Une journée qui aurait pu être marquée par une paralysie des activités à l'Office Congolais de Contrôle (OCC) s'est finalement déroulée sous le signe de la responsabilité et de la poursuite du dialogue. En effet, l'appel à la grève lancé par l'Intersyndical n'a que faiblement mobilisé les agents et cadres de l'entreprise, qui ont majoritairement choisi de suivre la voie de la raison prônée par la Délégation Syndicale Nationale.
La tension était palpable à l'approche de ce lundi 2 juin. Pourtant, un message clair avait été diffusé la veille, le dimanche 1er juin 2025, par Chiro Chiruza, le Président de la Délégation Syndicale Nationale. Dans un communiqué relayé par plusieurs chaînes de télévision, il avait exhorté la masse laborieuse de l'OCC à ne pas céder à ce qu'il qualifiait de manipulation et à faire confiance aux travaux de la commission mixte. Ces négociations cruciales, qui ont débuté le jeudi 29 mai 2025 dans l'enceinte de l'immeuble du Cinquantenaire, visent à trouver des solutions concrètes aux revendications des travailleurs.
Il est important de souligner, comme l'a rappelé M. Chiruza, que selon les prescrits de l'article 255 du Code du travail, la Délégation Syndicale Nationale est l'unique représentation élue et légitime des travailleurs. Cet appel au calme et à la confiance dans le processus de négociation semble avoir été entendu.
Si une certaine timidité a pu être observée dans les premières heures de la matinée de ce lundi, la situation s'est rapidement normalisée. Aux environs de midi, l'activité avait repris son cours normal au sein de l'OCC. Malgré un climat que d'aucuns décrivent comme teinté d'intimidations et de tentatives de perturbation sonore par des vuvuzelas, la direction de l'entreprise a pu accéder à ses bureaux sans encombre. Le Directeur Général, Etienne Tshimanga Mutombo, ainsi que Mme le Directrice Générale Adjoint, Christelle Muabilu, étaient à leurs postes, signalant la continuité du fonctionnement de l'Office.
Au cœur de cette désescalade, la promesse de solutions concrètes aux préoccupations des travailleurs, portées par la Délégation Syndicale Nationale. Parmi les points saillants des discussions figurent la problématique du paiement des salaires, avec une attention particulière pour les agents de Goma et Bukavu, ainsi que d'autres questions essentielles au bien-être du personnel.
Pour accélérer la recherche de ces solutions, les travaux au sein de la commission mixte se sont organisés en sous-commissions thématiques dès ce lundi matin. Ont ainsi été mises en place : la Sous-commission Administrative et Financière ; la Sous-commission Logistique et Juridique et la Sous-commission Technique.
Cette structuration témoigne d'une volonté d'aborder de manière méthodique et approfondie chaque aspect des revendications. L'heure est donc à la concertation et à la construction, une approche privilégiée par la majorité des travailleurs de l'OCC, qui ont démontré leur maturité et leur confiance envers leurs représentants élus pour défendre leurs intérêts. La situation reste suivie de près, avec l'espoir que les travaux en cours aboutiront rapidement à des accords satisfaisants pour toutes les parties.
C'est dans une atmosphère empreinte de sérieux et d'une volonté palpable de dialogue que s'est tenue, le jeudi 29 mai 2025, une réunion mixte d'une importance capitale au sein de l'Office Congolais de Contrôle (OCC). Dans la salle Polyvalente de l'Immeuble du Cinquantenaire, à Gombe, le Directeur Général, le Docteur Etienne Tshimanga Mutombo, accompagné de Mme la Directrice Générale Adjointe, Christelle Muabilu, a présidé cette rencontre attendue avec le banc syndical.
L'initiative de cette concertation émane de la délégation syndicale nationale qui, par une correspondance datée du 23 mai 2025, avait formellement sollicité cet échange avec l'employeur. Une démarche que la Direction Générale a promptement accueillie, consciente de sa conformité avec le Code du travail et la Convention Collective de l'office, mais surtout mue par la nécessité d'aborder des sujets brûlants pour l'avenir de l'institution et le bien-être de son personnel.
