L'instauration du fédéralisme en République Démocratique du Congo refait encore surface depuis la dernière publication de la "tribune" d'Olivier Kamitatu Etsou dans le journal néocolonialiste belge "La Libre Belgique". Ce journal est tout un symbole.
Financé par les milieux antiindépendantises et impérialistes belges, il a toujours été proche des Catholiques et défend les thèses des libéraux belges. Ces derniers réunis, pour la plupart, au sein du MR qui soutient le parti congolais Ensemble pour la République et son Président Moïse Katumbi Chapwe, patron actuel d'Olivier Kamitatu Etsou, regrettent la fin du "Congo à papa", ont régulièrement encouragé la session katangaise et tiennent à recoloniser l'ex-Congo Belge. Ce petit rappel vaut son pesant d'or.
La "tribune" non-innocente de l'ex-Président de l'ARC qui joue bien son rôle de caisse de résonance de ses maîtres, est un mélange toxique qui aborde en désordre des sujets de manière décousue et incohérente.
Le fédéralisme c'est le fédéralisme. Il n'a rien à voir avec le découpage administratif du territoire national ni avec les politiques publiques mises en place par les gouvernants, pour la plupart des politiciens.
Comment l'ancien ministre du Plan du Président honoraire Joseph Kabila Kabange qui a été incapable de concevoir un quelconque plan stratégique de développement national, puisse aujourd'hui avoir l'outrecuidance de se muer en donneur de leçons? Peut-il avoir le courage de se regarder, ne fût-ce que deux fois, dans le miroir quand il sera question de faire le bilan de sa gestion passée au ministère du Plan? Quelle odeur pestilentielle dans les placards qu'il a laissés?
Revenons-en au fédéralisme qui a toujours divisé et passionné, à la fois, la classe politique congolaise dans son ensemble.
Ma position personnelle est connue et bien arrêtée : je suis fédéraliste convaincu. C'est mon choix. Je ne m'en cache jamais.
Les deux points qui m'ont poussé à adhérer à l'UDPS en 1988 sont les suivants : le fédéralisme et le solidarisme, son idéologie à l'époque, qui en fait un parti de gauche.
Ayant grandi dans une famille progressiste du fait que mon père fut membre de la section de l'Union Démocratique Africaine, UDA, de Feu André-Guillaume Lubaya dans son agglomération de Biakabomba dans le territoire de Tshikapa, j'ai été marqué par le militantisme de gauche. Je revendique donc mon appartenance à la gauche où je me sens à l'aise comme un poisson dans l'eau.
Le fédéralisme est une cause que je défends avec ferveur. C'est donc ma cause.
Par le passé, je me suis déjà exprimé, à maintes reprises, sur cette question. Dans les réunions - publiques ou privées - et dans la presse.
Je ne me renierai jamais. Ce n'est pas ma nature.
Le fédéralisme n'est pas la peste. Cependant, ce qui m'étonne maintenant est le fait de voir certains Camarades de l'UDPS refuser de défendre cette option fondamentale contenue dans ses Statuts. Je n'y comprends rien. "On peut tout perdre ou tout vendre sauf son âme" avait déclaré Michel Noir, ancien politicien français.
Quant à la sortie médiatique bancale d'Olivier Kamitatu sur la question du fédéralisme, je ne suis pas d'accord avec lui sur le moment choisi.
Là où notre compatriote Olivier Kamitatu se trompe c'est quand il mélange les pinceaux en évoquant également le découpage administratif du territoire national qui est un autre sujet. Le fédéralisme, le centralisme ou l'unitarisme ou encore le découpage administratif du territoire national, ce n'est pas la même chose. Ce sont des sujets différents.
D'ailleurs, sur le découpage administratif du territoire national, on se rend compte qu'il est resté fidèle au schéma anachronique colonial.
Nostalgique du "Congo à papa", il veut remettre au goût du jour le découpage de notre pays en six provinces coloniales. Quel manque d'imagination! Comme nous y sommes, il devrait revenir à l'ancien découpage en quatre provinces de 1924 avec le Katanga, le Congo-Kasaï, l'Équateur et la Province Orientale.
Concernant le découpage administratif du pays, ma position a sensiblement évolué : je suis favorable à la suppression pure et simple des provinces tout en gardant uniquement les secteurs (ou chefferies) et les territoires au niveau rural, et les communes et les villes en milieu urbain. La province est un échelon bureaucratique qui n'a jamais prouvé son utilité. C'est un échelon donc inutile qui sert à fabriquer des monstres politiques qui s'occupent difficilement de leurs espaces respectifs.
Or, la population vit dans dans les villages, les groupements, les secteurs où les chefferies, les quartiers et les communes.
Le fédéralisme correspond à la philosophie politique qui permet aux citoyens de décider de leur avenir quel que soit le type du découpage administratif. Mais, s'il faut rapprocher les dirigeants des administrés, la République Démocratique du Congo devrait supprimer tous les échelons intermédiaires inutiles. Cela a déjà été fait avec les districts qui n'existent plus.
Les propos d'Olivier Kamitatu Etsou sont sans intérêt. Ils sont bons pour la poubelle.
Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi
Ancien Représentant de l'UDPS en France
Président National de l'UDS
Coordonnateur National de l'Internationale Antifasciste RD Congo
(Antoine-Dover OSONGO-LUKADI, Habilité à Diriger des Recherches de Philosophie « Université de Poitiers-France », Docteur en Philosophie et Lettres)
1. Ne mettons pas la charrue avant les bœufs
Si, une fois n’est pas coutume, cette tribune n’est dédiée à aucun responsable politique congolais tant du pouvoir que de l’opposition c’est qu’aucun n’a à ce jour le moindre mérite. En effet Bunangana, Goma, Bukavu et tant d’autres territoires de notre espace vital sont en ce moment sous occupation étrangère et en particulier de ce qu’on peut appeler, aujourd’hui que des négociations y sont ouvertes directement, opposition armée. De la sorte, la république chère à Lumumba, Kimbangu, Kipa Vita, Mobutu, Mzee Kabila, Mamadou Ndala … est coupée d’une partie de sa sève humaine, sociologique, culturelle, politique, économique, historique et civilisationnelle. Alors qui dira ou lèvera son petit doigt tant du pouvoir que de l’opposition armée voire politique, chacun malgré ses raisons aussi bien subjectives qu’objectives, qu’il est digne de l’héritage ou du sacrifice de ces hommes et femmes exceptionnels ayant façonné le destin de notre pays ? Personne. Nous avons tous trahi au nom de nos égoïsmes instinctifs et donc primaires.
Le philosophe a pour source la réflexion, la pensée, l’analyse, l’interprétation et l’explication. Dès lors il est quand même surprenant de constater qu’à ce jour aucun responsable politique congolais n’ait jamais daigné ni approché ni même exploité tout ce qu’ont produit les philosophes, les politologues, les sociologues pendant toutes ces années de galère, ce qui aurait pu éviter au pays cette humiliation où, chemin faisant, à hauteur d’un drame humain ayant causé plus de 30 millions de morts en à-peu-près trois décennies !
Pourtant comparativement au régime mobutiste sous la houlette du Maréchal Mobutu, qui puisait les analystes politiques et autres compétences dans l’enseignement supérieur et universitaire, les régimes qui lui ont succédé ont plutôt développé une forme de suspicion à l’égard des dépositaires de la science infuse au profit des militants, des combattants, des animateurs politiques, mieux, des « Ndjalelolistes » n’ayant malheureusement aucune proximité ni avec l’intelligence scientifique ni politique ni économique ni financière ni encore moins avec l’esprit critique car il s’agit, pour ces ombres humaines, de penser comme le chef, de répéter ce qu’il dit et pense, pas plus !
Pendant ce temps-là, nos ennemis, eux, font confiance aux scientifiques auxquels ils demandent d’affiner des stratégies intellectuelles, militaires, économiques, financières, politiques, culturelles, psychologiques, sociologiques, technologiques pour nous esclavagiser, nous coloniser, nous dominer presque gratuitement et le tout à moindres frais. Dépassés par les événements et ayant perdu tous les repères nous légués par Lumumba au travers le « nationalisme-panafricanisme-lumumbiste », repris en fanfare par le Maréchal Mobutu dans son « nationalisme zaïrois authentique », les deux repris, continués et améliorés par Mzee Kabila dans son « révolutionnisme-guévarisme-muzéisme-kabiliste », notre pays est devenu la risée de la terre entière.
Mais cette situation honteuse, stressante, tragique et dramatique en même temps est-elle irréversible ? Non. Parce qu’en effet le Congo-Kinshasa possède une ressource intarissable de scientifiques. Et tout sauf moindres. Il suffit de recourir à eux pour nous se sortir du gouffre dans lequel nous nous trouvons tous aujourd’hui qu’il s’agisse des congolais du pays que ceux de la diaspora. Si nous parlons de cette dernière catégorie de congolais, c’est parce que ceux-ci ne savent que critiquer les régimes successifs en place, sans jamais chercher à apporter une contribution positive susceptible de redynamiser l’action gouvernementale et républicaine. Pourtant, c’est ensemble que chacun apportera sa pierre à l’édifice pour la transformation et le développement de notre potentiellement grand et beau pays.
En ce qui nous concerne en tant qu’auteur de cette énième tribune, nous ne comprenons qu’aucun responsable politique du gouvernement ne nous ait jamais tendu les bras pour ne-fut-ce que pouvoir nous permettre d’expliquer notre démarche ! Evidemment quand on n’est pas musicien ou footballeur ou encore danseur invétéré dans ce pays de tous les paradoxes, on y prête aucune attention. Le Congo prend parfois la forme d’un pays qui marche la tête en bas et les pieds en l’air (référence à la critique marxienne de la dialectique hégélienne qui privilégiait l’Esprit au détriment de la Matière, c’est-à-dire la superstructure sur l’infrastructure ou plus simplement la politique en défaveur de l’économie). Malgré tout le devoir patriotique et nationaliste nous invite à lancer un vibrant appel aux responsables politiques du gouvernement qui iront aux négociations avec l’opposition armée -, qui forte de ses rapports de force ostensiblement favorables sur le terrain des opérations militaires, lui donnant effectivement des ailles, pourront la contraindre à tout moment à la surenchère pour bloquer toute avancée au nom de ce qu’elle croit à tort ou à raison comme ses objectifs maternels à atteindre -, d’éviter de mettre la charrue avant les bœufs, c’est-à-dire de mettre sur la table des questions farfelues portant par exemple sur le partage des postes politiques ou encore des avoirs, mais au contraire de privilégier ce que nous désignons comme la question du centre, mieux, de la sève de notre pays, qui est celle sur l’importance de l’engagement à la citoyenneté congolaise comme alternative crédible pour une paix durable et définitive.
2.Engageons-nous et indignons-nous pour transformer et développer
La citoyenneté ne se résume pas seulement à une parole, une déclaration d’intention, à une vocifération, à une protestation, à définition, à une théorie, à un colloque, à une conférence, à une séance de cours ou à un séminaire, mais également et surtout à une praxis, c’est-à-dire à un Engagement-à ... La citoyenneté est un vécu, une histoire, une civilisation, une culture. En effet il n’y a de citoyenneté que pour les hommes qui créent, qui produisent, qui inventent, c’est-à-dire qui transforment. C’est en créant, en produisant, en inventant qu’on développe et qu’on transforme les peuples et les sociétés, mieux, qu’on imprime la civilisation dans l’humanité. Un citoyen digne de ce nom est celui qui se décrète dans une humanité des peuples créateurs, producteurs, inventeurs. La première mission du citoyen consiste dans son investissement au développement et à la transformation d’une société, d’un pays, d’un Etat. Martin Heidegger auteur du célébrissime « Sein und Zeit » (Être et Temps) et penseur emblématique du XXème Siècle est tout à fait d’accord avec nous quand il reconnaît que « La Véritable compréhension mutuelle des peuples ne peut commencer et s’accomplir que par une méditation, menée réciproquement au sein d’un dialogue de créateurs, sur l’héritage et la tâche que leur donne l’Histoire. Dans cette méditation, les peuples s’attachent à ce qui leur est propre et s’y arrêtent avec une lucidité et une résolution accrue. Car ce qu’un peuple a de plus propre, est cette œuvre de création qui lui a été assignée et par laquelle il se pénètre de sa mission historiale, tout en se dépassant : c’est ainsi, et ainsi seulement, qu’il accède à lui-même » (M. Heidegger, Chemins d’explication, in Cahiers offerts à Martin Heidegger, Paris, éd. de l’Herne, 1983, p. 59. ). Ces mots évocateurs de Heidegger sont à l’origine d’inspiration du mouvement « remplaciste-culturaliste-transformateur » en vogue en ce moment dans plusieurs universités de Kinshasa, dont l’Université Catholique du Congo (lieu théorétique d’où tout est parti) (Osongo-Lukadi A-D., Séminaire de philosophie des sciences, Master 1&2, Faculté de Philosophie, Université Catholique du Congo, années académiques 2020-2024), l’Université Saint-Augustin de Kinshasa (lieu de maturité de cette théorie) et l’Institut Supérieur Pédagogique de la Gombe (lieu praxique dans une conférence inaugurale du 25 août 2023) (Cf.Osongo-Lukadi A-D., « Projet africain pour le remplacement culturel et la transformation mentale. Analyses, études, réflexions projectives, sur les défis et dérives africains à l’aube du 21ème Siècle dominé par le numérique et l’Intelligence artificielle » et publiée dans le Journal La Prospérité, in La Prospérité, Série I, n°6154 du mardi 29 août 2023-23ème Année), Osongo-Lukadi A-D., Félix Tshisekedi face au fiasco de la politique du « grand remplacement culturel et social. Voies et moyens pour la reconstruction d’une idéologie politique de la responsabilité et d’une culture mentale globalement émancipatrice en RDC, in La Prospérité, Série I, n°5969 du lundi 28 novembre 2023-22ème Année »). La matrice essentielle de cette idéologie consiste dans notre intime conviction que ce ne sont pas les hommes qui changent, développent et transforment la société, mais les idées, les mentalités culturelles et civilisationnelles, historiques essentiellement praxéologiques.
Reste que si l’ontologie phénoménologique, herméneutique et praxéologique nous a ouvert un excellent prétexte pour théoriser et « praxiser » les bases d’une citoyenneté africaine, la théorie de l’évolution sous Charles Darwin nous a également conforté dans l’idée irrévocable selon laquelle pour survivre à la sélection naturelle, il faut lutter pour soi-même et pour et contre les autres dans un environnement marqué par des ambitions personnelles et des rivalités identitaires (raciste, ethnique, clanique, géopolitique). Jean-Louis Monestès montre comment « La plupart d’entre nous possèdent une connaissance générale de la théorie de l’évolution. Nous savons globalement qu’il s’agit d’une lutte pour l’existence qui a conduit à forger petit à petit notre morphologie. Mais la théorie de l’évolution a surtout permis d’inverser la causalité initialement imaginée : l’environnement dans lequel vivent les individus ne cause pas leur changement direct. Tout au plus conduit-il à la sélection des variations les plus adaptées parmi toutes celles disponibles. En revanche, si aucune variation n’est suffisamment adaptée à l’environnement en question, l’environnement seul n’est pas capable de la faire apparaître » (Monestes J-L., Changer grâce à Darwin. La théorie de votre évolution, Paris, Odile Jacob, 2019, p. 18).
En effet dans son livre L'Origine des espèces, en 1839, Ch. Darwin a observé que chaque être vivant est parfaitement adapté à son milieu. Il découvre que les êtres vivants les plus adaptés ont de meilleures chances de survie et ont une descendance plus nombreuse. De ce fait, ils ont le plus de chance de transmettre à leur descendance les caractères qui font qu'ils sont plus adaptés que les autres à ce milieu. Au cours du temps, les êtres vivants les plus adaptés au milieu se multiplient tandis que les moins adaptés se reproduisent moins et que leurs caractères disparaissent dans la population. Petit à petit, on accumule les différences, et on finit par ne plus trop ressembler à son ancêtre. Darwin propose donc que ce soit la nature qui sélectionne les êtres vivants les plus adaptés à leur milieu pour survivre. Ce principe prend le nom de sélection naturelle. Pour Ch. Darwin, la nature, par sa rigueur, sélectionne les plus aptes à survivre. Les caractéristiques qui leur ont ainsi permis de s'adapter à leur environnement sont ensuite transmises de manière héréditaire. Darwin en déduit donc qu'après plusieurs générations, ce processus a pour conséquence la création de nouvelles espèces.
Cette théorie darwinienne nous a tellement tenu en haleine, que nous avons formulé notre sujet en tant qu’« Engagement pour une citoyenneté afro-remplacisme-créationniste du développement et de transformation. Essai d’un « néologisme coercitif » citoyen » afin de formuler l’hypothèse que si la citoyenneté est un concept polysémique, c’est-à-dire non référentiel, non universel, mais nécessairement-et-toujours-déjà relatif, personnalisé, dynamique, dialectique, alors chaque pays, chaque peuple, chaque race, chaque continent dans ses multiplicités ethniques, etc., a son intelligence citoyenne propre relevant de son histoire, de sa culture, de sa civilisation. Ce qui signifie alors que la citoyenneté ne peut plus être une idée imposée par l’Occident ou par la France. Delà s’écroule évidemment l’idée imposée par l’Occident et particulièrement par la France sur un unique modèle de citoyenneté ayant pour seule référence, seul fondement basique voire seule inspiration des droits et des devoirs citoyens inspirés du modèle de citoyenneté issu de la Révolution française voire de quelle qu’autre Révolution d’obédience européenne, américaine ou euro-occidentale en général. Delà s’évanouit également la prétention posant le citoyen euro-occidental en inspirateur patenté de la citoyenneté mondiale et du citoyen africain en particulier. Cette diversité historique, civilisationnelle voire globalement culturelle est incompatible à l’idée d’une citoyenneté unitaire voire universelle. Car la divergence culturelle, civilisationnelle, historique reste un obstacle majeur voire indétrônable face à l’obsession d’une citoyenneté mondiale, dont la citoyenneté euro-occidentale elle-même en tant que centre, tête de pont et guide.
C’est ainsi que pour fonder ou projeter les racines d’une citoyenneté du développement et de transformation en Afrique, nous avons mis en évidence deux étapes à suivre consistant premièrement à reformuler voire à réadapter le modèle de citoyenneté euro-occidentale totalement étranger aux éléments, aux principes et aux valeurs civilisationnels, culturels formatifs voire constitutifs de la citoyenneté africaine et secondement à s’appuyer sur les vieux arcanes de cette citoyenneté africaine jadis défaits, détruits, estompés dans leur élan par l’esclavagisme et le colonialisme (Cheikh Anta Diop, Nations nègres et culture-De l’antiquité nègre égyptienne aux problèmes culturels de l’Afrique noire d’aujourd’hui, Présence africaine, 1999, L’Afrique noire précoloniale- Etude comparée des systèmes politiques et sociaux de l’Europe et de l’Afrique noire, de l’Antiquité à la formation des Etats modernes, Présence africaine, 1987, Les fondements économiques et culturels d’un Etat fédéral d’Afrique noire, Présence africaine, 1990, Civilisation ou barbarie, Présence africaine, 2001), Obenga Th., (Cf. L’Egypte, la Grèce et l’école d’Alexandrie, histoire interculturelle dans l’Antiquité, aux sources égyptiennes de la philosophie grecque, l’Harmattan, Gif-sur-Yvette : khepera, DL, 2005, Le sens de la lutte contre l’africanisme eurocentriste, Paris ; Montréal (Québec) ; Budapest : l’Harmattan, 200, La philosophie africaine de la période pharaonique, Paris, L’Harmattan, 1990), Kizerbo J., (Cf. Le monde africain noir, Paris, Ed. Hatier, 1964, Histoire de l’Afrique noire, Paris, Ed. Hatier, 1972, Histoire générale de l’Afrique, ouvrage collectif, Paris, Editions Présence africaine,/Edicef/Unesco, 1991, Anthologie des grands textes de l’humanité sur les rapports entre l’homme et la nature (avec Marie-Josée Beaud-Gambier), Paris, Editions Charles Léopold Mayer, 1992), etc.) et après par l’occidentalisme actuel comme mondialisme, capitalisme, eugénisme, hégémonisme, expansionnisme (Latouche S., (Cf. Le monde africain noir, Paris, Ed. Hatier, 1964, Histoire de l’Afrique noire, Paris, Ed. Hatier, 1972, Histoire générale de l’Afrique, ouvrage collectif, Paris, Editions Présence africaine, /Edicef/Unesco, 1991, Anthologie des grands textes de l’humanité sur les rapports entre l’homme et la nature (avec Marie-Josée Beaud-Gambier), Paris, Editions Charles Léopold Mayer, 1992), Morin E.,( Cf. Culture et barbarie européennes, Bayard, 2005).
Au total il s’agit d’expliquer qu’étant à la fois victime et co-bourreau de deux blessures ontologiques que sont l’esclavagisme et le colonialisme, le citoyen africain est interpellé à faire un choix -, peu importe s’il est cornélien, surtout quand on sait que le bonheur vient de l’effort -, entre d’un côté une récusation voire un rejet d’une citoyenneté qui n’est pas et qui ne doit plus jamais être la sienne, puisqu’absolument contreproductive au regard de ses contreperformances accumulées au plan culturel, sociologique, politique, économique, scientifique (épistémologique, technologique), civilisationnel, et d’un autre côté envisager un « retour réactualisé » à la citoyenneté pré-esclavagiste et pré-colonialiste foncièrement orienté sur la capacité créatrice, productrice, inventrice ; cette capacité tant créatrice, productrice, qu’inventrice qui lui permit de fonder des vrais et grands empires, des royaumes, des pyramides, des contes, des récits, des légendes, des fables d’un niveau très élevé qui n’était pas encore à ce moment-là celui jadis de l’homme euro-occidental quand ce dernier, en mission civilisatrice soi-disant et en conquistador, vint l’explorer et l’évangéliser.
Notre question est de savoir comment faire maintenant pour que l’Afrique recouvre cette puissance et cette force d’antan, qu’il a cédées tant pour des raisons politique et idéologique (on le sait bien) que par sa nonchalance légendaire, au citoyen euro-occidental ? tel devait être l’objectif en long et à court terme dudit colloque sur la citoyenneté. En attendant, cette capacité praxéologique ne sera accessible au citoyen africain soit pour égaler le citoyen occidental soit pour le dépasser dans sa « supériorité » anthropologico-ontologique actuelle, que si le citoyen africain comprend comme le dit Heidegger « sa tradition d’une façon créatrice » et surtout accepte d’abandonner sa discursivité romantique, poétique, passéiste devenue légendaire -, chaque fois qu’il doit accuser le citoyen occidental qui le spolie, lui vole ses richesses, l’empêche de se développer, de se transformer, mais en refusant d’assumer une grande partie de ses responsabilités primordiales dans cette déchéance du continent noir. Le romantisme discursif voire intellectualiste pousse les Africains à glorifier leur statut du berceau de l’humanité », malheureusement sans toutefois jamais apporter dans la pratique, dans les faits les preuves probantes de cette primeur voire de cette primauté existentiale.
Pour A. Kabou si l’Afrique noire n’a pas encore décollé du point de vue développement, c’est qu’elle refuse obstinément de choisir cette voie. En effet, les Africains mettent en arrière-plan la méthode et l’organisation, ils gaspillent leurs ressources, sabotent le bien commun et tout ce qui pourrait fonctionner durablement. Les Africains détestent la cohérence, la transparence, la rigueur. Leur faveur va systématiquement au bricolage, au terrorisme technologique, à l’improvisation et à la navigation à vue. L’Afrique est une grande gaspilleuse de temps, d’argent, de talents, d’énergie. Momifiée à l’extrême, incapable de se mouvoir à la vitesse des exigences de sa situation catastrophique, elle reste sourde aux réalités du monde. C’est un continent qui se distingue par un mépris souverain pour la créativité, la diffusion du savoir technique, par une absence terrifiante d’imagination et un conformisme meurtrier. Comme dans la plus belle de ses traditions, la curiosité n’est pas une valeur prise. La volonté de démarcation culturelle n’est pas uniquement l’apanage de l’Afrique (A. Kabou, Et si l’Afrique refusait le développement ? Paris, l’Harmattan, 1991, p. 92). Toutes les sociétés humaines ont élaboré des systèmes d’auto-signification pour se distinguer des autres. Cependant, l’Afrique outrepasse dangereusement le seuil minimal de singularité, de démarcation et de spécificité culturelle. La technique reste perçue comme quelque chose du blanc qu’on utilise plus ou moins dédaigneusement, sans chercher à s’en emparer.
C’est que le relativisme culturel, estime A. Kabou, occulte la question fondamentale du gap technologique existant entre l’Afrique et le reste du monde, par un tour de passe-passe égalitariste qui résiste difficilement à l’épreuve des faits. La supercherie a consisté à diaboliser la machine du blanc et à accorder une promotion raciale et culturelle au nègre primitif. Le particularisme, on le sait, est une constante inhibant de l’histoire du progrès des brassages culturels en Afrique. Bien que le reste du monde sait désormais que le développement est plus largement dû en emprunt l’intelligent à d’autres civilisations qu’au génie intrinsèque d’un peuple, les Africains feignent de l’ignorer ou refusent de l’admettre et continuent de croire que la renaissance de leur culture précoloniale est l’unique condition préalable de leur développement. Comme solution, les Africains, explique A. Kabou, ont misé sur la voie du particularisme et du relativisme. En effet pour combler la faille profonde du sous-développement technique, les Africains ont choisi la voie facile du particularisme et du relativisme culturel. L’Afrique se barricade donc derrière une philosophie culturaliste fallacieuse et proclame la survalorisation des cultures africaines considérées comme autonomes et archaïques. C’est là l’erreur fondamentale, le relativisme culturel n’est pas transposable au plan technologique ! Ce qui ne signifie nullement que les Africains doivent renoncer à leurs valeurs de civilisation. Au contraire, ils devraient dresser un inventaire de toutes ces valeurs qui pourraient fournir une base solide à tout projet de développement cohérent, et à rejeter les valeurs objectivement nuisibles au progrès.
