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Pour valoriser les meilleurs de la musique en RDC ; Lancement du nouveau concours ‘‘Heshima Talent’’ à Kinshasa !

Tout est fin et prêt ! C’est une occasion à ne pas manquer. Car, le label HESHIMA est déterminé dans sa vision verticale de valoriser et de promouvoir les meilleurs talents de la jeunesse artistique en République démocratique du Congo (RDC). Ainsi, la 1ère édition de son concours et télé-réalité musicale inédite ‘‘Heshima Talent’’ commence ce mardi 1er juillet jusqu’au 15 juillet 2025 à Kinshasa où les candidatures des  génies en herbe de la musique congolaise, styles confondus, sont vivement attendues.   

« Le casting ‘‘Heshima Talent’’ est donc une opportunité unique : celle de faire partie de la première génération d’artistes accompagnés par le label HESHIMA. Les candidats intéressés sont appelés à postuler en ligne du 1er au 15 juillet 2025. Ce concours, ouvert aux artistes amateurs et semi-professionnels entre 14 et 33 ans, se veut une vitrine de la richesse musicale congolaise, centrée sur divers styles », a-t-on lu dans le communiqué publié ce 30 juin par la structure organisatrice du concours.

« Pour participer, il est recommandé aux candidats de suivre @heshima_mag et @heshima_talent2025 sur Instagram, TikTok, Facebook ; d’Envoyer une vidéo a cappella (prénom + ville + âge) sur WhatsApp (+243 81 0818283) ou d’écrire sur le mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.. Après avoir postulé, le candidat peut attendre la réponse du comité. Si présélectionné(e), une date pour se présenter au casting final sera communiquée », a ajouté le Label Heshima.

Selon l’organisateur, les artistes vont être sélectionnés par des coachs vocaux et les différentes primes connaîtront la participation des grands noms de la musique congolaise. « Ces primes seront également diffusées en ligne (YouTube, TikTok Live, Facebook Watch) avec une large couverture assurée par des chaînes de télévision congolaises », a indiqué le communiqué.

Il sied de noter que ‘‘HESHIMA Talent’’ est non seulement une émission musicale mais aussi une plateforme de détection des stars de demain en RDC.

Ce concours se veut également être un  événement sans précédent au regard de son format. Car il vise à promouvoir les jeunes talents musicaux à travers la RDC et sa diaspora en transformant des destins dans ce domaine.

Quelle récompense pour le gagnant ?

Raison pour laquelle, le lauréat ou la lauréate sera honorée et récompensée à sa juste valeur. « À l’issue du programme, le/la gagnant(e) de Heshima Talent bénéficiera d’un contrat de production complet au sein du label HESHIMA : enregistrement, clip, accompagnement artistique, stratégie image et distribution, une tournée nationale et internationale », a rassuré l’organisateur.

Et de poursuivre : « (…) Au-delà du gagnant, le label souhaite constituer une véritable pépinière de talents, incluant aussi des profils issus de la diaspora, afin de faire rayonner la musique congolaise au-delà des frontières ».

Vu sa vocation culturelle, sociale et entrepreneuriale,  ‘‘Heshima Talent’’ est un projet qui mérite un soutien inconditionnel de tout le monde afin de le permettre d’accomplir sa mission rationnelle de valoriser les talents congolais et de promouvoir une image positive de la jeunesse et à renforcer les industries créatives locales.

« Tous les partenaires, marques, institutions ou mécènes désireux de s’associer à une initiative porteuse de sens, d’impact et de visibilité qui veulent nous apporter leur soutien logistique, dotations ou diffusion sont les bienvenus », lance le label, restant ouvert à toutes les formes de partenariat.

Signalons que  ce concours musical dédié aux jeunes congolais est une initiative de HESHIMA Magazine, un des meilleurs médias écrits en RDC qui  valorise les parcours inspirants des politiciens, économistes, bâtisseurs, artistes, entrepreneurs et penseurs congolais à travers des portraits documentés et dossiers spéciaux.

