Une mission parlementaire de l'Assemblée Nationale a séjourné à Kampala, capitale de l’Ouganda du 12 au 18 novembre 2024. L'objectif de cette mission a été de renforcer la diplomatie constructive pour la paix entre la RDC et l'Ouganda, en renforçant la collaboration avec les autorités politiques ougandaises et le groupe d'amitié RDC-Ouganda.
Conduite par l'Honorable Lambert Mende Omalanga, cette délégation des Députés Nationaux congolais a présenté son rapport au Président de l'Assemblée Nationale, le Professeur Vital Kamerhe, le 19 novembre 2024. Ce rapport va être également présenté devant la plénière prochainement.
La mission a eu des échanges fructueux avec la commission des Affaires étrangères et la commission de la Défense du parlement ougandais. Elle a également été reçue par la Présidente du Parlement ougandais, Anita Annet Among, qui a annoncé qu'elle sera à la tête d’une mission à Kinshasa dans les prochains jours, pour poursuivre les discussions entamées à Kampala.
Avant d’effectuer son retour au pays, la délégation congolaise est allée à la rencontrer du Président ougandais, Yoweri Kaguta Museveni. Ce dernier, a exprimé sa satisfaction quant à la collaboration parlementaire entre les deux pays, soulignant l'importance d'une coopération bilatérale permanente pour la paix et la sécurité des frontières.
En recevant de rapport, Vital Kamerhe a exprimé sa grande satisfaction suite au travail accompli par la délégation. Il a félicité les membres de la mission pour leur engagement et leur dévouement à renforcer les relations diplomatiques entre la RDC et l'Ouganda.
Par ailleurs, il a précisé que des telles missions diplomatiques vont être également effectuer dans d’autres pays avec lesquels la RDC souhaite renforcer sa coopération parlementaire et bilatérale.
Cette mission parlementaire marque une étape importante dans le renforcement des liens entre les deux nations africaines, ouvrant la voie à une coopération accrue pour la paix et la sécurité régionale.
Le Président Félix Tshisekedi a procédé, ce mardi 19 novembre 2024, à Lubumbashi, à l’inauguration du siège de l’Assemblée provinciale du Haut-Katanga. Il s’agit d’un bâtiment de trois étages qui compte des bureaux individuels, des espaces collectifs pour les 48 députés provinciaux ainsi que leurs assistants, 37 bureaux pour le personnel administratif et une salle de plénière de 500 places assises.
S’exprimant à cette occasion, le Gouverneur de province Jacques Kyabula Katwe a déclaré que « la construction du siège du parlement provincial s’ajoute à une série d’autres infrastructures d’utilité publique telles que les routes, les ponts, les écoles et hôpitaux dans les villes de Lubumbashi, Likasi ou encore Kipushi ».
Le Gouverneur Kyabula a publiquement soutenu la révision constitutionnelle « parce qu’elle apportera une innovation constitutionnelle qui permettrait aux provinces de bénéficier directement de 40 % des recettes produites à la source ».
Quant au numéro un de l’Assemblée Provinciale, Michel Kabwe, il a salué cet événement qui constitue une première depuis l’accession du pays à l’indépendance.
Le Président du parlement du Haut-Katanga a décrit ce siège comme étant « le temple de la démocratie et un espace de libre expression où chaque voix compte ».
(Par Xi Jinping, Président de la République populaire de Chine)
Intervention de Monsieur Xi Jinping, Président de la République populaire de Chine sur la réforme des institutions de gouvernance mondiale à la deuxième session du 19e Sommet du G20
Rio de Janeiro, le 18 novembre 2024
Monsieur le Président Luiz Inácio Lula da Silva,
Chers Collègues,
Le Sommet du G20 a été mis en place il y a 16 ans. Durant les années écoulées, nous avons renforcé la solidarité dans la lutte contre la crise financière mondiale en favorisant la coopération économique, financière et commerciale internationale, pour orienter l'économie mondiale sur la voie de la reprise. Nous avons uni nos efforts dans la réponse aux enjeux globaux en travaillant ensemble à gérer le changement climatique, à combattre l'épidémie de la Covid-19 et à guider la transformation technologique, pour conférer au G20 de nouvelles responsabilités et de nouvelles missions. Nous avons avancé main dans la main dans l'amélioration de la gouvernance mondiale en renforçant la coordination des politiques macroéconomiques et promouvant la réforme des institutions financières internationales, pour piloter la coopération internationale dans un esprit d'égalité et de coopération gagnant-gagnant.
Sur le nouveau point de départ, le G20 est appelé à saisir le moment charnière et à explorer de nouveaux horizons pour continuer de perfectionner la gouvernance mondiale et de promouvoir le progrès de l'Histoire. Nous devons porter la vision de la communauté d'avenir partagé pour l'humanité, voir le développement des autres comme une opportunité, non un défi, et considérer les autres comme des partenaires, non des rivaux. Nous devons observer les normes fondamentales régissant les relations internationales basées sur les buts et principes de la Charte des Nations Unies et défendre l'ordre international fondé sur le droit international. Il est important de valoriser les compétences du G20 pour bâtir un plus grand consensus international notamment dans les domaines économique, financier, commercial, numérique et écologique, améliorer la gouvernance mondiale et promouvoir un monde multipolaire égal et ordonné et une mondialisation économique bénéfique pour tous et inclusive.
Premièrement, nous devons perfectionner la gouvernance économique mondiale pour bâtir une économie mondiale coopérative. Nous avons élaboré les stratégies de croissance globale du G20 et mis en place un cadre de croissance forte, durable, équilibrée et inclusive. Actuellement, il nous faut renforcer le partenariat économique mondial, intensifier la coordination des politiques macroéconomiques en matière budgétaire, financière, monétaire et de réforme structurelle, développer des forces productives de nouvelle qualité et améliorer la productivité globale des facteurs, pour ouvrir de plus vastes perspectives à l'économie mondiale. Il convient de valoriser les réunions des ministres des Finances et des gouverneurs des banques centrales du G20, de faire jouer à ces mécanismes un rôle de stabilisateur dans la coordination des politiques macroéconomiques et de créer un environnement ouvert, inclusif et non discriminatoire pour la coopération économique internationale. Les institutions financières internationales et les créanciers commerciaux doivent, en tant que principaux créanciers, participer aux efforts d'allègement et de suspension de la dette des pays en développement. Il est nécessaire de créer un climat d'affaires intègre, de continuer d'appliquer la tolérance zéro à l'égard de la corruption, de renforcer la coopération internationale sur le rapatriement des personnes recherchées et le recouvrement des avoirs et de s'abstenir de servir de refuge aux éléments corrompus et à leurs avoirs.
