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Des révélations sur la nomination de la PCA a.i Gisèle Kayembe, APROCM : Louis Watum Kabamba accusé de népotisme ! 

Jusqu’où s’étendront la série des dénonciations autour des récentes décisions prises par Louis Watum Kabamba, Ministre de l’Industrie et PME-PMI ? Telle est la préoccupation que se pose des nombreux observateurs suivant de près ce ‘’feuilleton’’ dont des nouvelles révélations ne cessent de fuser. En effet, dans une sortie médiatique, un journaliste et analyse politique a dénoncé, cette fois-ci, outre le profil professionnel contesté de la concernée, le népostime dont aurait fait preuve le Ministre Watum lors de la nomination de Madame Gisèle Kayembe au fonction de Présidente du Conseil d’Administration ad intérim à l’Agence pour la Promotion des Classes Moyennes (APROCM).

Face à la presse locale, cet analyste politique a dévoilé que la PCA Kayembe entretiendrait des liens de famille avec le Ministre sectoriel, précisant ainsi qu’elle serait fille de sa grande sœur et par conséquent sa nièce.

« Je connais le Ministre de l’Industrie Louis Watum Kabamba qui a été DG d’une société minière où il a été chassé pour malversation financière . On a cru qu’il allait changer quand il a été recruté par IVANOE. Arrivé en politique, il organise un népotisme non seulement au sein de son cabinet, mais aussi pour les entreprises sous tutelle. Il prend sa nièce qui était chargée des missions pour la mettre comme PCA d’une structure relevant de la tutelle de son ministère alors que c’est une actrice de théâtre sans expertise », s’est assumé cet analyste politique lors de son intervention.

Et d’ajouter : « Il a enlevé le Professeur Godefroy Kizaba qui était Conseiller du Chef de l’Etat qui l’avait placé à l’ANADEC parce qu’il avait beaucoup écrit sur le secteur de développement des entreprises. Les membres du cabinet du Ministre estiment qu’ils ne se retrouvent pas et qu’ils ne leur donnent pas l’argent ; alors que les fonds de l’ANADEC ne sont pas destinés à distribuer aux membres du cabinet du Ministre de l’Industrie et PME. Ils l’ont accusé faussement d’avoir détourné la somme de 800.000 dollars donnée par l’ARSP alors que cette somme a été utilisée pour acheter les véhicules de l’ANADEC et quelques mobiliers de cet établissement public. Pendant ce temps , les conseillers du ministre et les membres du Conseil d’Administration qui ne proposent aucune initiative pour avancer ce secteur ne cherchent que l’argent qui a été donné par l’ARSP pour le fonctionnement de cet établissement ».

Pour cet analyse, « Louis Watum Kabamba émiète la vision du Chef de l’Etat en prenant des mesures qui relèvent de la mauvaise gestion, tandis que le secteur de l’entrepreneurial devrait créer des millions d’emplois ».

Il sied de rappeler que la suspension précipitée du Directeur Général de l’agence Nationale pour le développement de l’entrepreneuriat du Congo (ANADEC) Godefroy Kizaba et son remplacement programmé par le Ministre de l’Industrie Louis Watum cacherait, pour certains, une ambition démesurée portée par son parti politique « Action des Patriotes pour l’Emergence du Congo » (APEC) pour occuper notamment des postes au sein des services de son Ministère.

« En réalité, cette suspension du DG de l’ANADEC passe mal dans l’opinion congolaise en général et celle du Bandundu en particulier surtout en cette période sensible de crise sécuritaire en RDC au moment où la cohésion nationale est de plus en plus recherchée et surtout les motifs évoqués pour ladite suspension se basent sur des simples accusations de quelques membres du Conseil d’Administration. Et ce, pendant que le Ministre de tutelle Louis Watum Kabamba, déterminé à imposer de manière dictatoriale son rythme de travail aux établissements sous tutelle, vient d’avoir un autre conflit ouvert avec Madame Djena Bassiala Nlandu, Directrice Générale Adjointe du Fonds de Promotion de l’Industrie », renseignent une source proche du dossier.

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Dans les viseurs de Corneille Nangaa et des terroristes du M23, Hervé Mbelu : la tête mise à prix !

Selon des sources concordantes, Jean-Hervé Mbelu Biosha, ancien Administrateur Général de l'Agence Nationale des Renseignements (ANR), serait dans les viseurs du mouvement terroriste AFC/M23, coordonnée par Corneille Nangaa. En effet, renseignent les mêmes sources, le nom de l’ancien AG de l’ANR a été évoqué au cours d'une réunion secrète tenue récemment par l’ancien Président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI). Motif : venger l’arrestation d’un des puissants financiers du M23 invité, pourtant, par le Coordonnateur de l’AFC en l’an 2023.

« Fort de ses solides relations avec certains proches du régime, Nangaa avait réussi à obtenir la libération de ce financier du M23, qui faisait des vas et viens à travers tous les fronts de ce mouvement rebelle, pour y déposer de l'argent. Cela a laissé une tâche d'huile dans le chef de Nangaa », ont confié certains proches de l'ancien Président de la CENI.

Ceux-ci assurent qu'à défaut d'une élimination physique, le patron de l'AFC tient à une disparition de Mbelu dans les institutions nationales quoi que ce dernier, selon un bon nombre d'observateurs, a encore beaucoup d'atouts à mettre à la disposition de la République.

Ceux-ci ont rappelé comment sous Mbelu les avions de Joseph Kabila, accusé aujourd'hui d'être le parrain de la rébellion menée par Nangaa, ont été placé sous contrôle des services de migration.

