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RDC : Joseph Kasa-Vubu, une figure clé de l’indépendance politique du Congo-belge

Acteur politique de premier plan et figure remarquable de l’indépendance politique du Congo-belge, Joseph Kasa-Vubu, premier Président de la République Démocratique du Congo de 1960-1965, a su marqué son régime par une gestion saine de la Res publica jamais égalée jusqu’à ce jour. Né vers 1917 et décédé le 24 mars 1969, sa mort a été commémorée par l’ensemble des congolais en ce 24 mars 2025, journée marquant le 56ème anniversaire de sa naissance dans l’au-delà.

Mariée à Hortense Ngoma Massunda avec qui ils ont eu 10 enfants, Joseph Kasa-Vubu a su concilier famille et vie politique en vue de donner le meilleur de lui-même pour l’atteinte des objectifs assignés.

Avec une carrière politique avérée, le Président Joseph Kasa-Vubu a gravi des échelons tout au long de son parcours jusqu’à atteindre le sommet du pouvoir public juste avant la proclamation de l’indépendance le 30 juin 1960.

Président de l'ABAKO jusqu'en 1965

C'est à Léopoldville qu'il subit les influences parfois divergentes de divers groupes d'« évolués » congolais et du mouvement de la décolonisation africaine. Avec d'autres intellectuels de langue Kongo, il crée en 1950 une association culturelle : l'Association des Bakongo pour l'unification, la conservation et l'expansion de la langue Kongo, en sigle ABAKO, dont la vision est le renouveau de la culture des Bakongo. Il s'est surtout révélé au grand public national et international en tant que dirigeant et président de l'ABAKO, Association des Bakongo, peuple qui constituait plus de 60 % de la population qui habitait la ville de Léopoldville dans les années 1950.

Secrétaire général de l'ADAPES entre 1946 et 1965

À cette époque coloniale, le prêtre Tata Raphael dirige la congrégation des pères Scheut qui construit plusieurs écoles et des équipements sportifs. Ainsi, plusieurs associations d'anciens élèves sont créées, dont l'association des anciens élèves des pères de Scheut, l'ADAPES, qui constitue le moyen de socialisation en vue d'apporter des solutions appropriées à la concentration de la jeunesse en milieu urbain ainsi qu'un lieu de rencontre de l'élite congolaise. Toutes ces associations sont regroupées dans l'union des intérêts sociaux congolais, l'UNISCO, dirigée par Bolikango proposa le poste de Secrétaire général de l'ADAPES à Joseph Kasa-Vubu à partir de 1946. Lors d'un rassemblement de l'UNISCO en 1947, Joseph Kasa-Vubu, invité à prendre la parole, en profite alors pour faire un exposé sur le « droit du premier occupant ». En effet, grâce à sa formation en Philosophie, Joseph Kasa-Vubu explique à l'assistance l'importance de revendiquer la reconnaissance pour les congolais de leur droit du sol. En effet, cela découle de ces écrits de Jean-Jacques Rousseau : « En général, pour autoriser sur un terrain quelconque le droit de premier occupant, il faut les conditions suivantes : premièrement, que ce terrain ne soit encore habité par personne, secondement, qu'on n'en occupe que la quantité dont on a besoin pour subsister ; en troisième lieu, qu'on en prenne possession, non par une vaine cérémonie, mais par le travail et la culture, seul signe de propriété qui, à défaut de titres juridiques, doive être respecté d'autrui ». Sous le couvert d'un exposé de droit coutumier, KASA-VUBU y développe l'idée que le sol du Congo appartient aux premiers occupants, c'est-à-dire aux Congolais, et donc l'administration belge doit leur rendre l'usage de ce sol. Ce discours très osé et prématurément révolutionnaire fut très mal vu par l'administration. C'était une bombe. Les autres membres de l'Unisco s'en désolidarisèrent. Joseph Kasa-Vubu est donc le premier Congolais à réclamer auprès du colonisateur les droits des premiers occupants en 1947.

