Dirigée par son Président Lambert Osango, l’Association des Dirigeants de Football du Congo (ADFCO) a rencontré la Présidente du Comité de Normalisation (CONOR) de la Fédération Congolaise de Football Association (FECOFA), Belinda Luntadila Nzu...
Le Ministre d’Etat, Ministre du Budget, Son Excellence Aimé Boji Sangara, a reçu en audience, ce mardi 8 juillet 2025, Mme Omowunmi Ladipo Mimi, Directrice du Département des Institutions (Gouvernance) de la Banque Mondiale pour l’Afrique de l’Est et du Sud.
Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du renforcement de la coopération entre la République Démocratique du Congo et la Banque mondiale notamment, en matière de réformes institutionnelles et budgétaires.
A travers elle, la Banque mondiale s’est dite engagée à accompagner le Gouvernement congolais, sous le leadership éclairé de Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République et sous la coordination de la Première Ministre, Cheffe du Gouvernement, Judith Suminwa dans la mise en œuvre des réformes clés.
Parmi celles-ci, figurent en priorité les réformes en cours au ministère du Budget dans les secteurs des Marchés Publics, du budget programme, de la préparation budgétaire, de la rationalisation des charges communes de l’eau et d’électricité ainsi que de la nouvelle politique salariale en cours d’élaboration.
La combinaison de toutes ces réformes devrait permettre d’améliorer la qualité de la dépense publique et ainsi permettre au budget de l’Etat de réaliser pleinement son rôle de levier de croissance économique et de développement.
La Banque Mondiale a également exprimé sa satisfaction par rapport à l’engagement du Gouvernement dans la mise en œuvre de ces réformes et a réaffirmé sa volonté de poursuivre sa collaboration avec la RD-Congo.
Ces échanges interviennent à un moment stratégique, alors que le Ministre d’Etat et son équipe s’activent à l’élaboration du projet de loi de finances pour l’exercice 2026. Les conférences budgétaires, étape cruciale de ce processus, s’ouvrent dans les prochains jours.
La signature d’un accord tripartite entre la République Démocratique du Congo (RDC), le Rwanda et les États-Unis, intervenue le 27 juin à Washington, soulève de nombreuses interrogations au sein de la classe politique et de la société civile congolaise. Si le texte est présenté comme un pas décisif vers la paix dans la région des Grands Lacs, certains y voient un pacte déséquilibré, guidé davantage par des intérêts géostratégiques que par une réelle volonté de stabilisation.
Des ressources stratégiques au centre des enjeux
Derrière les promesses de retrait des troupes rwandaises de l’Est de la RDC et d’un cessez-le-feu entre Kinshasa, Kigali et leurs groupes alliés respectifs, se profile un enjeu central : le contrôle des ressources minières, notamment le cobalt, le coltan et le lithium, essentiels pour les technologies de pointe et la transition énergétique mondiale.
« Personne ne nous dit exactement quelles zones minières sont concernées. Est-ce seulement l’Est au Kivu ? Le Katanga est concerné aussi ?», s’interroge Stéphane Muadi Van, président du Mouvement Réformateur Congolais (MRC), visiblement préoccupé par les implications réelles de cet accord.
Une initiative diplomatique initiée en coulisse
Selon plusieurs sources diplomatiques, l’idée de cet accord aurait émergé en avril 2025, à l’occasion d’une rencontre discrète à Kinshasa, à la demande de Felix Tshisekedi et entre Massad Boulos, conseiller spécial de l’actuel président américain Donald Trump. Ce dernier, également homme d’affaires et gendre de Trump, serait intervenu pour évoquer des opportunités sécuritaires et minières en RDC.
À la clé, trois engagements majeurs :le retrait progressif des troupes rwandaises ; l’arrêt du soutien au M23 ; et l’engagement de Kinshasa à cesser toute collaboration avec les FDLR. En contrepartie, la sécurisation des zones minières stratégiques par des partenaires américains serait garantie.
Une critique virulente de Stéphane Muadi Van
Pour Stéphane Muadi Van, cet accord est loin d’être un gage de paix. Il dénonce un « accord sous influence », au bénéfice d’intérêts étrangers, au détriment de la souveraineté congolaise.
« Ce n’est pas un accord de paix, mais un prétexte pour légaliser légalement l’exploitation des ressources par des puissances étrangères. C’est un JACKPOT pour le Rwanda, qui profite du soutien américain depuis des années, y compris sur le plan militaire », affirme-t-il.
Il déplore également l’absence de transparence dans le processus : « Aucun débat au Parlement, aucune consultation du peuple. Un tel accord engage l’avenir de la RDC sans l’aval des Congolais. C’est une mascarade diplomatique. »
L’arrivée controversée de Blackwater
Autre point qui suscite la controverse : la possible implication de la société militaire privée américaine Blackwater, chargée de sécuriser les zones minières. Cette société, tristement célèbre pour ses opérations en Irak et en Afghanistan, pourrait selon certaines sources être mandatée pour assurer la protection des intérêts miniers en RDC. « Confier la sécurité de nos mines à Blackwater revient à abandonner complètement notre souveraineté nationale. Ils ne protègent pas la population, mais les intérêts de ceux qui les emploient », avertit Stéphane Muadi.
Des zones d’ombre dans l’accord
L’accord reste également silencieux sur la question des autres groupes armés actifs à l’Est, tels que la CODECO, les Mai-Mai, la FRPI ou encore les ADF. Aucun plan clair de désarmement global ou de rétablissement de l’autorité de l’État n’a été évoqué. « Pourquoi ne parle-t-on que des zones minières ? Pourquoi ne s’empresse-t-on pas de sauver les populations en détresse ? », questionne le président du MRC. « Les minerais semblent être la priorité, pas la paix. »
Une transaction plus qu’un accord de paix ?
Pour de nombreux observateurs, ce partenariat trilatéral marque une nouvelle étape dans l’internationalisation des ressources congolaises. Le Rwanda voit ses "préoccupations sécuritaires" reconnues, les États-Unis assurent leur accès aux ressources critiques, tandis que la RDC, elle, sombre encore plus et va perdre le contrôle de ses richesses stratégiques.
« Le peuple congolais doit rester vigilant. Ce n’est certainement pas un accord de paix, mais une transaction. Et dans cette transaction, la RDC en sort grande perdante », conclut Stéphane Muadi Van.