Qui dit mieux ?

Jordache Diala

Pour valoriser les meilleurs de la musique en RDC ; Lancement du nouveau concours ‘‘Heshima Talent’’ à Kinshasa !
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Ce 30 juin à Paris : Un défilé de mode annoncé en solidarité aux victimes de l'Est de RDC 

Une soirée de défilé de mode placé sous le thème "Les voix de l'est" est prévue le lundi 30 juin à Paris, en France, en solidarité aux victimes de la guerre d’agression dans l'Est de la République Démocratique du Congo (RDC), ont annoncé les organisateurs joints jeudi par l'ACP.

«Le 30 juin, jour de notre indépendance, nous allons célébrer la mode congolaise et panafricaine à Paris pour la solidarité internationale à la population meurtrie dans l'Est de la RDC. Il s'agit d'un défilé engagé, un cri de paix, une célébration de la création africaine contemporaine dans le cadre de la 4ème édition de la soirée ‘‘Tamasha Fashion Week’’ qui s'est délocalisée vers Paris», a déclaré Nathalie Omana, secrétaire administratif de Kivu-Mode Production, structure organisatrice de l'évènement.

Pour sa part, le directeur de Tamasha Fashion Week a signifié que cette initiative constitue une passerelle entre la créativité africaine-Congolaise  et la scène internationale. «L’initiative met en lumière des talents venus de régions souvent marginalisées, tout en portant un message fort de résilience congolais, de solidarité et de transformation sociale par la mode», a fait savoir Salm Leking Nzongana.

Et de poursuivre : «la mode ou la sape n’est pas qu’esthétique. Elle peut aussi être un acte de résistance. Ce défilé donne une voix aux communautés oubliées, dénonce les injustices liées à l’exploitation des ressources, et célèbre la dignité à travers l’art textile».

De ‘‘Bukavu à Goma jusqu’à Paris’’ est un concept motivateur de ce défilé engagé qui permet aux créateurs de mode  d'exprimer la douleur d'une ville de résistance. «C’est un symbole de trajectoire et d’élévation. Il incarne le rêve d’une jeunesse créative qui, malgré les conflits et les défis, parvient à faire rayonner son art depuis l’Est du Congo jusqu’aux capitales mondiales. C’est un voyage de mémoire, de fierté et d’espoir», a indiqué le Directeur de Tamasha Fashion Week.

«Les créateurs de mode viendront manifester leur résilience et rappeler au monde qu’un Congolais ne s’abandonne pas. Chaque vêtement portera un message spécifique sur le contexte actuel du pays.  Le 30 juin, Bukavu ne défile pas simplement pour la mode mais pour la mémoire de ses morts, la dignité et la paix. Même chose pour Goma. Il sera l'occasion de démontrer une ville meurtrie mais debout. Un peuple blessé mais digne», a-t-il soutenu.

Des mannequins, créateurs de mode et stylistes ainsi que des designers venus de deux provinces sœurs, le Nord et le Sud Kivu et des autres pays du continent seront au rendez-vous à Paris pour exhiber leur potentialité créative de la mode congolaise sur la scène internationale. 

Il sied de noter que Tamasha Fashion Week est organisé chaque année à Bukavu. C'est pour des raisons sécuritaires dans cette région sous occupée par les agresseurs que l'événement s'est déplacé vers Paris. Cette édition 2025 est soutenue par l'École Duperré de Paris qui est une institution renommée, engagée dans l'excellence et l'innovation dans le domaine de la mode et du design. 

