Hans Das, Directeur général-adjoint et officier en chef chargé des opérations de la direction générale européenne échange avec la ministre des Affaires sociales, Nathalie Azazi.
Les dernières inondations qui ont causé des pertes énormes en matériels...
Judith Suminwa, la Première Ministre, a déposé ce lundi, au Bureau de l'Assemblée Nationale, trois projets des lois: le Projet de loi des finances exercice 2025, le Projet de loi portant reddition des comptes exercice 2024 et le Projet de Loi Rectificatif du Budget exercice 2024.
Concernant le Projet de loi des finances 2025, il s'élève à 49 847 milliards de francs Congolais, soit une augmentation de 21% par rapport au budget exercice 2024 qui s'élevait à 40.986,0 milliards de francs congolais.
" Du point de vue économique, nous avons tenu compte des chocs externes qui nous impactent, à travers notamment la guerre en Ukraine, la guerre au Moyen-Orient, mais aussi au niveau interne avec notamment la guerre qui nous a été imposée", a déclaré à la presse, Judith Suminwa, la Première Ministre, qu'accompagnaient les membres de son Gouvernement, au Bureau du Président de l'Assemblée Nationale Vital Kamerhe.
Elle mise sur les réformes envisagées dans plusieurs secteurs de la vie nationale, notamment celles visant la stabilisation du taux de change pour améliorer le pouvoir d'achat de la population. Elle parle aussi d'un accent sur les investissements.
"On a une augmentation de près de 14 % au niveau des investissements ainsi qu'une augmentation de 13 % des ressources allouées à l'agriculture. Nous allons continuer les réformes sur la gratuité de l'enseignement de base, en mettant l'accent, un peu plus, sur la qualité des enseignements. Il y a une amélioration au niveau aussi de la rémunération des enseignants, mais aussi pour l'ensemble de la fonction publique", affirme-t-elle.
Le Gouvernement envisage poursuivre la matérialisation du programme de développement locale de 145 territoires de la RDC initié par le Chef de l'Etat, Félix TSHISEKEDI. Il va accorder aussi une priorité au développement rural en RDC, à travers notamment les infrastructures routières, les routes nationales, les routes interprovinciales et celles de dessertes agricoles ainsi que les voies fluviales.
"Vous pouvez voir aujourd'hui que nous travaillons sur des projets importants comme le port en eaux profondes de Banana. Il y a des discussions profondes sur le Grand Inga. Nous continuons à travailler aussi sur d'autres grands projets sur l'électrification dans les milieux ruraux", a-t-elle ajouté.
Le Gouvernement va poursuivre des efforts pour la diversification de l'économie nationale et l'amélioration du climat des affaires, afin d'attirer plus d'investisseurs privés en RDC.
"Nous mettons aussi un accent particulier sur une meilleure gestion au niveau de la chaîne de la dépense et la lutte contre la corruption. Nous nous rassurons aussi des réformes nécessaires au niveau de la justice afin d'obtenir une justice véritablement équitable", a-t-elle précisé.
Pour elle, enfin, le secteur de la défense et la sécurité. Le gouvernement veut poursuivre des efforts pour assurer le retour de la paix et la sécurité sur toute l'étendue du territoire national, notamment dans la partie Est, victime de l'agression rwandaise.
Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, ci-devant Ministre des Finances du Gouvernement Suminwa est débout. Mise en œuvre des réformes par-ci, mobilisation des recettes par-là, maîtrise de l’Inflation…, cet expert dans le domaine des Finances ne laisse rien de côté. Tenez ! Dans la droite ligne de la recherche des voies et moyens pouvant occasionner la mobilisation accrue des recettes publiques afin de doter le Gouvernement des moyens de ses actions, le Ministre Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi a effectué, le mardi 10 septembre dernier, une descente à la Direction Générale des Recettes Administratives, Judiciaires, Domaniales et de Participations, DGRAD en sigle.
Une descente qui s’inscrit aussi dans sa démarche de suivi des services sous sa tutelle en vue de s’enquérir des desideratas des agents et cadres ; principaux acteurs dans la mobilisation des recettes.
Lors de cette visite, le Ministre Doudou Fwamba a exhorté le personnel de la DGRAD à l’unité et à bannir des anti valeurs telles que le tribalisme et le népotisme pour privilégier l’expérience et la compétence.
‘‘Nous devons bannir de privilégier nos frères tribaux ; c’est sont des anti valeurs que le Chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo est en train de combattre’’, a laissé entendre l’argentier National.
Il a également félicité la DPRC pour la soumission à temps du projet de loi de reddition des comptes pour l’exercice 2023 et a encouragé la DGRAD à renforcer la mobilisation des recettes pour soutenir le projet gouvernemental.
‘‘Tout ouvrier mérite son salaire’’, dit-on. A ce sujet le Ministre Doudou Fwamba Likunde Libotayi a instruit le Directeur, Chef de services de la réédition des comptes de rétribuer tout agent. Homme de parole, le Ministre Doudou Fwamba a demandé au Secrétaire Général aux Finances, de prendre toutes les dispositions nécessaires afin de voir comment présenter à la Première Ministre, Cheffe du Gouvernement, Judith Suminwa Tuluka, les conditions dans lesquelles travaillent les agents et cadres afin que l’administration du Ministère des Finances puisse avoir un bâtiment digne de son nom.
S’adressant aux agents et cadres de la DGRAD, Doudou Fwamba Likunde a rappelé les attentes du Gouvernement congolais envers cette régie financière notamment, la mobilisation accrue des recettes pour financer son programme 2024-2028. Il a, par ailleurs, demandé à ce que la prime des contentieux soit payée de la manière juste et équitable afin d’éviter les injustices sociales. Soucieux de renforcer le capital humain, Doudou Fwamba Likunde a promis de rendre visite dans les tout prochains jours à l’école informatique car, dit-il, ‘‘sans un capital humain renforcé pas des meilleurs résultats’’.
Mon cœur bat la chamade en raison des vicissitudes qui jalonnent le négoce des matières premières. Une nouvelle anxiogène pour la #RDC : les perspectives relatives aux prix du cuivre sont revues à la baisse sur fond d'excédent jusqu'en 2025. Les économistes attribuent une partie de cet excédent à la forte contraction du secteur des logements en #Chine.
Pourquoi ai-je des palpitations stomacales ? L'économie congolaise est tributaire de la volatilité abyssale des cours des matières métalliques, en l'occurrence, le cuivre qui est le premier pourvoyeur des recettes du Trésor Public. C'est agaçant.
L'investissement dans la diversification des sources des revenus est une priorité. A titre d'exemple, une tonne de cacao coûte actuellement plus chère que celle du cuivre et le chocolat est consommé dans le monde entier. C'est quoi la vision économique de la RDC?
*Depuis l’investiture du Gouvernement en juin 2024, le Ministère des Finances, dirigé par Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, a entrepris un vaste programme de réformes visant à restaurer la stabilité macroéconomique du pays. Ces mesures, cruciales pour redresser les finances publiques de la République Démocratique du Congo (RDC), commencent à porter leurs fruits, comme l’indiquent les récents résultats présentés par le ministère.
L’une des réussites notables est la réduction significative de l’inflation. A la fin du mois d’août 2024, le taux d’inflation cumulée s’établissait à 9,4%, contre 17,5% sur la même période en 2023. De plus, le taux de change, qui avait fortement fluctué au cours des dernières années, s’est stabilisé autour de 2.880 CDF/USD entre juillet et août 2024, réduisant les pressions sur la monnaie nationale.
Contrairement aux années précédentes marquées par des déficits, l’Etat congolais a enregistré un excédent de trésorerie de 164 milliards CDF sur les mois de juillet et août 2024. Cette performance résulte d’une amélioration dans la collecte des recettes publiques, qui ont totalisé 4.582 milliards CDF, contre des dépenses de 4.418 milliards CDF. En 2022 et 2023, les mêmes périodes avaient enregistré des déficits de 154 milliards CDF et 1.297 milliards CDF respectivement.
Une autre mesure phare a été la réduction des dépenses en procédure d’urgence. Ces dépenses, qui représentaient 33% du total des dépenses publiques en février 2024, ont été réduites à 12% à la fin du mois d’août. Cette rationalisation permet au Ministère des Finances de renforcer le contrôle des dépenses et de mieux allouer les ressources publiques.
En seulement trois mois, de juin à août 2024, les recettes publiques ont atteint 6.714 milliards CDF, représentant une part considérable des revenus générés depuis le début de l’année. Le Ministère des Finances attribue cette performance à une meilleure coordination avec les régies financières et à l’efficacité des réformes fiscales.
Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi a également fait de la lutte contre la corruption une priorité. Le Ministère des Finances a mis en place des mécanismes pour éliminer les pratiques frauduleuses dans la chaîne des dépenses publiques, tout en renforçant la transparence. La coordination avec la Banque Centrale du Congo (BCC) a permis d’aligner les politiques budgétaires et monétaires pour mieux réguler la gestion des fonds publics.
Ces réformes marquent ainsi le début d’une nouvelle ère pour la gestion des finances publiques en RDC.
D’ailleurs, le Ministère des Finances entend poursuivre sur cette lancée en maximisant les recettes publiques, en augmentant les investissements dans les infrastructures, et en promouvant la bonne gouvernance. Il réaffirme, enfin, que ces efforts visent à assurer une croissance durable et à stabiliser l’économie du pays, tout en répondant aux besoins urgents de la population.
La Pros.
