La République populaire de Chine compte en ce jour plus d’un million de ponts moderne jetés par-ci et là sur toute l’étendue du territoire national, reliant des villes et même des pays limitrophes. Parmi les 100 ponts les plus modernes du 21ème siècle au monde, 90 se trouvent au pays de Xi Jinping, a-t-on appris le mercredi 14 mai 2025, au musée des ponts de la Chine, se trouvant dans la ville de Wuhan, dans la province de Hubei, en marge de la conférence mondiale sur l’éducation numérique.
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La République populaire de Chine, a procédé le vendredi 16 mai 2025, à Wuhan, dans la province de Hubei, au lancement de l’action stratégique nationale pour la numérisation de l’éducation, et aussi à la publication du livre blanc sur l’éducation à l’ère de l’intelligence artificielle, au terme de la conférence mondiale sur l’éducation numérique.
Après deux jours de Conclave, soit du mercredi 7 au jeudi 8 mai, organisé au Vatican, suite au décès du Pape François le jour de Pâques, c’est finalement le Cardinal américain Robert Francis Prevost qui a été élu. A cette occasion, Mgr Donatien Nshole, Secrétaire Général de la CENCO, a salué les premiers mots du nouveau Pape Léon XIV, qui souhaite la paix du Christ dans le monde. Ainsi, «L'Eglise du Congo espère voir le Pape Léon XIV s'investir pour la paix en RDC », souligne-t-il.
« C’est une joie d'entendre les premiers propos du Pape, qui ont inspiré la nécessité de la paix dans le monde. Et pour nous les Congolais, ce message doit nous réconforter. Ce que nous attendons de lui, c'est de poursuivre le langage du Pape François, qu'il y ait une attention particulière pour le déclenchement d'une paix durable en République Démocratique du Congo », a plaidé Mgr Donatien Nshole.
Par ailleurs, il a remonté dans le temps pour expliciter pourquoi le nouveau Pape a choisi le nom de Léon XIV.
« C'est une joie de savoir qu'il a choisi comme nom Pape Léon XIV, qui fait penser au grand Pape Léon XIII, qui a conduit l'Église au début de la modernité, mais surtout qui lui a laissée le grand héritage de l'enseignement social », a-t-il mentionné.
Pour rappel, Léon Ier est connu pour son intervention dans les controverses christologiques du 5e siècle : sa position doctrinale exprimée dans le tome à Flavien est adoptée comme la doctrine orthodoxe au Concile de Chalcédoine en 451. Avant d’enrichir face au détriment du pouvoir impérial, il négocie en 452 avec Attila la retraite des hordes hunniques et en 455 avec Genséric la survie de Rome. Il est considéré comme Saint et Docteur de l’Eglise par l’Eglise catholique qui le célèbre le 10 novembre.
Michel Okaso
Les dynamiques du développement durable de la ville d’Ezhou, située dans la province de Hubei, au sud de la Chine, ne laissent plus indifférent les touristes du monde.
Avec une population de 1.048.672 habitants, étendue dans un espace de 150.400 hectare (1.502 Km2), Ezhou, ville-préfecture de son état, abrite la compagnie d’aciérie intelligente de la Chine, la toute première avoir réussi à intégrer la 5G pour un contrôle centralisé de sa chaine de production. Baowu Group Echeng Iron and Steel c’est le nom de cette compagnie, est une usine modèle d’acier de haute gamme écologique et intelligente, qui produit 6 millions de tonnes d’acier par an.
Quel est le vrai bilan de la bataille de Goma, en Janvier dernier, dans l’Est de la RDC ? Trois mois après la prise de cette ville par les rebelles du M23, où en est la situation humanitaire ? Patrick Youssef est le Directeur régional pour l’Afrique du Comité International de la Croix Rouge (CICR). De retour d’une mission en RDC, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier.
RFI : Quelque 100 jours après la prise de Goma par le M23, est-ce que la situation humanitaire est toujours aussi grave ou est-ce que les choses s’améliorent ?
Patrick Youssef : la situation se stabilise de plus en plus. Evidemment, les bombardements et la conduite des hostilités ne sont plus à la même cadence à Goma et ailleurs. Mais la crainte, effectivement, que ça se dégrade encore est bien sûr sur la table.
À la fin du mois de Janvier, la ville de Goma est tombée après plusieurs jours de combats qui ont fait 3000 morts selon l’ONU et 600 morts selon les rebelles du M23. Quel est le vrai bilan d’après vous ?
Ce que nous pouvons dire, c’est que nos équipes sur terrain ont été témoin des conséquences humanitaires de ce conflit, que ce soient les morts, les blessés. Je pense que je n’ai jamais entendu un constant aussi dur de la part de nos collègues, ainsi que des volontaires de la Croix-Rouge de la RDC, qui nous ont raconté l’exploit et la difficulté de récolter les dépouilles mortelles et d’enterrer plus que 1000 corps. Donc, je ne connais pas les chiffres, mais les hôpitaux étaient déjà bien saturés et certainement les morgues ont suivi. Donc, je confirme que les chiffres sont très difficiles à avoir à ce stade.
Mais en tout cas, au moins 1000 corps ont été ramassés dans les rues de Goma ?
Beaucoup plus, je pense. C’était juste cette action-là. Mais je n’ai pas les chiffres, bien sûr.
Les personnes tuées à Goma sont des combattants, a affirmé le M23. Qu’en pensez-vous ?
