En République Populaire Démocratique de Corée (ou RPDC sise au nord de la Péninsule coréenne, créée 3 ans après la Libération Nationale 1945 et émergée Superpuissance :
Militaire consacrée à défendre, avec sûreté, non seulement son idéologie, son système, sa dignité, sa vie ainsi que sa souveraineté, sa sécurité, ses intérêts, son honneur mais aussi la paix et la sécurité de la Région et du monde entier avec son ultime version de l’ICBM nucléaire
Politico-idéologique où la population est divinisée ou déifiée sans aucun impôt et avec la gratuité du logement, de l’enseignement et du traitement médical, etc., sous le grand Bienfaiteur KIM JONG UN, sosie politique des Généralissimes KIM IL SUNG et KIM JONG IL, NDLR),
Le Peuple éprouve, toujours, son vif attachement ou aspiration pour KIM JONG IL (16/02/1942 - 17/12/2011), cela malgré l’écoulement du temps.
Dans les années 1990 où le Pays traversait les plus dures épreuves dans son histoire, KIM JONG IL a fait, fort de sa volonté irréductible, la marche forcée d’une extrême intensité pour défendre la dignité et le destin de son Peuple. Sa marche forcée s’était poursuivie malgré la tempête de neige et la chaleur caniculaire. Pendant cette période, son wagon de campagne était, à la fois, le Cabinet de travail et la Résidence.
Il faut considérer le Peuple comme Dieu, décrocher la Lune ou faire fleurir même sur le rocher pour le bonheur du Peuple : telle était sa noble vision à l’égard du Peuple.
Il a jeté de solides bases à l’édification de la Puissance socialiste grâce à son dévouement sans bornes, disant : La joie et le bonheur du Peuple font les miens. Si le Peuple vit à l’aise et qu’il est heureux, je n’ai plus rien à désirer.
C’est pourquoi le Peuple chante du fond de son cœur : Les hauts faits de toute la vie de KIM JONG IL sont aussi vastes que la mer et aussi hauts que le ciel, mais se résument pourtant en amour pour le Peuple.
De nos jours, le prestige de la RPDC est porté à son apogée sous la direction du Maréchal KIM JONG UN, Président d’Etat de la RPDC, successeur irréprochable de KIM JONG IL : ce 17 décembre marque le 13ème anniversaire du décès de KIM JONG IL.
Le Parti Communiste Congolais (PCCo de la République Démocratique du Congo) ose rejoindre ce Peuple héroïque dans la commémoration de la Journée de Mémoire Nationale Suprême de la RPDC, avec sa dignité et sa fierté d’avoir élu (2016) le grand Camarade KIM IL SUNG comme Président honoris causa du PCCo, cela avant sa visite (2018) à Pyongyang (Capitale de la RPDC et source de la Civilisation Taedong-gang de 4.357 ans, NDLR).
(Source) Sylvère BOSWA ISEKOMBE (1966- ; appelé, communément, Lion au Cœur Rouge depuis 2018, NDLR)
Secrétaire Général du PCCo
Coordinateur sous régional
Pour l’Afrique Centrale du Conseil Mondial de la Paix (CMP créé en 1950 avec son siège à Athènes, Grèce, NDLR).
Après l’échec de la rencontre tripartite prévue, dimanche 15 décembre 2024 en Angola, entre la République Démocratique du Congo, le Rwanda et l’Angola, les réactions fusent de partout. Pour Grace Tshiunza Tantamika, le Rwanda est soutenu par les multinationales européennes et américaines qui tirent leurs ressources du sous-sol de l’Est du Congo. Le Rwanda l’exploite à travers le M23. « Ne pas soutenir le Rwanda, c’est réduire le taux d’intérêt de ces multinationales et chercher la faillite des Etats -Unis et de l’Union-Européenne », a-t-il indiqué.
‘‘La République Démocratique du Congo négocie continuellement avec les États-Unis et quelques pays Européens, au lieu d’envisager aussi les négociations avec les Hommes d’affaires de ces continents, sachant que les États-Unis et l’Union-Européenne écoutent fondamentalement les positions des leurs hommes d’affaires.
La politique internationale obéit au rapport de force et tourne autour des intérêts des États, le plus offrant dans ce conflit entre la RDC et le Rwanda, est vu comme conservateur des intérêts des grandes puissances. C’est le Rwanda qui offre gratuitement les minerais de la RDC aux multinationales américaines et européennes qui est le plus offrant. Le Président américain ne sacrifiera pas les puissants hommes d’affaires de son pays à cause de la RDC. Ce que nous devons comprendre. Toute la politique américaine dans cette affaire vise à conserver ses intérêts en échange d’une paix parfois précaire.
De ce qui précède, le Rwanda est dans une position confortable et se dit dans tous les cas il n’a rien à perdre. Car, il a certains territoires de la RDC sous son contrôle, il pille les minerais qui font vivre son économie, il a ses infiltrés au sein de l’administration politique, judiciaire, militaire en RDC. Sa plus grande perte, c’est de s’engager dans un processus de paix avec la RDC, sans obtenir les garanties de sa survie.
Les rebelles du M-23, c’est une énergie positive et renouvelable du Rwanda, c’est eux qui font vivre la politique et l’économie du Rwanda. C’est pourquoi, le Rwanda veut que la RDC négocie avec les M23 dans les conditions d’une paix précaire. Les négociations entre la RDC vs M23 = mixage et brassage = continuité de l’infiltration = affaiblissement de l’administration congolaise = maintien de l’instabilité de la RDC. Le Rwanda n’ignore pas que ses infiltrés qui étaient venus avec Mzee Laurent-Désiré Kabila, la plupart d’entre eux, sont éligibles à la retraite et qu’il faut à tout prix préparer d’autres qui assureront la continuité de sa politique de l’infiltration pour l’assujettissement de la RDC. Que faire pour sauver la RDC de ces multiples pièges’’, telle l’analyse de Grace Tshiunza Tantamika.
Prenant part active au Forum mondial sur la nutrition infantile (Global Child Nutrition Forum – GCNF) 2024 qui a eu lieu au Japon, le Ministère de l’Education Nationale et Nouvelle Citoyenneté et le Programme Alimentaire Mondial ont signé un mémorandum d’entente sur la politique de l’alimentation scolaire en RDC le 9 décembre dernier. La partie Congolaise était représentée par la Ministre de tutelle, Madame Raïssa Malu alors que le PAM était représenté par le Représentant et Directeur Pays de ce programme des Nations Unies. Pour Raïssa Malu : « « le Mémorandum d’entente signé avec le PAM offre un cadre de collaboration pour fédérer toutes les initiatives autour de l’alimentation scolaire et renforcer la complémentarité et la synergie dans le rôle que chaque partie est appelé a jouer dans le processus de la mise en place de la politique nationale de l’alimentation scolaire ».
