C’est une bonne nouvelle. Après plusieurs démarches intentes couplées aux et formalités administratives officielles, GG Food and Machinery, une grande ligne de production agroalimentaire appartenant à un digne fils du pays, ouvre bientôt ses portes à Kinshasa. Implanté dans la commune de Maluku, ce complexe industriel moderne comprend : une raffinerie d’huiles, une unité de soufflage de bouteilles, une usine de biscuits, une chaîne de production d’aliments déshydratés. Les travaux de construction de l’usine de GG Food and Machinery, d’après les dernières vérifications, ont touché la phase décisive de finition, comme en témoigne l’illustration ci-dessous.
A la veille de la clôture de l’opération de contrôle technique des véhicules sur toute l’étendue de la ville province de Kinshasa, Mafolo Kasinzi Joseph, Directeur Général de la Régie des Fourrières & de Contrôle Technique des Véhicules de Kinshasa, en sigle « RFCK », a organisé une caravane ce jeudi 30 octobre 2025 en vue de sensibiliser les personnes physiques et morales opérant dans la capitale, les entreprises publiques et privées, les représentations diplomatiques, les ONG ainsi que les institutions tant nationales que provinciales pour « qu’elles se rendent dans les centres agréés dissimulés à travers la ville pour un contrôle technique de leurs véhicules dans le délai imparti ». La date limite étant le samedi 1er novembre avec un bouclage général à partir du lundi 3 novembre 2025.
Un objectif clé
Selon le Directeur Général Mafolo Kasinzi Joseph, cette opération vise à « prévenir les accidents à venir et mettre ainsi la population Kinoise à l’abri de tout danger lié aux accidents de circulations routières causés par une panne technique ».
La sécurité des citoyens dans la ville étant le défi majeur de sa politique gouvernementale, le Manager général de cette régie urbaine ne ménage aucun effort pour stimuler les uns et les autres à observer la règlementation en vigueur dans le délai requis pour éviter de s’exposer à toute sanction selon les dispositions légales en la matière.
Un contrôle technique « obligatoire »
« Aucune excuse ne sera tolérée. Le contrôle technique est obligatoire », a-t-on lu dans son communiqué du 21 octobre dernier rappelant ainsi le devoir des Kinois pour une sécurité assurée non seulement de leurs véhicules mais aussi de leurs vies. Car, un véhicule circulant en très mauvais état expose des nombreuses vies.
Revêtant ce caractère « obligatoire » pour tout citoyen vivant dans la capitale congolaise, cette opération s’étend ainsi du 29 septembre au 1er novembre 2025. Passé ce délai, la RFCK procédera à un bouclage général des vingt-quatre communes de la capitale Kinshasa à partir du lundi 3 novembre 2025, avec application stricte de la mesure sans aucune exception.
Alors que la plupart des véhicules, sur au moins 3 millions qui circulent dans la ville, possèdent des documents de contrôle qui ne reflètent pas l’état réel technique de celui-ci, le DG de la RFCK invite les Kinois à se mobiliser pour se faire régulariser sinon, dit-il, « le contrevenant ne s’en prendra qu’à lui-même ».
Plus d’une vingtaine de Centres de Contrôle agréés dans la ville
Au total vingt-six Centres de contrôle agréés répartis dans différentes communes de Kinshasa restent ouverts jusqu’à samedi 1er novembre pour accueillir les véhicules en situation de contrôle technique.
Dans un message empreint de patriotisme, le Directeur Général de la RFCK exhorte les Kinois à s’y rendre « tout en exigeant leur PV et Vignette sécurisée ».
Notons que la Régie des Fourrières & de Contrôle Technique des Véhicules de Kinshasa est un service du ministère provincial des Transports et Mobilité Urbaine du gouvernorat de la ville province de Kinshasa.
Son action s’inscrit dans une logique de sécurité routière, de réduction d’accidents liés à l’état technique des véhicules, et de lutte contre la circulation des véhicules non conformes dans la ville.
Patrick Muyaya Katembwe, Ministre de la Communication et médias, Porte-parole du Gouvernement a reçu en audience, mercredi 29 octobre 2025, dans son cabinet de travail, le Délégué général du Festival de Cannes, Thierry Frémaux, accompagné de quelques membres du Collectif Okapi Films.
Au cœur des échanges : la consolidation d’une coopération culturelle durable, le renforcement des capacités professionnelles des acteurs du secteur ainsi que la structuration de l’industrie cinématographique nationale.
À l’issue de cette rencontre, visiblement satisfait du contenu des discussions et de son séjour à Kinshasa, Thierry Frémaux a déclaré :
« Le Festival a l’habitude de montrer des films du monde entier, tournés par des gens chez eux. Il nous arrive aussi de voyager et, si nous nous déplaçons d’habitude vers les grands pays de cinéma comme les États-Unis, le Japon, l’Europe ou l’Amérique latine, il est tout aussi important de venir ici. C’est mon premier voyage à Kinshasa et au Congo. Je voulais savoir, au-delà de ce que m’en disait Dieudo Hamadi, ce qu’il en est réellement, car rien ne remplace un déplacement et la rencontre avec les professionnels sur le terrain ».
Il a poursuivi : « Le cinéma célèbre les 130 ans de sa naissance et continue de susciter le désir, de raconter des histoires. Le Congo peut devenir un pays de cinéma, car lorsque l’on voit un artiste, deux artistes, trois artistes… demain, il peut y en avoir 200 ou 300. Il faut une volonté politique. La France, par exemple, existe aussi beaucoup grâce à son cinéma. Comme de nombreux autres pays. Il serait donc important que le Congo puisse raconter ses histoires sur grand écran ».
Cette visite, la première du genre sur le continent africain, s’inscrit dans le cadre de l’événement « Le Festival de Cannes à Kinshasa », organisé du 27 au 29 octobre 2025, avec deux temps forts : une conférence de presse à Silikin Village, le mardi 28 octobre, puis une master class à l’Institut national des arts (INA), ce mercredi 29 octobre en avant-midi.
