Dirigée par son Président Lambert Osango, l’Association des Dirigeants de Football du Congo (ADFCO) a rencontré la Présidente du Comité de Normalisation (CONOR) de la Fédération Congolaise de Football Association (FECOFA), Belinda Luntadila Nzu...
Une série de publications devenue virale sur les réseaux sociaux, attribue à Son Excellence Monsieur le Ministre des Finances, Nicolas Kazadi, la paternité de l’arrestation le mardi 13 février 2024, de la mise et du maintien en détention, à ce jour, du Docteur Matusila Jean Baptiste et sa bande. Ces Publications contiennent des contrevérités qu’il convient de rectifier :
Informé d’un cas de tentative d’arnaque du bénéficiaire d’un paiement par des personnes se présentant comme ses envoyés, son Excellence Monsieur le Ministre, comme l’exige la loi, a saisi les services compétents, en l’occurrence, le Parquet, pour mener des enquêtes en vue du démantèlement du réseau mafieux dont un des acteurs serait un certain Yannick, non autrement identifié.
Les enquêtes menées en vue de mettre la main sur le prénommé Yannick, va aboutir à l’identification et à l’arrestation des personnes faisant partie d’un réseau criminel parmi lesquelles le Docteur Matusila Malungeni Jean Baptiste.
C’est ainsi que le mardi 13 février dernier, à la suite d’une série de dénonciations, un gang composé jusque-là de 6 maffieux a été appréhendé dans les installations de l’Hôtel ROTANA (non loin du rond-point Socimat) par les officiers de la Police judiciaire rattachée au Parquet de Grande Instance de Kinshasa Gombe.
Ces éléments assermentés se sont saisi des présumés délinquants et les ont conduits à bord d’un véhicule Toyota Ist Taxi au parquet précité, après une brève escale au Ministère des Finances de quelques minutes, par commodité d’usage.
Depuis, le dossier est instruit par la Parquet de Grande Instance de Kinshasa-Gombe sous RMP 41888/PR021/2024/MAB.
Sans entrer dans le processus de l’instruction préliminaire pré juridictionnelle qui est, selon la Loi, secrète et inquisitoriale, le Parquet a mis les présumés infracteurs sous mandat d’arrêt provisoire lequel a été confirmé en chambre du conseil du Tribunal compétent pour la mise en détention préventive.
Le dossier étant judiciaire, son Excellence Monsieur le Ministre des Finances, n’a aucun contrôle sur la suite, néanmoins, son souhait le plus ardent est que le réseau incriminé soit totalement mis hors état de nuire.
Toutefois, le Ministre des Finances se réserve le droit de saisir les instances judiciaires compétentes quant aux propos diffamatoires et actes attentatoires à ses droits garantis et à l’image des institutions de la République.
Au cours d’une cérémonie d’échange des vœux tenue ce lundi 11 mars 2024, Mme le Gouverneur de la Banque Centrale du Congo, Kabedi Malangu, a invité les professionnels du secteur de la microfinance à des actions concertées pour accélérer le développement de la classe moyenne en RD. Congo et permettre la mise en œuvre effective de la Stratégie nationale d’inclusion financière. Elle a insisté, pour l’année 2024, sur de nouvelles performances qui puissent réellement contribuer à l’avènement d’un secteur financier plus solide et permettre de bâtir un secteur privé de qualité, garantie pour la stabilisation de la situation économique du pays.
« J’ai un grand plaisir de vous retrouver au siège de la Banque centrale du Congo à l’occasion de cette cérémonie d’échange des vœux, une cérémonie qui va au-delà d’un simple échange des vœux et nous amène à des échanges très fructueux, très productifs, dans une tradition qui a été établie et qui est rigoureusement respectée parce que nous sommes partenaires embarqués vers un idéal commun de soutenir la situation économique, de soutenir l’amélioration de la situation économique de notre pays. Vous avez dit, Madame la Présidente, à travers vos activités, qu’il est possible pour la RDC de lutter contre la pauvreté et promouvoir la classe sociale. Il y a très peu d’économies dans le monde qui peuvent se prévaloir de s’être développées sans le développement de la classe moyenne. Donc, vos activités sont des activités charnières pour ces efforts de lutte contre la pauvreté et de soutien au développement de la classe moyenne », a souligné Mme Kabedi Malangu, qui s’est félicitée, par la suite, pour tous les succès accomplis, l’année dernière, la Banque Centrale du Congo, dans des conditions parfois difficiles, marquées, entre autres, par la dépréciation de la monnaie locale sur le marché de change.
La Banque centrale au contrôle de la situation économique du pays
« Avant tout propos, j’aimerais commencer par noter que, comme nous le savons tous, l’année 2023 a été une année difficile. Contrairement à ce qu’on attendait lorsqu’elle avait démarré. Difficile parce qu’il y a eu toutes sortes de chocs externes et internes, qui ont affecté l’activité économique et qui ont automatiquement affecté les activités de votre secteur. Ces chocs nous ont amenés à une situation d’inflation plus forte que prévue, d’une dépréciation du taux de change plus forte que prévue. Mais, laissez-moi vous rassurer que ces deux résultats, aussi bien au niveau de l’inflation que du taux de change, auraient pu être pires s’il n’y avait pas toutes les actions prises, en particulier, au niveau de la Banque centrale. Dans une observation attentive et suivie, la Banque centrale est intervenue en utilisant ses instruments, en modifiant le taux directeur, à plusieurs occasions, intervenant sur le marché de change pour augmenter l’offre de devise intervenant au niveau des fourchettes pour absorber la liquidité oisive », a-t-elle ajouté, dans son mot de circonstance.
L’urgence de bâtir un secteur plus efficace
D’après elle, l’économie congolaise se porte bien en termes de croissance. Elle a salué, dans la foulée, l’apport du secteur de la microfinance, qui a permis une augmentation globale des crédits et l’amélioration de la liquidité, tout au long du dernier marathon.