Évidemment, il y a des morts et des blessés dans les rangs des militaires, mais aussi des civils. Le nombre de blessés accueillis dans les établissements médicaux soutenus par le CICR a explosé sous ce flux massif. On entend de nos collègues que les bandages étaient coupés en trois. Les médicaments administrés dans le bloc opératoire étaient réduits. Le premier trimestre 2024 avait été marqué par d’intenses combats dans l’Est de la RDC. On avait 860 patients admis. Mais en 2025, ces chiffres ont explosé. Il y a eu trois fois plus d’admissions, autour de 2350 patients dans les quatre centres de soins de santé soutenus par le CICR.
En mars dernier, à Goma, quelques 130 soldats congolais qui avaient été blessés dans les combats auraient été arrachés de leurs lits d’hôpital par le M23, disent les Nations Unies. Est-ce que vous confirmez ?
En fait, le rôle du CICR se limite vraiment à appuyer les structures qui offrent des soins nécessaires dont les blessés ont besoin. Bien sûr, cet événement est tragique. Le CICR n’a aucune manière de contrôler l’accès aux hôpitaux qu’il soutient avec des équipes chirurgicales. Nos équipes médicales sont là pour fournir simplement des soins aux patients, mais n’ont pas les moyens d’empêcher effectivement le transfert des blessés ou de leur garde-malade.
Est-ce que vous avez des nouvelles de ces quelques 130 soldats congolais disparus ?
C’est toujours un dialogue en cours effectivement avec les parties concernées. Comme vous le savez, c’est le cœur de notre travail. C’est le but d’engager un dialogue pour effectivement que ces violations ne se répètent pas.
Depuis sa création, il y a bientôt 200 ans, en 1864, la Croix-Rouge s’occupe aussi des prisonniers de guerre. Est-ce que vous avez pu en visiter beaucoup depuis le début de l’année ?
Oui, effectivement. Je confirme que cette action est très importante pour le CICR en termes d’accès et en termes de visites répétées par le CICR. C’est d’ailleurs un des sujets qui a été abordé par la présidente du Comité International de la Croix-Rouge lors de sa visite récente à Kinshasa, pour effectivement non seulement améliorer l’accès, mais effectivement travailler avec les autorités pour l’amélioration des conditions. Nous avons vraiment un espoir, s’il y a d’autres arrestations, que le CICR soit effectivement informé et que cette action puisse être accomplie.
Depuis la prise de Goma au mois de Janvier, des centaines de militaires congolais, mais aussi burundais, ont été capturés par les rebelles du M23, notamment à Goma et à Saké. Est-ce que vous avez de leurs nouvelles ?
Ce n’est pas forcément opportun pour nous de parler de notre action publiquement. Ce qu’on peut dire, c’est que c’est une question extrêmement sensible. On y travaille. De manière générale, on a accès à plein de détenus. Dans ce cas, on y travaille encore. Donc, on a ce dialogue avec l’ensemble des parties et on espère effectivement que l’accès, qui n’est pas encore à un niveau satisfaisant, continue à s’améliorer, comme il y a déjà eu du progrès récemment.
Et donc, vous avez pu rassurer des familles de prisonniers ?
À chaque fois que nous rencontrons un prisonnier, que nous proposons les services de messages Croix-Rouge, effectivement, on avise effectivement les familles et, dans ce cas précis, on a eu énormément de contacts justement avec, que ça soit des détenus ou des membres de familles, selon les visites, bien sûr !
Des familles congolaises ?
Oui, bien sûr !
Et des familles burundaises ?
Je n’ai pas cette information.
C’est une exhortation pertinente que Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République, adresse au nouveau Chef de l’Eglise Catholique, Chef de l’Etat du Vatican, après son élection et sa présentation aux fidèles catholiques et au peuple du monde entier. Dans un message publié hier, jeudi 8 mai 2025, tard dans la soirée, le Président Félix Tshisekedi félicite vivement le Pape Léon XIV et l’encourage à accomplir avec dévouement la mission lui confiée par le Christ, dans sa vigne, ici sur la terre des humains. ‘’ Votre appel à une Eglise humble, fraternelle et tournée vers les périphéries du monde trouve une résonance particulière en République Démocratique du Congo, terre de foi vivante. Vos paroles, pleines de sagesse et de compassion, ravivent en nous la certitude que l'Eglise continue de se tenir aux côtés des peuples en quête de justice, de paix et de dignité. Nous avons été profondément touchés par votre message inaugural depuis la loggia de la Basilique Saint-Pierre, affirmant que l'Eglise ne doit pas dominer mais servir, à l'image du Christ. Ce message de service, d'humilité et de proximité vient renforcer notre propre engagement en faveur de la réconciliation, du bien commun et de la défense des plus vulnérables’’, souligne Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la RD. Congo, dans son message officiel adressé au Successeur de Pierre.
MESSAGE DE FELICITATION DE SON EXCELLENCE FELIX ANTOINE TSHISEKEDI TSHILOMBO, PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO, A SA SAINTETE LE PAPE LEON XIV
Kinshasa, le 8 mai 2025
Très Saint Père,
C'est avec une émotion profonde et une immense allégresse que je vous adresse, au nom du peuple Congolais et en mon nom personnel, mes plus sincères et respectueuses félicitations à l'occasion de votre élection à la Chaire de Saint Pierre.
