Après une longue période des préparatifs, marquée par une sensibilisation intense au plan interne, l’élaboration des stratégies ciblées et la mobilisation à grande échelle des partenaires, le Festival Mondial de la Musique et du Tourisme démarre bel et bien ce mercredi 16 juillet courant. Sauf changement de dernière minute au programme, C’est Félix- Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République, lui-même, qui va procéder au lancement solennel des activités de ce grand évènement du pays.
Prévu du 16 au 18 juillet 2025, le Festival Mondial de la Musique et du Tourisme, rendu possible par José Mpambia, Ministre du Tourisme, se conçoit comme une vitrine essentielle qui entend positionner la RDC comme une destination d’exception en valorisant sa biodiversité culturelle et son patrimoine touristique, tout en assurant stratégiquement une promotion plus accrue de la Rumba congolaise. L’évènement vise également à renforcer le dialogue, l’esprit de la paix et le développement économique à travers l’innovation culturelle, à l’image du thème apprêté par le comité organisateur : ‘’La route de la Rumba pour la paix’’. Les activités du Festival vont se dérouler sur trois principaux sites, à savoir : le Centre culturel construit tout récemment par la Chine, l’esplanade du Palais du peuple et l’Echangeur de Limete. Pour la journée inaugurale, au Centre culturel, après la cérémonie d’ouverture, il est prévu plusieurs spectacles, pendant que le village culturel ouvrira ses portes pour accueillir le public. Au Palais du peuple, l’organisateur confirme que la kermesse implantée sur le site, accueillera un spectacle musical inédit, de même pour l’Echangeur de Limete.
Didier M’pambia Musanga a initié un évènement majeur à épingler à sa charge managériale. Il a transplanté sa volonté politique qui consiste à sortir des sentiers battus le secteur du tourisme en RDC. Avec l’organisation du tout premier Festival mondial du tourisme et de la musique qui se tiendra, bel et bien, en République démocratique du Congo (RDC), plus précisément du mercredi 16 au jeudi 18 juillet 2025 à Kinshasa, il expose les potentialités touristiques que regorge son pays. Le Thème général choisi est : "La route de la rumba". Le tourisme, générateur important des devises, est le meilleur secteur qui, la construction hôtelière mise à part, peut offrir le meilleur rapport entre productivité et investissement. Avec cette vision, il démontre qu’à travers ce majestueuxenjeu touristique, au niveau tant national qu’international, la RDC connaitra une croissance exponentielle des touristes. Cette croissance ira parallèlement à l’essor du bien-être économique et social en RDC.
A l’initiative du ministre de Tourisme, Didier M’pambia, il se tiendra dans les sites touristiques de Kinshasa, du mercredi 16 au vendredi 18 juillet prochain, une Messe Touristique et Musicale. Didier M’pambia signe avec cet évènement la relance du tourisme en RDC, jadis sombré dans l’immaturité. Ce 1er Festival mondial qui, en fait, est un forum qui va réunir les Officiels et les professionnels du tourisme, permettra de faire le diagnostic du tourisme Rd. congolais et d’en proposer les remèdes. Outre les professionnels, qui y prendront part, les Départements et les services du gouvernement devront profiter de cette action à concourir à la promotion du tourisme.
Les ministères du Tourisme et de la Culture, Arts et Patrimoine, en collaboration avec l’ONU Tourisme donne l’occasion au ministre Didier Mpambia, d’échanger avec le Secrétaire général de l’ONU au Tourisme, ancienne organisation mondiale du tourisme et avec une dizaine de ministres du tourisme d’Afrique, d’Europe et d’Amérique sur les questions appropriées et les défis à relever.
Il y a lieu de retenir que cet événement résulte de la vision du régime Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Cette vision est assortie d’un objectif principal que le ministre du Tourisme assigne à ce Festival. Il s’agit de repositionner la République Démocratique du Congo (RDC) sur la carte touristique mondiale et de faire du tourisme l’un des secteurs phares de sa diversification économique.
