Le Ministre d'État, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Guillaume Ngefa Atondoko, a procédé ce lundi 1er décembre 2025 à la libération conditionnelle de 114 détenus dont 61 au CPRK parmi lesquels deux femmes ont recouvré la liberté, marquant ainsi le premier acte de désengorgement de la Prison Centrale de Makala depuis son entrée en fonction.
Arrivé sur les lieux dès les premières heures de la journée, le Ministre de la Justice a tenu à superviser personnellement cette opération.
Dans son adresse à l’administration pénitentiaire, Guillaume Ngefa a insisté sur la nécessité d’une vigilance accrue en exhortant le Directeur de la prison à faire preuve de rigueur et de prudence, soulignant le contexte géopolitique sensible actuel.
«Ce qui s’est passé avant ne peut plus se répéter », a martelé le Ministre d’un ton serein mais ferme, signifiant sa volonté de rompre avec les anciennes pratiques laxistes et arbitraires.
La procédure de libération conditionnelle a été orchestrée par M. André Kanza, Directeur de la Prison centrale de Makala. Ce dernier a procédé à l’appel nominal des bénéficiaires avant que le Ministre ne leur remette, en main propre, leur fiche de libération, document officiel attestant de leur sortie.
Selon le Directeur de la Prison Centrale de Makala, ces libérations ne sont pas le fruit du hasard. Elles répondent à des critères légaux précis :
- L’analyse minutieuse des cartes de peine (temps d’incarcération déjà effectué);
- L’évaluation du comportement exemplaire du détenu ;
- Le respect strict des conditions d’éligibilité à la liberté conditionnelle.
Cette action a soufflé un vent d’espoir et d’apaisement parmi la population carcérale restante.
Parmi les libérés figure un cas qui a particulièrement retenu l’attention : celui du détenu Selema Thomas.
Âgé de 72 ans, Monsieur Selema affirme avoir été victime d’une incarcération arbitraire orchestrée par une personnalité influente (« un homme haut placé »), dans le but de le spolier de sa parcelle.
Désormais libre, le septuagénaire lance un appel poignant au Ministre de la Justice pour que son dossier soit réexaminé et qu’il puisse récupérer son bien, symbole de la lutte contre l’impunité des puissants que le Ministre entend mener.
Cette première vague de libérations pose les jalons de la nouvelle politique pénitentiaire du gouvernement, axée sur l’humanisation des conditions carcérales et le respect des droits humains.
(Par Son Excellence Monseigneur Placide Lubamba Ndjibu, Evêque du Diocèse de Kasongo)
Aux fidèles du diocèse de Kasongo : Prêtres, Diacres, Personnes consacrées, Laïcs et Personnes de bonne volonté
Chers frères et sœurs, grâce, miséricorde et paix de la part Dieu notre Père et le Seigneur Jésus-Christ. (Ep. 1, 2).
Avec ce premier dimanche de l'Avent nous entrons dans une période chère aux fidèles catholiques, ce temps de préparation et d'attente tout tendu vers Noël, ce moment où nous est rappelé que Dieu est venu parmi nous dans le visage d'un petit enfant. Cette année, notre attente prend une tournure très particulière. Alors qu'attendons-nous ? «Nous attendons le Prince de la paix». Oui, Chers frères et sœurs, nous avons besoin de la paix et nous la recherchons. Mais qui nous donnera cette paix ? Certes la paix que nous souhaitons avoir ne viendra pas des hommes. Pour preuve, dans notre pays il y a de cela plusieurs décennies que les hommes ont tenté de nous donner la paix mais n'y arrivent pas. C'est seulement celui qui vient, Jésus, Prince de la paix qui nous donnera une paix véritable et durable. C'est dans l'espérance d'avoir cette paix venant de celui que nous attendons, que je vous adresse ce message pour ce temps de l'Avent.
Frères et Sœurs :
1. Le temps de l'Avent nous invite à rester attentifs et vigilants en reprenant conscience du règne de Dieu qui advient au cœur de l'histoire des hommes. La liturgie de ces quatre semaines nous appelle à renforcer l'espérance reliée au retour du Christ et à son avènement. Cette période nous exhorte tous à une préparation intérieure intense à célébrer Noël, évènement inouï, et décisif pour l'humanité, puisque Dieu s'est fait homme parmi les hommes : de sa naissance à sa mort sur la croix, il a partagé en tout la condition humaine à l'exception du péché.
2. Comme nous le savons, notre pays est en train de traverser un temps difficile surtout dans sa partie Est où se vit la guerre avec toutes les violences qu’elle entraîne. Et de manière particulière, notre diocèse est en proie à de conflits de différents groupes armés qui, appelés autrefois à défendre les intérêts de populations locales, mais hélas, aujourd'hui sèment la désolation dans beaucoup de milieux. Cette situation et d'autres qui sont semblables comme : la maladie, la violence, le vol à mains armées, la dégradation de la situation économique et sociale, le chômage, ... peuvent nous plonger dans le désespoir et nous faire manquer la paix. D'où alors, ce temps de l'Avent nous invite tous, à la tolérance, à la culture de la paix, à vivre ensemble, car comme je vous ai rappelés dans la lettre pastorale de cette année : « Nous sommes tous frères » (Cfr. Mt. 23, 8).
