On semble s'approcher de l'échéance de la mise en place de la commission qui se chargera de mener des réflexions sur la modification ou le changement de la Loi fondamentale. Jean-Claude Katende de l'ASADHO a publié une tribune, ce mercredi 22 janvier 2025, dans laquelle il invite les congolaises et congolais à s’impliquer activement dans ce débat sur la Constitution avant d'indiquer que cette question engage l’avenir de la nation.
Dans son texte, Me Katende critique l’idée selon laquelle le débat constitutionnel serait réservé exclusivement aux spécialistes du droit pendant que cette Loi fondamentale du pays demande l’implication et participation des spécialistes dans les différents domaines.
Il insiste sur le caractère fondamentalement sociétal de ce débat et rappelle que l’article 218 de la Constitution confère au peuple la responsabilité ultime d’approuver, directement par référendum ou indirectement par le Congrès, toute révision constitutionnelle.
«Si c’est le peuple qui décide en dernier ressort du sort réservé au projet de révision de la Constitution, de quel droit certains constitutionnalistes lui refuseraient-ils de participer au débat préalable ?», s’interroge-t-il.
Me Katende dénonce également l’attitude de certains constitutionnalistes congolais, qu’il accuse de manquer de cohérence, d’intégrité et d’indépendance. Il critique ce qu’il perçoit comme des positions changeantes, motivées par des intérêts politiques, tribaux ou financiers.
«Ceux qui s’opposaient à la révision de la Constitution sous le Président Kabila sont aujourd’hui favorables à celle-ci sous le Président Tshisekedi, et vice versa. Ce sont de véritables caméléons que personne de sérieux ne peut suivre ni faire confiance », écrit-il.
Encourageant les citoyens, en particulier les jeunes, à participer activement au débat, Me Katende les invite à se documenter et à prendre position de manière éclairée. Il les exhorte également à se défaire de tout complexe face à des « scientifiques dont la conscience a été détruite par le tribalisme, la corruption et le clientélisme».
«La science sans intégrité, c’est l’immoralité à tous les niveaux», affirme-t-il, appelant les Congolais à participer au débat sans se laisser intimider.
En conclusion, Me Katende se dit ouvert au débat avec tout constitutionnaliste prêt à échanger sur cette question.
Martin Fayulu a réitéré, mercredi 22 janvier, son appel à la cohésion nationale après la prise de Minova dans le territoire de Kahele au Sud-Kivu par la coalition RDF/M23. Pour le" président élu", l'urgence est de sauver le pays du projet de balkanisation qui se dessine à travers cette guerre d'agression rwandaise. Toutefois, il déplore l'absence du Président de la République dans le pays alors que la situation sécuritaire dans l'Est est alarmante.
«L'armée congolaise et le Gouverneur du Sud-Kivu confirment la prise de Minova par le M23. On parle de "trahison au sein des Fardc", de "repli stratégique", et on demande à la population de "ne pas paniquer". Pendant ce temps, M. Félix Tshisekedi est en vadrouille», s'est indigné le leader de l'ECIDé dans un message sur son compte X.
«N'est-ce pas là une complicité des usurpateurs dans le projet de balkanisation du Congo ?», s'est demandé Fayulu, avant d'appeler les congolais à s'unir pour sauver le pays.
Pendant ce temps, les Forces armées de la République démocratique du Congo (Fardc) rassurent que toutes les dispositions sont mises en œuvre pour barrer la route à l'agresseur et ramener la paix dans la partie orientale de la RDC.
Au moins 178 000 déplacés
Le Bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA) a rapporté mardi 21 janvier, le déplacement d’au moins 178 000 personnes du Nord-Kivu vers Minova (Sud-Kivu) entre le 4 et le 20 janvier courant.
Dans son rapport rendu public mardi, cette agence du système de l’ONU indique également qu’au moins deux personnes ont été tuées à la tombée des obus sur Minova dimanche 19 janvier, et signale également qu’au moins 113 blessés ont été reçus à l’hôpital général de Minova. Ces derniers ont été transférés à Goma pour des soins d’urgence.
Ce rapport fait également part du viol collectif de cinq filles d’une même famille par des hommes armés dans la localité de Kalungu. Ces victimes sont prises en charge au centre hospitalier de cette localité.
OCHA fait également part dans son rapport, du viol de deux autres femmes le 14 janvier dernier dans l’aire de santé de Bihovu, en territoire de Kalehe (Sud-Kivu).
Cette agence de l’ONU s’inquiète particulièrement de l’extension des affrontements entre les FARDC et les rebelles du M23 vers la province du Sud-Kivu, provoquant des déplacements massifs de populations, alors que plusieurs activités humanitaires sont suspendues dans cette région à cause de l’insécurité.
A la suite de la pluie du vendredi dernier, la délégation de l'Union des Démocrates Socialistes, « UDS » en sigle, conduite par son Président National, Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi, a pu déposer, le samedi 18 janvier 2025, sa gerbe de fleurs au Mausolée Patrice-Emery Lumumba dans la Commune de Limete. Après le dépôt des fleurs, le Président National de l'UDS a pris la parole pour mettre en exergue l'héroïque combat anticolonialiste du Premier Ministre Lumumba, est revenue sur la trahison de la classe politique congolaise naissante et mettre en relief l'engagement de l'UDS de continuer la lutte anti-impérialiste et antifasciste en République Démocratique du Congo afin de défendre et de protéger son indépendance. Ci-dessous l'intégralité dudit mot de circonstance.
MOT DE CIRCONSTANCE DU PRESIDENT NATIONAL
Soixante-quatre ans viennent de s’écouler depuis l’ignoble exécution du Premier Ministre Patrice-Emery LUMUMBA par les impérialistes à travers leurs laquais congolais et ce, dans des conditions non encore élucidées. Quel crime avait-il commis pour qu’il fût physiquement éliminé sans procès par les donneurs de leçons des droits de l’homme ?
Nationaliste doublé de patriote patenté, notre Héros National Patrice-Emery LUMUMBA est mort à cause de son engagement au service de son pays et de son Peuple. Son mémorable et historique discours prononcé le jeudi 30 Juin 1960 lors de la cérémonie d’accession du Congo Belge à sa souveraineté nationale, aurait été le détonateur parce qu’il n’était pas du goût des colonisateurs qui l’avaient considéré, à tort, comme insulte au Roi Baudouin Ier présent dans la salle.
A dire vrai, le Premier Ministre Patrice-Emery LUMUMBA avait réellement peint la situation qui avait prévalu tout au long de la pré-colonisation léopoldienne et de la colonisation belge elle-même. L’homme politique congolais n’avait aucune considération aux yeux des colonisateurs. Il décrivit les humiliations et les traitements dégradants et inhumains infligés quotidiennement aux Congolais. Ces agissements révoltants furent publiquement dénoncés, ce jour-là, par le leader du Mouvement National Congolais, MNC.
Au fait, ce discours ne fut qu’une goutte d’eau qui déborda le vase. En effet, le Premier Ministre Patrice-Emery LUMUMBA, comme il n’était pas « le nègre de service » des Belges, fut condamné à disparaître de la scène politique congolaise déjà au lendemain de son élection à la tête du Mouvement National Congolais, en sigle MNC, en octobre 1958. Car, l’homme – Patrice-Emery LUMUMBA – ne faisait pas partie des « yesmen » des Belges, ceux qui se recrutaient parmi les membres du fameux « Cercle de la Conscience Africaine » acquis à leur cause et alignés sur la position du Professeur Van Bilsen, coulée dans son célèbre Plan de 30 ans.
D’ailleurs, un indicateur belge de la Sûreté Belge qui avait aussi suivi les travaux du Congrès du MNC de 1958, s’était écrié en déclarant que « les Congolais avaient commis l’erreur de confier la présidence de ce parti à Patrice-Emery LUMUMBA traité de communiste. »
Le Premier Ministre Patrice-Emery LUMUMBA n’était ni communiste ni libéral qu’il fut à ses débuts politiques ni encore moins socialiste. Il fut tout simplement nationaliste et patriote engagé dans la noble lutte pour la décolonisation du Congo Belge. Il réclamait seulement l’indépendance immédiate.
Il y a lieu de souligner que le complot contre le Premier Ministre Patrice-Emery LUMUMBA réussit à cause de la trahison de la classe politique congolaise naissante. Manipulée, infiltrée, achetée avec des miettes et sans idéal patriotique, cette classe politique congolaise avait sacrifié le Grand Leader Nationaliste de la trempe du Président National du MNC pour une poignée de dollars américains. Elle avait, sans honte, privilégié l’accessoire, les intérêts personnels et égoïstes, à la place de l’essentiel c’est-à-dire la défense et la protection de l’indépendance nationale. Ce comportement antipatriotique et indigne de notre classe politique se vit encore de nos jours, 65 ans après l’indépendance. A cause de celle-ci, l’impérialisme peut encore se frotter les mains en République Démocratique du Congo. Triste constat !