C’est ce que nous appelons, sans nous cacher, une dépendance volontaire, puisqu’elle n’est plus imposée mais au contraire choisie. En effet l’Afrique est peuplée de citoyens qui, au nom de leurs petits intérêts, pensent et estiment que sans poser les deux genoux au sol pour glorifier la citoyenneté du maître euro-occidental, il en sera fini d’eux et de leurs mignons intérêts. « Une chose est d’oublier sa nature, ses origines, son identité, une autre est de ne pas savoir que l’on a oublié son identité ou alors de l’avoir oublié au profit d’une infime lueur de bonheur. Suite au privilège infructueux d’être nommés par le maître du nom évolué, certains Africains, pendant et au lendemain de la colonisation, se sont érigés en disciples fidèles, copiant le comportement haineux que la classe dominante avait à l’égard du Nègre. D’où de l’appellation sarcastique (évolué) que l’on leur avait attribuée, certains ont pu affirmer sans scrupule que le Noir était « foncièrement » un être voué à l’émotion, prélogique, Joseph Kizerbo note que ce rang de privilégiés vivait une certaine crise identitaire, au point d’être coupés du « peuple », c’est-à-dire de leurs familiers et intimes et devenaient l’étage inférieur de la pyramide administrative » au demeurant de leurs origines » (R. Contran R., Sj, « Le déboire de l’histoire coloniale africaine : une réponse sous le prisme de Kä Mana et de Kizerbo,in Raison Ardente, Revue des Étudiants de la Faculté de Philosophie, Saint Pierre Canisius/Kimwenza, n°113, 2021-2023, p. 16).
3.Cartographie épistémico-praxique pour une citoyenneté afro-subsaharienne du développement et de transformation
Pour contrecarrer cette dépendance volontaire ou involontaire de l’homme africain subsaharien à égard à l’homme euro-occidental et aux autres hommes en général, nous avons cru constructif de proposer une cartographie proprement dite pour la reconstruction d’une citoyenneté africaine plus praxéologique, c’est-à-dire créationniste, productionniste, inventionniste, transformationniste autour des deux chapitres et une conclusion ouverte, comportant pour chacun de deux chapitres deux thèses (faisant au total quatre thèses), dont une seule thèse pour la conclusion ouverte.
2.1. Le Premier chapitre intitulé « Pour une culture remplaciste-culturaliste-transformatrice comme déconstruction de la citoyenneté africaine », nous proposons une réflexion philosophique, psychologique et praxéologique consistant dans la mise en œuvre des principes d’une culture remplaciste transformatrice en Afrique. Ce chapitre, ainsi que nous venons de le dire, énonce deux thèses suivantes : 2.1.1. Première Thèse du Premier chapitre est intitulée « De la référence à la capacité remplaciste-culturaliste-transformateur à la citoyenneté africaine par la maitrise épistémique et praxéologico-éthico-morale ». Cette thèse montre que l’ouverture des peuples à la science est la solution idoine pour le développement et la transformation de l’Afrique subsaharienne. En effet c’est par la science et avec la science qu’il est possible de prime abord à un homme isolé et ensuite à une communauté de se développer, de se transformer, de se créer et de se recréer, de produire et de se reproduire, d’inventer et de se réinventer. Or qui dit science dit épistémologie. D’où nous interpellons les peuples et races en échec scientifique, technologique, comme les peuples africains subsahariens, à se forger une mentalité scientifique et épistémologique pour prétendre à une vie meilleure et acceptable. Il est vrai qu’on peut s’interroger sur la pauvreté, la misère de certains peuples, de certaines races par rapport à la richesse et à l’opulence d’autres peuples, mais l’on s’égarerait de penser que le nœud de la solution est politique, sociologique, psychologique, historique, anthropologique ou prioritairement ontologique, mais le problème est au contraire épistémologique et praxéologique. Le développement et la transformation d’un être humain ne sont possibles, qu’en se forgeant une mentalité scientifique (Osongo-Lukadi A-D, Séminaire de Philosophie de science, Master 1&2, Faculté de Philosophie, Université Catholique du Congo, 2021-2022, inédit). Il s’agit d’établir un rapport entre la science et le développement et autour de cette relation, construire une maison finalement à trois où l’épistémologie, c’est-à-dire la capacité qu’a tout être humain de se développer et de se transformer par l’importance qu’il accorde à la recherche scientifique et technologique, s’humanisera et en humanisera.
La réflexion philosophique est née sœur jumelle, et longtemps non discernable, de la science. Mais, à mesure qu'une dissociation s'ébauchait, une interrogation sur la nature de la science prenait une forme de plus en plus précise. Les doutes qui sont apparus chez certains, à différentes époques, sur la portée et la valeur de cette connaissance ont parfois donné un tour polémique à la philosophie de la science. Aujourd'hui même, l'accélération du progrès scientifique, l'irrésistible développement des pouvoirs qu'il confère aux utilisateurs et aux administrateurs de la science posent des questions dont l'urgence facilite mainte confusion entre l'étude proprement épistémologique et la réflexion éthique et politique sur le rôle de la science dans nos sociétés. Au sens philosophique donc l’épistémologie est un domaine philosophique qui analyse, étudie et critique toutes les disciplines de la science, ainsi que leurs méthodes et leurs découvertes (Osongo-Lukadi A-D, Séminaire de Philosophie de science, Master 1&2, Faculté de Philosophie, Université Catholique du Congo, 2021-2022, inédit).
D’où rechercher un enracinement épistémique à la capacité créatrice, productrice, inventrice et donc éminemment transformatrice à tout être humain est notre préoccupation capitale. Elle est vaste au regard de l’essence de son fondement, dont la question consiste à savoir comment par la science, grâce ou à cause de la science, on égaliserait le développement, la transformation des peuples ? une question qui en appelle bien sûr celle de savoir que faut-il faire pour amener les peuples, les races des continents en panne de transformation et de développement à pouvoir s’imprégner d’une épistémologie aussi prépondérante, imminente, conquérante qui les rendrait aussi meilleurs que ceux dont la science a porté ses fruits, l’Europe en général et sa partie occidentale plus précisément ? Tel est incontestablement le nœud gordien de la problématique que nus engrangeons. Parce qu’on est convaincu voire persuadé que l’écart développant et transformant qui existe entre les peuples qui se sont appuyés sur la science pour se développer et se transformer et ceux qui n’y sont pas encore arrivés voire jamais parvenus a pour source et cause le sous-développement épistémique des peuples et des races. Ceux qui pensent, réfléchissent mieux ou encore produisent la science et une bonne science se développent et se transforment tandis que ceux qui négligent la science voire produisent une mauvaise science se coincent, se freinent et conséquemment ne se développent pas et ne se transforment non plus.
C’est indiscutablement dans cette dialectique contraignante que se joue haut la main le destin des peuples, des races et des nations. On tombe ici, consciemment ou inconsciemment sur la question du rapport des forces entre d’un côté pays, peuples ou races développés et d’un autre côté pays ou races sous-développés. Qui est autrement dit le fameux « dialogue » Nord-Sud. Clairement et explicitement, il s’agit de montrer, mais en y insistant, sur l’importance de la science et davantage encore sur un appel du pied fait aux pays du Sud et à ceux africains en particulier à prendre exemple sur ceux du NORD. Même si chemin faisant, il y a lieu de montrer tout de même que l’essentiel des ressources naturelles qui fournissent une embellie scientifique au NORD se trouve, mieux, puisé au SUD et plus particulièrement en Afrique. Car sans ces ressources exploitées éhontément par le NORD, la science occidentale, en dépit de l’ingéniosité de ses producteurs de souche, n’aurait pas atteint son degré de créativité, de productivité et d’inventivité qui est la sienne, surtout en ce moment. Cette interdépendance entre avancées scientifiques occidentales et exploitation des ressources naturelles afro-subsahariennes mérite d’être mise en évidence clairement, non pas pour trouver la moindre excuse à la lassitude épistémique des peuples du SUD et d’Afrique noire en particulier, mais pour faire justice aux exploités et en même temps faire porter une partie de chapeau aux exploiteurs sur la déliquescence, la faiblesse, la lenteur épistémologique des peuples épistémologiquement sous-développés.
D’où l’attention accordée, soutenue et très entretenue aux problèmes récurrents du développement et de transformation de l’Afrique noire, encore attentiste et contemplative en la matière, en plus d’être épistémiquement arriérée, dépassée, retardée. Quiconque a travaillé dans le domaine du développement en Afrique noire sait à quel point l’aide étrangère est considérée par les autorités et les populations bénéficiaires comme une chose naturelle, et à quel point il est difficile d’obtenir la participation des populations à la réalisation des projets, même lorsque les priorités sont définies par elles. Comme le souligne Axelle Kabou, « les Africains sont les seuls individus au monde à croire que leur développement peut être pris en charge par d’autres personnes que par eux-mêmes » (A. Kabou, Et si l’Afrique refusait le développement ? Paris, l’Harmattan, 1991, p.79). L’émergence d’un esprit analytique fécond parait se heurter essentiellement à trois obstacles bien connus, notamment les tabous traditionnels, l’absence de démocratie, et à une pierre d’achoppement insoupçonnée mais de taille :la sorcellerie ( A. Kabou, Et si l’Afrique refusait le développement ? Paris, l’Harmattan, 1991, p. 92). Pourtant, l’Afrique gagnerait de l’avis d’Axelle Kabou à revoir ses modes de pensée de fond en comble, afin de comprendre comment elle effectue des choix qui expliquent amplement sa situation actuelle. La contradiction reste trop souvent perçue comme un devoir d’anti-occidentalisme immunisant l’Africain contre les bactéries d’une civilisation technicienne blanche. Le mythe de l’infériorité de l’Africain reste donc d’actualité. C’est pour cela que ce continent veut incarner la pureté de l’âme humaine en se félicitant d’avoir résisté au démon de la machine. C’est aux mythes des primitivistes (à la Levy-Brul), ou aux contre-mythes inventés par les Africains eux-mêmes (l’Africa felix pre-coloniale) et les africanistes en général (à la Tempels et Griaule), connus à des fins de réhabilitation culturelle et raciale des nègres opprimés, que se trouvent précisément les causes du sous-développement. Pour que cette mascarade change, les tabous pesant sur les mentalités africaines doivent disparaitre.
En lieu et place d’un territoire épistémologique, l’Afrique selon Axelle Kabou est restée une Afrique foncièrement traditionnaliste. L’Afrique est restée profondément ce qu’elle a toujours été : un terroir de traditionalisme. Axelle Kabou ne croit pas à l’aliénation culturelle. Ces mythes ont pour seule fonction d’instaurer un climat de résistance à la pénétration d’idées nouvelles dans les mentalités. L’Afrique n’est pas en danger d’occidentalisation. Cette pseudo-aliénation a pour fonction de cacher l’extraordinaire homogénéité des modes de pensée en Afrique contemporaine, et l’inexistence d’une couche sociale capable d’assumer les transformations imposées par la détérioration croissante de la situation économique. En effet, l’Afrique ne connaît pas de révolutions sociales. Cela s’explique par le fait qu’il n’y a aucune différence de mentalité entre les intellectuels et les masses (A. Kabou, Et si l’Afrique refusait le développement ? Paris, l’Harmattan, 1991, p. 92). De telle sorte qu’aucune dictature ne peut se maintenir durablement dans un pays par son seul pouvoir de répression et de corruption. Seule la préexistence d’un terrain social et culturel favorable explique que de tels régimes puissent prendre racine et prospérer. La vie quotidienne des Africains n’est pas régie par un mouvement de balancier ou les cœurs saignants seraient constamment déchirés entre les deux termes d’une cruelle alternative : être ou ne pas être soi-même. II n’y a pas, à proprement parler de déracinement, mais plutôt une sorte de mauvaise conscience à l’égard des valeurs traditionnelles. C’est en ce sens que le dualisme tradition-modernité est fallacieux : il postule le progrès des mentalités vers une ouverture après avoir diabolisé les valeurs de la modernité. Le métissage culturel donne un mythe reposant sur la conviction erronée que la compréhension des civilisations et des traditions réciproques est le préalable sine qua non de la communication interculturelle ( A. Kabou, Et si l’Afrique refusait le développement ? Paris, l’Harmattan, 1991, p. 92).
Ces trois éléments jouent pour A. Kabou un rôle déterminant dans le déclin de l’Afrique : l’absence de curiosité scientifique, l’absence d’écriture utilisée à grande échelle et l’absence de conscience identitaire élargie. On ne dirait jamais assez à quel point la croyance à la sorcellerie a été, et reste, un frein d’une puissance insoupçonnée dans l’histoire de l’évolution sociale de l’Afrique. La puissance des tabous parait avoir été décisive pour ce qui concerne le progrès du savoir. A l’inverse de ce que l’on a observé ailleurs, en Afrique une désacralisation du savoir n’a jamais eu lieu. Plus on est diplômé, plus on croit être la proie désignée de la jalousie sociale et de la sorcellerie suicidaire, et plus on a recours au gris-gris pour s’en protéger (A. Kabou, Et si l’Afrique refusait le développement ? Paris, l’Harmattan, 1991, p. 92). Pour Axelle Kabou, l’Africain monte un projet de développement suicidaire. De la sorte l’Afrique ne se meurt pas : elle se suicide dans une sorte d’ivresse culturelle pourvoyeuse de seules gratifications morales car la peur du progrès technique reste toujours liée au fantasme du bon sauvage. L’Afrique est dans une situation de cul-de-sac culturel aride dont aucune idée dynamique ne peut sortir. Il n’y a pas de boulimie de connaissances nouvelles. La mort des idéologies politiques, au sens strict de ce terme, signifie que, plus qu’auparavant encore, le monde se divisera désormais en civilisations techniciennes avancées (A. Kabou, Et si l’Afrique refusait le développement ? Paris, l’Harmattan, 1991, p. 197) et en civilisations traditionnelles. D’où finalement pour Axelle Kabou, les Africains doivent cesser d’encourager les Occidentaux à multiplier en Afrique les projets de développement qui, à force de respect obligatoire pour les valeurs traditionnelles, ne développent que la misère, le fatalisme et les populations en haillons. Le sous-développement commence par le sous-développement de la perception de soi et du monde extérieur, par l’immobilisme des mentalités et se perpétue par le retour des Africains lettres aux valeurs du terroir, sans condition. La pauvreté de l’Afrique ne s’explique que par le rejet borné du principe de l’emprunt à d’autres civilisations en vue d’une transformation en profondeur ( A. Kabou, Et si l’Afrique refusait le développement ? Paris, l’Harmattan, 1991, p. 7).
Les théoriciens du développement de l’Afrique, après avoir réfléchi sur les divers types de causes de son sous- développement et élaboré différentes stratégies pour sortir les États africains du sous-développement, ils se trouvent aujourd’hui dans une impasse face à un afro-pessimisme grandissant. Est –il possible de penser un autre paradigme du modèle de développement du continent noir afin de booster sa transformation et son développement durable dans un monde en mutation ? Les Philosophes comme Marcien Towa ont préconisé une certaine « acculturation européenne » et déculturation africaine. Voie que nous qualifions d’herméneutique sodomisante (Osongo-Lukadi A.-D. « Théorisation et Praxisation scientifique : Essai de refondation d’une ‘idéologie politique congolaise’ post-alternance historique, la transhumance, la stagnation ou comment déconstruire la souveraineté », in Revue Africaine du savoir, Vol. 10, No 10, 2021-2022, p.7) et dangereuse, et de là, à la suite de Jean Paul Sartre, nous préconisons une doctrine existentialiste de la révolution. Cette révolution existentielle passe avant tout par une reconsidération culturelle. Car la culture est le fondement de la société, de la politique, de l’économie, de la technologie et de la science. En effet, le manque de culture conduit à un manque d’identité, de l’idéologie et à une pauvreté ontologique et anthropologique. Le Pays comme la Chine, s’est développé par la culture. En moins de deux décennies, la Chine est devenue une référence en matière de développement. Ne partit de rien, elle est aujourd’hui adulée par les économies occidentales et Africains auxquelles elle n’a rien à envier. L’Afrique peut s’inspirer du modèle chinois pour booster son développement. C’est-à –dire partir de sa culture pour booster sa transformation et développement.
Marc-Louis Ropivia dans son article intitulé « Problématique culturelle et développement en Afrique noire : esquisse d’un renouveau théorique », nous allons comprendre que la culture africaine n’est pas une aubaine déjà -là, le prête –à porter du développement mais présente à la fois des tares à surmonter et des valeurs à reconsidérer pour son développement durable. Dans ce sens, deux articulations essentielles vont constituer le fil conducteur vers une nouvelle vision du devenir de l’Afrique à savoir la reconnaissance des « tares culturels africains » et la doctrine existentielle de la révolution qui prend en charge des valeurs culturelles africaines dans les différents modèles de son développement. Les faits montrent, en dépit de tout et du tout qu’il y a des faiblesses culturelles que les Africains doivent surmonter pour prétendre au développement et à la transformation de leur espace-temps. Si bien que pour un développement et une transformation durable de l’Afrique les fondements de l’anthropologie africaine devraient constituer l’âme de tout programme de développement. Le préalable est qu’il faut remédier en amont aux facteurs culturels du sous-développement avant d’envisager en aval les scénarios et stratégies du développement. En effet, le paradigme de l’impérialisme, avec son canevas théorique et conceptuel (centre-périphérie, échange inégal, dépendance), a constitué pendant plus d’un quart de siècle, en tant que facteur explicatif et causal du sous -développement, l’ossature de toutes les théories et réflexions sur le développement (Cf. Ropivia M.-L., Problématique culturelle et développement en Afrique noire : esquisse d’un renouveau théorique http://geoprodig.cnrs.fr/items/show/65277 visité ce 02/01/2023, cité dans le Cours de la Philosophie de la Culture, Master 1&2, Faculté de Philosophie, Université Saint Augustin de Kinshasa, Année Académique 2022-2023, inédit). Son originalité est d’un côté d’avoir mis l’accent sur les facteurs historiques et exogènes qui culpabilisent l’Occident dans la production du sous-développement dans le Tiers- monde et de l’autre côté, ne jurer que sur ce dogme ‘en dehors de l’Occident point de salut, la tendance de penser que la France, les USA, tout comme l’Occident sont incontournables, l’Afrique ne peut ni créer, ni produire, ni encore moins inventer sans se référer au génie occidental européen (Osongo-Lukadi A.-D. « Théorisation et Praxisation scientifique : Essaie de refondation d’une ‘idéologie politique congolaise’ post –alternance historique, la transhumance, la stagnation ou comment déconstruire la souveraineté », in Revue Africaine du savoir, Vol. 10, No 10 , 2021-2022, p.7,).
2.1.2. Venons-en à présent à la Deuxième Thèse du Premier chapitre qui est intitulée « Une société de créateurs, de producteurs, d’inventeurs citoyenne fondée sur l’éducation et l’instruction de la jeunesse contextualisée par rapport aux réalités et priorités propres ». En effet dans un ouvrage récent intitulé « Enseigner l’éthique et la déontologie professionnelle et de l’enseignant à l’Enseignement Supérieur de la République Démocratique du Congo et à l’Institut Supérieur Pédagogique de la Gombe. Questions et réponses philosophico-phénoménologiques et sociologico-pédagogiques sur les prérequis des Enseignants et des Etudiants en matière des « manières d’être » et manières d’agir » (Osongo-Lukadi A-D., Louvain-La-Neuve, CRPIC éditions, Bibliothèque Royale Albert 1er de Belgique Maison de Dépôt, 2024), nous avions tout en y insistant sur l’urgence à la capacité praxique citoyenne (cfr les éthiques de Emmanuel Kant, Jürgen Habermas, Jean-Paul Sartre, Paul Ricoeur voire Martin Heidegger), mis l’accent sur la caducité en Occident et en Afrique et partout ailleurs dans le monde sur la caducité, la sénilité, la modicité, la morosité, l’inutilité des principes éducatifs ou éducationnels hérités des philosophies de l’éducation des principaux inspirateurs Kant, Rousseau, Piaget... Nous avons proposé au regard de la dépravation des mœurs actuelles exagérées en Occident et leur imposition au monde et à l’Afrique subsaharienne en particulier des lois éthiques et morales susceptibles de renforcer voire améliorer les systèmes éducatifs existants déjà ou en innover en vue du contexte culturel africain-subsaharien. C’est pour ce faire que nous mentionnons également un ouvrage tout récent de Willy Okey et Flavien Nkay Malu qui ont eu le mérite de souligner et de montrer comment « En parlant de développement et de sous-développement, on se réfère aux conditions de vie de la population d’un pays donné. Chaque pays a le devoir d’améliorer tous les aspects de la vie de ses citoyens. L’ironie de la chose c’est que ce sont ces mêmes citoyens d’un Etat qui doivent travailler pour que cette amélioration de leurs conditions de vie ne soit pas un simple souhait mais se concrétise dans la réalité de leur vie quotidienne. Ceci exige de leur pat des qualités intellectuelles et morales capables de transformer leur vécu quotidien. La qualité des citoyens est donc un facteur majeur dans l’accomplissement du devoir de l’Etat d’offrir à ses citoyens des conditions optimales de vie » (Willy Okey et Flavien Nkay Malu, Valeurs, principes et symboles de la république (composante éducation à la citoyenneté, Unité d’enseignement destinée aux étudiants en L1/LMD, Université Saint Augustin de Kinshasa, Editions de l’Académie de la Paix, Juin 2024, p. 5). A telle enseigne que pour Okey et Nkay Malu, « L’éducation est, sans conteste, un atout majeur dans la formation civique des citoyens pour leur permettre d’adopter un comportement digne et responsable dans la gestion de la chose publique. L’éducation dont l’homme a besoin est celle qui lui permet non seulement d’être un homme, mais aussi et surtout d’être citoyen, l’université ou l’enseignement supérieur, comme haut lieu de formation des futurs cadres du pays, est en extirpant en est les antivaleurs qui peuvent mettre en péril la vie de la société. D’où l’importance de l’éducation à la citoyenneté. Ce cours a pour objectif institutionnel « éduquer l’étudiant, le former pour qu’il devienne un citoyen capable d’aimer passionnément son pays, de chercher à la servir et d’y trouver son propre bonheur » (Willy Okey et Flavien Nkay Malu, Valeurs, principes et symboles de la république (composante éducation à la citoyenneté, Unité d’enseignement destinée aux étudiants en L1/LMD, Université Saint Augustin de Kinshasa, Editions de l’Académie de la Paix, Juin 2024, p. 5).
Quant à nous l’exigence d’une éducation à la citoyenneté passe par les facteurs ci-après : 1)Lier culture et éducation, 2)Rationalisation du conflit intergénérationnel,3)Lutte contre l’illettrisme globalisé professionnel, 4)Eradication de l’analphabétisme,5)Initiation à la capacité citoyenne créatrice, productrice, inventrice pour le développement et la transformation, 6)Initialisation épistémologique citoyenne en tant que facteur du développement et de transformation ontologico-anthropologique, 7)Refus de l’authenticité comme chantage identitaire, 8)Combatte l’aliénation mentale et l’acculturation, 9)Appropriation panafricaine de la science et de la praxis, 10)Marxisation, darwinisation et païnisation africaine,11)Lutte contre la dispersion juvénile entre nature et culture,12)Promotion d’une jeunesse leadershipique.
Or c’est lorsque ces douze (12) facteurs citoyens panafricains font défaut, que la citoyenneté africaine est infectée par quatre types de citoyens afro-subsahariens intellectuellement défaillants voire controversés : 1. Les intellectuels-intellectuels, ceux qui ont étudié, obtenu un diplôme et censés ainsi se démarquer de la médiocrité tant épistémique que praxéologique. 2.Les intellectuels-analphabètes, ceux qui effectivement ont étudié et obtenu un diplôme mais dont le niveau épistémique et praxéologique ne reflète aucunement son niveau et encore moins les différencient des illettrés, des abrutis, des parvenus.3.Les analphabètes-intellectuels, sont ceux qui n’ont ni étudié ni obtenu aucun diplôme ; qui se sont formés soit sur le tas par eux-mêmes soit structurellement par autodidactat mais affichant un niveau de responsabilité épistémique et praxéologique digne voire supérieur aux intellectuels sur la paperasse. Enfin, 4. Les analphabètes-analphabètes, sont ceux desquels on ne peut formellement et fondamentalement rien espérer d’épistémologiquement et de praxéologiquement constructif dans la mesure où leur niveau n’est pas différent de la nature, mais au contraire éloigné de la culture. Ces quatre types de citoyens sont un danger pour la société. Des vrais cobayes pour l’abrutissement de la citoyenneté au travers lesquels s’incrustent les pouvoirs politiques pour y installer leur dictature d’opinion. En effet « Pour étouffer par avance toute révolte, il ne faut surtout pas s’y prendre de manière violente. Les méthodes archaïques comme celle d’Hitler sont nettement dépassées. Il suffit de créer un conditionnement collectif en réduisant de manière drastique le niveau et la qualité de l’éducation, pour le ramener à une forme d’insertion professionnelle. Un individu inculte n’a qu’un horizon de pensée limité et plus sa pensée est bornée à des préoccupations matérielles, médiocres, moins il peut se révolter. Il faut faire en sorte que l’accès au savoir devienne de plus en plus difficile et élitiste … que le fossé se creuse entre le peuple et la science, que l’information destinée au grand public soit anesthésiée de tout contenu à caractère subversif. Là encore, il faut user de persuasion et non de violence directe : on diffusera massivement, via la télévision, des divertissements abrutissants, flattant toujours l’émotionnel, l’instinctif. On occupera les esprits avec ce qui est futile et ludique. Il est bon avec un bavardage et une musique incessante, d’empêcher l’esprit de s’interroger, penser, réfléchir. On mettra la sexualité au premier rang des intérêts humains. Comme anesthésiant social, il n’y a rien de mieux. En général, on fera en sorte de bannir le sérieux de l’existence, de tourner en dérision tout ce qui a une valeur élevée, d’entretenir une constante apologie de la légèreté ; de sorte que l’euphorie de la publicité, de la consommation deviennent le standard du bonheur humain et le modèle de la liberté » ( Anders Günter cité par Willy Okey et Flavien Nkay Malu, Valeurs, principes et symboles de la république (composante éducation à la citoyenneté, Unité d’enseignement destinée aux étudiants en L1/LMD, Université Saint Augustin de Kinshasa, Editions de l’Académie de la Paix, Juin 2024, p. 5).