« Jean-Hervé Mbelu, tel un prophète, avait bien vu le danger et le mal arrivés au pays. Il y a de quoi aujourd'hui, que le gouvernement puisse prendre toutes les dispositions, pour assurer la protection de ce digne fils de la Nation », préconisent ces sources ayant requis l’anonymat.

Dans l’opinion, estiment des analystes, Jean-Hervé Mbelu s’est taillé la réputation de celui qui, au cours de son règne à l’ANR, a « lutté contre les intouchables » et a « réussi à les écrouer » dans le seul but d’«éviter le pire au pays, sa sécurité et sa sûreté ayant été durement éprouvées, de délivrer le Président Tshisekedi d’une infiltration dangereuse pour la survie de la nation » ainsi que d’apporter « sa contribution à l’avènement d’un Congo nouveau débarrassé des antivaleurs et du clan des intouchables. Malheureusement, il a été incompris par tous ».

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Washington annonce que la Russie et l'Ukraine vont cesser les hostilités en mer Noire

La Russie et l'Ukraine ont accepté de cesser les hostilités en mer Noire, a annoncé mardi la Maison Blanche, après des négociations menées depuis dimanche par les États-Unis en Arabie saoudite. Washington s'est dit prêt à aider Moscou pour exporter ses produits agricoles et engrais sur les marchés mondiaux, ce que regrette Volodymyr Zelensky.

Un militaire ukrainien tient une arme antiaérienne en scrutant d'éventuelles cibles, dans la partie nord-ouest de la mer Noire, le 18 décembre 2023.

La Russie et l'Ukraine ont accepté d'"assurer la sécurité de la navigation, de supprimer l'usage de la force et d'empêcher l'utilisation de navires commerciaux pour des objectifs militaires en mer Noire", a indiqué mardi 25 mars la Maison Blanche dans deux communiqués distincts rendant compte des discussions ces derniers jours avec les Ukrainiens et les Russes en Arabie saoudite.

Kiev s'est engagé dans la foulée à "mettre en œuvre" les annonces de Washington, des "bonnes mesures" selon le président Volodymyr Zelensky.

Les deux pays alliés se sont aussi mis d'accord pour impliquer des pays "tiers" dans la supervision d'une trêve, ce dont s'est aussi félicité le Kremlin.

Les États-Unis s'engagent par ailleurs, en ce qui concerne l'Ukraine, à "soutenir les efforts en vue d'échanges de prisonniers, de la libération de civils et du retour d'enfants ukrainiens déplacés de force".

Zelensky regrette un "affaiblissement des sanctions"

La Russie peut pour sa part compter sur l'appui de la Maison Blanche pour "rétablir l'accès de la Russie au marché mondial pour les exportations de produits agricoles et d'engrais, réduire les coûts d'assurance maritime et améliorer l'accès aux ports et aux systèmes de paiement pour ces transactions", un grief majeur de Moscou après les sanctions radicales imposées à la suite de l'invasion à grande échelle de l'Ukraine.

Cela constitue un "affaiblissement des sanctions", a regretté Volodymyr Zelensky lors d'une conférence de presse. Cette possibilité n'était pas "dans notre agenda, la partie américaine l'a soulevée" lors de négociations à Riyad, a-t-il affirmé.

Le Kremlin a cependant prévenu dans un communiqué que ces accords annoncés par Washington n'entreront en vigueur qu'après la "levée" des restrictions occidentales sur le commerce de céréales et d'engrais russes.

Moscou et Washington vont aussi "élaborer des mesures" pour permettre l'application de la trêve de 30 jours dans les frappes sur les infrastructures énergétiques en Russie et en Ukraine, selon le Kremlin.

Kiev veut des "consultations techniques supplémentaires"

Pendant les pourparlers, les États-Unis ont "répété que le président Donald Trump voulait impérativement mettre fin aux tueries de part et d'autre".

Le ministre ukrainien de la Défense, Roustem Oumerov, a appelé à organiser des "consultations techniques supplémentaires" pour régler les "détails" des accords annoncés par la Maison Blanche.

Il a aussi prévenu que "tout mouvement" de navires de guerre russes en mer Noire au large de l'Ukraine constituera une "violation" de l'accord de cessation des hostilités.

Un accord céréalier en mer Noire avait permis à l'Ukraine, de juillet 2022 à juillet 2023, d'exporter ses céréales, vitales pour l'alimentation mondiale, malgré la présence de la flotte russe dans la zone.

La Russie, elle-même grande exportatrice de blé et d'engrais, s'en est ensuite retirée unilatéralement, accusant les Occidentaux de ne pas respecter leurs engagements censés assouplir les sanctions sur les exportations russes.

"Intense, pas facile, mais très utile"

La Russie est accusée par Kiev de jouer la montre pour profiter de son avantage sur le front.

L'un des négociateurs russes, Grigori Karassine, a affirmé que le dialogue avec les Américains lundi avait été "intense, pas facile, mais très utile". "Nous sommes loin d'avoir tout réglé (...) mais il me semble qu'une telle conversation est très opportune", a-t-il estimé.

Une nouvelle réunion entre les équipes ukrainienne et américaine s'est tenue mardi matin à Riyad.

Depuis le début dimanche de ces pourparlers impliquant Washington, Moscou et Kiev, la navette américaine entre les belligérants n'a pas donné lieu à une trêve globale ou un consensus sur un moratoire sur certaines frappes aériennes.

Les combats se poursuivent

Le président américain Donald Trump, à force de pression, avait réussi à obtenir l'accord théorique de Kiev pour un cessez-le-feu inconditionnel de 30 jours.

Mais Vladimir Poutine, tout en prenant soin de ne pas rabrouer son homologue américain, a listé de nombreuses exigences et dit vouloir limiter une trêve aux seules frappes sur les infrastructures énergétiques.