MINISTERE DES FINANCES
Mesures d’ajustement budgétaire et stabilité du Cadre Macroéconomique
Kinshasa, le 07 septembre
Résumé
Le Gouvernement de la République, à la suite de son investiture au mois de juin 2024, a fait de la matérialisation des engagements de Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, Président de la République et Chef de l’Etat, son cheval de bataille. C’est dans cette perspective que le Ministère des Finances, que j’anime, a mis en œuvre un train des mesures urgentes en matière de gestion des finances publiques pour s’attaquer prioritairement à la volatilité macroéconomique qui a caractérisé l’environnement économique entre 2022 et 2024.
L’ajustement budgétaire mené s’est articulé autour de principaux axes ci-après :
La maîtrise du rythme des dépenses, de façon à en contrôler le volume, de réguler plus efficacement la demande globale ainsi que son influence sur le comportement du taux de change et des prix à la consommation ;
L’accroissement des recettes mobilisées ;
Le renforcement de la coordination des politiques budgétaire et monétaire et une meilleure circulation de l’information entre le Ministère des Finances et la Banque Centrale, notamment en ce qui concerne les prévisions du Plan de Trésorerie du secteur public ;
La promotion d’une culture et des pratiques de bonne gouvernance (bannissement de la corruption et des rétro-commissions ; respect des procédures de la chaîne de la dépense, etc.) ;
L’augmentation du financement des projets d’infrastructures publiques ;
L’encadrement de certains secteurs tels que les assurances, les jeux de hasard, etc.
L’action vigoureuse menée par le Ministère des Finances a sensiblement contribué à la rationalisation de la dépense publique, à la réduction drastique de niveau des dépenses urgentes, à l’amélioration du solde de trésorerie du secteur public, caractérisés entre 2022 et 2024 par des déficits importants, et à dégonfler la bulle inflationniste et du taux de change, en réduisant significativement l’incertitude sur le comportement de ces variables. L’exécution de ces différentes actions ont permis d’obtenir les résultats macroéconomiques ci-dessous :
Un ralentissement significatif de l’inflation en glissement annuel qui est passé de 22% en mai 2024 à 15,2% en juillet et août respectivement. En plus, l’inflation cumulée à fin août 2024 s’est située à 9,4% contre 17,5% dans la même période correspondance de 2023 ;
Une stabilité relative du marché de changes, reflétée par de légères dépréciations monétaires de 6,8% en cumul annuel à fin août 2024 venant respectivement de -16,4% au 1er semestre 2023, à -10,0% au second semestre 2023. Le taux de change s’est stabilisé autour de 2.880 CDF le dollar entre juillet et août.
Un excédent de trésorerie cumulé de l’Etat de 164 milliards de CDF pour les mois de juillet et août 2024 (résultant des recettes totales de 4.582 milliards de CDF et des dépenses de 4.418 milliards) alors que, dans les mêmes mois des années 2022 et 2023, les soldes de trésorerie de l’Etat avaient été déficitaires de 154 milliards de CDF et 1.297 milliards respectivement.
Cette note présente les résultats macroéconomiques positifs obtenus par le Gouvernement au troisième trimestre 2024, à la suite de la mise en œuvre d’une action énergique d’ajustement budgétaire. La note explique le comportement des quelques indicateurs macroéconomiques avant et après le lancement des mesures d’ajustement budgétaire ainsi que les actions menées par le Ministère des Finances pour restaurer la stabilité.
Ce document s’articule autour de points suivants :
L’évolution macroéconomique pré-Juin 2024 ;
Les facteurs explications de l’instabilité monétaire ;
Le lancement des mesures d’ajustement de juin à août 2024 ;
Les résultats obtenus ;
Les risques et perspectives.
I. Evolution macroéconomique pré-Juin 2024
De juin 2022 à mai 2024 : Période d’instabilité macroéconomique importante, caractérisée notamment par la forte dépréciation du taux de change et l’accélération de l’inflation (Graphique 1) o Le rythme de variation du cours de change interbancaire est passé de -0,2% au 1er semestre 2022 à -0,6% au 2ème semestre, à -16,4 % au 1er semestre 2023, à -10,0 % au second semestre 2023.
Graphique 1. Evolution de la variation du taux de change depuis juin 2021
Ainsi, le taux de change est passé, dans un horizon de temps réduit, de 2.000 CDF le dollar fin décembre 2021 à 2.680 CDF à fin 2023 et 2.847 CDF le dollar en juin 2024.
Tableau 1. Evolution des taux de change depuis juin 2021 (CDF/USD)
CDF/USD
juin-21
déc-21
juin-22
déc-22
juin-23
déc-23
juin-24
juil-24
août-24
Taux de change interbancaire
1 988
2 000
2 005
2 017
2 412
2 680
2 847
2 849
2 817
Taux de change parallèle vendeur
2 030
2 055
2 045
2 150
2 437
2 703
2 874
2 865
2 873
Taux de change parallèle acheteur
2 020
2 035
2 030
2 090
2 418
2 670
2 845
2 842
2 850
Taux de change parallèle moyen
2 025
2 045
2 038
2 120
2 428
2 687
2 860
2 854
2 862
Var. du taux interbancaire (en %)
0,6
-0,6
-0,2
-0,6
-16,4
-10,0
-5,9
-0,1
1,1
Var. du taux parallèle moyen (en %)
-0,2
-1,0
0,3
-3,9
-12,7
-9,6
-6,0
0,2
-0,3
Accélération de l’inflation.
Le taux en glissement annuel est passé de 5 % en septembre 2021 pour atteindre 22 % en 2023. Au premier trimestre 2024, l’inflation s’est établie à 22 %.
Graphique 2. Comportement de l’inflation en glissement annuel de juin 2021 à mai 2024
II. Facteurs explicatifs de l’instabilité monétaire
Facteurs endogènes
Récurrence des déficits de trésorerie de l’Etat et souvent importants entre août 2021 et avril 2024 ;
○ Faible effort de réforme des finances publiques (faible niveau des recettes ; faible qualité de la dépense) ;
○ Pression continue des dépenses sécuritaires et humanitaires ;
○ Absence de coordination entre les politiques budgétaire et monétaire ;
Graphique 3. Evolution du solde de trésorerie du secteur public
Facteurs exogènes
Impacts négatifs des chocs externes (choc énergétique et alimentaire résultant des effets de la guerre russo-ukrainienne) ;
○ Baisse continue du cours du cobalt, l’établissant à 26.000 USD/tonne venant de 50.000 USD/tonne en décembre 2023.
III.Lancement des mesures d’ajustement de juin à aout 2024
Mise en place du Gouvernement SUMINUA à mi-juin 2024 ;
Ajustement budgétaire afin de stabiliser le cadre macroéconomique et de stimuler l’activité économique. Les actions menées ont permis :
La maitrise du rythme des dépenses publiques à l’effet d’améliorer le solde de trésorerie de l’Etat.
Graphique 4. Amélioration du solde de trésorerie de l’Etat à partir de juin 2024
○ Restauration de la discipline dans la gestion des dépenses, conduisant, durant les deux derniers mois, à la réalisation d’un solde excédentaire cumulé de 410,0 milliards de CDF à fin août (cfr tableau).
Tableau 2. Tableau 2. Situation des opérations financières de l’Etat au 31 août 2024 (en milliards de CDF)
Rubriques
Cumul (avril
2021 à juin 2024
Mois
de juillet
2024
Mois d'août
2024
Cumul
(Juin au 31 août
2024)
Cumul
(Janvier au
31 août
2024)
Total des revenus et dons
64 923
2 950
1 632
6 714
17 540
Total des recettes fiscales et non fiscales
64 923
2 950
1 632
6 280
17 106
Dont : - Recettes des régies financières
64 923
2 950
1 631
6 132
16 757
Douanes et accises (DGDA)
14 710
528
494
1 478
3 824
Impôts directs et indirects (DGI)
36 808
1 963
850
3 503
10 047
Recettes non fiscales (DGRAD)
10 545
456
287
1 151
2 885
Total des dépenses
67 354
2 384
2 034
6 304
16 616
Dépenses courantes
44 679
1 619
1 708
4 521
10 911
Salaires
23 297
797
737
2 247
5 668
Intérêts sur la dette
645
33
39
106
298
Autres dépenses courantes
13 764
502
666
1 480
3 232
Subventions
6 973
287
266
688
1 713
Dépenses en capital
7 591
620
79
1 045
1 755
Dépenses exceptionnelles
11 411
137
241
723
3 234
Repaiement des arriérés
3 673
9
6
15
717
Solde budgétaire intérieur (base caisse)
-3 766
566
-388
14
577
Solde primaire consolidé (base caisse)
-1 786
599
-364
516
1 222
Solde général consolidé (base caisse)
-2 431
566
-403
410
924
Financement total
2 431
-566
403
-410
-924
Financement Intérieur
1 519
-541
417
-344
-657
Titres publics
1 371
-115
160
101
389
Financement extérieur
-83
-16
-14
-57
-256
dont : Nouveau financement (appui budgétaire)
1 588
0
0
0
0
Écart (- Fuite + Financement)
995
0
0
-1
-10
Solde de trésorerie
-4 442
549
-417
353
656
○ L’amélioration de la qualité des dépenses, le respect strict de la chaine des dépenses et ce, en tenant compte des bonnes pratiques de la gouvernance ;
○ La réduction drastique des dépenses urgentes : Celles-ci sont passées de 33 % du total des dépenses en février 2024 à 7 % en juillet, puis à 12 % à fin août 2024.
Graphique 5. Ratio des dépenses urgentes (en %)
○ En cumul de janvier au 13 juin 2024, le ratio total des dépenses urgentes sur le total des dépenses s’est situé à 20 % ; par contre, la situation cumulée au 31 août 2024 s’est établi à la baisse (soit 15 %).