Communiqué de presse conjoint
LE MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE ET DE LA NOUVELLE CITOYENNETE ET LE PROGRAMME ALIMENTAIRE MONDIAL SIGNENT UN MEMORANDUM D’ENTENTE SUR LA POLITIQUE NATIONALE DE l’ALIMENTATION SCOLAIRE EN RDC
KINSHASA – La Ministre d’État, Ministre de l’Éducation Nationale et de la Nouvelle Citoyenneté et le Représentant et Directeur Pays du Programme Alimentaire Mondial (PAM) en République Démocratique du Congo (RDC) ont signé le 9 décembre à Osaka au Japon, où ils participent au Forum mondial sur la nutrition infantile (Global Child Nutrition Forum – GCNF) 2024, un Mémorandum d’entente pour un appui multiforme du PAM dans la mise en place de la politique nationale sur l’alimentation scolaire en RDC.
Le Mémorandum signé par les deux parties consacre la matérialisation de la volonté politique du Président de la République, Chef de l’Etat, sur la question éducative en RDC.
L’instauration des cantines scolaires vient renforcer les acquis de la gratuité de l’enseignement primaire, offrant ainsi un soutien essentiel pour garantir à chaque enfant congolais des conditions d’apprentissage propices à leur réussite
Pour la Ministre d’Etat et Ministre l’Éducation Nationale et de la Nouvelle Citoyenneté, Raïssa Malu, « le Mémorandum d’entente signé avec le PAM offre un cadre de collaboration pour fédérer toutes les initiatives autour de l’alimentation scolaire et renforcer la complémentarité et la synergie dans le rôle que chaque partie est appelé a jouer dans le processus de la mise en place de la politique nationale de l’alimentation scolaire ».
Ce Mémorandum d’entente qui définit un cadre de collaboration entre le gouvernement de la RDC et le PAM s’articule autour des axes suivants : l'appui à l’élaboration d’une politique nationale d’alimentation scolaire ; l’appui à la mise en oeuvre des programmes d’alimentation scolaire à travers le développement et la mise en oeuvre de nouvelles approches, technologies et stratégies ; la formation et le renforcement des capacités des parties prenantes sur la mise en oeuvre, le suivi et évaluation de la politique nationale d’alimentation scolaire ; l’appui pour l’accès et l’intégration de l’apprentissage numérique dans le système éducatif à travers l’initiative ‘Digital School’ et la collaboration pour la mobilisation conjointe des ressources.
« Sur la base des priorités du Ministère de l’Education Nationale et Nouvelle Citoyenneté, le PAM est engagé à apporter son appui et accompagner le gouvernement dans ses efforts pour créer des conditions favorables à un meilleur apprentissage à tous les enfants congolais », a déclaré Peter Musoko, Représentant et Directeur-Pays du PAM en RDC.
Les présidents rwandais et congolais devaient se rencontrer le 15 décembre dans la capitale angolaise sous les auspices du président João Lourenço. Mais à la dernière minute, leur rencontre a été annulée. Le sommet de la paix prévu dimanche à Luanda entre Kigali et Kinshasa sur le conflit dans l’est de la RDC n’était « plus pertinent » à cause de l’« intransigeance » de négociateurs congolais, a déclaré dimanche le ministre rwandais des Affaires étrangères, Olivier Nduhungirehe. « Les chefs d’État ne viendront pas juste pour une belle photo sans aucun résultat concret », a-t-il ajouté pour expliquer l’absence du président rwandais Paul Kagame à Luanda, alors que le sommet était finalement annulé.
Dans un communiqué, le ministère des Affaires étrangères rwandais a également dénoncé « le contexte des menaces constantes émanant des responsables de la RDC, y compris du président, en vue d’un changement de régime au Rwanda ».
Les présidents congolais Félix Tshisekedi et rwandais Paul Kagame devaient se rencontrer sous les auspices du président angolais João Lourenço, médiateur désigné de l’Union africaine (UA) dans le conflit entre les deux pays voisins. À la mi-journée, seul Félix Tshisekedi était arrivé au siège de la présidence à Luanda.
« L’intransigeance de la délégation de la RDC »
Selon Kigali, le gouvernement congolais avait initialement accepté un dialogue avec les rebelles du M23. « C’est dans ce cadre que nous avons participé au sommet, puis nous avons également reçu le texte, le projet d’accord, qui incluait également le dialogue », a ajouté Olivier Nduhungirehe, joint au téléphone à Luanda depuis Kigali. Le M23 (« Mouvement du 23 mars ») s’est emparé depuis novembre 2021 de vastes pans de territoire dans l’est de la RDC et encercle Goma, la capitale de la province du Nord-Kivu.
« Lorsque nous sommes arrivés ici [à Luanda] en tant que ministres (…) un ministre de la RDC a catégoriquement rejeté toute idée de dialogue avec le M23, affirmant qu’il s’agissait d’une organisation terroriste, a ajouté le chef de la diplomatie rwandaise. Si les ministres ne sont pas d’accord, en raison de l’intransigeance de la délégation de la RDC, quelle serait la pertinence de ce sommet? »
La RDC qualifie le M23 d’«ennemis de la République » et considère que les rebelles opèrent grâce au soutien de Kigali et son armée.
« Nous avons besoin que les facilitateurs consultent le M23 avec le gouvernement de la RDC, et qu’ils proposent ensuite un langage concret, une voie concrète pour faire avancer le dialogue entre le M23 et le gouvernement de la RDC, a-t-il ajouté. S’ils se mettent d’accord sur quelque chose de concret, ils pourraient nous inviter à nouveau, et alors le Rwanda est prêt, prêt à participer à ce sommet et à aller de l’avant ».
La session de septembre 2024 s’est achevée, dimanche 15 septembre dernier à l’Assemblée nationale, sur une proposition de loi concernant le référendum. A l’initiative de l’ancien Directeur de cabinet de Sama Lukonde, alors Premier Ministre, le Député national Gaspard Ngondankoy Nkoy Ea Loongya a déclaré qu’il espère que cette proposition sera examinée lors de la session parlementaire de mars 2025.
Elu de Yahuma dans la province de la Tshopo, il tient à combler le vide juridique qui prévaut en République Démocratique du Congo depuis 2006. « J’ai pris la parole en plénière pour informer les Honorables Députés du dépôt de mon initiative parlementaire. Il s’agit d’une proposition de loi prise en vertu de l’article 5 de la Constitution fixant les conditions d’organisation du référendum. Cette loi nous manquait depuis très longtemps», a-t-il déclaré à la presse à l’issue de la plénière.
À travers cette proposition de loi, celui qui fut Directeur de cabinet de l’ancien Premier ministre Sama Lukonde (2021-2024), souhaite réaffirmer l’exclusivité de la souveraineté nationale du peuple congolais.
« L’article 5 de cette Constitution prévoit qu’une loi fixe les conditions d’organisation du référendum en tant qu’un des mécanismes d’expression directe du peuple, qui est le détenteur du pouvoir et de la souveraineté. C’est donc sur cette base que j’ai déposé officiellement ma proposition de loi », a-t-il ajouté.
L’article 5 de la Constitution stipule que « la souveraineté nationale appartient au peuple. Tout pouvoir émane du peuple qui l'exerce directement par voie de référendum ou d'élections et indirectement par ses représentants ». Près de 20 ans après, le pays ne dispose toujours pas d'une loi régissant le référendum, alors que la loi électorale existe déjà et a été modifiée à plusieurs reprises.
