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Une Opposition extra-parlementaire forte est en vérité contre-productive pour la démocratie et le développement !

"Opposition ya pete" (Opposition molle). C'est le qualificatif attribué par le régime en place à l'Opposition actuelle constituée, pour rappel, d'acteurs politiques institutionnels (députés nationaux et sénateurs) et d'acteurs politiques non institutionnels (au nombre desquels les candidats ayant échoué aux dernières élections et les non candidats). La première catégorie comprend les membres d'Ensemble de Moïse Katumbi. La deuxième Adolphe Muzito, Martin Fayulu, Delly Sessanga etc. La troisième les "Résistants" de Joseph Kabila déterminés à rentrer aux affaires en 2028. Ils les estiment assez, les 10 à passer en dehors des institutions à l'érection desquelles ils ont largement contribué et pour lesquelles ils sont actuellement copieusement vilipendés...

Le mythe Etienne Tshisekedi en train de s'écrouler

Pourquoi "Opposition ya pete ?". Réponse : pour avoir gouverné le pays à un niveau ou à autre, les membres de cette Opposition peinent à mobiliser la rue. 

Normal : dans un pays où l'Opposition est perçue en termes des marches non autorisées, sit-in, journées ville-morte, diabolisation à outrance, etc., il n'est pas aisé d'utiliser les mêmes méthodes puisqu'on a une autre perception du Contre-Pouvoir.

Cette perception, l'Udps en fera la découverte lorsque - alternance politique oblige - il va rentrer à l'Opposition. 

Pour avoir gouverné, il peinera à remobiliser les foules avec les méthodes qui lui réussissaient hier.

C'est quoi, cependant, le rapport avec le titre ? 

De tous les acteurs politiques de l'Opposition parlementaire et extra-parlementaire actuelle, seul Martin Fayulu n'a pas encore exercé à proprement parler la fonction exécutive de chef d'Etat, de Premier ministre, de ministre ou de  gouverneur de province. Il a été dans sa vie député provincial une fois (cycle électoral 2006) et député national une fois (cycle électoral 2011). Il n'a pas siégé à l'Assemblée nationale ou au Sénat, moins encore à l'Assemblée provinciale ni en 2018, ni en 2023. C'est ainsi qu'on le qualifie d'acteur politico-médiatique. 

Est-ce pour lui une assurance d'être plus blanc que neige pour espérer succéder à Félix Tshisekedi, arrivé aux affaires lui aussi plus blanc que neige ? 

La réponse est d'emblée non ! Le mythe Etienne Tshisekedi est en train de s'écrouler, et le "parricide" est l'œuvre de l'Udps, son parti, en raison des scandales qui ponctuent la gouvernance institutionnelle. Scandales qui auraient pu être gérés autrement que sur la place publique avec, pour acteurs, des proches du Chef de l'Etat utilisant les médias pro-Udps comme fantassins. Ni les premiers, ni les seconds ne réalisent toute l'opprobre qui rejaillit sur Félix Tshisekedi et l'Udps.   

(Très) à l'aise dans l'opposition extra-parlementaire

Pour mémoire, à partir du 24 avril 1990, Etienne Tshisekedi avait pris son *abonnement à l'Opposition extra-parlementaire*. La déduction est de l'observation de ses faits et gestes faite par les analystes avertis. 

En effet, tout son parcours entre 1991 (Accords du Palais de Marbre I) et 2017 (Négociations du Centre interdiocésain catholique) en passant par la Cns et le Dialogue intercongolais l'a amplement démontré : sous Mobutu, le Lider maximo n'aura pas eu son pareil dans l'art de susciter des incidents avant d'être nommé Premier ministre ou pendant qu'il en exerce la fonction de Premier ministre. Question, pour lui, de se faire virer et, par effet d'entraînement, d'entretenir son mythe dans l'opinion et garder son aura. 