Jordache Diala

 

Ce 30 juin à Paris : Un défilé de mode annoncé en solidarité aux victimes de l'Est de RDC 
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Au cours d’un concert du groupe Basokin   : La communauté songye appelée à l’unité pour le développement de son terroir

Le groupe musical tradi-moderne ‘’Tout Grand Basongye’’ de Kinshasa (BASOKIN) a été encore superlatif et magistral le 22 juin dernier sur scène au cours de la soirée de présentation de son nouvel album aux mélomanes de la culture pure. Les cadres et notables de la communauté Songye de la capitale ont aussi effectué le déplacement pour soutenir les musiciens qui travaillent d’arrache-pied pour la promotion de leurs valeurs morales et traditionnelles à travers leurs chansons. Une ambiance festive a caractérisé cet évènement qui a, non seulement, été transformé à des véritables retrouvailles mais aussi une occasion pour exhorter la communauté à l’unité et à la solidarité pour le développement de l’espace Songye.  

Sur le plan artistique, on retiendra que le spectacle a été au rendez-vous et le nouveau disque de l’orchestre a été découvert et accueilli avec joie par la communauté.  

La salle Via Nova de Kinshasa a vibré au rythme de la musique folklorique Songye du Feu chanteur Mputu Ebondo Mi Amor, l'un des artistes les plus influents de la République Démocratique du Congo. 

TG Basokin a su rassembler une foule impressionnante, venue de tous les coins de la capitale et d’ailleurs pour assister à ce qui a été décrit comme le ‘‘concert de l’identité du peuple Songye’’.

Avec sa capacité de 500 places assises, la salle était le lieu idéal pour un tel rassemblement. La  musique Songye a résonné, créant une atmosphère de communion et de célébration.

Un répertoire succulent a été proposé par les musiciens et la notabilité qui ont également rendu hommage au feu griot légendaire de la musique songye Mi-Amor, leader de TG Basokin dont les œuvres laissées constituent aujourd’hui un héritage historique et testamentaire pour le peuple Songye.

L’ensemble musical a exhibé une chorégraphie spectaculaire animée par des danseurs vêtus aux couleurs du drapeau national de la République Démocratique du Congo. Les performances des artistes ont su réchauffer l'ambiance avec des voix et chansons puissantes qui ont électrisé l’assistance. Parmi eux, des noms bien connus de la scène du groupe tels que Docta Kabambi, Muteyi Dinda, Guide, Ya Pepo, Mopero et bien d’autres ont émerveillé les spectateurs. Chaque prestation a été accueillie avec enthousiasme.

Chaque chanson était accompagnée d'une performance scénique dynamique, avec des chanteurs et des danseurs qui y ajoutent toujours de l'énergie à la soirée. Les lumières, les effets spéciaux et la qualité du son ont transformé la salle Via Nova en une véritable scène de concert de classe.

Ce concert a également été l'occasion pour le comité directeur dirigé par Dieudonné Nkishi Kazadi en qualité de Président, avec ses deux vice-présidents Kitengye Kapenga Norbert et Kibamba Mukadi Norbert, suivi du Secrétaire général Nkole Kibongie et du Rapporteur Me. Aimé Kiala de délivrer des messages inspirants.

Dans leurs mots, ils ont exprimé leurs gratitudes et leurs encouragements, appelant à l'unité, à la paix et à la persévérance face aux défis pour le développement de l’espace géographique Songye. Les discours ont touché les cœurs de nombreux spectateurs, renforçant leur attachement au Busongye et leur détermination à accompagner les initiatives de l’orchestre Basokin. 

La soirée a été conclue sur une note élevée, avec le public debout, chantant en chœur, dansant et célébrant leur identité commune. Notables, personnalités, invités et mélomanes étaient tous en extase et motivés par un même esprit de fraternité et d’unité, hors de tous les clivages politiques. 

Jordache Diala

Au cours d’un concert du groupe Basokin   : La communauté songye appelée à l’unité pour le développement de son terroir
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Concert en la salle Via Nova, Musique : Pari gagné pour BASOKIN

Le 22 Juin 2025, la salle Via Nova de Kinshasa en RD Congo a vibré au rythme de la musique folklorique Songye de l’orchestre BASOKIN du Feu Musicien Mputu Ebondo Hubert alias Mi Amor, l'un des artistes les plus influents de la République Démocratique du Congo.