Il convient de noter que Gaspard Ngondankoy Nkoy Ea Loongya est professeur à la faculté de droit de l’Université de Kinshasa, où il a été vice-doyen chargé de l’enseignement entre 2015 et 2018, et juge au Conseil d’État (en disponibilité). Sa thèse soutenue en 2008 à l’Université catholique de Louvain est intitulée « Le contrôle de constitutionnalité en République Démocratique du Congo. Étude critique d’un système de justice constitutionnelle dans un État à forte tradition autocratique ».
Après l’annulation du sommet de la tripartite du processus de Luanda le dimanche 15 décembre dernier, les réactions fusent de partout. Divisée autour de cette question d’intérêt nationale, la classe politique émet des avis partagés tantôt en soutenant les efforts du Chef de l’Etat Félix Tshisekedi et du Gouvernement qui ne ménagent aucun effort dans la recherche des solutions idoines sur le plan diplomatique, tantôt des pierres qui sont lancées par l’opposition qui estime que la diplomatie ne serait pas la voie exclusive qui conduirait à une paix durable tant recherchée dans l’Est de la République Démocratique du Congo. Les voix s’élèvent et, celle du Prix Nobel de la paix, Dr Dénis Mukwege exprime un désarroi après ce qu’il considère comme un échec du sommet tripartite sur le processus de Luanda, malgré le bon vouloir du Président Angolais João Lourenço. Il l’a fait savoir ce lundi 16 décembre 2024 dans une déclaration.
Face à cette impasse politique et diplomatique dans laquelle se trouve ce processus de Luanda, Dr Mukwege appelle la RDC et ses partenaires à s'attaquer aux principales causes des conflits qui persistent dans l'Est du pays.
«Le temps n'est plus à des condamnations creuses et à des paroles vides. La RDC et ses partenaires tant publics que privés doivent s'attaquer aux principales causes structurelles qui constituent les éléments moteurs des conflits qui persistent dans l'Est du pays, à savoir l'exploitation et le commerce illégal des ressources naturelles et la culture de l'impunité », a déclaré Denis Mukwege.
À l'en croire, il est impératif que les USA, l'Union européenne, la France et le Royaume-Uni et d'autres partenaires adoptent des sanctions politiques, économiques et suspendent leur assistance militaire au Rwanda tant qu'il soutiendra le M23 et agressera la RDC, tant que les États des régions ne respectent pas de bonne foi les engagements pris au titre de l'accord-cadre d'Addis-Abeba.
Il faut noter que le Rwanda a boycotté le sommet tripartite sur le processus de Luanda, en demandant au gouvernement congolais de discuter directement avec les rebelles du M23. « Nous avons besoin que les facilitateurs consultent le M23 avec le gouvernement de la RDC, et qu’ils proposent ensuite un langage concret, une voie concrète pour faire avancer le dialogue entre le M23 et le gouvernement de la RDC », a déclaré le Ministre des Affaires Etrangères Rwandais, avant d’ajouter : « S’ils se mettent d’accord sur quelque chose de concret, ils pourraient nous inviter à nouveau, et alors le Rwanda est prêt, prêt à participer à ce sommet et à aller de l’avant ».
De son côté, la République démocratique du Congo a regretté de cette décision prise par le régime de Kigali et appelle la communauté internationale à tirer toutes les conséquences de cet échec qui a mis à nu le vrai caractère de Paul Kagame comme responsable des conflits dans l'Est du pays.
Guy Loando Mboyo, Ministre d’Etat chargé de l’Aménagement du Territoire, a ouvert, lundi 16 décembre 2024, un forum à l’Université Révérend Kim, axé sur l’aménagement du territoire en tant que moteur du développement industriel en République Démocratique du Congo. L’évènement a rassemblé divers acteurs du secteur public et privé pour discuter des stratégies d’aménagement du territoire et de leur impact sur le développement industriel du pays. Dans son discours, le Ministre d’Etat a souligné l’importance d’une coordination efficace entre les institutions gouvernementales pour favoriser une croissance durable.
MINISTERE DE L'AMENAGEMENT DU TERRITOIRE
COMMUNIQUE DE PRESSE
CONFERENCE A L'UNIVERSITE REVEREND KIM: L'AMENAGEMENT DU TERRITOIRE, MOTEUR DU DÉVELOPPEMENT INDUSTRIEL EN RDC
Le Ministre d'Etat, Maître Guy LOANDO MBOYO, a marqué de son empreinte la 3ème édition du Forum économique de l'Université Révérend KIM en intervenant sur le thème : « Le rôle de l'aménagement du territoire dans la production industrielle en République Démocratique du Congo, levier de développement durable ». Devant un public captivé, composé du personnel académique, du personnel administratif et des étudiants, l'Aménageur National a présenté la vision ambitieuse du Gouvernement en matière d'aménagement du territoire. Il a mis en avant l'importance cruciale de cette discipline dans la structuration des activités industrielles, la gestion durable des espaces et l'optimisation des infrastructures stratégiques au service d'un développement harmonieux.
Dans une démonstration convaincante, le Ministre d'Etat Maître Guy LOANDO MBOYO a souligné le rôle clé de l'aménagement du territoire dans la production industrielle, notamment à travers les six zones industrielles identifiées et la Vision industrielle 2040. Il a également rappelé l'engage- ment indéfectible de Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, Président de la République, Chef de l'État, pour faire de l'aménagement du territoire un pilier essentiel du développement national.
Ce forum a été l'occasion de renforcer les liens entre le secteur académique et les autorités publiques, permettant des échanges enrichissants entre étudiants, experts et décideurs. Les participants ont exprimé leur satisfaction quant à la clarté et la pertinence des orientations présentées par le Ministre d'État, qui a su captiver l'attention par sa vision stratégique et son pragmatisme.
A l'issue de cette rencontre, le Ministre d'Etat a renouvelé son appel à une synergie renforcée entre les secteurs public et privé pour transformer l'aménagement du territoire en un véritable moteur de développement durable, au bénéfice de toutes les populations de la République Démocratique du Congo.
Dans le cadre de la supervision du Programme de Développement Local des 145 Territoires (PDL-145T), le Vice-Premier Ministre, Ministre du Plan & Coordination de l’Aide au Développement Guylain Nyembo, accompagné de la Sous-Secrétaire Générale des Nations Unies et Administratrice Adjointe du PNUD pour l’Afrique, Ahunna Eziakonwa, et du Représentant Résident du PNUD en RDC, Damien Mama, a procédé le vendredi 13 décembre à l’inauguration et la remise officielle du Centre de santé de Mbiza, situé dans le territoire de Kabare, dans la province du Sud-Kivu.
Cet événement solennel qui s’est déroulé en présence de plusieurs centaines d’habitants de Kabare, a réuni plusieurs personnalités, notamment le Gouverneur du Sud-Kivu, Jean-Jacques Purusi, les représentants des partenaires techniques et financiers tels que le PNUD et le FMI, ainsi que diverses parties prenantes. L’inauguration de ce centre de santé marque un jalon important dans la mise en œuvre de la vision du Président Félix Tshisekedi, visant à améliorer durablement les conditions de vie des Congolais.