C'est vrai qu'à la différence de ses compagnons de l'Opposition extra-parlementaire, il n'avait à proprement parler pas des problèmes financiers. Par contre, ses camarades broyaient du noir. D'où la tactique d'auto-exclusion qui était, en réalité, de l'exclusion suggestionnée à l'encontre de tout compagnon soupçonné de rapprochement avec successivement les régimes Mobutu (entre 1990 et 1997), Laurent-Désiré Kabila (entre 1997 et 2001) et Joseph Kabila (entre 2001 et 2018). La liste est longue :  Dikonda, Ngalula, Lihau, Kibassa, Birindwa, Mulumba, Mbwankiem, Massamba, Phongo, Moleka, Badibanga, Mavungu, Tshibala etc. !

Ainsi, Etienne Tshisekedi se sentait (très) à l'aise dans l'Opposition extra-parlementaire, même après le Dialogue intercongolais. 

C’est de bonne guerre...

Après que son propre fils biologique et politique Félix Tshisekedi ait accédé à la magistrature suprême, pense-t-on encore voir quelqu'un d'autre remplacer valablement Etienne Tshisekedi dans l'animation de l'Opposition extra-parlementaire ? 

Certes, la politique étant dynamique, rien n'est à exclure ; tout peut arriver. 

Toutefois, voir les Congolais tenter une nouvelle aventure avec à la tête du pays un Opposant extra-parlementaire qui viendra apprendra le métier une fois aux affaires, ça pourrait ne plus passer ! Le précédent Udps suffit.

En termes clairs : des acteurs politiques qui croient se faire une place au soleil en s'inspirant de la méthode Etienne Tshisekedi (animer l'Opposition extra-parlementaire) ont trop peu de chance, sinon aucune de briguer la magistrature suprême.

Averti, le Congolais lambda, victime première et principale de cette méthode (Opposition extra-parlementaire plus forte dans la rue et dans les médias que l'Opposition parlementaire), ne sera plus aussi  tentable  facilement. 

A la limite, il optera pour ceux qui connaissent le métier pour peu que ces derniers lui garantissent la volonté et la capacité du changement plus d'une fois promis, mais jamais réellement entamé. En témoigne : le double chiffre du classement de la RDC parmi les 10 pays les plus pauvres au monde et l'incapacité du Gouvernement d'assurer la prise en charge des déplacés de guerre (150 FC l'an).

Sur ces entrefaites, les Opposants ayant autrefois gouverné le pays rêvent du retour aux affaires avec engagement de réparer et d'améliorer. C'est de bonne guerre... 

‘’Jeu dangereux’’

C'est pour dire que le Congo a besoin, désormais - et c'est cela l'intérêt même des élections - d'une Majorité et d'une Opposition issues,  toutes les deux, du même corps électoral : le souverain primaire. 

Dans cet exercice, ce n'est pas tout le monde qui est élu. On peut être candidat pour le compte de la Majorité et échouer. On ne bascule pas pour autant à l'Opposition. On reste dans la Majorité, mais dans la périphérie. 

De même, on peut être candidat pour le compte de l'Opposition et échouer aussi. On ne bascule pas pour autant dans la Majorité. On reste dans l'Opposition, mais dans la périphérie. 

Le jeu dangereux consiste à être de l'Opposition sans avoir été élu, mais qu'en se retrouvant dans l'Opposition extra-parlementaire, on cherche à passer pour plus légitime que le compagnon ou la compagne élu (e). 

Pire, c'est de voir la Majorité préférer à l'Opposition parlementaire, avec laquelle elle partage pourtant le même cordon ombilical, plutôt l'Opposition extra-parlementaire avec laquelle elle n'a peut-être qu'un lien affectif. C'est juste un stratagème pour réduire l'Opposition parlementaire à la figuration, car on est conscient des conséquences de ce stratagème : l'Opposition parlementaire ne saura pas s'appliquer la loi n°07/008 du 04 décembre 2007 portant statut de l'Opposition politique. Notamment les droits déterminés à l'article 8, à savoir, "Etre informée de l'action de l'Exécutif" et *"Critiquer ladite action et, le cas échéant, formuler des contre-propositions, sous réserve du respect de la Loi, de l’ordre public et des bonnes mœurs".

En définitive, l'Opposition extra-parlementaire forte est contre-productive pour la démocratie et le développement. Elle n'est responsable devant aucune loi qui puisse la régir...

Omer Nsongo die Lema/CP

Une Opposition extra-parlementaire forte est en vérité contre-productive pour la démocratie et le développement !