Association culturelle au départ, l'ABAKO s'est peu à peu transformée en parti politique vers 1955 en se renommant l'Alliance des Bakongo. Joseph Kasa-Vubu a, au nom de l'ABAKO, réagi au plan Van Bilsen qui demandait que l'élite congolaise soit préparée avant d'accéder à l'indépendance. Ce plan proposait 30 ans pour cette préparation.

En effet, le groupe congolais de la conscience africaine (Malula, Iléo, etc.) répondit au plan Bilsen par un manifeste pour l'approuver tout en demandant l'intégration progressive du peuple congolais dans la gestion de la chose publique avant l'échéance de 30 ans. Par contre, l'ABAKO, à travers son contre-manifeste, voulait l'annulation du plan Bilsen et avait demandé l'indépendance immédiate et sans condition du Congo conduisant à la première crise politique belgo-congolaise. Par cet acte, l'ABAKO était le premier parti-politique à demander l'indépendance du Congo.

En 1958, après une élection largement remportée par l'ABAKO à Léopoldville, il devient le premier bourgmestre noir de la commune de Dendale (aujourd'hui commune de Kasa-Vubu) situé au centre de la ville de Léopoldville (actuellement Kinshasa). Il profite de cette position pour faire un discours revendiquant les libertés fondamentales et s'assigne comme objectif d'obtenir l'indépendance immédiate du pays. Ce qui surprend et scandalise les autorités coloniales Kasa-Vubu a une volonté de fer.

Émeute du 4 Janvier 1959 puis convocation de la Table ronde en Janvier 1960

Le 4 janvier 1959, à la suite de l'interdiction par le pouvoir colonial du rassemblement politique de l'ABAKO devant être donné par Joseph Kasa-Vubu et les autres dirigeants de l'ABAKO, de graves émeutes éclatent à Léopoldville. Selon diverses sources, une confusion s'est installée à la suite des interprétations contradictoires des informations. Au départ, c'est une réunion privée de la section de Kalamu pour rendre compte des consultations qui se sont déroulées à Bruxelles, concernant les revendications de l'indépendance immédiate. Patrice Lumumba avait déjà organisé un meeting, de retour de la conférence d'Accra, pour rendre compte des résolutions des peuples africains d'obtenir l'indépendance et de maintenir une collaboration confiante, fructueuse et durable entre le Congo et la Belgique. Ainsi, la foule s'est rendu dans la cour de l'YMCA, en pensant que la présence de Joseph Kasa-Vubu à cette réunion signifiait qu'une réponse sur l'indépendance était obtenue. Or, une réunion publique nécessite une autorisation. Face à l'hésitation de la foule, un fonctionnaire belge aurait dit que la réunion pouvait se tenir. C'est alors que Joseph Kasa-Vubu est arrivé avec son comité pour faire un bref discours en informant foule d'attendre la déclaration du gouvernement belge prévue le mardi 13 janvier 1959. Il quitte ensuite la place YMCA avec le comité. Face à cette une intervention si courte, la foule pensait que la réunion était finalement interdite. Ainsi, les partisans de l'ABAKO revenant du lieu de l'événement annulé, pour manifester leur colère, s'attaquent aux édifices coloniaux, commerces et magasins appartenant à des Blancs. La foule de mécontents s'agrandit avec des supporters de football sortant du stade Tata Raphaël après la défaite de leur équipe. Il s'est ensuivi un affrontement sanglant avec les forces de l'ordre lourdement armées. Ces émeutes font plusieurs morts et blessés, particulièrement du côté des manifestants.

À la suite de ces graves émeutes, Joseph Kasa-Vubu et les autres dirigeant de l'ABAKO (Daniel Kanza, Gaston Diomi Ndongala, Pindi, etc.) sont recherchés et certains d'entre eux arrêtés, mais à la suite de la pression populaire et politique de plus en plus montante, ils ont été vite libérés. La Belgique a alors ouvert des négociations avec les forces politiques locales, négociations dites de la « Table ronde de Bruxelles », pour une indépendance immédiate.