« Il faut noter cependant qu’au niveau de la croissance, notre économie s’est plutôt bien portée. La croissance est restée forte, tirée par le secteur extractif, secteur dont on attend aussi une bonne performance en 2024. Malgré l’environnement difficile et pleine de difficultés, nous notons quand-même que votre secteur s’est bien comporté. Les informations disponibles montrent une croissance notable du niveau général d’activités, un relèvement des fonds propres, une augmentation globale des dépôts, une augmentation des crédits, un niveau tout à fait acceptable de la liquidité, une qualité des actifs qui s’est située dans la norme acceptable et une solvabilité globale satisfaisante. Et, pour cela, j’aimerais vous présenter mes félicitations et vous encourager à mettre en œuvre les actions qui ont permis de réaliser ces résultats parce qu’à votre niveau, vous contribuez à ce qu’il y ait dans notre pays un secteur financier solide et qui soutient le développement du secteur privé. Il faudra tout de même relever que cette bonne performance enregistrée dans le secteur dans son ensemble, ne peut pas occulter la fragilité de certaines institutions qui demeurent peu rentables, caractérisées par l’absence voire l’insuffisance des fonds propres et aussi des faiblesses au niveau de professionnalisme qu’il faut pour être efficaces et productives dans les activités. Ceci interpelle donc, aussi bien vous, individuellement, dans vos activités que nous Banque centrale en tant que régulateur. Nous sommes tous interpellés à avoir toujours la nécessité de tout faire pour réaliser les objectifs importants, qu’il s’agisse de la digitalisation qu’il s’agisse des crédits ou qu’il s’agisse tout simplement de veiller à ce que les objectifs attendus dans la cadre de la stratégie nationale d’inclusion financière soient réalisés. Nous en avons besoin en tant qu’économie, nous en avons besoin en tant qu’acteurs de ce secteur », a relevé, un peu plus loin, la Gouverneure de la BCC.
La BCC prête à soutenir le secteur de la microfinance
Pour finir, la Gouverneure Kabedi Malangu a souligné l’engagement de la Banque centrale à privilégier la collaboration avec le secteur privé pour matérialiser tous les objectifs touchant à la Stratégie nationale d’inclusion financière. Elle invité les professionnels du secteur de la microfinance, en ce mois de mars, à accorder une importance particulière aux activités de la femme et des jeunes pour, visiblement, booster un avenir de destin partagé. « Et, en ce mois de la femme, je ne peux pas ne pas mentionner le rôle que vos institutions devraient jouer pour soutenir les activités de la femme, les activités des jeunes. La poursuite de bonnes performances dans vos secteurs est un élément essentiel pour que tous ces objectifs puissent être réalisés. Je peux vous garantir ici de l’accompagnement de la Banque centrale. Vous avez bien noté les différents éléments sur lesquels vous attendez la Banque centrale. Nous avons pris bonne note… Je peux vous garantir que vous trouverez toujours auprès de la Banque centrale une oreille attentive et un accompagnement efficace parce que votre succès, c’est le succès de l’action de la Banque centrale », a-t-elle explicité, dans son allocution. Pour sa part, la Directrice Générale de Finca, Mirela Pekmezi, qui a parlé au nom de tous les hôtes, a salué l’esprit d’ouverture démontré par Kabedi Malangu, dont elle a encensé, devant l’assistance, le leadership. Mirela Pekmezi a assuré que le secteur de la microfinance ne ménagera aucun effort pour remplir sa fidèlement sa mission afin de contribuer au développement économique de la RDC, tel que voulu et souhaité aussi bien par les dirigeants que par le peuple congolais dans son ensemble.
*Multipay Congo, l'un des principaux fournisseurs de services de paiements intégrés en République Démocratique du Congo (RDC), et Interswitch Limited, l'une des principales sociétés de paiements intégrés et de commerce numérique opérant dans plus de 14 pays en Afrique, ont uni leurs forces pour améliorer l'écosystème des paiements en RDC.
Ce partenariat, qui est une réponse à l'évolution rapide et à l'expansion des demandes du marché de la RDC, permettra à Multipay Congo de tirer parti de la technologie et de l'expertise d'Interswitch pour offrir des solutions de paiement numérique innovantes et sécurisées au marché congolais, contribuant ainsi à renforcer l'inclusion financière, à accélérer la transformation numérique et à stimuler la croissance économique du pays.
Multipay Congo est une société pionnière dans le domaine des technologies financières qui a lancé le premier service de paiement interbancaire local en RDC en 2015, appelé "Multipay", en collaboration avec quatre grandes banques, à savoir : la BCDC (Banque Commerciale du Congo), Equity Bank Congo, FirstBank DRC et Rawbank. Les deux premières banques ont depuis fusionnées pour devenir l’actuelle Equity BCDC. Le service Multipay permet aux titulaires de cartes privatives (locales) de ces banques d'effectuer des transactions aux guichets automatiques de billets, sur les terminaux de paiement électroniques, et dans les agences bancaires à travers le pays.
Interswitch Limited est une société intégrée de paiements et de commerce numériques axée sur l'Afrique, créée en 2002 au Nigeria. Interswitch, qui opère dans plus de 14 pays africains, facilite la circulation électronique de l'argent et l'échange de valeur entre les individus et les organisations de manière opportune et cohérente. La société propose une gamme de produits et services de paiement tel que des cartes, des jetons numériques, des marchands en ligne et des plateformes de paiement, pour aider les entreprises et les particuliers à travers l'Afrique à se développer et à prospérer.
Exprimant son enthousiasme pour ce partenariat, Olivier Bueno, Directeur Général de Multipay Congo a déclaré :
« Nous sommes ravis de nous associer à Interswitch Limited, un autre pionnier et leader dans le domaine du paiement numérique en Afrique. Ce partenariat nous permettra de poursuivre notre ambition de participer activement aux objectifs d'inclusion financière de la Banque Centrale du Congo en développant des produits et services financiers numériques innovants, accessibles, sécurisés, et adaptés aux besoins de la population et des entreprises.
