L'emploi du terme "génocide" a manifestement déstabilisé et désorienté la délégation rwandaise lors de la 60ème session du Conseil des droits de l’Homme des Nations Unies. Le mardi 9 septembre 2025, le Ministre des Droits Humains, Samuel Mbemba Kabuya, est intervenu à l'occasion du dialogue interactif sur la situation des Droits de l’Homme en République Démocratique du Congo.
Dès l’entame de son allocution, Samuel Mbemba a haussé le ton : « Je félicite le Haut-Commissaire aux Droits de l’Homme pour son rapport final sur la situation des Droits de l’Homme au Nord-Kivu et au Sud-Kivu depuis 2022 à ce jour. Néanmoins, le Haut-Commissaire aurait pu, au regard de ses propres constatations de la situation à l’Est de la RDC, qualifier ces faits de génocide. Les crimes commis en RDC par le Rwanda et ses supplétifs de l’AFC/M23 tels que des massacres des civils, déplacements forcés, violences sexuelles, enrôlement d’enfants, ainsi que des attaques meurtrières dans les écoles et des hôpitaux. Nous sommes en présence de cas de ciblages et d’exterminations systématiques et intentionnelles de populations déterminées. »
Il a étayé sa position en citant plusieurs cas notamment, le massacre de 300 Congolais à Rutshuru, ainsi que le massacre de 140 Hutus, documenté par Human Rights Watch.
‘’Par ailleurs le Gouvernement d’assurer le monitoring de toutes les violations des Droits de l’homme, qui continuent d’être perpétrées par les forces d’occupation qui ont installé une véritable gouvernance par crimes. La Résolution S37/1 du Conseil de Droits de l’homme condamnait ces violations et exigeait le retrait immédiat des forces rwandaises et leurs supplétifs de l’AFC/M23. Hors, cette exigence reste jusqu’au aujourd’hui lettre morte. La RDC appelle à l’opérationnalisation de la commission d’enquête indépendante notamment, par la nomination urgente des enquêteurs pour identifier les responsables et de mettre fin à l’impunité’’, a déclaré Samuel Mbemba.
L'emploi du mot génocide a visiblement pris au dépourvu la délégation du Rwanda. En réaction, celle-ci a déclaré qu’elle ne prendrait pas la parole durant les cinq minutes qui lui étaient réservées, invoquant spécifiquement l'utilisation de ce terme par le Ministre des Droits Humains de la RDC.
Le discours du Ministre Samuel Mbemba Kabuya s'inscrit dans la stratégie diplomatique initiée par le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Il a eu pour effet de briser un silence longtemps observé au sein de la communauté internationale, plusieurs Etats et Organisations non Gouvernementales de Défense des Droits Humains (ONG/DH) ayant, depuis, commencé à qualifier la situation à l'Est de la RDC de génocide.
Le Président de la République Démocratique du Congo, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, est arrivé dans la matinée d’hier, mardi 9 septembre 2025 à Astana, la capitale du Kazakhstan, pour une visite d’Etat de 48 heures. Cette visite, la première à ce niveau dans l'histoire des relations bilatérales, marque une étape significative vers l'approfondissement de la coopération entre la RDC et cette puissance d'Asie centrale.
En signe d'accueil, la ville d'Astana a été pavoisée aux couleurs du drapeau congolais, un geste qui témoigne de l'intérêt du Kazakhstan pour le potentiel de la RDC et la vision de son Chef de l'Etat.
L'agenda de cette visite prévoit, aujourd’hui mercredi 10 septembre, une rencontre au sommet au palais présidentiel d’Akorda entre le Président Kassym-Jomart Tokayev et son homologue congolais. Cet entretien en tête-à-tête sera suivi d’une réunion bilatérale élargie aux membres de deux délégations.
Au cœur des discussions : l'établissement d'une coopération mutuellement avantageuse, particulièrement dans le secteur stratégique des mines. Dans ce cadre, il est prévu la signature de plusieurs accords et mémorandums d’entente (MoU). Ces derniers couvriront des domaines clés tels que l’exploration, l’extraction, l’utilisation de l’intelligence artificielle dans le secteur minier, ainsi que la formation de cadres et techniciens congolais.
Pour cette mission diplomatique et économique, le Président de la République est accompagné de la Ministre d’Etat aux Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba, et du Ministre des Mines, Louis Watum Kabamba.
Au cours d’une réunion spéciale du comité des directions, des responsables des entités provinciales et des représentations ainsi que du banc syndical, tenue le mardi 9 septembre 2025, dans le prestigieux bateau Majestic River, le Directeur Général de l’Office de Gestion du Fret Multimodal, OGFREM en sigle, M. William Kazumba Mayombo, a fait une communication fluide et sans ambiguïté autour de laquelle, il donne de nouvelles orientations et directives claires et précises pour la bonne marche de l’entreprise.
C’est sous un langage franc et sans répit que le DG de l’OGEFREM prend la parole devant les Directeurs, chefs des entités et des représentations pour dénoncer les velléités de certains hauts cadres qui complotent contre leur propre entreprise, qui demeure l’unique patrimoine commun pour tous.
