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GG Food and Machinery : l’usine de Maluku bientôt opérationnelle !

 

C’est une bonne nouvelle. Après plusieurs démarches intentes couplées aux et formalités administratives officielles, GG Food and Machinery, une grande ligne de production agroalimentaire appartenant à un digne fils du pays, ouvre bientôt ses portes à Kinshasa. Implanté dans la commune de Maluku, ce complexe industriel moderne comprend : une raffinerie d’huiles, une unité de soufflage de bouteilles, une usine de biscuits, une chaîne de production d’aliments déshydratés. Les travaux de construction de l’usine de GG Food and Machinery, d’après les dernières vérifications, ont touché la phase décisive de finition, comme en témoigne l’illustration ci-dessous.

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Sur scène à Adidas-Aréna à Paris : Werrason mobilise la diaspora africaine contre le ‘‘Genocost’’ en RDC

(Par Jordache Diala, Envoyé spécial à Paris)

‘‘Genocost’’ (Génocide pour des gains économiques) est la mention qui a été largement brandie de manière visible et permanente comme fond principal sur le podium lors du spectacle de la star congolaise Ngiama Werrason le samedi 18 octobre 2025, en la salle Adidas-Aréna à Paris en France. 

Vu et lu par plus de 9000 spectateurs cosmopolites dans la salle lors du concert et plus de 10 millions de personnes sur les réseaux sociaux, ce branding constitue non seulement une campagne de mobilisation ou un plaidoyer mais aussi et surtout une sensibilisation pour la reconnaissance internationale de ‘‘Genocost’’ en République Démocratique du Congo (RDC). Car il est temps de rompre le silence, de lever le tabou, d’affirmer avec gravite et clarté une vérité trop longtemps étouffée en démontrant juridiquement que plusieurs massacres perpétrés répondent aux critères définis par de la Convention 1948 sur la prévention et la répression de crime de génocide.

« Le message du Werrason sur ‘‘Genocost’’ est pour rappeler au monde des victimes des guerres à répétition auxquelles fait face la RDC. Il a prouvé sa grandeur en tant que nationalité et son titre d’Ambassadeur de la Paix au Congo-RDC ».

Sur le plan artistique, on retiendra que la prestation de la star congolaise a été marquée par la performance artistique et l’attraction des milliers de spectateurs qui ont effectué le déplacement pour soutenir l’artiste sur scène parisienne.

« C’est toujours important de soutenir nos stars qui font la fierté du pays à travers leur talent sur la scène internationale. Pour preuve, on est là ! Werrason est l’ambassadeur de notre culture. Je suis très ému de vivre encore son spectacle en plein Paris après plus de dix ans. Il m’a beaucoup marqué par la manière spectaculaire dont il a entamé la soirée. Son apparition sur scène nous a surpris. C’est une performance artistique qui prouve encore sa force artistique : son talent. Werra a encore de l’énergie…», a déclaré Didi Kembola, écrivain congolais basé en France.

«(…) Avec tenue de scène, lumière, décor  et sonorité, l’artiste a frappé fort. C’est une démonstration spectaculaire pour un Werrason qu’on croyait déjà conjuguer au passé. Il démystifie cette salle parisienne que de nombreux artistes africains rêvent toujours », a-t-il ajouté.

Les temps forts de la soirée

Celui que les fans appellent le ‘‘Roi de la forêt’’, a concentré son spectacle sur trois axes essentiels pour dompter un public cosmopolite qui a juré sur à vivre sa deuxième prestation scénique cette année à Paris.

Le premier tableau de la soirée a été consacré aux musiciens de son groupe Wenge Musica Maison Mère qui ont pris le contrôle de la scène pour préparer l’entrée de Werrason.

Pour mettre un peu de vin dans la bouche, ils ont proposé à l’assistance deux anciennes chansons qui ont fait l’apothéose dans les débuts des années 90-2000. Parmi les titres interprétés, il y a ‘‘Thethé Ntumba’’ tiré de l’album ‘‘Intervention rapide’’, premier disque collectif de Wenge MMM  édité en 1997.