En collaborant avec Interswitch, nous mettons à profit notre connaissance du terrain et nos compétences pour favoriser l'accès aux services financiers et l'émancipation économique, ainsi que pour soutenir le développement de l'économie numérique en RDC et dans la région. »
Décrivant également le partenariat comme une situation gagnant-gagnant pour les deux organisations et le peuple Congolais, Akeem Lawal, le directeur général du traitement des paiements et du switching (Interswitch Purepay) a déclaré :
« Nous sommes heureux de conclure ce partenariat avec Multipay Congo pour apporter nos solutions de paiement transformatrices à la République démocratique du Congo. Ceci s’inscrit dans le cadre de nos efforts globaux visant à étendre notre présence dans davantage de régions africaines, en développant et en déployant des solutions innovantes jusqu'à ce que les paiements fassent partie intégrante de la vie quotidienne sur le continent.
Dans le cadre de ce partenariat, nous renforcerons notre présence en RDC, l'un des marchés les plus peuplés et les plus prometteurs d'Afrique, nous sommes donc impatients de travailler avec les régulateurs compétents et d'autres prestataires de services financiers pour fournir conjointement des services financiers sûrs, fiables et pratiques aux particuliers et aux entreprises en RDC. »
Avec une forte présence dans plus de 14 pays africains, Interswitch est sur le point de consolider ses opérations en République Démocratique du Congo. Ce partenariat avec Multipay Congo témoigne de la détermination du géant du paiement à continuer d’étendre son empreinte en Afrique et au-delà, visant à améliorer l’accès aux services financiers et à réduire l’écart d’inclusion financière sur le continent.
A propos de Multipay Congo
Multipay Congo S.A est une société pionnière dans le domaine des technologies financières qui a été créée en 2013 par quatre grandes banques de la République Démocratique du Congo en tant que Groupement d'Intérêt Economique. Sa vision est de fournir et faciliter les services de paiement entre les institutions financières, ainsi que de promouvoir l'inclusion financière sur le marché congolais.
Au fil des ans, Multipay Congo s'est concentré sur la démocratisation et le développement de la monétique en offrant des solutions de paiement mutualisées qui améliorent l'efficacité opérationnelle, et réduisent les coûts grâce à la mise en place d'infrastructures de paiement électronique optimisées.
Aujourd'hui, après avoir achevé avec succès la première phase de la vision de la société avec le lancement de sa première solution, appelée Multipay, qui a connu une croissance constante, offrant une valeur indéniable et significative aux banques membres du réseau, Multipay Congo est prête à relever de nouveaux défis et à construire l'avenir avec de plus grandes ambitions grâce à l'innovation et au partenariat.
Multipay Congo vise à poursuivre sa quête en fournissant des services à valeur ajoutée qui peuvent créer des solutions de systèmes financiers numériques sécurisées, rapides, abordables, accessibles et conviviales, au profit des clients bancarisés et non bancarisés, et intégrer davantage d'institutions financières pour des partenariats gagnant-gagnant.
Pour de plus amples renseignements, veuillez consulter le site : https://multipay.cd
A propos d'Interswitch
Interswitch est une société technologique de premier plan axée sur la numérisation des paiements au Nigeria et dans d'autres pays d'Afrique.
Fondée en 2002, Interswitch a perturbé la chaîne de valeur traditionnelle des paiements en espèces au Nigeria en soutenant l'introduction de services de traitement et du switching des paiements électroniques.
Aujourd'hui, Interswitch est un acteur de premier plan avec une masse critique dans le développement de l'écosystème financier nigérian et est actif tout au long de la chaîne de valeur des paiements, fournissant une gamme complète de solutions de paiement omnicanal.
La vision d'Interswitch est celle d'une Afrique prospère, animée par un échange continu de valeur et de commerce, et sa mission est de créer des solutions technologiques qui connectent et autonomisent les individus, les entreprises et les communautés. Le vaste réseau et la plate-forme de paiement robuste d'Interswitch ont joué un rôle déterminant dans le développement de l'écosystème de paiement nigérian et fournissent à Interswitch l'infrastructure nécessaire pour se développer à travers l'Afrique.
Bandar Alkhorayef, ministre de l’Industrie et des Ressources minérales, a fait part de ces accords lors de l’événement. (Photo AN)
Le ministre saoudien de l’Industrie et des Ressources minérales, Bandar Alkhorayef, a exprimé sa joie en faisant part, lors de l’événement, de quelques initiatives importantes
Le ministre saoudien de l’Investissement souligne que relever le défi historique de l’accès aux minéraux essentiels à la transition énergétique sera soutenu par des ressources et des collaborations
RIYAD: Le ministère saoudien de l’Industrie et des Ressources minérales a officialisé des collaborations dans le secteur minier en signant des protocoles d’accord avec quatre pays lors de la troisième table ronde ministérielle internationale.
Les protocoles d’accord comprennent des accords de coopération dans le domaine des richesses minières avec le ministère égyptien du Pétrole et des Ressources minérales, le ministère marocain de la Transition énergétique et du Développement durable et le ministère des Mines de la République démocratique du Congo.
En outre, un protocole d’accord distinct pour la coopération dans le domaine de la géologie et des richesses minérales a été signé avec le ministère russe des Ressources naturelles et de l’Environnement.
Des ministres de haut niveau prennent la parole
Le ministre saoudien de l’Industrie et des Ressources minérales, Bandar Alkhorayef, a exprimé sa joie en faisant part, lors de l’événement, de quelques initiatives importantes, à commencer par le programme d’incitation à l’exploration, en collaboration avec le ministère de l’Investissement, avec un budget supérieur à 182 millions de dollars (1 dollar = 0,91 euro).
Yasir Al-Rumayyan, gouverneur du Fonds d'investissement public. (Arab News)
«Ce programme permettra de réduire les risques liés aux investissements dans la sécurisation de l'exploration afin de favoriser l'émergence de nouveaux produits de base, de projets Greenfield (forme d’investissement direct à l’étranger) et de petites sociétés minières. En outre, et pour renforcer l’avenir du secteur de l’exploration, nous annonçons, cette année, les cinquième et sixième séries de programmes de licences offrant l’accès à trente-trois sites d’exploration», soutient-il.