Un appel à la vigilance nationale
Le Mouvement Réformateur Congolais appelle à une mobilisation citoyenne pour exiger la transparence totale sur le contenu de l’accord. Le MRC plaide pour un débat national, associant les institutions, la société civile et les communautés locales, afin de défendre la souveraineté congolaise. Car pour beaucoup, l’expérience a montré que la paix durable ne peut se bâtir que sur la justice sociale, la transparence économique et le respect des droits des peuples à disposer de leurs ressources.
C’est sous le ciel de Benguela, ville portuaire angolaise tournée vers l’Atlantique, que se joue une partition essentielle pour l’avenir économique de la République Démocratique du Congo et de toute la région. Loin de l’agitation politique de Kinshasa, le Président du Sénat, Jean-Michel Sama Lukonde, a vendu une vision, celle d’une Afrique intégrée, connectée, maîtresse de ses richesses et de son destin. Invité aux prestigieuses assises du « Boma of Africa », un forum dédié à l'intégration continentale, sa présence le vendredi 4 juillet 2025 n'avait rien d'anodin. Elle symbolise l'engagement de la RDC au plus haut niveau dans l'un des projets d'infrastructure les plus transformateurs du continent : le Corridor de Lobito.
Avant les discours et les tables rondes, la journée a commencé par une immersion sur le terrain, là où la vision prend corps. Accompagné notamment de la Présidente honoraire de la commission de l’Union Africaine, Dr Nkosazana Dlamini Zuma, Jean-Michel Sama Lukonde a visité le port en eaux profondes de Lobito. Ce fut une véritable plongée au cœur d'une infrastructure colossale, appelée à devenir la principale porte de sortie atlantique pour les minerais et les marchandises de la RDC et de la Zambie.
Devant les terminaux capables de gérer des centaines de milliers de conteneurs, les responsables du port ont brossé le portrait d’un géant en pleine croissance, un hub logistique dont le potentiel ne demande qu’à être libéré par des investissements accrus. Un appel du pied direct aux partenaires africains et mondiaux présents.
Face à l'immensité des grues et des porte-conteneurs, le Président du Sénat a pris la parole pour livrer un message clair, porteur d'une ambition qui dépasse les simples enjeux techniques.
‘’Je suis ici en tant que Président du Sénat de la République Démocratique du Congo pour marquer l'engagement pris par nos trois pays : Angola, RDC, Zambie, sur le corridor de Lobito’’, a-t-il déclaré avec force, soulignant la dimension étatique et institutionnelle du projet. Il a insisté sur sa volonté d'appuyer toutes les initiatives qui vont dans le sens de la matérialisation de ce corridor.
Pour Sama Lukonde, les tonnes de marchandises et les flux logistiques ne sont pas une fin en soi. Derrière le béton et l'acier, il y a une promesse humaine. Il a ainsi articulé sa vision autour de trois piliers fondamentaux : le bien-être des populations, la facilitation des échanges commerciaux entre les trois nations, mais aussi à l'échelle de tout le continent. Surtout, a-t-il martelé, il y a la question cruciale de l'emploi des jeunes
‘’Nous espérons que tous les investissements qui vont venir permettront de créer de l'emploi pour nos jeunes’’, a-t-il projeté, liant directement le projet à l'une des préoccupations majeures du continent.
Conscient que les grandes ambitions nécessitent des moyens conséquents, il a interpellé directement les institutions financières présentes : ‘’Nous sommes ici avec plusieurs représentants d'institutions bancaires, notamment la BAD et le FMI, pour qu'eux aussi voient comment ils peuvent accompagner les investissements et les entrepreneurs qui se lieront au corridor’’.
La participation de Jean-Michel Sama Lukonde à cet événement stratégique est hautement symbolique. En tant que deuxième personnalité de l'Etat, sa présence confère un poids institutionnel et une garantie de suivi législatif au projet, assurant aux investisseurs que l'engagement de la RDC transcende le seul pouvoir exécutif.
Pour la RDC, le Corridor de Lobito est bien plus qu'une simple route commerciale. C'est une alternative vitale aux voies traditionnelles de l'Est, souvent plus longues, plus coûteuses et parfois plus instables. C'est la promesse de désenclaver le Grand Katanga, cœur minier du pays, et de le connecter plus efficacement aux marchés mondiaux. C'est, enfin, un acte de souveraineté économique, un pas de plus vers une intégration régionale où les nations africaines collaborent pour créer des chaînes de valeur communes.
En quittant le port de Lobito, la délégation n'a pas seulement vu des infrastructures. Elle a touché du doigt le futur. Un futur où une veine économique et logistique pourrait irriguer trois nations, nourrir leur croissance et, surtout, offrir un horizon tangible à des millions de jeunes. Un pari sur l'avenir que la RDC, par la voix du Président de son Sénat, est venue confirmer qu'elle était prête à tenir.
C'est un signal fort qui émane de Washington. Le mercredi 2 juillet 2025, le Conseil d’administration du Fonds Monétaire International (FMI) a officiellement validé la première revue du programme de Facilité Elargie de Crédit (FEC) conclu avec la République Démocratique du Congo. Cette approbation est un véritable vote de confiance envers les réformes engagées par le pays. Elle déclenche le décaissement immédiat d'une enveloppe de 261,9 millions de dollars américains, destinée à soutenir la balance des paiements du pays.
Cette reconnaissance internationale est d'autant plus significative qu'elle intervient dans un contexte national particulièrement difficile. L'économie congolaise a dû naviguer en eaux troubles, faisant face aux pressions immenses exercées sur les finances publiques par la situation sécuritaire et humanitaire à l'Est du pays.
Malgré cette guerre d'agression qui pèse lourdement sur le budget de l'État, le pays a fait preuve d'une résilience économique impressionnante.
Les chiffres parlent d'eux-mêmes, l'économie affiche une croissance robuste de 6,5 %, principalement portée par le dynamisme du secteur minier. Plus remarquable encore est la maîtrise de l'inflation. Le pays a réussi l'exploit de faire chuter le taux d'inflation de 23,8% en décembre 2023 à 11,7% à la même période en 2024, pour atteindre 8,53% à la fin du mois de juin 2025.
Cette victoire sur la hausse des prix, une première depuis trois ans, est une excellente nouvelle pour le pouvoir d'achat des ménages congolais. Parallèlement, le taux de change est demeuré stable depuis plus d'une année, un gage de prévisibilité essentiel pour les acteurs économiques et les citoyens.
