La séance de travail entre le Collège des Fondateurs de l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social, UDPS, et le Collectif Pour l’UDPS Originelle qui a eu lieu, le mercredi 17 décembre 2025, constitue un événement de taille dans les annales de ce parti politique. En effet, au moment où le Président de la République, Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a besoin de l'appui de sa base naturelle, cette rencontre se révèle comme une lueur d'espoir au milieu de l'océan des ténèbres où l'anarchie l'emporte sur la raison, l'illégalité triomphe sur l'état de droit jadis réclamé par les Pères Fondateurs du Parti et l'inconscience comme la vénalité motivent les actes irréfléchis des fossoyeurs de tous bords.
Au cours de cet échange, le Collège des Fondateurs s'est indigné de l'inaction de nombreux locataires du ministère de l'intérieur demeurés silencieux dans ce dossier depuis la fin du Dialogue Intercongolais de Sun City.
Le réveil du Collège des Fondateurs de l'UDPS, un certain 26 septembre 2024, a sonné la fin de l'anarchie et se conforme curieusement au précieux conseil gratuit de l'ancien ministre de l'intérieur Théophile Mbemba qui avait prié la direction de l'UDPS de régler sa crise soit par voie interne soit devant les tribunaux. Or, le Collège des Fondateurs a fini par opter pour une solution interne en mettant fin à l'hibernation, en désignant le Co-Fondateur Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo issu de la Tendance UDPS/TSHISEKEDI comme Président National de l'UDPS sans épithète et en invitant le ministère de l'intérieur à respecter sa volonté tout en demandant aux cours et tribunaux de jouer leur rôle constitutionnel.
Comme il fallait s'y attendre dans pareille circonstance, le Collectif Pour l’UDPS a sorti, sous la signature de son Coordonnateur National, monsieur Felly Fwamba Mubalamate, le communiqué de presse dont nous publions la teneur.
A la demande du Secrétaire permanent de la grande coalition Union Sacrée de la Nation (USN), le Professeur André Mbata, les formations politiques s’alignant derrière la vision du Président de la République, Félix Tshisekedi, se sont rassemblées au Palais du Peuple, siège du Parlement, pour transmettre un massage fort à la communauté internationale en rapport avec la guerre d’agression imposée à la RDC, depuis trois décennies, par le Rwanda voisin. A cette occasion, le jeune parti politique « Les Bâtisseurs du Congo » (BC), initié par le Rapporteur de l’Assemblée nationale Jacques Djoli Eseng’Ekeli, a été très influente et remarquable au cours de de cette manifestation.
Selon l’organisateur, le Professeur Mbata, le rassemblement du vendredi 19 décembre 2025 à Kinshasa avait quatre objectifs principaux. Primo, il était question de démontrer à la face du monde que le Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, n’est pas un homme seul, tout le peuple congolais est derrière lui. Secundo, soutenir les éléments des Forces Armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et les Wazalendos qui, vaillamment, combattent l’ennemi sur tous les fronts à l’Est du pays.
Tertio, témoigner la solidarité et exprimer la compassion aux populations meurtries de cette partie du pays. Enfin, quarto, remercier vivement les gouvernements étrangers qui viennent à la rescousse de la RDC dans cette tragédie humanitaire, spécialement l’administration Donald Trump pour les Etats-Unis d’Amérique pour l’accord de paix de Washington et tous les autres Etats permanents du Conseil de sécurité des Nations Unies qui ont voté à l’unanimité la Résolution 2773, ainsi que l’Angola et le Burundi. Le Député national André Mbata a aussi dit merci au Nonce apostolique en RDC de même qu’à la Belgique.
Par ailleurs, le Secrétaire permanent de l’Union Sacrée de la Nation a martelé, sur la tribune érigée au Palais du Peuple, qu’il ne s’agissait pas d’une marche mais plutôt d’un rassemblement d’un petit nombre où devait se retrouver 1/10.000 (un sur dix mille) membres de cette coalition au pouvoir. Parce qu’une marche aurait nécessité l’envoi d’une correspondance à l’autorité provinciale, voire l’obtention d’une autorisation, pour des raisons sécuritaires évidentes. Les médias ou commentateurs qui parlent de « l’échec ou du fiasco de la marche de l’USN » sont donc complètement passés à côté de la plaque. Que des titres ronflants !
Chaque parti politique de l’USN dont « Les Bâtisseurs du Congo » s’est conformé au quota lui prescrit : entre 15 à 20 membres. Le Président délégué de BC, Esaïe Djoli-A-Djoli, était en mesure de déployer un très grand nombre de militants, mais s’est vu contraint de ne déléguer pas plus de 20 personnes. Ce n’était donc pas un échec mais une réussite pour cette manifestation politique où BC était un parti phare dont la présence était très marquante et remarquée.
Aussi, le chef de la délégation de BC à ce rassemblement et SGA en charge de la coordination des Fédérations, implantation et mobilisation, le camarade Bienvenu Isekonya Nonge Bampaku, est-il intervenu sur la Radio France Internationale (RFI) : « Le Congo est attaqué à cause de ses richesses. Notre message c’est le soutien des accords que le Chef de l’Etat a signé récemment à Washington sous les auspices du Président américain Donald Trump, c’est le combat contre Paul Kagame et ses supplétifs, nous combattons pour l’unité du Congo. On attend que ceux qui ont occupé notre pays s’en aillent », a-t-il déclaré d’un ton ferme.
A l’issue de ce rassemblement, André Mbata et un petit noyau de l’USN ont pris la direction de quelques ambassades dont celles des membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU pour leur adresser de vive voix les remerciements et leur demander de rester vigilants face au régime multirécidiviste de Kigali qui viole l’accord de Washington. « Nous ne dormons pas sur nos lauriers », a prévenu le Secrétaire permanent de l’USN. Pari réussi. N’en déplaise aux détracteurs.