2.2. Le Deuxième chapitre est intitulé « Fondement culturaliste naturo-agricole et praxéologique de la société ». Dans ce deuxième chapitre, nous estimons qu’un véritable espace citoyen proprement dit a pour fondement la culture comme nature, celle-ci comme agriculture (H. Arendt) plutôt qu’esprit cultivé (Cicéron). Comme pour le premier chapitre, le deuxième chapitre prône deux thèses.2.2.1. La Troisième Thèse du Deuxième chapitre intitulée pour « Une culture orientée sur la nature comme agriculture, plutôt que sur la culture de l’esprit », énonce que l’espace citoyen africain est plutôt constitutivement culturel, naturel et donc foncièrement agricole plutôt que culturellement cultivé (au sens d’esprit cultivé) voire spiritualisé. Dans son livre « La crise de la culture » Hannah Arendt retrace l’origine de la culture comme un mot et un concept d’origine romaine. En montrant que la « culture » dérive de colere – cultiver, demeurer, prendre soin, entretenir, préserver – et renvoie primitivement au commerce de l’homme avec la nature, au sens de culture et d’entretien de la nature en vue de la rendre propre à l’habitation humaine » ( H. ARENDT, La crise de la culture, Paris, Gallimard (Traduit de l’anglais sous la direction de Patrick Lévy), 1972, p. 271). La culture est donc dans l’esprit romain et en tant quel tel, ce qui indique une attitude de tendre souci, et « se tient en contraste marqué avec tous les efforts pour soumettre la nature à la domination de l’homme ». C’est pourquoi le mot ne s’applique pas seulement à l’agriculture mais peut aussi désigner le « culte » des dieux, le soin donné à ce qui leur appartient en propre » ( Arendt H., La crise de la culture, Paris, Gallimard (Traduit de l’anglais sous la direction de Patrick Lévy), 1972, p. 271). Un homme « cultivé » n’est pas chez les romains celui qui sait mais au contraire celui qui « cultive » la terre, la nature en ne la dominant pas. Cultiver, c’est s’imprégner du culte des dieux, c’est-à-dire soigner, entretenir ce qu’on a en propre. Pour H. Arendt c’est Cicéron qui est le premier personnage de l’antiquité romaine qui a été le premier à utiliser le mot culture pour les choses de l’esprit et de l’intelligence « Il parle de excolere animum, de cultiver l’esprit, et de cultura animi au sens où nous parlons aujourd’hui encore d’un esprit cultivé (Arendt H., La crise de la culture, Paris, Gallimard (Traduit de l’anglais sous la direction de Patrick Lévy), 1972, p. 272). Mais « avec cette différence que nous avons oubliée, précise immédiatement H. Arendt, le contenu complètement métaphorique de cet usage. Car pour les Romains, le point essentiel fut toujours la connexion de la culture avec la nature ; culture signifiant originellement agriculture, laquelle était hautement considérée à Rome, au contraire des arts poétiques et de fabrication » (Arendt H., La crise de la culture, Paris, Gallimard (Traduit de l’anglais sous la direction de Patrick Lévy), 1972, p. 272).
C’est alors que « Même la cultura animi de Cicéron, résultat de la formation philosophique et par conséquent peut être inventée, comme on l’a suggéré, pour traduire la raideia grecque désignait le contraire même de l’état de fabricateur ou de créateur d’œuvres d’art. Ce fut essentiellement agricole que le concept de culture fit son apparition, et les connotations artistiques qui peuvent avoir été attachées à cette culture concernaient la relation incomparablement étroite du peuple latin à la nature, la création du célèbre paysage italien. Selon les Romains, l’art devait naitre aussi naturellement que la campagne ; il devait etre de la nature cultivée ; et la source de toute poésie était vue dans « le chant que les feuilles se chantent à elles-mêmes dans la verte solitude des bois » ( Arendt H., La crise de la culture, Paris, Gallimard (Traduit de l’anglais sous la direction de Patrick Lévy), 1972, p. 272). La culture, on l’entend, ne renvoie pas avant tout à la « cultura animi » (esprit cultivé) mais au contraire à la nature et à l’agriculture. C’est pour cette raison précise que je propose à l’homme subsaharien noir la conception romaine antique de la culture. Il lui faut revenir à cette origine pour pouvoir rétablir le lien qu’il entretenait avec la nature avant l’esclavage et la colonisation. Le retour à la terre est un retour à la nature et donc à l’agriculture. Il permettra à l’homme africain de quitter le monde d’esprit pour celui de la nature. L’homme essentiel et véritable est un agriculteur, c’est-à-dire un cultivateur. C’était la différence entre les Romains et les Grecs. Les premiers étaient fascinés par la nature, l’agriculture, les seconds en étaient horrifiés. 2.2.2.Quant à la Quatrième thèse du Deuxième chapitre intitulée « Le remplacement culturel pour la transformation et le développement de l’Afrique citoyenne repose sur le choix d’une culture sociale et politique qui favorise la contradiction, source de toute capacité créatrice, productrice, inventrice », elle estime que pour remplacer culturellement les autres cultures et plus particulièrement la culture citoyenne euro-occidentale, le citoyen africain doit céder devant une double exigence dont premièrement l’exigence de création, de production, d’invention qui caractérise et détermine les autres cultures, races, peuples, en particulier le citoyen euro-occidental ; et secondement l’exigence de ne pas s’abandonner constamment et désespérément dans un imaginaire surréaliste et théorétique à venir et toujours à venir mais qui ne viendra jamais, et pire encore dans un verbatim poétisant, romantisant vorace affabulateur, nullissime, « inutillissime » sans fin. Si l’engagement citoyen en Europe est assumé, enseigné, instruit, parlé, écrit et donc transmis, divulgable des générations en générations, en Afrique il est constamment censuré par la dictature du politique, craignant d’y perdre contrôle et met toutes sortes de subterfuges en place pour définir suivant son entendement les contours de ce qu’il entend par citoyenneté. Le remplacement culturel ne consiste pas dans l’adage bien connu du « Ôte-toi, que je m’y mette », mais au contraire dans un engagement à la créativité, à la productivité, à l’inventivité -, l’exemple de la Chine est révélateur à ce sujet où la fidélité à sa culture n’a jamais constitué un handicap pour en même temps s’ouvrir aux autres cultures ; ce qui lui permet de « copier » ce qui est constructif pour elle et pour son peuple, une stratégie qui l’a élevée aujourd’hui sur le toit du monde, devant les Etats-Unis d’Amérique et toute l’Europe réunie, au plan économique -, susceptible d’éteindre ou de relativiser la culture dominante, grandiloquente et tout en bout de course la remplacer effectivement. C’est en créant, en produisant, en inventant sans cesse, plutôt qu’en vociférant, en chantant ou dansant, le contenu de sa propre culture, qu’on arriver à remplacer la culture étrangère.
Découvrons succinctement les références afro-occidentales pour une citoyenneté praxéologique du développement et de transformation ; susceptible d’envoyer également, comme l’Asie et la Chine plus précisément, l’Afrique subsaharienne sur le toit de l’humanité et de plus en plus justifiant son statut historico-spatio-temporel de « berceau de l’humanité ». Première référence Mao Tsé Toung consistant dans l’implantation du parti communiste chinois comme marxisme-léninisme en tant que parti révolutionnaire contre l’impérialisme et ses valets » ( Cf. Le Petit Livre Rouge sur les citations du président Mao Tsé-Toung, pp. 1-2). Deuxième référence Karl Marx et Engels pour qui les événements historiques sont influencés par les rapports sociaux, en particulier les rapports entre classes sociales, donc par la situation réellement vécue par les êtres humains ; une conception accordant une part essentielle à l'économie dans les transformations du monde. Troisième référence le créationnisme-ontologico-phénoménologiste heideggérien où il s’agit de différencier l’acte de simple transmission dans la tradition et celle de création, c’est justement parce qu’il a refusé d’être un simple lecteur de la tradition, c’est-à-dire un simple héritier de sa propre tradition et par rapport auquel on demeure passif, inactif (M. Heidegger, Einführung in die Metaphysik (Introduction à la métaphysique), p. 29, tr. fr., pp. 49-50). D’autant plus que dans “ Chemins d’explication ”, Heidegger montre donc comment “ La Véritable compréhension mutuelle des peuples ne peut commencer et s’accomplir que par une méditation, menée réciproquement au sein d’un dialogue de créateurs, sur l’héritage et la tâche que leur donne l’Histoire. Dans cette méditation, les peuples s’attachent à ce qui leur est propre et s’y arrêtent avec une lucidité et une résolution accrue. Car ce qu’un peuple a de plus propre, est cette oeuvre de création qui lui a été assignée et par laquelle il se pénètre de sa mission historiale, tout en se dépassant : c’est ainsi, et ainsi seulement, qu’il accède à lui-même ” (M. Heidegger, Chemins d’explication, in Cahiers offerts à Martin Heidegger, Paris, éd. de l’Herne, 1983, p. 59).
Quant à la quatrième référence, c’est le « projectisme-existentialiste sartrien où l’existentialisme n’est pas quiétisme (Sartre J-P., Cahier pour une morale, Paris, Gallimard, 1983, p. 55.Ibidem, p. 54). Le quiétisme c’est l’attitude des gens qui disent : les autres peuvent faire ce que je ne peux pas faire. La doctrine que je vous présente (c’est Sartre qui parle) est justement à l’opposé du quiétisme, puisqu’elle déclare : il n’y a de réalité que dans l’action ; elle va plus loin d’ailleurs puisqu’elle ajoute : l’homme n’est rien d’autre que son projet, il n’existe que dans la mesure où il se réalise, il n’est donc rien d’autre que l’ensemble de ses actes, rien d’autre que sa vie. » (Sartre J-P., Cahier pour une morale, Paris, Gallimard, 1983, p. 55). La cinquième référence s’appelle le « révoltisme-suicidiste » où dans Le mythe de Sisyphe, A. Camus nous invite à choisir entre la contemplation et l’action, seule de devenir un homme (A. CAMUS, L’homme révolté, Gallimard, 1951, pp.129-120). Car en effet « L’esclave, à l’instant où il rejette l’ordre humiliant de son supérieur, rejette en même temps l’état d’esclave lui-même. Le mouvement de révolte le porte plus loin qu’il n’était dans le simple refus. Il dépasse même la limite qu’il fixait à son adversaire, demandant maintenant à être traité en égal. Ce qui était d’abord une résistance irréductible de l’homme devient l’homme tout entier qui s’identifie à elle et s’y résume. Cette part de lui-même qu’il voulait faire respecter, il la met alors au-dessus du reste et la proclame préférable à tout, même à la vie. Elle devient pour lui le bien suprême. Installé auparavant dans un compromis, l’esclave se jette d’un coup (« puisque c’est ainsi… ») dans le Tout ou Rien. La conscience vient au jour avec la révolte » ( A. CAMUS, L’homme révolté, Gallimard, 1951, p. 28).
Quant à la sixième référence qui est le « créationnisme-inventionniste tofflérien, elle est celle dans laquelle Alvin Toffler proclame que la création est destinale à l’homme, que c’est sa première vertu, et qu’il ne peut en être autrement : « Il est des générations dont la destinée est de créer, d’autres de maintenir une civilisation. Celles qui ont lancé la Seconde Vague de changement historique ont dû, par la force des choses, être des générations créatrices. Les Montesquieu, les Stuart Mill et les Madison ont inventé la plupart des structures politiques qui nous semblent encore aller de soi. A la charnière de deux civilisations, leur rôle était de créer. » (Toffler , La Troisième Vague, Denoël, 1980, p. 539). D’où selon A. Toffler, « nous devons commencer par changer nous-mêmes, par apprendre à ne pas fermer prématurément notre esprit à ce qui est nouveau, surprenant et apparemment révolutionnaire. Cela veut dire combattre les étrangleurs d’idées prompts à porter le coup de grâce à toute proposition nouvelle sous-prétexte que c’est irréalisable, et monotones défenseurs de ce qui existe déjà, même si c’est absurde, coercitif ou inexploitable – sous prétexte que c’est utilisable. Cela veut dire se battre pour la liberté d’expression – pour le droit des gens à formuler leurs opinions, même si elles sont hérétiques. Cela veut dire, surtout, engager sans plus attendre ce processus de reconstruction avant que la désintégration des systèmes politiques en vigueur n’ait atteint le seuil fatidique au-delà duquel les forces de la tyrannie se déchaîneront, rendant impossible un passage pacifique à la démocratie du 21e siècle. Si nous nous mettons à l’œuvre sans délai, nous pourrons, nous et nos enfants, participer à cette tâche exaltante : la reconstruction, non seulement de nos structures politiques périmées mais de la civilisation même. Comme la génération des révolutionnaires de jadis, notre destin est de créer notre destin » (Toffler A., La Troisième Vague, Denoël, 1980, p. 543). Pour la septième référence « afrocentriste historiographique antadiopienne consistant à montrer que si l'Afrique est le « berceau de l'humanité », alors, selon Diop, les plus anciens phénomènes civilisationnels ont dû nécessairement avoir eu lieu sur ce continent. Enfin la huitième référence « philosophie bantoue » tempelsienne consistant dans l’« existencialisation » d’une philosophie africaine » ou philosophie en Afrique(Tempels Pl., La philosophie bantoue (traduction du néerlandais par A. Rubbens, Elisabethville, 1945 ).
3.Pour conclure sans conclure
Pour en venir à notre conclusion ouverte portant sur la Cinquième Thèse intitulée « Aliénation, acculturation, dépendance cultuelles, sous-développement holistique subsaharien après la fin « officielle » de l’esclavage et de la colonisation », elle consiste à dire haut et fort que ces phénomènes dégradants qui marquent ontologiquement l’Afrique et l’homme subsaharien ne sont plus nécessairement et obligatoirement le fait de l’homme euro-occidental blanc mais au contraire celui de l’homme africain subsaharien lui-même qui a fait des acquis culturels de son ancien maître à penser son cheval de bataille, et ce disant une histoire de déclaration de ressemblance et de dépendance clairvoyante, lucide, volontaire, libre, assumée et réappropriée de gaité de cœur. Pour A. Kabou si l’Afrique ne connaît pas de révolution sociale, c’est sans doute parce qu’il n’y a aucune différence de mentalité entre les intellectuels et les masses. Delà à la réflexion selon laquelle il n’y a - « Aucune dictature ne peut se maintenir durablement dans un pays par son seul pouvoir de répression et de corruption. Seule la préexistence d’un terrain social et culturel favorable explique que de tels régimes puissent prendre racine et prospérer » - il n’y en a qu’un pas (Kabou A., Et si l’Afrique refusait le développement ? Paris, l’Harmattan, 1991, p. 92).
En tout cas la seule haine de l’homme blanc ne suffit plus pour prétexter l’absence de création, de production, d’invention qui gangrène le citoyen africain. Ce n’est plus possible de continuer (même si l’homme blanc peut encore compter sur certains de ses esclaves et lèche-cul tant à l’université qu’au pouvoir politique en Afrique) à porter toute la responsabilité du sous-développement politique, mental, culturel, social, économique, technologique, numérique sur l’homme euro-occidental. En effet, l’émergence de la Chine est un démenti contre les prétextes africains sur le sous-développement et la mainmise euro-occidentale pour ne jamais entreprendre. Continent de la honte, le plus grand handicap de l’Afrique subsaharienne consiste à trainer derrière elle un modèle de citoyenneté hiérarchiquement occidentale, mais hélas ontologiquement inadapté, qui ne les aide pas vraiment.
Enfin, lors de mes dernières vacances d’hiver en Belgique, ma fille aînée Immaculée Yangaye Osongo m’a offert cet ouvrage de Stephen Smith est l’auteur de « Négrologie. Pourquoi l’Afrique meurt », sachant pertinemment mon souci et ma passion pour l’Afrique. Ce qui m’a tant étonné, mais pas du tout surpris, c’est que son sous-titre n’ait pas un point d’interrogation, c’est que pour l’auteur l’Afrique est déjà morte. On ne s’interroge plus. Il montre que les causes ou raisons de cette morte sont une responsabilité partagée entre les exploiteurs occidentaux et la lâcheté et la nonchalance des africains eux-mêmes. S’y avançant dans une explication qui pourrait paraître ethnocentriste portant par « le remplacement des populations ex-zaïroises ou tchadiennes par les japonais, les israéliens ou français ; bref l’Afrique par l’Europe en Afrique, donc » et par ricochet le fleurissement, mieux, la transformation et le développement des espaces géo-démographiques africains, Stephen Smith refuse d’attribuer malgré tout ce phénomène à une quelconque incapacité congénitale des Africains à la création, à la production, à l’invention pour transformer et développer. Il affirme ne pas sous-entendre non plus leur infériorité par rapport à d’autres peuples. Quoique en le lisant, il le laisse fortement penser au travers l’exemple des Africains qui immigrent en Europe et qui réussissent beaucoup mieux que s’ils étaient restés chesz eux en Afrique subir l’écrasant poids culturel civilisationnel afro-africain !
Smith St note « Qu’est-ce à dire ? Que « les » Africains sont des incapables pauvres d’esprit, des êtres inférieurs ? Sûrement pas. Seulement, leur civilisation matérielle, leur organisation sociale et leur culture politique constituent des freins au développement, au sens littéral de ce terme dérivé du verbe latin volvere pour désigner des pays qui « tournent » par des obstacles socioculturels qu’elle sacralise comme ses gris-gris identitaires. Le succès de ses émigrés en est la meilleure preuve a contrario : ceux qui parviennent à s’échapper de l’Afrique réussissent en règle générale fort bien, et d’autant mieux qu’ils s’arrachent à la sociabilité africaine » (Smith St., Négrologie. Pourquoi l’Afrique se meurt ; Calmann-Lévy, 2003).
Ainsi, fait à Kinshasa, le 4 avril 2025
Antoine-Dover OSONGO-LUKADI
-Habilité à Diriger des Recherches de Philosophie
(Université de Poitiers-France)
-Docteur en Philosophie et Lettres
(Université Catholique de Louvain-Belgique)
-Professeurs d’Universités
-Membre Association des Philosophes Américains (APA)
Le démantèlement de l'USAID annoncé par Trump : un drame mondial immédiat, humanitaire et géopolitique
Au lendemain de la chute de l’URSS et la fin de la ‘Guerre froide », le monde vit dans l’illusion suivante : tous les pays n’ont plus qu’un seul objectif, leur propre perfectionnement marchand et démocratique. L’Afrique dispose pour cela de quatre leviers : 1) l’Aide Au Développement 2) l’Aide humanitaire 3) les programmes de type AGOA 4) L’endettement. Ces quatre leviers, qui sont les symptômes d’une « mondialisation heureuse », s’avèrent, au fil des années, depuis les indépendances, totalement inefficaces pour industrialiser l’Afrique, créer des emplois et sortir le continent de la pauvreté. Il faut soigner et nourrir l’Afrique : on répond « aide humanitaire » ; il faut exporter les produits africains vers les Etats-Unis, on répond AGOA. L’Afrique renonce à toute bonne gouvernance économique, elle se contente de vivre de l’exportation de ses matières premières brutes (minerais, énergies fossiles, produits agricoles), de l’Aide au Développement, des programmes de type AGOA et de l’endettement.
L’Afrique entre dans une nouvelle ère
Trump ne regarde pas l’Afrique avec les yeux du vieux monde. D’ailleurs, il ne s’intéresse pas à l’Afrique, mais aux richesses minières dont regorge le sous-sol des Etats africains. Il applique une « diplomatie transactionnelle », proposant aux Etats africains, dans le cadre d’accords bilatéraux, un soutien en échange de l’exploitation de leurs ressources minières.
Lorsqu’il s’est rendu, le 3 avril 2025, en République démocratique du Congo (RDC), le conseiller spécial de Donald Trump pour l’Afrique, Massad Farès Boulos, n’est pas venu apporter le soutien des Etats-Unis au président congolais Félix Tshisekedi, ni parler de paix dans les provinces de l’Est du pays, encore moins d’aide humanitaire. Massad Farès Boulos est venu mettre en œuvre la « diplomatie transactionnelle » trumpienne : aide à la sécurité contre contrats miniers, la RDC disposant d’importantes réserves de terres rares et de minerais. Trump fait peu de cas des institutions multilatérales. Il se projette hors de tous les enjeux multilatéraux de développement et d’aide humanitaire. Seules les perspectives économiques, dans le cadre des accords bilatéraux signés par les Etats-Unis avec chaque Etat africain, l’intéressent.
La vraie tragédie pour l’Afrique : le démantèlement de l’USAID
Le mur des droits de douane et la remise en cause de l’AGOA constituent certes une difficulté pour l’Afrique, mais elle peut être surmontée, pour deux raisons : 1) beaucoup de pays africains qui ne satisfont pas aux critères d’éligibilité de l’AGOA n’ont pas accès au marché américain 2) les États-Unis ne sont que la troisième destination des produits industriels africains, après l’Union européenne et le commerce intra-africain. Quant à la « diplomatie transactionnelle », chaque Etat africain peut en tirer des avantages, s’il sait mettre en place des partenariats gagnant-gagnant. La véritable tragédie pour l’Afrique est le démantèlement de l’Agence américaine pour le développement (USAID). Beaucoup de pays africains verront 100 % des fonds qui leur sont habituellement alloués supprimés. Les pays qui, en volume, perdront le plus sont la RDC, l’Éthiopie, l’Afrique du Sud et l’Ouganda.
Une Contribution à lire comme un message d’alerte mobilisateur
L’objectif de cette Chronique est de délivrer à l’attention de l’Afrique un message clair et mobilisateur. Les conséquences immédiates des droits de douane imposés par Trump à une vingtaine d’Etats africains, dont certains figurent parmi les plus pauvres du monde, auront un impact négatif sur des économies nationales déjà fragiles et qui éprouvent des difficultés pour se financer : insuffisance des recettes fiscales, réticences des bailleurs de fonds, accès difficile aux marchés financiers, alors que les besoins de financement, face aux urgences nouvelles, sont de plus en plus importants. Le mur des droits de douane construit par Trump ne se traduira pas par le total effondrement des économies africaines, car les flux commerciaux de l’Afrique avec les États-Unis restent relativement modestes. Il sera cependant nécessaire de quantifier plus précisément l’impact par secteur et par pays. Avec le départ de l'USAID, la véritable tragédie pour l’Afrique encore peu intégrée dans le commerce mondial est plus humanitaire qu'économique.
Trump n’agit pas par solidarité ou géopolitique traditionnelle, mais pour corriger, à travers les « deals » de la « diplomatie transactionnelle », les déficits commerciaux bilatéraux que subissent les Etats-Unis. Lord Palmerston, que je cite souvent, nous propose la meilleure définition de la Realpolitik. Dans le Discours prononcé en 1848 à la Chambre des Communes du Royaume-Uni, Palmerston déclare : « L’Angleterre n’a pas d’amis ou d’ennemis permanents ; elle n’a que des intérêts permanents et ces intérêts sont la seule obligation que nous devons suivre. »
Les leviers concrets dont disposent les pays africains pour défendre leurs intérêts peuvent-ils être mis en œuvre dans un temps court ? Quel pays africain va acheter le cacao ivoirien, le cuivre et le cobalt de la RDC ? Quelles alternatives crédibles à l’AGOA ? Quels mécanismes de négociation intra-africains ? Comment sortir de la malédiction des richesses du sous-sol africain ? Les réponses à ces questions et l'efficacité de ces réponses ne peuvent s’inscrire que dans un temps long, alors que le temps presse. Les perspectives de développement intégré de l’Afrique, telles qu’elles apparaissent avec le projet de la ZLECAf, sont encore trop lointaines.
Les limites de la « diplomatie transactionnelle » de Trump
Trump, élu dans un pays démocratique, dispose d’un temps court. Les autocrates disposent d’un temps long, voire d’un pouvoir éternel comme en Russie, en Chine, en Corée du Nord, en Iran. Trump a pleinement conscience de ce temps court, ce qui le conduit à multiplier les prises de décisions brutales. Son premier mandat a montré que Trump se désintéresse très vite des questions complexes.
On se souvient du « deal » espéré de dénucléarisation de Pyongyang, resté sans lendemain, Il fait aujourd’hui la même promesse sur la situation en Ukraine, à Gaza ou sur le nucléaire iranien, sans résultat. La diplomatie trumpienne, brutale, grossière et humiliante, n’est qu’oratoire. Elle montre ses limites face à des puissances décomplexées dirigées par des autocrates qui disposent d’un temps long.
Le désordre provoqué par Trump, au point d’éloigner les Etats-Unis de leurs alliés traditionnels, doit conduire l’Afrique à s’engager sur la voie de la bonne gouvernance économique avec, comme seules boussoles, le développement et la défense de ses intérêts. Lorsque Trump n’impose pas de droits de douane sur les exportations des minerais africains, c’est à nouveau le piège des économies de la rente qui risque de se refermer sur l’Afrique.