Le Vice-Premier Ministre Guylain Nyembo a exprimé toute sa satisfaction :
« Je suis heureux de revenir ici, au Sud-Kivu, pour concrétiser la promesse du Président de la République. Aujourd’hui, cette parole donnée devient réalité, pour le bien des enfants de Kabare. Pour nous, en tant que gouvernement, c’est une grande avancée. »
Pour Ahunna Eziakonwa, l’inauguration de ce centre revêt une dimension historique :
« C’est pour moi un rêve réalisé. Être ici parmi vous pour concrétiser cette vision portée par le Chef de l’État, qui a voulu que personne ne soit laissé pour compte, est une immense fierté. Le PNUD est honoré d’avoir accompagné le gouvernement dans cette initiative. » Elle a également salué le fort engagement du Vice-Premier Ministre Guylain Nyembo, dont le leadership a été déterminant pour surmonter les défis liés à ce projet.
Ce moment fort illustre une fois de plus l’engagement du gouvernement congolais à accélérer le développement des territoires les plus reculés, à travers la réalisation d’infrastructures essentielles au bien-être des populations. Le PDL-145T continue de se déployer comme un instrument clé de transformation sociale et économique en RDC.
L’onde de choc de l’échec de la rencontre tripartite de Luanda, a été ressentie par l’Union européenne. Le Représentant spécial de l'Union européenne pour la Région des Grands Lacs, Johan Borgstam, l’a fait savoir, lundi 16 décembre 2024 à Kinshasa, au sortir de sa rencontre avec la Ministre d'État en charge des Affaires étrangères de la République démocratique du Congo, Thérèse Wagner Kayikwamba.
L'Union européenne a ainsi exprimé sa déception après l'échec des pourparlers de Luanda en ces termes : « Pour moi, ç'a aussi été une possibilité de partager la déception du côté de l'Union européenne pour ce qui vient de se passer à Luanda. Vous savez, l'Union européenne a un très fort engagement par rapport aux différentes approches pour contribuer à la paix et la stabilité dans la région des Grands Lacs, en incluant l'Est de la République démocratique du Congo".
A cette occasion, rapporte l’ACP, il a réaffirmé « la position très claire et très ferme de l'Union européenne par rapport à la présence de troupes rwandaises sur le sol congolais. C'est-à-dire que ces troupes doivent se retirer "de la RDC.
La tripartite tant attendue entre les Présidents congolais, Félix Tshisekedi, Rwandais Paul Kagame et l'Angolais João Lourenço, qui devait se tenir ce dimanche 15 décembre à Luanda pour tenter de résoudre la crise dans l’Est de la RDC, a été annulée.
La RDC et le Rwanda n'ont pas réussi à s'entendre sur un engagement en faveur des pourparlers directs entre Kinshasa et la rébellion du M23, qui occupe une partie du Nord-Kivu avec le soutien de Kigali. Il s’agit d’une condition posée par Kigali, que Kinshasa a catégoriquement rejetée.
‘’A ce stade de mon allocution, qu’il me soit permis d’aborder la question d’actualité, à savoir celle de la mise en place d’un cadre de réflexion sur la Constitution, telle qu’annoncée par le Président de la République, Chef de l’Etat. Le Sénat, en tant qu’organe représentatif, reste ouvert au débat. Toutefois, après la clarté de la question, à la suite du discours du Président de la République, Chef de l’Etat, sur l’état de la Nation, tout autre commentaire devient inopportun’’. C’est ce que Jean-Michel Sama Lukonde, Président du Sénat, a soutenu, dans son allocution de clôture de la session parlementaire de septembre, dimanche dernier. A l’occasion, il a dressé un bilan satisfaisant du marathon parcouru, trois mois durant, dans des conditions, parfois, difficiles, pour l’intérêt des congolais.
‘’ La présente Session, quoique qu’essentiellement budgétaire, a permis au Sénat de mettre en place les différents organes qui le composent, conformément à son Règlement intérieur, à savoir :
les Commissions Permanentes ;
les Groupes Politiques ;
les Groupes Provinciaux ;
la Conférence des Présidents ;
ainsi que le Comité de conciliation et d’arbitrage.
Elle s’achève aujourd’hui au rythme effréné des plénières marathons, marquées par des journées et des nuits interminables consacrées aux travaux laborieux et contraignants en Commissions’’, a-t-il épinglé. Selon lui, ces efforts traduisent la vivacité, le dévouement et l’abnégation des sénateurs.
La Pros.
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
SENAT
ALLOCUTION DE L’HONORABLE PRESIDENT DU SENAT A L’OCCASION DE LA CLOTURE DE LA SESSION ORDINAIRE DE SEPTEMBRE 2024
PALAIS DU PEUPLE/KINSHASA
15 DECEMBRE 2024
Honorables Sénatrices et Sénateurs, Chers Collègues ;
Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs ,
Conformément aux dispositions pertinentes des articles 115 de la Constitution et 83 du Règlement intérieur du Sénat, le 15 décembre marque officiellement la clôture de la Session ordinaire de septembre.
Votre Bureau tient à exprimer sa satisfaction pour l’excellent climat qui a caractérisé nos travaux ainsi que pour l’assiduité, le sérieux et l’engagement patriotiques dont vous avez fait montre durant toute la Session.
Je salue également le travail exemplaire du personnel politique, administratif et technique du Sénat, qui a œuvré avec professionnalisme pour la réussite de cette Session.
Certes, comme toute œuvre humaine, tout n’a pas été parfait. Cependant les résultats forts encourageants obtenus au cours de cette Session témoignent de l’efficacité des efforts collectifs fournis.
Forts de cet élan, tous les organes réglementaires du Sénat ont été mis en place et nous ont permis de traiter l’essentiel des matières inscrites au calendrier des travaux.
Avant de poursuivre mon propos, je tiens à honorer la mémoire de nos compatriotes qui ont quitté cette terre des hommes. Certains, martyrs d’une guerre qui nous est injustement imposée par le Rwanda et ses supplétifs du M23, d’autres fauchés à fleur d’âge par l’épidémie de M-Pox, et d’autres encore, emportés par des naufrages dans nos différents lacs, rivières et dans le fleuve Congo.
Nous adressons une pensée particulière à nos vaillants soldats tombés sur le champ de bataille, armes à la main, défendant la mère patrie.
Sur ce chapitre douloureux, notre Chambre n’a pas été épargnée à la suite de la disparition des Sénateurs Honoraires Médard AUTSAI ASENGA et Marie-Claire KIKONTWE TUMBWE AMANI, du Secrétaire Général honoraire Célestin TSHIALA MAYEMBE, du Chef de Bureau honoraire Antoine MOBONGO NZELO et de l’Attaché d’Administration de Première Classe Honoraire Jean IKALABA BITA.
Que la terre de nos ancêtres leur soit douce et que leurs âmes reposent en paix dans la félicité éternelle.
En leur mémoire, je vous prie de bien vouloir vous lever pour observer une minute de silence.
Je vous remercie.
