Le Vice-premier ministre en charge des Transports, Jean-Pierre Bemba a, au cours d’une émission sur la chaine de Top Congo lundi 9 juin dernier, répondu aux questions de Christian Lusakueno sur ce qui bloque l’acquisition de nouveaux avions pour Congo Airways.
Y a-t-il encore espoir pour la relance de la compagnie aérienne nationale Congo Airways SA? La question mérite d'être posée lorsqu'on sait que plusieurs promesses ont été faites à cette compagnie par le gouvernement en vue de renforcer sa flotte aérienne peinent à se réaliser.
Au cours d'un entretien accordé à la radio Top Congo FM, Jean-Pierre Bemba Gombo, VPM, ministre des Transports, Voies de communication et Désenclavement, a révélé que si la compagnie nationale n'a pas été renforcée en flotte, c'est à cause de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) qui n'a pas voulu obtempérer à la décision du Conseil des ministres relatifs au business plan présenté au mois de juillet de l'année dernière pour relancer la compagnie nationale.
"Ça me fait beaucoup de peines parce que Congo Airways aujourd'hui devait obtenir 7 avions de vols A320 mais qu'est-ce qui s’est passé ? Pour Bemba : « Le Conseil des ministres a pris les décisions que j’ai présentées au mois de juillet de l'année passée dans le cadre d'une garantie de financement que devait offrir la Caisse nationale de Sécurité sociale (CNSS) à savoir, plus au moins 30 millions juste la garantie au niveau d'une Banque locale qui était disposée à pouvoir financer l'acquisition en location/vente de différents avions. Malheureusement, la CNSS n'a pas appliqué la décision du Conseil des ministres et a cherché à acquérir des avions sur son compte".
Pour Jean-Pierre Bemba Gombo, au lieu d'appuyer le gouvernement à relancer la compagnie nationale, les dirigeants de la CNSS s'étaient lancés eux-mêmes dans les activités d'aviation.
"La Caisse a les moyens de ces garanties, elle a préféré elle-même acquérir des avions, louer des avions », s’en plaint le patron des Transports.
Au cours de la même interview, Jean-Pierre Bemba Gombo a fait le point sur la compagnie aérienne Air Congo lancée en partenariat avec Ethiopian Airlines.
"Le 25 novembre 2024 deux sont arrivés, ce mois-ci on attend également deux mais, il y a un retard au niveau de la livraison, on les attend d'ici les prochains deux mois également et la suite avant la fin de l'année, ça suit son plan et Air Congo est une bonne opération, une bonne initiative avec Ethiopian, ça se déroule bien, les taux de remplissage sont très importants", a fait savoir Jean-Pierre Bemba Gombo.
Jean-François Mombia Atuku, fondateur du Réseau d’information et d’appui aux ONG (RIAO-RDC), a récemment effectué une mission à Lokutu, province de la Tshopo en République Démocratique du Congo (RDC). Objectif : évaluer les relations entre la société Plantations et Huileries du Congo (PHC), le plus grand producteur industriel d'huiles de palme en RDC, et les communautés vivant autour de ses plantations. Cette mission, qui s’est tenue du 23 mars au 22 avril 2025, intervient sept ans après que des conflits persistants entre les communautés locales et la société PHC, alors gérée par le Groupe Feronia, avaient conduit le RIAO-RDC à porter plainte contre PHC-Feronia auprès des banques européennes de développement.
Contexte des relations entre PHC et ses communautés riveraines
La société PHC opère en RDC depuis 1911 et demeure le principal producteur industriel d’huile de palme dans le pays. Appelée initialement Huileries du Congo Belge (HCB) jusqu’en 1960, elle devint Plantations Lever au Congo (PLC) de 1960 à 1971, puis Plantations Lever au Zaïre (PLZ) jusqu’en 1996, avant d’adopter son nom actuel. Elle appartenait alors au Groupe Unilever, qui avait développé une vingtaine de plantations à travers la zone forestière du Congo. En raison de la politique de zaïrianisation de 1973, PLZ céda la majorité de ses plantations. Les trois dernières — Boteka (province de l’Équateur), Lokutu (province de la Tshopo) et Yaligimba (province de la Mongala) — furent transférées en 2009 par Unilever au Groupe Feronia et opérèrent dès lors sous le nom de PHC-Feronia.
En 2020, à la suite de difficultés opérationnelles récurrentes, Feronia cède la société au Groupe Kuramo Capital Management, actuel actionnaire majoritaire aux côtés de l’Etat congolais.
La période Feronia a été marquée par des tensions récurrentes entre PHC et les communautés environnantes. Les conflits portaient principalement sur les revendications foncières, des allégations de mauvais traitements de la part des gardes et de la police, ainsi que sur le non-respect des engagements pris envers les populations locales. Dès 2016, l’ONG RIAO-RDC, dirigée par Jean-François Mombia Atuku — surnommé « le petit David » du bassin du Congo pour son combat en faveur des droits humains — a initié des rencontres de réconciliation entre les parties. Ces efforts ont abouti à la signature d’accords dits « Clauses Sociales » : en 2017 à Lokutu, puis en 2018 à Boteka et Yaligimba.