A l’en croire, l’intérêt général de l’Office devrait primer avant toute chose. La main sur le cœur, il a exprimé devant ses collaborateurs son amour envers cette entreprise qu’il voudrait voir prospérer à tous égards, sans la moindre intention de vouloir s’enrichir sur son dos.
«Il est anodin si l’on aime son entreprise, de saper les efforts entrepris par la Direction générale au profit des intérêts personnels», a-t-il déploré. Et de renchérir : «Tout problème, quelle que soit sa nature doit être réglé au sein de l’entreprise, à la place de l’étaler sur la place publique via les réseaux sociaux. Tout contrevenant à ces genres des pratiques éhontées s’exposera à des châtiments sévères », prévient le DG l’Office.
Avant d’aborder le vif du sujet, William Kazumba a, auparavant, rendu un vibrant hommage au président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Chef de l’Etat, pour la confiance placée en sa modeste personne en la maintenant à la tête de cet Office. C’est pourquoi, il a eu des mots justes pour lui réitérer toute sa loyauté et lui rassurer tout son soutien et accompagnement sans faille dans ses lourdes charges au sommet de l’Etat.
Un moment crucial de son histoire
Le patron de l’Ogefrem a reconnu que son entreprise traverse un moment crucial de son histoire depuis l’invasion de l’Est de la RDC par l’AFC/M23 soutenus par l’armée rwandaise.
L’entreprise s’est vue imputer d’importantes ressources qui allaient servir à la viabilisation, la fiabilisation et la sécurisation des instruments de traçabilité. En dépit du manque à gagner, la Direction générale continue à payer les agents des entités occupées. Il en appelle à son personnel de doubler d’efforts afin de surmonter tous ces défis.
Sur un autre chapitre, le numéro un de l’Ogefrem déplore les attaques contre le Système FERI-FERE-AD par des Cybercriminels qui ont entrainé des enquêtes du Parquet Général près la Cour de Cassation afin de dénicher des réseaux des acteurs maffieux impliqués.
Les vœux de la Direction générale
Le Directeur Général de l’Ogefrem a visiblement ce souci manifeste de placer son entreprise sur l’orbite des standards internationaux. En effet, il compte sur l’ensemble du personnel pour mener à bien des actions liées à : l’élaboration et la mise en œuvre du plan National d’Assistance aux Chargeurs, assorti d’un Programme réaliste de déploiement des infrastructures d’assistance aux chargeurs et une présence effective et progressive de l’Office dans les ports de transit et le long des corridors de transit du fret congolais ; l’évaluation et l’actualisation du contrat de mandat OGEFREM-OCC afin de l’adapter aux réalités du moment ; la relance des travaux des comités de suivi national et locaux OGEFREM-DGDA et la programmation des missions conjointes de contrôle dans les bureaux de douane ; la poursuite du projet Port sec de Kasumbalesa dont le processus de financement est assez avancé avec l’attribution du marché Yellon Ston ; la relance effective de la publication des statistiques et de la lettre mensuelle aux chargeurs etc.
Sur le plan des finances
Le DG de l’Office tient à la compression des dépenses. Des efforts doivent être faits à tous les niveaux pour la compression des charges, particulièrement dans les entités encore non productrices ainsi que la recherche de nouveau flux d’affaires.
Il a mis un accent particulier sur la compression des dépenses en soins de santé qui prennent une tendance exponentielle et pour lesquelles, il demande aux organes de contrôle d’enquêter sérieusement afin d’éclairer sur les causes réelles de cette situation qui devient de plus en plus inquiétante tant au siège que dans les entités.
Il exhorte la DANTIC de proposer des cartes ayants-droits à établir en faveur de toute personne remplissant les conditions pour être soignée par l’Office.
Contre toute attente, le DG Kazumba attend de la Direction financière et des comptables des entités un travail de qualité pour que les remarques formulées par le collège des commissaires aux comptes lors des travaux de certification des états financiers 2023-2024 ne se répètent plus.
Fini l’intox et la manipulation
Le DG de l’Ogefrem ne toléra plus une diffusion dans des réseaux sociaux et dans des médias, des informations de service. Quiconque persévèrera dans cette démarche s’exposera à une sanction pour faute lourde, a-t-il martelé.
Depuis Genève, en Suisse, où il séjourne, dans le cadre de la participation de la RDC à la 60ème Session du Conseil des Droits de l'Homme de l'ONU, Patrick Muyaya Katembwe, Ministre de la Communication et médias, a répondu, mardi 9 septembre 2025, aux questions de la Radio Top Congo sur l'actualité globale du pays.
Dans un ton de conviction, Patrick Muyaya a abordé plusieurs sujets d'ordre politique, avec un accent appuyé sur les défis auxquels le Gouvernement central, sous l'impulsion de Félix Tshisekedi, Président de la République, s'attèle à apporter durablement solutions afin de garantir le bien-être des congolais.
