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Hier au Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CIRGL,Félix Tshisekedi : « Pas de redéploiement, pas de déplacement tactique, mais un retrait complet des troupes rwandaises »

Prenant la parole lors du sommet ad hoc des Chefs d'État et de Gouvernement du Mécanisme régional de suivi de l'accord-cadre de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL), organisé en Ouganda sous l’égide de Yoweri Museveni, le Président congolais Félix Tshisekedi s’est exprimé par visioconférence ce dimanche 21 décembre 2025, au sujet de la situation sécuritaire dans l’est de la République Démocratique du Congo.

« Je veux être parfaitement clair : ce que nous attendons, ce n’est ni un redéploiement, ni un déplacement tactique, mais le retrait effectif, complet et sans équivoque des troupes rwandaises de l’ensemble du territoire de la République Démocratique du Congo, conformément aux engagements pris et aux résolutions en vigueur », a-t-il déclaré.

Le Chef de l’État congolais a ensuite dénoncé le prétendu retrait de l’armée rwandaise d’Uvira, estimant que cela ne correspond ni à la réalité du terrain, ni aux observations, ni aux informations recueillies.

Il sied de signaler que cet effort régional s’inscrit dans la dynamique de la recherche de la paix dans la partie orientale de la RDC où, malgré le récent accord de Washington, les pressions américaines et l’appel du Conseil de sécurité à un cessez-le-feu, l’armée rwandaise continue d’avancer, faisant la sourde oreille démontrant sa scrupule sa volonté expansionniste.

Le temps est-il venu pour que les forces loyalistes se prennent en charge, comme l’a dit Laurent-Désiré Kabila ? Wait and see !

Néhémie Dengba

Hier au Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CIRGL,Félix Tshisekedi : « Pas de redéploiement, pas de déplacement tactique, mais un retrait complet des troupes rwandaises »
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Tournant historique pour la communauté catholique, Idiofa : Jolie Yama salue l’érection canonique de la Paroisse Notre-Dame de la Victoire d’Intshwem Mukongo

La paroisse Notre-Dame de la Victoire d’Intshwem Mukongo, située dans le territoire d’Idiofa, province du Kwilu, a été officiellement érigée canoniquement et inaugurée ce 20 décembre par Monseigneur Moko, évêque du diocèse d’Idiofa. Une cérémonie historique qui marque une nouvelle ère spirituelle et pastorale pour cette entité longtemps rattachée à une simple église de CVB.

La célébration a été marquée par une double cérémonie : l’érection canonique de l’église Notre-Dame de la Victoire, désormais élevée au rang de paroisse et la nomination suivie de l’installation du premier curé, en la personne de l’abbé Jean Fikisi.

Avec ce nouveau statut, la paroisse d’Intshwem Mukongo devient une structure mère, appelée à encadrer et coordonner plusieurs églises du secteur de Bulwem, renforçant ainsi la proximité pastorale et mettant fin aux longues distances que devaient parcourir les fidèles pour participer aux grandes célébrations catholiques.

Une forte mobilisation des notables et des fidèles

La cérémonie s’est déroulée en présence de nombreuses personnalités et notables du territoire, notamment l’honorable Jolie Yama Nzalabar, députée nationale élue d’Idiofa, Cyprien Musimar Ndele, Directeur général de l’ANSER, ainsi que les doyens Robert Mupier et Rémy Mupier, ce dernier venu spécialement des Etats-Unis pour honorer cet événement historique.

Des centaines de fidèles, venus de différents villages et coins du territoire, ont massivement répondu présents pour partager ce moment de joie collective, symbole d’un peuple désormais enraciné spirituellement sur sa propre terre.

Un message fort de l’évêque contre les divisions

Dans son homélie, Mgr Moko a insisté sur deux axes majeurs : la responsabilité des chrétiens à bâtir une communauté vivante et solidaire, et l’engagement des notables à préserver l’unité de la paroisse.

« L’érection de cette paroisse n’est pas un simple acte de naissance. C’est une paroisse qui va m’épauler dans la mission pastorale. Vous devez en être fiers et former un bloc contre toute manipulation visant à la diviser ou à la fragiliser », a-t-il déclaré.

L’évêque a également appelé les communautés à soutenir cette œuvre de Dieu, fruit de plusieurs décennies d’attente et de persévérance.

Jolie Yama Nzalabar : « Vous avez transformé notre rêve en réalité »

Très attendue par la population, l’honorable Jolie Yama Nzalabar, massivement mobilisée avec ses électeurs, est montée à la chaire pour exprimer sa profonde reconnaissance. « Nous avons contribué financièrement à cette œuvre. Monseigneur Moko, vous avez transformé notre rêve en réalité », a-t-elle affirmé.

