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Risque de confrontation à l’UDPS, Augustin Kabuya se considère comme le seul SG légitime

La crise qui secoue l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS/Tshisekedi) continue de s’aggraver. Ce dimanche 11 mai à l’Hôtel Fleuve Congo, un nouveau rebondissement entre les deux secrétaires du même parti politique notamment : Augustin Kabuya ainsi que Déo Bizibu. Le premier se considère comme le seul Secrétaire Général dudit parti légitime et investi du pouvoir de convoquer une réunion importante.

Dans sa lettre d’invitation, Kabuya a appelé tous les Députés Nationaux de l’Union pour la Démocratie et le Progrès social (UDPS et ceux des partis alliés à venir l’écouter sur les « enjeux politiques de l’heure ». Mais, quelques heures après cette annonce, la direction officielle du parti a réagi fermement. Déogratias Bizibu, qui a été nommé Secrétaire Général intérimaire depuis août 2024, a rappelé que Kabuya a été destitué depuis le 11 août dernier par la Convention Démocratique du Parti (CDP). Pour lui, Kabuya n’a plus aucun pouvoir pour parler ou engager l’UDPS.

Selon les statuts de l’UDPS, il n’existe pas de poste de « président ad intérim ». En cas d’absence du président, c’est un directoire tripartite qui gère les affaires pour 30 jours maximum. La direction actuelle demande même que Kabuya soit déféré devant la Commission de discipline pour usurpation de pouvoir.

Depuis sa destitution, Kabuya rejette la nomination de Bizibu et continue de mener ses actions politiques comme s’il était toujours à la tête du parti. Cette situation a divisé le parti en deux camps opposés.

Ce n’est pas la première fois que cette division crée des tensions. En août 2024, des affrontements entre partisans des deux camps avaient éclaté au Palais du Peuple, lors du dépôt de la candidature d’Idriss Mangala pour la présidence du Sénat. Ces violences avaient fait plusieurs blessés.

Interrogé à l’époque depuis la Belgique, le président Félix Tshisekedi, avait tenté de minimiser la crise. Pour lui, ce n’était qu’un signe de « vitalité démocratique » au sein du parti. Mais depuis, la division reste profonde.

Malgré la mise en place d’une commission de bons offices pour calmer les esprits, et les appels au dialogue lancés par des personnalités comme Eteni Longondo, aucun accord de réconciliation n’a vu le jour.

La réunion convoquée ce dimanche par Augustin Kabuya risque d’envenimer encore davantage la situation, alors que l’UDPS est censée jouer un rôle de premier plan au sein de la majorité présidentielle.

Rappelons qu’il y a pratiquement plusieurs jours que les désordres s’observent au sein du parti présidentiel, deux grands leaders politiques s’affrontent et se réclament la légitimité, ignorant que l’Union pour la démocratie et le progrès social prônait  l’unité dans la diversité et il restait un et indivisible.

Jackson Mutamba

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UDPS : un conflit d’intérêt persistant au sein du parti présidentiel

L'Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS/Tshisekedi), parti au pouvoir, fait face à des tensions persistantes à l’interne. Dans un communiqué publié le samedi 10 mai 2025, le Secrétaire Général Deo Bizibu Balola critique avec Véhémence une réunion convoquée par Augustin Kabuya Tshilumba, qu’il qualifie de "non autorisée". Il rappelle que ce dernier a été déchu de ses fonctions depuis août 2024 et n’a donc plus qualité pour engager le parti.

Le Secrétariat Général Deo Bizibu rappelle fermement que « depuis le 11 août 2024, Augustin Kabuya a été officiellement déchu de ses fonctions de Secrétaire Général du Parti par la Convention Démocratique. De ce fait, il ne détient ni mandat ni légitimité pour parler ou agir au nom de l’UDPS/Tshisekedi ».

Le communiqué souligne aussi que, selon le statut du parti, personne ne peut s'autoproclamer avoir qualité de Président ad intérim puisque l’article 26 des statuts dispose plutôt qu’en cas d’empêchement du Président du Parti « un directoire composé du Président en exercice de la Convention Démocratique du Parti, du Secrétaire Général du Parti et du Président de la Commission Electorale Permanente du Parti assume son intérim pour un délai ne dépassant pas 30 jours».

