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Le droit de l’Iran de disposer de son arme nucléaire

(Par Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi, Président National de l’UDS, Coordonnateur National de l’Internationale Antifasciste RD Congo)

Trop c'est trop! Le Conseil des gouverneurs de l'Agence Internationale de l'Énergie Atomique, AIEA, a condamné, ce jeudi 12 Juin 2025, la République Islamique d'Iran pour "non-respect" de ses obligations nucléaires. Une condamnation tendancieuse. Une décision de plus qui énerve davantage les autorités iraniennes déterminées à avoir leur propre arme nucléaire, symbole de puissance, d'indépendance et d'invulnérabilité.

La République Islamique d'Iran a-t-elle le droit de disposer de son arme nucléaire ou pas? Cette question mérite d’être posée en ce moment où l'humanité traverse une zone des turbulences caractérisée par de nombreuses inquiétudes fondées et provoquées par certaines puissances qui s'arrogent le droit de vie ou de mort sur tout ce qui existe sur cette terre des hommes. Œuvre divine, dit-on!

Certes, l'Iran est signataire du Traité sur la Non-Prolifération des armes nucléaires. Mais, la situation géostratégique mondiale a beaucoup évolué. L'Iran doit-il ou peut-il se permettre de rester impuissant en croisant les bras au moment où son voisin sioniste très menaçant et quasi-dompteur de  la région est puissamment armé et doté de l'arme nucléaire?

Oui, l'Iran a le droit, au nom de la défense de sa souveraineté nationale, de son intégrité territoriale et de la protection légitime de sa population, de se munir de tous les moyens de défense possibles et inimaginables en vue de garantir son indépendance.

Dans le monde d'aujourd'hui où les plus forts dévorent les plus faibles, aucune nation sérieuse ne peut jamais sous-traiter sa sécurité. Autrement dit, cela équivaut à se rendre, pieds et mains liés, aux plus puissants.  À se mettre aussi dans une position de dépendance et de soumission sans espoir de briser, un jour, les chaînes de la servitude volontaire.

Dana une région en pleine ébullition et en proie aux appétits sans cesse croissants des ogres impérialistes insatiables, la République Islamique d'Iran a fait le bon choix, celui de compter sur ses propres forces. De se doter d'une arme nucléaire. À moins d'être frappé par l'inconscience maladive de ne pas ménager sa monture à temps.

Dans l'actuel environnement incertain marqué par des coups bas et des politiques de "deux poids, deux mesures" où règne l'arbitraire qui tourne à plein régime, l'Iran ne peut, en aucun cas, devenir le dindon de la farce et s'offrir aveuglement sur l'autel de ses nombreux ennemis pour y être immolé. L'Iran ne peut jamais se dégarnir totalement pour faire plaisir à ses éternels ennemis.

L'acharnement occidental, pour ne pas dire impérialiste, sur l'Iran étonne le monde entier quand on sait que l'État d'Israël situé à quelques encablures des islamistes iraniens, détient l'arme nucléaire, nargue tous ses voisins et annonce la destruction prochaine des installations nucléaires iraniennes avec la bénédiction des États-Unis d'Amérique sous le silence coupable de l'amorphe Organisation des Nations-Unies.

Le programme nucléaire iranien est fait pour la défense de l'Iran, de sa population et pour son développement. Aucune autorité morale mondiale- au cas où elle existerait - n'a à dicter aux Iraniens ce qu'ils doivent faire. Ce programme nucléaire est leur affaire. Il est bon pour eux.

Quoi de plus normal que tous les anti-impérialistes, tous les antifascistes et tous les anticolonialistes du monde entier apportent leur soutien inconditionnel à la République Islamique d'Iran!