Donald Trump, qui a exercé une pression considérable sur Kiev, s'est jusqu'ici montré indulgent à l'égard de la Russie, même s'il a évoqué la possibilité de nouvelles sanctions au cours des dernières semaines.

Vladimir Poutine, dont l'armée avance sur le terrain malgré ses lourdes pertes, ne semble pas pressé de conclure un accord, notamment car les forces ukrainiennes contrôlent encore du territoire dans la région russe de Koursk.

Malgré ces discussions, les combats se poursuivent. Lundi, une frappe russe a fait 101 blessés, dont 23 enfants, à Soumy, dans le nord-est de l'Ukraine, selon la mairie de cette ville. Enfin, l'armée russe a annoncé avoir conquis deux localités, dans le Sud et l'Est.

Avec AFP

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RDC : des acteurs du secteur privé s’inquiètent des impacts économiques du conflit dans l’Est

Dans une tribune, plusieurs membres congolais du réseau Makutano, premier réseau d'affaires d'Afrique centrale, alertent sur l'impact du conflit dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC) sur l’économie. Plus de 400 000 personnes ont été déplacées par le conflit dans l'Est, selon l'ONU. La situation sécuritaire reste précaire dans certaines zones, les problématiques d'infrastructures sont récurrentes... Obed Kambala, analyste congolais indépendant, cadre dans une banque actuellement au Nigeria, est l’un des signataires de cette tribune. Il fait part des inquiétudes du secteur privé sur la situation.

Obed Kambala : Il faut noter que c'est difficile de mesurer, avec beaucoup d'exactitude, les impacts puisqu'ils sont de plusieurs dimensions. Ils touchent notamment le secteur financier. Le Nord et le Sud-Kivu représentent plus de 50 % de la microfinance en RDC. Ensemble, ils constituent la troisième région bancaire, après Kinshasa et le Katanga. Le grand Kivu, c'est un grand hub financier, économique. Nous couper de notre troisième hub, évidemment est lourd pour le pays. Il y a aussi le tourisme, les infrastructures de télécoms qui sont souvent endommagées. On a aussi des localités entières qui ont été privées de services Télécom.

RFI : La Banque centrale notait, mi-mars, un gap de trésorerie de 334,5 milliards de francs congolais. Estimez-vous que c’est dû à la situation ?

En partie. Il y a le manque à gagner fiscal et parafiscal. Également, la fuite de capitaux, les investisseurs étant moins intéressés à investir dans des zones de conflit. On a demandé aux fonctionnaires d'arrêter leurs activités jusqu'à nouvel ordre dans l’Est, l’administration a été remplacée. Donc, on ne peut pas mobiliser les fonds. Il y a moins de recettes et l'impossibilité de l'État de mobiliser ses recettes et d'atteindre ses assignations budgétaires. D'autant plus que, le budget doit supporter des efforts supplémentaires de guerre. Évidemment, il y a des entreprises qui payent leurs taxes directement à Kinshasa et sont passées par les représentations fiscales sur place. Mais évidemment, s’il n’y a pas d'activité, il n'y a pas de taxes.

Vous nous parliez des problèmes liés au secteur bancaire. Qu'est-ce que cela a comme effets concrets ?

Il y a déjà la difficulté d'effectuer des transactions parce qu’au départ, il n’y avait qu’un service minimum. Cela entraîne une difficulté des transactions et des sommes qui sont immobilisées. L’accès au liquide est plus difficile. Le fait d'être payé et d'avoir difficilement accès à sa paie, c'est quelque chose. J'ai quelques collègues du secteur bancaire, à Goma, qui m’ont dit de rester à la maison, de ne pas aller au travail, car il y a la menace de destruction des bâtiments des banques, parce que les gens sont frustrés de ne pas avoir accès à leur argent. Voilà un cas parmi tant d'autres.

Comment réagissez-vous à cette situation ?

C’est très alarmant parce que non seulement les vies sont exposées, les activités sont stoppées et une grande partie des ressources de la RDC s’envolent. La majorité des acteurs privés vit dans la peur et se trouve dans une situation extrême. Tout le monde prend ses précautions pour ne pas être identifié comme l'ennemi parce que ceux-ci sont sanctionnés de manière la plus sévère. On espère qu’une solution durable et surtout la paix va ressortir dans un bref délai de la rencontre des deux présidents.

RFI

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Au four et au moulin après les consultations, Paris : Sama Lukonde lance une croisade diplomatique contre l’agression rwandaise en RDC !

 Arrivé à Paris tôt ce matin de mardi 25 mars, à la tête d’une délégation de quelques sénateurs et sénatrices dont les Présidents des commissions Relations extérieures, Christophe Lutundula, et de la Défense, Sécurité et frontières, José Mpanda, le Président du Sénat, Jean-Michel Sama Lukonde, a eu une séance de travail fructueuse avec son homologue du Sénat français, M. Gérard Larcher. Tenue au Palais du Luxembourg, cette séance de travail a porté sur la situation sécuritaire et humanitaire grave provoquée par la guerre et la violation de l’intégrité territoriale dans l’Est de la RDC par l’armée rwandaise et ses supplétifs du M23/AFC.

"C'est dans le cadre d'abord de nos relations bilatérales entre la France et la République Démocratique du Congo. C'est une mission qui s'inscrit dans l'accompagnement diplomatique à côté de celle de son Excellence Monsieur le Président de la République, son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo qui s'est inscrit, depuis que nous avons cette situation sécuritaire dans l'Est de la République Démocratique du Congo et cette agression injuste que nous subissons du Rwanda et de ses supplétifs du M23.