Le cas de la RDC
On peut croire que la RDC sera peu impactée par le mur des droits de douane construit par Trump, car l’exportation des minerais congolais ne sera pas taxée. En réalité, il faut prendre en compte une situation globale qui intègre l’économie, la sécurité aux frontières dans l’Est du pays et l’aide humanitaire. Au plan économique, la République Démocratique du Congo montrait un certain dynamisme et des signes de résilience grâce à une coordination renforcée des politiques macroéconomique.
L’inflation restait contenue et la monnaie nationale relativement stable sur le marché parallèle.
Des signaux d’alerte sont venus mettre en évidence les fragilités de l’économie congolaise : 1) La montée de l’inflation 2) la chute des cours des matières premières 3) La guerre aux frontières de l’Est du pays 4) la fin de l’aide humanitaire.
La montée de l’inflation – Longtemps contenue, l’inflation atteint déjà 10,2 %, dépassant nettement l’objectif annuel de 7,8 %.
La chute des cours des matières premières - La croissance du PIB réel, qui avait atteint 7,9 % en 2024 (contre 8,6 % en 2023), repose essentiellement sur le dynamisme du secteur extractif (+15,5 %),moteur de l’économie congolaise. Le reste de l’économie (secteur non extractif) n’a progressé que de 3,2 %, révélant une dépendance structurelle aux industries minières. Or, le prix du cuivre, principal produit de recettes minières pour le budget du pays, a chuté brutalement de 11,34 % en une semaine, passant de 9.699 € à 8.600 € le 10 avril, ce qui menace directement les recettes publiques futures et accroît la vulnérabilité budgétaire du pays.
La guerre aux frontières de l’Est du pays –Cette guerre a deux conséquences : a) l’aggravation de la crise économique, ce qui entraîne à Bukavu et Goma la perte de recettes fiscales et érode, au plan national, la confiance des chefs d’entreprise b) l’augmentation de la solde des militaires, une nécessité absolue, ce qui représente un surcoût pour les finances publiques.
La fin de l’aide humanitaire - L’Afrique est le premier continent concerné par le démantèlement de l’USAID. La RDC fait partie des six pays africains pour lesquels l’aide des Etats-Unis constitue plus de la moitié de l’assistance étrangère perçue. Les budgets des ministères de la santé ou de l’éducation, ainsi que les mécanismes de prévention des famines et des crises climatiques, dépendent presque exclusivement des aides extérieures (principalement USAID et autres donateurs étrangers). Or, on assiste à un désengagement massif de tous les donateurs étrangers.
Mobilisation des recettes, maitrise du déficit, financement, programme de réforme budgétaire, tels sont les engagements de la RDC avec le FMI. Pourront-ils être respectés ? Le gouvernement, depuis l’élection de Félix Tshisekedi, se trouve dans l’obligation de réévaluer constamment les besoins budgétaires et de prévoir le calendrier et le contenu des lois de finances rectificatives, en lien avec l’impact des événements nationaux (guerre à l’Est du pays) et internationaux (élection de Trump) sur l’exécution du budget de l’Etat. Pour sortir de l’état de dépendance aux aides extérieures, la RDC doit ; 1) sortir de l’économie de la rente que représente l’écosystème minier, ce qui suppose la diversification de son économie 2) produire plus pour elle-même 2) participer plus activement au développement des échanges intra-africains 3) nouer des partenariats stratégiques « gagnant-gagnant » avec les multinationales qui viennent exploiter son sous-sol 4) se réorienter dès à présent vers d’autres puissances commerciales que les Etats-Unis ou la Chine.
Trump, le révélateur d’une situation que chacun connaît
Selon les chiffres de la Banque mondiale, près de 1.500 milliards de dollars d'aide publique au développement ont été donnés à l'Afrique subsaharienne depuis 1960. A titre de comparaison, le Plan Marshall, qui a permis à l'Europe de se reconstruire après la Seconde Guerre mondiale, a représenté, de 1948 à 1952, un prêt américain de 173 milliards de dollars actuels.
Malgré les milliards d’aide déversés sur l’Afrique on assiste à l’aggravation de la pauvreté sur le continent. Selon la Banque Mondiale (BM), 75% des personnes pauvres dans le monde vivent en Afrique pour atteindre les 90% en 2030, ce qui remet en cause l’efficacité de l’Aide Au Développement et de l’aide humanitaire.
L’Afrique ne peut pas se passer de l’aide humanitaire à mesure que s’accumulent les défis à relever dans les domaines de la santé et des crises alimentaires. Quant à l’aide au développement, qui se fait sous la forme de prêts, d’allégements ou de moratoires de dette publique, elle doit être repensée pour créer véritablement des points de croissance et réorganisée pour faire redescendre les richesses qu’elle produit jusqu’aux populations.
Trump n’est pas cause de l’aggravation de la pauvreté en Afrique, ni des crises alimentaires et sanitaires, ni du retard pris par le continent dans son développement. Il est le révélateur d’une situation que chacun connaît et que l’égoïsme des pays riches contribue à perpétuer.
Christian Gambotti
Agrégé de l’Université – Président du think tank Afrique & Partage – Président du CERAD (Centre d’Etudes et de Recherches sur l’Afrique de Demain) - Directeur général de l’Université de l’Atlantique (Abidjan) – Chroniqueur, essayiste, politologue. Contact : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Références
L’USAID, qui emploie plus de 10 000 personnes dans plus de 120 pays, gère un budget de près de 43 milliards de dollars, ce qui représente 42% de l'aide humanitaire mondiale et à peine 1% du budget des États-Unis.
L’AGOA représente un intérêt économique certain pour de nombreux pays africains. La RDC a signé,, dans le cadre de l’AGOA, des accords économiques importants avec les Etats-Unis.
CADA (Congo Action pour la Diplomatie Agissante) a suivi avec une attention particulière le dernier développement de la situation sécuritaire, politique et diplomatique en RDC caractérisée par le retrait des troupes RDF-AFC-M23 de Walikale et la difficile quête de consolidation de leurs positions dans les autres zones sous leur contrôle aux Nord et Sud-Kivu, la clôture des consultations politiques initiées par le Président Félix Tshisekedi en vue de la formation d’un gouvernement d’union nationale, et la tournée, d’une part, de l’envoyé du Président américain Massad Boulos au Congo, au Rwanda, au Kenya et en Ouganda, et, d’autre part, par le balbutiement à Doha des négociations directes entre les délégués du gouvernement de Kinshasa et ceux de l’AFC-M23, précédées par la rencontre dans cette ville des présidents congolais et rwandais.
CADA émet les vœux de voir le Gouvernement congolais s’activer vivement, sur fond d’amélioration de la gouvernance, sur tous les fronts et exploiter minutieusement toute opportunité afin de faire bouger davantage les lignes dans la perspective du rétablissement de la paix et de la sécurité particulièrement dans la partie orientale du pays.
Mais en attendant une éclaircie, il s’observe un comeback avec fracas de l’ancien Président de la République Joseph Kabila dans l’arène politique où il se livre à une activité débordante affichant ouvertement ses intentions de se positionner comme le rempart de la paix dans la partie est du pays.
CADA trouve cependant - tout en lui reconnaissant le droit au chapitre sur toute situation en RDC en tant non seulement que citoyen, mais aussi et surtout en sa qualité d’ancien Président de la République, puis de Sénateur à vie – suspect le moment choisi pour ce faire qui ne l’épargne d’aucun soupçon. Lequel moment coïncide avec les revers que le Président rwandais Paul Kagame est en train de connaître sur le plan international au point de renvoyer au diable tous ceux qui l’ont soutenu jusque-là, et l’impasse politique de plus en plus grandissante dans laquelle baignent ses marionnettes de l’AFC-M23.
CADA note que, dans l’espace de 50 jours entre les mois de février et avril 2025, l’ancien Président Joseph a fait trois sorties médiatiques à travers lesquelles transpirent ses intentions :
1°. Le 23 février : Il se fait découvrir à travers une tribune dans le journal sud-africain Sunday Times. Sans exprimer la moindre compassion pour de milliers de gens victimes du carnage perpétré le 27 janvier 2025 par les RDF et leurs supplétifs de l’AFC-M23 pour la prise de la ville de Goma, puis celle de Bukavu deux semaines après (le 15 février), ni condamner le gouvernement de Kigali dont le rôle est connu dans cette entreprise funeste, il déclare que le M23 est une aspiration du peuple congolais, ses revendications sont légitimes, ce n’est pas un groupe anarchiste, ni un proxy rwandais.
Dénonçant le simulacre des élections de 2023, il s’en prend au Président Félix Tshisekedi qu’il rend aussi responsable de la détérioration de la situation à l’est de la RDC pour avoir joué un rôle dans l’intensification du conflit.
Ces troubles, à l’en croire, ne peuvent être imputés seulement aux avancées du M23 ou aux tensions entre Kinshasa et Kinshasa.
Par ailleurs, il demande le retrait des troupes sud-africaines de Goma.
2°. Le 03 mars : Il se produit à la télévision namibienne BBC où il charge à nouveau son successeur comme responsable de la crise que traverse la RDC et affirme être disponible pour servir cette dernière. Il préconise, tout en se prévalant de disposer de beaucoup d’énergie pour continuer à servir le Congo, le retrait de toutes les troupes étrangères qui ne feraient qu’aggraver une situation sécuritaire déjà fragile.
3°. Le 08 avril : Dans une lettre à Jeune Afrique, il annonce son retour en RDC sans délai et par la partie orientale. Il justifie sa décision par la situation dans laquelle se trouve aujourd’hui le pays, le qualifiant de « hors contrôle ». L’heure est donc venue, soutient-il, de rentrer sans délai, compte tenu de la situation sécuritaire à travers tout le pays, ainsi que de la déliquescence qui gangrène tous les secteurs de la vie nationale.
Il résulte selon CADA que :
1°. L’ancien Président de la République Joseph Kabila a dévoilé solennellement sa collusion avec l’AFC-M23 en laquelle il reconnait une aspiration du peuple congolais.
Alors que cette coalition est reconnue être à la solde du Rwanda par la communauté internationale qui l’a souligné sans ambages, notamment, dans la résolution 2773 du Conseil de sécurité votée à l’unanimité de ses membres le 21 février 2025, il s’inscrit en faux contre cette évidence faisant savoir que cette coalition, dont les revendications sont légitimes, n’est ni un groupe anarchiste, ni un proxy rwandais ;
2°. L’ancien Président de la République Joseph Kabila, qui a endossé les revendications du M23 et choisi de se mettre en marge de la communauté, se porte ainsi au secours du Président Paul Kagame qui connaît des revers sur le plan international en voulant « congoliser » le conflit en RDC. Ses sorties médiatiques ne sont pas un hasard, mais relèvent plutôt d’une stratégie visant à couvrir le maître de Kigali, tout en accusant son successeur d’avoir une part de responsabilité dans ce qui arrive au pays, pensant ainsi semer le doute dans l’esprit des Congolais, dont la très grande majorité voue aux gémonies le Président rwandais ;
3°. L’ancien Président de la République Joseph Kabila s’investit dans la quête de trouver des béquilles diplomatiques au Président rwandais Paul Kagame, alors que celui-ci voit le soutien, dont il avait joui jusque-là de la part de la communauté internationale, se dérober sous ses pieds.
En plus de la résolution 2773 qui est le couronnement de la diplomatie agissante de la RDC et l’avalanche des sanctions infligées contre le régime de Kigali, il s’est retrouvé le 07 avril 2025, jour de la célébration du 31ème anniversaire du génocide rwandais, sous un jour inhabituel.
Il a fait une expérience amère parce qu’il a dit seul sa messe, sans ses soutiens occidentaux qui, fulminant de colère, n’ont pas fait le déplacement de Kigali. Pourtant, une année plus tôt, des grands dirigeants occidentaux, voire africains, avaient répondu avec engouement au rendez-vous. Très sonné, il en est arrivé, dans un moment de deuil et de recueillement généralement chargé d’émotion, à renvoyer au diable ses anciens souteneurs.
Tout un symbole signifiant que le fonds de commerce rwandais lié aux FDLR et à la discrimination des Tutsis au Congo est en train de fondre comme du beurre au soleil.
Aussi, le passage de l’envoyé spécial du Président américain Massad Boulos en RDC, en Ouganda, au Kenya et au Rwanda a rajouté au contexte.
4°. L’ancien Président de la République Joseph Kabila qui était sorti furtivement du pays en décembre 2023 par le Katanga sous prétexte d’aller faire ses recherches académiques n’a qu’à rentrer librement dans son pays sans ameuter le monde afin de faire bénéficier au peuple congolais des connaissances acquises.
5°. L’ancien Président de la République Joseph Kabila est conscient qu’il est indécent pour un ancien Président de la République de sortir de son pays de manière rocambolesque, de s’adonner à des actions subversives contre celui-ci à l’extérieur et d’espérer y retourner sous le silence et les acclamations des dirigeants en place. L’annonce de son retour sans délai en RDC par la partie orientale est soit un chantage envers le Gouvernement qui devrait ainsi tempérer les ardeurs à son endroit, soit une déclaration de positionnement eu égard aux négociations en cours ou d’autres qui se profilent à l’horizon, soit un acte de dissidence implicite, voire un choix assumé pour prendre la tête de la rébellion.
De ce qui précède, CADA note qu’il ne fait l’ombre d’aucun doute que l’ancien Président de la République Joseph Kabila a franchi la ligne rouge en endossant les revendications de l’AFC-M23 qui porte le sang du peuple congolais sur les mains, voulant faire avaler au monde la pilule amère d’une crise congolo-congolaise et en prenant le contre-pied de la communauté internationale pour relativiser le rôle du Président rwandais Paul Kagame dans la crise sécuritaire qui sévi à l’est de la RDC voici trente et un ans.
Par conséquent, il demande qu’il soit déchu de ses immunités pour complot contre l’Etat congolais et violation de la Loi n°18/021 du 26 juillet 2018 portant statuts des anciens Présidents de la République élus et fixant les avantages accordés aux anciens chefs des corps constitués.
Nous ne cesserons jamais de le répéter ouvertement, publiquement et tout haut en cette année nouvelle 2025, pour ne pas continuer de discriminer, marginaliser, frustrer, omettre, bannir et exclure totalement et complètement et encore une fois de plus durant le second mandat (de 2023 à 2028) comme ce fut le cas durant le premier mandat du Chef de l’Etat et Président de la République, la zone ou l’espace linguistique Lingala phone ou le Grand Equateur dans la gestion, dans l’administration et dans la direction de l’une des quatre (4) Institutions politiques clés les plus en vue en RDC et ce au cours de ce deuxième mandat du Chef de l’Etat et Président de la République Démocratique du Congo.
Rappelant encore une fois de plus, insistant et martelant clairement sur le fait que la population de la zone ou de l’espace linguistique lingala phone et du Grand Equateur n’accepte pas et n’acceptera pas encore en cette année 2025 et dans les années à venir en République Démocratique du Congo toute forme d’injustice, de discrimination, de mépris total, d’exclusion, d’omission, de bannissement du Grand Equateur dans le gestion, l’administration et dans la direction de l’une des quatre (4) Institutions politiques clés les plus en vue en République Démocratique du Congo, ce qui est totalement inacceptable, injuste, injustifié, discriminatoire, indescriptible, insupportable, inadmissible et intolérable en République Démocratique du Congo.
Insistant clairement sur le fait que, le CIEGS RDC AFRIQUE : ONG DE DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME ET DE DEVELOPPEMENT DURABLE ET INTEGRAL EN RDC, EN AFRIQUE ET PARTOUT A TRAVERS LE MONDE et ASBL depuis sa création en 2000 à toujours travaillé, lutté et milité en République Démocratique du Congo dans le cadre de son mandat, de sa mission, sa vison ainsi que ses objectifs stratégiques, opérationnels et prioritaires poursuivis en vue de la Recherche, la Défense, la Sauvegarde, la Surveillance, la Protection et la Promotion de la Démocratie, des Droits de l’Homme, de la Paix et Sécurité Internationales, du Développement Durable et Intégral et du Mieux être Social et de la création et la construction d’un climat de confiance mutuelle et nationale entre congolais et congolaises sans exception et exclusion en RDC, de paix sociale, de cohésion nationale, du vivre ensemble, d’unité nationale, du patriotisme ou l’amour de la patrie Congolaise, du nationalisme ou l’amour de la nation Congolaise, bref pour implémenter les vertus ou les valeurs chrétiennes, morales et républicaines en RDC en vue du mieux être social du peuple Congolais sans exception et exclusion et du développement rapide, efficace, harmonieux, durable et intégral et de l’ensemble du peuple congolais sans exception et exclusion : grand et petit, homme et femme, libre et opprimé, jeune et vieux, riche et pauvre afin de préserver, de protéger, de garantir, de privilégier la culture de la paix sociale et de cultiver la paix sociale, l’intérêt supérieur de la nation congolaise, l’unité nationale, la concorde, l’harmonie, la solidarité entre les congolais et le mieux être social du peuple congolais et le développement rapide, efficace, harmonieux, durable et Intégral de la République Démocratique du Congo notre unique et chère patrie par le partage égalitaire, équitable et équilibré des responsabilités politiques dans la gestion, l’administration et la direction des quatre (4) Institutions politiques clés le plus en vue en RDC durant le deuxième mandat (de 2023 à 2025) du Chef de l’Etat et Président de la République Démocratique du Congo en tenant compte du Grand Equateur ou la zone ou l’espace linguistique lingala phone et cela dans le cadre de la géopolitique et conformément à l’article premier alinéa 8 de la Constitution de la République Démocratique du Congo qui reconnait, garantit et consacre clairement la géopolitique en RDC par la reconnaissance des quatre (4) langues nationales parlés dans quatre (4) zones ou espaces linguistiques en RDC à savoir : le Kikongo, le lingala, le swahili et le tshiluba dont l’Etat en assure la promotion et la protection sans discrimination, sans préjudice des autres langues du pays qui font partie intégrale du patrimoine culturel congolais dont l’Etat assure aussi la protection.
Vu tout ce qui précède et en ce jour la population de la zone ou de l’espace linguistique lingala phone représentée par le Grand Equateur en République Démocratique du Congo, les notabilités du Grand Equateur, la Société Civile – Forces vives de la Nation Congolaise du Grand Equateur ainsi que le CIEGS RDC AFRIQUE : ONG de défense des droits de l’homme et des libertés fondamentales et du développement durable et intégral et mieux-être social en RDC, en Afrique et partout à travers le monde et ASBL prennent acte et bonne note de l’élection du Président du Sénat de la République Démocratique du Congo intervenue le Lundi 12/Août/2024 et s’interrogent encore une fois de plus sur la récompense du butin électoral ou la rétribution que devrait logiquement, en toute évidence et incontestablement obtenir et bénéficier la zone ou l’espace linguistique lingala phone représenté par le Grand Equateur en République Démocratique du Congo dans le cadre du partage égalitaire, équitable et équilibré et de la gestion, l’administration et la direction de l’une des quatre (4) Institutions politiques les plus en vue en République Démocratique du Congo durant le deuxième mandat (de 2023 à 2028) du Chef de l’Etat et Président de la République Démocratique du Congo, Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO en République Démocratique du Congo malgré la contribution très forte et contribution significative et le score électoral impressionnant et jamais obtenue ou réalisé par cet espace ou zone linguistique lingala phone aux dernières élections présidentielles du 20 Décembre 2023 à travers laquelle le Chef de l’Etat et Président de la République Démocratique du Congo, Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO avait été brillamment, terriblement et massivement élu sans appel, sans contredit et sans discussion avec quatre vingt treize pourcent (93%) des suffrages valablement exprimés par la population de la zone ou l’espace linguistique lingala phone représenté par le Grand Equateur en République Démocratique du Congo et tout cela nous le répétons clairement et ouvertement malgré le score électoral impressionnant obtenu durant les élections présidentielles du 20 Décembre 2024 de faire réélire pour un deuxième mandat politique à la tète de la RDC le Chef de l’Etat et Président de la République Démocratique du Congo avec quatre vingt treize pourcent (93%) des suffrages valablement exprimés ?
Soucieux de préserver et de garantir la paix sociale, la cohésion nationale, la sécurité, la stabilité ainsi que l’unité nationale de la République Démocratique du Congo, gages de développement rapide, efficace, harmonieux, durable et Intégral de notre cher et beau pays le Congo – Démocratique ou encore mieux le Congo - Kinshasa.
En plus, pour ne pas discriminer, marginaliser, frustrer, omettre, bannir et exclure totalement et complètement et encore une fois de plus durant le second mandat (de 2023 à 2028) comme ce fut le cas durant le premier mandat (de 2018 à 2023) du Chef de l’Etat et Président de la République, la zone ou l’espace linguistique Lingala phone ou le Grand Equateur dans la gestion, dans l’administration et dans la direction de l’une des quatre (4) Institutions politiques clés les plus en vue en RDC au cours de ce deuxième mandat du Chef de l’Etat et Président de la République Démocratique du Congo.
Rappelant encore une fois de plus, insistant et martelant clairement sur le fait que la population de la zone ou de l’espace linguistique lingala phone et du Grand Equateur n’accepte pas et n’acceptera pas encore en cette année 2025 et dans les années à venir en République Démocratique du Congo toute forme d’injustice, de mépris, d’exclusion, d’omission, de bannissement du Grand Equateur dans le gestion, l’administration et dans la direction de l’une des quatre (4) Institutions politiques clés les plus en vue en République Démocratique du Congo, ce qui est totalement inacceptable, injuste, injustifié, discriminatoire, indescriptible, insupportable, inadmissible et intolérable en République Démocratique du Congo.
Rappelant le fait qu’à travers son ticket et sa décision prise autrefois par l’Union sacrée de la Nation de ne pas confier le poste du Président du Sénat de la République Démocratique du Congo à la zone ou à l’espace linguistique lingala phone représenté par le Grand Equateur durant le deuxième mandat (de 2023 à 2028) du Chef de l’Etat et Président de la République Démocratique du Congo, Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO ouvertement et clairement réclamée par tous contribuera t – elle vraiment et effectivement à renforcer la confiance mutuelle, la cohésion nationale, la paix sociale, à la sécurité, à la stabilité et à l’unité nationale en République Démocratique du Congo d’autant plus que le Grand Equateur représente actuellement plus ou moins dix pourcent (10%) soit environs 8 millions 500 miles habitants de la population totale de la République Démocratique du Congo qui du reste est estimée actuellement à 99 millions d’habitants selon les données et les recherches menées sur Google et qui avait massivement voté et élu massivement à quatre vingt treize (93%) le Chef de l’Etat et Président de la République Démocratique du Congo, Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO lors des dernières élections présidentielles du 20 Décembre 2023 en République Démocratique du Congo face à ses 26 adversaires politiques et s’estime actuellement être victime ou encore s’estime être injustement discriminée et écartée, négligée, omise, bannie dans la gestion égalitaire, équitable et équilibré et dans la gestion, dans l’administration et dans la direction de l’une quatre (4) des Institutions politiques clés les plus en vue en République Démocratique du Congo durant le premier mandat (de 2019 à 2023) et le deuxième mandat (de 2023 à 2028) du Chef de l’Etat et Président de la République Démocratique du Congo, Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO en occurrence la présidence du Sénat ouvertement et clairement réclamée autrefois par tous et s’interroge si cet état de chose garantira et contribuera t - elle avec le temps et à la longue de créer un climat de confiance, de concorde, d’harmonie, de paix, de concorde, de sécurité, de stabilité politique, économique et sociale, gages de développement rapide, durable, efficace, harmonieux et intégral de la République Démocratique du Congo et du mieux être social du peuple congolais ou au contraire créera et installera t - elle et à coup sur un climat de méfiance totale, de ressentiment et de frustration de la part de la population de la zone ou de l’espace linguistique lingala phone représentée par le Grand Equateur en République Démocratique du Congo et cela malgré le score électoral impressionnant obtenu durant les élections présidentielles du 20 Décembre 2024 de faire réélire pour un deuxième manat politique à la tète de la RDC le Chef de l’Etat et Président de la République Démocratique du Congo, Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO avec quatre vingt treize pourcent (93%) des suffrages valablement exprimés ?
La population de la zone ou l’espace linguistique lingala phone représentée par le Grand Equateur en République Démocratique du Congo, les notabilités du Grand Equateur, la Société Civile – Forces vives de la Nation Congolaise du Grand Equateur ainsi que le CIEGS RDC AFRIQUE : ONG de défense des droits de l’homme et des libertés fondamentales et du développement durable et intégral et mieux-être social en RDC, en Afrique et partout à travers le monde et ASBL continuent encore une fois de plus de s’interroger et d’attirer l’attention du peuple congolais sans exception et exclusion vivant en République Démocratique du Congo ou à l’étranger sans exception et exclusion : grand et petit, homme et femme, jeune et vieux, libre et opprimé, riche et pauvre que si jamais pareille chose se reproduisait encore un jour en 2025 et dans les années à venir en République Démocratique du Congo ne pourra t – elle ou pas en cette année 2025 et dans les années à venir d’une façon ou d’une autre avoir des très graves conséquences à la longue en rapport avec la consolidation de l’unité nationale, la concorde nationale, de la paix, de la sécurité, de la stabilité, du développement rapide, efficace, harmonieux, durable et intégral de la République Démocratique du Congo et du mieux être social du peuple congolais ?
Rappelant les alinéas 4 et 5 du Préambule de la Constitution de la République Démocratique du Congo qui disposent en ces termes nous citons : « Considérant que l’injustice avec ses corollaires, l’impunité, le népotisme, le régionalisme, le tribalisme, le clanisme et le clientélisme, par leurs multiples vicissitudes sont à l’origine de l’inversion générale des valeurs et de la ruine du pays » et « affirmant notre détermination à sauvegarder et à consolider l’indépendance et l’unité nationales dans le respect de nos diversités et de nos particularités positives ».
