Sauvons le Congo ou sauvons la RDC du danger ou encore sauvons la RDC : histoire, origines et mystère du sauveur

(Par Charlie Jephté Mingiedi)
Qui pour sauver la RDC ? La question d’Alain Foka va trouver sa réponse dans cette tribune. Depuis plus de deux décennies, les appels à « sauver » le Congo ou la République démocratique du Congo (RDC) se sont multipliés sous différentes formes, slogans et visages. Pourtant, derrière ces initiatives se cache une même angoisse nationale : celle d’un pays constamment menacé dans son existence, sa souveraineté et son identité. Mais d’où vient ce cri collectif, et surtout, quelle en est la véritable essence ?
“Sauvons le Congo” : l’appel de l’archibishop Kutino Fernando (2003)
L’opération « Sauvons le Congo » fut lancée à la fin du mois de mai 2003 par l’archibishop Kutino Fernando, peu après la signature de l’Accord global et inclusif de Sun City et la promulgation de la Constitution de transition.
Son mot d’ordre voulait réveiller la conscience nationale à un moment où le pays, meurtri par les guerres, peinait à se relever.
Mais cette initiative fut vite perçue comme une menace par certains milieux proches du pouvoir de transition (1+4), qui la qualifièrent d’insurrectionnelle. Contraint à l’exil, Kutino s’établit à Paris. À son retour à Kinshasa, il fut arrêté, condamné à une longue peine de prison, et y passa neuf années derrière les barreaux.
Sorti handicapé, frappé d’un AVC, l’Archibishop Kutino reste aujourd’hui encore marqué dans sa chair pour avoir osé crier : « Sauvons le Congo ! »
“Sauvons la RDC du danger” : le cri de Martin Fayulu (2025)
En début d’année 2025, l’homme politique Martin Fayulu lança une série d’appels pour « sauver la RDC du danger », dénonçant les menaces sécuritaires et politiques pesant sur la Nation. Dans un contexte d’instabilité croissante, il mit en garde contre une balkanisation imminente du pays.
Pour lui, la RDC traversait alors ses « heures les plus sombres ». Son message, à la fois politique et patriotique, visait à interpeller la conscience collective sur le devoir de sauver l’intégrité du territoire national.
“Sauvons la RDC” : version Nairobi
En octobre 2025, l’ancien Président Joseph Kabila a lancé une plateforme politique baptisée « Sauvons la RDC », à la suite d’un conclave tenu à Nairobi.
Cette opération, menée depuis l’étranger, apparaît comme une tentative de récupération politique du mot “sauver”.
Mais comment celui qui fut la cause de tant de souffrances et de trahisons nationales pourrait-il devenir le sauveur du Congo ?
C’est ici que le mot “Sauvons” devient vide de son sens originel : on veut sauver le Congo sans repentance, sans vérité, sans justice et surtout sans Dieu.
Le cri de 1996 : “Sauvons le Zaïre” avant l’heure
Bien avant “Sauvons le Congo”, un cri d’alerte prophétique avait retenti.
En novembre 1996, Sa Majesté le prophète Joseph Mukungubila Mutombo adressa une lettre ouverte au maréchal Mobutu, à l’opposition, à la société et à tout le peuple zaïrois.
Il refusait de qualifier de “rébellion” l’avancée des troupes de Laurent-Désiré Kabila (qui était pourtant son propre cousin), conscient qu’il s’agissait d’une invasion étrangère planifiée. Son mot d’ordre était simple et clair :
“Unissons-nous pour sauver le Zaïre !”
Ce message, ignoré et méprisé, demeure aujourd’hui la racine du concept “Sauvons le Congo”. Il n’était pas politique, mais prophétique. Mukungubila voyait déjà venir le démembrement du pays, les massacres et la perte de la souveraineté nationale. Son appel visait à préserver la nation congolaise dans son intégrité spirituelle et territoriale.
Le fondement prophétique : Mfumu Simon Kimbangu et le Mvuluzi
Le véritable sens du mot « Sauvons » ne se comprend qu’à la lumière de la prophétie du 17 juin 1944 donnée par Mfumu Simon Kimbangu à Élisabethville (Lubumbashi). En présence de deux militaires bakongo, le grand visionnaire Kimbangu annonça que le cinquième président du Congo serait un homme : “Très calme et discipliné, qui regroupera le pays, mettra fin aux tensions, aura beaucoup d’argent pour reconstruire le Congo avec probité, garantira la sécurité et fera du pays une nation prospère.”
Ce Président, disait-il, serait un chef de terre et du peuple, un chef de guerre et de paix, mais aussi le chef de l’argent et de la mort. Cet homme, c’est le Mvuluzi, le libérateur annoncé.
Les confirmations spirituelles
Les révélations de Mfumu Kimbangu trouvent un écho dans les paroles du Bishop Claudio Agostini, qui a comparé le Président Félix Tshisekedi à Ish Boschet, fils de Saül (Roi d’Israël) celui qui régna pendant la période de transition avant l’avènement du roi David.
Dans la symbolique biblique, Ish Boschet précède David, l’homme “selon le cœur de Dieu”. Ainsi, de même que David fut choisi pour sauver Israël, le Congo attend son David, le Mvuluzi annoncé.
“L’Éternel s’est cherché un homme selon son cœur et l’a établi prince sur son peuple.” (1 Samuel 13 :14)
Le sens spirituel de « Sauver »
Sauver le Congo ne se résume pas à des slogans politiques ou à des coalitions de circonstance.
Sauver la RDC, c’est :
- Restaurer la dignité spirituelle du peuple noir, comme l’a annoncé Kimbangu ;
- Rendre la justice aux martyrs, notamment ceux tombés par le génocide congolais ;
- Réconcilier le pays avec Dieu à travers le messager qu’Il a choisi ;
- Démasquer le mensonge d’État et libérer la vérité captive depuis 1997.
Et pour cela, il faut le Sauveur, car on ne peut parler de salut sans sauveur.
Le véritable sauveur de la RDC
Aujourd’hui, tous les prophètes, prophétesses et visionnaires authentiques le disent : « Le président Félix Tshisekedi doit rencontrer l’homme que Dieu lui a montré pour sauver la RDC. »
Cet homme, le Mvuluzi, est vivant parmi nous, préparé depuis longtemps pour cette heure de délivrance. C’est lui que la prophétie, les signes et les Écritures désignent, sans qu’il soit encore pleinement reconnu. Mais le temps vient où tous sauront qui il est.
Comme l’annonce Ésaïe 19 : 1,20 : “Ils crieront à l’Éternel à cause des oppresseurs, et il leur enverra un sauveur et un défenseur pour les délivrer.” La délivrance du Congo ne viendra ni de Nairobi, ni des consultations moins encore des dialogues, mais du plan divin, incarné par celui que Dieu a oint pour cette mission.
Conclusion : le temps du Mvuluzi est arrivé
Depuis 1996, la voix prophétique du messager de Dieu ne cesse de prévenir, enseigner et rassembler. Aujourd’hui, les “Sauvons le Congo” se multiplient, chacun avec sa version politique ou populiste. Mais le salut véritable est prophétique, spirituel et national.
Le peuple congolais doit désormais reconnaître le Sauveur annoncé par Kimbangu, celui qui porte le fardeau de cette nation depuis des décennies.
Car, comme le dit encore l’Écriture : “Ne fera-t-il pas germer tout mon salut et tous mes désirs ?” (2 Samuel 23 : 5)
Le Congo sera sauvé, oui ; mais par le Mvuluzi, pas par les hommes. Car c’est lui, le Grand Roi Divin, qui rétablira la justice, l’unité et la gloire du Congo.
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