Cette première partie scénographique a été caractérisée par un enchaînement non-stop des anciennes chansons d’animation aux rythmes des pas de danses et chorégraphies qui ont mis les spectateurs sens dessus, dessous.  « Ce qui est bien, les animateurs ont joué leur rôle, en nous proposant des danses et autres morceaux nostalgiques qui nous ont rappelé la belle époque du grand succès du Roi de la forêt Werrason. On a vécu un véritable show-time !  Les chanteurs ont eu le temps de s’exprimer avec des chansons tirées de l’album ‘‘Kibwisa mpimpa’’, qui restera un best-seller dans le répertoire de l’artiste », a soutenu Yves Longola, fanatique.  

Entrée spectaculaire du Roi de la forêt

La deuxième partie a été marquée par l’entrée surprenante et stratégique du maître de scène depuis la toiture de la salle Adidas-Aréna sous les applaudissements du public.

Son entrée sur scène en descendant de harnais de sécurité, marchant aux pas d’un robot.  

« Un temps fort pour dire que la capitale française est désormais sous le contrôle de la Rumba congolaise. Il s'agit bien du phénomène dans ses numéros hors pairs qui fait toujours sa différence avec les autres musiciens en matière de shows. A l’âge de 60 ans, je ne crois pas que certains artistes pourront faire ce spectacle et remplir la salle. Tout le monde est content », s’est réjoui Richard Kiangata, un fanatique de 54 ans.

Un spectacle au goût nostalgique

La musique étant au rendez-vous, il a offert les meilleurs de son répertoire, exhumant des compositeurs nostalgiques avec une orchestration disciplinée à travers laquelle tous les instruments ont résonné avec un décibel mesuré.

Werrason et son ensemble ont attaqué la scène dans une ambiance euphorique, en proposant des Quelques cris d’animation et mélopées puisés de ses disques mémorables, notamment : ‘‘Intervention rapide’’, ‘‘Solola bien’’, ‘‘Techno Malewa’’, ‘‘Témoignage’’. L’artiste a bouclé la soirée par des nouveautés contenues dans son maxi-single intitulé ‘‘Départ Unique’’ qui est actuellement le marché des disques.  L’extrait du générique a été aussi percutant au point d’emballer les spectateurs.  « Des chansons comme ‘‘Kalay Boeing’’, ‘‘Augustine’’ sont des œuvres qui  ont mis encore du feu. Il y avait de la chaleur dans la salle. Coup de chapeau à Werrason », a félicité Guelord Nyampala, jeune admirateur de l’orchestre.

Manda Chante et Brigade enflamment la scène

Il sied de noter que les chanteurs Manda Chante, Deplick Pomba, et l’animateur Brigade ‘‘Sarbatie’’ ont été parmi les invités d’honneur du concert de Werrason à Adidas-Aréna. 

Ces anciens musiciens du clan Wenge ont chacun fait une démonstration vocale sur scène qui a apporté une autre couleur à la fête.  C’est la troisième étape de la soirée qui a électrisé plus de huit milles mélomanes dans une salle archicomble.

De la même manière qu’il est entré sur scène, Werrason a quitté aussi le podium par le haut après avoir enflammé Adidas-Aréna de Paris pendant trois heures de spectacle. Une sortie digne des plus grands shows que cette salle parisienne n’a jamais connu depuis sa création en 2024 pour les Jeux olympiques et paralympiques de Paris.  

L'Adidas-Aréna de Paris a une capacité d'accueil variable selon les événements : elle peut accueillir jusqu'à 8 500 places pour les concerts et spectacles, et jusqu'à 8 000 places assises pour les événements sportifs. 

Sur scène à Adidas-Aréna à Paris : Werrason mobilise la diaspora africaine contre le ‘‘Genocost’’ en RDC
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Lutte contre le paludisme et égalité de genre : Le CJP/Kinshasa au cœur des communautés pour un plaidoyer efficace !

Dans le cadre du "Projet d'Egalité de Genre dans la Lutte Contre le Paludisme", financé par l'Alliance des Dirigeants Africains contre le Paludisme (ALMA), la Coordination Provinciale de Kinshasa du Conseil des Jeunes Protestants (CJP) a organisé deux dialogues communautaires cruciaux. Ces assises, tenues à Mont-Ngafula et N’sele, ont permis de recueillir les doléances des populations et de renforcer l'implication citoyenne, démontrant un engagement ferme à placer les communautés, dans toute leur diversité, au centre de la stratégie sanitaire.