L’orchestre BASOKIN a su rassembler une foule impressionnante, venue de tous les coins de la capitale et d’ailleurs pour assister à ce qui a été décrit comme le « concert de l’identité du peuple Songye ».

La salle Via Nova avec sa capacité de  500 places assises, était le lieu idéal pour un tel rassemblement. La musique folklorique Songye a résonné, créant une atmosphère de communion et de célébration.

Le concert a débuté vers 17 heures par une chorégraphie spectaculaire animée par des danseurs vêtus aux couleurs de la RDC et des performances de plusieurs artistes qui ont su réchauffer l'ambiance avec des voix puissantes. Parmi eux, des noms bien connus de la scène de BASOKIN tels que Docta Kabambi, Muteyi Dinda, Guide, Ya Pepo, Mopero et bien d’autres ont émerveillé les spectateurs. Chaque prestation a été accueillie avec enthousiasme.

Chaque chanson était accompagnée d'une performance scénique dynamique, avec des chanteurs et des danseurs qui ajoutaient de l'énergie à la soirée. Les lumières, les effets spéciaux et la qualité du son ont transformé la salle Via Nova en une véritable scène de concert de classe.

Ce concert a également été l'occasion pour le comité directeur dirigé par Dieudonné Nkishi Kazadi en qualité de Président, avec des deux vices Présidents Kitengye Kapenga Norbert et Kibamba Mukadi Norbert, suivi du Secrétaire général Nkole Kibongie et du Rapporteur Me. Aimé Kiala de délivrer des messages inspirants.

Dans leurs mots, ont ils ont partagé des mots de remerciements et d'encouragement, appelant à l'unité, à la paix et à la persévérance face aux défis pour le développement de l’espace Songye. Les discours ont  touché les cœurs de nombreux spectateurs, renforçant leur attachement au Busongye et leur détermination à accompagner les initiatives de l’orchestre BASOKIN.

La soirée s'est conclue sur une note élevée, avec le public debout, chantant en chœur, dansant et célébrant leur identité commune.

Le concert de Basongye de Kinshasa du Feu Rossignol Mi Amor a réuni des centaines des  personnes dans un même esprit  de fraternité et d’unité, hors de tous les clivages politiques.

Jean Claude Kabulue Wa Lumenga

Concert en la salle Via Nova, Musique : Pari gagné pour BASOKIN
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King’s Birthday Party 2025: célébration de la richesse culturelle de la RDC et du partenariat entre le Royaume-Uni et la RDC


Le 19 juin, l’Ambassade britannique à Kinshasa a célébré l’anniversaire de Sa Majesté le Roi Charles III sous le thème : «La richesse culturelle de la RDC et le partenariat solide entre le Royaume-Uni RDC ».

La réception était une occasion de célébrer et aussi mettre en lumière la richesse culturelle de la RDC tout en présentant le travail du Royaume-Uni dans le pays, en transformant le jardin de la résidence britannique en un parcours immersifs de six espaces, chacun dédié à une grande région du pays (Grand Ouest, Plateau Bandundu, Grand Kasaï, Équateur-Uélé, Grand Kivu & Maniema, Katanga/Copperbelt). Ces stands interactifs ont présenté les programmes financés par le Royaume-Uni :

  • Aide humanitaire et santé (réponse rapide, infrastructures médicales, santé maternelle)
  • Education et autonomisation des filles
  • Bonne gouvernance et inclusion
  • Climat, forêts et biodiversité
  • Commerce, mines responsables et croissance verte

Alyson King, Ambassadrice du Royaume-Uni en RDC, a souligné la portée historique et l’avenir de cette coopération : «Le Royaume-Uni a établi sa première mission diplomatique ici en 1902, à Boma. Mais même si nos relations ont 123 ans cette année, je pense que nous ne faisons que commencer ! Je reste convaincue que plus nous nous connaîtrons et comprendrons, plus nous trouverons d’occasions de réaliser de grandes choses ensemble. »
S.E.M. Tosi Mpanu Mpanu, Conseiller spécial du Président pour le climat et invité d’honneur, a salué le rôle du Royaume-Uni :

