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Silence et impuissance des autorités de Ngaliema , Kinshasa : le cimetière de Kintambo transformé en marché pirate

Situé dans la commune de Ngaliema, à Kinshasa, le cimetière de Kintambo, autrefois lieu de repos pour les morts, est désormais envahi par un marché pirate, dans un désordre total et sous le regard impuissant des autorités locales.

Sur le lieu, des étals de fortune, des vendeurs ambulants, des marchandises alimentaires, des vêtements et même du charbon ont complètement envahi les allées du cimetière. Certaines tombes sont piétinées, couvertes de bâches ou même partiellement détruites pour faire place à des activités commerciales.

Cette occupation anarchique ne cesse de choquer les habitants et les familles des défunts, qui dénoncent une profanation flagrante de la cité des morts. Malgré les plaintes répétées, aucune action concrète ni durable n’a été menée pour restaurer l’ordre.

«Nous avons déposé à plusieurs reprises les plaintes à la police pour cette situation, mais jusqu'à présent, aucune solution. Ça fait tellement mal de vivre avec ça chaque jour, il n'y a aucun respect pour les morts alors que le cimetière est un lieu de repos. Mais aujourd'hui, nous mélangeons tout », a déclaré l'un des habitants de ce coin.

Les autorités municipales semblent dépassées par la situation, évoquant un manque de moyens et la difficulté à gérer l’explosion démographique et commerciale dans la zone.

Cette situation reflète un problème plus profond de gouvernance urbaine, d’absence de contrôle de l’espace public et de non-respect des lieux de mémoire. Le cimetière de Kintambo, au lieu d’être préservé, est devenu un symbole de l’abandon et de l’indifférence.

La population exige des mesures fermes : déguerpissement du marché, sécurisation du site, restauration des tombes, et création d’espaces de commerce décents pour les vendeurs afin de préserver la dignité des morts et le respect des vivants.

Corinne Ontande

Silence et impuissance des autorités de Ngaliema , Kinshasa : le cimetière de Kintambo transformé en marché pirate
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Mani Kongo et la question de la langue : une incohérence culturelle dans le film Pièces d’identités

(Par Charlie Jephthé Mingiedi Mbala N’zeteke, Activiste, penseur et Notable de Madimba)

C’est la question d’un compatriote vivant en Afrique du Sud qui m’a poussé à écrire cette tribune. Il m’a interpellé à propos du film Mission Impossible, où il a découvert la mention du « Kongo Yowa », présenté comme un lieu en Afrique du Sud. Après vérification, il ne s’agit pas d’un espace géographique, mais bien d’un cosmogramme Kongo, symbole spirituel et philosophique du Bas-Congo, actuellement appelé Kongo-Central.

De la même manière, le film Pièces d’Identités (1998) de Mwenze Ngangura, co-production franco-belgo-congolaise, raconte l’histoire touchante d’un vieux roi Kongo, Mani Kongo, parti en Belgique à la recherche de sa fille. Cette œuvre, célébrée pour son humanisme et son plaidoyer en faveur de la dignité africaine face à l’exil, marqua son époque et fut couronnée du Grand Prix Étalon de Yennenga au FESPACO 1999, à Ouagadougou.

Pourtant, derrière ce succès se cache une incohérence culturelle majeure : le roi Mani Kongo y parle en tshiluba, et non en kikongo.

J’avoue avoir été profondément choqué par ce choix. Car dans l’histoire  du royaume du Kongo couvrait à son apogée des territoires situés dans l'Afrique centrale, incluant le nord de l'Angola, le sud de la république du Congo (Congo-Brazzaville), l'extrémité occidentale de la république démocratique du Congo (Congo-Kinshasa, y compris le Kongo-Central) et le sud-ouest du Gabon, la langue de la cour royale, de la diplomatie et de l’identité collective a toujours été le kikongo. Le titre de Mwene Kongo ou Mani Kongo ne peut se concevoir en dehors de cette langue, véritable cœur de l’héritage du peuple Kongo.

