C’est une réponse rapide et maîtrisée qu’a apportée la Société Nationale d’Électricité (SNEL SA) suite à un incident survenu la veille à la sous-station Campus de l’Université de Kinshasa (UNIKIN). En date du 23 mai 2025, un violent orage accompagné de foudre a causé de sérieux dommages techniques, grillant les cartes de régulation des tensions essentielles au bon fonctionnement de l’installation.
Dès l’incident signalé, la SNEL a mobilisé une équipe mixte composée des techniciens de la CMK (Compagnie de Maintenance du Katanga) et du GRS (Groupe de Réponse Spéciale) pour une intervention d’urgence. Objectif : rétablir au plus vite la stabilité du réseau électrique desservant non seulement l’UNIKIN, mais aussi ses environs.
C’est chose faite ! Ce samedi 24 mai 2025 à 16h59, les travaux de remplacement ont été officiellement achevés. Un nouveau redresseur performant a été installé, marquant la fin de la panne et le retour à la normale pour les utilisateurs.
Cette intervention rapide est saluée comme un exemple de réactivité, de professionnalisme et de coordination entre les différents services techniques de la SNEL. Elle réaffirme aussi l’engagement de l’entreprise à garantir un service de qualité malgré les aléas climatiques.
Les étudiants et chercheurs de l’UNIKIN, ainsi que les quartiers environnants, peuvent désormais souffler : le courant est de retour, plus stable et sécurisé que jamais.
La SNEL quant à elle, reste mobilisée pour anticiper et répondre aux défis du réseau.
C’est un nouvel incident qui met à mal la fourniture d’électricité dans la capitale. L’entreprise de travaux publics Safrimex, engagée dans des chantiers de voirie urbaine, a de nouveau endommagé un câble de 30 kilovolts appartenant à la Société Nationale d’Electricité (SNEL), plongeant une partie de la ville dans le noir. L’incident s’est produit juste en face de la commune de Barumbu, sur la liaison souterraine Sendwe-Ndolo1, un axe stratégique pour l’alimentation en courant de plusieurs quartiers de Kinshasa.
Ce n’est pas une première : la SNEL tire régulièrement la sonnette d’alarme face à ce type de dommages causés par des travaux non coordonnés.
A Chaque fois, les câbles sont touchés sans que la SNEL soit informée ou associée. Résultat, ses équipes doivent intervenir en urgence pour réparer, au détriment de la stabilité du réseau.
Conséquences en chaîne pour les habitants
Cette nouvelle coupure a entraîné une panne généralisée dans plusieurs zones environnantes, affectant non seulement les ménages, mais aussi les commerces, les écoles et les hôpitaux. À cela s’ajoute une grogne grandissante des usagers, victimes des interruptions récurrentes d’électricité.
Les équipes techniques de la SNEL sont à pied d’œuvre pour réparer la liaison endommagée. Selon les premières indications, les travaux de confection de la boîte de raccordement sont en phase finale, ce qui laisse espérer un rétablissement progressif dans les prochaines heures.
La SNEL appelle à la coordination
Face à la répétition des incidents, la SNEL demande à toutes les entreprises engagées dans les travaux de voirie, y compris Safrimex, de respecter les procédures de coordination interservices avant toute intervention. Elle rappelle que des plans de localisation des câbles souterrains existent et doivent être consultés pour éviter de telles situations.
Ce type d’erreur, au-delà de l’impact technique, occasionne des coûts élevés de réparation et affecte gravement la qualité du service public. Il est urgent, selon plusieurs experts, d’instaurer une meilleure synergie entre les entreprises de travaux publics et les opérateurs d’infrastructures vitales comme la SNEL, la Régideso ou les sociétés de télécommunications.
A travers un tweet sur son compte X, le lundi 19 mai 2025, Martin Fayulu, Président national du parti Engagement pour la Citoyenneté et Développement (ECIDé), a manifesté son indignation contre la mauvaise gestion par l’autorité provinciale, de la circulation routière à Kinshasa. Dans sa publication, Martin Fayulu s’est interrogé à haute voix sur cette situation qui s’empire au jour le jour, pénalisant des millions des personnes à travers la capitale.
La circulation routière dans la capitale va de mal en pire, sans qu’une solution durable ne soit trouvée par les autorités congolaises. Il appelle les personnes chargées de réguler la circulation à démissionner.