Représentant le Collectif Okapi Films, le cinéaste Dieudo Hamadi s’est exprimé à son tour :
« Le Festival est une très grande vitrine. Et en tant que cinéastes congolais, dans une démarche d’institutionnalisation de notre cinéma, la présence de Thierry Frémaux et du Festival de Cannes à Kinshasa contribue à amplifier notre voix. Notre discussion avec les autorités, et particulièrement avec le ministre de la Communication, s’inscrit dans cette volonté d’avoir réellement un cinéma national. C’est dans l’ADN du Festival de Cannes de soutenir le cinéma des pays comme le nôtre. Nous avons souhaité que le Délégué général voit ce que nous faisons déjà. Grâce à l’impact médiatique du Festival, nous espérons que, dans les jours, les mois et les années à venir, notre voix sera entendue, et que de plus en plus de films authentiquement congolais seront produits et réalisés ». Rappelons que le collectif Okapi Films naît de la nécessité de bâtir les fondements d’une industrie cinématographique dynamique, innovante et durable. Okapi Films est un collectif de cinéastes congolais confirmés et émergents, et reconnus à l'échelle nationale et internationale, ainsi que de professionnels duseptième art.
Depuis plusieurs semaines, il s'observe une tendance à la baisse des prix des produits de première nécessité sur le marché. Cette situation, occasionnée par l'appréciation du franc congolais, intéresse sensiblement les ménages et suscite de plus en plus des commentaires dans l'opinion. Afin de mieux éclairer la population et, éventuellement, évacuer toutes formes de spéculations, une enquête sans passion a été réalisée hier, mercredi 29 octobre 2025, auprès de gros distributeurs, par des fins limiers déployés par le Quotidien de Mont-Fleuri, au Marché de la liberté, dans l'autre versant de Kinshasa, vers sa partie Est, plus précisément, dans la commune de Masina.
Instructions observées, descente réussie, le constat était sans appel : plusieurs biens de grande consommation sont aujourd'hui vendus à un coût accessible à toutes les bourses. Chez Socimex, tout comme à Sokin, y compris chez Ngoma, les responsables de ces établissements ont fourni des informations qui confirment l’impact positif né de la valorisation de la monnaie nationale dans les échanges commerciaux.
Auprès de Sokin, par exemple, un sac de farine Midema de 45KG, qui se vendait, il y a quelques mois, à 98 600Fc, se négocie actuellement à 78.200Fc. Un sac de riz Sokin de 25KG, autrefois proposé à 62 350Fc, est désormais disponible en permanence à 46.000FC. Un bidon d’huile Simba de 20L qui coûtait 123.990FC, est acheté, avec la baisse du taux de change, à 97.750FC. La même situation s’applique pour un sac de sel de 50Kg, qui coûte pour le moment 69.000FC, alors qu’avant le même produit était proposé à la clientèle à 87.000FC. Toujours à Sokin, un sac de lait Vita de 25KG, autrefois vendu à 281.000FC, est disponible 223.100FC.
D’un distributeur à l’autre, l’appréciation du CDF a eu également un impact chez Socimex, un des distributeurs les plus influents du marché congolais. Là, les consommateurs prennent de plus en plus plaisir à s’approvisionner, tant pour revendre que pour des besoins de consommation. Avec la baisse du dollars américain, Socimex propose désormais ses produits de qualité à un coût abordable. Un carton de spaghetti Bravo, qui était vendu à 29.000FC, a aujourd’hui un prix de 23.000FC. Un sac de sucre roux de 25KG coûte 62.100FC, alors qu’il se négociait, il y a peu, à 78.300FC. Un sac de riz B.B de 25KG se vend à 50.600FC contre 63.800FC il y a quelques semaines. Un sac de riz Habiba de 25KG est proposé à la population à 49.450FC, alors que le même produit représentait 62.350FC. Un sac de semoule coûte aujourd’hui 48.300FC chez Socimex, là où il fallait dépenser exactement 60.900FC pour en avoir. Un sac de riz warrior de 25KG se négocie à 46.000FC, alors qu’il coûtait, il y a plusieurs jours, 58.000FC.
Au sein de Ngoma, la tendance à la baisse des prix de première nécessité est effective. Un sac de riz Lion de 25 KG coûte à ce jour 47.200FC, pourtant les acheteurs étaient censés dépenser 59.500FC. Un sac de semoule instantané est vendu à 48.300FC. Avant, ce produit coûtait 60.900FC. Un sac de riz AAA se vend à 43.700FC, alors qu’il coûtait 55.100FC. Plusieurs autres biens, dans cet établissement, ont connu une baisse de prix, selon le responsable trouvé sur place. Au cours de la descente, les représentants de gros distributeurs rencontrés ont affirmé être mobilisés à respecter la politique tracée par les dirigeants congolais dans l’exercice de leurs activités. Une attachée chez Socimex a, cependant, dénoncé un comportement inquiétant qui caractérise certains commerçants congolais, lequel consiste à manipuler les prix selon leur bon vouloir, en dépit de la baisse effective du coût qu’ils déboursent auprès de gros distributeurs. Dans les prochaines éditions, plusieurs révélations seront faites, sur l’évolution de la situation dans les marchés kinois, dans le seul souci d’apporter un éclairage strict quant à la tendance engendrée par l’appréciation du franc congolais, sa portée réelle et ses conséquences sur le panier de la ménagère.
Il aura fallu attendre qu’une ONGDH étrangère dénonce les manœuvres et influences politico judiciaires dont la compagnie Mwant Jet est victime ; et que Mwant Jet réagisse au contenu peu convaincant de la Tribune de son avocat et Conseiller du Président de la République Monsieur Taylor LUBANGA ; pour que Mme Gueda Yav Wicht Amani mon associée fasse sa sortie médiatique pour avouer que c'est elle qui a demandé l'immobilisation du seul aéronef en état de navigation dont dispose actuellement la Société. Et cet avion constitue pour le moment son unique outil d'exploitation.
Dérive judiciaire
On peut constater que son argumentaire ne s'est pas démarqué de celui de son Avocat et Conseiller du Président de la République Taylor Lubanga tel que repris dans sa tribune en réaction à la circulaire de la LIGADHOP. Même ton et même agencement des citations des décisions de justice. Cela va sans dire.
Je tiens à rappeler et insister sur le fait que l'immobilisation de l’aéronef de Mwant Jet par le Parquet Général de Kinshasa/Matete ne peut ni être confondue, ni être assimilée à une saisie. Il s’agit en réalité d’une dangereuse dérive judiciaire.