RDC : Moïse Katumbi dénonce la souffrance et la dictature à outrance !

Moise Katumbi Chapwe, Leader d’Ensemble pour la République, son propre parti politique, a dénoncé, dans son message du 30 juin 2024, la pauvreté, la misère et la souffrance auxquelles, d’après lui, les populations font actuellement face en RD. Congo. Il est pleinement convaincu que cette situation est consécutive, simplement, au manque d’un leadership exemplaire et de qualité au niveau du pouvoir en place. Katumbi note, en effet, que, depuis la mise en place de nouvelles institutions du pays, la RDC continue à sombrer en lieu et place de prendre, effectivement, son envol pour le développement.

« Pour moi, je ne vais pas fêter. Pour moi, nous devons réfléchir. Notre peuple n’a plus le droit à la vie dans notre pays. Il n’y a rien qui marche. C’est la souffrance totale. Le congolais est devenu mendiant dans son propre pays. Le congolais n’a plus de route. Il n’a plus d’électricité et de l’eau potable. Mes frères et sœurs dorment dehors. Ils sont en train d’être tués tous les jours à l’Est du pays. Trop de promesses, trop de discours. Nous devons tout faire », a-t-il déploré, dans son adresse du 30 juin 2024. Pour Moïse Katumbi, l’indépendance de la RDC ne devrait plus faire l’objet de célébration aussi longtemps que les congolais, de partout à travers l’étendue du territoire national, n’auront pas retrouvé, dans leur propre pays, leur dignité en termes de l’amélioration de leurs conditions de vie.

« Aujourd’hui, je me pose la question si nous devons encore fêter le 30 juin. Si je pense à mes frères et sœurs de l’Est qui sont en train de mourir tous les jours. Si je pense à mes frères et sœurs de la dispora qui se réveillent tôt pour nourrir leurs frères et sœurs qui sont encore dans le pays, je me pose la question de savoir ce qui ne marche pas dans notre pays. Le social ne marche plus. La justice, nous avons de bons juges, mais il y a l’ingérence. Nous cultivons seulement la haine, le tribalisme, le népotisme, la criminalité, le banditisme. Est-ce que nous pouvons encore fêter ? Comme le Pape Jean-Paul II l’avait dit, nous allons nous mettre ensemble pour que cette situation change. Nous sommes un pays riche, mais la population est très pauvre. Si je pense à la joie de nos pères de l’indépendance, c’était des hommes valeureux. Ils aimaient leur pays », a rappelé cet acteur politique. Plus loin, il a dénoncé le tribalisme, le népotisme et la haine qui, pour lui, constituent des antivaleurs à combattre pour le bien de l’Etat. Poursuivant son message, il a dénoncé une dictature à outrance du régime en place qui, pour ses propres intérêts, tente de modifier la Constitution.

« Quand vous organisez dans un pays des élections chaotiques pour mettre au pouvoir des gens qui n’ont pas été votés, vous croyez que nous pouvons nous en sortir ? C’est le seul pays où on retrouve les gens avec plus de machines à voter dans leurs maisons et personne n’est incarcérée. Au lieu de réduire le train de vie de l’Etat pour que la population puisse s’en sortir, les gens aujourd’hui dans notre pays ne savent même pas enterrer les morts parce qu’ils n’ont pas d’argent. Ils doivent toujours recourir à la diaspora. Est-ce que nous pouvons nous dire que nous avons un pays très riche ? Non. Malheureusement, nous avons des voleurs. Au lieu de penser à la population, nous voyons des gens qui volent… Des citoyens, des innocents sont mis en prison. Je pense à Mike Mukebayi, à la fille Gloria et son compagnon de lutte. Des gens qui sont incarcérés parce qu’ils ont voulu marcher contre la faim. C’est ça un pays que nous cherchons ? Je crois qu’il est temps pour le peuple congolais de se mettre ensemble et de dire non à cette dictature, au tribalisme, à ce qui se passe dans notre pays où les voleurs marchent librement, où des gens qui luttent pour le social de leurs frères, contre la faim et la guerre sont incarcérés injustement », a-t-il poursuivi.

