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RDC : Financial Times annonce que Glencore veut quitter le pays et cherche repreneur

Financial Times a révélé ce samedi 15 février au quotidien économique britannique que la multinationale suisse Glencore, plus grande société du monde de négoce de matières premières et d’exploitation minière basée à Baar dans le canton de Zoug, veut plier bagages en République Démocratique du Congo. La principale cause serait le prix bas du cobalt et un bénéfice dérisoire ces dernières années.

Selon le journal basé à Londres, les cessions potentielles en RD Congo et au Kazakhstan pourraient être les plus importantes pour le mineur suisse depuis que Gary Nagle a pris les rênes de la société en 2021. L’entreprise a tenu des discussions préliminaires sur la vente de ses mines de cuivre et de cobalt de plusieurs milliards de dollars en République Démocratique du Congo. Ce qui serait un changement de stratégie significatif pour le plus grand investisseur occidental en RDC. Le retrait de la multinationale suisse de la RDC serait un coup dur pour le pays qui cherche à diversifier ses partenaires pour briser une dépendance trop forte vis-à-vis de la Chine.

Financial Times rappelle que le groupe FTSE 100 – indice boursier le plus connu du Royaume-Uni, regroupant les 100 valeurs vedettes les plus capitalisées et cotées à la Bourse de Londres – a rejeté le mois dernier une offre non sollicitée pour les mines d’un acheteur potentiel du Moyen-Orient car l’offre était trop basse, selon des personnes proches du dossier. La société envisagerait de vendre une partie ou la totalité de ses actifs congolais à un bon prix, selon plusieurs personnes proches du dossier. Des personnes au fait du dossier ont ajouté à nos confrères que la société n’avait pas entamé de processus de vente officiel et qu’il était possible qu’aucun accord ne soit conclu.

Présent en RDC depuis 2007, Glencore possède deux exploitations industrielles de cuivre et de cobalt, Kamoto Copper Company SA (KCC) – un partenariat avec Gécamines (20 % des parts) et SIMCO (5 % des parts) – et Mutanda Mining SARL (MUMI), dans laquelle le gouvernement de la RDC détient 5% de participation, toutes deux se situent dans la province du Lualaba au sud du pays. À ce jour, l’entreprise a investi plus de 8 milliards USD dans le développement de MUMI et de KCC. À la fin de l’année 2022, elle comptait plus de 8 700 employés et 7 650 contractants.

Mines moins rentables

Les analystes de RBC – la Banque Royale du Canada, société multinationale canadienne de services financiers – évaluent les mines à 6,8 milliards de dollars. Les mines ont été un élément clé de la campagne de Glencore auprès des constructeurs automobiles occidentaux pour être leur fournisseur de choix pour une série de métaux pour véhicules électriques. La ruée mondiale vers le cuivre, un métal rouge utilisé dans les câblages, les câbles et les véhicules électriques, a déclenché une vague d’activités de fusions et d’acquisitions parmi les principaux mineurs. Cependant, écrit Financial Times, les mines congolaises ont été bien moins rentables que les autres actifs de cuivre de Glencore – générant seulement 195 millions de dollars de bénéfices en 2023 sur des revenus de 2,4 milliards de dollars – en raison de revers opérationnels et de bas prix du cobalt.

Notre confrère britannique ajoute qu’en février dernier, Glencore a enregistré une dépréciation avant impôts de 1 milliard de dollars sur les mines de cuivre congolaises en raison des mauvaises conditions du marché du cobalt et du règlement d’un litige fiscal. Glencore a déclaré dans un communiqué : « À la fin de l’année dernière, Glencore a reçu une proposition spontanée concernant ses opérations en RDC. Cette proposition a été rejetée. Glencore n’a engagé aucune banque ni conseiller et n’a pas lancé de processus de vente pour ses opérations en RDC. »

Cependant, ces dernières semaines, Glencore a tenu des discussions informelles avec des acheteurs potentiels sur l’avenir de ses actifs au Kazakhstan, selon des personnes proches du dossier. Glencore a abandonné l’année dernière un processus de vente pour Kazzinc, un important producteur de zinc, de plomb et d’or dans lequel elle détient une participation de 70%. RBC estime la valeur de la participation à 5,1 milliards de dollars. Ces ventes seraient potentiellement les plus importantes cessions de Glencore depuis que le Directeur Général Gary Nagle a pris les rênes du groupe en 2021. Glencore a refusé de commenter la cession potentielle d’actifs au Kazakhstan.