Malgré ces accords, le climat de méfiance persistait. Les communautés continuaient à dénoncer le non-respect des engagements pris et certains abus imputés à la société. Face à cette situation, Mombia Atuku, mandaté par les communautés de Boteka et Lokutu, a déposé une plainte auprès des banques européennes de développement, principaux bailleurs de fonds de Feronia. Ces institutions ont répondu en mettant en place une médiation via le Mécanisme Indépendant des Plaintes (MIP / ICM), qui s’est déroulée entre 2022 et 2024.
Le rapport final, publié en août 2024, n’a cependant pas permis d’aboutir à une entente durable. Suite aux interpellations adressées aux élus, les autorités provinciales sont intervenues, parvenant en décembre 2024 à instaurer un accord de collaboration et de coexistence pacifique entre PHC et les communautés. Le RIAO-RDC n’ayant pas pris part aux négociations, a jugé nécessaire d’en vérifier la validité sur le terrain, au regard des intérêts des communautés. Une enquête approfondie, incluant un sondage auprès des habitants, a été entreprise dans ce but afin de recueillir les perceptions locales et nourrir un dialogue plus constructif.
Observations lors de la mission
Les questions foncières demeurent au centre des préoccupations communautaires. L’accord signé prévoit un bornage de la concession PHC par les autorités compétentes. Les leaders locaux insistent sur l’urgence et la nécessité d’une démarche participative. L’accord engage également PHC à accompagner les communautés dans l’obtention de leurs titres de propriété en tant que communautés forestières locales (CFCL), un objectif que les habitants espèrent voir concrétisé rapidement. Au fil de cette mission, Jean-François Mombia Atuku a pu constater plusieurs évolutions notables. Contrairement à la situation de 2016, où les cultivateurs locaux étaient menacés pour posséder leurs propres plantations, de véritables partenariats se sont développés entre eux et PHC, permettant la livraison de régimes de noix de palme à la société. Les cas de torture ou d’arrestations arbitraires ont disparu, et les communautés manifestent désormais le souhait de conserver la présence de PHC, perçue comme un acteur majeur du développement local.
Des avancées significatives sont également visibles sur le plan des infrastructures sociales et des conditions de vie. La modernisation de l’hôpital de PHC-Lokumete (Tshopo), l’installation de nouveaux forages pour l’accès à l’eau potable, ainsi que l’amélioration des conditions de travail dans les plantations (revalorisation des salaires, fourniture d’équipements de protection individuelle), illustrent des efforts concrets.
Les résultats du sondage montrent une amélioration générale du climat entre les communautés et la direction actuelle de PHC. Toutefois, certaines attentes demeurent insatisfaites, notamment le bornage effectif de la concession et la mise en œuvre des projets de développement promis lors des accords de décembre 2024.Au terme de sa mission, Mombia Atuku a proposé d’accélérer le processus de bornage sous la supervision des autorités compétentes et de mettre en place un comité de suivi incluant toutes les parties concernées. Ces recommandations visent à consolider la collaboration et à renforcer la confiance entre PHC et les populations locales.
Cette initiative menée par Jean-François Mombia Atuku marque une étape clé dans la dynamique de réconciliation entre la société PHC et les communautés riveraines. Si des progrès indéniables ont été réalisés, le RIAO-RDC entend rester vigilant et engagé dans le suivi de ces relations, pour garantir que les droits des communautés soient pleinement respectés et intégrés dans une perspective de développement équitable.
Tandis que des voix s’élèvent pour remettre en cause le financement public de la relance de la SOTEXKI, la population de la Tshopo prend fermement position. Dans une déclaration solennelle, elle dénonce une décision perçue comme un frein brutal au développement économique régional et une injustice à l’égard d’un projet validé par les plus hautes instances de l’État. Rappelant que la SOTEXKI n’est pas la propriété d’intérêts privés mais une entreprise d’intérêt national, les citoyens de Kisangani expriment leur incompréhension face à la suspension du processus, pourtant encadré, audité et conforme aux orientations du Gouvernement. Ils réitèrent leur soutien au Ministre Louis Watum Kabamba, artisan engagé de la relance industrielle, et en appellent à la haute autorité du Chef de l’Etat pour rétablir le cours normal de ce chantier porteur d’avenir.
