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Acquisition de nouveaux avions pour Congo Airways : Jean-Pierre Bemba indexe la CNSS d’être à la base du blocage

Le Vice-premier ministre en charge des Transports, Jean-Pierre Bemba a, au cours d’une émission sur la chaine de Top Congo lundi 9 juin dernier, répondu aux questions de Christian Lusakueno sur ce qui bloque l’acquisition de nouveaux avions pour Congo Airways.

Y a-t-il encore espoir pour la relance de la compagnie aérienne nationale Congo Airways SA? La question mérite d'être posée lorsqu'on sait que plusieurs promesses ont été faites à cette compagnie par le gouvernement en vue de renforcer sa flotte aérienne peinent à se réaliser.

Au cours d'un entretien accordé à la radio Top Congo FM, Jean-Pierre Bemba Gombo, VPM, ministre des Transports, Voies de communication et Désenclavement, a révélé que si la compagnie nationale n'a pas été renforcée en flotte, c'est à cause de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) qui n'a pas voulu obtempérer à la décision du Conseil des ministres relatifs au business plan présenté au mois de juillet de l'année dernière pour relancer la compagnie nationale.

"Ça me fait beaucoup de peines parce que Congo Airways aujourd'hui devait obtenir 7 avions de vols A320 mais qu'est-ce qui s’est passé ? Pour Bemba : « Le Conseil des ministres a pris les décisions que j’ai présentées au mois de juillet de l'année passée dans le cadre d'une garantie de financement que devait offrir la Caisse nationale de Sécurité sociale (CNSS) à savoir, plus au moins 30 millions juste la garantie au niveau d'une Banque locale qui était disposée à pouvoir financer l'acquisition en location/vente de différents avions. Malheureusement, la CNSS n'a pas appliqué la décision du Conseil des ministres et a cherché à acquérir des avions sur son compte".

Pour Jean-Pierre Bemba Gombo, au lieu d'appuyer le gouvernement à relancer la compagnie nationale, les dirigeants de la CNSS s'étaient lancés eux-mêmes dans les activités d'aviation.

"La Caisse a les moyens de ces garanties, elle a préféré elle-même acquérir des avions, louer des avions », s’en plaint le patron des Transports.

Au cours de la même interview, Jean-Pierre Bemba Gombo a fait le point sur la compagnie aérienne Air Congo lancée en partenariat avec Ethiopian Airlines.

"Le 25 novembre 2024 deux sont arrivés, ce mois-ci on attend également deux mais, il y a un retard au niveau de la livraison, on les attend d'ici les prochains deux mois également et la suite avant la fin de l'année, ça suit son plan et Air Congo est une bonne opération, une bonne initiative avec Ethiopian, ça se déroule bien, les taux de remplissage sont très importants", a fait savoir Jean-Pierre Bemba Gombo.

Jackson Mutamba

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Open International de Kinshasa : l’ombre de Patrick Muyaya derrière la réussite du rendez-vous !

 Un soleil timide était au rendez-vous, dimanche 8 juin 2025, sur les greens du prestigieux golf club de la Gombe, pour la clôture du 27ème Open international de Kinshasa, débuté le vendredi 6 juin dernier.

Avec une organisation sans faille, un plateau de joueurs exceptionnel venus de plusieurs pays et un public conquis et motivé, cette édition s’est imposée comme un véritable succès, tant sur le plan sportif que logistique.

« Le golf en République Démocratique du Congo n'est pas un sport forcément très populaire encore à ce stade. Il demande beaucoup d'efforts. Faire venir ces 20 professionnels sud-africains et d'autres pays d'Afrique, c'était une première et c'est une première en Afrique Centrale. Je pense que la RDC peut en être fière. Et je crois que vous l'avez vu par vous-même aujourd'hui, l'ambiance est bonne, le climat est serein, il n'y a pas de débordement et tout le monde a le sourire. Donc, je pense qu'on peut vraiment conclure en disant que ça a été une édition très prolifique et qu'on répétera dès l'an prochain », a déclaré Patrick Roofthooft -Président du Golf Club de Kinshasa.