Les acquis qui seront engendrés par cet enjeu majeur touristique et de la musique visent toutes les catégories socioprofessionnelles de la population : agriculteurs, commerçants, artisans, transporteurs, hôteliers, restaurateurs, etc. …
La relance du tourisme que provoque Didier M’Pambia est d’une importance capitale d’autant plus que l’histoire récente renseigne que le tourisme a toujours distribué plus largement et plus équitablement les revenus que tout autre secteur économique national. Et, ce secteur ne connaît pratiquement pas le problème de détérioration en termes d’échanges parce que les produits sont consommés à leur juste valeur. La Rd. Congo, à travers le gouvernement Suminwa et les Opérateurs touristiques, a pris conscience de l’importance de cette industrie aussi bien sur le plan économique que social.
Faudra-t-il une Table ronde sur le tourisme ?
Une Table Ronde sur la relance du tourisme en Rd. Congo est importante et c’est le moment. Cette Table Ronde peut rassembler les Officiels et les professionnels du tourisme pour en faire un diagnostic du tourisme congolais afin de proposer les remèdes durables. Outre les professionnels, il faudra associer les Départements et les services du gouvernement qui devront mettre en action la promotion du tourisme.
Les interventions des uns et des autres pourront dégagées des orientations qui peuvent concourir réellement à l’amélioration de l’accueil aux Aéroports de manière à supprimer les tracasseries dont seraient victimes les touristes ; à l’identification des services opérant aux aéroports à une campagne de sensibilisation à leur intention et par la création d’un Comité de facilitation pour évaluer en permanence l’application des mesures qui sortirons de la table ronde.
A ce propos, il est utile de souligner que l’on peut arriver à adopter des mesures de façon à faciliter le financement du secteur touristique; harmoniser les taxes de même nature frappant le chiffre d’affaires des hôtels et restaurants; à accorder aux touristes devant traverser les zones minières au moment opportun, les dérogations nécessaires et à ouvrir l’aéroport de Goma au trafic international comme c’est le cas pour celui de Kisangani.
La réalisation par les Départements du Tourisme d’une campagne promotionnelle et de sensibilisation adéquate afin de faire connaître aux jeunes congolais, à l’ensemble de la population et aux étrangers les potentialités touristiques de la Rd. Congo.
La Table Ronde pourra par la suite sortir un outil en terme de document de travail qui permettra l’élaboration d’une politique touristique au niveau du gouvernement et qui fait ressortir la nécessité de promouvoir à la fois le tourisme national, interrégional et international en mettant en évidence l’intérêt de chaque type de tourisme, les produits à offrir et les voies et moyens d’y attirer des touristes.
C’est à ce niveau que Didier M’pambia, avec un cœur battant, s’apprête à écrire une nouvelle page de son histoire et de sortir la RD. Congo des chantiers battus du secteur de Tourisme.
Durant la semaine du 7 au 13 juillet, la Société nationale d’électricité (SNEL) a mené plusieurs actions marquantes dans la ville de Kinshasa, ainsi que sur toute l’étendue de la République démocratique du Congo, illustrant sa volonté de renforcer l’efficacité du réseau et de sensibiliser les citoyens pour une consommation responsable de l’énergie électrique.
Le poste électrique de 220 kilovolts ampères (kVA) situé à Kinsuka, dans l’Est de Kinshasa, a ouvert ses portes aux étudiants de l’Université de Kinshasa (UNIKIN).
Cette visite pédagogique, organisée dans le cadre de la coopération sino-congolaise, a permis aux futurs ingénieurs de découvrir le fonctionnement stratégique de ce poste clé du réseau électrique de la capitale.
Dans le quartier GB, commune de Ngaliema, la SNEL a lancé une opération de vérification des installations et documents électriques afin d’éradiquer les raccordements frauduleux et d’améliorer la qualité de la distribution.
Les effets se sont fait sentir rapidement : en seulement 48 heures, le taux de charge de la cabine GB 5 est passé de 135% à 58%.
Cette amélioration a permis de suspendre le délestage rotatif de 24 heures qui touchait deux départs du réseau.
Au cours de la semaine sous-examen, des équipes techniques ont été également mobilisées pour rétablir une alimentation normale dans plusieurs quartiers de la ville notamment dans les communes de Kasa-Vubu et Barumbu.
Ces interventions s’inscrivent dans le plan de maintenance préventive engagé par la SNEL pour améliorer la fiabilité du réseau électrique à Kinshasa.