Performances comparées des finances publiques sur les périodes de juin-aout 2021, 2022, 2023 et 2024
2021
2022
2023
2024
juillet
août
Cumul
juillet et août
juillet
août
Cumul
juillet et août
juillet
août
Cumul
juillet et août
juillet
août
Cumul
juillet et août
Recettes totales
1 209
904
2 113
1 704
2 071
3 775
2 111
1 523
3 634
2 950
1 632
4 582
Dépenses totales
978
908
1 886
2 058
1 871
3 929
2 846
2 085
4 931
2 384
2 034
4 418
Soldes
231
- 4
227
- 354
200
- 154
- 735
- 562
- 1 297
566
- 402
164
Influence de l’ajustement budgétaire sur la régulation de la liquidité
Ponctions de liquidité de grande ampleur par les créances nettes sur l’Etat, relevant de la politique d’ajustement budgétaire mise en œuvre par le Ministère des Finances :
Les créances nettes sur l’Etat (CNE) ont permis un retrait de liquidité de l’ordre de 1.429,1 milliards de CDF entre juin et août 2024 face à un flux programmé d’injection à hauteur de 875,1 milliards.
Le comportement du CNE atteste que la politique budgétaire a été décisive pour le lissage du cycle de liquidité pour la chute des tensions sur les marchés.
Réserve Obligatoire en monnaie nationale 226,1 -140,7 -366,8
Encours refinancement -216,8 -234,0 -17,2
Impact global de liquidité prévu -715,1 280,2 995,3
Intensification des mesures des réformes
○ L’amélioration de la mobilisation des ressources : 6.714 milliards de CDF mobilisés entre juin et août 2024. Les recettes réalisées en deux mois et demi représentent 38,3 % du total des revenus engrangés pendant les huit premiers mois de l’année.
○ Renforcement de la coordination des politiques budgétaire et monétaire via l’organisation des réunions régulières de concertation entre les responsables de la politique (Ministères des finances et du budget) et de la politique monétaire (BCC).
○ Lutte contre la corruption : élimination de certaines pratiques frauduleuses comme la systématisation des rétro-commissions dans le circuit de la dépense publique ;
○ Renforcement de l’encadrement fiscal des prestataires des jeux de hasard.
IV. Résultats obtenus
(i) Sur le marché de change
○ Stabilité remarquable du taux de change à partir de juin 2024 avec des faibles variations. ○ En effet, sous l’effet de l’ajustement budgétaire principalement, le franc congolais s’est apprécié de 1,05 %, le taux de change se situant à fin août 2024 à 2.817 CDF/USD contre
○ 2.847 CDF à fin juin.
○ Il convient de souligner que la bulle de change, qui alimentait l’incertitude et les anticipations sur les marchés, a été dégonflée.
(ii) Sur le marché des biens et services
Amorce de la désinflation, remarquée à partir de juin dernier. Ce ralentissement de l’inflation est un élément déterminant pour apaiser les anticipations des agents économiques.
Faible amplitude de l’inflation, en cumul annuel, entre juin et août 2024, comparée aux réalisations de la même période de l’année 2023
Graphique 6. Taux d’inflation cumulé annuel 2023 et 2024
20
18
16
14
12
10
8
6
4
2
0
2023 2024
juin
juillet
août
Cette rupture de tendance de l’inflation, due à l’action budgétaire énergique, est encore plus visible en considérant le comportement du taux d’inflation en glissement annuel à partir de juin 2024.
Graphique 7. Ralentissement de l’inflation en glissement annuel à partir de juin 2024
V. Risques et perspectives
(i) Risques
Au niveau du contexte international la persistance des effets néfastes du conflit russo-ukrainien ;
la hausse continue des produits agricoles et énergétiques importés par la RDC ;
○ la baisse continue du cours de Cobalt ;
○ la persistance des incertitudes internationales pèse sur la demande globale.
Au niveau domestique
L’augmentation des dépenses exceptionnelles, en particulier :
Les dépenses sécuritaires et humanitaires résultant de la persistance de la guerre dans la partie Est de la République ;
Le financement de la lutte contre la propagation de l’épidémie Mpox.
(ii) Perspectives
A Court terme
La poursuite de l’ajustement budgétaire et de l’amélioration de la qualité des dépenses ;
○ Le renforcement de la bonne gouvernance et le respect de la chaine des dépenses ;
○ La poursuite de la réduction sensible des dépenses en CDF aux guichets de la BCC ;
○ La planification rationnelle des remboursements de la dette intérieure, ainsi que de paiements des salaires des agents et fonctionnaires de l’Etat.
A Moyen et long termes
La mise en œuvre de l’Agenda Réformes du Ministère des Finances, notamment des mesures visant la maximisation des recettes ;
○ Le suivi scrupuleux des termes de référence relatifs aux contrats de performance signés entre le Ministère des Finances et les Régies financières ;
○ L’accélération des reformes retenues dans le cadre du programme FEC avec le FMI ; o La poursuite de l’exécution du programme national PDL-145T ; o L’augmentation du financement des projets d’investissements en infrastructures de transport et énergétiques.
(Par Albert Lutete Mvuemba, Consultant Economiste auprès du Centre de Recherche CERPEC ASBL)
Au cours de la dernière décennie, le contexte international est devenu favorable au continent africain. En effet, les deux superpuissances économiques, les Etats-Unis d’Amérique et la Chine, ont mis en place deux systèmes préférentiels pour booster leurs échanges commerciaux avec l’Afrique dans le cadre du « win-win patnership ». Les forums AGOA des 25-26 juillet 2024 et FOCAC des 4-6 septembre 2024 ont pris l’engagement d’accroître parallèlement le commerce intra africain sous les auspices de la Zlecaf (Zone de libre-échange continentale africaine).
Contexte international favorable
En juillet 2024, le gouvernement américain a organisé à Washington la 21ème édition du Forum AGOA (Loi sur la croissance et les opportunités en Afrique), qui a pris entre autres résolutions : la prolongation de la facilité d’accès aux marchés américains pour 15 années supplémentaires.
Les Etats-Unis attendent, non seulement ouvrir la voie à la modernisation du partenariat avec l’Afrique, mais aussi de veiller à ce que l’AGOA réalise pleinement son potentiel de promotion d’une croissance économique, d’un développement et d’une intégration régionale inclusifs et durables.
De l’autre extrême du monde, la Chine vient de clôturer le 6 septembre 2024 son neuvième Forum sur la coopération sino-africaine , FOCAC 2024, en s’engageant dans un plan d’édification d’infrastructures en Afrique (USD 50 milliards en 3 ans) et surtout de faire progresser l’économie africaine dans la chaîne de valeur internationale et de passer de l’aide au commerce, grâce à une stratégie globale de valorisation des produits africains en vue de la promotion des exportations sur les marchés chinois. Cependant, les deux forums sont encore largement marqués par une dynamique donateur-bénéficiaire.
Cela s’explique en partie par les faiblesses de la planification stratégique du côté africain, alors que les deux superpuissances poursuivent des objectifs précis à court, moyen et long termes. En toute transparence, la Chine publie régulièrement des documents stratégiques complets sur l’Afrique, tels que les livres blancs de 2006, 2015 et 2021, pendant que les pays africains n’ont pas de stratégie cohérente à l’égard de la Chine. (Nantulya P. Africacenter.org).
A grand renfort de la production scientifique de son intelligentsia, la RDC se doit de peaufiner sa stratégie en vue de la promotion de son commerce avec les deux superpuissances du monde, notamment par l’amélioration de son marché financier afin de mobiliser les recettes d’exportation des entreprises minières pour booster son plan d’industrialisation.
2. Perspectives économiques de la RDC et son potentiel dans la production et exportation des produits de base
Avec ses 80 millions d’hectares de terres arables et plus de 1.100 minerais et matières précieuses, la RDC a le potentiel de devenir l’un des plus grands pays exportateurs du continent, et la principale économie qui pourra piloter la croissance en Afrique. L’avenir de notre pays dépend des réformes à mettre en œuvre en vue de maîtriser l’exploitation des matières premières, et de perfectionner le système financier national pour canaliser les recettes d’exportation desdites matières vers les secteurs porteurs. Comme en 1987, le gouvernement zaïrois (congolais) avait fustigé le fait que le pays était devenu exportateur net des capitaux, alors que le Zaïre était en programme d’ajustement structurel, et que la Banque mondiale et le FMI étaient censés lui apporter l’appui budgétaire pour équilibrer les finances publiques, soutenir l’épargne nationale et relancer les activités de production et les exportations.
Le service de la dette dépassa 50 % du budget du Zaïre durant les années 1983-1989 : remboursement prioritaire de la dette et désétatisation entraînant malencontreusement la dégradation des secteurs sociaux, de l’agriculture et de la fonction publique…(www.droitcongolais.info) De nos jours, le constat lamentable est que la RDC exporte, et ses matières premières, et les recettes générées par lesdites matières.
En violation de la Réglementation de Change et du Code minier, le système financier national n’arrive pas à capter les recettes d’exportation en privant notre pays d’une bonne partie de la base monétaire qui aurait pu étendre le crédit à l’économie et l’investissement.
Même si le Règlement minier, en ses articles 544 et 545, institue à juste titre le contrôle des emprunts sur les marchés financiers étrangers afin de limiter les transferts des fonds en faveur de non-résidents, mais rien n’y a fait.