Participation-record

Dès les premiers jours, l’engouement était palpable. Plus de 160 joueurs, amateurs comme professionnels, venus de toute la région et même de l’étranger, ont foulé les fairways pour tenter de décrocher le titre. Parmi eux, des noms bien connus du circuit national, mais aussi de jeunes talents prometteurs qui n’ont pas hésité à se mesurer aux meilleurs.

Organisation parfaite

Derrière le succès de cet open, une équipe d’organisation mobilisée depuis plusieurs mois. « Nous avons misé sur une expérience globale, avec un accueil soigné, des infrastructures modernisées et des animations pour le public », explique Patrick Roofthooft, directeur du tournoi. Les bénévoles, toujours souriants et efficaces, ont largement contribué à l’ambiance conviviale et professionnelle de l’événement. Cette édition a connu la participation du Président d’honneur de la Fédération congolaise de Golf, Patrick Muyaya, pour le compte de l’équipe de Kinshasa.

Performances de haut niveau

Côté sportif, le spectacle a été au rendez-vous. Le parcours, magnifiquement entretenu malgré les aléas climatiques des semaines précédentes, a offert un vrai défi technique. La victoire est revenue à Cara Ford de l’équipe professionnelle de l’Afrique du Sud, autrice d’un week-end remarquable, ponctué par une carte finale, devançant de peu ses poursuivants dans un finish haletant.

Les trois premières places chez les dames professionnelles se présentent comme suit : Cara Ford (1ère place Afrique du Sud), Lenanda Van der Watt (2e place Afrique du Sud) et Ivanna Samu (3e place Afrique du Sud). Les trois premières places chez les messieurs professionnels sont : Carlos Kalala (1er Kinshasa RDC), Willy Mogbelengu (2è Kinshasa RDC) et Jacques Tshipipa (3è Lubumbashi RDC).

Satisfecit des golfeuses sud-africaines

Elles n’ont pas hésité de vanter l’hospitalité des congolais et de tous les membres de l’équipe du Golf club de Kinshasa ainsi que ceux de la fédération congolaise du golf. « C'est ma première fois ici. C'est un endroit merveilleux. Et oui, le golf course est quelque chose de ce à quoi nous n'avons pas l'habitude, mais c'est un environnement si beau, très tropical, vraiment pas ce que nous avons en Afrique du Sud. Et oui, c'était fantastique de jouer ici », a témoigné la championne professionnelle sud-africaine Cara Ford.

D’ajouter : « Oui, c'est ma première fois à Kinshasa et oui, je reviendrai certainement l'année prochaine. La course de golf est quelque chose que nous n'avons pas utilisé en Afrique, mais c'est un environnement si merveilleux, c'est une zone tropique merveilleuse et oui, c'était incroyable de jouer sur cette arène de golf. C'était sa première fois en RDC, elle a beaucoup aimé, elle a adoré. Le parcours est très technique, même si ce n'est pas un parcours comme elle les rencontre en Afrique du Sud habituellement. Elle promet de revenir ».

Un public conquis

L’Open a également séduit les spectateurs, venus nombreux assister aux différentes phases du tournoi. Les zones de restauration, les stands partenaires et les animations pour enfants ont permis à chacun de profiter d’un moment agréable au cœur de la nature. « C’est une belle fête du golf, accessible à tous, et c’est ce que nous voulions », souligne Patrick Roofthooft

Une vitrine pour le territoire

Au-delà du sport, l’Open international de Golf de Kinshasa a aussi été une vitrine exceptionnelle pour la capitale congolaise. Hébergements complets, retombées économiques pour les entreprises locales notamment la Bracongo, la Rawbank, Securico et Vodacom Congo, mise en valeur des paysages… L’événement a prouvé qu’il peut jouer un rôle moteur pour le développement local à travers le tourisme, la culture et la création de quelques emplois temporaires.