Kinshasa, 21 Déc. 2025. En République démocratique du Congo, l’arrestation d’une personne en prétendue flagrante délit, « quel que soit le lieu, l’heure ou le moment », est de plus en plus brandie comme un sésame juridique universel, permettant de suspendre temporairement voire durablement les garanties constitutionnelles [1][2]. Cette pratique, devenue presque banale, pose une question centrale : le droit congolais autorise-t-il réellement l’arrestation de n’importe qui, n’importe quand, sous le seul prétexte de la flagrance ? Le cas de Monsieur Shadari, au-delà de la personne et des clivages politiques qu’il suscite, interpelle la conscience juridique nationale. Il oblige à revenir au droit, rien qu’au droit, loin des émotions, des règlements de comptes et des instrumentalisations politiques.
La flagrante délit : une notion juridique précise, pas un slogan sécuritaire
En droit congolais, la flagrante délit n’est ni une invention opportuniste ni une clause fourre-tout. Le Code de procédure pénale définit clairement la flagrance comme une infraction qui se commet ou vient de se commettre, ou encore lorsque l’auteur est poursuivi par la clameur publique ou trouvé immédiatement après les faits avec des indices matériels évidents [3]. Autrement dit, la flagrance est une exception, et non la règle. Elle repose sur l’immédiateté du fait, la matérialité des preuves et la proximité temporelle entre l’infraction et l’arrestation [3][4]. En l’absence de ces éléments, parler de flagrance relève non plus du droit, mais de la rhétorique. Transformer la flagrance en justification automatique de toute arrestation, surtout lorsqu’elle vise des acteurs politiques ou des voix critiques, constitue une dérive grave qui vide la loi de son sens.
L’État de droit ne s’arrête pas à la porte d’un commissariat
Même en cas de flagrante délit avérée, le droit congolais – renforcé par la Constitution et les instruments internationaux ratifiés par la RDC impose des limites claires à l’action de la police et des services de sécurité [2][5][6]. L’arrestation n’efface ni la présomption d’innocence, ni le droit à l’information, ni le droit à l’assistance d’un avocat, ni l’obligation de présenter rapidement la personne arrêtée devant l’autorité judiciaire compétente [1][2][5]. Toute violation de ces garanties transforme une arrestation légale en détention arbitraire [6][7]. L’argument selon lequel « la flagrance permet tout » est juridiquement faux et politiquement dangereux. Un État qui banalise l’arrestation sans contrôle ouvre la voie à l’arbitraire, à la peur et à la justice sélective.
Le cas Shadari : une épreuve de vérité pour la justice congolaise
Si Monsieur Shadari a été arrêté en raison d’une infraction réellement commise ou immédiatement constatée, avec des éléments matériels clairs, alors le droit congolais le permet, quel que soit son statut politique. Nul n’est au-dessus de la loi [3][8]. Mais si cette arrestation repose sur des soupçons, des accusations non établies, des faits anciens requalifiés artificiellement en flagrance, ou sur un contexte politique tendu, alors elle devient juridiquement contestable et moralement condamnable [2][6]. Dans un pays marqué par un lourd passé de répression politique, la justice ne peut se permettre d’être perçue comme un instrument de neutralisation des adversaires, au risque de perdre définitivement la confiance des citoyens.
Une pratique révélatrice des faiblesses structurelles de l’État congolais
Le problème n’est pas seulement juridique, il est institutionnel. En RDC, la confusion persistante entre sécurité, justice et politique fragilise l’État de droit [2][6]. L’absence de mécanismes rapides et efficaces pour contester une arrestation arbitraire renforce l’impunité des abus. La flagrance est alors invoquée non pour protéger la société, mais pour court-circuiter les procédures normales, éviter le débat judiciaire contradictoire et imposer un fait accompli à l’opinion publique.
Réhabiliter le droit contre l’arbitraire
La RDC n’a pas besoin d’un État fort contre ses citoyens, mais d’un État fort par le droit. Le respect strict des règles de la flagrante délit n’affaiblit pas l’autorité de l’État ; il la légitime [1][2]. Aujourd’hui, la question n’est pas de savoir si Monsieur Shadari est coupable ou innocent. Cela relève exclusivement des tribunaux. La vraie question est : voulons-nous d’une justice fondée sur la loi ou sur l’opportunité politique ? Car lorsqu’on tord le droit pour un adversaire aujourd’hui, on prépare l’arbitraire pour tous demain.
Nous n’avons pas la prétention d’avoir tout dit et bien dit. L’enrichissement de ce texte par vous fera la beauté, le progrès de l’échange et d’un débat démocratique constructif.
*RÉFÉRENCES JURIDIQUES*
[1] Constitution de la République Démocratique du Congo du 18 février 2006, telle que modifiée, article 17 (liberté individuelle, interdiction de l’arrestation et de la détention arbitraires).
[2] Constitution de la RDC, articles 18 et 19 (présentation rapide devant le juge, droits de la défense, procès équitable).
[3] Code de procédure pénale congolais, Décret du 6 août 1959, article 7 (définition légale de la flagrante délit).
[4] Code de procédure pénale congolais, articles 8 à 12 (conditions, pouvoirs et limites de l’OPJ en cas de flagrance).
[5] Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP), article 9, ratifié par la RDC.
[6] Charte africaine des droits de l’homme et des peuples, articles 6 et 7, ratifiée par la RDC.
[7] Jurisprudence et doctrine africaines et onusiennes relatives à la notion de détention arbitraire.
[8] Constitution de la RDC, article 107 (immunités et exception de la flagrante délit).