Dans un discours empreint de spiritualité et longuement applaudi, l’élue nationale a salué l’engagement de l’évêque, des prêtres, des bâtisseurs, des mamans catholiques, des jeunes et de tous les bienfaiteurs.

Elle a souligné que cette paroisse représente bien plus qu’un bâtiment : « Elle est un phare spirituel, un refuge pour les affligés, une école de charité pour notre jeunesse et un ciment pour l’unité de nos familles », a-t-elle déclaré.

Un engagement durable pour l’œuvre de Dieu

Jolie Yama Nzalabar a réaffirmé son engagement personnel et institutionnel à accompagner cette œuvre divine qu’elle a soutenue financièrement, promettant de rester aux côtés de l’Église pour le développement spirituel et social de la population.

L’érection canonique de la Paroisse Notre-Dame de la Victoire d’Intshwem Mukongo restera ainsi gravée comme un jalon majeur de l’histoire religieuse du territoire d’Idiofa, symbole d’une foi vivante, d’une unité retrouvée et d’un espoir renouvelé pour toute la communauté.

Bosco Kiaka

 

Tournant historique pour la communauté catholique, Idiofa : Jolie Yama salue l’érection canonique de la Paroisse Notre-Dame de la Victoire d’Intshwem Mukongo
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RDC : la NSCC conditionne la tenue d’un dialogue national par la libération de toutes les entités sous occupation rwandaise !

Dans un communiqué de presse, lu par son Coordonnateur Jonas Tshiombela, vendredi dernier, à Kinshasa, la Nouvelle Société Civile Congolaise (NSCC), a dénoncé une situation sécuritaire devenue dangereuse dans l’Est la RDC, condamnant avec force les dernières attaques perpétrées par l’armée rwandaise et ses partenaires de l’AFC/M23 à Uvira, dans la province du Sud-Kivu.

 

‘’ La NSCC dénonce avec la plus grande fermeté les manœuvres de diversion observées à Uvira, où des éléments de l’AFC/M23 feignent un retrait en se déguisant, se dispersant parmi la population civile ou se redéployant de manière clandestine, dans l’unique objectif de faire baisser la pression internationale.  Ces pratiques constituent une violation grave du droit international humanitaire et mettent délibérément en danger les populations civiles’’, a dénoncé cette organisation de la Société civile. Pour la NSCC, cette crise aux conséquence fâcheuses nécessite des solutions osées pour la préservation de la souveraineté nationale et de l’intégrité territoriale. De l’avis de la Nouvelle Société Civile Congolaise, dans un tel contexte préoccupant, il est imprudent voire irrationnel d’envisager la tenue d’un dialogue national, comme le souhaitent, d’ailleurs, certaines voix politiques, mais aussi les Eglises catholiques et protestantes, à travers leur initiative du pacte social pour la paix et le vivre-ensemble en RDC et dans la Région des Grands-Lacs.

‘’La NSCC insiste avec force sur le fait que tout dialogue inter congolais crédible, sincère et porteur de paix durable ne pourra être envisagé que lorsque :  toutes les troupes rwandaises et leurs supplétifs auront quitté totalement l’ensemble du territoire congolais actuellement occupé et pillé. Aucun dialogue ne peut se tenir sous occupation étrangère, sous la contrainte des armes ou pendant le pillage systématique des ressources nationales. La paix ne se négocie pas au prix de la souveraineté nationale’’, a tranché, avec la dernière énergie, le Coordonnateur Jonas Tshiombela.

Vu l’urgence de rétablir la paix et de protéger les populations dans l’Est de la RDC, la NSCC a intimé l’ordre au troupes de rwandaises de cesser le pillage des ressources naturelles congolaises, de stopper les massacres des populations et de se retirer immédiatement des zones sous leur occupation. La Nouvelle Société Civile Congolaise a rappelé la nécessité pour la Communauté Internationale de prendre des mesures pour imposer la paix en RDC.

                                                                           

‘’La NSCC réaffirme son entière solidarité avec les populations meurtries de l’Est et des territoires occupés. Vous n’êtes pas seuls, la Nation congolaise est à vos côtés. Elle exige : justice pour les victimes, vérité sur les crimes commis, réparations effectives, et des garanties de non-répétition, à travers notamment un Tribunal pénal international pour la RDC’’, a confirmé la NSCC, par le truchement de son Coordonnateur Jonas Tshiombela.

GM

 

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

 

SUR L’OCCUPATION ILLEGALE DU TERRITOIRE NATIONAL, LES MANŒUVRES DE DIVERSION A UVIRA, L’IMPERATIF DE SOUVERAINETE, DE JUSTICE ET DE MOBILISATION CITOYENNE

Kinshasa, le 19 décembre 2025. La Nouvelle Société Civile Congolaise (NSCC), plateforme nationale citoyenne engagée pour la défense de la souveraineté, de l’État de droit, des droits humains et de la paix durable, suit avec une extrême vigilance et une profonde préoccupation la dégradation continue de la situation sécuritaire à l’Est de la République Démocratique du Congo, notamment à Uvira, au Nord-Kivu et au Sud-Kivu.