Honorables Sénatrices et Sénateurs, Chers Collègues,
La présente Session, quoique qu’essentiellement budgétaire, a permis au Sénat de mettre en place les différents organes qui le composent, conformément à son Règlement intérieur, à savoir :
les Commissions Permanentes ;
les Groupes Politiques ;
les Groupes Provinciaux ;
la Conférence des Présidents ;
ainsi que le Comité de conciliation et d’arbitrage.
Elle s’achève aujourd’hui au rythme effréné des plénières marathons, marquées par des journées et des nuits interminables consacrées aux travaux laborieux et contraignants en Commissions.
Ces efforts traduisent la vivacité, le dévouement et l’abnégation dont vous faites preuve au service de la République.
A cet égard, permettez-moi d’épingler les éléments suivants :
Au chapitre législatif :
Outre le bloc des lois budgétaires, à savoir :
le projet de loi portant reddition des comptes de la loi de finances pour l’exercice 2023 ;
le projet de loi de finances rectificative de l’exercice 2024 ;
et le projet de loi de finances pour l’exercice 2025,
Notre Chambre a examiné et voté les projets de loi ci-après :
6 projets de loi portant prorogation de l’état de siège sur une partie du territoire de la République Démocratique du Congo ;
le projet de loi modifiant et complétant la Loi n° 14/003 du 11 février 2014 relative à la conservation de la nature en République Démocratique du Congo ;
8 projets de loi de ratification par la République Démocratique du Congo des Accords et Conventions internationaux, notamment celui portant création de l’Agence de Facilitation de Transport en Transit du Corridor de Lobito, « AFTTCL » en sigle ;
2 projets de loi portant ratification de deux Ordonnances-Loi portant ratification des Accords de prêt ;
et le projet de loi portant habilitation du Gouvernement.
Ce qui donne un total de vingt-et-une (21) lois adoptées.
Il convient de noter ici, concernant particulièrement le projet de loi de finances pour l’exercice 2025, le budget du pouvoir central est présenté en équilibre, en recettes et en dépenses, à hauteur de 51.553,54 milliards de francs congolais.
Ce budget connaît une progression significative de 25,8 % par rapport à celui de l’exercice 2024, reflétant la détermination du Gouvernement à accroître la mobilisation des ressources internes et l’amélioration des performances des régies financières, dont l’efficacité ne cesse d’être saluée.
Il convient, cependant, de relever une dichotomie préoccupante. En effet, alors que les indicateurs macroéconomiques témoignent des progrès indéniables, les réalités sociales de nos populations demeurent marquées par des défis criants. L’accès aux services sociaux de base reste insuffisant pour bon nombre de nos compatriotes.
En conséquence, le Sénat recommande d’orienter stratégiquement nos ressources vers les secteurs vitaux, afin d’assurer une redistribution équitable des richesses nationales, conformément à la vision du Président de la République, Chef de l’Etat.
Dans ce cadre, il convient de privilégier les investissements porteurs d’impacts durables, de renforcer les mécanismes de suivi et évaluation pour mesurer avec précision l’efficacité des politiques publiques et d’ajuster les stratégies, lorsque cela s’avère nécessaire.
Ce n’est qu’à cette condition que nous pourrons concrétiser notre ambition commune de bâtir une République prospère, inclusive et équitable où chaque congolais, sans distinction aucune, pourra jouir des fruits du développement.
Pour clôturer ce chapitre, je dois signaler que votre Bureau a enregistré trois (3) propositions de loi initiées par les Honorables Modeste BAHATI LUKWEBO, Célestin VUNABANDI KANYAMIHIGO et Alphonse NGOY KASANJI. Ces trois propositions de loi suivent le cours normal de leur traitement conformément aux dispositions pertinentes de notre Règlement intérieur.
Au chapitre du contrôle parlementaire, le Sénat a exercé ses prérogatives constitutionnelles et réglementaires sur le Gouvernement conformément aux dispositions des articles 138 de la Constitution et 160 du Règlement intérieur du Sénat.
A ce titre, nous pouvons citer les questions suivantes :
la question écrite de l’Honorable Michel LINGEPO MOLONGA adressée à Madame la Première Ministre relative au programme d’équipement, de réhabilitation et construction des infrastructures nécessaires ;
la question écrite de l’Honorable Patrice PUNGWE MBUYU adressée au Ministre de l’Emploi et Travail sur la politique de protection de la main d’œuvre nationale en République Démocratique du Congo ;
la question écrite de l’Honorable Cédric NGINDU BIDUAYA adressée au Directeur Général du Bureau de Central de Coordination (BCECO) sur les dossiers d’infrastructures sous sa gestion dans la province du Kasaï Central ;
la question écrite de l’Honorable Jeancy DIAHOYA NETUHOLA adressée à la Première Ministre sur la politique générale du Gouvernement basée sur les six piliers du quinquennat du Président de la République, Chef de l’Etat, présentée lors de l’investiture du Gouvernement, 100 jours après ;
la question écrite de l’Honorable Jeancy DIAHOYA NETUHOLA adressée au Ministre d’Etat, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux, sur la collaboration entre son Ministère et le Conseil Supérieur de la Magistrature ;
la question orale avec débat de l’Honorable Célestin VUNABANDI KANYAMIHIGO adressée au Vice-Premier Ministre, Ministre du Plan et Coordination de l’Aide au Développement sur l’état des lieux du processus de planification en République Démocratique du Congo ;
la question orale avec débat de l’Honorable Michel LINGEPO MOLONGA adressée au Ministre de la Recherche Scientifique et Innovation Technologique sur la situation géographique de la République Démocratique du Congo.
En outre, il y a lieu de signaler qu’une audition a été initiée par la Commission Défense, Sécurité et Frontières au sujet de l’évaluation de l’état de siège sur une partie du territoire de la République Démocratique du Congo.
Par ailleurs, plusieurs autres initiatives en matière de contrôle parlementaire sont en cours de traitement conformément aux dispositions pertinentes du Règlement intérieur du Sénat.
Honorables Sénatrices et Sénateurs, Chers Collègues,
Au chapitre de la diplomatie parlementaire, le Sénat, dans son rôle d’acteur stratégique sur la scène internationale et régionale, a effectué quelques missions qui lui ont permis d’affirmer sa présence et son engagement sur plusieurs fronts, notamment :
à la 11ème réunion de l’Association des Sénats, Shoura et Conseils Equivalents d’Afrique et du Monde Arabe, « ASSECAA » en sigle, à Malabo, en Guinée Equatoriale ;
à la 149ème Assemblée de l’Union Interparlementaire à Genève, en Suisse ;
à la 44ème Conférence et à la 82ème Session du Comité Exécutif de l’Union Parlementaire Africaine à Ndjamena, au Tchad ;
à la réunion statutaire de la 56ème Assemblée Plénière du Forum Parlementaire de la SADC à Livingstone, en Zambie ;
à la 29ème Conférence des Parties sur le changement climatique, « COP 29 » à Bakou, en Azerbaïdjan ;
au Forum parlementaire mondial contre le fascisme, le néofascisme et les expressions similaires à Caracas, au Venezuela ;
aux travaux statutaires du Forum des Parlementaires de la SADC, et du Parlement Panafricain, en Afrique du Sud ;
et au Forum sur la gouvernance de l’internet à Riyad, en Arabie Saoudite.
