L’avancée des rebelles du M23 et de l’Alliance Fleuve Congo (AFC), dirigée par Corneille Nangaa, dans plusieurs localités de la République Démocratique du Congo (RDC), suscite une vive inquiétude au sein de la population et de certains acteurs politi...
Financial Times a révélé ce samedi 15 février au quotidien économique britannique que la multinationale suisse Glencore, plus grande société du monde de négoce de matières premières et d’exploitation minière basée à Baar dans le canton de Zoug, veut plier bagages en République Démocratique du Congo. La principale cause serait le prix bas du cobalt et un bénéfice dérisoire ces dernières années.
Selon le journal basé à Londres, les cessions potentielles en RD Congo et au Kazakhstan pourraient être les plus importantes pour le mineur suisse depuis que Gary Nagle a pris les rênes de la société en 2021. L’entreprise a tenu des discussions préliminaires sur la vente de ses mines de cuivre et de cobalt de plusieurs milliards de dollars en République Démocratique du Congo. Ce qui serait un changement de stratégie significatif pour le plus grand investisseur occidental en RDC. Le retrait de la multinationale suisse de la RDC serait un coup dur pour le pays qui cherche à diversifier ses partenaires pour briser une dépendance trop forte vis-à-vis de la Chine.
Financial Times rappelle que le groupe FTSE 100 – indice boursier le plus connu du Royaume-Uni, regroupant les 100 valeurs vedettes les plus capitalisées et cotées à la Bourse de Londres – a rejeté le mois dernier une offre non sollicitée pour les mines d’un acheteur potentiel du Moyen-Orient car l’offre était trop basse, selon des personnes proches du dossier. La société envisagerait de vendre une partie ou la totalité de ses actifs congolais à un bon prix, selon plusieurs personnes proches du dossier. Des personnes au fait du dossier ont ajouté à nos confrères que la société n’avait pas entamé de processus de vente officiel et qu’il était possible qu’aucun accord ne soit conclu.
Présent en RDC depuis 2007, Glencore possède deux exploitations industrielles de cuivre et de cobalt, Kamoto Copper Company SA (KCC) – un partenariat avec Gécamines (20 % des parts) et SIMCO (5 % des parts) – et Mutanda Mining SARL (MUMI), dans laquelle le gouvernement de la RDC détient 5% de participation, toutes deux se situent dans la province du Lualaba au sud du pays. À ce jour, l’entreprise a investi plus de 8 milliards USD dans le développement de MUMI et de KCC. À la fin de l’année 2022, elle comptait plus de 8 700 employés et 7 650 contractants.
Mines moins rentables
Les analystes de RBC – la Banque Royale du Canada, société multinationale canadienne de services financiers – évaluent les mines à 6,8 milliards de dollars. Les mines ont été un élément clé de la campagne de Glencore auprès des constructeurs automobiles occidentaux pour être leur fournisseur de choix pour une série de métaux pour véhicules électriques. La ruée mondiale vers le cuivre, un métal rouge utilisé dans les câblages, les câbles et les véhicules électriques, a déclenché une vague d’activités de fusions et d’acquisitions parmi les principaux mineurs. Cependant, écrit Financial Times, les mines congolaises ont été bien moins rentables que les autres actifs de cuivre de Glencore – générant seulement 195 millions de dollars de bénéfices en 2023 sur des revenus de 2,4 milliards de dollars – en raison de revers opérationnels et de bas prix du cobalt.
Notre confrère britannique ajoute qu’en février dernier, Glencore a enregistré une dépréciation avant impôts de 1 milliard de dollars sur les mines de cuivre congolaises en raison des mauvaises conditions du marché du cobalt et du règlement d’un litige fiscal. Glencore a déclaré dans un communiqué : « À la fin de l’année dernière, Glencore a reçu une proposition spontanée concernant ses opérations en RDC. Cette proposition a été rejetée. Glencore n’a engagé aucune banque ni conseiller et n’a pas lancé de processus de vente pour ses opérations en RDC. »
Cependant, ces dernières semaines, Glencore a tenu des discussions informelles avec des acheteurs potentiels sur l’avenir de ses actifs au Kazakhstan, selon des personnes proches du dossier. Glencore a abandonné l’année dernière un processus de vente pour Kazzinc, un important producteur de zinc, de plomb et d’or dans lequel elle détient une participation de 70%. RBC estime la valeur de la participation à 5,1 milliards de dollars. Ces ventes seraient potentiellement les plus importantes cessions de Glencore depuis que le Directeur Général Gary Nagle a pris les rênes du groupe en 2021. Glencore a refusé de commenter la cession potentielle d’actifs au Kazakhstan.
Selon Financial Times, le départ de la multinationale suisse de la RDC constituerait un revers important pour les tentatives du pays de courtiser les investissements occidentaux afin de réduire sa dépendance à l’égard de la Chine. En effet, poursuit notre confrère, Glencore est le seul investisseur étranger non chinois majeur dans les mines du pays, en plus d’Eurasian Resources Group, ERC, société kazakh basé au Luxembourg. Les mines congolaises de Glencore ont produit 225 000 tonnes de cuivre et 35 000 tonnes de cobalt en 2024, faisant du groupe le deuxième plus grand producteur mondial de cobalt. Toute vente potentielle serait encore compliquée par le fait que Glencore verse des redevances sur la production des mines à l’homme d’affaires israélien Dan Gertler, qui est sous le coup de sanctions américaines.
Sous le prétexte que les droits de douane protégeant et créant des emplois font croître l'économie américaine et augmenter les recettes fiscales, le président américain, Donald Trump, a décidé unilatéralement de l'augmentation des tarifs douaniers sur les importations d'acier et d'aluminium.
Devant la Première Ministre, Cheffe du Gouvernement, Judith Suminwa Tuluka, le Ministre d’Etat, Ministre du Budget a présenté les modalités pratiques, sur base des simulations, de mise en œuvre des mesures de réduction du train de vie des Institutions de l’Etat et de suspension de certaines dépenses, conformément à l’instruction du Président de la République lors de la trentième réunion ordinaire du Conseil des Ministres, tenue le 31 janvier 2025.