La NSCC exige du Rwanda et de ses supplétifs armés de l’AFC/M23 :

  1. Le retrait immédiat, total, vérifiable et sans condition de toutes les troupes rwandaises et de leurs relais armés du territoire congolais, de Bunagana à Uvira
  2. La cessation immédiate de toute occupation, infiltration, soutien logistique et exploitation illégale des ressources naturelles de la RDC ;
  3. Le respect strict de la souveraineté de la RDC, du droit international et de la Résolution

2773 du Conseil de sécurité des Nations Unies.

             

La NSCC dénonce avec la plus grande fermeté les manœuvres de diversion observées à Uvira, où des éléments de l’AFC/M23 feignent un retrait en se déguisant, se dispersant parmi la population civile ou se redéployant de manière clandestine, dans l’unique objectif de faire baisser la pression internationale.  Ces pratiques constituent une violation grave du droit international humanitaire et mettent délibérément en danger les populations civiles.

A propos du dialogue inter congolais

La NSCC insiste avec force sur le fait que tout dialogue inter congolais crédible, sincère et porteur de paix durable ne pourra être envisagé que lorsque :  toutes les troupes rwandaises et leurs supplétifs auront quitté totalement l’ensemble du territoire congolais actuellement occupé et pillé. Aucun dialogue ne peut se tenir sous occupation étrangère, sous la contrainte des armes ou pendant le pillage systématique des ressources nationales. La paix ne se négocie pas au prix de la souveraineté nationale.

La NSCC recommande au Gouvernement congolais :

  1. De maintenir et renforcer la pression diplomatique, politique et juridique sur le Rwanda ;
  2. De rejeter toute mise en scène de faux retrait et d’exiger des mécanismes internationaux indépendants de vérification ;
  3. De mobiliser de toute urgence l’aide humanitaire en faveur des milliers de déplacés internes, particulièrement les femmes, les enfants et les personnes vulnérables ;
  4. De poursuivre les efforts en faveur de la justice, de la vérité, des réparations et des garanties de non-répétition.

La NSCC interpelle la communauté internationale, en particulier les États-Unis d’Amérique, afin de :

  1. Ne pas tomber dans les manœuvres de diversion du Rwanda, visant à simuler un retrait partiel ou tactique ;
  2. Faire respecter pleinement la souveraineté et l’intégrité territoriale de la RDC ;
  3. Appuyer des sanctions ciblées et crédibles contre les responsables rwandais et les dirigeants de l’AFC/M23 ;
  4. Soutenir l’institution d’un Tribunal pénal international pour la RDC, compétent pour juger les crimes de guerre, crimes contre l’humanité et violations graves des droits humains commis sur le sol congolais.

Justice, vérité et solidarité avec les populations de l’Est

La NSCC réaffirme son entière solidarité avec les populations meurtries de l’Est et des territoires occupés. Vous n’êtes pas seuls, la Nation congolaise est à vos côtés. Elle exige : justice pour les victimes, vérité sur les crimes commis, réparations effectives, et des garanties de non-répétition, à travers notamment un Tribunal pénal international pour la RDC.

Appel solennel au peuple congolais

La NSCC appelle toutes les Congolaises et tous les Congolais à s’unir autour d’un Front patriotique pour la paix et la citoyenneté, afin de : organiser une résistance civique non violente contre l’occupation étrangère, dénoncer le pillage des richesses nationales, combattre les discours de haine, de division et de manipulation et défendre l’unité nationale, la paix et la dignité du peuple congolais. La NSCC réaffirme avec force : Le Congo n’est pas à vendre, Le Congo ne sera pas balkanisé. Le Congo restera un, souverain et indivisible.

COORDINATION NATIONALE

 

Tél.+243999999519 et +243999914958

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Le XXIe Sommet de la Francophonie de 2028 à Ottawa sera essentiellement Economique

 

Depuis l’annonce par le Premier Ministre du Canada, Mark Carney, de son intention d’accueillir le vingt-unième Sommet de la Francophonie dans la capitale nationale du Canada en 2028, il s’observe une grande fébrilité et un enthousiasme dans les milieux d’affaires du monde francophone canadien qui nourrissent d’ambitions d’explorer des nouvelles opportunités de croissance de leurs entreprises, en nouant des partenariats gagnants-gagnants avec leurs homologues francophones à travers le monde.

Le Premier Ministre canadien, qui vient du monde des affaires, a dit vouloir accueillir le Sommet de la Francophonie à Ottawa pour renforcer les liens économiques avec les 90 Etats membres de l’Organisation.

