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Hommage à Papa Wemba :Le film ‘‘La vie est belle’’ en projection publique à Paris

Le film congolais ‘‘La vie est belle’’ a été sélectionné pour  une programmation culturelle prévue  dimanche 20 avril à Paris, en France, dans le cadre de la  commémoration du 9ème anniversaire de la mort de son acteur principal Jules Shungu Wembadio, connu sous le nom de Papa Wemba, selon l'initiateur de cet événement.

« Ce film belgo-congolais, porté par le chanteur de rumba Papa Wemba, est la madeleine de Proust pour la diaspora congolaise. Il dépeint un Kinshasa romantique, festif et coloré. Durant une journée, le public est invité à participer à un voyage en immersion au cœur la culture de la rumba congolaise qui sera célébrée en danse, en musique et à l’écran le 20 avril dans la communale Saint-Ouen à Paris », a déclaré Samba Douroure, initiateur du projet.

« (...) ‘‘La vie est belle’’ est une immersion dans la culture congolaise. Orphée Wemba chanteuse de R&B et fille de Papa Wemba a été invitée pour animer le Talk sur l’héritage et l’impact mondial de la rumba. Elle interviendra lors de la discussion après la diffusion du film “La vie est belle», a-t-il ajouté.

L’activité sera marquée par un programme des ateliers participatifs menés par des artistes congolais, un marché de créateurs et une conférence.  Plusieurs interventions de différents orateurs venus du monde de la mode, de la sape, de la musique, de la presse sont également attendues dans la journée.

« Il y aura également la participation de Corinne Gabele, qui est une artiste multidisciplinaire dont l'œuvre est inspirée par l’identité, la beauté et la spiritualité. Elle proposera un atelier de linogravure autour du thème “Sapés comme jamais”, explorant l'univers de la sape à travers le vêtement comme expression de soi…», renseigne-t-on.

Pour l’initiateur, L'évènement n'est pas un projet congolais, il s'agit d'une initiative portée par 3 associations culturelles qui ont pour point commun de valoriser les expressions culturelles et artistiques africaines et de ses diasporas.

« Africultures, Bleu Maison et le Ciné Scred proposent une programmation culturelle très variée autour de ce film sortie en 1987 du réalisateur belgo-congolais Mweze Ngangura et Benoit Lamy pour rendre  hommage à Papa Wemba qui est l’âme de cette œuvre cinématographique », a-t-il fait savoir.

«Le principal intérêt de cette journée du 20 avril est de permettre la diffusion d'un film, "La vie est belle" qui a été remasterisé il y a peu et qui est difficile d'accès que ce soit en salles, en dvd ou en streaming », a-t-il conclu.

J. Diala

Hommage à Papa Wemba :Le film ‘‘La vie est belle’’ en projection publique à Paris
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Projet ‘‘Festival de la Rumba Congolaise’’ en France : Marcus Onolundula a convaincu l’Ambassadeur Emile Ngoyi

(L’opérateur culturel Marcus Onolundula, initiateur du festival et Emile Ngoyi, Ambassadeur de la RDC en France)

Un projet d'une organisation d'un festival sur la Rumba congolaise prévu au mois de juillet en France a été présenté et défendu par son initiateur, jeudi à l’Ambassade de la République démocratique du Congo (RDC) à Paris, a-t-on appris de l’organisateur.

«Son excellence Monsieur l’Ambassadeur de la RDC, Emile Ngoyi Kasongo, nous a fait honneur d’être reçu et écouté dans son cabinet de travail ici à Paris. Nous lui avons soumis et présenté le projet de notre festival sur la Rumba congolaise pour un parrainage. Nous avons également parlé de l'évolution de cette Rumba  et de la vision de notre Chef de l’Etat sur la diaspora congolaise en France », indiqué Marcus Onolundula, opérateur culture et président de l’Association congolaise "Toyekola", structure organisatrice dudit festival.

