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Entreprises : L'UDS soutient les grévistes de l'OCC

L'Union des Démocrates Socialistes, UDS, vient de publier un communiqué de presse dans lequel elle apporte son soutien aux travailleurs de l'OCC en grève. Ci-dessous, ledit communiqué de presse.

Communiqué de presse

L'UDS SOUTIENT LES TRAVAILLEURS DE L'OCC EN GRÈVE

L'Union des Démocrates Socialistes, UDS, suit de plus près l'évolution de la grève déclenchée  par les travailleurs de l'Office Congolais de Contrôle, OCC, depuis le 2 juin 2025, contre la direction générale de cette entreprise publique pillée de la manière la plus innommable.

Alliée naturelle des forces sociales et ouvrières congolaises, l'UDS exprime sa solidarité aux travailleurs de l'OCC, encourage la mobilisation des grévistes en cours contre la Direction Générale de cette entreprise publique et condamne la complicité de la Présidence du Conseil d'Administration qui n'a pas protégé l'OCC.

L'un des fleurons du portefeuille congolais, l'Office Congolais de Contrôle est au bord de la faillite. Les agents se plaignent de ne pas toucher régulièrement leurs salaires à temps. Ils ironiser qu'à l'OCC, le mois compte au moins 40 jours. Les frais de fonctionnement sont versés à compte-gouttes au point où les directions et les services arrivent à manquer l'encre et le papier. Selon les grévistes, les directions provinciales n'ont pas reçu les frais de fonctionnement depuis plus de trois mois.

Les actuels dirigeants de l'entreprise ont aussi exagéré en engageant un personnel pléthorique qui pèse lourdement sur le budget de l'entreprise sans oublier les promotions fantaisistes et clientélistes, obéissant à des injonctions de certains parrains politiques inconscients.

L'Union des Démocrates Socialistes, UDS, s'inquiète de cette mégestion jamais vécue à l'OCC depuis sa création et susceptible de mettre en chômage plusieurs travailleurs.

Se rangeant du côté des agents en grève ainsi exploités, l'Union des Démocrates Socialistes, UDS, qui s'étonne du silence injustifié des ministères du Commerce Extérieur et du Portefeuille, exige des sanctions exemplaires contre les responsables de cette grève.

Fait à Kinshasa, le 05 Juin 2025.

LE SECRETAIRE GENERAL,

Cyrille MWAUKA MASIMANGO

Secrétaire-Rapporteur de l’Internationale Antifasciste RD Congo

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15 ans depuis leur assassinat, Chebeya-Bazana : la NSCC exige la fin du règne de l’impunité !

A l'occasion du quinzième anniversaire de l'assassinat des défenseurs des droits humains Floribert Chebeya et Fidèle Bazana, la Nouvelle Société Civile Congolaise (NSCC), par la voix de son coordonnateur national Jonas Tshiombela, a livré un message poignant ce 1er juin 2025 à Kinshasa. Qualifiant leur mort de crime d'Etat, la NSCC refuse l'oubli organisé et exige la fin de l'impunité pour les commanditaires et exécutants, la vérité sur le sort de Fidèle Bazana dont le corps n'a jamais été retrouvé, la reconnaissance officielle de leur martyre par l'État congolais ainsi qu'un mécanisme robuste de protection pour les défenseurs des droits humains. La NSCC promet de ne jamais se taire et de poursuivre leur combat pour la justice.

 

MESSAGE DE LA NOUVELLE SOCIETE CIVILE CONGOLAISE

15 ANS APRES L’ASSASSINAT DE FLORIBERT CHEBEYA ET FIDELE BAZANA KINSHASA, LE 1ER JUIN 2025.

Par Jonas Tshiombela, Avocat du peuple et Coordonnateur Nationale de la NSCC 

Mesdames et Messieurs,

Chers camarades de lutte,

Citoyennes et citoyens engagés pour la justice

Aujourd’hui, notre cœur est lourd. Quinze années ont passé, et pourtant, la plaie reste béante. Ce 1er juin ne sera jamais un jour comme les autres pour les défenseurs des droits humains en RDC. C’est le jour où deux grandes voix ont été réduites au silence. Deux hommes intègres, courageux, debout face à l’arbitraire, ont été assassinés pour avoir osé défendre ce que notre Constitution garantit : les droits humains, la vérité et la justice. 