Dans le fond de nos échanges, nous sommes revenus sur la question principale de l'insécurité à l'Est de la République démocratique du Congo, mais le suivi que nous sommes venus faire ici, après la résolution 2773 qui a été votée à l'unanimité au Conseil de sécurité avec l'appui de la France, allant dans le sens de la condamnation du Rwanda et ses supplétifs du M23 et de tout ce qui se fait à l'Est de la République Démocratique du Congo", a déclaré Jean-Michel Sama Lukonde au sortir de l'entretien avec son homologue du Sénat français.

Le speaker de la Chambre haute du Parlement congolais a, par ailleurs, sollicité l'appui des partenaires à la mise en œuvre des résolutions et sanctions contre le Rwanda. Les deux personnalités ont également tablé sur la coopération bilatérale entre les deux institutions.

"Après ces échanges, nous sommes revenus sur la demande de l'appui que nous devons recevoir de tous nos partenaires pour que nous allions dans la matérialisation des sanctions qui sont édictées. Nous pensons que c'est l'une des voies qui va nous permettre d'arriver à la résolution de ce conflit tel que cela a été dicté par les différentes communautés dont nous faisons partie notamment,  l'Union africaine, la SADC, l'EAC, l'ONU, et même de l'Union européenne qui est venue aussi en appui aux sanctions qui ont été prises. Donc, nous avons longuement échangé sur cela et nous sommes allés au-delà de ces échanges en parlant aussi de la coopération qui doit régner entre nos deux institutions et d'un accord que nous allons formaliser sur les différents sujets. Puisque nous avons beaucoup de similarités et des échanges d'expériences que nous devons avoir entre nos deux institutions", a-t-il ajouté.

Notons que Sama Lukonde était accompagné du président du groupe d’amitié France- Afrique centrale, Guillaume Chevrollier, et son collègue Francis Szpiner, président délégué pour la RDC, dans le cadre des activités de la diplomatie parlementaire et de l’accord de partenariat entre le Sénat français et celui de la RDC.

Avant de procéder à la signature du livre d’or du Sénat français, les deux présidents ont échangé des cadeaux. Le Président du Sénat français a invité son homologue congolais à la plénière du Sénat français où il a été présenté à tous les sénateurs français présents avec des mots justes et reconnaissants aux sages sénateurs français par le speaker de la chambre haute du Parlement français en ces termes : "La RDC connaît une situation humanitaire dramatique, du fait en particulier des tentatives de déstabilisation orchestrées dans l’Est de la RDC par le Rwanda et le M23. Le Sénat français assure le peuple congolais de sa solidarité et de son attachement indéfectible à son intégrité territoriale et à sa souveraineté. Notre pays, la France, en particulier, a fait adopter, à l’unanimité du Conseil de sécurité des Nations Unies, la résolution 2773 condamnant les offensives du M23 et AFC. Appelons au cessez-le -feu et au retrait immédiat des troupes rwandaises du territoire de la RDC. Nous tenons à rappeler avec force: la souveraineté et l’intégrité territoriale de la RDC ne sont pas négociables", a déclaré le président du Sénat français, à la plénière du mardi 25 mars 2025 lors de la présentation de Jean-Michel Sama Lukonde.

Le speaker du Sénat français n’a pas cessé de préciser que la RDC était le pays francophone le plus peuplé au monde.

En mission officielle au Sénat français, Jean-Michel Sama Lukonde a, après avoir été présenté à l’hémicycle du Sénat français, effectué la visite des différentes infrastructures de cette haute institution dont l’histoire remonte depuis plusieurs siècles.

La Pros.

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Formation du Gouvernement d’Union nationale, RDC : la Génération Axcellin Ndoole propose la reconduction de Jacquemain Shabani au ministère de l'intérieur

Le Chef de l'Etat Félix Tshisekedi a récemment annoncé qu'il va procéder à la formation de la prochaine équipe gouvernementale. De nouvelles têtes vont intégrer le Gouvernement d'union nationale, par contre d'autres vont quitter. Dans l'actuel Gouvernement dirigé par la Première Ministre Judith Suminwa, certains Ministres se sont démarqués par des actions concrètes mais aussi palpables, et d'autres ont brillé fort malheureusement par l'incompétence notoire. Nommé Vice-Premier Ministre, Ministre de l'Intérieur, Jacquemain Shabani Lukoo, Sénateur élu du Nord-Kivu au compte de l'UDPS Tshisekedi a marqué les esprits de plus d'un Congolais, se classant ainsi parmi le top 3 de meilleurs Ministres de l'équipe Suminwa.

Son sens élevé du patriotisme, sa bonne gestion a fait à ce qu'il soit surnommé le meilleur VPM de l'Intérieur de l'ère Tshisekedi et bénéficie de l'accompagnement de plusieurs structures.

A travers sa cellule de communication, la Génération Axcellin Ndoole invite le chef de l'Etat Félix Tshisekedi dans sa grande discrétion de bien vouloir maintenir Jacquemain Shabani au ministère de l'intérieur vu qu'il a bien assumé les tâches lui attribuées et que la RDC est plus que fier de lui avoir à son poste car dans peu de temps, il a su montrer qu'avec une dose de bonne volonté, on peut faire des miracles.

Selon cette structure, pour un avenir sûr et décentralisé, et pour la poursuite de la vision du Chef de l'État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, nous souhaitons la reconduction du VPM Jacquemain Shabani Lukoo Bihango à la tête du ministère de l'Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières.

La Génération Axcellin Ndoole n'a pas manqué de montrer quelques réalisations de Jacquemain Shabani Lukoo arrivé au ministère de l'intérieur, il y a de cela moins d'un an.