Les économies ainsi dégagées constituent des ressources de trésorerie. Elles sont à renforcer par d’autres ressources provenant de l’effort de guerre.
Concernant la réduction du train de vie des Institutions publiques, des coupes seront opérées sur les frais de fonctionnement et les interventions économiques des Institutions politiques et Cabinets ministériels.
Des coupes seront également effectuées sur les rémunérations des membres des Institutions publiques, mandataires publics et membres des cabinets politiques. Elles porteront sur les émoluments de base et primes permanentes hors impôts retenus.
Quant à la suspension des dépenses spécifiques, elle va porter sur des évacuations sanitaires et des missions de service (excepté celles concourant à la mobilisation des recettes, à la sécurisation du Pays ou au front diplomatique de la guerre). Elles concernent également la suspension des acquisitions de véhicules, excepté ceux liés aux opérations sécuritaires, les ambulances et les tracteurs.
Concernant l’effort de guerre, le secteur privé a été invité à faire des dons ou à constituer des fonds pour soutenir directement les Forces Armées et les Wazalendo. Les associations sans but lucratif et toute personne de bonne volonté sont également invitées à s’y associer. Des comptes bancaires dédiés à la solidarité nationale pour l’effort de guerre sont ouverts dans différentes banques commerciales et des outils numériques, à l’instar de la plateforme www.solidariteest.com, seront mis à contribution pour faciliter la collecte des fonds.
A cet effet, les entreprises du portefeuille ont déjà initié le processus de collecte des fonds au travers des contributions volontaires. Les sociétés d’économie mixte, quant à elles, sont disposées à contribuer avec des avances sur leurs dividendes. Les Ministres en charge des secteurs des télécommunications et pétroliers ont également été invités à proposer les mécanismes par lesquels ces secteurs pourront contribuer à l’effort de guerre.
D’autres sources des financements innovantes ont été proposées. Des travaux approfondis impliquant les services concernés et leur tutelle sont en cours afin d’évaluer leur participation.
En outre, dans le cadre du Programme avec le FMI, une quotité à déterminer des ressources du FEC et du RST attendues en appui budgétaire pourrait être affectée aux investissements sociaux ayant un impact direct sur les militaires et leurs ayants-droit. Cette proposition est à inscrire à l’ordre du jour des discussions avec la mission du FMI prévue au cours de ce mois.
Les économies ainsi dégagées sont à affecter principalement à l’amélioration de la solde des militaires, des policiers et du secteur de sécurité à partir du mois de février en cours. A cet effet, le Conseil a décidé d’octroyer aux FARDC, à la Police Nationale Congolaise et aux autres services de sécurité une prime spéciale à partir du mois de février.
Enfin, des dispositions ont été prises pour que ces mesures n’affectent pas les crédits destinés aux investissements publics dans les infrastructures stratégiques, notamment : les routes, les projets énergétiques, le PDL-145T, les voiries, les contreparties des projets financés par des bailleurs extérieurs et les actions de mobilisation des recettes fiscales.
Le Ministre d’Etat, Ministre du Budget a été complété par la Vice-Ministre des Finances dans les aspects relevant de ses compétences.
La Commission européenne a, mardi 28 janvier 2025, annoncé une aide humanitaire significative de 60 millions d'euros en faveur de la République Démocratique du Congo. Cette décision intervient après que des violents combats ont été signalés dans l'est du pays entre les FARDC et l’armée rwandaise en connivence avec le M23. Ce conflit armé persistant et des épidémies ont aggravé la situation déjà précaire des populations locales.
La RDC est confrontée à l'une des crises humanitaires les plus graves au monde. La guerre d’agression rwandaise, ayant provoqué la pauvreté, la malnutrition, en plus des épidémies fréquentes ont plongé des millions de personnes dans une situation de grande précarité. Récemment, les violences dans l'est du pays ont entraîné une nouvelle vague de déplacements massifs, exacerbant les besoins humanitaires urgents.
Ce nouveau financement de 60 millions d'euros vise à répondre aux besoins essentiels des milliers de personnes déplacées, notamment à Goma et dans ses environs. L'Union européenne, consciente de la gravité de la situation, s'engage à fournir une aide d'urgence comprenant : gestion des abris et des camps pour offrir un refuge sûr aux déplacés ; l’accès à l'eau potable et aux installations sanitaires pour garantir la santé des populations ; les rations alimentaires et transferts monétaires pour assurer la sécurité alimentaire dans un contexte de pénurie ; l’éducation en situation d’urgence pour les enfants vulnérables touchés par les conflits, afin de leur offrir un semblant de normalité.
Cette aide s'inscrit dans le cadre d'un engagement plus large de l'UE, qui a déjà investi plus de 272 millions d'euros en aide humanitaire depuis début de 2023. La protection des civils reste au cœur des actions de l'UE, avec une insistance sur le respect du droit international humanitaire.
Hadja Lahbib, Commissaire à l'égalité, a souligné l'urgence de garantir le respect du droit international humanitaire et a appelé à un dialogue continu pour résoudre ce conflit. Elle a insisté sur la nécessité de protéger les personnes vulnérables, notamment celles vivant dans des camps, ainsi que le personnel humanitaire.
L’UE a noté qu’avant l’ampleur de cette crise, plus de 800 milles personnes se trouvaient dans des camps de déplacés qui, actuellement, se sont tous vidés. Ces mouvements de déplacement massif de la population, ont atteint leur pic en 2024, avec plus de 2 millions de personnes. Cela s’ajoute aux 6,4 millions de personnes qui étaient déplacées dans tout le pays auparavant.
L'engagement de l'Union européenne en faveur de la RDC n'est pas seulement un geste de solidarité, mais un impératif moral. Alors que les défis humanitaires se multiplient, il est essentiel que la communauté internationale unisse ses efforts pour apporter une aide significative et durable. Ce soutien financier de 60 millions d'euros représente une lueur d'espoir pour des millions de Congolais en quête de paix et de sécurité.
Plus de peur que de mal. Le salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) en République Démocratique du Congo reste maintenu au taux journalier à 14.500 FC. C'est le consensus trouvé lors de la réunion qui s'est tenue ce mardi 21 janvier dernier autour de la Première Ministre, Judith Suminwa, quelques membres du Gouvernement, l'intersyndicale nationale et la Fédération des entreprises du Congo (FEC). L'actuel taux avait été réajusté en début de cette année.