Floribert Chebeya Bahizire, ce nom résonne encore avec force dans les couloirs de la mémoire collective. Fondateur et Directeur de la Voix des Sans Voix, il était de ceux qui ne courbaient jamais l’échine. Son engagement n'était pas un choix de carrière, c'était une vocation. Il parlait pour ceux qu’on ne voulait pas entendre. Il défendait ceux que le pouvoir voulait écraser. Il croyait en un Congo juste, un Congo libre, un Congo digne. 

À ses côtés, Fidèle Bazana Edadi, discret, loyal, solide. Un homme de l’ombre qui portait la lumière. Sa disparition brutale, son corps jamais retrouvé, sont une honte persistante pour notre pays, une blessure encore vive pour sa famille et pour nous tous.

Leur mort n’est pas un accident. C’est un crime d’État. Un crime de sang froid. Un crime contre la justice. Quinze ans après, les vérités sont étouffées, les responsabilités diluées, et l'impunité se pavane. Mais nous sommes là. Et nous ne nous tairons pas. Pas aujourd’hui, pas demain, alors jamais.

Nous n’oublierons  jamais.

Nous n’accepterons jamais l’oubli organisé.

Nous n’accepterons  jamais la banalisation de leur assassinat.

Nous n’accepterons jamais qu’un défenseur des droits humains soit traqué, menacé ou tué, sans que justice soit rendue.

Au nom de Chebeya et Bazana, nous exigeons :

  1. La fin de l’impunité pour les commanditaires et exécutants de ces assassinats.
  2. La vérité complète sur le sort de Fidèle Bazana. Sa famille a droit au deuil. La nation a droit à la justice.
  3. La reconnaissance officielle de leur martyre par l’État congolais, et des garanties de non-répétition.
  4. Un mécanisme robuste de protection des défenseurs des droits humains, car défendre les droits n’est pas un crime, c’est un devoir sacré.

Floribert et Fidèle, vous êtes tombés, mais vous n’avez pas été vaincus. Vos pas résonnent dans les nôtres. Vos voix continuent à parler par nos voix. Votre combat est devenu notre serment. 

Et nous vous le promettons aujourd’hui, devant le peuple congolais et devant l’histoire :

Nous ne nous tairons jamais.

Nous ne reculerons jamais.

Nous ne pardonnerons  jamais l’impunité.

Justice sera faite. Tôt ou tard. Parce que la vérité ne meurt jamais. Parce que la lumière finit toujours par percer l’obscurité. 

Gloire à vous, Floribert Chebeya.

Gloire à toi, Fidèle Bazana.

Vous vivez en nous. Et tant que nous vivrons, votre combat vivra.

Je vous remercie

15 ans depuis leur assassinat, Chebeya-Bazana : la NSCC exige la fin du règne de l’impunité !
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Face aux défis de survie et d'avenir, OCC : Etienne Tshimanga Mutombo rassure le banc syndical !

C'est dans une atmosphère empreinte de sérieux et d'une volonté palpable de dialogue que s'est tenue, le jeudi 29 mai 2025, une réunion mixte d'une importance capitale au sein de l'Office Congolais de Contrôle (OCC). Dans la salle Polyvalente de l'Immeuble du Cinquantenaire, à Gombe, le Directeur Général, le Docteur Etienne Tshimanga Mutombo, accompagné de Mme la Directrice Générale Adjointe, Christelle Muabilu, a présidé cette rencontre attendue avec le banc syndical.