Un leadership salué et une puissance de feu financière accrue
Ces résultats ne sont pas le fruit du hasard. Ils sont, comme le souligne le Ministre des Finances, Doudou Fwamba, le résultat du "leadership fort du Chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo". Ils témoignent également de l'engagement sans faille des équipes techniques du Ministère des Finances, de la Banque Centrale du Congo, du Ministère du Budget et de l'appui constant des partenaires internationaux.
L'injection de 261,9 millions de dollars du FMI vient s'ajouter à un autre financement majeur récemment décidé par la Banque Mondiale, d'un montant de 600 millions de dollars. En y ajoutant les recettes fiscales attendues pour le mois de juillet, le gouvernement dispose désormais d'une force de frappe financière conséquente.
Ces fonds ne serviront pas uniquement à panser les plaies, mais à construire l'avenir. L'objectif affiché est d’accélérer les investissements publics, afin de consolider la création des externalités positives pour le secteur privé". En d'autres termes, il s'agit de créer un environnement fertile où les entreprises peuvent naître, croître et générer des emplois.
Le cap est maintenu : rigueur, gouvernance et développement
Sous la coordination de la Première Ministre, Judith Suminwa Tuluka, le gouvernement entend poursuivre sur cette lancée. Le Ministre des Finances a réaffirmé la "rigueur, détermination et responsabilité" de son équipe dans la mise en œuvre de réformes ambitieuses.
L'accent reste mis sur le renforcement de la gouvernance, la consolidation de la stabilité macroéconomique et l'accélération des investissements publics. Ces piliers, jugés essentiels, constituent la feuille de route du gouvernement pour concrétiser sa vision, résumée par le leitmotiv présidentiel : "l'intérêt de notre Peuple d'Abord". Ce nouveau soutien du FMI n'est pas une fin en soi, mais un encouragement puissant à continuer sur le chemin exigeant de la transformation économique et sociale de la République Démocratique du Congo.
(Hôtel du Gouvernement sur le Boulevard du 30 Juin à Kinshasa, en RDC)
Dans une correspondance adressée à Aimé Boji, Ministre du Budget, et publié par le banc syndical du secteur diplomatique, lequel regroupe des agents issus de quatre administrations concernées dont les Affaires étrangères, la Coopération internationale, l’intégration régionale et le Secrétariat technique de la Francophonie, ces délégués et porte-paroles de ce secteur annonce un sit-in de trois jours à daté du jeudi 26 juin devant le cabinet du Ministre du Budget. Plusieurs revendications sont reprises dans leur correspondance. Ces fonctionnaires fustigent « l’absence de toute réponse formelle » de la part du Ministre de tutelle ainsi « qu’aucun début d’exécution des engagements pourtant actés avec le gouvernement en décembre 2024 ».
Depuis plus de six décennies, la République Démocratique du Congo entretient d’excellentes relations amicales avec les Etats-Unis d’Amérique. Par une approche de collaboration ambitieuse, cette volonté diplomatique est aujourd’hui à la base d’importantes réalisations et de nombreux engagements stratégiques, traçant des horizons d’espoir et des perspectives fortes d’un partenariat au service du bien-être des populations. Avec l’avènement du Président Félix Tshisekedi au strapontin du pouvoir en République Démocratique du Congo, la coopération entre Kinshasa et Washington s’est raffermie davantage, alors que son impact a atteint une trajectoire décisive, caractérisée par des initiatives concrètes censées booster un développement de haute qualité et jeter les bases d’un futur plus dynamique et durable. Le partenariat gigantesque sur la transformation des ressources naturelles congolaises, envisagé entre la RDC et les USA, et évalué jusqu’à plus 500 milliards de dollars américains, constitue, justement, un signe visible de ce pacte de coopération pragmatique entre les deux parties. La signature de ce ‘’deal minier’’, sauf changement, pourrait intervenir dans un délai plus proche.
Dans un contexte des défis multiples, un tel partenariat permettrait non seulement de financer des projets prioritaires au plan national, mais aussi de faire avancer des réformes dans la conduite de l’action publique et d’atténuer, surtout, l’impact de la crise engendrée notamment par la guerre d’agression imposée par le Rwanda et le M23/AFC, dans l’Est du territoire congolais. Ce tableau poignant témoigne largement de l’engagement et de la détermination des Etats-Unis à soutenir la RDC dans sa quête de stabilité et de progrès. Point n’est donc besoin de mettre en avant l’implication de Washington dans la résolution pacifique du conflit entre Kinshasa et Kigali. Une démarche salutaire qui se concrétise, d’ailleurs, ce vendredi 27 juin 2025, par la signature d’un Accord de paix sous les auspices de l’Administration Trump.
Une diplomatie active au service des populations
Les cinq dernières années ont été exceptionnelles en termes d’actions diplomatiques et autres initiatives majeures au profit de la République démocratique du Congo.
En octobre 2023, d’après des sources officielles, les États-Unis ont signé un protocole d’accord pour développer le corridor de Lobito, qui verra la construction d’une nouvelle ligne ferroviaire de 800 km traversant l’Angola, la RDC et la Zambie et soutiendra les investissements liés aux infrastructures dans les secteurs de l’agriculture, de l’énergie propre et de l’approvisionnement en énergie propre, de l’accès au numérique et de la santé. Selon les experts, ces investissements renforceront et diversifieront les chaînes d’approvisionnement et soutiendront notre sécurité économique et nationale mutuelle.
En décembre 2024, mieux que quiconque, les États-Unis ont annoncé un financement supplémentaire de plus de 560 millions de dollars pour des projets d’infrastructure le long du Corridor, portant le total des investissements américains à plus de 4 milliards de dollars.
Encore, en 2024, les États-Unis ont eu à lancer une stratégie à l’échelle nationale visant à réduire l’extrême pauvreté et la malnutrition de 20 % pour plus de 2,5 millions de Congolais d’ici 2030, ouvrant ainsi la voie à un investissement de 110 millions de dollars dans le développement du système agroalimentaire au cours des cinq prochaines années.