Votre appel à une Église humble, fraternelle et tournée vers les périphéries du monde trouve une résonance particulière en République Démocratique du Congo, terre de foi vivante.
Vos paroles, pleines de sagesse et de compassion, ravivent en nous la certitude que l'Eglise continue de se tenir aux côtés des peuples en quête de justice, de paix et de dignité.
Nous avons été profondément touchés par votre message inaugural depuis la loggia de la Basilique Saint-Pierre, affirmant que l'Église ne doit pas dominer mais servir, à l'image du Christ.
Ce message de service, d'humilité et de proximité vient renforcer notre propre engagement en faveur de la réconciliation, du bien commun et de la défense des plus vulnérables.
Puisse votre pontificat être un temps de renouveau spirituel, de dialogue fécond entre les peuples, et de rayonnement accru de la lumière de l'Evangile dans un monde souvent assombri par l'indifférence et la division.
Que l'Esprit Saint vous accompagne chaque jour dans cette haute mission, pour le bien de l'Église universelle et de toute l'humanité.
Veuillez agréer, Très Saint Père, l'expression de ma très haute considération ainsi que l'assurance de mes prières ferventes pour l'accomplissement de votre ministère apostolique.
Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO Président de la République Démocratique du Congo.
(Par le Professeur Wata)
Sur un autre égard, un moment d’innovation, de symbolisme fort et de repositionnement sur la scène internationale ont ponctué cette cérémonie de prestation de serment.
La cérémonie d’investiture de Brice Clotaire Oligui Nguema à la tête du Gabon a marqué bien plus qu’un simple changement de leadership. Par sa mise en scène, ses symboles puissants et la mobilisation qu’elle a suscitée, elle a redéfini les contours d’un pouvoir en quête de légitimité multiple : historique, populaire, panafricaine et institutionnelle.
Loin d’une simple formalité institutionnelle, cet événement a révélé une volonté délibérée de marier enracinement culturel, reconnaissance internationale et mobilisation populaire.
En marge de la prestation de serment devant la Cour constitutionnelle, le président Oligui Nguema a été l’objet d’un rituel d’adoubement traditionnel aux accents de légitimité historique, en présence des notables issus des grandes chefferies du pays.
Ce moment hautement symbolique, inédit dans les investitures récentes au Gabon, visait à ancrer la légitimité du nouveau chef d'État dans les traditions ancestrales, renforçant ainsi l’idée d’un pouvoir en harmonie avec les valeurs ancestrales du peuple gabonais. Ce geste fort souligne également une tentative de réconcilier la gouvernance moderne avec l’autorité coutumière, dans une période de refondation institutionnelle.
Une reconnaissance diplomatique sans précédent
Autre innovation majeure : la présence remarquée de 17 chefs d’État et délégations de haut niveau venus du continent et d’ailleurs, marquant un retour spectaculaire du Gabon sur la scène diplomatique. La cérémonie a offert l’image d’un président adoubé non seulement par ses pairs, mais aussi par une communauté internationale soucieuse de stabilité et de dialogue constructif.
La réintégration du Gabon au sein de l’Union africaine, après la levée des sanctions imposées par la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), est venue entériner cette reconnaissance. En effet, cette normalisation diplomatique rapide, moins d’un an après le coup de force militaire, témoigne de la capacité d’Oligui Nguema à convaincre ses pairs de la sincérité de sa transition et de son engagement pour le retour à un ordre constitutionnel viable.
Les mots du facilitateur Archange Touadéra : une approbation appuyée
Le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra, facilitateur désigné du dossier gabonais, n’a pas caché sa satisfaction. Dans son discours, il a salué « un moment de fierté pour toute l’Afrique centrale », reconnaissant les efforts du Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI) dans la gestion pacifique de la transition et la restauration de la confiance. Ces mots, chargés de sens, renforcent l’idée d’un processus de transition en phase avec les attentes sous-régionales et internationales.
Enfin, l’investiture a été marquée par une mobilisation populaire inédite teintée de communion. Le stade qui accueillait l’événement était rempli « comme un œuf », illustrant une forte adhésion populaire à la figure charismatique du président Oligui Nguema. Cette ferveur, rarement observée lors des cérémonies d’investiture au Gabon, traduit un regain d’espoir, voire un pari populaire sur la rupture promise par les nouvelles autorités.
Une ferveur populaire ancrée dans l’attente de changement
Mais l’un des signes les plus forts demeure sans doute la mobilisation populaire massive : un stade archicomble, une foule compacte et enthousiaste, signe d’un peuple qui adhère — pour l’instant — au récit d’un renouveau national.
Cette ferveur ne se nourrit pas uniquement de la figure du président Oligui Nguema, mais surtout des immenses attentes sociales : la soif de justice, le besoin d’un État de droit effectif, des services de santé et d’éducation dignes, un soutien accru à l’entrepreneuriat, à l’emploi des jeunes, et plus largement à l’autonomisation des Gabonais dans tous les secteurs.
Cette adhésion populaire est donc conditionnelle, et se nourrit d’une espérance forte : que cette rupture avec l’ancien régime ne soit pas que symbolique, mais débouche sur une véritable transformation du pays.
Le passage de la flamme : un signal fort de continuité panafricaine
Autre moment marquant : la transmission de la flamme par Brice Clotaire Oligui Nguema à son homologue, le général Mamadi Doumbouya, président de la transition guinéenne. Ce geste hautement symbolique dépasse les clivages nationaux pour inscrire la transition gabonaise dans une dynamique continentale.