Le Directeur général de l'Office des Routes, le Professeur Jeanneau Kikangala Ngoy, est résolument préoccupé par la réussite totale des travaux d'urgence en cours d'exécution sur la nationale numéro 1, essentiellement l'axe faisant partie de la ville de Kinshasa concerné par le financement du gouvernement central, dans le cas d'espèce. En effet, samedi dernier, le Professeur Jeanneau Kikangala Ngoy a effectué une ronde sur tous les chantiers de la Ville-province de Kinshasa, à travers lesquels l'Office des Routes exécute les travaux. Accompagné de l’Ingénieur Didi Kitukila, Directeur provincial de l'Office des Routes, il a ouvert sa tournée par le rond-point Ngaba, avant de se diriger vers le chantier compris au croisement entre l'avenue Elengesa et By pass, puis à Lemba Sous-région et de Bonhomme.
Au Rond-point Ngaba, les travaux évoluent à pas de géant, comme l'attestent les moteurs des engins lourds de l'Office des Routes vrombissant sur place, dans le cadre de ces travaux d'urgence lancés par le président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, et matérialisés par le Gouvernement central. Accueilli par le Directeur provincial de l'Office des Routes/Kinshasa, Ir Didi Kitukila, le Professeur Jeanneau kikangala a palpé du doigt les travaux exécutés par son établissement, pour lier l'utile à l'agréable en vue d'atteindre l'objectif poursuivi dans un délai record.
Ces travaux concernent notamment la correction de la chaussée, entendez le recyclage de l'ancienne asphalte au bétonnage de la route, en passant par la stabilisation du sol et la pose de l'enrobé. L'objectif final étant de relier le rond-point Ngaba au triangle de l'UNIKIN, mais aussi la fluidité sur le plan du trafic et la circulation des paisibles citoyens.
Pour préserver les ouvrages de drainage, le numéro 1 de l'Office des routes, le Professeur Jeanneau kikangala Ngoy n'a pas manqué l'occasion de mettre en garde sévère les vendeurs opérant le long de la chaussée, non seulement parce qu'ils s'exposent aux dangers multiples mais aussi et surtout parce qu'ils déversent en quantité inquiétante des saletés et déchets dans les caniveaux, avec toutes les conséquences qui en découlent.
Pire, ces vendeurs vont jusqu'à déplacer les grillages métalliques posées pour couvrir les caniveaux.
Au quartier Maman Yemo, toujours sur by pass, à son croisement avec l'avenue Elengesa, cette fois dans la commune de Mont-Ngafula, le Directeur général de l'Office des routes a palpé également du doigt la relance des travaux autrefois suspendus à cause du financement.
Là aussi, le Professeur Jeanneau Kikangala Ngoy a déploré l'incivisme d'un compatriote qui se donne le luxe de construire sa maison dans un chantier ouvert par l'Office des routes pour combattre pourtant les têtes d'érosions enregistrées à cet endroit après les pluies diluviennes du mois d'avril et mai 2025.
Après Elengesa, le Directeur Général Jeanneau kikangala Ngoy et sa suite se sont déportés à Lemba sous-région. Là, c'est un autre chantier de l'Office des routes. A ce carrefour, d'abord côté Lemba, à l'entrée de l'avenue Bakali c'est un super marché et d'autres congolais qui manifestent de l'incivisme en obstruant le passage aux eaux de pluie sensées se déverser dans un collecteur situé à près de 100 mètres de la route by pass. Et même les avaloirs existant depuis plusieurs années se retrouvent sur un terrain spolié par les particuliers.
En remontant l'avenue Sefu pour atteindre la place échangeur, c'est un autre chantier de l'Office des routes. Dans ce site, c'est la construction d'un grand caniveau pour bien charrier les eaux de pluie. Seulement voilà, comme ailleurs, ces travaux font face à plusieurs problèmes découlant du comportement peu orthodoxe des fils et filles de la capitale.
Des camions sont en stationnement en ce lieu depuis plusieurs années déjà. Et comme si cela ne suffisait pas, d'autres compatriotes font tourner sans être inquiétés sur l'avenue, des garages et autres business. Pire, alors que l'Office des routes est en plein chantier, un tenancier d'un bistrot s'est permis de transformer les caniveaux de l'Office en dépôt de boissons. D'où la colère du DG Jeanneau kikangala.