Grâce à des années d’efforts dédiés à l’élimination des obstacles dans les chaînes d’approvisionnement en minerais artisanaux à travers la RDC, en 2024, le gouvernement américain a soutenu la première exportation réussie d’or artisanal propre, sans conflit et validé par une tierce partie, du Sud-Kivu vers une raffinerie européenne. De même, le gouvernement américain a signé un contrat de 2 millions de dollars avec la Fair Cobalt Alliance pour soutenir les efforts du gouvernement de la RDC visant à légaliser et à formaliser la chaîne d’approvisionnement artisanale en cobalt-cuivre afin de permettre aux minerais artisanaux d’être exportés légalement pour la première fois.
Parallèlement, l’activité Gorilla Coffee Alliance, soutenue par le gouvernement américain, a distribué plus de 850 000 semences de café à plus de 2 100 ménages dans la province du Sud-Kivu. Les producteurs de café ont ainsi gagné plus de 1,8 million de dollars de bénéfices en vendant directement à des entreprises internationales telles que Nespresso, permettant aux petits exploitants de subvenir aux besoins de leur famille et d’envoyer leurs enfants à l’école.
Ce n’est pas tout. Dans un esprit poussé de responsabilité, les États-Unis ont également signé un protocole d’accord avec la RDC et la Zambie pour développer conjointement une chaîne d’approvisionnement pour les batteries de véhicules électriques. Il est à noter que ce protocole d’accord soutient l’objectif de la RDC et de la Zambie de construire une chaîne d’approvisionnement productive, de la mine à la chaîne de montage, tout en s’engageant également à respecter les normes internationales pour prévenir et détecter la corruption et engager des poursuites judiciaires pour lutter contre ce fléau tout au long de ce processus.
Dans le même élan, le programme Academy for Women Entrepreneurs (AWE) – un programme d’entrepreneuriat conçu pour aider les femmes à développer leurs entreprises – a fourni des formations guidées, du mentorat et des mises en relation commerciales à 100 femmes entrepreneures dans cinq villes à travers le pays. Les participantes sélectionnées ont amélioré leurs connaissances et leur compréhension des affaires, du marketing, de la finance et des opérations, et ont eu l’occasion de rencontrer et d’établir des réseaux avec des femmes partageant les mêmes idées afin de partager les meilleures pratiques. En octobre 2024, 10 participantes se sont rendues à Harvard pour poursuivre leur développement professionnel.
Un volet aussi important c’est que le gouvernement américain a facilité, durant la même année, près de 75 millions de dollars d’investissements, en mobilisant 3 millions de dollars de financement commercial, qui ont soutenu 27 micro, petites et moyennes entreprises congolaises. Cela a permis de créer de nombreux emplois et de soutenir un développement plus dynamique et plus résilient mené par le secteur privé.
Très actif, le gouvernement américain a aussi soutenu la création de plus de 900 associations de tontines dans les provinces du Nord et du Sud-Kivu, aidant plus de 24 000 survivants de la violence à accéder à de meilleures opportunités économiques.
Promouvoir l’éducation en RDC
En tant que plus grand donateur bilatéral en faveur de l’éducation en RDC, le gouvernement américain fournit des services d’apprentissage à plus de 350 000 enfants vivant dans des zones de conflit. En outre, les matériels d’enseignement et d’apprentissage développés par le gouvernement américain sont utilisés dans les langues nationales dans tout le pays. Les États-Unis soutiennent 14 institutions financières en RDC afin de développer des prêts à taux bas pour les écoles privées, mobilisant ainsi 13,4 millions de dollars de capital privé pour les frais de scolarité et les améliorations. Ces prêts ont servi à financer l’agrandissement des salles de classe, améliorant ainsi l’accès à l’éducation pour 590 000 apprenants. Afin d’améliorer l’accès à une éducation de qualité dans tout le pays, du niveau pré-primaire à l’école secondaire, le gouvernement américain sert de coordinateur pour le Partenariat mondial pour l’éducation (GPE) afin de soutenir une subvention de 135 millions de dollars. Grâce à cela, des centaines de milliers d’enfants congolais sont sur la voie d’une éducation de qualité. Au cours des deux dernières décennies, plus de 1 100 adolescents congolais défavorisés ont bénéficié du programme gratuit d’accès à l’anglais de l’ambassade. Nous avons récemment lancé un nouveau programme de deux ans et 360 heures d’anglais, d’éducation civique, de culture américaine, de technologie et d’apprentissage par le service communautaire pour 100 lycéens adolescents dans quatre lieux différents de Kinshasa. Dans le cadre du partenariat avec l’Institut Congo-Américain de Langue (CALI), l’Ambassade américaine fournit régulièrement des formations professionnelles avancées, en personne et en ligne, pour le personnel de CALI.
Assistance humanitaire renforcée
Au cours des six dernières années, suivant les données fournies par la Représentation diplomatique américaine en RDC, Washington a investi environ 3 milliards de dollars dans l’aide humanitaire aux personnes touchées par les catastrophes naturelles et les conflits, en fournissant des services vitaux de nourriture, de santé, de nutrition, de protection, d’assainissement et d’hygiène d’eau à travers le pays, y compris dans les zones touchées par le conflit dans l’est de la RDC. En 2023, le gouvernement américain a aidé plus de 5,3 millions de personnes grâce à ses activités d’aide alimentaire. Les programmes d’eau, d’assainissement et d’hygiène (WASH) du gouvernement américain et les activités de résilience pour la sécurité alimentaire ont touché près de 1,2 million de personnes dans l’est de la RDC, ainsi que dans les provinces du Kasaï oriental et du Tanganyika. Ces activités garantissent l’accès à l’eau potable, à des infrastructures sanitaires et à des latrines améliorées – y compris dans les écoles et les centres de santé – ainsi qu’à des pratiques de gestion agricole améliorées. Lorsque des inondations catastrophiques ont frappé les provinces du Nord Ubangi et de la Tshopo en janvier 2024, le gouvernement américain a réagi immédiatement en apportant des secours à environ 45 000 personnes tout en renforçant la préparation et la réponse des communautés aux catastrophes naturelles. Le gouvernement américain fournit un accès à des services médicaux, psychosociaux et juridiques pour les survivants de violences basées sur le genre (VBG), ainsi que des services de protection de l’enfance. Au cours des cinq dernières années, ces initiatives ont permis à plus de 850 000 personnes de bénéficier d’interventions de prévention, d’atténuation des risques et de réponse aux violences basées sur le genre. Dans cinq zones de santé critiques où les besoins sont les plus pressants dans l’est de la RDC, le gouvernement américain a développé un réseau d’avocats et de parajuristes formés pour soutenir et aider les survivants des VBG à se repérer dans le système juridique complexe de la RDC.