Ainsi donc, son crime de lèse-majesté c’était le farouche combat pour l’indépendance totale de notre pays. Anticolonialiste et anti-impérialiste, il a offert sa vie contre la liberté du Peuple Congolais. Un tel sacrifice ne s’oublie jamais. Il devrait faire l’objet d’enseignement dans toutes les écoles congolaises pour que notre jeunesse soit conscientisée sur les méfaits de l’impérialisme et du fascisme.
Quand on parcourt sa dernière lettre adressée à sa Vénérable Épouse, Madame Pauline OPANGO LUMUMBA, notre Héros National prédit le refus de la domination étrangère par les générations congolaises futures en ces termes : « …Tôt ou tard, mon peuple se débarrassera de tous ses ennemis intérieurs et extérieurs, qu’il se lèvera comme un seul homme pour dire non au capitalisme dégradant et honteux, et pour reprendre sa dignité sous un soleil pur. »
Et il poursuivit : « Sans dignité, il n’y a pas de liberté, sans justice, il n’y a pas de dignité, et sans indépendance, il n’y a pas d’hommes libres. »
Dans la conclusion de la lettre précitée, il écrivit courageusement des mots prémonitoires : « L’histoire dira un jour son mot…mais celle qu’on enseignera dans les pays affranchis du colonialisme et de ses fantoches…Moi, je sais que mon pays, qui souffre tant, saura défendre son indépendance et sa liberté. »
Ce testament est le nôtre. L’Union des Démocrates Socialistes, UDS, le réitère dans sa lutte anti-impérialiste et antifasciste en République Démocratique du Congo qui ploie sous le poids de l’impérialisme abject, sanguinaire et inhumain. Il s’agit d’un engagement interpellateur pour toutes les Congolaises et de tous les Congolais. Sans exception.
A cause du néocolonialisme qui a emprisonné la République Démocratique du Congo dans son carcan, notre peuple vit dans la misère et dans la pauvreté meurtrière. Donc, c’est un devoir sacré pour nous tous de nous départir de notre silence coupable et suicidaire. Nous ne devons pas accepter de périr collectivement sans aucune réaction de notre part.
Aux yeux de l’UDS, seul un peuple libre est capable de prendre son destin en main, de tracer la voie de son propre développement. Tel est le sens de l’action politique de l’Union des Démocrates Socialistes, UDS.
Notre présence à Votre mémorial, Monsieur le Premier Ministre Patrice-Emery LUMUMBA, constitue un acte d’engagement qui oblige les Membres de notre parti à servir notre pays en toute liberté et en toute conscience patriotique.
À bas l’impérialisme !
À bas le fascisme !
Vive le socialisme !
Vive Patrice-Emery LUMUMBA, notre Héros National !
L'appel des catholiques et des protestants trouve du répondant dans le microcosme politique congolais. En effet, après le prix Nobel de la Paix, Denis Mukwege, qui a officiellement adhéré à cette initiative des prélats catholiques et protestants, c’est au tour du leader de l'Ecidé d'associer à cette dynamique la communauté internationale.
Le "Président élu" a, dans un message posté sur le réseau social X , commencé par saluer le cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, rendu possible grâce à l’intervention de la Communauté Internationale, notamment les États-Unis, le Qatar et l’Egypte. Et d'ajouter: " J’interpelle cette même communauté pour qu’elle soutienne activement l’initiative de la CENCO et l’ECC proclamant 2025 comme l’« Année de la paix et du Bien-vivre ensemble en RD Congo et dans la région des Grands Lacs ».
Pour le "commandant du peuple", la paix n’est pas un luxe, c’est une nécessité. Chaque homme, chaque femme et chaque enfant doit pouvoir vivre dans la sérénité et la sécurité, sans crainte ni oppression.
Il sied de rappeler que ce « Pacte social pour la paix et le bien-vivre ensemble » a été lancé mercredi dernier par la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) et l’Eglise du Christ au Congo (ECC). Cette initiative vise à appeler tous les chrétiens et citoyens à promouvoir la coexistence pacifique, la solidarité et une responsabilité collective pour bâtir un avenir meilleur dans la région des Grands Lacs.
Consolidation de la cohésion nationale
C'est dans ce même ordre d'idées que le secrétaire général de l'ECiDé, Devos Kitoko, a invité le Chef de l'Etat Félix Tshisekedi à se ressaisir, pour sauver le reste des années de ce deuxième et dernier mandat constitutionnel. A cet effet, l'aile de la coalition formée autour de Martin Fayulu note l'urgence de sauver le pays, une année après l'investiture de Félix Tshisekedi au sommet de l'Etat.
Devos Kitoko peint un tableau sombre de la situation actuelle que traverse la RDC en ces termes: "La population n'est pas satisfaite. La famille biologique et les proches de Félix sont satisfaits. La corruption et les vols gangrènent nos institutions. La sécurité est inexistante. Le M3 contrôlent plus de 130 territoires au Nord-Kivu. L'Armée est abandonnée et travaille dans des conditions très difficiles. La diplomatie est défaillante. Le tribalisme primaire du régime divise notre société. La pauvreté explose. Les infrastructures sont en ruine. Les droits humains sont bafoués".
Avant de conclure : "Le régime doit cesser avec la manipulation et la démagogie. Félix Tshisekedi doit se ressaisir pour le peu de temps qui lui reste. Il doit demander aux pères spirituels de réunir les principales parties prenantes autour d'une table, afin de consolider la cohésion nationale’’.
Le Parti pour un Congo Nouveau (PCN), dirigé par Joël Bakonga, son Président national, a organisé, samedi 11 janvier 2025, dans la grande salle du centre culturel Boboto, son premier séminaire idéologique intitulé "L'Homme au Centre de Tout". Cet événement marque une étape importante pour le PCN à investir dans la formation de ses membres, en perspectives des défis à venir.
Le séminaire a été honoré par la présence du professeur André Mbata, secrétaire permanent de l'Union sacrée de la nation. Ce dernier a salué l'initiative du PCN, soulignant l'importance de la réflexion au sein des partis politiques. "Je vous félicite parce que vous êtes un parti politique qui réfléchit", a-t-il déclaré, mettant en avant le rôle crucial de la pensée critique dans la construction d'une démocratie solide.
Willy Bakonga, l'Autorité morale du PCN, a clôturé le séminaire avec un appel fort au soutien du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi. Il a exprimé la détermination du PCN à soutenir indéfectiblement la vision du Président pour un Congo fort, uni et nouveau. Cette déclaration démontre l'engagement du PCN à participer activement à la réalisation des aspirations du peuple congolais.
L'initiative de Joël Bakonga et de son équipe est à saluer, car elle témoigne d'une volonté de former des leaders éclairés et responsables. Dans un contexte politique souvent caractérisé par des divisions et des conflits, le PCN se positionne comme un acteur de changement, prêt à contribuer à l'émergence d'un Congo moderne et cohérent.
Ce séminaire représente non seulement un moment de réflexion, mais aussi une promesse d'engagement envers les valeurs démocratiques. Le PCN semble déterminé à jouer un rôle essentiel dans la transformation socio-politique du pays.
Le Parti pour un Congo Nouveau (PCN) incarne une vision prometteuse pour la République Démocratique du Congo, plaçant l'homme au cœur de ses préoccupations. En investissant dans la formation de ses membres, le PCN s'engage à créer une génération de leaders éclairés, capables de promouvoir la participation citoyenne et de défendre les droits fondamentaux. Cette approche est essentielle pour surmonter les divisions historiques et favoriser un climat de dialogue constructif. En valorisant chaque voix, le PCN aspire à construire un avenir solidaire et prospère, où chaque Congolais peut contribuer activement à la transformation socio-politique du pays.
La République Démocratique du Congo, en quête d'un changement démocratique, doit absolument placer l'homme au centre de ses préoccupations. Cela implique de favoriser la participation citoyenne, de garantir les droits fondamentaux et d'encourager une éducation éclairée. En investissant dans la formation des leaders et en promouvant la pensée critique, le pays peut se libérer des divisions qui l’ont historiquement affligé. Il est crucial que chaque Congolais se sente valorisé et entendu, car un véritable progrès ne peut émerger que d'une société où chacun contribue à la construction d'un avenir commun, solidaire et prospère pour tous.