En droit OHADA, l’outil d’exploitation ne peut pas être saisi. Et le parquet, gardien du respect des lois, ne peut l’ignorer. L’immobilisation est en réalité un raccourci utilisé par Mme Gueda YAV Wicht Amani et le parquet, à défaut de remplir les conditions, pour pratiquer une saisie.
Dans sa sortie médiatique, mon associée affirme avoir demandé l’immobilisation de l’aéronef aux fins de procéder à un audit technique, administratif et financier. L’on peut bien se demander si elle est mieux placée pour demander un audit à la lumière des éléments ci-après :
1. Audit Financier
Madame Gueda Yav Wicht n'a jamais fourni les documents nécessaires à la remise et reprise et a rendu la tâche difficile aux deux administrateurs provisoires qui n'ont pas pu faire l'audit des comptes de la Société depuis sa création en aout 2018 jusqu’au 31 mai 2022, date du début de la mission de l’Administrateur Provisoire. Elle a dissipé tous les documents et registres comptables sans laisser des traces.
Lorsqu'elle quitte ses fonctions, mon associée laisse les caisses de l'entreprise vides, des arriérés de salaire et des loyers, sans compter des dettes auprès des entreprises pétrolières.
L’on peut bien s’interroger lorsqu’elle veut faire un audit financier de la Société pendant que cette dernière n’a pas exploité durant 3 ans. Elle compte auditer l’utilisation des fonds que j’ai mis à la disposition de la Société après m’être endetté auprès des banques ? Qu’à cela ne tienne, la comptabilité de la Société est à jour et peut être auditée dans le respect des règles en la matière sans qu’il ne soit besoin d’immobiliser l’outil d’exploitation.
2. Audit Technique
Il est curieux que mon associée se soit réveillée de son sommeil trois ans après et se rappeler des avions de la Société que sa gestion avait abandonné en Afrique du Sud où ils étaient envoyés pour maintenance et réparation alors qu’aucune disposition n’avait été prise pour les réaliser.
N’eût été la détermination de l’Administrateur Provisoire et mon appui, cet aéronef n’aurait jamais été réparé et ne subirait aucune maintenance calendaire et les inspections rigoureuses de l’AAC comme c’est le cas actuellement. Pour le renouvellement de notre Certificat de Transporteur aérien, nous sommes passés par toutes les différentes étapes, rigoureuses, pour son renouvellement.
3. Audit Administratif
Au 31 mai 2022, lorsque mon associée a finalement libéré le management de la Société au bénéfice du premier administrateur provisoire, la Société ne remplissait plus les conditions requises par l’Autorité de l’Aviation Civile en ce que : elle avait cessé l’exploitation depuis près de 60 jours sans en informer l’autorité de régulation ; elle n’avait plus de personnel navigant ni de cabine ; elle n’avait plus d’avions.
Tout ceci, est redevenu normal grâce au travail abattu par l’administrateur provisoire et l’équipe des professionnels de Mwant Jet qui n’ont ménagé aucun effort pour se conformer aux nouvelles règles édictées par le Régulateur. Le message que je vais faire passer en substance est que, je ne ménagerai aucun effort pour la survie de Mwant Jet et pour que la centaine d’emplois que nous avons créés puissent continuer à aider les familles congolaises. Mwant Jet sans mon associée à sa tête, est aujourd’hui, la première compagnie d’aviation à obtenir son Certificat de Transporteur Aérien à l’issue d’un processus rigoureux mis en place par l’Autorité de l’Aviation Civile (AAC).
Par ailleurs, il est important de préciser que le prêt contracté auprès d’Afriland l’a été au nom et pour le compte de Mwant Jet ainsi que le témoigne la page de garde de ladite convention que mon associée a joint à sa communication. Qu’il suffise pour illustrer ceci de considérer que c’est la Société qui payait les traites mensuelles à Afriland au titre de remboursement de la dette contractée. Dans les documents qu’elle met sur la place publique, elle omet expressément les pages 7 et 9 du document. Pourquoi ? Pour que la vérité ne soit pas connue. Mais, la vérité est têtue. Elle finit toujours par triompher.
Reprise des activités de Mwant Jet
En outre, il est curieux de constater qu’après avoir tout mis en œuvre pour anéantir Mwant Jet : demandes de dissolution à deux reprises sans succès en 2022 et 2023 ; Création par elle d’une Société Concurrente (We Airways SAS), différentes saisies de l’aéronef, résiliation des différents contrats de bail, qu’elle veuille aujourd’hui revenir à la tête de cette même société. Pendant son absence la compagnie a fourni des efforts pour survivre. Curieusement, mon associée ne réapparaît qu’à certains moments : notamment lorsque nous ramenons l’avion de l’Afrique du Sud, elle refait son apparition et demande son immobilisation. Maintenant, elle réapparaît après l’obtention du CTA et la reprise de nos vols commerciaux. Je me pose des questions sur les finalités de ses manœuvres. J’estime que tout ceci a pour objectif de voir la société disparaitre. Aujourd’hui que les efforts des uns et des autres ont permis la relance effective de la société, elle revient pour la remettre par terre. Nous n’allons pas nous laisser faire.
Que madame Gueda Yav Wicht justifie aujourd'hui l'immobilisation de l'aéronef par son envie d'audit a de quoi surprendre. Cela rentre plutôt dans sa logique de fragiliser Mwant Jet et arriver à la dissolution de la société.
La justice devra lever cette immobilisation pour permettre à Mwant Jet de reprendre ses activités, préserver les emplois créés, s’acquitter de ses obligations fiscales, parafiscales et contribuer tant soit peu au développement des activités socio-économiques du pays.
En tant qu’associé de cette société, je veux qu'un audit soit fait dans sa globalité afin d’établir les responsabilités, déterminer ce que vaut l'entreprise aujourd'hui pour mieux évaluer les parts de chacun tout en laissant l'outil d'exploitation opérationnel. Lorsque mon associée parle de l’assemblée Générale, c’est une assemblée réalisée en toute illégalité, dans un entrepôt à l’aéroport de N’djili. Nous avons attaqué en justice les PV de cette assemblée qui ne respecte pas ni le droit, ni les règles de transparence de gestion.