Cette décision a été saluée par toutes les parties prenantes à savoir, les membres du Gouvernement, l'intersyndicale nationale et la Fédération des entreprises du Congo (FEC) qui sont parvenus à harmoniser leurs vues sur cette question.
«Nous avons convenu que le taux de 14.500 francs congolais est accepté par toutes les parties. Néanmoins, nous allons discuter d'autres questions au Conseil National du Travail qui sera convoqué la semaine prochaine. La Première Ministre a fait preuve d'une grande sagesse, et c’est ainsi qu’elle nous a amenés facilement à une solution», a déclaré le Ministre de l’Emploi et travail, Ephraim Akwakwa.
Le vice-premier ministre de l’Économie nationale, Daniel Mukoko Samba, a insisté sur le respect de la procédure en ces termes: « Le respect de la procédure garantit la qualité de la mesure et du texte qui la porte. Ce qu’il faut éviter, c’est que demain, la mesure soit attaquée en justice ».
Ces échanges ont également permis de clarifier les malentendus qui entouraient l'exigence de la cheffe du Gouvernement. Les travailleurs ont compris que cette demande ne visait pas à s'opposer à l'actualisation, mais à protéger leurs intérêts. Guy Kuku Gedila, président de l’intersyndicale nationale, a exprimé sa satisfaction.
«Nous nous sommes entendus. Les 14.500 CDF sont des acquis que personne ne remet en cause. Nous sommes tombés d’accord et nous demandons à nos camarades de s’apaiser, car nous avons gardé ce compromis, qu’il faut maintenant formaliser par la procédure légale», a-t-il déclaré.
Dans le même ordre d'idées, le président de la FEC, Robert Malumba, a loué la démarche de la Première ministre. «Il y a un taux qui a été fixé, mais il n’était pas établi selon les règles. Néanmoins, il y a un consensus sur les montants. Le CNT sera convoqué pour régulariser la procédure», a-t-il noté.
Cette décision intervient après qu'un arrêté controversé signé par le ministre de l’Emploi et travail en décembre 2024 jugé non conforme aux procédures, réajustant le taux à 14.500 CDF, en hausse par rapport à 7.075 CDF, en vigueur depuis six ans.
Le Vice-premier Ministre en charge de l’Economie nationale, Daniel Mukoko Samba, a lancé officiellement l’application ‘’TALO’’, mardi 14 janvier 2025, dans la ville-province de Kinshasa. Le but est de suivre de près l’évolution des prix sur le marché et de lutter contre la spéculation. C’est un projet présenté par le VPM Daniel Mukoko Samba, lors du Conseil des ministres du vendredi 8 novembre 2024, car c’est une initiative très efficace pour redynamiser le service de contrôle économique en République Démocratique du Congo. Pour la première phase, cette application a été expérimentée dans deux marchés de la capitale, entre autres, le marché de la Liberté, dans la commune de Masina, et Gambela dans la commune de Kasa-Vubu. Les personnels de la Division urbaine de l’Economie, du Secrétariat et du cabinet du ministre se sont descendus sur terrain pour cette première expérience. ‘’Auparavant, le prélèvement des prix des marchandises se faisait manuellement. Aujourd’hui, cette opération est devenue numérique. Un agent se place devant le tableau des prix, prélève les données avec son téléphone et les envoie directement au système. Cela permet de suivre, en temps réel, les prix au niveau de la division, du secrétariat général et du cabinet du Ministre’’, a fait savoir le Chef de Division urbaine de l’Economie, Léon Binyange Mikule sur l’importance de cette transition numérique. Ensuite, l’application ‘’TALO’’ rassure de réduire considérablement les délais liés à la collecte et à l’analyse des données. A son tour, Jocelyne Mayungu Bwanga, Cheffe de bureau Kinshasa-Est, à l’Economie nationale, a abordé sur les méthodes traditionnelles qui posaient de nombreux problèmes, dont des retards dus à des coupures d’électricité et des difficultés d’équipement. ‘’Un rapport mensuel pouvait prendre tout un trimestre à être finalisé. Avec ‘’TALO’’, nous avons désormais un accès instantané aux informations sur l’évolution des prix’’, a-t-elle ajouté. L’objectif principal de cette application est de permettre un suivi clair et transparent des prix de vente des produits sur l’ensemble du territoire national. ‘’Nous avons commencé avec Kinshasa, mais l’idéal est d’étendre ce système à tous les marchés du pays. Nous demandons aux commerçants de ne pas s’inquiéter de la présence des agents de l’Etat équipés de téléphones. C’est seulement la manière de prélever les prix qui a changé’’, a précisé Joceline Mayungu. A travers cette application, le Ministre de l’Economie nationale, Daniel Mukoko Samba, a répondu à un besoin urgent de modernisation des méthodes de surveillance du marché en République Démocratique du Congo. Cette nouvelle technologie est considérée comme une avancée majeure pour garantir la sincérité sur le marché, tout en facilitant le travail des agents économiques. En définitive, l’application ‘’ TALO’’ se compose de deux modules principaux, un module mobile destiné aux équipes d’enquêteurs pour faciliter la collecte de données sur terrain, incluant la collecte hebdomadaire des prix et la centralisation des rapports, ainsi qu’une plateforme pour les opérateurs économiques. Cette dernière interface permettra aux entreprises de soumettre directement des informations concernant leurs stocks, prix et structures tarifaires, en conformité avec la législation en vigueur en RDC. Marlène Ngalula