Dès lors, cette option linguistique pose problème. Était-ce un compromis lié aux acteurs retenus ? Une approximation née d’une méconnaissance de l’histoire ? Quelles qu’en soient les raisons, le résultat demeure une falsification culturelle, réduisant la mémoire Kongo à une simple africanité générique et interchangeable.

Aujourd’hui, je revendique la restitution culturelle du kikongo dans ce film. Car rendre justice à Mani Kongo, ce n’est pas seulement rappeler son rôle historique : c’est aussi lui redonner sa voix véritable. Le kikongo est le souffle même de notre mémoire collective. L’effacer, c’est effacer une part de notre dignité.

Rendre au Mani Kongo le kikongo, c’est rétablir la vérité et affirmer la singularité d’un peuple qui refuse l’oubli.

Comme vous le savez tous, je suis un vrai patriote et nationaliste, qui a toujours milité pour l’officialisation de nos quatre langues nationales. Mon intervention sur le film Pièces d’identités s’inscrit donc dans une démarche de rétablissement de la vérité historique de notre pays. Je valorise la diversité culturelle de notre nation et je ne peux rester indifférent face à une falsification, même lorsqu’elle se présente sous forme de fiction. Car la langue n’est pas un simple détail, elle est l’âme d’un peuple. En représenter le Mani Kongo sans sa langue naturelle, le kikongo, c’est trahir l’histoire et l’identité de nos ancêtres.

Mani Kongo et la question de la langue : une incohérence culturelle dans le film Pièces d’identités
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Augmentation de 42% de sa contribution au budget de l’Etat, RDC : la SNEL appelle à une réforme de la fiscalité énergétique !

La Société Nationale d’électricité (SNEL SA) a présenté, devant le Conseil Supérieur du Portefeuille (CSP), son rapport d’exécution budgétaire pour l’exercice 2024. A cette occasion, le Directeur Général Fabrice Lusinde a mis en avant des résultats financiers positifs et des avancées techniques notables, tout en plaidant pour une réforme profonde de la fiscalité énergétique. Si la contribution de la SNEL au budget de l’État a bondi de 42 %, l’entreprise publique reste confrontée à de lourdes contraintes qui freinent sa capacité à répondre à la demande croissante en électricité.

Des performances financières consolidées

L’année 2024 marque une amélioration substantielle pour la SNEL. Les produits ont progressé de 10 %, tandis que les charges ont reculé de 3 %. La trésorerie s’est nettement redressée, passant d’un déficit de 28 millions USD en 2023 à un solde positif de 53,8 millions USD, soit une amélioration de 129 %.

La contribution de la société au budget de l’État a, pour sa part, bondi de 70 à 100 millions USD, sans aucun retard enregistré dans le paiement des impôts. « C’est un indicateur de discipline et de rigueur financière », a salué le DG Fabrice Lusinde, rendant hommage aux efforts consentis par ses équipes.

Malgré une légère baisse du chiffre d’affaires, la SNEL a accru son budget d’investissement : 288 millions USD ont été engagés, dont 13 % sur fonds propres et 25 % via des financements extérieurs.

Des réalisations techniques majeures

Ces investissements se sont traduits par des avancées significatives dans la réhabilitation et la modernisation des infrastructures. La remise en service du 4ᵉ groupe de Nseke, la ligne Bipemba–Mbuji-Mayi et le poste de dispersion d’Inga figurent parmi les chantiers achevés.

Le DG Lusinde a également annoncé la réhabilitation complète des turbines d’Inga 2, dont une nouvelle unité couvrira à elle seule 10 % de la production totale de la société d’ici deux mois. Le poste haute tension de Nyota-Kasumbalesa, désormais opérationnel, garantit une meilleure fluidité des flux d’énergie importée et sécurise l’approvisionnement des opérateurs miniers du Grand Katanga.