Au cœur des préoccupations soulevées par le banc syndical, représenté notamment par son Président, Mr Chiruza Chiro, figuraient des questions vitales telles que : les menaces récurrentes pesant sur la survie même de l'OCC, la problématique sensible du paiement des salaires avec un accent particulier sur la situation préoccupante des agents de Goma et Bukavu, l'impact financier des récentes vagues de promotions en grades, ainsi que l'épineuse question du paiement des décomptes finals et des décisions relatives aux mises à la retraite prévues pour 2027. Des sujets qui touchent à la fois à la pérennité de l'Office et aux conditions de vie de ses employés.
La gravité des thèmes abordés justifiait la présence de figures clés de l'administration, M. Jean Kankenze, Directeur Financier, Mr Edouard Kambu, Directeur Administratif, et M. Mwamba Nzambi, Coordonnateur du secrétariat de la Direction Générale, tous venus éclairer les débats de leur expertise.
Prenant la parole au nom de ses pairs, M. Chiruza Chiro a exprimé le besoin pressant d'obtenir de la Direction Générale des éclaircissements sur les stratégies envisagées pour contrer les périls identifiés et résoudre les difficultés exprimées.
Avec une franchise notable, le Directeur Général, Dr Etienne Tshimanga Mutombo, a accusé réception de ces inquiétudes. Il a reconnu sans ambages que l'OCC traverse une période de turbulences, marquée par des menaces persistantes qui entravent sa mission. Parmi celles-ci, il a cité l'immixtion inopportune de certaines autorités politiques, militaires et coutumières dans les attributions régaliennes de l'Office. Il a également pointé du doigt la prolifération des laboratoires miniers privés, dont l'accréditation a des répercussions négatives directes sur l'OCC, qui, en tant qu'organisme d'évaluation de la conformité tierce partie, n'a pas encore accrédité ses propres laboratoires dans ce secteur. Le DG Tshimanga a souligné avec lucidité que ces menaces trouvent leurs racines tant en interne qu'à l'externe, complexifiant d'autant la riposte.
Face à ce constat, il a affirmé la nécessité pour l'OCC de réagir vigoureusement notamment, par un lobbying actif auprès des cercles d'influence susceptibles de soutenir sa cause et de préserver son intégrité opérationnelle.
Concernant plus spécifiquement la question sensible des salaires des agents des Directions Provinciales du Nord et Sud-Kivu, le Dr Etienne Tshimanga a donné des instructions fermes aux départements Administratif et Financier. L'objectif est de prendre toutes les dispositions nécessaires pour garantir le respect scrupuleux des échéances légales et conventionnelles de paiement.
Un engagement fort attendu par le personnel
Devant l'ampleur et la complexité des dossiers, une approche méthodique s'est imposée. Trois sous-commissions spécialisées ont été constituées pour disséquer chaque problématique et proposer des solutions viables : une sous-commission administrative et financière, une sous-commission logistique et juridique, et enfin, une sous-commission technique. Ces groupes de travail, qui ont entamé leurs réflexions dès jeudi 29 mai, sont appelés à rendre leurs conclusions d'ici le 4 juin 2025.
Ces assises, qui se poursuivront jusqu'au début du mois de juin, sont bien plus qu'une simple réunion. Elles symbolisent un moment charnière où la Direction et les représentants du personnel de l'OCC s'engagent dans un dialogue constructif pour dessiner les contours d'un avenir plus serein et assurer la pérennité d'une institution essentielle pour le pays.
Dans un contexte sensible bousculé par la crise sécuritaire grandissante dans l’Est, due à l’agression rwandaise, c’est une catéchèse de haute importance qu’a communiquée le porte-parole du Gouvernement. Samedi 31 mai 2025, en effet, Patrick Muyaya Katembwe, Ministre de la Communication et médias, a invité l’ensemble de congolais à l’éveil patriotique et à une mobilisation infaillible pour contrer toute démarche tendant à alimenter la manipulation et de désinformation en RDC. C’était à l’occasion de sa participation à la cérémonie de clôture de l’événement «Rencontres - Culture - Mémoire - Fraternité », organisé à Kinshasa par l’association Amour et Solidarité de Paris, sous le haut patronage du Président de la République, le samedi dernier dans la soirée à Sultani River à Kinshasa.
