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Accord de paix RDC-Rwanda : Grâce Tshiunza énumère une série de recommandations à Félix Tshisekedi

Dans une lettre datée du 1er juillet 2025 et adressée au Président de la République Démocratique du Congo, le citoyen Grâce Tshiunza Tantamika, auteur d'un rapport sur la situation sécuritaire dans l'Est et d'un ouvrage sur la corruption, a formulé une série de recommandations pour la mise en œuvre de l'accord de paix signé avec le Rwanda le 27 juin 2025. Tout en félicitant le Chef de l'Etat pour cette avancée diplomatique perçue comme un espoir pour une population meurtrie, l'auteur met en garde contre ce qu'il qualifie de ruse du partenaire rwandais et insiste sur la nécessité d'une stratégie congolaise robuste pour ne pas tomber dans d'éventuels pièges.

La missive s'articule autour de deux axes principaux. Le premier concerne le mécanisme de suivi de l'accord, pour lequel il préconise une supervision internationale Etats-Unis, ONU, UA, l'implication d'experts neutres et de la Société civile, la documentation systématique de toute violation et une transparence totale via des rapports publics. Le second axe vise à renforcer la crédibilité de la RDC auprès de ses partenaires, notamment les Etats-Unis, par une lutte visible contre la corruption dans les secteurs minier et sécuritaire, une stabilisation effective de l'Est et une collaboration diplomatique étroite avec Washington. L'auteur conclut par un appel direct au Président pour qu'il s'implique personnellement dans le recrutement des membres du mécanisme de suivi, afin de privilégier la compétence et l'intégrité au détriment du clientélisme et ainsi garantir la survie des populations de l'Est.

Lettre de recommandations citoyennes à son Excellence Monsieur le Président de la République Chef de l’Etat

Son Excellence Monsieur le Président de la République,

Je me permets de vous adresser cette lettre en qualité d’un simple citoyen congolais profondément attaché à l’avenir de notre nation. Conscient des responsabilités immenses que vous assumez pour restaurer la paix dans la partie Est de notre pays, la justice et le développement, je me vois dans la liberté de vous formuler humblement quelques recommandations.

En effet, je suis Monsieur Grâce TSHIUNZA TANTAMIKA, citoyen congolais et auteur du rapport sur la nébuleuse Virunga un rapport publié en 2021 se trouve depuis lors dans les bureaux de votre conseil spécial en matière de sécurité depuis la période de François BEYA lequel de rapport mentionne noir sur blanc, la situation actuelle dans la partie Est de notre pays, je vous écris à ce stade pour vous formuler quelques recommandations utiles dans la mise en œuvre de l’accord de paix du 27 juin 2025.

Son Excellence Monsieur le Président de la République, personnellement j’ai suivi de près les démarches qui ont abouti à la signature de cet accord et je vous en félicite pour votre courage ainsi que votre détermination à restaurer coûte que coûte la paix dans la partie Est de notre pays. Cet accord c’est un espoir pour une population longtemps meurtrie et une assurance pour un peuple désespéré. C’est aussi une victoire qui est venue récompenser vos multiples efforts diplomatiques.

L’accord est voulu conjoint avec un pays agresseur qui est le Rwanda, à savoir que le peuple Tutsi est un peuple très malin et qu’il nous faut à ce niveau  beaucoup des stratégies pour contourner leurs pièges. Tout en reconnaissant que vous êtes un grand stratège que notre pays n’a jamais eu dans sa tête depuis son accession à la souveraineté internationale.

Ce faire, je vous formule ces quelques recommandations jugées utiles pour la mise en œuvre de l’accord du 27 juin 2025.

Paragraphe l

Pour garantir l’efficacité du mécanisme de suivi de l’accord RDC–Rwanda signé le 27 juin 2025, je vous suggère ces 5 conseils stratégiques :

1. Exiger un mécanisme indépendant et international;

- Demander que le mécanisme soit co-supervisé par les États-Unis, l’ONU ou l’UA; pas juste bilatéral.

- Inclure des experts neutres et des représentants de la société civile qui sont capables de résister à la corruption.

2. Documenter systématiquement les violations;

- Renforcer les capacités locales (armée, services de renseignement, justice) pour collecter des preuves de toute violation de l’accord.

- Créer une cellule spéciale d’observation à Kinshasa chargée de centraliser les rapports.

3. Impliquer les communautés locales;

- Associer les autorités provinciales, chefs coutumiers, et la population à la surveillance de la mise en œuvre.

- Cela renforce la légitimité et permet une alerte rapide en cas de dérapage du côté Rwandais.