1. Leadership Efficace

Le leadership du VPM Jacquemain Shabani, axé sur l'efficacité et l'efficience, est un atout majeur pour le ministère. Il a démontré sa capacité à mener des actions concrètes et impactant, ce qui nous incite à croire qu'il est essentiel qu'il demeure à ce poste pour continuer à développer son travail remarquable.

2. Personnalité et d'énormes valeurs

Sa personnalité, ses qualités et ses valeurs sont reconnues et appréciées, comme l'ont souligné les Pères Spirituels de la CENCO et de l’ECC lors de la rencontre du 06/03/2025.

Cette reconnaissance témoigne de son engagement envers la paix et la réconciliation, des valeurs fondamentales pour notre nation.

3. Plusieurs actions concrètes

En moins d'un an, le VPM Jacquemain Shabani a mis en œuvre plusieurs initiatives significatives qui reflètent la matérialisation de la vision du Chef de l'État dans le domaine de la sécurité et de la décentralisation.

Parmi ces actions, nous pouvons citer :

-Prise de Pouvoir (04/07/2024) : Il a affirmé que la Police Nationale Congolaise est non seulement un service de sécurité, mais également un facteur de développement pour la nation.

-Marquage d'armes : Lancement des opérations de marquage des armes en tant que président de la Commission Nationale de Contrôle des Armes Légères et de Petits Calibres (CNC-ALPC). 

-Respect des Normes : Mise en place des directives strictes pour garantir que les dirigeants territoriaux respectent les lois de la République, notamment en ce qui concerne le nombre de ministres provinciaux.

- Renforcement des Capacités : Remise de 50 bus antiémeutes et 20 motos à la Police Nationale Congolaise pour améliorer ses capacités opérationnelles. 

-Campagne de Sécurité : Lancement de la campagne nationale « Respectons tous la loi et les règles », promouvant la responsabilité citoyenne et la sécurité routière.

-Assainissement du Climat des Affaires : Appel aux gouverneurs pour créer un climat propice à la création d'emplois et à la prospérité économique.

-Lutte contre le Banditisme : Initiation de la campagne « Papa, maman, batela mwana nayo », visant à réduire le banditisme urbain à Kinshasa.

-Atelier d'Investissement : Organisation d’un atelier pour identifier et prioriser les investissements dans les villes affectées par les inondations (04/11/2024). 

-Vulgarisation des Textes : Lancement d'une conférence sur la réforme de la police (20/11/2024) et poursuite du programme d’appui à cette réforme. 

-Évaluation de l’État de Siège : Réalisation d'une évaluation de la situation sécuritaire dans le cadre de l’état de siège.

-Renforcement Logistique : Remise de 63 Jeeps à la Grande Orient, réparties dans les provinces de Tshopo, Ituri, Haut-Uélé et Bas-Uélé.

-Opération Ndobo : Lancement d’une initiative stratégique visant à traquer et neutraliser les Kuluna, avec un renforcement de la mobilisation de la Police Nationale Congolaise.

-Redevabilité : Présentation d'un état des lieux de l’organisation et du service de sécurité devant l’Assemblée Nationale et le Sénat, ainsi qu'une analyse de la situation sécuritaire aux frontières.

-Forum sur la Paix : Organisation d'un forum sur la paix, la réconciliation et le développement de la province de Tshopo.

 -Réhabilitation de l’École de Recrutement de la Police : Démarrage des travaux de réhabilitation de l'École de Recrutement de la Police Kapata à Kisangani " souligne la cellule de communication de la Génération Axcellin Ndoole via un communiqué de presse dont une copie nous est parvenue le samedi 08 mard 2025.

Et d'ajouter : ‘’Étant donné que l'on ne change pas une équipe qui gagne, nous demandons la reconduction de cet homme d'État, un leader exceptionnel qui a su redonner toute son importance à ce ministère vital.

Et ce, en mettant en œuvre la vision du Chef de l'État Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Jacquemain Shabani Lukoo Bihango a démontré son engagement envers la sécurité, le développement et la décentralisation de notre pays.

Sa continuité à la tête du ministère de l'Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières est essentielle pour garantir la stabilité et le progrès de la République Démocratique du Congo.

Nous croyons fermement que son expérience et sa détermination sont les clés pour relever les défis actuels et futurs, en favorisant un climat de paix et de prospérité pour tous les Congolais.

Ainsi, nous appelons toutes les parties prenantes et la population à soutenir sa reconduction dans le gouvernement d'union nationale, pour le bien de notre nation et le succès de la vision partagée par notre Chef de l'État’’.

Guellord Risasi

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Gouvernement d’union nationale , Raymond Tshibanda : ‘’Ces consultations ne vont jamais régler les crises ’’

Le Front Commun pour le Congo reste catégorique : les consultations lancées en vue de la formation du Gouvernement d’union nationale n’auront aucune incidence positive sur la situation actuelle que traverse RDC. Le camp de l’ancien Président de la République, Joseph Kabila, a exprimé ses regrets dans une déclaration publiée, lundi 24 mars 2025, sur l’ensemble des plateformes numériques.

« Toutes les institutions et tous les animateurs d'institutions issus des élections de décembre 2023, organisées en violation des lois pertinentes et marquées par une fraude d'ampleur inédite, sont illégitimes et que cette illégitimité est une des principales causes de la crise actuelle. Cette illégitimité ne peut donc être ignorée ou exclue des débats, si le véritable objectif des consultations est de régler la crise », a souligné Raymond Tshibanda, coordonnateur du FCC.