Cette rencontre visait à promouvoir une image positive et réaliste de la RDC, placée sous le signe de la paix. Elle s’est donc tenue du mercredi 28 au samedi 31 mai au même endroit.
Intervenant sur le thème : « La gestion de l’opinion nationale et internationale, notamment à travers la lutte contre les fausses informations « fake news », la propagande étrangère et la désinformation liée au conflit », le ministre a dénoncé la désinformation, les fake news et la propagande étrangère, qui nuisent à l’image du pays. Il a rappelé que la RDC est souvent mal racontée par certains médias et ONG, et a retracé les conséquences dramatiques de l’ouverture des frontières après le génocide rwandais de 1994, à la demande de la communauté internationale.
Patrick Muyaya a souligné les contributions positives de la RDC au monde : puits de carbone grâce à sa forêt et ses tourbières, fournisseur de minerais stratégiques comme le cobalt (présent dans les batteries électriques) et le coltan (dans les téléphones), ainsi que son rôle historique dans la révolution industrielle et la Seconde Guerre mondiale. Il a dénoncé l’exploitation de ces ressources comme l’une des raisons des conflits persistants, notamment avec le Rwanda, tout en appelant à la paix et à la fraternité entre peuples voisins.
Il a alerté sur la guerre informationnelle qui divise les sociétés, attisant des discours de haine et des tensions tribales. Il a défendu l’unité nationale de la RDC, pays de 450 tribus vivant dans la fraternité, et a rejeté les accusations de stigmatisation envers certaines communautés comme les Tutsis ou Banyamulenge. Il a souligné que son pays, la RDC est constituée d’un ensemble de minorités. Il n’y a pas une tribu qui est plus minoritaire que les autres.
Le ministre a aussi mis en garde contre les dangers de la désinformation mondiale, amplifiée par les réseaux sociaux et l’intelligence artificielle, notamment les deepfakes. Il a plaidé pour une régulation concertée et une prise de conscience collective face à ces nouvelles menaces. En conclusion, il a réaffirmé l’engagement du gouvernement congolais en faveur de la paix, de la fraternité et de la solidarité, valeurs essentielles à préserver dans un monde en mutation.
Dans le cadre de la spiritualité et de la cohésion nationale, Israël Dodo Kamba, archevêque supérieur des Communautés Unies du Réveil (CUR), annonce un culte de paix le 30 juin prochain, jour où la République Démocratique du Congo avait accédé à sa souveraineté nationale et internationale. Ça sera un moment de prière, de quiétude pour la République à l’esplanade du Palais du peuple.
Cette activité s’inscrit dans une démarche des prières et des jeûnes hebdomadaires qu’il aurait entamés depuis le mois de février dernier.
Une sensibilisation pour ‘‘une paix durable’’
Un appel a été lancé par l’archevêque supérieur des CUR à tous les congolais, de toute catégorie confondue et sans distinction de religion, à emboiter le pas pour la stabilité du pays dans l’ensemble.
Dès le début du mois de février 2025, Dodo Kamba avait établi un programme hebdomadaire, uniquement centré sur la prière et le jeûne pour la Nation, précisément contre les violences et l’agression rwandaise persistante dans l’Est du pays.
Appel au patriotisme
Non seulement ce programme sera pour la prière, ça sera aussi l’occasion pour l’archevêque Dodo Kamba de lancer un message efficace de solidarité et de l’unité de tout un peuple.
Dans ce rassemblement, l’homme de Dieu compte sensibiliser les congolais en général et de préserver la cohésion nationale.
Ce samedi 24 mai 2025, l’Institut Aurora a tenu une importante conférence avec les parents d’élèves au Centre Culturel Boboto, marquant un tournant décisif dans la gestion et l’orientation de l’établissement. Cette rencontre, placée sous le signe de la transparence, du dialogue et de la relance, a permis à la direction de l’école de présenter sa nouvelle marche ainsi que le comité récemment mis en place.