Rappelant clairement le contenu global des articles 11, 12, 13, 22, 23 et 27 relatif aux Droits Civils et politiques en République Démocratique du Congo que voici et qui disposent en ces termes nous citons :
Article 11 : Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Toutefois, la jouissance des droits politiques est reconnue aux seuls Congolais, sauf exceptions établies par la loi.
Article 12 : Tous les Congolais sont égaux devant la loi et ont droit à une égale protection des lois.
Article 13 : Aucun Congolais ne peut, en matière d'éducation et d'accès aux fonctions publiques ni en aucune autre matière, faire l'objet d'une mesure discriminatoire, qu'elle résulte de la loi ou d'un acte de l'exécutif, en raison de sa religion, de son origine familiale, de sa condition sociale, de sa résidence, de ses opinions ou de ses convictions politiques, de son appartenance à une race, à une ethnie, à une tribu, à une minorité culturelle ou linguistique.
Article 22 : Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion.
Toute personne a le droit de manifester sa religion ou ses convictions, seule ou en groupe, tant en public qu'en privé, par le culte, l'enseignement, les pratiques, l'accomplissement des rites et l'état de vie religieuse, sous réserve du respect de la loi, de l'ordre public, des bonnes mœurs et des droits d'autrui. La loi fixe les modalités d'exercice de ces libertés.
Article 23 : Toute personne a droit à la liberté d'expression. Ce droit implique la liberté d'exprimer ses opinions ou ses convictions, notamment par la parole, l'écrit et l'image, sous réserve du respect de la loi, de l'ordre public et des bonnes mœurs.
Article 27 : Tout Congolais a le droit d'adresser individuellement ou collectivement une pétition à l'autorité publique qui y répond dans les trois mois. Nul ne peut faire l'objet d'incrimination, sous quelque forme que ce soit, pour avoir pris pareille initiative.
Rappelant que l’article 13 de la Constitution de la République Démocratique du Congo tels que mentionné ci - haut interdit formellement et clairement toute forme d’injustice et de discrimination possibles en République Démocratique de quelle nature que ce soit, d’où qu’elles viennent et d’où qu’elles se produisent.
Soucieux préserver et de garantir la paix sociale, la cohésion nationale, la sécurité, la stabilité ainsi que l’unité nationale de la République Démocratique du Congo, gages de développement rapide, efficace, harmonieux, durable et Intégral de notre cher et beau pays le Congo – Démocratique ou encore mieux le Congo - Kinshasa.
Rappelant encore une fois le fait que pour ne pas continuer de discriminer, marginaliser, frustrer, omettre, bannir et exclure totalement et complètement et encore une fois de plus comme ce fut le cas durant le premier mandat (de 2018 à 2023) du Chef de l’Etat et Président de la République, la zone ou l’espace linguistique Lingala phone ou le Grand Equateur dans la gestion égalitaire, équitable et équilibré et la direction de l’une des quatre (4) Institutions politiques clés les plus en vue en RDC durant le deuxième mandat (de 2023 à 2028) du Chef de l’Etat et Président de la République Démocratique du Congo.
Rappelant clairement et insistant sur le fait que la population de la zone ou de l’espace linguistique lingala phone et du Grand Equateur n’accepte pas et n’acceptera pas encore en cette année 2025 et dans les années à venir en République Démocratique du Congo toute forme d’injustice, d’exclusion, d’omission, de bannissement du Grand Equateur dans le gestion et dans la direction de l’une des quatre Institutions politiques clés les plus en vue en République Démocratique du Congo, ce qui est totalement inacceptable, injuste, injustifié, discriminatoire, indescriptible, insupportable, inadmissible et intolérable en République Démocratique du Congo.
C’est pourquoi, vu tout ce qui précède, en ce jour, la population du Grand Equateur, les Notabilités du Grand Equateur, les Organisations de la Société Civile Congolaise et ASBL de la zone ou de l’espace linguistique lingala phone du Grand Equateur ainsi que le CIEGS RDC AFRIQUE : ONG de défense des droits de l’homme et des libertés fondamentales et du développement durable et intégral et de mieux-être social en RDC, en Afrique et partout à travers le monde ET ASBL lancent un S.O.S et appel urgent au peuple congolais sans exception et exclusion dénommé : préservons, protégeons, privilégions l’unité nationale chèrement acquise en RDC, privilégions la cohésion nationale, la culture de la paix sociale en République Démocratique du Congo et cultivons dans nos esprits le respect de la Constitution et des Lois de la République Démocratique du Congo, le respect des équilibres des zones ou des espaces linguistiques et géographiques et la géopolitique représentative au sein de quatre (4) institutions politiques clés les plus en vue en RDC, privilégions la culture de la paix, la concorde, l’harmonie, l’amour du prochain et l’amour de la patrie en RDC en cette année 2025 et dans les années à venir en République Démocratique du Congo, privilégions l’intérêt supérieur du peuple congolais et de la nation congolaise dans la justice, sans discrimination, dans la vérité et dans l’équité sans exception et exclusion ainsi que la solidarité entre les congolais, le mieux être social du peuple congolais et le développement rapide, durable, harmonieux et intégral de la République Démocratique de Congo dans nos esprits, dans nos pensées, dans nos actes, dans nos comportements quotidiens et dans nos agissements quotidiens au regard du partage égalitaire, équitable et équilibré du pouvoirs politiques et des responsabilités au sein des Institutions politiques, administratives, des entités, de l’Administration publique, des Ambassades, chancelleries et Missions diplomatiques et de Coopération, des Entreprises Publiques du Portefeuille de l’Etat Congolais, des Services publics, des Etablissements publics, des provinces, de la petite territoriale et autres en cette année 2025 et dans les années à venir en République Démocratique du Congo ou encore et aussi durant le deuxième mandat (de 2023 à 2028) du Chef de l’Etat et Président de la République Démocratique du Congo son Excellence Félix ANTOINE TSHISEKEDI TSHILOMBO et cela dans le cadre de la géopolitique représentative et du partage égalitaire, équitable et équilibré des responsabilités dans la gestion et la direction des quatre (4) institutions politiques clés les plus en vue en République Démocratique du Congo.
Insistant sur le fait que la population du Grand Equateur, les Notabilités du Grand Equateur, les Organisations de la Société Civile et ASBL de la zone ou de l’espace linguistique lingala phone du Grand Equateur ainsi que le CIEGS RDC AFRIQUE : ONG de défense des droits de l’homme et des libertés fondamentales et du développement durable et intégral et de mieux-être social en RDC, en Afrique et partout à travers le monde et ASBL qui depuis sa création en 2000 à toujours travaillé, lutté et milité et continue encore de travailler et de lutter et de militer en République Démocratique du Congo dans le cadre de son mandat, de sa mission, sa vison ainsi que ses objectifs stratégiques, opérationnels et prioritaires poursuivis en vue de la Recherche, la Défense, la Sauvegarde, la Surveillance, la Protection et la Promotion de la Démocratie, des Droits de l’Homme, de la Paix et Sécurité Internationales, du Développement Durable et Intégral et du Mieux être Social et aussi de la création et la construction d’un climat de confiance mutuelle et nationale entre les congolais sans exception et exclusion en RDC, de paix sociale, de cohésion nationale, du vivre ensemble, d’unité nationale, du patriotisme ou l’amour de la patrie Congolaise, du nationalisme ou l’amour de la nation Congolaise, bref pour implémenter les vertus ou les valeurs chrétiennes et morales en RDC en vue du mieux être social du peuple Congolais sans exception et exclusion : grand et petit, homme et femme, libre et opprimé, jeune et vieux et le développement durable et intégral et de l’ensemble du peuple congolais sans exception et exclusion : grand et petit, homme et femme, libre et opprimé, jeune et vieux, riche et pauvre afin de préserver, de protéger, de privilégier la culture de la paix sociale et de cultiver la paix sociale, l’intérêt supérieur de la nation congolaise, l’unité nationale, la concorde, l’harmonie, la solidarité entre les congolais et le mieux être social du peuple congolais et le développement rapide, efficace, harmonieux, durable et Intégral de la République Démocratique du Congo notre unique et chère patrie par le partage égalitaire, équitable et équilibré des responsabilités politiques au sein des quatre (4) Institutions politiques le plus en vue en RDC en cette année 2025 et durant les années à venir en République Démocratique du Congo et cela dans le cadre de la géopolitique et conformément à l’article premier alinéa 8 de la Constitution de la République Démocratique du Congo qui reconnait et consacre clairement la géopolitique en RDC par la reconnaissance des quatre (4) langues nationales parlés dans les quatre (4) zones ou espaces linguistiques en RDC à savoir : le Kikongo, le lingala, la swahili et le Tshiluba dont l’Etat en assure la promotion et la protection sans discrimination, sans préjudice des autres langues du pays qui font partie du patrimoine culturel congolais dont l’Etat Congolais assure aussi la protection.
C’est pourquoi, vu tout ce qui précède, vu l’urgence et l’état de nécessité, la population du Grand Equateur, les Notabilités du Grand Equateur, les Organisations de la Société Civile et ASBL de la zone ou de l’espace linguistique lingala phone du Grand Equateur ainsi que le CIEGS RDC AFRIQUE : ONG de défense des droits de l’homme et des libertés fondamentales et du développement durable et intégral et de mieux-être social en RDC, en Afrique et partout à travers le monde et ASBL à travers ses trois vastes programmes géostratégiques, spéciaux et permanents à savoir : la Société Civile de la Recomposition et Restructuration de la République Démocratique Du Congo en sigle LA SOCIRECO, le caucus du grand Equateur pour le mieux-être social et le développement durable et intégral en République Démocratique du Congo et l’Etat de droit et la justice sociale distributive en République Démocratique du Congo en ce jour, en appellent le Chef de l’Etat et Président de la République Démocratique du Congo de bien vouloir accepter en cette année 2025 et durant les années à venir en République Démocratique du Congo de faire respecter scrupuleusement la Constitution et les lois de la République Démocratique du Congo ainsi que la géopolitique représentative et les équilibres géographiques des zones ou des espaces linguistiques congolais conformément à l’article premier de la Constitution mais aussi d’accepter d’arbitrer et de trancher définitivement cette situation très inquiétante, très embarrassante et confusionnelle en sa qualité de Garant du bon fonctionnement des Institutions de la République tels que le dispose l’article 69 de la Constitution de la République afin qu’en cette année 2025 et durant les années à venir en République Démocratique du Congo ou encore durant son deuxième mandat (de 2023 à 2028) à la magistrature suprême et à la tète de la RDC qu’ absolument, indiscutablement et incontestablement le Grand Equateur ou à la zone ou espace linguistique lingala phone soit valablement représenté dans toutes les Institutions politiques clés de la République Démocratique du Congo, les Gouvernements national et provinciaux, la territoriale, les Ambassades et Missions diplomatiques et de Coopération, l’Administration publique, les Entreprises publiques du Portefeuille de l’Etat Congolais, les Etablissements publics de l’Etat Congolais, les Services Publics, les entités et autres et cela dans le cadre de la géopolitique représentative et du partage égalitaire, équitable et équilibré des responsabilités politiques au sein de Quatre (4) postes politiques ou de Quatre (4) Institutions politiques clés les plus en vue en République Démocratique du Congo et ce conformément à l’article premier alinéa 8 de la Constitution de la République Démocratique du Congo.
C’est pourquoi, pour ne pas répéter les erreurs du passée comme l’avait clairement indiqué le Président de la République Démocratique du Congo Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO le Samedi le 20 Janvier 2024 lors de la prestation de son serment constitutionnel à la magistrature suprême devant la nation Congolaise et devant le monde entier au Stade des Martyrs de la Pentecôte à Kinshasa en République Démocratique du Congo, la population du Grand Equateur, les Notabilités du Grand Equateur, les Organisations de la Société Civile et ASBL de la zone ou de l’espace linguistique lingala phone du Grand Equateur ainsi que le CIEGS RDC AFRIQUE : ONG de défense des droits de l’homme et des libertés fondamentales et de développement durable et intégral et de mieux-être social en RDC, en Afrique et partout à travers le monde et ASBL considèrent qu’il est souhaitable et recommandable que cette fois ici, durant son second mandat (de 2023 à 2028) en cette année 2025 et durant les années à venir en République Démocratique du Congo que cette erreur de discriminer, de bannir, d’omettre, d’écarter la zone ou l’espace lingala phone dans la gestion égalitaire, équitable, équilibrée et représentative d’une Institution politique clé de la République soit rapidement corrigée et prenne définitivement fin, cesse immédiatement et s’arrête au plus vite et sans plus tarder et sans contredit en République Démocratique du Congo.
Etant donné que le Grand Equateur ou la zone ou l’espace linguistique Lingala phone avait été complètement et injustement discriminé, oublié, omis, négligé, écarté et banni du partage égalitaire, équitable et équilibré des responsabilités politiques dans la gestion et la direction de l’une de quatre (4) Institutions politiques clés les plus en vue en RDC durant le premier mandant (de 2018 à 2023) et aussi au regard du partage égalitaire, équitable et équilibré du pouvoirs politiques et des responsabilités au sein du Gouvernement de la République Démocratique du Congo, des Institutions politiques, administratives, des entités, de l’Administration publique, des Ambassades, chancelleries et Missions diplomatiques et de Coopération, des Entreprises Publiques du Portefeuille de l’Etat Congolais, des Services publics, des Etablissements publics, des Gouvernorats des provinces, de la petite territoriale et autres en cette année 2025 et dans les années à venir en République Démocratique du Congo et cela durant le deuxième mandat (de 2023 à 2028) du Chef de l’Etat et Président de la République Démocratique du Congo, vouloir répéter encore des tels actes en cette année 2025 et durant les années à venir en République Démocratique du Congo sera perçu comme étant ou parait être une véritable discrimination pure et simple et injustice flagrante sans précédent et sans commentaire, ce qui est inacceptable, inconcevable, intolérable, injustifiable, incompréhensible, indescriptible et inadmissible aux yeux de la population de la zone ou espace Lingala phone représentée par le Grand Equateur.
Cela étant, et nous ne cessons jamais de le répéter tout haut et ouvertement, afin de corriger rapidement, durablement et définitivement cette injustice et cette discrimination possibles en République Démocratique du Congo vis - à - vis de la zone ou l’Espace linguistique Lingala phone représenté par le Grand Equateur dans le cadre du partage égalitaire, équitable et équilibré des responsabilités politiques et de la direction politique de l’une de quatre (4) Institutions politiques clés les plus en vue en cette année 2025 et durant les années à venir en République Démocratique du Congo, la population du Grand Equateur de la zone ou espace linguistique lingala phone, les notabilités du Grand Equateur, les Organisations de la Société Civile Congolaise et ASBL du Grand Equateur attendent désormais obtenir sans aucun ménagement, sans contredit et sans tergiverser durant le deuxième mandat (de 2023 à 2028) du Chef de l’Etat et Président de la République Démocratique du Congo le respect de la représentation et des équilibres régionales au sein des Institutions politiques clés et autres entités de la République Démocratique du Congo et cela ressort des études géostratégiques, des contacts, des échanges et des consultations directes à la base réalisés depuis très longtemps par le CIEGS RDC AFRIQUE : ONG de défense des droits de l’homme et des libertés fondamentales et de développement durable et intégral et de mieux-être social en RDC, en Afrique et partout à travers le monde et ASBL et ce faisant, cela contribuera à créer l’équilibre politique, géopolitique et géostratégique entre les Quatre (4) zones ou espaces linguistiques en République Démocratique du Congo qui seront représentés dans toutes les Quatre (4) Institutions politiques clés les plus en vue en RDC, en dirigeant pour chacune de zone ou espace linguistique une Institution politique clé parmi les quatre (4) les plus en vue en cette année 2025 et durant les années à venir en République Démocratique du Congo ou encore durant le deuxième mandat (de 2023 à 2028) du Chef de l’Etat et Président de la République Démocratique du Congo Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO et de surcroit cela contribuera à garantir, sauvegarder, consolider et renforcer la paix sociale, l’unité nationale, la cohésion nationale, l’harmonie, la sécurité et la stabilité politique et Institutionnelle ainsi que la bonne gouvernance politique de la République Démocratique du Congo en cette période cruciale et difficile de la guerre injuste et injustifiée de la rébellion et de l’agression que notre pays est entrain de traverser à l’Est de la République Démocratique du Congo qui ne cesse de causer des milliers et des milliers des morts ou des pertes en vies humaines, des graves préjudices moraux, matériels, financiers confondus inestimables et incommensurables à la population congolaise de l’Est du pays et à l’ensemble de la République ainsi que des dommages à la RDC, des familles entières déracinées et déplacées, des femmes abusivement violées, des enfants abusivement enrôlés dans l’Armée par les groupes armées rebelles et les armées étrangères d’occupation selon tous les rapports compilés et documentés des Experts des Nations unies, des multiples, flagrantes et systématiques violations des Droits de l’Homme et du Droit International et autres.
A titre de rappel, durant le premier mandat (de 2019 à 2023) du Président de la République Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, sur les quatre (4) Institutions politiques les plus en vue en République Démocratique du Congo, le Poste du Président de la République a été occupé et dirigé par Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, Président de la République issue des élections présidentielles du 31 Décembre 2018, appartenant à la zone ou l’espace linguistique Tshiluba, le Poste du Président de l’Assemblée Nationale était occupé et dirigé par l’Honorable Christophe MBOSO KODIA, appartenant à la zone ou l’espace linguistique Kikongo, le Poste du Président du Sénat était occupé et dirigé par l’Honorable Modeste BAHATI LUKWEBO, appartenant à la zone ou l’espace linguistique Swahili et enfin le Poste du Premier Ministre, Chef du Gouvernement était occupé et dirigé par Son Excellence Jean Michel SAMA LUKONDE, appartenant encore une fois de plus et de trop à la zone ou l’espace linguistique Swahili, tans disque la zone linguistique ou l’espace linguistique Lingala phone avait été complètement discriminé, oublié, omis, négligé, écarté et banni du partage de responsabilité dans la gestion, dans l’administration et dans la direction de l’une des quatre (4) Institutions politiques les plus en vue en RDC, ce qui parait être une véritable discrimination et injustice, inacceptable, inconcevable, intolérable, inadmissible aux yeux de la population de la zone ou espace Lingala phone représentée par le Grand Equateur.
Actuellement, dans le cadre du deuxième mandat (de 2023 à 2028) du Président de la République Démocratique du Congo, au regard ou tenant compte de la géopolitique, de la nouvelle configuration politique et du partage des responsabilités au sein des quatre Institutions politiques les plus en vue en République Démocratique du Congo, le Poste du Président de la République est encore occupé et dirigé par Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, Président de la République issue des élections présidentielles du 20 Décembre 2023, appartenant à la zone ou l’espace linguistique Tshiluba, le Poste du Président de l’Assemblée Nationale est occupé et dirigé par l’Honorable Vital KAMHERE, appartenant à la zone ou l’espace linguistique Swahili, le Poste de la Première Ministre, Cheffe du Gouvernement est aussi occupé et dirigé par Son Excellence Judith SUMINWA TULUKA, appartenant à la zone ou l’espace linguistique Kikongo, tans disque la Présidence du Sénat de la République Démocratique du Congo est dirigée par l’Honorable Jean Michel SAMA LUKONDE qui appartient encore à la zone ou espace linguistique Swahili, tans disque la zone linguistique ou l’espace linguistique Lingala phone est encore une fois de plus totalement et complètement discriminé, oublié, omis, négligé, écarté et banni du partage de responsabilité dans la gestion, dans l’administration et dans la direction de l’une des quatre (4) Institutions politiques les plus en vue en RDC, ce qui parait être une véritable discrimination et injustice, inacceptable, inconcevable, intolérable, inadmissible aux yeux de la population de la zone ou espace Lingala phone représentée par le Grand Equateur.
Pour terminer et conclure cette réflexion importante et pertinente, la population du Grand Equateur, les Notabilités du Grand Equateur, les Organisations de la Société Civile et ASBL de la zone ou de l’espace linguistique lingala phone du Grand Equateur ainsi que le CIEGS RDC AFRIQUE : ONG de défense des droits de l’homme et des libertés fondamentales et du développement durable et intégral et de mieux-être social en RDC, en Afrique et partout à travers le monde et ASBL à travers ses trois vastes programmes géostratégiques, spéciaux et permanents tels que décris ci – haut à savoir : LA Société Civile De La Recomposition Et Restructuration De La République Démocratique du Congo, en sigle la SOCIRECO, le caucus du grand Equateur pour le mieux-être social et le développement durable et intégral en République Démocratique du Congo et l’état de droit et la justice sociale distributive en République Démocratique du Congo répètent, insistent, martèlent et lancent encore une fois de plus et pour la nième fois un S.O.S et un appel urgent au Chef de l’Etat et Président de la République Démocratique du Congo en sa qualité de Garant du bon fonctionnement de toutes les Institutions de la République, des pouvoirs publics ainsi que de la continuité de l’Etat en République Démocratique du Congo d’agir rapidement en cette année 2025 et durant les années à venir en République Démocratique du Congo en fonction de ses prérogatives constitutionnelles tels que les disposent clairement l’article 69 de la Constitution de la République Démocratique du Congo afin de faire respecter toujours et à jamais la Constitution et les Lois de la République Démocratique du Congo, la géopolitique représentative et le partage égalitaire, équitable et équilibré des responsabilités politiques ainsi que les équilibres géographiques entre les quatre (4) zones et espaces linguistiques en RDC et aussi de trancher et d’arbitrer définitivement et de résoudre rapidement et durablement cette crise et cette situation inquiétante, confusionnelle, alarmante et embarrassante qui continuent de faire couler beaucoup des larmes, d’encres et de salive et des grincements de dents et créée de la confusion, de la contradiction et de la cacophonie en République Démocratique du Congo et cela dans le cadre de la géopolitique représentative en RDC et du partage égalitaire, équitable et équilibré des responsabilités politiques entre les quatre (4) zones ou espaces linguistiques congolais au sein du Gouvernement de la République Démocratique du Congo, des Institutions politiques, administratives, des entités, de l’Administration publique, des Ambassades, chancelleries et Missions diplomatiques et de Coopération, des Entreprises Publiques du Portefeuille de l’Etat Congolais, des Services publics, des Etablissements publics, des provinces, de la petite territoriale et autres en cette année 2025 et dans les années à venir en République Démocratique du Congo et cela pour des raisons de la paix sociale, de l’unité nationale, de la cohésion nationale, de la concorde et de l’harmonie, mais aussi pour corriger définitivement l’injustice et la discrimination vis – à - vis du Grand Equateur et de la zone ou espace linguistique Lingala Phone en cette année 2025 et durant les années à venir en République Démocratique du Congo et aussi durant son deuxième mandat (de 2023 à 2028) à la magistrature suprême en République Démocratique du Congo et nous le répétons encore une fois de plus et tout cela pour corriger rapidement les choses et les erreurs du passé et désormais faire correctement les choses en République Démocratique du Congo afin de ne pas rééditer, recopier et répéter les erreurs du passé comme l’avait clairement et publiquement déclaré le Chef de l’Etat et Président de la République Démocratique du Congo en présence de tous lors de la cérémonie de sa prestation de serment constitutionnel de son deuxième mandat politique à la tète de la RDC stade des Martyrs de la Pentecôte le 20 Janvier 2024 en présence de tous à Kinshasa en République Démocratique du Congo. Et nous croyons fermement à la bonne volonté du Chef de l’Etat et Président de la République ainsi que ses capacités spirituelles, morales, physiques, matérielles, politiques, diplomatiques, managériales, géopolitiques et géostratégiques et autres de le faire et de faire correctement et rapidement les choses en RDC et de résoudre définitivement et durablement cette crise et cette situation alarmante, embarrassante, confusionnelle et très inquiétante au Congo – Démocratique. Et cette justice sera définitivement faite au Grand Equateur ou à la zone ou espace linguistique lingala phone durant son second mandat (de 2023 à 2028) à la magistrature suprême et à la tête de la République Démocratique du Congo.
James Andersson NZALE LONGBANGO MONGA TSHAMBU
ISRAEL VAINQUEUR DES NATIONS
Président – Fondateur et Président Exécutif International
du CIEGS RDC AFRIQUE ET ASBL
Le Grand Défenseur des Droits de l’Homme
Le Char du Feu, le Char d’Israël et sa Cavalerie
Le Vaillant Héros et Grand Lion.
E – mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. , Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Pour ne pas continuer de discriminer, marginaliser, frustrer, omettre, bannir et exclure totalement et complètement en cette année 2025 et durant les années avenir en République Démocratique du Congo et encore une fois de plus durant le second mandat comme ce fut le cas durant le premier mandat du Chef de l’Etat et Président de la République, la zone ou l’espace linguistique Lingala phone ou le Grand Equateur dans la gestion, dans l’administration et dans la direction de l’une des quatre (4) Institutions politiques clés les plus en vue en RDC au cours de ce deuxième mandat du Chef de l’Etat et Président de la République Démocratique du Congo.
Rappelant encore une fois de plus le fait que la population de la zone ou de l’espace linguistique lingala phone et du Grand Equateur n’accepte pas et n’acceptera pas encore en cette année 2025 et dans les jours avenir en République Démocratique du Congo toute forme d’injustice, de discrimination, de mépris total, d’exclusion, d’omission, de bannissement du Grand Equateur dans le gestion, l’administration et dans la direction de l’une des quatre (4) Institutions politiques clés les plus en vue au Congo – Démocratique. Ce qui est totalement inacceptable, injuste, injustifié, discriminatoire, indescriptible, insupportable, inadmissible, incompréhensible et intolérable en République Démocratique du Congo.