Rendez-vous l’an prochain

Fort de ce succès, les organisateurs pensent déjà à la prochaine édition. « Nous avons pris des notes, écouté les retours, et nous comptons faire encore mieux l’année prochaine. Le 28e, c'est pour juin prochain à Kinshasa, le centre du monde », promet Patrick Roofthooft -Président du Golf Club de Kinshasa. Une promesse que les passionnés de golf attendent déjà avec impatience.

La Pros.

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RDC : les éléments clés à savoir sur le fonctionnement de la SNEL SA

 De l’éclairage public aux barrages hydroélectriques, en passant par le financement et la gouvernance de l’entreprise, voici cinq affirmations largement répandues… mais totalement erronées sur la SNEL.

1. Les réseaux d’éclairage publics appartiennent à la SNEL. C’est FAUX!

Les réseaux d’éclairage publics appartiennent et sont exploités par l’Hôtel de ville, les Mairies et leurs services. Ce qui est VRAI : la SNEL collecte à la place de la DGRK la taxe sur l’éclairage public. La SNEL ne peut pas disposer de la taxe, cela constituerait un détournement. L'Hôtel de ville et les Mairies ne paient pas régulièrement les factures de consommation d'électricité de leurs réseaux d'éclairage publics

2. La SNEL construit des barrages. C’est FAUX !

C’est l’État congolais, les privés et les banques qui financent et font construire les barrages en RDC. Exemples : Zongo 2, Kakobola et Katende. Ce qui est VRAI : la SNEL n’a jamais construit de barrage en dehors d’Inga et la SNEL ne dispose pas encore d’un Fonds d’investissement pour financer des barrages et autres infrastructures.

3. La SNEL a le monopole de la production et de la distribution de l’électricité en RDC. C’est FAUX !

De 1923 à 1970, tous les barrages et réseaux électriques appartenaient à des sociétés privées et à la REGIDESO. Jusqu’en 1978, la REGIDESO produisait et vendait l’électricité dans le Grand Équateur et le Grand Bandundu.

Ce qui est VRAI : depuis toujours, la SOKIMO (Electokimo) produit et vend l’électricité en Ituri, la SAKIMA (ex-SOMINKI) au Maniema et dans le territoire de Shabunda, la SYMETAIN à Manono (Tanganyika), la MIBA (Enerkac) au Grand Kasaï, notamment à Mbuji-Mayi et Tshikapa. Un contrat de concession a été signé pour Tshikapa entre le Ministère de l’Énergie et la société Sécurité Électricité du Congo.

La SNEL a été créée en 1970, en 1973 elle a récupéré les actifs des sociétés privées, et en 1978 la REGIDESO lui a cédé tous ses centres de production thermiques, faute de rentabilité.

4. La SNEL est financée par le budget de l’État voté par l’Assemblée nationale. C’est FAUX !

La SNEL est une société commerciale dont l’État possède 100 % des parts. Ce qui est VRAI : la SNEL dispose de son propre budget, approuvé chaque année en novembre par le Conseil d’Administration et le Conseil Supérieur du Portefeuille.

Pour les investissements importants, la SNEL doit emprunter auprès des banques. Pour chaque emprunt, elle doit solliciter et obtenir l’autorisation du Ministère des Finances, suivant l’avis technique favorable de la DGDP et l’autorisation des organes délibérants de l’entreprise.