La flamme, portée comme un flambeau de refondation, illustre le passage d’un combat commun pour la souveraineté, l’intégrité et la restauration des institutions africaines, dans une ère de post-démocraties autoritaires contestées. Il l’encourage ainsi à faire de l’exemple gabonais un cas d’école pour produire une suite de transition exemplaire et apaisée.
Conclusion : vers une présidence de refondation
Par la conjugaison de ces différents aspects – ancrage traditionnel, reconnaissance internationale et mobilisation citoyenne –, la cérémonie d’investiture de Brice Oligui Nguema s’est imposée comme un événement politique majeur, porteur d’innovations significatives. Plus qu’un rituel de pouvoir, elle a posé les jalons d’une présidence de refondation, placée sous le signe de la légitimité multiple.
Un moment marquant à plus d’un titre qui trace une voie originale dans un contexte africain en pleine reconfiguration politique. Mais derrière le faste et la symbolique, le réel attend : le Gabon regarde désormais vers l’avenir, avec exigence et vigilance.
(Note de l'éditeur : Cet article représente le point de vue de l'auteur Karim Badolo et pas nécessairement celui de CGTN.)
Dans l'histoire de son processus de développement, la Chine a su, en fonction des priorités de chaque étape, définir la feuille de route à suivre. Au gré de l'évolution du contexte mondial et des urgences nationales, la politique de la réforme et de l'ouverture a été appliquée avec rigueur et cohérence pour répondre aux défis du moment. La nouvelle vision de développement du pays asiatique, tout en prenant appui dans les racines culturelles du pays, a inscrit la transformation continuelle au cœur de son évolution. Cette nouvelle orientation du développement est articulée autour de cinq piliers que sont l'innovation, la coordination, le développement vert, l'ouverture et le partage équitable. Tous ces cinq piliers entretiennent entre eux d'étroits liens d'interdépendance. Au cœur de ce concept, plus qu'une accumulation quantitative de biens, le développement rime avec épanouissement de l'homme, équité et harmonie entre l'homme et la nature. Comment les cinq piliers se déclinent dans la réalité ? Quels résultats ont-ils produit dans leur application ? Comment forment-ils un ensemble connecté ?
Innovation
L'innovation est le socle essentiel qui dynamise le processus de développement. Elle innerve tous les secteurs de développement de son énergie nouvelle. L'innovation est cette capacité à s'adapter à l'évolution du monde, à faire preuve d'inventivité pour améliorer les méthodes traditionnelles afin d'épouser la modernité. L'innovation accompagne le progrès d'une nation. La Chine l'a inscrite en lettres d'or dans sa nouvelle vision de développement. Développer de nouvelles forces productives caractérisées par des technologies de pointe, une haute efficience et une qualité supérieure, c'est précisément utiliser l'innovation scientifique et technologique pour impulser la mise à niveau itérative des capacités productives, permettre une transformation et une modernisation en profondeur des industries, et forger pour l'avenir de nouveaux moteurs et atouts de développement. De la technologie de pointe à l'agriculture en passant par le secteur industriel et les technologies de la communication, l'innovation façonne de manière impressionnante le présent et le futur de la Chine.
A titre illustratif, la source de neutrons par spallation (CSNS), l'installation scientifique majeure la plus coûteuse en investissement unitaire en Chine, est désormais devenue un "aimant suprême" pour l'innovation scientifique et technologique dans la Grande Baie Guangdong-Hong Kong-Macao. De nos jours, elle draine des équipes de recherche de premier plan et des talents hautement qualifiés du monde entier. Depuis sa mise en service officielle en 2018, le CSNS a accueilli plus de 6 000 utilisateurs et achevé plus de 1 500 projets expérimentaux. Autour de ce pôle, un écosystème scientifique intégré de la Grande Baie est en train de se constituer.
Cette semaine, le président chinois Xi Jinping a visité un incubateur d'IA à Shanghai, appelant la ville à prendre la tête du développement et de la gouvernance de l'IA. Le Shanghai Foundation Model Innovation Center est un incubateur de grands modèles abritant plus de 100 entreprises. Shanghai a maintenant pour mission historique de construire un centre international d'innovation scientifique et technologique. Elle saisira cette opportunité pour renforcer continuellement sa fonction de source d'innovation scientifique et technologique et de leader dans les industries de pointe, et accélérer la construction d'un haut lieu de l'innovation scientifique et technologique d'influence mondiale.
Le train à grande vitesse est également un exemple réussi et éloquent de l'innovation autonome de la Chine. Non seulement il a rapproché les distances entre les villes, mais plus important encore, il a favorisé la fluidité de la circulation économique et l'optimisation de la répartition des activités économiques et démographiques. Aujourd'hui, la Chine possède le plus long réseau de train à grande vitesse en exploitation, les trains les plus rapides et les scénarios d'application les plus diversifiés au monde. Toujours dans le domaine des transports et de la connectivité, le C919, un avion de ligne conçu et produit par la Chine a, après sa mise en service commercial en mai 2023, totalisé plus de 6 000 heures de vol sans incident. Dans le secteur agricole, l'agriculture intelligente est en train de faire des prouesses dans les campagnes chinoises. Des drones ont investi les champs et participent avec succès au travail agraire. L'innovation agricole augmente la productivité, facilite le travail et permet une économie énorme de temps. En matière d'innovation, les exemples sont légion et la Chine brille dans tous les secteurs d'activités.