Efforts inlassables pour soutenir la paix en RDC
Animés par le désir de renforcer la sécurité du territoire congolais, les États-Unis dirigent les efforts pour équiper et former la police en utilisant une approche proximité. La partie américaine s’investit également dans la construction des infrastructures telles que des postes de police et des puits d’eau ouverts aux communautés. En 2023, plus de 600 policiers ont été formés à travers le pays et 19 postes de police construits.
Dans l’entre-temps, le Bureau de la coopération en matière de sécurité de l’Ambassade américaine finance des échanges annuels de formation militaire et des formations en ingénierie pour les officiers et soldats des FARDC. Dans cette démarche, plusieurs généraux des FARDC ont participé à des programmes variés et multidimensionnels.
L’Ambassade soutient le développement professionnel de l’armée congolaise grâce à des laboratoires de langue anglaise, mis en place à l’Académie des Officiers à Kananga, à l’Académie des Sous-Officiers à Kitona et aux Écoles Supérieures Militaires (GESM). Dans la province du Tanganyika, le gouvernement américain a renforcé la cohésion sociale et s’est efforcé de résoudre des centaines de conflits, en particulier entre les populations bantoues et twas, grâce à la création de 18 comités de paix locaux, de 30 groupes de jeunes et de 40 groupes de femmes. Des initiatives qui démontrent à suffisance une volonté d’accompagnement stratégique, de changement effectif et d’amélioration des conditions de vie des populations. Avec les Etats-Unis, l’avenir est prometteur.
Lors d’une conférence de presse tenue ce jeudi 26 juin 2025, devant les médias nationaux, le Président de la Chambre de Commerce, d’Industrie et de Services de la République Démocratique du Congo (CCIS-RDC), Monsieur Jean Robert Isifua Bokumbe, a présenté la restitution la mission économique marocaine organisée à Kinshasa du 9 au 12 juin 2025. A l’issue de cette intervention, il s’est dit satisfait de la portée des échanges, des perspectives qui s’ouvrent et de la qualité des relations économiques renforcées entre la RDC et le Royaume du Maroc.
Une mission placée sous le sceau des relations Sud-Sud
Cette mission économique, organisée dans le cadre du renforcement de la coopération entre les deux pays, s’inscrivait dans la dynamique des relations Sud-Sud prônées tant par Son Excellence Monsieur Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République Démocratique du Congo, que par Sa Majesté le Roi Mohammed VI du Maroc. Elle a constitué un moment clé dans le processus de rapprochement entre les milieux d’affaires congolais et marocains.
La CCIS-RDC, en sa qualité d’interlocuteur privilégié du secteur privé et catalyseur des initiatives économiques, a joué un rôle central dans l’accueil de cette importante délégation marocaine, composée d’acteurs économiques opérant dans divers secteurs.
Des rencontres stratégiques avec les autorités et institutions congolaises
Durant leur séjour à Kinshasa, les membres de la délégation ont eu des entretiens de haut niveau avec plusieurs personnalités et institutions congolaises. Le Ministre de la Formation professionnelle, le Ministre provincial en charge des Partenariats Public-Privé, ainsi que les Directeurs généraux d’importantes institutions bancaires telles qu’Equity BCDC, BOA et BGFIBANK, ont échangé avec les investisseurs marocains sur les opportunités économiques, les mécanismes de financement et les réformes en cours dans le climat des affaires en RDC.
Une participation remarquable à la cérémonie officielle d’accueil
Le point culminant de cette mission fut la cérémonie officielle d’accueil, tenue le 10 juin à Kinshasa. Initialement prévue pour une centaine d’invités, l’activité a finalement réuni 135 participants, en dépit de la tenue simultanée du salon Mining Week à Lubumbashi, événement traditionnellement mobilisateur de la sphère économique nationale. Cette forte participation témoigne de l’intérêt manifeste que suscitent les partenariats interafricains et conforte la CCIS-RDC dans son rôle de passerelle entre la RDC et ses partenaires continentaux.
Des retombées positives et des perspectives concrètes
D’après les premiers retours, notamment relayés dans la presse économique marocaine, cette mission a été jugée porteuse d’espoir et enrichissante pour les opérateurs marocains. Elle leur a permis de mieux comprendre l’environnement des affaires en RDC, en vue de s’y engager plus concrètement. À£A ce titre, la préparation de la prochaine Grande Commission Mixte Maroco-Congolaise constitue une étape majeure dans la formalisation de ces échanges.
Le Président Jean Robert Isifua Bokumbe a salué l’impact de cette initiative, soulignant la nécessité d’un soutien accru des ministères sectoriels compétents, afin de permettre à la CCIS-RDC de consolider ses actions et d’amplifier son rôle au service de l’économie nationale.
Cap vers un forum économique continental
Dans la perspective d’approfondir cette dynamique de coopération, la CCIS-RDC prépare l’organisation, dans les mois à venir, d’un grand Forum économique. L’événement se tiendra sous la haute autorité des institutions publiques congolaises et en partenariat avec un autre pays frère du continent africain. Il visera à valoriser les nombreuses opportunités qu’offre la République Démocratique du Congo et à intensifier les liens économiques et industriels avec ses partenaires du continent.
Engagement renouvelé pour le développement économique
Clôturant son intervention, le Président de la CCIS-RDC a réitéré son engagement à œuvrer pour le développement du tissu économique national, à travers des initiatives concrètes, fédératrices et structurantes.
« Nous restons disponibles pour envisager ensemble les voies et moyens d’un accompagnement efficace de cette dynamique, dans l’intérêt supérieur du développement économique de notre pays », a-t-il déclaré.
Par cette initiative réussie, la CCIS-RDC confirme sa vocation à accompagner les ambitions économiques de la République Démocratique du Congo sur l’échiquier continental et international.
Le ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, a reçu, ce lundi 23 juin 2025, une délégation de haut niveau du Forum mondial sur la transparence et l’échange de renseignements à des fins fiscales, conduite par Mme Zayda Manatta, Cheffe du Secrétariat du Forum. Cette visite marque une étape importante dans l'engagement de la République Démocratique du Congo en faveur de la bonne gouvernance fiscale et de la lutte contre les flux financiers illicites.