Deuxièmement, nous devons perfectionner la gouvernance financière mondiale pour bâtir une économie mondiale stable. Il faut renforcer le droit à la parole et la représentation des pays en développement et, selon le calendrier et la feuille de route convenus par les parties, procéder à la revue de l'actionnariat de la Banque mondiale et promouvoir la révision des quotes-parts du FMI. Il faut préserver ensemble la stabilité du marché financier international et éviter les effets de débordement négatifs des réajustements de politiques monétaires nationales. Les pays développés doivent assumer leurs responsabilités à cet égard. Il convient de perfectionner les systèmes de surveillance, d'alerte et de gestion des risques financiers et d'intensifier la coopération notamment en matière de monnaie numérique et de fiscalité, de sorte à consolider le filet de sécurité financière dans le monde. Il faut accélérer la mise en œuvre de la Feuille de route du G20 pour la finance durable en vue de mieux répondre aux besoins des pays en développement en financement vert.
Troisièmement, nous devons perfectionner la gouvernance commerciale mondiale pour bâtir une économie mondiale ouverte. Nous devons placer le développement au centre de l'agenda économique et commercial mondial, continuer de favoriser la libéralisation et la facilitation du commerce et de l'investissement, poursuivre la réforme de l'OMC, nous opposer à l'unilatéralisme et au protectionnisme, rétablir au plus vite le bon fonctionnement du mécanisme de règlement des différends, inclure l'Accord sur la facilitation de l'investissement pour le développement dans le cadre des règles de l'OMC et dégager rapidement un consensus sur l'accord sur l'e-commerce. Il est important de mettre les règles de l'OMC en phase avec notre temps et de travailler à résoudre les questions en suspens tout en cherchant activement à élaborer de nouvelles règles tournées vers l'avenir pour renforcer l'autorité, l'efficacité et la pertinence du système commercial multilatéral. Il faut éviter de politiser les questions économiques, de diviser artificiellement le marché mondial et de pratiquer le protectionnisme sous prétexte du développement vert et bas carbone. Il y a deux ans, la Chine a lancé avec l'Indonésie et d'autres pays l'Initiative sur la coopération internationale pour des chaînes industrielles et d’approvisionnements résilients et stables, appelant à construire un partenariat plus égal, plus inclusif et plus constructif en matière de chaînes industrielles et d'approvisionnement. Nous sommes prêts à renforcer la coopération avec toutes les parties dans ce domaine.
Quatrièmement, nous devons perfectionner la gouvernance numérique mondiale pour bâtir une économie mondiale novatrice. Nous devons valoriser le rôle de la Réunion ministérielle du G20 sur l'économie numérique pour qu'elle oriente la transformation numérique, l'intégration approfondie de l'économie numérique et de l'économie réelle et l'élaboration des règles dans les domaines émergents. Il faut renforcer la gouvernance et la coopération internationales en matière d'intelligence artificielle (IA) pour qu'elle soit pour le bien et pour tous et ne devienne pas un jeu des pays riches et des fortunés. La Chine a organisé la Conférence mondiale 2024 sur l'IA et la Réunion de haut niveau sur la gouvernance mondiale de l'IA et publié la Déclaration de Shanghai sur la gouvernance mondiale de l'IA. Elle a travaillé avec d'autres parties à favoriser l'adoption par l'Assemblée générale des Nations Unies de la résolution sur l'intensification de la coopération internationale en matière de renforcement des capacités dans le domaine de l'IA. Elle organisera en 2025 une nouvelle conférence mondiale sur l'IA et sera heureuse de voir les pays membres du G20 y prendre part.
Cinquièmement, nous devons perfectionner la gouvernance écologique mondiale pour bâtir une économie mondiale respectueuse de l'écologie. Il faut respecter le principe des responsabilités communes mais différenciées, porter la vision de l'harmonie entre l'homme et la nature et mettre en œuvre de manière intégrale et effective l'Accord de Paris et le Cadre mondial de la biodiversité de Kunming-Montréal. Les pays développés doivent fournir aux pays en développement des soutiens nécessaires en matière de fonds, de technologies et de renforcement des capacités. La récente COP sur la biodiversité a dégagé un consensus important. Nous devons soutenir ensemble la conférence en cours sur les changements climatiques et la prochaine conférence sur la désertification pour qu'elles aboutissent à des résultats positifs. La transition et la sécurité énergétiques sont des sujets majeurs. Il faut respecter le principe dit « construire avant de détruire » pour assurer une substitution maîtrisée et ordonnée des énergies traditionnelles par des énergies propres et accélérer la transition verte et bas carbone de l'économie mondiale. La Chine continuera d'approfondir avec les différentes parties la coopération internationale en matière d'infrastructures vertes, d'énergies vertes, d'exploitation minière verte et de transports verts et soutiendra au mieux de ses capacités les autres pays en développement.
La gouvernance sécuritaire mondiale est également une partie importante de la gouvernance mondiale. Le G20 doit soutenir l'ONU et son Conseil de Sécurité pour qu'ils jouent un plus grand rôle et soutenir tout effort en faveur du règlement pacifique des crises. Pour promouvoir la désescalade de la crise ukrainienne et rechercher un règlement politique, nous devons poursuivre les principes de non-extension du champ de bataille, de non-escalade des combats et de non-attisement du feu. La Chine et le Brésil ont lancé avec d'autres pays concernés du Sud global le Groupe des amis pour la paix sur la crise ukrainienne, dans l'objectif de rassembler plus de voix pour la paix. Les combats à Gaza ont infligé d'immenses souffrances à la population. Il est urgent de promouvoir l'instauration rapide d'un cessez-le-feu par toutes les parties et de soutenir l'apaisement de la situation humanitaire et la reconstruction d'après-guerre dans la région. L'issue fondamentale au cycle incessant du conflit palestino-israélien passe par la mise en œuvre de la solution à deux États, le rétablissement des droits légitimes de la nation palestinienne et la création d'un État palestinien indépendant.
Chers Collègues,
Rappelons-nous notre engagement initial lors de la création du G20. Rio de Janeiro est pour nous un nouveau départ pour faire valoir notre partenariat, porter le véritable multilatéralisme et bâtir un avenir encore plus brillant de développement et de prospérité partagés.
Le Vice-Premier ministre, Ministre du Plan et de la Coordination de l'aide au développement et le représentant résident du PNUD ont animé une journée d'Information à l'attention des députés des 9 Provinces confiées au PNUD dans le cadre de la mise en œuvre du programme de développement Local des 145 Territoires (PDL145T). Cette activité avait pour objectif de permettre aux élus du peuple de mieux comprendre et de s’approprier le programme pour assurer un suivi plus efficace de l’exécution des travaux.