Un rappel qui vise à prévenir toute tentative de prise de pouvoir illégitime ou de confusion au sein des structures du plus grand parti aujourd’hui au pouvoir après avoir passé 32 ans dans l’opposition.

Aussi, le SG Deo Bizibu fait-il mention de la dernière réunion qui s'est tenue le 8 mai 2025, où il indique que la présidence du Parti-Exécutif national- aurait annoncé avoir saisi la Commission Nationale de Discipline à l’encontre de M. Kabuya pour « usurpation de pouvoirs ».  

Ainsi, la Présidence du Parti appelle les Députés Nationaux et Sénateurs de l'UDPS/TSHISEKEDI et des mosaïques de se comporter en conséquence.

Cynthia Matiaba

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De Kabiliste à Tshisekediste, Lisanga Bonganga arrêté depuis ce mardi au Parquet de Matete !

Ancien Ministre d’Etat chargé des Relations avec le Parlement sous Joseph Kabila, Lisanga Bonganga s’est rendu dernièrement célèbre par son soutien, à travers diverses structures politiques qu’il a créées, à Félix Tshisekedi. Depuis hier, il se trouve au Parquet de Matete, à la 4ème rue Limete. C’est de ce Parquet que partent plusieurs acteurs politiques pour la prison centrale de Makala.

Réagissant à son arrestation sur Infos.cd, il dénonce une incursion par effraction dans son domicile vers 4 heures du matin des hommes se présentant comme des éléments de la police. « Les portes de ma maison ont été cassées. Cela a scandalisé tout le quartier… J’ai accepté volontairement de venir au Parquet pour ne pas donner l’impression que je me considère comme un intouchable », a-t-il indiqué.

Et de poursuivre : « Mon enfant et mon grand frère ont été tabassés. Le grand frère se trouve actuellement dans un état méconnaissable».

Il nous revient d’apprendre, à ce propos, qu’il s’agit d’un accident de circulation survenue alors qu’il était Ministre de Kabila.

«Depuis que j’ai mis sur pied, avec le grand leader Gabriel Mokia et d’autres compagnons et notables comme Pathy Lendo, le Rassemblement des compagnons d’Etienne Tshisekedi pour le changement et le progrès social, une grande jalousie s’est installée contre moi et surtout quand j’ai accepté d’aller aux consultations initiées par le chef de l’Etat à travers le conseiller spécial Eberande. Il s’agit de tous les gens qui veulent induire le chef de l’Etat en erreur et refusent que nous puissions l’aider», explique-t-il.

On en saura un peu plus dans les prochaines heures sur les mobiles de cette arrestation. Au mois d’avril dernier, une équipe d’agents de l’ordre a fait irruption dans le domicile de Lisanga Bonganga avant de rebrousser le chemin.

La Pros.

De Kabiliste à Tshisekediste, Lisanga Bonganga arrêté depuis ce mardi au Parquet de Matete !
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Sur France 24, RDC : Martin Fayulu se dit prêt à signer avec Tshisekedi sous condition !

En séjour en Europe depuis quelques jours pour la recherche des solutions, selon lui, à cette crise sécuritaire et humanitaire qui prévaut dans l’Est du pays, Martin Fayulu a été l’invité du Journal Afrique sur France 24. Il a, à travers son intervention, répondu aux questions d’actualité concernant la sortie de crise dans le pays.

Connu comme un opposant farouche de Joseph Kabila d’alors, Martin Fayulu se retrouve dans une association avec son adversaire politique en vue de pactiser pour une paix durable dans la partie orientale du pays.

A travers une déclaration commune, Fayulu avait signé avec d’autres opposants actuels au régime de Kinshasa notamment, Delly Sessanga, Moïse Katumbi et Joseph Kabila, pour revendiquer un dialogue inclusif entre congolais dans le souci de sortir le pays de la crise. Pour lui, être aux côtés de celui qu’il a toujours accusé de lui avoir volé sa victoire à la présidentielle de 2018 ne constitue en rien un péché, encore moins un sacrilège ou une trahison. «C’est le Congo, c’est le pays, c’est la paix au Congo, c’est la sécurité au Congo, c’est l’envie, le besoin pressant d’arrêter les tueries, les massacres des congolais. C’est ça qui me fait signer avec Joseph Kabila, Delly Sessanga, Moïse Katumbi», a-t-il éclairé la lanterne de nombreux congolais qui soutiennent sa vision et sa lutte politique.