Selon Financial Times, le départ de la multinationale suisse de la RDC constituerait un revers important pour les tentatives du pays de courtiser les investissements occidentaux afin de réduire sa dépendance à l’égard de la Chine. En effet, poursuit notre confrère, Glencore est le seul investisseur étranger non chinois majeur dans les mines du pays, en plus d’Eurasian Resources Group, ERC, société kazakh basé au Luxembourg. Les mines congolaises de Glencore ont produit 225 000 tonnes de cuivre et 35 000 tonnes de cobalt en 2024, faisant du groupe le deuxième plus grand producteur mondial de cobalt. Toute vente potentielle serait encore compliquée par le fait que Glencore verse des redevances sur la production des mines à l’homme d’affaires israélien Dan Gertler, qui est sous le coup de sanctions américaines.

Jackson Mutamba

RDC : Financial Times annonce que Glencore veut quitter le pays et cherche repreneur
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Train de vie des Institutions : Aimé Boji présente les modalités pratiques

Devant la Première Ministre, Cheffe du Gouvernement, Judith Suminwa Tuluka, le Ministre d’Etat, Ministre du Budget a présenté les modalités pratiques, sur base des simulations, de mise en œuvre des mesures de réduction du train de vie des Institutions de l’Etat et de suspension de certaines dépenses, conformément à l’instruction du Président de la République lors de la trentième réunion ordinaire du Conseil des Ministres, tenue le 31 janvier 2025.

Les économies ainsi dégagées constituent des ressources de trésorerie. Elles sont à renforcer par d’autres ressources provenant de l’effort de guerre.

Concernant la réduction du train de vie des Institutions publiques, des coupes seront opérées sur les frais de fonctionnement et les interventions économiques des Institutions politiques et Cabinets ministériels.

Des coupes seront également effectuées sur les rémunérations des membres des Institutions publiques, mandataires publics et membres des cabinets politiques. Elles porteront sur les émoluments de base et primes permanentes hors impôts retenus.

Quant à la suspension des dépenses spécifiques, elle va porter sur des évacuations sanitaires et des missions de service (excepté celles concourant à la mobilisation des recettes, à la sécurisation du Pays ou au front diplomatique de la guerre). Elles concernent également la suspension des acquisitions de véhicules, excepté ceux liés aux opérations sécuritaires, les ambulances et les tracteurs.

Concernant l’effort de guerre, le secteur privé a été invité à faire des dons ou à constituer des fonds pour soutenir directement les Forces Armées et les Wazalendo. Les associations sans but lucratif et toute personne de bonne volonté sont également invitées à s’y associer. Des comptes bancaires dédiés à la solidarité nationale pour l’effort de guerre sont ouverts dans différentes banques commerciales et des outils numériques, à l’instar de la plateforme www.solidariteest.com, seront mis à contribution pour faciliter la collecte des fonds.

A cet effet, les entreprises du portefeuille ont déjà initié le processus de collecte des fonds au travers des contributions volontaires. Les sociétés d’économie mixte, quant à elles, sont disposées à contribuer avec des avances sur leurs dividendes. Les Ministres en charge des secteurs des télécommunications et pétroliers ont également été invités à proposer les mécanismes par lesquels ces secteurs pourront contribuer à l’effort de guerre.

D’autres sources des financements innovantes ont été proposées. Des travaux approfondis impliquant les services concernés et leur tutelle sont en cours afin d’évaluer leur participation.

En outre, dans le cadre du Programme avec le FMI, une quotité à déterminer des ressources du FEC et du RST attendues en appui budgétaire pourrait être affectée aux investissements sociaux ayant un impact direct sur les militaires et leurs ayants-droit. Cette proposition est à inscrire à l’ordre du jour des discussions avec la mission du FMI prévue au cours de ce mois.

