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Economie de la Rumba congolais : Didi Kembwarss démontre comment la musique peut-elle contribuer au budget national ?  

(Didi Kembola, expert –opérateur culturel)

La mise en place d’une  structure fiscale de canalisation des taxes dans le secteur de la culture pour générer les revenus et développer les industries culturelles créatives en République démocratique du Congo a été recommandée par les experts congolais lors d’un débat virtuel organisé par le Collectif des artistes et culturels (plateforme de défense des droits des artistes) à Kinshasa. Dans le cadre de l’économie de la Rumba, les têtes pensantes du secteur ont réfléchi à haute voix et de manière spécifique sur l’apport de la musique congolaise dans le budget national en RDC.

«La politique culturelle que vient de promulguer le chef de l’Etat Félix Tshisekedi est une bonne voie pour le ministère de la culture d’engager encore des réformes spécifiques qui aspirent au développement des industries culturelles créatives (ICC) au profit des acteurs du secteur. (…).C'est une nécessité pour  l’économie de la culture qui a besoin d’une structuration fiscale adéquate dans les produits artistiques, comme biens ou services, qui peuvent générer des recettes dans la caisse de l’Etat», a déclaré Didi Kembwarss, expert-opérateur culturel.   

« Est-ce qu’il nous est déjà arrivé de se poser la question de savoir les nombres de spectacles de musique ou de scènes artistiques diverses qui sont présentés à Kinshasa par an ? Savez-vous que les organisateurs de ces évènements payent des taxes, impôts et autres droits qui sont perçus par les différents services de l’Etat. Donc, on peut tracer facilement les activités culturelles payantes, pour prélever l'impôt ou les taxes.

Pour lui, une bonne politique fiscale va permettre au ministère de la culture de contribuer constamment dans le trésor public pour augmenter son budget national et aussi pour améliorer les conditions socioprofessionnelles des artistes.

 « En France, par exemple pour chaque billet d’un concert, la TVA (Taxe sur la valeur ajoutée) se situe entre 2,1 % et 20 %, selon le type d’événement, le nombre de représentations et la présence éventuelle d’un bar/service de boissons », a révélé Didi Kembwarss, congolais de France.  

Vers la mutation des associations culturelles aux entreprises

De son côté, Sammy Kalondji, animateur et membre du collectif des artistes et culturels (CAC) basé à Kinshasa, a soutenu l’idée de la mutation des associations culturelles  aux entreprises en RDC, qui sont une des sources et ressources pour l'État Congolais.

« Pour générer des revenus, l'État doit collecter les impôts et taxes sur les biens culturels qu'il estime nécessaires. Mais pour y arriver, les orchestres ou troupes théâtrales doivent  se transformer en entreprises. Plus question d'être une association sans but lucratif. Je pense qu'avec la promulgation de la politique culturelle, le Ministère ferait mieux d’activer l'ingéniorat culturel pour matérialiser la loi et d'encourager les entreprises culturelles.», a-t-il soutenu.

Et de poursuivre : « Nous vivons dans l'ère numérique. La musique, par exemple,  n'est plus distribuée comme il y a 20 ans. La question est de savoir, comment l'État congolais peut imposer des taxes sur les ventes numériques? Pour les concerts, les représentations théâtrales et autres, il peut prélever une taxe sur chaque billet vendu ».

Une contribution pour donner les moyens au ministère de la culture

Pour cet expert, le ministère de la culture ne doit plus faire de la figuration dans l’appareil gouvernemental avec un maigre budget mis à sa disposition dans un pays de plus de cent millions d'habitants où tout est culture. « Il y a de la culture dans chaque expression de notre vie. Il y a de la culture dans notre cuisine, notre façon d'enterrer nos morts, de célébrer la joie ou la tristesse, d’éduquer nos enfants, sur la relation avec nos aînés, notre art dans sa diversité. Devons-nous toujours accepter que ce ministère soit là pour faire de la figuration,  sans qu'on puisse lui donner les moyens de  fonctionner convenablement et de satisfaire à l’attente des artistes et de la population ? », s’est-il interrogé.