Devant une salle attentive et engagée, la direction de l’Institut Aurora a détaillé les grandes lignes de sa nouvelle vision éducative axée sur l’excellence, la discipline et l’implication communautaire. Cette dynamique vise non seulement à renforcer la qualité de l’enseignement, mais aussi à impliquer davantage les parents dans la vie scolaire. Dans sa nouvelle vision pédagogique et organisationnelle, l’Institut Aurora tient à renforcer la qualité de l’enseignement, l’encadrement des élèves, ainsi que la modernisation des méthodes éducatives.
Il y a lieu de noter que l’Institut Aurora est un établissement scolaire international basé à Kinshasa et compte deux sections : la section française ainsi que la section anglaise. Et chaque section dispose en elle, un espace numérique dédié dans le cadre de la refonte de leur site internet. Avec l’engagement du proviseur de la section française, l’Institut Aurora a une mission importante : celle d’offrir à chaque élève sans exception les conditions d’un parcours scolaire épanouissant et porteur de sens.
L’un des points clés abordés fut la délocalisation de la section anglaise de l’avenue des Forces armées, vers un nouveau site. Parmi les options envisagées, il y a le déplacement à l’actuel emplacement de l’école Mickey. Cette décision est motivée par la volonté d’offrir un cadre d’apprentissage plus adapté, spacieux et propice à l’épanouissement des élèves anglophones. Ce déplacement permettra également de désengorger le site principal et de mieux structurer les programmes bilingues. La direction a rassuré les parents sur les mesures d’accompagnement prévues pour assurer une transition fluide.
Les échanges ont été riches et constructifs. Les parents ont salué l’initiative de la conférence, y voyant une preuve de considération et un effort de construction de l’avenir des élèves. Plusieurs questions ont été posées concernant la sécurité des élèves, la logistique du nouveau site, la cantine et les ajustements pédagogiques attendus.
Les parents, nombreux à avoir répondu oui à l’appel, ont salué l’initiative et exprimé leur soutien à cette nouvelle ère de collaboration. Plusieurs interventions ont souligné l’importance de cette implication mutuelle pour relever les défis actuels de l’éducation.
La conférence s’est clôturée sur une note d’optimisme et d’unité, avec la promesse d’un avenir meilleur pour l’Institut Aurora et ses élèves, sous la houlette d’un comité déterminé à porter haut les valeurs tourné vers l’excellence et l’innovation.
Le quartier Matadi dans la commune de Bumbu, à proximité du marché communément appelé ‘’marché de Selembao’’, est plongé dans le noir, depuis le 23 mars 2025, suite à un endommagement de la cabine Markess II. Cette situation présente un risque potentiel pour la sécurité des riverains dans le secteur.
La plupart des commerçants logés le long de la direction Mata Paul dépendent du courant électrique pour exercer leurs activités. Mais, cet incident constitue un véritable casse-tête pour les tenanciers des bars et responsables des salons de coiffure, cabines téléphoniques, moulins et surtout certains ménages dont les dépenses supplémentaires s’invitent à cette contingence.
«Il est difficile en ce moment de renouveler le stock de produits surgelés, et de chercher un endroit approprié pour les conserver», a déploré une vendeuse des vivres frais. Avant de poursuivre, « ceux qui le peuvent, recourent aux générateurs dans le but de maintenir leurs activités ».
Nsimba, propriétaire d’une maison téléphonique n’est pas allé par le dos de la cuillère pour dire que « ce problème est sérieux ; la SNEL est maintenant sensée jouer son rôle de distributeur du courant électrique sur toute l’étendue de la République ».
Il a, en plus, fait savoir que « la SNEL a le monopole de distribution de l’énergie électrique et nous autres, sommes ses clients. Ceux qui détiennent les terrasses sont obligés d’utiliser le groupe électrogène, car il faut aussi payer le loyer à la fin du mois », a-t-il fait remarquer.
Par ailleurs, certains ménages ont vu leur budget bougé à la hausse suite à ce manque d’électricité. « Les dépenses ont augmenté parce qu’il faut trouver des solutions palliatives, par exemple achat des braises, piles ainsi que de torches », a rajouté Nsimba. Sur ce, il a également exprimé sa désolation du fait que la plupart des élèves préparent leurs examens de fin d’études dans le noir.