Il est évident que la République Démocratique du Congo, plus grand pays francophone du monde, avec des potentialités immenses en matières premières, en ressources énergétiques, en forêts tropicales et en terres agricoles non encore exploitées, est bien positionnée pour arracher des parts de marché importants et d’investissements dans ces différents secteurs.

Mais cela, si et seulement si, nous savons anticiper les événements plutôt que de les subir, pour pouvoir jouer un rôle majeur dans le futur de cette organisation.

En effet, à l’heure où les Etats membres sont en train d’envisager un nouveau souffle à donner à cette organisation intergouvernementale qui ne cesse de s’agrandir, une réflexion stratégique est nécessaire maintenant pour déterminer la place que la RDC veut occuper au sein de cette organisation, soit celle d’une locomotive, soit celle d’un wagon qui est traîné par les autres.

IKN

Le XXIe Sommet de la Francophonie de 2028 à Ottawa sera essentiellement Economique
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1ère édition de Kongo Awards au Gabon : Les Congolais marqués du sceau de l’excellence honorés à Libreville

Placée sous le thème de la crise à l’Est de la République Démocratique, les Congolais du Gabon ont vibré dans la communion lors de la 1ère édition de Kongo Awards avec un message fort appelant à la résilience pour une RDC totalement tirée des griffes des prédateurs de tous poils ».  Alors que l’année 2025 tire à sa fin, Libreville aura été le théâtre d’un événement marquant, appelé à faire date dans l’histoire de la diaspora congolaise au Gabon.

A l’initiative de Culture congolaise Plus, plate-forme culturelle et citoyenne à vocation mondiale, la communauté congolaise a célébré l’excellence, l’engagement et la contribution de ses ressortissants au développement du Gabon, pays d’accueil et terre de fraternité.

L’événement, organisé par la représentation de Culture congolaise Plus au Gabon (CCP), dirigée par François Mungumu Ebouta, a tenu toutes ses promesses. Par son envergure, sa qualité organisationnelle et la diversité des profils honorés, cette cérémonie de distinction s’est imposée comme l’un des temps forts de la vie communautaire et culturelle à Libreville en cette fin d’année.

Beaucoup d’appelés, peu d’élus : l’exigence au cœur de la reconnaissance

La sélection n’a pas été de tout repos. « Le processus s’est passé en plusieurs étapes ; il y avait eu des présélectionnés, des sélectionnés, puis la short liste des nominés » a déclaré le teigneux Président du Jury, Monsieur Bikelebieto Wata Félix.

Les organisateurs l’ont assumé : il y avait beaucoup d’appelés, mais peu d’élus. Un choix volontaire, dicté par la volonté de préserver la crédibilité et la valeur symbolique des distinctions décernées.

« Être nominé et distingué par Culture congolaise Plus n’était pas une simple formalité, mais la reconnaissance d’un parcours, d’un impact réel et mesurable dans les secteurs d’activités les plus variés : économie, culture, entrepreneuriat, action sociale, administration, diplomatie, cohésion communautaire », a tenu à préciser Jean Marie N’sapu, le Président de la Diaspora congolaise.

À travers ces trophées et certificats de mérite, c’est une diaspora laborieuse, discrète mais déterminante, qui a été mise en lumière. Une diaspora qui travaille, innove, investit et participe activement à la dynamique de développement du Gabon, tout en restant profondément attachée à ses racines congolaises.

Une initiative qui dépasse la simple célébration communautaire

Au-delà de la reconnaissance individuelle, l’événement portait une ambition plus large : montrer que la culture peut être un rempart contre toute résignation face aux tentatives d’anéantissement, un vecteur d’union et non de division, un espace de dialogue entre communautés, et un pont entre nations sœurs. En cela, Culture congolaise Plus confirme sa vocation : fédérer, valoriser et projeter la diaspora congolaise comme un acteur responsable et crédible dans les sociétés où elle évolue.

La présence remarquée des organisations culturelles gabonaises a donné à la cérémonie une dimension supplémentaire, soulignant la qualité des relations entre les communautés et l’esprit d’ouverture qui caractérise le vivre-ensemble au Gabon.

Des diplômes de mérite à forte portée symbolique

Moment fort de la cérémonie en hors-d’œuvre : la remise de diplômes de mérite par les organisations culturelles gabonaises à des personnalités dont l’engagement dépasse les frontières communautaires.

Son Excellence François Luambo, Ambassadeur de la République démocratique du Congo au Gabon, a été honoré pour son engagement constant et sa diplomatie agissante durant le processus de la transition gabonaise. Un geste hautement symbolique, qui traduit la reconnaissance d’un rôle diplomatique empreint de responsabilité, de proximité et de respect des dynamiques nationales du pays hôte.

