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Dialogue en RDC : Félix Tshisekedi résiste !

Le Président de la République, Félix- Antoine Tshisekedi Tshilombo, Chef de l’Etat, a clôturé en douceur son séjour officielle à Bruxelles, samedi dernier. A cet effet, il a eu un entretien ouvert avec la communauté congolaise de Belgique. Une occasion qui a permis au Chef de l'Etat d’apporter un éclairage sur la main tendue à son homologue rwandais pour faire la paix de brave.

‘’J'ai tendu la main à celui qui représente les forces qui agressent la RD Congo pour prendre à témoin le monde entier", a expliqué le premier citoyen du pays dès l'entame de son argumentaire.

Au Président Tshisekedi de poursuivre, "La victime, c'est nous. Mais on a voulu nous présenter comme des gens qui ne voulaient pas la paix, j'ai voulu montrer au monde que ce n'était pas vrai".

"Croyez-moi, je suis loin d'être faible. J'ai réussi à le prouver à plusieurs reprises et si aujourd'hui, on parle des sanctions, des processus de Washington, Doha, Lomé, Luanda, c'est quelque part grâce à ce que j'ai fait", a précisé le commandant suprême des forces de défense et de sécurité.

Pour le Président de la République, savoir faire la paix de brave est plutôt un geste de noblesse. Selon lui, cette stratégie a réussi à démasquer évidemment ce qui se cachait derrière cette manipulation.

Sur ce point précisément, le chef de l'État a déploré la manipulation de certains compatriotes en interne qui ne cessent de parler de dialogue. "Nous, nous voulons d'un dialogue entre congolais. Ces congolais qui sont tous contre cette agression", a déclaré le Président.

La seule chose, a-t-il ajouté que je demande à ces acteurs, c'est d'abord de condamner l'agresseur et de le nommer clairement. Le chef de l'État a conclu son adresse en prenant un prochain rendez-vous dans les semaines à venir avec cette forte communauté congolaise très enthousiasmée.

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Gabon/Elections législatives et locales : Le Parti Démocratique des Bâtisseurs (UDB) s’impose comme la force dominante du landerneau politique gabonais

(Par le Professeur Félix Wata)

Au vu des premiers résultats glanés le 27 septembre dernier, le Parti du président Brice Clotaire Oligui Nguema serait en passe de se tailler la part de lion au terme du second tour attendu le 11 Octobre prochain : la majorité parlementaire ne devrait pas lui échapper.

Entamées le samedi 27 septembre dernier, le Gabon attend son deuxième tour des législatives et locales le 11 octobre prochain. A l’étape du premier, l’Union Démocratique des Bâtisseurs, UDB, le parti du président de la République, qui s’élance pour la première fois dans l’arène des joutes électorales, s’en tire à comptes avec la mention « une belle entame » au regard des résultats engrangés.

Dans l’ensemble, l’on a noté un scrutin calme marqué toutefois par quelques irrégularités et couacs dans l’organisation qui n’entament en rien la crédibilité des résultats. Ainsi que l’ont reconnu les divers acteurs dont les électeurs, les observateurs ou les différents partis politiques.

Plusieurs variables notamment la présence des observateurs électoraux, la percée des ministres en fonction, la montée en puissance des candidats indépendants, méritent d’être épluchées dans l’interprétation générale de ces scrutins et portent à croire que le Gabon se dirige résolument vers une réorganisation de son échiquier politique.

Du côté du parti présidentiel, la satisfaction est grande avec espoir d’améliorer ce score au deuxième tour. En plus de l’élection de la plupart des ministres candidats engagés à ces scrutins, le parti présidentiel survole en effet la plupart des sièges de députés et des Conseils locaux.  Un grand nombre de ses cadres ont été élus dès le premier tour ou en ballotage au second tour. 