Le rendez-vous a eu lieu. Hier, jeudi 9 janvier 2025, Germain Kambinga a effectivement tenu sa conférence de presse au Pullman Hôtel de Kinshasa, ce somptueux cadre situé, plus précisément, dans la commune de la Gombe. C’est dans une salle pleine comme un œuf qu’il a procédé, comme prévu, à la présentation de son ouvrage intitulé : Pour un Congo retrouvé, continuons le changement. Par la même occasion, le Chef de file du Mouvement Le Centre a également abordé des questions essentielles qui touchent au fonctionnement actuel de l’appareil étatique, tout en proposant des mesures adaptées pour des solutions efficaces aux besoins réels des congolais.
Pourquoi faire bloc derrière Félix Tshisekedi ?
Dans son ouvrage, présenté devant les médias, au Pullman Hôtel, Germain Kambinga exalte la dimension réformatrice impulsée par le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, depuis son avènement aux affaires, soulignant des actions courageuses accomplies, dans des conditions parfois difficiles, par ce digne fils du Sphinx de Limete, afin de remettre, très vite, les clepsydres à l’heure, au nom de l’intérêt de tous.
‘’Ceux qui me connaissent savent bien qu'au-delà de la solidarité politique et républicaine à l'égard des différents alliés avec lesquels j'ai travaillé, j'ai toujours su préserver une liberté de ton et une indépendance d'esprit dans l'analyse des faits et de la vie politique de RDC. Plaçant toujours la République au centre de mes préoccupations d'homme politique, j'ai toujours œuvré pour un pays uni, fort, crédible aux yeux du monde et gouverné selon les règles de la démocratie, de la liberté, du respect des droits de l'homme, du respect des opinions et de l'efficacité de l'action publique. C'est d'ailleurs dans la droite ligne de cette approche que j'ai mis en place le mouvement politique Le Centre dans lequel j'expose des idées originales et fortes au bénéfice du développement de notre pays. Il n'est donc pas étonnant qu'après avoir, grâce au recul que m'a imposé ma sortie des charges publiques, analysé avec lucidité et objectivité l'action menée par le Président Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, j'ai décidé d'appeler à la continuité de celle-ci. Sans nécessairement donner un blanc-seing à l'ensemble du quinquennat passé du Président de la République, j'ai choisi de mettre en perspective le Changement, c'est-à-dire, la dimension réformatrice impulsée par le Chef de l'État sous sa mandature. Par une analyse technique et pédagogique des attitudes, des actions, des décisions et des faits politiques de ce dernier, je bats en brèche toutes les idées véhiculées ici et là et qui tendent à faire croire que le Président n'aurait pas répondu aux attentes suscitées par son arrivée au pouvoir’’, souligne l’ancien Ministre de l’Industrie, dans son ouvrage de 138 pages.
Une diplomatie agissante
‘’Lorsque le Président Félix TSHISEKEDI prend le pouvoir en 2019, la République Démocratique du Congo est un pays renfermé sur lui-même. Ses relations avec l'Union Européenne sont des plus exécrables, comme en attestent la fermeture de la maison Schengen et l'expulsion, depuis 2017 de l'Ambassadeur de l'Union Européenne en RDC. Au-delà de l'Union Européenne, toute la diplomatie congolaise semblait en arrêt, à tel point qu'il était difficile d'envisager un processus rapide de redécollage. De nombreux responsables publics étaient sous sanctions des Etats-Unis et de l'Union Européenne et la perception mondiale de la RDC était tellement négative qu'il était presque acquis que le pays ne bénéficierait plus d'aucun investissement direct en provenance des pays industrialisés. Comme chacun le sait, plusieurs causes expliquent cet état de fait. Les plus évidentes sont, sans aucun doute, la crise sécuritaire et la guerre à l'Est qui ont fini par faire de notre pays un Etat failli. Si l'on ajoute à cela la corruption généralisée et la prédation instituée qui rendaient impossible le développement d'un système de captation des investissements étrangers, il était évident que la situation ne pouvait que devenir particulièrement préoccupante. Cependant, au-delà de ces faits, c'est surtout l'attitude des dirigeants d'avant 2019 qui nous ont presque conduit au fond de l'abîme’’, explicite, plus loin, dans son ouvrage, Germain Kambinga.
Vivement le changement de la Constitution
Le Mouvement politique Le Centre soutient l’idée du changement de la Constitution en RD. Congo. A en croire son Président Kambinga, l’heure venue d’engager véritablement un nouvel exode pour planter le décor du développement du pays. Devant la presse, il a exprimé son soutien à l’engagement du Président Félix Tshisekedi consistant à mettre en place, cette année, une Commission pluridisciplinaire qui va réfléchir, sans complaisance, en vue de réformer, de façon systématique, la loi fondamentale de la République démocratique du Congo. Germain Kambinga est de ceux qui pensent que l’on doit aller, cette fois-ci, vers la 4ème République, justement, après l’organisation réussie de plus de trois cycles électoraux, dans l’optique de consacrer un élan ambitieux de progrès intégral dans ce grand et magnifique pays aux richesses innombrables.
Retour de la paix dans l’Est
Le Président Germain Kambinga est revenu, dans sa communication, sur quelques aspects majeurs de son message de vœux, présenté à l’occasion du nouvel an. Il a mis en avant son point de vue relatif à la situation d’insécurité qui persiste dans la partie orientale de la RD. Congo, suite à l’activisme du M23, soutenu par le Rwanda. Selon lui, en effet, le Président Félix Tshisekedi, en tant que Commandant suprême, doit prendre des mesures fortes pour vaincre la crise sécuritaire. Il lui a réitéré son appel à la convocation d’un cadre de réflexion devant intégrer les figures emblématiques du pays, notamment les généraux partis en retraite, pour trouver des solutions durables face à l’agression rwandaise et ainsi parvenir à restaurer la paix.
De même, le Ministre honoraire de l’Industrie a encouragé le Chef de l’Etat à réformer le fonctionnement du Gouvernement. Il a soutenu l’idée de privilégier une gestion structurelle qui va assurer un changement de qualité. Le Président Kambinga a exhorté le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi à donner toute l’importance aux programmes à impact visible, pour la suite de son quinquennat actuel, aux fins de répondre aux aspirations profondes des populations.
Germain Kambinga, acteur politique et président du mouvement Le Centre, se prépare à tenir une conférence de presse importante aujourd’hui, de 9h à 11h, au Pullman Hôtel de Kinshasa. Cet événement se déroulera dans un contexte particulièrement délicat, marqué par des défis sécuritaires majeurs notamment, l'agression du Rwanda sous couvert des rebelles du M23 dans l'Est du pays.
Lors de cette conférence, il va présenter son ouvrage intitulé ‘’Continuons le changement’’, qui met en lumière la vision politique du Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo pour le développement de la RD. Congo. Il y exposera également les actions entreprises par le Gouvernement depuis l'accession de Félix Tshisekedi à la présidence, visant à améliorer le bien-être des congolais sans distinction.
En plus de discuter de son livre, Germain Kambinga abordera d'autres sujets d'actualité cruciaux. Il proposera des solutions concrètes aux problèmes persistants qui affectent la gouvernance actuelle du pays. Dans son message de vœux pour le nouvel an, il avait déjà évoqué des mesures à mettre en œuvre pour répondre aux attentes des citoyens notamment, en ce qui concerne la situation sécuritaire dans l'Est, où les violences commises par le Rwanda et ses supplétifs du M23 continuent de sévir.
L’ancien Ministre de l’Industrie a également appelé le Chef de l'Etat à organiser un cadre de réflexion national pour mobiliser la contribution citoyenne en vue de restaurer la paix dans cette région troublée. Ce cadre serait essentiel pour rassembler les idées et les efforts nécessaires à la résolution des conflits qui minent la stabilité du pays.
La conférence de presse de Germain Kambinga s'annonce comme un moment clé pour discuter des enjeux actuels en RD. Congo et pour proposer des solutions face aux défis sécuritaires et politiques. Les citoyens et les acteurs politiques attendent avec impatience ses propositions et sa vision pour l'avenir du pays.