Le 15 janvier 2025, le Fonds Monétaire International (FMI) a débloqué une aide de 3 milliards de dollars américains afin de soutenir la République Démocratique du Congo, qui fait face à plusieurs défis économiques. Cette aide financière, largement relayée par le Gouvernement congolais, n'est pas exempte de controverses. Le Centre de Recherche en Finances Publiques et Développement Local (CREFDL), a publié une analyse, pointant du doigt plusieurs zones d'ombre entourant cette aide massive. Bien que l'objectif officiel du FMI soit de renforcer les capacités du pays face aux enjeux climatiques et d'encourager une transition vers une économie à faible émission de carbone, le CREFDL s'inquiète d'une déconnexion entre les indicateurs de croissance présentés et la réalité sur le terrain. Pour cette organisation de la Société civile, des doutes subsistent quant à la capacité du pays à utiliser efficacement ces fonds dans le contexte de son indiscipline budgétaire chronique. Un des points critiques soulevés concerne la répartition des recettes internes. Selon les chiffres fournis par le CREFDL, environ 70% des recettes sont allouées aux dépenses de fonctionnement et aux salaires des institutions. Cette allocation disproportionnée des ressources financières soulève donc une question essentielle : ‘’à qui profitera ce nouveau programme ?’’, s’interroge le CREFDL, qui est sceptique quant aux retombées de ce financement dans les conditions de vie des citoyens congolais, qui luttent pour améliorer leurs situations. Une autre inquiétude majeure concerne l'absence de mention des dérapages budgétaires observés en 2022 et 2023 par le FMI. La structure de suivi citoyen de finances publiques note que ces débordements budgétaires ont entraîné une mauvaise utilisation d'environ 15,9 milliards de dollars, avec des montants considérables liés à des déficits budgétaires, des paiements non certifiés, et des dépenses non autorisées. Elle met en lumière les lacunes dans la gestion des finances publiques de la RDC, affectant la transparence et l'efficacité. Dans ce contexte d'opacité financière, le CREFDL appelle les citoyens congolais à une vigilance accrue concernant l'utilisation de cette nouvelle enveloppe financière. Une implication active de la population dans le suivi et la gestion des fonds est essentielle pour éviter qu'ils ne contribuent à la gabegie financière déjà existante. L'expérience passée montre que sans des contrôles rigoureux, ces ressources peuvent être mal utilisées ou détournées, au détriment de ceux qu'elles sont censées aider. Bien que le financement de 3 milliards de dollars par le FMI soit présenté comme un soutien crucial à la RDC, les interrogations soulevées par le CREFDL mettent en lumière des problématiques de gestion des finances publiques. Ce son de cloche invite le gouvernement à mettre en place des mesures strictes pour assurer la transparence et la responsabilisation dans l'utilisation de ces fonds. Nathan Mundele
Dans un communiqué officiel, le Ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, informe l'opinion nationale et internationale que la République Démocratique du Congo est entrée, officiellement, samedi 18 janvier 2025, en programme formel avec le Fonds monétaire international (FMI). Cet accord signé et salué par toutes les parties prenantes, qui se fonde sur l’approbation de deux programmes de près de 3 milliards de dollars américains, aura des effets positifs sur l’économique nationale du pays, convient-il de noter.
Le Conseil d'Administration du FMI a approuvé, sans réserve, le programme économique et financier du Gouvernement, soutenu par la Facilité élargie de crédit (FEC) pour un montant de 1,8 milliard USD, et le Fonds pour la Résilience et la Durabilité (FRD) à hauteur de 1,1 milliard USD.
‘’Cet appui historique, totalisant près de 3 milliards USD, illustre le changement profond en matière de gouvernance économique et financière, impulsé sous le leadership éclairé de Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo’’, peut-on lire dans ce communiqué signé par Alain Malata Kafunda, Directeur de cabinet du Ministre des Finances.
En outre, cette approbation ouvre la voie à un premier décaissement immédiat de plus de 240 millions USD au titre d'appui à la balance des paiements. Une partie des fonds futurs issus de cet accord, ainsi que la totalité des ressources débloquées par le FRD, seront dédiées au financement des secteurs prioritaires dont des infrastructures, afin de répondre à une des aspirations légitimes de la population.
‘’Le Ministre des Finances adresse ses vives et respectueuses félicitations à Madame la Première Ministre, Cheffe du Gouvernement, Judith Suminwa Tuluka, qui a coordonné l'ensemble du processus de négociations. Il exprime sa reconnaissance à tous les membres du Gouvernement, et de manière particulière aux experts de la Banque Centrale du Congo, ainsi qu'à ceux des Ministères du Budget et des Finances, pour leur travail acharné », clarifie ledit communiqué.
Enfin, le Ministre Doudou Fwamba réaffirme son engagement à maintenir une gestion rigoureuse et prudente des finances publiques ainsi qu'une bonne coordination des politiques budgétaires et monétaires avec la Banque Centrale du Congo, afin de garantir la stabilité du cadre macroéconomique et une croissance économique pro-pauvre et durable.
En Conseil des Ministres extraordinaire, le tout récent, tenu, sous la conduite du Président de la République, Félix Tshisekedi, depuis la Cité de l’Union Africaine, au Mont-Ngaliema, la semaine dernière, la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a exprimé sa satisfaction au sujet de l’accord de services récemment conclu avec le Fonds Monétaire International (FMI) pour deux programmes majeurs devant aboutir à un appui financier de près de 3 milliards de dollars américains en faveur de la RDC, sur trois ans.
Dans son intervention, elle a vivement encensé le Ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, pour sa clairvoyance managériale et sa gestion rigoureuse des finances publiques au sein du Gouvernement. La Première Ministre Suminwa l’a encouragé, ensemble avec son collègue du Budget, à foncer dans le sens de la poursuite des réformes nécessaires pour ainsi aider le pays à prendre un envol important, sous le leadership du Président Félix Tshisekedi.
‘’Avant la fin de cette réunion, la Première Ministre a annoncé la bonne nouvelle qui vient de tomber au terme de la réunion du Conseil d’administration du Fonds Monétaire International (FMI). Ce dernier a approuvé l’accord de services récemment conclu pour deux programmes majeurs et autorisé un appui financier de près de 3 milliards de dollars américains à la République Démocratique du Congo sur trois ans.
Les décaissements effectifs, en plusieurs tranches, se feront en fonction des progrès dans la mise en œuvre des réformes économiques convenues. Le premier décaissement attendu au terme de la réunion de ce jour est de 247 millions de dollars américains au titre d’appui à la balance des paiements.
