Le Président de l’Assemblée Nationale, le Professeur Vital Kamerhe, accompagné des quelques membres du Bureau, a pris part le jeudi 21 Août au Palais du Peuple à la cérémonie solennelle d’hommage à Sophie Kakudji Yumba, Députée Nationale élue de Kabalo, dans la Province du Tanganyika, décédée le 8 août dernier à Lubumbashi.
Aux côtés du deuxième Vice-président de l'Assemblée Nationale Christophe Mboso Nkodia et de la questeur Chimène Polipoli, de nombreux Députés Nationaux, des membres du Gouvernement, des personnalités politiques ainsi que des officiers de la Police Nationale ont pris part à ce moment de recueillement marqué par une profonde émotion.
Épouse du général Mushidi Yav, la Députée Nationale Sophie Kakudji Yumba laisse le souvenir d’une parlementaire engagée, proche de sa base et déterminée à défendre les intérêts des populations de Kabalo. Son implication constante dans les travaux parlementaires faisait d’elle une figure respectée et écoutée au sein de l’hémicycle. Dans son oraison funèbre, Vital Kamerhe a salué la mémoire « d’une Femme de conviction, proche de son peuple et attentive aux défis de développement du Tanganyika ». Il a présenté ses condoléances les plus émues à la Famille de la défunte, à ses collègues Députés ainsi qu’à l’ensemble de la communauté de Kabalo.
« La Nation perd une digne Fille, une représentante dévouée qui a porté la voix de sa circonscription avec courage et détermination. Sa mémoire restera gravée dans l’histoire parlementaire de notre Pays*», a déclaré le Président de l’Assemblée Nationale. La dépouille de Sophie Kakudji Yumba a reçu les hommages officiels au Palais du Peuple avant d’être conduite à sa dernière demeure, dans l’intimité familiale.
Le Vice-Premier Ministre de la Défense nationale, Guy Kabombo Muadiamvita a échangé, ce 21 août 2025, avec le Ministre délégué près du Ministre de la Défense nationale, en charge des anciens combattants, Eliezer Ntambwe.
Au cœur des échanges, une prise de contact en vue d'établir les principes de collaboration. En présence de la secrétaire générale aux anciens combattants, le Général-Major Kabuanga Symphorose,
Me Guy Kabombo Muadiamvita a présenté au ministre délégué, l'aperçu général de la situation des anciens combattants, ainsi que quelques projets phares en cours.
Rappelant l'immensité du travail au sein de ce ministère régalien, dont la mission principale confiée par le commandant suprême, le chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo est de rebâtir et réformer l'armée, avec un accent particulier sur l'amélioration de conditions de vie des militaires.
Le VPM de la Défense nationale a insisté sur le fait que la revalorisation des anciens combattants pour assurer une retraite digne et paisible aux FARDC, est parmi les priorités. Conscient de cette immense responsabilité, le Ministre délégué près du ministre de la Défense Nationale, chargé des anciens combattants, Eliezer Ntambwe s'est exprimé en ces termes : ‘‘Dans un esprit de cohésion, ces deux membres du gouvernement ont opté pour une collaboration de proximité, en vue de répondre efficacement à leurs obligations respectives’’.
Eve Bazaïba Masudi, Ministre d’Etat en charge des Affaires Sociales, Actions Humanitaires et Solidarité Nationale, a reçu hier, jeudi 21 août 2025, l’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République Populaire de Chine en poste en RDC, ZHAO Bin.
Il s’agit du tout premier diplomate reçu officiellement par Eve Bazaïba depuis sa prise de fonctions à la tête de ce ministère stratégique. Au-delà du caractère de courtoisie, cette audience a permis d’aborder la mise en œuvre de projets d’aide humanitaire initiés par la partie chinoise. Selon l’Ambassade de Chine à Kinshasa, une cargaison de 2 000 tonnes de riz est prévue, dont 1 200 tonnes déjà disponibles au port de Matadi, dans la province du Kongo Central. Cette assistance alimentaire sera prochainement acheminée vers les bénéficiaires congolais.
Il convient de préciser que la répartition de cette aide incombe exclusivement à la partie congolaise, comme l’a rappelé le diplomate chinois.
La Ministre d’État Eve Bazaïba a salué ce geste de solidarité, soulignant qu’il reflète la qualité des relations de coopération bilatérale solide entre Kinshasa et Pékin, particulièrement dans le domaine social et humanitaire.
Accusée de complaisance après sa rencontre avec Franck Diongo, la cellule de communication de la princesse Dominique Munongo, rapporteure adjointe de l’Assemblée nationale et cadre du parti Ensemble pour la République de Moïse Katumbi, a tenu à éclairer l’opinion publique, tant nationale qu’internationale au sujet de ladite rencontre. Cette entrevue a eu lieu à Bruxelles, en marge du conclave organisé par le parti Ensemble pour la République du 12 au 13 août 2025.