Pendant plus de quatre heures, les parlementaires dont 8 présidents des caucus et 2 femmes députés ont reçu les informations sur l’état d’avancement du programme, les défis rencontrés et les leçons à tirer de la mise en œuvre de la première composante du programme. Tout en appréciant la pertinence, l’efficacité, l’efficience et la qualité des réalisations du PDL 145T, les députés ont partagé les constats faits sur le terrain lors de leurs vacances parlementaires et ceux remontés par la population. Ils ont sollicité des réponses à leurs préoccupations, notamment sur la construction des routes qui selon eux auraient facilité la mise en œuvre du PDL-145T, réduit le temps d’exécution et permis de réduire le coût de construction des infrastructures.
Les députés représentant les 54 territoires d’intervention du PNUD ont félicité le VPM du Plan & CAD et le PNUD d’avoir initié cette rencontre tout en présentant quelques recommandations parmi lesquelles une meilleure implication des élus du peuple pour un meilleur suivi, le convoyage des matériaux en profitant de la saison sèche, l’exploration des sources d’approvisionnement proches et l’utilisation de la main d’œuvre locale.
Lors de son intervention, le vice-Premier ministre, Ministre du Plan et de la Coordination de l'aide au développement, SEM. Guylain Nyembo, a mis en avant les objectifs du PDL-145T et l'importance qu’il revêt pour les populations bénéficiaires et le gouvernement. Il a souligné la nécessité pour les agences d’accélérer les travaux afin de finaliser le premier volet et de lancer les composantes restantes afin de « réduire les inégalités spatiales et à transformer les conditions et cadres de vie des populations congolaises vivant dans les territoires ruraux jusque-là mal desservies par les infrastructures et services sociaux de base ».
Lors de sa prise de parole, le Coordonnateur du Comité Technique de suivi du Programme, Mr Jean Philippe Mukuaki a rappelé l’historique de l’élaboration et de l’adoption du PDL 145-T, sa vision, son objectif, son coût, son cadre institutionnel, son état d’avancement ainsi que les contraintes majeures rencontrées par le Programme.
Le Représentant Résident du PNUD, Damien Mama dresse le bilan de mise en œuvre du PDL-145 T et souligne aussi les défis majeurs
Pour Damien Mama, représentant résident du PNUD, les échanges d’aujourd’hui constituent un exercice de redevabilité avec les députés, acteurs importants dans la mise en œuvre du programme. Le PNUD a présenté l’état d’avancement des travaux de construction des infrastructures dans chacune des 9 provinces afin de permettre aux élus de mesurer les progrès réalisés vers l’atteinte des résultats. Sur l’objectif des 764 infrastructures socio-économiques à réaliser, 631 infrastructures (334 écoles primaires, 245 centres de santé et 52 bâtiments administratifs) sont en cours de construction dans les provinces de Mongala, Tshuapa, Kasaï, Sankuru, Tshopo, Bas-Uele, Maniema, Tanganyika et Sud Kivu, soit un taux d’exécution de plus de 83 %.
Les travaux de 133 infrastructures restantes seront lancés dès la finalisation de la procédure de de passation de marché. Le coût global de la partie PNUD du PDL-145T est évalué à 610 690 541 dollars américains (sur un total de 1,66 milliard pour l’ensemble du PDL-145 T), financé sur les ressources du Gouvernement de la RDC. A date, les ressources effectivement reçues du Gouvernement par le PNUD s’élèvent à 187 976 466,27 USD, et concernent exclusivement la construction des écoles, des centres de santé et des bâtiments administratifs. Le PNUD a apporté une contribution de 16 626 858,94 USD.
Mr Damien Mama, a informé l’assistance que pour mener à bien le PDL-145T, 25 contrats ont été signés avec 20 entreprises locales pour les travaux de construction. En respect du principe de transparence, les appels d’offres sont consultables sur le site du PNUD. Les liens de publication des offres sont disséminés dans les journaux, le site internet du PNUD et partagés avec les réseaux au niveau national, provincial et international. Il a souligné que le PNUD met un point d’honneur à terminer tout ce qu’il a commencé.
Les députés représentant les 54 territoires d’intervention du PNUD ont félicité le VPM du Plan & CAD et le PNUD pour cette initiative
Pour rappel, le PDL-145T est structuré autour de quatre composantes : (1) le développement d’infrastructures socioéconomiques de base (bâtiments administratifs, écoles primaires, centres de santé, pistes rurales, hydraulique et énergie) ; (2) la redynamisation des économies locales à travers le développement des chaines de valeurs agro-sylvo-pastorales ; (3) le renforcement de la gouvernance locale et des capacités des acteurs institutionnels et communautaires ; et (4) la mise en place d’un système d’information géo référencé. Seule la première composante a été financée à ce jour.
Le 7 novembre 2024, des mains du vice-Premier Ministre, Ministre du Plan et Coordination de l'Aide au Développement, SEM Guylain Nyembo, la population locale de la chefferie de Kaziba, village de Chirindye, secteur de Kazadi, dans le territoire de Walungu au Sud-Kivu composée de 90 000 habitants dont 60 % des femmes a réceptionné officiellement l’école primaire Marhale. Cette école s’ajoute aux 17 écoles, 10 centres de santé et 4 bâtiments administratifs déjà achevés dans la province du Sud Kivu.
Cette remise symbolique rentre dans le cadre de la mission conjointe de suivi des activités du PDL – 145T du Vice premier ministre du Plan et de la Coordination de l'Aide au Développement, accompagnée du représentant résident du PNUD, d’autres autorités nationales, provinciales, Territoriales, des ministères sectoriels (éducation et santé). Elle a suscité une joie immense des communautés locales, enseignants, élèves et autorités locales et a permis également la réception technique et le suivi des travaux d’infrastructures ciblés dans le territoire de Walungu notamment l’Ecole Primaire Mwamikazi à Nyangezi.
Dans son allocution, tout en saluant l’engagement du Président de la République , SEM Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo en faveur de l’Est de la République Démocratique du Congo , le VPM du Plan et Coordination de l'Aide au Développement , SEM Guylain Nyembo a souligné l’objectif du programme de développement local des 145 territoires qui est de corriger les disparités de développement humain durable entre les milieux urbains et ruraux, de réduire la pauvreté et les inégalités croissantes, ainsi que de transformer les conditions de vie des populations en améliorant de manière significative l'offre publique de services socio-économiques de base dans l’ensemble des territoires ruraux de la RDC.
A son tour, le Représentant Résident du PNUD, Damien Mama, a remercié le gouvernement congolais pour la confiance, l’accompagnement et le soutien à tous les niveaux dont à bénéficier le PNUD tout en réaffirmant l’engagement du PNUD dans la matérialisation de ce programme du gouvernement congolais.
La nouvelle école primaire Marhale offre des meilleures conditions d’apprentissage pour les élèves PNUD-RDC
A l’école primaire Marhale, la joie a été énorme, les élèves ont accueilli la délégation par un chant démontrant leur gratitude envers le chef de l’Etat pour leur avoir construit le beau bâtiment : « Approchez autorité approchez, nous allons étudier comme les européens, nous disons merci au gouvernement, président Felix Tshisekedi ».