4. Rendre le mécanisme transparent;

- Publier régulièrement des rapports publics sur l’avancement de l’accord.

- Cela évite que le suivi soit manipulé ou ignoré politiquement.

5. Conditionner les prochaines étapes à des résultats;

- Lier tout engagement économique ou sécuritaire à des preuves concrètes de respect par le Rwanda (retrait des troupes, fin du soutien au M23, etc.).

6. Refuser tout assouplissement tant que les étapes clés ne sont pas respectées;

En bref : les Congolais doivent s'assurer que le mécanisme de suivi soit robuste, neutre, documenté, participatif et conditionnel. C’est la clé pour éviter un accord de façade et garantir une paix durable.

Paragraphe ll

Pour renforcer la confiance des États-Unis à l’occasion de l’accord du 27 juin 2025, la RDC doit adopter une approche stratégique, crédible et proactive. Voici les actions clés que nous devons mener à l’interne :

1. Respect rigoureux des engagements;

- Appliquer scrupuleusement les clauses de l’accord (désarmement des groupes armés, collaboration au mécanisme de suivi).

- Montrer que Kinshasa est un partenaire fiable.

2. Renforcer la gouvernance et la transparence;

- Lutter visiblement contre la corruption et l’impunité surtout dans les secteurs des minerais et de la sécurité. Voire : mon Livre « l’EMPIRE DE L’IMPUNITÉ ET DE LA CORRUPTION EN RDC » livre publié aux éditions de Lys Bleu à Paris, que vous pouvez acheter chez amazone, Cultura, Fnac Belge, site institutionnel ect. En annexe de ces recommandations un exemplaire en format brochet.

- Instaurer une traçabilité stricte des minerais pour rassurer les investisseurs américains.

3. Stabiliser l’est du pays;

- Renforcer la présence de l’État : armée, administration, justice.

- Collaborer avec les partenaires américains pour réintégrer les ex-combattants et protéger les civils.

4. Collaborer étroitement avec Washington;

- Maintenir un dialogue diplomatique constant avec les États-Unis.

- Proposer des projets conjoints : infrastructures, énergie, éducation, sécurité.

5. Valoriser la transition énergétique;

- Promouvoir la RDC comme partenaire clé dans la chaîne d’approvisionnement mondiale en minerais stratégiques (cobalt, lithium).

- Faites adopter une loi au parlement pour l’application de cet accord, conformément à l’article 214 de la constitution du 18 février 2006.

Son Excellence Monsieur, le Président de la République, je sais que ce n’est pas vous qui recrutez, ce sont vos services qui recrutent pour vous. Mais s’agissant le mécanisme conjoint de suivi de cet accord, nous sollicitons votre propre implication pour éviter des  recrutements qui seront fondés sur le clientélisme et le népotisme. Alors qu’il s’agit de la survie de notre peuple de l’Est. Le profil qu’il faut dans ce mécanisme conjoint de suivi, des personnes capables de dire non à la corruption Rwandaise. Les Rwandais savent qu’ils peuvent utiliser les congolais pour rendre faible ce mécanisme de suivi. Veillez à ce que le recrutement se fasse en toute objectivité.

Excellence Monsieur le Président de la République, je suis convaincu que votre engagement pour une République Démocratique du Congo stable, juste et prospère  saura s’appuyer sur les contributions de tous, y compris des citoyens ordinaires.

Veuillez agréer Excellence Monsieur le Président de la République l’expression de ma très haute considération.

Fait à Kinshasa /01/Juillet 2025

Grâce TSHIUNZA TANTAMIKA

Citoyen de la République Démocratique du Congo

Accord de paix RDC-Rwanda : Grâce Tshiunza énumère une série de recommandations à Félix Tshisekedi
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65ème anniversaire de l’indépendance de la RDC, Delly Sesanga : ‘‘L’indépendance c’est l’instant de renouvellement de notre serment de liberté et de prospérité de notre peuple !’’

A l’occasion des 140 ans d’existence de l’Etat congolais depuis 1885, coïncidant avec le 65ème anniversaire de l’indépendance et le centenaire de la naissance de Patrice Emery LUMUMBA, Delly Sesanga, président national du parti politique ENVOL et membre de l’opposition, a livré un message poignant, mardi 1er juillet 2025, en soutien à « tous ceux qui sont attachés à la souveraineté et l'intégrité de notre territoire ». «L'indépendance ne doit pas être une simple date. Ce n'est pas une simple fête. Mais une volonté permanente d'engagement, d'exigence et d'ambition au service de notre pays. 65 ans c'est l'âge de la retraite, mais l'indépendance ne prend pas de retraite. C'est l'instant de renouvellement de notre serment de liberté et de prospérité de notre peuple ! », a-t-il martelé dans son message. Ci-après, l’intégralité de ce message. 

