Tsunami à l’UNC ?

Le parti de Vital Kamerhe bat de l’aile depuis la démission de son leader de la présidence de l’Assemblée nationale. En effet, après la pétition d’un groupe de députés nationaux, le directoire voulait voir clair dans cette prétendue cabale auprès de son allié, l’UDPS. L’ancien speaker de la Chambre basse du parlement s’est précipité de réaffirmer sa loyauté sans que les deux partis alliés se soient au préalable consultés.

Depuis lors, plus d’un mois après la démission de Vital Kamerhe, les principaux alliés de la majorité présidentielle se regardent toujours en chiens de faïence. Mais du côté de l’UNC, on a l’impression que les dés sont jetés. Plus rien ne sera comme avant. On est en passe de tourner la page tout en restant accroc à l’Union sacrée.

Kamerhe a finalement retrouvé son siège à l’Assemblée nationale. Il vient d’y être rejoint par l’ancien ministre du Commerce extérieur, Aimé Boji, qui a décidé de jeter l’éponge du gouvernement. Plusieurs sources affirment que cet autre leader du Sud-Kivu, élu de Walungu, veut, en solitaire, maximiser ses chances pour le perchoir de l’Assemblée nationale.

Pour cette raison, il fait fi du communiqué de son parti désavouant les prétendants à la présidence sous la bannière de l’UNC dans la course au perchoir, en l’occurrence, Aimé Boji et Jean-Baudouin Mayo.

Entretemps, la plénière de l’Assemblée nationale a officiellement pris acte, hier mardi 21 octobre, de la réintégration d’Aimé Boji Sangara . Jusqu’à preuve du contraire, il est membre du regroupement politique Actions des Alliés et Union pour la Nation Congolaise (A/A-UNC) dirigé par Vital Kamerhe. Aucun acte de son parti ne l’a désavoué.

Cependant, l’UNC reste pantoise à cette attitude jusqu’au-boutiste de son cadre qui a commencé par démissionner, prenant de court le directoire de son parti. Faudra-t-il pour le parti de Vital Kamerhe faire avec ou sanctionner ce dérapage ?

Toute initiative de l’UNC dans un sens comme dans l’autre, appelle beaucoup de prudence en tenant compte de l’environnement sociopolitique actuel. Il est donc possible que le poste revienne au parti de Kamerhe dans la forme mais que le candidat provienne du choix de la haute autorité de l’Union sacrée. Cette façon d’agir permettra de rendre l’ascenseur à la loyauté indéfectible de l’UNC à Félix Tshisekedi.

La question qui hante tous les esprits, c’est la manière de gérer à l’UNC cette donne politique qui tombe sur elle comme un couperet. Il est vrai que le Sud et le Nord-Kivu sont d’un grand enjeu dans la configuration politique après une trentaine d’années d’instabilité. Il paraît évident que le Chef fera le choix d’une personne de confiance avérée.

La Pros.

 

 

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