3. Sachez-le mes frères et sœurs, l'attente ne signifie pas passivité ou inaction. C'est là que nous devons rejoindre la signification biblique de l'attente comme mise en route, présence commencée. Nous sommes donc invités à entrer dans une attente active, en nous engageant au service de la paix et des plus fragiles, pour faire taire la guerre, l'insécurité, la violence sous toutes ses formes, le vol, l'injustice et bâtir autour de nous et partout dans le monde la culture de la paix. Ainsi, dans l'attente du « Prince de la paix » et pour construire la paix que nous désirons, en ce temps de l'Avent, je recommande :
4. Aux parents : d'être modèles comme la Sainte Famille de Nazareth. Assumer votre responsabilité, en donnant à votre progéniture un bon exemple de vie d'amour, de charité, de l'estime de soi, et en donnant à chacun des enfants ses droits : éducation, nourriture, ... prenant en compte l'exhortation de Saint Paul : « Et vous, parents n'exaspérez pas vos enfants, mais usez, en les éduquant, de corrections et de semonces qui inspirent du Seigneur » (Ep. 6, 4).
5. Aux jeunes : comme disait Mgr MATONDO, vous êtes l'espoir du pays et de l'Eglise de demain, cultivez les vertus chrétiennes. Je vous exhorte de vous prémunir contre toutes les dérives de notre époque comme la débauche, l'alcoolisme, la drogue, le vol, et autres vices en vogue. (Cf. Lettre de Mgr MATONDO pour le Bilenge ya mwinda, 1974). Vivez dans la charité, l'amour et le partage.
6. Aux autorités politico-administratives : «Toute autorité vient de Dieu» (Rm. 13, 1). Vous avez reçu une noble mission de faire régner la paix, la justice et le bien-être de la population qui vous a été confiée. Nous vous devons respect et prions pour vous selon les Ecritures Saintes. (Cf. Rm 13, 1-7 ; 1Tim 2, 1-2 et 1Pierre 2, 13). Soyez les bons bergers à l'instar du Christ Prince de la Paix qui frappe à nos portes. Je vous rappelle que le peuple qui est à Kabambare, Kasongo, Pangi et Shabunda, souffrent de manque de paix. Travaillez pour la paix et procurez à ce peuple la sécurité pour lui redonner l'espoir de vivre.
7. Aux groupes armés œuvrant dans notre diocèse de KIGULUBE jusqu'à KABAMBARE. Au départ, nous avons compris que votre mission était noble, celle de protéger et sauvegarder les intérêts des populations locales ! Cas d'illustration la colline de NAMOYA/SARAMBILA. Fort malheureusement on constate que vos bonnes intentions tournent en dérive, je vous invite de prendre vos responsabilités en mains et revenir à de bonnes raisons. Comme vous êtes reconnus officiellement par l'Etat congolais comme «Wazalendo» forces réservistes, soyez patriotes, et servez vos frères et sœurs dans l'amour et la charité.
8. A toutes les personnes de bonne volonté. Le Messie que nous attendons, c'est un Prince de la Paix. Qu'on soit croyants ou non-croyants, nous avons tous besoin de la paix. L'Avent est ce temps précieux qui nous est offert pour semer autour de nous cette graine de la paix. Celle-ci est capitale pour le développement intégral de l'homme. Déjà le Pape Paul VI en 1967 soulignait dans son encyclique «Populorum progressio» : «Le développement est le nouveau nom de la paix». L'expression veut dire que la paix et le développement vont ensemble. La paix implique un environnement de prospérité et d'égalité qui permet aux individus et aux communautés de s'épanouir pleinement. «Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu» (Mt. 5, 9).
9. Si chacun de nous prend conscience de ce qu'il doit faire, nous recevrons du Prince de la paix, la paix véritable et nous la construirons autour de nous et avec tout le monde. Ainsi donc, en ce temps de l'Avent, que chacun de nous s'engage et œuvre pour la cause de la paix, qu'il soit le vrai disciple de Jésus-Christ, messager de la joie et de la paix là où il vit. Que ce temps de l'Avent fasse de nous des ouvriers de paix et bâtisseurs d'amour.
Je souhaite à chacune et à chacun de vous un beau temps de l'Avent, que ce temps soit différent de ceux que nous avions l'habitude de vivre, avec un sens renouvelé et approfondi de l'attente. Qu'il soit un temps fructueux où tous et chacun portent le fruit de la paix, la joie, la réconciliation et l'amour à nos frères et sœurs. Que la vierge Marie notre Mère nous aide à attendre son Fils dans l'amour fraternel.
Bon temps de l'Avent dans l'espérance de celui qui vient nous donner la paix :
Le rappeur franco-congolais Youssoupha Mabiki Zola est attendu le 19 décembre à l’Institut français de Kinshasa, en République démocratique du Congo, pour un spectacle dans le cadre de la clôture de sa tournée musicale qui a commencé en Eté dernier en Europe.
« (…) Ça se passe le 19 décembre à la Halle de la Gombe. Youssoupha, le parolier en concert inédit à l’institut français à Kinshasa. Ce rendez-vous incroyable s’inscrit dans le cadre de la tournée ‘‘Suprême tour’’. Nous étions obligés de revenir à la maison. C’est à Kinshasa qu’on va finir notre tournée. Ça va être blindé, trop bien, très génial comme d’habitude. Il y aura du feu sur le feu, bien pour bien », a-t-il confirmé.
« Kinshasa est retenue comme point de chute de cette grande tournée musicale qui a connu une prolongation. Mes lumineux, mes lumineuses ! Après le succès de la tournée ‘‘Suprême Tour’’, on a décidé de continuer en rajoutant de nouvelles et dernières dates. Hâte de vous retrouver », a ajouté Youssoupha.