5. La Direction Générale de SNEL SA décide seule. C’est FAUX !

Le Directeur Général n’est pas un PDG. Il rend compte de la gestion et de l’exécution du budget au Conseil d’Administration, organe collégial dont il est membre. Ce qui est VRAI : le DG a signé un contrat de mandat avec le Ministre du Portefeuille. Lui et son Comité de Direction exécutent le budget validé et approuvé par le Conseil d’Administration et le Conseil Supérieur du Portefeuille. Le DG peut recruter suivant dérogation et autorisation expresse de l’État, actionnaire unique. L’État a signé un contrat de performance avec le PCA et le DG, et a approuvé un plan de redressement dont le COPIREP assure le suivi de l’exécution. La SNEL n’est pas un établissement public ou une entité autonome sans contrôle. C'est une société commerciale régie par le droit OHADA, la politique générale des entreprises publiques et les textes et réglementations applicables aux mandataires publics qui ont tous signé un contrat individuel avec le Ministre du Portefeuille.

La Pros.

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Entreprises : L'UDS soutient les grévistes de l'OCC

L'Union des Démocrates Socialistes, UDS, vient de publier un communiqué de presse dans lequel elle apporte son soutien aux travailleurs de l'OCC en grève. Ci-dessous, ledit communiqué de presse.

Communiqué de presse

L'UDS SOUTIENT LES TRAVAILLEURS DE L'OCC EN GRÈVE

L'Union des Démocrates Socialistes, UDS, suit de plus près l'évolution de la grève déclenchée  par les travailleurs de l'Office Congolais de Contrôle, OCC, depuis le 2 juin 2025, contre la direction générale de cette entreprise publique pillée de la manière la plus innommable.

Alliée naturelle des forces sociales et ouvrières congolaises, l'UDS exprime sa solidarité aux travailleurs de l'OCC, encourage la mobilisation des grévistes en cours contre la Direction Générale de cette entreprise publique et condamne la complicité de la Présidence du Conseil d'Administration qui n'a pas protégé l'OCC.

L'un des fleurons du portefeuille congolais, l'Office Congolais de Contrôle est au bord de la faillite. Les agents se plaignent de ne pas toucher régulièrement leurs salaires à temps. Ils ironiser qu'à l'OCC, le mois compte au moins 40 jours. Les frais de fonctionnement sont versés à compte-gouttes au point où les directions et les services arrivent à manquer l'encre et le papier. Selon les grévistes, les directions provinciales n'ont pas reçu les frais de fonctionnement depuis plus de trois mois.

Les actuels dirigeants de l'entreprise ont aussi exagéré en engageant un personnel pléthorique qui pèse lourdement sur le budget de l'entreprise sans oublier les promotions fantaisistes et clientélistes, obéissant à des injonctions de certains parrains politiques inconscients.

L'Union des Démocrates Socialistes, UDS, s'inquiète de cette mégestion jamais vécue à l'OCC depuis sa création et susceptible de mettre en chômage plusieurs travailleurs.

Se rangeant du côté des agents en grève ainsi exploités, l'Union des Démocrates Socialistes, UDS, qui s'étonne du silence injustifié des ministères du Commerce Extérieur et du Portefeuille, exige des sanctions exemplaires contre les responsables de cette grève.

Fait à Kinshasa, le 05 Juin 2025.

LE SECRETAIRE GENERAL,

Cyrille MWAUKA MASIMANGO

Secrétaire-Rapporteur de l’Internationale Antifasciste RD Congo

Entreprises : L'UDS soutient les grévistes de l'OCC
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15 ans depuis leur assassinat, Chebeya-Bazana : la NSCC exige la fin du règne de l’impunité !

A l'occasion du quinzième anniversaire de l'assassinat des défenseurs des droits humains Floribert Chebeya et Fidèle Bazana, la Nouvelle Société Civile Congolaise (NSCC), par la voix de son coordonnateur national Jonas Tshiombela, a livré un message poignant ce 1er juin 2025 à Kinshasa. Qualifiant leur mort de crime d'Etat, la NSCC refuse l'oubli organisé et exige la fin de l'impunité pour les commanditaires et exécutants, la vérité sur le sort de Fidèle Bazana dont le corps n'a jamais été retrouvé, la reconnaissance officielle de leur martyre par l'État congolais ainsi qu'un mécanisme robuste de protection pour les défenseurs des droits humains. La NSCC promet de ne jamais se taire et de poursuivre leur combat pour la justice.

