La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) intensifie ses efforts de sensibilisation en vue des élections législatives et provinciales, prévues pour le 15 décembre 2024. Jean-Baptiste Itipo, Directeur de la Communication de la CENI, accompagné de Georgine Vandame Ikwampofia, Secrétaire Exécutif Provincial (SEP) du Kwilu, a pris l’initiative de rencontrer la population lors d’un marché animé à Mosango, situé à environ quarante kilomètres de Masi-Manimba.
Lors de cette rencontre, la délégation a eu l’opportunité de dialoguer avec les commerçants et les clients présents, notamment ceux venus de Kinshasa, Kikwit, Lufu et des environs. L’engouement palpable au marché a été un cadre idéal pour rappeler l’importance de la participation citoyenne dans le processus électoral.
Reprogrammation des scrutins
La Centrale électorale a rappelé que la reprise des élections a été reprogrammée suite à des fraudes et violences ayant entaché les précédents scrutins dans les circonscriptions de Masi-Manimba et Yakoma. Ce nouveau scrutin permettra aux citoyens de ces zones de choisir leurs députés nationaux et provinciaux, un droit fondamental pour renforcer la démocratie.
Par ailleurs, Jean-Baptiste Itipo a souligné la nécessité pour chaque électeur de posséder une carte d’électeur valide. Il a encouragé ceux qui avaient égaré leur document à se rendre à l’antenne de la CENI ou dans leur secteur d’enrôlement pour obtenir un duplicata. De plus, il a exhorté la population à vérifier les listes électorales affichées dans les différents centres de vote afin de s’assurer que leur nom y figure.
Enfin, la CENI a annoncé le recrutement de techniciens informatiques pour les centres de vote (TICV), visant à intégrer des jeunes maîtrisant les outils numériques. La clôture de réception des candidatures est fixée au 6 novembre, une occasion à ne pas manquer pour les jeunes intéressés par cette initiative.
La sensibilisation menée par la CENI à Masi-Manimba marque une étape cruciale dans le processus électoral, en mobilisant la population autour de ses droits civiques et en préparant le terrain pour des élections transparentes et inclusives.
La seule famille politique qui ne s’était pas encore prononcée sur la question controversée de la révision constitutionnelle vient de briser le silence. A travers un communiqué rendu public le dimanche dernier, le Front Commun pour le Congo (FCC) s’est, à son tour, opposé catégoriquement à toute révision ou changement de Constitution. Réagissant au discours tenu par le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi lors de sa visite officielle à Kisangani, Chef-lieu de la province de la Tshopo, lors duquel il a évoqué la nécessité de réviser la Constitution, cette plateforme politique le met en garde contre toute manœuvre allant dans ce sens. Selon elle, venir à terme d’un tel projet serait déclarer la guerre au peuple congolais, car celui-ci viendrait annihiler la cohésion nationale trouvée lors du dialogue de Sun City. Ainsi, le camp du Président Honoraire Joseph Kabila a lancé un appel à toutes les forces politiques et sociales afin de constituer un seul bloc pour faire échec à toute tentative de modification de la Loi fondamentale.
FRONT COMMUN POUR LE CONGO CELLULE DE CRISE
Communiqué du FCC sur le projet de changer la Constitution de la République Démocratique du Congo
Ne pas être prêt à mourir pour défendre ses droits, c’est se faire complice de son bourreau !
Le FCC a suivi avec indignation – mais sans surprise, connaissant l’homme et son système, l’annonce par le Président de la République depuis Kisangani, de sa décision de changer la Constitution de la République. Prenant l’opinion tant nationale qu’internationale à témoin, le FCC note que cette décision témoigne, si besoin en est encore, de sa volonté manifeste, maintes fois démontrée, de remettre en question le Pacte républicain issu du Dialogue inter-congolais de Sun City, fruit de la sagesse de plusieurs centaines de compatriotes représentants tous les segments de la population, dont Etienne Tshisekedi en personne, qui en avait tous validé les termes en apposant, chacun, sa signature sur le Communiqué final. Ce pacte a ensuite été cristallisé dans la Constitution du 18 février 2006 ; une Constitution écrite, non pas ‘’à l’étranger, par des étrangers’’, comme faussement allégué, mais plutôt ironie du sort, à Kisangani, plus précisément à Simisimi dans les installations de la mission catholique Saint Gabriel en 2004, par des compatriotes représentant la diversité de la Nation congolaise, avant d’être massivement adoptée, soit à plus de 85%, par référendum populaire, lui conférant ainsi la plus grande des légitimités.
Afin de tordre définitivement le cou à la fable d’une Constitution, produit tantôt des étrangers, tantôt des belligérants, et non conforme aux réalités congolaises, le FCC tient à apporter les précisions irréfutables suivantes :
La Commission du Sénat chargée de proposer une nouvelle Constitution était présidée par le Feu Sénateur Bruno Mbiango, ancien Président de la Cour Suprême de Justice à la retraite ;
Cette Commission a connu la participation de plusieurs Sénateurs, ainsi que des spécialistes en droit constitutionnel, tous congolais et encore en vie aujourd’hui ;
Avant la réaction proprement dite du projet de la nouvelle Constitution, le Sénat avait pris le soin de diligenter des missions dans toutes les provinces, afin de consulter la population et de recueillir ses avis, avant de lever la grande option de ladite Constitution ;
Après l’adoption en plénière du Sénat, de l’avant-projet de Constitution élaboré par la Commission de rédaction, l’Assemblée Nationale s’était penchée sur ledit projet et l’avait, à son tour, adopté ;
Ce n’est qu’au terme de ce processus, long et exigeant, que le projet de la Constitution aujourd’hui en vigueur a été soumis au référendum avant d’être promulgué par le Président de la République, une fois adopté par le Souverain primaire.
A tous les spécialistes de thérapeutiques basées sur des faux diagnostics qui, par ignorance ou malveillance, pensent que l’histoire du Congo a commencé le 24 janvier 2019, le FCC rappelle que ce Pacte républicain et son corollaire, la Constitution du 18 février 2006 sont, notamment du fait de la méthode participative utilisée pour y aboutir, les véritables bases de la cohésion et de la stabilité nationales que le Président Tshisekedi a trouvées à son arrivée au pouvoir. En effet, ce sont eux qui ont permis de mettre fin à la guerre de 1998 à 2003, avec son lot de pertes en vies humaines et de destruction massive des biens des particuliers et du tissu économique ; de réunifier le pays, lui évitant de peu l’implosion et la balkanisation ; de relancer la croissance économique et le développement des infrastructures ; d’organiser trois cycles électoraux avec succès et de faire vivre au pays sa première alternance pacifique au Sommet de l’Etat depuis son indépendance. Pour le FCC, par-delà les arguments fallacieux servis au peuple, le véritable objectif de ce projet de changement de Constitution est clair, à savoir l’instauration d’une présidence à vie omnipotente, par le déverrouillage des dispositions constitutionnelles intangibles, singulièrement celles relatives au nombre et à la durée de mandats présidentiels et aux prérogatives des provinces et des entités territoriales décentralisées.
Après des violations délibérées et récurrentes de la Constitution et des lois de la République, et après la mascarade électorale de décembre 2023 dont les résultats, fruit d’une fraude d’ampleur inédite, en a fait un Monarque absolu de fait, il s’agit pour le Président Tshisekedi, de liquider ce qui reste du Consensus national de Sun City et partant tout contre-pouvoir et, grâce à un pseudo-référendum dont les résultats seront fabriqués dans les officines, comme l’ont été ceux de sa prétendue réélection, se conférer, autant qu’à son régime liberticide et prédateur, un semblant de légitimité et de légalité.
Dernière machination politique, d’un pouvoir manipulateur à souhait, pour détourner l’attention de la population de son incapacité à assurer sa sécurité, à arrêter la diminution de son pouvoir d’achat, à payer régulièrement et à terme échu militaires, policiers, enseignants et professionnels de santé, ce projet de changement de Constitution qui, s’il passe, aura pour conséquence de dépouiller de toute légitimité l’ensemble des institutions du pays, ouvrant la voie à l’arbitraire et au chaos, est donc et c’est le plus grave, un danger pour la paix, l’unité et la stabilité du pays ; une déclaration de guerre du Président Tshisekedi au peuple congolais. Accepter de le laisser prospérer serait cracher sur la mémoire de nos héros nationaux aux simples citoyens, qui ont payé de leur vie pour faire triompher la cause de la liberté, de la démocratie et de la cohésion nationale dans notre pays. Plus qu’irresponsable, ce serait, ni plus ni moins, trahir la Nation !
Au promoteur de ce projet, visiblement nostalgique du parti-état et de la pensée unique qui, rêvant debout, pense ainsi se donner les moyens de régner sans partage, d’asservir notre peuple davantage et de piller le pays à volonté, le FCC, qui ne peut permettre une telle forfaiture, dit qu’il oppose un Non, catégorique et cinglant, à son projet funeste. Le FCC lance, en conséquence, un appel et solennel à toutes les forces publiques et sociales éprises de paix et de justice, qui aiment réellement notre pays, se soucient du bien-être de nos populations et sont opposées à la restauration de la dictature pour, ensemble, mobiliser notre peuple et faire barrage à ce projet de changement de la Constitution.
Comme l’histoire l’a démontré à plusieurs reprises, conscientisé et mobilisé, le peuple congolais a toujours su se montrer à la hauteur des enjeux. Ce fut notamment le cas en 1959, en 1992, en 1997 et en 1998. Il n’y a donc aucun doute, qu’une fois encore, il va se lever, uni comme un seul homme, pour défendre ses droits légitimes inaliénables, un temps spoliés, reconquis de haute lutte, aujourd’hui de nouveau menacés : sa liberté et sa souveraineté.