Musuamba Betukumeso Naomi, Présidente fédérale et de Ligue des Femmes du MSC à Mbandaka a été ovationnée par les militants et militantes lors de l’implantation et installation de nouvelles équipes dans la ville et les quartiers de Mbandaka. Dans ses lourdes tâches, elle a fait flotter les drapeaux du MSC jusque dans les coins et recoins de la population pygmée.Compté parmi les grands partis politiques de la République Démocratique du Congo, le Mouvement de Solidarité pour le Changement -MSC- continue à s’affirmer sur le terrain. Sous l’impulsion de son leader, ce Parti poursuit sa mission d’implantation et de redynamisation des activités dans la ville et cités de Mbandaka, dans la province de l’Equateur.
Le MSC compte installer dans toutes les bases à Mbandaka des structures spécialisées. Il s’agit de : la ligue des femmes, celle des jeunes et des Nzoyi. Ce parti politique qui fonctionne grâce aux cotisations de ses membres est en train de prouver sa maturité dans son organisation. Naomi explique : « Tous les animateurs des bases ont la confiance totale de notre leader, le Président National du Mouvement de Solidarité pour le Changement, Laurent Batumona. Leur première mission est de recruter les membres en leur donnant l’idéologie du Parti, la deuxième est de soutenir les actions du MSC et du Chef de l’Etat et enfin la dernière concerne la sensibilisation des membres ». Grâce au dynamisme du Président du MSC, le parti des Nzoyis, le MSC, s’est vu implanté dans toutes les provinces de la République Démocratique du Congo. Pour l’heure, le MSC est parmi les grandes formations politiques dans les 26 provinces du pays. Son projet de société défend les valeurs républicaines et citoyennes, le patriotisme, le respect de la chose publique, la solidarité nationale et la justice sociale. En tant que parti moderne ouvert au monde, le MSC a noué une Alliance constructive avec l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social et d’autres partis politiques partenaires pour ne citer que ceux-là. Profitant de cet entretien téléphonique, la présidente fédérale du MSC Mbandaka s’empresse de souhaiter à tous les cadres, militants et sympathisants du MSC une heureuse et fructueuse fête de la nativité. C’est l’occasion pour elle de remercier et féliciter tous les cadres et membres du MSC Mbandaka pour leur précieux travail abattu pour hisser le MSC parti cher au Patriarche Laurent Batumona au firmament de l’Equateur.
En RDC, la longévité politique est souvent synonyme de compromission. Pour durer trente ans, il faut savoir nager avec le courant. Gabriel Mokia Mandembo, lui, a passé trois décennies à nager à contre-courant. Opposant sous Mobutu, critique sous les Kabila (père et fils), et voix dissonante sous l'ère Tshisekedi, le président du Mouvement des Démocrates Congolais (MDCO) est une anomalie dans le paysage kinois : un insubmersible que ni la prison ni les défaites électorales ne parviennent à couler.
Son parcours est celui d'un paradoxe. Homme d'affaires prospère ayant fait fortune dans le café, il aurait pu jouir d'une retraite dorée. Il a choisi l'arène, avec ses coups bas et sa violence. Son programme économique, monomaniaque sur la relance du café et du cacao pour atteindre un budget de 15 milliards USD, a souvent été moqué par une élite intellectuelle, avant que la réalité de la "malédiction des ressources" ne lui donne raison sur le fond : le Congo ne se développera pas sans l'agriculture.
Mais c'est sur le terrain du courage physique que Mokia a forgé sa légende. Ses 42 mois de détention à Makala (2010-2013) pour une rixe télévisée 3 auraient brisé n'importe quel autre acteur politique. Lui en est sorti plus radical. Ses batailles judiciaires épiques, notamment l'affaire de la villa de la Gombe l'opposant à Alphonse Ngoyi Kasanji — une guerre de tranchées qui a vu un nouveau rebondissement spectaculaire en juin 2025 avec la perte du bien immobilier — illustrent sa ténacité. Il gagne, il perd, il recommence. Au-delà du folklore de ses interventions médiatiques musclées, il faut reconnaître à Mokia une constance patriotique. En avril 2025, alors qu'il n'occupait aucune fonction officielle, il montait au créneau pour mobiliser les troupes face à l'agression dans l'Est.
Aujourd'hui, sans siège au Parlement après les législatives de 2023, Gabriel Mokia reste pourtant incontournable. Il est la preuve vivante qu'en politique congolaise, l'existence ne dépend pas d'un décret de nomination, mais de la capacité à incarner, par le verbe et le geste, une certaine idée de la résistance.
Seule une vision éclairée et patriotique aura été à l’origine de son existence et la force motrice de ses actions toutes engagées, sans exception, pour l’avènement de la démocratie et le développement de la RD. Congo. Soufflant aujourd’hui sur sa douzième bougie, le Courant des Démocrates Rénovateurs (CDER), formation politique chère à Jean-Lucien Bussa Tongba, allié stratégique du Président Félix Tshisekedi et Haut Cadre à l’Union Sacrée de la Nation, ne célèbre pas uniquement une décennie d'existence formelle, mais bien une décennie d'engagement idéologique ciblé et d'activisme en faveur d'une vision très précise de l'Etat congolais. Du 17 décembre 2013 à ce jour, et sous l’impulsion de son Initiateur et Président en exercice, cette formation politique aura porté son combat sur tous les fronts en faveur de l’alternance démocratique effective dans le pays ainsi qu’une contribution indéniable dans l’arsenal exécutif et législatif, tant sur le plan national que provincial.