L'initiative de cette concertation émane de la délégation syndicale nationale qui, par une correspondance datée du 23 mai 2025, avait formellement sollicité cet échange avec l'employeur. Une démarche que la Direction Générale a promptement accueillie, consciente de sa conformité avec le Code du travail et la Convention Collective de l'office, mais surtout mue par la nécessité d'aborder des sujets brûlants pour l'avenir de l'institution et le bien-être de son personnel.

Au cœur des préoccupations soulevées par le banc syndical, représenté notamment par son Président, Mr Chiruza Chiro, figuraient des questions vitales telles que : les menaces récurrentes pesant sur la survie même de l'OCC, la problématique sensible du paiement des salaires avec un accent particulier sur la situation préoccupante des agents de Goma et Bukavu, l'impact financier des récentes vagues de promotions en grades, ainsi que l'épineuse question du paiement des décomptes finals et des décisions relatives aux mises à la retraite prévues pour 2027. Des sujets qui touchent à la fois à la pérennité de l'Office et aux conditions de vie de ses employés.

La gravité des thèmes abordés justifiait la présence de figures clés de l'administration, M. Jean Kankenze, Directeur Financier, Mr Edouard Kambu, Directeur Administratif, et M. Mwamba Nzambi, Coordonnateur du secrétariat de la Direction Générale, tous venus éclairer les débats de leur expertise.

Prenant la parole au nom de ses pairs, M. Chiruza Chiro a exprimé le besoin pressant d'obtenir de la Direction Générale des éclaircissements sur les stratégies envisagées pour contrer les périls identifiés et résoudre les difficultés exprimées.

Avec une franchise notable, le Directeur Général, Dr Etienne Tshimanga Mutombo, a accusé réception de ces inquiétudes. Il a reconnu sans ambages que l'OCC traverse une période de turbulences, marquée par des menaces persistantes qui entravent sa mission. Parmi celles-ci, il a cité l'immixtion inopportune de certaines autorités politiques, militaires et coutumières dans les attributions régaliennes de l'Office. Il a également pointé du doigt la prolifération des laboratoires miniers privés, dont l'accréditation a des répercussions négatives directes sur l'OCC, qui, en tant qu'organisme d'évaluation de la conformité tierce partie, n'a pas encore accrédité ses propres laboratoires dans ce secteur. Le DG Tshimanga a souligné avec lucidité que ces menaces trouvent leurs racines tant en interne qu'à l'externe, complexifiant d'autant la riposte.

Face à ce constat, il a affirmé la nécessité pour l'OCC de réagir vigoureusement notamment, par un lobbying actif auprès des cercles d'influence susceptibles de soutenir sa cause et de préserver son intégrité opérationnelle.

Concernant plus spécifiquement la question sensible des salaires des agents des Directions Provinciales du Nord et Sud-Kivu, le Dr Etienne Tshimanga a donné des instructions fermes aux départements Administratif et Financier. L'objectif est de prendre toutes les dispositions nécessaires pour garantir le respect scrupuleux des échéances légales et conventionnelles de paiement.

Un engagement fort attendu par le personnel

Devant l'ampleur et la complexité des dossiers, une approche méthodique s'est imposée. Trois sous-commissions spécialisées ont été constituées pour disséquer chaque problématique et proposer des solutions viables : une sous-commission administrative et financière, une sous-commission logistique et juridique, et enfin, une sous-commission technique. Ces groupes de travail, qui ont entamé leurs réflexions dès jeudi 29 mai, sont appelés à rendre leurs conclusions d'ici le 4 juin 2025.

Ces assises, qui se poursuivront jusqu'au début du mois de juin, sont bien plus qu'une simple réunion. Elles symbolisent un moment charnière où la Direction et les représentants du personnel de l'OCC s'engagent dans un dialogue constructif pour dessiner les contours d'un avenir plus serein et assurer la pérennité d'une institution essentielle pour le pays.

La Pros.

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Rencontres - Culture - Mémoire – Fraternité, RDC : Patrick Muyaya invite tous les congolais à la vigilance contre la manipulation !