Coordination
La coordination, en tant deuxième pilier de la nouvelle vision de développement, est une exigence intrinsèque et primordiale pour un développement sain et durable. Elle vise à trouver des solutions aux problèmes des déséquilibres dans le développement. La coordination poursuit l'objectif d'un développement partagé, autrement dit une répartition équitable des fruits du développement entre les zones urbaines et rurales de la Chine. C'est un défi commun à toutes les grandes économies. Pendant une certaine période, il est bénéfique de laisser certaines régions et certains individus progresser plus rapidement afin de stimuler la motivation collective. Cependant, après un certain temps, il devient impératif de prêter une attention particulière à la question des disparités. Même s'il faut encourager les initiatives individuelles, il faut veiller à ce que la grande majorité ait sa place dans le train du développement et que ses fruits profitent à tous.
En termes d'exemples sur le plan du développement coordonné, la Chine a atteint un niveau supérieur d'intégration et d'harmonisation économique. Ces deux dernières années, grâce au développement d'Internet et des médias sociaux, de nombreuses petites et moyennes villes chinoises ont été mises sur orbite. Dans cet essor vigoureux de la consommation culturelle et touristique, certaines de ces villes ont connu un véritable renouveau. Dans le même ordre d'idées, la part des régions centrales et occidentales dans le PIB national a progressé de manière constante, tandis que l'écart avec les régions orientales en termes de PIB par habitant s'est considérablement réduit. Le ratio des revenus moyens entre les ménages urbains et ruraux est passé de 2,81 à 2,39.
Développement vert
Le respect de l'environnement, troisième pilier de la nouvelle vision de développement, constitue non seulement une condition essentielle pour un développement pérenne, mais aussi une importante manifestation de la quête d'une vie meilleure. L'avenir de l'homme va de pair avec celui de la protection de l'environnement. Protéger l'environnement, c'est aspirer à une qualité de vie saine pour les générations présentes et futures. Les effets néfastes du changement climatique rappellent combien il est urgent de protéger l'environnement d'autant plus qu'il y va de l'avenir de l'humanité. À ce titre, la Chine ne ménage aucun effort pour la construction d'une civilisation écologique en multipliant les initiatives qui visent à protéger les ressources naturelles.
En matière de développement vert, ces dernières années, la Chine a adhéré au principe que « les montagnes verdoyantes et les eaux claires sont autant de richesses ». Cela se traduit concrètement par la promotion active de la transition verte et bas-carbone de l'économie et de la société chinoises. Cette approche a permis d'atteindre une amélioration qualitative constante tout en maintenant une croissance quantitative raisonnable. De 2012 et 2022, la Chine a planté des forêts sur une superficie cumulée de 64 millions d'hectares. Cela représente environ un quart des nouvelles zones boisées créées dans le monde entier sur cette période. Le concept de développement vert a non seulement profité à la population chinoise, mais il a également contribué de manière significative aux efforts mondiaux en faveur d'un développement sobre en carbone et de la lutte contre le changement climatique.
Ouverture
L'ouverture est la voie incontournable vers la prospérité d'un pays. C'est par elle qu'un pays s'inspire d'autres souffles pour dynamiser son développement. L'ouverture peut se concevoir comme une quête des meilleures pratiques, la recherche d'une nouvelle inspiration. Le quatrième pilier, le développement ouvert, vise principalement à résoudre la question de l'interconnexion entre les dynamiques internes et externes du développement. L'expérience du développement de la Chine au cours des plus de quarante années de réforme et d'ouverture a pleinement démontré que l'isolement ne mène nulle part, et que seule l'ouverture permet le progrès. L'ouverture permet de tendre vers d'autres opportunités et favorise la coopération mutuellement bénéfique. La Chine a compris l'ouverture comme un élan de solidarité avec le reste du monde pour affronter courageusement ensemble les défis communs. C'est dans la coopération ouverte et inclusive que l'avènement de la communauté d'avenir partagé est possible.
En matière de développement ouvert, l'économie chinoise a renforcé ses interconnexions internes et externes. En mettant en œuvre une stratégie d'ouverture plus proactive, le pays a accéléré la construction d'un nouveau système économique ouvert, mutuellement bénéfique, diversifié, équilibré, sûr et efficace. La Chine a su élargir progressivement l'ouverture institutionnelle, notamment dans les domaines des règles, des réglementations, de la gouvernance et des normes. Sur cette lancée, le pays a créé 22 zones franches pilotes, où plus de 3 500 réformes expérimentales ont été menées, dont plus de 300 ont été généralisées au niveau national.
L'initiative "la Ceinture et la Route", en tant que plate-forme majeure de coopération internationale a non seulement offert de nouvelles opportunités de développement aux pays participants, mais a aussi ouvert de nouveaux horizons pour un développement ouvert. L'exemple du plus grand projet photovoltaïque terrestre d'Indonésie, construit par une entreprise chinoise, a été mis en service en fin août 2024. Sur la ligne ferroviaire de fret Chine-Europe, lancée par la Chine, le nombre annuel de trains envoyés est passé de 1 700 à ses débuts à plus de 17 mille en 2023. Le chemin de fer Chine-Laos ainsi que les infrastructures ferroviaires construites par la Chine en Afrique sont devenus des maillons essentiels pour la connectivité régionale, favorisant significativement la coopération ouverte, la mutualisation des bénéfices et l'intégration culturelle.