Selon ce communiqué, la rencontre ne relevait en rien d’une logique politique. Elle s’est déroulée dans un cadre strictement social et humanitaire, respectueux et sans intention de troubler l’opinion publique.
«La princesse Dominique Munongo a toujours été proche de ceux qui traversent des moments de désarroi ou de détresse. Elle demeure fidèle à sa mission institutionnelle, engagée pour l’intérêt du peuple congolais, dans le respect de la Constitution et de la souveraineté nationale », souligne la note.
La princesse Dominique Munongo invite, par ailleurs chacun, tout en respectant la liberté d’expression, à faire preuve de responsabilité et à éviter les raccourcis qui blessent ou divisent, particulièrement en ces temps où le pays a besoin d’unité, conclut le document.
Par ailleurs, le communiqué indique que la rencontre entre ces deux figures de l’opposition, immortalisée par une simple photographie, n’est qu’un seul geste d’amour et de compassion, rien de secret ou de complot. Que les gens cessent d’alimenter les réseaux sociaux avec l’intention de nuire aux autres. On y aperçoit la princesse Dominique Munongo, rapporteure adjointe de l’Assemblée nationale, en pleines discussions avec Franck Diongo, ancien candidat à la présidentielle et président du Mouvement Lumumbiste Progressiste (MLP).
Dans la rencontre de ce 5 juin entre Martin Fayulu et Félix Tshisekedi, certains voient une victoire politique pour le chef de l’État congolais, tandis que d’autres soupçonnent un ralliement et parlent d’opposition, de connivence. Comment se faire un avis, avec des appréciations aussi contrastées ?
D’abord, une certitude : cette rencontre est un événement marquant de la vie politique congolaise. Mais, avant de tirer des conclusions définitives sur les motivations de l'opposant Martin Fayulu, comme sur la sincérité du président congolais Félix Tshisekedi, les Congolais devraient observer calmement l’évolution de ce nouveau climat. En mettant une multitude de guillemets bien solides au substantif « rapprochement ».
Le diagnostic posé par Martin Fayulu se fonde sur des réalités que vivent douloureusement, dans leur chair, des millions de Congolais. Oui, la RDC est dans une passe difficile, et même en danger ! Oui, le sang des Congolais a trop coulé. Mais, devant un tel tableau, les leaders politiques devraient-ils constater et laisser faire, en espérant voir le chef de l’État déstabilisé, disqualifié ou renversé ? Ou alors surmonter les rancœurs pour sauver l’essentiel, qui peut encore l’être ?
Voici venus les jours où les hommes d’État, ayant le sens du sacrifice et de l’intérêt général, se distinguent. À l’opposé des tacticiens de la politique, qui rapportent tout au profit personnel qu’ils peuvent en tirer. Au regard du contentieux historique entre lui et Félix Tshisekedi, il a probablement fallu à Martin Fayulu un certain courage, pour oser une telle initiative.
Accusations de se positionner en candidat au poste de Premier ministre
Est-ce pour cela que certains le soupçonnent de se positionner pour le poste de Premier ministre ? Dans ce monde, beaucoup aiment prêter aux autres leurs propres mesquineries. Le souci de l’intégrité territoriale et des victimes du M23 ne devrait pas être irrémédiablement suspect. Il est facile, pour chacun, de désigner l’autre comme opposition de connivence, de se proclamer opposition de rupture, à bonne distance de l’opposition armée. Mais, certains se positionnent à leur manière, en laissant la gangrène se propager, avec le cynique et secret espoir que la déconfiture aura raison du pouvoir qu'ils combattent et leur profiterait.
Comme Premier ministre, Martin Fayulu, qui sait, serait peut-être moins incompétent que d’autres. Après tout, en 2018, lorsque son nom a surgi dans la présidentielle en RDC, les échos venant de Bamako vantaient ses qualités de dirigeant, du temps où il officiait à la tête de la compagnie ExxonMobil, au Mali. La jeunesse y admirait son leadership stimulant, il l’incitait à se surpasser, accroissait la productivité de tous et de chacun, en payant mieux les salariés. Cela ne garantit évidemment rien. Mais, s’il était finalement l’exception, qui confirmerait la règle de l’incurie généralisée ?