La question relative à la nomination à Uvira, au Sud-Kivu, du Général Gasita, a constitué un point essentiel de la communication du Ministre Patrick Muyaya. Face à la controverse que cela a suscitée, il a, par sa voix de Porte-parole du Gouvernement, lancé un message d'apaisement et de sérénité. Patrick Muyaya a exhorté la population d'Uvira à ne pas céder, un seul instant, à la manipulation, ni à faire recours aux actes de vandalisme, au nom d'une quelconque démarche de protestation.
Dans un langage ferme, le Ministre Patrick Muyaya a souligné l'importance d'une vigilance renforcée face à tout élan de manipulation, réaffirmant la volonté du Chef de l'Etat de continuer à s'investir pour préserver la sécurité et une paix effective, non seulement à Uvira, mais aussi dans toutes autres régions confrontées à l'activisme croissant des groupes armés.
Eviter la discrimination
"Sur cette question, je crois qu'il faut rappeler que le Président de la République, qui est le Commandant suprême, analyse la question sur toutes les facettes. Lorsqu'une décision, comme celle-là, a été prise, c'est pour dire que les militaires sont ceux qu'on peut envoyer partout. Je crois que dans les réactions que nous avons vues, nous savons que c'est une zone qui connait une situation particulièrement sensible du fait de ce qui s'est passé à côté et de toutes les pressions qu'il y a, notamment avec les agissements du Rwanda et de sa brigade qui s'appelle le M23... L'idée est de s'assurer que les uns et les autres s'alignent sur une dynamique globale parce que nous sommes dans un contexte de guerre, dans une zone où peuvent prospérer des discours faisant le jeu de l'ennemi", a-t-il expliqué.
Situation sous contrôle du Gouvernement
"Il y a une mission gouvernementale qui va s'y rendre très bientôt pour écouter les uns et les autres. Évidemment, c'est compréhensible dans un contexte comme celui-là, que parfois l'Information n'arrive pas comme elle devrait arriver en raison de la manipulation. Je crois que la volonté du Président de la République, au-delà de tout, c'est de s'assurer d'abord que la population, celle d'Uvira en l'occurrence, puisse vivre en paix, dans un environnement d'acceptation de toutes les communautés parce qu'il y a cette forme de cristallisation autour de la communauté Banyamulenge avec toute la manipulation qui vient après. Il faut considérer que pour le Président de la République, cette communauté, comme toutes les autres communautés congolaises, doit vivre en harmonie. Évidemment, il y a eu des cas de tentative de récupération, consécutive à l'enterrement d'un officier décédé. Je crois que toutes ces questions ont fait l'objet d'analyses approfondies au niveau de l'état-major. Je crois que la mission gouvernementale qui va se rendre sur place aura l'occasion d'écouter les uns et les autres pour aller vers l'apaisement et nous assurer que nous n'ouvrons pas le champ à l'ennemi, qui peut profiter justement lorsque l'unité, dont on a besoin actuellement, n'est pas consolidée... Il y a eu une récupération politicienne par ceux qui pensent que le Général Gasita ne pouvait pas prendre les commandes... Quoi qu'il en soit, nous sommes un Gouvernement. Nous sommes dans un contexte où nous voulons évoluer en parfaite adéquation avec notre opinion. Il se peut qu'il y ait des raisons qui font que certains contestent la nomination de cet officier supérieur. La raison de la mission gouvernementale est celle-là. Elle va écouter et fera rapport au Commandant suprême. Mais, nous estimons que quelles que soient les frustrations, cela ne devrait pas se traduire par des manifestations qui peuvent virer à la violence. On a déjà assez de violences dans cette région pour que nous ne puissions en avoir de plus", a complété Patrick Muyaya Katembwe.
Patriotisme exigé
"Wazalendo veut dire patriote. Dans cette guerre avec le Rwanda, les munitions que nous avons ne sont pas seulement les armes. Les munitions sont aussi notre attitude patriotique. Il ne faut pas oublier que le Rwanda fait du prétexte de la protection de la communauté Banyamulenge une motivation de la guerre. Il ne faut pas, parfois dans nos agissements, que nous puissions prêter le flanc à cela. C'est pour ça que nous lançons un message d'apaisement. C'est pour ça que nous appelons les uns et les autres à la sérénité. Et c'est pour ça que nous appelons les Wazalendo de ne pas s'engager que par les armes. Qu'ils s'engagent aussi par leur attitude" a encouragé le Porte-parole du Gouvernement, lors de sa sortie médiatique-là, à Genève, en Suisse.