 

MESSAGE DE LA NOUVELLE SOCIETE CIVILE CONGOLAISE

15 ANS APRES L’ASSASSINAT DE FLORIBERT CHEBEYA ET FIDELE BAZANA KINSHASA, LE 1ER JUIN 2025.

Par Jonas Tshiombela, Avocat du peuple et Coordonnateur Nationale de la NSCC 

Mesdames et Messieurs,

Chers camarades de lutte,

Citoyennes et citoyens engagés pour la justice

Aujourd’hui, notre cœur est lourd. Quinze années ont passé, et pourtant, la plaie reste béante. Ce 1er juin ne sera jamais un jour comme les autres pour les défenseurs des droits humains en RDC. C’est le jour où deux grandes voix ont été réduites au silence. Deux hommes intègres, courageux, debout face à l’arbitraire, ont été assassinés pour avoir osé défendre ce que notre Constitution garantit : les droits humains, la vérité et la justice. 

Floribert Chebeya Bahizire, ce nom résonne encore avec force dans les couloirs de la mémoire collective. Fondateur et Directeur de la Voix des Sans Voix, il était de ceux qui ne courbaient jamais l’échine. Son engagement n'était pas un choix de carrière, c'était une vocation. Il parlait pour ceux qu’on ne voulait pas entendre. Il défendait ceux que le pouvoir voulait écraser. Il croyait en un Congo juste, un Congo libre, un Congo digne. 

À ses côtés, Fidèle Bazana Edadi, discret, loyal, solide. Un homme de l’ombre qui portait la lumière. Sa disparition brutale, son corps jamais retrouvé, sont une honte persistante pour notre pays, une blessure encore vive pour sa famille et pour nous tous.

Leur mort n’est pas un accident. C’est un crime d’État. Un crime de sang froid. Un crime contre la justice. Quinze ans après, les vérités sont étouffées, les responsabilités diluées, et l'impunité se pavane. Mais nous sommes là. Et nous ne nous tairons pas. Pas aujourd’hui, pas demain, alors jamais.

Nous n’oublierons  jamais.

Nous n’accepterons jamais l’oubli organisé.

Nous n’accepterons  jamais la banalisation de leur assassinat.

Nous n’accepterons jamais qu’un défenseur des droits humains soit traqué, menacé ou tué, sans que justice soit rendue.

Au nom de Chebeya et Bazana, nous exigeons :

  1. La fin de l’impunité pour les commanditaires et exécutants de ces assassinats.
  2. La vérité complète sur le sort de Fidèle Bazana. Sa famille a droit au deuil. La nation a droit à la justice.
  3. La reconnaissance officielle de leur martyre par l’État congolais, et des garanties de non-répétition.
  4. Un mécanisme robuste de protection des défenseurs des droits humains, car défendre les droits n’est pas un crime, c’est un devoir sacré.

Floribert et Fidèle, vous êtes tombés, mais vous n’avez pas été vaincus. Vos pas résonnent dans les nôtres. Vos voix continuent à parler par nos voix. Votre combat est devenu notre serment. 

Et nous vous le promettons aujourd’hui, devant le peuple congolais et devant l’histoire :

Nous ne nous tairons jamais.

Nous ne reculerons jamais.

Nous ne pardonnerons  jamais l’impunité.

Justice sera faite. Tôt ou tard. Parce que la vérité ne meurt jamais. Parce que la lumière finit toujours par percer l’obscurité. 

Gloire à vous, Floribert Chebeya.

Gloire à toi, Fidèle Bazana.

Vous vivez en nous. Et tant que nous vivrons, votre combat vivra.

Je vous remercie

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