Au cours d’une cérémonie couplée d’échange des vœux pour le nouvel An 2025 et du 94ème anniversaire de naissance du patriarche Jonas Mukamba, cérémonie organisée le samedi 4 janvier dernier dans la salle Bérnicia dans la commune de Lingwala à Kinshasa, Léonard Nsabua, président national du parti Alliance des Démocrates Congolais, « ADECO » en sigle, rend un vibrant hommage à celui qu’il qualifie ‘’d’homme juste, politicien civilisé et constant, plein de compassion, conseiller efficient et collaborateur admirable’’. «Votre magnanimité restera longtemps gravée dans nos mémoires, surtout votre sens excessif de pardon», dit-il. En second lieu, la cérémonie d’échange des vœux organisée à cet effet et devenue une coutume depuis 2008, soit 3 ans après la création de l’ADECO, Léonard Nsabua déclare : «nous avons eu le goût d’organiser et ce, chaque année, une rencontre festive annuelle dans le but de consolider l’intégration de tous les membres du parti, de parfaire leurs relations interpersonnelles et surtout de donner un nouvel élan aux activités du parti». Cette cérémonie grandiose a connu la participation de plusieurs invités de marque réunis autour du patriarche pour lui faire leurs vœux et souhaits.
ALLOCUTION DU PRESIDENT NATIONAL DE L’ADECO, A LA CEREMONIE COMBINEE D’ECHANGE DES VŒUX ‘’ADECO 2025 ET DU 94ème ANNIVERSAIRE DU PATRIARCHE JONAS MUKAMBA KADIATA NZEMBA, LE SAMEDI 04 JANVIER 2025, DANS LA SALLE DES FETES BERNICIA, A KINSHASA KASA-VUBU
Excellences Messieurs les Vice-Premiers Ministres, Ministres et Vice-Ministre ;
Honorables Députés et Sénateurs ;
Messieurs et Mesdames les Mandataires Publics ;
Distingués invités, en vos titres et qualités respectifs ;
Chers Camarades ;
Au nom de tous les membres de l’Alliance des Démocrates Congolais, ‘’ADECO’’, notre très cher parti, nous vous saluons très chaleureusement, avec émerveillement d’ailleurs, et vous souhaitons de passer un agréable moment en notre compagnie.
Votre présence en ce lieu témoigne de la qualité des relations qui nous lient à vous, de votre foi en un avenir commun au travers nos rapports de partenariat politique et de votre haute considération à l’égard de notre Mentor, le Père-Fondateur de l’ADECO et Patriarche National, l’Honorable Sénateur MUKAMBA Kadiata Nzemba Jonas.
Nous vous en remercions de tout cœur.
En ce début du nouvel an 2025, un double-évènement nous rassemble, d’abord pour nous solidariser avec notre Mentor, l’Honorable Sénateur Jonas Mukamba Kadiata Nzemba, qui totalise aujourd’hui, jour pour jour, 94 ans depuis sa naissance, le 04 janvier 1931, dans la Ville de Tshikapa, dans l’actuelle Province du Kasaï. Joyeux anniversaire très cher Patriarche.
Contrairement aux années antérieures, nous avons voulu cette fois-ci faire d’une pierre deux coups : en premier lieu, nous acquitter d’un devoir social, celui des enfants qui honorent leur père, au travers la célébration de son 94ème anniversaire !
Notre fierté est tellement grande, très cher Patriarche Jonas MUKAMBA kadiata Nzemba wa Nzembela wa kua Madiondu wa Ntambua wa yibidi wa yinayi mu mpaya, yidi mishala nya kuelela bantu mala, mikuabu ki ya kuselangana nayi ! Kadiata mulengela maboko, mulengela bianza, kadi kulengedi hatuhu, e kulengela ni mpumpu wa mukana !
Ô ! Qu’il est long votre nom, autant soit longue votre vie, non pas par hasard, mais comme l’affirme le psalmiste : « le juste vivra comme un baobab ».
Ah oui ! Un homme juste, vous l’êtes, un politicien civilisé et constant, plein de compassion, conseiller efficient et collaborateur admirable.
Votre magnanimité restera longtemps gravée dans nos mémoires, surtout votre sens excessif de pardon.
En effet, même face aux humiliations exécrables de votre très respectueuse personnalité, vous ne lésinez aucunement à pardonner vos tortionnaires.
En lisant votre parcours de vie, il s’avère que la justice de Dieu vous suit partout. Le Dieu d’Israël, qui ne dort pas, vous a déjà rétribué par le passé, il vous rétribue présentement et vous rétribuera davantage dans le futur, surtout en maintenant votre lucidité intacte et votre longévité qui est en passe de battre le record des politiciens vertébrés et costauds.
Soyez vraiment béni et que Dieu vous fasse grâce pour que nous revenions fêter vos 100 ans, le samedi 04 janvier 2031.
En second lieu, nous venons répondre à une exigence, devenue une coutume au sein de notre parti, il s’agit de « la cérémonie d’échange des vœux ».
En effet, depuis 2008, soit 3 ans après la création de l’ADECO, nous avons eu le goût d’organiser et ce, chaque année, une rencontre festive annuelle dans le but de consolider l’intégration de tous les membres du parti, de parfaire leurs relations interpersonnelles et surtout de donner un nouvel élan aux activités du parti.
Ainsi, souvent après la cérémonie d’échange annuel des vœux, les structures du parti connaissent du chambardement au niveau de ses animateurs.
Je confirme que d’ici mi-janvier, je procèderai au réaménagement des équipes d’animateurs qui m’accompagnent dans la gestion du parti, à savoir :
Les Membres du Conseil Politique National ;
Les Membres du Comité Exécutif National ;
Les Membres du Conseil National de Discipline ;
Les Membres des Conférences Provinciales ;
Les Membres des Comités Exécutifs Provinciaux ;
Les Membres des Conseils Provinciaux de Discipline ;
Les Membres des Conférences Urbaines ;
Les Membres des Comités Exécutifs Urbains ; - Les Membres des Conseils Urbains de disciple ; -
La redynamisation des activités du parti, telle que nous venons de l’annoncer, marquera le début de la longue marche pour la bataille électorale qui interviendra, éventuellement, en 2028.
L’ADECO s’engage à affûter ses armes aux côtés et en collaboration exemplaire avec ses partenaires politiques, dont l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, « UDPS/ TSHISEKEDI », que dirige l’Honorable Augustin KABUYA TSHILUMBA Nkashama mufunyina kutapa, bamumona batuta nkashi, et les Forces Politiques Alliées de l’UDPS / TSHISEKEDI, « FPAU » dirigée par Son Excellence Elysée BOKUMUANA Maposo, Bodina, Elombe.
L’ADECO, l’UDPS et les FPAU doivent constituer une gracieuse pépinière des Patriotes consciencieux pour le bon fonctionnement des Institutions Politiques en RDC.
Ainsi notre union, dans une solidarité et une collaboration sincères, fera notre force dans notre soutien commun au Chef suprême, Félix-Antoine TSHISEKEDI Tshilombo, Président de la République et Chef de l’Etat.
Loin de nous de se sentir isolé, l’inquiétude est toutefois croissante dans les rangs de l’ADECO car, voici bientôt six ans que nous sommes au pouvoir, mais l’ADECO, mon parti continue à vivre dans la frustration et pour cause, aucun de ses membres n’a jamais été nommé par Ordonnance Présidentielle.
Fort heureusement, il n’est pas tard que notre Autorité Suprême se rende à l’évidence, pour qu’enfin quelques cadres de l’ADECO, se sentent aussi effectivement intégrés dans notre famille politique, celle des Dirigeants actuels du Pays.
L’ADECO réitère son soutien total au Père de la Nation et aux animateurs de toutes les autres Institutions du Pays.
A nos vaillants militaires qui sont au front, à tous les Agents de Sécurité et aux Patriotes WAZALENDO, trois mots suffisent pour résumer notre ultime vœu pour le nouvel an 2025 : « BENDELA EKUEYA TE ».
Notre thème de cette année inspire de l’optimisme, de la détermination, de la rigueur et de la volonté de bien faire. En voici le libellé :
2025 : Une nouvelle année, une nouvelle constitution, un nouveau départ pour une RDC unie et réconciliée avec Félix-Antoine TSHISEKEDI Tshilombo, Président de la République et Chef de l’Etat.
Excellences Messieurs les Vice-Premiers Ministres, Ministres et Vice-Ministre ;
Honorables Députés et Sénateurs ;
Messieurs et Mesdames les Mandataires Publics ;
Distingués invités, en vos titres et qualités respectifs ;
Chers Camarades ;
Je ne pourrais terminer cette allocution sans aborder la question de la constitution, qui fait couler beaucoup d’encre et ce, depuis le 23 octobre dernier lorsque le Chef de l’Etat avait émis le vœu de soumettre aux experts constitutionnels, l’examen de l’opportunité de la modification de la constitution.
Parce que le désir d’un chef tient lieu d’un ordre, l’ADECO, à travers son Président National, votre humble serviteur, avait créé depuis le 02 novembre 2024, un groupe WhatsApp dénommée : ‘’ OUI POUR LE CHANGEMENT DE LA CONSTITUTION’’.