Député National honoraire et ancien Vice-ministre aux Budget et aux Affaires étrangères, Alain Lubamba demeure l'un des artisans de la réforme du Code minier de 2018. Défenseur acharné de la souveraineté permanente de l'État et du peuple congolais sur leurs ressources naturelles, il est à l'origine de l'article 71 bis qui consacre l'obligation, pour les sociétés minières à grande échelle, d'inclure dans leur capital au moins 10% d'actionnaires congolais. Pour lui, cette disposition, saluée à l'époque comme un pas décisif vers une meilleure appropriation nationale du secteur minier, peine aujourd'hui à produire ses effets, faute de mécanisme rigoureux de contrôle et de sanctions. Alain Lubamba plaide dès lors pour la mise en place d'un système combinant mesures préventives, sanctions sévères contre les fraudeurs et encadrement juridique clair afin de lutter contre les prête-noms et garantir une véritable participation des Congolais à la création de richesses. Tout en appelant à renforcer l'arsenal juridique et institutionnel pour corriger ces dérives, l'ancien Député souligne également la nécessité, pour la République Démocratique du Congo, de capitaliser sur les opportunités des partenariats internationaux notamment, à travers l'accord RDC-USA, qu'il considère comme un levier stratégique pour l'industrialisation et le transfert de technologies. Il revient à la charge et insiste sur sa démarche en ce moment particulier des discussions avec les USA sur un accord minier en gestation. Il répond à quelques questions avec un peu plus de lumière à ce sujet.
Q1/ Député National lors de la législature 2011-2018, vous êtes l'initiateur de l'article obligeant dans le Code minier les sociétés minières à grande échelle à inclure des actionnaires congolais représentant au moins 10% de leur capital social. Voudriez-vous nous rappeler les raisons qui vous avez poussé à soutenir cette disposition ?
Défenseur de la souveraineté permanente de l'Etat et du peuple congolais sur ses ressources naturelles, principe fondamental, inscrit à la fois dans la Constitution en son article 9 et inspiré par la Résolution 1803 de l'Assemblée Générale des Nations Unies adoptée le 14 décembre 1962, dans le cadre de la réforme du code minier en 2018, nous avions initié, défendu et fait adopté l'article 71 bis qui dispose sur la participation des personnes physiques de nationalité congolaise au capital des sociétés minières, en tant que Représentant du peuple à l'époque principalement pour :
- Renforcer la participation des Congolais dans le secteur minier ;
- Promouvoir l’appropriation nationale des revenus et des décisions liées aux activités minières ;
- Favoriser la création de richesses nationales ;
- Lutter contre l’extraversion économique, qui laisse une part trop importante des bénéfices aux investisseurs étrangers.
- Rééquilibrer le rapport de force face aux investisseurs étrangers
Q2/ Cette initiative était largement saluée, comme un pas important vers une meilleure inclusion économique des Congolais dans les secteurs stratégiques du pays. Où en sommes-nous à ce jour quant à l'exécution de cette disposition ?
A ma connaissance cette disposition est presque vidée de sa substance à cause des mécanismes de prête-nom, autrement dit des actionnaires congolais fictifs, sans pouvoir réel.
Q3/ Que faut-il pour faire respecter cette mesure ?
Pour que la mesure ait un effet concret, il faut prévoir à la fois des mécanismes de contrôle préventifs et des sanctions dissuasives. Les pistes que nous avons toujours proposées consiste à prendre de :
1. Mesures préventives et de contrôle :
- L’obligation pour les actionnaires congolais de déclarer qu’ils n’agissent pas comme des prête-noms, sous peine de poursuites pénales en cas de fausse déclaration.
- L'obligation de publier la liste des actionnaires dans un Registre Public accessible ;
- L’encadrement juridique des pactes d’actionnaires qui interdisent des clauses occultes transférant les droits économiques au partenaire étranger. Ici, il est question de compléter le Code minier et le Règlement minier par des textes l'application qui définissent et criminalisent la pratique de prête-nom.
2. Mesures répressives et sanctions financières ainsi qu'administratives. Il s'agit de :
- Faire payer des amendes lourdes pour les sociétés minières et les actionnaires fictifs, allant jusqu’au saisie des parts fictives au profit de l’État ou d’un fonds souverain ;
- Suspendre ou retirer le permis d’exploitation en cas de fraude avérée ;
- Enfin des sanctions pénales, notamment des poursuites judiciaires pour fraude, fausse déclaration ou corruption.
En bref, il faut un système combinant contrôle rigoureux de l’authenticité de l’actionnariat, sanctions sévères contre les fraudeurs et mécanismes incitatifs pour encourager la participation réelle des citoyens Congolais.
Q4/ Quel est votre avis sur le deal RDC-USA ?
Selon moi, la RDC, riche en minerais critiques, doit tirer pleinement profit du deal RDC–USA en adoptant une stratégie d’intégration en amont et en utilisant les mécanismes des ADPIC (Accord sur les aspects des droits de propriété intellectuelle liés au commerce), dont les États-Unis d'Amérique sont aussi membres. Plutôt que de se limiter à l’exportation de matières premières, la RDC doit participer à la transformation, au traitement et au développement technologique lié aux minerais.
En terme clair : Grâce aux ADPIC qui sont un accord de l'Organisation Mondiale du Commerce, la RDC, en tant que pays producteur de minerais essentiels, doit négocier pour obtenir non seulement des revenus directs (royalties, taxes), mais aussi un transfert de technologie, un développement de compétences locales et surtout une part des bénéfices générés par les innovations et l'industrialisation en aval, qui sont protégées par des droits de propriété intellectuelle.