C’est dans une ambiance hors norme aux cotés de la société civile, du gouverneur de la province du Sud Kivu, Jean Jacques PURUSI, du ministre de l’Éducation, de la culture, du genre, famille, sports et loisirs, son excellence Mme Balemba Cijanga Catherine, du leader traditionnel le Mwami de Kaziba M. DIRCK Nakaziba ainsi que d’autres personnalités de la province du Sud-Kivu, de Kaziba, que la communauté locale a souligné sa joie.
C’est le cas de Mme AKSANTI Charline, directrice de l’EP Marhale qui déclare : « Aujourd’hui nous venons de réceptionner les clés de nos nouveaux bâtiments de l’EP Marhale. Avant, quand il pleuvait, les élèves étaient obligés de se disperser dans les quartiers proches car nous n’avions ni tôles ni fenêtres. Désormais nos enfants vont étudier dans de très bonnes conditions. Nous avions 152 élèves dont 80 filles avant la construction de cette école mais actuellement nous avons 268 inscrits, nous disons grand merci au gouvernement ».
« Je suis très ravi de voir cette très belle école ici à Kaziba, on n’y croyait pas », déclare un parent d’élève de l’EP Marhale, monsieur Bisimwa Balangaliza Darius.
De l’autre côté, à l’Ecole Primaire Mwamikazi, malgré la pluie qui menaçait, les élèves, les enseignants, les parents d’élèves ainsi que la communauté ont accueilli avec joie la délégation. Les remerciements se sont manifestés de part et d’autre par la population bénéficiaire : « notre école là où nous sommes à l’EP Mwamikazi était construite auparavant en paille. Nous disons grand merci à notre président de la République monsieur Felix Antoine Tshisekedi’’ a déclaré le président des parents d’élèves de l’EP Mwamikazi monsieur BAHIZIRE.
L’élève de la 6ème année primaire Iranga MATABARO a souligné : ‘’On nous a construit une très belle école, on ne va plus encore fuir la classe à cause de la pluie qui nous mouillait à l’intérieur de la classe. Ça c’est une très belle école.
Quant au directeur de l’EP Mwamikazi, monsieur MAKWA NGOMBO Delphin ‘’Auparavant il y avait une grosse boue ici. Quand il pleuvait, les enfants se mettaient debout au coin de la classe. Nous sommes en train de rayonner de joie pour avoir été sélectionné dans le cadre des écoles à construire dans les 145Territoires que compose la République Démocratique du Congo. Merci pour ce bijou ’’.
Depuis avril 2024, les réceptions techniques et les remises, sont amorcées pour les infrastructures finalisées.
Du 8 au 11 novembre 2024, une mission conjointe de supervision conduite par le vice-Premier Ministre, Ministre du Plan et Coordination de l'Aide au Développement, Guylain Nyembo, et le représentant résident du PNUD, Damien Mama, a visité la province de Tanganyika pour s’imprégner de l’évolution des travaux de construction des infrastructures socio-économiques de base dans le cadre du Programme de développement local des 145 territoires.
Il est prévu de bâtir les 6 territoires de la province : Kabalo, Kalemie, Kongolo, Manono, Moba et Nyunzu, 91 infrastructures dont 77 en cours de construction. Deux entreprises réalisent les travaux dont Safricas avec 58 infrastructures composées de 29 écoles primaires, 23 centres de santé et 6 bâtiments administratifs et EKMM avec 19 infrastructures composées de 12 écoles primaires et 7 centres de santé.
En présence des autorités provinciales et locales, des leaders communautaires et de la société civile, des membres de la Fédération des entreprises congolaises, une visite a été réalisée sur quatre sites du territoire de Kalemie et six sites du territoire de Kongolo pour s’imprégner de l’avancement des travaux.
Au cours d’une conférence de presse tenue à Kalemie, le 10 novembre, SEM Guylain Nyembo, vice-Premier Ministre, Ministre du Plan tout en appréciant les progrès accomplis par le PNUD, vu la qualité des ouvrages et chantiers en cours, a interpellé les entreprises de mise en œuvre pour qu’elles assument leurs responsabilités afin d’accélérer les travaux.
Le Représentant Résident du PNUD, Damien Mama, a remercié les plus hautes autorités du pays pour la confiance placée au PNUD. Il a souligné la persistance des défis logistiques et climatiques impactant sur le calendrier de réception et de remise des infrastructures socio-économiques de base. Il a réaffirmé l’engagement du PNUD à accompagner le Gouvernement afin que ce programme transforme la vie des populations longtemps dépourvues par un meilleur accès aux infrastructures pour l’accès à l’éducation, la santé, avec une amélioration de l’économie locale à travers les marchés et le développement des chaines de valeur. Il a souligné, malgré les multiples défis, les résultats concrets atteints.
A Kalemie, les communautés locales des 31 localités qui constituent le territoire de Kalemie, secteur de Tumbwe dans la zone de santé Nyemba, avec près de 12 972 habitants, dont près de 60% de femmes sont dans la joie de bénéficier d’un centre de santé moderne qui va permettre l’accès à des soins de qualité pour tous et un cadre de travail approprié pour le corps médical.
Signalons que l’ancien centre de santé était un bâtiment contenant 4 lits avec une fréquentation de 300 personnes par semaine. Actuellement, le Centre de Santé répond aux standards internationaux.
Pour information, les centres médicaux construits dans le cadre du PDL 145T sont tous composés de deux salles de réception, une pharmacie, un bureau de consultation, une salle d’observation femmes et une salle d’observation hommes, un laboratoire d’analyse, une salle de soins, une salle de travail, une salle post partum, une salle post partum tardif, des toilettes internes et un dépôt de pharmacie.
Les femmes du territoire de Kalemie qui ont travaillé sur ce chantier, ont aussi exprimé leur joie d’avoir participé à la construction du Centre de Santé. Elles ont fourni le gravier, le moellon, la nourriture aux ouvriers. Elles ont pu ainsi renforcer leur pouvoir économique. Signalons que 74 personnes dont 30 femmes y ont travaillé.
C’est le cas de Mme Kiza Muzaliwa, mariée et mère de huit enfants, habitant au village Tundula, chef-lieu du groupement Kasanga Mutowa dans le territoire de Kalemie qui souligne : « Je suis témoin du début des travaux de construction de notre centre de santé et j’y ai travaillé comme manœuvre avec mes collègues femmes dès le début. Je viens une fois de plus remercier le PNUD qui avait insisté auprès de l’entreprise pour nous recruter. Que Dieu bénisse le chef de l’Etat pour ce centre de santé qui vient améliorer la prise en charge des malades. Je suis très reconnaissante au PNUD ».