Et de plaider : « Il faut que le gouvernement lui donne les moyens de répondre aux défis énormes qui l'attendent. La culture peut générer beaucoup d'argent dans le trésor public. C'est un ministère qui peut nous faire gagner beaucoup mais ce qui n'est pas le cas pour le moment. Lorsque l’on n’a pas les moyens, l'on en crée... L'intelligence est l'arme fatale de la réussite et la réflexion, elle pour le succès».

Des propositions et interventions pertinentes ont été formulées par les professionnels de la culture venus de diverses corporations artistiques et du monde culturel évoluant en RDC et  à l'extérieur du pays. 

Jordache Diala

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Offrant un piano à son Alma mater : Moïse Mbiye exprime sa gratitude à l’INA

 

Ils ont été nombreux à apprendre l’art à l’Institut national des arts (INA) de Kinshasa mais peu sont rentrés pour exprimer leur gratitude à cette Alma mater. Moïse Mbiye, devenu grand-homme de Dieu et célèbre chantre du gospel en République Démocratique du Congo, a fait l’exception.

L’artiste s’est rendu le mercredi 20 août 2025 au nouveau bâtiment de l’INA dans la commune de Kasa-Vubu, pour offrir personnellement un piano professionnel, pimpant neuf, aux autorités académiques de cette école.  

«Que cet instrument devienne la voix de ceux qui rêvent, qui persévèrent et qui écriront demain l’histoire de notre art.  Avec tout mon cœur, je dédie ce geste à la jeunesse congolaise et à tous ceux qui croient en la puissance de l’art. J’ai eu l’immense joie de revenir là où tout a commencé : l’INA, l’Institut national des arts de Kinshasa. Je suis revenu ici avec ce piano comme geste de cœur pour qu’il y ait des vrais artistes, sachant manipuler cet instrument», a déclaré Moïse Mbiye, surnommé "La réserve de l'Éternel".

«C’est dans cette école que j’ai affiné mon jeu de piano, que ma passion a pris forme, et que j’ai appris à donner le meilleur de moi-même. En souvenir de ce parcours et pour encourager la nouvelle génération, j’ai voulu laisser un signe de gratitude : offrir un piano à cette grande école, afin que d’autres puissent aussi trouver leur voie à travers la musique», a-t-il renchéri.

Il faut noter que le célèbre chantre du gospel congolais n’a fait qu’une année de formation à l’INA avant de s’engager pour ses études de théologie, sa vocation sacerdotale. 

« Le fait de ne pas aller jusqu’au bout à l’INA m’a permis de s’en servir et de le mélanger avec ce que j’avais en moi pour faire ma musique d’aujourd’hui. Dans ce que je fais aujourd’hui, s’il y a une réussite, il y a une graine venue de l’INA», a-t-il soutenu.

Le geste du pasteur –visionnaire de la grande communauté église ‘‘Cité Bethel’’ de la RDC a été non seulement apprécié par les étudiants  mais aussi par l’ensemble du comité de gestion de cet institut supérieur.  

« C’est avec une grande émotion que j’accueille ce geste de cœur de notre ancien Moïse Mbiye.  En tant que Directeur Général de l’INA, le pasteur Moise Mbiye est décoré, désormais, ambassadeur de L’INA », a déclaré le professeur Félicien Tshimungu, Directeur général de l’INA. 

Pour lui, l’artiste fait la fierté de cet établissement et son  geste restera gravé dans les annales.

Le même sentiment a été constaté du côté du corps académique qui a salué un acte exceptionnel posé par un ancien élève.

Un des formateurs a été impressionné de cette dotation  d’un instrument précieux de haute facture venant d’un chantre de renom qui noue avec son Alma mater.

«C'est un piano à demi-queue de marque ‘‘Yamaha’’ que l'artiste-pasteur a offert à  son Alma Mater en guise de reconnaissance pour l'ensemble de formation sur la musique reçue à l'institut national des arts, après des années écoulées. D'après lui, il a voulu renouer avec l'INA mais il ne pouvait pas venir bredouille. C'est comme ça que Mbiye a apporté un bien, en guise de petit geste pour reprendre contact avec l'INA.», a conclu Michel Ngongo, chef des travaux au département de musique à l'INA.

Il sied de souligner que Moïse MBiye appelé affectueusement Ya Momo’’ par ses adulateurs, a réussi à sa carrière grâce à la  combinaison valablement de l’art et l’évangile du Christ.