MESSAGE DE DELLY SESSANGA A L’OCCASION DE 65 ANS DE L’INDEPENDANCE DE LA RDC

Congolaises, Congolais, Mes chers compatriotes

30 juin du 30 juin, jour sacré, témoin de notre serment de liberté, commémore l'indépendance de notre pays ! Au-delà de l'indépendance, nous célébrons l'unité de notre Nation, forgée par le sort d'une histoire longue de 140 ans d'existence de l'État congolais depuis 1885. Ces 65 ans de l'indépendance coïncident, fort exceptionnellement en 2025, avec le centenaire de la naissance de Patrice Emery LUMUMBA.

Ce 30 juin a pourtant un goût amer. En effet, pour tous ceux qui sont attachés à la souveraineté et l'intégrité de notre territoire ; la célébration de l'indépendance de notre pays, sans l'unité avec nos populations des villes de Bukavu et de Goma ainsi que de toutes localités environnantes, interpelle notre responsabilité face à la crise sécuritaire que traverse notre pays.

Exprimer notre solidarité aux victimes du conflit, c'est agir avec responsabilité, dans la vérité, pour trouver des réponses durables et définitives à cette crise, seule voie possible pour préserver l'héritage de l'indépendance, héritage de nos pères fondateurs ! J'entends parler d'une nouvelle ère de paix en RDC, à l'occasion de la signature de l'Accord de Paix de Washington du 27 juin 2025. Il ne faut pas se méprendre sur les racines de la crise sécuritaire actuelle, qui menace beaucoup plus profondément les acquis de notre souveraineté. Elle doit autant à l'agression, dont notre pays est victime de la part du Rwanda ; mais, elle plonge plus profondément ses racines dans la complaisance et de la légèreté, dont les fléaux caractérisent la conduite des affaires publiques. Ces fléaux qui nous privent notre population du bénéfice des promesses de liberté et d'indépendance. Et qui sont connus.

Au nombre de ceux-ci la mal-gouvernance, l'incompétence, le tribalisme et le clientélisme, la prédation, la prévarication, la corruption généralisée et l'impunité, conséquences de l'absence de sens de l'intérêt général et du bien commun, répandue encore aujourd'hui chez nos dirigeants.

Congolaises, Congolais

Depuis l'Accord-cadre de Lusaka du 10 juillet 1999 jusqu'à la signature de l'Accord du 27 juin 2025 à Washington, en passant par l'Accord-cadre d'Addis-Abeba du 24 février 2013 ; le pays ne compte pas moins de dix accords de paix, tous plus prometteurs les uns que les autres de ramener cette ère nouvelle de paix en RD Congo. Et pourtant, la paix est restée de plus précaire, fragile. Et le cycle récurrent des conflits ne s'est pas estompé.

Nous ne pouvons que saluer les efforts continus accomplis en faveur de paix, au nom de la solidarité internationale, par les partenaires de notre pays au sein des Nations unies, de l'Union africaine, de la SADC, de l'EAC, et récemment de manière appuyée par les Etats-Unis et le Qatar.

Chers compatriotes,

Je voudrais pour ma part rappeler, qu'au nom du sens du devoir et non plus de la solidarité, nous devons cesser de reposer la vie de nos concitoyens sur le bon vouloir des autres. Nous devons être à la hauteur de garantir la stabilité, la gouvernance et la sécurité de notre pays et de son peuple pour être digne de cette indépendance que nous avons reçue en héritage.

L'impuissance de l'État, incapable de protéger les acquis de notre indépendance et l'intégrité de notre territoire, est la cause fondamentale de nos malheurs. Elle nous prive encore de la capacité dissuasive contre les menaces extérieures et l'efficacité opérationnelle pour endiguer les menaces intérieures.

Nous en sommes alors réduits aujourd'hui, à acheter une paix précaire au double prix de la trahison de la promesse de prospérité de notre peuple, en mettant en hypothèque les ressources naturelles et compromettant parfois l'avenir des générations futures, et de la compromission de nos intérêts vitaux.

Notre intérêt légitime à la sécurité ne doit pas être compromis par ceux de pays voisins. Et ce, dans le respect des souverainetés respectives, en reconnaissant le droit de chacun d'assurer en premier sa sécurité sur son territoire, et d'assumer sur ces territoires les responsabilités en matière de la sécurité collective sous-régionales !