Evaluation statistique de revenus des exportations nettes à rapatrier en RDC
En se référant aux statistiques du World Trade Organisation pour l’année 2022, les exportations de produits marchands se fixaient à USD 28,2 milliards, tandis que les importations s’élevaient à USD 11,0 milliards. Concernant les services, les exportations étaient d’USD 0,109 milliard contre USD 4,5 milliards d’importations. Il se dégage globalement un excédent commercial d’USD 10 milliards. De cette manne qui tombe annuellement, au bas mot, 60 % des recettes minières devraient renforcer les dépôts dans le système bancaire congolais et faire l’objet des négociations pour un partenariat global dans le financement d’un programme d’industrialisation de la RDC, conjointement avec toutes les entreprises minières propriétaires ou détentrices de ces recettes à rapatrier.
(Eurêka) Aux antipodes de l’économie sud-africaine, où le Johannesburg Stock Exchange (JSE en sigle) est, depuis l’époque de la ruée vers l’or en 1887, le principal centre d'échange financier, le Congo belge n’a jamais implanté un marché financier. Pour la période 1950-58, le Plan décennal avait prévu 50 milliards de francs environ de dépenses d’investissements dont 25 milliards pour le secteur privé (projets de création ou d’extension des entreprises minières, industrielles ou agricoles), empruntés sur les marchés américains. (Banque mondiale, Orientations stratégiques pour la reconstruction économique du Zaïre, 1994). Afin de régler cette carence de marché financier, le législateur congolais a institué l’obligation de rapatriement des recettes d’exportation.
4. Rappel des dispositions de la Réglementation de Change et du Code minier : l’obligation de rapatriement des recettes extérieures
Suivant les dispositions de l’article 31 alinéa 1er de la Réglementation du change : une déclaration pour exportation des biens modèle « EB », dûment validée par une banque agréée, vaut autorisation d’exporter et induit l’obligation de la part de la banque agréée intervenante de recevoir la totalité de la valeur de l’exportation réalisée dans les délais définis à l’article 32. Article 32 : Alinéa 1 : A l’exception de l’or et du diamant de production artisanale dont le montant doit être reçu en banque dans les 20 (vingt) jours au plus tard à compter de la date de sortie, le rapatriement des recettes d’exportation ou de réexportation doit intervenir au plus tard 60 (soixante) jours calendriers à compter de la date de sortie des biens du territoire national. Article 53 : Alinéa 4 : La banque agréée est tenue de créditer le compte en devise de l’opérateur économique dans les 48 heures après réception de fonds.
Le Code minier (Loi n° 007/2002 du 11 juillet 2002 portant Code minier telle que modifiée et complétée par la Loi n°18/001 du 09 mars 2018) met en exergue les mêmes dispositions : Article 268 al. 2 et 3 : Le titulaire d’un droit minier a l’obligation de rapatrier les recettes d’exportation dans le compte ouvert dans une banque agréée auprès de laquelle l’exportation a été domiciliée. Article 269 al. 1er, 2 et 3 : Le titulaire qui, en phase d’amortissement de son investissement, exporte les produits marchands des mines est tenu de rapatrier obligatoirement dans son compte tenu en République Démocratique du Congo, 60% des recettes d’exportation dans les quinze jours à dater de l’encaissement au compte principal.
La quotité rapatriée est destinée à couvrir les dépenses domestiques en faveur des résidents et ne peut servir à financer les transactions reprises à l’article 264 du présent Code (transfert en faveur des non-résidents des revenus primaires et secondaires, transfert en capital et le service de la dette).
5. Evaluation du gap des recettes non rapatriées en 2021 et 2022
D’après les calculs des Services du FMI, dans son rapport n° 22/390 de décembre 2022, les montants estimés des recettes en devises à rapatrier s’élèvent respectivement à USD 6,5 milliards en 2019, USD 7, 0 milliards en 2020, USD 12,5 milliards en 2021, USD 11,0 milliards en 2022. Cependant, une infime partie de ces montants a été effectivement enregistrée dans la variation du total des dépôts des banques commerciales en RDC, soit USD 1,5 milliards en 2019, USD 2,0 milliards en 2020, USD 2,3 milliards en 2021 et seulement 318 millions en 2022. Le gap non rapatrié se chiffre à USD 5,0 milliards en 2019, USD 5,0 milliards en 2020, USD 10,2 milliards en 2021 et 10,681 milliards en 2022, soit un total d’USD 30,881 en quatre ans comme le graphique ci-joint l’illustre.
Graphique tiré du rapport 22/390 du FMI
Selon toute vraisemblance, l’enjeu en RDC va au-delà du recouvrement maximal de l’impôt sur les secteurs des mines et des hydrocarbures, plus loin que l’amélioration du contenu social des projets miniers, transcendant davantage l’attribution des marchés de sous-traitance aux entreprises nationales, plus haut que le troc entre les mines et les infrastructures, voire l’impératif de création d’emplois.
Il s’agit de l’application stricte de la réglementation de change et du Code minier aux fins du rapatriement de 60 % des recettes d’exportation des produits de base, dans l’objectif de financer le plan d’industrialisation de la RDC de commun accord avec les partenaires détenteurs desdites recettes.
Cette clairvoyante perspective nous est donnée en mille par un ancien diplomate en poste dans notre pays : « selon les chiffres que j’ai vérifiés, en 2021, la RDC devait mobiliser 8,3 milliards de dollars américains. Au cours de la même année, l’excédent commercial de la RDC était de 8,8 milliards USD. Cela dépasse même le total des recettes budgétaires ». (https : zoom-eco.net) Par comparaison à l’économie sud-africaine, les flux de vente de produits de base sont retenus dans un marché de financement actif et liquide (JSE) où environ 1.600 titres de créance sont inscrits, et près de 25 milliards de rands se négocient quotidiennement sur le marché obligataire, sur fond d’un système bancaire robuste. (JSE is the16th largest stock exchange in the world)
6. Renforcement de la coopération économique avec la Chine : création d’une banque d’Etat spécialisée dans le commerce international
Dans la guerre commerciale entre les USA, l’Union Européenne et la Chine, notamment celle du contrôle du marché de voitures électriques et de la production des composants de batteries, les minerais de la RDC constituent un facteur de compétitivité des fabricants des pays en compétition. Cet atout devrait amener les investisseurs à s’installer en RDC et d’y développer la chaîne de valeur de la mobilité verte (voitures électriques).
Cependant, le fait que la Chine, qui a dans notre pays un grand nombre d’entreprises minières, ne dispose pas sur place d’une banque d’envergure pouvant réorienter les revenus générés par les mines vers d’autres secteurs porteurs, ne permet pas l’avènement d’une vraie coopération industrielle. Selon les statistiques de l’OMC, la balance commerciale particulière avec la Chine en 2022 atteste des exportations évaluées à USD 15,6 milliards et les importations d’USD 5,06 milliards.
Cela dégage un excédent de près d’USD 10 milliards pouvant être rapatrié pour financer des projets communs dans le cadre du programme d’industrialisation de notre pays. Il serait impérieux de négocier avec le consortium d’entreprises chinoises installées en RDC, le rapatriement des recettes d’exportation des matières premières et la création d’une banque de commerce extérieur commune pour la canalisation et le placement de ces fonds. Etant donné que la quotité des recettes rapatriées est destinée à couvrir les dépenses domestiques en faveur des résidents et ne peut servir à financer les transactions extérieures reprises à l’article 264 du Code Minier.
Pour sa part, le gouvernement devra assurer à tous les partenaires un cadre macroéconomique stable, en prônant une stratégie de réduction du train de vie des institutions, la discipline financière, l’orthodoxie budgétaire, le respect strict de la loi sur les marchés publics, la refonte du système fiscal, l’assainissement des entreprises du portefeuille, la formation obligatoire des cadres de l’Administration publique au standard élitiste de l’ENA et le renforcement des institutions supérieures de contrôle des finances publiques.
Des réserves budgétaires seront en permanence constituées par le Gouvernement (application rigoureuse du plan d’engagement budgétaire et du plan de trésorerie) afin de se prémunir contre les chocs extérieurs, et de constituer une épargne nationale disponible pour le système financier national, et pour alimenter le fonds de péréquation en faveur des Provinces. Par-delà les aspects financiers, il faudrait négocier avec les universités chinoises l’appui en personnel académique en vue de créer plusieurs facultés polytechniques et facultés des sciences de base dans toutes les provinces de la RDC ; cela pourra booster les effectifs d’ingénieurs civils et spécialistes en sciences (physique, chimie, mathématiques, biologie, pétrochimie…) nécessaires au programme d’industrialisation de la RDC.
7. CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
D’aucuns pensent que pour renforcer l’impact du Forum sur la coopération sino-africaine, les pays africains ont besoin d’une stratégie d’engagement plus cohérente avec la Chine, ainsi que d’une transparence et d’une sensibilisation de l’opinion publique et d’une action citoyenne accrues. (Nantulya P. Africacenter.org) En exploitant les opportunités offertes par les marchés chinois, les gouvernements africains se sont engagés à faire progresser leurs économies dans la chaîne de valeur du commerce international afin de ne plus dépendre de l’aide publique au développement.
En ce qui concerne la RDC, le gouvernement devrait mieux surveiller le processus de rapatriement des recettes d’exportation des produits de base en application de la Réglementation du Change en vigueur, en vue de mobiliser, de commun accord avec les entreprises exportatrices, les fonds pour le programme d’industrialisation de notre pays. Il serait urgent de réformer le système financier de la RDC par la création, en partenariat avec les entreprises minières, d’une banque d’Etat ayant spécialement comme objet l’intervention dans les opérations d’import et export en appliquant strictement la réglementation du change notamment le rapatriement des recettes d’exportation.