D'un district à un autre, sur la nationale numéro 1, l'infatigable Prof Jeanneau kikangala Ngoy et toute sa suite ont bouclé la boucle au pied du saut de mouton de De bonhomme. L'ingénieur Didi Kitukila a expliqué à son autorité de tutelle, en l'occurrence le Directeur général Jeanneau Kikangala les genres des travaux qui s'exécutent pour lutter non seulement contre les inondations après la pluie mais aussi pour lutter contre les embouteillages à cause d'une route défoncée qui oblige les conducteurs à ralentir à cet endroit.
Pour Jeanneau Kikangala, c'est la note de satisfaction qui doit revenir à l'équipe de l'Office des routes pour tous ces chantiers ouverts, en vue de permettre aux congolais en général et aux kinois en particulier de circuler dans des bonnes conditions.
L'Archevêque de Lubumbashi et président de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO), Monseigneur Fulgence Muteba Mugalu, a présidé le mardi 8 juillet 2025, une messe d'action de grâce en l'honneur du bienheureux Floribert Bwana Chui. Devant une foule immense, il a rendu hommage à ce "martyr de l'honnêteté", le présentant comme un modèle pour une République Démocratique du Congo minée par la corruption.
Moins d'un mois après sa béatification à Rome le 15 juin 2025, la relique du bienheureux Floribert Bwana Chui repose désormais au sanctuaire d'adoration de l'ancienne cathédrale de Goma. La relique a été exhumée du cimetière de Kanyamuhanga et transférée le lundi 7 juillet, jour de la fête du saint martyr, lors d'une cérémonie empreinte de discrétion et de recueillement.
La messe solennelle a rassemblé plus de 15 000 fidèles. Aux côtés des membres de la famille du bienheureux, on notait la présence de nombreuses délégations ecclésiastiques venues de toute la RDC, d'autres pays d'Afrique et de Rome, ainsi que des autorités politico-militaires de l'AFC-M23.
Se confiant à la presse à l'issue de la célébration, Mgr Fulgence Muteba a souligné l'importance de cet événement pour l'Eglise congolaise. Il a rappelé que Floribert Bwana Chui est le quatrième bienheureux de la RDC, après la sœur Marie-Clémentine Anuarite Nengapeta, le laïc Isidore Bakanja et l'abbé Albert Joubert.
"Honorer la mémoire du bienheureux Floribert Bwana Chui est une véritable interpellation pour nous tous", a déclaré le président de la CENCO. "De son vivant, il était profondément attaché aux valeurs chrétiennes. Il avait une foi vivante, qui ne se contente pas d'écouter la Parole ou d'accumuler les sacrements, mais qui se traduit en actes concrets. Nous en sommes très fiers."
L'Archevêque de Lubumbashi a ensuite dressé un parallèle entre le sacrifice de Floribert et les maux qui rongent le pays. "Notre pays souffre de nombreux maux. Il ne s'agit pas seulement de la corruption, mais aussi de la tricherie, de la fraude et de la contrebande, des fléaux particulièrement présents ici, à la frontière. Bwana Chui est le symbole de la résistance face à ces antivaleurs. Comme je l'ai dit dans mon homélie, je ne vois pas notre pays se redresser si nous ne disons pas non, fermement, aux antivaleurs."
Il a poursuivi avec force : "La corruption a atteint dans notre pays des proportions si grandes qu'elle est devenue comme une seconde nature. Nous devons, coûte que coûte, nous en débarrasser."
Mgr Muteba a particulièrement insisté sur le rôle crucial de l'éducation, tant familiale que nationale. Il a rappelé que Floribert Bwana Chui, jeune agent de l'Office Congolais de Contrôle (OCC), a été assassiné pour avoir refusé de céder à la corruption, un courage qu'il puisait dans une solide éducation familiale.
"Si Bwana Chui a su résister au pouvoir de l'argent, c'est parce qu'il a reçu une éducation solide", a-t-il affirmé. "La première responsabilité des parents est d'assurer une bonne et authentique éducation à leurs enfants. Pour les couples chrétiens, il y a un surcroît d'obligation : celle d'éduquer selon les valeurs de l'Évangile. Les parents sont les premiers catéchistes."
L'Archevêque a également déploré la gangrène de la corruption dans le système éducatif national. "On achète même les bulletins scolaires. Nous rendons un très mauvais service à ces jeunes et à la société tout entière, car nous risquons de bâtir une société d'incompétents. Il faut un sursaut des valeurs pour bâtir un Congo meilleur."