Dans la capitale congolaise, les organisateurs de cet évènement s’apprêtent à accueillir le spectacle du lyriciste bantou qui est de retour à Kinshasa, ville créative de la musique africaine.
« Après avoir enflammé les scènes d’Europe, il revient là où tout a commencé, pour un concert exceptionnel à la Grande Halle de Gombe», a-t-on lu sur la page officielle de l’Institut français de Kinshasa.
Il sied de noter qu’avant de fouler le sol de ses ancêtres congolais, le célèbre rappeur va se produire le 4 décembre en la salle Zénith de Paris où il va présenter solennellement son dernier album ‘‘ Amour Suprême’’ disponible depuis le mois de juin 2025.
Ce nouvel opus l’a permis d’effectuer une grande tournée dans les grandes villes et provinces de France.
« Avec son nouvel album ‘‘Amour Suprême’’, Youssoupha mêle rap, gospel, soul et sonorités africaines dans une expérience musicale unique », a-t-on appris.
Né en 1979 à Kinshasa d’une mère sénégalaise et d’un père congolais qui n’est autre que Tabu Ley Rochereau, l’icône de la rumba et homme politique, Yosssoupha est auteur-compositeur de plusieurs albums à succès.
Featuring Yousoupha et Werrason en gestation
Toujours entre la scène et le studio, Youssoupha a été également invité par le chanteur Rumba, Noël Ngiama Werrason, une des légendes de la 4ème génération de la musique congolaise moderne, pour participer à son projet discographique intitulé ‘‘Moroté’’. La collaboration entre les deux stars africaines, renseigne-t-on, a créé de l’effervescence lors de l’enregistrement au studio à Paris où ils ont placé leurs voix pour ce nouveau titre qui va figurer le 3ème disque solo de Werrason.
« Ce rendez-vous artistique réunit deux générations et signe le grand retour d’un tandem rare », a commenté un des proches de Youssoupha.
(Didi Kembwarss, artiste –penseur congolais de la diaspora)
Le projet du gouvernement sur la mise en œuvre de la couverture maladie des artistes en République démocratique du Congo (RDC) dont l’exécution est prévue en 2026 a été salué par la communauté artistique de la diaspora congolaise en France. Des réactions récoltées auprès des créateurs congolais à Paris sont très positives et encourageantes dans le sens d’apporter une expertise au ministère de la culture, arts et patrimoine de la RDC à réussir avec brio ce projet pour l’intérêt des professionnels des arts.
«Si la ministre de la culture, Mme Yolande Elebe, parvient à concrétiser la couverture maladie pour les artistes et leurs familles en RDC, et surtout à l’inscrire dans la durée, cela constituera l’une des plus grandes réformes du secteur culturel depuis l’indépendance du pays.La mise en œuvre de ce projet gouvernemental sera une avancée majeure, structurante, qui changerait durablement la vie des professionnels des arts et renforcerait tout l’écosystème culturel », a réagi Didi Kembwarss, artiste pluridisciplinaire et expert culturel évoluant à Paris.
« (….) Et si, en plus, elle ajoute une ou deux initiatives fortes, celles que j’ai en tête…Elle pourrait entrer dans la lignée des grands ministres de la Culture, dans l’esprit de ce que fut Jack Lang en France : une figure réformatrice, innovante et marquante», a-t-il renchéri.
Pour sa part, le chanteur congolais Pirrason Pungu a félicité le gouvernement à travers son ministère de la culture pour cette démarche qui constitue une avancée déterminante vers la reconnaissance sociale et la valorisation des acteurs culturels de la RDC.
« C’est une très bonne initiative. ‘‘La révolution culturelle’’ serait vigilante et très attentive de suivre le projet et de voir la concrétisation de la carte de couverture maladie des artistes. Nous allons y veiller jusqu’à connaître qui en sera le premier bénéficiaire », a déclaré ce membre de l’association ‘‘Révolution culturelle’’ basée en France.
2026 : délivrance des cartes de santé aux artistes !
Le ministère de la culture et celui de la Santé publique, renseigne un communiqué officiel, ont tenu mercredi dernier une séance de travail à Kinshasa, au cours de laquelle ils ont planifié et fixé un calendrier prévisionnel pour exécuter le projet sur l’assurance médicale des professionnels des artistes.
«L'année 2026 est consacrée au déploiement complet du système, incluant la délivrance généralisée des cartes de santé et l’accès aux soins », a-t-on lu.
Selon la même source, ce calendrier prévisionnel a défini les grands axes et le plan directeur de ce projet salutaire initié par le ministère de la culture pour le bien-être des créateurs des œuvres de l’esprit qui sont les ambassadeurs culturels du pays.
En effet, c’est au mois de décembre 2025 que débute les travaux préparatoires dédiés à l’identification des artistes, sur la base des répertoires du Ministère de tutelle.
Par la suite, il va intervenir d’ici la fin de l’année en cours la remise symbolique des premières cartes de santé à un échantillon d’artistes, marquant le lancement concret du dispositif.
Au cours de leurs échanges, a rapporté le document, la ministre de la Culture a insisté sur l’urgence et la nécessité d’une collaboration interministérielle renforcée afin d’assurer une protection complète aux artistes : couverture maladie, sécurité sociale intégrée, et mécanismes d’accompagnement, notamment durant les périodes d’inactivité.
« Le Ministre de la Santé a confirmé que l’accès aux soins via l’Assurance Maladie Obligatoire est validé et actuellement en phase d’opérationnalisation », a révélé le communiqué.