C’est avec peine que je constate ces obstacles qui ne font retarder notre élan de reprise dans l’exploitation. Que la justice accepte d'être téléguidée par les vœux et désirs de Madame Gueda me surprend parce qu'on devrait veiller à donner un bon signal à ceux qui prennent le risque d’entreprendre et privilégier un bon climat des affaires. Depuis le début, je dénonce les interférences et influences politico judiciaires. Aujourd'hui, maintenir l’immobilisation de l’aéronef sans une raison fondée, en violation de la loi, est un mauvais message que notre justice envoie aux investisseurs.
Dans une tribune publiée le 22 octobre dernier dans la presse, le Professeur Taylor Lubanga s’exprime ouvertement sur le dossier Mwant Jet et prend position pour l’associé Gueda Yav. Pendant ce temps, l’aéronef de la compagnie est immobilisé sur décision du parquet. La compagnie Mwant Jet réagit à cette tribune intitule : RDC/Affaire MWANT JET : Entre manipulation et irrationalité d’un associé minoritaire. Dans cette tribune, le Professeur Taylor Lubanga rappelle d’entrée sa qualité de Conseiller du Président de la République dans une affaire purement privée. Alors que sa prise de position est plutôt celle d’un avocat en faveur de son client. Donc, nul besoin de faire ce mélange de genre. Affaire toujours en instruction « La Cour d’Appel de Kinshasa/Matete a rendu plusieurs arrêts contradictoires (RCEA 264, RCEA 277, RCEA 327/OPP/ RCEA 277, RRCA 012, RMUA 198), tranchant définitivement le litige.
Ces décisions ont confirmé la légitimité de Madame Gueda Yav Wicht Amani à convoquer une Assemblée Générale Ordinaire, laquelle s’est tenue le 24 mars 2025. Elle y a été désignée gérante de Mwant Jet SARL pour un mandat de trois ans, jusqu’au 24 mars 2028 », précise le Professeur Taylor Lubanga. RCEA 327/OPP/RCEA 277 est l’arrêt qui permettait à Gueda Yav Wicht Amani de convoquer une assemblée générale, en violation du droit OHADA. Le PV des résolutions de cette assemblée est attaqué en annulation devant le parquet de Kinshasa Matete sous le RCE 2323. L’affaire est en instance, contrairement à ce qu’affirme la tribune du Professeur Taylor. Il omet de préciser ou il aurait perdu de vue que l’arrêt en rapport avec la saisie de l’aéronef (RMUA 198) est attaqué en justice et ses effets suspendus par l’arrêt RMUA 203. Cette situation rend donc l’immobilisation de l’avion de Mwant Jet illégale. L’auteur de la Tribune ne saurait prétendre méconnaitre l’existence des arrêts qui suspendent les décisions auxquelles il fait allusion d’autant plus que Gueda YAV a été représenté en justice par le Cabinet Taylor Lubanga et qu’elle a élu domicile à la même adresse que ce cabinet. Affirmer qu’«il n’y a donc ni saisie irrégulière de l’aéronef, ni trafic d’influence. Etc. », serait certainement une preuve de cécité intellectuelle de la part du Conseiller du Président de la République. A ce niveau c’est plus comme Avocat qu’il s’exprime. L’immobilisation de l’aéronef requis par le parquet n’est pas une saisie. Elle est tout simplement le reflet d’une barbarie judiciaire. D’abord, l’Acte Uniforme sur le recouvrement et voies d’exécution de l’OHADA n’autorise pas la saisie de l’outil d’exploitation. Or l’aéronef est pour Mwant Jet Sarl un outil d’exploitation. Et même encore, à la lumière toujours du droit OHADA, le parquet n’est pas un agent d’exécution. Les omissions du Professeur/Avocat Le Professeur Taylor Lubanga semble trop bien informé pour une affaire privée. Et il n’explique pas dans sa tribune, comment un dossier en l’occurrence classé sans suite depuis juillet 2020 (avant même l’acquisition de l’aéronef immobilisé) pour faits infractionnels non-établis et ayant opposé des personnes étrangères à Mwant Jet a pu être utilisé pour immobiliser l’aéronef de Mwant Jet ? L’avion de la compagnie Mwant Jet est immobilisé sur décision du parquet en se basant sur un dossier qui ne concerne pas la compagnie d’aviation et classé sans suite. Le Professeur/Avocat indique aussi que Gueda Yav Wicht Amani n’a jamais rencontré son associé Michael Yav. Comment peut on faire une telle affirmation quand l’on sait qu’il existe des vidéos sur lesquelles on voit Madame Gueda YAV bousculer Michael YAV dans les locaux de ladite compagnie ? Les statuts de l’entreprise indiquent clairement que les deux associés de Mwant Jet sont Gueda Yav Wicht Amani et Michael Yav Tshikung. L’on se souviendra par ailleurs que Gueda YAV a déjà sollicité à deux reprises la dissolution de la société. Elle n’a pas eu gain de cause. Et à ce jour, elle n’a jamais effectué la remise et reprise en bonne et due forme avec les administrateurs provisoires de Mwant Jet pour que l’audit de sa gestion (2018 2022) initialement demandé soit fait. Avec toutes ces contradictions et contrevérités, Mwant Jet regrette de voir que les efforts consentis par l’Administrateur provisoire et l’associé Michael Yav pour la relance de la compagnie soient combattus et entravés par des influences des Haut magistrats et de quelques politiques qui brandissent le nom du Président de la République pour atteindre leurs objectifs. Comment donc encourager les entrepreneurs congolais à investir sans craindre que des telles influences et telles situations ne se reproduisent et puissent nuire au bon climat des affaires ? La justice qui est rendu au nom de l’autorité suprême ne devrait souffrir d’aucune interférence, encore moins des trafics d’influence. Une justice équitable permettrait à la compagnie Mwant Jet de poursuivre ses activités, désenclaver quelques provinces du pays, préserver les emplois créés et être une solution de qualité dans le secteur du transport aérien.
‘‘Genocost’’ (Génocide pour des gains économiques) est la mention qui a été largement brandie de manière visible et permanente comme fond principal sur le podium lors du spectacle de la star congolaise Ngiama Werrason le samedi 18 octobre 2025, en la salle Adidas-Aréna à Paris en France.
Vu et lu par plus de 9000 spectateurs cosmopolites dans la salle lors du concert et plus de 10 millions de personnes sur les réseaux sociaux, ce branding constitue non seulement une campagne de mobilisation ou un plaidoyer mais aussi et surtout une sensibilisation pour la reconnaissance internationale de ‘‘Genocost’’ en République Démocratique du Congo (RDC). Car il est temps de rompre le silence, de lever le tabou, d’affirmer avec gravite et clarté une vérité trop longtemps étouffée en démontrant juridiquement que plusieurs massacres perpétrés répondent aux critères définis par de la Convention 1948 sur la prévention et la répression de crime de génocide.