M. Alkhorayef a fait part, cette année, d’une initiative révolutionnaire: proposer des sites d’exploration à l’échelle du pays, à commencer par la ceinture minérale de Jabal Sayid, d’une superficie de 4 000 km². Il s’est réjoui de la découverte de terres rares et de l’augmentation des volumes de phosphate, d’or, de zinc et de cuivre, ainsi que de leur réévaluation.
«Cette estimation se base uniquement sur 30% de l’exploration du bouclier arabe, ce qui suggère qu’il reste encore beaucoup à découvrir et cela montre clairement qu’avec davantage d’investissements dans le domaine, il est possible de maximiser le potentiel des ressources», ajoute le ministre.
Abdulaziz Bin Salman, ministre saoudien de l'Énergie. (Arab News)
Le ministre saoudien de l’Investissement, Khalid al-Falih, souligne que relever le défi historique de l’accès aux minéraux essentiels à la transition énergétique sera soutenu par des ressources et des collaborations entre les pays, les zones géographiques, les entreprises, les personnes, les technologies et divers secteurs.
Khalid al-Falih, ministre saoudien de l’Investissement. (Arab News)
«La demande de matériaux essentiels sera bien plus importante que ce qu’elle est aujourd’hui. De nombreuses installations de production existantes vont décliner en raison de l’épuisement des ressources ou encore parce que cela n’est pas acceptable du point de vue de la durabilité et de l’environnement», indique-t-il.
Le ministre déclare que la demande croissante, les investissements, les technologies et les efforts supplémentaires pour relever le défi inévitable de la satisfaction des besoins en minéraux essentiels sont, à vrai dire, sans précédent.
M. Al-Falih note que la super région qui s’étend de l’Asie centrale au Moyen-Orient jusqu’à l’Afrique possède au moins un tiers des ressources mondiales.
«Nous aurons besoin de milliers de milliards de dollars au cours des deux prochaines décennies pour répondre à la refonte de la chaîne d’approvisionnement mondiale de l’industrie. Et je crois que l’Arabie saoudite sera au cœur de ce processus. Nous allons diriger ce projet au sein de la super région», conclut le ministre.
Les congolais peuvent désormais y croire : Le développement de la République Démocratique du Congo ainsi que sa modernité est possible largement grâce au secteur minier. Ce n’est plus un secret pour personne. Dans le cadre de la mission continue d'exploiter et promouvoir le potentiel du secteur minier congolais et alignée sur la vision du Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, la Ministre des mines, Antoinette N’Samba Kalambayi a conduit une importante délégation composée des Chefs des corps du Ministère des Mines à Riyad, en Arabie Saoudite, pour participer au forum sur les minéraux du futur qui a rassemblé plus de 80 pays, dont certains membres du G20 et une quarantaine de ministres des mines, du 9 au 11 janvier de cette année.
Cet évènement international va ouvrir certainement une nouvelle ère dans le secteur minier congolais. Parmi les temps forts qui ont marqué ce forum pour le compte de la RDC, on peut retenir la signature d’un protocole d’accord de coopération avec le ministère saoudien de l'Industrie et des Ressources Minérales pour renforcer la collaboration entre les deux parties dans le domaine de l’exploration et l’échange des expériences en matière de travaux géologiques et de technologies modernes utilisées dans l'exploitation minière, l'évaluation des minerais, la protection de l'environnement et d'autres aspects liés aux activités minières.
Au cours de ce forum, concernant la RDC, il y a eu des discussions fructueuses avec une quinzaine de ministres des mines des pays africains sur la nécessité de la création d’un cadre stratégique continental, inclusif et axé sur des objectifs communs de développement d’une chaîne de valeurs intégrée du secteur minier africain d’ici 2063 ; la participation active aux panels de discussion, mettant en avant les opportunités d'investissement dans le secteur des mines congolais et le partage d’expériences inter-pays dans le domaine de la recherche géologique. Et enfin, il y a eu de nombreux entretiens avec des investisseurs potentiels, des décideurs et dirigeants de multinationales afin de promouvoir, sur la scène internationale, le potentiel et le vaste réservoir d'opportunités qu’offre notre secteur minier.
D’après le numéro un des mines de la RDC, il était question d’examiner de près comment les investissements peuvent créer une chaîne de valeurs solide, garantissant que les ressources minérales contribuent au développement durable. Accompagnée de M. Popol Mabolia, Directeur Général du Cadastre Minier, M. Raoul Wazenga, Directeur Général du Service Géologique National du Congo et de Professeur Dieudonné-Louis TAMBWE, Coordonnateur adjoint chargé des questions techniques de la CTCPM, la Ministre des mines N’Samba Kalambayi a résumé la situation. « En tant que pays, la République démocratique du Congo, nous avons dans notre sous-sol pratiquement la quasi-totalité des minéraux critiques et il nous sera difficile demain de pouvoir approvisionner tous les pays du monde. Mais lorsque nous crayons le consortium, nous regroupons en régions, nous pouvons facilement nous mettre ensemble, étudier de façon équitable des besoins de chaque région pour que nous puissions facilement faire des échanges et approvisionner les uns et les autres, de transformer localement pour l’amélioration de la qualité de vies de nos populations », a-t-elle indiqué.
Tout bien considéré, Future Minerals Forum, lequel événement qui rassemble des experts du monde entier, met en lumière des sujets essentiels pour l’industrie minière mondiale. La Ministre des Mines, Antoinette N’Samba Kalambayi, a eu l’occasion d’exposer l’importance de la valeur ajoutée des minéraux grâce aux investissements dans les infrastructures.
Dans l’ensemble, les échanges entre experts, les débats animés et les démonstrations au salon d’exposition ont été un moment d’enrichissement des connaissances et à la création de partenariats fructueux.
L'analyse socio-économique des Perspectives pour les transitions énergétiques mondiales de l'IRENA fait apparaître une prospérité économique non négligeable et appelle à la mise en œuvre d'actions politiques progressistes à l'occasion de la COP28.