Les chiffres sont éloquents. Sur les 30 membres du gouvernement, 23 ont pris part aux élections législatives et locales. Les résultats provisoires recueillis à travers l’ensemble du territoire national font état d’une tendance nette : près de 80% d’entre eux sont élus dès le premier tour ou en position favorable pour le second.

Un autre fait mérite d’être soulevé dans le contexte de ces élections. C’est la montée en puissance des candidats indépendants qui bouscule les codes. A travers le pays, des milliers de candidats ont choisi de se lancer sans l’appui d’un parti, bouleversant les équilibres politiques traditionnels.

Sur l’ensemble de 18.800 candidatures validées pour  les deux scrutins,  législatif et local, pour les 145 sièges de l’Assemblée nationale, plus de 800 candidats étaient en lice, dont 147 indépendants.

Du côté des collectivités locales, ce sont 3.078 sièges pour lesquels plus de 18.000 dossiers ont été déposés, en majorité par des candidats sans écurie politique.

Cette percée des indépendants s’explique par plusieurs facteurs. D’abord un désamour vis-à-vis des formations politiques traditionnelles. Des nombreux citoyens ou figures locales semblent vouloir se détacher de l’image d’un appareil partisans parfois jugé éloigné des réalités du terrain.

Ils revendiquent une proximité directe avec les électeurs, hors des logiques de discipline ou d’idéologie rigide. Ensuite, il y a le contexte politique post coup de libération d’août 2023, marqué par la rédaction d’une nouvelle constitution, qui a suscité beaucoup des attentes fortes de renouveau.

Pour beaucoup l’indépendance politique devient un moyen d’incarner cet espoir de changement, dans un climat de transition démocratique.

Première législative et locale destinée à boucler la transition politique commencée le 30 août 2023, l’une des curiosités de cette joute reste le sort du Parti Démocratique Gabonais, parti unique, resté dans une position hégémonique pendant plus d’un demi-siècle.

En quête de survie, l’on s’interroge si cette formation politique va-t-elle s’effondrer ou survivre à la transition. Pour l’heure, il semble bien que sans occuper les premiers rôles, il semble bien que le Parti Démocratique Gabonais a toutefois réussi à glaner quelques résultats intéressants préservant ainsi quelques bastions par ci par là dans le pays.

Sa capacité à se réinventer et à incarner une opposition crédible ou à s’allier au nouveau pouvoir déterminera son avenir. Une chose est sûre, le Gabon s’engage dans une nouvelle ère. L’ancien parti Etat, lui, se trouve à la croisée de chemins. Va-t-il survivre à la transition ou va-t-il devenir une coquille vide à reléguer au rang d’un vestige politique que le pays chercher à dépasser. Là réside toute la question.

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Après la condamnation à mort de Joseph Kabila : L’Union sacrée estime ne recevoir aucune leçon du FCC

L’arène politique de la République Démocratique du Congo est toujours agitée. Une situation aggravée depuis la condamnation à mort de l’ancien sénateur à vie Joseph Kabila par la Haute cour militaire. L’Union sacrée a ôté ses gants pour répondre au FCC.

Entretemps, cette coalition politique de Joseph Kabila avait affirmé, au lendemain de la condamnation à mort de son leader, que ce verdict rendu au terme d’une procédure illégale de bout en bout, n’était pas seulement celui d’un homme, ancien président de la République soit-il, mais plus, celui de l’Etat de droit et de toutes les conquêtes démocratiques obtenues de haute lutte par les Congolais.

C’est pour cela que cette décision rendue par la Haute Cour doit et sera combattue. Sans répit. Avec détermination, a souligné ledit communiqué avant de dénoncer ce qu’elle a qualifié de restauration de la dictature et d’instrumentalisation de la justice à des fins politiques.