Cet évènement s’inscrit dans la dynamique impulsée par le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, en faveur de la transparence et de la modernisation de l’action publique. Dans son mot d’accueil, le Ministre des Finances a salué une « visite hautement symbolique » témoignant d’un partenariat solide autour d’un idéal commun : celui d’un système fiscal plus équitable, transparent et efficace. Il a rappelé que la RDC, consciente des défis liés à la mondialisation financière, a entrepris des réformes ambitieuses pour améliorer la mobilisation des ressources intérieures notamment, par la lutte contre l’érosion de la base d’imposition et le transfert illicite des bénéfices.
Le Ministre a annoncé la mise en place prochaine d’une Unité opérationnelle d’échange international de renseignements à des fins fiscales, dont le cadre de fonctionnement sera fixé par arrêté ministériel. Cette unité, centrale dans la stratégie nationale, aura pour mission d’assurer la réception, l’analyse et l’exploitation sécurisée des données fiscales issues de la coopération internationale.
«Ensemble, avec le soutien du Forum mondial, nous pouvons faire de la transparence fiscale un véritable levier de développement durable et de justice sociale en République Démocratique du Congo», a souligné le Ministre Doudou Fwamba.
Prenant la parole à son tour, Mme Zayda Manatta a salué les progrès réalisés par la RDC depuis son adhésion au Forum mondial en décembre 2023. Elle a insisté sur le potentiel de la transparence fiscale à générer des recettes supplémentaires pour le pays, tout en favorisant une fiscalité plus juste et équitable. Elle a également rappelé que la RDC fera l’objet d’une évaluation par les pairs d’ici fin 2026, et que toutes les actions entreprises d’ici-là seront déterminantes.
« La République Démocratique du Congo est très bien engagée dans l’agenda de la transparence fiscale », a-t-elle déclaré. « Notre rôle est de l’accompagner activement pour qu’elle tire pleinement profit des outils disponibles dans la lutte contre l’évasion fiscale et les autres flux financiers illicites. »
En tant que nouveau membre du Forum mondial, la RDC bénéficie d’un programme d’accompagnement dédié aux pays en développement. Ce programme vise à soutenir la mise en œuvre des normes internationales de transparence fiscale, à préparer les évaluations par les pairs, et à renforcer les capacités institutionnelles.
Pendant leur séjour à Kinshasa, du 23 au 25 juin, les membres de la délégation du Forum mondial auront plusieurs rencontres stratégiques avec les parties prenantes nationales afin d’expliquer les enjeux de la coopération internationale en matière fiscale et les bénéfices que la RDC peut en tirer.
Une série d’accords de financement à hauteur de 1,9 milliard de dollars américains ont été signés entre la République Démocratique du Congo et la Banque mondiale le samedi 21 juin 2025. La signature a été actée pour la RDC par le Ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde, et pour la Banque mondiale par Albert Zeufack, Directeur des opérations, en présence du Ministre d’Etat, Ministre du Budget, Aimé Boji Sangara Bamanyirwe, et du Ministre des Ressources Hydrauliques et Electricité, Teddy Lwamba.
Ces financements concernent cinq nouveaux projets stratégiques, notamment :
La résilience aux inondations urbaines à Kinshasa et Kalemie (200 millions USD) ;
La connectivité Est–Ouest par le développement des infrastructures de transport ;
Le développement du projet Grand Inga III (250 millions USD en avance sur une enveloppe d’un milliard) ;
La transformation numérique du pays (400 millions USD de la Banque mondiale et 100 millions EUR de l’Union européenne) ;
Un appui budgétaire majeur (600 millions USD), orienté vers les réformes, notamment dans l’éducation.
Selon Albert Zeufack, « ce portefeuille est le fruit d’un effort conjoint et soutenu entre la RDC et la Banque mondiale, malgré un contexte sécuritaire difficile ».
Le Ministre des Finances a salué une avancée significative dans le partenariat avec la Banque mondiale et réaffirmé l’engagement de la RDC à respecter ses obligations.
Il a aussi souligné que ces projets s’inscrivent au cœur du programme d’action du gouvernement 2025–2028, avec un accent particulier sur la refondation de l’État et le mieux-être de la population.
Il faut noter que le 3 juin dernier, le Conseil d’administration du Groupe de la Banque Mondiale a approuvé le financement de quatre projets en RDC pour un montant global de plus de 1,49 milliard de dollars américains. Des projets qui visaient notamment à renforcer la résilience climatique, améliorer la gouvernance, développer les infrastructures de transport et soutenir les communautés autour du projet hydroélectrique Inga 3.
Alors que la 1ère édition du CODES Africa a eu lieu le 2 avril dernier, la 2ème a bel et bien lieu aujourd’hui mercredi 18 juin à Kemesha à Kinshasa, en République Démocratique du Congo à partir de 8h00. Placé sous le thème « Souveraineté, sécurité, prospérité », l’événement vise à analyser les enjeux majeurs de l’économie numérique, à sensibiliser sur la souveraineté numérique et à encourager des échanges stratégiques entre les principaux acteurs du secteur en Afrique.
Placé sous le haut patronage du Ministère des Postes, Télécommunications et Numérique de la RDC, ce sommet panafricain mobilise décideurs publics, experts, entrepreneurs, chercheurs et Ministres de la sous-région pour bâtir un avenir numérique souverain pour l’Afrique. Il réunira donc les acteurs clés de la transformation numérique africaine.
CODES Africa est la plateforme clé des leaders, innovateurs et acteurs du changement prêts à façonner la souveraineté numérique en RDC. La vision est de faire du numérique un levier d’intégration, de bonne gouvernance, de croissance économique et de progrès social pour la RDC.
Un pas de plus vers l'égalité professionnelle en République Démocratique du Congo. La paroisse Notre-Dame de Fatima a servi de cadre, le mardi 17 juin 2025, à l'ouverture d'un atelier capital sur le renforcement des capacités des femmes et la sensibilisation à leurs droits en milieu de travail. Initiée par la Cellule sectorielle Genre du Ministère de l’Economie nationale, cette rencontre place le respect des droits des femmes au centre des préoccupations.
C'est au nom du Vice-Premier Ministre et Ministre de l’Economie Nationale, Daniel Mukoko Samba, que le Secrétaire Général à l’Economie Nationale, Célestin Twite Yamwembo, a officiellement lancé les travaux. Dans une allocution empreinte de solennité, il a souligné l'importance de cette initiative, qui s'inscrit dans une démarche plus large de promotion de l'égalité des genres au sein de l'administration publique et du secteur privé.