Partout où il passe, le chantre-pasteur a toujours laissé une belle impression à travers ses prédications et chansons très profondes.

Ya Momo annoncé à Paris

Notons qu’il est attendu au mois de novembre prochain en France pour un spectacle dans la salle Aréna Grand Paris. « Paris, le 22 novembre 2025 est notre rendez-vous ! Comme un seul homme, nous serons au Grand Paris Arena pour chanter, danser, louer, adorer, prier… pour la gloire de notre Seigneur Jésus. Oui… (…) C’est le concert du Peuple !!! Les billets sont disponibles et nous sommes numéro 1 de vente de tickets toutes catégories confondues. Et nous sommes à plus de 75% de tickets déjà épuisés», a confirmé Ya Momo.

 Pour le pasteur de l’église Cité Béthel à Kinshasa,  ce concert à l'Aréna Grand Paris est décrit comme un événement unique et à ne pas manquer. Moïse Mbiye est un artiste gospel francophone de renommée internationale. Il est connu pour ses messages inspirants et ses performances captivantes. Son rendez-vous du 22 novembre est présenté comme une soirée de louange, d'adoration et de prière dédiée à la gloire de Dieu. Le chantre va également profiter pour présenter aux mélomanes de la musique chrétienne son nouveau répertoire des cantiques authentiques lancés après ''Ye oyo'', ''Bibomba bomba'', ''Ba sango Malamu'' et tant d'autres titres à succès sur le marché.  Rendez-vous à ne pas manquer !

Jordache Diala 

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Nommé DGA du Centre culturel le Zoo, Paul Ngoie : ‘’Ma nomination peut contribuer à un nouvel espoir de réhabilitation et redynamisation du service’’   

(Paul Ngoie Le Perc, Dga du Centre culturel congolais ‘‘Le Zoo’’, dévoile des projets )

De nouveaux engagements et perspectives pour redynamiser et redorer l’image d’antan du centre culturel ‘‘Le Zoo’’ (CCZ) de Kinshasa ont été dévoilés lors d’un entretien mercredi 20 août avec Paul Ngoie, mieux connu sous le nom de Le Perc, un des administrateurs de ce service spécialisé du ministère de la culture, arts et patrimoine de la République Démocratique du Congo (RDC).   

« C’est avec une profonde humilité, un grand honneur et un grand sens des responsabilités que je prends mes fonctions de Directeur Général Adjoint du Centre Culturel Congolais Le Zoo qui a besoin de notre expertise commune pour sa survie. Ma  nomination peut contribuer avec espoir d’engager avec l’ensemble du comité de gestion une politique publique pour la réhabilitation  de cet espace et la redynamisation des activités rénovatrices et pertinentes  au profit des acteurs, des consommateurs de la culture et de la sphère artistique, en général», a déclaré Paul  Ngoie.

« (…) Aux côtés de madame la Directrice Générale, je m’engage à mettre toute mon énergie, ma compétence et ma volonté pour revaloriser ce haut lieu symbolique de notre identité culturelle», a ajouté le Directeur général Adjoint du CCZ.

Toutefois, le gestionnaire a exprimé sa gratitude à la ministre de la culture, ainsi qu’à toutes celles et ceux qui ont placé leur confiance en sa personne pour assumer la noble mission de diriger, promouvoir et transformer ce service de l’Etat.

(Paul Ngoie, DGA du CC Le Zoo et les artistes inspectent l’espace)

« Dans la droite ligne de la vision du Président de la République, qui entend faire de la culture un véritable levier de développement économique, une vision traduite de manière claire dans l’action gouvernementale à travers la valorisation de notre patrimoine culturel et le soutien aux industries culturelles et créatives, je mesure pleinement l’ampleur de la tâche qui nous attend », a dit le Dga Paul Ngoie.

Artiste et culturel de haut rang, Paul Le Perc est une figure très connue  et chevronné du secteur qui a travaillé avant comme conseiller au ministère de la culture en RDC. Ce percussionniste professionnel est également réputé pour son expertise en matière de la culture et surtout pour son engagement dans l’organisation de plusieurs projets et évènements dont son festival Kinshasa Jazz à Kinshasa.