Félix Tshisekedi et Martin Fayulu accusent Joseph Kabila
Martin Fayulu et Félix Tshisekedi accusent ouvertement Joseph Kabila d’être derrière la rébellion du M23. Joseph Kabila avait sous-estimé Félix Tshisekedi, qu’il espérait sans doute manipuler, comme tant de politiques, plus préoccupés par leurs intérêts tortueux que par le destin de leur peuple. Et si lui-même faisait partie du problème ? Avant 1997, il était totalement inconnu des Congolais. Puis, en janvier 2001, du jour au lendemain, il s’est retrouvé aux commandes de ce grand pays, au mépris de tout cadre constitutionnel. Son grand mérite était d’être le fils de Laurent-Désiré Kabila, assassiné par une main aussi mystérieuse que les intérêts opaques des armées étrangères qui l’avaient porté au pouvoir, quatre ans plus tôt. À la faveur d’une rébellion expéditive, les Congolais ont donc eu le père pendat quatre ans, et le fils pendant 18 ans. En pure perte, comme les 32 ans de Mobutu !
Et personne ne s’étonne de cette maladresse qui consiste, pour un ancien chef de cet État-là, à transiter, pour regagner sa patrie, par Kigali, capitale accusée de télécommander la rébellion du M23. Et il n’imagine pas que s’afficher avec les mêmes rebelles, à Goma sous contrôle, est une faute politique. Quel consternant désastre serait-ce, si le sursaut auquel appelle Martin Fayulu devait consister à seulement redistribuer les places autour de la mangeoire, sous les yeux ahuris d’un peuple congolais qui, depuis six décennies, résiste frénétiquement à l’avilissement !
Le mardi 19 août 2025, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Jacquemain Shabani Lukoo, a reçu les représentants du parti politique Ensemble pour la République, parti dirigé par Moïse Katumbi. Cette audition intervient dans un contexte particulièrement délicat, suite à la publication d’un rapport alarmant par le Groupe d’experts des Nations Unies, daté du 3 juillet 2025. Ce document accorde une attention particulière à des liens présumés entre le leader du parti et le mouvement rebelle de l’AFC/M23.
Ce rapport n’a pas manqué de susciter des réactions vives. Il mentionne explicitement Moïse Katumbi, ancien Gouverneur du Katanga, parmi les personnalités soupçonnées d’entretenir des relations avec des forces négatives opérant dans l’Est du pays. Dans un climat déjà tendu, ces allégations pèsent lourd sur l'image d'un homme politique qui a longtemps été considéré comme un acteur clé de l'opposition en RDC.
Lors de l’audition, les représentants d’Ensemble pour la République ont fermement rejeté toute implication dans ces accusations. Ils ont exprimé leur surprise face à la gravité des révélations, affirmant n’avoir pas eu connaissance préalable du rapport avant sa publication. Cette situation met en lumière l'importance des clarifications nécessaires pour préserver l’intégrité et la crédibilité des partis politiques dans le pays.
Reconnaissant la gravité des enjeux, les cadres d’Ensemble pour la République ont sollicité du Vice-Premier Ministre la possibilité d'obtenir un délai pour examiner le dossier en profondeur. Ce geste témoigne de leur volonté de répondre de manière transparente et responsable aux accusations portées contre eux. L’audition a ouvert une voie de dialogue entre les autorités et l’opposition.
Cette audition représente une opportunité pour clarifier des accusations qui pourraient avoir des répercussions dramatiques sur la vie politique du pays. Les représentants d’Ensemble pour la République se sont engagés à collaborer pleinement avec les autorités pour dissiper les doutes qui pèsent sur leur parti.
Après le Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, le Vice-Premier Ministre, Ministre des Affaires Etrangères du Royaume de Belgique, Maxime Prévot, en visite officielle en République Démocratique du Congo, a échangé, mardi 19 août 2025, avec le Bureau de l’Assemblée Nationale. Lors de leurs échanges, le diplomate belge a réaffirmé le soutien indéfectible de son Gouvernement au processus de paix en cours notamment, celui engagé dans le cadre des discussions de Washington et Doha, visant à mettre un terme aux conflits persistants dans l’est de la République Démocratique du Congo(RDC).
Maxime Prévot a souligné que l’objectif principal de sa visite est de travailler avec les Institutions congolaises afin d’identifier les leviers nécessaires pour garantir le succès des pourparlers de Washington et Doha, afin d’éviter qu’ils ne connaissent le même sort que les précédents processus de paix, dont les accords étaient restés sans effet.
Le Chef de la diplomatie Belge a appelé le Parlement congolais à jouer pleinement son rôle dans l’accompagnement de ces démarches pour aboutir à des résultats durables. Il a assuré que la Belgique est prête à soutenir les initiatives parlementaires dans ce sens, notamment à travers un appui technique aux réformes envisagées dans les secteurs stratégiques du développement et de la sécurité, afin de préserver l’intégrité territoriale de la RDC.
Il a également indiqué que son Pays mène un lobbying actif pour replacer la question congolaise au cœur des débats au sein de l’Union européenne.
Par ailleurs, Maxime Prévot a exprimé son inquiétude face à la crise humanitaire persistante et aux violations massives des droits humains dans les zones sous occupation, au moment où les regards des Congolais et de la Communauté Internationale sont tournés vers Washington et Doha. Il a exhorté les Autorités Congolaises à instaurer un climat de confiance, notamment en améliorant l’environnement des affaires, afin de favoriser le retour des investisseurs.