Mme Jeanne Marianne qui a aussi travaillé sur le chantier du centre de santé Mutowa a souligné : « Nous avons travaillé sur ce chantier en transportant les sables, moellons, ciment, eau et graviers et aujourd’hui nous sommes en train d’assister à sa finition, nous disons merci au PNUD et au président de la république pour ce joli bâtiment qui nous sera remis officiellement dans les jours qui suivent ».
Il faut noter qu’à ce jour, le PNUD au Tanganyika a finalisé 36 infrastructures dont 12 en remises aux bénéficiaires et 24 infrastructures au niveau des travaux de finition. 22 infrastructures sont au niveau de la charpente et 8 au niveau de la fondation.
Le vice premier ministre a rassuré les chefs coutumiers et responsables administratifs des localités qui vont bénéficier de 14 infrastructures qui étaient en attente et dont l’appel d’offres est désormais lancé.
Pendant son séjour, le vice-Premier Ministre, Ministre du Plan et Coordination de l'Aide au Développement : SEM Guylain Nyembo a pris le temps d’apprécier le Palais de justice fruit du partenariat entre le PNUD et la suède dans le cadre de l’accompagnement du PNUD au gouvernement pour renforcer l’état de droit et la justice.
Les Magistrats congolais accusent le Rapporteur général des états généraux de la Justice, organisés, du 6 au 16 novembre 2024, à Kinshasa, d’avoir pris l’initiative, sans raison aucune, de ternir leur image.
Ils notent, avec regret, dans la même veine, que les recommandations issues des travaux du Centre financier ne reflètent pas, de bout en bout, les conclusions générales arrêtées sur la base des propositions claires formulées par les participants. Au cours d’une rencontre de restitution de ces états généraux, tenue ce mardi 19 novembre 2024, à Kinshasa, les syndicats des Magistrats ont pris l’engagement d’attaquer en justice Maitre Aimé Kilolo, Rapporteur indexé, pour ‘’faux en écriture’’. Ils promettent de publier le rapport authentique des états généraux de la Justice, dont ils vont, eux-mêmes, transmettre, officiellement, une copie, dans les plus brefs délais, au Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, aux Présidents de deux Chambres du Parlement ainsi qu’au Gouvernement, à travers la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka. Les Collectifs des Magistrats de la RD. Congo sont, visiblement, déterminés, cette fois-ci, à défendre, sans relâche, leur profession, pour préserver son image de marque et son prestige d’antan. Lors de l’activité de restitution des EGJ, le Syndicat Autonome des Magistrats du Congo (Synamac), la Justice indépendante (JUSI), le Syndicat Chrétien des Magistrats du Congo (Synchremac) et le Syndicat des Magistrats du Congo (Symco), ont été représentés. Ces structures invitent les congolais à ne pas céder à la manipulation et exhortent tous les magistrats à demeurer unis, pour le bien du pays.
Le procès sur le projet d'installation de 1000 stations de traitement d'eau à travers la RDC est à sa deuxième audience. Devant les juges de la Cour de cassation, lundi 18 novembre dernier, l'ancien ministre du Développement rural, François Rubota, a cité à charge plusieurs fois Nicolas Kazadi, ancien ministre des Finances, comme l'unique gestionnaire de l'aspect financier de ce projet. Il a été question à cet interrogatoire d’apporter toute la lumière sur la prétendue participation à la commission de l’infraction. Dans la réaction de Rubota, il affirme que l’idée de construire 1340 forages au lieu de 1000 prévus au contrat est venue de Nicolas Kazadi.
Le premier prévenu à être interrogé, c’est François Rubota qui, dans ses réponses, affirme avoir trouvé le contrat déjà signé entre le co-contractant et son prédécesseur, lequel contrat était déjà en train d’être exécuté et est en cours d’exécution jusqu’à ce jour.
«Lorsque moi qui vous parle j’ai pris mes fonctions, j’ai cherché à identifier le co-contractant. J’ai trouvé qu’il avait déjà réalisé des travaux en installant des stations d'adduction d’eau potable dans plusieurs quartiers de la périphérie de la ville de Kinshasa. Je suis allé voir ce stock. J’ai trouvé un grand stock dans ses magasins qui sont ici à Kinshasa. J’ai trouvé également qu’il y avait un autre stock au niveau du Kasaï Central, qu’il y avait également un autre stock au niveau du Kasaï Oriental. Et que les travaux avaient déjà commencé dans ces différentes provinces», a-t-il déclaré.
Il a affirmé qu'en plus des réalisations sur terrain et de l'évaluation des stocks des matériels auprès de la société concernée, les demandes de fonds déposées au ministère des Finances étaient motivées par plusieurs urgences notamment le Covid19, mais surtout la prolifération des maladies hydriques suite au manque d'accès à l'eau potable.
«Ce contrat avait un caractère urgent au moment de la Covid-19. Il fallait sauver des vies humaines. Lorsque j'ai parcouru plusieurs provinces, j'ai constaté qu'il n'y a pas d'eau potable. Même ici à Kinshasa. J'ai constaté un taux élevé de morbidité et mortalité dues aux maladies d'origine hydrique. Au vu de ces urgences, je remettais le dossier à qui de droit», a-t-il déclaré.
«Cela était venu à la suite d’une annonce faite par le ministre des Finances, en conseil des ministres. Et il se disait avoir fait profiter à la République 30% du contrat. Et il l’a même dit au cours de son briefing habituel qui était donné à chaque ministre pour s’exprimer au titre du devoir de recevabilité».
Et de préciser : «C’était l’œuvre personnelle au départ de ce qu’il a dit et c’est par la suite que le consortium m’écrira pour ajouter 241 stations».
Pour François Rubota, bien avant ses demandes de fonds, il a trouvé que, contrairement au contrat, Nicolas Kazadi avait déjà prévu un paiement de 375 millions USD à effectuer du coup pour l'exécution de ce projet qui s'étend pourtant sur cinq ans. Il dit s'être opposé à ce paiement en exigeant que ce soit fait de manière échelonnée, tel que le stipule le contrat.
«Même si je faisais les demandes, la Cour devra noter qu'il y avait déjà un paiement prévu pour l'ensemble du contrat, dont 375 millions USD que le ministre des Finances payait déjà sans même me demander. Lorsque j'ai constaté cela, en tant que ministre sectoriel, je me suis dit non. Au regard du contrat, c'est 1000 stations pour 398 millions USD. À ce stade, payer la totalité de la somme ne me donnait pas la confiance que nous sommes en train de faire une bonne affaire. Je me suis opposé à ce paiement-là. J'ai dit que si paiement devrait avoir lieu, on devrait y aller progressivement », a-t-il indiqué.
La Cour a alors déclaré que l’ancien ministre des Finances Nicolas Kazadi pourra être cité au moment opportun. Bien avant, le ministère public a fait la lecture des faits reprochés aux prévenus.