Un lieu mythique créé en 1956

Dirigé actuellement par le directrice générale Tyty Lifinku, le centre culturel le Zoo a été construit en 1956.  C'est un lieu mythique pour le divertissement des colons belges et la population. On l’a appelé ‘‘théâtre du Zoo’’ à l’époque où Kinshasa, la capitale était encore Léopoldville. Cet espace public a été transformé en centre culturel congolais le zoo, qui est un service public doté d’une autonomie administrative et financière. Il a comme mission de diffuser et promouvoir la culture et les  créations artistiques congolaises au pays et à l’étranger par l’organisation des colloques, des ateliers, des spectacles, des expositions…

Le Centre culturel ‘‘Le Zoo’’ dispose en son sein  les directions suivantes, une salle d’animation culturelle et de préservation, une bibliothèque, un service d’intendance et des bureaux d’administration et finance. Il est également doté d’autres infrastructures qui servent de service public.

Jordache Diala

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Bureau provincial du Syndicat SIRAP, Affaires Sociales : Tigana Mbumu invite les Educateurs et Enquêteurs sociaux à une adhésion gratuite

Tigana Mbumu, président national des Educateurs sociaux du Ministère des Affaires Sociales en République démocratique du Congo, appelle tous les Educateurs et Enquêteurs sociaux à une adhésion massive pour chaque C.P.S à travers le territoire national. Il précise, par ailleurs, que cette opération d’adhésion n’est pas conditionnée par des frais monétaires en contrepartie. L’unité faisant la force, il compte sur l’adhésion de tout un chacun afin de lutter pour l’obtention de la prime comme cela est d’application dans le secteur de l’EPST et de l’ESU. Ci-dessous, son adresse à tous les socioprofessionnels du Ministère des Affaires Sociales.

Adresse de Mr Tigana Mbumu, président national des éducateurs sociaux du Ministère des Affaires Sociales en République démocratique du Congo

L’œuvre syndicale est une affaire de tous. Elle évolue dans l’intérêt communautaire des socioprofessionnels de l’Etat communément appelés « Educateurs sociaux » du Ministère des Affaires Sociales de la République Démocratique du Congo.

Un appel a été lancé à l’adhésion syndicale. Nous avons saisi les autorités pour information autour de cette adhésion syndicale à travers une lettre officielle qui leur a été adressée par mon président national Mr Pay Makengo avec tout son Cabinet notamment le SG Nziama ainsi que le Secrétaire permanent Bea Kanku Prosper.

J’invite donc tous les Educateurs sociaux à travers le territoire national pour qu’ils comprennent que l’heure est venue où nous devons nous unir conformément à ce que nous appelons dans notre syndicat SIRAP ‘’l’unité est notre force’’. Nous devons mutualiser nos forces en constituant une masse autour de nos idéaux. L’adhésion est belle et bien gratuite pour quiconque le désire. Ce dernier sera contrôlé par une fiche syndicale.

Notre but est la conquête de cette guerre en vue de gagner cette prime que nous recherchons depuis des années. C’est déjà un acquit pour nous car nous savons où la trouver. Ainsi, la voie est libre pour tous les Educateurs et Enquêteurs sociaux pour leur adhésion gratuite dans le syndicat SIRAP. Tous les services des Affaires sociales y sont aussi invités pour adhérer.

Nous sommes en pleine guerre, en pleine lutte. Notre lutte se résume au ‘’ventre creux qui n’a point d’oreilles’’. Présentement le gouvernement a déjà donné la solution à l’EPST. Ils sont payés sans dérogation. A l’ESU également ils n’ont aucun souci à ce niveau-là. Et pourquoi pas les Educateurs sociaux des Affaires Sociales ?

Souvenez-vous, en 2018, lorsque le Chef de l’Etat a mis en place la gratuité de l’enseignement de base dans les établissements publics, vous verrez comment les choses évoluent normalement dans ce secteur et même dans l’Enseignement Supérieur et Universitaire. Mais en ce qui nous concerne, rien ne marche à la normale. C’est pourquoi, aujourd’hui, je dis que Dieu nous relève pour nous amener vers la terre promise en vue d’obtenir notre prime et j’y crois fermement au nom de Jésus-Christ.

Aujourd’hui nous avons procédé à la clôture de l’adhésion syndicale dans la commune de Masina. Nous reprenons le vendredi pour les CPS qui restent jusqu’à ce que nous clôturons cette opération dans au moins trois semaines. A cela se suivra notre paie de la gratuité de l’enseignement de base, notre prime pour le compte des Affaires sociales.