De son côté, le Président de l’Assemblée Nationale, le Professeur Vital Kamerhe, a salué le soutien de la Belgique au processus de Washington et Doha. Il a rappelé l’engagement du Parlement congolais à accompagner ces initiatives à travers une diplomatie parlementaire active, destinée à mobiliser les parlements du monde entier pour soutenir la paix en RDC.
Vital Kamerhe est revenu sur les actions de plaidoyer déjà menées par le Parlement congolais, notamment auprès de l’Union interparlementaire, de l’Union Européenne, de l’Assemblée parlementaire de la francophonie et de l’Union parlementaire africaine. Il a réaffirmé la volonté du Parlement de soutenir le Gouvernement dans toutes les initiatives visant à ramener la quiétude et la stabilité au sein de la population congolaise.
Dans sa toute récente sortie médiatique, lors d’une émission diffusée sur la Télévision nationale, Patrick Muyaya Katembwe, Ministre de la Communication et médias, a lancé un appel aux congolais, les invitant à redoubler de vigilance face à toute manipulation au sujet des efforts diplomatiques engagés par la RDC pour retrouver une paix durable dans sa partie Est, dans le cadre du Processus de Doha.
‘’C’est ici le lieu de rappeler aux uns et aux autres la nécessité de ne pas se fier à ce qui est distillé. Je ne voudrais pas revenir sur le poison rwandais, mais c’est une activité quotidienne, où l’on utilise des journalistes pour relayer des informations qui sont fausses. Pour ce qui concerne les discussions de Doha, jamais vous n’avez vu un officiel du Gouvernement aller dans une quelconque forme de réponse à qui que ce soit dans cet ordre. La médiation a fixé le cadre dans lequel les divergences doivent être traitées. Cette manie régulière de passer par des médias ou de tenter de manipuler l’opinion par des déclarations intempestives n’a pas de sens. Nous avons une médiation. Chaque fois qu’il y a des cas de violations d’une partie ou d’une autre, il y a des points de liaison à partir desquels nous les notifions. C’est un travail quotidien que nous faisons pour ce qui nous concerne en termes de monitoring de toutes les violations des droits de l’homme qui se font. Nous connaissons les intentions de ceux qui occupent le territoire actuellement. Mais, puisque nous avons la volonté d’aller vers la paix, nous donnons la chance aux mécanismes diplomatiques. Nous y travaillons pour que les conditions puissent être réunies’’, a déclaré le Ministre de la Communication et médias, lors de son intervention.
Tous derrière Félix Tshisekedi
Pour Patrick Muyaya, le Gouvernement congolais, porté par la diplomatie agissante de Félix Tshisekedi, est déterminé, aujourd’hui plus qu’hier, à défendre la souveraineté ainsi que l’intégrité territoriale de la République Démocratique du Congo.
‘’N’oubliez pas que nous avons l’Accord du 27 juin 2025 signé aux Etats-Unis. Cet accord ne peut pas pleinement produire ses effets si nous ne terminons pas le Processus de Doha. On espère que le Processus de Doha entre dans sa phase décisive la semaine qui commence. Lorsque nous aurons, sur papier, deux accords, on travaillera à les implémenter. Parallèlement à cela, il y a la Déclaration de principes qui crée le cadre d’intégration économique régionale qui fera l’objet de la signature des Chefs d’Etat le moment venu. C’est ce cadre-là qui nous permettra, parallèlement aux efforts de la paix que nous voulons définitive et durable, de travailler à créer un écosystème de développement dans la région qui bénéficiera d’abord à nos populations ensuite aux autres populations des autres pays de la région notamment, le Rwanda et le Burundi’’, a clarifié, dans sa communication, Patrick Muyaya Katembwe, Porte-parole du Gouvernement.
L’heure du travail a sonné. Jean-Lucien Bussa, Ministre de l’Aménagement du Territoire, a planté le décor avec précision. A l’hôtel du Gouvernement, il a rassemblé hier, mercredi 20 août 2025, les Directeurs Chefs de différents services de l'Administration centrale de son Ministère, fixant les bornes de sa vision dans le cadre de ses nouvelles fonctions au sein du Gouvernement d’union nationale. Dans un langage d’assurance, il a exprimé sa détermination à n’exclure personne. Et donc, il est disposé, durant son mandat, à travailler avec toutes les branches du Ministère de l’Aménagement du Territoire afin que, dans un élan de soutien mutuel et de mobilisation accrue, les lignes bougent et que le changement tant voulu par tous soit tangible. Dieudonné Menzu Ngolo, Secrétaire Général à l’AT, était présent, lors de cette réunion stratégique de sensibilisation interne et de prise de contact.