Philo Nzolamesso a, pour sa part, été distingué pour son engagement au service de l’intégration et de l’amitié entre les communautés amies au Gabon. Une reconnaissance méritée pour un acteur dont l’action quotidienne a contribué en son temps à apaiser, rassembler et renforcer les liens sociaux dans un contexte multiculturel.

Enfin, un diplôme de mérite a été décerné à François Mungumu Ebouta, maître d’œuvre de cette cérémonie grandeur nature. Une distinction qui salue non seulement la réussite organisationnelle de l’événement, mais aussi la vision et la persévérance d’un homme convaincu que la culture et la reconnaissance du mérite sont des leviers puissants de cohésion et de rayonnement.

S’en est suivie la remise des trophées et divers diplômes aux personnalités et différentes Organisations nominées pour leur excellence dans le travail, l’abnégation

La forte mobilisation de la communauté congolaise de Port-Gentil

Parmi les faits marquants de cette célébration, la participation massive de la communauté congolaise au Gabon, section de Port-Gentil, dirigée par Dieudonné Kakila, a retenu toutes les attentions. Leur présence remarquable, tant par le nombre que par l’enthousiasme, a témoigné de l’adhésion profonde de cette branche communautaire à l’initiative portée par Culture congolaise Plus.

Venus de loin, les membres de la section de Port-Gentil ont affirmé, par leur mobilisation, leur attachement à l’unité de la diaspora et leur volonté de contribuer à une dynamique collective fondée sur la reconnaissance, la solidarité et la valorisation des talents. Cette participation active a donné à l’événement une dimension nationale, dépassant le cadre strict de Libreville.

Un message fort pour l’avenir de la diaspora

En refermant cette page de l’année 2025, la diaspora congolaise au Gabon envoie un message clair : elle entend être un acteur visible, structuré et respecté, capable de s’autoévaluer, de célébrer ses réussites et de dialoguer avec les institutions et les communautés du pays d’accueil.

Culture congolaise Plus, à travers cette initiative, pose les jalons d’une nouvelle manière de penser l’action diasporique : moins dans la revendication, davantage dans la contribution ; moins dans l’ombre, plus dans la reconnaissance du mérite et de l’excellence.

Comme l’a soutenu Jordan Betshindo, l’attaché culturel, représentant son Excellence Monsieur l’Ambassadeur, « Tant que la culture congolaise respirera, aucun peuple ne pourra nous effacer, aucune guerre ne pourra nous briser, et aucun oubli ne pourra nous faire disparaître »

Libreville aura ainsi été, le temps d’une soirée, le symbole d’une diaspora qui se regarde avec fierté, qui honore ses bâtisseurs et qui affirme, avec sérénité, sa place dans l’histoire commune entre le Congo et le Gabon.

La Pros.

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Coopération RDC-Belgique : échange de renforcement de solidarité entre le VPM Guy Kabombo et André Flahaut

Vendredi 19 décembre 2025, le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Défense nationale et Anciens Combattants, Me Guy Kabombo Muadiamvita, a reçu dans son cabinet de travail, Monsieur André Flahaut, ancien Ministre fédéral de la Défense du royaume de Belgique, pour une visite de courtoisie.

En séjour dans la capitale Congolaise dans le cadre d'un projet avec la ville de Kinshasa, cet ancien haut fonctionnaire Belge a salué la coopération bilatérale entre la République Démocratique du Congo et la Belgique.

Les deux personnalités ont échangé pendant un long moment à huis-clos. De leurs échanges, rien n’a filtré.

Au sortir de cette entrevue, André Flahaut s'est exprimé en ces termes : " je crois fermement comme ancien Ministre de Défense Belge, qu'il est important de s'inscrire dans un mouvement qui remet à l'ordre du jour, la solidarité entre le RDC et la Belgique, par le partage d'expérience".

Il a, par la même occasion, salué l’accompagnement de la Belgique dans le renforcement de capacités des Forces Armées de la RDC (FARDC), mais également la récente visite du Ministre de Défense et Commerce Extérieur belge Theo Francken.

La Pros.

 

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Kalemie : Guy Kabombo au chevet des blessés de guerre au camp Marin

Soucieux de l'amélioration des conditions de vie des militaires et leurs dépendants, l'un des trois axes majeurs de son programme, le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Défense nationale et Anciens combattants S.E Me Guy Kabombo Muadiamvita, lors de sa récente visite à KALEMIE,  chef-lieu de la province du Tanganyika, avait promis une assistance sociale aux blessés de guerre et leurs familles, déplacées de Bukavu et Goma, après les récents affrontements.

Une gibecière remplie des vivres et non vivres, destinée aux besoins primaires de ces blessés de guerre et leurs familles, installés au camp MARIN à Kalemie. Au total de 290 ménages, 60 blessés de guerre, et plus de 150 veuves ont bénéficié de cette assistance sociale, constituée de sacs de semoules et de riz, des viandes de bœuf, des haricots, du sucre, des cartons de boîtes de conserve, de l’huile végétale, des pièces de pagnes pour les dames, des bouteilles de jus, des bâches, des cartons de savons et poudres .