Oyo aza na matoyi ya koyoka, ayoka ! Mwene iko na maisikiyo yaku sikiya, asikiye ! Udi ne matshi a kumvua, umvua !
Yina ke na makutu ya kuwa, yandi kuwa !
Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende !
Plus d’un mois depuis que Seth Kikuni, opposant congolais et le plus jeune candidat à l’élection présidentielle de 2018 est en détention. Il a été arrêté le 2 septembre 2024 par des agents de l’Agence Nationale de Renseignements (ANR) suite à des accusations portées contre lui notamment, la propagation de faux bruits et l’incitation à la désobéissance civile. Après 12 jours de détention, sa femme, désespérée, va lancer un cri de détresse dans une interview qu’elle a accordée à ACTUALITE.CD, où elle a exprimé sa vive inquiétude quant à la disparition de son mari. Malgré ce cri de détresse, aucune solution n’a été trouvée. Victime d’un malaise, a signalé son porte-parole depuis le Centre Pénitentiaire et de Rééducation de Kinshasa (CPRK) où il a été détenu provisoirement avant l’ouverture de son procès prévu aujourd’hui mercredi 23 octobre 2024 au CPRK sauf report compte tenu de son état de santé actuel. Il sied de rappeler que ce dernier a subi une intervention chirurgicale quelques jours avant son arrestation par des Agents de l’ANR. Cet opposant avait déposé en 2023, une requête devant la Cour constitutionnelle pour invalider la candidature du Président sortant, Félix Antoine Tshisekedi. Sa requête a été déclarée irrecevable. Kikuni est alors allé s’engager à soutenir la candidature de Moïse Katumbi Chapwe. Cette audience est attendue chaleureusement par la population congolaise en vue d’être éclairée sur un certain nombre des choses lui échappant et surtout que son arrestation avait suscité d’autres spéculations plus sensibles en dépit de la raison évoquée tantôt, des spéculations visant la personne du Chef de l’Etat. Comme dit plus haut, l’audience sur son procès demeure fixée aujourd’hui mercredi 23 octobre 2024. Beni Butu
100 jours après l’investiture du Gouvernement Suminwa par l’Assemblée nationale, l’heure est à l’appréciation de chaque membre. Sur base du programme fondé sur les 6 piliers du Chef de l’Etat, la maison de sondage Les Points a jeté son dévolu sur Patrick Muyaya, pour ces 100 premiers jours du 2ème quinquennat de Félix Tshisekedi En effet, depuis l'organisation des Etats généraux de la Communication et Médias en janvier 2022, Muyaya incarne mieux la continuité dans son département, en mettant en œuvre les recommandations desdits travaux en ce qui concerne la Communication et les Médias s’inscrivant ainsi dans le Programme d’actions du Gouvernement Suminwa. Pour les cents premiers jours, outre les comptes rendus des Conseils des ministres, Muyaya a redoré l'image du pays à l’interne et à l’externe dans ses interventions à travers les médias étrangers ainsi que les briefings hebdomadaires qui ont permis de mettre les membres du Gouvernement et les chefs d’institutions face au devoir de redevabilité vis-à-vis du peuple congolais. Le Porte-parole du Gouvernement assure, en outre, la mise en œuvre de l'axe stratégique 4.5.1. censé poursuivre et parachever la réforme du cadre normatif et institutionnel du secteur de la communication et médias, qui se matérialise d’abord par : 1. L'appui technique et financier du Gouvernement à l'organisation avec succès du 10ème Congrès ordinaire de l'Union Nationale de la Presse du Congo, instance en charge d’autorégulation de la profession des journalistes en République Démocratique du Congo et ce, par la gestion efficace et efficiente des fonds disponibilisés par l'Etat ; l'actualisation et l'unicité des textes de l'instance ; l’élection d'une nouvelle équipe dirigeante. 2. Présentation au Gouvernement d'une stratégie sur l'effectivité de la collecte de la Redevance audiovisuelle par les télé-distributeurs avec pour but d'assurer la continuité de la modernisation des médias publics dont la Radio-Télévision Nationale Congolaise qui connaît déjà un changement de taille. 3. Réappropriation du Projet de loi fixant le statut du journaliste œuvrant en République Démocratique du Congo par les commissions du gouvernement pour : - Affirmation de la définition du journaliste et ses assimilés ; - Renfoncement du pouvoir de la régulation et l’autorégulation ; - Instauration d’un répertoire des journalistes œuvrant en République Démocratique du Congo. 4. Présentation au Gouvernement d'une stratégie de la salubrité médiatique pour assainir l'espace médiatique de la République Démocratique du Congo par : - Le contrôle documentaire des Éditeurs de programmes ; - La déconnexion ou retrait des chaînes dans le bouquet public ou privé ; - La connexion des chaînes en ordre. 5. La présentation au Gouvernement d'une stratégie de coordination de la Communication du Gouvernement par notamment : - La continuité de l'implémentation de la charte graphique du gouvernement ; - L'harmonisation des éléments de langages des éléments à diffuser au Journal Télévisé. 6. Relance des activités du Comité de suivi des recommandations des États Généraux de la Communication et Médias dans le but d'assurer le suivi de la mise en œuvre de ces dernières de manière permanente. La Pros.
A travers son ticket et sa décision prise par l’Union sacrée de la Nation autrefois de ne pas confier le poste du Président du Sénat de la République Démocratique du Congo à la zone ou à l’espace linguistique lingala phone représenté par le Grand Equateur durant le deuxième mandat le deuxième mandat (de 2023 à 2028) du Chef de l’Etat et Président de la République Démocratique du Congo, Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo en occurrence la présidence du Sénat ouvertement et clairement réclamée par tous contribuera-t-elle vraiment et effectivement à renforcer la confiance mutuelle, la cohésion nationale, la paix sociale, à la sécurité, à la stabilité et à l’unité nationale en République Démocratique du Congo d’autant plus que le Grand Equateur estimée à dix plus ou moins dix pourcent (10%) de la population totale de la RDC qui du reste est estimée actuellement à environ 8 millions 500 mille habitants sur les 99 millions d’habitants de la République Démocratique du Congo selon les données et les recherches menées sur Google et qui avait massivement voté et élu à quatre-vingt-treize (93%) le Chef de l’Etat et Président de la République Démocratique du Congo, Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo lors des dernières élections présidentielles du 20 décembre 2023 en République Démocratique du Congo face à ses 26 adversaires politiques s’estime être victime ou encore s’estime être injustement discriminée et écartée, négligée, omise, bannie dans la gestion égalitaire, équitable et équilibré et dans la gestion, dans l’administration et dans la direction de l’une des Institutions politiques les plus en vue en République Démocratique du Congo durant le premier mandat (de 2019 à 2023) et le deuxième mandat (de 2023 à 2028) du Chef de l’Etat et Président de la République Démocratique du Congo, Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo en occurrence la présidence du Sénat ouvertement et clairement réclamée par tous, garantira et contribuera-t-elle avec le temps et à la longue de créer un climat de confiance, de concorde, d’harmonie, de paix, de concorde, de sécurité, de stabilité politique, économique et sociale gages de développement rapide, durable, efficace, harmonieux et intégral de la République Démocratique du Congo et du mieux-être social du peuple congolais ou au contraire créera et installera t- elle et à coup sûr un climat de méfiance totale, de ressentiment et de frustration de la part de la population de la zone ou de l’espace linguistique lingala phone représentée par le Grand Equateur en République Démocratique du Congo et cela malgré le score électoral impressionnant obtenu durant les élections présidentielles du 20 Décembre 2024 de faire réélire pour un deuxième mandat politique à la tête de la RDC le Chef de l’Etat et Président de la République Démocratique du Congo, Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO avec quatre-vingt-treize pourcent (93%) des suffrages valablement exprimés ? La population zone ou l’espace linguistique lingala phone représentée par le Grand Equateur en République Démocratique du Congo, les notabilités du Grand Equateur, la Société Civile – Forces vives de la Nation Congolaise du Grand Equateur ainsi que le CIEGS RDC Afrique continuent encore une fois de plus de s’interroger et d’attirer l’attention du peuple congolais sans exception et exclusion vivant en République Démocratique du Congo ou à l’étranger sans exception et exclusion : grand et petit, homme et femme, jeune et vieux, libre et opprimé, riche et pauvre que si jamais pareille chose se reproduisait encore un jour en République Démocratique du Congo ne pourrait-elle ou pas d’une façon ou d’une autre avoir des très graves conséquences à la longue en rapport avec la consolidation de l’unité nationale, la concorde nationale, de la paix, de la sécurité, de la stabilité, du développement rapide, efficace, harmonieux, durable et intégral de la République Démocratique du Congo et du mieux-être social du peuple congolais ? La zone ou l’espace linguistique lingala phone représentée par le Grand Equateur en République Démocratique du Congo avait-il le plein droit et les moyens politiques, matériels, humains ainsi que les capacités de diriger l’une des Institutions politiques les plus en vue de la République Démocratique du Congo durant le premier mandat (de 2019 à 2023) et le deuxième mandat (de 2023 à 2028) du Chef de l’Etat et Président de la République Démocratique du Congo, Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo en occurrence la présidence du Sénat ouvertement et clairement réclamée par tous quand bien même il ne l’a pas du tout obtenue et cela malgré le score électoral impressionnant obtenu durant les élections présidentielles du 20 Décembre 2024 de faire réélire pour un deuxième mandat politique à la tête de la RDC le Chef de l’Etat et Président de