Insistant clairement sur le fait que le CIEGS RDC AFRIQUE : ONG DE DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME ET DE DEVELOPPEMENT DURABLE ET INTEGRAL EN RDC, EN AFRIQUE ET PARTOUT A TRAVERS LE MONDE et ASBL depuis sa création en 2000 a toujours travaillé, lutté et milité en République Démocratique du Congo dans le cadre de son mandat, de sa mission, sa vison ainsi que ses objectifs stratégiques, opérationnels et prioritaires poursuivis en vue de la Recherche, la Défense, la Sauvegarde, la Surveillance, la Protection et la Promotion de la Démocratie, des Droits de l’Homme, de la Paix et Sécurité Internationales, du Développement Durable et Intégral et du Mieux-être Social et de la création et la construction d’un climat de confiance mutuelle et nationale entre congolais et congolaise sans exception et exclusion en RDC, de paix sociale, de cohésion nationale, du vivre ensemble, d’unité nationale, du patriotisme ou l’amour de la patrie Congolaise, du nationalisme ou l’amour de la nation Congolaise, bref pour implémenter les vertus ou les valeurs chrétiennes, morales et républicaines en RDC en vue du mieux-être social du peuple Congolais sans exception et exclusion et le développement rapide, efficace, harmonieux, durable et intégral de l’ensemble du peuple congolais sans exception et exclusion : grand et petit, homme et femme, libre et opprimé, jeune et vieux, riche et pauvre afin de préserver, de protéger, de garantir, de privilégier la culture de la paix sociale et de cultiver la paix sociale, l’intérêt supérieur de la nation congolaise, l’unité nationale, la concorde, l’harmonie, la solidarité entre les congolais et le mieux être social du peuple congolais et le développement rapide, efficace, harmonieux, durable et Intégral de la République Démocratique du Congo notre unique et chère patrie par le partage égalitaire, équitable et équilibré des responsabilités politiques dans la gestion, l’administration et la direction des quatre (4) Institutions politiques clés le plus en vue en RDC durant le deuxième mandat du Chef de l’Etat et Président de la République Démocratique du Congo pour le Grand Equateur ou la zone ou l’espace linguistique lingala phone et cela dans le cadre de la géopolitique et conformément à l’article premier alinéa 8 de la Constitution de la République Démocratique du Congo qui reconnait garantit et consacre clairement la géopolitique en RDC par la reconnaissance des quatre (4) langues nationales parlées dans quatre (4) zones ou espaces linguistiques en RDC à savoir : le Kikongo, le lingala, la swahili et le Tshiluba dont l’Etat en assure la promotion et la protection sans discrimination, sans préjudice des autres langues du pays qui font partie intégrale du patrimoine culturel congolais.
Vu tout ce qui précède et en ce jour la population de la zone ou de l’espace linguistique lingala phone représentée par le Grand Equateur en République Démocratique du Congo, les notabilités du Grand Equateur, la Société Civile – Forces vives de la Nation Congolaise du Grand Equateur ainsi que le CIEGS RDC AFRIQUE : ONG de défense des droits de l’homme et des libertés fondamentales et du développement durable et intégral et mieux être social en RDC, en Afrique et partout à travers le monde et ASBL prennent acte et bonne note de l’élection du Président du Sénat de la République Démocratique du Congo intervenue le Lundi 12/Août/2024 et s’interrogent encore une fois de plus sur la récompense du butin électoral ou la rétribution que devrait logiquement, en toute évidence et incontestablement obtenir et bénéficier la zone ou l’espace linguistique lingala phone représenté par le Grand Equateur en République Démocratique du Congo dans le cadre du partage égalitaire, équitable et équilibré et de la gestion, l’administration et la direction de l’une des quatre (4) Institutions politiques les plus en vue en République Démocratique du Congo durant le deuxième mandat (de 2023 à 2028) du Chef de l’Etat et Président de la République Démocratique du Congo, Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO malgré la contribution très forte et contribution significative et le score électoral impressionnant et jamais obtenue ou réalisé par cet espace ou zone linguistique lingala phone aux dernières élections présidentielles du 20 Décembre 2023 à travers laquelle le Chef de l’Etat et Président de la République Démocratique du Congo, Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO avait été brillamment, terriblement et massivement été élu sans appel, sans contredit et sans discussion avec quatre-vingt-treize pourcent (93%) des suffrages valablement exprimés par la population de la zone ou l’espace linguistique lingala phone représenté par le Grand Equateur en République Démocratique du Congo et tout cela nous le répétons clairement et ouvertement malgré le score électoral impressionnant obtenu durant les élections présidentielles du 20 Décembre 2024 de faire réélire pour un deuxième mandat politique à la tête de la RDC le Chef de l’Etat et Président de la République Démocratique du Congo avec quatre-vingt-treize pourcent (93%) des suffrages valablement exprimés ?
Rappelant le contenu des alinéas 4 et 5 du Préambule de la Constitution de la République Démocratique du Congo qui disposent en ces termes nous citons : « Considérant que l’injustice avec ses corollaires, l’impunité, le népotisme, le régionalisme, le tribalisme, le clanisme et le clientélisme, par leurs multiples vicissitudes sont à l’origine de l’inversion générale des valeurs et de la ruine du pays » et « affirmant notre détermination à sauvegarder et à consolider l’indépendance et l’unité nationale dans le respect de nos diversités et de nos particularités positives ».
Rappelant clairement le contenu global des articles 11, 12, 13, 22, 23 et 27 relatif aux Droits Civils et politiques en République Démocratique du Congo que voici et qui disposent en ces termes nous citons :
Article 11 : Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Toutefois, la jouissance des droits politiques est reconnue aux seuls Congolais, sauf exceptions établies par la loi.
Article 12 : Tous les Congolais sont égaux devant la loi et ont droit à une égale protection des lois.
Article 13 : Aucun Congolais ne peut, en matière d'éducation et d'accès aux fonctions publiques ni en aucune autre matière, faire l'objet d'une mesure discriminatoire, qu'elle résulte de la loi ou d'un acte de l'exécutif, en raison de sa religion, de son origine familiale, de sa condition sociale, de sa résidence, de ses opinions ou de ses convictions politiques, de son appartenance à une race, à une ethnie, à une tribu, à une minorité culturelle ou linguistique.
Article 22 : Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion.
Toute personne a le droit de manifester sa religion ou ses convictions, seule ou en groupe, tant en public qu'en privé, par le culte, l'enseignement, les pratiques, l'accomplissement des rites et l'état de vie religieuse, sous réserve du respect de la loi, de l'ordre public, des bonnes mœurs et des droits d'autrui. La loi fixe les modalités d'exercice de ces libertés.
Article 23 : Toute personne a droit à la liberté d'expression. Ce droit implique la liberté d'exprimer ses opinions ou ses convictions, notamment par la parole, l'écrit et l'image, sous réserve du respect de la loi, de l'ordre public et des bonnes mœurs.
Article 27 : Tout Congolais a le droit d'adresser individuellement ou collectivement une pétition à l'autorité publique qui y répond dans les trois mois. Nul ne peut faire l'objet d'incrimination, sous quelque forme que ce soit, pour avoir pris pareille initiative.
Rappelant et insistant encore une fois de plus le fait que l’article 13 de la Constitution de la République Démocratique du Congo tels que mentionné ci - haut qui interdit formellement et clairement toute forme d’injustice et de discrimination possibles en République Démocratique de quelle nature que ce soit, d’où qu’elles viennent et d’où qu’elles se produisent.
Soucieux de garantir la paix sociale, la cohésion nationale, la sécurité, la stabilité ainsi que l’unité nationale de la République Démocratique du Congo, gages de développement rapide, efficace, harmonieux, durable et Intégral de notre cher et beau pays le Congo – Démocratique ou encore mieux le Congo - Kinshasa.
Pour ne pas discriminer, marginaliser, frustrer, omettre, bannir et exclure totalement et complètement en cette année 2025 et les années avenir en République Démocratique du Congo et encore une fois de plus durant le second mandat comme ce fut le cas durant le premier mandat du Chef de l’Etat et Président de la République, la zone ou l’espace linguistique Lingala phone ou le Grand Equateur dans la gestion, dans l’administration et dans la direction de l’une des quatre Institutions politiques les plus en vue en RDC.
Rappelant encore une fois de plus, insistant et martelant clairement sur le fait que la population de la zone ou de l’espace linguistique lingala phone et du Grand Equateur n’accepte pas et n’acceptera pas encore durant cette année 2025 et les années avenir en République Démocratique du Congo toute forme d’injustice, de mépris, d’exclusion, d’omission, de bannissement du Grand Equateur dans le gestion, l’administration et dans la direction de l’une des quatre (4) Institutions politiques clés les plus en vue en République Démocratique du Congo, ce qui est totalement inacceptable, injuste, injustifié, discriminatoire, indescriptible, insupportable, inadmissible et intolérable en République Démocratique du Congo.
La population zone ou l’espace linguistique lingala phone représentée par le Grand Equateur en République Démocratique du Congo, les notabilités du Grand Equateur, la Société Civile – Forces vives de la Nation Congolaise du Grand Equateur ainsi que le CIEGS RDC AFRIQUE : ONG de défense des droits de l’homme et des libertés fondamentales et du développement durable et intégral et mieux être social en RDC, en Afrique et partout à travers le monde et ASBL s’interrogent encore une fois de plus pour savoir si la décision prise autrefois au sein de l’Union Sacrée de la Nation à travers son ticket de ne pas confier le poste du Président du Sénat de la République Démocratique du Congo durant le deuxième mandat (de 2023 à 2028) du Chef de l’Etat et Président de la République Démocratique du Congo, Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO en occurrence la présidence du Sénat ouvertement et clairement réclamée autrefois par tous à la zone ou l’espace linguistique lingala phone représenté par le Grand Equateur avait t – elle provoqué beaucoup des déceptions, des frustrations, des déboires, des mécontentements populaires, d’électrochocs dans les cœurs et les esprits de la population de la zone ou de l’espace linguistique lingala phone représentée par le Grand Equateur en République Démocratique du Congo ou encore était – elle une très bonne décision sage et murement réfléchie ou n’est-ce pas une mesure discriminatoire en violation flagrante de l’article 13 de la Constitution de la République Démocratique du Congo de nature à bannir, à exclure, à marginaliser, à discriminer, à écarter la population de la zone ou de l’espace linguistique lingala phone représentée par le Grand Equateur dans le cadre du partage égalitaire, équitable et équilibré ainsi que du respect des équilibres et des représentabilités linguistiques, culturelles et régionales et de la gestion, la direction de l’une des Institutions politiques clés les plus en vue en République Démocratique du Congo avec la possibilité de siéger à la réunion interinstitutionnelle où se décident et se prennent parfois les grandes orientations et les grandes décisions politiques de la République Démocratique du Congo et cela durant le premier mandat (de 2019 à 2023) et le deuxième mandat (de 2023 à 2028) du Chef de l’Etat et Président de la République Démocratique du Congo, Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO ou encore pour mieux le dire et l’exprimer en des termes claires la décision prise autrefois par l’Union Sacrée de la Nation de ne pas confier le poste ou la présidence du Sénat ouvertement et clairement réclamée par tous avait t – elle effectivement oui ou non provoqué beaucoup des déceptions, des frustrations, des déboires, des mécontentements populaires ou encore contribuera t - elle ou pas à la longue à fragiliser ou à consolider la paix sociale, la cohésion nationale, l’unité nationale, la sécurité des personnes et de leurs biens, la stabilité en RDC, gages du développement rapide, efficace, harmonieux, durable et intégral de la République Démocratique du Congo et du mieux-être social du peuple congolais et cela malgré le score électoral impressionnant obtenu durant la dernière élection présidentielle du 20 Décembre 2024 de faire réélire pour un deuxième mandat politique à la tête de la RDC le Chef de l’Etat et Président de la République Démocratique du Congo son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO avec quatre-vingt-treize pourcent (93%) des suffrages valablement exprimés de la population de la zone ou de l’espace linguistique lingala phone représentée par le Grand Equateur en République Démocratique du Congo ?
Désormais, il ne fait l’ombre d’aucun doute que la population de la zone ou de l’espace linguistique lingala phone représentée par le Grand Equateur en République Démocratique du Congo s’estime être encore être véritablement victime et injustement discriminée, écartée, totalement bannie dans le cadre de la géopolitique et des équilibres et du respect des zones et des espaces culturels et linguistiques du partage égalitaire, équitable et équilibré ainsi que du respect des équilibres et des représentabilités linguistiques, culturelles et régionales dans la gestion, l’administration et la direction de l’une des Institutions politiques clés les plus en vue en République Démocratique du Congo en occurrence la présidence du Sénat réclamée clairement et ouvertement autrefois avec la possibilité de siéger à la réunion interinstitutionnelle où se décident et se prennent aussi parfois les grandes orientations et les grandes décisions politiques de la République Démocratique du Congo et cela durant le premier mandat (de 2019 à 2023) et le deuxième mandat (de 2023 à 2028) du Chef de l’Etat et Président de la République Démocratique du Congo, Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO en occurrence la présidence du Sénat ouvertement et clairement réclamée par tous et qui ne pourraient pas avec le temps avoir à la longue des très graves conséquences sur le plan politique, géopolitique et géostratégique en République Démocratique du Congo de nature à fragiliser complètement la cohésion sociale et nationale et l’unité nationale gages de la paix sociale, la sécurité et la stabilité et le développement rapide, durable, efficace, harmonieux et intégral de la RDC ainsi que du mieux-être social du peuple congolais ?
La population zone ou l’espace linguistique lingala phone représentée par le Grand Equateur en République Démocratique du Congo, les notabilités du Grand Equateur, la Société Civile – Forces vives de la Nation Congolaise du Grand Equateur ainsi que le CIEGS RDC AFRIQUE : ONG de défense des droits de l’homme et des libertés fondamentales et du développement durable et intégral et mieux être social en RDC, en Afrique et partout à travers le monde et ASBL continuent vraiment de s’interroger et d’attirer l’attention du peuple congolais vivant en République Démocratique du Congo ou à l’étranger sans exception et exclusion : grand et petit, homme et femme, jeune et vieux, libre et opprimé, riche et pauvre que si jamais pareille chose se reproduisait encore un jour en République Démocratique du Congo en cette année 2025 et dans les années à venir ne pourra t – elle ou pas d’une façon ou d’une autre avoir des très graves conséquences à la longue en rapport avec la consolidation de l’unité nationale, de la paix, de la sécurité, de la stabilité, du développement rapide, efficace, harmonieux, durable et intégral de la République Démocratique du Congo et du mieux-être social du peuple congolais ?
Rappelant le fait que l’article 13 de la Constitution de la République Démocratique du Congo tels que mentionné ci - haut interdit formellement et clairement toute forme d’injustice et de discrimination possibles en République Démocratique de quelle nature que ce soit, d’où qu’elles viennent et d’où qu’elles se produisent.
Encore une fois de plus en ce jour en cette année 2025 et dans les années avenir dans le cadre du deuxième mandat à la tête du pays, nous pensons que le Chef de l’Etat et Président de la République Démocratique du Congo Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO en fonction de ses prérogatives constitutionnelles du garant de la bonne marche des toutes les Institutions de la République conformément à l’article 69 de la Constitution de la République est appelé de veiller à ce que cesse rapidement et immédiatement toute forme de discrimination et d’injustice vis - à - vis de la zone ou de l’espace linguistique lingala phone en occurrence le Grand Equateur en RDC, ce qui évitera des clivages politiques, des contestations et des mécontentements populaires non seulement au sein de la population du Grand Equateur ou de la zone ou espace linguistique Lingala phone mais aussi en République Démocratique du Congo qui mettront à mal et pourront fragiliser l’unité nationale, la paix nationale, la cohésion nationale, la concorde nationale, l’harmonie et le mieux être social de tous sans exception et exclusion et le développement rapide, durable, efficace et intégral de la République Démocratique du Congo tant recherchée par tous.
De tout ce qui précède, vu l’urgence et l’état de nécessité, les notabilités du Grand Equateur, les Organisations de la Société Civile Congolaises et ASBL du Grand Equateur, la population de la zone ou de l’espace lingala phone du Grand Equateur et le CIEGS RDC AFRIQUE : ONG de défense des droits de l’homme et des libertés fondamentales et du développement durable et intégral et mieux être social en RDC, en Afrique et partout à travers le monde et ASBL s’inquiètent beaucoup du sort qui pourrait être réservé au Grand Equateur en cette année 2025 et durant les années à venir en République Démocratique du Congo du partage égalitaire, équitable et équilibré des responsabilités, de la gestion égalitaire et de la direction de quatre (4) institutions politiques clés les plus en vue en RDC dans le cadre de la géopolitique représentative et de l’équilibré géographique et régionale en RDC, ne se laisseront pas faire et rouler facilement dans la farine durant le deuxième mandat politique du Chef de l’Etat et Président de la République Démocratique du Congo et n’acceptent pas et n’accepteront pas toute forme d’injustice et de discrimination en cette année 2025 et durant les années à venir en République Démocratique du Congo vis-à-vis de la zone ou de l’espace lingala phone représenté par le Grand Equateur et en appellent encore une fois de plus le Chef de l’Etat et Président de la République Démocratique du Congo son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO d’accepter d’arbitrer, de trancher et de mettre définitivement fin à toute forme de confusion, de cacophonie, d’injustice et de discrimination possible vis – a - vis de la zone ou espace linguistique lingala phone et du Grand Equateur en en cette année 2025 et les années avenir en République Démocratique du Congo et cela dans toutes ses formes et ses dimensions en faisant respecter la géopolitique, la Constitution et les Lois de la République ainsi que la représentation géographique et régionale entre les quatre (4) zones ou espaces linguistiques en République Démocratique du Congo dans le cadre du partage égalitaire, équitable et équilibré des responsabilités et de gestion et de direction de quatre (4) institutions politiques clés les plus en vue en République Démocratique du Congo, nous le répétons bien en cette année 2025 et durant les années à venir en République Démocratique du Congo.
Le CIEGS RDC AFRIQUE : ONG de défense des droits de l’homme et des libertés fondamentales et du développement durable et intégral et mieux être social en RDC, en Afrique et partout à travers le monde et ASBL depuis sa création en l’an 2000 a toujours travaillé, lutté et milité en République Démocratique du Congo dans le cadre de sa mission, sa vison ainsi que ses objectifs stratégiques et prioritaires poursuivis en vue de la Recherche, la Défense, la Sauvegarde, la Surveillance, la Protection et la Promotion de la Démocratie, des Droits de l’Homme, de la Paix et Sécurité Internationales, du Développement Durable et Intégral et du mieux-être Social et aussi dans la création et la construction d’un climat de confiance mutuelle et nationale en RDC, de la paix sociale, de la cohésion nationale, du vivre ensemble, d’unité nationale, du patriotisme ou l’amour de la patrie Congolaise, du nationalisme ou l’amour de la nation, bref pour implémenter les vertus ou les valeurs chrétiennes, morales et républicaines en RDC en vue du mieux-être social de tous sans exception et exclusion : grand et petit, homme et femme, libre et opprimé, jeune et vieux et le développement durable et intégral que le pays et le peuple congolais a fortement et grandement besoin à l’heure actuelle de la guerre à l’est de la RDC qui n’a que trop durée depuis environs trois décennies et qui a déjà fait beaucoup des victimes innocentes, des morts, des familles entières déracinées et déplacées, des femmes violées, des enfants enrôlés dans l’armée de la rébellion ou pour mieux le dire par les groupes rebelles, l’insécurité généralisée et le pillage éhonté, honteux, scandaleux des ressources naturelles de la République Démocratique du Congo par les groupes rebelles ainsi que les pays voisins de la RDC comme l’attestent clairement ou pour mieux le dire selon tous les rapports des groupes d’experts des Nations Unies documentés, sans toutefois oublier des multiples, flagrantes et systématiques violations des droits de l’homme, du Droit International humanitaire dans ces zones de la guerre à l’est de la République Démocratique du Congo.
Etant donné que le Grand Equateur ou la zone ou l’espace linguistique Lingala phone avait été complètement oublié, omis, négligé, écarté et totalement banni du partage égalitaire, équitable et équilibré des responsabilités dans la gestion et la direction de l’une des quatre (4) Institutions politiques clés les plus en vue en RDC durant le premier mandat du Chef de l’Etat Président de la République Démocratique du Congo et durant son deuxième mandat et en cette année 2025 et durant les années à venir en République Démocratique du Congo, vouloir répéter encore des tels actes en RDC sera perçu comme étant ou parait être une véritable discrimination et injustice flagrante et sans précédent et sans commentaire, ce qui est inacceptable, inconcevable, intolérable, injustifiable, incompréhensible, indescriptible et inadmissible aux yeux de la population de la zone ou espace Lingala phone représenté par le Grand Equateur, la population du Grand Equateur ou de la zone linguistique ou de l’espace linguistique lingala phone, les Notabilités du Grand Equateur, les Organisations de la Société Civile et ASBL du Grand Equateur ainsi que le CIEGS RDC AFRIQUE : ONG de défense des droits de l’homme et des libertés fondamentales et du développement durable et intégral et mieux être social en RDC, en Afrique et partout à travers le monde et ASBL.
Pour ne pas créer en cette année 2025 et durant les années à venir en République Démocratique du Congo des graves divisions inutiles, des frustrations, des contestations inutiles et des mécontentements populaires en République Démocratique du Congo et particulièrement au sein de la zone ou espèce linguistique Lingala phone qui malheureusement dans l’allure où vont les choses risque encore une fois de plus d’être discriminé, omis, écarté, banni totalement et complètement de la gestion égalitaire, équitable et équilibré et la direction représentative des Institutions, structures et entités de la République Démocratique du Congo et qui doivent revenir absolument au Grand Equateur ou à la zone ou espace linguistique Lingala phone dans le cadre de la géopolitique représentative en RDC d’autant plus que cette zone culturelle et espace linguistique ou le Grand Equateur n’a pas encore dirigé aucune des quatre (4) Institutions politiques clés de la République Démocratique du Congo les plus en vue en RDC depuis le premier mandat (de 2019 à 2023) et l’avènement au pouvoir de son Excellence Monsieur le Président de la République Démocratique du Congo dans le cadre de la géopolitique sera et dans le cadre du deuxième mandat du Chef de l’Etat et Président de la République sera perçu et interprété clairement perçu comme étant une véritable injustice notoire à corriger rapidement en RDC, une véritable discrimination qui est inacceptable, inadmissible, intolérable, injustifiable, indescriptible, incompréhensible et insupportable au sein de la zone culturelle ou de l’espace linguistique Lingala phone représentée par le Grand Equateur.
Pour des raisons de justice, d’équité, de préserver la paix sociale et l’unité nationale menacée au pays par la guerre à l’est de la RDC et sur l’ensemble du territoire congolais et pour des raisons de sécurité, de stabilité de la République Démocratique du Congo en vue du mieux-être social et le développement durable, rapide, harmonieux et intégral de la RDC , vouloir corriger rapidement cette discrimination et injustice vis – à - vis du Grand Equateur ou de la zone ou espace linguistique Lingala phone en RDC est une très bonne chose afin de ne pas refaire et rééditer les erreurs du passé en cette année 2025 et dans les années avenir en RDC comme l’avait clairement et publiquement déclaré le Chef de l’Etat et Président de la République Démocratique du Congo en présence de tous lors de la cérémonie de sa prestation de serment constitutionnel pour son deuxième mandat politique à la tête de la RDC stade des Martyrs de la Pentecôte le 20 Janvier 2024 en présence de tous à Kinshasa en République Démocratique du Congo, paraitra la meilleure solution possible souhaitée, salutaire et souhaitable et la voie de la sagesse et de la prudence.
Considérant que la population du Grand Equateur ou de la zone linguistique ou de l’espace linguistique pour n’avoir pas encore géré ou dirigé une des Institutions politiques clés le plus en vue en République Démocratique du Congo depuis l’avènement au pouvoir politique à la tête de pays de Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO dès son premier mandant (de 2019 à 2023) jusqu’à ce jour de son deuxième mandat (de 2023 à 2028) à la magistrature suprême en RDC, c’est pourquoi, elle réclame sans ambages, sans tergiverser, sans compromis et sans compromission possibles en République Démocratique du Congo que le respect des équilibres géographiques régionales soient sauvegardées, préservées dans le cadre du partage juste, véridique, égalitaire, équitable et équilibré des responsabilités à tous les niveaux en République Démocratique du Congo à savoir : au Gouvernement de la République, aux Gouvernorats, dans la Fonction Publique ou Administration Publique, dans les Entreprises publiques du Portefeuille de l’Etat Congolais, dans les Services Publiques, dans les Etablissements publics en RDC, dans la diplomatie congolaise etc.
C’est pourquoi, la population du Grand Equateur ou de la zone linguistique ou de l’espace linguistique lingala phone, les Notabilités du Grand Equateur, les Organisations de la Société Civile et ASBL du Grand Equateur ainsi que le CIEGS RDC AFRIQUE : ONG de défense des droits de l’homme et des libertés fondamentales et du développement durable et intégral et mieux être social en RDC, en Afrique et partout à travers le monde et ASBL réitèrent encore une fois de plus leur appels au Chef de l’Etat et Président de la République Démocratique du Congo Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO afin d’accepter d’arbitrer et de trancher définitivement dans le cadre de la géopolitique représentative et du partage égalitaire, équitable et équilibré des responsabilité, de la gestion et de la direction des quatre (4) Institutions politiques clés les plus en vue en RDC pour que dans le cadre de son second mandat en RDC afin que certaines responsabilités de la République en cette année 2025 et durant les années à venir en République Démocratique du Congo reviennent sans contredit à la zone ou l’espace linguistique Lingala phone et que le Grand Equateur occupe clairement, sans doute, contredit, contestation et mécontentement populaire en République Démocratique du Congo, ce faisant, la justice sociale distributive sera faite à la zone ou à l’espace linguistique Lingala phone et le Grand Equateur en République Démocratique du Congo.