Sur ce chapitre, je me permets d’évoquer, en outre, les audiences accordées aux Ambassadeurs et Représentants des Organisations internationales accréditées dans notre pays, avec lesquelles nous avons abordé des sujets touchant particulièrement à la sécurité dans l’est du pays et ses conséquences sur la population.
De même, nous avons eu l’honneur de recevoir une délégation du Parlement Panafricain, « PAP » en sigle, à travers sa Commission de Coopération, Relations Extérieures et Règlement des Conflits, venue dans le cadre d’une mission d’information de collecte des données précises et fiables, ici à Kinshasa et à Goma, sur l’ampleur de la situation sécuritaire et humanitaire, résultant de l’agression armée orchestrée par le Rwanda et ses supplétifs du M23.
Honorables Sénatrices et Sénateurs, Chers Collègues,
Sur un tout autre chapitre, mais dans le cadre des rapports interinstitutionnels, votre Bureau a été reçu par Son Excellence Monsieur Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, Président de la République, Chef de l’Etat.
C’était l’occasion pour votre Bureau de le remercier de son implication dans le bon fonctionnement des Institutions, en particulier le Sénat.
Ce contact nous a permis de lui réitérer l’engagement et l’accompagnement de notre Chambre dans la réalisation de sa vision pour notre pays, notamment le bienêtre de nos populations.
En tant qu’émanation des provinces, le Sénat a également été représenté à la cérémonie d’ouverture de la 11ème Conférence des Gouverneurs tenue du 27 au 29 novembre derniers, à Kalemie, dans la province du Tanganyika.
Honorables Sénatrices et Sénateurs, Chers Collègues,
La présente Session s’achève dans un contexte sécuritaire marqué par des défis considérables. La défense et la sécurité constituent les fondements de la stabilité et de l’intégrité d’une nation. Lorsqu’elles sont fragilisées, comme c’est le cas pour notre pays, elles engendrent inévitablement des obstacles majeurs au développement national.
En effet, l’agression que subit notre pays de la part du Rwanda et de ses supplétifs du M23, demeure une situation injuste envers notre Nation.
Les réalités sur le terrain témoignent d’une situation préoccupante, notamment à la suite de l’activisme de groupes armés, tels que CODECO, en Ituri, ADF/MTM, dans le territoire de Lubero au Nord-Kivu, et des milices dans les provinces dans les provinces du Kwilu, du Kwango et du Maï-Ndombe.
Face à toutes ces épreuves, il nous importe de saluer la résilience remarquable du peuple congolais dans son ensemble, et de nos compatriotes des provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu sous état de siège, en particulier, ainsi que la détermination et le courage de nos forces de défense et de sécurité pour maintenir l’unité et la cohésion nationales.
Je tiens ici à saluer la mission d’évaluation de l’état de siège, effectuée par la Première Ministre, Cheffe du Gouvernement, accompagnée de certains de nos Collègues et Députés Nationaux, pour permettre d’en tirer les conséquences.
Dans le même ordre, les conflits liés aux limites entre provinces et les contentieux en matière coutumières demeurent une source récurrente de tensions.
Je recommande vivement que ces différends soient pris en charge à travers les mécanismes légaux et le dialogue inclusif, notamment au moyen des barazas comme espaces de réconciliation et de résolution pacifique des conflits.
Je ne peux clore ce chapitre sans évoquer le phénomène de banditisme urbain, couramment appelé « Kuluna », ainsi que d’autres formes de criminalité, qui se caractérisent à travers leurs modus vivendi et modus operandi, à semer la peur et la désolation parmi nos populations. Aucune province n’est épargnée par ce fléau.
A ce sujet, j’encourage le Gouvernement à poursuivre la mise en œuvre des mesures prises afin de remédier à cette situation et de rétablir la quiétude de nos populations.
Honorables Sénatrices et Sénateurs, Chers Collègues,
Notre Chambre encourage les efforts du Gouvernement dans la lutte contre les différentes épidémies survenues dans plusieurs provinces de notre pays, mais aussi dans la prise en charge des victimes des différentes calamités naturelles, tant dans la capitale que dans certaines provinces.
Il s’avère important d’évoquer la survenance d’une maladie, encore inconnue à ce jour, qui sévit dans le Zone de santé de Panzi, dans la province du Kwango, occasionnant la mort d’environ une centaine de nos compatriotes, dont plusieurs enfants.
Dans ce contexte, je recommande au Gouvernement de prendre des mesures qui s’imposent, afin d’identifier cette maladie et de contenir sa propagation.
Il n’est pas sans intérêt, pour nous, de revenir sur l’épineux problème des embouteillages, particulièrement dans la Ville de Kinshasa, qui constitue une entrave majeure au développement harmonieux de notre capitale et de nos villes.
En effet, des milliers de travailleurs, d’étudiants et d’élèves se trouvent contraints de passer plusieurs heures dans des bouchons, aussi bien pour se rendre à leurs lieux de travail ou d’étude, que pour regagner leurs domiciles.
Cette perte de temps précieux, qui se répercute sur l’efficacité et le rendement de tous les concernés, est un obstacle majeur à la quête d’un progrès durable.
A cet effet, autant que le Président de la République l’a recommandé, j’insiste pour que le Gouvernement Central, en général, et le Gouvernement provincial de la Ville de Kinshasa, en particulier, s’y penchent conséquemment afin de trouver des solutions radicales à cette problématique persistante.
Honorables Sénatrices et Sénateurs, Chers Collègues,
A ce stade de mon allocution, qu’il me soit permis d’aborder la question d’actualité, à savoir celle de la mise en place d’un cadre de réflexion sur la Constitution, telle qu’annoncée par le Président de la République, Chef de l’Etat.
Le Sénat, en tant qu’organe représentatif, reste ouvert au débat.
Toutefois, après la clarté de la question, à la suite du discours du Président de la République, Chef de l’Etat, sur l’état de la Nation, tout autre commentaire devient inopportun.
Avant de terminer mon propos, je tiens à rappeler que les élections législatives nationales et provinciales annulées dans les circonscriptions électorales de Yakoma, dans la province du Nord-Ubangi, et de Masi-Manimba, dans la province du Kwilu, se tiennent ce jour, conformément au calendrier établi par la Commission Electorale Nationale Indépendante, « CENI ».
Avec ces nouvelles élections, le Sénat pourra enfin afficher complet dans un futur proche, en atteignant le nombre de 108 Sénateurs élus, au lieu de 100 Sénateurs élus, aujourd’hui.
Au terme d’une Session si laborieuse, les vacances parlementaires constituent pour nous une occasion de reconstitution des forces et de ressourcement, mais aussi des états des lieux de nos circonscriptions électorales, en perspective de la Session de mars.
Je vous invite à mettre à profit ce temps pour vous rapprocher de nos populations et de palper du doigt leur vécu quotidien.