la République Démocratique du Congo, Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO avec quatre-vingt-treize pourcent (93%) des suffrages valablement exprimés ? La population zone ou l’espace linguistique lingala phone représentée par le Grand Equateur en République Démocratique du Congo, les notabilités du Grand Equateur, la Société Civile – Forces vives de la Nation Congolaise du Grand Equateur ainsi que le CIEGS RDC Afrique continuent toujours de s’interroger et d’attirer l’attention du peuple congolais sans exception et exclusion vivant en République Démocratique du Congo ou à l’étranger sans exception et exclusion : grand et petit, homme et femme, jeune et vieux, libre et opprimé, riche et pauvre que si jamais pareille chose se reproduisait encore un jour en République Démocratique du Congo ne pourrait-elle ou pas d’une façon ou d’une autre avoir des très graves conséquences à la longue en rapport avec la consolidation de la paix sociale, de la concorde nationale, de l’unité nationale, de la sécurité, de la stabilité, du développement rapide, efficace, harmonieux, durable et intégral de la République Démocratique du Congo et du mieux-être social du peuple congolais ? La population de la zone ou l’espace linguistique lingala phone représentée par le Grand Equateur en République Démocratique du Congo serait-elle victime et définitivement, totalement et catégoriquement banni, écarté, omis, négligé et discriminé dans la gestion, dans l’administration et dans la direction de l’une des Institutions politiques les plus en vue de la République Démocratique du Congo durant le premier mandat (de 2019 à 2023) et le deuxième mandat (de 2023 à 2028) du Chef de l’Etat et Président de la République Démocratique du Congo, Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo en occurrence la présidence du Sénat ouvertement et clairement réclamée par tous et cela malgré le score électoral impressionnant obtenu durant les élections présidentielles du 20 Décembre 2024 de faire réélire pour un deuxième mandat politique à la tête de la RDC le Chef de l’Etat et Président de la République Démocratique du Congo et cela malgré le score électoral impressionnant obtenu durant les élections présidentielles du 20 Décembre 2024 de faire réélire haut les mains face à ses 26 adversaires politiques pour un deuxième mandat politique à la tête de la RDC le Chef de l’Etat et Président de la République Démocratique du Congo, Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo avec quatre-vingt-treize pourcent (93%) des suffrages valablement exprimés ? La population zone ou l’espace linguistique lingala phone représentée par le Grand Equateur en République Démocratique du Congo, les notabilités du Grand Equateur, la Société Civile – Forces vives de la Nation Congolaise du Grand Equateur ainsi que le CIEGS RDC AFRIQUE enfin s’interrogent et attirent l’attention du peuple congolais sans exception et exclusion vivant en République Démocratique du Congo ou à l’étranger sans exception et exclusion : grand et petit, homme et femme, jeune et vieux, libre et opprimé, riche et pauvre que si jamais pareille chose se reproduisait encore un jour en République Démocratique du Congo ne pourrait-elle ou pas d’une façon ou d’une autre avoir des très graves conséquences à la longue en rapport avec la consolidation de l’unité nationale, de la paix, de la sécurité, de la stabilité, du développement rapide, efficace, harmonieux, durable et intégral de la République Démocratique du Congo et du mieux-être social du peuple congolais ? C’est pourquoi pour clôturer et conclure définitivement ce débat, cette réflexion et cette tribune, la population de la zone ou l’espace linguistique lingala phone représentée par le Grand Equateur en République Démocratique du Congo, les notabilités du Grand Equateur, la Société Civile – Forces vives de la Nation Congolaise du Grand Equateur ainsi que le CIEGS RDC Afrique prient, demandent, exhortent et recommandent au Chef de l’Etat et Président de la République Démocratique du Congo, Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo et à Madame Judith Suminwa Tuluka, Cheffe du Gouvernement et Première Ministre d’être très vigilants et de veiller à ce que pareille chose, pareille injustice, pareille discrimination ne se reproduisent plus jamais en République Démocratique du Congo vis-à-vis de population de la zone ou de l’espace linguistique lingala phone représenté par le Grand Equateur et de faire respecter scrupuleusement et complètement les articles 1er alinéa 8 et 13 de la Constitution de la République Démocratique du Congo pour que pareil bannissement, omission et rejet total vis - à - vis de la population de la zone ou de l’espace linguistique lingala phone représenté par le Grand Equateur dans le partage égalitaire, équitable et équilibré et dans la gestion, dans l’administration et dans la direction de l’une des Institutions politiques les plus en vue en RDC durant le deuxième mandat (de 2023 à 2028) du Chef de l’Etat et Président de la République Démocratique du Congo, Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo comme ce fut le cas en occurrence la présidence du Sénat ouvertement et clairement réclamée par tous ne se répète plus et ne se produise plus jamais en République Démocratique du Congo et aussi de veiller à ce que soit respecté le principe du partage égalitaire, équitable et équilibré dans la gestion, l’administration et la direction et dans la nomination future et nouveaux Ministres au sein du Gouvernement de la République Démocratique du Congo de Madame Judith Suminwa Tuluka, au sein de toutes les Institutions politiques, dans l’Administration publique, dans la petite Territoriale, dans la nomination des futures et nouveaux Secrétaires Généraux par le Gouvernement de Madame Judith Suminwa Tuluka, dans la nomination des futures et nouveaux Mandataires publics actifs (Membres des Comités de Gestion) qui seront tous recrutés et nommés après concours dans le cadre du deuxième mandat (de 2023 à 2028) du Chef de l’Etat et Président de la République et dans la nomination des futures et nouveaux Mandataires publics non actifs (Membres des Conseils d’Administration) des Entreprises publiques du Portefeuille de l’Etat Congolais qui seront tous recrutés et nommés après concours dans le cadre du deuxième mandat (de 2023 à 2028) du Chef de l’Etat et Président de la République, dans la nomination des futures et nouveaux animateurs des Etablissements publics de l’Etat Congolais, dans la nomination des futures et nouveaux animateurs des Services publics et dans la nomination des futures et nouveaux dirigeants des Agences Gouvernementales de l’Etat Congolais qui seront tous recrutés et nommés après concours dans le cadre du deuxième mandat (de 2023 à 2028) du Chef de l’Etat et Président de la République après évaluation, sélection et concours qui sera organisé par le Gouvernement de Madame Judith Suminwa Tuluka, dans la nomination des futures et nouveaux cadres de l’Administration publique, dans la nomination des futures et nouveaux animateurs de la Diplomatie Congolaise, brefs dans la nomination des futures et nouveaux dirigeants de toutes les Institutions politiques et administratives de la République Démocratique du Congo, de veiller à ce que la zone et l’espace linguistique lingala phone représentée par le Grand Equateur ne soit pas discriminé, omis, écarté, banni, marginalisé et cela dans le cadre du partage égalitaire, équitable et équilibré et dans la gestion, l’administration et la direction de toutes ces Institutions et structures politiques, administratives et entités, Entreprises publiques, Services publics, Etablissements publics et Agences Gouvernementales de l’Etat Congolais en République Démocratique du Congo. En conclusion, en Israël sous la conduite de Moise (Nombres 13 : 1-33) et plus tard sous la conduite de Josué fils de Nun (Josué 4 : 1-24) après avoir combattu et vaincu beaucoup des ennemis et conquis des nations cananéennes qui se sont érigées et levées devant eux, l’Eternel avait clairement ordonné à Moise et ensuite à Josué de procéder au partage égalitaire, équitable et équilibré du butin de guerre de tous les territoires conquis entre les douze (12) tribus des enfants d’Israël et ce qui fut exactement fait et cela pour des raisons de la paix, de la concorde, de l’unité nationale, de l’harmonie entre toutes les douze (12) tribus des enfants d’Israël existantes, ce qui avait permis à chacune de douze (12) tribus des enfants d’Israël de gérer, d’administrer et de diriger son entité et sa portion du territoire acquis après le partage du butin de guerre. En parallélisme de forme, et par l’application stricte de cette disposition en République Démocratique du Congo, après avoir valablement aidé et soutenu le Chef de l’Etat et Président de la République Démocratique du Congo, Son excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a remporter haut les mains une très grande bataille électorale face à ses 26 adversaires politiques et à le faire relire pour un second mandat politique en République Démocratique du Congo avec quatre-vingt-treize pourcent (93%) des suffrages valablement exprimés, la population de la zone ou l’espace linguistique lingala phone représentée par le Grand Equateur ne pouvait– il pas s’attendre à une récompense de butin de cette grande bataille électorale en RDC et du partage égalitaire, équitable et équilibré et de la gestion, de l’administration et de la direction de l’une des Institutions politiques les plus en vue en République Démocratique du Congo durant le deuxième mandat (de 2023 à 2028) du Chef de l’Etat et Président de la République Démocratique du Congo, Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo en occurrence la présidence du Sénat ouvertement et clairement réclamée par tous ? La population de la zone ou l’espace linguistique lingala phone représenté par le Grand Equateur après avoir réussi à faire élire haut les mains le Chef de l’Etat et Président de la République Démocratique du Congo, Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo avec un score impressionnant sans précédent et sans commentaire lors des élections présidentielles du 20 Décembre 2023 avec quatre-vingt-treize pourcent (93%) des suffrages valablement exprimés face à ses 26 adversaires politiques, pouvait t - elle être encore de plus cette fois ici durant le deuxième mandat politique (de 2023 à 2028) du Chef de l’Etat et Président de la République Démocratique du Congo, Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO être victime de l’injustice, des mesures discriminatoires, du rejet total, de la méfiance total, de l’omission, du bannissement total dans le partage égalitaire, équitable et équilibré et dans la direction, dans l’administration et dans la gestion de l’une des Institutions politiques les plus en vue en République Démocratique du Congo comme ce fut le cas durant le premier mandat politique (de 2019 à 2023) du Chef de l’Etat et Président de la République, Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo en occurrence la présidence du Sénat ouvertement et clairement réclamée par tous ? Et n’est-ce pas une violation flagrante des article 1er alinéa 8 et 13 de la Constitution de la République Démocratique du Congo, du bannissement total et de la méfiance totale, de l’omission et du rejet total et pure et simple dans le partage égalitaire, équitable et équilibré et dans la direction, dans l’administration et dans la gestion de l’une des Institutions politiques les plus en vue en République Démocratique du Congo de la population de la zone ou l’espace linguistique lingala phone représentée par le Grand Equateur en République Démocratique du Congo comme ce fut le cas durant le premier mandat politique (de 2019 à 2023) du Chef de l’Etat et Président de la République, Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo en occurrence la présidence du Sénat ouvertement et clairement réclamée par tous et cela avec la possibilité de siéger à la réunion interinstitutionnelle où se décident et se prennent parfois les grandes orientations et les grandes décisions politiques de la République Démocratique du Congo ? A chacun sa réponse et à chacun de se faire sa libre opinion conformément aux articles 22 et 23 de la Constitution de la République Démocratique du Congo ? A titre de rappel, durant le premier mandat (de 2019 à 2023) du Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, sur les quatre (4) Institutions politiques les plus en vue en République Démocratique du Congo, le Poste du Président de la République a été occupé et dirigé par Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République issue des élections présidentielles du 31 Décembre 2018, appartenant à la zone ou l’espace linguistique Tshiluba, le Poste du Président de l’Assemblée Nationale était occupé et dirigé par l’Honorable Christophe Mboso N’kodia, appartenant à la zone ou l’espace linguistique Kikongo, le Poste du Président du Sénat était occupé et dirigé par l’Honorable Modeste Bahati Lukwebo, appartenant à la zone ou l’espace linguistique Swahili et enfin le Poste du Premier Ministre, Chef du Gouvernement était occupé et dirigé par Son Excellence Jean Michel Sama Lukonde, appartenant encore une fois de plus et de trop à la zone ou l’espace linguistique Swahili, tans disque la zone linguistique ou l’espace linguistique Lingala phone avait été complètement discriminé, oublié, omis, négligé, écarté et banni du partage de responsabilité dans la gestion et la direction de l’une des quatre Institutions politiques les plus en vue en RDC, ce qui parait être une véritable discrimination et injustice, inacceptable, inconcevable, intolérable, inadmissible aux yeux de la population de la zone ou espace Lingala phone représentée par le Grand Equateur. Actuellement, dans le cadre du deuxième mandat (de 2023 à 2028) du Président de la République Démocratique du Congo, au regard ou tenant compte de la géopolitique, de la nouvelle configuration politique et du partage des responsabilités au sein des quatre Institutions politiques les plus en vue en République Démocratique du Congo, le Poste du Président de la République est encore occupé et dirigé par Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République issue des élections présidentielles du 20 Décembre 2023, appartenant à la zone ou l’espace linguistique Tshiluba, le Poste du Président de l’Assemblée Nationale est occupé et dirigé par l’Honorable Vital Kamerhe, appartenant à la zone ou l’espace linguistique Swahili, le Poste de la Première Ministre, Chef du Gouvernement est aussi occupé et dirigé par Son Excellence Judith Suminwa Tuluka, appartenant à la zone ou l’espace linguistique Kikongo, tans disque la Présidence du Sénat de la République Démocratique du Congo est dirigée par l’Honorable Jean Michel Sama Lukonde qui appartient encore à la zone ou espace linguistique Swahili. James Andersson NZALE LONGBANGO MONGA TSHAMBU ISRAEL VAINQUEUR DES NATIONS Président – Fondateur et Président Exécutif International du CIEGS RDC AFRIQUE ET ASBL Le Grand Défenseur des Droits de l’Homme Le Char du Feu, le Char d’Israël et sa Cavalerie Le Vaillant Héros et Grand Lion. E – mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. , Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
A l'appel de l'Internationale Antifasciste, plus de 200 villes à travers le monde se sont mobilisées, samedi le 12 octobre 2024, en faveur de la paix en Palestine et au Liban et contre le terrorisme, le fascisme, le sionisme et le génocide d'Israël. Depuis la République Bolivarienne du Venezuela qui a pris la tête de cette grandiose opération, elle a fait sienne la cause palestinienne et a appelé à la création d'un front de lutte mondial contre le sionisme. En République Démocratique du Congo, plus précisément à Kinshasa, l'Union des Démocrates Socialistes, UDS, a participé à cette manifestation en témoignant de sa solidarité à la Palestine et au Liban à travers un message de soutien. Portant la signature du Troisième Vice-Président National chargé des Relations Internationales et de la Coopération, Maître Bertho Mulumba Ngandu, ce message était ainsi libellé : « A l’initiative de l’Internationale Antifasciste, l’Union des Démocrates Socialistes, UDS, s’associe à toutes les forces politiques et sociales antifascistes mondiales pour manifester sa solidarité à la Palestine et au Liban, victimes du génocide et de la barbarie du sioniste Israël soutenu aveuglement par les Etats-Unis d’Amérique. L’UDS condamne le silence coupable de l’ONU dont les Casques Bleus viennent d’être attaqués au Liban au mépris de la Charte des Nations-Unies. L’UDS exige un cessez-le-feu immédiat pour sauver la vie des paisibles Palestiniens et Libanais. Halte au génocide à Gaza ! Halte aux massacres au Liban ! Netanyahu doit être condamné par la CPI ! Et Joe Biden doit comparaître à la CPI. Fait à Kinshasa le 12 Août 2024. Le Vice-Président National Chargé des relations internationales, Me Bertho MULUMBA NGANDU ». Ce message a été publiquement lu à la Place Commerciale de Limete à Kinshasa, à l'issue de la réunion du Comité Directeur de l'UDS. Jean Kabeya Mudiela Ndungu/CP
(Par Jean-Aimé Mbiya, Vice-Président fédéral en charge de la politique et de la diplomatie, Fédération des Etats-Unis d'Amérique UDPS/Tshisekedi)
Chers camarades, En tant que haut cadre de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), je ressens une obligation pressante de m’adresser à vous aujourd’hui. Notre parti, héritier des luttes menées par nos pères fondateurs, se trouve à un carrefour décisif. Les défis internes qui nous assaillent mettent en péril l’avenir de notre grande famille politique et, par extension, celui du peuple congolais. L’UDPS a toujours prôné le respect des textes et des principes démocratiques, s’inscrivant dans une tradition de lutte pour la liberté, la justice et la dignité humaine. Ces valeurs, qui ont guidé notre mouvement depuis sa création, sont aujourd’hui mises à l’épreuve par des dissensions internes et une fragmentation inquiétante. Il est troublant de constater que nous commençons à reproduire les erreurs que nous avons dénoncées durant le régime de Mobutu. À l’époque, nous avons lutté pour mettre fin à l’autoritarisme et à l’arbitraire. Aujourd'hui, pourquoi, en tant que gestionnaires de notre temps, avons-nous tant de mal à faire la différence ? Pourquoi acceptons-nous de nous diviser sur des enjeux qui devraient nous rassembler ? Cette situation n’est pas seulement une question interne, mais elle entraîne des répercussions sur l'ensemble de notre nation. La République Démocratique du Congo fait face à de nombreux défis : la pauvreté, l’insécurité, la corruption et le manque de services de base. L’UDPS a le devoir de proposer des solutions claires et constructives pour répondre à ces enjeux. Cependant, notre capacité à le faire est gravement compromise par nos divisions. Nous devons nous rappeler que notre force réside dans notre unité. En tant que parti, nous avons l’opportunité d’être un catalyseur de changement et de progrès pour le peuple congolais. Cela exige de nous un engagement renouvelé à surmonter nos différends et à nous concentrer sur notre mission collective. L’heure n’est plus aux luttes internes, mais à la construction d’une vision commune qui renforce notre impact sur la scène politique. Ensemble, nous pouvons non seulement préserver l’héritage de nos pères fondateurs, mais aussi tracer un chemin lumineux pour l’avenir de l’UDPS et de notre pays. Une fragmentation inquiétante au sein de l’UDPS Il est essentiel de reconnaître que l’UDPS, notre parti, traverse une période de fragmentation qui est à la fois préoccupante et déstabilisante. Cette situation appelle une analyse approfondie des causes et des conséquences de cette division, ainsi qu'une réflexion sur notre identité collective. Certains pères fondateurs, qui avaient abandonné la lutte durant la vie de feu Etienne Tshisekedi, semblent aujourd'hui retrouver une voix dans le débat public. Leur retour est ambigu : soutiennent-ils vraiment l'UDPS ou cherchent-ils à redéfinir leurs propres