C’est pourquoi, la population de la zone ou l’espace linguistique Lingala Phone du Grand Equateur, les Notabilités du Grand Equateur, les Organisations de la Société Civile et ASBL du Grand Equateur ainsi que le CIEGS RDC AFRIQUE : ONG de défense des droits de l’homme et des libertés fondamentales et du développement durable et intégral et mieux être social en RDC, en Afrique et partout à travers le monde et ASBL à travers ses trois vastes programmes géostratégiques, spéciaux et permanents à savoir : la société civile de la recomposition et restructuration de la République Démocratique du Congo en sigle la SOCIRCO, le caucus du grand Equateur pour le mieux-être social et le développement durable et intégral en République Démocratique du Congo et aussi l’état de droit et la justice sociale distributive en République Démocratique Du Congo lancent encore une fois de plus un S.O.S et un appel urgent en cette année 2025 et dans les années avenir en RDC au Chef de l’Etat et Président de la République Démocratique du Congo Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO en sa qualité de Garant du bon fonctionnement de toutes les Institutions de la République Démocratique du Congo d’accepter d’agir rapidement en fonction de ses prérogatives constitutionnelles tels que les disposent clairement l’article 69 de la Constitution de la République Démocratique du Congo en cette année et dans les années avenir en RDC afin de trancher et d’arbitrer définitivement et de résoudre rapidement et durablement cette crise et cette situation inquiétante, alarmante et embarrassante qui ne cesse jamais de faire couler beaucoup des larmes, d’encres et de salive et des grincements de dents et créée de la confusion, de la contradiction et de la cacophonie en République Démocratique du Congo et cela dans le cadre de la géopolitique représentative en RDC et du partage équitable et équilibré des responsabilités politiques entre les différentes zones ou espaces linguistiques congolais afin qu’en cette année 2025 et durant les années à venir en République Démocratique du Congo que le Grand Equateur occupe l’une des Institutions politiques clés les plus en vue en RDC et dans les Institutions politiques, administratives en République Démocratique du Congo à savoir : au Gouvernement de ka République, aux Gouvernorats, dans la Fonction Publique ou Administration Publique, dans les Entreprises publiques du Portefeuille de l’Etat Congolais, dans les Services Publiques, dans les Etablissements publics en RDC, dans la diplomatie congolaise et cela pour des raisons de la paix sociale, de l’unité nationale, de la cohésion nationale, de la concorde et de l’harmonie, mais aussi pour corriger définitivement l’injustice et la discrimination vis – à - vis du Grand Equateur et de la zone ou espace linguistique Lingala Phone durant son premier mandat (de 2018 à 2023) et son deuxième mandat (de 2023 à 2028) et nous le répétons encore une fois de plus et faire correctement les choses et pour ne pas rééditer, recopier et répéter les erreurs du passé comme l’avait clairement et publiquement déclaré le Chef de l’Etat et Président de la République Démocratique du Congo en présence de tous lors de la cérémonie de sa prestation de serment constitutionnel pour son deuxième mandat politique à la tête de la RDC stade des Martyrs de la Pentecôte le 20 Janvier 2024 en présence de tous à Kinshasa en République Démocratique du Congo.
Nous ne cesserons jamais de le dire ouvertement et d’insister que le Grand Equateur ou la zone ou l’espace linguistique Lingala phone avait été complètement oublié, omis, négligé, écarté et banni du partage de responsabilité dans la gestion et la direction de l’une des quatre (4) Institutions politiques clés les plus en vue en RDC durant le premier (de 2018 à 2023) et deuxième mandat (de 2023 à 2028) du Chef de l’Etat et Président de la République Démocratique du Congo, vouloir encore répéter des tels actes en cette année 2025 et durant les années à venir en République Démocratique du Congo sera perçu comme étant ou parait être une véritable discrimination et injustice flagrante et sans précédent et sans commentaire, ce qui est inacceptable, inconcevable, intolérable, injustifiable, indescriptible, incompréhensible et inadmissible aux yeux de la population de la zone ou espace Lingala phone représentée par le Grand Equateur en République Démocratique du Congo.
C’est pourquoi, vu tout ce qui précède, vu l’urgence et l’état de nécessité et durant ce second mandat du Chef de l’Etat et Président de la République nous ne cesserons plus jamais de le dire et d’insister que pour ne pas répéter comme toujours ou encore pour ne pas recopier et rééditer les erreurs du passé comme l’a clairement indiqué et déclaré le Chef de l’Etat et Président de la République Son Excellence Félix TSHISEKEDI TSHILOMBO lors de la prestation de son serment constitutionnel à la magistrature suprême pour un deuxième mandat politique (de 2023 à 2028) à la tête de la République Démocratique du Congo le 20 Janvier 2024 devant tout le monde, devant la nation congolaise et devant le monde entier au stade des martyrs de la Pentecôte à Kinshasa en République Démocratique du Congo que la population de la zone ou l’espace linguistique Lingala Phone et du Grand Equateur ne cesseront jamais et toujours de réclamer tout haut que parmi les quatre (4) Institutions Politiques clés les plus en vue en RDC que l’une d’elle en cette année 2025 et durant les années à venir en République Démocratique du Congo soit attribué à la zone ou l’espace linguistique Lingala Phone représenté par le Grand Equateur et cela pour des raisons géopolitiques représentatives et pour corriger définitivement et durablement cette discrimination, cette injustice, ce bannissement total de l’espace ou zone linguistique Lingala phone dans la gestion égalitaire, équitable et équilibré et dans la direction politique de l’une des quatre (4) Institutions politiques les plus en vue en République Démocratique du Congo, cela étant contribuera et renforcera la paix sociale, la cohésion nationale, l’unité nationale, la concorde, l’harmonie, la sécurité et le mieux être social entre congolais sans exception et exclusion : grand et petit, homme et femme, jeune et vieux, libre et opprimé ainsi que le développement communautaire, rapide, efficace, harmonieux, durable et intégral de la République Démocratique du Congo.
A travers cette réflexion et tribune, et nous ne cessons jamais encore mais encore de le répéter tout haut et ouvertement qu’afin de corriger rapidement, durablement et définitivement cette injustice et cette discrimination possible en République Démocratique du Congo en cette année 2025 et dans les années à venir en République Démocratique du Congo vis – à - vis de la zone ou l’Espace linguistique Lingala phone représenté par le Grand Equateur dans le cadre du partage égalitaire, équitable et équilibré des responsabilités politiques et de la direction politique de l’une de quatre (4) Institutions politiques clés les plus en vue en RDC, la population du Grand Equateur de la zone ou espace linguistique lingala phone, les notabilités du Grand Equateur, les Organisations de la Société Civile Congolaise et ASBL du Grand Equateur attendent désormais en cette année 2025 et durant les années à venir en République Démocratique du Congo obtenir rapidement sans aucun ménagement, sans contredit et sans tergiverser des postes de responsabilités à tous les niveaux de la République Démocratique du Congo en allant des postes politiques dans le Gouvernement, de la République Démocratique du Congo, dans le Ambassades, chancelleries et Missions diplomatiques, dans l’administration publique, dans les Entreprises publiques du Portefeuille de l’Etat Congolais, dans les Services publics et les Etablissement publics et autres durant le deuxième mandat du Chef de l’Etat et Président de la République Démocratique du Congo Son Excellence Félix TSHISEKEDI TSHILOMBO et cela ressort des études géostratégiques, des contacts, des échanges et des consultations directes à la base réalisés depuis très longtemps par le CIEGS RDC AFRIQUE : ONG de défense des droits de l’homme et des libertés fondamentales et du développement durable et intégral et mieux être social en RDC, en Afrique et partout à travers le monde et ASBL et ce faisant, cela contribuera à créer l’équilibre politique, géopolitique et géostratégique entre les Quatre (4) zones ou espaces linguistiques en République Démocratique du Congo qui seront en cette année 2025 et dans les années avenir en RDC représentés dans toutes les Quatre (4) Institutions politiques clés les plus en vue en RDC en dirigeant pour chacune de zone ou espace linguistique une Institution politique clé parmi les quatre (4) les plus en vue en RDC et aussi en occupant des postes de responsabilités dans l’Administration Publique, dans les Entreprises Publiques du Portefeuille de l’Etat Congolais, dans les Services publics, dans les Etablissements publics de l’Etat Congolais, dans la diplomatie congolaise etc et cela durant le deuxième mandat (de 2023 à 2028) du Chef de l’Etat et Président de la République Démocratique du Congo Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO afin de contribuer à garantir, sauvegarder, consolider et renforcer la paix sociale, l’unité nationale, la cohésion nationale, l’harmonie, la sécurité et la stabilité politique et Institutionnelle ainsi que la bonne gouvernance politique de la République Démocratique du Congo en cette période cruciale et difficile de la guerre injuste et injustifiée de la rébellion et de l’agression que notre pays est en train de traverser à l’Est de la République Démocratique du Congo qui ne cesse de causer des graves préjudices moraux, matériels, financiers confondus inestimables et incommensurables à la population congolaise de l’Est du pays et à l’ensemble de la République ainsi que des dommages à la RDC, des familles entières déracinées et déplacées, des femmes abusivement violées, des enfants abusivement enrôlés dans l’Armée par les groupes armées rebelles et les armées étrangères d’occupation selon tous les rapports compilés et documentés des Experts des Nations unies, des multiples, flagrantes et systématiques violations des Droits de l’Homme et du Droit International et autres.
Pour terminer et conclure cette tribune et réflexion importante et pertinente, la population du Grand Equateur, les Notabilités du Grand Equateur, les Organisations de la Société Civile et ASBL de la zone ou de l’espace linguistique lingala phone du Grand Equateur ainsi que le CIEGS RDC AFRIQUE : ONG de défense des droits de l’homme et des libertés fondamentales et du développement durable et intégral et mieux être social en RDC, en Afrique et partout à travers le monde et ASBL à travers ses trois vastes programmes géostratégiques, spéciaux et permanents tels que décris ci – haut à savoir : la societe civile de la recomposition et restructuration de la République Démocratique Du Congo en sigle la SOCIRECO, le caucus du grand Equateur pour le mieux-être social et le développement durable et intégral en République Démocratique du Congo et l’état de droit et la justice sociale distributive en République Démocratique Du Congo lancent encore une fois de plus un S.O.S et un appel urgent en cette année 2025 et dans les années avenir en RDC au Chef de l’Etat et Président de la République Démocratique du Congo Son Excellence Félix TSHISEKEDI TSHILOMBO en sa qualité de Garant du bon fonctionnement de toutes les Institutions de la République, des pouvoirs publics ainsi que de la continuité de l’Etat en République Démocratique du Congo d’agir rapidement en fonction de ses prérogatives constitutionnelles tels que les disposent clairement l’article 69 de la Constitution de la République Démocratique du Congo afin de faire respecter la Constitution et les Lois de la République Démocratique du Congo, la géopolitique représentative et le partage égalitaire, équitable et équilibré des responsabilités politiques ainsi que les équilibres géographiques et régionales entre les quatre (4) zones et espaces linguistiques en RDC et aussi d’accepter en cette année 2025 et durant les années à venir en République Démocratique du Congo de trancher et d’arbitrer définitivement et de résoudre rapidement et durablement cette crise et cette situation inquiétante, confusionnelle, alarmante et embarrassante qui commencent à faire couler beaucoup des larmes, d’encres et de salive et des grincements de dents et qui créée déjà de la confusion, de la contradiction et de la cacophonie en République Démocratique du Congo et cela dans le cadre de la géopolitique représentative en RDC et du partage égalitaire, équitable et équilibré des responsabilités politiques de quatre (4) Institutions politiques les plus en vue en RDC entre les quatre (4) zones ou espaces linguistiques congolais afin que le Grand Equateur occupe en cette année 2025 et durant les années à venir en République Démocratique du Congo ou encore durant son second mandat politique (de 2023 à 2028) les Postes des responsabilités politiques et des responsabilités à tous les niveaux de la République Démocratique du Congo en allant des postes politiques dans le Gouvernement, dans le Ambassades, les chancelleries et Missions diplomatiques, dans l’administration publique, dans les Entreprises publiques du Portefeuille de l’Etat Congolais, dans les Services publics et les Etablissement publics et autres en RDC et cela pour des raisons de la paix sociale, de l’unité nationale, de la cohésion nationale, de la concorde et de l’harmonie, mais aussi pour corriger définitivement l’injustice et la discrimination vis – à - vis du Grand Equateur et de la zone ou espace linguistique Lingala Phone durant son deuxième mandat à la magistrature suprême en République Démocratique du Congo et nous le répétons encore une fois de plus et tout cela pour corriger rapidement les choses et les erreurs du passé et désormais faire correctement les choses en République Démocratique du Congo afin de ne pas rééditer, recopier et répéter les erreurs du passé comme l’avait clairement et publiquement déclaré le Chef de l’Etat et Président de la République Démocratique du Congo en présence de tous lors de la cérémonie de sa prestation de serment constitutionnel de son deuxième mandat politique à la tête de la RDC stade des Martyrs de la Pentecôte le 20 Janvier 2024 en présence de tous à Kinshasa en République Démocratique du Congo. Et en cette année 2025 et dans les années avenir en RDC, nous croyons fermement à la bonne volonté du Chef de l’Etat et Président de la République ainsi que ses capacités spirituelles, morales, physiques, matérielles, politiques, diplomatiques, managériales, géopolitiques et géostratégiques et autres de le faire et de faire correctement et rapidement les choses en RDC et de résoudre définitivement et durablement cette crise et cette situation alarmante, embarrassante, confusionnelle et très inquiétante au Congo – Démocratique. Et ce, justice sera définitivement faite au Grand Equateur ou à la zone ou espace linguistique lingala phone durant son second mandat (de 2023 à 2028) à la magistrature suprême et à la tête de la République Démocratique du Congo.
A titre de rappel, durant le premier mandat (de 2019 à 2023) du Président de la République Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, sur les quatre (4) Institutions politiques clés les plus en vue en République Démocratique du Congo, le Poste du Président de la République a été occupé et dirigé par Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, Président de la République issue des élections présidentielles du 31 Décembre 2018, appartenant à la zone ou l’espace linguistique Tshiluba, le Poste du Président de l’Assemblée Nationale était occupé et dirigé par l’Honorable Christophe MBOSO KODIA, appartenant à la zone ou l’espace linguistique Kikongo, le Poste du Président du Sénat était occupé et dirigé par l’Honorable Modeste BAHATI LUKWEBO, appartenant à la zone ou l’espace linguistique Swahili et enfin le Poste du Premier Ministre, Chef du Gouvernement était occupé et dirigé par Son Excellence Jean Michel SAMA LUKONDE, appartenant encore une fois de plus et de trop à la zone ou l’espace linguistique Swahili, tans disque la zone linguistique ou l’espace linguistique Lingala phone avait été complètement discriminé, oublié, omis, négligé, écarté et banni du partage égalitaire, équitable et équilibré des responsabilités dans la gestion, dans l’administration et dans la direction de l’une des quatre (4) Institutions politiques clés les plus en vue en RDC, ce qui parait être une véritable discrimination et injustice, inacceptable, inconcevable, intolérable, inadmissible aux yeux de la population de la zone culturelle ou linguistique ou espace Lingala phone représentée par le Grand Equateur.
Actuellement, dans le cadre du deuxième mandat (de 2023 à 2028) du Président de la République Démocratique du Congo, au regard ou tenant compte de la géopolitique, de la nouvelle configuration politique et du partage des responsabilités au sein des quatre (4) Institutions politiques les plus en vue en République Démocratique du Congo, le Poste du Président de la République est encore occupé et dirigé par Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, Président de la République issue des élections présidentielles du 20 Décembre 2023, appartenant à la zone ou l’espace linguistique Tshiluba, le Poste du Président de l’Assemblée Nationale est occupé et dirigé par l’Honorable Vital KAMHERE, appartenant à la zone ou l’espace linguistique Swahili, le Poste de la Première Ministre, Cheffe du Gouvernement est aussi occupé et dirigé par Son Excellence Judith SUMINWA TULUKA, appartenant à la zone ou l’espace linguistique Kikongo, tans disque la Présidence du Sénat de la République Démocratique du Congo est dirigée par l’Honorable Jean Michel SAMA LUKONDE qui appartient encore à la zone ou espace linguistique Swahili, tans disque la zone linguistique ou l’espace linguistique Lingala phone est encore une fois de plus totalement et complètement discriminé, oublié, omis, négligé, écarté et banni du partage égalitaire, équitable et équilibré de responsabilité dans la gestion, dans l’administration et dans la direction de l’une des quatre (4) Institutions politiques les plus en vue en RDC, ce qui parait être une véritable discrimination et injustice, inacceptable, inconcevable, intolérable, inadmissible aux yeux de la population de la zone ou espace Lingala phone représentée par le Grand Equateur.
James Andersson NZALE LONGBANGO MONGA TSHAMBU
ISRAEL VAINQUEUR DES NATIONS
Président – Fondateur et Président Exécutif International
Et Chercheur du CIEGS RDC AFRIQUE ET ASBL
Le Grand Défenseur des Droits de l’Homme
Le Char du Feu, le Char d’Israël et sa Cavalerie
Le Vaillant Héros et Grand Lion.
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(Par Dr David Menge, Conseiller Municipal Honoraire de la ville d’Ivry-sur-Seine, en France)
Dans un contexte où les élections de 2023 ont suscité de vives attentes et des espoirs de renouveau, il est essentiel de se pencher sur ceux qui, malgré leur élection, semblent avoir été laissés de côté dans l'exercice de leurs mandats. Qui sont ces élus, souvent qualifiés d'« oubliés », et comment leur situation impacte-t-elle la dynamique territoriale ? Cette analyse vise à explorer les défis auxquels ils font face, les raisons de leur lenteur dans l'action, et les conséquences sur les communautés qu'ils sont censés servir. En mettant en lumière ces enjeux, nous espérons susciter une réflexion sur la nécessité d'un engagement renouvelé et d'une responsabilité partagée pour un avenir meilleur.
Les élections générales de 2023 ont marqué une étape cruciale, permettant pour la première fois depuis l'adoption de la loi organique sur la décentralisation en 2008, l'élection des Conseils urbains et communaux dans les villes et les communes. Cependant, l'incapacité de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), dépourvue des ressources, à organiser les élections des exécutifs locaux issus de ces conseils élus entrave le bon fonctionnement des Entités Territoriales Décentralisées (ETD). Cette situation limite non seulement l'efficacité de leur action auprès des populations, mais soulève également des questions essentielles concernant la gouvernance locale. Les maires et les bourgmestres nommés continuent de gérer les villes et les communes, sous l'œil complaisant de l'administration étatique, ignorant les élections de décembre 2023.
Devons-nous attendre encore 15 ans pour élire les collèges exécutifs, comme ce fut le cas avec les Conseils urbains après la promulgation de la loi organique sur la décentralisation ? Cette question délicate pourrait amener les électeurs à se détourner de l'État en tant que décideur et organisateur des politiques publiques, en s'abstenant massivement lors des prochaines élections. L'État, qui établit les lois et règlements régissant le fonctionnement de notre société, doit s'emparer de ce dossier, surtout en cette période de pourparlers de paix, afin de rendre justice aux citoyens, véritables souverains.
Depuis que le Président de la République a comblé le vide démocratique en organisant, avec la CENI, les élections locales du 20 décembre 2023, les Congolais ont redécouvert l'importance de leurs territoires pour la cohésion nationale. Toutefois, il est surprenant de constater que, malgré ces avancées, des blocages politiques persistent et que les autorités locales nommées continuent de gouverner sans être contrôlées par les élus mandatés par la communauté depuis environ un an et demi.
Nous avons discuté de ce sujet avec de nombreux élus issus de diverses entités territoriales décentralisées à travers le pays. Ces derniers ont exprimé leur sentiment d'impuissance face au désintérêt manifeste des décideurs politiques pour les élections locales. « C’est un travail non achevé », ont-ils conclu, tout en se demandant si cela n’était pas tout simplement un gâchis politique ! Depuis près d'un an et demi, ils peinent à mettre en œuvre les politiques pour lesquelles ils ont été élus. Ils se demandent ce qu'ils pourront dire à leurs électeurs lors des prochaines élections si la situation ne s'améliore pas.
Lors du Conseil des ministres du 9 février 2024, le Président de la république a réaffirmé son engagement envers un programme de renforcement des capacités des ETD. Il s'était engagé à persuader l'exécutif de mettre en œuvre ce programme une fois les Assemblées territoriales installées, dans le but d'améliorer la gouvernance locale. Nous nous demandons pourquoi, plus d'un an plus tard, ce programme n'a pas été appliqué. Actuellement, le Gouvernement, déstabilisé par la guerre d'occupation initiée par le Rwanda, n'a plus les ressources financières nécessaires pour permettre à la CENI d'organiser les élections des exécutifs locaux. Tous les moyens sont dirigés vers le soutien de nos militaires qui luttent pour repousser l'ennemi rwandais et ses alliés du M23/AFC.
Cependant, l'histoire nous enseigne que les nations organisées ont su se renforcer pendant les périodes de guerre. Dans cette optique, je propose, en tant qu'élu local honoraire, une solution permettant aux élus locaux issus des élections de décembre 2023 de reprendre le flambeau et de conduire le développement des ETD.
En l'absence de ressources pour organiser les élections des exécutifs locaux par la CENI, je suggère que le Gouvernement prenne une mesure exceptionnelle. Il s'agirait de suspendre temporairement la loi organique sur la décentralisation et la loi électorale, permettant ainsi de contourner la CENI. Les conseils urbains et communaux pourraient organiser eux-mêmes ces élections, comme cela se pratique dans plusieurs pays, notamment en France.
Sous la supervision du Ministère en charge des ETD, les conseils urbains et communaux organiseraient les élections de manière transparente, et les présidents de ces conseils transmettraient les procès-verbaux des élections à l'autorité compétente pour validation. Cette proposition pourrait être testée rapidement dans les 24 communes de la ville de Kinshasa et étendue à d'autres provinces si les résultats sont concluants. Les élus locaux que j'ai consultés soutiennent cette idée et sont prêts à participer bénévolement à l'organisation du scrutin pour faire avancer la démocratie et permettre aux ETD d'être gouvernées efficacement et de progresser vers le développement local.
Pour faire face aux défis actuels, il est impératif que le Gouvernement prenne des mesures audacieuses pour surmonter les obstacles à la décentralisation. En permettant aux conseils urbains et communaux de prendre en main l'organisation des élections locales, nous pourrions non seulement revitaliser la démocratie locale, mais aussi renforcer la confiance des citoyens dans leurs institutions. Il est temps de transformer ces défis en opportunités et de tracer la voie vers un avenir où les ETD jouent pleinement leur rôle dans le développement de notre Nation.
(Par Jean Kambayi Bwatshia, Professeur Emérite et Recteur de l’UNISIC)
Dans la présente réflexion, j’entends parler de la « la tribu » et de l’« ethnie » comme les choses « fantomatiques» qui, dérangent l’éclosion d’un véritable Etat démocratique dans notre pays. Je parle aussi de la nation congolaise, comme nation à problème dans un contexte de nationalisme et de patriotisme. Et, je termine mon propos en vous disant que le Congo a besoin d’un nouveau leadership pour réussir le miracle congolais. 1. De la « tribu » et de l’ethnie
L’espace habitable africain est habité par de peuples disloqués, stockés vaille que vaille, et par la foi selon la volonté des nations colonisatrices. Il était impérieux, pour ces dernières, pour mieux connaître leurs nouveaux sujets de valoriser, d’une manière ou d’une autre, les spécificités de chaque groupe humain stocké. Après, on les appela des « tribus ».
En langage colonial, la tribu suppose être un groupe d’hommes, de femmes et d’enfants ayant une affinité linguistique, culturelle et une organisation sociale commune. C’est un groupe qui admet avoir une même origine et un même ancêtre commun réel ou mythique. Vivant sur un territoire politiquement propre et autonome, ce groupe s’est organisé en d’autres sous-groupes qu’on a appelés « clans ».
Dans l’ensemble, cette organisation sociale est caractérisée par une conscience parentale que les ethnologues, historiens, sociologues au service de la colonisation, ont appelée « conscience tribale ». On imagine qu’elle est extrêmement forte souvent obsessionnelle, identitaire et fêlée. Naturellement, la notion des clans, tribus n’axas la même connotation selon qu’on parle en langue congolaises ou en celle du colonisateur.
Donc, dès le départ, ces groupes vont entrer malgré eux, dans une autre identité, celle voulue par les nouveaux maitres. C’est cela la RDC d’aujourd’hui. Hélas ! On imagina aussi que plusieurs tribus pouvaient constituer une ethnie.
L’ensemble d’une telle stratification se considère comme héritier d’une même communauté historique et culturelle. Celle-ci se formule en termes de descendance commune partageant la volonté de la maintenir et de la défendre d’une façon ou d’une autre. Sans avoir nécessairement une expression politique, l’ethnie peut se subdiviser, se regrouper ou se réorganiser en définissant de nouvelles frontières sociales selon le processus d’amalgame, d’incorporation, de division ou de prolifération, en fonction des circonstances économiques ou politiques. Facilement détectable de l’extérieur, sa mesure dépend du degré de l’expression de la conscience ethnique groupale de ses membres. Dans la mentalité populaire africaine et surtout dans les milieux urbains, le langage ne voit pas d’inconvénient de parler d’ethnie alors qu’on veut signifier la tribu et vice versa. La doctrine coloniale, sa littérature et son enseignement ont mentalisé les concepts « tribu » et « ethnie » en termes de primitivité par opposition à « société civilisée. » L’histoire de ces termes, si l’on veut, remonte à l’antiquité gréco-romaine.
A l’époque, en effet, pour les Grecs, le vocable « ethnos » s’applique à l’origine, aux populations païennes vues comme des « nations au rabais et privées d’histoire ». Les Romains les appelaient les « barbares », c’est-à-dire ces étrangers sans organisation sociale fixe. Cette conception, atteignant la modernité contemporaine, a gardé la même teneur quand, dans le contexte darwinien, elle fut appliquée à tous les peuples du Congo.
