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Démolition des constructions anarchiques, Kinshasa : l’avenue Nguma offre un paysage de désolation

 Le Gouverneur de la ville-province de Kinshasa, Daniel Bumba, a procédé ce mercredi 14 mai, à la démolition de toutes les constructions anarchiques érigées à la baie de Ngaliema, le long du lit du Fleuve Congo. Une décision qui produit des effets néfastes au sein  de la population kinoise. Des maisons habitation localisées sur l’avenue Nguma, non loin de Kintambo, présente un paysage de désolation. Les débris des maisons démolies jonchent le sol, mêlés à des effets personnels abandonnés : matelas, réfrigérateurs, réchauds, armoires… autant de biens perdus.

L’opération coup de poing lancée par le Gouverneur de la ville de Kinshasa, consistant à démolir toutes les constructions anarchiques et les marchés pirates, le long des grandes artères de la ville de Kinshasa, se poursuit sans désemparer.

Dans un communiqué rendu public par hôtel de ville de la capitale congolaise, qui accordait un délai de 48 heures aux gens habitant sur les sites ciblés à prendre à hâte des mesures idoines avant que l’équipe soit déployée pour procéder à l’opération de la démolition de toutes les habitations et structures installées de manière illégale sur le long du Fleuve Congo et autres rivières. Il s’agit des constructions dites anarchiques érigées à la Baie de Ngaliema.

Cette décision s’inscrit dans le cadre de l’exécution des instructions du Gouvernement central, et vise à faire respecter les normes urbanistiques en vigueur ainsi que la réglementation sur les servitudes et emprises publiques. Elle s’accompagne également d’un souci de préservation des installations de la Regideso, notamment l’usine de captage d’eau dont le bon fonctionnement serait compromis par l’occupation anarchique des lieux.

«Tous les habitants concernés sont donc priés de prendre toutes les dispositions nécessaires », peut-on lire dans le communiqué signé par la Cellule de Communication du Gouvernement provincial de la ville de Kinshasa.

Une opération qui intervient après des fortes pluies qui ont endeuillé Kinshasa dans plusieurs communes. La capitale congolaise est souvent pointée du doigt pour son urbanisation sauvage, son manque de planification et les risques environnementaux qui en découlent.

Rappel !

A la suite des travaux de démolition menés par l’Hôtel de ville de Kinshasa, plusieurs familles passent nuit dans les conditions misérables et d’autres familles ont même perdues leurs biens meubles, d’autres ayant en plus  perdu leurs habitations, elles se retrouvent démunies, ne sachant où aller.

Du coté le gouvernement provincial, cette opération vise à récupérer les espaces publics spoliés par des particuliers.

Jackson Mutamba

 

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Violences sexistes dans les sphères politico-administratives, RDC : le Mouvement RSLF mène une enquête impliquant 308 femmes et hommes des arènes administratifs et politiques

Dans le cadre du projet ‘’Tufaulu Pamoja’’ (réussir ensemble), un atelier a eu lieu le vendredi 09 mai dernier en République Démocratique du Congo. Cet atelier avait pour thème : « L’étude sur les violences sexistes dans les sphères politiques et administratives : obstacles à la participation équitable des femmes aux sphères décisionnelles ». Ce dernier était basé sur une enquête réalisée par le Mouvement « Rien Sans les Femmes » (RSLF), qui est un Mouvement qui milite pour une représentation forte des femmes et des jeunes filles dans les instances de prise de décision, sous le financement de l’ambassade de Suède (CAFOD). Cette enquête expose une vérité amplement ignorée.

Une enquête qui a duré pendant un mois, soit du 15 mars au 15 avril 2023, et dont la conclusion n’a été publiée que le 10 mai de l’année en cours. Elle a impliqué 308 femmes et hommes, tous, issus des arènes administratives et politiques. Cette enquête, orchestrée avec un concours de 44 enquêteurs supervisés à travers tout le pays, fut implacable emmêlant interviews, questions et groupe de discussions.

La recherche menée, dans 11 villes des 9 provinces du pays, précise que près d’un quart de ces femmes victimes de violences sexistes finissent par abandonner leurs postes. Avec un climat de travail dégradant, les ambitions s’éteignent et les portes se ferment.

Lors de cet atelier, le Coordonnateur de l’enquête, le Consultant Eugène Ngabu a déclaré : « l’objectif de cette étude consiste notamment, à identifier les différentes formes de violences basées sur le genre (VBG) dans les sphères politiques et administratives en République Démocratique du Congo, de comparer les formes de violences auxquelles sont confrontées les femmes par rapport aux hommes et déterminer les conséquences de ces violences sur la participation des femmes dans ces deux sphères».