« (...) C’était un très bel échange. L’autorité nous a prêté une oreille attentive. Donc, la première édition du festival de la Rumba congolaise est désormais acceptée avec la participation de l’Ambassade de la RDC en France.(...) Son excellence a aimé et a validé le projet. Nous sommes déjà en route pour juillet 2025 », a-t-il poursuivi.

Les organisateurs dudit évènement et le représentant de la diplomatie congolaise ont discuté également sur le 7ème art dans la transformation de l’homme congolais.

« La question du domaine cinématographique s’inscrit dans la vision de notre association ‘‘Toyekola’’ qui milite pour l'éducation à l'image. Ensemble, nous avons réfléchi avec l'équipe de l'ambassade pour faire briller la RDC à travers nos actions et projets pour l’intérêt et la  bonne image  des congolais », a fait savoir Marcus Onolundula.

« Nous avons aussi évoqué la question de redynamiser les relations entre la diaspora congolaise en France et son Ambassade. Comment faciliter les échanges entre l'ambassade et les congolais vivant en France afin de leur permettre de se sentir chez eux à l'ambassade», a-t-il renchéri.

Célébration et promotion de la culture congolaise travers son patrimoine

Il sied de noter que ce festival vise à célébrer et promouvoir la culture congolaise en mettant un accent sur la richesse de la rumba congolaise, un patrimoine culturel inscrit à l'UNESCO. Le projet est organisé par l’association congolaise ‘‘Toyekola’’  avec l’appui de la mairie de Montreuil en France. 

Selon l'initiateur, la première édition est confirmée pour la période du 18 au 19 juillet 2025 à Montreuil.  Ce festival réunira artistes, experts et passionnés autour de diverses activités immersives.

«L’idéal est de mettre en avant une image positive de la République Démocratique du Congo, en célébrant sa richesse culturelle », a-t-il soutenu.

Et de renchérir : «Le but du festival est de mettre en lumière l'héritage, la richesse et l'évolution de la rumba congolaise et aussi de  préserver et valoriser cette musique qui mérite d’être célébrée et promue auprès des nouvelles générations ».

Cet évènement est organisé afin d’offrir un espace de transmission intergénérationnelle à travers la musique, la danse et la littérature. 

«La raison du festival est non seulement de promouvoir la diversité culturelle et l’Unité Africaine mais aussi de favoriser la découverte et l’apprentissage à travers des ateliers et conférences », a conclu l'organisateur.

Jordache Diala

Projet ‘‘Festival de la Rumba Congolaise’’ en France : Marcus Onolundula a convaincu l’Ambassadeur Emile Ngoyi
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SNEL SA : Direction Régionale de Distribution Kinshasa Nord

COMMUNIQUE SNEL/DDK/DKN/GRN/

La Société Nationale d'Electricité, Direction Régionale de Distribution Kinshasa Nord, informe son aimable clientèle de la commune de KINSHASA particulièrement du quartier AKETI que suite à l’avarie du DGBT (Disjoncteur Général Basse Tension) survenue dans la cabine SAINT PIERRE, (secteur de la maison communale de KINSHASA), il s’observe dès lors une interruption du courant électrique dans le quartier précité ce mardi 15/04/2025.

Toutefois, SNEL rassure du rétablissement de l'énergie électrique après le remplacement de l’équipement avarié et présente ses excuses pour les désagréments causés.

Contacts : 0817005664 - 0817005670

La Direction Régionale de distribution de Kinshasa Nord.

SNEL SA : Direction Régionale de Distribution Kinshasa Nord
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Journée mondiale de l’art : L’AIA souligne l’importance cruciale de l’art dans la société

Le 15 avril est la date de la Journée mondiale de l'Art : une occasion dédiée à l'exploration, à la promotion et à la célébration de l'art sous toutes ses formes. Instituées par l'Association Internationale de l'Art (AIA) et soutenue par l'ONU depuis 2012, cette journée met en avant le rôle crucial de l'art dans le développement social, culturel et économique des sociétés.

Cette journée représente une opportunité de renforcer les liens entre la création artistique et la société. Car, l'art agit comme un vecteur de créativité, d'innovation et de diversité culturelle qui favorise la curiosité et le dialogue au sein des communautés.