Lors de la Table ronde de Bruxelles, Joseph Kasa-Vubu en sa qualité de président de ce front commun, s'est particulièrement illustré en demandant la libération immédiate de Patrice Lumumba et sa participation à la Table ronde, menaçant de quitter lui-même la Table ronde. Lumumba était incarcéré à la prison de Stanleyville pour un prétendu détournement des fonds de la société qui l'employait au profit de son parti politique. Grâce à son intervention, Lumumba a été libéré et a rejoint la Table ronde. La Belgique fixe alors la date de l'indépendance pour le 30 Juin 1960. La population apprend la nouvelle par la radio qui diffuse, pour la première fois, la chanson préparée pour la circonstance par le chanteur Kabasele et l'African Jazz « Indépendance cha cha tozui, Kimpwanza cha cha tubakidi... ».

Des hommages dignes en sa mémoire

Pour rendre hommage à ce grand homme d’Etat et père de l’indépendance congolaise, des hommages en sa personne lui ont été rendus à travers la construction de plusieurs ouvrages publics érigés pour saluer sa mémoire. Notamment :

Création de l'université Joseph Kasa-Vubu à Boma en 1999

L'Université Président Joseph Kasa-Vubu se trouve en République Démocratique du Congo, plus précisément à Boma dans la Province du Kongo Central. Elle a été créée en 1999 comme Université œcuménique et communautaire par les églises Catholique, Protestante et Kimbanguiste.

Construction d'un mausolée sur sa tombe à Tshela en 2006

En 2006, le quatrième président de la république démocratique du Congo, Joseph Kabila décide de reconnaître et de revaloriser la mémoire de Joseph Kasa-Vubu en construisant un mausolée sur sa tombe qui se trouve dans le village de Singini, district de Tshela, dans la province du Kongo central. Ce mausolée est réalisé sur environ 400 m2 et présente une forme pyramidale avec, à son entrée, deux coquilles d'escargot percée par une épée. Au niveau de sa surface, ce mausolée prend de la hauteur avant de s'incliner vers la cave où le président Joseph Kasa-Vubu repose pour l'éternité.

Sculpture en bronze de 9 mètres à Boma en 2010

Dans la ville de Boma, lieu de résidence surveillée de Joseph Kasa-Vubu, les Bakongo ont fait construire sur le mont Kisundi un monument représentant le président. C'est un monument de 9 m en bronze réalisé par l'architecte Vuadi Lutete de l'académie des beaux-arts de Kinshasa.

Sculpture en bronze sur la place Kimpwanza en 2010

En 2010, le quatrième président de la république démocratique du Congo, Joseph Kabila décide commander une statue en bronze représentant Joseph Kasa-Vubu. C'est un monument en bronze de 5 tonnes, d'une envergure de 5,45 m de haut, sculpté en Corée du sud, à l'instar de ceux de Mzee Laurent-Désiré Kabila et de Patrice Emery Lumumba, et financé entièrement par le gouvernement provincial de Kinshasa.

Proclamation de sa résidence comme patrimoine culturel national en Mai 2015

Au cours des émeutes du 4 janvier 1959 par les partisans de l'ABAKO, Joseph Kasa-Vubu est arrêté dans sa résidence de l'avenue Inzia dans la commune de Kasa-Vubu (anciennement Dendale), où il était bourgmestre. Pour préserver l'histoire et ne pas oublier ses combats pour l'indépendance de son pays et l'aspiration au bien-être de la population.

Élévation au rang de héros national en Juin 2020

En 2020, Félix Tshisekedi, cinquième président de la république démocratique du Congo, décide d'honorer sa mémoire en l'élevant au rang de Héros national, au même titre que Patrice Lumumba.

César Nkangulu

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RDC-Namibie : Félix Tshisekedi plante le décor du renforcement des relations bilatérales !

 Le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a pris part, le week-end dernier, à Windhoek, à la cérémonie d’investiture de Mme Netumbo Ndemupelila Nandi-Ndaitwah, nouvellement élue Présidente de la République de Namibie.

Cet événement solennel a coïncidé avec la célébration du 35ème anniversaire de l’indépendance du pays.

Plusieurs chefs d’état africains, principalement ceux de la région d’Afrique australe participent à cet événement historique initialement prévu au Stade de l’indépendance mais délocalisé à la dernière minute au Palais présidentiel en raison des intempéries. Par sa présence à cette prestigieuse cérémonie de prise de fonctions de Netumbo Ndemupelia, le Chef de l’Etat a tenu à manifester pleinement un engagement majeur consistant à consolider les bonnes relations amicales existant entre la RDC et la Namibie, mais aussi à construire une dynamique pragmatique de coopération centrée sur les intérêts des peuples de deux pays.