Dans les pays partenaires de l'initiative "la Ceinture et la Route", les entreprises chinoises déploient systématiquement des mesures de protection de la biodiversité lors de la construction de projets d'envergure, comme en témoigne le chemin de fer Mombasa-Nairobi au Kenya. 14 corridors fauniques ont été aménagés, 79 ponts et 600 passages souterrains (d'au moins 6,5 m de haut) ont été construits. Des écrans antibruit ont été installés et les mangroves ont été préservées. Le même projet a généré 74 mille emplois locaux, formé 2 800 spécialistes et stimulé à hauteur de 17,6% le secteur des transports en 2023. En clair, la nouvelle vision de développement intègre à la fois croissance économique, ouverture internationale et préservation écologique.
Partage
Le cinquième pilier qu'est le partage reflète l'exigence essentielle du socialisme à la chinoise. Le développement partagé vise essentiellement à résoudre les questions d'équité et de justice sociale. Le fondement du développement partagé réside dans l'adhésion constante à une philosophie de développement centrée sur le peuple. Il se doit de répondre aux aspirations et aux urgences exprimées par la population. Qu'il s'agisse de résoudre les problèmes de subsistance de base, d'atteindre une prospérité modérée généralisée, ou de promouvoir la réalisation d'une vie de haute qualité, la démarche doit refléter cette orientation fondamentale.
De manière concrète, entre 2013 et 2023, le revenu moyen par habitant en zones urbaines et rurales a progressé de 6,2 % par an, tandis que 13 millions d'emplois sont créés chaque année dans les villes. Aujourd'hui, le pays dispose du plus grand système éducatif, de protection sociale et de santé publique au monde, avec des niveaux de couverture en hausse constante. Le taux de scolarisation dans l'enseignement préscolaire et l'éducation obligatoire a atteint la moyenne des pays à haut revenu, et celui de l'enseignement supérieur a dépassé 50 % dès 2019, marquant l'entrée historique dans une phase de massification.
La nouvelle vision de développement de la Chine stimule le progrès du pays. Le pays est devenu un acteur clé dans la croissance mondiale. Atelier et marché du monde, la Chine est devenue une plaque-tournante du commerce mondial. Le pays multiplie les initiatives qui participent à une grande ouverture et connectivité entre toutes les parties du monde. Consciente que son avenir est lié à celui de toute la planète, la Chine travaille à partager les opportunités de son développement à travers une coopération empreinte de respect mutuel, de dialogue, de consultation et d'inclusion. En dépit des vents contraires concernant la guerre tarifaire lancée par les États-Unis, le pays asiatique mise sur la coopération et la paix pour l'avènement d'un monde apaisé, écologique où les intérêts de tous sont protégés.
(Photo : VCG)
La paix qui était impossible à l’Est de la RDC après une trentaine d’années d’instabilité, devient réalité avec ce nouveau mandat de Donald Trump. Il s’identifie comme faiseur de paix pour la RDC alors que tous les efforts entrepris par des pays partenaires du Rwanda et de la RDC n’y sont pas parvenus.
Le Président américain a joué un rôle actif dans la résolution de ce conflit entre la République Démocratique du Congo et le Rwanda. Dans une déclaration lors d’une émission télévisée, Trump a évoqué son implication personnelle dans les négociations entre les deux pays d’Afrique Centrale en proie à des tensions récurrentes.
Avant même la signature de l’accord entre le Rwanda et la RDC, Trump crie déjà victoire en indiquant que : « Je m’occupe du Rwanda et du Congo qui se battent et nous essayons de régler ce problème. Et je pense que nous y sommes parvenus. Nous avons fait du bon travail. Personne n’en parle, mais je pense que nous sommes sur le point d’y parvenir. Il semble qu’ils vont peut-être conclure un accord de paix, ce qui serait une bonne chose », a-t-il déclaré, tout en ajoutant : « Mais je m’occupe de beaucoup de choses différentes ».
Plusieurs rapports récents font état d’efforts diplomatiques soutenus par des proches de Trump notamment, Massad Boulos, son Conseiller principal pour l’Afrique ainsi que le secrétaire d’Etat Marco Rubio.
Pour rappel, le Conseiller principal pour l’Afrique, Massad Boulos ainsi que le secrétaire d’Etat Marco Rubio ont su mettre d’accord les deux belligérants sur un projet d’accord qui reconnaît la souveraineté mutuelle et vise à désamorcer la crise sécuritaire dans la région du Kivu, souvent théâtre de violences impliquant des groupes armés soutenus selon l’ONU, par des puissances extérieures.
L’accord de paix pourrait être finalisé d’ici juin 2025 et signé à la Maison Blanche, en présence des présidents Félix Tshisekedi et Paul Kagame, aux côtés de Donald Trump, qui ambitionne ainsi de marquer les esprits sur la scène internationale dans un contexte électoral américain tendu.
La Pros.
Massad Boulos, conseiller spécial pour l’Afrique à la Maison Blanche, lors d'une conférence de presse à l'ambassade des États-Unis à Kigali, au Rwanda, le 8 avril 2025.