« Il va de soi que la contribution de 90 millions de livres sterling du Royaume-Uni en soutien aux communautés riveraines de la biosphère de Yangambi participera à la réalisation de l’ambition du Chef de l’État de créer la plus vaste aire protégée terrestre au monde, le Couloir Vert Kivu-Kinshasa. Cette réserve communautaire de 500 000 km² suivra le cours du fleuve Congo, devenant un couloir stratégique pour le développement socio-économique et les investissements verts, tout en faisant de la RDC un pays-solution face à la perte de biodiversité et au changement climatique. »
La réception, bilingue et inclusive, a réuni membres du gouvernement, diplomates, chefs d’entreprise, partenaires de la société civile et acteurs culturels. Elle a démontré comment le Royaume-Uni et la RDC travaillent main dans la main, sur des actions concrètes et mesurables, tournées vers un développement inclusif et durable.
A propos des programmes mis en avant

  • Santé & aide humanitaire : mécanisme SHER de réponse d’urgence, cliniques mobiles SRHR, soutien nutritionnel.
  • Éducation : projets AXES-Filles, Girl’s Education Challenge et retour des filles à l’école dans le Grand Kasaï.
  • Gouvernance : programmes PARI et soutien aux élections locales inclusives.
  • Climat & nature : initiative CAFI et corridor vert Yangambi, renforçant la gestion durable des forêts.
  • Commerce & mines : promotion d’une chaîne de valeur minière responsable dans le Katanga/Copperbelt et amélioration des corridors frontaliers.
King’s Birthday Party 2025: célébration de la richesse culturelle de la RDC et du partenariat entre le Royaume-Uni et la RDC
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Pacte social pour la paix en RDC : Dodo Kamba invite ses pairs à travailler dans la droiture

En marge de la journée de prière nationale prévue ce 30 juin 2025 au Palais du peuple, Dodo Kamba, ancien président de l’église de réveil du Congo (ERC) a rompu son silence mardi 24 juin dernier en interpelant la CENCO et l’ECC à jouer un rôle important dans le processus de négociation et non être comme une caisse de résonance de certains politiciens.

Selon Dodo Kamba, dans une éventuelle médiation religieuse entre acteurs politiques, « le plus important sera de mettre le peuple en confiance par rapport à ce qui sera fait ».

Il appelle ses pairs religieux à rester impartiaux : « Il ne faudrait pas que les chefs religieux deviennent des caisses de résonance des politiques ou qu’ils portent des pensées cachées. Si quelqu’un est récupérable par rapport aux valeurs qu’il incarne, il aura sa place. S’il est inéligible, on respectera les lois du pays».

Pour rappel, après trois mois de consultations au pays et à l’étranger, à leur propre initiative, les chefs religieux des Églises Catholique et Protestante ont rencontré, ce samedi 21 juin 2025 à la Cité de l’Union Africaine, le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo pour lui présenter, en primeur, les résultats de leur travail.

Constituée du Président de l’Église du Christ au Congo (ECC), le Pasteur André Bokundoa, du Secrétaire général de la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO), Monseigneur Donatien Nshole et du Secrétaire Général de l’ECC, le Pasteur Eric Nsenga, cette délégation a échangé pendant près de deux heures avec le Chef de l’État.

« Le Chef de l'État Félix Tshisekedi a été réceptif, il a pris le temps de nous écouter et nous l’avons aussi écouté », a rapporté Mgr Donatien Nshole.

« Le plus important est qu’il a mis en place une équipe qui va continuer à travailler avec nous pour approfondir la mise en œuvre de cette initiative », a précisé le porte-parole des évêques catholiques.