Voilà la position officielle de l’ADECO dont les motivations profondes sont, entre autres, les suivantes :
La constitution actuelle, que nous qualifions de belligérants ruine tous les efforts fournis par le Gouvernement, particulièrement pour la mobilisation des recettes publiques. Elle a autorisé la création des Institutions pléthoriques, voire éléphantesques. Ainsi, les dépenses qui couvrent les besoins des institutions inutiles d’une part et du personnel pléthorique d’autre part, peuvent être si la constitution est adaptée à nos réalités, être affectées à la réalisation de grands projets sociaux et à l’amélioration du revenu moyen du Congolais.
Un autre débat, presque inutile, est celui qui oppose les partisans de la révision à ceux du changement de la constitution.
En effet, le changement constitutionnel consiste en la modification de la philosophie du texte. Pour le cas d’espèce, par exemple, les belligérants avaient considéré la République Démocratique du Congo comme une terre conquise, un butin de guerre, que les vainqueurs devaient se partager, au prorata des efforts de chacun. C’est cette vision rétrograde qui a prévalu à la création des Institutions pléthoriques dont le chevauchement dans le fonctionnement ne gênait personne !
A la lumière de ses explications et comme la constitution que le peuple veut doit prôner la Justice Sociale, la redistribution équitable du revenu national, logiquement la philosophie du texte doit changer et donc, on devra parler d’une nouvelle constitution et non de la révision. Ce qui est vrai c’est que le monde a toujours été constitué de deux camps, celui des Bâtisseurs d’un côté et les destructeurs de l’autre. Choisissons le camp des bâtisseurs, incarné par Son Excellence, Monsieur le Président de la République Félix-Antoine TSHISEKEDI Tshilombo, FATSHI-BETON.
Que chacun et chacune empruntent la voie de la raison et le Congo sera sauvé.
Vive les 94 ans d’âge du Patriarche Jonas MUKAMBA Kadiata Nzemba;
C’est un nouveau départ, une nouvelle vision qui prend son élan.
Le MSC tourne le dos aux passés électoraux et frustrations et fixe de nouvelles perspectives. Le Manifeste du MSC est le nouveau mécanisme dont les objectifs sont, entre autres, de conquérir le pouvoir par la voie démocratique, d’instaurer un Etat de droit pour garantir paix et booster le développement intégral de la RDC, en mettant un accent sur le bien-être des congolais. Bien plus, le MSC tient à instaurer une politique de production des richesses, la distribution équitable et de combattre les antivaleurs, partant défendre les valeurs humaines, morales et sociales. Politiquement, le MSC qui vivait en état d’hibernation a désormais un Manifeste qui réveille et incarne la vision d’un grand Parti politique des masses populaires.
L’Autorité Morale du MSC, Laurent Batumona, l’a présenté au grand public lors de sa rentrée politique le 28 décembre 2024 au Centre Nganda. Il a marqué de son empreinte la Performance dans la gouvernance de son Parti.
En dotant son Parti politique d’un manifeste, il veut non seulement mobiliser les masses mais également restaurer l’influence du MSC. Ce Manifeste présente de nombreux organes au niveau national, provincial, territorial et local. Parlant de son projet de société, le Manifeste se focalise sur trois axes qui constituent les idées forces. Il y a, entre autres, l’épanouissement intégral de l’ensemble du peuple congolais dans l’unité, la liberté, la solidarité, la justice, le travail. L’instauration d’une justice sociale avec comme sous bassement le respect de droits de l’homme et du citoyen et, enfin, le devoir de servir l’intérêt général. Le MSC opte pour la devise : Unité, Travail et Changement. Fixant ses options fondamentales par rapport au régime politique, le Manifeste du MSC opte pour un régime politique semi-présidentiel selon lequel le président de la République est élu aux suffrages universels directs avec un parlement bicaméral classique. S’agissant de la forme de l’Etat, le MSC opte pour un Etat unitaire largement décentralisé afin de pouvoir faciliter le développement des provinces, des villes, des communes, des secteurs et des chefferies. Le libéralisme économique et politique est sa doctrine. La social-démocratie est son idéologie.
En innovant la politique de son Parti, l’homme à la courtoisie des rois qui dégouline sur son corps, qui se met debout pour saluer ses visiteurs même des plus humbles, inspire respect et confiance au point que la population lui fait confiance sans garantie. Il inspire le courage en même temps qu’il séduit.
Laurent Batumona s’est senti interpellé sur la marche de son Parti le MSC et a revu la vision sur les échéances à venir. Il dote le MSC d’un Manifeste du MSC au grand bonheur d’une foule qui avait envahi le Centre Nganda, dès 9:00’ et sans bouger jusqu’à 17:00’. La foule ne pouvait pas quitter, sans avoir écouté et entendu celui qui n’est pas dans la cabine passagers du vol RDC mais dans le cockpit pour être informé des détails du vol, ce qui va, ce qui l’est moins, où va le vol, les contraintes météo, comment les contourner, poursuivre ou pas le vol même au plus des frustrations.
Il y a lieu de rappeler, qu’ils étaient tous là venus de tous les recoins de la RDC, les cadres du Parti, n’ayant pas forcément été élus et les élus. Des personnalités politiquement diverses mais qui se reconnaissent une origine et une âme communes : PEP-AAAP, AE, A2R, AMSC et du FP. L’homme qui les a mis ensemble : L’Honorable Laurent Batumona, les a conduits en cette grande salle du Centre Nganda.
Un extrait de son mot prononcé à ce rassemblent résonne encore et toujours, d’où il tire les moments d’angoisse et de frustrations qu’il a pu surmonter.
‘’Je m’adresse à vous qui avez accepté de nous retrouver à cette rentrée politique de l’Autorité Morale ce soir. Rien qu’à vous regarder, les visages en disent plus que les mots, puisque suivant nos croyances ancestrales, les morts ne sont pas morts, puis-je vous demander, en lieu et place de l’habituelle minute du silence, de vous mettre debout en mémoire de nos vaillants combattants des FARDC et nos populations qui ont perdu la vie dans l’Est de la RDC’’.
Il a, par la suite, annoncé de nouvelles structures organiques pour redynamiser, outre leur vocation initiale, conduisent des réflexions et font des propositions face aux problèmes sociaux, économiques, financiers du Parti.
Prenant congé de la salle, il a invité les membres du Parti à s’inscrire pour les postes des différents organes.
L'Union des Démocrates Socialistes, UDS, a commémoré la Journée Nationale des Martyrs de l'Indépendance, samedi 4 Janvier 2025, au Centre Bondeko de Kinshasa, au cours d’une matinée politique tenue sous le thème : "L'édification de l'État socialiste en RD Congo". Placée sous la direction du Sénateur honoraire Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi, Président National de l'UDS, cette manifestation a connu la participation de plusieurs membres de l'UDS et de quelques invités de marque dont messieurs Shambuyi Kalala Kabua ka Ntanda, Président National du CPL et Secrétaire honoraire à l'organisation des masses de l'ex-AFDL, et Johnny Luboya Mukadi Kaba, Président National de l'ADPD.
Trois temps forts ont marqué l’évènement, à savoir le message de l'ancien Secrétaire à l'organisation des masses de l'AFDL, la présentation des membres du Comité Directeur de l'UDS et le discours de circonstance du Président National de l'UDS.
Après la présentation des membres de l'exécutif national de l'UDS, M. Shambuyi Kalala Kabua ka Ntanda a brièvement retracé la portée historique de la date du 4 Janvier 1959 en mettant l'accent sur l'adhésion des masses populaires à un projet politique comme elle avait adopté l'idée de l'indépendance immédiate défendue par le MNC de Patrice-Emery Lumumba après sa participation à la Conférence d'Accra en 1958.
Le Président National de l'UDS a, enfin, pris la parole. Dans son mot, il a exprimé son soutien à la démarche visant la mise en place d’une Constitution adaptée aux réalités du pays, affirmant son appui sans condition au Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. M. Crispin Kabasele a, sur un autre chapitre, situé les circonstances des émeutes du 4 Janvier 1959 qui avaient débouché sur la tenue de la Table-Ronde belgo-congolaise de Bruxelles en Belgique du 20 Janvier au 20 Février 1960 et sur la fixation de la date de l'indépendance au 30 Juin 1960.
Il a ensuite brossé le bilan sombre des 66 ans de la gouvernance congolaise depuis l'indépendance nominale de la République Démocratique du Congo qui ne s'est pas encore débarrassée de l'impérialisme, du fascisme et de la tutelle des anciens colonisateurs.