Tout en félicitant la vision et le leadership du Président de la République, Chef de l’Etat, la Première Ministre a encouragé les membres du Gouvernement, particulièrement ceux du secteur Economique et Financier dont le Ministre d’Etat, Ministre du Budget et le Ministre des Finances, et la Banque Centrale du Congo à redoubler d’efforts pour la mise en œuvre des réformes nécessaires pour renforcer la gouvernance économique et garantir le développement durable de notre pays. Le Président de la République, à son tour, a aussi félicité les membres du Gouvernement pour avoir atteint cet objectif historique.
Dans le cadre de l’exécution des instructions du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, visant à moderniser et renforcer les capacités techniques des laboratoires à travers tout le pays, le Centre d’Evaluation, d’Expertise et de Certification (CEEC) a marqué un tournant décisif. Une délégation conduite par le Président du Conseil d’Administration, Dave Kalemba Kashama, le Directeur Général, Freddy Muamba Kanyinku, accompagnés du Directeur de Cabinet Adjoint, Marcelin Paluku, Représentant personnel du Ministre des Mines ainsi que des Experts techniques ont signé deux contrats majeurs avec les géants allemands ANALYTIK JENA et AMETEK.
Un partenariat stratégique avec ANALYTIK JENA
Lors de son périple dans l’espace Schengen, la délégation congolaise a finalisé un accord d’acquisition d’équipements de pointe auprès de ANALYTIK JENA. Ce contrat vise à équiper les laboratoires de Lubumbashi, Kipushi, et Sakanya avec des matériels dernière génération pour des analyses chimiques avancées et un service après-vente de qualité.
Les équipements acquis incluent : les spectromètres de masse Elite couplés à l’ablation aux rayons lasers plasma. Quant MS Elite : les spectromètres d’émission optique ICP OES Dual Views Plasma. Les stations de digestion par micro-ondes Speed Wave XPERT ; les spectromètres d’absorption atomique à flamme et accessoires ; les spectrophotomètres UV VIS SPECORD250 pour les analyses environnementales ; les analyseurs de carbone TOC multi N/C 3300.
AMETEK : un deuxième géant pour une technologie de pointe
Dans la continuité de cette mission, le CEEC a également signé un contrat avec AMETEK, un autre leader mondial dans la fabrication de matériels de laboratoire. Ce nouvel accord prévoit l’acquisition de spectromètres d’émission optique SPECTROLAB S OES SPARK, accompagnés d’accessoires tels que des fours à fusion et des machines à surfaçage automatique. Ces équipements sont conçus pour l’analyse des impuretés métalliques, notamment celles des groupes de platinoïdes, et renforcent considérablement les capacités analytiques des laboratoires congolais.
Conformité et transparence
Ces deux accords ont été conclus dans le strict respect des procédures légales et administratives. La Direction Générale du Contrôle des Marchés Publics (DGCMP) a approuvé les autorisations nécessaires, notamment les avis de non-objection (ANO), garantissant une transparence totale dans ces acquisitions stratégiques.
Ces investissements s’inscrivent dans la vision stratégique du Président Tshisekedi de moderniser le secteur minier, pilier de l’économie congolaise. Avec des laboratoires équipés de technologies de pointe, la RDC renforce non seulement la qualité et la crédibilité de ses analyses minières, mais attire également davantage d’investissements étrangers, tout en valorisant ses ressources naturelles de manière optimale.
Les contrats signés avec ANALYTIK JENA et AMETEK témoignent de l’engagement du CEEC et du gouvernement congolais à doter le pays d’infrastructures techniques modernes pour soutenir une croissance durable et inclusive. Ces avancées placent la RDC sur la voie d’une exploitation minière responsable et conforme aux normes internationales.
En mission de travail, depuis quelques jours, à l’extérieur de la RD. Congo, Miguel Kashal Katemb, Directeur Général de l’Autorité de Régulation de la Sous-traitance dans le secteur privé (ARSP), a dressé, depuis Bruxelles, en Belgique, vendredi dernier, lors d’une interview exclusive accordée à Top Congo, un bilan encourageant de ses deux années de gestion. Durant cet entretien d’une trentaine de minutes, il a énuméré des avancées de grande importance réalisées dans le marché de la sous-traitance et a évoqué la stratégie adoptée pour promouvoir le secteur de l’entrepreneuriat, dans l’optique de répondre aux attentes des congolais, en commençant par le premier d’entre eux, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République. Selon le DG Miguel Kashal, la sous-traitance produit, à ce jour, grâce à son leadership exemplaire, environ 1,6 milliards de dollars américains. Il a indiqué que le même secteur, pourtant capital pour l’économie du pays, générait, il y a deux ans passés, soit avant son avènement aux commandes, 300 millions de dollars. ‘’Sur toute la République, quand nous sommes aux affaires en 2022, le marché de la sous-traitance n’avait que 300 millions de dollars sur toute l’étendue du territoire national. Ce qui signifie que la plupart de contrats n’étaient pas signés au pays… Aujourd’hui, par rapport aux statistiques que nous sommes en train de faire, nous avons demandé à toutes les entreprises principales de nous envoyer tous les contrats signés en 2024 parce que nous voulons rendre cela public pour la transparence. C’est ce que nous sommes en train de faire. Jusque-là, nous avons 17 sociétés minières, 2 sociétés brassicoles, nous avons 2 sociétés de cimenterie et nous avons une ou deux sociétés agro-alimentaires. Sur l’ensemble des chiffres d’affaires, des contrats qui ont été signés, sur les 23 sociétés, nous sommes à 1,6 milliards. C’est le chiffre 2024, de janvier à décembre. Je venais de le dire, en 2023, on n’a pas vraiment travaillé parce qu’on était concentré sur la vulgarisation. La loi était méconnue, même la structure ARSP était méconnue. Il fallait mettre toutes les parties prenantes ensemble parce qu’il y a eu cette méfiance des sociétés principales d’accorder des marchés aux congolais parce qu’elles se disaient qu’il n’y avait pas d’expertise, une question pourtant résolue dans la loi’’, a-t-il déclaré, de vive voix. L’ARSP dans la droite ligne de Félix Tshisekedi A en croire le Directeur Général Kashal, les perspectives sont fortes pour le secteur de la sous-traitance. Il a souligné son engagement ferme à mener des initiatives innovantes pour continuer la dynamique du changement. ‘’Lorsqu’il y a un changement qui arrive, on ne le sent pas d’un coup. C’est un processus. A ce stade, moi je pense que ce qui pourra beaucoup plus parler, c’est les statistiques. D’où, nous avons commencé, où sommes-nous et quelles sont les perspectives. Je venais de le dire, nous avons trouvé sur toute l’étendue du territoire national 300 millions de dollars des marchés de la sous-traitance aux sociétés à capitaux majoritairement congolais. C’est