Placées sous la conduite du Conseiller spécial du Chef de l’Etat en matière de sécurité, Désiré-Cashmir Eberande, les consultations politiques ont démarré, lundi 24 mars 2025, avec la réception de la première équipe composée de l'Udps (parti au pouvoir), et du regroupement politique du président du Sénat, Jean-Michel Sama Lukonde.

Michel Okaso

Gouvernement d’union nationale , Raymond Tshibanda : ‘’Ces consultations ne vont jamais régler les crises ’’
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Augustin Kibassa : ‘‘Le temps est venu de connecter chaque congolais à une identification numérique fiable, sécurisée et souveraine’’

Samedi 22 mars 2025, le Ministre des Postes, Télécommunications et Numérique, Augustin Kibassa Maliba, a procédé à la clôture des travaux de l'atelier de validation du projet de Partenariat Public-Privé entre la RDC et la société singapourienne Trident pour la mise en œuvre du Système National d'identification numérique en République Démocratique du Congo.               

Après l'exposé de Blaise Azitemina, Responsable de la Commission suivi de la lecture du rapport des travaux, le Ministre Augustin Kibassa Maliba a fait savoir que « ce que nous célébrons aujourd’hui n’est simplement pas la clôture d’un atelier ou d’une cérémonie. C’est l’ouverture officielle d’une ère nouvelle pour notre pays. Une ère où l’identification numérique, la souveraineté technologique et l’inclusion digitale deviennent des piliers concrets du développement de la République Démocratique du Congo".

Il a rappelé que « le Président de la République, Chef de l’État, Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a, par sa vision ambitieuse, placé la transformation numérique au cœur de notre stratégie nationale et aujourd’hui, grâce au projet Tridentity, cette vision prend forme, se structure et devient réalité en République Démocratique du Congo ».

Le Ministre a tenu également à remercier le partenaire Trident Digital holdings Tech pour la qualité du travail accompli, pour sa technologie de pointe, mais surtout pour sa volonté de co-construire un avenir numérique pour les congolais et avec les congolais.

Augustin Kibassa Maliba n’a pas manqué de remercier la Commission de validation, les experts, et toutes les parties prenantes qui ont contribué à l’examen rigoureux et à l’approbation de cette initiative d’envergure pour laquelle des travaux intenses se sont déroulés pendant trois jours loin des familles et des bruits.

«L'heure pour moi, n'est plus aux discours, mais à l'action. Le temps est venu de connecter chaque Congolais à une identification numérique fiable, sécurisée et souveraine.

Nous avons désormais les fondations d’un écosystème interopérable, capable de faciliter l’accès aux services publics, de stimuler l’innovation locale, d’ouvrir les portes de la finance aux plus vulnérables, et de protéger nos données dans un monde de plus en plus numérisé », a précisé Augustin Kibassa Maliba.

A en croire le Ministre, « dans les semaines à venir, les phases pilotes intégrant les administrations clés, les principales banques et opérateurs seront lancées. Pour ce faire, une grande campagne de sensibilisation nationale sera engagée, pour que chaque citoyen s’approprie cet outil qui lui appartient ».

Le Patron des PTN a par ailleurs souligné que « la République Démocratique du Congo ne sera pas un simple spectateur de la révolution numérique mondiale. Elle en sera un acteur de premier plan, un moteur africain, un symbole de résilience technologique et d’innovation souveraine ».

Pour terminer, il a réaffirmé son engagement total à faire de cette solution d’identification numérique, un succès national, un levier d’émancipation numérique, et une source de fierté collective.

Prenant la parole bien avant le discours de clôture du Ministre, le PDG de Trident a « remercié le Président de la République Félix Tshisekedi, la Première Ministre Judith Suminwa, ainsi que le Ministre Augustin Kibassa Maliba, pour la confiance que vous avez placée en Trident Digital Tech ».

Il a indiqué que « ce partenariat est un symbole fort de l’engagement de la République Démocratique du Congo en faveur de l’innovation numérique et du développement inclusif ».

« Je tiens également à exprimer ma profonde gratitude à la commission de validation. Votre rigueur, votre expertise et votre engagement ont été essentiels pour amener ce Partenariat Public-Privé à cette étape décisive. Alors que nous regardons vers l’avenir, Trident est fière et enthousiaste de conduire ce parcours ambitieux de transformation numérique en RDC », a déclaré William Lim.

Et d'ajouter « notre objectif n’est pas seulement de déployer une technologie de pointe, mais de créer un impact réel et durable, en autonomisant les citoyens, en renforçant les institutions et en simplifiant la vie au quotidien ».

« En développant un Système National d’Identification Numérique robuste et sécurisé, nous visons à fluidifier les interactions et transactions entre le gouvernement, les citoyens et le secteur privé, rendant ainsi les services plus accessibles, transparents et efficaces pour tous. Ensemble, nous poserons les fondations d’une RDC plus intelligente, plus forte et mieux connectée », a-t-il conclu.

La Pros.

Augustin Kibassa : ‘‘Le temps est venu de connecter chaque congolais à une identification numérique fiable, sécurisée et souveraine’’
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Occupation de Goma par l'AFC-M23 : Charles Sabungo lance un appel à la solidarité

Ça va faire bientôt deux mois, que la coalition AFC-M23 occupe la ville de Goma et quelques entités des provinces du Nord et Sud Kivu, cela avec toutes les conséquences dont les assassinats ciblés, les enlèvements répétitifs, les extorsions des maisons et biens de la population. Le besoin en assistance humanitaire s'élève chaque jour mais trop des défis se font voir pour que la population tant meurtrie reçoive de l'aide au moment où l'aéroport international de Goma avait été endommagé est sous contrôle des terroristes du M23.

L'honorable Charles Sabungo, député national élu de la ville de Goma, ne cesse de faire de son mieux pour que ceux qui se sont réfugiés à Kinshasa et ailleurs aient de quoi mettre sous la dent.