Cependant, Martin Fayulu se dit aussi prêt à signer avec Félix Tshisekedi, Chef de l’Etat, pour trouver des solutions idoines à ce fléau qui gangrène la partie Est du pays mais cela, sous condition.

«Demain je pourrais signer avec Félix Tshisekedi s’il décide que nous nous mettions ensemble pour discuter, parler de la vérité, se réconcilier et mettre en place la cohésion nationale au Congo », a insisté ce congolais épris de paix et de cohésion nationale.

Mauvaise gouvernance ou restriction de la liberté

«Le Gouvernement, s’il est mis en place, c’est pour résoudre les problèmes de la nation. Mais, quand vous avez un Gouvernement qui s’occupe à enrichir ses membres ainsi que les membres de leurs familles respectives alors ce n’est pas un Gouvernement. S’il ne s’occupe pas de la sécurité de son peuple, de l’intégrité territoriale ce n’est pas non plus un Gouvernement », a déploré Martin Fayulu.

Soutien inconditionnel au Pacte Social

Non favorable aux consultations politiques initiées par le Garant du bon fonctionnement des institutions de la République, Martin Fayulu accorde son soutien indéfectible à l’initiative des Evêques de la CENCO et des Pasteurs de l’ECC dans leur Pacte social pour la paix et le bien-vivre ensemble en RDC et dans la région des Grands-Lacs.

«On m’a consulté pour rencontrer M. Eberande Kolongele parce que c’est lui qui consultait les gens pour ce Gouvernement d’union nationale mais j’ai dit non. Je ne pouvais pas accepter parce que je souhaite que les Evêques catholiques et les Pasteurs protestants, réunis ensemble et dans leur initiative de Pacte social pour la paix et le bien-vivre ensemble, allaient jusqu’au bout de leur initiative. Que cette réunion, ce pacte, ait lieu pour que nous puissions parler des problèmes du pays ».

Des initiatives multipliées pour la même cause

Fayulu soutient toute initiative tendant à apporter la paix mais s’interroge en même temps sur la possibilité de mutualiser toutes ces forces en vue de réunir tout le monde sous la facilitation et le leadership avéré des Pères des Eglises.

« Toute initiative tendant à mener la paix, la sécurité en RDC et dans la région des grands lacs nous sommes d’accord. Y en a plusieurs aujourd’hui, il y a Doha, le tandem CENCO-ECC, l’Union africaine et Washington. Mais, est-ce que ces initiatives ne peuvent-elles pas se confondre en une avec tout le monde ensemble sous la facilitation et le leadership des Evêques et des Pasteurs congolais pour qu’une solution soit trouvée ? », s’est-il interrogé. .

Avant d’ajouter : « Félix Tshisekedi et Kabila se connaissent très bien puisqu’ils ont signé des accords. Moi, ce qui m’intéresse, c’est le Congo. Est-ce que nous pouvons nous mettre ensemble pour parler des problèmes du Congo et trouver des solutions durables ? Les Evêques qui sont des autorités morales et spirituelles ont dit : ‘’mettez-vous ensemble’’. Si eux le disent vous voulez que moi je me soustrais pour dire que j’élimine tel ou tel autre ? Mais, on m’a dit même qu’il faut discuter avec M. Nangaa. Devrais-je dire qu’on mette M. Nangaa de côté ? Non.

Je dis : tout le monde, ensemble, on se dit la vérité. Les Sud-africains ont bien fait cet exercice, et pourquoi nous on ne le ferait pas ? »

Cinq propositions pour parvenir à la réconciliation et à la cohésion nationale

Une série de questions ont été soulevées par Fayulu, dans le cadre de la recherche des voies de sortie à la crise sécuritaire dans l’Est de la RDC. A savoir, comment mettre fin à la guerre et recouvrer l’intégrité territoriale du pays ? Comment arrêter la gabegie financière, le train de vie élevé de l’Etat pour récupérer l’argent et alimenter l’armée et les projets sociaux afin d’alléger la misère du peuple ? Comment arrêter avec les violations systématiques des droits humains ? Comment avoir des élections crédibles, c’est-à-dire comment faire des réformes ? Comment vivre en paix dans la sous-région ? Et, enfin, comment faire en sorte que le Congo et les autres pays de la sous-région vivent dans une paix durable ?