Commentant la même audience, le Secrétaire général de l’ECC a ajouté que la réunion avec le Président de la République a tourné autour de deux points essentiels à savoir : faire le rapport d'information des  consultations menées au pays et à l'étranger, et mettre en place une équipe qui va travailler avec eux sur les initiatives du pacte social pour la paix et le bien-vivre ensemble pour envisager une autre étape

Michel Okaso

 

Pacte social pour la paix en RDC : Dodo Kamba invite ses pairs à travailler dans la droiture
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Journée Nationale du Poisson : Gros plan sur Antigone Tegera, l’entrepreneure qui brave la crise au Nord-Kivu

Le 24 juin, la République Démocratique du Congo célèbre la Journée Nationale du Poisson. Instaurée sous le règne du Président Mobutu Sese Seko, cette journée vise à rendre hommage aux pêcheurs et à sensibiliser la population à l'importance du poisson dans l'alimentation et l'équilibre des écosystèmes. Mais, derrière la célébration, la réalité du secteur est complexe notamment, dans un Nord-Kivu meurtri par la crise. La journaliste et entrepreneure Antigone Tegera, fondatrice de Juhudi Kazi Service, nous livre un aperçu saisissant de la situation.

Pour Antigone Tegera, cette journée est bien plus qu'un symbole. Au cours d'un entretien exclusif, elle souligne que cet événement met l'accent sur des enjeux cruciaux : « la protection des espaces aquatiques, la lutte contre la surpêche et la promotion des pratiques de pêche durable ». C'est aussi, selon elle, une occasion de valoriser les métiers liés à la pêche et à la transformation du poisson, un secteur qu'elle connaît bien.

«En tant qu'entrepreneure œuvrant dans le monde du poisson, cette journée est d'une grande importance car elle permet de valoriser notre secteur et rend hommage aux pêcheurs et aux transformateurs », confie-t-elle.

Produire malgré l'insécurité : le défi du Nord-Kivu

Interrogée sur la pertinence de célébrer cette journée en pleine crise au Nord-Kivu, sa réponse est sans équivoque : il ne faut pas baisser les bras. «Notre secteur reste vital pour la sécurité alimentaire et facilite l'autonomisation économique des femmes, comme c'est mon cas dans la transformation et la vente du poisson », explique-t-elle. Face à l'urgence, elle lance un appel vibrant : « J'appelle nos autorités à soutenir les acteurs locaux, surtout ceux qui se battent pour nourrir les communautés malgré l'insécurité. »

Le cœur du problème, selon l'entrepreneure, est la baisse drastique de la production locale. « La production de poisson est une problématique ici chez nous. Le lac Édouard, qui dans le passé produisait beaucoup, connaît aujourd'hui une baisse sensible à cause de la pêche illicite. Cela fait partie des plaintes récurrentes de nos pêcheurs, et le gouvernement doit se pencher sérieusement sur ce dossier. »

Cette chute de production l'affecte directement. « En tant que transformateurs, cette baisse nous affecte énormément. Pour y faire face, nous sommes contraints de nous tourner vers les pisciculteurs, mais la plupart d'entre eux n'ont pas souvent accès à leurs étangs à cause de l'insécurité. »

De la passion familiale à l'entreprise structurée

Malgré son métier de journaliste, Antigone Tegera s'est lancée dans cette voie par passion, une passion héritée de sa mère. « Le journaliste est un membre de la communauté. J'ai été passionnée par ce secteur depuis mon enfance, c'est ma mère qui m'a inspirée », raconte-t-elle.

Mais elle a voulu aller plus loin. « Auparavant, on le faisait comme un simple gagne-pain, ce que je trouvais un peu archaïque. Le poisson est un aliment vital, de premier plan pour la population. Je me suis dit qu'il était important de me lancer comme entrepreneure pour participer au développement de ma province. »

C'est ainsi qu'est née son entreprise, Juhudi Kazi Service. « J'ai jugé nécessaire de créer cette organisation, pas seulement pour transformer le poisson, mais aussi pour faciliter l'autonomisation des femmes, car il y a de nombreuses opportunités économiques inexploitées dans ce secteur. Je suis passée du gagne-pain à une véritable entreprise », conclut-elle avec fierté.