intérêts ? Cette question nous amène à interroger la sincérité de leur engagement. Leur présence sur la scène politique suscite des inquiétudes quant à leurs motivations réelles. Le soutien oscillant entre les frondeurs et les légalistes montre une instabilité dans notre discours politique. D’un côté, nous avons ceux qui cherchent à défier la direction en place, et de l’autre, ceux qui prônent le respect des structures établies. Cette ambiguïté affaiblit notre message et rend difficile la compréhension de notre position en tant que parti. Nous devons clarifier nos choix et affirmer notre unité. La fragmentation se manifeste également par la multiplicité des visions qui coexistent au sein de notre parti. Il y a celle de Tshisekedi, qui prônait une lutte acharnée pour la démocratie et la justice sociale, mais aussi celles de Kibassa, du Peuple d'abord, de Mubake, de Tshibala, et d'autres factions. Chacune de ces visions porte des idées différentes sur ce que doit être l’UDPS. Cela crée une cacophonie qui rend difficile une action concertée et cohérente. Pourquoi ce démon de la division continue-t-il de hanter nos esprits ? Cela soulève des interrogations sur notre identité collective. Qu'est-ce que cela signifie d’être membre de l’UDPS aujourd’hui ? Sommes-nous unis par des idéaux communs ou par des ambitions personnelles ? Il est temps de définir clairement ce que nous voulons devenir en tant que parti, en revisitant nos principes fondateurs et en les adaptant aux réalités contemporaines. Il est crucial que chaque membre de l’UDPS prenne le temps d’introspecter. Nous devons nous poser des questions fondamentales : Comment pouvons-nous surmonter ces divisions ? Quels sacrifices sommes-nous prêts à faire pour préserver notre unité ? L’avenir de notre parti dépendra de notre capacité à répondre à ces questions avec sérieux et détermination. Pour éviter que la fragmentation ne s’accentue, il est impératif que nous réaffirmions notre engagement envers les valeurs fondamentales de l’UDPS. Cela nécessite un dialogue ouvert et honnête entre toutes les factions. Nous devons travailler ensemble pour définir une vision commune qui puisse rassembler tous les membres, en mettant l’accent sur le bien-être du peuple congolais. Enfin, il est crucial de cultiver un esprit de solidarité au sein de notre parti. Chaque membre doit comprendre que, même en désaccord, nous partageons un objectif commun. La division ne fera que servir nos adversaires et affaiblir notre capacité à défendre les intérêts du peuple. En nous unissant, nous renforçons notre voix et notre impact sur la scène politique. La fragmentation actuelle au sein de l’UDPS est une question sérieuse qui nécessite une attention urgente. En tant que membres, nous devons travailler ensemble pour surmonter nos différences, réaffirmer notre engagement envers nos idéaux et bâtir un avenir solide et unifié pour notre parti. C’est le moment de redéfinir notre identité et de nous engager sur la voie de l’unité et de la coopération. L’avenir de l’UDPS en dépend. La légitimité de notre direction Il est crucial de rappeler que, conformément aux décisions prises lors de notre dernier congrès de 2023, l’honorable président ad intérim, Augustin Kabuya, est notre leader légitime. Sa désignation découle d’un processus démocratique transparent, auquel chacun d’entre nous a participé activement. Dans un parti qui prône la démocratie et le respect des textes, il est impératif que nous respections ce processus, tout comme nous avons exigé des autres partis politiques. Les contestations qui émergent actuellement ne font que miner notre unité, essentiel pour relever les défis qui nous attendent. Si des erreurs existent dans la gestion ou la communication, elles sont rectifiables, mais cela ne peut se faire que dans un climat de solidarité et de confiance mutuelle. En outre, il est essentiel de comprendre que remettre en question la légitimité de notre direction affaiblit non seulement notre position en tant que parti, mais donne également des munitions à nos adversaires qui souhaitent voir l’UDPS divisé et affaibli. Nous devons nous rappeler que notre force réside dans notre capacité à fonctionner comme une entité unie, capable de défendre nos valeurs et nos idéaux. Un mandat collectif à défendre Avant les élections de 2023, nous avions tous convenu, ensemble, de convoquer un congrès extraordinaire qui a permis à Augustin Kabuya d’assumer la présidence ad intérim jusqu’à l’élection d’un nouveau président. Ce choix a été le fruit d’un consensus, reflétant notre volonté collective d’avancer dans un contexte difficile. Il est donc déconcertant de voir certains membres du comité exécutif remettre en question cette légitimité moins de cinq ans plus tard. Pourquoi cette opposition, alors que nous avons une occasion en or de travailler ensemble pour renforcer notre position sur la scène politique ? Ne serait-il pas plus constructif de nous rassembler autour de notre président et de développer des stratégies communes qui répondent aux préoccupations de notre base et des citoyens congolais ? La fragmentation ne fera que nuire à nos efforts et à notre capacité à mobiliser le soutien nécessaire pour faire avancer notre programme. En cette période critique, nous devons choisir l'unité et la coopération, afin de construire un avenir meilleur pour l’UDPS et pour le peuple congolais. Ainsi, il est impératif que chaque membre prenne conscience de la responsabilité qui lui incombe : défendre notre mandat collectif et renforcer notre unité. C’est ainsi que nous pourrons véritablement œuvrer pour un changement significatif et durable dans notre pays. L’urgence de l’unité Le spectre de la division menace notre parti. Les querelles internes nous affaiblissent et fournissent des munitions à nos adversaires, qui aspirent à nous voir fragilisés. Au lieu de nous battre entre nous, concentrons-nous sur la défense de nos idéaux et de notre pouvoir. Le danger est réel et imminent. L’avenir de notre parti est en jeu. Nous avons la responsabilité de faire preuve de maturité politique et de dépasser nos différends. Construire ensemble l’avenir Au lieu de critiquer, engageons-nous dans un dialogue constructif. Réunissons-nous autour d’Augustin Kabuya pour élaborer des stratégies claires et renforcer notre influence. La politique nécessite compromis et coopération. Nous avons le devoir de bâtir un projet commun, centré sur le bien-être du peuple congolais. Conclusion Cet appel n’est pas une simple critique, mais un cri du cœur destiné à nous rassembler autour de notre mission commune. L’avenir de l’UDPS, ainsi que celui de notre pays, repose sur notre capacité à transcender nos différends et à unir nos forces pour une cause qui nous dépasse tous. Nous faisons face à des enjeux cruciaux : la lutte contre la pauvreté, l’insécurité, et la nécessité d’établir un véritable état de droit en République Démocratique du Congo. En tant que membres de l’UDPS, nous avons le devoir de porter ces préoccupations au cœur de notre action politique. Chaque division que nous entretenons n'est qu'un obstacle sur le chemin de notre succès collectif et de la réalisation de nos idéaux. Faisons preuve de sagesse et de détermination pour ne pas répéter les erreurs du passé. Nous avons vu, par le passé, comment les querelles internes peuvent miner un mouvement et laisser la place à l’inaction. L’histoire de notre parti est jalonnée de luttes et de sacrifices ; il est temps de tirer les leçons de ces expériences pour bâtir un avenir solide. L’avenir du peuple congolais est entre nos mains. Nous avons une opportunité unique de redéfinir notre rôle en tant que force politique et de travailler ensemble pour préserver notre parti. En agissant maintenant, avec dignité et responsabilité, nous pouvons véritablement faire la différence dans la vie de nos concitoyens. Ensemble, construisons une UDPS forte et unie, capable de relever les défis de notre temps et de servir notre nation avec honneur. Avec espoir et détermination, Jean Aime Mbiya Bondo Shabanza Master en administration publique, spécialisation en gestion des organisations et des services publics, Doane University, Lincoln, Nebraska (Etats-Unis). Candidat député national honoraire de la circonscription électorale de Tshangu (2023) Vice-Président fédéral en charge de la politique et de la diplomatie, Fédération des Etats-Unis d'Amérique UDPS/Tshisekedi
Pour Nouvel Élan, il s'impose pour le mandat en cours des réformes politiques, économiques, monétaires, budgétaires, sociales et financières. Ces réformes doivent s'inscrire, soit dans la trame de la révision de l'actuelle Constitution (de février 2006) rédigée et adoptée par un parlement non élu, soit dans la trame de la rédaction et de la promulgation d'une constitution définitive de la RDC. "Les réformes ou le changement de constitution viseront: le changement du mécanisme et du taux de répartition des recettes à caractère national et d'origine extérieure entre l'Etat et les provinces y compris les entités territoriales décentralisées ; le transfert effectif des compétences exclusives des provinces par l'Etat en faveur de ces dernières ; le régime politique (présidentiel, semi-présidentiel ou présidentiel indirect), comme en Afrique du Sud, au Togo, en Angola, etc.; l'application de la loi Bakajika ; les réformes liées à la titrisation des terres; le financement des partis politiques ; … ", a écrit le député national Adolphe Muzito dans une déclaration rendue publique mardi 7 mai dont voici l’intégralité. NOUVEL ELAN Le Président National REFORMES ET REVISION DE LA CONSTITUTION ACTUELLE DE TRANSITION DE FEVRIER 2006 ΟU REDACTION ET PROMULGATION D'UNE CONSTITUTION DEFINITIVE POUR LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO En RDC, il s'impose pour le mandat en cours, des réformes politiques, économiques, monétaires, budgétaires et sociales. Financières, Ces réformes doivent s'inscrire, soit dans la trame de la révision de l'actuelle Constitution de « Transition » (de février 2006) rédigée et adoptée par un parlement non élu, soit dans la trame de la rédaction et de la promulgation d'une constitution définitive de la RDC. Les réformes ou le changement de constitution viseront : 1) Le changement du mécanisme et du taux de répartition des recettes à caractère national et d'origine extérieure entre l'Etat et les provinces y compris les entités territoriales décentralisées; 2) Le transfert effectif des compétences exclusives des provinces par l'Etat en faveur de ces dernières; 3) Le régime politique (présidentiel, semi-présidentiel ou présidentiel indirect), comme en Afrique du Sud, au Togo, en Angola, etc.; 4) L'application de la loi Bakajika; 5) Les réformes liées à la titrisation des terres; 6) Le financement des partis politiques; 7) Etc... L'élaboration de la constitution définitive pour la RDC aura pour objectifs : L'entrée effective dans la République suspendue en 1960; La réhabilitation du peuple congolais comme constituant originel; La restauration du lien juridique entre le peuple congolais et les pères fondateurs ainsi que la loi fondamentale de 1959; Le rétablissement du lien juridique entre le parlement belge et le peuple congolais Fait à Kinshasa, le 07.05.2024. Adolphe MUZITO