« Le message du Werrason sur ‘‘Genocost’’ est pour rappeler au monde des victimes des guerres à répétition auxquelles fait face la RDC. Il a prouvé sa grandeur en tant que nationalité et son titre d’Ambassadeur de la Paix au Congo-RDC ».
Sur le plan artistique, on retiendra que la prestation de la star congolaise a été marquée par la performance artistique et l’attraction des milliers de spectateurs qui ont effectué le déplacement pour soutenir l’artiste sur scène parisienne.
« C’est toujours important de soutenir nos stars qui font la fierté du pays à travers leur talent sur la scène internationale. Pour preuve, on est là ! Werrason est l’ambassadeur de notre culture. Je suis très ému de vivre encore son spectacle en plein Paris après plus de dix ans. Il m’a beaucoup marqué par la manière spectaculaire dont il a entamé la soirée. Son apparition sur scène nous a surpris. C’est une performance artistique qui prouve encore sa force artistique : son talent. Werra a encore de l’énergie…», a déclaré Didi Kembola, écrivain congolais basé en France.
«(…) Avec tenue de scène, lumière, décor et sonorité, l’artiste a frappé fort. C’est une démonstration spectaculaire pour un Werrason qu’on croyait déjà conjuguer au passé. Il démystifie cette salle parisienne que de nombreux artistes africains rêvent toujours », a-t-il ajouté.
Les temps forts de la soirée
Celui que les fans appellent le ‘‘Roi de la forêt’’, a concentré son spectacle sur trois axes essentiels pour dompter un public cosmopolite qui a juré sur à vivre sa deuxième prestation scénique cette année à Paris.
Le premier tableau de la soirée a été consacré aux musiciens de son groupe Wenge Musica Maison Mère qui ont pris le contrôle de la scène pour préparer l’entrée de Werrason.
Pour mettre un peu de vin dans la bouche, ils ont proposé à l’assistance deux anciennes chansons qui ont fait l’apothéose dans les débuts des années 90-2000. Parmi les titres interprétés, il y a ‘‘Thethé Ntumba’’ tiré de l’album ‘‘Intervention rapide’’, premier disque collectif de Wenge MMM édité en 1997.
Cette première partie scénographique a été caractérisée par un enchaînement non-stop des anciennes chansons d’animation aux rythmes des pas de danses et chorégraphies qui ont mis les spectateurs sens dessus, dessous. « Ce qui est bien, les animateurs ont joué leur rôle, en nous proposant des danses et autres morceaux nostalgiques qui nous ont rappelé la belle époque du grand succès du Roi de la forêt Werrason. On a vécu un véritable show-time ! Les chanteurs ont eu le temps de s’exprimer avec des chansons tirées de l’album ‘‘Kibwisa mpimpa’’, qui restera un best-seller dans le répertoire de l’artiste », a soutenu Yves Longola, fanatique.
Entrée spectaculaire du Roi de la forêt
La deuxième partie a été marquée par l’entrée surprenante et stratégique du maître de scène depuis la toiture de la salle Adidas-Aréna sous les applaudissements du public.
Son entrée sur scène en descendant de harnais de sécurité, marchant aux pas d’un robot.
« Un temps fort pour dire que la capitale française est désormais sous le contrôle de la Rumba congolaise. Il s'agit bien du phénomène dans ses numéros hors pairs qui fait toujours sa différence avec les autres musiciens en matière de shows. A l’âge de 60 ans, je ne crois pas que certains artistes pourront faire ce spectacle et remplir la salle. Tout le monde est content », s’est réjoui Richard Kiangata, un fanatique de 54 ans.
Un spectacle au goût nostalgique
La musique étant au rendez-vous, il a offert les meilleurs de son répertoire, exhumant des compositeurs nostalgiques avec une orchestration disciplinée à travers laquelle tous les instruments ont résonné avec un décibel mesuré.
Werrason et son ensemble ont attaqué la scène dans une ambiance euphorique, en proposant des Quelques cris d’animation et mélopées puisés de ses disques mémorables, notamment : ‘‘Intervention rapide’’, ‘‘Solola bien’’, ‘‘Techno Malewa’’, ‘‘Témoignage’’. L’artiste a bouclé la soirée par des nouveautés contenues dans son maxi-single intitulé ‘‘Départ Unique’’ qui est actuellement le marché des disques. L’extrait du générique a été aussi percutant au point d’emballer les spectateurs. « Des chansons comme ‘‘Kalay Boeing’’, ‘‘Augustine’’ sont des œuvres qui ont mis encore du feu. Il y avait de la chaleur dans la salle. Coup de chapeau à Werrason », a félicité Guelord Nyampala, jeune admirateur de l’orchestre.
Manda Chante et Brigade enflamment la scène
Il sied de noter que les chanteurs Manda Chante, Deplick Pomba, et l’animateur Brigade ‘‘Sarbatie’’ ont été parmi les invités d’honneur du concert de Werrason à Adidas-Aréna.
Ces anciens musiciens du clan Wenge ont chacun fait une démonstration vocale sur scène qui a apporté une autre couleur à la fête. C’est la troisième étape de la soirée qui a électrisé plus de huit milles mélomanes dans une salle archicomble.
De la même manière qu’il est entré sur scène, Werrason a quitté aussi le podium par le haut après avoir enflammé Adidas-Aréna de Paris pendant trois heures de spectacle. Une sortie digne des plus grands shows que cette salle parisienne n’a jamais connu depuis sa création en 2024 pour les Jeux olympiques et paralympiques de Paris.
L'Adidas-Aréna de Paris a une capacité d'accueil variable selon les événements : elle peut accueillir jusqu'à 8 500 places pour les concerts et spectacles, et jusqu'à 8 000 places assises pour les événements sportifs.