Il sied de signaler que le thème retenu pour l'année 2025 est : « Le poisson, denrée stratégique pour le développement économique de la RDC ». Un thème qui résonne parfaitement avec le combat quotidien d'Antigone Tegera.

Guellord Risasi

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1ère Edition du Festival "Kimia" au centre Wallonie-Bruxelles, RDC : Cécile Djunga démontre la force du pouvoir unificateur de la musique

 Dans la droite ligne de la célébration de la paix, la résistance culturelle et l’unité panafricaine, tout en mettant en lumière des artistes engagés venus de toutes les régions du pays et d’au-delà de la République Démocratique du Congo, à travers la musique, le centre Wallonie-Bruxelles de Kinshasa a commémoré deux jours du festival « Kimia », soit du 20 au 21 juin 2025 dans la capitale congolaise. Un évènement musical de grande envergure focalisé autour de ‘’la capitale de la Rumba’’. Cette activité qui s’est clôturée ce samedi 21 juin marque la toute première édition du Festival "Kimia" (Paix en lingala).

Le festival "Kimia", du mot lingala signifiant « Paix », s’annonce comme une ode à la cohésion sociale à travers les rythmes métissés, entre le reggae et les musiques engagées.

Au cours de cette conférence, Charly Mabilama, chargé de communication de la Délégation Wallonie-Bruxelles à Kinshasa, a souligné l'importance de cette initiative.

« Pendant ces deux jours, Kinshasa a savouré une fête de la musique et de résistance. Ce festival Kimia a pour idéal celui de faire résonner la paix au cœur de la ville à travers une programmation reggae portée par des artistes engagés, de grands talents venus de partout ; Belgique, Kinshasa, de Matadi, Goma, etc. », a-t-il déclaré.

A cet effet, l’ouverture du festival a été marquée par les prestations des groupes de jeunes artistes talentueux, capables de maîtriser plusieurs instruments. Parmi eux, le groupe Owele de Matadi, ville portuaire et chef-lieu de la province du Kongo Central, et Ntemo wa Nsilulu de Kinshasa, qui portent fièrement les valeurs culturelles Kongo. Ces formations se distinguent par leur capacité à véhiculer les valeurs culturelles purement "Kongo" et s’inscrivent dans une esthétique « tradi-moderne », fusionnant habilement traditions locales, avec des influences contemporaines comme la Rumba, le Zouk et le Jazz.

Pour Cécile Djunga, Directrice générale du Centre Wallonie-Bruxelles, le choix de ces artistes est hautement symbolique.

« Le groupe Owele incarne une jeunesse créative, avec une ouverture sur le monde tout en restant fidèle à ses racines », a-t-elle souligné.

Et de préciser l’orientation musicale du festival : « Ce festival met, entre autres, en honneur le reggae, un genre musical qui résonne avec leur engagement et leur identité artistique ».

Selon Ntemo wa Nsilulu, collectif panafricain de Kinshasa né des auditions au Centre culturel Wallonie-Bruxelles, il se distingue par son reggae porteur de messages pour la défense des droits humains, la préservation des cultures africaines et la valorisation des traditions ancestrales. « À travers leur musique reggae Kongo, ils portent un message de justice, d’égalité et de fraternité au-delà des frontières », a renchéri Cécile Djunga.

Rappelons que, ce festival a accordé une diversité artistique notable. Pour le dernier jour, il a mis en avant la "Chorale des enfants de Wallonie-Bruxelles", née du programme des colonies de vacances 2024. Ces jeunes de 8 à 18 ans ont fait entendre leurs voix pour la paix, dans un élan d’espoir porté par les nouvelles générations.

Ensuite ce festival prend également une dimension internationale avec la participation de Joy Slam, une poétesse, slameuse et artiste belge aux origines burundaises et italiennes, reconnue pour avoir électrisé des scènes depuis plus d'une décennie. Elle partage l'affiche avec des talents locaux tels que DJ Wendy et la chanteuse Lassa Plamedie de Kinshasa.