Crispin KABASELE TSHIMANGA BABANYA KABUDI

Président National de l’UDS

Coordonnateur National de l’Internationale Antifasciste RD Congo

 

 

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Jean Pierre Bemba jette un pavé dans la mare en accusant Kabila, Katumbi et les responsables de la Cenco de déstabiliser l’Etat

(Par Professeur Florent Gabati) 

Jean Pierre Bemba vient de créer une situation d’une exceptionnelle gravité à telle enseigne que les superlatifs ne peuvent que déferler pour dénoncer ses fantasmes. A fortiori la réplique politique ne doit être que rapide et ferme afin de dénoncer cette rhétorique mortifère, une sortie médiatique pour rien, un cirque indigne. Nous fustigeons cette marée de boue et de haine qui doit être combattue avec la plus grande force et une détermination implacable. Le complotisme, la fabrique de stéréotypes diabolisants, les appels à la haine, la violence verbale doivent être désapprouvée. Dans la situation grave qui nécessite la cohésion nationale comme le souhaitent les partenaires extérieurs de la RDC, les congolais à travers le forum national, il nous revient de réfuter les accusations abjectes qui ne valorisent pas la grandeur de l’homme politique.

Nous trouvons infamante la posture de Jean Pierre Bemba qui continue de faire des amalgames et de stigmatiser une partie de la classe politique congolaise, l’Église catholique et protestante.

Nous estimons que tous les congolais quelles que soient leurs appartenances politiques, leurs origines doivent se lever comme un seul Homme contre ce monsieur qui représente l’un des problèmes à la paix en RDC. Les citoyens ont le devoir de s’approprier l’initiative de la Cenco et l’Ecc quant à l’organisation du forum national. A chaque sortie déviante de Jean Pierre Bemba contre l’Église catholique et l’Ecc, nous ferons sortir la sulfateuse. En tirant à boulets rouges contre Joseph Kabila, Moïse Katumbi, monsieur Bemba se discrédit par ces coups médiatiques comme une seule forme d’exutoire émotionnel et de règlement de compte. Les congolais savent bel et bien que Jean Pierre Bemba est un monsieur de l’étau. Dans le dossier de Roger Lumbala condamné en 2021 par la Cour d’appel de Paris pour « complicité des crimes contre l’humanité » notamment dans les viols, les exécutions sommaires, les enlèvements , les mutilations et le cannibalisme dans l’Ituri principalement contre les ethnies Nande et Pygmées commis en 2002 et 2003, Jean Pierre Bemba, l’un des principaux alliés de Félix Tshisekedi a été cité. Après la CPI, le ministre de Transport actuel en RDC pourrait de nouveau confronter la justice internationale.

Dans le domaine de bonne gouvernance, Jean Pierre Bemba n’a pas de solutions à nous proposer. Ses bilans en qualité de l’ancien ministre de la Défense et de Transport aujourd’hui demeurent calamiteux. Selon le journal Le Monde du 24.03.2016, la fortune de Jean Pierre Bemba est le fruit du pillage des matières premières dont regorge la RDC. Le moment est venu pour nous de tourner la page de ces hommes politiques congolais qui jouent avec le feu et croient incarner un pouvoir ad vitam aeternam. En voulant décapiter la dynamique née de l’initiative de la Cenco et l’Ecc en accusant les responsables de ces confessions religieuses et hommes politiques défendant la nécessité d’un pacte social comme l’a souscrit Martin Fayulu dans l’organisation du forum national, Jean Pierre Bemba s’inscrit dans une dérive trop inquiétante et il a peur de perdre son poste comme tous les vassaux du régime actuel en déclin. Au moment où toutes les chancelleries occidentales, certains chefs d’État des pays africains, des patriotes congolais accordent leur satisfecit à la Cenco et l’Ecc, tous ceux qui se laissent aller par des déclarations du déni de la cohésion nationale, du forum national ne réussiront pas grâce notre coup de taloche avec leurs funestes projets de se maintenir au pouvoir. In fine nous devons prendre de la hauteur par rapport à cette racaille qui croit nous donner des leçons et qui incarne la violence verbale. La Cenco et l’Ecc bénéficieront de tout le crédit national et international dans leur projet d’organisation du Forum national. Que ceux qui n’ont pas de solutions de sortie de crise profonde dans ce monde existentiel où les Etats se consolident, feraient mieux de rendre leur imaginaire politique plus créatif, productif au lieu de susciter les vieux démons de la politique au Congo.