Dans le cadre du "Projet d'Egalité de Genre dans la Lutte Contre le Paludisme", financé par l'Alliance des Dirigeants Africains contre le Paludisme (ALMA), la Coordination Provinciale de Kinshasa du Conseil des Jeunes Protestants (CJP) a organisé deux dialogues communautaires cruciaux. Ces assises, tenues à Mont-Ngafula et N’sele, ont permis de recueillir les doléances des populations et de renforcer l'implication citoyenne, démontrant un engagement ferme à placer les communautés, dans toute leur diversité, au centre de la stratégie sanitaire.
Sous la houlette de son Coordonnateur Provincial, M. Fabien Mbiya, le CJP/Kinshasa a marqué des points importants dans la mise en œuvre de son projet novateur. L'objectif est d’intégrer la perspective du genre dans les efforts de lutte contre le paludisme, une maladie qui continue de faire des ravages dans la capitale congolaise. Pour ce faire, une approche participative a été privilégiée à travers l'organisation de dialogues communautaires.
Le premier rendez-vous a eu lieu le 4 octobre 2025 dans l'aire de santé de Kindele, située dans la zone de santé de Mont-Ngafula 1. Le second s'est tenu le 9 octobre 2025 dans l'aire de santé de Mpasa 2, dans la zone de santé de N'sele.
Ces rencontres ont connu une mobilisation exceptionnelle, témoignant de l'intérêt des populations pour les questions qui touchent leur quotidien. Au total, 120 membres des communautés ont participé activement aux échanges. La particularité de la démarche réside dans la composition paritaire et intergénérationnelle des participants : pour chaque site, 30 pères de famille, 30 mères, 30 jeunes filles et 30 jeunes garçons ont été conviés. Cette segmentation a permis de mettre en lumière les défis spécifiques rencontrés par chaque groupe et de garantir que toutes les voix soient entendues.
L'événement a été rehaussé par la présence des autorités locales et sanitaires, notamment le représentant du Médecin Chef de Zone de Santé (MCZS), le Chef de quartier, le Président du Comité de Développement Sanitaire (Présicodesa), l'Infirmier Titulaire (IT) de l'aire de santé, ainsi que plusieurs notables. Quinze "champions" du CJP/Kinshasa ont animé les débats, appuyés par une équipe des médias pour documenter ce moment clé.
Un cahier de charges lourd pour les autorités
Ces dialogues ont servi de véritable tribune pour les habitants, qui ont exposé sans détour les difficultés qui entravent leur accès à des soins de santé de qualité. Les principales préoccupations soulevées sont alarmantes et appellent à une action urgente :
1. L'abandon sanitaire : Les participants ont unanimement déploré le manque, voire l'absence totale, de visites à domicile par les agents de santé et les relais communautaires, coupant ainsi le lien essentiel entre les structures sanitaires et les ménages.
2. La rupture des services essentiels : Une plainte récurrente concerne le manque de services minimums dans les centres de santé. La rupture fréquente des stocks de médicaments antipaludiques et autres produits essentiels, l'indisponibilité de matériel de base et l'absence de campagnes de distribution de moustiquaires imprégnées d'insecticide ont été vivement dénoncées.
3. L'insécurité et l'inaccessibilité : Le manque d'électricité plonge les centres de santé dans l'obscurité et favorise un climat d'insécurité. Cette situation décourage la fréquentation des structures sanitaires, particulièrement pour les urgences nocturnes, affectant de manière disproportionnée les femmes et les enfants.
4. Le déficit d'infrastructures : L'absence de routes praticables pour accéder à certains centres et le manque criant d'accès à l'eau potable (provoquant des maladies hydriques) complexifient davantage le tableau sanitaire.
5. Le manque d'information : Un handicap majeur identifié est le déficit de communication et de sensibilisation, laissant une grande partie de la population dans l'ignorance des bonnes pratiques de prévention et des services disponibles.
En réunissant ces quatre groupes distincts, le CJP/Kinshasa, avec le soutien précieux de l'ALMA, a posé les bases d'un plaidoyer structuré et légitime. Les défis identifiés constituent désormais une feuille de route claire pour interpeller les décideurs et les partenaires techniques et financiers.
L'engagement du CJP/Kinshasa, à travers cette initiative, est de suivre de près l'évolution des besoins de la communauté et de s'assurer que la lutte contre le paludisme ne soit plus seulement une affaire de médicaments, mais une question de développement intégré où l'égalité de genre, la sécurité et l'accès aux services de base sont garantis pour tous. La voix des communautés de Kindele et de Mpasa 2 a été entendue ; il appartient désormais à toutes les parties prenantes de la transformer en actions concrètes.
C’est désormais chose faite. La promesse a pris chair. Un an après le lancement du projet « Pour Elle, Sport et Culture », la commune de Bandalungwa franchit une nouvelle étape majeure dans la concrétisation d’un vieux rêve : la modernisation du terrain « Allemagne ». Ce mardi 14 octobre 2025, sous un soleil complice, le gouverneur de la ville de Kinshasa, Daniel Bumba Lubaki, a procédé à la pose symbolique de la première pierre, marquant ainsi le début des travaux.
Ce chantier, fruit de la coopération franco-congolaise, bénéficie du soutien financier de l’Agence Française de Développement (AFD). Il s’inscrit dans la vision du Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui prône le développement équilibré des villes et la promotion du sport et de la culture au profit de la jeunesse.
« Nous remercions la France à travers l’AFD. Ce projet illustre la vision éclairée du Chef de l’État : rendre possible le développement local tout en renforçant la cohésion sociale par le sport et la culture », s’est exprimé le gouverneur de la ville-province de Kinshasa. Pour Éric Tshikuma, député national élu de la Funa, cet instant marque « la concrétisation d’un long combat ».
« Ce terrain, qui a vu passer plusieurs générations de jeunes sportifs, entre dans une nouvelle ère. Le plaidoyer, les repérages et les études de site ont enfin porté leurs fruits. Nous invitons la jeunesse locale à veiller sur la bonne exécution des travaux », a-t-il déclaré.
Même satisfaction du côté du député provincial Jared Panzu, qui s’est engagé à suivre de près l’avancement du chantier.
« Nous serons là pour encadrer, mobiliser et encourager les jeunes autour de ce projet. Le terrain ‘Allemagne’ doit devenir un modèle d’infrastructure sportive aux standards internationaux », a-t-il affirmé. D’ici neuf mois, les habitants de Bandalungwa et des communes voisines découvriront un complexe moderne, doté des terrains rénovés et d’équipements adaptés aux besoins des jeunes talents. Une fierté locale qui s’inscrit dans la dynamique impulsée par le premier sportif du pays, le Président Félix Tshisekedi, pour faire du sport un véritable levier d’unité et de développement.