Les économies ainsi dégagées sont à affecter principalement à l’amélioration de la solde des militaires, des policiers et du secteur de sécurité à partir du mois de février en cours. A cet effet, le Conseil a décidé d’octroyer aux FARDC, à la Police Nationale Congolaise et aux autres services de sécurité une prime spéciale à partir du mois de février.

Enfin, des dispositions ont été prises pour que ces mesures n’affectent pas les crédits destinés aux investissements publics dans les infrastructures stratégiques, notamment : les routes, les projets énergétiques, le PDL-145T, les voiries, les contreparties des projets financés par des bailleurs extérieurs et les actions de mobilisation des recettes fiscales.

Le Ministre d’Etat, Ministre du Budget a été complété par la Vice-Ministre des Finances dans les aspects relevant de ses compétences.

César Nkangulu

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RDC : Consensus autour du taux du SMIG maintenu à 14.500 FC

Plus de peur que de mal. Le salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) en République Démocratique du Congo reste maintenu au taux journalier à 14.500 FC. C'est le consensus trouvé lors de la réunion qui s'est tenue ce mardi 21 janvier dernier autour de la Première Ministre, Judith Suminwa, quelques membres du Gouvernement, l'intersyndicale nationale et la Fédération des entreprises du Congo (FEC). L'actuel taux avait été réajusté en début de cette année.

Cette décision a été saluée par toutes les parties prenantes à savoir, les membres du Gouvernement, l'intersyndicale nationale et la Fédération des entreprises du Congo (FEC) qui sont parvenus à harmoniser leurs vues sur cette question.

«Nous avons convenu que le taux de 14.500 francs congolais est accepté par toutes les parties. Néanmoins, nous allons discuter d'autres questions au Conseil National du Travail qui sera convoqué la semaine prochaine. La Première Ministre a fait preuve d'une grande sagesse, et c’est ainsi qu’elle nous a amenés facilement à une solution», a déclaré le Ministre de l’Emploi et travail, Ephraim Akwakwa.

Le vice-premier ministre de l’Économie nationale, Daniel Mukoko Samba, a insisté sur le respect de la procédure en ces termes: « Le respect de la procédure garantit la qualité de la mesure et du texte qui la porte. Ce qu’il faut éviter, c’est que demain, la mesure soit attaquée en justice ».

Ces échanges ont également permis de clarifier les malentendus qui entouraient l'exigence de la cheffe du Gouvernement. Les travailleurs ont compris que cette demande ne visait pas à s'opposer à l'actualisation, mais à protéger leurs intérêts. Guy Kuku Gedila, président de l’intersyndicale nationale, a exprimé sa satisfaction.

«Nous nous sommes entendus. Les 14.500 CDF sont des acquis que personne ne remet en cause. Nous sommes tombés d’accord et nous demandons à nos camarades de s’apaiser, car nous avons gardé ce compromis, qu’il faut maintenant formaliser par la procédure légale», a-t-il déclaré.

Dans le même ordre d'idées, le président de la FEC, Robert Malumba,  a loué la démarche de la Première ministre. «Il y a un taux qui a été fixé, mais il n’était pas établi selon les règles. Néanmoins, il y a un consensus sur les montants. Le CNT sera convoqué pour régulariser la procédure», a-t-il noté.

Cette décision intervient après qu'un arrêté controversé signé par le ministre de l’Emploi et travail en décembre 2024 jugé non conforme aux procédures, réajustant le taux à 14.500 CDF, en hausse par rapport à 7.075 CDF, en vigueur depuis six ans.

La Pros.

RDC : Consensus autour du taux du SMIG maintenu à 14.500 FC
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La mise en œuvre de l’application TALO, Kinshasa : une nouvelle technologie pour la transparence des prix sur le marché