À cause de la mainmise des impérialistes, la République Démocratique du Congo se fait continuellement exploitée tandis que le Peuple congolais croupit dans la misère noire. "Toutes les politiques libérales et néolibérales imposées par les impérialistes et pratiquées dans notre pays ont littéralement échoué, a-t-il insisté.
Selon lui, le socialisme se présente comme une alternative crédible au capitalisme prédateur qui sévit en République Démocratique du Congo. Il en a profité pour donner des exemples des pays socialistes qui ont réussi comme la Chine, la RPD de Corée et autres Venezuela.
Le Président Crispin Kabasele Tshimanga a également défendu le choix du socialisme adopté par l'UDS pour le développement intégral et harmonieux de la République Démocratique du Congo. Il a brossé au hasard la faillite d'un grand nombre de secteurs de la vie nationale qui ont connu une regrettable régression depuis l'indépendance. Pour l'UDS, le socialisme devrait être la voie salutaire pour notre pays.
Il a conclu son intervention par fixer l'opinion nationale que le combat de la libération du Peuple Congolais du joug impérialiste et néocolonial sous la bannière du socialisme se fait au nom des Martyrs de l'indépendance, de Patrice-Emery Lumumba, Pierre Mulele, M'Zee Laurent-Désiré Kabila et Étienne Tshisekedi wa Mulumba.
Par ailleurs, l'ambassadeur de la République Bolivarienne du Venezuela, madame Laura Suarez, a adressé un message de solidarité aux cadres et membres de l'Union des Démocrates Socialistes, UDS, réunis dans le cadre de cette matinée politique.
Dans son message de vœux, publié à l'occasion de la traversée pour la nouvelle année, Germain Kambinga, Président du parti politique Le Centre, demande au Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, de privilégier, sans tarder, en 2025, des mesures courageuses pour accélérer le processus de développement de la RDC. Il a avancé des pistes efficaces pour des solutions durables aux maux ayant longtemps rongé le pays.
Pour une paix totale
En premier lieu, Germain Kambinga met l'accent sur la paix. Il invite, en effet, le Chef de l'Etat à convoquer, cette année, un cadre de réflexion à l'échelle nationale en vue de recueillir, a-t-il dit, les contributions des acteurs majeurs de la sphère politique du pays, mais également des officiers supérieurs des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) admis à la retraite.
« 2024 est derrière nous. C'était une année électorale. Malgré les menaces qui pesaient sur notre pays, nous avons réussi un processus électoral qui a permis que nous ayons un Président qui préside, un Gouvernement qui gouverne et un Parlement qui légifère. Toutefois, pour chaque congolais, face à sa conscience, l'avenir est encore une menace. Le combat qui doit être celui de ceux qui nous dirigent est de faire en sorte que l'avenir soit une espérance. Ce n'est pas facile, car nous avons cette épine dans notre pied. Cette épine, c'est la guerre. La guerre qui handicape le processus de normalisation du fonctionnement de notre Nation, la guerre qui empêche notre essor économique. Nous sommes un pays avec de fortes dotations en ressources humaines, en sol. Nous avons un sous-sol riche. L'avenir de l'humanité se joue en République Démocratique du Congo... Nous avons tout pour nous développer... La guerre est un problème. La guerre est le principal frein à notre processus de développement. Ce qui pose fondamentalement problème dans pays, c'est que nous avons une guerre qui nous est imposée par le Rwanda, une guerre qui handicape notre processus de développement, une guerre qui est accompagnée et acceptée par des officines internationales qui ont transformé la République démocratique du Congo, par des raccordements frauduleux, en une source bon marché des matières premières stratégiques. Tant que le Congo ne va pas considérer la guerre comme une priorité stratégique, nous ne trouverons pas de solution », souligne l'ancien Ministre de l'industrie.
Selon lui, le moment est venu pour une mobilisation totale pour la paix, insistant sur la nécessité de recourir à l'expertise des grands officiers de l'armée admis à la retraite.
« Nous proposons au Président de la République de prendre le courage de convoquer une réflexion stratégique et nationale sur la sécurité intérieure. Comment restructurer le fonctionnement de notre pays au regard de cet impératif. Nous voulons que nos services de sécurité soient au diapason de cette problématique... Connaître le Rwanda, c'était une de nos fortes propositions d'il y a dix ans. Et, c'est toujours d'actualité. Combien parmi nous connaissent l'ennemi ? Combien de congolais connaissent cet ennemi. Etudions le Rwanda, étudions notre ennemi... Réunissez, Monsieur le Président de la République, les Généraux retraités de l'époque de Mobutu, de M'zee et de votre Prédécesseur. Je ne pense pas qu'ils vous trahiront. Les Généraux comme Etumba, Olenga, Baramoto et tant d'autres qui ont une connaissance et du Rwanda historique et du Rwanda actuel... Prenons cette guerre comme une des priorités », indique-t-il, dans son message.
Soutien total à la réforme constitutionnelle
Par la suite, Germain Kambinga a réitéré son accord pour une réforme constitutionnelle en RDC, en vue de mettre en place un modèle de la loi fondamentale adapté aux réalités du pays. « L'année 2025 va être également une année pour le courage d'une Nation de se reformer. La réforme constitutionnelle qui pourrait aboutir en 2025 est une réforme essentielle. Des conceptions de l'Etat et de la Société s'opposent généralement de façon erronée dans les débats congolais... Une Constitution qui n'est pas un instrument de développement ne sert à rien », conseille Germain Kambinga.
Il plaide également pour une réforme du Gouvernement dans l'optique de consacrer une gestion axée sur les résultats.
« Avant même de penser à une réforme de l'efficacité de l'Etat, il faut une réforme du Gouvernement parce que celui-ci est la cheville ouvrière qui met en application la vision du Chef de l'État au quotidien... Le Gouvernement doit être réformé dans sa manière de se construire, de fonctionner. Il faut imaginer une approche dans laquelle il y a la politique et la compétence. Si on veut sortir du populisme, si on veut des résultats socioéconomiques », insiste, dans son message de vœux, Germain Kambinga, visionnaire du regroupement politique « Le Centre ».
Ce lundi 30 décembre 2024, l’opposant Martin Fayulu a adressé au peuple congolais son message de vœux dans lequel il dresse un bilan en rapport avec la situation qui sévit sur l’ensemble du territoire national. Il note «L’absence totale de rigueur dans la gestion du trésor public qui accentue les problèmes auxquels la RDC fait face ». Il fustige en même temps la tentative de réforme constitutionnelle alors que selon lui, «Il n’y a ni nécessité ni opportunité pour un tel projet. Ce que le peuple congolais attend, ce ne sont pas des modifications constitutionnelles opportunistes et intempestives, mais des actions concrètes et courageuses qui empêchent le régime d’honorer toutes les promesses faites au peuple », et d’ajouter : « la Constitution ne donne pas non plus le droit de dilapider les deniers publics ».
Adresse de l’opposant congolais Martin Fayulu au peuple congolais ! Congolaises et Congolais, très chers compatriotes,
En cette fin d’année 2024, je rends grâce à l’Eternel, Dieu Tout-Puissant, qui nous a protégés et soutenus malgré les épreuves. Malheureusement, beaucoup de nos compatriotes nous ont quittés à cause de la maladie, des accidents, de la pauvreté ou encore des violences causées par les groupes armés, notamment les supplétifs de l’armée rwandaise appelés M23 et certaines milices exploitant nos richesses naturelles.
A ceux qui pleurent leurs proches, à ceux qui portent dans leur chair et leur esprit les stigmates de ces violences, et à tous ceux qui luttent pour survivre face à la mauvaise gouvernance et à la prédation de nos ressources, j’exprime ma profonde compassion. Que Dieu se souvienne de chacun d’eux et répande sa miséricorde sur tout notre peuple.
Je rends un hommage émouvant à mon Directeur de Cabinet, Jean-Claude Mwalimu Solo Sabiti, que Dieu a rappelé à Lui le 23 octobre dernier.
Mes chers compatriotes,
Notre pays traverse une période sombre, marquée par un désordre savamment orchestré depuis le hold-up électoral de 2018, suivi par le simulacre d’élections de 2023. Toutes les contrées du pays sont en proie à un recul social. La situation désastreuse du Grand Kasaï, courageusement décrite par le Gouverneur du Kasaï Central, L’Archevêque de Kananga et l’évêque de Mwene-Ditu, illustre la détresse de notre pays tout entier et une absence de vision qui conduit le pays lentement mais sûrement vers un suicide collectif. Le bilan est accablant. Ce n’est pas une opinion, c’est un constant qui s’impose.
La corruption et le vol gangrènent nos institutions.