Les lignes bougent au sein de la vice-primature de la Fonction publique en RDC où l’élan du rajeunissement des effectifs n’est pas un rêve, mais bien une réalité dont le processus se poursuit après que les premiers jalons aient été posés.
C’est cet objectif que le Gouvernement congolais vise à atteindre en prévoyant une enveloppe de 283,21 milliards de Francs congolais (CDF), soit 112 461 283,21 USD, tant pour la poursuite de la politique de rajeunissement de l’administration publique que pour la suite des actions de mise à la retraite en 2024.
Ce sont trente mille agents qui sont concernés par cette opération, à en croire les sources proches la vice-primature de la Fonction publique.
C’est ainsi que le vice-Premier ministre, Ministre de la Fonction publique, Modernisation et Innovation des services publics, Jean-Pierre Lihau Ebua, a lancé le concours d’admission à l’École nationale d’administration (ENA), le 19 juin 2023. Seules quelques cent meilleures notes seront sélectionnées du lot de dix mille trois cent candidatures reçues au test d’admission de l’ENA. Principe de sélection des meilleurs qu’il ne cesse de rappeler lors des opérations de recrutement au sein de la fonction publique comme le vendredi 4 novembre 2022, lors de la signature de l’arrêté ministériel portant fixation du cadre et des structures organiques du Secrétariat général du ministère de l’Aménagement du territoire. A cette occasion, il avait insisté sur le recrutement compétitif à travers des concours pour éviter toute forme de clientélisme et favoritisme, etc.
Du reste, pour l’exercice 2024, en vue de garantir un appui au projet Elikya et le financement de la CNSSAP grâce à la quote-part patronale de 9 % des cotisations sociales, la vice-primature de la Fonction publique projette un budget qui avoisine 30 milliards de Francs congolais.
*Répondant à l’exercice de redevabilité à la Nation, Patrick Muyaya et Nicolas Kazadi, respectivement, Porte-parole du Gouvernement et Ministre des Finances, ont animé un briefing-presse centré sur le bilan économique et les perspectives de l’actuel Gouvernement inscrit dans la vision du Président Félix Tshisekedi. Face à la presse, hier mardi 28 novembre 2023, ces deux membres du Gouvernement Sama Lukonde ont présenté les principales évolutions du cadre macroéconomique allant de 2018 à 2023.
Concernant la croissance économique, Nicolas Kazadi a insisté sur la résilience dont a fait preuve l'économie du pays durant ces cinq ans du mandat du Président Félix Tshisekedi. Cinq années dont deux étaient marquées par la cohabitation, une année par la pandémie de Covid- 19. A cet effet, de 2018 à 2023, la croissance est partie de 5,8% à 6,2%.
Evoquant le niveau d'inflation, le Ministre des Finances a souligné les efforts de préservation du pouvoir d'achat dans un contexte de hausse d'inflation importée avec les conséquences de la guerre en Ukraine et la Russie. « Si en 2018, le taux d'inflation était à 7,23%, il s'est établi à 22,6% en 2023 », a-t-il souligné.
Ici, l'argentier national a comparé le pic d'inflation entre le précédent mandat et celui de Félix Tshisekedi. Il a noté que pour la période de 2012-2018, le pic a atteint 54,75% alors durant la période allant de 2019-2023, le pic est à 22%.
Sur l’épineuse problématique du taux de change, Nicolas Kazadi a indiqué que la dépréciation monétaire est plus ou moins stabilisée en dépit de quelques soubresauts en 2023 dans un contexte de prix élevé du dollar et de hausse d'inflation au niveau international.
En ce qui concerne les réserves de change, il a rappelé, par ailleurs, le record historique et inégalé depuis l'accession du pays à l'indépendance, à savoir, l’augmentation des réserves de change à 4 milliards 721 millions USD en 2023 contre 879 millions USD en 2018.
S’agissant du budget et de la pression sociale, le Ministre des Finances s’est exprimé comme suit : « Ici, le budget est en constante augmentation en milliards de dollars américains. S'il était à 5,7 milliards USD, le projet de budget 2024 est chiffré à 16,1 milliard USD. Sur la pression sociale, elle est partie de 9,0% en 2018 pour une projection de 13,2 en 2024 ».
C’est lors d’une cérémonie organisée jeudi 12 octobre à Kinshasa que l’Union européenne a annoncé le lancement du projet «Unis pour la paix et la sécurité». Doté de 29,6 millions d’euros, ce projet qui s’étend sur un délai de 48 mois sera mis en œuvre avec l’appui de l’expertise France, en partenariat avec Enabel. Ce, pour contribuer au renforcement de la gouvernance et de l’état de droit, lutter contre l’impunité et la corruption et promouvoir une paix juste et durable en RDC, en assistant les autorités civiles et militaires congolaises dans la conduite du processus de réforme de l’armée.
Ce projet financé par l’Union européenne via l’instrument de voisinage, de coopération au développement et de coopération internationale(NDICI), s’inscrit dans la continuité de la coopération fructueuse dans le domaine de la réforme du secteur de la sécurité en RDC. Il a débuté avec EUSEC (2005-2016) et poursuivi avec PROGRESS (2015-2021).
Les zones d’intervention de « Unis pour la paix et la sécurité » englobent les villes de Kinshasa et Kananga ainsi que les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu, des régions cruciales où l’action se concentrera sur plusieurs domaines clés notamment, l’accompagnement à la mise en œuvre du plan de réforme des armées (PRA), la modernisation de l’administration de la défense, le renforcement de la redevabilité et du lien entre les forces armées et la population, ainsi que le soutien et la protection des populations civiles, en particulier les femmes et les groupes vulnérables, dans les zones de conflits.
«Renforcer l’efficacité de la prestation de services du secteur de la sécurité et de la justice vers la population est essentiel pour protéger et sécuriser celle-ci. Le nouveau programme est conçu dans cet esprit, et nous sommes impatients de mesurer ensemble son impact concret dans les mois et années à venir», a déclaré Matilda SCHEDWIN, chargée d’affaires de l’Union européenne en République démocratique du Congo.