Notre conviction à ce sujet a en effet toujours été claire : il ne peut y avoir de solutions pérennes à ces multiples crises que nous avons traversées, et dont l'actuelle constitue une manifestation, hors d'un programme réunissant toutes les forces vives du pays. L'armée peut remporter des batailles. Mais c'est la Nation qui gagne la guerre. Et l'action politique qui garantit une paix durable et la stabilité intérieure.

Il n'y a pas de paix durable, sans justice, sans liberté. La sécurité se noue dans la stabilité politique interne. Il est venu le moment de retrouver le chemin de la concorde par le dialogue interne autour des valeurs communes, telles que nous les avions affirmée à SUN CITY : de liberté, de justice, de travail et de prospérité partagée. On peut courir d'Accord en Accord, sans la résolution des problèmes internes par le dialogue, la crise demeurera. La paix précaire par le silence temporaire des armes, n'empêchera pas comme depuis 20 ans la récurrence de la crise.

C'est dans cet esprit que nous avions proposé le programme de la Refondation du Congo dont les fondements nous semblent plus que jamais indispensables pour résoudre les défis institutionnels et de gouvernance que traverse notre pays et poser les jalons d'une véritable amélioration de la situation humanitaire, socio-économique et des droits humains pour tous.

C'est dans cette dynamique également que nous avons soutenu et soutenons encore l'initiative du Pacte pour la Paix proposé par la CENCO et l'ECC et dont nous déplorons la négligence par l'attentisme actuel des pouvoirs publics.

C'est dans cette logique que j'ai cosigné, ensemble avec d'autres leaders de l'opposition, la Déclaration commune de l'opposition du 30 avril 2025 qui soulignait l'importance d'établir un dialogue national inclusif afin de mettre en œuvre un processus durable de sortie de crise. Dans une telle démarche, chacun doit se dépasser, parce qu'il ne saurait y avoir de camp, ni de division factice qui tienne autre que la réaffirmation des valeurs communes de liberté, justice, démocratie et d'unité nationale, sans distinction et discrimination !

Comment pourrait-il en être autrement de discuter de la paix à l'extérieur, et d'en récuser les fondements internes en excluant, indexant par une démarche clivante des composantes de la Nation ? L'inclusivité est une invitation au dépassement pour trouver des solutions directes autour des valeurs du pacte républicain, affirmées à SUN CITY en 2002, dont il faut la réaffirmer l'intérêt pour reconstruire l'unité, propice à un climat de stabilité et de concorde intérieure, condition première à la paix et à reconstruction à une sécurité durable pour le pays.

Plus que jamais l'urgence est au dialogue. Pendant combien de temps encore nos compatriotes à l'Est comme ailleurs dans notre pays, devront-ils souffrir la misère, la violence aveugle, la justice partiale ou la peur permanente ? Tous ces maux qui brisent les corps, effacent les repères, et éteignent petit à petit la foi dans notre avenir commun.

Congolaises, congolais, mes chers compatriotes

En ce jour de combat, je formule le vœu que vous vous joindrez à moi pour exiger un sursaut national. Pour que notre indépendance retrouve son sens. Pour refonder nos institutions. Pour que le dialogue et la recherche de solutions l'emportent sur les intérêts individuels et partisans. Pour que l'intérêt de la République Démocratique du Congo et de son peuple prime enfin sur tous les autres.

L'indépendance ne doit être pas une simple date. Ce n'est pas une simple fête. Mais une volonté permanente d'engagement, d'exigence et d'ambition au service de notre pays. 65 ans c'est l'âge de la retraite, mais l'indépendance ne prend pas de retraite. C'est l'instant de renouvellement de notre serment de liberté et de prospérité de notre peuple !

Je vous remercie.

Delly SESANGA HIPUNGU

 

65ème anniversaire de l’indépendance de la RDC, Delly Sesanga : ‘‘L’indépendance c’est l’instant de renouvellement de notre serment de liberté et de prospérité de notre peuple !’’
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Meeting de la Paix à Kinshasa, AREP : Guy Loando célèbre l'Accord de Washington entre la RDC et le Rwanda

Le samedi 28 juin 2025, le parti Agissons pour la République (AREP) a organisé un grand "Meeting de la Paix" au Stade Vélodrome de Kintambo. Cet événement clôturait une série de matinées politiques tenues à travers Kinshasa, après les districts de Mont-Amba, Tshangu et Funa. Le district de la Lukunga a ainsi accueilli chaleureusement l'Autorité de Référence du parti, le Ministre d’État en charge de l'Aménagement du Territoire, Maître Guy Loando Mboyo.