un contraste pour un grand pays avec toutes les potentialités. Aujourd’hui, le rapport à mi-parcours de 2024 révèle que nous sommes à 1,6 milliards de dollars pour 23 sociétés seulement. Je crois, au mois de février, ou d’ici la fin du mois de janvier, il y aura encore d’autres statistiques. Nous les rendrons publiques. Cela nous permettra de faire les statistiques de chaque entreprise principale, de chaque province’’, a-t-il rassuré, face à Lusakueno Christian. ‘’Nous avons décrié, lorsque nous sommes arrivé, qu’il y avait plus de 8 milliards de dollars qui s’évaporaient dans le pays’’, a révélé, dans son élan, Miguel Kashal. Missions pour un Congo nouveau ‘’L’ARSP est essentielle à l’économie congolaise conformément à ses missions. Comme vous le savez, conformément à la Loi n°17/001 qui fixe les règles applicables à la sous-traitance. L’objectif est celle de protéger la main d’œuvre locale, de protéger l’expertise locale. Comme vous le savez, l’ARSP entend concevoir la mise en œuvre de suivi et évaluation de la politique nationale et des politiques sectorielles du contenu local. Aujourd’hui, on ne peut pas s’en passer du contenu local pour le développement d’un pays, la loi sur la sous-traitance étant une loi qui est là pour promouvoir la chaîne des valeurs locale. Cette chaîne des valeurs entre dans l’économie pour le développement du pays. Le contenu locale ou la main d’œuvre locale, c’est du made in DRC… Il y a toute une vision et une volonté politique du Président de la République. Certes, seule la loi ne suffisait pas. Il fallait une volonté politique qui est celle du Président de la République, Chef de l’Etat, qui prend à cœur l’entrepreneuriat et veut que le système entrepreneurial de notre pays puisse se développer. C’est comme ça que vous avez vu que sous son ère, il y a plusieurs structures qui sont nées afin de promouvoir l’entrepreneuriat dans notre pays. L’objectif est de promouvoir et de développer la classe moyenne avec comme conséquence d’avoir plus des PME’’, a soutenu le DG de l’ARSP. Vers le développement d’une véritable classe moyenne en RDC ‘’Nous sommes à Bruxelles, vous allez faire des statistiques, vous allez voir qu’en Belgique, il y a plus des PME que les grandes entreprises. Vous allez voir que les PMES belges sont des plus grands contribuables à l’économie belge que les grandes entreprises. Plus il y a beaucoup de PME, plus il y a une grande population qui accède à l’emploi, à la création des richesses sur toute l’étendue du territoire national… Tout relève de la volonté politique. Le Chef de l’Etat l’a dit, lors de sa campagne. Il a dit qu’il veut développer l’économie du pays. Il a même dit qu’il voudrait qu’il y ait l’indépendance économique du Congo… Dès notre avènement à la tête de l’ARSP, premièrement, les congolais étaient à 90% absents du marché de la sous-traitance. Beaucoup de congolais ne savaient même pas ce que signifie la sous-traitance. Cela démontrait, noir sur blanc, que l’entrepreneuriat au Congo était presqu’inexistant. C’est au travers tout cela que le Président de la République a donné l’impulsion parce qu’il a vu qu’il y avait absence de cette culture entrepreneuriale. Cela a justifié même la création des autres structures qu’il a mises en place’’, a complété Michel Kashal Katemb, plus loin, dans son intervention. Appel à la confiance totale ‘’Le changement d’un système économique réel par un système maffieux qui existait depuis l’indépendance, ne se fait pas d’un coup. C’est un processus. Raison pour laquelle, je suis en train de dire que, par rapport aux résultats, aujourd’hui, on a réduit le nombre de ces systèmes illicites. Aujourd’hui, il y a des partenariats. Tout ce que nous faisons, nous le rendons public. Vous avez vu quand-même qu’il y a des congolais aujourd’hui, qui ont signé des partenariats réels avec certaines sociétés sous-traitantes des étrangers. Ils se sont mis ensemble pour évoluer. Ce n’est pas que dans le secteur minier. Vous avez vu également dans la technologie. Aujourd’hui, on ne peut pas s’en passer de la technologie. On a tout fait pour mettre un peu de l’accent, pousser les gens au numérique parce que le monde évolue. La loi est là, elle a tout réglé. Nous, nous régulons conformément aux textes légaux parce qu’on doit rester dans la légalité par rapport à nos fonctions pour préserver le climat des affaires, qui est très important. Vous avez vu le Chef de l’Etat qui a créé toute une cellule pour se rassurer du bon fonctionnement du climat des affaires… Lorsqu’une entreprise vient s’installer en République démocratique du Congo, elle sait déjà qu’il y a une loi sur la sous-traitance. Depuis que nous sommes arrivé, premièrement, la vulgarisation nous a apporté des résultats. Nous allons continuer parce qu’elle permet d’éduquer et d’éveiller la population. Il ne faut pas croiser les bras, il faut créer la richesse dans le pays avec l’appui de l’Etat. Et, les mécanismes utiles sont déjà mis en place… Lorsque nous sommes arrivé en 2022, l’ARSP était méconnue par la population’’, a affirmé le DG Kashal. Soutien aux entreprises à capitaux majoritairement congolais Il a poursuivi sa communication par mettre en évidence sa détermination et sa volonté de soutenir, dans l’accomplissement de ses fonctions, les entreprises à capitaux majoritairement congolais en ce qui concerne les contrats. ‘’L’objectif majeur est de voir dans les 1,6 milliards de dollars quels sont les produits qui ont été beaucoup plus vendus, quels sont les services qui ont beaucoup plus presté pour permettre à la population de faire des partenariats extérieurs avec d’autres partenaires. C’est tout un travail que nous sommes en train de faire autour de cela. Je pense que nous allons rendre public le rapport dont je viens de parler. Lorsque nous avons demandé aux entreprises principales de nous envoyer tous les rapports, le Gouvernement était en copie, le cabinet du Chef de l’Etat était en copie. Il y a de la transparence dans ce qui est en train d’être fait… Notre combat était de faire en sorte que les entreprises à capitaux majoritairement congolais, dans la sous-traitance, obtiennent des contrats’’, a-t-il souligné. Pour lui, il n’y a aucune confusion à se faire, l’ARSP travaille dans la transparence la plus totale pour permettre à tous les congolais d’accéder aux facilités relatives au marché de la sous-traitance en RD. Congo. ‘’Il faut savoir que ce n’est pas l’ARSP qui attribue les marchés aux sous-traitants. Ce sont les sociétés principales. Tout ce que nous faisons, c’est rester dans les textes légaux. Ce n’est pas l’ARSP qui attribue les marchés. Pour mettre les mécanismes de transparence, c’est comme ça que nous avons dit qu’il faut publier les appels d’offres pour permettre à tout le monde de pouvoir tenter sa chance’’, a indiqué le Directeur Général Miguel Kashal. Pour lui, en tout cas, ‘’il n’y a pas de sociétés locales privilégiées’’. La Pros.