Dans le cadre de son engagement, l’Ue continuera de favoriser les échanges intersectoriels au niveau stratégique et technique. Elle combinera des appuis de court et long terme pour accroitre la technicité et construire un lien de confiance durable. De plus, l’Ue s’appuiera sur l’expertise militaire et en matière de sécurité intérieure de ses Etats membres et renforcera la redevabilité en collaborant étroitement avec le parlement, les autorités locales et la société civile.
Ce partenariat témoigne de l’engagement continu de l’UE envers la RDC et de sa volonté de promouvoir un avenir pacifique et pratique et prospère pour tous les citoyens, tout en contribuant aux objectifs de développement durable (ODD) établis par les Nations Unies et rassemblés dans l’agenda 2030.
En sa qualité de Président de la Banque mondiale, Ajay Banga s’est entretenu avec Nicolas Kazadi, Ministre des Finances de la RDC, le vendredi 13 octobre 2023, en marge des Assemblées Annuelles du Fonds Monétaire International et Banque mondiale, à Marrakech, au Royaume du Maroc. Lors de cette rencontre, le Président de la Banque mondiale a salué le partenariat de son institution avec la RD. Congo.
Points à l’ordre du jour
Ces fructueux échanges entre Banga et Kazadi, a-t-on appris, ont porté sur le besoin de financements en RDC pour la diversification de l'économie, les infrastructures et plus particulièrement la construction du Barrage d'Inga qui impactera les secteurs prioritaires et l'industrialisation du pays dans l'agriculture et l'économie verte.
Pour le Président de la Banque Mondiale, l'investissement au Barrage d’Inga est capital. A cet effet, il a salué la loi y afférente en préparation qui facilitera les prochains développements.
Par ailleurs, les deux personnalités ont tous estimé que, parallèlement, il faut construire des mini-grids pour un accès accru à l'énergie en RDC.
Recommandations du Ministre
Dans son mot de circonstance, Nicolas Kazadi, Ministre des Finances, a préconisé la promotion de l’élan d’accompagnement de la Banque mondiale dans la relance du projet du Barrage d’Inga.
«Je pense que nous devons nous appuyer sur l'élan considérable que vous donnez pour relancer ce projet, avec la Banque mondiale en tant qu'acteur central. A cette fin, nous nous demandons dans quelle mesure nous pourrions solliciter l'assistance du Laboratoire d'investissement du secteur privé que vous, Monsieur le Président, avez mis en place au sein du Groupe de la Banque Mondiale, afin d'aider la RDC à trouver des financements, tant privés que publics, pour soutenir le développement du projet hydroélectrique du Grand Inga. Je suis personnellement convaincu que votre expérience unique, apportant votre vision du secteur privé, sera un atout considérable pour mener à bien ce projet », a-t-il déclaré.
Toutefois, ce membre du Gouvernement Sama Lukonde a plaidé pour l’accompagnement de la Banque mondiale dans la matérialisation de l’usine de fabrication de batteries pour les véhicules électriques.
«La RDC a signé un protocole d'accord avec la Zambie et les Etats-Unis afin de faciliter le développement d'une chaîne de valeur intégrée pour la production de batteries de véhicules électriques en RDC et en Zambie, allant de l'extraction des matières premières à la transformation, la fabrication et l'assemblage. Le récent mémorandum économique pour la RDC (Pathways to Economic Diversification and Regional Trade Integration) comprend une étude de cas sur la m chaîne de valeur de l'industrie minière. Nous sollicitons le Groupe de la Banque Mondiale pour qu'il s'associe à la mise en œuvre du projet sur le site de la RDC. La production locale de batteries permettrait notamment à la RDC de réduire ses émissions de gaz à effet de serre (GES) de 30%, ce qui en ferait le 1er producteur à faible émission de matériaux précurseurs de cathodes pour les batteries lithium-ion », a relevé Nicolas Kazadi.
(Par Isidoros Karderinis, journaliste, romancier et poète)
*L’Amérique se trouve aujourd’hui au moment le plus critique de son histoire moderne. Elle est menacée d’un effondrement qui, s’il se produit, entraînera la majeure partie du monde dans sa chute. La dette américaine a désormais, dans un contexte d'inflation élevée, de hausse des taux d'intérêt (la plupart des analystes économiques s'attendent à ce que la banque centrale américaine continue de relever les taux) et d'incertitude économique croissante, a dépassé 33 mille milliards de dollars en septembre 2023 et s'élève à 124 % du PIB. Et le déficit du gouvernement général – c’est-à-dire le gouvernement fédéral et les collectivités locales – dépasse 7 % du PIB. Ce niveau d’endettement est plus de trois fois supérieur à celui de 2008 (10 mille milliards de dollars) et 10 fois supérieur à celui de 1990 (3,2 mille milliards de dollars). Les niveaux d’endettement des États-Unis ont considérablement augmenté ces dernières années, en particulier après une augmentation de 50 % des dépenses fédérales entre les exercices 2019 et 2021, selon les données du département du Trésor américain. Cette dure réalité a conduit la Chambre et le Sénat à adopter, début juin 2023, la législation nécessaire qui relève le plafond des emprunts fédéraux tout en imposant certaines limites aux dépenses. Ceci, bien sûr, a été fait afin d'éviter une faillite catastrophique du gouvernement, c'est-à-dire le scénario dans lequel le pays déclarerait défaut, incapable de payer ses créanciers et