Devant des milliers de militants, dans une ambiance marquée par des appels à l'unité, cette matinée politique était principalement axée sur la paix et le respect du processus démocratique. Au cœur des discours se trouvait la célébration de l'Accord de Paix de Washington, signé la veille, le 27 juin 2025, entre la République Démocratique du Congo et le Rwanda sous l'égide des États-Unis.

Le Ministre d'État a salué cet accord comme une étape décisive, résultant d'une diplomatie cohérente et déterminée menée par le Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Il a également souligné le rôle crucial joué par le gouvernement, sous la conduite de la Première Ministre Judith Suminwa, et les efforts de la Ministre d’Etat aux Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, dans l'aboutissement de ce processus.

Ce rassemblement a permis de réaffirmer un message fort, martelé par le leader de l'AREP :

« Le pouvoir s’obtient par les urnes, jamais par les armes. Assez, c’est assez : la paix doit revenir à l’Est. »

Fidèle à sa ligne républicaine, l'AREP a réitéré sa mobilisation derrière la vision du Chef de l’État, Félix Tshisekedi, et son engagement pour une RDC stable, unie et prospère.

En prélude au 65ᵉ anniversaire de l’indépendance de la RDC, ce meeting a été l'occasion pour l'AREP d'inviter chaque citoyen à faire le choix de la paix, considérée comme le fondement indispensable au développement du pays.

La Pros.

Meeting de la Paix à Kinshasa, AREP : Guy Loando célèbre l'Accord de Washington entre la RDC et le Rwanda
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Saluant la signature de l'accord de paix de Washington, MSC : Laurent Batumona préconise une nouvelle ère vers l’augmentation du Budget en RDC

Laurent Batumona, Autorité Morale du Mouvement de Solidarité pour le Changement (MSC), Parti politique Membre de l’Alliance des Acteurs Attachés au Peuple (AAAP), que préside avec maestria Tony Kanku Shiku, s’est exprimé depuis Bruxelles au lendemain de la signature de l’accord de paix entre la République Démocratique du Congo et le Rwanda, à Washington. Il apporte son soutien indéfectible et en appelle au respect mutuel de toutes les parties prenantes sur les engagements pris à la face du monde.  Il a salué le front diplomatique affronté avec un engagement soutenu par le Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo et, aussi, les efforts inlassables de la ministre des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner. Il n’a pas manqué de féliciter également les Etats-Unis, avec une mention particulière au Président Donald Trump et au Secrétaire d’Etat Marco Rubio pour leur implication dans la médiation avant de se prononcer sur les enjeux fiscaux de cet accord qui vont booster le budget de l’Etat congolais.
C’est une voix forte de la scène politique congolaise qui s’est exprimée après la signature de l’accord de paix entre la République démocratique du Congo et le Rwanda. Pour ce fiscaliste de premier rang, cet évènement important et historique marque un pas vers la paix dans l’Est de la RDC, singulièrement, et dans la région des Grands Lacs en général. Il a souligné que cet accord, qui résulte d’un ballet de négociations laborieuses, offre une opportunité très précieuse pour la RDC de mettre, non seulement, fin aux conflits qui ont dépouillé l'est de la RDC, mais également, de fonder un avenir de stabilité et de coopération bilatérale fructueuse entre la RDC, le Rwanda et les USA. Il a salué le front diplomatique affronté avec un engagement soutenu par le Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo et les efforts inlassables de la ministre des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner.

Mais, au-delà de toute la cérémoniale protocolaire, Laurent Batumona y voit un avenir prospère de par les investisseurs américains qui se bousculent au portillon de la RDC.

Très lucide, Laurent Batumona croit au mécanisme de suivi mis en place pour garantir l’application de l’accord par le fait que les investissements incessants en faveur de la RDC sont porteurs des résultats fructueux en termes d’emplois que seront générés par les entreprises qui seront implantées et surtout leur respect du système de gestion fiscale. ‘’ La diplomatie intelligente de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo vient de produire un résultat fructueux qui va sécuriser les emplois au Nord et au Sud Kivu avec les investissements américains’’, a-t-il souligné. 

Pour lui, cet accord permet de doubler notre vigilance sur la stratégie de la RDC qui devient plus gagnant par rapport aux investissements qui vont entrainer dans les proches jours à venir la construction des infrastructures avec comme effet d’entrainement le paiement des impôts qui vont faire croitre sensiblement le budget de l’Etat.

Dans une impulsion estampillée d’espérance, le Président de AAAP Laurent Batumona par un appel à la prospérité et à la cohabitation pacifique en RDC invite les Congolais à s’investir sur l’accord-cadre d’Addis-Abeba qui, du reste, conduit désormais au dialogue sous la conduite du Président Togolais Eyadema sous les auspices de l’Union Africaine.

