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Génocide ‘’oublié’’ : la Nouvelle Société Civile Congolaise sonne l’alarme et appelle à la justice internationale !

Kinshasa, la capitale s’apprête à vibrer au rythme d’un cri de mémoire. En même temps qu’il se commémore, aujourd’hui lundi 7 avril 2025, la Journée internationale de réflexion sur le génocide des Tutsis au Rwanda, la Nouvelle Société Civile Congolaise (NSCC), épaulée par un large front d’organisations citoyennes, confessionnelles et intellectuelles, annonce, en ce jour, la tenue d’un point de presse annonçant, dans un futur proche, l’organisation d’un culte œcuménique en hommage aux plus de 12 millions de Congolais victimes du “génocide oublié”. Par cette initiative solennelle, les organisateurs entendent non seulement raviver la conscience collective, mais aussi exiger, avec fermeté, la mise en place d’un Tribunal Pénal International pour la RDC. Face au silence coupable des puissances et à l’indifférence persistante des institutions internationales, la société civile appelle à une mobilisation historique pour la vérité, la mémoire et la justice.

COMMUNIQUE DE PRESSE N°08/04/2025

POUR DIFFUSION IMMEDIATE RDC : UNIS POUR LA MÉMOIRE ET LA JUSTICE

(Kinshasa, le 03 avril 2025)

La « Nouvelle Société Civile Congolaise » (NSCC), en collaboration avec la Coalition Interconfessionnelle pour la Nation, la Fondation Maluwa, les Mouvements Citoyens de la RDC, l’Union des Chercheurs du Congo, le Collectif des Pasteurs Protestants du Congo, la Fondation Kabiena Makombe et le Front pour la République, informe l’opinion publique un point de presse sera organisé ce 07 avril 2025 au siège de la NSCC.

Ce point de presse marquera l’annonce de l’organisation d’un culte œcuménique en mémoire de plus de 12 millions de Congolais victimes du génocide oublié. Nous refusons l’oubli. Nous réclamons la vérité. Nous exigeons la justice. Nous appelons toutes les forces vives de la nation, les organisations de la société civile, les confessions religieuses, ainsi que tous les citoyens épris de paix et de justice à se mobiliser pour cette cause historique.

Cet événement solennel vise à rappeler à la communauté nationale et internationale l'ampleur du génocide congolais oublié et à exiger la mise en place d'un Tribunal Pénal International pour la RDC.

Face à l'indifférence prolongée des instances internationales et à l'impunité qui perdure, nous interpellons :

1. L'ONU et la Cour Pénale Internationale pour qu'elles assument leur responsabilité et instaurent un mécanisme judiciaire approprié pour juger les crimes de guerre, les crimes contre l'humanité et les actes de génocide commis en RDC.

2. L'Union Africaine pour qu'elle rompe avec la complaisance et agisse en faveur de la justice et de la vérité historique.

3. Les gouvernements du monde entier pour qu'ils cessent tout soutien aux régimes qui alimentent le chaos en RDC et prennent des sanctions fermes contre les auteurs et complices de ces atrocités.

Nous appelons également toutes les forces vives de la nation à se mobiliser pour cette cause sacrée afin que la souffrance du peuple congolais ne soit plus ignorée.

Que justice soit faite !

Pour la Coordination,

La Nouvelle Société Civile Congolaise (NSCC), la Coalition Interconfessionnelle pour la Nation, la Fondation Maluwa, les Mouvements Citoyens de la RDC, l’Union des Chercheurs du Congo, le Collectif des Pasteurs Protestants du Congo, la Fondation Kabiena Makombe et le Front pour la République.

Pour toute demande d’information, veuillez contacter :

Tél.+243999999519 et +243999914958

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Kinshasa RDC

Génocide ‘’oublié’’ : la Nouvelle Société Civile Congolaise sonne l’alarme et appelle à la justice internationale !
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Plus de 250 élèves finalistes et pré-finalistes de l’Institut Notre-Dame de Fatima, ex ITS-Gombe sensibilisés sur les Droits des femmes et leur responsabilité

 Dans le cadre de la clôture du mois de mars, dédié à la femme, l’Association des anciens élèves de l’Institut Notre-Dame de Fatima, ex-Its-Gombe (ANINODF) a organisé, le samedi 29 mars 2025, une conférence-débat à l’attention de plus de 250 élèves finalistes et pré-finalistes de cette école. Un panel de quatre femmes, toutes membres de l’ANINODF, dont une ancienne du Lycée Bosangani, Madame Grâce Shako Kibushi, un Médecin, Docteur Bushiri de l’Ong Univers Santé Plus et Monsieur Charles Freddy Tshivueta Mushindikayi, Conseiller pédagogique de l’établissement ont développés des thèmes variés, appelant ces élèves à prendre conscience de leur responsabilité. 