Les défis de la RDC sont multiples et requièrent une mobilisation méthodique des ressources de l’Etat. Hélas, des milliards de dollars sont détournés à travers des projets fictifs et des contrats léonins. Les ressources du peuple sont dilapidées et les frais de corruption sont tellement légion que beaucoup ne s’en émeuvent plus. Le banditisme d’Etat d’une minorité prédatrice et le train de vie surréaliste des institutions doivent interpeller chaque Congolais. Il s’agit là de votre argent, gagné à la sueur de votre front. Indignez-vous ! Aux voleurs en col blanc tapis dans les institutions, je vous renvoie à Dieu et aux images de fin de règne des régimes qui affament leur peuple et vivent dans l’excès aux frais du contribuable.
Cette absence totale de rigueur dans la gestion du trésor public accentue les problèmes auxquels nous faisons face :
La sécurité est inexistante.
Le M23 contrôle plus de 130 localités au Nord-Kivu. Je répète, 130 ! Les ADF continuent leurs massacres à Béni, Butembo, Lubero, Irumu et Mambasa. Les armées rwandaises, ougandaises et burundaises opèrent dans le Nord-Kivu et le Sud-Kivu. Tout cela, sous le regard impuissant de ce qui reste de l’Etat. Les groupes armés de tout bord sévissent en Ituri. Les « Mobondo » dérangent la quiétude des citoyens dans le grand Bandundu, à l’Est de Kinshasa et dans une partie du Kongo Central. Le pays compte aujourd’hui plus 8 millions de déplacés internes. Une telle situation devrait mobiliser l’attention de n’importe quel Gouvernement avec un minimum de sérieux. Chez nous, le sujet est traité avec une légèreté déconcertante et le champagne coule à flot au sommet d’un Etat failli et faible.
Notre armée est abandonnée.
Après six ans au pouvoir, le régime n’a pas réussi à doter le pays d’une force militaire capable de défendre notre souveraineté. Nos soldats, courageux mais sous-équipés, affrontent des forces ennemies bien armées. L’argent dilapidé à Kinshasa, à lui seul, pourrait changer le rapport de force sur le terrain.
La diplomatie est défaillante.
Face aux manœuvres de Paul Kagame et à ses accusations mensongères contre notre pays, le gouvernement brille par son absence de stratégie et d’action de dissuasion concrète. Nous sommes réduits à des salves lyriques qui frisent la comédie et dénotent un manque de sérieux qui rassure l’ennemi sur les faibles capacités intellectuelles de son adversaire. Aujourd’hui, la faiblesse diplomatique de la RDC a réussi à ancrer dans l’opinion internationale l’idée selon laquelle les FDLR seraient une responsabilité congolaise. Pourquoi le gouvernement congolais ne demande-t-il pas à Monsieur Kagame de discuter avec les FDLR et de neutraliser les M23 ?
Là où ça blesse, c’est qu’en pareille circonstance, il paraît évident que tout leader censé chercherait un temps soit un peu à tisser le lien entre citoyens et favoriser la cohésion nationale. Mais non.
Le tribalisme primaire du régime divise notre nation.
Nous observons un repli identitaire au sommet de l’Etat avec une opposition constante entre les frères dits « de sang » et les autres « compatriotes ». Une seule tribu bénéficie de nominations privilégiées dans les postes étatiques. On constate également des flux migratoires savamment orchestrés vers Kinshasa et Lubumbashi, dans le but de renforcer une influence tribale et de déstabiliser les manifestations de l’opposition et de la résistance. Nous refusons que nos frères et sœurs soient instrumentalisés à des fins machiavéliques et purement politiciennes.
En parallèle de tous ces maux :
La pauvreté explose.
Plus de 80 millions de Congolais vivent dans une des pauvretés les plus abjectes de la planète. Depuis 2019, la dépréciation du franc Congolais a considérablement aggravé la situation, rendant la vie insoutenable pour les familles congolaises.
Au-delà des discours populistes, le constat est sévère :
L’éducation et la santé s’effondrent.
Les grèves des fonctionnaires, des médecins et des enseignants se multiplient. La gratuité de l’enseignement demeure un mirage. Le chômage est à son comble. La jeunesse, abandonnée à elle-même, voit son avenir compromis.
Suite à ces défaillances éducatives et à l’éclatement du contrôle parental qui en découle :
Le banditisme urbain prospère.
Les « Kulunas » et autres gangs terrorisent nos villes. Pire, ces jeunes sont souvent instrumentalisés par le pouvoir pour mater la résistance politique.
Les Infrastructures sont en ruine.
Les routes de desserte agricole sont impraticables, ce qui accentue l’exode rural. L’exploitation illégale de nos ressources naturelles ne cesse d’empirer. A Kinshasa, capitale de 17 millions d’habitants, les embouteillages et les bouchons pourrissent la vie des citoyens, et la moto est devenue le principal moyen de transport. Les coûts en termes de perte de productivité se chiffrent par certaines de millions de dollars. Encore une fois, il ne s’agit pas là d’une opinion : chaque Congolais constate ces réalités dans sa vie quotidienne.
Les droits humains sont piétinés.
Les opposants, activistes et journalistes sont enlevés, arrêtés et emprisonnés arbitrairement. Pour preuve, le 01 septembre dernier, Monsieur Gires Manzanza, membre de l’ECIDE, a été lâchement abattu par un policier devant le siège du parti et son corps est encore à la morgue. Aussi, trois membres du parti, Madame Aimée Tabala, Messieurs Océan Lusanga Mulopo et Pierre Ngadiadia ont été enlevés le dimanche 22 dernier pour une destination inconnue jusqu’à présent.
Face à ce bilan désastreux, l’honneur aurait depuis longtemps imposé la démission. Il n’y a aucune honte à regarder ses concitoyens en face et à admettre son incapacité face aux problèmes multidimensionnels auxquels fait face le pays.
Comble du drame, dans ce contexte désastreux, le régime choisit une fuite en avant en ouvrant, de manière inopportune, le front d’un éventuel changement ou d’une révision de la Constitution.
Cette initiative hasardeuse survint à un moment où le pays est en guerre et perd chaque jour des pans entiers de son territoire. Elle constitue une démonstration supplémentaire du suicide collectif dans lequel le régime veut entraîner le pays. Les mots ne peuvent pas décrire à quel point je suis révulsé de voir une telle absurdité encouragée par certaines élites, des flatteurs qui vivent aux dépens de l’Etat. Il s’agit là d’une énième distraction, et les Congolais le savent. Nos priorités sont ailleurs.
Chers compatriotes,
Nous ne laisserons pas cette tentative de manipulation aboutir. En ces temps de crise, il n’y a ni nécessité ni opportunité pour un tel projet. Ce que le peuple congolais attend, ce ne se sont pas des modifications constitutionnelles opportunistes et intempestives, mais des actions concrètes et courageuses pour relever les défis cruciaux auxquels notre pays est confronté. Ce n’est pas la Constitution qui empêche le régime d’honorer toutes les promesses fallacieuses qu’il a faites au peuple. La Constitution n’empêche pas de doter nos forces armées de moyens efficaces. La Constitution n’empêche personnes de libérer les 130 territoires. La Constitution ne donne pas non plus le droit de dilapider les deniers publics. Un régime incompétent peut changer la Constitution 100 fois, les mêmes maux produiront les mêmes effets. Il y a problème d’homme, pas de texte.
Nos efforts doivent être concentrés sur quatre priorités :
Restaurer l’intégrité territoriale : Mettre un terme à la guerre menée par le M23 et les forces étrangères afin de libérer nos terres et de restaurer la souveraineté nationale.
Mettre fin à la prédation des ressources publiques : Réduire le train de vie excessif des institutions et mobiliser les fonds nécessaires pour renforcer notre armée, financer des infrastructures essentielles et améliorer les conditions de vie des Congolais.
Construire un véritable Etat de droit: Garantir le respect des droits humains, la justice et l’équité pour tous.
Préparer des réformes institutionnelles ambitieuses: Réviser la loi électorale, restructurer la Commission électorale et la Cour constitutionnelle afin de créer les bases d’élections véritablement transparentes, crédibles et apaisées.
Voilà pourquoi je réitère mon appel à nos pères spirituels pour réunir, dans le cadre du processus de Kinshasa, toutes les parties prenantes autour du thème : Vérité-Réconciliation-Cohésion nationale afin d’œuvrer pour un Congo libre, fort, digne et prospère, et non pour satisfaire des ambitions personnelles ou partisanes.
Nous appelons la SADC, l’Union Africaine et les Nations Unies à soutenir le processus de Kinshasa pour faire avancer celui de Luanda.