Le MSC est prêt à apporter son soutien, tant politique pour garantir l’effectivité des engagements pris à Washington. Son message est clair : la paix durable dans l’Est congolais ne pourra se construire sans une réelle volonté politique de toutes les parties concernées, ni sans l’appui constant des partenaires de la RDC.

Le MSC engagé depuis plusieurs années aux côtés de Félix Tshisekedi réaffirme par cette signature de paix son soutien au processus de paix. Le MSC avait déjà soutenu plusieurs initiatives dans le cadre des efforts de soutien aux Fardc pour la stabilisation de la RDC, tout en appelant à une solution inclusive. Comme la prudence reste de mise après tant d’échecs par le régime passé, ce nouveau chapitre suscite un espoir réel. Les regards sont désormais tournés vers la mise en œuvre effective des engagements pris par Kinshasa et Kigali.
A cet effet, le MSC assure qu’il reste vigilant et engagé pour que les promesses faites à Washington ne soient pas une intention, mais le début d’un nouvel avenir pour les peuples congolais.

Par ailleurs, il faut noter que le Président américain attend, au courant du mois de juillet, ses homologues Félix Tshisekedi de la RDC et Paul Kagame du Rwanda pour définir la suite des étapes devant aboutir à une paix durable et au développement d’un partenariat économique.

Pour rappel, le texte de l’accord de paix signé le 27 juin 2025 prévoit, notamment : le retrait progressif des forces armées étrangères ; la protection des civils ; le retour des populations déplacées ; le rapatriement volontaire des réfugiés des deux pays ; ainsi que la mise en place d’un mécanisme de suivi international.
La Pros.

Saluant la signature de l'accord de paix de Washington, MSC : Laurent Batumona préconise une nouvelle ère vers l’augmentation du Budget en RDC
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Création de la plateforme politique Coalition pour la Gauche congolaise, RDC : Jean-Marc Kabund s’engage à rompre avec la prédation et la corruption

 Le coordonnateur de la plateforme politique Coalition pour la gauche congolaise (CGC), Jean-Marc Kabund, a, ce mercredi 18 juin 2025, procédé à la sortie officielle de ce regroupement politique. Une organisation composée des partis politiques, mouvements associatifs, organisations syndicales, personnalités politiques … qui ont choisi de se réunir autour Jean-Marc Kabund-A-Kabund, Président du parti politique Alliance pour le changement (A.ch).

D’entrée de jeu, le coordonnateur de ce regroupement, Jean-Marc Kabund, a fait savoir que plusieurs antivaleurs maintiennent la RDC dans le sous-développement depuis son indépendance. Il a cité notamment : le tribalisme, le népotisme, le détournement des deniers publics, l’impunité, l’injustice sociale, et d’autres dérives.

«Nous fondons une nouvelle expérience politique sur un seul pilier : une idéologie bâtie sur la démocratie, dans un environnement sain, bannissant la domination d’une infime minorité qui accapare les richesses du pays au détriment de la majorité de la population. C’est une fondation fondée sur l’idéologie et la justice sociale. C’est une rupture, un combat pour l’instauration d’un nouveau système à visage social de gauche », a-t-il déclaré.

Devant les cadres et sympathisants, Kabund est revenu sur les raisons à la base de la création de ce mouvement politique. Après avoir peint un tableau sombre de l'histoire politique du Congo, il a révélé vouloir changer les choses en interne, ce qu'il n'a pas pu en tant que membre du régime Tshisekedi qui, d’après lui, se positionne comme héritier du mauvais système préexistant.

"Malgré les aspirations initiales à rompre avec les pratiques passées, le régime Tshisekedi (actuel), loin d'en découdre avec le système préexistant, s’est accommodé de ses rouages, se positionnant ainsi davantage comme son héritier que comme son fossoyeur. Nous avions tenté, au péril de notre vie et de notre liberté, de transformer ce système de l'intérieur. Cependant, nous nous sommes heurtés à une résistance farouche du régime, incapable de se départir des antivaleurs qui le caractérisent. Face à cette réalité implacable, la solution se conjugue en un seul mot : la rupture. Le peuple congolais ne peut plus se contenter de demi-mesures ou de simples réajustements cosmétiques", a déclaré Jean-Marc Kabund, ancien premier Vice-Président de l'Assemblée nationale.

Signalons que la Coalition de la Gauche Congolaise repose sur des valeurs telles que l’égalité des chances, la protection de l’environnement, la transparence dans la gouvernance et la justice sociale. Elle vise à mobiliser, sensibiliser et conscientiser les Congolais autour d’un projet de société innovant, en luttant contre les antivaleurs comme le tribalisme, le népotisme et, surtout, le mensonge d’État.