Il a, par la suite, ajouté que les résultats de l’étude montrent que la majorité des enquêtés provenaient de la sphère administrative, soit 57,14% contre 42,86% pour la sphère politique et que 44% des répondants qui ont participé à cette étude sont directement victimes de ces violences sexistes ou même celles basées sur le genre.

Au cours de la présentation du rapport de cette étude, Monsieur E. Ngabu a relevé que les femmes pouvaient quitter un parti politique sans subir d’impact financier, mais que ce n’était pas le cas pour celles qui sont dans l’administration publique : elles sont obligées d’endurer les violences sexistes pour ne pas tomber dans l’incertitude.

Il a, par ailleurs, énuméré quelques conséquences des violences sexistes dans ces sphères : l’abandon du travail ; la détérioration du climat de travail ; l’abus de pouvoir ; la banalisation de la femme et de la jeune fille ainsi que le clientélisme.

Des recommandations

Ainsi, mettre en place des mesures pour surmonter ces violences auxquelles les femmes font face pour entrer dans ces sphères, politique et administrative, s’avère indispensable. Vu l’importance de ces mesures, l’étude a pu identifier quelques actions pour surmonter ces violences : organiser quelques activités de sensibilisation sur l’impact de la femme dans les partis politiques ; identifier les femmes ambitieuses et les renforcer en aptitudes dans tous les domaines, particulièrement en leadership ; et arranger des plaidoyers pour l’attribution des postes de responsabilité aux femmes.

En outre, quelques recommandations pour pallier à ces problèmes ont également été soulevées. Eugène Ngabu a fait savoir que parmi les recommandations énoncées, l’étude a proposé des réformes législatives, comme l’adoption de nouvelles lois autonomes pour interdire et criminaliser la violence contre les femmes en politique, ainsi que le renforcement des lois et politiques nationales contre le harcèlement et la violence dans les administrations publiques.

Dans ce même angle, il a déclaré en disant : « concernant les réformes institutionnelles, il s’agit de concevoir et de mettre en œuvre des politiques de prévention et d’élimination du sexisme, du harcèlement et de la violence à l’égard des femmes dans les sphères politiques et administratives ». 

Par la même occasion, la chargée de programme du Réseau genre et droit de la femme dans le Mouvement Rien Sans les Femmes, Nathalie Yoka, a soulevé l’importance de faire participer les femmes et les jeunes filles sur un pied d’égalité avec les hommes aux instances de prise de décision. 

Cet atelier a été marqué par la présence des membres des partis politiques, des jeunes, d’autorités administratives et des membres du Mouvement «Rien Sans les Femmes».

Hamlish Nketani

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Une menace silencieuse qui grandit, Ngaliema : la population alerte sur l’agrandissement de l’érosion au quartier Lalu

Dans la commune de Ngaliema, à l’ouest de Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo, l’érosion au quartier Lalu représente une lourde menace pour les habitations et les infrastructures environnantes. Depuis plusieurs années, cette zone est marquée par des glissements de terrain, suite au manque de canalisations adéquates. Ce phénomène naturel aggravé par l’action humaine, prend une ampleur inquiétante dans un contexte de forte urbanisation non maitrisé.

L’érosion de Lalu a commencé suite au ruissellement incontrôlé des eaux de pluies, combiné à un manque d’aménagement adéquat du sol.  Les caniveaux inexistants forcent l’eau à creuser plus profondément la terre en créant des ravins extraordinaires qui s’entendent année après année.  La nature argileuse du sol et la topographie en pente de la zone favorisent encore davantage cette dégradation.

La plupart des familles vivent dans la peur de voir leurs maisons s’effondrer petit-à-petit. Certaines ont déjà pris l’initiative de quitter le lieu, tandis que d’autres s’accrochent à l’espoir d’une intervention durable de la part du gouvernement.  La population de ce coin déplore  la situation : « A chaque fois qu’il pleut, nous sommes obligés de passer la nuit debout, prêt à fuir si la terre commence à s’effondre», a déclaré un habitant de ce coin.

Ce qui inquiète encore plus, est que les habitants de ce quartier sont souvent installés sans permis de construire dans des zones à risque, se retrouvent à chaque saison pluvieuse menacés à cause de l’érosion. Des maisons s’effondrent, des routes deviennent impraticables et surtout des réseaux d’eau et d’électricité sont régulièrement endommagés.