Il faut, surtout, noter que, lors de cette rencontre-là, le Ministre Jean-Lucien Bussa Tongba et ses hôtes ont abordé deux principaux points. Il s'agit, entre autres, de l'état des lieux du Ministère et la mise en œuvre de la politique nationale de l'aménagement du territoire.
D’après les informations interceptées, les participants, composés essentiellement des Directeurs ont, par la même occasion, présenté au Ministre de tutelle les différents défis auxquels sont confrontés leurs services respectifs. Parmi ces problèmes, il y a le manque criant des locaux pour certains services, les contraintes financières et la pléthore des agents. Tout en saluant la nomination de son Excellence Jean-Lucien Bussa Tongba au Ministère de l'Aménagement du territoire, l'assistance a exprimé son souhait de le voir améliorer sensiblement les conditions sociales des agents comme il l'a si bien fait dans tous les ministères où il est déjà passé.
Très réceptif, Jean-Lucien Bussa Tongba a pris l’engagement de tout faire pour que tous les différents ministères sectoriels tiennent compte de l’importance de l’Aménagement du Territoire. Dans un ton ferme, il a rappelé, par ailleurs, que l'Administration publique est apolitique, exhortant les uns et les autres à la sérénité et la retenue.
Comme dans un marathon, dans l'après-midi de ce même mercredi, le Ministre Jean-Lucien Bussa Tongba a présidé une autre séance de travail qui a réuni les responsables des services techniques du Ministère, dont le Fond National de l'Aménagement du territoire (Fonat), l'Agence Nationale de l'Aménagement du territoire (Anat) et l'Office National de l'Aménagement du territoire (Onat). Une journée d’intenses activités qui augurent de belles perspectives pour celui qui aura été, partout où il est passé, en termes des Ministères, depuis l’avènement de Félix Tshisekedi au pouvoir, un modèle parfait de leadership, de vision et d’audace dans la conduite des affaires de l’Etat.
Thierry Monsenepwo sonne la fin des aventures meurtrières de Kigali dans la partie orientale du Congo. Ce membre du bureau politique de l’Union sacrée est serein quant au retour de la paix dans l’est congolais à la suite de l’accord de Washington et bientôt celui de Doha. Il justifie son optimisme par le fait que le Rwanda, acteur principal de la balkanisation de la RDC, a été mis à nu et devra répondre de ses actes. A Ouragan, ce leader est convaincu que le pouvoir de Kigali qui a longtemps opéré à travers des mouvements rebelles fabriqués à l’exemple du CNDP et M23, dans le but de piller les minerais de la RDC, est obligé de cesser tout soutien aux rebelles et de respecter l’intégrité territoriale de son voisin.
Toucher le point névralgique de la guerre, c’est le deuxième élément qui rassure Monsenepwo quant à la fin des cycles de violences dans la partie orientale du pays. Pour le PCA de Cobil, la rhétorique légendaire évoquée par l’agresseur pour justifier ses expéditions militaires en RDC ne peut plus tenir car, le gouvernement congolais a décidé de résoudre les questions liées aux problèmes linguistiques, ethniques et des réfugiés. Aux yeux de Thierry Monsenepwo, les accords de Washington et Doha touchent le vrai problème qui continue à endeuiller les provinces de l’est.
Ouragan : Quel changement, selon vous, le gouvernement Suminwa II doit-il apporter face à la situation socio-économique actuelle, sachant que la question sécuritaire cristallise les attentions ?
Monsenepwo : Votre question est en train de me faire susciter énormément de questions, en ce qui concerne le programme du gouvernement. Il faut savoir que Judith Suminwa, notre Première ministre, avait déposé un programme du gouvernement au niveau de l'Assemblée nationale lors de son investiture. Et c'est cette continuité qui se fait aujourd'hui avec la nouvelle équipe qui a reçu 14 nouveaux membres, lesquels vont continuer à mener les actions, décidera selon sa vision du chef de l'Etat. Il y a nécessité de poursuivre le programme de développement de 145 territoires, qui est aujourd'hui exécuté à plus de 60% dans plusieurs territoires de notre pays, un programme inédit. Il faut poursuivre la Couverture santé universelle, il y a la gratuité de l'enseignement qui, pour cette nouvelle rentrée scolaire, attend près de 5 à 6 millions de nouveaux élèves qui vont prendre le chemin de l'école. Il y a à soutenir la progression diplomatique de notre pays pour qu'on ait une inclusion beaucoup plus grande et beaucoup plus importante que nous avons connue il y a 10 ans maintenant. Il faut poursuivre la pacification de l'est de notre pays. Vous savez que le gouvernement Suminwa avait, sur ordre du chef de l'Etat, entamé des contacts avec les Nations unies, mais aussi même ouvert les négociations avec les Etats-Unis, pour la question de l'est. Il y a eu des accords de principes qui ont été signés, d'abord entre la RDC et le Rwanda, ensuite un accord de principes avec le M23 au Qatar. Il est donc important que le gouvernement puisse poursuivre sur cet élan. Et en ce qui concerne la situation sociale, il faut maintenir les apports du gouvernement sur les produits sociaux de base. Vous savez que le gouvernement s'est délesté de la plupart des taxes pour permettre à ce qu'il y ait une baisse de prix. Nous-mêmes dans le secteur du carburant, nous avons enregistré cette baisse qui a ramené le litre à la pompe de 3 200 à 2 900 FC aujourd'hui. La connectivité qui se poursuit avec les grands projets de routes, notamment à Kinshasa avec la rocade et la réhabilitation de certaines artères névralgiques de la capitale qui permettent une fluidité de la circulation des citoyens congolais. Donc, je pense que nous sommes sur la bonne voie. L'actuel gouvernement va aller dans le sens non seulement de poursuivre cette lancée de développement, mais aussi de renforcer ce qui a été fait et d'améliorer ce qui n'a pas été convenablement fait.