Sur le volet distribution, la SNEL poursuit le déploiement du système de prépaiement et a lancé l’application SNEL Box, prochainement interconnectée aux solutions de paiement mobile. Des partenariats, notamment avec Shanghai Electric, visent à moderniser le réseau dans plusieurs zones de Kinshasa et de province. Le nombre de clients a progressé de 17 % entre 2023 et 2024.

Un impact social visible

Au plan social, la société a régularisé le paiement des salaires, désormais assurés autour du 20 de chaque mois. La masse salariale a connu une hausse, avec un salaire moyen annuel passé de 19 200 USD à 23 086 USD en 2025.

La SNEL a également procédé à 931 engagements depuis 2023, dont 831 journaliers régularisés. Elle prévoit 604 nouveaux recrutements d’ici fin 2025, incluant 404 jeunes diplômés et la mécanisation de 200 journaliers. Une dynamique saluée par le CSP comme un signe de vitalité dans la gestion des ressources humaines.

Les contraintes persistent

Malgré ces progrès, des freins importants subsistent. Le DG Lusinde a dénoncé une fiscalité énergétique « confiscatoire », le maintien des tarifs de 2009 malgré l’inflation et les retards dans l’application des exonérations douanières pour les équipements.

« La fiscalité doit être visible, stable, incitative et juste », a-t-il plaidé, insistant sur l’urgence d’une réforme pour soutenir les investissements.

Il a par ailleurs alerté sur la menace qui pèse sur certaines infrastructures, notamment le pylône 8 de la ligne 400 kV, exposé à l’érosion. « Si ce pylône tombe, Kinshasa sera plongée dans le noir. Ce n’est pas seulement une affaire de la SNEL, mais une affaire de l’État », a averti le patron de la société.

Entre défis et perspectives

L’évaluation du CSP conclut à un bilan positif : amélioration des performances financières, investissements accrus, modernisation des infrastructures et renforcement du capital humain. Cependant, la SNEL reste confrontée à une équation délicate : une demande électrique en forte croissance, face à des moyens de production encore limités.

Pour y faire face, l’entreprise appelle à un contrat de performance clair avec l’État, propriétaire et principal client, ainsi qu’à la construction de nouvelles centrales pour répondre aux besoins stratégiques, notamment dans le secteur minier.

« L’électricité est au cœur du développement économique. La SNEL fait sa part, mais l’État doit jouer pleinement son rôle », a conclu Fabrice Lusinde, tout en réaffirmant sa détermination à aligner l’action de la société sur la vision du Chef de l’Etat et les priorités du Gouvernement.

La Pros.

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Lubumbashi : le Bâtisseur Joseph Mukungubila boucle sa mission historique sur la terre de ses ancêtres

Après un séjour empreint d’émotion et d’enthousiasme, Sa Majesté Joseph Mukungubila Mutombo, surnommé ‘’Le Bâtisseur’’, a achevé sa mission à Kisaala, village ancestral niché au cœur du Tanganyika profond. Arrivé à Kabalo le 23 août 2025, le souverain s’était rendu à Kisaala pour une mission bien définie, marquée par des actes de développement, de mémoire et de paix.

L’un des moments les plus marquants de ce séjour fut l’inclination solennelle sur la tombe de son père biologique, disparu le 11 septembre 2016. Ce geste, empreint de respect et de spiritualité, a profondément touché les habitants du terroir, témoins de la fidélité du Roi à ses racines.

Depuis trois ans, Sa Majesté multiplie les réalisations structurantes dans la région. À Kisaala, il a initié la construction d’une école moderne : le Complexe Scolaire Kyabilwa, désormais paré d’une nouvelle robe, au profit des enfants du terroir. Ce projet, financé entièrement sur fonds propres, illustre sa vision d’un Tanganyika profond éduqué, prospère et résolument tourné vers l’avenir.