Cette nouvelle banque Import-Export pourra alors participer dans le crédit à accorder aux entreprises exportatrices en vue de l’extension de leurs activités primaires, ou aux coentreprises à créer avec l’Etat pour la réalisation des projets d’investissements industriels dans les zones économiques spéciales (ZES). Tenant compte des avantages comparatifs dans certains secteurs porteurs, le Plan d’industrialisation de la RDC se focalisera sur la transformation des minerais aux fins d’un surcroît de la valeur ajoutée, l’électrification à grande échelle à partir des énergies renouvelables pour le développement d’une industrie « sobre en carbone », ainsi que la modernisation de l’agriculture pour une croissance de l’offre des denrées alimentaires destinées au marché national et à l’exportation.
Dans cette perspective, la priorité serait l’amélioration du capital humain par la réforme intégrale de l’enseignement supérieur et universitaire afin de former rapidement les ingénieurs, experts en sciences de base et techniciens. Au niveau de l’Administration publique, l’extension de l’Ecole Nationale d’Administration (ENA) et du Service National Universel (avec conscription optionnelle) dans toutes les provinces relèverait le standard des fonctionnaires en vue de la promotion de la bonne gouvernance. Sans atermoiements, les pays africains se doivent d’amorcer toutes les réformes socioéconomiques et politiques, en vue de briser les déterminants sociaux qui enferment le continent tout entier dans la trappe à pauvreté. Il serait temps de créer une synergie entre les gouvernements, les entrepreneurs et les forces sociales dans l’édification d’un havre de paix et de prospérité en Afrique.
Dans chaque nation, l’Etat et tous les membres du Corps social (partenaires sociaux, entrepreneurs et forces de la société civile) devraient redéfinir les droits et les devoirs devant régir leurs relations, en ligne avec une gouvernance socioéconomique qui fixe la répartition des ressources nationales entre les différentes cohortes d’âges, afin d’assurer la sécurité, la paix et le bienêtre à travers les générations. Par-delà ce contrat social intergénérationnel, il s’agit de l’avènement du « royaume basé sur le droit et la justice », afin d’hériter avec Jésus-Christ de toutes les bénédictions inscrites dans le livre de Deutéronome 28 : 1-14 et non les revers de Esaïe 59 : 10.
Le président et président des Conseils d’administration du Groupe de la Banque Akinwumi Adesina a salué, avec déférence, lundi 9 septembre 2024 à Abidjan, le rôle éminent des travailleurs du Groupe de la Banque dans le développement de l’Afrique à l’occasion du lancement officiel des festivités marquants le 60è anniversaire de l’institution.
« Comme président de la Banque africaine de développement, vous êtes importants pour moi. Peu importe votre titre, peu importe votre échelon, vous êtes très importants pour la Banque africaine de développement, vous êtes importants pour l’Afrique ! ». C’est ce message, plein d’empathie, que le président Akinwumi a adressé à ses collaborateurs réunis à l’Hôtel Ivoire d’Abidjan et dans les 40 bureaux pays à travers l’Afrique et au Japon pour célébrer six décennies d’engagement de la plus puissante et principale institution de financement du développement en Afrique.
« Hier comme aujourd’hui, vous faites partie de la transformation de l’Afrique. Pour chaque projet, c’est l’entièreté de l’écosystème de la Banque qui apporte sa contribution. Au cours des 60 dernières années, les différents types de personnel ont pu porter un véritable changement au continent. Notre travail au cours des huit dernières années a transformé la vie de 400 millions de personnes. Je voudrais vous remercier pour votre travail extraordinaire », a déclaré M. Adesina.
Saluant au passage le courage des membres du personnel déployés en Somalie et au Soudan, -des pays fragiles - M. Adesina a salué ceux qui risquent chaque jour, leurs vies et celles de leurs familles pour faire avancer la cause de l’Afrique. Il a fait une confidence saisissante. « Si on doit me demander ce qui me manquera le plus au terme de mon mandat à la tête de cette institution, je ne cesserai de le dire : c’est le personnel qui me manquera le plus. Je suis toujours rempli d’émotion en le disant », a déclaré M. Adesina, soulevant un tonnerre applaudissements des centaines de membres du personnel rassemblés dans la salle de conférences de l’Hôtel Ivoire.
Première institution multilatérale de développement en Afrique qui compte aujourd’hui plus de 2 000 employés, le Groupe de la Banque africaine de développement a financé 6 575 projets sur le continent depuis le 10 septembre 1964, date de sa création. Ses tout premiers projets ont été mis en œuvre au Kenya et en Sierra Leone. En 60 ans, le capital de la Banque est passé de 250 millions de dollars à 318 milliards de dollars, a rappelé le président Adesina.
« Je remercie le personnel de créer cette histoire pour l’Afrique. Il y a encore beaucoup à faire, notamment à l’appui du personnel de la Banque. Et je fais tout pour attirer et préserver les plus grands talents et compétences pour répondre aux enjeux à venir pour l’institution et le continent. Je vous souhaite un joyeux 60e anniversaire ! », a lancé le président du Groupe de la Banque.
Comme certains membres du personnel qui ont témoigné l’engagement déterminant de la Banque et souhaité bon anniversaire dans leurs langues maternelles, M. Adesina a dit bon anniversaire à ses collaborateurs en langue Yoruba, sa langue maternelle.
Au cours de ce lancement des festivités, M. Adama Coulibaly, ministre ivoirien des Finances et du Budget, représentant Mme Nialé Kaba, ministre du Plan, de l’Economie et du Développement et gouverneure de la Banque pour la Côte d’Ivoire, a exprimé la profonde gratitude du gouvernement ivoirien au président Adesina « pour son leadership et les importants résultats obtenus » à la tête de l’institution. $
« Au personnel, je voudrais indiquer que vous êtes le cœur et l’âme de cette institution. En six décennies, la Banque africaine de développement a parcouru un long chemin au regard des résultats obtenus. Vos efforts ont permis de sortir des millions d’Africains de la pauvreté. Ce 60eanniversaire nous offre l’occasion de célébrer le chemin parcouru et de relever ensemble les défis pour construire l’Afrique que nous voulons », a déclaré M. Coulibaly.
Il a réaffirmé l’engagement de la Côte d’Ivoire, qui abrite le siège de la Banque, à soutenir l’institution pour la réalisation de ses cinq priorités opérationnelles. « Avec le Groupe de la Banque, c’est un partenariat privilégié. Que les prochaines décennies soient remplies de nouvelles réalisations, de progrès pour le personnel, pour la Banque et pour l’ensemble de notre continent », a-t-il souhaité.
Avant les discours de ces personnalités, le président du Conseil du personnel de la Banque, Foster Ofosu, avait rendu un vibrant hommage à l’ensemble des travailleurs, exerçant tant au siège, à Abidjan, que dans les différents bureaux pays. « La Banque existe parce que vous existez. Votre dévouement est sans faille dans la construction de notre Afrique. Soyons fiers du travail réalisé », a affirmé M. Ofosu à l’endroit des centaines de membres du personnel présents à cette célébration.
Depuis ce lundi 9 septembre 2024, le Gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) a amorcé une série de nouvelles discussions en vue de conclure deux nouveaux programmes avec le Fonds monétaire international (FMI). Il s'agit du programme de la Facilité élargie de crédit (FEC) et de la Facilité élargie de résilience et durabilité (RST). Ce second programme est une nouvelle facilité destinée à soutenir le pays dans la lutte contre les effets du changement climatique. Ces échanges sont conduits par le Ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, et le Ministre d'Etat, Ministre du Budget, Aimé Boji Sangara.
La partie congolaise, par l'entremise du Ministre des Finances, a sollicité du FMI que les réformes à mettre en œuvre et les ressources mobilisées dans le cadre de ces deux programmes aient un impact tangible sur le quotidien de la population, conformément à la vision du Président de la République Félix Tshisekedi et de la Première ministre Judith Suminwa.
« Le Ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, a demandé que les prochaines allocations dans le cadre de la Facilité élargie de crédit soient orientées vers des projets d’investissement touchant directement les populations. Il a chargé la mission de transmettre ce message à Washington auprès des autorités du FMI », a déclaré Félicien Mulenda, coordonnateur du Comité technique de suivi et évaluation des réformes (CTR).
En entamant ces négociations, le gouvernement vise également à renforcer la stabilité de la monnaie nationale, qui montre des signes de robustesse sur le marché des changes depuis l’avènement du Gouvernement Suminwa, grâce aux stratégies mises en place par le Ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi.
«Les réserves de change ont sensiblement augmenté, atteignant plus de 6 milliards de dollars en termes de recettes et de réserves. Les autorités ont demandé plus de flexibilité au FMI pour qu’en cas de choc, ces réserves puissent également contribuer à stabiliser le Franc congolais face au dollar », a expliqué Félicien Mulenda.
Par ailleurs, le gouvernement de la RDC a également sollicité « plus de flexibilité en matière d’endettement » auprès du FMI.
« Le pays fait face à de nombreux défis. Les besoins en financement, particulièrement pour les infrastructures, sont énormes. Les seuls apports dans le cadre de la Facilité élargie de crédit ne suffiront pas. Le message adressé au FMI est de demander une plus grande flexibilité en matière d’endettement, en tenant compte de la capacité d’endettement du pays, qui reste encore élevée », a ajouté Félicien Mulenda dans son compte rendu à la presse.