Au cours de la cérémonie, un hommage émouvant a été rendu à Mme Gertrude Kamara, la mère du bienheureux, qui a été présentée à la foule et acclamée pour l'éducation exemplaire donnée à son fils. Ancien membre de la communauté Sant'Egidio, Floribert Bwana Chui est aujourd'hui devenu un symbole mondial de la résistance à la corruption et à l'injustice.
C’est un cri du cœur et un réquisitoire sans concession que lance « La Voix des Victimes », un puissant regroupement de plus de 2.500 organisations de la Société civile congolaise. Dans un communiqué daté du 5 juillet 2025, ces plateformes dénoncent avec la plus grande fermeté trois décennies de conflits meurtriers et une culture de l'impunité qui récompense les bourreaux tout en condamnant les survivants au silence, à la misère et à l'oubli. Mettant en lumière la marginalisation systématique des victimes dans les processus politiques et diplomatiques, la société civile formule des exigences claires : la mise en œuvre effective d'une justice transitionnelle fondée sur la vérité, la justice, la réparation et les garanties de non-répétition. Interpellant directement les Nations Unies à l'aube d'un débat crucial à New York, elles réclament l'activation de la compétence de la CPI sur le crime d'agression pour poursuivre les responsables présumés de l'État rwandais, dont l'implication est, selon elles, largement documentée.
LA VOIX DES VICTIMES DES CRIMES INTERNATIONAUX EN RÉPUBLIQUE
DÉMOCRATIQUE DU CONGO
Kinshasa, le 05 juillet 2025
Nous, Plates-formes des Organisations de défense des droits humains de la société civile congolaise, regroupant plus de 2.500 ONG engagées dans l’accompagnement des survivants des conflits armés récurrents imposés à la République Démocratique du Congo, mus par la nécessité de promouvoir la Paix et la dignité des victimes, portons à la connaissance de l’opinion nationale et internationale ce qui suit :
Voilà trois décennies que la RDC est le théâtre de conflits meurtriers en violation des droits international et international.
Cette situation entraine des violences massives et systématiques de tout genre notamment des millions de morts, les viols, les enlèvements, les incendies des villages, les incursions d’enrôlement forcé d’enfants, de déplacés forcés et de réfugiés, des déportations, des destructions méchantes des patrimoines de l’humanité et des propriétés privées, l’installation irrégulière des populations étrangères dans les villages abandonnés, les pillages systématiques des ressources naturelles,...
À ce jour, l’agenda des victimes survivantes est marginalisé et parfois ignoré lors des processus politiques, institutionnels et diplomatiques. Alors que nombreux parmi les auteurs présumés des actes atroces qu’ils ont subi sont récompensés à travers des mécanismes de dialogues politiques, d'amnisties ou d’intégration dans les institutions nationales et les forces de sécurité.
Les victimes survivantes sont condamnées de vivre les traumatismes perpétuels, réduites au silence, à la misère et à l’oubli.
Nous dénonçons l’injustice et l’oppression. Dans la plus grande fermeté, nous nous insurgeons contre la culture de l’impunité qui nie aux victimes leurs droits fondamentaux aux réparations à la vérité, à la justice, et aux garanties de non-répétition.
Le peuple congolais tout entier a droit à connaître la vérité sur les tenants et les aboutissants des ces cycles de guerres ; que les victimes et en particulier les communautés affectées exigent justice.
A cet effet,
Nous exigeons la mise en œuvre effective de la justice transitionnelle en RDC fondée sur les quatre piliers : la vérité, la justice, la réparation et les garanties de non répétition.
A titre de vérité, le dialogue national inclusif envisagé en RDC ne doit pas se conclure à la gratification des belligérants mais au consensus interne sur la cohésion nationale ainsi que l’organisation des élections crédibles inclusives et transparentes.
Nous rappelons à l’État congolais ses obligations constitutionnelle et internationale de protéger les droits des victimes et de garantir que la justice soit rendue dans le respect des normes internationales des droits humains.
Nous exhortons la communauté internationale, en particulier les Nations Unies, l’Union Africaine, l’Union Européenne, et les pays partenaires de la RDC, à :
Appuyer la mise en œuvre de mécanismes de justice transitionnelle crédibles et dirigés vers les victimes ;
Soutenir l’établissement des chambres mixtes spécialisées pour la RDC, comme proposé dans le Rapport Mapping des Nations Unies de 2010 ainsi que tous autres rapports ultérieurs des experts des nations Unies.