Sous la houlette de son Coordonnateur Provincial, M. Fabien Mbiya, le CJP/Kinshasa a marqué des points importants dans la mise en œuvre de son projet novateur. L'objectif est d’intégrer la perspective du genre dans les efforts de lutte contre le paludisme, une maladie qui continue de faire des ravages dans la capitale congolaise. Pour ce faire, une approche participative a été privilégiée à travers l'organisation de dialogues communautaires.

Le premier rendez-vous a eu lieu le 4 octobre 2025 dans l'aire de santé de Kindele, située dans la zone de santé de Mont-Ngafula 1. Le second s'est tenu le 9 octobre 2025 dans l'aire de santé de Mpasa 2, dans la zone de santé de N'sele.

Ces rencontres ont connu une mobilisation exceptionnelle, témoignant de l'intérêt des populations pour les questions qui touchent leur quotidien. Au total, 120 membres des communautés ont participé activement aux échanges. La particularité de la démarche réside dans la composition paritaire et intergénérationnelle des participants : pour chaque site, 30 pères de famille, 30 mères, 30 jeunes filles et 30 jeunes garçons ont été conviés. Cette segmentation a permis de mettre en lumière les défis spécifiques rencontrés par chaque groupe et de garantir que toutes les voix soient entendues.

L'événement a été rehaussé par la présence des autorités locales et sanitaires, notamment le représentant du Médecin Chef de Zone de Santé (MCZS), le Chef de quartier, le Président du Comité de Développement Sanitaire (Présicodesa), l'Infirmier Titulaire (IT) de l'aire de santé, ainsi que plusieurs notables. Quinze "champions" du CJP/Kinshasa ont animé les débats, appuyés par une équipe des médias pour documenter ce moment clé.

Un cahier de charges lourd pour les autorités

Ces dialogues ont servi de véritable tribune pour les habitants, qui ont exposé sans détour les difficultés qui entravent leur accès à des soins de santé de qualité. Les principales préoccupations soulevées sont alarmantes et appellent à une action urgente :

1.  L'abandon sanitaire : Les participants ont unanimement déploré le manque, voire l'absence totale, de visites à domicile par les agents de santé et les relais communautaires, coupant ainsi le lien essentiel entre les structures sanitaires et les ménages.

2.  La rupture des services essentiels : Une plainte récurrente concerne le manque de services minimums dans les centres de santé. La rupture fréquente des stocks de médicaments antipaludiques et autres produits essentiels, l'indisponibilité de matériel de base et l'absence de campagnes de distribution de moustiquaires imprégnées d'insecticide ont été vivement dénoncées.

3.  L'insécurité et l'inaccessibilité : Le manque d'électricité plonge les centres de santé dans l'obscurité et favorise un climat d'insécurité. Cette situation décourage la fréquentation des structures sanitaires, particulièrement pour les urgences nocturnes, affectant de manière disproportionnée les femmes et les enfants.

4.  Le déficit d'infrastructures : L'absence de routes praticables pour accéder à certains centres et le manque criant d'accès à l'eau potable (provoquant des maladies hydriques) complexifient davantage le tableau sanitaire.

5.  Le manque d'information : Un handicap majeur identifié est le déficit de communication et de sensibilisation, laissant une grande partie de la population dans l'ignorance des bonnes pratiques de prévention et des services disponibles.

En réunissant ces quatre groupes distincts, le CJP/Kinshasa, avec le soutien précieux de l'ALMA, a posé les bases d'un plaidoyer structuré et légitime. Les défis identifiés constituent désormais une feuille de route claire pour interpeller les décideurs et les partenaires techniques et financiers.

L'engagement du CJP/Kinshasa, à travers cette initiative, est de suivre de près l'évolution des besoins de la communauté et de s'assurer que la lutte contre le paludisme ne soit plus seulement une affaire de médicaments, mais une question de développement intégré où l'égalité de genre, la sécurité et l'accès aux services de base sont garantis pour tous. La voix des communautés de Kindele et de Mpasa 2 a été entendue ; il appartient désormais à toutes les parties prenantes de la transformer en actions concrètes.