«Dans un pays sérieux, un tel niveau d’incompétence et de négligence aurait des conséquences immédiates. Le responsable de cette gabegie -lui et son ministre- auraient déjà démissionné. Par honte. Par décence. »
Le leader de l’Ecidé se pose des questions pour essayer de comprendre ce fait, ainsi que les personnes qui devraient travailler d’arrache-pied pour réguler ce désastre routier. « A Kinshasa, qui donc est responsable de la circulation routière ? Est-ce qu’il lui arrive d’ouvrir les yeux pour observer le désordre apocalyptique qui règne chaque jour sur nos routes ? », s’est-il interrogé.
« Embouteillages interminables, anarchie généralisée, conducteurs indisciplinés, policiers inefficaces, et bien sûr, zéro solution durable en vue. Et pourtant, le cauchemar continue, la ville suffoque dans la paralysie, jour pour jour, dans une indifférence scandaleuse », a poursuivi cette figure politique.
«Kinshasa mérite mieux que cette honte routière devenue norme », a lancé Martin Fayulu, qui espère que cette situation va se décanter, pour permettre à la population kinoise de vaquer en toute quiétude, à leurs occupations, sans pour autant faire face à ces embouteillages intempestifs.
Le Musée national de Kinshasa a accueilli, ce mardi 20 mai, la cérémonie de vernissage du livre ‘’ Crimes graves et massifs commis à Goma et Bukavu’’. Cet ouvrage s’inscrit dans le cadre de la consolidation d’un environnement de paix, de sécurité et de coopération entre la République Démocratique du Congo et les pays signataires de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba. Il documente aussi les différents crimes commis à l’Est du pays notamment, dans les provinces du Nord- Kivu et Sud- Kivu par l’armée Rwandaise et ses supplétifs du M23/AFC.
Le Mécanisme national de suivi (MNS), à travers cet ouvrage, sensibilise la Communauté Internationale sur les mobiles de l’agression de la République Démocratique du Congo par le Rwanda. Elle est motivée pendant trois décennies, par des raisons économiques et de gain financiers pour le Rwanda et ses supplétifs.
A cet effet, le coordonnateur du MNS, le professeur Ntumba Luaba, a, dans son intervention, démontré les sites occupés par les groupes rebelles à l’Est de RDC en précisant : « Les Forces spéciales rwandaises et le groupe rebelle M23/ AFC ont commis sur le sol congolais des crimes de guerres, des violations à répétition des droits de l’homme et des femmes, qu’il entend documenter pour poursuivre afin d’éclore la vérité».
Et d’ajouter que ces affres à l’encontre des Congolais n’ont pas épargné Goma et Bukavu, causant près de 12 millions de morts.
«Massacres à répétition, assassinats ciblés des activistes de la société civile et des droits de l’homme, viols et violences sexuelles utilisés comme armes de guerre, de déstructuration sociale et communautaire, enrôlement forcé d’enfants, enlèvement de personnes, y compris des malades et des blessés, y compris dans les hôpitaux », a eu à déplorer le coordonnateur du MNS.
Pour clore, le Professeur Ntumba Luaba a appelé les pays de la Région à poursuivre leurs efforts dans la restauration de la paix. « Pour le Mécanisme national de suivi de l’Accord-cadre cadre d’Addis-Abeba, ces pays doivent impérativement poursuivre la paix et non la guerre et la vengeance», avant d’ajouter qu’il est plus que temps pour le Rwanda et tous ses autres voisins de se conformer à l’esprit et à la lettre de la Résolution 2773 adoptée par le Conseil de sécurité de février 2025, appelant le Rwanda à retirer ses troupes et à cesser tout appui au groupe M23-AFC.
Suite à l’état de délabrement très avancé de cette voirie urbaine, le Ministère provincial des Infrastructures et Travaux Publics de Kinshasa annonce la fermeture de l'avenue du Tourisme, également appelée « Nzela ya mayi », à partir d’aujourd’hui mercredi 21 mai 2025 à 04 heures du matin : une fermeture partielle la journée et complète la nuit pour des travaux de réhabilitation. L’annonce a été faite dans un communiqué officiel de la cellule de communication et administration du ministère de tutelle hier, mardi 20 mai, dans la soirée.