À l’heure du débat prévu du 07 au 09 juillet 2025 à Newyork sur le crime d’agression, prévu en juillet 2025 aux États-Unis, de se mettre d’accord sur le mécanisme d’exercice de la compétence de la CPI sur le crime d’agression de sorte a lui permettre de poursuivre les responsables présumés de l’État Rwandais. Nous appelons la CPI, les États parties et l’ensemble de la communauté des droits humains à :
Prendre en compte la voix des victimes congolaises ;
Poursuivre les responsables de crimes d’agression, notamment l’État rwandais , dont les implications dans les exactions commises sur le territoire congolais sont documentées et connues.
Il n’y aura ni paix durable, ni réconciliation véritable, ni construction de l’avenir tant que les droits des victimes ne seront pas au centre des préoccupations gouvernementales et un sujet sur la table au niveau international.
Nous réclamons une justice restauratrice, porteuse d’une vraie réconciliation nationale.
La mémoire des millions de victimes exige une réponse courageuse.
Nous demandons que la logique d’indemnisation soit en lien avec la justice pénale. Aucune indemnité financière ne saurait remplacer les enquêtes sérieuses, les poursuites judiciaires et la reconnaissance institutionnelle des crimes subis.
Le Gouvernement de la République Démocratique du Congo, à travers son ministère de la culture, soutient la rédaction d’un recueil intitulé ‘‘Cher Lumumba’’ écrit par trente-cinq (35) auteurs congolais dont la sortie est prévue le 15 juillet 2025, dans le cadre de la célébration du 100ème anniversaire de naissance de Patrice Emery Lumumba. « À l’occasion du centenaire de Patrice Emery Lumumba, le Ministère de la Culture, Arts et Patrimoine est fier d’apporter son soutien au recueil ‘‘Cher Lumumba’’, une œuvre collective portée par 35 auteurs et illustrateurs congolais nés après le 30 juin 1960, qui s’adressent à lui à travers les mots, l’art et la mémoire », a-t-on lu dans le communiqué du ministère de la culture.
« C’est un hommage générationnel, poétique et engagé, à paraître le 15 juillet à Kinshasa. La rédaction de cet ouvrage montre la pertinence de la littérature qui devient outil de transmission dans la société», a ajouté le document.
Le soutien du gouvernement congolais à cet ouvrage littéraire vise non seulement à promouvoir les valeurs positives de la nation à travers ces Héros mais aussi à pérenniser et à protéger la mémoire collective pour une meilleure orientation de la future génération.
« Lumumba aurait eu 100 ans aujourd’hui. Même s’il n’est plus de ce monde, sa mémoire, elle, est bien vivante. Ainsi, en ce jour symbolique, le Ministère de la Culture, Arts et Patrimoine rend hommage à Patrice Emery Lumumba, flamme ardente de notre indépendance, voix indélébile de notre dignité. 100 ans de mémoire, ce n’est pas un regard figé sur le passé, c’est un élan vers l’avenir », a indiqué la source.
Et de poursuivre : « Celui d’un Congo souverain, uni et rayonnant. 100 ans après la naissance de Lumumba, la mémoire ne s’éteint pas, elle se transforme en art, en geste, en engagement. Mais au-delà d’un hommage, la rédaction du recueil ‘‘Cher Lumumba’’ est un acte de transmission des idéaux, un dialogue entre générations, entre mémoire et création».
Il sied de noter que Yolande Elebe, Ministre de la Culture, Arts et Patrimoine s’est rendue mercredi au mausolée du premier Premier de l’histoire de la RDC, à la place ‘‘Echangeur’’ de Limete, à Kinshasa.
« Sous la statue dressée à Limete, lieu de mémoire et de résistance, elle a déposé une gerbe comme on confie une promesse : celle de ne jamais oublier. Dans le silence du recueillement, les fleurs ont parlé pour les luttes, les rêves et les mots laissés en héritage », renseigne le communiqué.
Dans la salle d’exposition attenante, les pinceaux congolais prennent le relais : des œuvres vibrantes d’hommage, des couleurs en résistance, des portraits qui parlent autant que les discours. Car l’art aussi se souvient de l’Héros national Patrice Lumumba. Et la culture, elle, garde vivante la flamme des idéaux et son combat.