de payer les salaires et les retraites, ce qui aurait évidemment un impact négatif catalytique sur les marchés internationaux, ainsi que dans l’économie américaine et mondiale, compte tenu de l’ampleur de la dette américaine. L'accord sur la dette permet notamment de suspendre pendant deux ans, jusqu'au 1er janvier 2025, soit la période qui suivra les élections présidentielles extrêmement critiques pour la planète entière de novembre 2024, la limite maximale d'emprunt du public américain (31,4 mille milliards dollars). Cependant, la plus grande économie du monde s'est retrouvée une fois de plus confrontée à la perspective d'une fermeture du gouvernement. Ainsi, le Congrès a récemment adopté le projet de loi de financement à court terme pour éviter un «shutdown» du gouvernement (c'est-à-dire la faillite des États-Unis) quelques heures seulement avant la date limite et garantit le financement jusqu'au 17 novembre, tout en excluant toute nouvelle aide à l'Ukraine. Une fermeture du gouvernement qui mettrait au chômage des dizaines de milliers d'employés fédéraux sans salaire et suspendrait divers services gouvernementaux commencerait à 00h01 le dimanche 10/1/2023. Une exception serait toutefois le personnel requis pour des fonctions étatiques telles que la défense, les fonctions de police ou d'autres fonctions vitales, qui resterait en service sans rémunération. Le récent accord de 45 jours visant à maintenir le gouvernement ouvert a fait naître un risque entre octobre et novembre, un point où il pourrait finir par causer davantage de dégâts aux chiffres du PIB du quatrième trimestre. Bloomberg Economics estime que chaque semaine de fermeture réduit d’environ 0,2 point de pourcentage la croissance annuelle du PIB, la plupart mais pas la totalité se rétablissant une fois le gouvernement rouvert. Dans le même temps, en mars 2023, trois banques aux États-Unis d’Amérique ayant une activité importante dans le domaine de la technologie et des crypto-monnaies se sont effondrées. Il s’agit plus précisément de Silvergate Bank, de Silicon Valley Bank et de Signature Bank. Cela a été suivi par l’effondrement, le rachat et la fermeture d’une autre banque, First Republic Bank, en mai 2023. Il y a actuellement 725 banques américaines sur la liste des décès de la FDIC. La pression exercée sur le secteur financier par les faillites bancaires reste une menace. La crise bancaire n'est pas un problème de qualité des conditions de crédit, mais est provoquée – désormais – par l'incapacité à financer la dette américaine en constante augmentation. En outre, de nouvelles menaces menacent de faire dérailler l’économie américaine. La liquidation des actions en septembre a poussé le rendement des obligations à 10 ans à un sommet de 4,6 % depuis 16 ans. Des coûts d’emprunt plus élevés sur une période plus longue ont déjà fait chuter les marchés boursiers. Ils pourraient également mettre en péril la reprise du secteur immobilier et dissuader les entreprises d’investir. En outre, de nombreux analystes financiers qualifient la réactivation imminente des prêts étudiants fédéraux, après la fin d’un gel pandémique de trois ans et demi, de choc potentiel pour l’économie. Près de 44 millions d’emprunteurs commenceront à payer en moyenne 393 dollars. Inévitablement, cela signifiera moins de dépenses ailleurs, du moins pour certains ménages. Par ailleurs, depuis le 15 septembre, le syndicat United Auto Workers est engagé dans une grève historique contre les trois principaux constructeurs automobiles de Détroit: Ford, GM et Stellantis N.V., qui, selon une étude du groupe Anderson, a coûté en une semaine seulement aux États-Unis économie de plus de 1,6 milliard de dollars. Dans le même temps, les crises des prix du pétrole ont généralement, tout au long de l’histoire des États-Unis, contribué à déclencher des récessions. En d’autres termes, les crises des prix du pétrole ont été suivies d’une récession. Les prix élevés de l’or noir augmentent les coûts pour un large éventail d’entreprises et pèsent sur les budgets des consommateurs, entraînant une hausse de l’inflation et une baisse des dépenses de consommation. C’est une recette pour un désastre économique auquel le monde est une fois de plus invité à faire face. Il convient également de noter que les prix du pétrole se sont envolés depuis juin en raison des réductions de production des plus grands producteurs mondiaux de brut (OPEP+, qui comprend la Russie et l'Arabie saoudite). Les prix du pétrole brut Brent, référence internationale, ont augmenté de 28 % depuis leur plus bas du 11 juin de 74 dollars le baril à plus de 95 dollars le baril, pour atteindre 100 dollars le baril. Mais les événements dans le reste du monde pourraient également entraîner les Etats-Unis sur une trajectoire descendante. La deuxième économie mondiale, la Chine, est embourbée dans une crise immobilière. Dans la zone euro, les prêts diminuent à un rythme plus rapide qu’au plus bas de la crise de la dette souveraine, signe que la croissance, déjà stagnante, est sur le point de ralentir. En conclusion, je voudrais souligner que l’horizon de l’économie américaine et des marchés devient de plus en plus sombre. Les nuages sombres dans le ciel financier s’épaississent, provoquant naturellement inquiétude et peur, et annonçant que la tempête ne tardera malheureusement pas à arriver. *Isidoros Karderinis est né à Athènes en 1967. Il est journaliste, romancier et poète.