Venez et luttons ensemble pour une adhésion sociale. Le syndicat n’impose aucune condition monétaire pour l’adhésion. Mais, si l’adhérant se propose de contribuer quelque chose pour l’avancement du syndicat, il pourra contribuer selon ses moyens. Car, la Constitution de notre pays, en son article 38, nous confère la liberté syndicale. Il doit faire l’effort de faire adhérer des membres et peut aussi vivre des cotisations de ses derniers. Pourquoi alors me mettez-vous la guerre ? Pourquoi voulez-vous ma mort ? Tout ce que j’essaye de faire c’est de sortir mes compatriotes de la captivité, de la situation précaire qu’ils traversent. La prime qu’ils obtiendront chaque mois pourra les aider d’une manière ou d’une autre.

Nous terminons notre mot par notre devise habituelle : « Camarde A, alliance. Si tu parles tu meurs. Si tu te tais, tu meurs. Alors, parles et meurs.

Je vous remercie

Bureau provincial du Syndicat SIRAP, Affaires Sociales : Tigana Mbumu invite les Educateurs et Enquêteurs sociaux à une adhésion gratuite
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Couverture médiatique des problématiques humanitaires : La Croix-Rouge de la RDC annonce la tenue d’un atelier de renforcement des capacités à l’intention des journalistes !

 Du jeudi 21 au samedi 23 août 2025, la Croix-Rouge de la RDC tiendra une grande activité à Kinshasa. Il s’agit d’un atelier de formation initié à l’intention des journalistes, dans l’optique d’accroitre leur compréhension et leurs compétences en matière de couverture et de traitement des problématiques humanitaires. Par ce séminaire stratégique, la Croix-Rouge de la RDC, sous le leadership de Grégoire Mateso, son Président national, ambitionne également d’élargir et de renforcer qualitativement le cercle de chevaliers de la plume qui l’accompagnent dans la mise en œuvre de sa mission d’assistance aux populations.

Les activités de l’atelier de formation de la Croix-Rouge de la RDC vont se dérouler, sous la conduite d’un échantillon d’experts triés sur le volet, précisément, dans la salle Kabe de luxe, située aux encablures du rond-point Huileries, à la lisière de la Gombe. Il est à noter, dans le même esprit, que c’est le Comité International de la Croix-Rouge qui, en termes d’appui financier notamment, a joué un rôle clé pour faciliter la bonne organisation de ce conclave des journalistes, aussi bien du secteur audiovisuel que de la presse écrite ou en ligne.

‘’Les journalistes jouent un rôle crucial dans la visibilité de l’engagement du Mouvement de la Croix-Rouge en informant le public et en mettant en lumière des questions importantes qui autrement pourraient passer inaperçues. Dans le monde trépidant d'aujourd'hui, caractérisé par des cycles d'information en constante évolution, les journalistes sont plus importants que jamais pour aider à naviguer dans le bruit et fournir des informations fiables. Leur passion pour la narration et leur engagement à présenter des faits en font des membres inestimables de la société. Sans journalistes, nous serions perdus dans un océan de désinformation et d’ignorance. C’est le même rôle que joue le Club des Journalistes Amis de la Croix-Rouge, dont la principale tâche  est d’accompagner  le Mouvement à travers la Croix-Rouge de la RDC dans son action humanitaire au profit des populations les plus vulnérables de notre pays, en rendant plus visibles ses activités, en faisant connaître sa mission qui est celle de prévenir les maladies, de soulager les souffrances et d’améliorer les conditions d’existence des populations les plus vulnérables sans aucune distinction , ainsi qu’en sensibilisant les différentes communautés de la RDC sur ses idéaux et les principes humanitaires du Mouvement International de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge dans son ensemble. Pour y parvenir, le Club des Journalistes Amis de la Croix-Rouge (CJACR) doit être régulièrement outillé voire former sur les usages dans les couvertures de problématiques humanitaires, mais aussi informé des actions, idéaux de la Croix-Rouge et des Principes Fondamentaux du Mouvement. Ainsi, le Club deviendra effectivement un instrument d’accompagnement, de visibilité, de sensibilisation et de vulgarisation pour la Croix-Rouge de la RDC. Les présents termes de référence décriront les lignes de conduites et la marche à suivre (méthodologie) de cette redynamisation et mettront en évidence les stratégies et les moyens nécessaires à la réalisation de cette activité. Cela va d’abord passer par un atelier de formation pour réarmement des journalistes amis de la Croix-Rouge afin qu’ils soient capables à bien communiquer sur le Mouvement de la Croix-Rouge et couvrir les problématiques humanitaires dans le but ultime de rendre plus visible et positionner davantage l’engagement du Mouvement en RDC’’, explicite l’organisateur dans une note parvenue, à la rédaction de La Prospérité.