Né le 2 juillet 1925, Patrice Lumumba fut un acteur de majeur du panafricanisme qui s’est battu pour l’indépendance congolaise. Il a été le tout premier ministre dans le premier gouvernement du pays avant d’être arrêté et tué par les colons belges en janvier 1961.
(La Ministre de la Culture Yolande Elebe encouragée par la Première ministre Judith Suminwa)
Le potentiel économique des industries culturelles et créatives de la République Démocratique du Congo a été vanté par la ministre congolaise de la culture, arts et patrimoine lors du Business Forum RDC-Japon, organisé par l’Agence nationale pour la promotion de l’industrie (ANAPI), en marge de l’expo Universelle à Osaka 2025.
« Dans son intervention, la Ministre Yolande Elebe Ma Ndembo y a souligné le potentiel économique des industries culturelles et créatives (ICC), tout en mettant en avant le nouveau cadre légal instauré par la politique culturelle nationale, renforçant la crédibilité du secteur et favorisant l’émergence de partenariats durables », a indiqué un communiqué du ministère de la culture, faisant restitution de la participation de la RDC à cette exposition mondiale au Japon.
Les richesses culturelles de la RDC ont été également célébrées dans toute sa diversité pendant l’exposition qui a consacré toute une semaine au pays avec comme thème ‘‘Culture vivante, mémoires éternelles’’.
« Du 23 au 30 juin, la République Démocratique du Congo a mis en lumière la richesse et la vitalité de son patrimoine vivant à travers une série d’activités culturelles et artistiques dans le cadre de la Semaine congolaise organisée à l’Expo Universelle Osaka 2025 », renseigne le document.
Et d’ajouter : « Enfin, le 30 juin, jour anniversaire de l’indépendance de la RDC, a été célébré avec solennité et émotion à Osaka, sous le signe d’une culture plurielle ».
La clôture officielle de la Semaine congolaise à Osaka a été marquée par la présence de la Première Ministre, Judith Suminwa, de plusieurs membres du Gouvernement congolais, ainsi que de hauts représentants japonais.
« À travers cette participation remarquable, la RDC a réaffirmé que sa culture est bien plus qu’un héritage : elle est un levier stratégique de mémoire, de fierté nationale et de rayonnement international », a soutenu la source.
Expo Universelle Osaka: performance et hommage artistique de la RDC
Rappelons que l’Expo Universelle Osaka 2025 a également rendu un hommage à deux grandes figures de l’art congolais ayant marqué la scène japonaise. Il s’agit de Papa Wemba, légende de la Rumba congolaise ainsi que Maître Liyolo Alfred, l’âme de la sculpture africaine moderne.
Pour le chanteur, « une exposition spéciale de ses tenues de scène emblématiques a été organisée dans l’espace tout le long de la semaine. Tandis qu’une projection continue a été diffusée pour exhiber les œuvres monumentales du géant sculpteur ».
Des planches de proverbes et citations ancestrales traduites dans les quatre langues nationales au stand de la RDC et des performances artistiques ont été ponctuées par une série d’exhibition spectaculaire des musiques congolaises. « Des belles scènes ont été présentées par le Ballet National et par le chanteur Junior Fataki venus de Kinshasa ».
On a aussi noté la prestation de l’orchestre japonais ‘‘Eagle Vision Tokyo’’, qui a interprété la rumba congolaise en signe de dialogue interculturel.
L'art vestimentaire a été aussi mis en exergue à travers une performance de ‘’sapologie kinois’’, portée par le styliste et sapeur Kaditoza, incarnant l’élégance à la congolaise.
Dans le souci de promouvoir l’application du droit international humanitaire en République Démocratique du Congo, précisément dans la partie Est, la Fondation Elembo, en collaboration avec l’Université William Booth, organise le samedi 12 juillet 2025, une conférence scientifique qui aura comme thème : Normes et manœuvres, l’ambivalence stratégique du droit international humanitaire’’. A cette occasion, plusieurs exposés auront lieu pour faire la lumière sur ce sujet, qui jusqu’à présent, reste un mystère pour le commun des mortels.
Suite au constat fait par les spécialistes sur la faible application du Droit international, Me Armand Ilunga Ntanga, Président et Coordonnateur de la Fondation Elembo et Christophe Muzungu Ambassadeur de la RDC en République du Sénégal, deux experts en la matière, vont parler en long et en large, au cours de cette conférence, histoire de lever l’équivoque sur ce domaine complexe.