Les efforts du gouverneur ont été axé sur les infrastructures-clés, comme les routes de la ville de Lubumbashi construites et rénovées, à savoir le boulevard Kamanyola, la chaussée Laurent Désiré Kabila, lavenue Kasa-Vubu, le boulevard Felix Antoine Tshisekedi, les avenues Biayi Prolongée, Kasapa, Sendwe, Mocro, Likasi, Circulaire Kamalondo, plusieurs autres avenues au Golf à Lubumbashi, le boulevard Katuba encore en chantier en ce moment même. Et des routes des quartiers de la périphérie de Lubumbashi comme: Kilobelobe, Bongonga, Kalebuka, Plateaa Karavia, Tshamalale, Kamatete, Kamasaka, Kamisepe, etc.
Les villes de Likasi et de Kasumbalesa ont connu le même élan. C’est ainsi que pour maintenir en bon état les routes du centre- ville, une route de contournement de 22 km est en construction a Likasi et une autre de 7 km a été construite à Kasumbalesa. Des avenues de Likasi au quartier Mission, à Shituru, au centre-ville ont été réhabilitées tandis qu’à Kasumbalesa, pour la première fois, l’avenue Le Mérite a été asphaltée et la route Sodimico réhabilitée après presqu’une dizaine d’années de délabrement.
Les autres agglomérations de la Province, à savoir Kipushi, Mitwaba, Kambove, Pweto, Sakania et Kasenga avaient connu quelques réalisations dans ce domaine. Pendant ce temps, avec une acquisition d’un atelier complet par le Gouvernement Provincial, atelier mis à la disposition de l’Office des routes, les tronçons Kasomeno- Kilwa-Pweto et Kasomeno Kasenga sont entretenus régulièrement. Par ailleurs, le Haut-Katangapossèdeuneimportanteroute transcontinentale de 250 km Kasumbalesa Mokambo-Sakania-Lukangaba Lukanguba où vient d’être érigé un port sec moderne avec le concours du gouvernement de la.
Fifi Masuka, Lualaba 74%
En 100 jours de gestion, la gouverneure du Lualaba a placé sa province sur une trajectoire prometteuse de développement, grâce à une série d’initiatives ambitieuses touchant des secteurs clés. Dès sa prise de fonction, Fifi Masuka a entrepris des démarches pour attirer des investissements étrangers en participant à des missions économiques hors du pays. Sur le plan interne, plusieurs projets ont été lancés, notamment: réhabilitation d’écoles et d’hôpitaux, ainsi que la construction de bâtiments administratifs; création d’une coordination provinciale chargée de superviser les infrastructures financées par la province. Ces actions s’inscrivent dans un programme quinquennal articulé autour de cinq axes, à savoir le renforcement de la bonne gouvernance; la consolidation de la croissance économique; la diversification de l’économie; la lutte contre le réchauffement climatique; l’amélioration des conditions sociales.
Fifi Masuka a réaffirmé son engagement envers le bien-être de la population, tout en saluant la vision du président de la République pour un Congo développé et prospère. En 100 jours, la gouverneure a posé des bases solides pour le développement du Lualaba, avec des projets structurants et une gestion axée sur l’efficacité. Ses actions témoignent d’une volonté claire de faire du Lualaba un modèle de progrès en République Démocratique du Congo.
Paulin Lendongolia Lebabonga, Tshopo 64%
Le chef-lieu de la province de la Tshopo se transforme de plus en plus en un vaste chantier suite aux projets ambitieux de réhabilitation et de construction de routes initiés par le gouverneur. C’est le cas de la route nationale numéro 4 (RN4) reliant Kisangani-Banalia à Télé. Les travaux qui avancent normalement, devraient permettre d’atteindre Banalia et de traverser facilement vers Télé. Parallèlement, la RN7, qui relie Kisangani à Opala, à la frontière avec la province de la Tshuapa, est aussi visé par d’importants travaux.
Ces projets de réhabilitation des routes à intérêt provincial, s’inscrivent pleinement dans la philosophie « Tshopo Mosala », portée par le gouverneur.
Grâce Bilolo, Kongo Central, 60%
Depuis son investiture, le Gouverneur Grâce Nnkuanga Masuangi Bilolo a insufflé une nouvelle dynamique dans la province du Kongo-Central. En seulement 100 jours, ses actions concrètes et sa vision ambitieuse ont commencé à transformer le paysage socio-économique de la région.
Partant de son programme quinquennal, le gouverneur Bilolo a présenté un programme d’action structuré autour de cinq piliers stratégiques, à savoir la valorisation du capital humain et développement social; le renforcement de la bonne gouvernance; la consolidation de la croissance économique; la modernisation des infrastructures; la protection de l’environnement et développement durable.