 Dans un contexte sensible bousculé par la crise sécuritaire grandissante dans l’Est, due à l’agression rwandaise, c’est une catéchèse de haute importance qu’a communiquée le porte-parole du Gouvernement. Samedi 31 mai 2025, en effet, Patrick Muyaya Katembwe, Ministre de la Communication et médias, a invité l’ensemble de congolais à l’éveil patriotique et à une mobilisation infaillible pour contrer toute démarche tendant à alimenter la manipulation et de désinformation en RDC. C’était à l’occasion de sa participation à la cérémonie de clôture de l’événement «Rencontres - Culture - Mémoire - Fraternité », organisé à Kinshasa par l’association Amour et Solidarité de Paris, sous le haut patronage du Président de la République, le samedi dernier dans la soirée à Sultani River à Kinshasa.

Cette rencontre visait à promouvoir une image positive et réaliste de la RDC, placée sous le signe de la paix. Elle s’est donc tenue du mercredi 28 au samedi 31 mai au même endroit.

Intervenant sur le thème : « La gestion de l’opinion nationale et internationale, notamment à travers la lutte contre les fausses informations « fake news », la propagande étrangère et la désinformation liée au conflit », le ministre a dénoncé la désinformation, les fake news et la propagande étrangère, qui nuisent à l’image du pays. Il a rappelé que la RDC est souvent mal racontée par certains médias et ONG, et a retracé les conséquences dramatiques de l’ouverture des frontières après le génocide rwandais de 1994, à la demande de la communauté internationale.

Patrick Muyaya a souligné les contributions positives de la RDC au monde : puits de carbone grâce à sa forêt et ses tourbières, fournisseur de minerais stratégiques comme le cobalt (présent dans les batteries électriques) et le coltan (dans les téléphones), ainsi que son rôle historique dans la révolution industrielle et la Seconde Guerre mondiale. Il a dénoncé l’exploitation de ces ressources comme l’une des raisons des conflits persistants, notamment avec le Rwanda, tout en appelant à la paix et à la fraternité entre peuples voisins.

Il a alerté sur la guerre informationnelle qui divise les sociétés, attisant des discours de haine et des tensions tribales. Il a défendu l’unité nationale de la RDC, pays de 450 tribus vivant dans la fraternité, et a rejeté les accusations de stigmatisation envers certaines communautés comme les Tutsis ou Banyamulenge. Il a souligné que son pays, la RDC est constituée d’un ensemble de minorités. Il n’y a pas une tribu qui est plus minoritaire que les autres.

Le ministre a aussi mis en garde contre les dangers de la désinformation mondiale, amplifiée par les réseaux sociaux et l’intelligence artificielle, notamment les deepfakes. Il a plaidé pour une régulation concertée et une prise de conscience collective face à ces nouvelles menaces. En conclusion, il a réaffirmé l’engagement du gouvernement congolais en faveur de la paix, de la fraternité et de la solidarité, valeurs essentielles à préserver dans un monde en mutation.

La Pros.

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RDC : Dodo Kamba annonce un culte de paix le 30 juin 2025

Dans le cadre de la spiritualité et de la cohésion nationale, Israël Dodo Kamba, archevêque supérieur des Communautés Unies du Réveil (CUR), annonce un culte de paix le 30 juin prochain, jour où la République Démocratique du Congo avait accédé à sa souveraineté nationale et internationale. Ça sera un moment de prière, de quiétude pour la République à l’esplanade du Palais du peuple.

Cette activité s’inscrit dans une démarche des prières et des jeûnes hebdomadaires qu’il aurait entamés depuis le mois de février dernier.

Une sensibilisation pour ‘‘une paix durable’’

Un appel a été lancé par l’archevêque supérieur des CUR à tous les congolais, de toute catégorie confondue et sans distinction de religion, à emboiter le pas pour la stabilité du pays dans l’ensemble.