Il convient, cependant, de préciser qu’à sa descente d’avion, vendredi, à 8 heures locales, le Président Tshisekedi a été accueilli par le ministre namibien des transports ainsi que quelques officiels congolais parmi lesquels l’ambassadeur de la RDC en Namibie et une poignée de la communauté congolaise basée dans la capitale namibienne.

La Pros.

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Adoption du calendrier de la session ordinaire de mars 2025, Assemblée Nationale : les Députés Nationaux se mettent au travail

Après l'ouverture de la session Ordinaire de Mars 2025, consciente de son rôle face aux urgences de la République, l'Assemblée Nationale n'a pas attendu longtemps pour tenir sa première plénière ce vendredi 21 Mars 2025. Deux points étaient inscrits à l'ordre du jour de cette séance plénière présidée par le Speaker de la Chambre basse du Parlement, le Professeur Vital Kamerhe. Il s'agissait de l'adoption du projet de calendrier de la Session ordinaire de Mars, ainsi que du vote du Projet de loi portant Prorogation de l'état de siège dans les Provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri.

Dans sa communication, le Président de l’Assemblée Nationale est revenu sur la situation sécuritaire qui prévaut dans la partie Est de la République Démocratique du Congo (RDC), occasionnée par une guerre lui imposée injustement par le Rwanda tapi derrière ses supplétifs du M23/AFC.

Avec des mots tendres et chaleureux, le Professeur Vital Kamerhe a rappelé à la Population du Nord et Sud-Kivu, première victime de cette situation, ainsi qu’aux Forces Combattantes que la République toute entière, derrière le commandant suprême Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, œuvre pour le retour de la paix.

« A mon nom, et aux noms de tous les Élus du Peuple, je tiens à leur exprimer notre profonde compassion et notre soutien plein et entier dans l'épreuve qu'ils traversent. Qu'ils sachent que nous ne les oublions pas, que leurs souffrances sont aussi les nôtres et que la paix sera restaurée sur l'ensemble du Territoire de la République Démocratique du Congo. Gardons également dans nos pensées les plus positives et dans nos prières l'ensemble de nos Forces Combattantes ainsi que notre Commandant suprême, le Président de la République. Qu'ils sachent que nous mesurons pleinement les sacrifices qu'ils consentent chaque jour pour défendre la patrie et préserver son unité », a déclaré le Président de l'Assemblée Nationale. 

Après son adoption par la Conférence des Présidents le même Vendredi conformément à l’article 64 alinéa 4 du Règlement Intérieur de l’Assemblée Nationale, le Projet du calendrier de la Session de Mars 2025 a été adopté par l’assemblée plénière.

Ce calendrier comporte deux grandes rubriques, à savoir les matières non législatives, 9 au total, et les matières législatives dont 5 arriérés législatifs ainsi que les nouvelles matières.

S'agissant des Matières non législatives on note :

  • la validation des pouvoirs des nouveaux élus de Masimanimba et de Yakoma ainsi que les suppléants de ceux ayant opté pour des fonctions autres ;
  • le rapport synthèse des rapports des vacances parlementaires ;
  • le contrôle parlementaire avec des questions écrites, orales et des interpellations ;
  • l’examen du rapport annuel des activités de la Commission Electorale Nationale Indépendante ;
  • l’examen du rapport annuel des activités de la Commission Nationale des droits de l’Homme ;
  • l’examen du rapport annuel des activités du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication ;
  • l’examen des résolutions du Conseil Supérieur de la Cour de compte scindé en deux. Le rapport des activités de la Cour de Compte puis les résolutions sur les promotions, mis en retraites et autres nécessitant une Commission spéciale ;
  • Les rapports des Commissions permanentes, Défense et Sécurité, Relations extérieures ainsi qu’Economique et Financière ayant travaillé pendant les vacances parlementaires.