Nathan Mundele

 

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Déclenchement d’une grenade lacrymogène à l’école Sabrina, Mont-Ngafula : l’IPP Lukunga promet des sanctions exemplaires

Une scène de chaos a éclaté dans la commune de Mont-Ngafula le mardi 30 septembre 2025. Un élève de 4ème année commerciale de l'Ecole Sabrina a déclenché une grenade lacrymogène en pleine salle de classe, provoquant une vive panique et des malaises chez de nombreux élèves. Douze d'entre eux ont dû être hospitalisés d'urgence. Face à cet acte d'une extrême gravité, l'Inspection Principale Provinciale (IPP) de l'Education de la Lukunga a exprimé sa profonde consternation et a annoncé une tolérance zéro.

Selon les informations contenues dans un communiqué de presse officiel, l'incident a eu lieu dans la matinée. Le gaz, se propageant rapidement, a immédiatement causé des troubles respiratoires et des malaises parmi les élèves présents. La réaction rapide et diligente des autorités scolaires a permis d'évacuer toutes les victimes vers les centres hospitaliers les plus proches.

Le bilan communiqué à ce jour fait état de douze élèves pris en charge. 8 d'entre eux ont été transférés aux Cliniques Universitaires de Kinshasa, tandis que 4 autres ont été admis dans un établissement médical voisin pour y recevoir les soins nécessaires.

Dans son communiqué, l'IPP de la Lukunga se veut rassurante sur l'état de santé des victimes. "La prise en charge rapide a permis de stabiliser l'état de santé de tous les élèves. Selon les rapports médicaux, l'état de santé est encourageant et tous les enfants sont attendus de retour à leur domicile au plus tard ce soir ou demain", précise le document signé par l'Inspecteur Principal Provincial, M. Vital Lumbala Kadiata.

Parallèlement à la prise en charge médicale, des mesures judiciaires et administratives ont été immédiatement enclenchées. L'élève identifié comme étant le responsable de cet acte a été remis aux autorités policières compétentes pour les suites judiciaires appropriées. Une équipe d'enquête de l'Inspection de la Lukunga a également été dépêchée sur les lieux pour analyser la situation en profondeur et déterminer l'ensemble des responsabilités.

L'autorité de l'Education a rappelé avec la plus grande fermeté que "les établissements scolaires doivent demeurer des espaces sûrs et protégés". Elle prévient qu'aucune forme de violence, qu'elle soit interne ou externe, ne sera tolérée. Des mesures disciplinaires sévères et des poursuites judiciaires seront systématiquement engagées à l'encontre du coupable, afin que cet acte serve d'exemple dissuasif.

Nathan Mundele

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Une mission évangélisatrice dans un esprit de communion et de Synodalité, prônée par le Cardinal Fridolin

Le Cardinal Fridolin Ambongo a prôné une mission évangélisatrice dans un esprit de communion et de Synodalité pour les assises de la session ordinaire de l'assemblée épiscopale provinciale de Kinshasa, ce mardi dans la commune de Kintambo au centre de Kinshasa capitale de la République démocratique du Congo.

‘‘Une session ordinaire en présentiel tout comme celle-ci elle est en effet l'expression de la collégialité et de la Synodalité au sein de notre province ecclésiastique de Kinshasa.

La matière à examiner et à traiter est abondante comme d'habitude et aussi bien en plénière qu'à huis clos. Ma prière est que cette session ordinaire nous fasse avancer au large de la mission évangélisatrice dans un esprit de communion et de Synodalité'‘, a déclaré le cardinal Fridolin Ambongo, président de l'Assemblée épiscopale provinciale de Kinshasa lors de l'ouverture de ces assises statutaires à Kinshasa. Et d'ajouter : ''Que l'esprit Saint puisse nous aider a grandir ensemble comme province et à prendre à bras le corps nos défis pastoraux et autres qui s'imposent à nous dans notre province ecclésiastique de Kinshasa à l'issue de cette session ''.

Le Cardinal Fridolin Ambongo a rappelé ses frères dans l'épiscopat leur rôle d'accompagner le peuple et d'entretenir la flamme d'espérance en un monde meilleur, mode de paix et de justice, monde d'amour et de pardon.

L'ordinaire du de lieu de l'archidiocèse de Kinshasa a exhorté tout le monde a l'espérance tout en déplorant le climat d'insécurité qui interroge et inquiète l'avenir de notre nation avec des tueries qui se font à l'est de la République démocratique du Congo.