Cette avenue, située dans la commune de Ngaliema, est partiellement coupée en raison d'un glissement de terrain ayant déversé une grande quantité de sable et de boue sur la chaussée, en provenance de la falaise située au bord de la route.
La fermeture sera organisée comme suit :
- De 4 h à 15 h : circulation à sens unique sur une voie allant de Kinsuka vers le centre-ville ;
- De 15 h à 22 h : circulation à sens unique sur l’autre voie allant du centre-ville vers Kinsuka ;
- De 22 h à 4 h : fermeture complète de la route dans les deux sens.
Le Ministère sollicite ainsi l’indulgence des usagers face aux désagréments éventuels liés à cette fermeture momentanée et invite les autorités compétentes à prendre les dispositions nécessaires pour garantir l’ordre public et une exécution optimale desdites opérations.
La Société Nationale d’Electricité (SNEL SA) a vécu une semaine particulièrement intense, du 12 au 18 mai 2025, entre célébrations symboliques et engagements concrets pour l’avenir énergétique de la République démocratique du Congo. D’un côté, la commémoration de son 55e anniversaire ; de l’autre, une prise de parole remarquée au Katanga Business Meeting (KBM) à Kolwezi, sans oublier les nombreuses interventions techniques sur le terrain. Une semaine charnière, entre fierté du passé et urgence de modernisation.
Un jubilé placé sous le signe de l’innovation
Le 55e anniversaire de la SNEL n’a pas été qu’un moment de commémoration. Loin d’une simple célébration, cette date historique a permis à l’entreprise publique de réaffirmer son ambition de devenir un acteur énergétique moderne et tourné vers l’avenir. Dans son discours, la direction générale a mis en lumière plusieurs chantiers prioritaires :
La digitalisation du service client, notamment à travers la plateforme SNEL & MOI, pour rapprocher les abonnés de l’entreprise et fluidifier les réclamations ;
Le lancement de nouvelles centrales hydroélectriques et solaires, pour renforcer les capacités de production ;
La modernisation du réseau de transport et de distribution, pilier fondamental de la fiabilité énergétique.
Ces initiatives s’inscrivent dans une dynamique de transformation portée par une vision stratégique claire : atteindre la souveraineté énergétique nationale et accompagner durablement le développement économique.
Kolwezi : quand la demande minière impose un nouveau cap
C’est dans le cadre du Katanga Business Meeting, tenu à Kolwezi dans le Lualaba, que le Directeur général de la SNEL a pris la parole pour évoquer l’un des enjeux les plus pressants : l’alimentation énergétique des industries minières. Selon lui, la demande actuelle dépasse les 1 800 mégawatts, alors que les capacités de la SNEL restent limitées.
Face à ce déséquilibre, l’appel est clair : renforcer les infrastructures électriques devient une urgence nationale, non seulement pour répondre aux besoins du secteur extractif moteur économique du pays, mais aussi pour assurer une répartition équitable de l’électricité à travers les provinces. L’État est donc appelé à soutenir l’entreprise dans cette montée en puissance, à travers des investissements massifs et des partenariats stratégiques.
Sur le terrain : entre réparations, vandalisme et résilience
Mais, pendant que les discours dessinent l’avenir, les réalités du terrain imposent une rigueur quotidienne. Durant cette même semaine, les équipes techniques de la SNEL ont multiplié les interventions sur le réseau pour rétablir l’électricité dans plusieurs zones touchées par des pannes ou des incidents :
Le tronçon Shaba–Panzi a été remis en service après des travaux minutieux, consécutifs à une panne causée par des opérations de la REGIDESO.
Le départ 20kV 3 VALLEE a été réhabilité grâce au remplacement de son disjoncteur par une équipe mixte, marquant un retour à la normale pour plusieurs quartiers.
Les sous-stations Gombe 2 et Parlement ont retrouvé une exploitation normale après des travaux d’entretien préventif.
Enfin, la réparation du feeder F747, écroulé suite aux fortes pluies du 1er mai, a permis la réalimentation partielle des communes de Mont-Ngafula et Selembao.
Ces efforts témoignent de la volonté de la SNEL de rester présente sur le terrain, malgré les contraintes et les imprévus. Toutefois, les défis restent nombreux.