Dès le début du mois de février 2025, Dodo Kamba avait établi un programme hebdomadaire, uniquement centré sur la prière et le  jeûne pour la Nation, précisément contre les violences et l’agression rwandaise persistante dans l’Est du pays.

Appel au patriotisme

Non seulement ce programme sera pour la prière, ça sera aussi l’occasion pour l’archevêque Dodo Kamba de lancer un message efficace de solidarité et de l’unité de tout un peuple.

Dans ce rassemblement, l’homme de Dieu compte sensibiliser les congolais en général et de préserver la cohésion nationale.

Hardi Moyo

RDC : Dodo Kamba annonce un culte de paix le 30 juin 2025
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Kinshasa : l’Institut Aurora vulgarise sa nouvelle vision éducative au comité parents

Ce samedi 24 mai 2025, l’Institut Aurora a tenu une importante conférence avec les parents d’élèves au Centre Culturel Boboto, marquant un tournant décisif dans la gestion et l’orientation de l’établissement. Cette rencontre, placée sous le signe de la transparence, du dialogue et de la relance, a permis à la direction de l’école de présenter sa nouvelle marche ainsi que le comité récemment mis en place.

Devant une salle attentive et engagée, la direction de l’Institut Aurora a détaillé les grandes lignes de sa nouvelle vision éducative axée sur l’excellence, la discipline et l’implication communautaire. Cette dynamique vise non seulement à renforcer la qualité de l’enseignement, mais aussi à impliquer davantage les parents dans la vie scolaire. Dans sa nouvelle vision pédagogique et organisationnelle, l’Institut Aurora tient à renforcer la qualité de l’enseignement, l’encadrement des élèves, ainsi que la modernisation des méthodes éducatives.

Il y a lieu de noter que l’Institut Aurora est un établissement scolaire international basé à Kinshasa et compte deux sections : la section française ainsi que la section anglaise. Et chaque section dispose en elle, un espace numérique dédié dans le cadre de la refonte de leur site internet. Avec l’engagement du proviseur de la section française, l’Institut Aurora a une mission importante : celle d’offrir à chaque élève sans exception les conditions d’un parcours scolaire épanouissant et porteur de sens.

L’un des points clés abordés fut la délocalisation de la section anglaise de l’avenue des Forces armées, vers un nouveau site. Parmi les options envisagées, il y a le déplacement à l’actuel emplacement de l’école Mickey. Cette décision est motivée par la volonté d’offrir un cadre d’apprentissage plus adapté, spacieux et propice à l’épanouissement des élèves anglophones. Ce déplacement permettra également de désengorger le site principal et de mieux structurer les programmes bilingues. La direction a rassuré les parents sur les mesures d’accompagnement prévues pour assurer une transition fluide.

Les échanges ont été riches et constructifs. Les parents ont salué l’initiative de la conférence, y voyant une preuve de considération et un effort de construction de l’avenir des élèves. Plusieurs questions ont été posées concernant la sécurité des élèves, la logistique du nouveau site, la cantine et les ajustements pédagogiques attendus.

Les parents, nombreux à avoir répondu oui à l’appel, ont salué l’initiative et exprimé leur soutien à cette nouvelle ère de collaboration. Plusieurs interventions ont souligné l’importance de cette implication mutuelle pour relever les défis actuels de l’éducation.

La conférence s’est clôturée sur une note d’optimisme et d’unité, avec la promesse d’un avenir meilleur pour l’Institut Aurora et ses élèves, sous la houlette d’un comité déterminé à porter haut les valeurs tourné vers l’excellence et l’innovation.

Corinne Ontande

Kinshasa : l’Institut Aurora vulgarise sa nouvelle vision éducative au comité parents
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Plus de 60 jours dans l’obscurité, Bumbu : la population crie aux dépenses supplémentaires

Le quartier Matadi dans la commune de Bumbu, à proximité du marché communément appelé ‘’marché de Selembao’’, est plongé dans le noir, depuis le 23 mars 2025, suite à un endommagement de la cabine Markess II. Cette situation présente un risque potentiel pour la sécurité des riverains dans le secteur.