*Rappel solennel des troupes. Retour à l’unicité du parti. Mobilisation des forces de toutes les ailes politiques. Tels sont les signaux forts marquant les travaux du Collège des Fondateurs de l’Union pour la Démocratie et le Progrès (UDPS), rassemblés en réunion extraordinaires, le vendredi 26 septembre 2024, en vue de relancer les activités du parti délaissées depuis un long moment. Kyrielle des décisions « A l’issu de ses travaux, le Collège des Fondateurs de l’UDPS a pris des décisions importantes ci-dessous : (i) La relance hic et nunc des activités de l’UDPS qui ont été pendant un temps en hibernation ; (ii) l’amnistie générale a été décrétée à l’égard de tous les membres du Parti qui s’étaient retrouvés jadis dans une situation peu confortable vis-à-vis de ses statuts ; (iii) l’interdiction formelle d’utiliser les symboles protégés de l’UDPS par les tiers, sous peine des poursuites judiciaires ; (iv) la désignation du Co-Fondateur Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO au poste de Président National de l’UDPS à dater du 26 septembre 2024 », lit-on dans le communiqué de presse. Plus loin, le Collège des Fondateurs annonce l’élection de François Lusanga Ngiele aux fonctions de Vice-Président National de l’UDPS et le désignant au poste de Président National ad intérim en raison de l’indisponibilité temporaire de Félix-Antoine Tshisekedi, Chef de l’Etat. Le Conclave, issue salvatrice A la suite de cette réunion extraordinaire, il est également décidé la convocation du conclave du Parti ainsi que la mise en place d’un Comité de supervision dudit conclave. « La convocation du conclave du Parti dans les tous prochains jours pour modifier les statuts et le règlement intérieur du Parti, élire les membres des organes dirigeants du Parti à l’exception des postes du Président National et du Vice-Président National déjà pourvus ainsi qu’organiser la cérémonie solennelle de la réconciliation ; ainsi que la mise en place du Comité de supervision dudit conclave, composé de tous les Fondateurs encore en vie, de doyens d’âge des secrétariats exécutifs de toutes les ailes de l’UDPS, de secrétaires Généraux de toutes les ailes de l’UDPS et du Coordonnateur National du Collectif pour l’UDPS », conclut-on dans ce communiqué de presse. Ci-dessous, lisez son intégralité ainsi que le Procès-Verbal de la réunion extraordinaire du Collège des Fondateurs de l’UDPS. John Ngoyi
UNION POUR LA DEMOCRATIE ET LE PROGRES SOCIAL LE COLLEGE DES FONDATEURS COMMUNIQUE DE PRESSE Le Collège des Fondateurs de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, UDPS, a tenu le 26 Septembre 2024, une réunion extraordinaire conformément aux articles 21 et 22 des statuts du 18 Octobre 1994 adoptés au conclave de BONDEKO encore en vigueur, sous la direction du Fondateur François LUSANGA NGIELE, membre du Groupe de 13 Parlementaires. Le quorum ayant été atteint, le Collège des Fondateurs a valablement siégé suivant l’article 23 des Statuts en vigueur et ses décisions sont opposables à tous les adhérents sans exception. Après avoir observé une minute de silence en mémoire de leurs collègues Fondateurs qui les ont précédés dans l’au-delà, les fondateurs de l’Union pour la Démocratie et le progrès Social (UDPS), ont rappelé que ce sont eux les dépositaires statutaires du parti. Ils ont le droit à ce titre, de siéger et de statuer sur toutes les questions relatives à la vie et à la bonne marche de l’UDPS en application des articles 21 et 22 des statuts. Le Collège des Fondateurs a rappelé qu’il est le seul détenteur de l’arrêté Ministériel N°2000 /013 du 23 Septembre 2000 en remplacement de l’arrêté Ministériel N°91/049 du 17 Janvier 1991. A l’issu de ses travaux, le Collège des Fondateurs de l’UDPS a pris des décisions importantes ci-dessous : 1. La relance hic et nunc des activités de l’UDPS qui ont été pendant un temps en hibernation ; 2. L’amnistie générale a été décrétée à l’égard de tous les membres du Parti qui s’étaient retrouvés jadis dans une situation peu confortable vis-à-vis de ses statuts ; 3. L’interdiction formelle d’utiliser les symboles protégés de l’UDPS par les tiers, sous peine des poursuites judiciaires ; 4. La désignation du Co-Fondateur Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO au poste de président National de l’UDPS à dater du 26 septembre 2024 ; 5. L’élection du Fondateur François LUSANGA NGIELE comme Vice-Président National de l’UDPS ; 6. La désignation du Vice-Président National de l’UDPS, le Fondateur François LUSANGA NGIELE pour assurer l’intérim du Président National temporairement empêché ; 7. La convocation du conclave du Parti dans les tous prochains jours pour modifier les statuts et le règlement intérieur du Parti, élire les membres des organes dirigeants du Parti à l’exception des postes du Président National et du Vice-Président National déjà pourvus ainsi qu’organiser la cérémonie solennelle de la réconciliation ; 8. La mise en place du Comité de supervision dudit conclave, composé de tous les Fondateurs encore en vie, de doyens d’âge des secrétariats exécutifs de toutes les ailes de l’UDPS, de secrétaires Généraux de toutes les ailes de l’UDPS et du Coordonnateur National du Collectif pour l’UDPS. Le Collège des Fondateurs de l’UDPS lance enfin un appel pathétique à tous les Co-fondateurs, tous les pionniers, tous les avant-gardistes pour qu’ils se soudent afin de parler d’une et unique voix, celle de l’UDPS pour soutenir l’action du Président de la République, Chef de l’Etat, le Co-fondateur Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO. Fait à Kinshasa, le 10 Octobre 2024
POUR LE COLLEGE DES FONDATEURS Le Vice-Président National de l’UDPS Honorable François LUSANGA NGIELE Membre du Groupe des treize Parlementaires
UNION POUR LA DEMOCRATIE ET LE PROGRES SOCIAL LE COLLEGE DES FONDATEURS PROCES-VERBAL DE LA REUNION EXTRAORDINAIRE DU COLLEGE DES FONDATEURS DE L’UNION POUR LA DEMOCRATIE ET LE PROGRES SOCIAL « UDPS » L’an deux mil vingt-quatre, le 26ème jour du mois de septembre, il s’est tenu à Kinshasa, République Démocratique du Congo, la réunion extraordinaire du Collège des Fondateurs de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, UDPS, axé sur la relance des activités du parti, sous la présidence de l’Honorable François LUSANGA NGIELE où tous les fondateurs ont votés à l’unanimité conformément aux dispositions pertinentes, des articles 21 et 22 du Statut du 18 Octobre 1994 adopté au Conclave de Bondeko encore en vigueur. Le poste de Rapporteur a été confié à la fondatrice Veuve MUKOKA. I. PRESENCE A) Etaient présents 1. Fondateur François LUSANGA NGIELE 2. Fondatrice Gabrieline MUZINGA (Veuve Cfr procuration) 3. Fondatrice Veuve KAKULE 4. Fondatrice Veuve MPASHI ALPHONSE 5. Fondatrice Veuve MUKOKA RAYMOND 6. Fondatrice Veuve NKUEDI LUNSIELO BERNARD B) Etait excusé 1. Paul KAPITA SHABANGI C) Non présents 1. Charles DIA ONKEN 2. Protais LUMBU 2. QUORUM Le quorum étant atteint, la réunion extraordinaire du Collège des Fondateurs de l’UDPS a valablement siégé et ses décisions sont opposables à tous les adhérents de l’UDPS suivant l’article 23 des Statut du 18 Octobre 1994 adoptés au Conclave de Bondeko. 3. DEROULEMENT DE REUNION EXTRAORDINAIRE 3.1 Adoption du projet d’ordre du jour Après lecture du projet d’ordre du jour par le Président de séance, le Fondateur François LUSANGA NGIELE, et examen par les Membres de la réunion extraordinaire du Collège des Fondateurs de l’UDPS, celui-ci a été adopté à l’unanimité et se présente comme suit : ⦁ Adoption de d’ordre du jour ⦁ Echange d’information ⦁ Relance des activités de l’UDPS ⦁ Désignation du Président National de l’UDPS ⦁ Désignation du Vice-Président National de l’UDPS et du Rapporteur ⦁ Convocation du Conclave du Parti 3.2 Mot du Président de séance François LUSANGA NGIELE L’Honorable François LUSANGA NGIELE, a invité l’assistance à observer une minute de silence en mémoire de leurs Collèges Fondateurs qui les ont déjà précédés dans l’au-delà. Il a fait remarquer que, ce sont eux les dépositaires statutaires de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, UDPS. A ce titre, ils ont le droit de siéger, ce jour, et de statuer sur toutes les questions relatives à la vie de l’UDPS conformément aux articles 21 et 22 du Statut du 18 Octobre 1994 adopté au Conclave de Bendeko. Eu égard à l’arrêté ministériel n° 9/049 du 17 Janvier 1991 d’enregistrement de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, UDPS, au Ministère de l’Intérieur, lequel arrêté ministériel a été remplacé par celui portant n°2000/013 du 23 Septembre 2000, la réunion extraordinaire du Collège des Fondateurs de ce jour est habilitée de délibérer sur toutes les matières qui concernent le Parti. 