Pour l’Union sacrée, elle qualifie le FCC de triste mémoire pour le peuple congolais, après une gouvernance chaotique ou médiocre de près de deux décennies. Dans un communiqué signé par son secrétaire permanent et porte-parole, le professeur André Mbata Betukumesu, l’USN affirme ne pas vouloir s’engager dans une polémique avec «une plateforme politique qui n'existe que sur papier et dans les réseaux sociaux ».

Le camp présidentiel juge que le FCC n’a aucune crédibilité pour donner des leçons en matière de démocratie, de constitution ou des droits de l’homme, avant d’indiquer : «Les tenants d’un régime qui se nourrissait des assassinats de nos compatriotes, des pillages et d'autres violations des droits de l’homme n'ont aucune leçon à nous donner».

Et d’ajouter : «L’arrêt de la Haute Cour militaire qui a condamné son autorité morale est clair. Il s’agit d’un homme à qui notre peuple avait tout donné, et qui a porté préjudice en devenant complice des agresseurs».

Par ailleurs, l’USN affirme être prête à «aider le FCC à sortir de sa crise», ajoutant que «cette crise n’a que trop duré».

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Crise politique à l’Assemblée nationale, Prince Epenge : ‘‘L’Union Sacrée et son chef ont besoin d'un Yes man, une girouette au perchoir pour fonctionner en roue libre’’

«L’Union Sacrée est définitivement du bon côté de la mangeoire, ses Députés exigent l’augmentation de leur dotation, alors que la guerre fait rage, alors qu’en une semaine il y a eu 280 morts par naufrage à l’Equateur et 110 morts à Lubero par les ADF, sans évoquer la misère et la pauvreté qui a transformé les congolais en joueurs émérites des Paris sportifs», a déclaré Prince Epenge, président nationale du parti politique ADD Congo et porte-parole de la plateforme Lamuka en réaction à la crise qui secoue la Chambre basse du Parlement Congolais à travers des pétitions visant notamment, son président ainsi que quelques autres membres. Dans une vidéo postée ce mardi 16 septembre 2025 par son auteur, Prince Epenge éclabousse le pouvoir en place en déclarant avec véhémence que «Le régime Tshisekedi a besoin d’un Yes Man au perchoir, l’incompétence est un prétexte hypocrite, la question est pourquoi ? Que les Députés illégitimes de l’USN ne comptent pas sur le peuple, eux qui sont prêts à changer la Constitution pour leurs intérêts ! ». Il a, une fois de plus, invité le pouvoir à organiser un dialogue national inclusif, seule voie de sortie «Pour sauver le pays en danger». Ci-dessous, l’intégralité de sa réaction.

La République, c’est notre bien le plus précieux. Nous n’allons pas laisser les Députés illégitimes de l’Union Sacrée définir l’avenir de la République sur base de leurs intérêts privés.

La République est au bord du précipice. Un groupe de gens ne peut pas, suite à leurs projets nocturnes, nous embarquer comme des chameaux, embarquer le peuple dans des voies obscures que nous ne saurons maîtriser.

En un seul mois de septembre, plus de 380 congolais ont trouvé la mort. Le 10 septembre dernier, en deux jours deux naufrages avec un bilan de plus de 260 morts en Equateur, à Mbandaka et à Basankusu. Ces Députés de l’USN n’ont proposé aucune initiative parlementaire pour élucider les circonstances de la mort de leurs compatriotes. Et pourtant, c’est leur mission.

Dans la province du Nord-Kivu, dans le territoire de Lubero précisément, 100 congolais ont été massacrés par les ADF, tant d’autres kidnappés. Là encore, les Députés de l’USN ont été aux abonnés absents.

Deux provinces sont sous-occupation. Il n’y a pas eu d’initiative parlementaire pour obliger le Gouvernement de jouer son rôle de protéger les congolais ou de garantir l’intégrité du territoire national.

Les congolais, dans tout le pays, ne vivent que des paris sportifs pour nouer les deux bouts du mois. La misère est intégrale, la pauvreté gagne du terrain à la vitesse du son. Les congolais suffoquent partout où ils sont, qu’ils soient employés ou chômeurs. La situation du pays est dans un état chaotique.