Il sied de noter que ce projet de la mise en œuvre de l’accès à la couverture maladie pour les artistes et leurs familles a été initié conformément au décret-loi portant le ‘‘Statut de l’Artiste’’, signé en juin dernier par la Première Ministre congolaise, Judith Suminwa.
Michela Wrong est une journaliste anglaise (Reuters, BBC, Financial Times) reconnue dans le monde entier pour son expertise sur l’Afrique. Elle a reçu le prix James Cameron 2010 «pour sa vision morale et son intégrité professionnelle. Cette journaliste britannique a séjourné à Kinshasa pour une série de conférences sur les contenus de son ouvrage littéraire intitulé "Rwanda, assassins sans frontières" dans lequel elle dénonce les actes criminels commis par le régime rwandais en République démocratique du Congo (RDC).
«Rwanda, assassins sans frontières, c’est mon livre sur le Rwanda et le régime de Paul Kagame. Je me suis concentrée sur une campagne de harcèlement et d’assassinats menée par le régime contre ceux qu’il considère comme des ennemis de l’État, souvent d’anciens collègues contraints à l’exil (...). J’aimerais que tous les Congolais puissent avoir accès à ce livre pour qu’ils comprennent le visage du régime de Kigali », a déclaré Michela Wrong, auteure de l’ouvrage.
Dans ce livre de 542 pages, Michela Wrong, qui jouit d’une grande renommée grâce à son expertise dans la région des Grands Lacs depuis plus de 20 ans, a raconté les stratégies auxquelles recourt le président rwandais pour faire taire ses adversaires internes comme externes.
Elle a notamment cité le cas de Patrick Karegeya, ex-chef du renseignement extérieur du Rwanda, assassiné en Afrique du Sud.
« Kagame ne supporte pas la contradiction. Il n’accepte pas les critiques, les remarques : dès que vous osez lui dire quelque chose, lui faire une observation ou nuancer ses propos, il vous considère comme son ennemi», a-t-elle décrit, faisant également remarquer : «C’est le cas d’hommes intelligents fonctionnaires, politiciens, chefs des forces de sécurité qui se retrouvent actuellement en prison ou contraints à l’exil».
Michela Wrong est à Kinshasa, où elle anime des conférences dans les universités, sur invitation du parti politique Union pour la démocratie et le développement social (UDDC).
En 2023 lors de la sortie du livre, les allégations soulevées par son auteure sur base d’une enquête ont été également dénoncées par plusieurs personnalités du monde dont le prix Nobel de la paix sud-africain, l’archevêque Desmond Tutu. « Michela Wrong met en évidence tous ces actes criminels pour lesquels nous avons trouvé toutes sortes d’excuses – à tort. », a-t-il dit.
Pour sa part, renseigne-t-on, l’ancien journaliste au Monde et à Libération, Stephen Smith, qui a également préfacé l’ouvrage, a indiqué que ce livre est une chance et une urgence face au régime le plus cynique d’Afrique.
Un appel a été lancé par le chanteur congolais Pascal Lokwa Kanza pour la réhabilitation du centre culturel Le Zoo (CCZ) de Kinshasa en République démocratique du Congo (RDC) qui se trouve dans un état de délabrement très avancé. L’artiste a été très choqué lors de sa visite le week-end dernier de constater l’abandon de cet espace historique dédié à la promotion des arts et de la culture.
«Après avoir parcouru les installations, le chanteur s’est dit non seulement touché par l’abandon total du site vu son état dégradant mais aussi il a rappelé son importance pour la mémoire et la créativité collective. (…) Nous lançons un appel à la mobilisation en faveur de la réhabilitation de ce patrimoine culturel national pour en faire à nouveau un espace vivant pour les jeunes talents», a-t-on lu dans le document de la cellule de communication du CCZ.
Dans ses propos, a rapporté la source, Lokwa Kanza a indiqué que sa présence constitue un message fort pour sensibiliser et pousser les autorités, les artistes et partenaires à renforcer leurs efforts et leurs actions pour restaurer le Centre culturel ‘‘Le Zoo’’.
« Le centre culturel ‘‘Le Zoo’ fait partie des sites emblématiques de la mémoire artistique nationale qui nécessite aujourd’hui des travaux urgents pour sa réhabilitation. Cet édifice a besoin de nous tous », a dit l’artiste dans le communiqué.
A son arrivée, renseigne-t-on, Lokwa Kanza a été accueilli par le nouveau Directeur général dudit centre culturel, Paul Ngoie, qui l’a fait visiter l’ensemble du bâtiment y compris les bureaux annexes.
Auteur –compositeur, producteur et arrangeur des musiques, le chanteur congolais a aussi appelé les membres du comité de gestion du CC Le Zoo à travailler avec ardeur pour redorer l’image de cette infrastructure culturelle qui fait partie de l’histoire de Kinshasa.
67 ans d'âge dont une quarantaine d’années de carrière musicale active, Pascal Lokwa est une voix et une icône respectable de renom qui a participé et accompagné plusieurs projets culturels au niveau national et international.
Les plasticiens pour la relance du CC Zoo !
Bien avant le passage de cette légende de la musique africaine, apprend-on, le Directeur général du CC Le Zoo avait reçu une forte délégation de l’Association congolaise des artistes plasticiens (ACAP).
Conduite par sa présidente, Mme Maguy Yohari Djuma, la corporation a salué la nouvelle dynamique qui se dessine au sein du centre culturel qui est un cadre idéal pour l’expression artistique en RDC.