La Pros.

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Clôturant son atelier de deux jours , RDC : l'ACE déterminée à faire appliquer les mécanismes procéduraux de protection de l'environnement

 

Un atelier de vulgarisation des textes légaux et réglementaires sur la protection de l’environnement en RDC s'est clôturé le jeudi 14 août à l’Immeuble de la Territoriale. Organisées par l’Agence Congolaise de l’Environnement (ACE), ces assises de deux jours ont réuni des experts du Secrétariat Général à l’Environnement et Développement Durable, du Fonds National REDD+ (FONAREDD) et du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD). L’objectif était de renforcer l’éducation environnementale et de garantir une meilleure application de la loi pour une gestion durable des ressources naturelles.

Dès l'ouverture des travaux, le Directeur Général de l’ACE, M. Jean Claude Emene Elenga, a planté le décor en rappelant le cadre juridique qui régit le secteur. "La République Démocratique du Congo dispose d'une loi-cadre n° 11/009 du 09 juillet 2011 portant principes fondamentaux relatifs à la protection de l'environnement, telle que modifiée et complétée par l'ordonnance-loi n° 23/007 du 03 mars 2023", a-t-il déclaré. Il a souligné que cette loi vise à définir les grandes orientations pour la gestion du potentiel immense du pays, à prévenir les risques et à lutter contre toutes les formes de pollutions et de nuisances.

Les installations classées au cœur des débats

Parmi les interventions marquantes, celle de Marius Trésor Boleko W’alembo, Directeur de suivi et expert senior du Projet d'Appui à l'Atteinte des Jalons (PAAJ) de l’ACE, a porté sur le décret réglementant les installations classées. Il a expliqué qu'une installation classée est "toute installation industrielle, commerciale ou agricole pouvant générer des nuisances sonores ou porter atteinte aux ressources naturelles telles que l'eau, l’air, le sol, le sous-sol ou la forêt".

Son exposé a clarifié les deux régimes applicables :

Catégorie 1 : Soumise à une autorisation préalable, elle requiert une étude d’impact environnemental et social, et si nécessaire, une enquête publique.

Catégorie 2 : Soumise à une simple déclaration préalable auprès de l’administration locale de l’environnement, qui délivre un récépissé sous 15 jours.

Marius Trésor Boleko a rappelé que ce cadre s'appuie sur la Constitution, qui garantit le droit à un environnement sain, la loi-cadre de 2011, ainsi que le Décret n°14/019 du 2 août 2014, qui fixe les règles des mécanismes procéduraux pour la protection de l'environnement.

L'importance cruciale des outils d'évaluation

Un autre point central de l'atelier fut la nécessité d'utiliser des outils d'évaluation pertinents pour garantir la qualité des études environnementales et sociales. Les experts ont listé plusieurs types d'outils, notamment pour la planification, l'analyse, la cartographie, la communication et le suivi post-projet.

Renchérissant sur ce point, Steve Lemba, expert à l’ACE, a souligné le caractère dynamique de l'évaluation environnementale. "C'est une discipline qui requiert une expertise multidisciplinaire et très variée. La protection de l'environnement s'accompagne d'actions concrètes, et ces actions doivent être mesurées à l'aide d'indicateurs précis. Les études elles-mêmes sont des outils, mais pour être bien réalisées, elles ont besoin d'autres outils spécifiques", a-t-il expliqué.

Ces discussions s'inscrivent dans la mission principale de l'ACE, qui est de renforcer ses capacités dans l'évaluation et la validation des études environnementales, la délivrance de certificats environnementaux et la diffusion des bonnes pratiques.

La Pros.

 

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