À la question des juges de savoir pourquoi ce contrat est passé de 1000 stations de traitement d'eaux à 1340 stations, l'ancien ministre du Développement rural a affirmé que cela est l'œuvre personnelle de Nicolas Kazadi qui ne l'a pas consulté.
«J'aurais aimé donner la réponse à cette question si le ministre des Finances était ici. Cela était venu à la suite d'une annonce faite par le ministre des Finances en conseil des ministres. Il se disait avoir fait profiter à la République. Il l'a même dit, au cours de son brienfing presse. C'est venu de lui. Pas de moi.
Répondant à la question de savoir pourquoi n'avait-il pas respecté la clause de préfinancement que contenait le contrat qui exigeait au consortium de préfinancer les travaux à ses frais et de se faire rembourser moyennant factures et évaluation sur terrain, François Rubota a encore rejeté la balle sur Nicolas Kazadi
«C'est sur base des stations installées et de différents stocks que je me suis permis de transférer le dossier au niveau du ministère des Finances. J'ai copié le ministère du Budget, le Premier ministre et le président de la République. La décision de payer n'est pas mienne. Si le paiement a eu lieu, c'est la décision du ministre des Finances. Je soumettais à son appréciation la demande. Il avait le temps de l'étudier, de consulter ses experts. Et lorsqu'il prend la décision, il est convaincu de ce qu'il est en train de faire. Il ne paye pas parce que je lui ai demandé. Ma demande n'avait nullement un caractère obligatoire», a-t-il indiqué.
Rappelons que, devant les juges de la Cour de cassation, François Rubota a signé et persisté que la seule personne sur qui repose la responsabilité de l'aspect financier du projet dit de forages est Nicolas Kazadi. Il soutient qu'il n'avait aucun intérêt personnel le poussant à engager les fonds publics.
«L'aspect financier n'était pas géré par moi. Il était géré par le ministère des Finances. Je n'avais aucun intérêt personnel. Le seul intérêt était celui de protéger la République. Si j'avais un intérêt quelconque, je laisserais passer les 375 millions USD. On parlerait de 398 millions USD qui devaient avoir été payés. Donc, j'ai agi en tant que patriote, en tant que quelqu'un qui observe le déroulement du contrat en disant oui. Je constate que des stations sont faites. Et là, je pouvais soumettre le dossier à qui de droit», a-t-il souligné.
Le 18 novembre, lors de la première phase de la dix-neuvième réunion des dirigeants du G20, le président chinois Xi Jinping a annoncé huit actions que la Chine mettra en œuvre pour soutenir le développement mondial. Parmi ces initiatives, la Chine s'engage à renforcer son système d'ouverture à l'international et à élargir son ouverture unilatérale envers les pays les moins avancés.
Elle a déjà décidé d'accorder un traitement tarifaire zéro sur 100 % des produits à tarif douanier pour tous les pays les moins avancés ayant établi des relations diplomatiques avec elle. D'ici 2030, la Chine prévoit que le montant total de ses importations en provenance des pays en développement dépassera 8 000 milliards de dollars.
Cette initiative ne se limite pas à des échanges commerciaux, en effet, elle vise également à créer des opportunités de développement durable pour tous les pays les moins avancés. Par exemple, En facilitant l'accès des produits africains au marché chinois, la Chine contribue à diversifier les économies africaines et à améliorer les conditions de vie des agriculteurs.
Il est également important de souligner que cette coopération va au-delà des simples échanges de biens. Elle intègre des projets de développement agricole visant à renforcer la chaîne de valeur et à accroître la valeur ajoutée des produits. Cela pourrait avoir un impact significatif sur la sécurité alimentaire dans les pays les moins avancés et sur la capacité des pays africains à se développer de manière autonome.
En somme, cette approche proactive de la Chine pourrait transformer les relations économiques entre la Chine et les pays les moins avancés, faisant du grand marché chinois une véritable opportunité pour le développement.
Ce mardi 19 novembre 2024, la Ministre du Genre, Famille et Enfant a prononcé un discours important à l’occasion de la célébration du 24ème anniversaire de la Résolution 1325 du Conseil de Sécurité des Nations Unies sur les Femmes, la Paix et la Sécurité. Elle l’a fait au cours d’une activité tenue à l’immeuble du Gouvernement, dans la commune de la Gombe.
La Ministre Kandolo a annoncé, à cette occasion, des progrès significatifs que la RDC a enregistrés pour améliorer la prise en compte du Genre dans les instances décisionnelles, les mécanismes de gestion de conflits, aux différentes tables de négociations de paix ainsi que dans la lutte contre les violations des droits fondamentaux des femmes et des filles en période de conflits.
‘’J’ai donc le plaisir d’annoncer officiellement que la RDC vient d’élaborer et de valider son Plan d’Action 3 ; un outil important de plaidoyer qui va contribuer efficacement à améliorer la prise en compte du Genre dans les instances décisionnelles, les mécanismes de gestion de conflits, aux différentes tables de négociations de paix ainsi que dans la lutte contre les violations des droits fondamentaux des femmes et des filles en période de conflits. Ce plan d’action de 3ème génération dont le coût de mise en œuvre de 4 ans est évalué à 26 Millions de dollars apporte des innovations par rapport à celui de la 2ème génération car il prend désormais en compte les conflits émergents ayant pour composantes notamment (i) la Masculinité positive comme stratégie de prévention, (ii) la problématique d’accès aux ressources naturelles, (iii) la gestion des catastrophes naturelles, (iv) la problématique du terrorisme et du blanchiment des capitaux, (v) la criminalité urbaine, (vi) la traite des personnes, (vii) la gestion de l’aide humanitaire’’, a souligné, dans son discours, la Ministre Léonie Kandolo.
La Pros.
ALLOCUTION DE SON EXCELLENCE MADAME LA MINISTRE DU GENRE, FAMILLE ET ENFANT A L’OCCASION DE LA VALIDATION DU PAN 1325 III GENERATION.
Excellences Mesdames et Messieurs les membres du Gouvernement et chers Collègues ;
Excellences Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs et Chefs des Missions Diplomatiques accrédités en République Démocratique du Congo ;
Excellence Madame l’Envoyée Spéciale du Secrétaire Générale des Nations Unies en RDC ;
Madame la Secrétaire Générale au Ministère du Genre, Famille et Enfant ;
Mesdames et Messieurs les membres du Secrétariat National Permanent 1325 ;
Mesdames et Messieurs les cadres et agents de l’Administration Publique ;
Mesdames et Messieurs les représentants des Agences du Système des Nations Unies en République Démocratique du Congo ;
Mesdames et Messieurs les représentants des Organisations de la société civile tant Internationale que nationale ;
Mesdames et Messieurs, Distingués Invités en vos rangs et qualités ;
C’est pour moi un réel plaisir et une immense joie de prendre la parole en ce jour, dans ce beau cadre du Salon Bleu de l’Immeuble du Gouvernement, pour célébrer ensemble avec vous toutes et tous le 24ème anniversaire de la Résolution 1325 du Conseil de Sécurité des Nations Unies sur les Femmes, la Paix et la Sécurité.