Voilà la meilleure Stratégie pour la RDC afin de tirer durablement partie du deal minier avec les USA.
En adoptant une approche proactive et stratégique axée sur l'intégration en amont et l'exploitation judicieuse des mécanismes liés aux ADPIC, la RDC va transformer le simple deal d'extraction de ressources en un véritable levier de développement économique durable, en créant de la valeur ajoutée sur son territoire national et en renforçant ses capacités industrielles et technologiques et surtout j'insiste en tirant bénéfices générées par des innovations issues des minerais stratégiques indispensables à la sécurité internationale, au développement technologique ou à la transition énergétique.
Le Ministre de la Communication et Médias, Porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya Katembwe, a visité l’exposition Résilience, hier, mercredi 3 septembre 2025, au Centre Wallonie-Bruxelles à Kinshasa. Une initiative de la structure Elykia Arts, en collaboration avec la Délégation Wallonie-Bruxelles en République Démocratique du Congo, qui met en lumière des œuvres poignantes.
Visiblement satisfait par la démarche artistique de ces jeunes talents du Nord-Kivu, appuyés par certains confrères de Kinshasa, le Ministre a témoigné son attachement aux beaux-arts comme puissant moyen d'expression.
‘’Nous sommes venus jeter un coup d'œil à cette exposition particulière qui s'appelle "Résilience". Ce sont des artistes de Goma qui, à leur manière, veulent contribuer à nos efforts pour mettre fin à cette situation d'agression et son corollaire de misère. J'ai été impressionné de voir cette attention particulière accordée à la femme, car nous savons tous qu'elle est la principale victime de la guerre. Tout ce pan de la résilience est raconté à travers les différentes œuvres. Je savais que nous avions des talents, mais là, je pense que nous en avons beaucoup plus qu'on ne peut l'imaginer. On ne peut que se réjouir de voir que, de manière spontanée, les artistes se soient organisés pour dire non à la guerre et oui à la résilience à travers leur art. Vivement le retour de l'avenir’’, a indiqué le Ministre Patrick Muyaya.
Cette exposition met en avant le talent de jeunes artistes plasticiens tels que Chika Léon, Didier Binyungu, Silva Ndabu, Jack Essimbo, Edith Congane et Arnold Chibanguka. Ils ont bénéficié de l'encadrement de maîtres confirmés comme Francis Mapuya, Denis Matemo, et Steve Bandoma, qui ont partagé leur savoir-faire lors de résidences de création inspirantes.
Edith Congane, curatrice de l'exposition, a expliqué la démarche en ces termes : ‘’L'artiste a un rôle majeur à jouer dans la société. Nous avons voulu représenter la femme de l'Est à Kinshasa, non pas de manière atroce, mais pour montrer sa force et sa résilience. C'est un hommage pour que chaque femme sache qu'elle est écoutée et que ses cris ne sont pas vains. Nous, artistes, sommes les porte-voix de celles qui ne peuvent pas parler. La résilience, c'est cette capacité à renaître et à se relever malgré la guerre, car la vie continue’’.
Faisant écho à ce sentiment, la directrice du Centre Wallonie-Bruxelles, Cécile Djunga, a partagé son expérience : ‘’En novembre 2024, au bord du lac Kivu, j’ai découvert Elikia Arts : un lieu de création, de beauté et de survie. Un centre culturel où l’art devient souffle, cri, pansement. J’ai été saisie par la justesse, l’intensité des œuvres. Elles ne racontaient pas la guerre comme on la voit de loin. Elles la chuchotaient avec des couleurs, la hurlaient en textures. Elles parlaient des femmes, de leur courage face à l’innommable’’.
Il convient de rappeler que l'exposition « Résilience », qui a débuté le mercredi 13 août, se poursuivra jusqu'au samedi 27 septembre 2025.
Le Vice-Premier ministre, Ministre du Budget, Adolphe Muzito, a conféré, mercredi 3 septembre 2025, avec l’Ambassadrice des Etats-Unis en République Démocratique du Congo, Mme Lucy Tamlyn. La rencontre, qui s’est tenue au cabinet du membre du Gouvernement, a été consacrée à l’examen des axes prioritaires de la coopération bilatérale entre Kinshasa et Washington.
Au centre des échanges, l’amélioration du climat des affaires a retenu une attention particulière. Les deux personnalités ont partagé la conviction qu’il importe de créer des conditions favorables pour accroître l’intérêt et la présence des entreprises américaines en RDC. « Les Etats-Unis sont un partenaire sincère et fiable pour la RDC. Nous comptons sur l’amélioration du climat des affaires pour renforcer l’intérêt des firmes américaines », a indiqué Mme Lucy Tamlyn.