Parmi les têtes d’affiche, figure également JKM Rambo, l’étoile montante du Rap swahili et du Reggae dans la région des Grands Lacs, fondateur du collectif Rambo Music.

Originaire de Goma, ce musicien engagé fait de sa musique un outil de transformation sociale, fusionnant rythmes traditionnels, reggae et culture urbaine.

Enfin, Sina de Kinshasa, surnommé "Muana Kongo", était également au rendez-vous. Son travail incarne une quête d'identité profonde à travers une musique engagée et enracinée dans la culture Kongo, cherchant à construire un monde d'amour et de paix tout en sensibilisant aux défis sociétaux.

En marge des performances artistiques, la Directrice générale, Cécile Djunga, a signalé la mise en place d'ateliers de renforcement des capacités destinés aux artistes et aux journalistes culturels, soulignant l'engagement du Centre Wallonie-Bruxelles Kinshasa envers le développement professionnel des acteurs culturels locaux.

Il sied de noter que le Festival "Kimia" s’inscrit ainsi dans un double dynamique : « artistique et citoyenne, locale et internationale ».

Cette toute première édition s’annonce comme un rendez-vous incontournable pour tous ceux qui croient au pouvoir unificateur de la musique et à son rôle dans la promotion de la paix et de la résistance culturelle.

Jackson Mutamba

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Kinshasa : lancement des formations ambulatoires gratuites en faveur de dépendants des militaires

Me Marc Ekila Likombo, Ministre de la Formation Professionnelle, a présidé, le samedi 21 juin 2025, en présence de sa collègue de la Jeunesse et Eveil patriotique Noëlla Ayeganagato, la cérémonie du lancement officiel des formations gratuites en faveur des dépendants des militaires. Ladite cérémonie s'est déroulée au foyer social du camp Kokolo grâce à l'appui technique de la Fondation Vodacom, partenaire du Ministère dans sa politique de formation des jeunes en vue de susciter une main d'œuvre locale qualifiée et surtout une automatisation en faveur de l'auto - employabilité.

Plusieurs allocutions ont marqué la cérémonie dont le mot de bienvenue du Général Camille Bombele, Commandant du Service d'action civique, patriotique et d'action social des FARDC, SECAS, appuyé par le Général Olivier Batabombe, l'un des ses adjoints.

S'en est suivie la remise symbolique d'un ordinateur et d'une machine à coudre aux Représentants des bénéficiaires, qui sont les centres de Formation Professionnelle partenaires par l'entremise des deux membres du Gouvernement.

Lançant officiellement les Formations gratuites ambulatoires, cette fois pour les dépendants des militaires comme c'était le cas pour ceux des policiers en avril dernier, le Ministre de la Formation Professionnelle a exhorté les apprenants, également présents, à saisir la balle au bond et prendre au sérieux ces différentes opportunités, mises à leurs portées grâce au leadership du Président de la République.

Me Marc Ekila et Noëlla Ayeganagato ont ensuite procédé à la coupure du ruban symbolique pour l'ouverture de la salle numérique équipée d'ordinateurs tout neuf où ils ont eu des mots justes pour ce don des matériels.

Une autre salle équipée des machines à coudre a également été visitée. Celle-ci servira à la formation des dépendants des militaires.

A savoir que ce don en matériels, de la Fondation Vodacom, composé d'environ 200 ordinateurs portables et machines à coudre, a été remis aux centres de formation professionnelle partenaires des sessions de formation gratuite, initiées par le Ministre Ekila, auxquelles bénéficient déjà d'autres dépendants des militaires et policiers.

Il s'agit là d'une vision qui s'inscrit dans le cadre de l'instruction du Président de la République aux membres du Gouvernement, en vue de renforcer le moral des troupes militaires au front dans l'Est du pays.

La Pros.

 

Kinshasa : lancement des formations ambulatoires gratuites en faveur de dépendants des militaires
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