L’histoire, le juge par excellence…
Déjà, en janvier 2015, à l’époque membre de la Dynamique de l’Opposition, le Courant des Démocrates Rénovateurs participait aux manifestations populaires historiques du 19, 20 et 21 janvier pour protester, haut et fort, contre la révision constitutionnelle. Bravant l’interdiction injustement imposée pour contrer ces manifestations, le CDER, sous l’impulsion de Jean-Lucien Bussa, s’était rangée du côté de la population afin de lutter pour l’avènement de la démocratique au sein de notre pays.
Inscrite dans la même lutte, cette fois-là sous l’égide du Feu facilitateur Togolais, Edem Kodjo, ce parti politique joua un rôle clé dans les négociations ayant abouti, le 18 octobre 2015, à la signature de l’Accord de la Cité de l’Union Africaine, où d’ailleurs Jean-Lucien Bussa Tongba fut le Coordonnateur de la Dynamique de l’Opposition dans lesdites assises.
En parallèle, doit-on souligner, cet homme politique patenté mena également, au nom de l’Opposition et en synergie avec la Majorité présidentielle d’autrefois, les travaux préparatoires de ces assises ainsi que celles de l’Accord de la Saint Sylvestre, sous la férule des Evêques de la CENCO, signée le 31 décembre 2016.
Depuis lors, cette force politique s’est introduite dans la sphère exécutive sans en ressortir, exerçant son influence stratégique au sein du Gouvernement central et son ancrage sociopolitique sur l’ensemble du territoire national.
JL Bussa, l’allié de ‘’Fatshi Béton’’
Depuis son accession à la magistrature suprême, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Chef de l’Etat, a su et continue de compter sur les loyaux services du CDER, porté à sa tête par Jean-Lucien Bussa Tongba.
En effet, un des seuls rescapés au Gouvernement depuis 2017, ce dernier aura chapeauté, avec maestra, les Ministères ci-après : plus de 6 ans à la tête du Commerce Extérieur, 4 mois au Portefeuille et actuellement à la tête de l’Aménagement du Territoire.
Aussi, sa formation politique aura significativement contribué à l’avènement d’une nouvelle majorité parlementaire à l’Assemblée Nationale, précédée peu de temps avant par la création de l’Union Sacrée de la Nation, le 6 décembre 2021.
Tout savoir sur son idéologique politique
Ce parti s'est affirmé comme une voix constante, plaidant inlassablement pour le respect des principes démocratiques et la promotion des valeurs morales, piliers qu'il juge indispensables à l'établissement d'un Etat de droit fort et prospère en RDC. Ce douzième anniversaire est l'occasion de mesurer l'impact de son positionnement unique dans un paysage politique souvent fragmenté et volatil.
L'identité du CDER repose sur un triptyque idéologique rigoureux, qui lui confère une singularité et une clarté stratégique : la démocratie libérale, le libéralisme économique et la solidarité sociale.
Sur le plan politique, le choix de la démocratie libérale est fondamental. Il ne s'agit pas d'une simple adhésion à la notion de vote, mais de l'engagement à bâtir une gouvernance où les institutions sont fortes, où les libertés individuelles sont garanties, et où le pluralisme est non seulement toléré, mais encouragé.
Ce volet politique est l'ancre qui permet au parti de naviguer dans les alliances en restant fidèle à une ligne de conduite institutionnelle.
En matière économique, l'adoption du libéralisme est la réponse du CDER aux défis structurels de la RDC.
Ce choix idéologique milite pour la réduction de l'interventionnisme étatique dans les secteurs productifs, favorisant l'initiative privée, l'attraction des investissements directs étrangers et la création d'un environnement des affaires stable et prévisible.
Le parti parie sur la force du marché pour générer une croissance exponentielle et créer des emplois durables. Cependant, cette orientation économique est tempérée et humanisée par son troisième pilier : la solidarité.
Cette dimension sociale garantit que les politiques libérales ne se traduisent pas par une exclusion des populations vulnérables.
La solidarité est le mécanisme correcteur qui assure que la richesse générée par le libéralisme économique soit redistribuée de manière équitable, finançant les services publics essentiels (éducation, santé) et luttant activement contre la pauvreté.
Ce mariage entre le dynamisme économique du libéralisme et l'éthique de la solidarité confère au CDER une approche pragmatique et humaine du développement.
L'Autorité morale, Jean-Lucien Bussa Tongba, incarne cette vision.
Son leadership a permis au CDER de se maintenir et de se développer, y compris lors des périodes de turbulences politiques.
Il a su insuffler une culture de la rénovation et de la compétence, insistant sur la nécessité d'apporter des solutions technocratiques et idéologiquement fondées aux problèmes de la nation. Le fait que le CDER ait survécu et progressé pendant douze ans, sans déroger à ses principes de 2013, est un exploit en soi dans le contexte congolais. Ce douzième anniversaire est donc une réaffirmation solennelle : le CDER n'est pas un parti de circonstance.
Il se positionne comme un partenaire stratégique pour toute initiative visant à consolider la démocratie libérale, à stimuler le développement économique et à renforcer le tissu social du pays.
Le chemin vers un État de droit fort et prospère passe, selon le CDER, par la persévérance idéologique et l'engagement constant de ses membres à la promotion de la moralité publique.
Réuni en session extraordinaire le 06 décembre 2025, le Collège des Fondateurs de l’UDPS, Haute Autorité Morale du parti, a rendu publique une déclaration politique exigeant le respect de l’unicité de l’UDPS et dénonçant l’inaction persistante du Ministère de l’Intérieur face à la coexistence illégale de formations portant la même dénomination. Tout en rappelant son rôle historique et statutaire, le Collège rejette toute initiative menée hors de ses délibérations, conteste la tenue d’un congrès parallèle et appelle à un conclave de réconciliation pour restaurer l’unité du parti derrière la Haute Autorité Politique de Référence, le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. In extenso, lisez l’intégralité de la Déclaration Politique.