La Société Nationale d’Électricité (SNEL SA) tire une fois de plus la sonnette d’alarme face à la recrudescence des actes de vandalisme qui menacent dangereusement l’intégrité de ses infrastructures. Dans la nuit du 26 au 27 mai, des inciviques ont de nouveau frappé, emportant 250 mètres de conducteurs en cuivre nu sur la ligne 120 kV RC–Shilatembo, précisément entre les pylônes P84 et P85, affectant une phase complète du réseau.
Ce nouvel acte de sabotage intervient à peine quelques jours après un vol massif sur la même ligne, où 500 mètres de câbles en cuivre d’une section de 95 mm² avaient été arrachés entre les pylônes P162-P163 et P170-P171, sur l’axe stratégique Likasi–Lubumbashi. Cette précédente attaque, survenue entre les 23 et 25 mai, avait gravement impacté le transit énergétique et porté un coup dur à COMILU, un des plus grands clients industriels de la SNEL.
Face à cette récidive qui met en péril la continuité du service et la sécurité énergétique de la région, la SNEL condamne avec la plus grande fermeté ces actes criminels, qui non seulement freinent le développement économique, mais mettent également en danger les équipements à haute tension, les agents sur terrain et les populations.
La Division Postes et Lignes de Likasi (PLI) est déjà à pied d’œuvre pour rétablir dans les meilleurs délais le transit énergétique sur cette ligne cruciale. Des équipes spécialisées ont été dépêchées sur place pour effectuer les travaux de réparation et remettre le réseau sous tension dans les plus brefs délais.
La SNEL appelle les autorités compétentes à renforcer la surveillance des installations électriques, et invite la population à la vigilance et à la collaboration, afin de dénoncer tout comportement suspect autour des lignes haute tension. La sécurité énergétique est une responsabilité collective.
Ce énième acte de vandalisme met une fois de plus en lumière les défis majeurs auxquels fait face la SNEL dans sa mission de desservir le pays en électricité, malgré un environnement de plus en plus hostile.
Depuis quelques semaines, un groupe de bandits communément appelés Kulunas, opèrent dans le quartier Kimbwala situé dans la commune de Ngaliema. Ils jettent des pierres sur les tôles des maisons où vivent des paisibles citoyens pour les effrayer.
Les habitants dudit quartier se tournent donc vers les autorités civiles et militaires qui sont censées protéger la population et ses biens, les invitant à prendre des mesures drastiques pour sécuriser cette partie de la ville de Kinshasa en proie aux hors la loi, afin d’y rétablir l’autorité de l’Etat.
D’ailleurs, c’est depuis des années, malgré le déclenchement par le ministère de l’intérieur, sécurité et affaires coutumières de l’opération Ndobo (hameçon), que le phénomène kuluna est devenu monnaie courante dans la ville-province de Kinshasa. A des intervalles réguliers, l’on assiste à des cambriolages en plein jour, et à des tueries dans les différentes communes de la capitale.
Dans la nuit du 18 au 19 mai 2025, les habitants du quartier Kimbwala ont ainsi passé la nuit dans une forte inquiétude à cause des coups de feu tirés par des personnes non autrement identifiées, semant la pagaille dans toutes les familles. L’on a enregistré des blessés graves à leur passage et cela pendant plusieurs heures, soit de 2 heures à 4 heures du matin.
Dans la matinée, la population abasourdie ne savait plus à quel saint se vouer d’autant plus que des maisons ont été cambriolées, curieusement sous le regard passif de quelques éléments du CIAT de la Police nationale congolaise qui, du reste, manque d’effectifs.
L’autre facteur qui favorise le banditisme est la coupure d’électricité dans le quartier. Depuis le vendredi dernier, le quartier Kimbwala vit dans l’obscurité généralisée.
Notons que le président de la République Félix Tshisekedi habite dans cette commune de Ngaliema aujourd’hui soumise à une forte insécurité.