La plupart des commerçants logés le long de la direction Mata Paul dépendent du courant électrique pour exercer leurs activités. Mais,  cet incident constitue un véritable casse-tête pour les tenanciers des bars et responsables des salons de coiffure, cabines téléphoniques, moulins et surtout certains ménages dont les dépenses supplémentaires s’invitent à cette contingence. 

«Il est difficile en ce moment de renouveler le stock de produits surgelés, et de chercher un endroit approprié pour les conserver», a déploré une vendeuse des vivres frais. Avant de poursuivre, « ceux qui le peuvent, recourent aux générateurs dans le but de maintenir leurs activités ».

Nsimba, propriétaire d’une maison téléphonique n’est pas allé par le dos de la cuillère pour dire que « ce problème est sérieux ; la SNEL est maintenant sensée jouer son rôle de distributeur du courant électrique sur toute l’étendue de la République ».

Il a, en plus, fait savoir que « la SNEL a le monopole de distribution de l’énergie électrique et nous autres, sommes ses clients. Ceux qui détiennent les terrasses sont obligés d’utiliser le groupe électrogène, car il faut aussi payer le loyer à la fin du mois », a-t-il fait remarquer. 

Par ailleurs, certains ménages ont vu leur budget bougé à la hausse suite à ce manque d’électricité. « Les dépenses ont augmenté parce qu’il faut trouver des solutions palliatives, par exemple achat des braises, piles ainsi que de torches », a rajouté Nsimba. Sur ce, il a également exprimé sa désolation du fait que la plupart des élèves préparent leurs examens de fin d’études dans le noir. 

César Nkangulu

Plus de 60 jours dans l’obscurité, Bumbu : la population crie aux dépenses supplémentaires
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La SNEL déplore avec véhémence la récidive du vol de câble conducteur à Likasi : 250 mètres emportés par des inciviques sur la ligne Shilatembo

La Société Nationale d’Électricité (SNEL SA) tire une fois de plus la sonnette d’alarme face à la recrudescence des actes de vandalisme qui menacent dangereusement l’intégrité de ses infrastructures. Dans la nuit du 26 au 27 mai, des inciviques ont de nouveau frappé, emportant 250 mètres de conducteurs en cuivre nu sur la ligne 120 kV RC–Shilatembo, précisément entre les pylônes P84 et P85, affectant une phase complète du réseau.

Ce nouvel acte de sabotage intervient à peine quelques jours après un vol massif sur la même ligne, où 500 mètres de câbles en cuivre d’une section de 95 mm² avaient été arrachés entre les pylônes P162-P163 et P170-P171, sur l’axe stratégique Likasi–Lubumbashi. Cette précédente attaque, survenue entre les 23 et 25 mai, avait gravement impacté le transit énergétique et porté un coup dur à COMILU, un des plus grands clients industriels de la SNEL.

Face à cette récidive qui met en péril la continuité du service et la sécurité énergétique de la région, la SNEL condamne avec la plus grande fermeté ces actes criminels, qui non seulement freinent le développement économique, mais mettent également en danger les équipements à haute tension, les agents sur terrain et les populations.

La Division Postes et Lignes de Likasi (PLI) est déjà à pied d’œuvre pour rétablir dans les meilleurs délais le transit énergétique sur cette ligne cruciale. Des équipes spécialisées ont été dépêchées sur place pour effectuer les travaux de réparation et remettre le réseau sous tension dans les plus brefs délais.

La SNEL appelle les autorités compétentes à renforcer la surveillance des installations électriques, et invite la population à la vigilance et à la collaboration, afin de dénoncer tout comportement suspect autour des lignes haute tension. La sécurité énergétique est une responsabilité collective.

Ce énième acte de vandalisme met une fois de plus en lumière les défis majeurs auxquels fait face la SNEL dans sa mission de desservir le pays en électricité, malgré un environnement de plus en plus hostile.

La Pros.

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