Cette Résolution comme vous le savez a été adoptée par le Conseil de Sécurité, le 31 Octobre 2000, dans le but d’intégrer la dimension Genre dans la gestion et la résolution pacifique de conflits, ainsi que dans la reconstruction post-conflits. L’histoire de notre pays est étroitement liée à cet outil indispensable de plaidoyer pour la protection de droits fondamentaux des femmes en période de conflits.
En effet, personne n’ignore que la République Démocratique du Congo totalise trois décennies d’une guerre nous imposée par le Rwanda et ses supplétifs M23 et autres qui déstabilisent les Provinces de l’Ituri, Nord-Kivu et Sud-Kivu.
A la suite de ces conflits armés, il a été documenté à ce jour des millions de morts ; plus 7 Millions des déplacés internes, de nombreuses victimes des violences sexuelles et autres formes des violations des droits des femmes et des jeunes filles, en mémoire desquelles je vous demande d’observer une minute de silence.
Honorables ;
Excellences ;
Mesdames et Messieurs, Distingués Invités ;
Je voudrais avant de continuer mon propos, rendre un hommage mérité à son Excellence Felix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, Président
de la République et Chef de l’Etat, Champion de la Masculinité Positive, qui fait de l’inclusion genre son cheval de bataille.
Je rends également hommage à son Excellence Judith SUMINWA TULUKA, Première Ministre et Cheffe du Gouvernement qui matérialise de manière efficiente la vision chère au Président de la République.
Honorables ;
Excellences
Mesdames et Messieurs, Distingués Invités ;
Malgré les atrocités que font subir les ennemis externes et internes de la République au peuple Congolais en général et particulièrement aux femmes et filles, notre Gouvernement est plus que déterminé à ne ménager aucun effort pour restaurer la paix sur tout le territoire en tenant compte des besoins sexo-spécifiques dans sa consolidation. Sachant que sans la paix, le pays ne saurait atteindre les Objectifs du Développement Durable d’ici 2030.
C’est ainsi que dans le cadre des activités du 24ème Anniversaire de la Résolution 1325, j’ai pris la Parole au Conseil de Sécurité des Nations Unies à New York à la date du 24 Octobre 2024 pour faire l’état des lieux de la Résolution 1325 en RDC. Dans la suite, mon Ministère a organisé du 12 au 14 Novembre 2024 un Symposium de partage d’expériences et des bonnes pratiques dans la mise en œuvre de la Résolution 1325 entre le niveau national et ceux des provinces d’une part et entre la RDC et quelques pays amis, notamment le Mali, le Cameroun et le Burundi d’autre part. Pendant le symposium, nous avons également validé le Plan d’Action National 1325 de la 3ème Génération.
J’ai donc le plaisir d’annoncer officiellement que la RDC vient d’élaborer et de valider son Plan d’Action 3 ; un outil important de plaidoyer qui va contribuer efficacement à améliorer la prise en compte du Genre dans les instances décisionnelles, les mécanismes de gestion de conflits, aux différentes tables de négociations de paix ainsi que dans la lutte contre les violations des droits fondamentaux des femmes et des filles en période de conflits.
Ce plan d’action de 3ème génération dont le coût de mise en œuvre de 4 ans est évalué à 26 Millions de dollars apporte des innovations par rapport à celui de la 2ème génération car il prend désormais en compte les conflits émergents ayant pour composantes notamment (i) la Masculinité positive comme stratégie de prévention, (ii) la problématique d’accès aux ressources naturelles, (iii) la gestion des catastrophes naturelles, (iv) la problématique du terrorisme et du blanchiment des capitaux, (v) la criminalité urbaine, (vi) la traite des personnes, (vii) la gestion de l’aide humanitaire.
Honorables ;
Excellences
Mesdames et Messieurs, Distingués Invités ;
Nous sommes appelés chacun et chacune en ce qui le concerne de le promouvoir, de nous approprier de cet outil et apporter notre pierre de construction pour consolider la paix de manière inclusive et durable.
Je voudrais vous rappeler qu’à ma prise de fonctions, j’avais présenté dans ce même lieu ma vision à la tête du Ministère du Genre, Famille et Enfant et que l’élaboration du Plan d’Action National 1325 de la 3ème génération était l’une de mes priorités. Cela est aujourd’hui chose faite !
Je tiens à cet effet, à féliciter l’équipe de la Coordination du Secrétariat National Permanent 1325 ainsi que les membres de mon cabinet qui a font preuve de détermination dans l’accomplissement de cette mission noble.
Je félicite également les Partenaires Techniques et Financiers qui ont appuyé ce processus notamment ONUFEMMES, L’Académie Folke Bernadotte Folke (FBA), Women’ s International Peace Centre (WIPC), L’Unité Genre de la MONUSCO, le BCNUDH, Just Future, le Mouvement Rien Sans les Femmes, WILPF, le CEHAJ 1325…
Ce plan d’action étant le produit de ma vision, je ne ménagerai aucun effort pour son alignement dans le Budget de l’Etat pour l’exercice 2025. Toutes fois, je demande à tous les Partenaires Techniques et Financiers du Ministère du Genre, Famille et Enfant de pouvoir intégrer le Plan d’Action national 1325 dans leurs différentes planifications pour que cette fois-ci, nous assurions la prise en compte effective et efficace du Genre dans les questions de paix et de sécurité à tout le niveau.
Honorables ;
Excellences
Mesdames et Messieurs, Distingués Invités ;
Je demande à tous les acteurs clés qui interviennent dans ce domaine à mutualiser leurs efforts et à mener leurs actions de manière coordonnée et de toujours travailler en synergie avec le Ministère du Genre, Famille et Enfant. Je voudrais que tous les rapports me soient transmis. C’est ne que de cette manière que nous allons atteindre des résultats voulus.
Le Ministre d’Etat en charge de l’Aménagement du Territoire, Guy Loando Mboyo, a animé une conférence-débat ce mardi 19 novembre 2024 à l’Université Protestante au Congo (UPC). Placée sous le thème "Loi sur l'aménagement du territoire : quelles innovations et perspectives pour une gestion durable des espaces en RDC ?", cette activité avait pour objectif de mettre en avant les avantages que va apporter cette loi en attente de promulgation, mais également, initier les étudiants de cet établissement sur la notion de l’aménagement du territoire. Cette rencontre a connu la participation du Révérend Robert N’kwim Bibikan, Recteur de l’UPC, ainsi du corps académique et scientifique de cette alma mater.