Dans son intervention, Madame Brigitte Sharadi Mukonkole, Vice-présidente à la Confédération syndicale du Congo/Genre, économie informelle et développement durable s’est penchée sur les questions des violences basées sur le genre. Elle a souligné que cette problématique reste d’actualité dans les milieux scolaires et professionnels. Pour elle, la violence basée sur le genre dans les milieux scolaires est un fléau auquel il est urgent de faire face, car il constitue un obstacle majeur à l’épanouissement des jeunes filles et à leur accès à une éducation de qualité.

Ensuite, Mme Mukonkole a mis en exergue le rôle fondamental du mois de mars, dédié à la promotion des droits des femmes, pour sensibiliser la société Congolaise sur les injustices subies par les femmes au quotidien. Elle a insisté sur la nécessité de transformer les engagements en actions concrètes, en appelant le législateur à mettre en œuvre des politiques efficaces pour protéger les femmes et les filles contre toutes formes de violences, en inscrivant la Ratification de la Convention 190 de l’OIT relative à l’élimination de violences au travail, à l’ordre du jour de la Session Parlementaire en cours. Poursuivant sa rhétorique, la Vice-présidente a exprimé l’espoir que les Députés traitent cette question en priorité durant la session parlementaire en cours.

L’événement a également vu la participation de nombreuses personnalités dont Charles Freddy Tshivueta Mushindikayi, Conseiller pédagogique de l’établissement, qui a insisté sur l’importance du rôle des anciens élèves dans l’éducation des jeunes générations. Il a appelé à un changement de mentalité en faveur des filles et des femmes et a rappelé que l’école doit être un lieu sûr, exempt de toute forme de violence. Il a encouragé les jeunes à prendre exemple sur leurs aînés et à s’engager dans la transmission des valeurs de solidarité et de respect.

Le Docteur Dellbris Rigadume de l’Hôpital Général de référence de Kintambo, quant à elle, a fait savoir que l’éducation des filles et l’encadrement des jeunes générations sont essentiels pour préparer les futurs acteurs du progrès en République Démocratique du Congo. Elle a, en outre, partagé des témoignages inspirants les futures générations sur l’importance de l’éducation pour préserver la dignité des femmes et des jeunes filles. Aussi, elle a souligné que la compétence et l’investissement dans la connaissance sont des atouts indispensables pour accéder aux postes de décision et pour participer pleinement au développement de la société.

Bien avant, le Président de cette Association des Anciens élèves de l’Institut Notre-Dame de Fatima, ex-Its-Gombe, Heustache Namunanika Kamira a souligné l’importance de la mobilisation collective pour offrir des formations aux jeunes, abordant des sujets cruciaux comme les droits humains, la violence faite aux femmes, et l’usage responsable des réseaux sociaux. Il a souligné que l’éducation des filles et l’encadrement des jeunes générations sont essentiels pour préparer les futurs acteurs du progrès en République Démocratique du Congo. Ci-dessous, son mot de circonstance, prononcé à cette occasion.

 

ALLOCUTION DU PRESIDENT DE L’ASSOCIATION DES ANCIENS ELEVES DE L’INSTITUT NOTRE-DAME DE FATIMA A L’OCCASION DE LA CLOTURE DU MOIS DE MARS 2025, DEDIE A LA FEMME ET DU LANVEMENT OFFICIEL DES ACTIVITES DE FORMATIONS INTEGRALES EN FAVEUR DES ELEVES DE CETTE ECOLE SECONDAIRE

Samedi 29 Mars 2025

Excellence Madame la Ministre du Genre, Familles et Enfants (empêchée),

Honorable Député National,

Révérend Père Curé de la paroisse Notre-Dame de Fatima,

Monsieur le Préfet des Etudes,

Mesdames et Messieurs les enseignants, personnel administratif et ouvrier de l’Institut Notre-Dame de Fatima,

Monsieur le Président du Comité des parents,

Mesdames et Messieurs les partenaires attitrés et privilégiés de notre Association, en sigle ANINODF,