Malheureusement, quand il s’agit de leurs émoluments ou de leurs dotations, là les Députés se souviennent qu’ils ont été élus par le peuple, entre guillemets.

Nous pensons que la crise actuelle au Parlement n’est pas dans l’intérêt de notre peuple. L’Union Sacrée qui disait qu’elle était du bon côté de l’histoire est, en réalité, du bon côté de la mangeoire. Et les Députés sont prêts à donner leurs vies rien que pour obtenir l’augmentation de leurs émoluments. Eux qui ont été d’accord pour changer la Constitution malgré l’opposition du peuple sont prêts à tout. Donc, nous refusons de les laisser brûler encore la maison.

Aujourd’hui, le maître mot dans tout le pays c’est un dialogue national inclusif. Le changement ne viendra pas de ces Députés-là.

En réalité, si l’on suit de près la situation, l’Union sacrée a besoin d’un Yes Man, d’un béni-oui-oui au perchoir pour préparer le chaos. Et le peuple congolais est appelé à la vigilance. Ces gens-là avaient changé de majorité en violation de la Constitution, ils avaient participé à une fraude éhontée des élections. Ils ne sont pas prêts pour que la vraie alternance arrive en 2028. Leur logique est celle de mettre un chaos. En dépit de ce qui existe déjà comme crise, ces Députés veulent aggraver encore la situation et le peuple est appelé à dire NON, parce qu’ils ne sont pas les vrais représentants du peuple.

Prince Epenge/Lamuka/ADDCongo

 

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Enjeux politiques de l’heure en RDC : Lisanga Bonganga et le RCET-CPS s’expriment !

Réuni le 13 septembre à Kinshasa, le Rassemblement des Compagnons d’Etienne Tshisekedi pour le Changement et le Progrès Social (RCET-CPS), conduit par Jean-Pierre Lisanga Bonganga, a pris position sur les enjeux politiques de l’heure. Dans une déclaration solennelle, ce mouvement a salué la protection divine accordée au Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo lors de l’incident survenu à l’aéroport de N’Djili, tout en attendant les conclusions de l’enquête annoncée. Il a également soutenu l’initiative présidentielle de convoquer une réunion interinstitutionnelle pour une rentrée parlementaire axée sur les priorités nationales, et rejeté toute tentative d’impliquer le Président dans la controverse sur les pétitions visant certains membres du Parlement.

DECLARATION POLITIQUE

Le Rassemblement des Compagnons d’Etienne TSHISEKEDI pour le Changement et le Progrès Social, s’est réuni ce samedi 13 septembre 2025 à Kinshasa, et à ce sujet, un seul point était inscrit à l’ordre du jour, à savoir : les enjeux politiques de l’heure, et déclare ce qui suit :

  1. Le Rassemblement des Compagnons d’Etienne TSHISEKEDI pour le Changement et le Progrès Social, glorifie le Dieu Tout Puissant pour avoir protégé le Président de la République Démocratique du Congo, Chef de l’Etat, Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, à la suite de l’incident survenu dans la nuit du 10 au 11 septembre 2025, à l’Aéroport International de N’Djili, de son retour de la mission officielle qu’il avait effectuée en AZERBAIDJAN.

Le RECT-CPS attend impatiemment les résultats de l’enquête initiée à cet effet, afin d’identifier les coupables et les traduire en justice.

  1. Le Rassemblement des Compagnons d’Etienne TSHISEKEDI pour le Changement et le Progrès Social, salue l’initiative du Président de la République Démocratique du Congo, Chef de l’Etat, Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, pour avoir convoqué la réunion interinstitutionnelle, en sa qualité de Garant du bon fonctionnement des Institutions de l’Etat, et les a exhortés à assurer une rentrée parlementaire axée sur les priorités nationales.