Juste quelques jours après son passage à Kalemie,  où le VPM de la défense  Me Guy Kabombo Muadiamvita s’était entretenu avec ces blessés de guerre sur leurs conditions de vie, leur situation salariale et leur prise en charge médicale à l’hôpital militaire de référence.

Signalons, par ailleurs, que tous les enfants en âge de scolarité, présents sur le site, ont été identifiés et inscrits dans des écoles environnantes.

Soulignons également que d’autres mesures sociales durables sont envisagées en faveur de tous ces déplacés de l’Est notamment, la construction de nouveaux bâtiments modernes pour améliorer les conditions d’accueil des familles concernées.

La Pros.

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En présence des Inspecteurs provinciaux de la Formation professionnelle,FOMAC : Célestine Futi largue sur le marché d’emplois 9 lauréates finalistes en coupe et couture

La Fondation Maman Célé, FOMAC en sigle, sous la conduite de sa présidente nationale Madame Célestine Futi Bilendo vient de larguer sur le marché d’emplois, 9 Lauréates finalistes en Coupe et couture de la 1ère session de formation 2025 qui a duré 6 mois. La cérémonie de clôture et de remise des brevets a eu lieu, le samedi 13 décembre 2025, sur l’Avenue Yonso n°95, dans la Commune de Bumbu en présence des Inspecteurs provinciaux du Ministère de la Formation Professionnelle, des représentants de sous coordinations CENCONTA, de la municipalité de Bumbu, des apprenants et tant d’autres invités. 

Véritable patriote engagée dans le développement de la communauté par la promotion de la jeune fille et de la femme en générale, Madame Célestine Futi Bilendo se dévoue corps et âme, en dépit de ses moyens de bord, pour emboiter le pas à la vision de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, président de la République et Chef de l’Etat dans la valorisation du secteur de la Formation professionnelle, de l’autonomisation et la promotion de la jeune fille et de la femme en générale sans pour autant oublier le garçon pour une inclusion financière dans le domaine de l’entrepreneuriat.

A cet effet, les lauréates de cette première session constituent un produit fini et une valeur ajoutée. Elles ont été bien formées et capables de se prendre en charge en créant leurs propres startups. Car, au terme de leur formation professionnelle, elles ont été soumises à un jury provincial musclé sous le regard admirateur des inspecteurs du Ministère de la Formation professionnelle.

D’après la présidente Célestine Futi, chaque étape franchie était sanctionnée par une évaluation systématique en terme de cotation de chaque tenue, de pré-jury oral et pré-jury pratique.

Les lauréates ont été exhortées de mettre en pratique les techniques apprises et d’user de professionnalisme dans l’exercice de leur travail pour servir de modèle aux générations futures.

Par ailleurs, le palmarès de l’Inspection principale provinciale Kinshasa-Ouest présente les résultats que voici en Coupe et Couture :

Deux ont eu la mention Grande Distinction. Il s’agit de : Kiala Zayadiaku 80%, Mundilu Kadima 80%. Six ont eu la mention Distinction. Il s’agit de : Mafuta Tekadiomona 79%, Lukelo Mvomuanga 78%, Kiese Simakala 76%, Mbaya Mafuta 75%, Oyevo Okasa 74%, Toko Mayuyu 72%. Un seul, avec la mention Satisfaction. Il s’agit de : Makesa Yala 69%.

Cadre légal respecté

Il convient de rappeler que le Centre de Formation Professionnel FOMAC fonctionne en toute légalité avec l’Arrêté Ministériel n°563/CABMINFPM/MIN/AKK/KHB/KMJ/maf/2023 du 11/12/2023. Il était au départ une organisation non gouvernementale (ONG) qui a vu le jour le 26 Décembre 2020, dans la Commune de Ngiri-Ngiri. Il a ouvert ses portes dans la Commune de Bumbu à la date du 13 janvier 2025. Il deviendra partenaire du Ministère de la Formation professionnelle en février 2025, par son adhésion à la Coordination CECONTA. Depuis le mois de mars 2025, le Centre assure la formation des apprenants dont celles de la 1ère session et celles de la 2ème session qui viennent de démarrer leur formation il y a mois.

Madame Célestine Futi lance un appel à toutes les filles et femmes désireuses apprendre les métiers de Coupe et Couture et Esthétique de rejoindre le Centre FOMAC qui assure une bonne formation en vue de les rendre utiles dans la société.

Le Centre fonctionne jusque-là qu’avec des moyens de bord et sa présidente exhorte le gouvernement et toutes les bonnes consciences de leur venir en aide pour continuer d’assurer cette œuvre sociale d’encadrement de cette couche sociale vulnérable.