REACTION DES RESSORTISSANTS DE LA PROVINCE DE LA TSHOPO SUR LA SUSPENSION DU FINANCEMENT DE LA SOTEXKI
Nous, Population de la Tshopo, avons lu à travers des réseaux sociaux, une lettre du cabinet de la Première Ministre adressée au Ministre de l'industrie suspendant le décaissement de fonds pour la relance de la SOTEXKI. Chose inadmissible et inconcevable. Nous demandons à la Première Ministre de surseoir sa décision qui va mettre en péril le développement de la Tshopo. La SOTEXKI n'appartient pas à Kabila et ce financement n'a rien à voir avec lui. Nous demandons l'implication personnelle du Chef de l’État Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO garant du bon fonctionnement de la nation avant que le pire n’arrive. Nous mettons également en garde la Directrice Générale Adjointe du FPI qui instrumentalise ce dossier.
Nous mettons également en garde tout celui qui est derrière ce dossier de près comme de loin pour bloquer le développement de la Grande Orientale.
Nous réitérons notre Soutien au Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo chef de l'État pour sa volonté de développer le tissu industriel et à son Excellence Louis Watum Kabamba pour son travail abattu sur la réalisation qui s'aligne dans le programme du Développement Industriel du pays.
Pour mémoire, le Plan de relance de SOTEXKI S.A élaboré par son management a été adopté au cours du Conseil des Ministres du 22 septembre 2022. La 1ère tranche d'environ 7,5 a été débloquée en plusieurs décaissements intervenus au cours du 3ème trimestre de l’année 2023.
A l’arrivée de l’actuel Ministre, une mission de vérification de l’utilisation des fonds ide a été diligentée à Kisangani à la fin du mois de septembre 2024, faisant suite à une 1ère mission de la Direction de la Préparation de la Reddition des comptes (DPRC) du Ministère des Finances intervenue début Juin 2024.
Le principe du financement des deuxième et troisième tranches, respectivement par le FPI et le Trésor Public a été approuvé par le Gouvernement à l’issue de l’audition de la note d’information y afférente, présentée en Conseil des ministres le 27 décembre 2024.
Il convient de souligner que l’injection de fonds publics impactera nécessairement la répartition du capital.
A ce titre, trois réunions du Conseil d’administration et de l’Assemblée générale des actionnaires sont programmées pour la seconde moitié du mois de juin 2025 afin de statuer sur la nouvelle configuration capitalistique.
Par conséquent, les allégations relayées par à ce sujet sont totalement infondées. Cette énième campagne de médisance sur l'action du Ministre de l'Industrie et Développement des PME / PMI, dont les auteurs, qui n'en sont pas à leurs premiers forfaits et qui ont cette fois signés leur crime, n’ébranlera en rien sa détermination à assumer les charges lui confiées par la Haute Hiérarchie de notre Pays.
Devoir de redevabilité devant la Commission ATI-NTIC de l’Assemblée Nationale, le Directeur Général de la SNEL, Fabrice Lusinde, a livré ce mardi 10 juin, un exposé sans fard. Entre reddition de comptes, analyse des indicateurs de production, la rencontre s’est transformée en plaidoyer pour un soutien à l'industrie de l'électricité et à son fleuron, la SNEL SA. Plus qu'un fleuron, un bien commun, outil de notre souveraineté énergétique.
« Nous sommes au service de l’Etat » : un rappel de mission dans un contexte critique
Fabrice Lusinde a plébiscité la nécessité du contrôle parlementaire, saluant la démarche. « Ce type d’échange devrait devenir régulier, pas seulement ici, mais aussi sur le terrain, au cœur des chantiers et des réalités que vivent nos concitoyens » a plaidé le DG.
Une SNEL avec un genou à terre mais toujours debout : l’ampleur d’un déséquilibre systémique
Les réponses aux questions ont révélé la nécessité de faire bouger les lignes : d’un côté, des infrastructures vétustes et une production menacées faute d'apport suffisants en eaux ; de l’autre, une facture de consommation d'électricité que l’État propriétaire ne paie pas.
Résultat des courses : 73 millions de dollars de pertes cumulées au 1er trimestre 2025, dont :
23 millions $ en janvier,
14 millions $ en février,
18 millions $ en mars,
Et près de 6 millions $ chaque mois d’impayés de l’État. Cela représente plus de 50% du budget d'investissement sur fonds propres de l'entreprise.
« Nous ne pouvons plus continuer à faire semblant : sans moyens, il n’y a ni maintenance ni investissement. L’effondrement de la production du parc Sud – causé par les digues construites dans les bassins versants de la Lufira et du Lualaba a entraîné une chute dramatique de nos recettes », a-t-il expliqué.
Des réponses, oui à condition que les décideurs politiques s'engagent et aillent jusqu'au bout de la démarche
Si le DG a tenu à rassurer les Honorables Députés quant aux efforts en cours : digitalisation, cost killing, mise en œuvre du contrat de performance avec l’État, il n’a pas caché les limites imposées par la chute libre des recettes de l’entreprise. Les projets d’assainissement et de stabilisation du réseau sont en cours, mais freinés par budget d'investissement plombé.