Nombreux sont ceux qui disent que le chef de l’Etat a intégré au sein de l’exécutif certains opposants et membres de la société civile afin de contourner le dialogue tant réclamé. Qu’en dites-vous ?
Vous devez savoir que le chef de l'Etat, dès l'entame de son mandat, a tendu la main pour que tous ceux qui ont un amour du Congo puissent venir travailler avec lui. C'est plutôt les autres qui ont tourné le dos à cet appel du président de la République. Donc, aujourd'hui dire que le président de la République a mis des opposants et des membres de la société civile dans le gouvernement pour contourner le dialogue, c'est manquer de cible. Parce que le chef de l'Etat a de tout temps voulu que les Congolais se parlent. Il a même organisé des consultations à l'époque. Donc, il faut plutôt poser la question à nos frères, pourquoi est-ce que depuis très longtemps, ils n'ont pas pris la main tendue du président de la République pour travailler avec lui afin que la paix revienne et que nous puissions ensemble travailler pour le développement de notre pays. Il y a cette fois-ci ceux qui ont été convaincus par le travail réalisé par le conseiller spécial du président en matière de sécurité. Nous continuons à espérer qu'il y aura d'autres qui vont accepter de se mettre ensemble pour que nous puissions avancer.
Le gouvernement Suminwa II est-il resserré comme avait promis le président de la République ?
Oui, le gouvernement est resserré parce qu'il y a des ministères qui ont été écartés, d'autres fusionnés, notamment celui de la Recherche scientifique. Ce département est maintenant associé au ministère de l'Enseignement. Il y a des ministères qui ont connu des améliorations en termes de réponse économique et stratégique qu'il faille donner, notamment le ministère des PT-NTIC, qui aujourd'hui est scindé en deux avec le ministère de l'Economie numérique. Cela a permis de ne pas aller dans un gouvernement éléphantesque parce que beaucoup s'attendaient à ce qu'avec l'arrivée de certains opposants et membres de la société civile dans le gouvernement Suminwa II, on allait avoir une inflation des ministères, mais ce n'est pas le cas, cela correspond à la vision du président de la République qui voudrait qu'il y ait un resserrement de la vie des institutions de la République pour que ces moyens puissent être orientés vers les infrastructures et les besoins sociaux de base.
Quel budget pour 2026 et quelles seront les priorités dans ce budget ? Parce que la session budgétaire, c’est déjà pour le mois prochain.
Oui, je pense que ce projet est déjà prêt. Le collectif budgétaire avait été établi. Et vous allez vous rendre compte que cela va aller en augmentant. Depuis que le président de la République a pris ses fonctions, il a trouvé un budget à peu près de manière réelle à 4 milliards et demi, mais aujourd'hui il l'a triplé pour ne pas dire quadruplé. Donc, il faut être certain que le prochain projet budgétaire va connaître une hausse qui va aider la République à aller cette fois-ci vers les investissements, parce que n'oubliez pas que le plus gros de notre budget pour l'exercice passé a été orienté vers des besoins sociaux, mais aussi vers des besoins sécuritaires.
Sur le plan politique, votre haute autorité a réuni à trois reprises le présidium de l’Union sacrée en moins de deux semaines pour réorganiser votre famille politique. Veut-il une nouvelle dynamique ?