Le chef de l’Etat, dans son exhortation, a insisté sur le rôle important que doit jouer le Ministère des Relations avec le Parlement en tant qu’interface et courroie de transmission entre le Gouvernement et le Parlement.

  1. Concernant les pétitions visant la déchéance des certains membres des deux chambres du Parlement, le Rassemblement des Compagnons d’Etienne TSHISEKEDI pour le Changement et le Progrès Social, considère que cette démarche est inscrite dans la logique parlementaire et conforme aux règlements intérieurs des deux chambres.

Le Rassemblement des Compagnons d’Etienne TSHISEKEDI pour le Changement et le Progrès Social, rejette, par conséquent, toute manœuvre tendant à impliquer le Chef de l’Etat dans cette démarche strictement parlementaire.

En tout état de cause, le Rassemblement des Compagnons d’Etienne TSHISEKEDI pour le Changement et le Progrès Social, réaffirme son engagement à respecter les règles démocratiques, dans l’intérêt supérieur de la nation, tel que prôné par son mentor, le Dr Etienne TSHISEKEDI WA MULUMBA, d’heureuse mémoire, Père de la démocratie congolaise.

Fait à Kinshasa, le 13 septembre 2025

Pour le Rassemblement des Compagnons d’Etienne TSHISEKEDI pour le Changement et le Progrès Social,

Jean Pierre LISANGA BONGANGA
Coordonnateur
Président National de la Convention Chrétienne pour la Démocratie

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RDC : Maître Dahlia rejoint le Cadre de concertation pour une alternative crédible

Dans une interview accordée à la presse, Maître Dahlia, présidente du mouvement "Action Nouvelle", a confirmé son adhésion au Cadre de concertation des forces politiques et sociales. Une démarche qu’elle qualifie de stratégique et nécessaire, face à ce qu’elle appelle « la dictature de Félix Tshisekedi » et l’échec manifeste du régime actuel.

«Nous avons choisi de rejoindre le Cadre de concertation des forces politiques et sociales parce que c’est une organisation qui fédère dans son sein plusieurs forces vives politiques et aussi la société civile afin de mener un combat et nous avons jugé que ce combat, il est le nôtre », a-t-elle déclaré.

Elle justifie cette adhésion par une volonté d’unir les forces autour des mêmes idéaux.

«L’une des premières choses qu’on a décidé de faire, c’est de nous réunir aux côtés de ceux qui portent les mêmes valeurs, les mêmes idéaux comme nous pour qu’ensemble nous soyons un seul homme. On ne peut pas se permettre d’être divisés. Ensemble, on est plus forts », a-t-elle mentionné.

Au sujet de leur présence à la cérémonie d’adhésion au siège du parti de Seth Kikuni, vendredi 29 août, elle précise :

«La démarche était pour comprendre la charte et marquer notre adhésion officielle. On n’avait pas besoin d’avoir avec nous une panoplie de personnes. Nous avons choisi ceux qui sont avec nous, ceux qui ont compris la vision, qui nous ont accompagnée, ensemble pour montrer que nous existons déjà en tant que structure de fait comme en droit. Voilà pourquoi nous étions là ».

Concernant la dynamique du cadre de concertation :

« Le cadre de concertation est une structure qui est bien organisée en son sein, les choses seront dévoilées au fur et à mesure et assez rapidement pour que la population qui nous suit puisse comprendre que nous avons décidé de démarrer et nous allons à vive allure », a indiqué la présidente du mouvement Action Nouvelle.

Pour elle, cette mobilisation vise également à préparer l’après-Tshisekedi :

«Très fortement ! Nous y pensons. Voilà pourquoi, nous nous rangeons autour des différentes structures et nous avons choisi le cadre de concertation. C’est aussi une façon pour nous de penser à l’après Tshisekedi », a déclaré Me Dahlia.