« Sans recettes suffisantes ni soutien du Budget de l'Etat pour le paiement arriéré, on perd la capacité de soutenir les investissements critiques et indispensables pour améliorer sensiblement la desserte et le service public de l’électricité », a-t-il défendu.
Lumière sur les grands chantiers : entre ambition et dépendance
Plusieurs projets structurants ont néanmoins été mis en avant, témoignant de la vision stratégique de la direction :
Construction de nouvelles centrales et poursuite du programme de rénovation des centrales existantes
Programme d'assainissement des réseaux urbains et de digitalisation du service à la clientèle
Projets de parcs solaires
Un appel au Collectif budgétaire pour soutenir la politique de redressement de la SNEL
Le message le plus clair du DG reste un plaidoyer pour le financement spécifique des factures de consommation d'électricité de l’État dans le prochain Collectif budgétaire. Il a sensibilisé les Honorables Députés sur la nécessité de prendre les mesures idoines pour sortir définitivement la SNEL d'un cycle d'endettement sans fin.
Vers une nouvelle gouvernance énergétique ?
Au-delà de la technique et des chiffres, le DG a présenté les menaces de :
l'Urbanisation anarchique,
Pollution des cours d'eau,
Absence d’une fiscalité énergétique incitative et propice à l'investissement,
Autant de défis qui dépassent le cadre de gestion SNEL et qui exigent une vision d’ensemble, portée par tous les décideurs et acteurs concernés par l'essor de l'industrie de l'électricité et l'industrialisation.
L'urgence à agir au mieux et au plus tôt
Ce plaidoyer devant la Commission ATI-NTIC a mis en exergue la vulnérabilité et les menaces qui pèsent sur cette entreprise vitale de notre pays, mais aussi sur l'engagement de sa Direction Générale de relever l'entreprise.
Si la SNEL n’a pas (encore) tous les moyens de ses politiques, la volonté de faire avancer les choses est manifeste.
Il revient désormais au Gouvernement, au Parlement, aux partenaires techniques et à chaque Congolais de prendre les choses à bras le corps. La SNEL est un bien commun et le socle de la souveraineté énergétique au service du Bien-être et du développement socio-économique.
Un soleil timide était au rendez-vous, dimanche 8 juin 2025, sur les greens du prestigieux golf club de la Gombe, pour la clôture du 27ème Open international de Kinshasa, débuté le vendredi 6 juin dernier.
Avec une organisation sans faille, un plateau de joueurs exceptionnel venus de plusieurs pays et un public conquis et motivé, cette édition s’est imposée comme un véritable succès, tant sur le plan sportif que logistique.
« Le golf en République Démocratique du Congo n'est pas un sport forcément très populaire encore à ce stade. Il demande beaucoup d'efforts. Faire venir ces 20 professionnels sud-africains et d'autres pays d'Afrique, c'était une première et c'est une première en Afrique Centrale. Je pense que la RDC peut en être fière. Et je crois que vous l'avez vu par vous-même aujourd'hui, l'ambiance est bonne, le climat est serein, il n'y a pas de débordement et tout le monde a le sourire. Donc, je pense qu'on peut vraiment conclure en disant que ça a été une édition très prolifique et qu'on répétera dès l'an prochain », a déclaré Patrick Roofthooft -Président du Golf Club de Kinshasa.
Participation-record
Dès les premiers jours, l’engouement était palpable. Plus de 160 joueurs, amateurs comme professionnels, venus de toute la région et même de l’étranger, ont foulé les fairways pour tenter de décrocher le titre. Parmi eux, des noms bien connus du circuit national, mais aussi de jeunes talents prometteurs qui n’ont pas hésité à se mesurer aux meilleurs.
Organisation parfaite
Derrière le succès de cet open, une équipe d’organisation mobilisée depuis plusieurs mois. « Nous avons misé sur une expérience globale, avec un accueil soigné, des infrastructures modernisées et des animations pour le public », explique Patrick Roofthooft, directeur du tournoi. Les bénévoles, toujours souriants et efficaces, ont largement contribué à l’ambiance conviviale et professionnelle de l’événement. Cette édition a connu la participation du Président d’honneur de la Fédération congolaise de Golf, Patrick Muyaya, pour le compte de l’équipe de Kinshasa.
Performances de haut niveau
Côté sportif, le spectacle a été au rendez-vous. Le parcours, magnifiquement entretenu malgré les aléas climatiques des semaines précédentes, a offert un vrai défi technique. La victoire est revenue à Cara Ford de l’équipe professionnelle de l’Afrique du Sud, autrice d’un week-end remarquable, ponctué par une carte finale, devançant de peu ses poursuivants dans un finish haletant.
Les trois premières places chez les dames professionnelles se présentent comme suit : Cara Ford (1ère place Afrique du Sud), Lenanda Van der Watt (2e place Afrique du Sud) et Ivanna Samu (3e place Afrique du Sud). Les trois premières places chez les messieurs professionnels sont : Carlos Kalala (1er Kinshasa RDC), Willy Mogbelengu (2è Kinshasa RDC) et Jacques Tshipipa (3è Lubumbashi RDC).