Il faut comprendre que nous sommes dans un contexte où la démocratie est devenue la vie de chaque jour de nos institutions, de notre pays. Il est donc important que l'Union sacrée, si elle veut rester au pouvoir, devra s'organiser en tant que plateforme qui proposerait des projets, qui consoliderait ce qui avait été fait pour permettre à ce que le peuple congolais puisse continuer à faire confiance à cette famille politique. Mais, cela commence par une organisation interne. Il était donc impérieux qu'après le cycle électoral de 2023, qu'il y ait ce resserrement de rang pour permettre à ce que la plus haute autorité organise sa famille politique, et c'est ce qui est en train d'être fait notamment, avec la révision de la charte, avec l'adoption du règlement d'ordre intérieur et en vue d'un congrès qui adoptera tous ces textes qui permettront à ce que l'Union sacrée devienne réellement une machine politique qui propose aux Congolais non seulement des hommes, mais aussi des projets de société qui feront gagner la confiance de nos compatriotes.
En quoi l’accord de Washington constitue-t-il un piège pour le Rwanda?
La guerre que nous subissons dans la partie-est de notre pays a un double objectif. Le premier objectif, c'est ce que Lumumba a dit depuis 1960, c'est la balkanisation de notre pays. Mais, le second objectif qui a été exécuté depuis 1996, c'est mettre la main basse sur les minerais stratégiques qui sont dans le sous-sol de notre partie-est. Donc, le Rwanda a ainsi créé une situation d'insécurité pour avoir la possibilité de faire main basse sur les filons des minerais de la RDC et les sortir par son pays. Aujourd'hui, vous trouverez dans les statistiques un pays comme le Rwanda, être premier exportateur du cobalt par exemple, sans oublier d'autres minerais tels que les tourmalines. Donc, au lieu que la République démocratique du Congo continue à subir, non seulement la mort de ses filles et fils à cause des appétits économiques de certains pays, il a été décidé que nous puissions d'une part, mettre un terme à cette guerre économique qui rend notre sol mouillé du sang de nos compatriotes, mais d'autre part aussi que nous puissions nous-mêmes avoir la maîtrise de ces minerais en traitant avec des partenaires qui nous respectent et qui respectent le code minier de notre pays. Et donc, le Rwanda qui se retrouvait en train de jouir de nos minerais de manière illicite, va cette fois-ci être obligé de faire une traçabilité. Donc, s'il faut profiter des minerais de la RDC, il faudrait passer par la grande porte et non par la fenêtre comme un dérobeur. Et c'est ça le travail qui a été fait et qui continue d'être fait. C'est un piège dans la mesure où le cycle de pillage qui a été enregistré, organisé en 1996, est en train de se terminer parce que l'accord parle de la traçabilité. Et vous allez remarquer que les Etats-Unis viennent de sanctionner des sociétés qui commercialisent des minerais qui sortent des espaces aujourd'hui contrôlés par les terroristes du M23, notamment qui exploitent les mines de Rubaya en sortant les minerais par Kigali. Donc, tout cela aujourd'hui permet à ce que nous puissions mettre fin à un cycle. La logique est simple. Si vous cassez l'alimentation de la guerre, vous terminez la guerre. C'est aussi simple que ça.
Est-ce que les accords de Washington et de Doha vont-ils permettre le retour d’une paix durable dans l’est de la RDC ?
Je pense et je suis convaincu que les accords de Washington et de Doha vont permettre le retour d'une paix durable. Pourquoi ? Parce que contrairement aux accords précédents, il est aujourd'hui interpellé comme l'acteur principal de la déstabilisation, c'est-à-dire le pouvoir de Kigali. Dans les accords précédents, il était plutôt présenté des fantômes, des hommes gris qui travaillaient pour le compte de Kigali comme étant des acteurs majeurs, c'est-à-dire d'abord le CNDP, puis le M23 et enfin le M23. Donc, cette fois-ci, c'est lui-même, le marionnettiste qui sort des coulisses et le monde entier le voit. Premier élément. Deuxième élément, ces accords touchent le point névralgique de la guerre. Parce que, d'antan, on avait des arguments qui ne tenaient pas la route pour expliquer cette guerre notamment, les questions liées aux problèmes linguistiques, des questions liées à des ethnies, des questions liées à des réfugiés.
(Propos Recueillis par Ouragan/ le titre est de La Pros.)
La Cinquième Session Extraordinaire du Conseil National de l’Union des Démocrates Socialistes, UDS, a servi de rampe de lancement de ce parti à l'intérieur du pays. En effet, ces assises ont donné lieu au travail d'implantation de l'UDS dans le Congo profond pour prêcher le message de l'affermissement et de la consolidation de l'indépendance nationale.
Les participants à cette session extraordinaire ont décidé de démarrer la restructuration dans huit provinces du pays par la nomination des Comités Fédéraux Provisoires de l'UDS.