Dahlia dénonce une gouvernance marquée par le favoritisme, le népotisme et la médiocrité :

«Je le répète dans mes différentes interventions, le Congo mérite mieux. Nous sommes une alternative et nous proposons au-delà de ce que nous voyons aujourd’hui. Nous voyons comment la médiocrité a gravi les échelons aujourd’hui et même le casting au niveau de ceux qui doivent diriger les institutions, c’est le favoritisme, le népotisme ».

Et de conclure sur l’échec du régime :

«Il suffit de regarder ce qui se passe aujourd’hui dans le pays, le pays est en proie à une crise sécuritaire et une crise politique et si l’on doit pointer du doigt, ce n’est pas à l’opposition. C’est ceux qui nous dirigent, c’est le pouvoir en place qui a littéralement montré ses faiblesses et ses limites tant dans sa gestion, tant dans sa manière de gouverner. »

Maître Dahlia s’inscrit donc clairement dans une dynamique de contestation du régime en place, qu’elle qualifie de dictatorial, tout en affirmant l’émergence d’une nouvelle offre politique.

Israël Mboma

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Pétition tendant à déchoir le Président de l’Assemblée Nationale, RDC : le LGD et Alliés apportent son soutien à Vital Kamerhe

Dans une déclaration de presse signée par Tshiamala Manyiku Franklin et publiée 6 septembre 2025, le regroupement politique Leadership et Gouvernance pour le Développement et Alliés, « LGD et Alliés », a, par la voix de son Secrétaire Général, dénoncé « l’initiative de la pétition en cours par une centaine de députés nationaux, membres de l’Union Sacrée, tendant à déchoir le Président de l’Assemblée National et certains membres du Bureau ». Qualifiée « d’inopportune, irresponsable et périlleuse pour l’unité nationale » par ce regroupement politique, « cette initiative n’est rien d’autre qu’une manœuvre politicienne inopportune, qui affaiblit inutilement les institutions à un moment où l’unité nationale devrait être notre priorité », dénonce-t-il. Le Regroupement politique LGD et Allés réaffirme son attachement aux principes démocratiques, à l’Etat de droit et au respect de la liberté d’opinion au sein des institutions de la République.

Ci-dessous, l’intégralité de la déclaration.

DECLARATION DE PRESSE DU REGROUPEMENT POLITIQUE LGD ET ALLIES

Tous les congolais épris de paix et soucieux de la stabilité des institutions de notre pays suivent avec une attention particulière, l’initiative de la pétition en cours par une centaine de députés nationaux, membres de l’Union Sacrée, tendant à déchoir le Président de l’Assemblée National et certains membres du Bureau. En réaction, le Regroupement politique LGD et Alliés déclare ce qui suit :

1. Cette initiative, que nous considérons comme inopportune, irresponsable et périlleuse pour l’unité nationale, intervient à un contexte où le pays fait face à une situation sécuritaire alarmante, notamment dans l’Est de la République Démocratique du Congo, où nos compatriotes subissent quotidiennement les affres de la guerre, mais aussi dans l’incertitude de l’aboutissement heureux des discussions de DOHA et de WASHINGTON.

2. Alors que certains agitent des velléités de révision constitutionnelle, potentiellement sources de tentions, de fractures supplémentaires dans notre société, l’option du dialogue national inclusif soutenue par la majorité de la population congolaise, les partenaires et le Président de l’Assemblée Nationale, l’Honorable Vital KAMERHE ; s’inscrit dans une logique d’apaisement, d’inclusivité et de recherche de solutions durables aux problèmes cruciaux de notre pays.

3. La pétition visant la déchéance du Président de l’Assemblée Nationale, acteur politique d’envergure risquerait d’être perçu dans l’opinion comme une chasse programmée aux hommes politiques issus de l’Est de notre pays. Cette initiative n’est rien d’autre qu’une manœuvre politicienne inopportune, qui affaiblit inutilement les institutions à un moment où l’unité nationale devrait être notre priorité. NOUS DENONÇONS !