Le chef de l’Administration de l’Economie nationale a tenu à exprimer sa profonde gratitude envers le Vice-Premier Ministre pour avoir mobilisé les ressources nécessaires à l'organisation de cet événement. Cet appui témoigne d'une volonté politique affirmée de faire progresser la cause des femmes en RDC. M. Twite Yamwembo n'en est pas à son premier engagement en faveur des femmes de son administration, ayant déjà par le passé œuvré au renforcement de leurs compétences notamment, dans le domaine du numérique.
L'objectif de cet atelier, placé sous le thème ‘’Le respect des droits des femmes en milieu de travail’’, est de sensibiliser et outiller. Il s'agit de fournir aux participants, femmes et hommes de toutes les structures du Ministère de l’Economie nationale, les connaissances et les outils indispensables pour une meilleure compréhension et application des droits humains.
Au cœur des discussions se trouve la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples, et plus spécifiquement son Protocole relatif aux droits de la femme en Afrique, connu sous le nom de Protocole de Maputo. La République Démocratique du Congo a ratifié ce protocole, s'engageant ainsi à prendre des mesures concrètes pour éliminer toute forme de discrimination à l'égard des femmes. Cet atelier vise précisément à traduire cet engagement juridique en réalité tangible sur le lieu de travail.
Les participants se pencheront sur la mise en œuvre de cette charte en RDC, un enjeu de taille qui nécessite l'implication de tous les acteurs. Les "Cellules Genre", comme celle qui organise l'événement, sont des structures créées au sein des ministères pour veiller à l'intégration de la perspective du genre dans les politiques et programmes sectoriels.
‘’Enfin, avant de conclure et de céder la parole au maître de cérémonie et à nos formidables intervenants, je souhaiterais dire un mot sur les efforts diplomatiques des États-Unis. Nous savons tous que la région des Grands Lacs souffre depuis des décennies d'instabilité et de conflit. Les souffrances humaines sont immenses. Les chaînes d'approvisionnement mondiales sont également affectées, comme en témoignent l'exode massif de coltan d'origine illégale de Rubeya et la hausse des prix internationaux de l'étain à la suite de l'offensive du M-23, soutenu par le Rwanda, sur Walikale. Les États-Unis ont clairement indiqué que l'intégrité territoriale de la RDC devait être respectée et ont appelé au retrait de toutes les forces étrangères non invitées du pays. Les États-Unis souhaitent inciter fortement toutes les parties prenantes de la région des Grands Lacs à collaborer harmonieusement et pacifiquement à des projets favorisant l'intégration économique régionale et la prospérité des économies licites des deux côtés de la frontière notamment, en ce qui concerne l'extraction des ressources naturelles et les chaînes d'approvisionnement. Nous sommes convaincus que cela posera les bases d'une paix durable qui a si longtemps échappé à la région. Cela permettra également les investissements responsables dont la région a besoin, des investissements respectueux des normes environnementales, valorisant les travailleurs et garantissant traçabilité et fiabilité’’, a indiqué hier, mercredi 11 juin 2025, depuis Lubumbashi, dans le Haut-Katanga, Mme l’Ambassadeur des USA en RDC, Lucy Tamlyn, à l’occasion de DRC Mining week.
Allocution de l’Ambassadeur au DRC Mining Week 2025
Merci à tous nos invités d'être venus aujourd'hui et d’avoir été présents à la Semaine minière, ici à Lubumbashi. C'est ma première semaine minière, mais je sens qu'il y règne une effervescence qui n'est peut-être pas présente chaque année. Je peux affirmer avec certitude que, depuis mon arrivée à Kinshasa en début 2023 en tant qu'ambassadeur, j'ai constaté une augmentation constante du nombre d'entreprises américaines explorant les possibilités offertes par les secteurs minier et énergétique. Je suis donc ravie de partager avec vous le point de vue américain sur l'investissement en Afrique, et plus particulièrement en RDC, l'une des économies africaines à la croissance la plus rapide. Je dirai également quelques mots sur les efforts diplomatiques américains visant à soutenir une RDC et une région des Grands Lacs plus stables et plus prospères.
La semaine dernière, le haut responsable américain pour l'Afrique au Département d'État a déclaré devant une commission du Congrès que la croissance économique et démographique de l'Afrique offrait des opportunités extraordinaires aux Américains et aux entreprises américaines. Les États-Unis considèrent sans conteste l'Afrique comme un partenaire pour façonner l'économie mondiale du XXIe siècle. Pourtant paradoxalement, la part des exportations américaines vers cette région dynamique est en déclin depuis des décennies. Aujourd'hui, de nombreuses raisons poussent les entreprises américaines à se tourner vers d'autres marchés, en raison notamment des risques perçus liés à l’instabilité politique et à la corruption. En RDC, nous avons constaté les risques perçus pour la réputation liés au travail des enfants et au travail forcé, à la corruption des chaînes d'approvisionnement et à l'extraction de ressources naturelles qui alimente les conflits.
Il ne fait aucun doute que nous commençons à prendre conscience du fait que, pendant trop longtemps, les États-Unis ont fait preuve d'une trop faible compétitivité commerciale en Afrique subsaharienne. Nous avons également négligé les chaînes d'approvisionnement essentielles pour les biens de consommation, les industries de défense et l'innovation. Mais la situation a commencé à changer sous l'administration Trump : nous nous concentrons désormais sur une croissance portée par l'investissement et le commerce.
Nous évoluons vers une approche de l'Afrique, passant d'une approche principalement axée sur l'aide au développement à une stratégie privilégiant un engagement commercial solide, reconnaissant et traitant les pays africains comme des partenaires égaux en matière de commerce et d'investissement.
Les actions ciblées visant à repositionner les États-Unis comme partenaire économique privilégié de l’Afrique comprennent la nécessité de faire de la diplomatie commerciale une priorité essentielle dans les ambassades américaines, la promotion de réformes de marché identifiées par le secteur privé auprès des gouvernements africains et la mise en œuvre de projets d’infrastructure de haute qualité.