Dans une optique plus effrénée de vouloir offrir une qualité optimale d’éducation aux enfants, futurs cadres et dirigeants de la RDC, en particulier, et du monde en général, l’Institut Aurora, a, à travers sa nouvelle équipe dirigeante, présenté sa nouvelle vision stratégique devant les parents d’élèves le samedi 24 mai 2025 dans la salle de spectacle du Centre Culturel Boboto, situé dans la commune de la Gombe, à Kinshasa. Cette rencontre était articulée autour des axes essentiels notamment, la vision, les Infrastructures, la technologie, le Curriculum, la Formation des enseignants, les Valeurs, la Vie scolaire & cantine, les Clubs & sorties ainsi que les Projets futurs.
Salué régulièrement pour son environnement multiculturel stimulant, ainsi que son encadrement pédagogique rigoureux, l’Institut Aurora, situé au 46, avenue des Forces Armées ex Haut Commandement, à Kinshasa-Gombe, se positionne comme un partenaire de la réussite scolaire, à travers une pédagogie humaniste, exigeante et adaptée au rythme de chaque élève.
Avec comme slogan "Aurora : une école, des horizons, un avenir", il entend ne ménager aucun effort pour booster, par l’entremise de ses nouveaux dirigeants, « un groupe Kenyan », l’éducation à travers une vision plus étendue au profit des enfants régulièrement inscrit au sein de cet établissement scolaire.
Mission et vision éducative Sous la direction du Proviseur de la section française, l’Institut Aurora se donne pour ambition : d’offrir à chaque élève les conditions d’un parcours scolaire épanouissant et porteur de sens. Cette mission s’incarne à travers une pédagogie fondée sur la bienveillance, l’accompagnement personnalisé, l’exigence et l’instauration de repères éducatifs.
Sa vision consiste à accompagner les élèves vers la pensée critique et analytique, l'autodiscipline, le respect d’autrui, l'authenticité, la confiance en soi…
Infrastructures
Ne répondant plus aux normes scolaires modernes, les infrastructures vont être réhabilitées, en vue de les adapter aux conditions requises. Cette opération constitue donc une priorité, avec de grandes rénovations prévues pendant les vacances.
La délocalisation de la section anglaise vers un autre site a été au cœur du débat entre le comité directeur et les parents d’élèves. Sollicitant ainsi que l’Institut se maintienne dans la commune de la Gombe afin de faciliter la circulation, avec l’afflux des embouteillages observés dans la capitale.
La question est restée pendante en attendant un probable assemblé dans le futur, afin de préserver une franche collaboration entre les deux parties.
Leadership technologique
Les nouveaux dirigeants mettent à la disposition des élèves une intégration complète des outils numériques (par exemple, plateformes ENT, éducation au codage et ateliers sur l'IA) pour favoriser l'innovation dans ce secteur.
Pour la mise en œuvre du SIS & LMS, un déploiement d'un environnement d'apprentissage numérique (ENT) pour automatiser les opérations scolaires et améliorer la visibilité des parents (PRONOTE et EDT pour la section française, Classe365 pour la section anglaise).
Un engagement Accru des parents pourrait favoriser un suivi des leçons, des devoirs et des progrès des élèves via une plateforme intégrée.
Pour ce qui est de l’autonomisation des enseignants, fournir à tous les enseignants des ordinateurs, moderniser la salle informatique et améliorer le Wi-Fi pour la recherche et l'apprentissage est le cheval de bataille du nouveau comité directeur. Un Développement Professionnel Continu et une Opportunités d'Apprentissage entre Pairs sont également envisagé au cours de l’année 2025-2026.
Des plateformes d'Apprentissage seront mises à disposition des élèves afin qu’ils s'engagent avec des plateformes éducatives telles que Khan Academy (section anglaise) et Edumalin (section française renforcer leurs acquis et favoriser ainsi leur compétitivité à l’échelle mondiale).
Internationalisme et diversité L’Institut Aurora est un établissement scolaire international, structuré autour de deux sections distinctes : ‘’Section Française et Section Anglaise’’ dont chacune dispose d’un espace numérique dédié dans le cadre de la refonte de leur site internet.