Le Vice-premier Ministre en charge de l’Economie nationale, Daniel Mukoko Samba, a lancé officiellement l’application ‘’TALO’’, mardi 14 janvier 2025, dans la ville-province de Kinshasa. Le but est de suivre de près l’évolution des prix sur le marché et de lutter contre la spéculation. C’est un projet présenté par le VPM Daniel Mukoko Samba, lors du Conseil des ministres du vendredi 8 novembre 2024, car c’est une initiative très efficace pour redynamiser le service de contrôle économique en République Démocratique du Congo.
Pour la première phase, cette application a été expérimentée dans deux marchés de la capitale, entre autres, le marché de la Liberté, dans la commune de Masina, et Gambela dans la commune de Kasa-Vubu. Les personnels de la Division urbaine de l’Economie, du Secrétariat et du cabinet du ministre se sont descendus sur terrain pour cette première expérience.
‘’Auparavant, le prélèvement des prix des marchandises se faisait manuellement. Aujourd’hui, cette opération est devenue numérique. Un agent se place devant le tableau des prix, prélève les données avec son téléphone et les envoie directement au système. Cela permet de suivre, en temps réel, les prix au niveau de la division, du secrétariat général et du cabinet du Ministre’’, a fait savoir le Chef de Division urbaine de l’Economie, Léon Binyange Mikule sur l’importance de cette transition numérique.
Ensuite, l’application ‘’TALO’’ rassure de réduire considérablement les délais liés à la collecte et à l’analyse des données. A son tour, Jocelyne Mayungu Bwanga, Cheffe de bureau Kinshasa-Est, à l’Economie nationale, a abordé sur les méthodes traditionnelles qui posaient de nombreux problèmes, dont des retards dus à des coupures d’électricité et des difficultés d’équipement.
‘’Un rapport mensuel pouvait prendre tout un trimestre à être finalisé. Avec ‘’TALO’’, nous avons désormais un accès instantané aux informations sur l’évolution des prix’’, a-t-elle ajouté.
L’objectif principal de cette application est de permettre un suivi clair et transparent des prix de vente des produits sur l’ensemble du territoire national.
‘’Nous avons commencé avec Kinshasa, mais l’idéal est d’étendre ce système à tous les marchés du pays. Nous demandons aux commerçants de ne pas s’inquiéter de la présence des agents de l’Etat équipés de téléphones. C’est seulement la manière de prélever les prix qui a changé’’, a précisé Joceline Mayungu.
A travers cette application, le Ministre de l’Economie nationale, Daniel Mukoko Samba, a répondu à un besoin urgent de modernisation des méthodes de surveillance du marché en République Démocratique du Congo. Cette nouvelle technologie est considérée comme une avancée majeure pour garantir la sincérité sur le marché, tout en facilitant le travail des agents économiques.
En définitive, l’application ‘’ TALO’’ se compose de deux modules principaux, un module mobile destiné aux équipes d’enquêteurs pour faciliter la collecte de données sur terrain, incluant la collecte hebdomadaire des prix et la centralisation des rapports, ainsi qu’une plateforme pour les opérateurs économiques. Cette dernière interface permettra aux entreprises de soumettre directement des informations concernant leurs stocks, prix et structures tarifaires, en conformité avec la législation en vigueur en RDC.
Marlène Ngalula

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Décaissement de 3 milliards de dollars par le FMI, RDC : le CREFDL inquiet sur la transparence dans la gestion des fonds