Eugène Khonde

En présence des Inspecteurs provinciaux de la Formation professionnelle,FOMAC : Célestine Futi largue sur le marché d’emplois 9 lauréates finalistes en coupe et couture
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Accord de Washington : les Etats-Unis coupent court aux accusations de bradage des minerais congolais !

A Kinshasa, l’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique en République Démocratique du Congo, Lucy Tamlyn, a tenu à recadrer le débat. Face aux interrogations persistantes sur l’Accord de Washington et la place qu’occuperaient les minerais congolais, la diplomate américaine a affirmé, au cours d’une conférence de presse lundi dernier, qu’il ne s’agit ni d’un marché de dupes ni d’un bradage des ressources stratégiques de la RDC, mais d’un montage d’accords présenté comme un partenariat “gagnant-gagnant”.

“L’accord de Washington comprend plusieurs accords.”

Dans ses précisions, Lucy Tamlyn a d’abord rappelé l’architecture de cet ensemble, qui ne se limite pas à un seul document. Elle a évoqué un volet régional, mais aussi des engagements directs entre Kinshasa et Washington.

“Nous avons d’abord l’accord qui est entre la RDC et le Rwanda, où les États-Unis sont médiateurs. Il y a aussi des accords bilatéraux avec la RDC”, a souligné Lucy Tamlyn.

Le cœur du message américain tient en une formule : les bénéfices seraient partagés. L’ambassadeur insiste sur l’idée d’un équilibre des intérêts, destiné à rassurer l’opinion sur la souveraineté économique de la RDC.

‘’Ces accords ont été négociés pour un partenariat gagnant-gagnant. Il y a des bénéfices pour le côté congolais, ainsi que pour le côté américain.”

Dans un contexte où les minerais critiques tels que cobalt, cuivre, lithium, coltan, se trouvent au centre des rivalités industrielles et géostratégiques, Lucy Tamlyn assume également, sans détour, l’intérêt stratégique des États-Unis.

“Nous avons été clairs au début que nous voulons nous-mêmes avoir une chaîne de production sur des minerais critiques qui sont nécessaires pour nos industries et pour la défense des États-Unis’’, a affirmé la diplomate américaine.

Et de préciser que l’approche américaine s’inscrirait davantage dans la logique des investissements que dans celle d’une extraction sans retour local.

“Nous sommes entrés dans un accord avec la RDC par rapport aux investissements américains ici.”

Au-delà du narratif économique, la sortie médiatique de Lucy Tamlyn a aussi abordé la dimension sécuritaire, particulièrement sensible, liée aux engagements pris à Washington le 4 décembre. L’ambassadeur affirme que les Etats-Unis ont dénoncé les actions constatées sur le terrain et veulent voir le Rwanda respecter les engagements annoncés.

“Nous sommes, comme vous, déçus de la situation. Les Etats-Unis souhaitent que le Rwanda respecte ses engagements pris avec le président Trump à Washington le 4 décembre.”

Dans une tonalité mêlant prudence diplomatique et avertissement, elle annonce une volonté de suivi étroit avec les pays concernés pour traduire les promesses en actes.

“Nous allons également travailler très étroitement avec tous les pays concernés pour que les engagements soient respectés”, a-t-elle insisté.

Interrogée sur les moyens de pression dont disposent les Etats-Unis, Lucy Tamlyn a indiqué que Washington passe au crible l’ensemble de ses leviers, sans toutefois détailler à ce stade une mesure précise.

“Nous sommes en train d’examiner tous les outils possibles : les outils diplomatiques, les sanctions, ainsi que les activités bilatérales et multilatérales pour garantir que les engagements pris soient respectés”.

La diplomate s’est gardée d’annoncer une décision imminente, mais affirme que la réflexion est ouverte et active. “Je ne suis pas en mesure de dire précisément quelles seront les actions que les États-Unis pourront prendre, mais assurez-vous que nous réfléchissons à toutes les options possibles”.

Nathan Mundele

Accord de Washington : les Etats-Unis coupent court aux accusations de bradage des minerais congolais !
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RDC : MSF préconise une pratique journalistique responsable autour des questions liées aux violences sexuelles en temps de guerre

Dans le cadre de ses approches opérationnelles de terrain, Médecins Sans Frontières a organisé hier, mardi 16 décembre 2025, un atelier de renforcement des capacités des journalistes sur la Couverture médiatique des violences sexuelles en temps de guerre. L’activité s’est déroulée dans une atmosphère de convivialité soutenue dans la salle Bosangani de l’Immeuble Waikiki, dans la commune de la Gombe, à Kinshasa.