J’exige la libération de Jean-Marc Kabund, Seth Kikuni, Mike Mukebayi, Jacky Ndala, du député provincial Alain Siwako, du député honoraire Jean-Paul Ngahangondi, des militants pro-démocrate Delgat Idengo, Mwamisyo Ndungo King, Fiston Isambiro, Djimy Nzialy, Zarco Sefu, de trois membres de l’ECIDé et de tous les autres prisonniers d’opinion. Le régime doit cesser les intimidations et arrestations arbitraires.
Peuple congolais, comme en janvier 2015, mobilisons-nous pour dire :
NON AU CHANGEMENT DE LA CONSTITUTION, A LA PRESIDENTIALITE A VIE EN RDC !
Je demande instamment à Monsieur Félix Tshisekedi de cesser les mensonges, la manipulation et la démagogie.
Congolaises et congolais, très chers compatriotes,
En ce 30 décembre 2024, je tiens à vous adresser mes vœux les plus sincères de paix, de bonheur et de prospérité pour l’année 2025. Que Dieu bénisse chacun de vous, qu’il illumine le Congo de Sa lumière pour que nous retrouvions enfin la paix, la sécurité et la dignité.
Soyons unis et déterminés pour relever notre pays.
Que Dieu bénisse la République Démocratique du Congo et son vaillant peuple !
Laurent Batumona, Président du Mouvement de Solidarité pour le Changement, a effectué sa rentrée politique, le samedi 28 décembre 2024, au Centre Nganda de Kinstambo dans une ambiance électrique, digne d’un grand leader politique en RDC, en cette journée commémorative du retour triomphal de Patrice Emery Lumumba du Ghana, avec, dans son escarcelle, la demande de l’indépendance totale et immédiate. A l’occasion, Laurent Batumona a annoncé de grandes décisions sur la marche de son Parti et du pays. Révision ou changement de la Constitution ou encore la réforme constitutionnelle, Laurent Batumona est pour la révision de la Constitution, en attendant l’orientation de la Commission qui sera mise en place par le Président de la République. Le Président du MSC a rendu publique le Manifeste du parti. Il est important de souligner que cette rentrée politique solennelle a donné un élan nouveau aux hommes et femmes qui croient aux idéaux de cette formation politique par une nouvelle mise en place des Organes du Parti. Jean Rombeau Mulengi est le nouveau Secrétaire Général du MSC. La formation politique chère à celui qu’on a surnommé Diata bau a, désormais, mis le cap sur les échéances de 2028 et lance déjà un appel à l’unité et à l’action pour un Parti prospère.Laurent Batumona a, à cette rentrée politique, évoqué les problèmes sociaux qui choquent la sensibilité des Congolais. Il a plaidé généralement pour toute mesure susceptible de soulager la population notamment, les infrastructures routières, la valorisation du pouvoir d’achat et le chômage. Il a invité les autorités publiques à user de toutes les prérogatives pour améliorer les conditions de vie des congolais.
Le Président du Mouvement de Solidarité pour le Changement a démontré, le samedi dernier, qu’il est une figure emblématique, au sens propre comme au figuré, et qu’aucun orage ne peut le détourner de son idéal à travailler pour la population, ni de sa détermination à lutter pour la démocratie.
Toujours rassemblé et debout, le MSC est de retour sur la scène politique !
Cette rentrée a permis de célébrer l’unité, l’amitié et l’espérance du Parti, dans une ambiance chaleureuse, militante et de renaissance. C’était en présence de plusieurs figures politiques des différents regroupements politiques de PEP-AAAP notamment, A2R, AE, AMSC, FP et AUN.
Dans un contexte inédit, cette rentrée politique, après une trêve et en dehors de tous les radars de la Presse, a permis à Laurent Batumona de se présenter en homme déterminé, qui a défié toutes les injustices et complots. Il a, à l’occasion, par son charisme, démontré sa passion et ses convictions, en dénonçant toutes les injustices et cabales montés contre sa personne. ‘’C’est ne pas en homme abattu que je me tiens devant vous mais je suis prêt à me battre pour la vérité et la Justice’’, a déclaré Laurent Batumona.
Cap sur les élections de 2028
Le MSC, ses partenaires et personnalités politiques ont saisi cette opportunité pour mobiliser leurs troupes et se sont accordés sur de nouvelles orientations contenu dans le Manifeste du MSC.
L’enjeu étant de retrouver, d’abord le dynamisme, après un complot diaboliquement monté de toutes pièces pour écarter Batumona de la course après les élections législatives nationales et provinciales de 2018. Accusé tantôt d’être en connivence avec la rébellion du M23, ou encore le financier de la milice Mobondo, le but poursuivi par ses détracteurs était de l’écarter alors qu’on s’approchait des nominations dans les entreprises comme au Gouvernement.
Mise en place et CAP vers 2028
Le Mouvement de Solidarité pour le Changement, après avoir pris acte des résultats des dernières élections, se tourne résolument vers l’avenir. Conscient des enjeux de l’année 2028, ledit parti membre de l’Union Sacré de la Nation suggère à ce qu’il y ait un élargissement de cette structure qui soutient le Président de la République. Laurent Batumona a lancé un appel pressant à ce que sa voix trouve un écho favorable dans les cœurs des Congolais.
Le Président Laurent Batumona a annoncé aux militants et militantes de son Parti, le MSC, les nouveaux organes et les innovations apportées aux Statuts et Règlement Intérieur. Le Président du MSC a recommandé à ceux qui sont promus de se mettre au travail dans la droite ligne des scrutins de 2028.
S’adressant aux Cadres, militants et militantes du MSC, il a annoncé le critérium du choix de cadres appelés à occuper une fonction dans les organes du Parti. Parmi eux, il y a l’ambition à exprimer, être leader d’opinion, un rassembleur et ne pas être un nécessiteux. Dans cette restructuration, le MSC a plus innové en ajoutant d’autres organes tels que les conseillers du Président du Parti qui ont rang de secrétaires généraux adjoints. Son message a été axé sur l’unité du Parti et la bonne moralité.
Dans cette même optique, le MSC compte avoir des discussions avec des partis partageant pratiquement la même idéologie, afin de reconstruire une plateforme commune. L’idée, c’est de regrouper toutes les grandes plateformes ayant des valeurs et des objectifs proches du Président de la République, afin d’éviter la dispersion des stratégies et de mieux coordonner les actions en faveur de la population.
Alors que 2028 approche à grands pas, le MSC met un point d’honneur à être préparé pour les élections à venir. Le parti, loin de se laisser abattre par les défis politiques actuels, affiche une grande confiance en ses capacités à offrir au Congolais un avenir meilleur. Face aux défis politiques à venir, le MSC insiste sur l’importance de l’unité au sein du Parti. «Nous devons être ensemble pour les élections», a déclaré le Président Laurent Batumona.
Un engagement pour le bien-être des Congolais
Au cœur de l’action politique du MSC se trouve la volonté de répondre aux préoccupations quotidiennes des Congolais dont la réduction de la cherté de la vie et l’augmentation du pouvoir d’achat figurent en tête de liste. Selon Président Laurent Batumona, il est impératif de créer un environnement où chacun, peu importe son origine sociale, puisse réussir grâce à l’égalité des chances.
Recommandation au Gouvernement
Le MSC plaide pour une exploitation optimale des ressources du pays, l’encouragement de la création d’entreprises et la mise en place de politiques de préférence nationale, afin d’absorber le chômage. Le Gouvernement doit accompagner le Président de la République dans le domaine des infrastructures routières aux environs du Marché central. Ces travaux de réhabilitations, selon lui, sont susceptibles de générer beaucoup d’emplois à travers les entreprises qui seront déployés à cette fin.
S’agissant de l’insécurité, Laurent Batumona s’est appuyé sur la décision du Ministre d’Etat, Ministre de la Justice pour juger et arrêter tous les criminels afin de baisser le taux de la criminalité dans la ville-province de Kinshasa et dans toutes les provinces du pays.
Sur le plan social, le Président du MSC a soutenu haut et fort que, qui dit social, dit également eau et électricité. Pour accompagner le Président de la République, Laurent Batumona demande aux Directeurs généraux de ces entreprises de déployer les efforts nécessaires pour épargner le Chef de l’Etat des critiques et diminuer la tension sociale.
S’agissant de la révision de la Constitution, le MSC se range derrière le Président de la République, Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi. Ici, Laurent Batumona a lancé un appel à tous ses militants et militantes sur l’ensemble du territoire national à soutenir l’idée du Président, en attendant le point de vue de la Commission qui sera mies en place.