Parmi les 4 élus de la capitale touristique de la RDC, ce jeune parlementaire au-delà de l'assistance qu'il fait régulièrement aux habitants de Goma, vivant actuellement à Kinshasa à cause de cette guerre injuste nous imposée par le Rwanda, frappe à différentes portes pour que tous ceux qui sont affectés directement par les affres et conséquences de la barbarie de Kagame soient assistés.

La situation des déplacés de Goma reste préoccupante. Des milliers de familles, fuyant les conflits dans le Nord-Kivu, se retrouvent dans la capitale de la République Démocratique du Congo. En réponse à cette crise, l’honorable Sebungo a présenté des échantillons des rescapés présents à Kinshasa, soulignant leur détresse et leur besoin urgent d’assistance. Ce geste intervient alors que le Vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur, Jacquemain Shabani, a récemment répondu positivement à la requête de l’élu, envoyée en février, pour la même cause.

Le samedi 22 mars 2025, l’élu de Goma a répondu présent à l’invitation du notable Godefroid Mayamba, en participant à une activité organisée par la jeunesse de la commune de Lemba en ville province de Kinshasa.

Ladite activité avait pour objectif de sensibiliser et collecter des fonds pour venir en aide aux rescapés de Goma, qui vivent actuellement dans des conditions précaires à Kinshasa.

Au cours de cette activité, Charles Sebungo a clairement démontré son engagement envers ses électeurs, alors même que les autres députés de Goma semblent, à ce jour, moins impliqués dans la gestion de cette crise.

Cet acte de l’honorable Sebungo fait écho à un appel à la solidarité nationale, incitant les autorités et la population à se mobiliser pour le bien-être de ceux qui ont tout perdu dans ce conflit dévastateur.

A travers cette initiative l'honorable Sabungo insiste sur l’urgence d’une action collective et d’un soutien constant aux déplacés, qui ont besoin de toute la bienveillance et des ressources de la capitale pour se reconstruire.

Au cours de cette même activité, ce parlementaire a profité de cette occasion pour présenter un échantillon de rescapés présents à Kinshasa, témoignant ainsi de la gravité de la situation humanitaire à Goma. Il a souligné l’urgence d’une action collective pour soutenir ces populations vulnérables, qui ont tout perdu dans les récents événements, dont fort malheureusement les dégâts continuent de se faire enregistrer.

L'élu de Goma estime, par ailleurs, qu'il est nécessaire de faire un geste en faveur de cette population meurtrie, chacun selon ses moyens car il y a plus de bonheur à donner qu'à recevoir.

A la population restant dans les zones sous occupation de la coalition AFC-M23, Charles Sabungo insiste sur la patience car le chef de l'État Félix Tshisekedi fera tout pour que toutes les localités soient repris par l'armée loyaliste dans le sens la RDC n'a pas encore perdu cette guerre.

Guellord Risasi

Occupation de Goma par l'AFC-M23 : Charles Sabungo lance un appel à la solidarité
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A-t-il fallu la chute de Goma pour espérer redresser la situation dans les 3 ans restants ?

 Gouvernement d'union nationale ici ; recrutement accéléré des soldats, doublement de la solde et octroi d'une prime de 500 USD pour tout militaire au front là, américanophilie subite ici-là : ça bouge! Reste à savoir pour quels résultats...

Dans la dernière livraison intitulée "Avec Luanda et Doha, Félix Tshisekedi face à 3 dialogues incontournables !", il est démontré que le Chef de l'État a le dernier mot par rapport à la tenue ou non de ces fora. Pour rappel, entre 1999 et 2003, il y en a eu au total trois sous différentes appellations : "Accord de Lusaka" entre belligérants ; "Accords de Luanda" respectivement avec le Rwanda et l’Ouganda soutenant les groupes armés congolais et "Accord global et inclusif" issu du Dialogue Intercongolais, source de la Transition 1+4, du brassage et du mixage de l'appareil sécuritaire, source aussi du référendum constitutionnel de 2005 et du processus électoral de 2006. Aujourd'hui, le même décor s'implante. Si on y revient 26 ans après, c'est que tout n'avait pas été dit, ni fait à l'époque. Preuve qu'on n'avait pas fini le boulot !

FAUT-IL ENCORE QU'IL DISPOSE D'UN PLAN B.…

Déduction logique : ne pas finir le boulot aujourd'hui pourrait ramener le pays dans la même situation dans 20 ou 30 ans !

Or, à partir de cette année 2025, le Congo mérite d'être engagé dans la voie d'une paix pérenne et d'un développement durable pour le Centenaire de son Indépendance le 30 juin 2060. Exactement dans 35 ans !

Félix Tshisekedi voudrait-il engager son nom dans ce chantier. Ou plutôt s'y dérober ?

Libre à lui, après le "succès diplomatique" engrangé à Luanda, à Doha et auprès de l'Administration Trump, de miser sur l'échec de l'opposition armée, pardon terroriste, pantin, coquille vide...

Libre à lui de miser sur l’échec de l'opposition politique (ya pete-pete, ya nzala) mais dont certains candidats majeurs à la présidentielle de 2023 avaient été qualifiés de "supplétifs" des étrangers, c'est-à-dire, candidats des...Américains, Européens, Qataris, Saoudiens, Emiratis, Rwandais, Sud-africains, Kenyans, Tchadiens, Angolais, Burundais, Ougandais, Congo-Brazzavillois, Tanzaniens, Russes, Chinois, Turcs, Zambiens, Sudafs, etc. A l'époque, ils n'étaient pas des candidats des Congolais.