4. Nous réaffirmons ainsi notre soutien à l’Honorable Vital KAMERHE dans l’exercice de ses fonctions, saluons son engagement pour une Assemblée Nationale au service du peuple, au-dessus des clivages partisans, et appelons les députés nationaux de l’Union Sacrée, signataires de cette initiative malheureuse à la retenue, au discernement, et à placer l’intérêt supérieur de la Nation au-dessus de toute ambition personnelle.

5. Nous invitons le Président de la République, garant de la nation et de l’unité nationale, à encourager l’esprit du dialogue, de tolérance et d’ouverture prôné par le Président de l’Assemblée Nationale. Dans une période critique de notre histoire, notre peuple n’a pas besoin de divisions artificielles de nature à ouvrir une nouvelle brèche susceptible de grossir davantage les rangs des exilés politiques à l’instar de l’Honorable MATATA PONYO Mapon et tant d’autres, mais de solutions concrètes pour la paix, la sécurité et la reconstruction nationale.

6. Enfin, nous appelons le peuple congolais à la vigilance face à ces manœuvres politiciennes, et exhortons l’ensemble des acteurs politiques, toutes tendances confondues et des forces vives de la nation à se recentrer sur l’essentiel : le rétablissement de la paix dans l’Est, la prévention de l’unité nationale et la consolidation des institutions républicaines, à travers un dialogue national inclusif.

7. Le Regroupement politique LGD et Allés réaffirme son attachement aux principes démocratiques, à l’Etat de droit et au respect de la liberté d’opinion au sein des institutions de la République.

Pétition tendant à déchoir le Président de l’Assemblée Nationale, RDC : le LGD et Alliés apportent son soutien à Vital Kamerhe
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Agir Ensemble réaffirme son soutien à l'Union Sacrée de la Nation

Le parti Agir Ensemble a pris part au deuxième congrès extraordinaire de l’Union Sacrée de la Nation (USN), le samedi 30 août 2024. Son président national, Yannick Lukusa, a profité de l’occasion pour réaffirmer son soutien indéfectible à l'Union Sacrée et à son Autorité Morale, le Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Le parti a également salué l'adoption de la charte révisée et félicité Guy Loando Mboyo pour sa promotion au sein du Présidium.

COMMUNIQUE DE PRESSE

Le parti AGIR ENSEMBLE, représenté par son initiateur et président national, le Président Yannick LUKUSA, a pris part au deuxième congrès extraordinaire de l’Union Sacrée de la Nation (USN), qui s'est tenu ce samedi 30 août 2024 au Centre Culturel de l'Afrique Centrale, à Kinshasa.

Le Président Yannick LUKUSA a exprimé son soutien indéfectible à la vision et au leadership de la Haute Autorité politique de l'USN, le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Il a salué la convocation de ce congrès extraordinaire, qui témoigne de la vitalité et de la cohésion de l'Union Sacrée.

Par ailleurs, le Président LUKUSA a félicité les sociétaires de l'USN pour l'adoption à l'unanimité de la charte révisée, un acte qu'il juge essentiel pour la consolidation et le renforcement de cette plateforme politique.

Le parti AGIR ENSEMBLE et son président ont également adressé leurs sincères félicitations au Ministre des Relations avec le Parlement, Guy Loando Mboyo, élevé au rang de Membre du Présidium de l'USN. Cette promotion, parmi les 40 membres du Présidium, est perçue comme une reconnaissance de son engagement et de son rôle en tant qu'Autorité de Référence du regroupement ANB.

Le Président Yannick LUKUSA a réaffirmé la volonté d'AGIR ENSEMBLE de continuer à œuvrer aux côtés de l'Union Sacrée de la Nation pour le développement et la prospérité de la République Démocratique du Congo.

Fait à Kinshasa, le 30 août 2024

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