Moïse Katumbi Chapwe est revenu, dans son allocution, sur la fameuse polémique autour de la révision ou non de la Constitution de la République. Il a jugé inopportune cette démarche pour plusieurs raisons.

« On n’a pas le droit de changer cette Constitution. En 2015, j’avais dit pas de faux penalty. Et nous nous sommes battus pour ça. Le vrai changement de la Constitution, c’est le social de la population congolaise, les infrastructures au pays, les routes, la santé, les écoles. Les gens qui pensent à changer la Constitution, il faut être malade. Il n’y a rien qui marche au pays. La souffrance est totale. Il y a un temps pour tout. Nous devons savoir que sommes tous de passagers sur cette terre des hommes. C’est l’incompétence qui bloque le développement du pays. Ce n’est pas la Constitution. Nous avons une très bonne Constitution, mais nous avons des leaders qui manquent de vision. Le Congo d’aujourd’hui, avec le programme qu’on avait, on allait le transformer avec la même Constitution et les gens allaient suivre le modèle de notre pays. La Constitution est sacrée. On ne doit pas la toucher. Si j’ai démissionné en 2015, c’est pour qu’on ne touche pas à la Constitution. Dans la politique, il y a le temps où on est au pouvoir et il faut savoir aussi plier ses bagages quand le mandat est terminé et non pas s’éterniser au pouvoir », a-t-il insisté, dans son message lancé aux congolais, à l’occasion du 64ème anniversaire de l’indépendance de la RD. Congo.

La Pros.

RDC : Moïse Katumbi dénonce la souffrance et la dictature à outrance !

‘‘L’exaspération populaire est à son comble’’RDC : Claudel André Lubaya et Seth Kikuni appellent à la mise en place d’un cadre de concertation des forces politiques et sociales

Dans le souci de sortir le pays dans situation délicate à la quelle il se trouve et finir avec le désespoir qu’on impose à Félix Tshisekedi par sa famille de la gouvernance publique, Claudel André Lubaya et Seth kikuni lancent un appel à la mise en place d’un cadre de concertation des forces politiques et sociales. ‘‘Il est temps de mettre de côté nos divergences et nous unir sur une même table, afin de défendre la RDC, la Constitution, le peuple souverain, l’intégrité territoriale, l’indépendance nationale, la Démocratie, la liberté, l’Etat de droit. Comme l’heure est grave et le peuple attend chez les acteurs politiques un Congo nouveau, c’est un impératif de s’opposer au recul démocratique, la vie chère, à l’insécurité, à l’absence des politiques publiques en matière d’accès à l’emploi, au salaire décent ainsi qu’au dérive d’un pouvoir tourné contre le peuple. Les élections du 20 décembre 2023 restent à la base de cette problématique qui enfonce le pays dans une crise de légitimité sans précèdent. Il y a lieu de souligner que le plan sécuritaire demeure toujours critique en RDC, les institutions de l’Etat sont en faillite et défendent les intérêts égoïstes des hommes politiques’’, disent les auteurs dans leur appel dont voici l’intégralité.

APPEL A LA MISE EN PLACE D’UN CADRE DE CONCERTATION DES FORCES POLITIQUES ET SOCIALES

L’exaspération populaire est à son comble. Elle interpelle chacun de nous et appelle instamment à prendre nos responsabilités pour contrer le délitement de notre Nation.

L’heure est grave et notre peuple attend de nous, un sursaut pour mettre fin au désespoir collectif que lui inflige, chaque jour, la famille de la gouvernance publique de Félix Tshisekedi.

Le destin nous appelle à taire nos divergences et à nous rassembler pour défendre la République, la constitution, le Peuple, l’intégrité du territoire, l’indépendance nationale, la Démocratie, la Libéré, l’Etat de droit, le vivre ensemble, etc. C’est à cette prise de conscience qu’est lié le nouveau Congo. Il s’agit ici, d’un impératif de survie pour notre Nation, en nous opposant au recul démocratique, à la vie chère, à l’insécurité, à l’absence des politiques publiques en matière d’accès à l’emploi, au logement, au salaire décent, à l’eau à l’électricité, à l’éducation et à la santé ; face aux dérives d’un pouvoir tourné contre le peuple.