Parmi eux, le vol de câbles électriques, véritable fléau pour le réseau national. L’incident survenu à la cabine de l’Institut des Aveugles, à Mont-Ngafula, illustre la gravité du phénomène. Ce type de vandalisme compromet dangereusement la stabilité du système électrique et pénalise les populations.
Une vision affirmée, une route semée d’obstacles
En dépit des difficultés, la SNEL maintient le cap. L’entreprise s’engage pour une distribution électrique fiable, équitable et durable. Son action repose sur trois piliers : innovation, modernisation et extension. Le chemin reste long, mais les fondations sont posées.
Entre festivités mémorables, discours stratégiques et actions concrètes, cette semaine à la SNEL aura condensé tous les enjeux d’une entreprise en pleine mutation. À l’image de la RDC elle-même : un pays riche en potentiel, en quête de transformation réelle et durable.
Kolwezi, RDC - 20 Mai 2025. Présente pour la première fois à la 6ème édition du Katanga Business Meeting (KBM), qui s’est tenu à Kolwezi les 15 et 16 mai 2025, Yango, acteur technologique international, réaffirme son engagement à contribuer au développement économique de la région. À travers un stand interactif, des échanges stratégiques et la participation de son Country Manager au panel de clôture, Yango met en lumière son modèle innovant basé sur la technologie, la sécurité et les partenariats locaux.
Un rendez-vous stratégique au cœur du développement économique congolais
Organisé à Kolwezi, au cœur du Lualaba, le KBM 2025 réunit institutions publiques, entreprises privées et partenaires internationaux autour du thème : «Bâtir notre futur : Focus sur les objectifs prioritaires». Ce forum économique d’envergure vise à consolider les synergies entre les différents acteurs du développement en RDC. La présence de Yango à cet événement confirme son positionnement stratégique dans la région et sa volonté d’apporter des solutions technologiques concrètes aux besoins croissants de mobilité urbaine dans les grandes villes du pays, notamment Kolwezi et Lubumbashi.
Présence active : rencontres, partenariats et prise de parole stratégique
Tout au long des deux jours du Forum, Yango accueille les visiteurs sur son stand pour leur faire découvrir son application, ses fonctionnalités de sécurité et son modèle de collaboration avec des partenaires locaux, notamment les investisseurs de flotte. Parmi les temps forts, la participation de Eric Bemba, Country Manager de Yango en RDC, au panel de clôture « Présenter, connecter et développer les opportunités en RDC » a réuni des figures majeures de l’écosystème congolais, en présence de S.E. Mme Fifi Masuka Saini, Gouverneure du Lualaba et S.E.M. Achille Mutekeke Luwale, Ministre provincial des Finances du Lualaba. « Le Katanga Business Meeting est bien plus qu’un forum économique : c’est un catalyseur d’idées et de solutions concrètes. En tant qu’acteur technologique, nous sommes convaincus que l’innovation locale et la collaboration sont les clés pour répondre durablement aux besoins de mobilité des Congolais », a déclaré Eric Bemba, Country Manager de Yango en RDC.
Ancrage régional : Kolwezi et Lubumbashi, moteurs de croissance
Déjà présente à Lubumbashi, Yango a récemment étendu ses services à Kolwezi, consolidant ainsi sa présence dans le Grand Katanga. L’objectif : proposer une solution technologique accessible et sécurisée, tout en créant des opportunités économiques via des partenariats avec des flottes locales. L’approche de Yango repose sur un modèle collaboratif, où la technologie met en relation les usagers et des prestataires de service de transport. Cette dynamique permet de soutenir l’écosystème local tout en répondant aux enjeux de mobilité dans des villes en pleine expansion.
Sécurité avant tout : une campagne nationale pour sensibiliser
Yango a récemment lancé une campagne média nationale autour de la sécurité avec l’artiste féminine congolaise Rebo Tchulo comme Ambassadrice de marque. L’accent est mis sur la fonctionnalité de sécurité majeure qui est celle du partage de trajet en temps réel à des proches ; parmi d’autres fonctionnalités de sécurité disponibles sur l’application telles que le bouton d’urgence, le suivi GPS continu, et l’assistance disponible 24h/24.
En s'insérant dans le tissu économique du Katanga, Yango confirme son ambition : mettre la technologie au service de l’Afrique, de sa croissance et de ses talents.