DECLARATION POLITIQUE
Le collège des fondateurs de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), la seule Haute Autorité Morale du Parti, en dehors du Congrès, a, au cours de sa réunion extraordinaire de ce samedi 06 Décembre 2025, évalué le chemin parcouru depuis l’annonce de la reprise des activités, restées longtemps en hibernation, et rend public la déclaration politique dont la teneur ci-après :
Le collège rappelle, l’UDPS, sans épithète, a été créée le 15 Février 1982 par un groupe de 13 parlementaires, signataires de la lettre dite de 52 pages adressée au Président Mobutu Sese Seko, et par des non parlementaires qui avaient eu le courage d’apposer leurs signatures au bas de l’acte de création. Après des années de clandestinité, l’UDPS a été enregistrée (sans épithète), et autorisée de fonctionner, d’exercer ses activités politiques sur l’ensemble du Territoire national, le 27/9/1991.
À sa prise de pouvoir en 1997, l’AFDL suspendit les activités des Partis politiques, et, à la levée de la suspension, l’UDPS (sans épithète) fut de nouveau enregistrée le 21/07/2000.
Le collège des Fondateurs fait remarquer que le 26 Septembre 2024, en annonçant la reprise des activités de l’UDPS (sans épithète) avait au même moment invité le Ministre de l’Intérieur à mettre fin à l’existence de plusieurs UDPS avec épithète. Mais, plus d’une année après, le collège des Fondateurs constate avec étonnement, que le Ministre de l’Intérieur ne fait toujours pas respecter la loi sur l’organisation et le fonctionnement des Partis politiques qui interdit l’existence de deux Partis politiques portant les mêmes noms, drapeaux, logos, devise, doctrine sociale, idéologie…
Le collège des Fondateurs a levé l’option de recourir à la justice pour rentrer dans ses droits actuellement bafoués.
Conformément aux articles 16 et 17 des Statuts du 18 Octobre 1994 (dit Statuts de Bondeko), le collège des fondateurs tient à rappeler qu’il n’existe nullement aucun organe dénommé le groupe de 13 parlementaires qui est l’une des composantes du collège des Fondateurs.
Sans porter préjudice à la liberté d’expression constitutionnellement reconnue à tout congolais, le collège des Fondateurs fait également remarquer que tout acte posé par l’un de ses membres non délibéré dans ses sessions, ne l’engage point. Il en est de même du titre de Doyen des Fondateurs qui n’est pas prévu nulle part dans les Statuts.
Le collège des Fondateurs qui milite jour et nuit pour la réconciliation de tous les membres de la grande famille UDPS, a été surpris d’apprendre la tenue du Congrès extraordinaire de la tendance UDPS/Tshisekedi, des lors que sa convocation contredit l’appel à l’unité et l’effacement des tendances lancées par la Haute Autorité Politique de Référence, le 22 Août 2025, en la paroisse Saint-Anne de la Gombe à l’occasion de la Messe dite en hommage aux Fondateurs, co-Fondateurs, Pionniers, Avant-gardistes, qui nous ont quittés, l’arme à la main.
Le collège des Fondateurs rassure tous les membres de la grande famille UDPS qu’il œuvre, en ce moment en faveur de la convocation du Conclave de réconciliation et de l’unité, afin que l’UDPS, notre Parti politique soit requinqué pour accompagner la Haute Autorité Politique de Référence, le Camarade co-Fondateur, Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République, Chef de l’État.
Le collège des Fondateurs se réjouit, enfin, de la signature de l’Accord de paix de Washington entre la République du Rwanda et la République Démocratique du Congo, en vue de mettre fin à la guerre qui a endeuillé plus de 30 ans la partie orientale de notre pays avec un bilan de macabre de plus de 10 millions de nos compatriotes fauchés.
Le Ministre des Droits Humains, Maître Samuel Mbemba Kabuya, a vivement réagi à l'incident survenu ce samedi 6 décembre 2025 à Camp Luka, impliquant la population et Monsieur Jean Marc Kabund-A-Kabund. Tout en déplorant et condamnant fermement ces altercations, le Ministre a rappelé l'importance des libertés constitutionnelles de réunion et de manifestation pacifiques, tout en soulignant l'obligation légale pour les organisateurs d'informer préalablement l'autorité administrative afin de garantir la sécurité de tous.
MINISTERE DES DROITS HUMAINS
COMMUNIQUÉ DE PRESSE N°008
Le Ministre des Droits Humains, Maître Samuel MBEMBA KABUYA déplore l'incident survenu ce samedi 6 décembre 2025, au Camp Luka, entre la population de cette Cité et Monsieur Jean Marc KABUND-A-KABUND.
Le Ministre rappelle que la liberté des réunions pacifiques et la liberté de manifestation sont garanties par la Constitution. De ce fait, il condamne cet incident.
Par ailleurs, le Ministre fait observer que la liberté de manifestation sur la voie publique ou en plein air impose aux organisateurs d'informer par écrit l'autorité administrative compétente du lieu et de l'objet de ladite manifestation afin de lui permettre d'assurer la sécurité des biens et des personnes.
Le Collectif Pour l’UDPS Originelle a publié, ce week-end, une déclaration politique dans laquelle il souligne l'inutilité du Congrès Extraordinaire de l’UDPS/TSHISEKEDI. Ci-dessous l'intégralité de ladite déclaration.