Malgré cela, peu d’interventions structurelles ont été mises en action pour sauver cette situation. Les actions de rebouchages ou de plantations d’arbres, souvent organisées par la communauté locale reste insuffisantes face à ce phénomène catastrophique. Une réponse durable exigerait une réelle volonté politique, un investissement en infrastructures de  drainage et surtout une sensibilisation de la population à la gestion de l’espace urbain.

L’érosion de Lalu, bien que ciblée, symbolise un sérieux problème sur toute l’étendue de la République Démocratique du Congo, celui de la cohabitation très difficile entre croissance urbaine rapide et protection de l’environnement. Tant qu’aucune solution durable ne sera engagée, la population de Ngaliema continuera de vivre  sous menace d’un sol qui s’effondre lentement et surement sur leurs pieds.

La population de Lalu dans la commune de Ngaliema appelle le Chef de l’Etat, le Gouvernement, les autorités locales, les ONG ainsi que les partenaires internationaux à s’unir pour une solution globale et durable permettra de mettre fin leur calvaire.

Corinne Ontande

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Poème : L’invisible dans un monde réel !

(Par César Nkangulu)

La lumière illumine les ténèbres,

Et les ténèbres se dissipent comme du vent dans les nuages.

Sans vanter sa vitesse invisible aux yeux humains,

L’homme se voit incapable de tracer le parcours sommaire de son chemin.

Dans une poussière enveloppée d’un vent doux,

Se poursuit un murmure profond aux parcours latents.

Avec ses yeux pigmentés, le pigeon vole au-dessus de nos têtes sans s’y poser ;

Craignant une piste glissante d’une calvitie.

Mais il finit par arroser la terre par ses urines odorisées.

Et si l’ogre peut finir un enfant,

Il ne peut, par contre, pas finir un éléphant,

A cause de ses formes plantureuses.

Le soleil est placé loin de la terre pour ne pas brûler les hommes de son feu.

Mais il brûle en lui-même pour ne pas laisser les hommes découvrir ses brûlures mortelles.

Et si le moustique pouvait vivre un millénaire,

Alors la terre tournerait à l’envers pour ne plus exister.

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Redynamisation et sensibilisation des leaders communautaires, Ngaba : les autorités municipales s’engagent à accentuer la lutte contre les VBG

C’était au cours d’une cérémonie qui s'est déroulée jeudi dernier à la maison communale que les autorités de la Commune de Ngaba ont pris l’engagement ferme de lutter contre les VGB. Cette rencontre avait pour objectif de redynamiser et sensibiliser les leaders communautaires crédibles pour les amener à s’impliquer dans la lutte contre les VBG. Il était également question de les impliquer dans le travail des mécanismes communautaires de prévention des VBG ; le fonctionnement du centre intégré des services multisectoriels (CISM) et les droits des femmes et la masculinité positive.

« La lutte contre les VBG n’est pas l’affaire des femmes uniquement. Elle concerne aussi et surtout les autorités, les leaders communautaires, les familles, les femmes, les filles, mais aussi les garçons et les hommes. C’est un combat pour l’humanité, pour la paix, et pour l’avenir de notre pays», a martelé Mme Laïla Nyasi, Cheffe d’antenne de FMMDI-ONG/Kinshasa et Coordonnatrice des projets.

Cette activité entre dans le cadre de la mise en œuvre du projet «Justice, autonomisation et dignité des femmes et jeunes filles (JAD)» mis en œuvre avec l’appui technique de PNUD, sous financement du gouvernement Canadien. Elle a connu la participation des leaders religieux et communautaires, des structures féminines et de jeunes, des personnes vivant avec handicap, des services de sécurité, les membres du Club genre ainsi que les autorités politico-administratives. Les participants ont reçu un Kit constitué d’un poste de radio avec des baffles pour faciliter la sensibilisation.

La Pros.

 

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Du 7 au 10 mai à Kinshasa : La 39ème édition des Joucotej consacrée au thème ‘‘égalité entre les sexes’’

L'égalité entre les sexes en République Démocratique du Congo a été retenu comme thème de la 39ème édition du festival des  Journées congolaises de théâtre pour et par l'enfance et la jeunesse, (Joucotej), organisées chaque année à Kinshasa, selon un communiqué à notre possession.

«Je vous annonce que l'égalité entre les sexes est au menu de la 39ème  édition du festival Journées congolaises de théâtre pour et par l'enfance et la Jeunesse (Joucotej) qui se tiendra du 7 au 10 mai 2025 à  Kinshasa », a-t-on lu dans le communiqué signé par Valentin Mitendo, directeur artistique de la Compagnie Théâtre des Intrigants (CTI), structure organisatrice  du festival.