Les plasticiens congolais ont exprimé leur soutien au projet de réhabilitation et en particulier celui du village des artistes. « Il est temps que le CC Zoo retrouve encore sa plus belle robe d’antan et redevienne davantage un pôle central de diffusion et de promotion de la culture ainsi que des créations artistiques congolaises », a soutenu la Présidente de l’ACAP.
Construit en 1956, ce lieu mythique appelé ‘‘théâtre du Zoo’’ à l’époque où Kinshasa, la capitale était encore Léopoldville, a été transformé en centre culturel congolais le Zoo, qui est un service public sous tutelle du ministère de la culture. Il est doté d’une autonomie administrative et financière. Cet espace a comme mission de diffuser et promouvoir la culture et les créations artistiques congolaises au pays et à l’étranger par l’organisation des colloques, des ateliers, des spectacles, des expositions…
La journée diocésaine de la jeunesse de la capitale a été célébrée à Kinshasa par le Cardinal Fridolin Ambongo, dimanche 23 novembre à l’esplanade du Palais du Peuple. C’était l’occasion pour le prélat catholique de Kinshasa de rappeler à l’assistance arrivée, de tous les coins de la capitale, que cette journée a coïncidé avec la fête du Christ, Roi de l’univers.
Cette célébration marque également la fin de l’année liturgique qui donne accès à la période de l’Avent qui précède les festivités de Noël. C‘est sur le thème principal : "Vous aussi, vous allez rendre témoignage, car vous êtes avec moi" que le Cardinal a axé son homélie.
Le prélat de Kinshasa a commencé par déplorer que cette célébration intervienne dans un contexte où le pays est confronté à de multiples crises notamment, dans l’Est de la RDC, mais aussi à Kinshasa avec le phénomène Mobondo.
Et le Cardinal d’insister : "Comme vous le savez, nous célébrons cette journée dans un contexte inquiétant de notre pays, la République Démocratique du Congo: la guerre à l'Est, les conflits armés persistants, l'occupation de certaines provinces à l'Est de notre pays, des milliers de déplacés internes, la misère généralisée de notre population mais aussi et surtout l'expansion ici aux portes de Kinshasa du phénomène Mobondo qui pénètre déjà dans la ville, il suffit tout simplement d'aller au-delà de la rivière Mai Ndombe pour palper les conséquences de la présence des Mobondo. C'est dans les tourbillons de cette crise profonde que le Christ Roi vient nous proposer le chemin de l'espérance, de l'unité, de la réconciliation et de la paix. Devenez donc chers jeunes, chers choristes des témoins d'une telle espérance".
De ce point de vue, l’Archevêque métropolitain de Kinshasa a exhorté les jeunes à participer pleinement à la vie du pays et de l’Église. Selon lui, ils ne doivent ni fuir leurs responsabilités ni se laisser distraire, mais s’engager pour bâtir "un Congo nouveau ".
"En cette année sainte du jubilé de l'espérance, je joins ma voix à celle du Pape Léon XIV qui invite les chrétiens à être des bâtisseurs d'espérance et non des spectateurs. Vous êtes appelés à participer pleinement à la vie de notre pays et de l'église. Ne fuyez pas vos responsabilités, ne dormez pas, ne soyez pas distrait mais engagez-vous pour un Congo nouveau, un Congo uni, juste, fraternel et prospère", a recommandé le Cardinal Fridolin Ambongo Besungu.
En ce qui concerne le projet de Pacte social pour la paix, porté conjointement par l’Église catholique et l’Église du Christ au Congo, le Cardinal Ambongo a rappelé que l’espérance d’unité et de réconciliation repose aujourd’hui sur ce plan de sortie de la crise.
Alors que la convocation d’un dialogue autour de ce projet tarde à se concrétiser, et face aux murmures dans la sphère sociopolitique évoquant des tentatives de contourner cette initiative, le Cardinal a mis en garde : toute démarche qui ne prendrait pas en compte les causes profondes des crises serait vouée à l’échec.
"Dans notre pays, cette espérance d'unité, de réconciliation et de paix est aujourd'hui portée dans le projet du pacte pour la paix, la réconciliation entre congolais et le mieux vivre ensemble dans la région, la sous région des Grands Lacs. Ce projet porté conjointement par la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO) et l'Eglise du Christ du Congo (ECC), cette initiative vise à réunir notre histoire commune pour toucher les racines profondes de ce conflit en impliquant tous les acteurs de la crise, et toutes les forces vives du pays et spécialement vous les jeunes. Ce projet s'inspire du concept de Bumuntu notre être toujours déjà relationnelle, toute autre initiative qui se limite aux arrangements entre politiciens sans prendre en compte les causes profondes de la misère de notre peuple est vouée à l'échec et provoquera d'autres crises si nous ne rassemblons pas ensemble le peuple congolais autour d'une table pour vider leur sac", a insisté le Cardinal.
En RDC, plusieurs confessions religieuses parlent désormais d’une même voix quant aux pistes de sortie de crise dans l’Est du pays, marqué par l’agression rwandaise via la rébellion de l’AFC/M23. C’est dans ce cadre qu’une feuille de route commune pour le dialogue national a été rendue publique lundi 25 août à Kinshasa. Elle est portée conjointement par la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO), l’Église du Christ au Congo (ECC), la Plateforme des Confessions Religieuses du Congo, ainsi que la Coalition Interconfessionnelle pour la Nation (CIN).
La Police Nationale Congolaise (PNC) a présenté, ce samedi 22 novembre 2025, au Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières, Jacquemain Shabani Lukoo, dix-neuf individus présumés braqueurs appréhendés par le Commissariat provincial de la PNC/Kinshasa dans le cadre de l’opération «Ndobo», une initiative qui apporte un appui technique et financier aux commissariats provinciaux pour lutter contre la criminalité urbaine.