DECLARATION POLITIQUE
Le Collectif Pour l’UDPS Originelle, Structure autonome d'appui du Parti, a, au cours de sa réunion hebdomadaire du mercredi 19 Novembre 2025, passé au peigne fin la situation du Parti, et rend public la Déclaration Politique dont la teneur suit :
1. Le Collectif Pour l’UDPS Originelle rappelle qu'en date du 26 Septembre 2024, le Collège des Fondateurs, organe revêtu des larges pouvoirs en dehors du Congrès, aux termes des Statuts dits "Statuts de Bondeko", avait annoncé la relance des activités de l'UDPS après une longue période d'hibernation, laquelle annonce avait été notifiée à toutes les autorités concernées par les questions d'ordre public, à savoir, au premier chef, le ministère de l'intérieur, la Cour de cassation, l'Inspection Générale de la Police, le Gouverneur de la Ville de Kinshasa, la Présidence de la République, entre autres.
2. Le Collectif Pour l’UDPS Originelle fait remarquer également que, durant son combat politique glorieux, mené dans le respect de la sacralité de la vie humaine, l'UDPS n'avait jamais porté d'épithète pour être l'UDPS/tel ou tel. Mais, à l'avènement du pouvoir "du conglomérat d'aventuriers et d'opportunistes (AFDL/PPRD)" avec le concours des ennemis internes et externes, couplé aux esprits provincialo-ethnico-tribalistes fanatisés, l'UDPS a pris des épithètes qui ont vu son affaiblissement aller crescendo au fil des ans.
3. Le Collectif Pour l’UDPS Originelle souligne qu'à la faveur de l'accession à la Magistrature Suprême de notre pays d'un des membres de l'UDPS, Co-Fondateur et fils biologique d'une des figures les plus marquantes de 13 Parlementaires et des Fondateurs Historiques de l'UDPS, devait marquer la fin des divisions et des inimitiés afin de relancer l'UDPS dans sa configuration d'origine aux fins d'accompagner le pouvoir pour lequel beaucoup avaient donné de leur vie, de leurs temps, de leur argent, de leur intelligence, de leur courage et témérité.
4. Le Collectif Pour l’UDPS Originelle signale que le Collège des Fondateurs avait annoncé, au cours de sa session extraordinaire du 26 Septembre 2024, la tenue d'un Conclave pour jeter les jalons de la réconciliation, de l'unité et de la relance de l'UDPS en exécution de la mission leur confiée par la Haute Autorité Politique de Référence dans la nuit du 08 au 09 avril 2023.
5. Le Collectif Pour l’UDPS Originelle avait bien accueilli l'appel à l'unité et à l'effacement de toutes les rancœurs lancées par la Haute Autorité Politique de Référence, le 21 Août 2025, en la Paroisse Sainte Anne de la Gombe lors de la messe d’action de grâce en mémoire de nos Héros disparus.
7. Le Collectif Pour l’UDPS Originelle a été curieusement surpris d'apprendre, quelques jours plus tard, la convocation d'un Congrès Extraordinaire de l’UDPS/TSHISEKEDI, une décision qui a plongé toute la grande famille UDPS dans l'émoi alors que celle-ci - la grande famille UDPS - s'attendait à la consécration de la réconciliation et la relance en vue de refaire la grandeur mise à mal par des divisions entretenues par les fossoyeurs internes et externes.
7. Le Collectif Pour l’UDPS Originelle tient à alerter tous les membres de la grande famille UDPS sur l'inutilité du Congrès Extraordinaire de l’UDPS/TSHISEKEDI qui essaie, par des moyens dolosifs, de faire la main basse sur notre patrimoine commun en tentant d'effacer son histoire.
Faut-il rappeler que la Tendance UDPS/TSHISEKEDI fonctionne au mépris et en totale violation de la législation congolaise. Elle n'a ni l'arrêté d'enregistrement ni une quelconque récépissé de dépôt de son dossier au ministère de l'intérieur. Ses animateurs utilisent abusivement la dénomination "Union pour la Démocratie et le Progrès Social", un parti existant et appartenant aux Fondateurs Historiques encore en vie.
8. Le Collectif Pour l’UDPS Originelle conseille la Haute Autorité Politique de Référence de ne pas gaspiller son énergie et de ne pas aussi soutenir les assises du Congrès Extraordinaire de l’UDPS/TSHISEKEDI qui ne régleront aucun problème tant sur le fond que sur la forme. Aussi longtemps que la réconciliation ne sera jamais matérialisée et que toutes les Tendances et Sensibilités existantes n'auront jamais disparu.
9. Le Collectif Pour l’UDPS Originelle qui se réclame légaliste, s'étonne de l'inaction caractérisée du ministère de l'intérieur qui ne parvient pas à appliquer scrupuleusement la loi en la matière, cautionnant ainsi l'anarchie dans laquelle baignent toutes les différentes Tendances UDPS.
Economiste chevronné, acteur politique engagé et analyste patenté de grands enjeux, Germain Kambinga Katomba, également ancien Ministre de l’Industrie, suit avec une forte attention l’évolution courante de la situation globale du pays, avec un intérêt affirmé sur sa dimension économique, marquée notamment par le raffermissement continu du franc congolais sur le marché de change.
Derrière cette performance considérable, Germain Kambinga salue une cohérence maîtrisée de l’action publique, qui contribue à accélérer l’amélioration du pouvoir d’achat des populations, en dépit du contexte difficile dû à la crise sécuritaire croissante sévissant dans la partie Est du territoire congolais. Dans sa réflexion publique, interceptée sur son compte X, hier lundi 24 novembre 2025, le Leader du Mouvement Le Centre condamne, cependant, une attitude dangereuse alimentée comme pour semer une confusion planifiée au sein de l’opinion, par rapport à l’appréciation de la monnaie nationale. Allusion faite aux tocsins de certains acteurs politiques qui se livreraient à des interventions improvisées et populistes pour se construire une notoriété.