La devise  de cette coalition est  de  répondre à cet impératif ultime et salvateur de rupture avec ce système d'oppression, et pour satisfaire au besoin d'un système nouveau fondé sur des valeurs essentielles telles que la place prépondérante des hommes et des femmes congolaises au cœur du système, la démocratie, la justice sociale, la répartition équitable des richesses du pays, le travail pour tous, l'égalité et la protection de l'environnement — que nous nous sommes rapprochés pour créer la Coalition de la Gauche Congolaise (C.G.C)".

Selon l'ancien Président ad intérim du parti présidentiel, les plateformes politiques en République Démocratique du Congo n’ont été jusqu’à présent, que des constructions éphémères, conçues à la veille des élections pour le seul et unique dessein de soutenir un leader autoproclamé « éclairé ». Elles incarnent la faillite d’une classe politique incapable de s’élever au-dessus des ambitions personnelles et des calculs électoralistes.

"Fort de ce diagnostic basé sur l’expérience dans notre pays, la CGC n’est pas une énième plateforme politique dictée par des ambitions personnelles ou des calculs politiciens à court terme venue s’ajouter aux centaines existantes. Non. Elle est plutôt l’expression de la rupture radicale avec les pratiques d’un passé qui nous a trop longtemps entravé. Nous naissons des profondeurs de la société congolaise, en dehors des sentiers battus, loin des salons où se décident les destins du peuple sans le peuple. Nous sommes l'anti système par excellence", a fait savoir Kabund.

Selon lui, la particularité de cette nouvelle plateforme réside dans le fait qu'elle rassemble uniquement des partis politiques et des citoyens qui partagent véritablement les valeurs cardinales de la Gauche : la justice sociale, l’égalité des chances, la solidarité, la souveraineté nationale pleine et entière sur les ressources, la dignité humaine, la protection de l’environnement, et une gouvernance transparente et responsable.

"La CGC ne se construira pas autour d’un homme providentiel, mais plutôt autour d’un leadership crédible, visionnaire, fondé sur une idéologie claire, et d’un programme de gouvernance concret. Nous rompons avec la floraison désordonnée des regroupements politiques sans âme, pour construire une plate-forme solide, unie par des principes inébranlables. Notre objectif n’est pas de succéder au système, mais de le transformer en profondeur, de ses fondations à son sommet, pour bâtir une République au service de tous les Congolais. Nous sommes l'anti système, ne regroupant que les partis, les Congolaises et Congolais qui partagent les valeurs de la gauche", a-t-il conclu.

Au cours de cette activité, Jean-Marc Kabund a mis en garde certains pays voisins qui tenteront de déstabiliser la République démocratique du Congo, il annonce que la guerre ne sera pas une option, mais plutôt une obligation sacrée.

« Tout acte ou déclaration d'un État voisin susceptible de menacer notre indépendance, notre souveraineté ou la paix et la sécurité de notre peuple, sera considéré comme une déclaration de guerre (...) ceci veut dire que pour des raisons existentielles, la guerre ne sera pas une option mais une obligation sacrée », a déclaré Jean-Marc Kabund.

Jackson Mutamba

 

Création de la plateforme politique Coalition pour la Gauche congolaise, RDC : Jean-Marc Kabund s’engage à rompre avec la prédation et la corruption
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Camp de la Patrie : Eugène Diomi Ndongala apporte son soutien à l'initiative de Martin Fayulu

Dans un geste politique significatif, Martin Fayulu, président de l'Engagement pour la Citoyenneté et le Développement (ECiDé), a accueilli le lundi 16 juin 2025, Eugène Diomi Ndongala, président du parti Démocratie Chrétienne (DC), en sa résidence de Faden House. Cette rencontre, placée sous le signe de l'unité nationale, a vu Diomi Ndongala exprimer son appui franc et massif à l'appel récent de Martin Fayulu pour la création d'un Camp de la Patrie.

Les deux hommes ont discuté sur la situation sécuritaire et politique préoccupante qui prévaut en République Démocratique du Congo, particulièrement dans sa partie orientale. C'est dans ce contexte de crise que Martin Fayulu a récemment prononcé un discours à la Nation qui a fortement résonné au sein de la classe politique et de la population. Un discours qui, selon Eugène Diomi Ndongala, a marqué plus d'un Congolais.

Saluant la portée de cette adresse, le président de la Démocratie Chrétienne a souligné la pertinence de la démarche de Martin Fayulu, qui a appelé à un sursaut patriotique et au dialogue pour préserver l'intégrité du pays.