Ces interpellations illustrent la détermination du Gouvernement à renforcer et garantir la sécurité des populations et de leurs biens, et à lutter contre la criminalité à Kinshasa ainsi que dans tout le pays.
Selon la Police Nationale Congolaise, ces individus ont été interpellés en possession d’armes blanches et d’armes à feu utilisées lors de plusieurs actes de braquage et d’agression dans la capitale. Leur neutralisation constitue une avancée significative dans le démantèlement des réseaux criminels qui sévissent plusieurs communes de la capitale.
«Et le troisième écurie est constitué de ceux qui dérangent la population du côté de Mont-Ngafula, Masanga Mbila et Ngaliema. Quand nous avons commencé cette opération tous avaient fui pour l’Angola. Et, aussitôt informés de leur retour nous y sommes rendus pour récupérer ces trois-là », a déclaré le Général Israël Kantu, Commissaire provinciale de la Police Nationale Congolaise ville de Kinshasa.
A l’en croire, cette série d’arrestation ne s’invite pas pour clôturer les enquêtes déjà menées par les forces de l’ordre. Elles vont se poursuivre en vue de traquer tous les autres bandits urbains en cavale.
Aussi, la détermination des autorités urbaines pour éradiquer ce fléau dans la capitale entre-t-elle dans le cadre de l’opération Ndobo, initiée par le VPM à l’Intérieur, Jacquemain Shabani, dans l’objectif de continuer à cibler les foyers de criminalité dans la ville.
«Nous poursuivons les enquêtes parce qu’il y en a ceux qui sont en cavale. Nous allons continuer à les rechercher. L’échantillon que nous avons présenté ici nous aidera pour une collaboration avec la Police dans le but de les amener à dénoncer et nous montrer les cachettes de leurs complices», a révélé le patron de la PNC de la capitale.
Des interpellations qui illustrent la détermination de Jacquemain Shabani à pouvoir renforcer la sécurité et à mettre un terme à la recrudescence des cas de braquages devenus récurant dans la capitale, perturbant ainsi la quiétude et la paix dans le chef de la population.
Le gouvernement réaffirme ainsi sa volonté et son engagement à protéger la population et à restaurer la tranquillité dans toutes les communes de la ville-province de Kinshasa.
C'est la première prestation scénique de sa carrière musicale que la poupée nationale Solina, a livré en Europe. Vendredi 7 novembre 2025, cette date restera gravée dans les annales de la salle mythique Madeleine de Bruxelles où la jeune vedette de la musique urbaine en République démocratique du Congo (RDC), a été époustouflante sur scène devant plus de deux mille spectateurs cosmopolites, qui se sont déplacés pour vivre en live cette prestation.
Solina baptisée "Muana Mboka" a été la grande découverte et surprise pour les mélomanes, à l'occasion du concert de la doyenne Mbilia Bel en en Belgique. Non seulement son spectacle a été percutant mais aussi Solina a transmis l'émotion, l’amour, la chaleur et sa beauté sauvage lors de son show qui a été très apprécié par les publics.
« Je remercie les fans de Bruxelles qui m'ont accueilli. Cet accueil chaleureux m'a motivé de donner encore le meilleur de moi.
Je n'imaginais pas que lassistance pouvait chanter ma chanson "Kiole" sur scène. Ça m'a fait du bien. C'était une soirée époustouflante qui m'a permis à la communauté congolaise de la diaspora et les autres mélomanes de Belgique de découvrir mon style de musique. L'Afrobeat s'est imposé désormais à Bruxelles... », a déclaré Solina, au terme de son spectacle.
« Merci aussi à maman Mbilia Bel, notre modèle vocal, qui a été toujours l’inspiration pour ma carrière musicale. Elle m'a offert une occasion historique pour partager ensemble la scène devant ses nombreux fanatiques de Belgique », a-t-elle ajouté. Cette étoile montante de la musique urbaine en RDC a marqué son temps qui lui a été consacré dans cette mythique salle Bruxelloise. De l'entrée sur scène, elle a épaté tout le monde par sa chorégraphie percutante ainsi que sa prestance.
Voix dorée, beauté chouette et glamour, sa scénographie a été plus captivante. Solina a dégagé une énergie lumuneuse qui a ajouté de l'ardeur à l'evenement.
« SOLINA est une bête de scène. J'ai ete surpris par sa manière de danser et surtout sa voix fine. Elle a beaucoup d'énergies qui rassurent un avenir meilleur pour ia suite de sa carrière. Je pense que la pepite ira encore loin mais tout dependra de l'encadrement. J'ai beaucoup admiré son spectacle », a soutenu Saint Marc Tabu, chroniqueur de musique en Belgique.
Solina, la grande surprise de la soirée
Son passage spectaculaire a marqué les esprits durant toute la soirée jusqu'à la montée sur l'estrade de Mbilia Bel.
Pour les uns et les autres, cette étoile montante de la musique urbaine a été la grande découverte de la soirée. Car elle a réussi à saisir cette opportunité pour inscrire son nom dans les annales de Madeleine.
« En la voyant, je n'avais aucune idée sur son talent. Mais lorsqu'elle s'est déchaînée sur scène...C'est du waouh ! Sa peau blanche n'a rien à avoir avec son incroyable talent. Je ne doute pas même qu'elle vienne de Kinshasa. Solina promet encore de bonnes choses. Nous sommes fières d'avoir une jeune chanteuse comme elle née en Europe mais engagée à promouvoir la culture héritée de sa mère congolaise, à travers la musique. La jeune chanteuse mérite vraiment notre soutien ici à Bruxelles », a commenté Clarisse Makaya, amatrice de la bonne musique.