Ci-dessous, la composition des Comités Fédéraux Provisoires du Kasaï, du Kasaï Central, du Kasaï Oriental, du Haut-Katanga, de Lualaba, de la Tshopo, de la Lomami et du Kwilu:
Comité fédéral provisoire du Kasaï
- 1. Président Fédéral: Camarade Marcel MUYAYA BAKUAYA
- 2. Premier Vice-Président Fédéral: Camarade Christophe KONJI TSHIBAMB
- 3. Deuxième Vice-Présidente Fédérale: Camarade Germaine KANKU KABASELE
Dans le cadre de la vision du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, visant à transformer les provinces en véritables carrefours d’affaires, le Kongo Central s’apprête à accueillir deux foires modernes. Sous l’impulsion du Ministre des Commerces Extérieurs, Julien Paluku Kahongya, deux sites de 25 hectares chacun ont été mis à disposition à Matadi et à Moanda.
Le projet de construction de foires modernes dans la province du Kongo Central entre dans sa phase active. Le lundi 18 août 2025, le site de Matadi a fait l’objet d’une inspection par une délégation d’experts de la société chinoise Chongqing Civil Engineering Construction Corporation (CCECC), spécialisée dans ce type d’infrastructures. La délégation, conduite par son Directeur Régional, Yan Xingquang, était accompagnée par des experts de la Foire Internationale de Congo-Kinshasa (FICKIN) notamment, le Directeur Provincial des Foires, Hyppolyte Mukwene Wawa. Cette visite de terrain a fait suite à une réunion technique tenue en amont avec les autorités provinciales, dont le Vice-Gouverneur, Prospère Ntela Natmbidila, et le Ministre Provincial du Tourisme, Jean Cornelis Mbilu Vela.
L’agenda de la mission s’est poursuivi le mardi 19 août 2025. La délégation, dépêchée par le Ministre du Commerce Extérieur, s’est rendu à Moanda. Sur place, elle a inspecté, en collaboration avec le Ministre Provincial du Tourisme, le second site destiné à la construction de la deuxième foire moderne de la province. Avant de regagner Kinshasa, la délégation a été reçue par le Gouverneur de province, Grâce Bilolo.
Il convient de souligner que ce projet, tout comme celui de la réhabilitation de la Foire Internationale de Congo-Kinshasa (FICKIN) par la société Hunan International Engineering and Developpement Corporation, est une retombée directe de la diplomatie économique menée par le Ministre Julien Paluku Kahongya. Ces avancées sont le fruit de sa participation active à la 4ème édition de l’Exposition Economique et Commerciale Sino-Africaine, tenue récemment à Changsha, en Chine. Le Ministre du Commerce Extérieur invite les autres provinces à emboîter le pas au Kongo Central, au Lualaba et au Maniema, qui ont déjà mis à disposition des sites pour accueillir leurs propres foires modernes.
Le renforcement de la coopération judiciaire entre la République Démocratique du Congo et les Etats-Unis d'Amérique a été au cœur d'une rencontre, hier, mardi 19 août 2025, à Kinshasa, entre le nouveau Ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Guillaume Ngefa Atondoko, et l'ambassadrice américaine en RDC, Lucy Tamlyn.
Nommé lors du récent remaniement ministériel, Guillaume Ngefa est un juriste international et une figure reconnue pour son engagement dans la défense des droits humains. Sa prise de fonction intervient à un moment où la justice congolaise fait face à des défis majeurs notamment, la lutte contre la corruption.
Au sortir de l'audience, l'ambassadrice Lucy Tamlyn a réaffirmé la volonté de son pays d'accompagner la RDC. ‘’Les Etats-Unis sont ici pour une coopération très riche dans le domaine judiciaire avec la RDC. Nous voulons une bonne collaboration avec le nouveau Ministre de la Justice afin qu'il réussisse dans sa mission et ses priorités, surtout dans la lutte contre la corruption’’, a-t-elle déclaré.
La diplomate américaine a qualifié leurs échanges de fructueux, soulignant la convergence de vues sur les priorités. ‘’Le ministre a souligné l'importance de la lutte contre la corruption, à laquelle les Etats-Unis attachent beaucoup d'importance, ainsi que la nécessité d'un Etat de droit digne de confiance. Voilà les priorités qu’il a articulées’’, a-t-elle ajouté. Assurant le Ministre du soutien américain, elle a conclu : ‘’Je lui ai dit qu’il peut compter sur les Etats-Unis, un pays où il y a beaucoup de respect pour l'Etat de droit. Nous serons là et nous aurons une bonne coopération avec lui pour qu’il puisse réussir’’.
L’occasion faisant le larron, l'ambassadrice Lucy Tamlyn a présenté ses vives félicitations à Guillaume Ngefa, pour sa nomination en tant que Ministre de la Justice et Garde des Sceaux, dans le compte du Gouvernement Suminwa II.
Cette rencontre met en lumière l’importance que les deux pays accordent à la bonne gouvernance et à la primauté du droit, considérés comme des piliers essentiels pour le développement et la stabilité de la RDC.