 

Jean Pierre Bemba jette un pavé dans la mare en accusant Kabila, Katumbi et les responsables de la Cenco de déstabiliser l’Etat
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Le retour de Joseph Kabila s’inscrit dans les dynamiques collectives de sauvetage de la RDC du naufrage

(Par Professeur Florent Gabati)

 

La situation inédite dans laquelle se retrouve aujourd’hui notre pays interpelle tous les patriotes congolais et nous oblige d’avoir une autre perception quant au crétinisme politique actuel. Les événements que nous observons et certains repositionnements des acteurs politiques trouvent leurs explications dans le contexte des tensions dues à plusieurs facteurs des deals abracadabrantesques, des fraudes électorales, de la corruption systémique, de la cupidité éhontée. Il ne faut pas être un érudit pour appréhender le principe de la causalité en politique. Ceux qui jettent l’opprobre aujourd’hui sur Joseph Kabila ont tort et doivent comprendre que la population congolaise est lassée par le régime incompétent, de tout pourri, mafieux de Félix Tshisekedi comme à l’époque de la libération du Congo par Laurent Désiré Kabila qui était accueilli généralement en sauveur pour chasser Mobutu. Il faut avec lucidité se poser la question de savoir pourquoi les congolais ne sont pas choqués par le retour de Joseph Kabila ?

Loin de temps où les deux présidents tombaient dans les bras l’un l’autre, tout sourire devant les caméras de TV, les tensions se sont accrues davantage lors de la formation de l’Union sacrée ubuesque pour reprendre par Tshisekedi le contrôle du parlement et du sénat en débauchant les députés du FCC et ses partis satellites.

D’ailleurs la Conférence épiscopale du Congo(Cenco) qui s’était entretenue avec les deux personnalités à l’époque pour décrisper le climat politique avait conclu que le mal était plus profond et il fallait attaquer à la racine le problème. En cette période, selon l’abbé Donatien N’shole : « avec la dynamique actuelle de la coalition, on ne peut atteindre la reconstruction du pays ». La raison de cette crise était la mauvaise organisation des élections de 2018 et le deal conclu en défaveur de l’élu Martin Fayulu. Le bras de fer entre les membres du FCC et les fanatiques du parti présidentiel Udps se sont accentués par de vastes campagnes de diabolisation de l’ex. président Joseph Kabila, ce qui a été à posteriori destructeur et préjudiciable à court et long terme pour le pouvoir en termes d’image de rassembleur et de bonnes relations avec tous les partis politiques dans le contexte de la cohésion nationale.

C’est suite à une combinaison des facteurs qu’il faut bien comprendre le retour de Joseph Kabila en RDC. En dehors des causes préliminaires énumérées dans les lignes qui précèdent, il faut souligner avec la force argumentative que Félix Tshisekedi porte la grande responsabilité dans le naufrage de la RDC. En considération de rapport de forces établi par l’Afc/M23 dans la situation politique actuelle de la RDC et comme tout s’accélère au regard de l’ampleur des évènements sur terrain, le moment a été jugé propice par l’ex. président Joseph Kabila d’annoncer son retour au pays pour faire peser de tout son poids sur cette dynamique de changement d’un régime politique où le président aux manettes bat de l’aile.

Le retour de Joseph Kabila s’inscrit dans les dynamiques collectives de sauvetage de la RDC du naufrage
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Le Mot du Week-end : La dialectique de l'antisémitisme s'avère complexe.

(Par le Professeur Patience Kabamba)

 

Le MDW aurait pu aborder le discours percutant de l'ancien président congolais, qui critique, à juste titre, les échecs de son successeur, tout en omettant de reconnaître sa propre part de responsabilité significative. La dialectique nous permettra de constater que le discours du président Kabila est à la fois profond et percutant, tout en soulevant des interrogations quant à l'émetteur qui semble chercher à se dédouaner avec une aisance déconcertante. Les deux aspects peuvent être appréhendés dans un même mouvement dialectique sans écarter l'un ou l'autre. Les pages qui suivent permettront d'éclairer cet aspect dialectique.

Face aux dilemmes de l'existence, il s'avère fréquemment ardu de prendre des décisions. Le philosophe allemand Georg Wilhelm Friedrich Hegel (1770-1831) a légué à l'humanité un précieux héritage méthodologique. Le terme « méthode » trouve son origine dans le grec « meta hodos », signifiant le chemin ou le parcours destiné à résoudre les problématiques complexes qui se présentent à nous. Cette approche est désignée sous le terme de dialectique. Le terme « dialectique » se compose de deux éléments, à savoir « dia » et « logos ».