Il convient de signaler que la partie congolaise a également sollicité une facilité de soutien rapide pour faire face à la pandémie de Monkeypox. Ces demandes ont été favorablement accueillies par les représentants du Fonds monétaire international. Une nouvelle rencontre est prévue pour demain, mardi 10 septembre, afin de poursuivre les discussions.
En sa qualité de seul organe habileté à donner des avis consultatifs aux plus hautes Institutions du Pays à savoir la Présidence de la République, l'Assemblée Nationale et le Sénat, le Conseil Économique et Social à travers son Président Jean-Pierre Kiwakana, a remis, le jeudi 5 septembre, une série d'avis consultatifs émis dans plusieurs secteurs socio-économiques du Pays parmi lesquels figurent : deux réformes salutaires sur la formation de base et la gratuité de l'enseignement ;
- diagnostic de la situation socio-économique de la République Démocratique du Congo de 1960 à nos jours ;
- les propositions pour vaincre la corruption dans le Pays et tant d'autres.
Le Président de l’Assemblée Nationale, le Professeur Vital Kamerhe a salué le travail abattu par le Conseil Économique et Social sous le leadership de son Président Jean-Pierre Kiwakana. Il lui a rassuré une bonne collaboration entre cette structure et la chambre basse du Parlement durant tout son mandat.
Depuis son avènement à la tête du ministère provincial des Finances et Economie de Kinshasa, Yvette Tembo Kulemfuka ne dort pas sur ses deux lauriers ni ne ménage aucun effort, pour assurer la maximisation des recettes fiscales et non fiscales, afin de financer le Programme d'actions quinquennal dénommé KIN EZO BONGA porté par le Gouverneur Daniel Bumba Lubaki, pour le bien-être des Kinoises et Kinois et le développement de la capitale de la RDC -République démocratique du Congo-.
La politique financière et économique de Yvette Tembo pour Kinshasa expliquée aux agents et cadres de la DGPEK
C'est dans cette optique que la ministre provinciale des Finances et Economie de Kinshasa, Yvette Tembo Kulemfuka, a, en sa qualité de l'autorité de tutelle, effectué une visite de travail, ce mercredi 04 septembre 2024, à la DGPEK -Direction générale de Publicité extérieure de Kinshasa-.
Sur place, après avoir écouté attentivement ses interlocuteurs, qui ont étalé leurs préoccupations et doléances, Yvette Tembo Kulemfuka leur a expliqué sa politique vis-à-vis de la DGPEK, en particulier, et, en général, sa politique financière et économique de la ville province de Kinshasa, laquelle rime avec l'ambitieux programme d'actions du Gouvernement provincial dénommé "KIN EZO BONGA", porté par le Gouverneur Daniel Bumba et adopté à l'APK -Assemblée provinciale de Kinshasa-. Une politique qui place l'homme au centre de toutes les actions, pour permettre une meilleure mobilisation accrue des ressources, afin de de revêtir Kinshasa, miroir de la RDC, de sa plus belle robe d'antan.
Très satisfaits du projet de développement de la DGPEK, agents et cadres ont remercié la ministre provinciale Yvette Tembo Kulemfuka, d'être la toute première autorité de tutelle à avoir visité leur régie financière, signe d'espoir que les lignes vont bouger dans le sens de maximiser les recettes de la ville.
"Nous remercions madame la ministre provinciale d'avoir franchi nos portes, pour être dans nos murs. C'est un honneur pour nous, parce que tous ses prédécesseurs n'ont jamais effectué cette démarche de venir nous visiter. Elle a la volonté de faire avancer les choses. Elle nous a parlé du projet de développement de la DGPEK. Elle nous a parlé du social des agents de la DGPEK, ce qui la tient à cœur. Elle a jugé un peu moindre la condition sociale des agents, et a pensé à la relever. Je crois que c'est une bonne inspiration. Nous ne pouvons que la remercier et la féliciter pour cette idée", a déclaré Emmanuel Likinda, directeur administratif et financier de la DGPEK, au nom de tous les agents et cadres.
Le tour du propriétaire aux Divisions urbaines des Finances et Economie
Sans répit, de la DGPEK, Yvette Tembo Kulemfuka s'est rendue à la Division urbaine des Finances, pour sensibiliser les agents de l'État à plus d'abnégation et d'engagement, pour mobiliser davantage les ressources dont la ville a besoin pour son développement.
D'une Division urbaine à l'autre, Yvette Tembo Kulemfuka est arrivée, le même mercredi, à la Division urbaine de l'Économie Kinshasa/Ouest. Vingt-quatre heures plus tard, soit le jeudi 5 septembre 2024, La ministre provinciale Yvette Tembo Kulemfuka s'est rendue à la Division urbaine de l'Économie Kinshasa/Est.
Partout où elle est passée, de l'Ouest à l'Est, la ministre des Finances et Economie de Kinshasa, Yvette Tembo Kulemfuka a été porteuse du même message axé sur la mobilisation accrue des recettes fiscales et non fiscales, pour doter le Gouvernement provincial Daniel Bumba Lubaki des moyens de sa politique, afin d'exécuter son Programme d'actions quinquennal dénommé KIN EZO BONGA, au bénéfice des Kinoises et Kinois.
Dans toutes ces Divisions urbaines, les chefs respectifs ont indiqué que c'est pour la toute première fois qu'un ministre provincial des Finances et Economie puisse leur rendre visite, afin de s'enquérir des conditions dans lesquelles ils travaillent. Tous à l'unanimité ont promis d'accompagner l'autorité de tutelle, pour que sa politique financière et économique provinciale soit une réussite totale au profit du peuple kinois et de toute la ville province de Kinshasa, capitale de la RDC -République démocratique du Congo-.
Fructueux échanges avec les délégués syndicaux de la DGRK
De la Division urbaine de l'Économie Kinshasa/Est, la ministre provinciale des Finances et Economie, Yvette Tembo Kulemfuka est revenue à son cabinet de travail, où elle a eu une séance de travail avec plus ou moins quarante délégués syndicaux de la DGRK -Direction générale des Recettes de Kinshasa-. Les échanges entre l'autorité de tutelle et les délégués syndicaux ont tourné autour des conditions socioprofessionnelles et salariales des agents, pour les motiver à bien travailler dans le sens de maximiser davantage les ressources de la ville.
Yvette Tembo Kulemfuka a expliqué à ses interlocuteurs la vision du premier citoyen de la ville, Daniel Bumba Lubaki, qui est déterminé à embellir l'image de Kinshasa et faire bénéficier aux Kinoises et Kinois les ressources de leur métropole. Pour y arriver, Yvette Tembo Kulemfuka a indiqué que le Gouvernement provincial a énormément besoin des moyens nécessaires. D'où, l'appel qu'elle a lancé à tous les agents de la DGRK, via leurs délégués syndicaux présents aux échanges, pour la mobilisation accrue des recettes fiscales et non fiscales de la ville.
Deux mois d'arriérés de salaires payés grâce à l'implication de Yvette Tembo Kulemfuka
Tous les délégués syndicaux de la DGRK ont, à l'unanimité, promis de soutenir la politique financière et économique provinciale prônée par Yvette Tembo Kulemfuka, pour la modernisation de la ville province de Kinshasa. Une politique, rappelons-le, qui tient à l'amélioration des conditions socioprofessionnelles et salariales des agents, pour une bonne mobilisation des ressources.
Aussi, ces délégués syndicaux ont tenu à remercier la ministre provinciale des Finances et Economie, Yvette Tembo Kulemfuka, pour son implication personnelle, qui a eu comme résultat le paiement, depuis mercredi dernier, de deux mois d'arriérés de salaires des agents et cadres de la DGRK.
Pour rappel, mardi dernier, après avoir été informée de la tension sociale observée lundi à la DGRK, où les agents réclamaient le paiement de trois mois d'arriérés de leurs salaires, la ministre provinciale des Finances et Economie, Yvette Tembo Kulemfuka, s'y était aussitôt rendue, en sa qualité de l'autorité de tutelle. Vingt-quatre heures seulement après son passage la situation a été décantée. Pour les délégués syndicaux, c'est un nouveau départ sur de nouvelles bases, avec la ministre provinciale des Finances et Economie de Kinshasa, Yvette Tembo Kulemfuka.
Le Ministre des Mines de la République Démocratique du Congo, Kizito Pakabomba, a mis en avant les atouts considérables du secteur minier, ainsi que les nombreuses opportunités à saisir pour les investisseurs lors du Forum Économique RDC-Chine, tenu le mardi 3 septembre 2024. Il a également détaillé les mécanismes de facilitation et d’accompagnement mis en place par le gouvernement pour encourager les partenariats mutuellement profitables.
Kizito Pakabomba a rappelé que le secteur minier est le moteur principal de la croissance économique et du développement de la RDC, contribuant directement au bien-être des populations. Dans ce contexte, il a souligné la nécessité de maintenir un secteur attractif et compétitif, capable d’attirer des investissements étrangers, notamment chinois.
Lors d’un panel dédié, le Ministre a invité les investisseurs chinois à explorer les opportunités offertes dans divers domaines tels que le numérique, l’agriculture, les infrastructures et villes durables, les énergies, les industries manufacturières, ainsi que l'exploitation et la transformation locale des ressources naturelles.
«Les ressources minérales de la RDC sont pour la plupart sous-exploitées ou non exploitées. Cette réalité a conduit le Gouvernement, à travers le Ministère des Mines, à adopter une stratégie de développement fondée sur trois approches : la découverte de nouveaux gisements, l’ajout de valeur aux produits miniers marchands, et la promotion des investissements dans les infrastructures de base », a déclaré Kizito Pakabomba.