César Nkangulu

 

 

 

 

Sur France 24, RDC : Martin Fayulu se dit prêt à signer avec Tshisekedi sous condition !
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Thierry Monsenepwo sur l’Accord RDC-Rwanda-USA :

 

Contrairement aux craintes exprimées, l’accord signé à Washington n’est qu’un acte de principe, une déclaration d’intention politique. Il ne s’agit pas d’un engagement définitif sans retour. À partir du 2 mai, les discussions formelles démarrent, avec l’élaboration du texte complet devant être soumis au Parlement. À aucun moment, le gouvernement n’a écarté la représentation nationale ; au contraire, il entend l’associer pleinement au processus, conformément aux règles de souveraineté.

Ce qui distingue cet accord des tentatives passées, c’est la profondeur de son traitement. Il ne s’agit plus de colmatage diplomatique ou de promesses creuses, mais d’un cadre structuré, monitoré, pour rompre définitivement avec la logique cyclique de crise entre la RDC et le Rwanda. C’est une approche réaliste, progressive et surtout contrôlée.

Thierry Monsenepwo sur l’Accord RDC-Rwanda-USA :
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L'UDS à la célébration du 80ème anniversaire de la victoire dans la grande guerre patriotique à Kinshasa

La représentation diplomatique de la Fédération de Russie en République Démocratique du Congo a célébré, ce jeudi 1er Mai 2025, le 80ème anniversaire de la victoire de l'ex-Union Soviétique sur le nazisme et le fascisme dans la Grande Guerre Patriotique de 1941 à 1945, avec huit jours d'avance.

Cette commémoration qui s'est déroulée à l'Ambassade de Russie a été marquée par trois temps forts, à savoir la marche du Régiment Immortel, le discours de l'Ambassadeur russe dans la capitale congolaise et la réception offerte aux invités.

La délégation de l'Union des Démocrates Socialistes, UDS, à cette manifestation a été conduite par son Président National, monsieur Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi, ami de la Fédération de Russie, et comprenait quelques cadres du Comité Directeur, du Bureau National de la Ligue des Femmes de l'UDS, LIFUDS, et de celui de l'Union de la Jeunesse de l'UDS, UJUDS.

S'agissant de la marche patriotique dite "Régiment Immortel" dirigée personnellement par l'Ambassadeur Karl Tikhaze, elle est partie de l'ambassade,  a emprunté l'avenue de la justice en direction de l'avenue Batetela avant de retourner à mi-chemin à l'ambassade. Quelques cadres de l'UDS et compatriotes congolais avaient porté, en signé de leur amitié à la Russie, le drapeau russe à l'avant-plan suivi du cortège dont chaque participant russe portait religieusement le portrait d'un membre de sa famille ayant combattu dans les rangs de l'armée rouge. Donc des héros. Émouvant! Une grande leçon du patriotisme!

La deuxième fresque c'est l'allocution de l'Ambassadeur Karl Tikhaze qui a expliqué la portée de cet évènement historique qui a apporté la paix à l'humanité entière. Il s'agit de la victoire de l'armée soviétique sur le fascisme qui a été la première puissance militaire à planter la bannière soviétique sur le monument de la Place Royale à Berlin, au cœur de la capitale allemande hitlérienne. Cette guerre a coûté, faut-il le rappeler, la vie à plus de 27 millions des citoyens soviétiques.

Le clou de la commémoration a été enfin  la réception offerte aux invités parmi lesquels des membres du contingent russe au sein de la Monusco, quelques diplomates accrédités en RD Congo, des personnalités congolaises et des congolais amis de la Fédération de la Russie.

Jean KABEYA MUDIELA NDUNGU/CP

L'UDS à la célébration du 80ème anniversaire de la victoire dans la grande guerre patriotique à Kinshasa
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