Au-delà de la dimension économique, la stabilité régionale a constitué un autre point saillant des discussions. La diplomate américaine a réitéré l’engagement de son pays à soutenir les efforts du Gouvernement congolais visant à ramener une paix durable dans l’Est de la République. Elle a exprimé son optimisme quant aux initiatives diplomatiques menées à Washington et à Doha, estimées déterminantes pour l’avenir de la région.
Enfin, Mme Lucy Tamlyn a salué la qualité des échanges avec le Vice-Premier ministre Adolphe Muzito, tout en réaffirmant la volonté de son pays de poursuivre ce dialogue constructif, gage d’un partenariat solide et mutuellement bénéfique entre Kinshasa et Washington.
La CENCO et l’ECC se trouvent toujours le juste milieu pour donner la chance au processus de dialogue en République démocratique du Congo. Mais, le rendez-vous de Johannesburg, les prélats catholiques et protestants, essentiellement, ont rejeté sans aune autre forme de procès l’invitation de la fondation de l’ancien président sud-africain Thabo Mbeki.
Ce forum censé réunir les congolais depuis hier mercredi 3 septembre, doit en principe s’achever samedi 6 septembre. Les congolais y sont conviés au Dialogue annuel sur la paix et la sécurité en Afrique. A cette occasion, la restauration de la paix en RDC y sera évoquée.
Dans un communiqué conjoint, la CENCO et l’ECC ont confirmé leur absence à la conférence prévue du 3 au 6 septembre sur le sol sud-africain. Les deux organisations, pourtant considérées comme des acteurs centraux du dialogue congolais, estiment que cette initiative extérieure ne saurait se substituer au processus endogène déjà engagé à Kinshasa sous leur impulsion. La non-participation des Églises risque d’affaiblir la crédibilité d’un forum que ses promoteurs voulaient inclusif et rassembleur.
Peu avant, c’est Martin Fayulu, dans une correspondance adressée à la Fondation Thabo Mbeki, le leader ECIDE avait motivé son refus par un manque de transparence : « À seulement deux jours de cette rencontre, il apparaît que plusieurs éléments fondamentaux demeurent non communiqués : la liste de participants, les thématiques abordées, l’agenda des panels ainsi que les dispositions protocolaires. Ce flou suscite une certaine perplexité », écrit l’opposant.
Ces prises de position rejoignent celle du gouvernement congolais, qui avait déjà rejeté l’invitation de l’ancien président sud-africain. Le porte-parole de l’exécutif, Patrick Muyaya, avait rappelé que ce forum était «inopportun», tout en mettant en cause la personnalité même de Thabo Mbeki, accusé de complaisance envers les agresseurs de la RDC.
Le Président du Sénat, Jean-Michel Sama Lukonde, a présidé une réunion du Bureau de la chambre haute du parlement consacrée exclusivement à la préparation de la rentrée parlementaire du 15 septembre 2025.
Selon Madame le Rapporteure du Bureau du Sénat, il était question de passer en revue toutes les questions administratives liées à la bonne tenue de cette rentrée parlementaire à la chambre haute du Parlement.
« Nous venons d'avoir une réunion avec le Bureau en prévision de la rentrée parlementaire du 15 septembre qui pointe à l'horizon. Nous avons fait le tour des exigences qu'il y a pour que cette rentrée soit faite dans les normes. Nous avons évalué les questions administratives pour que nous puissions avoir une rentrée apaisée. Il y a eu plusieurs questions sur la table », a déclaré à la presse Nerfititi Ngudianza, Rapporteure du Sénat.
Les membres du Bureau de la chambre des sages ont également passé au peigne fin les différents arriérés parlementaires qui pourront être exploités dès la rentrée parlementaire de septembre. Signalons par ailleurs que cette session parlementaire de septembre sera essentiellement budgétaire.
Elevé à titre posthume Lieutenant-Général, Feu le Gouverneur militaire du Nord-Kivu, le Général-Major Cirimwami Nkuba Peter, tombé sur le champ d'honneur, ainsi que Feu le Colonel Rugabisha Alexis-Lewis, commandant de la 12e brigade de réaction rapide, au Sud-Kivu, tombé dans les affrontements contre les rebelles du M23 en février 2025, ont reçu les derniers hommages ce lundi 1er septembre 2025, au Palais du peuple, en présence du Commandant Suprême des FARDC, S.E.M. Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Dans une ordonnance présidentielle lue par le Vice-Premier Ministre de la Défense Nationale et Anciens Combattants, S.E Me Guy Kabombo Muadiamvita, les deux officiers militaires qui ont péri au champ de bataille pour la défense de la partie, ont été élevés respectivement à titre posthume Lieutenant-Général et Général de brigade, en reconnaissance de leurs loyaux services à la nation. Ils ont également été reconnus dans l'ordre des héros nationaux Lumumba-Kabila.
Tombé au front à Sake, au mois de janvier 2025, le Général-Major Cirimwami a succombé de ses blessures après son transfert à Kinshasa, et le Colonel Rugabisha, quant à lui, a péri arme à la main, en février de cette même année lors d'une offensive sanglante menée par le M23 et ses alliés, à Kalehé au Sud-Kivu.