3.4 Désignation du Président National de l’UDPS A l’unanimité, la réunion extraordinaire du Collège des Fondateurs de l’UDPS a désigné le Co-Fondateur Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO au poste de Président National de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, UDPS, à dater de ce jour. Le Fondateur François LUSANGA NGIELE désigné comme Vice-Président et la veuve MUKOKA comme rapporteur. Etant temporairement empêché, l’intérim du Président National de l’UDPS sera provisoirement assuré par l’un des Membres présent de l’organe exécutif 3.5 Convocation du Conclave du Parti La réunion extraordinaire du Collège des Fondateurs de l’UDPS a aussi décidé de la convocation du Conclave du Parti dans les tout prochains jours, lequel Conclave se penchera sur les matières ci-après : ⦁ Modification des Statuts et du Règlement Intérieur de l’UDPS ⦁ Election des membres des organes dirigeants du Parti, excepté le poste de Président National déjà pourvu et celui du Vice-Président. ⦁ Organisation de la cérémonie solennelle de réconciliation La réunion extraordinaire du Collège des Fondateurs de l’UDPS a mis en place le Comité de supervision de l’organisation du Conclave composé de tous les Fondateurs encore en vie, du Doyen d’âge du Secrétariat Exécutif de l’UDPS/TSHISEKEDI et du Coordonnateur National du Collectif pour l’UDPS Originelle. La réunion extraordinaire du Collège des Fondateurs de l’UDPS a levé l’option d’intégrer un délégué de chaque tendance et de chaque tendance et de chaque sensibilité issue de l’UDPS Originelle ainsi que des personnalités choisies parmi les Co-fondateurs, les Pionniers et les Avant-gardistes au sein du Comité Organisateur du prochain Conclave du Parti. Débutée à 15h00’ la séance de l’Assemblée Générale Extraordinaire des Fondateurs de l’UDPS a été levée à 18h00’ Ainsi fait, à Kinshasa, le 26/09/2024 POUR LE COLLEGE DES FONDATEUR DE L’UDPS, Fondateur François LUSANGA NGIELE Fondatrice Gabrieline MUZINGA (Veuve Cfr procuration) Fondatrice Veuve KAKULE Fondatrice Veuve MPASHI ALPHONSE Fondatrice Veuve MUKOKA RAYMOND Fondatrice Veuve NKUEDI LUNSIELO BERNARD
La séance plénière de ce samedi 5 octobre 2024 à la Chambre Basse du parlement était hautement politique. Conformément au Règlement intérieur, les 21 groupes parlementaires sont désormais connus. Le consensus sur la présidence des 10 commissions permanentes de même que la répartition des postes au sein de leurs bureaux respectifs est le fruit d’âpres négociations politiques et surtout de l’habileté ou l’ingéniosité du Speaker de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, et du Rapporteur Jacques Djoli qui n’ont ménagé aucun effort lors de multiples réunions marathon. « Mwalimu » Kamerhe a commencé par rendre hommage aux nombreuses des drames qu’a connu récemment la République démocratique du Congo de même qu’à l’icône planétaire Mutombo Dikembe, ce grand Congolais qui a fait des merveilles à la NBA et qui a toujours posé des actes humanitaires. Le Président de l’Assemblée nationale est revenu sur le naufrage d’une embarcation de fortune sur le lac Maï Ndombe pendant les vacances parlementaires (plus de 200 morts), sur l’accident d’un camion remorque qui a emporté des vies humaines sur la route nationale n°1 dans le Kongo Central, sur le bateau qui a sombré dans le lac Kivu. Le gouvernement aussi bien provincial que central a été sommé de donner le vrai bilan de ce drame. Une minute de silence a été observée en mémoire de tous ces morts. Abordant le premier point inscrit à l’ordre du jour, la présentation des groupes parlementaires de cette législature, le « Pacificateur » a donné la parole au Rapporteur Jacques Djoli Eseng’Ekeli en vue de procéder à l’appel nominal des membres composant chacun des 21 groupes parlementaires et leur entérinement par la plénière. Il s’agit de AFDC-A, AA/UNC, AAB/CODE et Alliés, UDPS/Tshisekedi, Dynamique Agissons, 3 Alliances, Bonne gouvernance, Consolidons les acquis, Ensemble, MLC/A, Le peuple d’abord, Patriotes, 2 ATDC, Bâtissons le Congo, AB50–AVK 2018, AUN/AMC/PALU, AACPG/A, Congo uni, AACRD/PALU et Alliés, Alternative divine, Le peuple souverain. Les non-inscrits ont aussi été cités. Tous ont eu droit à des frénétiques applaudissements. Péripéties de la constitution des commissions permanentes Le second point à l’ordre du jour c’était « l’épineuse question des commissions permanentes », dixit Vital Kamerhe. Il a rappelé aux élus du peuple le contenu de l’article 47 du Règlement intérieur de cette institution parlementaire portant sur la constitution des commissions permanentes. Il est ainsi libellé : « Après la constitution des groupes parlementaires, le Bureau de l’Assemblée nationale fixe la date de la séance au cours de laquelle les commissions permanentes seront constituées. Au plus tard vingt-quatre heures avant cette séance, les groupes parlementaires transmettent au Bureau la liste de leurs délégués à toutes les commissions. Les non-inscrits s’inscrivent personnellement dans les commissions de leurs choix. Après réception de toutes les listes, le Bureau procède à la répartition des membres par Commission et établit les listes définitives qu’il soumet à l’approbation de l’Assemblée plénière en tenant compte du profil de chaque député et de la configuration politique de l’Assemblée nationale. » Le Président Kamerhe a indiqué que chaque commission doit comporter au moins 40 membres et que l’opposition doit en piloter une. Les dix commissions permanentes se présentent comme suit (article 44 du Règlement intérieur) : Commission politique, administrative et juridique ; Commission économique, financière et de contrôle budgétaire ; Commission sociale et culturelle ; Commission relations extérieures ; Commission défense et sécurité ; Commission environnement, tourisme, ressources naturelles, développement durable ; Commission aménagement du territoire, infrastructures et nouvelles technologie de l’information et de la communication ; Commission égalité des chances, genre, famille et enfant ; Commission suivi et évaluation de l’exécution des lois, des résolutions, des recommandations et des politiques publiques ; Commission Droits de l’homme. Il s’est tenu plusieurs réunions marathon avec tous les groupes parlementaires, d’une part, et avec l’UDPS et Mosaïques, d’autre part. « Ce n’était pas facile », a reconnu Kamerhe. L’un des critères fixés lors de ces âpres négociations c’est les forces politiques. « Le pays traverse des moments difficiles. Ce n’est donc pas le moment de nous diviser à cause des positionnements dans les commissions », a déclaré le Speaker de l’Assemblée nationale avant d’ajouter : « Le temps n’est pas notre meilleur allié ». Il a ensuite demandé au Rapporteur de retracer la méthodologie de travail en toute clarté. Le Professeur Jacques Djoli a précisé que trois groupes parlementaires n’ont pas déposé jusque-là les propositions de répartition de leurs membres dans les commissions permanentes. Il s’agit de l’UDPS/Tshisekedi, Le peuple d’abord et Consolidons les acquis. Le Rapporteur de l’Assemblée nationale a rappelé que chaque groupe parlementaire devait envoyer tout au plus trois noms de chacune des commissions permanentes. Malheureusement, l’on dénote un nombre pléthorique particulièrement dans les commissions PAJ, Economico-financière et Aménagement du territoire. Alors que d’autres telles que les commissions Genre, famille, enfant, ou Droits de l’homme sont délaissés par les députés. Une réaffectation s’impose pour équilibrer la composition des 10 commissions permanentes. « Si les présidents des groupes parlementaires assument leurs responsabilités, nous pouvons avant la date du lundi 7 octobre avoir toutes les commissions », a-t-il martelé. L’honorable Jacques Djoli a, ensuite, abordé la « question difficile » de répartitions des bureaux des commissions permanentes. « Sur vos instructions, j’ai élaboré avec le concours des services un draft de répartition des responsabilités dans les bureaux des commissions permanentes », a-t-il indiqué. Il s’est basé sur les 21 groupes parlementaires mais, faut-il le préciser, qui se structurent en familles politiques. A titre d’exemple, quand il faut recevoir le groupe UDPS, celui-ci se présente au nombre de 150 députés à raison de 75 pour l’UDPS et 75 pour les Mosaïques. Ce qui représente environ 30% pour une Assemblée de 500 membres. Pour les présidences desdites commissions, il fallait s’en tenir aux résultats politiques sortis des urnes. Par conséquent, l’UDPS et Mosaïques ont, après plusieurs concessions, obtenu la présidence de quatre commissions en plus du comité de sages, l’opposition une présidence, et le reste de la majorité au pouvoir se partage les cinq autres. En plus du comité de sages, UDPS et Mosaïques prennent les présidences de la Commission politique, administrative et juridique ; Commission économique, financière et de contrôle budgétaire ; Commission défense et sécurité ; Commission genre, famille et enfant. AB va diriger la Commission sociale et culturelle (Dynamique Agissons). AFDC-A de Modeste Bahati prend les commandes de la Commission relations extérieures. Pour l’UNC chère à Vital Kamerhe, c’est la Commission environnement, tourisme, ressources naturelles, développement durable. Pour AAP/CODE, c’est la Commission suivi et évaluation de l’exécution des lois, des résolutions, des recommandations et des politiques publiques. Ensemble de Moïse Katumbi prend la présidence de la Commission Droits de l’homme et le MLC prend la présidence de la Commission aménagement du territoire, infrastructures et nouvelles technologie de l’information et de la communication. Concernant les postes au sein des bureaux respectifs des commissions permanentes, l’UDPS et Mosaïques ont au total 16 postes sur 50. Quant aux autres groupes parlementaires n’ayant pas obtenu la présidence, ils vont occuper d’autres postes dans différents bureaux suivant l’arithmétique politique. Kamerhe a remercié Djoli pour sa brillante démonstration. Le Président de l’Assemblée nationale a précisé que toutes les commissions auront droit aux mêmes frais de fonctionnement. Le groupe Congo uni désire arracher la deuxième vice-présidence d’une des commissions. Quant à Ensemble, elle veut aussi obtenir le poste de Rapporteur adjoint de la Commission économico-financière. C’est déjà fait. Vital Kamerhe a instruit le Rapporteur de multiplier les tableaux coloriés relatifs à la répartition des postes par commission et les mettre à la disposition des présidents des groupes parlementaires. Quelles acrobaties ! « Tout est question de volonté politique », a-t-il conclu. C’est sur cette note consensuelle empreinte de sérénité que la séance plénière a été levée aux alentours de 15 heures 30. La prochaine serait programmée pour lundi afin de finaliser ce travail titanesque. James Mpunga Yende de la CellCom Rapporteur AN