Satisfecit des golfeuses sud-africaines
Elles n’ont pas hésité de vanter l’hospitalité des congolais et de tous les membres de l’équipe du Golf club de Kinshasa ainsi que ceux de la fédération congolaise du golf. « C'est ma première fois ici. C'est un endroit merveilleux. Et oui, le golf course est quelque chose de ce à quoi nous n'avons pas l'habitude, mais c'est un environnement si beau, très tropical, vraiment pas ce que nous avons en Afrique du Sud. Et oui, c'était fantastique de jouer ici », a témoigné la championne professionnelle sud-africaine Cara Ford.
D’ajouter : « Oui, c'est ma première fois à Kinshasa et oui, je reviendrai certainement l'année prochaine. La course de golf est quelque chose que nous n'avons pas utilisé en Afrique, mais c'est un environnement si merveilleux, c'est une zone tropique merveilleuse et oui, c'était incroyable de jouer sur cette arène de golf. C'était sa première fois en RDC, elle a beaucoup aimé, elle a adoré. Le parcours est très technique, même si ce n'est pas un parcours comme elle les rencontre en Afrique du Sud habituellement. Elle promet de revenir ».
Un public conquis
L’Open a également séduit les spectateurs, venus nombreux assister aux différentes phases du tournoi. Les zones de restauration, les stands partenaires et les animations pour enfants ont permis à chacun de profiter d’un moment agréable au cœur de la nature. « C’est une belle fête du golf, accessible à tous, et c’est ce que nous voulions », souligne Patrick Roofthooft
Une vitrine pour le territoire
Au-delà du sport, l’Open international de Golf de Kinshasa a aussi été une vitrine exceptionnelle pour la capitale congolaise. Hébergements complets, retombées économiques pour les entreprises locales notamment la Bracongo, la Rawbank, Securico et Vodacom Congo, mise en valeur des paysages… L’événement a prouvé qu’il peut jouer un rôle moteur pour le développement local à travers le tourisme, la culture et la création de quelques emplois temporaires.
Rendez-vous l’an prochain
Fort de ce succès, les organisateurs pensent déjà à la prochaine édition. « Nous avons pris des notes, écouté les retours, et nous comptons faire encore mieux l’année prochaine. Le 28e, c'est pour juin prochain à Kinshasa, le centre du monde », promet Patrick Roofthooft -Président du Golf Club de Kinshasa. Une promesse que les passionnés de golf attendent déjà avec impatience.
De l’éclairage public aux barrages hydroélectriques, en passant par le financement et la gouvernance de l’entreprise, voici cinq affirmations largement répandues… mais totalement erronées sur la SNEL.
1. Les réseaux d’éclairage publics appartiennent à la SNEL. C’est FAUX!
Les réseaux d’éclairage publics appartiennent et sont exploités par l’Hôtel de ville, les Mairies et leurs services. Ce qui est VRAI : la SNEL collecte à la place de la DGRK la taxe sur l’éclairage public. La SNEL ne peut pas disposer de la taxe, cela constituerait un détournement. L'Hôtel de ville et les Mairies ne paient pas régulièrement les factures de consommation d'électricité de leurs réseaux d'éclairage publics
2. La SNEL construit des barrages. C’est FAUX !
C’est l’État congolais, les privés et les banques qui financent et font construire les barrages en RDC. Exemples : Zongo 2, Kakobola et Katende. Ce qui est VRAI : la SNEL n’a jamais construit de barrage en dehors d’Inga et la SNEL ne dispose pas encore d’un Fonds d’investissement pour financer des barrages et autres infrastructures.
3. La SNEL a le monopole de la production et de la distribution de l’électricité en RDC. C’est FAUX !
De 1923 à 1970, tous les barrages et réseaux électriques appartenaient à des sociétés privées et à la REGIDESO. Jusqu’en 1978, la REGIDESO produisait et vendait l’électricité dans le Grand Équateur et le Grand Bandundu.
Ce qui est VRAI : depuis toujours, la SOKIMO (Electokimo) produit et vend l’électricité en Ituri, la SAKIMA (ex-SOMINKI) au Maniema et dans le territoire de Shabunda, la SYMETAIN à Manono (Tanganyika), la MIBA (Enerkac) au Grand Kasaï, notamment à Mbuji-Mayi et Tshikapa. Un contrat de concession a été signé pour Tshikapa entre le Ministère de l’Énergie et la société Sécurité Électricité du Congo.
La SNEL a été créée en 1970, en 1973 elle a récupéré les actifs des sociétés privées, et en 1978 la REGIDESO lui a cédé tous ses centres de production thermiques, faute de rentabilité.