Dans un contexte où notre société est confrontée à de multiples défis, l'art revêt une importance encore plus significative. Il peut agir comme un catalyseur pour renforcer les liens sociaux, sensibiliser à la diversité des expressions artistiques et mettre en lumière la contribution des artistes au développement durable.

Depuis sa création en 1995 et jusqu’aujourd’hui, la Fondation Connaissance et Liberté - FOKAL, a l’honneur et la chance d’être accompagnée par des créateurs et créatrices, artistes et artisans de tous les domaines de la riche culture de la RDC. Soutenir et promouvoir l'action culturelle et artistique fait partie de tous premiers engagements.

FOKAL exprime sa solidarité envers les artistes et artisans affectés d’une manière ou d’une autre par les terribles vagues de violence qui ont, ces dernières années et ces derniers mois, frappé les collectifs phares de l’artisanat et des arts plastiques du Village de Noailles, de Carrefour-Feuilles, du Bel Air, de la Grand Rue et de Carrefour, pour ne citer que ceux-là.

Et de poursuivre : « Nous saluons tous ceux, toutes celles qui continuent de faire vivre le théâtre, la danse, la musique, et toutes les expressions de notre liberté. Beaucoup ont perdu leurs ateliers, leurs œuvres, leur foyer, leurs lieux de rencontre, de création collective et de représentation. Nous saluons leur courage, leur volonté de continuer à créer et joignons notre voix à leur demande de justice et de réparation.

De nombreuses manifestations sont organisées dans plusieurs pays autour de l’art et des artistes. Il est donc difficile de les relayer toutes.

Michel Okaso

Journée mondiale de l’art : L’AIA souligne l’importance cruciale de l’art dans la société
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Détention de Palankoy Lakwas Medard et Mayila Gratien : Le Collectif des Avocats des familles alerte Félix Tshisekedi !

Le 3 avril 2025, le Collectif des Avocats des familles Palankoy et Mayila a adressé une lettre au Président de la République pour dénoncer la détention arbitraire de leurs confrères, Maîtres Médard Palankoy et Gratien Mayila. Selon cette lettre, ces derniers ont été enlevés le 14 mars 2025 par des hommes armés se présentant comme des agents de la présidence, et sont retenus sans motif ni accès à un avocat ou à leurs familles, en violation des droits fondamentaux garantis par la Constitution et les conventions internationales. Le collectif demande leur libération immédiate et souligne l'importance de respecter l'inviolabilité du cabinet d'avocat et les droits de la défense. Ils appellent également à une protection publique pour garantir la sécurité des avocats et la liberté dans l’exercice de leur profession.

Collectif des Avocats des familles PALANKOY et MAYILA

Kinshasa, le 3 avril 2025

Transmis copie pour information à :

-A son Excellence Monsieur le Ministre de la Justice et Gardes des Sceaux ;

-Monsieur le Procureur Générale près la Cour de Cassation ;

-Monsieur l’Auditeur Général des Forces Armées de la RDC ;

-Monsieur le Bâtonnier national ;

-Messieurs les Bâtonniers des Barreaux de Kinshasa ;

-Monsieur le Coordonnateur du Conseil National de Cyberdéfense

(Tous) à Kinshasa/Gombe

A Son Excellence Monsieur le Président de la République

(avec expression de nos hommages les plus déférents)

CONCERNE : Détention arbitraire des Confrères PALANKOY LAKWAS MEDARD et MAYILA Gratien

Excellence Monsieur le Président de la République,

Nous, collectifs des Avocats des familles de nos confrères Maîtres Médard PALANKOY et

Gratien MAYILA, venons très respectueusement par la présente vous exposer le fait ci-après

En date du 14 mars 2025 aux alentours de 1 1 heures, notre confrère Médard PALANKOY avait été pris manu militari dans son cabinet d'avocat, par des hommes en arme se réclamant de la Présidence de la République, qui l'ont obligé de les suivre.