L'élément central de cette convergence de vues est sans conteste l'initiative du "Camp de la Patrie". Proposée par Martin Fayulu, cette plateforme se veut un rassemblement de toutes les forces vives de la nation, au-delà des clivages partisans, pour faire face aux menaces de balkanisation et d'agression extérieure. L'idée, qui a également été au centre d'un échange récent entre le leader de l’ECIDé et le Président Félix Tshisekedi, est de créer un état d'esprit de cohésion nationale fondé sur les valeurs de patriotisme, de vérité et de justice.

Eugène Diomi Ndongala a apporté un soutien sans équivoque à ce projet. ‘’L’initiative de créer le camp de la patrie est salutaire, c’est pourquoi nous prenons les choses en main’’, a-t-il affirmé avec conviction. Pour ce vétéran de la scène politique congolaise, qui a lui-même connu les affres de la persécution politique, l'heure est grave et exige une union sacrée. ### Un Modèle pour le Changement

Insistant sur le rôle crucial que doit jouer Martin Fayulu dans la période actuelle, Diomi Ndongala a tenu des propos forts, le positionnant comme une figure centrale pour l'avenir du pays. ‘’La survie de la République démocratique du Congo est entre ses mains. Monsieur Fayulu devrait être considéré comme un modèle à devenir pour le changement du Congo’’, a-t-il martelé.

Cette déclaration vient renforcer la stature de Martin Fayulu, qui, après avoir contesté les résultats de l'élection présidentielle de 2018, se positionne aujourd'hui comme un acteur incontournable du dialogue national, tendant la main à toutes les parties, y compris au pouvoir en place, face à ce qu'il qualifie comme "les heures les plus sombres de notre histoire".

Nathan Mundele

Camp de la Patrie : Eugène Diomi Ndongala apporte son soutien à l'initiative de Martin Fayulu
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Retrait de son parti du Communiqué conjoint de l’opposition, RDC : Martin Fayulu se désengage de Kabila, Katumbi et Sessanga !

Le paysage politique est en pleine ébullition après le retrait de l’Ecidé de la signature du communiqué conjoint. Et pour cause : la présence de Joseph Kabila à Goma. Devant les militants de l’ECIDE, à Tshangu, samedi 7 juin dernier, le secrétaire général dudit parti, Devos Kitoko, a procédé, dans une adresse aux militants de Martin Fayulu, à la restitution de la rencontre avec Félix Tshisekedi du jeudi 5 juin dernier.

C’est à cette occasion que ce haut cadre du parti de Fayulu a annoncé le retrait de son parti du Communiqué conjoint de l’opposition à cause des agendas cachés des uns et des autres. Il s’est exprimé en ces termes : « Nous avons signé en âme et conscience ce communiqué, mais nous avons été surpris de voir Joseph Kabila à Goma. À partir de ce moment-là, nous ne voyions plus l’importance de continuer avec cette démarche » en précisant que son parti n’y est plus concerné.

Accompagné de Prince Epenge, porte-parole de Lamuka, il a précisé que « leur objectif est de permettre au pays d’avoir un dialogue inclusif et non de se fier à des rumeurs avant que Prince Epenge ne précise : « Ils ont envoyé leurs communicateurs pour nous rabaisser après notre rencontre avec Félix Tshisekedi, mais nous ne céderons pas à la manipulation ».

Pour rappel, Martin Fayulu, Moïse Katumbi et Delly Sessanga, les principaux opposants à régime Tshisekedi ont signé un communiqué conjoint en soulignant qu’un dialogue interne est indispensable pour permettre au congolais d'identifier les causes profondes, internes et externes de la crise et de lui trouver des solutions pérennes.

Ils ont réaffirmé, à cet effet, leur soutien « à l'initiative conjointe CENCO-ECC qui a le triple mérite d'être, à ce jour, la seule initiative portée par des Congolais, privilégiant un dialogue ouvert à toutes les parties congolaises sans exclusive et soucieuse d'examiner la crise congolaise dans sa globalité, avec objectif la paix et le bien vivre ensemble au Congo, comme dans la sous-région ».

Ces dirigeants de l'opposition saluent, par ailleurs, le fait que la déclaration de principe de Washington du 24 avril 2025 réaffirme entre autres « le respect de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de chaque État, le respect des frontières territoriales établies conformément à la charte des Nations Unies et de l'Union africaine, ainsi que l'engagement par les signataires à la non-agression et la non-ingérence dans les affaires intérieures de l'autre partie ».

La Pros.

Retrait de son parti du Communiqué conjoint de l’opposition, RDC : Martin Fayulu se désengage de Kabila, Katumbi et Sessanga !
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