Ce 5 mai 2025, Massad Boulos, conseiller spécial pour l’Afrique à la Maison Blanche, a salué « le projet de proposition de paix reçu de la RDC et du Rwanda », une « étape importante vers le respect des engagements pris dans la Déclaration de principes » signée le 25 avril dernier par les deux pays, sous l’égide des États-Unis. Mais des questions restent en suspens concernant ce processus initié par Washington.
Les États-Unis ont officiellement reçu les propositions du Rwanda et de la République démocratique du Congo (RDC) : le premier jet d’un projet d’accord censé marquer une étape vers la fin des tensions dans l’Est de la RDC.
Mais que se passe-t-il désormais ? Le 1er mai dernier, Massad Boulos, conseiller spécial pour l’Afrique à la Maison Blanche, a annoncé la mise en place d’un comité de suivi. Ce mécanisme est censé accompagner les deux pays dans la mise en œuvre du processus de paix. Il réunit les États-Unis, le Qatar, la France et le Togo, ce dernier agissant au nom de l’Union africaine. Mais peut-on réellement parler d’un comité structuré ? Quel est son rôle ?
Ce que l’on sait à ce stade, c’est qu’une nouvelle rencontre est envisagée d’ici trois à semaines entre les ministres des Affaires étrangères du Rwanda et de la RDC. Mais ce rendez-vous n’a, pour l’instant, pas encore été officiellement arrêté.
Washington, qui se félicite de cette avancée, continue de jouer un rôle moteur dans le processus. La réunion du 30 avril à Doha s’est d’ailleurs tenue à son initiative ; le Qatar n’a assuré qu’un rôle d’hôte.
Quid du « comité de suivi » ?
En revanche, le « comité de suivi » annoncé le 1er mai par le conseiller spécial américain Massad Boulos reste, à ce jour, peu structuré. Aucune date de réunion n’a été communiquée et aucune feuille de route précise n’a été rendue publique.
Par ailleurs, des incertitudes subsistent. D’un côté, la nouvelle organisation diplomatique américaine rend difficile l’identification claire des rôles et des responsabilités. De l’autre, certains partenaires expriment des réserves quant aux intentions de Washington, perçues comme trop orientées vers ses intérêts stratégiques. Les États-Unis ne s’en cachent d’ailleurs pas : la déclaration de principes signée le 25 avril permettra aussi de « protéger les intérêts stratégiques américains dans les minerais critiques ».
À ce stade, la France, le Qatar et le Togo, attendent désormais que Washington clarifie les prochaines étapes, tant sur le plan du calendrier que sur la structure opérationnelle du comité.
RFI
Le Président National de l'Union des Démocrates Socialistes, UDS, monsieur Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi, Coordonnateur National de l'internationale Antifasciste RD Congo, a été reçu en audience, ce mardi 6 mai 2025, par l'Ambassadeur d'Iran en République Démocratique du Congo, monsieur Amir Hosseini.
L'audience a tourné autour des relations entre la République Islamique d'Iran et l'Union des Démocrates Socialistes, UDS, dans le cadre de la lutte antifasciste, anti-impérialiste, anticolonialiste et antisioniste.
D'entrée de jeu, le Président National Kabasele Tshimanga a fait une brève présentation de son parti dont la création remonte à 1998, ainsi que de la section congolaise de l'internationale Antifasciste.
Il a loué le rôle que joue la République Islamique d'Iran au sein du Mouvement des Non-Alignés et de son engagement pour l'avènement d'un nouvel ordre mondial multipolaire dans le cadre des BRICS, lequel est basé sur la défense de la souveraineté et sur le respect de l'indépendance de chaque État.
L'Ambassadeur Amir Hosseini a, pour sa part, apprécié la lutte de l'UDS en tant que force politique congolaise qui combat l'impérialisme, le fascisme et le sionisme.
Les deux personnalités ont promis de contribuer au renforcement des relations entre nos deux peuples.
JKMN/CP
Le mercredi 30 avril 2025 dernier, la planète a bougé au rythme de la journée internationale de soutien au Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, cible de tentative d'assassinat. En effet, les ennemis de l'Afrique révolutionnaire, libre et souveraine ont encore ourdi un complot contre le jeune dirigeant du Burkina Faso. Toujours les mêmes qui avaient endeuillé le Burkina Faso en octobre 1987 en assassinant le Capitaine Thomas Sankara.
Cette fois-ci, ils ont offert 5 millions de dollars américains à l'un des gardes de corps du Capitaine Ibrahim Traoré comme récompense en plus de son exfiltration et de sa famille ainsi que l'asile politique dans un pays étranger. Celui-ci refusa de jouer au Brutus et dénonça ce coup. Dans le cadre de cette journée internationale de soutien, l'Union des Démocrates Socialistes, UDS, a adressé un message au Capitaine Ibrahim Traoré. Il a été ainsi libellé :
« Très Respecté Camarade Président du Faso,
Au nom des Camarades de l'Union des Démocrates Socialistes, UDS, de la République Démocratique du Congo et au mien propre, nous Vous apportons notre soutien à l'occasion de la Journée Internationale de Soutien à Ibrahim Traoré, ce mercredi 30 Avril 2025.
Capitaine Ibrahim Traoré, Vous faites la fierté de l'Afrique révolutionnaire engagée dans la rupture totale avec l'impérialisme, le néocolonialisme et le fascisme.