4. La SNEL est financée par le budget de l’État voté par l’Assemblée nationale. C’est FAUX !
La SNEL est une société commerciale dont l’État possède 100 % des parts. Ce qui est VRAI : la SNEL dispose de son propre budget, approuvé chaque année en novembre par le Conseil d’Administration et le Conseil Supérieur du Portefeuille.
Pour les investissements importants, la SNEL doit emprunter auprès des banques. Pour chaque emprunt, elle doit solliciter et obtenir l’autorisation du Ministère des Finances, suivant l’avis technique favorable de la DGDP et l’autorisation des organes délibérants de l’entreprise.
5. La Direction Générale de SNEL SA décide seule. C’est FAUX !
Le Directeur Général n’est pas un PDG. Il rend compte de la gestion et de l’exécution du budget au Conseil d’Administration, organe collégial dont il est membre. Ce qui est VRAI : le DG a signé un contrat de mandat avec le Ministre du Portefeuille. Lui et son Comité de Direction exécutent le budget validé et approuvé par le Conseil d’Administration et le Conseil Supérieur du Portefeuille. Le DG peut recruter suivant dérogation et autorisation expresse de l’État, actionnaire unique. L’État a signé un contrat de performance avec le PCA et le DG, et a approuvé un plan de redressement dont le COPIREP assure le suivi de l’exécution. La SNEL n’est pas un établissement public ou une entité autonome sans contrôle. C'est une société commerciale régie par le droit OHADA, la politique générale des entreprises publiques et les textes et réglementations applicables aux mandataires publics qui ont tous signé un contrat individuel avec le Ministre du Portefeuille.
Après cinq jours de pourparlers intenses avec le banc syndical en marge de la réunion paritaire annuelle, le Directeur Général de l’Offices des Routes, Jeanneau Kikangala Ngoy, s’engage sur une feuille de route pour garantir le bien-être des travailleurs. Ces assises, tenues à Kinshasa, ont été l'occasion d'un dialogue social constructif, visant à renforcer la paix sociale au sein de cet Office.
Du lundi 2 au vendredi 6 juin, les deux parties se sont attelées à un ordre du jour dense et crucial. La rencontre a permis un examen approfondi des faits saillants qui ont marqué le fonctionnement de l'Office des Routes au cours de l'année 2024. De plus, un point d'honneur a été mis sur l'évaluation du niveau d'exécution des recommandations formulées lors de la précédente réunion paritaire, qui s'était tenue du 12 au 16 février 2024. Cette démarche rétrospective et évaluative témoigne d'une volonté commune de suivi et de redevabilité.
L'Office des Routes joue un rôle fondamental dans le développement économique et social du pays, étant en charge de la gestion d'un réseau routier de plus de 58 000 km. Le bon fonctionnement de cette entité et le bien-être de son personnel sont donc des enjeux nationaux.
Le Directeur Général, Jeanneau Kikangala Ngoy, a souligné l'importance capitale de ces échanges pour maintenir un climat de travail serein. ‘‘Le message clé, c'est la paix sociale que nous sommes en train de privilégier en multipliant ces exercices de dialogue social avec nos partenaires socioprofessionnels parce qu’en qualité de représentants du personnel de l'Office des Routes, il était question pendant ces quelques jours que nous engageons des discussions autour de tous les faits saillants qui ont marqué l'exercice 2024, aussi autour de l'évaluation des recommandations qui avaient été faites lors de la réunion de l'année passée pour apprécier les degrés d'exécution’’, a-t-il déclaré.
Dans son discours de clôture, il a réaffirmé sa détermination à œuvrer pour l'avenir des travailleurs : ‘’Au cours de ces sessions, nous avons abordé les questions essentielles concernant non seulement les travailleurs routiers et leur avenir, mais aussi leur encadrement, pour lequel vous et moi sommes déterminés à améliorer ces conditions de travail’’.
Le Jeanneau Kikangala, à la tête de l'Office des Routes depuis septembre 2022, a insisté sur le fait que les recommandations issues de ces travaux constitueront une véritable feuille de route. Il a également montré une ouverture à la flexibilité, assurant que la mise en œuvre se ferait autant que possible et que des rencontres d'évaluation pourraient être convoquées à tout moment pour surmonter les difficultés.
Du côté des représentants du personnel, la satisfaction était palpable. Madame Isabelle Kapinga, Permanente syndicale de la Confédération Démocratique du Travail (CDT), a salué l'esprit de participation et de collaboration qui a prévalu tout au long de la semaine.
‘’Nous remercions l'employeur pour l'organisation de cette réunion paritaire’’, a-t-elle exprimé, reconnaissant la qualité des documents de travail qui ont servi de base aux discussions.
‘’De l'analyse du document de travail, nous avons fait des recommandations pour lesquelles nous demandons au Directeur Général et d'autres partenaires de les prendre en considération et les mettre en pratique dans la mesure du possible comme signe du partenariat sincère et participatif’’, a ajouté Mme Kapinga.
