortant de la Recherche Scientifique, Gilbert Kabanda, et sa remplaçante, Marie Thérèse Sombo, s’est déroulé le jeudi dernier, dans un climat convivial au cabinet du Ministère. Comptant désormais l'Enseignement Supérieur et Universitaire, Recherche Scientifique et Innovation Technologique, ce Ministère du gouvernement Suminwa II entend promouvoir le génie congolais et la nouvelle technologie en République Démocratique du Congo.
Deux discours ont été prononcés par les deux personnalités au cours de cette cérémonie de remise-reprise. Si le premier a exprimé le vœu de voir les acquis de son mandat être consolidés notamment, la mise en œuvre du portail numérique et le Forum du Génie Scientifique congolais, en vue du développement économique et social de la RDC, dans la droite ligne de la vision du Chef de l'Etat, la seconde, elle, a commencé par rendre hommage à son prédécesseur pour avoir largement balisé la voie du renouveau pour la recherche scientifique avant de prendre l'engagement de poursuivre sur la même dynamique afin de faire de la recherche scientifique le levier effectif du redécollage socio-économique du pays.
Un engagement qui rassure
Dans son discours, la nouvelle Ministre de l'ESURS-IT, Prof. Dr Safi Sombo a tenu à rassurer le Chef de l’Etat de sa loyauté et sa fidélité indéfectible pour la marque de confiance lui renouvelée.
Consciente des défis énormes qui pèsent désormais sur ses épaules, Marie-Thérèse Sombo se dit prête à ne ménager aucun effort pour rendre le domaine de la recherche scientifique et de l’innovation un puissant levier du développement économique et social de la RDC au regard de son importance sur le plan planétaire.
« La politique menée récemment pour restructurer et redynamiser ces activités commence à produire des effets visibles et à bouger les lignes dans ce sous-secteur resté longtemps en veilleuse », a-t-elle déclaré.
Saluant le travail remarquable de son prédécesseur qui s’est battu pour «sortir la Recherche Scientifique du ghetto et de la faire évoluer à découvert sur la place publique », la patronne de l’ESURS-IT prend l'engagement «d'œuvrer pour la consolidation des acquis et la mise en route de nouvelles ambitions ».
Elle rassure tout le personnel de ce secteur « que le travail de la recherche sera effectué dans la collégialité avec l'implication de tous. Rien ne sera fait sans concertation ni consultation préalable des experts attitrés ».
Et d’ajouter :
« N'ayez donc pas peur et ne soyez pas inquiets du fait de la fusion de la recherche scientifique avec l'enseignement supérieur et universitaire. Ces deux sous-secteurs sont des frères siamois. J'accorderai la même attention soutenue à tous ces deux sous-secteurs et sans discrimination. Je suis à la disposition et à l'écoute de tout le monde. La porte de mon office est ouverte à tous. Les contacts par voie électronique sont également possibles ».
Un héros de la Recherche Scientifique et Innovation Technologique qui s’en va la tête haute
Après avoir hérité d’un ministère qui est resté pendant 42 ans privé de vie, Gilbert Kabanda Kurhenga se dit avoir eu l’occasion de « redonner à la nation un Ministère de la recherche scientifique qui donne de l'espoir aussi bien aux scientifiques qu'aux chercheurs et à la population » de la RDC. Cela, grâce au Président de la République qui avait cru en lui.
Partant du principe de la continuité de la chose publique, il formule ainsi le vœu que les initiatives qu'il a mises en œuvre avec ses collaborateurs dont le principal est le Secrétaire Général à la Recherche Scientifique, que toutes ces œuvres et d'autres qui seront conçues par elles-mêmes, puissent effectivement donner, démarrer la prise en charge du pays, de son économie, de son social, de sa sécurité par les cerveaux congolais qui sont, comme il les appelait affectueusement, « les génies scientifiques congolais ».