Le Roi Divin a également décoré les artisans du développement local, saluant leur ferveur et leur détermination. Dans le même élan, il a mobilisé la communauté autour d’une vision de renaissance, rebaptisant Kisaala en “Kisville”, et appelant à l’unité pour bâtir une cité de référence nationale.

Le samedi 13 septembre, l’Artisan de Paix, autrement appelé le Réparateur des Brèches, a clôturé sa mission en embarquant à bord d’un avion affrété par la compagnie Swala Aviation, depuis l’aérodrome de Kabalo, à destination de la capitale cuprifère du Katanga.

Le cortège royal, composé des reines, princes et princesses, était sécurisé par les forces de l’ordre, sous la coordination du Colonel Dieudonné Kanema et du chef de poste du service de renseignement, assurant une protection optimale durant tout le séjour.

Résolu à faire de Kisaala une ville cosmopolite, de pèlerinage et de référence, Joseph Mukungubila Mutombo inscrit son action dans une dynamique de transformation durable.

Son ambition dépasse désormais les frontières du Tanganyika profond, avec l’objectif de faire rayonner Kisaala à l’échelle nationale, et même continentale.

Théo Mukonki/CP

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Projet de construction d’un centre culturel à Mbanza-ngungu : Yolande Elebe soutient l’initiative du cinéaste américano-congolaise Phylicia Mpasi

La politique de décentralisation de l’action culturelle dans les provinces de la République Démocratique du Congo (RDC) a été soutenue par la ministre de la culture lors d’un échange mardi avec une actrice américaine d'origine congolaise pour son projet de construction d’un centre artistique au Kongo Central, (Ouest du pays), selon un communiqué officiel. 

«A travers cet échange, la ministre Yolande Elebe Ma Ndembo a réaffirmé la volonté de son ministère de décentraliser l’action culturelle, en appuyant et soutenant les initiatives culturelles privées dans les provinces pour bâtir une dynamique nationale, au-delà de la capitale », a-t-on lu.

C’est dans ce contexte, a expliqué, la source que la ministre de la culture, arts et patrimoine, a reçu en audience le cinéaste congolo-américaine Phylicia Pearl Mpasi  qui est venue présenter son projet de construction d'un centre culturel à Mbanza-Ngungu, un territoire de la province du Kongo Central, dont elle est la marraine.

«Ce projet vise à promouvoir les arts, en particulier le cinéma, et à former une nouvelle génération de talents directement sur place », a précisé le document du ministère.

Il sied de noter que cette politique de soutenir la décentralisation des activités culturelles au niveau national et international s’inscrit dans le cadre de la vision gouvernementale pour promouvoir et pérenniser les valeurs de la culture congolaise dans toute sa diversité. Sur le plan international, elle se traduit par l’engagement de la redynamisation de la diplomatie culturelle avec les différents partenaires étrangers internationaux afin de diversifier et renforcer la présence de la RDC en internationale. 

C’est dans cette optique que la ministre Yolande Elebe a tenu une séance de travail, à la fin du mois d’août  avec l’Ambassadrice de la RDC aux Etats-Unis, Yvette Kapinga.

« L'objectif de cette réunion était d'explorer et de consolider de nouvelles voies de coopération entre la RDC et les États-Unis, en plaçant la culture au cœur de leur diplomatie. Cet échange stratégique a porté sur les points suivants : La promotion du patrimoine congolais aux États-Unis, l'organisation d'événements culturels, notamment la célébration annuelle de la Journée mondiale de la culture africaine et afro-descendante, la diversification de la représentation artistique, afin d'inclure l'art culinaire, les arts visuels, la littérature et d'autres formes d'expression », a révélé le communiqué.

Et de conclure : « Cette démarche pose les bases d'une collaboration durable et promet de nouvelles perspectives pour le rayonnement du patrimoine congolais et le renforcement des liens avec la diaspora américaine ».