Très chers collègues, Membres et Anciens de l’Institut Notre-Dame de Fatima – ex-ITS-GOMBE,

Mesdames et Messieurs à vos titres et qualités, tout protocole pris en compte,

Chers élèves et élèves finalistes de l’Institut Notre-Dame de Fatima,

Bonjour à toutes et à tous,

C’est un honneur pour moi de prendre la parole devant vous en ce jour spécial, où nous clôturons ensemble le mois de Mars, mois dédié à la femme. Ce mois symbolique ouvre également une série d’activités de formation et d’accompagnement socio-culturel et moral au profit des élèves de cette institution, notre Maison commune, qui a grandement contribué à faire de nous ce que nous sommes aujourd’hui.

Mais avant de poursuivre, je vous invite à vous lever pour observer une minute de silence en mémoire des professeurs et anciens élèves qui nous ont quittés, et en particulier à Madame la Juge Patience Kamona, du Tribunal de Grande Instance de Matete que nous avons accompagnée hier, vendredi 28 mars 2025, en sa dernière demeure.

Merci.

L'ENGAGEMENT DE L'ANINODF

Mesdames et Messieurs,

L’Asociation des Anciens élèves de l’Institut Notre-Dame de Fatima, ex-ITS-GOMBE (ANINODF), que j’ai l’honneur de présider, est une association à but non lucratif qui poursuit des objectifs nobles et essentiels, parmi lesquels :

La valorisation de l’Homme et de la Femme, et l’amélioration de la société ;

La promotion du développement durable et la lutte contre la pauvreté ;

L’émergence de la bonne gouvernance et la protection de l’environnement ;

La solidarité et l’entraide mutuelle entre les membres ;

L’encadrement des jeunes pour assurer leur épanouissement ;

La promotion des droits de l’enfant, afin qu’il bénéficie d’une éducation et d’une formation de qualité.

C’est cette dernière mission qui nous réunit aujourd’hui dans ce cadre prestigieux, véritable sanctuaire de la formation intégrale de l’Homme.

Un programme enrichissant pour une jeunesse consciente

L’ANINODF souhaite, à travers les thématiques abordées aujourd’hui, sensibiliser et conscientiser les élèves, en particulier les finalistes, ainsi que les enseignants sur des sujets cruciaux, tels que :

Les Droits de l’Homme et les Droits de la Femme ;

Les leaderships Femina ;

L’usage responsable des réseaux sociaux par les jeunes ;

Les violences faites aux femmes et aux jeunes filles ;

Les conséquences dramatiques des conflits armés dans l’Est de la RDC, qui privent de nombreux enfants et jeunes filles de leur droit à l’éducation et compromettent leur avenir.

Nous avons aujourd’hui la chance d’accueillir des panelistes de haut niveau, notamment des anciennes élèves de notre Institut et Madame Grâce Shako Kibushi, ancienne du Lycée Bosangani, qui partageront leurs expériences et leur savoir-faire. Ce sera aussi l’occasion pour vous, chers élèves, de poser des questions et de réfléchir à votre rôle dans la société et dans l’avenir de notre pays.

Un engagement collectif pour l’avenir

L’Institut Notre-Dame de Fatima a besoin de nous, et nous avons besoin de partenaires engagés pour nous accompagner dans la réalisation de nos objectifs.

M’adressant aux partenaires, c’est ensemble que nous pourrons apporter notre pierre à l’édifice et contribuer tant soi peu à la formation de l'élite de demain, les élèves qui sont devant vous.

Avant de clore mon propos, je tiens à saluer la présence des différents partenaires, ici, présents, en particulier l’Ong Fundation Vuvu Germany de l’Allemagne du Révérend Pasteur Gauthier Lukebakio qui a contribué dernièrement aux travaux en court de réhabilitation d’une salle de classe endommagée par les eaux de pluies.

Je salue toutes les dames panelistes et tous les anciens élèves, qu'ils soient en RDC ou à travers le monde. Leur engagement témoigne de la force de notre communauté et de son implication dans l’avenir de notre jeunesse, des enseignants et du personnel ouvrier de notre école, Institut Notre-Dame de Fatima, ex – Its-Gombe.

Lancement Officiel des Activités

C’est donc avec une immense joie que je déclare officiellement ouverte la série d’activités de formation intégrale de l’Homme, qui viendra enrichir l’enseignement dispensé à nos jeunes dans cette prestigieuse école.