Cet hommage solennelle a connu la participation du Commandant Suprême des FARDC, S.E.M Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, accompagné de la Première Dame Denise Nyakeru Tshisekedi, des présidents de deux chambres du Parlement ainsi que les élus nationaux, de la Première Ministre S.E Judith Suminwa Tuluka, ainsi que de plusieurs membres du Gouvernement, des officiers de Haut Commandement des FARDC et des membres des familles éprouvées.
Après avoir reçu les derniers honneurs militaires, ces vaillants guerriers ont été inhumé au nouveau Cimetière « Repos du soldat » aménagé pour les Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) dans la commune de la N’sele, à Kinshasa.
Ce mardi 2 septembre 2025, Sa Majesté Joseph Mukungubila Mutombo s’est rendu au complexe scolaire Kyabilwa, accompagné de son cabinet royal, des reines, princes et princesses, dans le cadre d’une mission de revitalisation éducative et sociale.
Le cortège royal a été encadré avec professionnalisme par les forces de l’ordre, sous la coordination du Colonel Dieudonné Kanema et du chef de poste du service de renseignement, assurant une sécurité optimale tout au long de la visite.
À son arrivée, Sa Majesté a été chaleureusement accueilli par le préfet des études, suivi d’un mot de bienvenue prononcé par trois élèves du complexe scolaire Kyabilwa, témoignant de la reconnaissance de la communauté éducative.
Le Grand Roi Joseph Mukungubila Mutombo a effectué une visite guidée des différentes salles de classe. Face à l’état de dégradation des infrastructures — toitures endommagées, absence de tableaux et de bancs — il a pris la décision stratégique de suspendre les travaux en cours afin de lancer une réhabilitation complète et urgente de l’établissement, à réaliser avant l’arrivée des premières pluies.
Connu sous le surnom de "Le Bâtisseur", Sa Majesté a réaffirmé son engagement philanthropique en finançant les travaux sur fonds propres. À l’écoute des doléances du chef d’établissement, il a ensuite procédé à la présentation officielle du corps enseignant, valorisant ainsi les acteurs clés de l’éducation locale.
Dans une ambiance festive, les élèves ont reçu des cartables pliables de haute qualité, conçus pour être imperméables, afin de protéger leurs fournitures scolaires des intempéries. Ce geste symbolique, offert de la main du Divin Roi de Kisaala, a été salué comme un acte de bienveillance et de soutien à la scolarisation.
L’événement phare de la journée fut la pose de la première pierre du nouveau complexe scolaire Kyabilwa, réalisée par Sa Majesté Joseph Mukungubila Mutombo, marquant le début d’un chantier structurant pour l’avenir éducatif de Kisaala.
« Je suis déterminé pour reconstruire Kisaala avec mes fonds propres d’abord avant de tendre la main aux institutions bancaires.
Aujourd'hui je pose la première pierre pour la reconstruction de cette école, que Dieu nous prête vie afin de faire beaucoup pour cette population dans le Tanganyika profond ».
Émerveillés par cette initiative, le préfet des études Misongo Kiboko Philo ainsi qu’un élève de l’établissement ont exprimé leur gratitude et ont salué cet acte porteur d’espoir pour la jeunesse locale.
« Je suis dans une joie immense de voir le Prince de paix de Kisaala surnommé le bâtisseur venir visiter notre école Kyabilwa et aussi promouvoir l’éducation dans le Tanganyika profond en construisant cet établissement éducatif pour l’avenir de nos enfants.
Au nom de tous les enseignants et élèves du complexe scolaire Kyabilwa à Kisaala nous disons infiniment merci au faiseur de paix à Kabalo pour ce geste que d’autres personnalités civiles et politiques doivent emprunter pour le développement local ».
Dans sa dynamique de transformation territoriale, le Bâtisseur a également inauguré un magasin d’approvisionnement à Kisville, destiné à faciliter l’accès aux denrées de première nécessité. En guise de surprise, il a offert aux mamans de Kisaala des pagnes de grande qualité, renforçant ainsi son lien avec la communauté.
Les femmes de Kisaala ont exprimé leur reconnaissance avec émotion, louant l’engagement du Bâtisseur pour le bien-être collectif.
[ Nous sommes reconnaissantes nous femmes et parents ici à Kisaala de voir ce grand homme rempli de n amour divin et qui a décidé de reconstruire cette localité et transformer cette dernière en une ville, et surtout la pose de la première pierre pour la construction de l’école Kyabilwa, enfin de donner force, courage à nos enfants qui vont désormais étudier dans des bonnes conditions]
Il convient de souligner que c’est par amour pour son pays et pour son Kabalo profond que Sa Majesté Joseph Mukungubila Mutombo s’est engagé dans la modernisation du Tanganyika profond, inscrivant son action dans une vision durable de développement territorial.