Chaque terme constitue un lien de production dans l'élaboration de sa désignation. Le dia représente le mouvement, la traversée, ainsi que le passage. Le logos représente l'unité du monde, issue de la primordialité des chasseurs-cueilleurs qui ont reçu la vie ; ceux-ci récoltent les fruits, chassent le gibier et exploitent les ressources naturelles. L'individu avisé saisit et embrasse le mouvement authentique qui se manifeste devant lui.

Le logos affirme que le fondement de la vérité réside dans le mouvement authentique des phénomènes cosmiques qui se manifestent à notre perception. Le fondement de la vérité réside donc dans l'automouvement du réel. Le fondement de la pensée authentique ne réside pas dans l'individu qui réfléchit, mais dans l'organicité du mouvement réel qui se manifeste sous ses yeux. Le logos représente ainsi le processus par lequel on accède à la réalité ; il s'agit de la langue qui permet de saisir la réalité contenue dans la réflexion des êtres humains.

La dialectique représente ainsi le logos en tant que dynamique au sein du monde. La dialectique représente la rationalité du logos considérée comme un processus dynamique. En d'autres termes, la dialectique constitue le logos qui émerge de soi afin d'exprimer le mouvement infini du monde à travers ses contradictions. La dialectique se manifeste ainsi comme l'émergence contradictoire du logos, se développant au sein de l'histoire mondiale.

La dialectique englobe l'ensemble, y compris l'esthétique, l'amour, la structure ainsi que les contradictions. La dialectique représente le logos qui émerge continuellement de lui-même afin d'établir, dans le cadre du devenir historique, un horizon universel.

L'essentiel réside dans la compréhension qu'il existe une maturation au sein des contradictions internes de toutes les polarisations matérielles, contradictions qui engendrent le mouvement des choses ; le logos est en mouvement.

La dialectique se définit comme la compréhension du devenir, en raison du fait que le logos constitue un objet en devenir dans sa relation historique à lui-même. La dialectique, en définitive, représente le logos qui émerge continuellement de lui-même afin de se concrétiser dans le domaine de la compréhension historique en tant que devenir novateur.

A présent, apportons une dimension concrète à ce qui semble particulièrement théorique dans la définition de la dialectique selon Hegel, Marx et les présocratiques. Je souhaiterais appliquer cette définition de la dialectique à la problématique de l'antisémitisme.

Il y a deux jours, un couple de jeunes juifs, en instance de mariage, a été tragiquement assassiné à bout portant par un individu qui, en perpétrant cet acte odieux, affirmait vouloir "libérer la Palestine". Il a été appréhendé par les forces de l'ordre sans opposer la moindre résistance. Il s'agit d'un exemple particulièrement frappant de l'antisémitisme ambiant qui se manifeste en Europe dès le début du XXe siècle.

Il n'est pas inhabituel d'entendre en France, par exemple, des expressions telles que "sale juif" ou "il est préférable de laisser le serpent et de tuer le juif". Cet antisémitisme doit être fermement condamné sans équivoque. Cette manifestation de l'antisémitisme constitue une expression dialectique du cours de l'histoire qui stigmatise les juifs. Toute forme d'intelligence rationnelle s'en distancie. Certaines nations considèrent la lutte contre l'antisémitisme comme une priorité politique. Les universités américaines de Harvard et de Columbia se trouvent en désaccord avec l'administration Trump en raison des manifestations anti-juives qui perturbent ces campus.

L'administration Trump a pris la décision de suspendre près de 2 milliards de dollars alloués chaque année à Harvard par le gouvernement fédéral pour des recherches scientifiques. De plus, le président Trump a également décidé d'interrompre l'octroi de visas aux chercheurs étrangers affiliés à Harvard. La première université au monde a réagi en déposant une plainte à l'encontre de l'administration Trump.

La décision prise par l'administration Trump était fondée sur le refus de l'université Harvard de réexaminer sa politique concernant l'antiféminisme. Des étudiants juifs de l'université de Harvard éprouvent des craintes à l'idée d'assister aux cours. Au nom de la liberté d'expression, l'université de Harvard tolère une forme d'antisémitisme au sein de ses campus.

La dialectique de l'antisémitisme constitue, à l'heure actuelle, une remise en question profonde de l'intelligence rationnelle.