‘’Économiste, je sais à quel point ce domaine exige de la modestie quand on se lance dans des projections ou des critiques sur lesquels on a peu d’éléments factuels et stratégiques en main mais juste des connaissances d’ordre théoriques ; elle-même, bien souvent, sujet à remise en cause selon les écoles, les époques et les courants de pensée. L’action du gouvernement est consciente, cohérente et finalisée car bientôt trois mois et nous constatons que depuis la mise en œuvre de cette stratégie, les choses tendent plutôt à s’équilibrer et à prendre des allures de stabilité’’, explique, sur son compte X, Germain Kambinga.
Dans la même publication, il encourage le Gouvernement et la Banque Centrale du Congo (BCC) à envisager des actions supplémentaires adaptées pour encadrer le raffermissement du franc congolais. ‘’Ce qu’il faut souhaiter de mon point de vue, c’est que la coordination des actions soit encore mieux structurée entre les différents ministères sectoriels impliqués et cela dans une logique de transversalité efficace pour réduire au maximum la viscosité à la baisse des prix et leur alignement au taux actuel afin de préserver les consommateurs des effets d’aubaine qui bénéficient encore aux maffia économiques locales du fait de la prépondérance du secteur informel dans notre économie’’, souligne-t-il, dans son élan patriotique.
Germain Kambinga promet de rester vigilant face à la situation du pays et à veiller à sa bonne évolution, en proposant, à son niveau, des mécanismes courageux en termes d’analyses pour permettre une conduite harmonieuse de l’action publique, suivant la vision du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
‘’Pour ma part, je compte faire un papier analytique dans six mois, le temps de voir l’évolution de la situation avec un recul en terme d’horizon temporel conjoncturel acceptable. Bon courage aux économistes qui sont plongés dans la mise en œuvre de cette stratégie d’appréciation du franc congolais’’, annonce, enfin, dans sa contribution patriotique, postée sur X, Germain Kambinga Katomba, Leader du Mouvement Le Centre.
En cette période très proche de fêtes de fin d'année où la courtoisie routière devrait prévaloir, le gouvernement a choisi d'initier un contrôle technique des véhicules et des permis de conduire. Une décision qui, au lieu de contribuer à la sécurité routière, se transforme en un véritable casse-tête pour des milliers de citoyens pris au piège d'un manque de planification flagrant.
La réalité est dure : des milliers de travailleurs se retrouvent à souffrir au quotidien, contraints de faire des longues distances à pieds pour rejoindre leur lieu de travail, dans des conditions de transport de plus en plus difficiles. La conjonction des contrôles techniques et des intempéries de ce mardi dans l'après-midi, doublée à l’état de la voirie de la ville complètement dégradé, a induit une rareté des moyens de transport en commun, plongeant la population dans des embouteillages monstres et une détresse palpable.
Cette situation illustre une absence de prévision désolante de la part de nos dirigeants. La mise en œuvre d'une telle politique à un moment aussi critique montre un manque de sensibilité vis-à-vis des réalités quotidiennes des citoyens. La gestion des transports en période de forte affluence devrait être une priorité, et non une source de désagrément.
Il est temps que le gouvernement prenne conscience de l’impact de ses décisions sur la vie des citoyens. Une politique publique efficace nécessite une planification rigoureuse et une prise en compte des enjeux concrets auxquels la population est confrontée. À l'approche des fêtes, nous les congolais ont besoin de solutions, pas de complications. Il est urgent de revoir cette approche afin de garantir le bien-être de tous, surtout en ces temps difficiles.
Dans une lettre ouverte adressée à l’honorable Martin Fayulu, Président national de l’ECIDé et Coordonnateur de Lamuka, le Front Anti-Dialogue reconnaît la pertinence de son rappel sur la souveraineté nationale et l’intangibilité du territoire, avant de soulever de profondes inquiétudes quant à la place accordée au « dialogue national inclusif » dans la résolution de la crise sécuritaire. S’appuyant sur plus de vingt ans de processus politiques infructueux, ce mouvement citoyen estime que les conférences successives n’ont jamais permis de stopper l’agression, de restaurer l’autorité de l’Etat ni de mettre un terme aux complicités internes. Dans un ton empreint de gravité, le Front Anti-Dialogue interpelle le leader politique sur les garanties réelles d’un tel processus face à la persistance des menaces extérieures et des déviations internes, affirmant que l’heure n’est plus aux palabres, mais à une mobilisation nationale résolue pour la défense de la patrie.
FRONT ANTI-DIALOGUE
LETTRE OUVERTE ADRESSÉE À L’HONORABLE MARTIN FAYULU, PRÉSIDENT NATIONAL DE L’ENGAGEMENT CITOYEN POUR LE DÉVELOPPEMENT - ECIDé et COORDONNATEUR DE LAMUKA
Le Front Anti-Dialogue a pris connaissance de votre déclaration par laquelle vous réaffirmez avec force les principes sacrés de la souveraineté nationale, et nous saluons la vigueur avec laquelle vous rappelez que nul accord extérieur ne peut primer sur l’intégrité territoriale de la République Démocratique du Congo. Cette partie de votre engagement rejoint la conscience collective et la mémoire blessée, mais toujours debout, du peuple congolais. Cependant, lorsque vous faites du « dialogue national inclusif » la pierre angulaire de la sauvegarde de la Nation, il nous revient, avec le sens le plus élevé de la responsabilité et devant l’histoire, de vous adresser cette mise au point solennelle.
I. Les dialogues politiques ont atteint leurs limites historiques
Depuis plus de deux décennies, la République Démocratique du Congo a multiplié les dialogues :
• Lusaka,
• Sun City,
• Nairobi,
• Kampala,
• Addis-Abeba,
• Centre interdiocésain,
• et tant d’autres fora présentés comme des solutions salvatrices.