Née en Allemagne, SOLINA, de son vrai nom Marie Julie Kern, est une chanteuse, auteure-compositrice, danseuse et interprète.
Depuis six ans, elle a décidé de quitter l'Europe pour s'installer en RDC où la jeune artiste a vite développé sa passion pour l'art d’Orphée. La poupée nationale chante en lingala, français, anglais et espagnol... Sa discographie compte quatre chansons à succès dont les titres "Kiole ", "Papa ya Bana" et "Telema bouger" sont parmi les compositions qui lui ont ouvert des portes de la musique Afrobeat à Kinshasa.
Les chrétiens catholiques ont reçu l’appel à travailler dans la synodalité pour construire une famille de Dieu, lancé par le cardinal Fridolin Ambongo ce dimanche, à l’occasion du jubilé des 40 ans d’existence de la paroisse Santu Maria Maman wa Boboto, située dans le quartier Mikondo, commune de Kimbaseke, au sud-ouest de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo.
« Le jubilé des 40 ans d’existence de votre paroisse doit être un appel à travailler dans la synodalité. Vous êtes tous appelés à construire une seule famille de Dieu. Vous êtes aussi obligés de marcher ensemble dans l’écoute, le discernement et la vraie responsabilité, qui seront une véritable communion autour de votre curé, où chacun apporte son charisme, son temps, ses dons et ses talents, dans le respect et la vérité, pour bâtir ensemble votre famille paroissiale », a exhorté le cardinal Fridolin Ambongo.
« Marcher ensemble, c’est accepter d’écouter l’autre, de porter les charges les uns des autres, afin que la grâce divine puisse féconder vos vies, vos familles et tous les fidèles vivant dans cette paroisse. Sans discrimination, c’est au nom de Jésus-Christ que nous sommes tous unis dans une même famille de Dieu », a-t-il renchéri.
L’Ordinaire du lieu, à la tête de l’archidiocèse de Kinshasa, a demandé à tous les paroissiens d’élaborer un meilleur plan de développement de masse respectant la loi de la liturgie, en vue de la construction d’une nouvelle église paroissiale ainsi que d’un nouveau presbytère, pour les quarante prochaines années de cette circonscription ecclésiastique.
Le cardinal Fridolin Ambongo a accordé une mention spéciale au père Hilaire Alphonse Dance, missionnaire scheutiste, pionnier de la création de cette paroisse dès 1972, lorsqu’il célébrait la messe dans une petite salle du quartier Mikondo, alors périphérie de Kinshasa.
Cette fête du 40e anniversaire d’existence de la paroisse Santu Maria Maman wa Boboto coïncide avec la toute première visite canonique du cardinal Fridolin Ambongo, archevêque métropolitain de Kinshasa, ainsi qu’avec la fête de la dédicace de la basilique de Latran, qui symbolise l’épiscopat du pape Léon XIV, signe visible de l’unité et de la communion de l’Église catholique romaine universelle.
Notons que le Cardinal Fridolin Ambongo a procédé à la bénédiction de la nouvelle grotte dans l’enceinte de cette paroisse, créée le 15 août 1985 par la congrégation des Missionnaires du Cœur Immaculé de Marie (Pères Scheutistes).
Suite aux inondations dévastatrices des 4 et 5 avril 2025, le Gouvernorat de la ville-province de Kinshasa a, dans une correspondance officielle du 7 novembre 2025, répondu à une demande de "rapport détaillé sur la gestion de la crise humanitaire consécutive aux inondations" émanant du Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières, Jacquemain Shabani. Si la lettre, signée par Daniel Bumba Lubaki, se présente comme un simple accusé de réception, sa lecture attentive révèle une subtile mais ferme clarification des responsabilités, plaçant la pression sur les services du Vice-Premier Ministre lui-même.
Dans sa réponse, l'Hôtel de Ville commence par rappeler sa priorité durant la crise : « évacuer en urgence les populations restées sans abris pour leur transfert vers les centres d'hébergement mis à disposition par le Chef de l'État ». Une manière de souligner que l'action de terrain a primé sur la bureaucratie dans l'urgence.
Cependant, le gouvernorat précise que la « Commission ad hoc mise en place pour la gestion de cette crise humanitaire a été placée sous votre Autorité », s'adressant directement au Vice-Premier Ministre. Cette commission interinstitutionnelle comprenait non seulement le Gouvernement Provincial de Kinshasa, mais aussi des délégués de la Présidence, de la Primature, et de plusieurs ministères clés (Intérieur et Sécurité, Affaires Sociales, Environnement), ainsi que la Cellule Permanente d'Alerte et d'Urgence (CPAU).
‘’Placée sous votre Autorité’’
S’agissait-il d’une coordination, d’un commandement direct, ou d’une simple supervision de la part du VPM en charge de l’Intérieur ?
Une question qui, du reste, suscite des interrogations et des réflexions dans l’opinion publique car elle serait, sans le moindre doute, une partie de la réponse plaçant ainsi toute la responsabilité au patron de la territoriale via ses services. Cette commission ad hoc étant le pivot même de la gestion de crise.