Il sied de rappeler qu’il y a une année, Patrick Muyaya Katembwe, ministre de la Communication et Médias, et notable de Bandalungwa, et son collègue Kabulo Muana Kabulo, ministre des Sports et Loisirs, avaient avec les responsables de l’Agence Française de Presse (AFP) amorcé les premiers travaux de coordination du projet. Cette étape préparatoire a ouvert la voie à une collaboration technique et logistique renforcée entre la France et la RDC.
Une scène de chaos a éclaté dans la commune de Mont-Ngafula le mardi 30 septembre 2025. Un élève de 4ème année commerciale de l'Ecole Sabrina a déclenché une grenade lacrymogène en pleine salle de classe, provoquant une vive panique et des malaises chez de nombreux élèves. Douze d'entre eux ont dû être hospitalisés d'urgence. Face à cet acte d'une extrême gravité, l'Inspection Principale Provinciale (IPP) de l'Education de la Lukunga a exprimé sa profonde consternation et a annoncé une tolérance zéro.
Selon les informations contenues dans un communiqué de presse officiel, l'incident a eu lieu dans la matinée. Le gaz, se propageant rapidement, a immédiatement causé des troubles respiratoires et des malaises parmi les élèves présents. La réaction rapide et diligente des autorités scolaires a permis d'évacuer toutes les victimes vers les centres hospitaliers les plus proches.
Le bilan communiqué à ce jour fait état de douze élèves pris en charge. 8 d'entre eux ont été transférés aux Cliniques Universitaires de Kinshasa, tandis que 4 autres ont été admis dans un établissement médical voisin pour y recevoir les soins nécessaires.
Dans son communiqué, l'IPP de la Lukunga se veut rassurante sur l'état de santé des victimes. "La prise en charge rapide a permis de stabiliser l'état de santé de tous les élèves. Selon les rapports médicaux, l'état de santé est encourageant et tous les enfants sont attendus de retour à leur domicile au plus tard ce soir ou demain", précise le document signé par l'Inspecteur Principal Provincial, M. Vital Lumbala Kadiata.
Parallèlement à la prise en charge médicale, des mesures judiciaires et administratives ont été immédiatement enclenchées. L'élève identifié comme étant le responsable de cet acte a été remis aux autorités policières compétentes pour les suites judiciaires appropriées. Une équipe d'enquête de l'Inspection de la Lukunga a également été dépêchée sur les lieux pour analyser la situation en profondeur et déterminer l'ensemble des responsabilités.
L'autorité de l'Education a rappelé avec la plus grande fermeté que "les établissements scolaires doivent demeurer des espaces sûrs et protégés". Elle prévient qu'aucune forme de violence, qu'elle soit interne ou externe, ne sera tolérée. Des mesures disciplinaires sévères et des poursuites judiciaires seront systématiquement engagées à l'encontre du coupable, afin que cet acte serve d'exemple dissuasif.
Le Cardinal Fridolin Ambongo a prôné une mission évangélisatrice dans un esprit de communion et de Synodalité pour les assises de la session ordinaire de l'assemblée épiscopale provinciale de Kinshasa, ce mardi dans la commune de Kintambo au centre de Kinshasa capitale de la République démocratique du Congo.
‘‘Une session ordinaire en présentiel tout comme celle-ci elle est en effet l'expression de la collégialité et de la Synodalité au sein de notre province ecclésiastique de Kinshasa.
La matière à examiner et à traiter est abondante comme d'habitude et aussi bien en plénière qu'à huis clos. Ma prière est que cette session ordinaire nous fasse avancer au large de la mission évangélisatrice dans un esprit de communion et de Synodalité'‘, a déclaré le cardinal Fridolin Ambongo, président de l'Assemblée épiscopale provinciale de Kinshasa lors de l'ouverture de ces assises statutaires à Kinshasa. Et d'ajouter : ''Que l'esprit Saint puisse nous aider a grandir ensemble comme province et à prendre à bras le corps nos défis pastoraux et autres qui s'imposent à nous dans notre province ecclésiastique de Kinshasa à l'issue de cette session ''.
Le Cardinal Fridolin Ambongo a rappelé ses frères dans l'épiscopat leur rôle d'accompagner le peuple et d'entretenir la flamme d'espérance en un monde meilleur, mode de paix et de justice, monde d'amour et de pardon.
L'ordinaire du de lieu de l'archidiocèse de Kinshasa a exhorté tout le monde a l'espérance tout en déplorant le climat d'insécurité qui interroge et inquiète l'avenir de notre nation avec des tueries qui se font à l'est de la République démocratique du Congo.
''les déplacements, les tueries et des massacres de paisible citoyens ne s'arrêtent pas avec notamment la persistance du phénomène Mobondo au territoire de Kwamouth et n'oublions pas les conflits armés à l'est de la RDC avec l'occupation d'une partie de notre territoire national. Les asserbations de ce climat d'insécurité et d'instabilité, interrogent et inquiètent quant à l'avenir de notre nation. Malgré ce tableau sombre l'espérance en un lendemain meilleur nous maintient toujours en vie et nous mobilise pour l'initiative du pacte social pour la paix et le bien vivre ensemble en RDC et dans la région de grand lacs qui vise précisément à instaurer une paix durable et à renforcer la cohésion nationale et régionale'', a t-il renchéri.
L'assemblée épiscopale provinciale de Kinshasa (Assepkin) réunie en son sein les diocèse de Inongo, kikwit, kenge , Popokabaka, kisntu ,Matadi, Boma et Kinshasa.
Cette session statutaire est une occasion de prier ensemble et de célébrer ensemble la communion fraternelle au sein de la province ecclésiastique.
Ces assises qui ont débuté ce mardi vont se clôturer le vendredi 10 octobre 2025 au centre pastoral Nganda de Kinshasa
“L’âge d’or de la musique congolaise 1960-1974’’ a été décortiqué lors d’une rencontre littéraire organisée par la bibliothèque ‘‘Kongo’’ autour du journaliste-bédéiste Asimba Bathy de la République démocratique du Congo (RDC) samedi à Tervuren à Bruxelles en Belgique, a-t-on appris de l’organisateur.