Après l'avoir embarqué dans un minibus, notre Confrère avait été conduit à l'immeuble

ONATRA dans les locaux occupés par le service de Conseil National de Cyberdéfense (CNC).

Le Confrère MAYILA Gratien, son collaborateur extérieur, qui s'était présenté au CNC pour s'informer et éventuellement lui apporter assistance a été aussi retenu, sans motif connu à ce jour.

Et depuis cette date du 14 mars 2025 jusqu'à ce jour, soit vingt (20) jours, nos deux confrères sont détenus par ce service qui, non seulement n’autorise ni la présence, ni la visite d'un Avocat ou des membres de sa famille et ne communique, ni le motif pour lequel nos Confrères sont arbitrairement détenus, ni le lieu de leur détention, moins encore les conditions dans lesquelles nos deux Confrères sont détenus.

Ces actes violent manifestement les dispositions des articles 18 et 19 de la Constitution du 18 février 2006 telle que modifiée et complétée à ce jour, des articles 9 et 10 de la Déclaration universelle des droits de l'homme et 14 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques.

Partisans du respect strict des lois de la République, nous n'avons nullement l'intention ni de faire obstacle aux enquêtes en cours, moins encore d'empêcher le bon déroulement de celles-ci, mais d'en appeler au respect des droits et libertés garantis aux citoyens.

Le cabinet d'avocat est un sanctuaire inviolable pour assurer le respect du secret professionnel de l'avocat et les droits de la défense

L'incursion des personnes armées non autrement identifiées et sans un quelconque mandat dans un Cabinet d’Avocat est une atteinte grave à l'inviolabilité du cabinet d’Avocat et aux droits réservés à l'Avocat, qui, par nature est détenteur des secrets de ses clients.

Des tels actes placent désormais l'avocat dans une insécurité dans l'exercice de son ministère et mettent en mal les garanties de liberté attendues d'un Etat de Droit pour tous les citoyens.

Depuis l'enlèvement de Maître Médard PALANKOY dans son cabinet de travail, les autres confrères membres dudit cabinet travaillent dans un climat d'insécurité à la suite des appels des personnes se réclamant tantôt des services, tantôt de la police.

Nous ne serons pas surpris d'apprendre l'un de ces quatre matins que l'un des confrères membres de ce cabinet est porté disparu et nous en appelons à la protection du pouvoir public.

La liberté est la règle et la détention l'exception

Depuis le 14 mars 2025, date d'enlèvement et de la détention de nos deux confrères, ils n'ont jamais été ni présentés devant un magistrat, ni devant un juge en violation manifeste de l ' article 17 de notre Constitution, qui dispose à son alinéa 2 que : « Nul ne peut être poursuivi, arrêté ou condamné qu'en vertu de la loi et dans les formes qu'elle prescrit ».

Et pourtant, nos deux confrères détenus arbitrairement par des Officiers de police judiciaire du

Conseil National de Cyberdéfense bénéficient de leur droit à la présomption d'innocence qui est un droit fondamental conformément aux articles 17, alinéa 9, de la Constitution et 14 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques.

La République Démocratique du Congo étant membre de la Commission des droits de I 'homme des Nations Unies ne peut permettre qu'un citoyen, de surcroît un avocat, soit placé en détention pendant vingt (20) jours sans qu'il ne bénéficie ni de l'assistance d'un avocat ni de la visite d'un membre de sa famille, moins encore celle de son médecin.

Il sied de rappeler que les avocats ne doivent pas être assimilés à leurs clients ou à la cause de leurs clients, du fait de l'exercice de leur profession.

Nous sollicitons la mise en liberté de nos deux confrères, étant donné que leur fuite n'est pas à craindre.

Aussi, nous sollicitons votre implication aux fins d'obtenir de ce service le respect de droits fondamentaux de nos Confrères arbitrairement détenus en violation de la Constitution dont vous êtes le garant.

En attente d'une suite favorable et vu l'urgence, nous vous prions de croire, Excellence Monsieur le Président de la République, en l'assurance de nos sentiments patriotiques.

Pour les familles PALANKOY et MAYILA Leurs Conseils,

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