Cette interrogation poignante, dans toute sa dimension dramatique, met en lumière la contradiction existentielle inhérente au mouvement historique : « Comment peut-on soutenir la lutte contre l'antisémitisme tout en étant témoin de la mort des enfants palestiniens sous les balles à Gaza ? »

Ce type de questions nous permet de constater que les contradictions internes sont soumises à une maturation de l'ensemble des polarités matérielles de ces contradictoires. La dialectique de l'antisémitisme s'inscrit dans un mouvement historique qui se compose de moments dialectiques, sans pour autant les essentialiser. Cette démarche s'avère complexe.

Tout en affirmant notre soutien à l'existence de l'État hébreu, nous déplorons simultanément la perte des enfants palestiniens (souvent prisonniers du Hamas.) L'ensemble de ces moments dialectiques se manifeste devant nos intelligences, souvent dans des contradictions difficilement soutenables.

L'individu ayant perpétré l'assassinat du couple juif à Washington, tout en proférant des slogans tels que "libérer la Palestine", illustre cette contradiction logique d'une libération qui entraîne la perte de vies humaines. Les esprits éclairés devraient prendre en considération ces moments contradictoires de la dialectique.

Les étudiants des universités de Harvard et de Columbia devraient consacrer un temps suffisant à la compréhension du logos en mouvement, qui révèle ses contradictions dialectiques. La problématique rencontrée par Harvard et Columbia réside dans une approche de la formation qui appréhende la vérité uniquement comme une « adequatio rei intellectus », plutôt que d'adopter une dialectique de dévoilement de la vérité, laquelle se présente à être accueillie et saisie, à l'instar de sa première manifestation chez les chasseurs-cueilleurs.

Les manifestations sur les campus illustrent que les cours n'ont pas été suffisamment dialectiques, car c'est dans la confrontation des idées que se développent les intelligences face à la contradiction existentielle.

Les difficultés rencontrées au sein des universités de l'Ivy League se manifestent principalement dans le cadre des cours, plutôt qu'en dehors de ceux-ci.

Le Mot du Week-end : La dialectique de l'antisémitisme s'avère complexe.
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Mesures illégales imposées par la coalition M23/AFC dans les provinces sous occupation, ESU : Prof. Dr. Marie-Thérèse Sombo exprime son inquiétude !

Le Ministère de l’Enseignement Supérieur et Universitaire (ESU) de la République Démocratique du Congo exprime sa vive inquiétude suite aux récentes décisions prises par la coalition rebelle M23/AFC concernant la gestion des établissements d’enseignement supérieur dans certaines zones occupées des provinces du Nord et Sud-Kivu.

Selon un procès-verbal diffusé sur les réseaux sociaux, cette coalition aurait imposé plusieurs mesures, notamment : la rupture des liens entre les établissements et la tutelle du ministère à Kinshasa ; la désignation d’une représentante locale du Gouvernorat pour gérer l’ESU ; la collecte des frais liés au contrôle de scolarité par le Gouvernorat ; l’annonce d’une commission parallèle pour le contrôle et l’homologation des diplômes.

Le Ministère de l’ESU condamne fermement ces actions, les qualifiant de dérives graves visant à discréditer et désorganiser le système éducatif national. Il rappelle que l’éducation de qualité est un droit inaliénable pour tous les étudiants congolais, et que toute tentative de manipulation du système éducatif à des fins politiques constitue un danger pour l’avenir du pays.

Le Ministère souligne également l’importance de l’harmonisation des programmes au niveau régional et international pour garantir la mobilité et l’employabilité des diplômés. Toute initiative allant à l’encontre de cette dynamique est considérée comme illégale et nuisible.

Face à cette situation préoccupante, le Ministère appelle la communauté internationale notamment, les organismes en charge de l’éducation et de la protection des droits humains, à intervenir en urgence pour contrer ces mesures arbitraires et préserver le droit à l’éducation dans les zones concernées.

« De ce fait, le Ministère lance un appel pathétique aux instances internationales en charge de l’éducation et de la protection des droits humains aux fins de se saisir de ces cas de dérive et d’y apporter le concours nécessaire quant à la résolution du problème créé par les mesures inappropriées telles que décriées », conclu le communiqué de la Ministre Prof. Dr. Sombo Marie-Thérèse.

La Pros.

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