Leur organisation socioéconomique et politique, disait-on, était assez lâche. La traite des Noirs, avec son arrogance raciste, a préféré s’en tenir au terme « tribu ». A partir de ce moment, les ethnologues, anthropologues, sociologues, historiens, coloniaux de tout bord et de tout genre, ces « spécialistes du Congo » spécialement, l’ont utilisé alors simplement, pour désigner n’importe quel groupe humain dont la culture, selon eux, « se présentait comme étrange et curieuse. » Alors, du terme « tribu » on a tiré l’adjectif « tribal » pour qualifier de « traditionnel » ou simplement tout individu, toute culture, toute histoire issue hors de « la civilisation » européenne. Et par opposition, on a créé le terme « détribalisé » pour l’appliquer à toute personne ou groupe de personnes qui ont reçu une instruction à l’occidentale et ont adopté le mode de vie européen. Ainsi, il était aisé de qualifier l’idéologie qui sous-tend la façon d’être tribal, de « tribalisme ».
La péjoration et la désapréciation gardent ici, tout leur contenu. A « tribu » aussi, a-t-on collé les notions complexes et ambigües de « dialecte » et de « patois » en lieu et place de « langue ». Hélas ! Ces « choses », au Congo sont historiques et collent à la peau des Congolais qui, malgré eux, doivent faire avec. Ici, l’identité dite est tribale et ethnique devenue une puissante conscience des « origines » des peuples dont il faut bien tenir compte tout en sachant que l’ethnicité devenue « ethnisme », et « tribalité » devenue « tribalisme », dérangent énormément le Congo dans sa marche citoyenne vers la démocratie.
Au lendemain de Berlin, le Congo se présente comme un continent écartelé, émietté... II ressemble à une « chose » monstrueuse, totalement bigarrée, hirsute et cacophonique, forgée expressément par l’impérialisme concurrent de la deuxième moitié du XIXème siècle. Il est réellement visible comme un gibier marqué par les coups de coutelas d’épaisseurs.
Les « pièces » ou les morceaux du territoire ainsi désagrégés et vaille que vaille organisés, étaient devenus des provinces, districts, territoires et secteurs. C’est clair, ces genres de portions tribalo-ethniques de territoire n’étaient ni homogènes, ni économiquement viables. Et pour montrer que cela était bon malgré tout, il fallait placer la colonie sous la force d’une main administrante coercitive et redoutable. Ça y est, les Congolais, ont trouvé leur nouvelle « patrie », le Congo belge.
2. Nation congolaise : nation à problème
Congo démantelé, convoité, Etat extraverti, conscience tribale aiguisée... est un phénomène qui rend difficile l’existence de la nation et complique davantage la problématique de la nationalité et de l’éclosion du nationalisme. Il est à la base de l’affaiblissement de maints efforts déployés par les leaders de bonne foi pour réaliser l’intégration nationale nécessaire et indispensable à l’exercice de la souveraineté.
La question est réellement sérieuse ; si l’être « politique tribal » ne devient pas l’être politique national » on continuera à se poser la question comme celle-ci : Quel Etat pour l‘Afrique ? Ainsi, me semble-t-il, vouloir ‘‘ faire l’expérience d’une irruption brutale et violente de la conception de l’Etat moderne dans la vie africaine, est une entreprise périlleuse non conforme à la réalité. C’est pourquoi, je dis que, tant que le Congo restera à son état de copie certifiée conforme non conforme aux Etats européens, ils ne peuvent que rester « Etat sans Etat ».
Tout cela est bien symptomatique ! Tout porte à croire que les Congolais, en choisissant la voie de l’indépendance, ont semblé n’être pas disposés à en assumer les conséquences. On doit rougir de honte. Nationalisme, indépendance, démocratie, patriotisme sont des termes qui, une fois appliqués chez un peuple, eom_pgrtu4çjoitrdçgnéquences. Il faut les enseigner dans un contexte passionnel et émotionnel ; il faut les exalter, sans cesse, pour les élever, il faut les défendre en termes de grandeur et de gloire en termes de destin commun. 3. De la patrie et de la nation
Je veux dans ce point montrer le fait que le concept de « patrie » de « patriotisme » ne pouvait venir à l’esprit des pères des indépendances. Si l’expression « mère-patrie » se rattache et s’identifie au « patrimoine » c’est-à-dire à l‘ensemble des biens reçus en héritage, biens légués par les aïeux, par exemple : terre, territoire, pays, valeur tradition, au Congo une telle conception est difficile à réaliser, car la terre, le territoire, le pays sont des créations d’autrui.
C’est avec raison que c’est l’esprit patriotique d’un peuple qui façonne son amour pour sa patrie. Un amour toujours renouvelé de génération en génération. Un amour pour son histoire, son peuple, ses langues, sa conformation naturelle ; un amour qui s’étend même jusqu’aux actions des citoyens et aux fruits de leurs génies.
Ainsi, tout danger qui menace ou menacerait le grand bien de la e patrie, devient-il une occasion de le mesurer ou de le vérifier. Le Congo doit rougir de honte quand ses leaders parlent de « ma Patrie... » Quand eux-mêmes patrimonialisent leurs pays ! Non, l’existence d’une Nation, avec son corollaire, la Patrie, est un plébiscite de tous les jours comme et l’existence de l’individu est une affirmation perpétuelle de vie. Une affirmation volontairement agissante de partager culturellement et collectivement le destin d’une communauté nationale est celle qui fait «exister » l’homme au monde. C’est par elle que naît la conscience nationale On et patriotique. On est donc, ici, très loin, de la conscience tribale et ethnique.
La nation, au concret, est un alibi identitaire accueillant qui fonde l’aspiration politique d’un peuple. Elle est l’âme, un principe spirituel, un a consentement toujours actuel et actualisé, un désir affiché de vivre ils ensemble. Elle est la conditionnalité de l’existence d’un Etat et du principe de nationalité. Le Congo, se débat encore dans les spectres de la lutte structurante entre le tribalisme, l’ethnisme et le nationalisme intégrateur. On ne dira jamais assez que le caractère polyethnique des populations congolaises réagit fortement sur la construction de l’identité nationale. Il est pratiquement impossible de construire la nation à partir de l’Etat. Une telle voie est dangereuse et conduit à des comportements aberrants et même contraires aux aspirations congolaises (unité nationale).
Les gestes de chauvinisme tribal attardé et de xénophobie ont élu domicile partout au Congo. C’est au nom de la « nation tribu » qu’on gouverne, qu’on chasse, qu’on expulse. Non ! Les Congolais doivent parvenir à créer un Congo - espace de liberté, de la cohabitation et de convivialité qui peut répondre mieux à cette notion de grande famille à laquelle, le Congolais est sensible. Je me demande s’il ne faut pas créer une « science congolaise » de l’Etat qu’on appellerait, par exemple, la « statologie congolaise ».
L’évolution du Congo indépendant a démontré qu’elle peut être qualifiée d’ambigüe, de fantôme, de déboussolée, en panne, mal partie, orpheline, écartelée, isolée du reste du monde, mosaïque de plus ou moins cinquante tribus... Quel drôle de puzzle ? Il s’agit pour moi de cet ensemble suspendu à un vide, formidable Léviathan tropical doté de toute la pesanteur perverse du colonialisme ; un ensemble habité jadis par des « citoyens », ces anciens « indigènes » qui, naturellement, sont loin de constituer une « société civile » forte, structurée et vigoureuse, prête, à faire contrepoids à la société politique néocoloniale et qui apparaît comme « une tête apoplectique ». Nous nous posons alors la question fondamentale de savoir, et aujourd’hui, qui doivent renverser l’équation? Comment doivent-ils le faire?
Réponse ! Les Congolais eux-mêmes; ceux-là mêmes qui se situeront ou qui se situent déjà dans la voie de l’unité nationale réelle et concrète; une unité pour le changement positif, qualificatif, quantificatif, compétitif, observable et mesurable pour les Congolais.
Quels sont ces Congolais qui opéreront ce genre de changement ? Réponse ! Ceux qui pensent déjà ou penseront à la constitution d’un nouveau leadership visionnaire prêt à quitter la conscience schizophrénique écartelée au carrefour de l’histoire.
4. Du leadership au Congo Oui le Congo a besoin d’un nouveau leadership.
Nous voulons dire aux leaders congolais de dire non au péché de la perversion; pour dire également en second lieu que le Congo a besoin des leaders crédibles pour dire en troisième lieu que les élites intellectuelles congolais doivent quitter leur être complice silencieux face à la mauvaise gouvernance de leurs gouvernements. Je veux vous dire, mes amis, que la RD. Congo est devenue superflue loin de la grandeur et de la dignité humaine. Nous voulons dire mêmement que les Congolais, dans leur indépendance sans liberté, se contentent d’être dans la dérive de la raison. Je souligne que l’anormal est devenu le normal qu’on acclame avec bonheur. On se dit avec désinvolture que « cela a été toujours ainsi ». On est esclave dans son propre pays. Est-ce normal quand on fonctionne selon un mode de production social tribaliste, claniste, ethniste? Est-ce normal quand toute la société vit ostensiblement dans la corruption, pillage, mauvaise gouvernance, tous ces défauts qui avilissent et pervertissent l’homme Congolais.
Vivant dans un système de misère généralisée, et d’extrême pauvreté, les Congolais se sentent réduits aujourd’hui au niveau de l’animalité. Tous vivent sous l’aiguillon de la faim qui les pousse dans la mendicité et la corruption qui ne disent pas leur nom. Non, le Congo et les Congolais méritent mieux que cela. Leur pays est bien grand, mais hélas, sans grandeur.
Sans provoquer qui que ce soit, le peuple veut des humbles crédibles. C’est-à-dire ces hommes qui ont compris les sens de grandeur mentale et de mental de grandeur au sens moral et éthique. Ces hommes capables de susciter avec les autres, leurs semblables, un Congo nouveau, plus profond, plus démocratique. Ces hommes capables de créer leurs capacités intrinsèques, un consensus autour d’eux pour l’émergence d’un Congo digne, capable d’être fier dans le concert des Nations.
Ces hommes seront ceux qui auront une vision claire du monde qui se mondialise de plus en plus. Une vision d’un Congo réellement unit se situant loin des nationalismes agressifs, anachroniques et décadents.
La notion de grandeur signifie ici beaucoup de choses, depuis la simple taille ou « grandeur mesurable » en passant par une « grandeur » caractérisée par l’étendue de l’influence, la puissance et le prestige politique, social, culturel, moral, spirituel et intellectuel pour atteindre le sens plus profond des mérites. Je dis que les Congolais attendent l’avènement de « l’événement nouveaux leaders ».
Ces derniers seront chargés des missions nobles et sacerdotales dans l’accomplissement de l’Etat congolais. Ils récusent les tripotages constitutionnels. Ils ne veulent plus succomber dans la tentation du mal que font miroiter leurs dictateurs. Les intellectuelles qui ne sont pas nécessairement des diplômés d’universités doivent comprendre qu’ils doivent cesser de s’abriter dans des carapaces du pouvoir sans pouvoir pour donner à ceux-ci des allures de modernité démocratique.
Le Congo a besoin de l’Elite intellectuelle c’est-à- dire, ces personnes qui ont émergé dans la société et qu’on peut classer dans la catégorie des meilleurs et des distingués selon les critères de valeur morale et de l’éthique.
Produit d’une société africaine déchirée par la colonisation et les dictatures, ces personnes doivent témoigner d’elle, loin de se laisser conduire comme de véritables « moutons de Panurge» prostitués se répandant en courbettes et en flatterie ignobles pour sauvegarder les espèces sonnantes, trébuchantes et des avantages précaires et douteux. L’élite congolaise aujourd’hui, a brumé son esprit critique.
De compromission en compromission, il y a risque qu’elle finisse comme une épave ou un fossile social ayant perdu même le peu de connaissances reçues aux études. Elle est devenue un zombie. Oui, «l’élite africaine» participe silencieusement à la perversion de la société. Ayant pactisé avec le mal radical qu’elle banalise, elle est devenue superflue et insensible à la misère qui accable le peuple. Le Congo, Mes amis, a besoin des prophètes. Ces gens de lumière qui émergent comme artisans de la restauration Congolais capables d’inventer une véritable éthique du futur. Et aussi capables de quitter l’imagination inférieure, fantaisiste, déréglée pour tendre vers une imagination supérieure, active et inventive. Le Congo est bien en panne ! « Il est émietté » « Il refuse le développement » «il est déraciné » « déboussolé » dans un monde si trouble où «la démocratie est déjà piégée ». On dirait que le Congo est ligoté « Le Congo meurt-il ?». Le miracle congolais aurait-il lieu sans les Congolais ? Et avec quels Congolais ?
Oui, le miracle congolais pourra avoir lieu si seulement les Congolais eux-mêmes commencent par comprendre que toute l’histoire de leur Etat postcolonial est l’œuvre d’une histoire : celle de la colonisation. Le miracle congolais pourra avoir lieu si seulement les Congolais eux-mêmes commencent par comprendre que la valeur de leurs ressources naturelles et humaines est proprement leur affaire. Le miracle congolais pourra se produire si seulement les Africains commencent par eux-mêmes, à j s’apercevoir qu’une indépendance politique n’a de valeur que mentale. Le miracle congolais peut se produire quand les Congolais eux-mêmes apprendront leur Congo en termes d’idée, pensée en fonction des exigences historiques de leur société; quand ils comprendront par eux-mêmes que l’Etat est d’abord un support politique au service du peuple, loin d’une personnalité forte soit-elle.
Enfin, le miracle congolais peut se produire le jour où les Congolais eux-mêmes s’empêcheront de concevoir les Etats en termes de féodalité suffisamment mécanique à la place des sociétés civiles, conscientes d’elles- mêmes et actrices du changement.
Le sommet de l’Etat n’est pas un lieu d’apprentissage d’exercice de responsabilité. II n’est pas non plus le lieu d’éclosion éventuelle de talents potentiels. Non ! Les plus hautes charges de l’Etat sont un lieu d’exercice de la maturité, de la sagesse et de talents confirmés.
Les élections de 2023 ont connu une victoire raz de marée de l’Union Sacrée de la Nation. Tous les postes de confiance, à quelques exceptions près, ont été confiés aux fidèles du Chef de l’Etat. Ces hommes, réputés comme tels, sont censés être des vecteurs de confiance et de crédibilité devraient prêcher par l’exemple avec à la clé l’efficacité d’action et l’exemption de soupçon à l’instar de la Femme de César.
Pour que la fidélité de ces hommes soit considérée comme une qualité, ceux-ci doivent être caractérisés par la droiture, la franchise, l’intégrité morale et la loyauté dans leur relation avec le Président. Aussi bien dans l’exécution des tâches et missions qui leurs sont confiées que dans le choix et l’appréciation de personnes appelées à accompagner le Président au cours de son mandat.
Et pourtant, dans le casting et dans le cadre des projets emblématiques comme le développement à partir des 145 Territoires, ces Hommes fidèles dits de confiance font, à tort ou à raison, l’objet de tous les soupçons ; monnayage et absence de sincérité dans leurs rapports avec le Président Tshisekedi.
Les conflits d’intérêt sur fond de délit d’initié ou de pratiques mafieuses, en raison de leurs statuts, ne font qu’accréditer une telle supputation.
En l’occurrence, l’incident lors du séjour d’itinérance du Président de la République à Kananga en est une illustration emblématique.
Dans cet ordre d’idées, émerge, depuis quelque temps, une controverse, dans la grande Province de l’Equateur, autour des fonds et des réalisations des ouvrages dans le cadre du développement à partir des 145 Territoires.
Sans entrer dans le fonds du problème, où il y a certainement à boire et à manger, cette situation déplorable est due soit à la méconnaissance par mauvaise foi soit à l’ignorance naïve. Hypothèse difficilement acceptable dans le chef de ceux qui sont censés connaître le mieux le Président Tshisekedi.
Ce qui ruine, non seulement, leur crédibilité dans l’opinion mais aussi celle du Président qu’ils sont censés servir.
Alors que la politique du développement à partir des 145 Territoires devrait revaloriser ces Entités et les acteurs socio-économiques locaux, malheureusement, ceux à la base de ce programme se sont mués comme par enchantement en acteurs socio-économiques au détriment des entreprises locales, annihilant ainsi la volonté affirmée du Président Tshisekedi de justice distributive.
Ce comportement préjudiciable, équivalent à un délit d’initié, occasionne inévitablement des conflits d’intérêts dans le chef de ceux qui deviennent ainsi par la force des choses juge et partie, au point d’exaspérer les populations concernées et les acteurs locaux qui ne savent à qui se vouer pour avoir des éclaircissements ou tout simplement la justice.
Ils affichent, sans vergogne et sans crainte, ce comportement indolent, convaincus que leur fidélité au Président Tshisekedi leur garantit l’impunité.
En tout cas, leur donne le privilège d’être à l’abri et au-dessus des lois grâce aux pieux mensonges débités à longueur de journée dans l’oreille du Président.
Et pourtant le cas d’un Directeur de Cabinet du Chef de l’Etat, trainé devant la justice, devrait leur servir de référence et d’alerte.
Ces personnages indélicats, sans foi ni loi, devraient être mis hors d’état de nuire pour la crédibilité du Président en tant que Garant de la Nation.
(Par Christian Gambotti, Président du Centre d’Etudes et de Recherches sur l’Afrique de Demain)
Le continent doit, de toute urgence, produire pour l’Afrique, développer les échanges commerciaux intra-africains et se réorienter vers d’autres puissances commerciales.
L’Afrique et la guerre commerciale planétaire engagée par Trump : la remise en cause de l’AGOA
Au début du mois de mars, alors qu’il justifiait, devant le Congrès, les coupes massives dans les programmes d’aide destinées aux nations en développement, Trump avait dit, à propos du Lesotho : un pays « dont personne n’a jamais entendu parler ». Pourtant, les exportations vers les Etats-Unis de ce petit pays d’Afrique australe, totalement enclavé dans l’Afrique du Sud, sont désormais frappées de droits de douane de 50%, les plus élevés pour une seule nation en Afrique (1). Le Lesotho, dont l’économie déjà fragile dépend de l’assistance étrangère et des exportations de vêtements vers le marché américain, pourra-t-il surmonter l’impact négatif de cette hausse vertigineuse des droits de douane ? Ces droits de douane dits « réciproques », qui frappent une vingtaine de pays africains, décidés de façon unilatérale par Trump, remettent en cause l’AGOA (2), l’accord commercial préférentiel avec les Etats-Unis. Quelques rares secteurs seront fortement impactés, mais le volume des relations commerciales avec Washington étant modeste, les effets de la hausse des droits de douane aux Etats-Unis devraient être limités pour le continent africain. La véritable inquiétude concerne la fin de l’aide humanitaire et du soutien à la stabilité, alors que nous assistons, partout en Afrique, à exacerbation des crises.
L’exemple de la RDC montre que Trump s’intéresse à l’Afrique à la manière de Trump
Pour être clair, Trump ne s’intéresse pas à l’Afrique. En revanche, il s’intéresse aux accords commerciaux qu’il peut signer avec chaque pays africain dans des relations bilatérales et selon le principe du « deal », c’est-à-dire le marché, l’arrangement, la transaction passée entre deux pays. Les relations entre les Etats-Unis et la République Démocratique du Congo (RDC) sont le meilleur exemple de la manière dont Trump voit les relations internationales : chaque année, les États-Unis importent 323 millions de dollars par an de la République Démocratique du Congo, mais ils n’exportent que 253 millions de dollars de biens manufacturés vers la RDC. Déficit commercial : 70 millions de dollars. Or, Trump ne regarde que le déficit commercial des Etats-Unis avec chaque pays. A cela s’ajoute le fait que les États-Unis sont le principal donateur bilatéral de la RDC, fournissant un soutien au développement, à la stabilité et une aide humanitaire. Avec Trump, il n’est pas question de multilatéralisme, de soutien au développement et à la stabilité, ni d’aide humanitaire. En revanche, selon le département d’Etat américain, les Etats-Unis sont prêts à discuter d’un partenariat sur les terres rares de la RDC, à l’image de celui en discussions avec l’Ukraine : un accord sur ces minerais (cobalt, lithium, etc.) en échange d’une aide à la sécurité contre les attaques du Rwanda et des rebelles du M23 dans l’Est du pays. De façon caricaturale, on pourrait dire que Donald Trump ne discute pas avec Félix Tshisekedi de géopolitique. Il laisse son Secrétaire d’Etat, Marco Rubio, et son conseiller principal pour l’Afrique, Massad Boulos, nouer un accord commercial avec le ministère des Mines congolais. Le 3 avril, Massad Boulos, conseiller principal pour l’Afrique du Président américain Donald Trump, a rencontré le président congolais Félix-Antoine Tshisekedi. On sait déjà que seuls les métaux stratégiques africains sont épargnés par ces taxes, ce qui exonère le cuivre et le cobalt de la RDC.
Mais, derrière la déclaration convenue de Massad Boulos, il faut décrypter la réalité de l’intérêt que Trump porte à la RDC : « Nous souhaitons une paix durable qui affirme l'intégrité territoriale et la souveraineté de la RDC, tout en posant les bases d'une économie régionale florissante. (…) Nous visons à stimuler les investissements du secteur privé américain en RDC, notamment dans le secteur minier, pour contribuer à la prospérité de nos deux pays. » S’agit-il d’un accord gagnant-gagnant, ce que semble proposer le « deal commercial » de type trumpien ou, à nouveau, d’un bradage des ressources minières du pays en échange d'une hypothétique protection sécuritaire américaine (3) ? Si l’on prend le cas de l’Ukraine, Trump ne parvient toujours pas à imposer un accord de paix à la Russie. Il est vrai que Poutine, l’un des bénéficiaires du partage du monde que prévoit Trump, n’est pas Kagamé, le président d’un petit pays africain. Trump pourra-t-il imposer à Kagamé « une paix durable qui affirme l'intégrité territoriale et la souveraineté de la RDC » dans l’Est du pays ?
Trump s’était désintéressé de l’Afrique lors de son premier mandat (2017-2021). La destination choisie pour ce premier déplacement sur le continent, mais surtout le programme dicté par la doctrine de l’« America first », indiquent l’importance accordée par le président Trump au dossier congolais. Il ne s’agit pas d’une soudaine compréhension de l’importance de l’Afrique dans le nouvel ordre mondial. Trump maintient la réduction drastique de l’aide au développement et de l’aide humanitaire en Afrique, ce qui aggrave l’instabilité politique du continent.
Merci Trump
L’Afrique ne doit pas s’étonner de la politique de Trump que résume le slogan MAGA (« Make America Great Again »), slogan utilisé par Ronald Reagan dans sa campagne électorale de 1979 et popularisé par Donald Trump à partir de 2016, lors des primaires du parti Républicain. Qui peut reprocher à Trump de vouloir rééquilibrer la balance commerciale des Etats-Unis et résorber le déficit abyssal de l’Etat fédéral ? Il le fait de façon brutale et unilatérale, sans vouloir distinguer entre alliés historiques et ennemis politiques des Etats-Unis. Pour Trump, la politique se réduit à l’économie. Depuis l’élection de Trump, le monde est entré dans une nouvelle ère, symbolisée par la scénarisation des dizaines de décrets signés à la hâte devant les télévisions. Le réveil est d’autant plus brutal que le langage de Trump ne s’encombre pas de la politesse hypocrite de la vieille diplomatie du vieux monde. C’est finalement une bonne chose. Les Etats africains doivent désormais ouvrir les yeux et appliquer la réciprocité avec les puissances étrangères et les multinationales qui veulent exploiter leur sol et leur sous-sol. Ce n’est pas une revanche d’un continent en développement sur les pays riches qu’il faut mettre en œuvre. L’Afrique doit créer les conditions qui vont permettre aux Etats africains de : 1) produire pour l’Afrique 2) développer les échanges intra-africains 3) nouer des partenariats stratégiques « gagnant-gagnant » 4) se réorienter vers d’autres puissances commerciales.
Les Etats n’ont pas d’amis, ils n’ont que des intérêts. Déjà, en 1848, dans son Discours à la Chambre des Communes du Royaume-Uni, Henry John Temple avait dit : « We have no eternal allies, and we have no perpetual enemies. Our interests are eternal and perpetual, and those interests it is our duty to follow. » (L’Angleterre n’a pas d’amis ou d’ennemis permanents ; elle n’a que des intérêts permanents et ces intérêts sont la seule obligation que nous devons suivre.)
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Une vingtaine de pays africains sont concernés par ces droits de douane dits « réciproques » : Lesotho: 50 %, Madagascar : 47 %, Maurice : 40 %, Botswana : 37 %, Libye :31 %, Afrique du Sud : 30 %, Algérie : 30 %, Tunisie : 28 %, etc. La Côte d’Ivoire voit son cacao frappé par une taxe de 21%.
AGOA : l'African Growth and Opportunity Act (AGOA), adopté en mai 2 000 par le Congrès des États-Unis et signée par le président Bill Clinton, prolongé en 2015 par Barack Obama, concerne 39 pays africains. L’AGOA constitue la « pierre angulaire » des relations commerciales entre les États-Unis et l'Afrique. Les conditions d’accès au programme de l’AGOA favorisent les Etats-Unis, même si ce programme constitue une aide pour soutenir les exportations des pays africains vers Etats-Unis.
Le catastrophique contrat commercial du siècle entre la RDC et les entreprises chinoises conclu en 2008 « minerais contre infrastructures », s’était traduit par un déséquilibre manifeste, les entreprises chinoises ayant généré 10 milliards de dollars américains de profits, la RDC n’ayant reçu, en retour, que 822 millions de dollars sous forme d'infrastructures.