A chaque étape, le résultat fut le même :
• l’intégration des rébellions dans l’armée,
• l’infiltration du territoire national,
• la récompense de l’insurrection,
• la dilution du patriotisme,
• l’impunité des crimes,
• la fragilisation de l’État,
• et l’enracinement des prédations étrangères.
Aucun de ces dialogues n’a apporté la paix. Aucun n’a stoppé l’agresseur. Aucun n’a rapproché la Nation de sa sécurité.
Rien, absolument rien dans l’histoire récente ne permet de croire qu’un nouveau dialogue produirait un résultat différent.
II. Une question essentielle vous est adressée : quelle garantie avez-vous ?
1. Quelle garantie avez-vous qu’en convoquant un dialogue, les velléités du Rwanda s’arrêteront ?
Le Rwanda ne mène pas une aventure ponctuelle ; il poursuit un projet géopolitique structuré depuis trente ans, fondé sur la convoitise des ressources congolaises, l’occupation territoriale indirecte et la déstabilisation stratégique.
Quel mécanisme de dialogue pourrait arrêter une stratégie mûrie, financée, planifiée et assumée ?
Nous attendons votre réponse.
2. Quelle garantie avez-vous que les brebis galeuses congolaises cesseront de servir l’étranger ?
Depuis 1998, les dialogues successifs ont produit le même schéma :
• les collaborateurs internes y entrent en accusés,
• ils en sortent blanchis, promus, protégés,
• et dès le lendemain, ils reprennent le travail de destruction nationale.
Qu’est-ce qui changerait aujourd’hui ? Quelles certitudes nous donnez-vous que les mêmes ne reviendront pas, déguisés en victimes, pour mieux préparer demain la liquidation du Congo ?
III. Le salut de la Nation ne viendra plus des conférences politiques
Le Front Anti-Dialogue affirme, avec gravité et lucidité, que le temps des palabres nationales est révolu.
La seule dynamique qui a produit des résultats concrets sur le terrain n’est pas née d’un dialogue, mais d’une mobilisation populaire consciente, illustrée par l’émergence des Wazalendo, qui ont montré que :
• lorsqu’un peuple se lève,
• lorsqu’il s’organise,
• lorsqu’il refuse la capitulation, alors les lignes bougent et l’agresseur recule.
La défense de la Patrie n’est pas un sujet de compromis politique : elle est un impératif moral, historique et sacré.
IV. Notre position : mobilisation nationale, pas un nouveau dialogue
Pour toutes ces raisons, nous déclarons ce qui suit :
1. Le Congo n’a plus besoin d’un dialogue ; il a besoin d’une mobilisation totale du peuple.
2. La survie de la Nation exige une cohésion née du sacrifice, pas des négociations.
3. Toute initiative qui ramène le Congo vers un énième forum politique affaiblit la résistance nationale.
4. Nous appelons le peuple congolais à s’unir, non autour d’une table, mais autour d’un idéal : défendre la Patrie.
Conclusion solennelle
Monsieur Fayulu,
Notre divergence n’est pas personnelle.
Elle est patriotique.
Elle est structurante.
Elle engage le destin d’une Nation en péril.
Tant que vous ne répondrez pas clairement aux deux questions suivantes :
• Quelle garantie avez-vous que le Rwanda cessera son agression après un dialogue ?
• Quelle garantie avez-vous que les traîtres congolais cesseront de servir l’étranger après un dialogue ?
Alors le Front Anti-Dialogue considérera votre proposition comme un risque pour la survie même du Congo.
La République Démocratique du Congo ne sera pas sauvée par un texte négocié dans un salon.
Elle sera sauvée par la vigilance, le courage, la mobilisation et la résistance patriotique de son peuple.
La politique, dans son sens le plus noble, n’est pas un instrument pour satisfaire des ambitions personnelles ou pour enrichir quelques familles au pouvoir. Elle est avant tout un outil pour organiser la société, protéger les citoyens et améliorer le bien-être collectif. Elle est le levier par lequel les dirigeants peuvent transformer la vie des populations et bâtir un avenir juste et équitable.
Malheureusement, trop souvent en Afrique, et particulièrement en République démocratique du Congo, la politique est prise en otage par des intérêts égoïstes. Les décisions sont guidées par l’avidité, le favoritisme et le renforcement de réseaux familiaux ou partisans, plutôt que par la justice sociale ou le bien-être du peuple. Le pouvoir est utilisé pour asservir, contrôler et diviser, au lieu d’émanciper et d’unir.
Il est temps de rappeler aux dirigeants que la politique est au service du peuple et non de l’ego. Les citoyens ne sont pas des instruments pour satisfaire des ambitions personnelles ; ils méritent une gouvernance transparente, responsable et centrée sur leurs besoins réels. La richesse d’une nation ne se mesure pas à la fortune de ses dirigeants, mais à la qualité de vie, à l’éducation, à la santé et à la sécurité de ses habitants.
S’engager véritablement en politique exige courage et intégrité. Cela signifie prendre des décisions qui servent l’intérêt collectif, réduire les inégalités, protéger les plus vulnérables et créer des institutions fortes et justes. Cela demande de sortir de l’égoïsme et de l’infantilisation du peuple, et de comprendre que le pouvoir n’est jamais un droit individuel, mais une responsabilité envers tous.
Les Africains méritent des dirigeants qui comprennent que le véritable leadership se mesure à l’impact social et humain, et non à l’enrichissement ou au prestige personnel. La politique doit redevenir un espace de justice, d’équité et de progrès pour le bien-être commun.
Nana-Nicole Eloko Ekodi Ekoko Onadjaku
Présidente de l’association Figures de Femmes Inspirées/ Toyakimaniya
Coordinatrice de la Dynamique Le Choix de la Liberté