Après 65 ans d’indépendance, la souveraineté de la RD. Congo est gravement atteinte, particulièrement dans l’Est, où le droit international humanitaire est souvent invoqué, mais moins appliqué pour apporter la solution durable. Face à cela, la Fondation Elembo prend l’initiative d’en parler à haute voix, non seulement pour réveiller la conscience de la jeunesse congolaise mais aussi de lui montrer qu’il faut défendre la mémoire, la terre et voire même l’avenir de ce beau pays.
Tout est fin et prêt ! C’est une occasion à ne pas manquer. Car, le label HESHIMA est déterminé dans sa vision verticale de valoriser et de promouvoir les meilleurs talents de la jeunesse artistique en République démocratique du Congo (RDC). Ainsi, la 1ère édition de son concours et télé-réalité musicale inédite ‘‘Heshima Talent’’ commence ce mardi 1er juillet jusqu’au 15 juillet 2025 à Kinshasa où les candidatures des génies en herbe de la musique congolaise, styles confondus, sont vivement attendues.
« Le casting ‘‘Heshima Talent’’ est donc une opportunité unique : celle de faire partie de la première génération d’artistes accompagnés par le label HESHIMA. Les candidats intéressés sont appelés à postuler en ligne du 1er au 15 juillet 2025. Ce concours, ouvert aux artistes amateurs et semi-professionnels entre 14 et 33 ans, se veut une vitrine de la richesse musicale congolaise, centrée sur divers styles », a-t-on lu dans le communiqué publié ce 30 juin par la structure organisatrice du concours.
« Pour participer, il est recommandé aux candidats de suivre @heshima_mag et @heshima_talent2025 sur Instagram, TikTok, Facebook ; d’Envoyer une vidéo a cappella (prénom + ville + âge) sur WhatsApp (+243 81 0818283) ou d’écrire sur le mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.. Après avoir postulé, le candidat peut attendre la réponse du comité. Si présélectionné(e), une date pour se présenter au casting final sera communiquée », a ajouté le Label Heshima.
Selon l’organisateur, les artistes vont être sélectionnés par des coachs vocaux et les différentes primes connaîtront la participation des grands noms de la musique congolaise. « Ces primes seront également diffusées en ligne (YouTube, TikTok Live, Facebook Watch) avec une large couverture assurée par des chaînes de télévision congolaises », a indiqué le communiqué.
Il sied de noter que ‘‘HESHIMA Talent’’ est non seulement une émission musicale mais aussi une plateforme de détection des stars de demain en RDC.
Ce concours se veut également être un événement sans précédent au regard de son format. Car il vise à promouvoir les jeunes talents musicaux à travers la RDC et sa diaspora en transformant des destins dans ce domaine.
Quelle récompense pour le gagnant ?
Raison pour laquelle, le lauréat ou la lauréate sera honorée et récompensée à sa juste valeur. « À l’issue du programme, le/la gagnant(e) de Heshima Talent bénéficiera d’un contrat de production complet au sein du label HESHIMA : enregistrement, clip, accompagnement artistique, stratégie image et distribution, une tournée nationale et internationale », a rassuré l’organisateur.
Et de poursuivre : « (…) Au-delà du gagnant, le label souhaite constituer une véritable pépinière de talents, incluant aussi des profils issus de la diaspora, afin de faire rayonner la musique congolaise au-delà des frontières ».
Vu sa vocation culturelle, sociale et entrepreneuriale, ‘‘Heshima Talent’’ est un projet qui mérite un soutien inconditionnel de tout le monde afin de le permettre d’accomplir sa mission rationnelle de valoriser les talents congolais et de promouvoir une image positive de la jeunesse et à renforcer les industries créatives locales.
« Tous les partenaires, marques, institutions ou mécènes désireux de s’associer à une initiative porteuse de sens, d’impact et de visibilité qui veulent nous apporter leur soutien logistique, dotations ou diffusion sont les bienvenus », lance le label, restant ouvert à toutes les formes de partenariat.
Signalons que ce concours musical dédié aux jeunes congolais est une initiative de HESHIMA Magazine, un des meilleurs médias écrits en RDC qui valorise les parcours inspirants des politiciens, économistes, bâtisseurs, artistes, entrepreneurs et penseurs congolais à travers des portraits documentés et dossiers spéciaux.