Par ailleurs, le point le plus saillant de la lettre est la clarification sur l'état d'avancement du rapport attendu. Il y est écrit noir sur blanc que les services mandatés pour produire le document final sont « la Cellule Permanente d'Alerte et d'Urgence (CPAU) et particulièrement les services des Finances près Votre Ministère ». En d'autres termes, le gouvernorat de Kinshasa indique que les entités responsables de la rédaction du rapport sont directement rattachées... au ministère du Vice-Premier Ministre qui le réclame.
Une conclusion au ton coopératif
La lettre se conclut sur un ton coopératif mais sans équivoque : la Ville de Kinshasa "ne manquera pas de tirer de ce rapport les éléments appropriés" pour donner suite à la demande, une fois que celui-ci sera produit par les services compétents.
Un repositionnement politique ?
Cette réponse, sous des dehors administratifs polis, constituerait-elle une manœuvre politique habile ? Plutôt que d'endosser seule la responsabilité d'un rapport potentiellement complexe et sensible, la Ville de Kinshasa rappelle que la gestion de la crise était une affaire collégiale, pilotée au plus haut niveau par la Vice-Primature. En pointant que les services du Vice-Premier Ministre à l’Intérieur sont eux-mêmes "à pied d'œuvre" pour finaliser le rapport, l'Hôtel de Ville se positionne non pas comme le responsable du document, mais comme l'un de ses futurs utilisateurs.
Il faut noter que cette correspondance met en lumière les tensions et les jeux de responsabilité qui peuvent exister entre les différents échelons du pouvoir dans la gestion des crises majeures. La balle est désormais clairement dans le camp de la Vice-Primature pour accélérer la production d'un rapport dont il est, selon l’Hôtel de ville de Kinshasa, l'un des principaux artisans.
C’est une bonne nouvelle. Après plusieurs démarches intentes couplées aux et formalités administratives officielles, GG Food and Machinery, une grande ligne de production agroalimentaire appartenant à un digne fils du pays, ouvre bientôt ses portes à Kinshasa. Implanté dans la commune de Maluku, ce complexe industriel moderne comprend : une raffinerie d’huiles, une unité de soufflage de bouteilles, une usine de biscuits, une chaîne de production d’aliments déshydratés. Les travaux de construction de l’usine de GG Food and Machinery, d’après les dernières vérifications, ont touché la phase décisive de finition, comme en témoigne l’illustration ci-dessous.
A la veille de la clôture de l’opération de contrôle technique des véhicules sur toute l’étendue de la ville province de Kinshasa, Mafolo Kasinzi Joseph, Directeur Général de la Régie des Fourrières & de Contrôle Technique des Véhicules de Kinshasa, en sigle « RFCK », a organisé une caravane ce jeudi 30 octobre 2025 en vue de sensibiliser les personnes physiques et morales opérant dans la capitale, les entreprises publiques et privées, les représentations diplomatiques, les ONG ainsi que les institutions tant nationales que provinciales pour « qu’elles se rendent dans les centres agréés dissimulés à travers la ville pour un contrôle technique de leurs véhicules dans le délai imparti ». La date limite étant le samedi 1er novembre avec un bouclage général à partir du lundi 3 novembre 2025.
Un objectif clé
Selon le Directeur Général Mafolo Kasinzi Joseph, cette opération vise à « prévenir les accidents à venir et mettre ainsi la population Kinoise à l’abri de tout danger lié aux accidents de circulations routières causés par une panne technique ».
La sécurité des citoyens dans la ville étant le défi majeur de sa politique gouvernementale, le Manager général de cette régie urbaine ne ménage aucun effort pour stimuler les uns et les autres à observer la règlementation en vigueur dans le délai requis pour éviter de s’exposer à toute sanction selon les dispositions légales en la matière.
Un contrôle technique « obligatoire »
« Aucune excuse ne sera tolérée. Le contrôle technique est obligatoire », a-t-on lu dans son communiqué du 21 octobre dernier rappelant ainsi le devoir des Kinois pour une sécurité assurée non seulement de leurs véhicules mais aussi de leurs vies. Car, un véhicule circulant en très mauvais état expose des nombreuses vies.
Revêtant ce caractère « obligatoire » pour tout citoyen vivant dans la capitale congolaise, cette opération s’étend ainsi du 29 septembre au 1er novembre 2025. Passé ce délai, la RFCK procédera à un bouclage général des vingt-quatre communes de la capitale Kinshasa à partir du lundi 3 novembre 2025, avec application stricte de la mesure sans aucune exception.
Alors que la plupart des véhicules, sur au moins 3 millions qui circulent dans la ville, possèdent des documents de contrôle qui ne reflètent pas l’état réel technique de celui-ci, le DG de la RFCK invite les Kinois à se mobiliser pour se faire régulariser sinon, dit-il, « le contrevenant ne s’en prendra qu’à lui-même ».
Plus d’une vingtaine de Centres de Contrôle agréés dans la ville
Au total vingt-six Centres de contrôle agréés répartis dans différentes communes de Kinshasa restent ouverts jusqu’à samedi 1er novembre pour accueillir les véhicules en situation de contrôle technique.
Dans un message empreint de patriotisme, le Directeur Général de la RFCK exhorte les Kinois à s’y rendre « tout en exigeant leur PV et Vignette sécurisée ».
Notons que la Régie des Fourrières & de Contrôle Technique des Véhicules de Kinshasa est un service du ministère provincial des Transports et Mobilité Urbaine du gouvernorat de la ville province de Kinshasa.
Son action s’inscrit dans une logique de sécurité routière, de réduction d’accidents liés à l’état technique des véhicules, et de lutte contre la circulation des véhicules non conformes dans la ville.