Porte-étendard de la lutte anti-impérialiste sur le continent et digne successeur du Président Thomas Sankara, Vous êtes victime de Votre amour pour l'Afrique, de Votre farouche lutte en faveur de l'indépendance du continent africain et de Votre remarquable contribution à l'avènement du nouvel ordre mondial multipolaire.
L'Union des Démocrates Socialistes, UDS, invite le Peuple frère du Burkina Faso à Vous défendre ainsi que Votre œuvre jusqu'au sacrifice suprême en vue de barrer la route à l’impérialisme et au néocolonialisme en Afrique.
Capitaine Ibrahim Traoré, on est ensemble. La réaction interne et externe ne passera pas !
La patrie ou la mort !
Salutations révolutionnaires.
Fait à Kinshasa, le 30 avril 2025.
Le Président National de l’UDS,
Crispin KABASELE TSHIMANGA BABANYA KABUDI
Sénateur honoraire
Coordonnateur National de l'internationale Antifasciste RD. Congo
(Avec Jean Kabeya Mudiela Ndungu, Correspond Particulier)
Le monument de Confucius
Le temple de Confucius
La ville de Qufu, dans la province de Shandong, à l’Est de la Chine, a reçu le week-end, la visite de plus 100 journalistes venus de l’Afrique, de l’Asie et de l’Europe de l’Est dans le cadre du programme du centre internationale de la presse et de la communication chinoise (CIPCC), édition 2025. Une ville historique et culturelle qui attire non seulement des milliers des Chinois, mais aussi des touristes du monde grâce à celui qu’on appelle Kongfuzi, Confucius en français, ce grand philosophe chinois qui a vécu du 551 à 479 avant de Jésus Christ. Son Temple, sa maison qui date des milliers d’années servent à ce jour, un lieu d’attraction et du savoir où les gens y vont s’enquérir de ses pensées philosophiques à travers des expositions culturelles.
Il est l'un des plus influents penseurs de l'histoire chinoise, le fondateur du confucianisme. Il aurait grandi au sein d'une famille aristocratique désargentée. Son père Shu Lianghe, gouverneur de la principauté de Lu, décède alors que Confucius a seulement trois ans. Élevé par sa mère, il reçoit une solide éducation qui lui permet de transmettre son savoir dès à l'âge de 17 ans. Très jeune, il exprime la volonté d'être connu et de soulager les peines du monde. Il vit durant une période troublée en Chine, divisée en de nombreux royaumes indépendants lors des dernières années de la dynastie des Zhou. Aussi est-il convaincu de la nécessité de rétablir une morale politique, sociale et individuelle reposant sur le respect des traditions ancestrale.
Devenu fonctionnaire, il est appelé à conseiller des hommes de pouvoir et voyage dans le pays. Il est nommé Grand ministre de la Justice de Lu vers ses 50 ans. Ses qualités diplomatiques lui permettent d'obtenir le rôle de Premier ministre aux côtés de Ji Huanzi. Toutefois, déçu par le comportement frivole de son maître, Confucius s'exile, et part à la recherche du souverain qui saura l'écouter. Après quatorze années d'errance, il s'établit définitivement à Lu. Il se consacre jusqu'à sa mort à l'enseignement et à la compilation de textes anciens. Il serait décédé le 11 avril en l'an 479 av Jésus Christ.
Une philosophie basée sur les valeurs humaines
Confucius raconte l’histoire chinoise, n’a pas créé de système de pensée à proprement parler, mais il définit une philosophie morale basée sur les valeurs humaines. Sans pour autant fonder une religion, il s'inspire des écrits traditionnels dans lesquels, il puise la sagesse de son enseignement. Selon certains auteurs, il aurait semé les graines de l'humanisme chinois. Sa pensée est structurée par les rites et vivifiée par la sincérité. Il met l'accent sur l'importance de l'étude et de la rectitude des hommes. Ils se doivent d'être bienveillants et justes, d'agir selon la morale. C'est de cette manière que l'être humain se perfectionne. Ainsi, son système de philosophie morale est profondément humaniste.
Ses enseignements ont donné naissance au confucianisme, doctrine politique et sociale plus tard érigée en religion d'Etat sous la dynastie Han.
Reconnaissance de ses vertus
En 1961, le Conseil d'État chinois a annoncé que le temple de Confucius, le manoir Kong Camily et le cimetière de Confucius faisaient partie de la première série d'unités nationales de protection des reliques culturelles essentielles ; en 1994, l'UNESCO les a déclarés "patrimoine culturel mondial" ; en 2007, ils ont été désignés comme la première série d'attractions touristiques de niveau 5A en Chine.
Avec la Cité interdite et la station de montagne de Chengde, ils sont connus comme les trois principaux ensembles de bâtiments anciens de la Chine.
Les empereurs de toutes les dynasties ont fait l'éloge de Confucius, et ont également offert des titres officiels aux descendants directs de Confucius.
Le titre de "Yanshenggong" a traversé les Song, les Jin, les Yuan, les Ming, les Qing et les premières républiques de Chine. Il a duré 880 ans, de 1055 à 1935. Il a été transmis par 31 générations. Le principal devoir était de faire des sacrifices à Confucius, de diffuser l'enseignement de Confucius et de transmettre le nom de la famille. Dans l'histoire de la Chine féodale, aucune famille noble ne peut être comparée au degré d'honneur des descendants de Confucius. Dans sa maison, les descendants de fils ainé habitent jusqu’à ce jour.
EG