Il a fait savoir que cette 39ème édition  est placée sous le thème: ‘‘l'égalité entre les sexes’’ (‘ODD 5) et va se dérouler dans différents lieux à Kinshasa, notamment au Centre culturel et artistique pour les pays d'Afrique centrale, Centre d'initiation artistique pour la jeunesse (Ciaj) à N'djili et dans des écoles de Kinshasa. 

Egalement président du comité organisateur du festival, Valentin Mitendo a indiqué que les Joucotej est  une plate-forme de prise de parole par les enfants et les jeunes et de vulgarisation des Objectifs de développement durable.

Les Journées congolais de Théâtre pour et par l'Enfance et la Jeunesse, ont été créées en 1987 comme aboutissement du travail d'initiation artistique fait dans les écoles avec les élèves. Ce festival tient chaque année en alternance entre édition nationale et internationale. Sa particularité est qu'il présente sur la même scène un spectacle d'adultes et des spectacles d'enfants appelés à suivre le modèle adulte.

JD

 

Du 7 au 10 mai à Kinshasa : La 39ème édition des Joucotej consacrée au thème ‘‘égalité entre les sexes’’
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L’industrie de la musique à l’ère du numérique : Pourquoi Fally Ipupa fait-il recours à l’auto-tune sur scène ?

 Au lendemain de son brillant passage à Accor-Arena (ex-Bercy) à Paris, la star de la Rumba congolaise, Fally Ipupa, a été largement critiquée, par certains chroniqueurs des musiques et surtout par les techniciens de l’art de sons, pour avoir utilisé l’auto-tune lors de spectacle live. Le débat était intense sur les réseaux sociaux sur la pratique de ce logiciel pendant une prestation scénique. Pour les uns et les autres, l’auto-tune apparaît comme un mot nouveau dans le jargon musical en RDC. Nombreux ont parlé sans pourtant relevé son apport intrinsèque en matière de sons ou notes musicales. Tandis que pour les initiés, ce logiciel a été créé pour performer davantage la voix. Cependant,  soutient-on,  Fally peut être le premier artiste congolais à recourir à ce logiciel sur scène mais pas le premier dans l’histoire de l’industrie mondiale des musiques.  Alors pourquoi l’homme de l’auteur de l’album ‘‘Tokoss’’ a-t-il fait recours à l’auto-tune ? En quoi son utilisation constitue-t-elle un péché pour un artiste congolais de renommée internationale ?  

Selon une enquête, l’artiste américain T-Pain, de son vrai nom Faheem Rasheed Najm, est celui qui a propulsé l’auto-tune dans  l’évolution de l’’industrie mondiale des musiques, à travers les innovations portées par la nouvelle technologie de l’information et de la communication. L’auto-tune est un logiciel correcteur de hauteur sonore élaboré par la société ‘‘Antares audio technologies’’ en 1997. Il sied de souligner que son invention date de la fin 1996 par Andy Hilderbrand, un ingénieur américain qui  travaillait dans l’industrie pétrolière. En 1998, la chanteuse américaine  Cher fait sortir un hit mondial ''believe'' Une grosse présence d’auto tune dans la voix de la chanteuse qui avait été nié au départ par l’arrangeur avant de le reconnaître plus tard. Mais l’artiste qui a véritablement propulsé l’auto tune est T-pain. Il chantait grâce à ce logiciel. Il en a fait un effet de mode dans l’industrie de la musique. Il a vendu des millions de disc, il était très sollicité pour les featuring et a amené de nombreux artistes à l’utiliser.

Les déboires 

Lors d’un voyage avec Usher, il a été interpellé par ce dernier qui affirme qu’il a détruit la carrière des chanteurs. Certains artistes ont lancé un mouvement de boycott de l’artiste et de l’auto-tune. Jay-z a même fait une chanson pour clasher. T-pain vendait énormément de discs mais n’avait pas l’estime de ses pairs et certains mélomanes. À un moment, il a connu une descente aux enfers: perte du succès, faillite financière et alcoolisme. Pourtant il faisait partie des jeunes artistes les plus riches. Pour prouver qu’il sait chanter sans cet instrument, il a participé à une session live en 2014, pour les fameux concerts live filmés Tiny Desk, lancés par les radios publiques étasuniennes NPR. Précision de taille, c’est un concert sans l’utilisation de l’auto-tune. Il a naturellement bluffé le public car il chantait bien.