''les déplacements, les tueries et des massacres de paisible citoyens ne s'arrêtent pas avec notamment la persistance du phénomène Mobondo au territoire de Kwamouth et n'oublions pas les conflits armés à l'est de la RDC avec l'occupation d'une partie de notre territoire national. Les asserbations de ce climat d'insécurité et d'instabilité, interrogent et inquiètent quant à l'avenir de notre nation. Malgré ce tableau sombre l'espérance en un lendemain meilleur nous maintient toujours en vie et nous mobilise pour l'initiative du pacte social pour la paix et le bien vivre ensemble en RDC et dans la région de grand lacs qui vise précisément à instaurer une paix durable et à renforcer la cohésion nationale et régionale'', a t-il renchéri.

L'assemblée épiscopale provinciale de Kinshasa (Assepkin) réunie en son sein les diocèse de Inongo, kikwit, kenge , Popokabaka, kisntu ,Matadi, Boma et Kinshasa.

Cette session statutaire est une occasion de prier ensemble et de célébrer ensemble la communion fraternelle au sein de la province ecclésiastique.

Ces assises qui ont débuté ce mardi vont se clôturer le vendredi 10 octobre 2025 au centre pastoral Nganda de Kinshasa

Avec l’ACP

Une mission évangélisatrice dans un esprit de communion et de Synodalité, prônée par le Cardinal Fridolin
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Sous l’impulsion de la bibliothèque ‘‘Kongo’’ à Bruxelles : Asimba Bathy décortique “ l’âge d’or de la musique congolaise 1960-1974’’   

“L’âge d’or de la musique congolaise 1960-1974’’ a été décortiqué lors d’une rencontre littéraire organisée  par la bibliothèque ‘‘Kongo’’ autour du journaliste-bédéiste Asimba Bathy de la République démocratique du Congo (RDC) samedi à Tervuren à Bruxelles en Belgique, a-t-on appris de l’organisateur. 

«Bathy Asimba a eu plusieurs vies bien remplies, avec beaucoup d’expériences engendrées.  Il nous a brossé un tableau, très intéressant pour ceux et celles d’entre nous qui ne connaissions pas très bien l’histoire de la musique congolaise moderne entre 1950 et 1970, en passant par l’année 1960 de l’indépendance caractérisée par l’inusable titre mondialement connu ‘‘Indépendance Cha-Cha’’ du Grand Kallé avec l’African Jazz», a fait savoir José Mabita, administrateur de la Bibliothèque Kongo.

«Cela a été très instructif de l’avis de tous. Un panorama, qu’il a résumé dans ses 4 livres (‘‘L’âge d’or de la musique congolaise 1960-1974’’, ‘‘Papa Wemba, de moi à toi’’, ‘‘Lita Bembo, bête de scène, roi des spectacles’’, et ‘‘The King Emeneya, la perle rare de la musique congolaise’’) qui contribuent à la découverte, à la promotion et à la bonne connaissance de la musique congolaise », a-t-il renchéri.

Pour lui, cette rencontre a permis de partager un riche moment de curiosité. «Pour quelqu’un qui comme moi qui a grandi dans ce Congo alors Zaïre que j’ai quitté en 1983, que cela a été un beau voyage dans le passé, me ramenant à une insouciante jeunesse. Considérée à priori comme un divertissement, la musique n’en reste pas moins un élément culturel essentiel qui participe à la cohésion sociale, elle a un impact important dans la société avec tout ce qu’elle peut véhiculer, représenter et exprimer», a déclaré José Mabita.

«Bathy Asimba, dans la lignée de ceux et celles qui ont écrit sur le sujet, nous permet de nous rendre compte de manière effective, de la richesse de la musique congolaise. A travers son histoire, et grâce à tous les acteurs et toutes les actrices qui participent à la faire vivre et la faire rayonner à travers le monde, générations après générations», a soutenu l’administrateur de la Bibliothèque Kongo.

Il a, toutefois, salué les recherches chroniques menées par le panéliste qui, fort de son expérience dans l’art, a partagé  le souci de la mémoire, de l’histoire et du patrimoine.

«C’est rassurant et cela fait du bien. Bathy Asimba fait partie de ceux qui, avec les actes artistiques et culturels à son palmarès, seraient à considérer comme des personnes ayant rendu des services à la nation. Il est dans le sien, un véritable ambassadeur de la culture du Congo. C’est un acteur culturel majeur dont l’avis, l’opinion et l'expérience devraient être pris en considération. Le monde culturel y gagnerait », a-t-il conclu.