Le Président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi Tshilombo, a récemment exprimé son opposition à l’appel au dialogue national lancé par l’opposant Martin Fayulu. Lors d’une rencontre avec la Communauté Congolaise à Budapest, Capitale de la Hongrie, mardi 1er octobre 2024, le Chef de l’Etat a déclaré que le pays n’était pas en crise politique nécessitant un tel dialogue. Depuis plusieurs semaines, Martin Fayulu appelle au dialogue entre les forces politiques et sociales congolaises pour aborder les multiples crises que traverse le pays notamment, la situation sécuritaire dans l’est de la RDC. Sur ce, le leader d’Engagement Citoyen pour le Développement (ECIDé), a insisté sur la nécessité de renforcer la cohésion nationale et de trouver de solutions aux problèmes de gouvernance, de corruption et des droits humains. Cependant, le Président Tshisekedi a rejeté cette initiative, affirmant que le pays ne traverse pas de crise politique justifiant un dialogue national. Il a souligné que cette proposition ne venait pas de sa famille politique, mais de ceux qui souhaiteraient dialoguer avec lui. Par contre, il a réitéré sa disponibilité à discuter avec tous les acteurs politiques dans le respect des lois et sans intimidation. ‘’Je ne suis pas à l’origine d’une telle initiative, car pour moi le pays n’est pas en crise politique pour chercher à obtenir de dialogue qui va aboutir sur des arrangements qui vont mettre le pays entre parenthèses. Nous ne voyons ni la nécessité et encore moins l’urgence mais comme toujours, je reste les bras ouverts pour parler avec quiconque le voudrait. De là nous informons que ce débat ne concerne ni ma personne, ni la famille politique qui est la nôtre. Ceux qui parlent de dialogue évoquent peut-être leur volonté de parler avec nous et je le dis que la disponibilité est là. Tout congolais a le droit au débat, à droit au dialogue même avec le Chef de l’Etat s’il le désire mais en tenant compte du respect de la Loi et ne pas venir avec des vociférations’’, a déclaré le Président de la République Félix Tshisekedi, devant la communauté congolaise à Budapest. Le président de l’ECIDé, qui a déjà exprimé des critiques acerbes envers le gouvernement actuel, a appelé à un dialogue inclusif pour aborder les problèmes pressants tels que la corruption, la sécurité et les droits humains. Selon lui, un tel dialogue serait nécessaire pour rassembler toutes les forces vives de la Nation et améliorer le bien-être des congolais. Toutefois, le Président Tshisekedi semble croire que de telles initiatives pourraient mener à plus de division et à une instabilité exacerbée dans une période déjà vulnérable. La proposition de Fayulu a suscité des réactions mitigées au sein de la classe politique congolaise. Certains voient dans cet appel une tentative d’intégrer les institutions sous la direction de Félix Tshisekedi, tandis que d’autres soutiennent l’idée d’un dialogue pour résoudre les crises actuelles. Malgré le rejet de cette proposition, le débat sur la nécessité d’un dialogue reste ouvert et continue de diviser l’opinion publique. Le rejet de l’appel au dialogue par le Président de la République soulève de questions sur l’état de l’opposition en RDC. Certains observateurs politiques notent que cette décision pourrait aggraver les tensions entre le gouvernement et les partis d’opposition, particulièrement ceux qui se réclament de l’héritage du défunt président de l’UDPS Etienne Tshisekedi. Les dissensions au sein de l’opposition pourraient également affaiblir la capacité de Martin Fayulu à mobiliser un soutien populaire significatif. Cette situation met en lumière une dynamique complexe où la quête d’un consensus national se heurte à la résistance d’un pouvoir en place. La RD Congo, riche, en ressources naturelles, est un pays dont la stabilité est cruciale pour l’équilibre économique et politique de l’Afrique centrale. Nathan Mundele
Clément Kanku Bukasa wa Tshibuabua, Député National Honoraire, ex-Ministre et Leader du Mouvement pour le Renouveau ‘’Tout en soutenant les initiatives qui permettent au peuple congolais de se parler, le Mouvement pour le renouveau trouve inopportun en ce moment, la tenue d’un dialogue politique, tel que proposé par ses initiateurs, dès lors que nous n’avons ni crise de légitimité, ni crise politique. Par contre, le Mouvement pour le Renouveau rappelle qu’il avait, en son temps, proposé la tenue d’une conférence sur la paix en République Démocratique du Congo et qu’il continue à croire qu’une telle initiative serait la mieux indiquée pour cette fin, après consultation de toutes les couches de la population par le Chef de l’Etat, à l’instar des consultations du Palais de la nation. Ce cadre de concertation devrait permettre au plus grand nombre de Congolais venant des divers horizons, de toutes les sensibilités sociales et politiques, y compris les originaires des zones touchées par ces violences de contribuer utilement à la recherche de la Paix’’, soutient, mordicus, le Mouvement pour le Renouveau, parti cher à Clément Kanku Bukasa wa Tshibuabua, dans un communiqué signé par Valentin Kabengele, Son Secrétaire Général. ‘’Nous souhaitons que ce cadre soit mis à profit pour donner la parole aux Experts et autres personnalités de tous bords qui connaissent mieux les méandres de cette guerre et qui ont certainement les propositions utiles à faire au Gouvernement. Ce PLAN DE SORTIE DE CRISE tient compte de toutes les sensibilités aussi bien politiques que sociales pour assurer une cohésion et une adhésion de tous dans cette démarche de pacification’’, précise-t-il, enfin, dans ce même communiqué somme toute tranchant.
COMMUNIQUE OFFICIEL N°MR/05/2024
Le Mouvement pour le Renouveau, MR en sigle, suit avec intérêt le débat sur la tenue d’un certain dialogue proposé par plusieurs acteurs dont une certaine opposition politique. Tout en soutenant les initiatives qui permettent au peuple congolais de se parler, le Mouvement pour le renouveau trouve inopportun en ce moment, la tenue d’un dialogue politique, tel que proposé par ses initiateurs, dès lors que nous n’avons ni crise de légitimité, ni crise politique. Par contre, le Mouvement pour le Renouveau rappelle qu’il avait, en son temps, proposé la tenue d’une conférence sur la paix en République Démocratique du Congo et qu’il continue à croire qu’une telle initiative serait la mieux indiquée pour cette fin, après consultation de toutes les couches de la population par le Chef de l’Etat, à l’instar des consultations du Palais de la nation. Ce cadre de concertation devrait permettre au plus grand nombre de Congolais venant des divers horizons, de toutes les sensibilités sociales et politiques, y compris les originaires des zones touchées par ces violences de contribuer utilement à la recherche de la Paix. Nous souhaitons que ce cadre soit mis à profit pour donner la parole aux Experts et autres personnalités de tous bords qui connaissent mieux les méandres de cette guerre et qui ont certainement les propositions utiles à faire au Gouvernement. Ce PLAN DE SORTIE DE CRISE tient compte de toutes les sensibilités aussi bien politiques que sociales pour assurer une cohésion et une adhésion de tous dans cette démarche de pacification.
Adolphe Muzito Fumutshi, Premier Ministre Honoraire et Leader de Nouvel Elan.
‘’Les discussions et échanges, dans le cadre du dialogue, autour de ces dix questions permettront de retrouver, d’une part, la cohésion et l’unité nationales face à l’agression de notre pays, dans sa partie Est et, d’autre part, la paix et le développement sur l’ensemble du territoire national’’, soutient, mordicus, Adolphe Muzito Fumutshi, Premier Ministre Honoraire et Leader de Nouvel Elan.
Tribune libre
Dialogue : pourquoi faire, entre qui et autour de qui ?
Si nous pouvons être d’accord avec l’idée d’un dialogue, les 10 questions que celui-ci pourrait ou devrait soulever sont les suivantes :
1) Quelle est l’opportunité dudit dialogue et quels seraient les sujets à y traiter?
2) Qui en seraient les parties-prenantes?
3) Quelle serait l’Autorité organisatrice dudit dialogue?
4) Quel serait le texte (privé ou public) qui instituerait ce dialogue ainsi que l’instance chargée de le coordonner?
5) Quelle serait la nature juridique de ses résolutions ou actes?
6) Quelle serait l’opposabilité des résolutions ou des actes de ce dialogue vis-à-vis des Institutions de la République et du peuple Congolais?
7) Ce dialogue serait-il investi du pouvoir de préparer à l’intention du peuple un projet de Constitution définitive en vue de dissoudre l’actuelle Constitution (de Février 2006) adoptée par un parlement de facto où siégeaient des députés non élus, mais plutôt nommés par un Président de la République, lui-même non élu et promulguée par le même Président de facto, Monsieur Joseph Kabila ?
8) Quelles seraient les Institutions (actuelles ou de Transition) chargées d’appliquer ces résolutions ou ces actes ?
9) Lesdites Institutions seraient investies de leurs attributions par quelle Autorité ?
10) Quel serait l’objet d’une réconciliation éventuelle et qui seraient les parties-prenantes concernées par ladite réconciliation ?
Les discussions et échanges, dans le cadre du dialogue, autour des questions ci-haut, permettront de retrouver, d’une part, la cohésion et l’unité nationales face à l’agression de notre pays, dans sa partie Est et, d’autre part, la paix et le développement sur l’ensemble du territoire national.