À propos de Yango Group
Yango Group est une entreprise technologique internationale qui transforme les technologies mondiales en services quotidiens adaptés aux communautés locales. Avec un engagement indéfectible envers l’innovation, nous remodelons et améliorons les technologies de pointe du monde entier en services intégrés au quotidien pour des régions diverses. Yango propose ses services numériques de mise en relation via sa Super App dans plus de 30 pays en Europe, au Moyen-Orient, en Afrique et en Amérique latine. L’application multilingue de Yango est disponible gratuitement sur Android et iOS. Pour plus d’informations, contactez Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Kinshasa, la vibrante Capitale de la République Démocratique du Congo, s'apprête à accueillir, du 16 au 18 juillet 2025, la toute première édition du Festival Mondial de la Musique et du Tourisme. Annoncé ce jeudi 15 mai 2025 lors d'une conférence de presse animée au Centre Culturel et Artistique des Pays d’Afrique Centrale, cet événement n'est pas seulement une promesse de festivités, mais le fer de lance d'une stratégie audacieuse visant à repositionner la RDC sur la carte mondiale et à célébrer sa foisonnante richesse culturelle. C'est un véritable mariage des sens et des ambitions que la RDC propose au monde. Co-organisé par les Ministères du Tourisme et celui de la Culture, Arts et Patrimoines, avec le précieux appui de l’ONU Tourisme, ce festival se veut une vitrine éclatante, une invitation à découvrir une Nation au potentiel touristique et culturel immense, souvent méconnu ou éclipsé par d'autres narratifs.
Didier M’pambia, Ministre du Tourisme, a planté le décor, en soulignant que cette initiative découle directement de la vision du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, celle de replacer la RDC sur la carte touristique du monde et de faire du tourisme l'un des secteurs phares de notre diversification économique.
L'enjeu est de taille, il s'agit de mobiliser le soft power congolais, cette capacité d'influence par la culture, pour « renforcer la coopération intercontinentale et mondiale et promouvoir la paix, le dialogue interculturel et le développement économique inclusif ».
Le ministre a rappelé l'impact économique de tels événements, citant les carnavals de Rio ou les festivals de jazz de Montreux et Cape Town comme des modèles générateurs de devises et de croissance.
Plus qu'une simple célébration, ce festival est une offensive de charme, une tentative déterminée de changer le regard porté sur la RDC. «Il est important que le monde arrête de regarder la RDC à travers le prisme de trois provinces qui traversent une crise qui, nous l'espérons, est arrivée à son échéance », a martelé Didier M’pambia. C'est un appel vibrant à la presse et au monde entier à se joindre à cet effort pour « vendre la destination RDC », car, comme il le souligne, attirer les investisseurs passe par une perception renouvelée et positive du pays.
L'enthousiasme est déjà palpable au-delà des frontières congolaises. Plus de dix pays dont la Zambie, le Zimbabwe, le Kenya, la Tanzanie, la Côte d’Ivoire, la Bulgarie et le Brésil, ont confirmé leur participation. D'autres Nations influentes comme la Chine, le Japon, l’Afrique du Sud, la Turquie, l’Inde, l’Italie et l’Espagne ont manifesté un accord de principe. La présence annoncée du Secrétaire Général de l’ONU Tourisme et d'une dizaine de ministres du tourisme d'Afrique, d'Europe et d'Amérique, accompagnés de délégations artistiques, témoigne de la portée internationale de l'événement.
Le festival promet une expérience immersive et multidimensionnelle, articulée autour de quatre piliers : Un forum avec des débats de haut niveau sur des enjeux stratégiques ; des performances musicales immersives, incluant concerts en plein air et soirées thématiques ; Un village culturel vibrant, véritable carrefour des saveurs et des arts, où l'on découvrira la gastronomie, l'artisanat, le design, mais aussi les parcs nationaux et sites touristiques de la RDC et des pays invités et, enfin, des visites touristiques soigneusement sélectionnées, offrant une plongée dans les trésors de Kinshasa et une escapade vers le Kongo Central, avec au programme une croisière sur le majestueux Fleuve Congo, la découverte de musées, du site Lumumba, de l'Académie des Beaux-arts, de Nsianfumu, des mangroves et du site de la N’sele.