Avant de nous séparer, il est de mon devoir de nous rappeler l’obligation qui nous incombe d’élaborer nos rapports des vacances parlementaires sur les questions préoccupantes de nos circonscriptions électorales et d’en rendre compte dans les quinze jours de l’ouverture de la prochaine session.
C’est ici le lieu de vous rassurer que la synthèse nationale des rapports des vacances parlementaires pour la période du 13 août au 14 septembre 2024, adoptée par notre Assemblée plénière, sera transmise au Gouvernement et aux autres acteurs concernés pour dispositions.
Tout en vous félicitant, une fois de plus, pour le travail réalisé, je vous souhaite de passer de bonnes vacances dans vos circonscriptions électorales respectives.
Au seuil des festivités de fin d’année, je m’empresse, au nom du Bureau et au mien propre, à vous souhaiter, à vous tous, aux membres de vos familles, au personnel politique et administratif du Sénat, nos vœux les meilleurs de bonheur, de santé, de prospérité et de longévité.
Puisse l’année 2025 qui pointe à l’horizon augurer de bonnes perspectives pour notre Chambre et pour chacun de nous.
Que Dieu bénisse la République Démocratique du Congo et son peuple.
Sur ce, je déclare close la Session ordinaire de septembre 2024.
(Par Jean Aimé Mbiya Bondo Shabanza, Haut cadre de l’UDPS/Tshisekedi, Chrétien engagé et membre du Corps du Christ)
Introduction : Une Eglise face à ses dilemmes spirituels et politiques
Depuis plusieurs années, les interventions publiques et médiatiques du Cardinal Fridolin Ambongo Besungu, une figure de proue de l’Église catholique en République Démocratique du Congo (RDC), suscitent des débats vifs. Ses discours, souvent perçus comme des prises de position politique, créent des divisions. En tant que guide spirituel, il se trouve dans une position ambiguë où ses engagements, parfois politiques, risquent de brouiller la frontière entre son rôle d'évêque et de citoyen.
Ce phénomène ne se limite pas au Cardinal Ambongo. D’autres figures influentes de l’Église, telles que Monseigneur Frigence Muteba et Monseigneur Donatien Shole, bien que leurs parcours diffèrent, sont également au cœur de controverses similaires. Leur engagement pour la justice sociale est salué par certains, mais il ne manque pas d’interroger sur la ligne de démarcation entre la mission spirituelle et l’implication partisane. Cet engagement religieux dans les affaires politiques divise l’opinion publique et met à l’épreuve l’unité du peuple congolais et de l’Église elle-même.
Il est donc essentiel de se poser la question : ces prélats sont-ils toujours des guides spirituels, ou sont-ils devenus des acteurs politiques de premier plan ? L’Église peut-elle réellement demeurer fidèle à sa vocation morale et spirituelle tout en intervenant dans un contexte aussi politisé que celui de la RDC ?
Un rôle spirituel compromis par la politique ?
L’Église catholique, dans ses enseignements, se veut être un acteur de paix et de réconciliation, en dehors des clivages politiques. Or, lorsque des figures emblématiques comme le Cardinal Ambongo prennent position sur des enjeux politiques sensibles, cela soulève des questions légitimes : Les actions de ces hommes d’Église menacent-elles la neutralité et l’unité de l’Église en RDC ? Ne sont-ils pas en train de diluer leur mission spirituelle en se mêlant de questions temporelles ?
Le Pape Benoît XVI, dans son ouvrage La Doctrine sociale de l’Église, rappelle que l’Église doit éviter de se mêler des affaires politiques et privilégier la réconciliation et l’unité. Il insiste sur le fait que les membres du clergé doivent incarner les valeurs universelles de justice et de paix sans se confondre avec les acteurs politiques. Cette ligne directrice est appuyée par le théologien Karl Rahner, qui souligne que l’Église doit rester à l’écart des affaires politiques pour préserver sa mission spirituelle. Le rôle des prélats, dans ce contexte, est avant tout celui de médiateurs et réconciliateurs, non de leaders politiques.
Les prises de position de ces hommes d’Église ne devraient-elles pas être fondées sur la réconciliation, l’unité et la guidance morale, plutôt que sur la polarisation politique ? L’Église, si elle veut rester fidèle à son message chrétien, doit éviter de devenir un instrument au service d’un camp ou d’un autre.
Un engagement risqué pour l’Église ?
L’engagement de ces figures de l’Église dans les débats politiques pose la question de leur responsabilité vis-à-vis de l’Église et de la société. L’Église catholique, selon ses principes fondamentaux, doit être un havre de paix, loin des querelles partisanes. Cependant, l’alignement public de certains membres du clergé sur des positions politiques bien précises alimente des tensions internes au sein même de l’Église.
Le Pape François, dans Evangelii Gaudium, rappelle que l’Église doit se garder de toute implication partisane. Loin de se laisser instrumentaliser à des fins politiques, l’Église doit “porter un témoignage évangélique” qui transcende les clivages politiques. En intervenant dans les débats politiques, ces prélats risquent non seulement d’affaiblir l’indépendance de l’Église, mais aussi de compromettre son rôle de bâtisseur de ponts entre les différentes factions de la société congolaise.
L’Évangile, dans Matthieu 5:13-16, appelle les chrétiens à être “sel de la terre” et “lumière du monde”, des principes souvent mis à l’épreuve lorsque des figures religieuses s’engagent dans des débats politiques. Leur mission est-elle encore de dénoncer les injustices sociales dans un esprit de réconciliation, ou bien ces prises de position alimentent-elles une division qui fragilise l’Église et la société ?
Une responsabilité collective : L’engagement spirituel avant tout
Les membres du clergé, en tant qu’autorités spirituelles, ont une responsabilité particulière envers la société. Ils sont appelés à être des instruments de paix, de justice et de réconciliation, mais non des leaders politiques. L’histoire de l’Église nous enseigne que les hommes de Dieu sont appelés à servir le bien commun, sans se laisser entraîner dans des luttes politiques qui risquent de déchirer le peuple de Dieu.
L’exemple de l’archevêque Oscar Romero, qui a constamment insisté sur l’importance d’un engagement chrétien non partisan, reste pertinent. Il a prôné la dignité humaine dans un esprit d’unité et de justice sociale, sans se laisser entraîner dans les luttes politiques. Cet engagement chrétien pour la justice sociale, dans un esprit de réconciliation, devrait être l’inspiration principale pour les membres du clergé en RDC.
De plus, l’Évangile dans 1 Pierre 2:13-14 exhorte les chrétiens à être “soumis à toute institution humaine pour l’amour du Seigneur”, soulignant que les leaders religieux devraient éviter de se politiser au point de perturber l’harmonie sociale. Les décisions prises par les hommes d’Église doivent favoriser la paix et l’unité, en encourageant un dialogue inclusif et en évitant de devenir des figures politiques.
Conclusion : Une question de responsabilité spirituelle et de discernement
L’engagement politique des hommes d’Église en République Démocratique du Congo soulève des dilemmes éthiques et spirituels importants. Leur rôle est-il toujours celui de guides spirituels, ou bien ont-ils franchi une ligne où leur influence devient trop partisane ? Les divisions qu’ils créent, tout en se présentant comme défenseurs des droits humains et de la démocratie, risquent-elles de saper les valeurs chrétiennes qu’ils sont censés incarner ?