Dans son intervention, le Ministre d’Etat Guy Loando a souligné l'importance cruciale de cette nouvelle loi pour le développement équilibré du pays. Actuellement, la ville de Kinshasa possède plus de 1000 km de routes asphaltées, tandis que d'autres provinces souffrent d'un manque d'infrastructures similaires. Cette disparité, a-t-il affirmé, doit être corrigée pour assurer un accès équitable aux services sociaux de base, conformément aux engagements du Président de la République.
Il a annoncé que la promulgation de cette loi marquera un tournant dans la gestion des espaces en RDC. Celle-ci va introduire des règles claires concernant la structuration, l’occupation et l’utilisation du territoire national. Un des aspects innovants sera la création de l’Agence nationale de l’aménagement du territoire, qui aura pour mission de superviser l’application des normes établies.
‘’La loi précise les règles régissant la structuration, l’occupation et l’utilisation du territoire national ainsi que l’inventaire des ressources naturelles de notre pays. Elle se présente comme un outil incontournable dans l’organisation et la gestion de l’espace physique de notre pays. Nous attendons la promulgation de cette loi sur l’aménagement par le Chef de l’Etat, qui va amener la création des services techniques tels que l’Agence nationale de l’aménagement du territoire’’, a évoqué Guy Loando.
Egalement, il a précisé que la loi obligera les acteurs à obtenir l’avis de conformité du ministère pour toute demande d’autorisation foncière. Cela va garantir que les titres fonciers soient attribués uniquement sur des espaces respectant les affectations prévues, ce qui est essentiel pour une gestion durable des ressources.
La loi ne se limitera pas à des régulations techniques. Elle ambitionne de créer un cadre de collaboration entre les entités territoriales décentralisées, le gouvernement et les provinces. Cette approche collaborative est essentielle pour assurer une gestion cohérente et intégrée des espaces, favorisant ainsi un développement harmonieux.
Le Ministre a affirmé, entre autre, que cette loi aura un impact direct sur la vie quotidienne des Congolais, en améliorant la qualité des services et en réduisant les inégalités territoriales. Il a invité tous les acteurs concernés à s'engager dans le processus d'aménagement du territoire pour bâtir ensemble un avenir durable pour la RDC et a exhorté les étudiants de l’UPC à s’intérioriser la notion de l’aménagement du territoire, qui un secteur important pour le développement intégral du pays. Les participants à la conférence ont salué cette initiative et se sont montrés impatients de voir les répercussions positives qu'elle engendrera pour les générations futures.
A l'issue de la dernière plénière, le Président du Sénat, l'honorable Jean-Michel Sama Lukonde avait accordé un délai de 7 jours à la Commission ECOFIN pour examiner en profondeur les deux projets de Loi et apprêter un rapport à soumettre à la plénière. A cet effet, après le débat général en plénière, la Commission ECOFIN entame l'examen en profondeur des projets de Loi portant reddition des comptes 2023 et la Loi de finances rectificative 2024.
Les sénateurs membres de ladite Commission de la chambre haute du Parlement ont entamé, depuis lundi 18 novembre dernier, l'examen approfondi des projets des Lois portant reddition des comptes 2023 et de finances rectificative exercice 2024. Des projets de loi que la plénière avait préalablement examiné la semaine dernière.
Selon le Sénateur Célestin Vunabandi, président de la Commission Ecofin du Sénat, ces deux textes de Loi sont d'une importance capitale pour la Chambre des sages. Et de préciser : "Aujourd'hui, c'est l'ouverture des travaux de la Commission économique, financière et de la bonne gouvernance du Sénat sur deux projets de Loi très importants. Il y a le projet de Loi sur la reddition des comptes exercice 2023 et le projet de Loi de finances rectificative exercice 2024. C'est très important parce que ce sont ces deux Lois qui permettent non seulement de s'assurer que les comptes de l'exercice 2023 ont été mieux gérés mais également ces deux Lois permettront de mieux examiner avec suffisamment d'éléments d'informations, la Loi de finances de l'exercice 2025".
Le numéro 1 de la Commission Ecofin rappelle que le Sénat et l'Assemblée nationale sont l'autorité budgétaire du pays. Et c'est dans leurs prérogatives de tabler sur ces deux Lois.
"Notre rôle, c'est de nous assurer que les Lois sont mises à exécution. Alors la réforme de la Police tout comme celle de l'armée sont des questions importantes qui nous tiennent à cœur et nous veillerons que ces deux réformes et d'autres soient prises en compte dans la Loi de finances 2025. Pour l'instant, c'est encore précoce de se prononcer là-dessus. Je n'ai pas encore de chiffres", a indiqué Célestin Vunabandi.
C’est hier, mardi 19 novembre 2024, que Dieudonné Kamuleta Badibanga, Président de la Cour Constitutionnelle et du Conseil Supérieur de la Magistrature, a lancé, personnellement, le séminaire de réflexion sur l’amélioration du cadre légal de gestion des contentieux électoraux en RD. Congo. Cette rencontre de haute importance, prévue jusqu’à jeudi prochain, connait la participation des juges de la Haute Cour, des hauts magistrats civils et militaires, des experts de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), des avocats réputés ainsi que des acteurs majeurs de la société civile congolaise. Les travaux se déroulent, en toute sérénité, à Hilton Hôtel, ce beau cadre événementiel, situé dans la commune de la Gombe.
Le Programme des Nations Unies pour le Développement, PNUD, a joué un rôle considérable pour la bonne organisation de ce séminaire. Il est notamment question, par cette activité, de réfléchir sur le renforcement du cadre législatif de traitement des contentieux électoraux en droit congolais. L’occasion sera donnée aux juges des ordres constitutionnel et administratif d'échanger, sans tabou, sur les difficultés techniques voire matérielles rencontrées dans la pratique du droit au moment des contentieux électoraux, tout en évoquant les faiblesses des textes existants en matière d'élections face aux exigences du procès équitable.
Lors de sa prise de parole, le Président du Conseil Supérieur de la Magistrature, Dieudonné Kamuleta, a rendu un vibrant hommage au Président Félix Tshisekedi, Chef de l'État et Magistrat suprême, pour sa vision de l'État de droit en République démocratique du Congo.
‘’Le présent séminaire constitue un lieu pour échanger vos expériences, vos difficultés rencontrées dans l’exercice de dire le droit dans les contentieux électoraux en évoquant les faiblesses des textes existants en matière d’élections face aux exigences d’un procès équitable, en vue de formuler des recommandations pour améliorer le cadre légal. Je vous exhorte à l’assiduité lors de ce séminaire pour atteindre les objectifs assignés’’, a soutenu le Professeur Kamuleta, devant l’assistance. Il convient de noter que cette session capitale sera sanctionnée par des résolutions fortes qui seront transmises au Parlement, au Gouvernement et au Bureau de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), dirigé par Denis Kadima Kazadi, qui, d’ailleurs, a pris part à l’ouverture du séminaire.