J.DIALA 

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Sous observation médicale après son accident à Kinshasa : Mbilia Bel tient à son concert du 20 septembre à Bruxelles

La célèbre chanteuse  Mbilia Bel de la République démocratique du Congo (RDC) a été victime d'un accident de circulation mardi aux environs de cinq (5) heures du matin sur la route de l'aéroport international de N'djili à Kinshasa, a annoncé de source familiale. « La Cléopâtre et son producteur Jules Nsana grièvement blessé ont été transportés d'urgence dans un hôpital pour des soins médicaux.  Mais, la situation est sous contrôle. Rien de grave du côté de la chanteuse qui est gardée sous observation de l'équipe médicale. Donc, plus de peur que de mal. La Cléopâtre va s’en sortir bien », a confirmé Marc Tabu, journaliste et membre de la famille biologique de chanteuse.

«Mbila Bel a trouvé l'accident alors qu'elle se rendait à l'aéroport pour un voyage en Belgique dans le cadre de son spectacle  prévu le 20 septembre 2025 dans la salle Madeleine  de Bruxelles. Avec cette situation, elle a raté juste  l'avion mais il n'y a rien de grave. Elle va se produire sur la scène belge. Que ses mélomanes se calment ! », a-t-il ajouté. 

Née le 30 août 1959, en République Démocratique du Congo, Mbilia Bel, de son vrai nom, Marie Claire Mboyo Moseka, est cette légendaire chanteuse que le monde musical appelle affectueusement la Cléopâtre de la Rumba congolaise pour sa beauté, sa voix emblématique et son énergie sur scène.

Révélée dans les années 70 comme choriste chez Abeti Masikini, elle  a été découverte par le public au sein du groupe Afrisa International du grand  Pascal Tabu Ley Rochereau au début des années 80. C’est aux côtés de cette icône de la musique congolaise que la chanteuse a marqué grâce à sa voix imposée dans les chansons devenues classiques telles que ‘‘Eswi Yo Wapi’’, ‘‘Tempelo’’, Mpeve ua ;longo’’, ‘‘Faux pas’’,  ‘‘Beyanga’’, ‘‘Yamba ngai’’, ‘‘Nairobi’’ou ‘‘Nadina’’.

Après sa séparation en 1988 avec Tabu Ley avec qu’ils sont fait une fille, Mbila Bel s’est installée à Paris et a collaboré avec le virtuose de la guitare  Rigobert Bamundele  très connu sous le nom de Rigo star.

Ensemble, ils ont produit des albums sous l’impulsion de Syllart production dont la chanson ‘‘Mazili mazili’’ a placé la chanteuse dans le firmament dans la des années 90. Ensemble, ils vont également réaliser des tubes comme  Boyaye, ‘‘Queen’’, en 2002, ‘‘Welcome’’ en 2004, l’album ‘‘Belissimo’’.  Avec des arrangements signés Souzy Kasseya, ‘‘Belissimo’’ navigue entre ballades de Simaro Lutumba, duo translinguistique avec  la grande griotte malienne Kandia Kouyaté, clins d’œil au zouk mandingue et à la rumba.

Son talent et son charisme lui ont rapidement valu une reconnaissance internationale, faisant d'elle l'une des chanteuses congolaises les plus populaires et respectées. Elle est considérée comme une icône de la musique congolaise, ayant influencé de nombreux artistes et laissé une empreinte indélébile dans l'histoire de la musique africaine. 

Un album aux couleurs multiples, porté par une voix iconique, Mbilia Bel s’est illustrée aussi avec sa qualité d’une grande interprète de haute facture, au-delà d’être considérée comme une référence de la voix féminine dans l’histoire de la musique de deux Congo.

Jordache DIALA

 

Sous observation médicale après son accident à Kinshasa : Mbilia Bel tient à son concert du 20 septembre à Bruxelles
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