En conclusion, cette réunion paritaire à l'Office des Routes s'achève sur une note d'espoir et un engagement renouvelé des deux parties. La feuille de route commune, fruit d'un dialogue franc, est en voie d’être traduite en actions concrètes pour le bien-être des travailleurs et la performance de cette institution stratégique pour la nation.
L'Union des Démocrates Socialistes, UDS, vient de publier un communiqué de presse dans lequel elle apporte son soutien aux travailleurs de l'OCC en grève. Ci-dessous, ledit communiqué de presse.
Communiqué de presse
L'UDS SOUTIENT LES TRAVAILLEURS DE L'OCC EN GRÈVE
L'Union des Démocrates Socialistes, UDS, suit de plus près l'évolution de la grève déclenchée par les travailleurs de l'Office Congolais de Contrôle, OCC, depuis le 2 juin 2025, contre la direction générale de cette entreprise publique pillée de la manière la plus innommable.
Alliée naturelle des forces sociales et ouvrières congolaises, l'UDS exprime sa solidarité aux travailleurs de l'OCC, encourage la mobilisation des grévistes en cours contre la Direction Générale de cette entreprise publique et condamne la complicité de la Présidence du Conseil d'Administration qui n'a pas protégé l'OCC.
L'un des fleurons du portefeuille congolais, l'Office Congolais de Contrôle est au bord de la faillite. Les agents se plaignent de ne pas toucher régulièrement leurs salaires à temps. Ils ironiser qu'à l'OCC, le mois compte au moins 40 jours. Les frais de fonctionnement sont versés à compte-gouttes au point où les directions et les services arrivent à manquer l'encre et le papier. Selon les grévistes, les directions provinciales n'ont pas reçu les frais de fonctionnement depuis plus de trois mois.
Les actuels dirigeants de l'entreprise ont aussi exagéré en engageant un personnel pléthorique qui pèse lourdement sur le budget de l'entreprise sans oublier les promotions fantaisistes et clientélistes, obéissant à des injonctions de certains parrains politiques inconscients.
L'Union des Démocrates Socialistes, UDS, s'inquiète de cette mégestion jamais vécue à l'OCC depuis sa création et susceptible de mettre en chômage plusieurs travailleurs.
Se rangeant du côté des agents en grève ainsi exploités, l'Union des Démocrates Socialistes, UDS, qui s'étonne du silence injustifié des ministères du Commerce Extérieur et du Portefeuille, exige des sanctions exemplaires contre les responsables de cette grève.
Fait à Kinshasa, le 05 Juin 2025.
LE SECRETAIRE GENERAL,
Cyrille MWAUKA MASIMANGO
Secrétaire-Rapporteur de l’Internationale Antifasciste RD Congo
A l'occasion du quinzième anniversaire de l'assassinat des défenseurs des droits humains Floribert Chebeya et Fidèle Bazana, la Nouvelle Société Civile Congolaise (NSCC), par la voix de son coordonnateur national Jonas Tshiombela, a livré un message poignant ce 1er juin 2025 à Kinshasa. Qualifiant leur mort de crime d'Etat, la NSCC refuse l'oubli organisé et exige la fin de l'impunité pour les commanditaires et exécutants, la vérité sur le sort de Fidèle Bazana dont le corps n'a jamais été retrouvé, la reconnaissance officielle de leur martyre par l'État congolais ainsi qu'un mécanisme robuste de protection pour les défenseurs des droits humains. La NSCC promet de ne jamais se taire et de poursuivre leur combat pour la justice.
MESSAGE DE LA NOUVELLE SOCIETE CIVILE CONGOLAISE
15 ANS APRES L’ASSASSINAT DE FLORIBERT CHEBEYA ET FIDELE BAZANA KINSHASA, LE 1ER JUIN 2025.
Par Jonas Tshiombela, Avocat du peuple et Coordonnateur Nationale de la NSCC
Mesdames et Messieurs,
Chers camarades de lutte,
Citoyennes et citoyens engagés pour la justice,
Aujourd’hui, notre cœur est lourd. Quinze années ont passé, et pourtant, la plaie reste béante. Ce 1er juin ne sera jamais un jour comme les autres pour les défenseurs des droits humains en RDC. C’est le jour où deux grandes voix ont été réduites au silence. Deux hommes intègres, courageux, debout face à l’arbitraire, ont été assassinés pour avoir osé défendre ce que notre Constitution garantit : les droits humains, la vérité et la justice.
Floribert Chebeya Bahizire, ce nom résonne encore avec force dans les couloirs de la mémoire collective. Fondateur et Directeur de la Voix des Sans Voix, il était de ceux qui ne courbaient jamais l’échine. Son engagement n'était pas un choix de carrière, c'était une vocation. Il parlait pour ceux qu’on ne voulait pas entendre. Il défendait ceux que le pouvoir voulait écraser. Il croyait en un Congo juste, un Congo libre, un Congo digne.