Il a insisté sur le fait que ces approches ouvrent des perspectives prometteuses pour les investisseurs qui voient la RDC comme une destination favorable au développement de projets rentables et durables.
En outre, le Ministre a présenté plusieurs projets stratégiques identifiés et budgétisés par le Ministère des Mines, pour lesquels des investisseurs sont activement recherchés. Parmi ces projets, l’on retrouve :
- L’implantation d’une entité sidérurgique dans la grande Province Orientale et au Kasaï.
- La valorisation des ressources en phosphates au Kongo-Central.
- L’installation d’une entité pyrométallurgique pour le traitement des 3T.
- La valorisation des gîtes géothermiques.
- L’exploitation des matériaux de construction courants et des minéraux industriels.
- L’implantation d’une usine de traitement de l’hydroxyde de cobalt impur pour produire des précurseurs destinés au stockage d’énergie dans les batteries lithium-ion.
- La création d’une usine de production de bioxyde de manganèse électrolytique pour la fabrication de piles.
- L’exploitation du nickel-chrome de Nkonko et Lutshatsha dans la province du Kasaï-Central, où les ressources ont été estimées à 800 millions de tonnes de minerai de nickel à une teneur moyenne de 1,10 %, et 13 millions de tonnes de minerai de chrome à une teneur de 3,5 %.
Organisé du 2 au 3 septembre 2024 à Pékin, en Chine, ce premier Forum Économique RDC-Chine marque une étape cruciale dans les relations bilatérales entre les deux pays. Réunissant plus de 300 participants chinois et congolais, cet événement témoigne de l’engagement de la RDC à renforcer ses liens avec la Chine pour un développement économique durable et inclusif.
A noter que ce forum économique RDC-Chine, a été organisé en marge du 9ème Forum sur la coopération Chine-Afrique qui se tient du 04 au 06 septembre 2024, dont la cérémonie d’ouverture officielle a eu lieu en présence du Président de la République Démocratique du Congo, Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO et d’une vingtaine de Chefs d’État et de gouvernement.
Le Ministre des Mines Kizito Pakabomba participe également à cet évènement qui consacre le rapprochement entre la Chine et l’Afrique pour relever les défis du développement et créer une plateforme de maximisation d’opportunités de coopération multilatérale.
Placé sous le thème « Joindre les mains pour faire progresser la modernisation et construire une communauté d’avenir partagé Chine-Afrique de haut niveau», le Sommet 2024 du Forum sur la coopération Chine-Afrique (FOCAC) se tient du 4 au 6 septembre à Beijing.
Il s’agit d’une autre heureuse réunion de la famille amicale Chine-Afrique, après les sommets de Beijing 2006, de Johannesburg 2015 et de Beijing 2018. C’est également le plus grand événement diplomatique organisé par la Chine ces dernières années avec la participation du plus grand nombre de dirigeants étrangers.
Le président chinois Xi Jinping participera à la cérémonie d’ouverture le 5 septembre à Beijing et prononcera un discours clé, dans lequel il élaborera de nouvelles idées et propositions pour la construction d’une communauté d’avenir partagé de haut niveau entre la Chine et l’Afrique et annoncera de nouvelles actions et mesures pour la coopération pratique avec l’Afrique.
Egalement, lors de ce sommet, les dirigeants chinois et africains vont discuter de projets de coopération, tracer un nouveau plan pour le développement des relations sino-africaines et donner une forte impulsion aux efforts du Sud global en faveur de la paix et du développement.
Modèle de coopération Sud-Sud et étendard pour piloter la coopération internationale avec l’Afrique, le FOCAC, après 24 ans de développement, est désormais une grande famille de 55 membres. Au cours de la dernière décennie, des « dix programmes de coopération » aux « huit initiatives majeures » en passant par les « neuf programmes de coopération sino-africaine » dans le cadre du FOCAC, la Chine et l’Afrique se sont mutuellement aidées sur la voie du développement économique et du redressement national et n’ont cessé d’élargir leurs domaines de coopération.
Selon le Rapport sur la coopération entre la Chine et les pays africains dans le cadre de l’Initiative « la Ceinture et la Route» récemment publié par la Chine, au cours des dix dernières années, les entreprises chinoises ont signé des contrats de travaux pour plus de 700 milliards de dollars américains en Afrique, et les projets concernés ont bénéficié à plus de 900 millions d’Africains, ce qui a fortement stimulé le développement économique et social du continent.
La coopération sino-africaine repose sur une amitié qui s’inscrit loin dans l’histoire. Historiquement, la Chine et les pays africains ont lutté côte à côte sur la voie de l’anticolonialisme et de l’anti-impérialisme et ont gagné l’indépendance nationale et la libération nationale. Le peuple chinois n’oubliera pas l’aide précieuse de ses frères africains pour rétablir la Chine nouvelle dans son siège légitime au sein des Nations unies ainsi que leur soutien ferme sur les questions liées aux intérêts fondamentaux de la Chine.
Pour sa part, la Chine soutient fermement l’Afrique dans ses efforts de parler d’une seule voix dans les affaires internationales ; elle a été la première à prendre position en faveur de l’adhésion de l’Union africaine au G20. « Tout ce que nous avons promis à nos frères africains, nous le ferons avec toute notre énergie et tout notre cœur. » Tel est l’engagement solennel de la Chine envers l’Afrique.
La coopération sino-africaine est fondée sur l’égalité. Au fil des ans, attachée à une juste conception de l’équilibre entre l’équité et l’intérêt propre ainsi qu’au principe de « sincérité, pragmatisme, amitié et franchise », la Chine soutient les efforts des pays africains visant à explorer une voie de développement adaptée à leurs conditions nationales, ne s’immisce pas dans les affaires intérieures africaines, n’impose pas sa volonté à l’Afrique, n’assortit pas ses aides à l’Afrique de conditions politiques quelconques et ne poursuit pas d’intérêts politiques égoïstes dans la coopération en matière d’investissement et de financement.
La coopération sino-africaine vise une coopération gagnant-gagnant. La Chine est le premier partenaire commercial de l’Afrique depuis 15 années consécutives. Les échanges commerciaux entre la Chine et l’Afrique se sont élevés à 282,1 milliards de dollars en 2023, un record historique. Au cours du premier semestre de cette année, les importations chinoises en provenance d’Afrique se sont chiffrées à 60,1 milliards de dollars, soit une augmentation de 14 % en glissement annuel, et le montant des produits agricoles importés d’Afrique a connu une croissance pendant sept années consécutives.
La Chine est également le plus grand pays en développement en termes d’investissement en Afrique. Au cours des trois dernières années, les investissements chinois ont créé plus de 1,1 million d’emplois locaux, ont favorisé la transformation de la chaîne industrielle africaine, et ont accru la valeur ajoutée des produits africains.
À l’heure actuelle, alors que la Chine promeut sa modernisation à la chinoise dans tous les domaines, l’Afrique avance à un rythme accéléré vers les visions de l’Agenda 2063 de l’Union africaine en vue du développement et du redressement du continent. Les deux parties joindront les mains pour promouvoir la modernisation, ce qui est essentiel à la « construction d’une communauté d’avenir partagé Chine-Afrique de haut niveau ».
Aujourd’hui, la Chine travaille au développement des forces productives de nouvelle qualité afin de promouvoir un développement de qualité, ce qui promeut également la montée en gamme de la coopération sino-africaine. Il convient de noter une croissance continuelle de la part de smartphones, de véhicules à énergie nouvelle et d’autres produits chinois dans les exportations chinoises vers l’Afrique. Sans oublier de nombreux autres exemples : la « Route de la soie du commerce électronique » favorise l’innovation numérique en Afrique ; la « Silicon Valley de l’Afrique » construite conjointement par la Chine et le Kenya contribue au processus de numérisation en Afrique ...
Ces dernières années, la coopération sino-africaine dans des domaines émergents tels que le développement vert et l’innovation numérique a battu son plein. La Chine et les pays africains ont créé plus de 10 laboratoires ou centres de recherche conjoints pour mener des recherches conjointes dans les domaines de la télédétection des ressources, des énergies renouvelables, de l’agroécologie et d’autres domaines. Une occasion importante pour l’Afrique de promouvoir sa transformation économique et d’améliorer sa position dans la chaîne industrielle mondiale
La Chine est le plus grand pays en développement au monde, et l’Afrique, le continent regroupant le plus grand nombre de pays en développement. Membres naturels du Sud global, elles constituent des forces importantes dans la promotion de l’amélioration de la gouvernance mondiale. Les deux parties partagent des points de vue similaires sur de nombreuses questions internationales et régionales d’importance majeure, pratiquent le véritable multilatéralisme, s’opposent aux séquelles néfastes du colonialisme et à toutes sortes de pratiques hégémoniques, et appellent à faire entendre davantage la voix des pays en développement. Face à un monde en proie à de nombreux bouleversements et mutations, la Chine et l’Afrique, main dans la main, préserveront mieux les droits et les intérêts légitimes des pays en développement et favoriseront un ordre international plus juste et plus rationnel.
La Chine et l’Afrique ont toujours été liées par une communauté d’avenir partagé. On a toutes les raisons de s’attendre à ce que ce sommet de Beijing trace la voie à suivre pour le développement des relations sino-africaines, donne un nouvel élan à leurs modernisations respectives et contribue davantage à la promotion de la modernisation du monde. Ensemble, la Chine et l’Afrique œuvreront à une communauté d’avenir partagé de haut niveau au bénéfice des 2,8 milliards de Chinois et d’Africains.