Plaidoyer pour la Réallocation d’une partie des ressources (disponibles) de la Banque Mondiale au Profit du Ministère de l’Industrie en complément au FPI
Le lundi 19 juin 2023 lors d’une séance de travail avec le Premier Ministre et certains membres du Gouvernement à Kinshasa, la Vice-présidente de la Banque Mondiale pour l’Afrique de l’Est et Australe, Madame Victorine Kwakwa, a souligné que ‘’Le Portefeuille, ce sont des engagements de la Banque Mondiale dans le cadre de IDA 20. La RDC doit les absorber dans des projets avant la fin de la session IDA pour en bénéficier. Dépasser cette période, d’autres pays pourront les réclamer. Sur 9 milliards prévu pour la RDC dans le cadre de l’IDA 20 environ 5 milliards de ce portefeuille restent encore à être décaissé pendant que la période court vite (juin 2025)…’’. C’est pourquoi Madame la Vice-présidente insiste sur la mise en œuvre efficace et rapide des projets pour atteindre les résultats les plus importants. Sinon, la RDC peut perdre ces ressources aux profits d’autres pays demandeurs.’’ La banque mondiale souhaite que la RDC accélère la mise en œuvre de ces projets avant que les autres pays qui sont demandeurs de ces fonds et qui exécutent plus vites ne les réclament’’ a expliqué le représentant pays de la BM, qui complétait la vice-présidente. Lors de la 110ème Réunion du Conseil des Ministres tenue le vendredi 25 août 2023, le Ministre des finances a indiqué que le portefeuille de Projets financés par la Banque Mondiale qui s’élevait à 2,5 milliards USD pour l’année fiscale 2018 est aujourd’hui de 8.5 milliards USD avec 5 milliards non encore décaissés. Il a préconisé la tenue, le 25 septembre 2023, d’une réunion de concertation regroupant tous les Ministres concernés et les bailleurs, en vue de tirer les leçons de l’expérience et de permettre l’amélioration des différents portefeuilles et de la délivrance des projets. Il a ajouté qu’il est prévu la revue du portefeuille de la Banque Mondiale du 2 au 3 Octobre 2023, au terme de laquelle des décisions seront prises pour la réallocation des ressources vers les projets ou secteurs performants et plus porteurs. C’est ainsi que le lundi 25 Septembre 2023, il s’est tenu la réunion de concertation entre les partenaires techniques et financiers de la RDC et quelques ministères bénéficiaires des fonds de ces partenaires que sont : Agriculture, Développement Rural, Santé, Numérique, Entrepreneuriat et PME, Commerce Extérieur, Plan, Infrastructures, Budget et Finances… sous la direction du Premier Ministre Chef du Gouvernement. Réunion organisée par le Ministère des Finances de la RDC. Nous constatons que le Ministère de l’agriculture bénéficie des projets financés par la Banque Africaine de Développement, la Banque Mondiale, le FIDA (Fonds International pour le Développement Agricole), la FAO. Il en est de même du Ministère de Développement rural. Certains Ministères comme celui de l’agriculture, des Infrastructures, du Développement rural ont plus de trois projets financés par un seul Bailleur de Fonds. Il est étonnant qu’un ministère porteur de croissance comme l’industrie ne bénéficie d’aucun projet financé par les bailleurs de fonds. Les fonds de la Banque Mondiale étant disponibles, nous plaidons pour que le Gouvernement de la République à travers la Commission Ecofin ainsi que le Ministère de l’Industrie puissent actionner des leviers pour permettre au Ministère de l’Industrie de bénéficier de la réallocation des ressources (financements) de la Banque Mondiale lors de la revue de son portefeuille qui se tient le 2 et 3 octobre 2023 afin de répondre aux besoins de financement des Projets de la Master Class, des objectifs du DPSI et PDI pour l’installation des Zones Economiques Spéciales et l’installation des Usines Précurseurs des batteries électriques. Ceci en complément avec les fonds du FPI qui ne pourront pas suffire à couvrir tous ces objectifs. Bien que la première édition ne soit pas encore achevée. La Master Class demeure un outil essentiel et efficace pour consolider le tissu industriel de notre pays en transformant les projets innovants présentés par les Lauréats Master class et Porteurs des Projets Congolais en Entreprises industrielles créatrices d’emplois. D’où, la nécessité d’en organiser d’autres éditions une fois cette première achevée. Nous insistons sur cette opportunité que nous offre cette revue du portefeuille de la Banque Mondiale du fait que une réallocation des ressources va garantir l’achèvement de la première édition de la Master Class et l’organisation des autres éditions à travers un projet avec ce partenaire financier pour une durée de trois ans minimum car il y a 62 plans d’affaires en attente de financement au niveau du GMN pour cette première édition. Les défis sont énormes pour la RDC. Cette année nous avons eu plus de 1 000 000 d’élèves finalistes à l’examen d’état. Selon les statistiques de la Banque Mondiale, le nombre des élèves au secondaire augmentera de 530.000 élèves par an dans les années à venir. Simple calcul fait, la RDC doit créer un minimum de 500.000 (cinq cent mille) emplois chaque année pour les jeunes qui finissent les études et se lancent sur le marché de l’emploi. Seuls les grands travaux (Infrastructures), l’Agriculture, l’Industrie, les PME pourront permettre à l’Etat de créer ces emplois. D’où l’urgence. Le chef de l’Etat, lors de la 96ème réunion du Conseil des Ministres du vendredi 28 avril 2023, a donné des instructions pour que le Gouvernement réserve le bénéfice d’un traitement d’urgence sur tout dossier d’investissement susceptible de créer des emplois et d’ajuster ses politiques publiques en vue de tendre vers une situation de plein emploi pour notre population active. Le Garant de la Nation a bien insisté sur l’urgence de la création des emplois car l’emploi valorise le citoyen. Cet emploi doit être décent, digne, rémunérateur et sécurisant. Nous devons faire cet effort tant en milieu urbain que rural. Il faut mettre le peuple au travail. Pour ce faire il faut créer des entreprises, beaucoup d’entreprises. Le financement des 62 Projets est une opportunité pour entamer le processus de l’industrialisation de la RDC par des entrepreneurs locaux. En conclusion, Nous lançons de nouveau un cri d’alarme auprès de son excellence Monsieur le Président de la République qui n’a de cesse de réitérer sa détermination à industrialiser et développer la RDC comme dernièrement lors de sa récente visite en Chine. De même pour son Excellence Monsieur le Premier Ministre qui lui aussi devait porter ces projets salutaires pour la République car issu du monde scientifique parce que Ingénieur de formation afin que soit financer tous les 62 projets des Lauréats de la Master-Class de l’Inventeur et de l’Innovateur Congolais 1ère Edition 2019. Ces Entreprises seront un des maillons forts pour créer de l’emploi et diminuer ainsi le chômage dans notre Pays. Nous félicitons le ministre de l’Industrie d’avoir proposé l’organisation de la journée de l’inventeur et Innovateur Congolais lors de la 12ème réunion du 29 novembre 2019 sous la direction du Chef de l’Etat. Nous félicitons et remercions le Président de la République, Chef de l’Etat, qui a permis la reprise coopération avec le FMI (Fonds Monétaires Internationale) avec comme résultat l’accroissement du portefeuille des bailleurs de fonds (Banque Mondiale, BAD,…) au profit de la République durant son mandat. Tout ce qui reste à faire c’est une répartition équitable de ces financements entre les différents Ministères porteurs de croissance. Lauréats Master Class de l’Inventeur et de l’Innovateur Congolais 1ère Edition 2019