«Bathy Asimba a eu plusieurs vies bien remplies, avec beaucoup d’expériences engendrées. Il nous a brossé un tableau, très intéressant pour ceux et celles d’entre nous qui ne connaissions pas très bien l’histoire de la musique congolaise moderne entre 1950 et 1970, en passant par l’année 1960 de l’indépendance caractérisée par l’inusable titre mondialement connu ‘‘Indépendance Cha-Cha’’ du Grand Kallé avec l’African Jazz», a fait savoir José Mabita, administrateur de la Bibliothèque Kongo.
«Cela a été très instructif de l’avis de tous. Un panorama, qu’il a résumé dans ses 4 livres (‘‘L’âge d’or de la musique congolaise 1960-1974’’, ‘‘Papa Wemba, de moi à toi’’, ‘‘Lita Bembo, bête de scène, roi des spectacles’’, et ‘‘The King Emeneya, la perle rare de la musique congolaise’’) qui contribuent à la découverte, à la promotion et à la bonne connaissance de la musique congolaise », a-t-il renchéri.
Pour lui, cette rencontre a permis de partager un riche moment de curiosité. «Pour quelqu’un qui comme moi qui a grandi dans ce Congo alors Zaïre que j’ai quitté en 1983, que cela a été un beau voyage dans le passé, me ramenant à une insouciante jeunesse. Considérée à priori comme un divertissement, la musique n’en reste pas moins un élément culturel essentiel qui participe à la cohésion sociale, elle a un impact important dans la société avec tout ce qu’elle peut véhiculer, représenter et exprimer», a déclaré José Mabita.
«Bathy Asimba, dans la lignée de ceux et celles qui ont écrit sur le sujet, nous permet de nous rendre compte de manière effective, de la richesse de la musique congolaise. A travers son histoire, et grâce à tous les acteurs et toutes les actrices qui participent à la faire vivre et la faire rayonner à travers le monde, générations après générations», a soutenu l’administrateur de la Bibliothèque Kongo.
Il a, toutefois, salué les recherches chroniques menées par le panéliste qui, fort de son expérience dans l’art, a partagé le souci de la mémoire, de l’histoire et du patrimoine.
«C’est rassurant et cela fait du bien. Bathy Asimba fait partie de ceux qui, avec les actes artistiques et culturels à son palmarès, seraient à considérer comme des personnes ayant rendu des services à la nation. Il est dans le sien, un véritable ambassadeur de la culture du Congo. C’est un acteur culturel majeur dont l’avis, l’opinion et l'expérience devraient être pris en considération. Le monde culturel y gagnerait », a-t-il conclu.
Professionnel avéré en matière de l’évènementiel, Claver Show Nakebadio n’a pas l’habitude de trop parler dans les médias. Mais, ses interventions mesurées relèvent d’une importance majeure lorsqu’il s’agit de porter une pierre à l’édifice, surtout pour faire avancer les choses dans son domaine de prédilection qui n’est autre que la culture et les arts. Ce technicien de scène qui continue à faire ses preuves dans le secteur des industries culturelles créatives est, dans une tribune, revenu sur les principes et stratégies de respectabilité du contrat et négociation du cachet pour les prestations dans le domaine des arts en République démocratique du Congo (RDC).
Pour cet expert, l’idéal est non seulement d’outiller les acteurs mais aussi d’interpeller les partenaires et l’ensemble de la chaîne afin de développer ensemble leur secteur.
« Le respect du cachet d'un artiste est un sujet important dans le domaine de la musique, du spectacle et des arts en général. Promouvoir une culture de respect autour du contrat est essentiel pour le développement d'un écosystème artistique sain. Ces principes sont fondamentaux et impératifs pour les producteurs, les mécènes, les agents, professionnels de la culture et des arts, partenaires privés et étatiques, managers…», a déclaré Claver Nakebadio, opérateur culturel et manager en événementiel international.
Toutefois, il a tenu à rappeler que le cachet est la rémunération qu'un artiste reçoit pour sa performance ou son travail. « Il peut être fixé ou variable en fonction de divers facteurs comme la notoriété de l'artiste, la durée de l'événement, et le type de représentation », a fait savoir le manager en événementiel international.
Claver Nakebadio a surtout insisté sur la notion et l'importance du respect de deal qui relève aussi de l'éducation, du savoir-vivre, de la responsabilité rationnelle d'un humain et du professionnalisme.
« Respecter le cachet d'un artiste signifie reconnaître la valeur de son travail et de ses compétences. Cela contribue à la dignité professionnelle des artistes et à la pérennité de leur carrière », a signifié l'expert en événementiel.
« Les conséquences du non-respect des engagements financiers peuvent entraîner des tensions, des conflits et même des poursuites légales. Cela risque de nuire à la réputation des organisateurs et peut décourager les artistes de collaborer avec eux à l'avenir », a-t-il ajouté.
L'opérateur culturel a recommandé aux acteurs ainsi qu'à leurs staffs (bureaux) de développer les pratiques saines en matière de techniques de respectabilité des contrats artistiques.
« Les contrats clairs et transparents sont essentiels pour établir des attentes mutuelles. Il est également crucial que les promoteurs et les agences de booking honorent les accords financiers et respectent les normes de l'industrie », a-t-il lancé.
Pour Claver Nakebadio, la bonne politique ou l'attitude rationnelle du respect de cachet a un impact sur le secteur des Industries culturelles créatives.
« Le respect du cachet contribue à une industrie culturelle plus durable et équitable. Cela permet de soutenir les artistes dans leurs créations et leur développement professionnel », a-t-il conclu.
Évoluant entre la RDC, l’Afrique et l’Europe, Claver Nakebadio Kanda est un artiste, opérateur culturel et régisseur scénographique qui a fait ses preuves dans l’univers de l’événementiel.
Fort de son expérience redoutable, ce technicien de scène formé à l’Institut national des arts (INA) à Kinshasa accompagne et collabore avec plusieurs grands noms de la scène musicale congolaise et africaine, notamment Fally Ipupa, Werrason, JB Mpiana, Roga Roga, Davido...
Il a aussi été à la manette des grands événements et projets artistiques internationaux en France, en Belgique et en Afrique (9ème Jeux de la Francophonie, concerts au stade des martyrs, Paris la défense Aréna, ex-Bercy, Festival Kinshasa Jazz, Festival mondial de la musique et du tourisme….)