Concernant la réhabilitation des infrastructures routières, l’une des réalisations les plus visibles a été la réhabilitation des routes urbaines de Matadi, achevée en un temps record d’un mois. Dans le renforcement de la gouvernance, le gouverneur Bilolo a mis l’accent sur la transparence et la bonne gestion des affaires publiques. Il a notamment lancé des initiatives pour lutter contre le coulage des recettes et la fraude, afin de maximiser les ressources disponibles pour le développement de la province.
Quant aux projets de développement social, des investissements ont été réalisés dans les secteurs de l’éducation et de la santé, conformément au premier pilier de son programme. Ces actions visent à améliorer directement la qualité de vie des habitants du Kongo-Central.
Le gouverneur Grâce Bilolo a également posé les jalons de projets ambitieux pour l’avenir de la province. L’on dénombre entre autres: des études pour la construction d’un pont de
300 mètres sur le fleuve Congo, reliant les territoires de Songololo et Luozi, afin de désenclaver les régions agricoles et minières; des initiatives pour attirer les investissements et diversifier l’économie provinciale; les programmes de protection de l’environnement et de lutte contre le changement climatique.
Jean Bakomito, Haut-Uélé 66%
Il a été fait un état de lieu d’avancement des travaux réalisés en synergie avec l’inspecteur provincial de l’agriculture, l’Office national des produits agricoles du Congo, et le chef de divisions de Pêche et Élevage. Ce travail s’inscrit dans le cadre des 100 jours de l’autorité provinciale, qui met un accent particulier sur l’agriculture, la pêche et l’élevage.
Dans ce projet, la priorité est donnée aux cultures vivrières telles que l’arachide, le soja, le riz et le maïs, en fonction des besoins locaux. Concernant l’élevage, des campagnes de vaccination seront organisées pour le bétail et les volailles afin de lutter contre les épidémies fréquentes qui ravagent souvent les espèces animales locales, causant des reculs significatifs.
Pour le gouverneur, Isiro et la province du Haut-Uélé sont reconnues comme la capitale de l’or vert, avec une identité culturelle forte autour du café, du cacao et des palmiers à huile, des cultures également ciblées dans le programme de 100 jours. Chaque chefferie bénéficiera de 230 bénéficiaires pour ce programme : 150 pour le café, 50
pour le cacao et 30 pour le palmier à huile.
Mike David Mukeni, Bas-Uélé 58%
Dans un discours structuré et détaillé, le gouverneur a passé en revue les réalisations clés de cette période inaugurale. Les actions entreprises ont touché plusieurs secteurs prioritaires, notamment l’infrastructure, l’éducation, la santé et l’agriculture, témoignant d’une approche holistique pour relever les défis auxquels fait face la province.
Parmi les faits marquants, le gouverneur Mukeni a mis en avant: – La réhabilitation de plusieurs axes routiers essentiels pour désenclaver les territoires et faciliter les échanges économiques; – L’équipement de centres de santé en matériel médical et médicaments de base, améliorant l’accès aux soins pour les populations rurales; – La distribution de fournitures scolaires dans plusieurs écoles primaires et secondaires, marquant son engagement pour l’éducation des jeunes; – L’appui aux agriculteurs locaux par la fourniture de semences et d’outils agricoles dans le cadre de la relance du secteur agro- pastoral.
Régies financières
Bernard Kabese, DGDA, 73%
À la date du 30 juin 2024, la DGDA avait réalisé des recettes de l’ordre de 454.024.012.446,39 CDF, soit un taux de réalisation de 91,84% par rapport aux assignations budgétaires. Ce résultat témoigne du professionnalisme et de l’engagement du DG Bernard Kabese Musangu et de toute son équipe à répondre aux attentes du gouvernement congolais.
Certaines provinces douanières, telles que le Maniema et le Kongo Central, ont même dépassé les objectifs budgétaires fixés, ce qui démontre l’efficacité des stratégies mises en place sous la direction du DG Kabese. Dans un secteur clé pour les finances publiques, ces performances sont le fruit d’un leadership avisé, axé sur la rigueur et l’optimisation des ressources.
De même, le DG de la DGDA, avait tenu une réunion avec le banc syndical où il y a eu une signature du procès-verbal entre l’employeur et le banc syndical dans l’objectif de renforcer les conditions de travail des agents de la DGDA et poursuivre l’objectif de maximisation des recettes. Ce qui illustrant une fois de plus son engagement ferme en faveur du bien-être social de ses agents. Cette rencontre s’inscrivait dans la continuité de son approche de gestion axée sur l’humain, où l’écoute et la concertation jouent un rôle primordial.
Barnabé Muakadi, DGI 70%
De l’évaluation des recettes annuelles à fin mai 2024, il ressort que la mobilisation est de 10.574,8 milliards CDF, soit 3,8 milliards de dollars américains, sur les prévisions de 9.675,6 milliards CDF, soit 3,5 milliards USD. Le ministre des Finances n’a pas caché sa joie : le taux d’exécution est de 109,3%.
Par rapport à la même période de l’année dernière, où les recettes s’élevaient à 7.233,7 milliards CDF, on enregistre une hausse nominale de 3.325,4 milliards de francs, soit une augmentation de 45,9%.
Cette performance est surtout due à la Direction générale des impôts (DGI), qui poursuit ses performances. Ainsi, sur les prévisions de 5.753,8 milliards de francs, la DGI en a mobilisé 6.520,9 milliards, soit un taux d’exécution de 113%.
Utshudi Lutula, DGRAD, 68%
De l’évaluation des recettes annuelles à fin mai 2024, il ressort que la mobilisation est de 10.574,8 milliards CDF, soit 3,8 milliards de dollars américains, sur les prévisions de 9.675,6 milliards CDF, soit 3,5 milliards USD. Le ministre des Finances n’a pas caché sa joie : le taux d’exécution est de 109,3%.
Par rapport à la même période de l’année dernière, où les recettes s’élevaient à 7.233,7 milliards CDF, on enregistre une hausse nominale de 3.325,4 milliards de francs, soit une augmentation de 45,9%.
Cette performance est surtout due à la Direction générale des impôts (DGI), qui poursuit ses performances. Ainsi, sur les prévisions de 5.753,8 milliards de francs, la DGI en a mobilisé 6.520,9 milliards, soit un taux d’exécution de 113%.