Il y a certains artistes qui chantaient bien et qui ont décidé de l’utiliser et d’autres c’est pour masquer leurs lacunes. Évidemment, ils vont refuser de se prêter au jeu de T-Pain. C'est -à -dire, la capacité de chanter sans cet instrument. L’Intelligence  Artificielle  est en train de s’inviter dans la musique avec la possibilité de cloner la voix et la manière de chanter d’un artiste pour poser sur un instrumental. Les robots qui vont remplacer les artistes humains sur scène sont en train d’être expérimentés. Toute évolution qui vide l’art et l’artiste de son essence pour le remplacer par les machines, il faut être prudent. 

Jordache Diala 

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Mbenseke : l’Université Saint Augustin de Kinshasa célèbre sa messe patronale 2025 dans une ambiance festive

L’Université Saint Augustin de Kinshasa (USAKIN) a célébré avec éclat, ce 5 mai 2025, l’un de ses événements majeurs : la messe patronale dédiée à son saint patron, Saint Augustin. Ce moment spirituel et académique de haute portée s’est tenu sur le site universitaire de Mbenseke, dans la commune de Mont-Ngafula, sous le leadership affirmé du recteur Faustin Diantezulwa.

Cette édition 2025 a revêtu un caractère particulier : en plus de la célébration eucharistique, la journée a été marquée par l’inauguration officielle d’un nouveau bâtiment universitaire, concrétisant ainsi un rêve longtemps nourri par l’administration de l’USAKIN.

Une célébration spirituelle riche de sens

Célébrée par l’Abbé Jean-Baptiste Nsuka, vicaire épiscopal du diocèse de Kisantu, la messe a rassemblé autorités académiques, étudiants, personnels administratifs et invités de marque. Dans son homélie, l’abbé Nsuka a rappelé le sens de cette messe :

« Nous sommes réunis dans cette splendide enceinte pour célébrer anticipativement la fête de Saint Augustin. Ce grand docteur de l’Église nous enseigne que seule la paix en Dieu est véritable. »

Ce moment de recueillement a permis de souligner les valeurs d’unité, de foi et de reconnaissance qui fondent l'identité de l’Université Saint Augustin.

Le site de Mbenseke : un rêve devenu réalité

Dans son discours, le recteur Faustin Diantezulwa a retracé l’historique de ce site universitaire :

« Ce site a été conçu pour rapprocher l’université des communautés, notamment des aspirants religieux qui peinaient chaque matin à rejoindre Kindele à cause des embouteillages de Matadi-Kibala et du rond-point Ngaba. »

Fruit d’une vision missionnaire et d’une gestion rigoureuse, le site de Mbenseke répond aujourd’hui aux besoins concrets de formation dans une zone stratégique. Le recteur a saisi l’occasion pour lancer un appel aux supérieurs majeurs et aux parents à inscrire davantage d'étudiants à l’USAKIN.

Un bilan positif sous la direction du recteur Diantezulwa

Le professeur Diantezulwa s’est réjoui des progrès accomplis :

« Nous avons posé un premier pas décisif avec la construction de ce site. Ce n’est pas seulement un bâtiment, c’est un symbole de notre engagement envers l’éducation de qualité pour la jeunesse congolaise. »

Satisfait de son bilan, le recteur a évoqué les efforts menés pour améliorer la formation, les conditions de travail, et l’infrastructure. Il a également promis d’apporter des solutions concrètes aux préoccupations exprimées par les étudiants du site de Mbenseke.

Une conférence-débat d’envergure sur le microcrédit

En clôture de cette journée, une conférence-débat a été animée par le Professeur Père Joseph Langali Bosokpale, Secrétaire Général Académique de l’USAKIN. Le thème abordé : « Faut-il prêter de l’argent aux pauvres ? Essai de fondement théologico-moral du microcrédit aux pauvres », tiré de sa thèse doctorale soutenue à Rome.

Dans son exposé, le professeur Langali a démontré qu’il est moralement possible de prêter de l’argent aux plus démunis, à condition que ce soit dans un esprit d’accompagnement et non d’exploitation :

« Le pauvre ne doit pas être marginalisé à cause de sa condition financière, mais soutenu pour sa réinsertion économique. »

La journée s’est conclue par la bénédiction du site universitaire par l’Abbé Nsuka, représentant l’évêque de Kisantu. Un moment symbolique qui inscrit l’œuvre dans une dimension spirituelle forte.

L’Université Saint Augustin, à travers cette célébration, réaffirme son engagement en faveur d’une éducation inclusive, de proximité et d’excellence. Tous les regards sont désormais tournés vers l’année académique 2025-2026 pour voir s’épanouir davantage cette œuvre au service de la communauté.

Bosco Médiaskis

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