Dans la rubrique des matières législatives figurent :

  • les arriérés législatifs entre-autres ;
  • les Projets de loi pourtant ratification de l’ordonnance loi numéro 24/002 du 22 janvier 2024, portant autorisation de la ratification de la convention de l’Union Africaine sur la prévention et de la lutte contre le terrorisme ;
  • la loi relative à l’aménagement du Territoire renvoyée en deuxième lecture par la présidence de la république ;
  • la proposition de loi modifiant et complétant la loi numéro 22069 du 27 Décembre 2022 relative à l’activité et au contrôle des établissements des crédits en RDC ;
  • la proposition de loi portant création, organisation et fonctionnement de l’Ordre National des Nutritionnistes et des diététiciens de la RDC ;
  • la proposition de loi portant modification du décret du 30 Janvier 1940 portant code pénal congolais spécialement la suppression de peine de servitude pénale et des travaux forcés ;
  • les nouvelles matières ont été adoptées à l’unanimité par la représentation nationale ;

S'agissant de la prorogation de l'état de siège dans une partie du Pays, dernier point à l'ordre du jour de cette plénière, c'est le Vice-ministre de la Justice et contentieux international,  Samuel Mbemba Kabuya qui a, au nom du Gouvernement, présenté ce texte afin de solliciter son vote par la plénière.

Après débat et délibération sous l’œil vigilant du Président de l'Assemblée Nationale au vu de la sensibilité de cette matière sécuritaire, le Projet de loi portant autorisation de l'état de siège dans une partie du Pays a été à la majorité votée par les Députés Nationaux.

La Pros.

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RDC-SADC : le ministre Didier Mazenga partage la riche expérience congolaise de la SADC et des IXèmes Jeux de la Francophonie avec Madagascar

 Le Ministre de l’Intégration régionale, Me Didier Mazenga Mukanzu séjourne depuis le samedi 22 mars à Antananarivo, capitale du Madagascar accompagné de quelques experts de son cabinet. L’ancien président du Conseil des Ministres de la Communauté de développement de l’Afrique australe(SADC) a animé, ce lundi 24 mars une matinée pédagogique d’information et de partage des expériences congolaises de l’organisation du 42ème Sommet ordinaire de la SADC tenu au mois d’août 2022 à Kinshasa.

Les participants venus de 16 pays membres de la SADC ont loué le sommet de Kinshasa considéré comme le meilleur de tous les sommets organisés depuis la création de cette organisation sous régionale.

Le sommet d’Antananarivo est, particulièrement, organisé à l’intention de hauts fonctionnaires du ministère malgache des Affaires étrangères accueilli par sa collègue malgache Rasata Rafaravavitafika.

C’est en perspective du Sommet ordinaire des Chefs d’État et de gouvernement de la SADC que la capitale malgache s’apprête à accueillir pour la toute première fois de son histoire, la 45ème  session prévue en août prochain pour succéder au Zimbabwe à la présidence tournante de cette grande organisation sous régionale qui compte 16 pays membres.

Au sortir de cette séance de travail et d’échange des expériences en matière d’organisation de ce genre de sommets, Éric Ratsimbazagy, secrétaire général au ministère malgache des Affaires étrangères a remercié le Ministre Didier Mazenga Mukanzu pour sa disponibilité légendaire de répondre, favorablement, à cette sollicitation de son pays, avant d’apprécier les explications détaillées reçues et les expériences du gouvernement congolais à travers le ministre Didier Mazenga.

Les IXèmes Jeux de la Francophonie de Kinshasa organisés avec succès du 28 juillet et 6 août 2023 dont Didier Mazenga, alors ministre de l’intégration régionale et Francophonie, fût le président du Comité de pilotage.

Un éloge mérité à ce congolais, considéré, désormais, comme un grand diplomate de la carrure de Me Kamanda wa Kamanda, Ramazani Baya et autres. Un vrai facilitateur qui fait preuve d’un leadership éloquent épris d’un esprit d’initiative très remarqué sous Félix Tshisekedi, actuel président de la République de la République Démocratique du Congo.

« Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre d’années, dit-on.

Duc in altum, Me Didier Mazenga Makenzu.

La Pros. /Avec Sphynxrdc

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