La province de Zhejiang compte jouer un rôle crucial pour la redynamisation des liens d'amitié sino-africaine. Lors d'une conférence de presse tenue le mercredi 4 septembre 2024, à Beijing, les autorités de cette région chinoise ont, en effet, annoncé des initiatives clés qui seront menées pour atteindre leur pari. Cet entretien avec les médias a eu lieu en marge du Forum sur la coopération sino-africaine, prévu du 4 au 6 septembre en cours.
La province de Zhejiang entend notamment, contribuer à la formation des jeunes étudiants africains. Sur le plan de la médecine, il a été indiqué que des échanges vont s'intensifier davantage pour un partage continu d'expériences entre les deux parties. De même pour le secteur culturel. Zhejiang s'est engagé, à ce niveau de coopération, à promouvoir une politique de haute qualité incluant l'implantation de nouvelles adresses de l'Institut Confucius en Afrique.
Ci-dessous, les avancées dévoilées par Chen Jiangfeng, Directeur général adjoint du département des Affaires étrangères du Gouvernement provincial de Zhejiang, en présence de Zhu Jun, économiste en Chef du Département du commerce de la même province.
Favoriser les bénéficesmutuels et avancer main dans la main pour contribuer à la coopérationpragmatiquesino-africaine avecla force du Zhejiang
Le président Xi Jinping accorde une grande importance aux relations sino-africaines. Grâce à son implication personnelle, les grandes lignes ont été tracées pour la construction d’une communauté de destin sino-africain de haut niveau, les "dix plans de coopération", les "huit initiatives majeures" et les "neuf programmes" indiquent la direction à suivre pour la coopération sino-africaine et fournissent des principes fondamentaux. Sous la direction stratégique des chefs d'État de part et d'autre, les relations d'amitié et de coopération sino-africaines gagnent continuellement en vitalité et ouvrent un nouveau chapitre.
La distance séparant le Zhejiang et l'Afrique n'a pu entraver nos échanges et coopération. Lors de son mandat au Zhejiang, le président Xi Jinping a prêté une attention particulière à la communication et au partenariat avec l'Afrique. En 2006, il a conduit une délégation au Maroc, jetant ainsi les bases solides pour le développement des relations entre le Zhejiang et l'Afrique. Le Zhejiang a mis en œuvre avec diligence les directives du XXè Congres du Parti communiste chinois (PCC) et du 3è plénum du XXè Comité central du PCC, et s'est armé par l'esprit des discours importants prononcés par le président Xi Jinping lors de sa visite au Zhejiang. Sous la «Stratégie double huit », la province a mis en application le «Projet d'ouverture numéro un» pour faire évoluer l'«Économie de patate». En adhérant à l'esprit de sincérité, de pragmatisme, d'amitié et de franchise et à la juste conception de la justice et des intérêts, le Zhejiang s'est engagé consciemment dans la construction d'une communauté de destin sino-africain de haut niveau. Deux plans d'action triennaux pour la coopération avec l'Afrique ont été lancés, qui ont abouti à une série de nouvelles avancées et réalisations.
Premièrement, les échanges humains sont de plus en plus fréquents
Au Zhejiang ont été établis 31 jumelages avec des provinces (régions) et des villes en Afrique, réalisant une couverture totale des niveaux provincial, municipal et de district. Ces dernières années, les principaux dirigeants du Comité provincial du Parti et du gouvernement du Zhejiang ont conduit de nombreuses délégations en Afrique. Durant ces visites, diverses activités ont été organisées avec les gouvernements locaux et d'importants accords de coopération ont été signés, ce qui a favorisé la promotion des échanges. Également, le Zhejiang a accueilli des délégations importantes d’Afrique, dont celle du président du Zimbabwe Emmerson Mnangagwa, du président de l'Afrique du Sud Cyril Ramaphosa, et du président de la République du Sénégal Macky Sall, qui ont tous visité la province.
Deuxièmement, la coopération économique et commerciale est fructueuse
En 2023, le volume du commerce entre le Zhejiang et l'Afrique a atteint 53,9 milliards de dollars et les investissements du Zhejiang en Afrique ont dépassé 4,6 milliards de dollars, ce qui place le Zhejiang parmi les premiers des provinces (régions, municipalités) chinoises. Au premier semestre de cette année, les deux parties ont réalisé un volume des échanges de 27,88 milliards de dollars, soit une augmentation de 3 % par rapport à l'année précédente. Les importations en provenance d’Afrique se sont élevées à 5,55 milliards de dollars, en hausse de 12,9 % en glissement annuel. La coopération industrielle entre le Zhejiang et 1’Afrique s’étend en profondeur, des secteurs à forte intensité de main-d'œuvre vers la fabrication de produits moyens et hauts de gamme, l'économie numérique et le commerce électronique transfrontalier. Par exemple, le groupe Jushi a apporté en Afrique une technique de classe mondiale pour produire les fibres de verre ; la plateforme d'Alibaba International a aidé les micro-entreprises et les petites et moyennes entreprises (MPME) du Kenya, du Maroc et d’autres pays africains à participer au commerce mondial.
Troisièmement, les échanges culturels se renforcent continuellement. Plus de 20 universités du Zhejiang ont établi des relations de coopération interuniversitaires avec des universités africaines, et 8 Instituts Confucius ont été créés au Cameroun, au Mozambique, en Tanzanie, en Afrique du Sud et dans d'autres pays africains, ce qui a permis de former 120 000 talents sinophones de divers horizons pour l'Afrique. Le Zhejiang attire activement des étudiants africains, plus de 6 500 sont actuellement inscrits dans des universités de la province. En outre, des formations professionnelles ont vu passer plus de 2 800 personnes pour plus de 160 entreprises africaines. Le Forum économique et commercial Chine-Afrique(Zhejiang) ainsi que la Semaine de coopération culturelle et d'échanges entre la Chine et l'Afrique sont devenus d'importantes plateformes de communication. Le premier film coproduit entre la Chine et l’Afrique, «Kung Fu Zhui Meng» (La poursuite du rêve de Kung Fu), est réalisé avec succès. La Troupe d'Opéra Wu de Jinhua Zhejiang a effectué plusieurs tournées en Afrique.
Quatrièmement, la coopération médicale continue de se développer
Depuis 55 ans, le Zhejiang envoie des équipes médicales aux pays tels que le Mali, la République centrafricaine et la Namibie. De 2022 à 2023, 110 membres ont été envoyés en mission pour fournir des services médicaux à environ 183 800 personnes dans les pays bénéficiaires. En plus de leur travail dans les hôpitaux locaux, les équipes médicales du Zhejiang se rendent dans les régions éloignées pour organiser des consultations itinérantes gratuites offrant des traitements et des médicaments aux patients pauvres qui en sont dépourvus. En organisant 15 conférences académiques et plus de 70 sessions de formation médicale, elles diffusent vivement la culture de la médecine traditionnelle chinoise et contribuent ainsi à l'amélioration de la situation sanitaire locale.
Sur instruction de Son Excellence Madame la Première Ministre, Cheffe du Gouvernement, Judith Sumwina Tuluka, et en réponse à la requête de la tutelle de l'Établissement public Guichet Unique de Création d'Entreprises (GUCE), le Ministre des Finances, Son Excellence Monsieur Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, a tenu, avant son départ pour le Forum Chine-Afrique à Pékin, une importante séance de travail consacrée à l'assainissement des affaires en République Démocratique du Congo. Cette rencontre avait pour principal objectif de réformer et de normaliser le processus de création d'entreprises, avec pour ambition de ramener ce délai à trois jours.
Cette séance de travail s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre d’une résolution du Conseil des ministres, qui insiste sur la nécessité d’améliorer le climat des affaires dans le pays. Il a été convenu de renforcer le Guichet Unique de Création d'Entreprises (GUCE), un acteur central dans la simplification des démarches administratives pour les entrepreneurs. Des subventions spécifiques seront allouées à cette institution, sous réserve de la mise en place des préalables nécessaires pour garantir une application rigoureuse des nouvelles directives.
Parmi les problématiques majeures abordées, l’attribution du Numéro d’Identification Fiscale (NIF) par la Direction Générale des Impôts (DGI) a retenu une attention particulière. Le NIF, qui est essentiel pour toute entreprise souhaitant opérer légalement en RDC, fait actuellement face à des difficultés en raison de la dispersion des procédures d’obtention des documents. Cette situation va à l’encontre du rôle du Guichet Unique, qui vise justement à centraliser et simplifier ces démarches.
Pour remédier à cette situation, il a été décidé que l’attribution du NIF devra désormais être précédée d'une vérification stricte de l'adresse physique du demandeur ainsi que des documents relatifs à l'entreprise. Cette centralisation au sein du GUCE est conforme à sa mission initiale et vise à garantir la fluidité des démarches administratives pour les entrepreneurs.
Cette initiative témoigne de la volonté du gouvernement de simplifier les processus administratifs et de rendre l’environnement des affaires plus attractif en République Démocratique du Congo. Les aspects techniques de la réforme ont également été abordés en profondeur lors de cette rencontre, afin de s’assurer que chaque étape soit mise en œuvre efficacement.
Ont pris part à cette séance de travail le Directeur Général du Guichet Unique de Création d'Entreprises (GUCE), des représentants de la Direction Générale des Impôts (DGI) ainsi que d'autres experts du secteur. Leur expertise a été cruciale pour affiner les mesures adoptées et garantir une coordination optimale des réformes.
En somme, le retour à la normalité dans la création d'entreprises constitue un pas décisif vers l’amélioration du climat des affaires et le soutien au développement économique de la République Démocratique du Congo.