‘’La RDC a besoin de guérir par l'image’’, a confié le Ministre du Tourisme. ‘’Je demande à chacun de nous de commencer dès aujourd'hui à fabriquer quotidiennement des images positives pour déconstruire la tour des narratifs négatifs’’.
Faisant écho à cette ambition, Yolande Elebe, Ministre de la Culture, Arts et Patrimoines, a exprimé sa grande fierté face à cette collaboration fructueuse. ‘’Les musiques du monde entier raisonneront dans notre pays, dans notre capitale et avec elles une invitation à découvrir nos paysages, notre gastronomie et surtout notre peuple chaleureux’’, a-t-elle déclaré. Pour elle, ce festival est une plateforme essentielle pour les artistes congolais et internationaux, un moyen de valoriser la musique comme expression artistique, mais aussi de renforcer notre identité culturelle.
Elle a également souligné l'importance de l'événement pour attirer les visiteurs et créer des ponts entre acteurs locaux et internationaux, favorisant des collaborations futures. ‘’La dimension Soft Power, telle que voulue par le Président de la République, est un événement non négligeable, qui a pour but de vendre une image positive de notre pays, mais aussi donner de la voix à la République démocratique du Congo’’, a conclu Mme Elebe, inscrivant cette initiative dans la lignée de l'action gouvernementale dirigée par la Première Ministre, Judith Sumiwa Tuluka.
En somme, le Festival Mondial de la Musique et du Tourisme ne se contente pas de magnifier la culture congolaise ; il incarne l’espoir, l’unité et le potentiel inouï de tout un pays. Cet événement historique appelle tout congolais à participer à la construction d’un récit nouveau, fait d’images positives et d’initiatives audacieuses, pour que demain, la RDC soit célébrée non pour ses difficultés passées, mais pour sa promesse d’un avenir lumineux et harmonieux.
Depuis leur lancement en juin 2024 par le Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, les travaux de construction de la rocade de Kinshasa, cette voie stratégique destinée à fluidifier la circulation urbaine, ont enregistré des avancées significatives. Présentement, dans sa partie Ouest, précisément sur l’axe Mbudi-Mitendi-Kasangulu, c’est près de 14 km de route déjà réalisés jusqu’au niveau de la couche de roulement, avant l’étape de l’asphaltage, projetée pour, au plus tard, le mois de juin de l’année en cours. Tandis que du côté Est, c’est plus ou moins 6 km de voirie construits. En d’autres termes, dans l’ensemble, pour le moment, c’est près de 20 km de route réalisés dans les normes par les entreprises chinoises notamment, CREC 8, sur les 63 km prévus, pour une durée des travaux de deux ans, sur l’ensemble du Projet.
Ces informations ressortent, en effet, d’une journée portes-ouvertes organisée, samedi 17 mai 2025, dans le cadre du Programme sino-congolais et les activités hors campus de l’Institut Confucius en faveur de ses étudiants. Lors de cette journée, une observation a été faite aux visiteurs. Il s’agit de l’arrêt des travaux dans certains axes importants par manque d’expropriation. D’après un ingénieur congolais rencontré sur place, le Gouvernement de la République, à travers ses services attitrés notamment, au niveau du Ministère de l’Urbanisme et Habitant, y compris celui des Affaires Foncières, devrait s’activer pour libérer environ 8 km qui se trouvent être envahis par des habitations.
Projet ambitieux pour la Capitale
‘’ Une rocade est une route de périphérie. Vous voyez tout Kinshasa est resté là-bas. Ça va partir de Mbudi pour sortir vers l'aéroport. La durée de nos travaux est de deux ans. Nous sommes empêchés par un obstacle qu'on appelle l'expropriation. Vous êtes entrés par Mitendi jusqu'à l'endroit où nous avons commencé nos travaux. Vous voyez qu'il y a des maisons. Il faut exproprier ces maisons. Quand vous avancez au PK 8, pour sortir vers Mbudi, il y a 8 km qu'il faut exproprier. C'est cela le grand obstacle... Quand vous donnez à quelqu'un un délai, il faut lui donner aussi la liberté de travailler. S'il n'y a pas de liberté, ça fait obstacle, le délai est compromis... Du côté ouest, nous avons déjà réalisé jusqu'à la couche de roulement, de Mitendi jusqu'au PK 13, 14 km. D'ici juin, nous allons mettre le macadam. De l'autre côté, je pense qu'on a déjà réalisé 6 km. On ne sait pas avancer, l'obstacle c'est les expropriations. Nous travaillons là où l'espace est libre. Là où il n'y a pas d'espace, nous laissons parce que tant qu'on n'a pas encore indemnisé, il n'y a pas moyen’’, a insisté le technicien responsable du Bureau Technique de Contrôle (BTC), détaché pour assurer le suivi de l’évolution des travaux, vers la base de l’entreprise Crec 8.