À ses côtés, Fidèle Bazana Edadi, discret, loyal, solide. Un homme de l’ombre qui portait la lumière. Sa disparition brutale, son corps jamais retrouvé, sont une honte persistante pour notre pays, une blessure encore vive pour sa famille et pour nous tous.
Leur mort n’est pas un accident. C’est un crime d’État. Un crime de sang froid. Un crime contre la justice. Quinze ans après, les vérités sont étouffées, les responsabilités diluées, et l'impunité se pavane. Mais nous sommes là. Et nous ne nous tairons pas. Pas aujourd’hui, pas demain, alors jamais.
Nous n’oublierons jamais.
Nous n’accepterons jamais l’oubli organisé.
Nous n’accepterons jamais la banalisation de leur assassinat.
Nous n’accepterons jamais qu’un défenseur des droits humains soit traqué, menacé ou tué, sans que justice soit rendue.
Au nom de Chebeya et Bazana, nous exigeons :
La fin de l’impunité pour les commanditaires et exécutants de ces assassinats.
La vérité complète sur le sort de Fidèle Bazana. Sa famille a droit au deuil. La nation a droit à la justice.
La reconnaissance officielle de leur martyre par l’État congolais, et des garanties de non-répétition.
Un mécanisme robuste de protection des défenseurs des droits humains, car défendre les droits n’est pas un crime, c’est un devoir sacré.
Floribert et Fidèle, vous êtes tombés, mais vous n’avez pas été vaincus. Vos pas résonnent dans les nôtres. Vos voix continuent à parler par nos voix. Votre combat est devenu notre serment.
Et nous vous le promettons aujourd’hui, devant le peuple congolais et devant l’histoire :
Nous ne nous tairons jamais.
Nous ne reculerons jamais.
Nous ne pardonnerons jamais l’impunité.
Justice sera faite. Tôt ou tard. Parce que la vérité ne meurt jamais. Parce que la lumière finit toujours par percer l’obscurité.
Gloire à vous, Floribert Chebeya.
Gloire à toi, Fidèle Bazana.
Vous vivez en nous. Et tant que nous vivrons, votre combat vivra.
La Société Nationale d’Électricité (SNEL S.A) s’engage résolument dans une dynamique de réforme structurelle, portée par une gouvernance rénovée et fondée sur les principes d’éthique, de transparence, de redevabilité et de gestion stratégique. L’objectif affiché : répondre efficacement aux attentes légitimes des usagers et renforcer la crédibilité de ce pilier du service public.
Un souffle nouveau traverse la SNEL. Sous l’impulsion de la Direction Générale et de ses cadres dirigeants, l’entreprise nationale s’inscrit dans une logique managériale profondément repensée. Exit les décisions improvisées et les réponses conjoncturelles : place désormais à une doctrine de gestion méthodique, bâtie autour de l’humain, de l’intégrité, de la prudence financière et d’un leadership éthique assumé.
Chaque décision managériale est dorénavant soupesée avec rigueur et responsabilité, dans une démarche orientée vers le renforcement du lien de confiance avec les usagers et les partenaires institutionnels. À l’interne, les cadres bénéficient d’une autonomie élargie, gage de reconnaissance de leurs compétences. À l’externe, les efforts de communication sont multipliés pour garantir une information claire, honnête et accessible sur les activités de la société.
L’humain au cœur de la stratégie
L’un des fondements les plus novateurs de cette nouvelle gouvernance repose sur la valorisation du capital humain. Loin des initiatives tapageuses sans lendemain, la SNEL met résolument l’accent sur la formation continue, la montée en compétences des agents et l’édification d’une culture d’entreprise pérenne.
Cette approche ne relève pas de l’improvisation. Elle découle d’une vision stratégique claire, orientée vers les parties prenantes — employés, usagers, bailleurs et partenaires techniques — désormais perçues comme des acteurs à part entière du processus de transformation.
Une gestion rigoureuse au service de la performance
La nouvelle doctrine de gestion récuse les raccourcis populistes et les promesses sans fondement. La prudence budgétaire y est érigée en principe cardinal. « Pas de dépenses sans impact, pas d’engagement sans vision », confie un proche collaborateur, traduisant ainsi l’ambition d’une gestion responsable, alignée sur les objectifs de redressement de la SNEL.
En filigrane, une conviction forte s’impose : nul dirigeant ne saurait exiger la rigueur s’il ne l’incarne dans ses propres actes. Cette exemplarité discrète mais constante commence d’ores et déjà à produire des effets tangibles dans le fonctionnement quotidien de l’entreprise.
Si cette nouvelle doctrine de gouvernance ne fait pas encore l’objet d’un manuel formel, elle s’impose peu à peu comme une référence en matière de réforme managériale. Elle symbolise l’espoir d’un redressement durable pour une entreprise longtemps écartelée entre inerties internes et pressions extérieures.