La forfaiture électorale de décembre 2023 a davantage cristallisé les tensions socio-politiques en RDC, enfonçant le pays dans une crise de légitimité sans précèdent. Confisquées par une composante et gangrenées par le cancer de la corruption, les institutions issues de cette mascarade portent en elles, les germes de leur auto destruction et partant, sont incapables d’apporter des réponses aux aspirations légitimes et pressantes de notre peuple. L’Etat est de plus en absent là où le peuple l’attend.

Les institutions de l’Etat en faillite sont détournées à des fins de satisfactions d’ambitions personnelles et de dévolution monarchique du pouvoir. La corruption y a définitivement élu domicile ; occasionnant de ce fait, l’évaporation des ressources financières du pays à la faveur d’une délinquance sans précèdent, au sommet de l’Etat. Les conséquences de cette inclinaison anti républicaine du pouvoir actuel sont parfaitement perceptibles : l’économie est en lambeaux, les infrastructures en état de délabrement avancé, les conditions de vie des citoyens déclinent jusqu’à la détresse. Tout cela sur fond d’impunité généralisée et consacrée.

Sur le plan sécuritaire et faute de réponse lisible des autorités, le pays tangue vers le vide qu’il s’agisse de ce qui s’observe tant dans l’Est de la République que dans le Mai Ndombe.

Du fait de la gouvernance sectaire approximative de Félix Tshisekedi, fondée sur des choix pour le moins hasardeux, le gouvernement congolais a renoncé à ses missions régaliennes de protection de notre souveraineté en tant qu’Etat et de défense de l’intégrité de notre territoire. En violation flagrante de la constitution, il est résolu à sous-traiter ces derniers auprès des armées étrangères(UPDF), Force régionale EAC, FNDB, SAMIRDC) qu’il a invitées opérer sur notre sol avec des contreparties tenues secrètes. Des groupes armés, des milices incontrôlées ainsi que des mercenaires étrangers qui se sont également vu attribués la charge dévolue aux FARDC sont rémunéres par le trésor public à des coûts exorbitants et largement supérieurs à la solde versée à des hauts gradés de nos Forces armées.

Nous saluons la mémoire des soldats tombés au front, dans l’accomplissement de leur mission de défense de l’intégrité du territoire national. Pour leur sacrifice, ils méritent de la partie, honneurs et reconnaissance. Nous exprimons nos sentiments de tristesse et de solidarité avec nos compatriotes du Nord-Kivu, de l’Ituri et de Mai-Ndombe, qui souffrent de l’impuissance endémique de l’Etat à pouvoir mettre fin à leur détresse.

Nous prenons fait et cause pour toutes les victimes de l’arbitraire qui croupissent injustement en prison ou dans les geôles des services, du fait de leur dissidence politique et de leur engagement à défendre le bien-être des citoyens. Nous pensons à Jean Marc Kabund, Mike Mukebayi, Gloria Panda Senga ainsi qu’aux jeunes des mouvements citoyens arrêtés pour avoir voulu manifester contre la vie chère.

Face à l’impératif du rassemblement et dans un élan de dépassement de soi, nous appelons à une nécessaire réévaluation de notre lutte et à sa juste valorisation par la mise en place d’un cadre de concertation des forces politiques et sociales à même de rendre espoir à notre peuple et de construire une alternative destinée à stopper la dictature qui s’enracine dans notre pays.

C’est tout le sens de cette initiative, à laquelle nous associons humblement les différents acteurs politiques et sociaux pour une meilleure appropriation du combat de notre peuple contre la dictature et toutes ses dérives.

Les signataires

CLAUDEL ANDRE LUBAYA

SETH KIKUNI

‘‘L’exaspération populaire est à son comble’’RDC : Claudel André Lubaya et Seth Kikuni appellent à la mise en place d’un cadre de concertation des forces politiques et sociales

L’ombre de Laurent Batumona plane dans le Tanganyika, MSC : Placide Luzolo installe le Comité Interfédéral du MSC à Kalemie

Kalemie, chef-lieu de la province de Tanganyika, a vibré au rythme d’une activité politique intense d’installation d’un nouveau comité interfédéral du MSC. Nyembo Bin Gaston est le nouveau président Interfédéral du MSC. Une délégation du Mouvement de Solidarité pour le Changement conduite par le Conseiller politique du Président National Laurent Batumona séjourne dans cette province pour redynamiser les activités du Parti.  Placide Luzolo Maboya a mis sur pied la nouvelle composition du Comité Interfédéral  du parti.