La Chine engagée pour des solutions palpables
Selon lui, l’ensemble du projet de rocade de Kinshasa comporte deux phases. La première phase, dans l’Ouest de la ville, sera construite sur 40 km tandis que la seconde partie, dans l’Est, aura dans son ensemble 23 km. Ce qui fera au total 63 kilomètres de route. Par la même occasion, cet ingénieur a expliqué que la Chine a résolument pris l’engagement de révolutionner la voirie urbaine dans la capitale pour améliorer sensiblement la mobilité de la population. ‘’ Nous aurons aussi une rocade Nord qui va quitter Ndjoku pour longer le Fleuve Congo et sortir vers Socimat pour prendre l'avenue du Tourisme jusqu'à Mbudi afin de rejoindre l'autre rocade’’, a-t-il informé, lors de la journée portes ouvertes initiée par l’Institut Confucius, à l’intention de ses étudiants et quelques amis de la Chine. A la lumière de ses précisions, la rocade de Kinshasa partira de l'entrée Mbudi et va sortir vers Mitendi, Kimwenza-Gare, Lemba Imbu, N'djili Brasserie, Mokali, Buma pour déboucher sur Ndjoku, sur le boulevard Lumumba, non loin de l’aéroport international de N’djili.
Le Gouverneur de la ville-province de Kinshasa, Daniel Bumba, a procédé ce mercredi 14 mai, à la démolition de toutes les constructions anarchiques érigées à la baie de Ngaliema, le long du lit du Fleuve Congo. Une décision qui produit des effets néfastes au sein de la population kinoise. Des maisons habitation localisées sur l’avenue Nguma, non loin de Kintambo, présente un paysage de désolation. Les débris des maisons démolies jonchent le sol, mêlés à des effets personnels abandonnés : matelas, réfrigérateurs, réchauds, armoires… autant de biens perdus.
L’opération coup de poing lancée par le Gouverneur de la ville de Kinshasa, consistant à démolir toutes les constructions anarchiques et les marchés pirates, le long des grandes artères de la ville de Kinshasa, se poursuit sans désemparer.
Dans un communiqué rendu public par hôtel de ville de la capitale congolaise, qui accordait un délai de 48 heures aux gens habitant sur les sites ciblés à prendre à hâte des mesures idoines avant que l’équipe soit déployée pour procéder à l’opération de la démolition de toutes les habitations et structures installées de manière illégale sur le long du Fleuve Congo et autres rivières. Il s’agit des constructions dites anarchiques érigées à la Baie de Ngaliema.
Cette décision s’inscrit dans le cadre de l’exécution des instructions du Gouvernement central, et vise à faire respecter les normes urbanistiques en vigueur ainsi que la réglementation sur les servitudes et emprises publiques. Elle s’accompagne également d’un souci de préservation des installations de la Regideso, notamment l’usine de captage d’eau dont le bon fonctionnement serait compromis par l’occupation anarchique des lieux.
«Tous les habitants concernés sont donc priés de prendre toutes les dispositions nécessaires », peut-on lire dans le communiqué signé par la Cellule de Communication du Gouvernement provincial de la ville de Kinshasa.
Une opération qui intervient après des fortes pluies qui ont endeuillé Kinshasa dans plusieurs communes. La capitale congolaise est souvent pointée du doigt pour son urbanisation sauvage, son manque de planification et les risques environnementaux qui en découlent.
Rappel !
A la suite des travaux de démolition menés par l’Hôtel de ville de Kinshasa, plusieurs familles passent nuit dans les conditions misérables et d’autres familles ont même perdues leurs biens meubles, d’autres ayant en plus perdu leurs habitations, elles se retrouvent démunies, ne sachant où aller.
Du coté le gouvernement provincial, cette opération vise à récupérer les espaces publics spoliés par des particuliers.