Je dis et vous remercie.

Le Président,

Heustache NAMUNANIKA KAMIRA,

Attaché de Recherche à l’UNISIC et Apprenant au 3ème cycle à la prestigieuse École doctorale de l'UNISIC.

 

 

Plus de 250 élèves finalistes et pré-finalistes de l’Institut Notre-Dame de Fatima, ex ITS-Gombe sensibilisés sur les Droits des femmes et leur responsabilité
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Mission fructueuse pour sa délégation au Kongo Central , Inga : la SNEL SA à pied d’œuvre pour l’amélioration continue de la fourniture électrique en RDC

 La Société Nationale d’Électricité (SNEL SA) déploie des efforts inlassables pour la modernisation des infrastructures à Inga. Ce, dans l’optique de renforcer la desserte électrique en RDC.

Après s’être entretenue avec le gouverneur de la province du Kongo Central, Grâce Bilolo, la délégation de la SNEL, venue de Kinshasa et conduite par Clément Tshimpaka, Directeur des Départements de Distribution en province, a eu un échange très fructueux, ce samedi 29 mars 2025, avec le président de l’Assemblée provinciale du Kongo Central, Papy Matezolo. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de l’année de redevabilité, où la SNEL SA s’emploie à informer les autorités et la population sur les efforts entrepris pour améliorer la desserte électrique dans les provinces.

Des réhabilitations majeures pour une énergie plus fiable

Au cœur des discussions, la réhabilitation du groupe 5 de la centrale Inga II, qui vise non seulement à fiabiliser l’énergie mais aussi à augmenter la disponibilité de la production électrique. Par ailleurs, le groupe 6 d’Inga I est déjà en phase de réhabilitation, et trois autres unités (groupe 3 d’Inga II, groupes 4 et 6) bénéficieront d’une remise en état urgente, validée en Conseil des ministres.

La délégation de la SNEL a également souligné l’obtention de financements de plusieurs bailleurs pour la modernisation des postes sources, indispensables pour optimiser l’acheminement de l’énergie depuis Inga vers les différentes localités du Kongo Central. « Nous avons réhabilité un grand poste de dispersion à Inga, ce qui constitue une avancée significative pour la distribution d’électricité dans la province », a précisé un membre de la délégation de la SNEL SA.

Un engagement pour répondre aux attentes des populations

Face aux préoccupations soulevées par la population, notamment à Kimpese et Kasangulu, Papy Matezolo a insisté sur l’importance de la concertation avec toutes les parties prenantes. « L’Assemblée provinciale est l’émanation du peuple, et nous avons le devoir de porter ses préoccupations au plus haut niveau », a-t-il déclaré.

Le Président de l’Assemblée provinciale a salué l’initiative de la SNEL de dialoguer avec les élus locaux. « Nous voulons rassurer la population que nous travaillons pour trouver des solutions adaptées à leurs attentes. Nous avons convenu qu’une descente sur le terrain est nécessaire pour rencontrer directement les habitants et discuter des solutions les plus adaptées à leurs besoins et identifier ensemble les meilleures options ».

Une collaboration renforcée entre la SNEL et les autorités locales

La SNEL SA, consciente des défis liés à la desserte électrique, mise sur une approche inclusive pour garantir le succès de ses projets. « Il est essentiel d’impliquer la population afin qu’elle comprenne les travaux en cours et leurs bénéfices à long terme », a expliqué Clément Tshimpaka.

Vers une amélioration tangible du service électrique

Au terme de ces échanges, les deux parties ont réaffirmé leur volonté de travailler ensemble pour assurer un meilleur accès à l’électricité dans le Kongo Central. La SNEL s’est engagée à poursuivre ses efforts pour moderniser les infrastructures et améliorer la communication avec les usagers dans le but d’expliquer les enjeux des travaux en cours. « Notre objectif est que tous nos clients comprennent l’importance de ces réhabilitations, pour éviter les malentendus », a souligné Clément Tshimpaka.

Les autorités provinciales ont promis de faciliter la communication entre l’entreprise et les populations concernées. Une démarche qui marque un pas vers une meilleure concertation entre la SNEL, les autorités et la population, Avec ces réhabilitations et cette volonté affichée de dialogue, l’avenir énergétique du Kongo Central semble se dessiner sous de meilleurs auspices, au bénéfice des habitants et du développement de la province.

La Pros.

 

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