L’Église doit se rappeler que son rôle est de servir de modèle de paix et d’unité pour le peuple congolais. Le Pape François appelle à une Église qui, tout en étant présente dans la société, ne se laisse pas emporter par les passions politiques. Il est temps pour les princes de l’Église de se souvenir que leur pouvoir spirituel doit être au service du bien-être de tous les Congolais, en préservant la paix et l’unité, au lieu de se perdre dans des luttes politiques qui risquent de diviser de manière irréparable.
La société congolaise, aujourd’hui plus que jamais, a besoin de réconciliation, non de partis pris.
Références
Pape Benoît XVI, La Doctrine sociale de l’Église.
Pape François, Evangelii Gaudium.
Karl Rahner, théologien allemand, sur le rôle de l'Église dans la société.
Oscar Romero, sur l’engagement social de l’Église sans partisanerie politique.
La Ministre d'Etat, Ministre des Affaires Foncières, Acacia Bandubola Mbongo, a présidé le jeudi 5 décembre 2024 dans son cabinet de travail, une réunion stratégique sur les sites à problèmes dans la Capitale. C'était en présence du Ministre de l'Urbanisme et Habitat, Crispin Mbadu, et du Gouverneur de la ville de Kinshasa, Daniel Bumba, ainsi que des membres des cabinets de deux ministères.
Dans son allocution, la Ministre d'Etat a indiqué que le Conseil des Ministres a décidé de mettre fin aux constructions anarchiques sur les emprises publiques et les zones non aedificandi.
Pour le Gouverneur de la ville de Kinshasa, Daniel Bumba, c'est une occasion pour l'Hôtel de Ville de redorer l'image de la capitale congolaise. Il a remercié la Ministre d'Etat, Ministre des Affaires Foncières Acacia Bandubola et son collègue de l'Urbanisme et Habitat Crispin Mbadu, pour avoir initié des actions contre les constructions anarchiques. Il a affirmé que son Gouvernement est prêt à exécuter toutes les décisions prises par le Gouvernement central.
"C'est une occasion de féliciter la bravoure de la Ministre d'Etat, Ministre des Affaires Foncières Acacia Bandubola Mbongo et le Ministre de l'Urbanisme et Habitat Crispin Mbadu, qui ne ménagent aucun effort pour résoudre toutes ces problématiques qui entachent justement la bonne gestion urbaine que connait la ville de Kinshasa alignée sur la vision du Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, suivant la décision qu'ils ont eu au Conseil des Ministres. Ça permet, à nous la ville, de pouvoir profiter pour justement mener des actions de grandes envergures. Nous saluons cette initiative qui est alignée dans tout ce que nous avons proposé. Nous pensons qu'avec la force aujourd'hui levée par le Gouvernement central, au travers ces deux ministères, nous allons justement dans les jours qui viennent entamer de grandes actions pour rétablir la norme urbanistique et la norme dans le foncier. Donc, il est question, justement, de mettre fin à des constructions dans des sites non aedificandi, mais également mettre fin à des constructions anarchiques. Ces actions vont nous aider à régler le problème des inondations que nous vivons dans la ville et à assainir la ville comme il se doit. Aujourd'hui, il y a des sites où on ne sait pas assainir parce qu'il y a des constructions anarchiques. Il y a des endroits où des gens construisent sur des collecteurs qui ne permettent pas la bonne fluidité des eaux. Déjà au mois de janvier 2025, nous allons entamer avec des actions pour rétablir la norme. Je vous promets que ça sera des actions très bien analysées," a déclaré Daniel Bumba, Gouverneur de la ville de Kinshasa.
Il y a lieu de rappeler que, dans sa note d’information du vendredi 22 novembre 2024, la Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Foncières Acacia Bandubola Mbongo avait informé les membres du Conseil que, dans le cadre de la mise en œuvre du Programme d’Actions du Gouvernement 2024-2028 et conformément à la lettre de mission assignée au Ministère des Affaires Foncières, particulièrement le point relatif à l’amélioration de la gouvernance foncière, elle avait initié, en collaboration avec le Ministre de l’Urbanisme et Habitat, des descentes pour constater et proposer des mesures correctives au Gouvernement.
Des initiatives encouragées par le Président de la République Félix Tshisekedi et la Première Ministre Judith Suminwa.
Une soixantaine d’étudiants congolais, bloqués pendant de longs mois à Koursk et Belgorod, deux villes russes frontalières de l’Ukraine en guerre avec la Russie, ont été délocalisés par les autorités de la République Démocratique du Congo. Cette opération a été menée sous la supervision de l’Ambassadeur de la RDC en Russie, Ivan Vangu.
Les images de leur arrivée montrent des étudiants soulagés, partageant un déjeuner et écoutant attentivement l’adresse de l’Ambassadeur. Ce dernier a exprimé sa gratitude envers les autorités congolaises pour leur soutien indéfectible et a encouragé les étudiants à rester résilients face aux défis.
Au cours d’un déjeuner organisé en leur honneur par le représentant de la RDC en Russie, les 62 ressortissants congolais ont eu un échange téléphonique avec la Ministre d’Etat, Ministres des Affaires Etrangères, Mme Thérèse Kayikwamba Wagner. Elle a souligné l’implication directe du Président de la République Félix Tshisekedi dans cette opération de relocalisation, qui a permis de transférer les étudiants des villes russes de Belgorod et Koursk vers Tver, en raison de la guerre russo-ukrainienne.
La Ministre d’Etat a également adressé un message de soutien et d’encouragement à ses compatriotes, leur assurant de l’appui matériel et logistique coordonné par le Ministère des Affaires Etrangères à travers l’Ambassade de la RDC à Moscou.
Ces étudiants ont bénéficié déjà d’une assistance, pour qu’ils soient en mesure de suivre leurs cours à distance. Cette assistance s’est traduite par des ordinateurs neufs, une enveloppe, ainsi que leur logement au frais de l’Etat Congolais.
‘’Nous sommes ici parce qu’on a crié à l’aide, et le pays a réagi. Je tiens à remercier le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui a manifesté son sens d’altruisme. Je vais également remercier le Gouvernement, conduit par Mme Judith Suminwa Tuluka, ainsi qu’à notre Ambassadeur et toute son équipe, qui ont tous travaillé pour nous sortir de cette situation’’, a déclaré un étudiant, saluant le geste du Gouvernement congolais qui vise à leur offrir des conditions de vie plus sûres et plus stables en ces temps de conflit.
‘’Je suis doctorant en cardiologie. Je remercie le Président de la République d’avoir mis tout en œuvre pour nous déplacer de cette ville qui représentait un grand danger pour nos vies. Maintenant, nous sommes en sécurité et en plus, un appui financier et matériel nous a été apporté par l’Ambassadeur. Nous en sommes très contents”, a indiqué un autre ressortissant.
Cette initiative démontre l’engagement du Gouvernement congolais à protéger ses citoyens à l’étranger et à leur fournir le soutien nécessaire en période de crise.