Dans un contexte de crise sécuritaire croissante dans l’Est de la RDC, marquée par des conséquences humanitaires dramatiques, notamment dans les zones sous occupation, MSF a jugé utile de meubler le champ de sensibilisation. Par cet atelier de Kinshasa, il a été, justement, question, pour l’organisateur, de mobiliser les professionnels des médias en leur offrant des astuces qui puissent favoriser un traitement éthique et responsable des informations relatives aux violences sexuelles.

Compté parmi les intervenants, Hervé Yonkeu a, durant son exposé, abordé une thématique riche qui met en lumière l’importance d’une plume protectrice. Il a préconisé cinq piliers éthiques qui, selon lui, doivent toujours guider le travail d’un journaliste pour un rendement de qualité sur des questions des violences sexuelles. Selon Hervé Yonkeu, est considéré comme étant un journaliste professionnel, celui qui privilégie, avec fidélité, la confidentialité, la dignité, la responsabilité sociale et la discipline morale dans le traitement de ses informations. Hervé Yonkeu a martelé sur le fait que, quelles que soient les circonstances ou contraintes, une survivante mérite toute la protection nécessaire dans le travail des médias. ‘’La manière dont un journaliste couvre les violences sexuelles peut protéger, soit exposer les survivantes. Chaque choix –langage, images, lieu de tournage, questions posées -, a des conséquences directes sur leur sécurité, leur dignité et leur accès aux soins’’, a-t-on démontré, au cours de l’atelier.

Une autre intervenante durant l’activité, c’est Mme Mireille de MSF. Dans son auditoire, elle été pédagogique, délivrant un exposé pointu qui a évacué les zones d’ombre autour de la complexité de la problématique des violences sexuelles. Selon elle, les hommes sont aussi, bien que très rarement, victimes de ce type d’abus. ‘’Les violences sexuelles comprennent de nombreux formes dont notamment le viol, la tentative de viol, les attouchements sexuels, l’exploitation sexuelle, le mariage forcé. Le terme violences sexuelles est donc un concept générique et large’’, a-t-elle expliqué, rappelant différentes contraintes liées à la prise en charge des victimes, comme le manque des infrastructures adéquates et l’insuffisance du personnel. ‘’Dans de nombreuses zones, en particulier rurales ou isolées, les centres de santé sont peu nombreux, éloignés ou ne disposent pas de services spécialisés nécessaires à la prise en charge des violences sexuelles’’, a-t-elle interpellé, dans son exposé, devant les journalistes.

GM

 

RDC : MSF préconise une pratique journalistique responsable autour des questions liées aux violences sexuelles en temps de guerre
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Le Pape exhorte au respect des processus de paix en RDC

Après la prière de l’Angélus, place Saint-Pierre, Léon XIV a partagé sa préoccupation pour la population de l’Est de la République Démocratique du Congo, après la reprise des combats. Il a également évoqué les béatifications en France et en Espagne ce samedi de plusieurs dizaines de martyrs tués en haine de la foi lors de la Seconde Guerre mondiale et de la guerre d’Espagne.

«Je suis avec une vive préoccupation la reprise des affrontements dans la partie orientale de la République démocratique du Congo. Alors que j’exprime ma proximité à la population, j’exhorte les parties en conflits à cesser toute forme de violence et à rechercher un dialogue constructif, dans le respect des processus de paix en cours»: Léon XIV est donc revenu sur les récents événements qui ont touché l’Est de la RDC cette semaine.

Angélus: «La prophétie, même enchaînée, reste une voix libre»

Les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda, ont repris leur marche en avant au Sud-Kivu, le long de la frontière burundaise, s’emparant mercredi dernier de la ville d’Uvira en dépit de la signature d’un accord de paix signé à Washington sous les auspices des États-Unis entre la RDC et le Rwanda. Le mouvement rebelle contrôle ainsi toute la frontière séparant le Congo du Burundi, un des alliés de Kinshasa, ainsi qu’une agglomération de plusieurs centaines de milliers d’habitants sur les rives du lac Tanganyika, à quelques dizaines de kilomètres à peine de Bujumbura, la principale ville du Burundi.

Cette nouvelle offensive a provoqué la colère de l’administration américaine, engagée dans ce processus de paix qui apparait caduc. «Les actions du Rwanda dans l'est de la RDC constituent une violation claire des accords de Washington signés par le président Trump. Et les États-Unis prendront des mesures pour garantir le respect des engagements pris envers le président», a ainsi écrit samedi le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, sur X. L'ambassadeur américain à l'ONU avait accusé vendredi Kigali de mener la région vers la «guerre», notamment avec le Burundi, qui avait déployé 18.000 hommes en RDC en soutien de Kinshasa, et dont une partie du contingent se trouve encore dans le pays. Le chef des opérations de maintien de la paix de l'ONU a également mis en garde vendredi contre la menace d'un «embrasement» de la région des Grands Lacs.

Vatican News

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