Le 15 janvier 2025, le Fonds Monétaire International (FMI) a débloqué une aide de 3 milliards de dollars américains afin de soutenir la République Démocratique du Congo, qui fait face à plusieurs défis économiques. Cette aide financière, largement relayée par le Gouvernement congolais, n'est pas exempte de controverses. Le Centre de Recherche en Finances Publiques et Développement Local (CREFDL), a publié une analyse, pointant du doigt plusieurs zones d'ombre entourant cette aide massive.
Bien que l'objectif officiel du FMI soit de renforcer les capacités du pays face aux enjeux climatiques et d'encourager une transition vers une économie à faible émission de carbone, le CREFDL s'inquiète d'une déconnexion entre les indicateurs de croissance présentés et la réalité sur le terrain. Pour cette organisation de la Société civile, des doutes subsistent quant à la capacité du pays à utiliser efficacement ces fonds dans le contexte de son indiscipline budgétaire chronique.
Un des points critiques soulevés concerne la répartition des recettes internes. Selon les chiffres fournis par le CREFDL, environ 70% des recettes sont allouées aux dépenses de fonctionnement et aux salaires des institutions. Cette allocation disproportionnée des ressources financières soulève donc une question essentielle : ‘’à qui profitera ce nouveau programme ?’’, s’interroge le CREFDL, qui est sceptique quant aux retombées de ce financement dans les conditions de vie des citoyens congolais, qui luttent pour améliorer leurs situations.
Une autre inquiétude majeure concerne l'absence de mention des dérapages budgétaires observés en 2022 et 2023 par le FMI. La structure de suivi citoyen de finances publiques note que ces débordements budgétaires ont entraîné une mauvaise utilisation d'environ 15,9 milliards de dollars, avec des montants considérables liés à des déficits budgétaires, des paiements non certifiés, et des dépenses non autorisées. Elle met en lumière les lacunes dans la gestion des finances publiques de la RDC, affectant la transparence et l'efficacité.
Dans ce contexte d'opacité financière, le CREFDL appelle les citoyens congolais à une vigilance accrue concernant l'utilisation de cette nouvelle enveloppe financière. Une implication active de la population dans le suivi et la gestion des fonds est essentielle pour éviter qu'ils ne contribuent à la gabegie financière déjà existante. L'expérience passée montre que sans des contrôles rigoureux, ces ressources peuvent être mal utilisées ou détournées, au détriment de ceux qu'elles sont censées aider.
Bien que le financement de 3 milliards de dollars par le FMI soit présenté comme un soutien crucial à la RDC, les interrogations soulevées par le CREFDL mettent en lumière des problématiques de gestion des finances publiques. Ce son de cloche invite le gouvernement à mettre en place des mesures strictes pour assurer la transparence et la responsabilisation dans l'utilisation de ces fonds.
Nathan Mundele

Décaissement de 3 milliards de dollars par le FMI, RDC : le CREFDL inquiet sur la transparence dans la gestion des fonds
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Approbation des deux programmes de 3 milliards par le FMI en faveur de la RDC, Finances : Doudou Fwamba consolide la bonne gouvernance au sein du Gouvernement Suminwa !

 Dans un communiqué officiel, le Ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, informe l'opinion nationale et internationale que la République Démocratique du Congo est entrée, officiellement, samedi 18 janvier 2025, en programme formel avec le Fonds monétaire international (FMI).  Cet accord signé et salué par toutes les parties prenantes, qui se fonde sur l’approbation de deux programmes de près de 3 milliards de dollars américains, aura des effets positifs sur l’économique nationale du pays, convient-il de noter.

Le Conseil d'Administration du FMI a approuvé, sans réserve, le programme économique et financier du Gouvernement, soutenu par la Facilité élargie de crédit (FEC) pour un montant de 1,8 milliard USD, et le Fonds pour la Résilience et la Durabilité (FRD) à hauteur de 1,1 milliard USD.

‘’Cet appui historique, totalisant près de 3 milliards USD, illustre le changement profond en matière de gouvernance économique et financière, impulsé sous le leadership éclairé de Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo’’, peut-on lire dans ce communiqué signé par Alain Malata Kafunda, Directeur de cabinet du Ministre des Finances.

En outre, cette approbation ouvre la voie à un premier décaissement immédiat de plus de 240 millions USD au titre d'appui à la balance des paiements. Une partie des fonds futurs issus de cet accord, ainsi que la totalité des ressources débloquées par le FRD, seront dédiées au financement des secteurs prioritaires dont des infrastructures, afin de répondre à une des aspirations légitimes de la population.

‘’Le Ministre des Finances adresse ses vives et respectueuses félicitations à Madame la Première Ministre, Cheffe du Gouvernement, Judith Suminwa Tuluka, qui a coordonné l'ensemble du processus de négociations. Il exprime sa reconnaissance à tous les membres du Gouvernement, et de manière particulière aux experts de la Banque Centrale du Congo, ainsi qu'à ceux des Ministères du Budget et des Finances, pour leur travail acharné », clarifie ledit communiqué.

Enfin, le Ministre Doudou Fwamba réaffirme son engagement à maintenir une gestion rigoureuse et prudente des finances publiques ainsi qu'une bonne coordination des politiques budgétaires et monétaires avec la Banque Centrale du Congo, afin de garantir la stabilité du cadre macroéconomique et une croissance économique pro-pauvre et durable.

La Pros.

Approbation des deux programmes de 3 milliards par le FMI en faveur de la RDC, Finances : Doudou Fwamba consolide la bonne gouvernance au sein du Gouvernement Suminwa !
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