J.Diala 

 

 

Sous l’impulsion de la bibliothèque ‘‘Kongo’’ à Bruxelles : Asimba Bathy décortique “ l’âge d’or de la musique congolaise 1960-1974’’   
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Opérateur culturel et manager en évènementiel : Claver Nakebadio appelle au respect des cachets dans le domaine des arts

Professionnel avéré en matière de l’évènementiel, Claver Show Nakebadio n’a pas l’habitude de trop parler dans les médias.  Mais, ses interventions  mesurées relèvent d’une importance majeure lorsqu’il s’agit de porter une pierre à l’édifice, surtout pour faire avancer les choses dans son domaine de prédilection qui n’est autre que la culture et les arts.  Ce technicien de scène qui continue à faire ses preuves dans le secteur des industries culturelles créatives est, dans une tribune, revenu sur les principes et  stratégies de respectabilité du contrat et négociation du cachet pour les prestations dans le domaine des arts en République démocratique du Congo (RDC).

Pour cet expert, l’idéal est non seulement d’outiller les acteurs mais aussi d’interpeller les partenaires et l’ensemble de la chaîne afin de développer ensemble leur secteur.

« Le respect du cachet d'un artiste est un sujet important dans le domaine de la musique, du spectacle et des arts en général. Promouvoir une culture de respect autour du contrat est essentiel pour le développement d'un écosystème artistique sain.  Ces principes sont fondamentaux et impératifs pour les producteurs, les mécènes, les agents, professionnels de la culture et des arts, partenaires privés et étatiques, managers…», a déclaré Claver Nakebadio, opérateur culturel et manager en événementiel  international.

Toutefois, il  a tenu à rappeler que le cachet est la rémunération qu'un artiste reçoit pour sa performance ou son travail.  « Il peut être fixé ou variable en fonction de divers facteurs comme la notoriété de l'artiste, la durée de l'événement, et le type de représentation », a fait savoir le manager en événementiel  international.

Claver Nakebadio a surtout insisté sur la notion et  l'importance du respect de  deal qui relève aussi de l'éducation, du savoir-vivre, de la responsabilité rationnelle d'un humain et du professionnalisme.

« Respecter le cachet d'un artiste signifie reconnaître la valeur de son travail et de ses compétences. Cela contribue à la dignité professionnelle des artistes et à la pérennité de leur carrière », a signifié l'expert en événementiel.

« Les  conséquences du non-respect  des engagements financiers peuvent entraîner des tensions, des conflits et même des poursuites légales. Cela risque de nuire  à la réputation des organisateurs et peut décourager les artistes de collaborer avec eux à l'avenir », a-t-il ajouté.

L'opérateur culturel a recommandé aux acteurs ainsi qu'à leurs staffs (bureaux) de développer les pratiques saines en matière de techniques de respectabilité des contrats artistiques.

« Les contrats clairs et transparents sont essentiels pour établir des attentes mutuelles. Il est également crucial que les promoteurs et les agences de booking honorent les accords financiers et respectent les normes de l'industrie », a-t-il lancé.

Pour Claver Nakebadio, la bonne politique ou l'attitude rationnelle du respect de cachet a un impact sur le secteur des Industries culturelles créatives. 

« Le respect du cachet contribue à une industrie culturelle plus durable et équitable. Cela permet de soutenir les artistes dans leurs créations et leur développement professionnel », a-t-il conclu.

Évoluant entre la RDC, l’Afrique et l’Europe, Claver Nakebadio Kanda est un artiste, opérateur culturel et régisseur scénographique qui a fait ses preuves dans l’univers de l’événementiel.

Fort de son expérience redoutable, ce technicien de scène  formé à l’Institut national des arts (INA) à Kinshasa accompagne et collabore avec plusieurs grands noms de la scène musicale congolaise et africaine, notamment Fally Ipupa, Werrason, JB Mpiana, Roga Roga, Davido...

Il a aussi été à la manette des grands événements et projets artistiques internationaux en France, en Belgique et en Afrique  (9ème Jeux de la Francophonie, concerts au stade des martyrs, Paris la défense Aréna, ex-Bercy, Festival Kinshasa Jazz, Festival mondial de la musique et du tourisme….) 

Jordache Diala

 

Opérateur culturel et manager en évènementiel : Claver Nakebadio appelle au respect des cachets dans le domaine des arts
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