Nous intervenons de manière plus stratégique sur le continent africain, dans intérêt des Américains et de nos amis africains. Nous ne cherchons pas à soutenir des projets irréalisables qui ne reflètent ni la population ni les réalités du marché. Nous ne cherchons pas non plus à aggraver l'endettement des économies africaines ; nous savons qu'elles sont déjà accablées par une dette écrasante qui absorbe des recettes publiques qui devraient autrement être consacrées à la santé et à l'éducation. Et nous savons que la valeur ajoutée, la création d'emplois et la valorisation locale sont une priorité absolue pour nos partenaires africains. Nous soutenons des projets tels que le corridor de Lobito, qui incite les gouvernements de la région à créer un environnement propice à l'investissement du secteur privé dans l'amélioration des transports et de la connectivité, non seulement pour le secteur minier, mais aussi, avec des répercussions sur l'agriculture en particulier. C'est ce que le gouvernement angolais a fait avec succès, et nous sommes désormais proches de la ligne d'arrivée : plus d'un demi-milliard de dollars de financement DFC américain pour un consortium privé qui rénovera la ligne reliant Benguela au port de Lobito. C’est ce que nous visons, ainsi que l’Union européenne, alors que nous travaillons avec nos homologues gouvernementaux à Kinshasa pour promouvoir des options favorables au secteur privé pour moderniser les corridors de transport en RDC qui relieront le cœur du cuivre et du cobalt à l’océan Atlantique.
À l'approche de ce nouveau paradigme, le dialogue avec le gouvernement sur l'amélioration du climat des affaires devient encore plus important. Trop souvent, mon rôle a consisté moins à ouvrir des portes à de nouvelles entreprises qu'à assurer un service après-vente aux entreprises ayant réalisé des investissements importants en RDC, mais qui souffrent de harcèlement fiscal, d'instabilité budgétaire, de retenues à la TVA excessives et de nombreux autres problèmes. Comme mon collègue, l'ambassadeur de Belgique, l'a mentionné hier soir, les représentants diplomatiques à Kinshasa ont travaillé en étroite collaboration sur ce sujet, transmettant au gouvernement les retours d'entreprises comme la vôtre sous forme de suggestions de réformes judicieuses et favorables aux entreprises, qui contribueront grandement à faire savoir que la RDC est véritablement ouverte aux affaires.
Enfin, avant de conclure et de céder la parole au maître de cérémonie et à nos formidables intervenants, je souhaiterais dire un mot sur les efforts diplomatiques des États-Unis. Nous savons tous que la région des Grands Lacs souffre depuis des décennies d'instabilité et de conflit. Les souffrances humaines sont immenses. Les chaînes d'approvisionnement mondiales sont également affectées, comme en témoignent l'exode massif de coltan d'origine illégale de Rubeya et la hausse des prix internationaux de l'étain à la suite de l'offensive du M-23, soutenu par le Rwanda, sur Walikale. Les États-Unis ont clairement indiqué que l'intégrité territoriale de la RDC devait être respectée et ont appelé au retrait de toutes les forces étrangères non invitées du pays. Les États-Unis souhaitent inciter fortement toutes les parties prenantes de la région des Grands Lacs à collaborer harmonieusement et pacifiquement à des projets favorisant l'intégration économique régionale et la prospérité des économies licites des deux côtés de la frontière, notamment en ce qui concerne l'extraction des ressources naturelles et les chaînes d'approvisionnement. Nous sommes convaincus que cela posera les bases d'une paix durable qui a si longtemps échappé à la région. Cela permettra également les investissements responsables dont la région a besoin, des investissements respectueux des normes environnementales, valorisant les travailleurs et garantissant traçabilité et fiabilité. Nous abordons cette tâche avec humilité et une profonde conscience que la résolution de ces problèmes persistants, notamment ceux d'identité, de foncier et de sécurité, nécessitera une collaboration multiforme. C'est pourquoi nous soutenons fermement le cadre de l'UA, présidé par le président togolais Faure Gnassingbé. Je reviens maintenant au maître de cérémonie et à nos excellents intervenants.
Dans un contexte de mutations économiques mondiales et de compétition accrue pour les ressources naturelles, le Président de la République a procédé, lundi 9 juin à Kinshasa, au lancement officiel d’un appel à la transformation de la richesse nationale en outil de souveraineté, de stabilité et de prospérité partagée.
Le Chef de l’Etat préconise la création d’un Fonds Souverain pour faire face aux mutations économiques mondiales. Et d’indiquer : « Notre richesse n’a de valeur réelle que si elle est transformée grâce à des politiques visionnaires, des institutions solides et une gouvernance rigoureuse ».
Intervenant lors de la réunion du Conseil des ministres du vendredi dernier, le Président a souligné qu’il est temps pour la République de se doter d’un Fonds Souverain, un instrument de transformation économique alimenté par le Fonds Minier pour les Générations Futures (FOMIN) afin de préserver une part des revenus miniers pour les générations à venir, et d’autres structures nationales. Ce fonds aura pour mission de : Investir une part des revenus miniers sur les marchés internationaux pour en accroître la valeur; Financer des infrastructures essentielles telles que routes, hôpitaux, écoles et projets agricoles; Soutenir la diversification économique à travers l’innovation, l’industrialisation et l’entrepreneuriat local;
Constituer une épargne intergénérationnelle pour léguer un capital productif; Stabiliser l’économie face à la volatilité des prix des matières premières; Appuyer les programmes prioritaires comme le Développement Local des 145 Territoires.
Félix Tshisekedi a également insisté sur le fait que le Fonds Souverain doit agir avec agilité et stratégie, conformément aux principes de Santiago, garantissant ainsi transparence, indépendance et performance.
«Ce projet devra traduire notre ambition collective de doter la Nation d’un instrument souverain, performant et durable, capable de transformer nos ressources naturelles en richesses productives, de soutenir une croissance inclusive, et de garantir à notre jeunesse un avenir à la hauteur de son potentiel. Il s’agira d’un levier structurant pour consolider notre indépendance économique, impulser le développement à long terme et bâtir, dès aujourd’hui, l’héritage des générations futures », a-t-il ajouté.
Le Président a donné instruction à la Première Ministre, en collaboration avec plusieurs membres de son gouvernement dont les ministres de l’Économie, des Finances, des Mines, de la Gouverneure de la Banque Centrale, d’élaborer un projet de texte qui définira la création, l’organisation et le fonctionnement du Fonds Souverain.
Cette initiative vise à consolider l’indépendance économique du pays et à bâtir l’héritage pour les générations futures, tout en offrant à la jeunesse un avenir à la hauteur de son potentiel.