Libre à lui de miser sur l'échec de la synergie CENCO-ECC (politiciens en soutane) qui papillonnent à travers le monde pour vendre son Pacte Social "rejeté, paraît-il, par le peuple souverain !

Constatons premièrement que les concertations confiées au Conseiller spécial en matière de sécurité pour la formation du Gouvernement d'union nationale sont ouvertes aussi à la même opposition et à la même Société civile qu'on continue de vilipender comme si l'objectif était ailleurs, de sorte que le dire (appel à la cohésion nationale) soit le contraire du faire (appel à la désunion nationale). 

Au sortir de la rencontre avec le Conseiller spécial Eberande, l'incompris Vital Kamehre déclaré ce lundi 24 mars 2025 avoir suggéré à son interlocuteur que "le président, en ce moment, doit faire en sorte qu’on ne puisse pas tolérer que n’importe qui passe à la télé ou dans les réseaux sociaux pour parler en son nom pour énerver cette démarche de cohésion nationale". Et surtout d'ajouter : "il ne faut pas qu'il y ait contradiction entre l'objectif, la pensée du Chef de l'État et les actes qui sont posés sur le terrain par les institutions, par les individus. Il ne faut pas frustrer les gens davantage si nous voulons aller très loin...".

Libre en plus à Félix Tshisekedi de mettre au compte de la vitalité démocratique la crise qui couve au sein de l'Udps et secoue l'Union sacrée de la nation, de même que la crise surgie entre son parti et sa plateforme.

Faut-il encore qu'il dispose d'un Plan B qui lui fasse garder l'initiative politique face à toute éventualité.

LIBRE ALORS AU POUVOIR DE L'ADMETTRE OU PAS

En effet, à 3 ans de la fin de son second et dernier mandat, le Président de la République devrait se demander s’il aura fallu nécessairement la chute de Goma pour admettre l'échec de la montée en puissance des Fardc vantée au cours de ces six dernières années.

Récapitulons les faits pour une bonne compréhension des enjeux : quand il accède à la magistrature suprême en janvier 2019, Félix Tshisekedi déclare avoir trouvé une armée bien structurée.

Peu de temps après, il déplore son infiltration. Peu de temps encore après, il affirme sa montée en puissance (Les Fardc sont mêmes classées parmi les 10 premières d'Afrique).

Mais voilà qu'avec la prise de Goma le 27 janvier 2025, le château des cartes s'écroule.

Depuis, on mobilise des ministres pour accélérer le recrutement des soldats, on annonce le doublement de la solde des militaires et on promet une prime de 500 USD à ceux qui vont au front.

Ainsi, on avoue publiquement qu’avant la prise de Goma, il était possible d'améliorer les conditions de vie des militaires ! En d'autres termes, sans la chute de Goma, on ne se serait préoccupé ni du nouveau recrutement, ni de la majoration de la solde, ni de l'octroi d'une telle prime de guerre avec aucun d'empressement !

Commandant suprême de l'armée nationale, Félix Tshisekedi aurait pu sanctionner tous les ministres de la Défense qui l'auront induit en erreur, singulièrement ceux faisant partie de l'Union sacrée.

A 3 ans de la fin de son mandat, il devrait se demander également s’il aura fallu nécessairement la chute de Goma pour organiser une grande messe de promotion du climat des affaires et se rappeler aux bons souvenirs des Américains ayant privé son pays des nouveaux investissements depuis une quarantaine d'années.

En effet, les derniers investissements au Zaïre (Midema, Goodyear, General Motors, CitiBank) sont de la décennie 1970-1980.

Avec les puissants réseaux à leur service, les États-Unis avaient réussi à faire déclarer le Congo pays à très hauts risques ; persuadant les Européens de leur emboîter le pas.

La nature ayant horreur du vide, Chinois et Indo-Pakistanais occupent aujourd'hui le terrain.

Et voilà que malgré son opération en direction de Washington, Kinshasa s'entend poser comme conditions le rétablissement de la sécurité à l'Est et la restauration d'une paix pérenne en territoire congolais. Ce qui n'est possible qu'au travers des négociations, alias "Dialogues". 

A-t-il fallu la chute de Goma pour comprendre que les investissements américains annoncés avec fracas par l'Ambassadeur Mike Hammer et par le lobbyiste Peter Pham entre 2019 et 2022 n'étaient que du vent ?

Libre au Pouvoir de l’admettre ou pas : «Avec Luanda et Doha, Félix Tshisekedi fait face désormais à 3 dialogues incontournables !» ;

Libre à lui de savoir prioriser lequel, et de s’y préparer de façon conséquente ou pas.

Au moment où démarrent les consultations politiques, les vérités du genre, il faut bien les étaler sans que cela ne prête à confusion. Au contraire. Car, au final, il va falloir décider.

Le faire avec beaucoup de sagesse maintenant que le retrait de l'Angola de toute médiation impliquant la RDC ne présage rien de bon. Pour preuve, le sommet conjoint EAC-SADC en virtuel prévu pour ce lundi 24 mars 2025 n'a vraisemblablement pas eu lieu. Jusqu'à 19h00, heure Kinshasa, aucune source officielle n'évoque sa tenue ou pas.

Oui, il est temps pour le Chef de l'État d'intérioriser la sentence de l’américain Lee Iacocca : «Toute bonne décision prise trop tard devient une mauvaise décision».

ANNONCE PERSONNELLE : Je me mets en congé jusqu'au 15 avril prochain ; le temps de méditer sur mes 76 ans intervenant ce mercredi 26 mars 2025. 

Omer Nsongo die Lema

@omersongo

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A-t-il fallu la chute de Goma pour espérer redresser la situation dans les 3 ans restants ?
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