Il met en avant une forte diversité culturelle parmi ses élèves, venus de plusieurs pays, ce qui reflète son ouverture internationale et son enracinement dans une éducation globale.
Vie scolaire & Cantine
Afin d’optimiser la sécurité et la discipline, un service de Vie scolaire sera créé à la section anglaise et celui de la section française sera renforcé.
Notons qu’à partir de la rentrée, un surveillant de la vie scolaire (et non plus les seuls gardiens) veillera sur le dernier élève présent dans l’établissement, et ce jusqu’à son départ.
Un nouvel espace de restauration sera proposé aux élèves de la section française dès la rentrée 25/26 sur le principe du menu hebdomadaire avec possibilité d’abonnement mensuel. Cette nouvelle cantine proposera des plats équilibrés, des fruits, des jus frais… à emporter sous forme de panier repas.
Projets futurs
La nouvelle administration annonce un changement futur des couleurs et du logo de l'école. Pour l'année 2025/2026, elle annoncera le nouveau logo, les couleurs et l'uniforme de l'école et entend donner suffisamment de temps aux parents pour obtenir de nouveaux uniformes.
Pour favoriser le déplacement des élèves au cours de l’année scolaire, l’Institut Aurora projette l’achat d'un bus scolaire pour l'année scolaire 2026/2027.
Un projet de construction d’une école en internat pour les élèves du primaire est en cours. Ce projet mettra l'accent sur le temps d'étude, le sport et l'innovation technologique.
Un engagement communautaire à travers l’organisation des journées d'engagement communautaire régulières où les parents pourront assister aux projets des élèves, favorisant une atmosphère collaborative est également projeté.
Inscriptions 2025-2026 Les inscriptions sont en cours d’évolution et les parents sont invités à observer les éléments ci-après pour obtenir une place au sein de cet institut international.
- Début des inscriptions : À partir du 12 mai 2025 - Étapes principales : - Prise de rendez-vous pour évaluation - Entretien oral avec la direction pédagogique et présence d’un parent - Dépôt des frais d’inscription (non remboursables) - Présentation des bulletins scolaires
Un appel à l’action a été lancé pour l’implication renforcée des parents et la création d’une culture collaborative durable.
Dans le sud-ouest de la République Démocratique du Congo, la province du Lualaba s’érige en véritable carrefour stratégique de l’énergie nationale. Premier marché de consommation d’électricité du pays, avec un impressionnant parc de production hydroélectrique de 600 MW et près de 3 millions de MWh produits chaque année, elle n’est pas seulement le plus grand marché de consommation d’électricité du pays, mais aussi le deuxième plus important cluster industriel dans le secteur de l’énergie.
Face à cette dynamique exceptionnelle, la Société Nationale d’Electricité (SNEL SA) affirme avec force sa volonté de s’investir durablement dans cette province clé. A Kolwezi, capitale provinciale en pleine expansion, portée par l’essor de l’industrie minière extractive, la SNEL prend position non plus comme simple fournisseur, mais comme acteur majeur du développement et partenaire stratégique de la transformation énergétique.
Consciente de l’ampleur des défis, la SNEL SA s’engage au côté de la SONAHYDRO SA dans un vaste programme d’investissements pour moderniser en profondeur le réseau, majoritairement hérité de l’époque coloniale, et l’adapter aux besoins croissants d’une ville en pleine mutation.
Au programme : la construction de nouvelles sous-stations, l’extension des lignes moyenne tension, l’installation de cabines électriques dans les quartiers émergents, et le branchement systématique des nouveaux ménages. Un vaste programme d’électrification est également en cours pour moderniser les installations des 24.000 clients du centre-ville, avec l’installation de compteurs de dernière génération.
Par cette initiative ambitieuse, la SNEL SA réaffirme son engagement à faire du Lualaba un modèle national en matière d’électrification et d’accompagnement du développement économique.
En s’impliquant avec détermination dans cette province stratégique, la SNEL ne se contente pas d’éclairer Kolwezi, elle alimente le moteur d’un avenir congolais plus autonome, plus moderne et plus énergique.