Théo Mukonki – Global Média, depuis Kabalo Kisaala
Ça ressemble déjà à un pétard mouillé avant son ouverture aujourd’hui mercredi 3 septembre à Johannesburg. Finalement, Martin Faulu qui devait donner du contenu à ce forum, a fini par y renoncer aux derniers instants. C’est l’opposant de taille en RDC qui a accepté de challenger deux fois successives avec Félix Tshisekedi.
Entretemps, plusieurs figures de l’opposition ont accepté l’appel de la Fondation Thabo Mbeki pour prendre part à la deuxième édition du dialogue africain sur la paix et la sécurité, qui se tiendra en Afrique du Sud du 3 au 6 septembre.
À la tête de la délégation du Cadre de concertation des forces politiques et sociales, Seth Kikuni et Claudel André Lubaya mèneront la représentation de cette plateforme. Parmi les participants annoncés, figurent également Ensemble pour la République de Moïse Katumbi, l’Envol de Delly Sesanga et l’Alliance pour le Changement de Jean-Marc Kabund.
Contrairement à ces opposants, le gouvernement congolais ainsi que la coalition « Lamuka » ont choisi de décliner l’invitation de l’ancien président sud-africain. L’initiative de la Fondation avait pourtant prévu un large panel d’acteurs congolais, allant du pouvoir à l’opposition, en passant par des anciens chefs d’État, des responsables de groupes armés et des leaders religieux, afin d’élargir le cercle du dialogue.
Dans la liste des invités de marque, on retrouve Eberande Kolongele, conseiller spécial du chef de l’État en matière de sécurité, mais aussi Vital Kamerhe, président de l’Assemblée nationale, et Antipas Mbusa Nyamwisi, ancien ministre de l’Intégration régionale. Leur présence témoigne de la volonté d’inclure des personnalités de divers horizons politiques et institutionnels.
Côté opposition, la liste est tout aussi représentative avec Martin Fayulu, président de l’ECiDé, Moïse Katumbi, chef d’Ensemble pour la République, ainsi que Joseph Kabila, ancien président de la République. À cela s’ajoutent Corneille Nangaa, coordinateur de l’AFC/M23, et Thomas Lubanga, dirigeant de la CRP, confirmant la dimension inclusive de la rencontre.
La dernière carte se jouerait avec Joseph Kabila qui a multiplié des sorties médiatiques en vue de marquer sa présence sur l’échiquier politique. Proche de Thabo Mbeki à l’initiative de cette rencontre qui débute aujourd’hui en Afrique du Sud, l’ancien chef de l’Etat congolais se sera rapproché de Paul Kagame pour jouer sa propre carte contre Tshisekedi.
A l’unanimité, par la voix d’un des leurs, l’Association des Attachés de Défense accrédités en RD. Congo a présenté de vifs encouragements au Vice-Premier Ministre Guy Kabombo Muadiamvita, pour la qualité des efforts consentis, jusqu’ici, à la tête du Ministère de la Défense Nationale et des Anciens Combattants. Epinglant la modernisation, la réorganisation et la montée en puissance des Forces Armées de la RDC en cette période sécuritaire critique, cette caste d’élites militaires évoque également le sens exemplaire de l'organisation, l’affabilité et l’humilité dont incarne le VPM Kabombo, favorisant ainsi un climat de coopération efficace et harmonieux. « Nous nous réjouissons également de l'excellente coopération existante entre la République Démocratique du Congo et nos armées respectives, laquelle contribue de manière tangible à la paix et à la stabilité régionale », lit-on, dans la suite de leur correspondance, reprise intégralement ci-dessous.
Objet : Lettre de Félicitation.
Excellence,
C'est avec un profond respect et une réelle satisfaction que je vous adresse, au nom de mes collègues attachés de Défense et Militaire accrédités en République Démocratique du Congo ainsi qu'en mon nom propre, mes plus sincères et chaleureuses félicitations pour votre reconduction aux hautes fonctions de Vice Premier Ministre et Ministre de la Défense Nationale et des Anciens Combattants.
Cette reconduction illustre la confiance renouvelée que son Excellence
Monsieur le Président de la République, Commandant Suprême des Forces Armées de la République Démocratique du Congo, place en vos compétences et votre engagement constant au service de la nation.
Elle témoigne également de la reconnaissance pour vos efforts remarquables dans la modernisation, la réorganisation et la montée en puissance des Forces Armées face aux multiples défis sécuritaires.
Nous saluons par ailleurs votre sens exemplaire de l'organisation, votre affabilité et votre humilité, qualités qui inspirent le respect et favorisent un climat de coopération efficace et harmonieux.
Nous nous réjouissons également de l'excellente coopération existante entre la
République Démocratique du Congo et nos armées respectives, laquelle contribue de manière tangible à la paix et à la stabilité régionale.
Au nom de l'ensemble des attachés de Défense et Militaire et en mon nom personnel, je vous adresse mes vœux de plein succès dans l'accomplissement de vos hautes responsabilités, et réitère notre entière disponibilité à œuvrer à vos côtés dans l'intérêt de nos relations bilatérales.
En vous souhaitant bonne réception je vous prie Excellence de croire à l'expression de ma haute considération.