Le samedi 18 mai 2024, un nouveau comité interfédéral a été installé par Placide Luzolo, l’envoyé spécial du Président National du MSC, le Patriarche Laurent Batumona dans la province de Tanganyika.  Le camarade Nyembo Bin Gaston a été élu président Interfédéral en remplacement du camarade Issa Pascal.  

L’ombre de Laurent Batumona a plané dans la province de Tanganyika dans les préparatifs de l’installation du nouveau comité interfédéral de Kalemie : l’organisation, la sérénité et le pragmatisme qui ont régné ont fait croire aux militants et militantes la présence de Laurent Batumona à Kalemie-centre. 

Nyembo Bin Gaston a été installé dans son fauteuil de Président Interfédéral.  Dans sa prise de parole, il a félicité d’abord le Président National du MSC qui a suivi avec attention les cris de militants et militantes du MSC de Tanganyika de voir le parti prendre de nouvelles orientations sur le comité interfédéral de Kalemie.

«Je mettrai toute mon énergie en tant que leader pour atteindre notre objectif, c’est-à-dire, la transformation profonde de notre cher Parti le MSC de notre respectueux Autorité Morale Laurent Batumona afin d’implanter le parti sur tout le territoire de Tanganyika et de construire ensemble le MSC prospère et solidaire pour tous. » Telle est l’ambition que Nyembo Bin Gaston a affiché, samedi 18 mai dernier, lorsqu’il a conclu son mot qui a abouti à son élévation.

Cette action est l’aboutissement d’une matinée politique d’échanges sur la rentrée politique du MSC qui a été annoncée au mois de mars dernier par l’Autorité Morale Laurent  Batumona, qui en outre avait expliqué de la plus belle manière le nouveau départ du MSC.
La Solidarité, c’est le thème abordé par le Conseiller Placide Luzolo. Il a rappelé que le MSC est un parti basé sur la solidarité, un mouvement qui œuvre pour unir le peuple autour de l’idéal du changement de l’homme dans son intégralité. Selon lui, la redynamisation des activités du MSC passe par l’effort de tous parce que c’est par la solidarité que l’on doit parvenir aux résultats durables et enfin, de travailler pour implanter le parti afin d’améliorer le social de nos populations dans toute la province de Tanganyika. ‘’Même en étant élu, il a fallu de la solidarité des militants et militantes du MSC autour d’un nouveau leadership du MSC dans le Tanganyika’’.

A l’occasion, Placide Luzolo a exalté la vision portée par Laurent Batumona qui, selon lui, a su hisser le Parti MSC au premier carré dans l’agora politique en RDC.  Il a encouragé les militants et militantes du MSC au niveau de Ligues de femmes, Ligue de Jeunes, Ligue de communicateurs, les Nzoyi de Kalemie de maintenir le bon choix d’appartenir au Mouvement de Solidarité pour le Changement, MSC.

Quant à Issa Pascal, le Président Interfédéral sortant, il s’est focalisé sur l’organisation et le fonctionnement du MSC notamment, sur les organes centraux et ceux de la base et a souhaité un heureux mandat au nouveau président interfédéral du MSC.

Après l’installation du nouveau comité Interfédéral de Kalemie dans la province de Tanganyika, plusieurs personnes ont porté leur choix sur le Parti de Laurent Batumona.

Peter Tshibangu

L’ombre de Laurent Batumona plane dans le Tanganyika, MSC : Placide Luzolo installe le Comité Interfédéral du MSC à Kalemie

Election du Bureau définitif de l’Assemblée Nationale : Soleil Kashize avance des raisons du vote d’une personnalité  compétente

Depuis 8 heures du matin, le Palais du peuple a vibré au rythme de l’élection du Bureau définitif de la Chambre basse du Parlement. Cette institution de la République est appelée à être dirigée par des personnes dignes. L’ambiance était au top auprès de partisans de différentes formations politiques à qui on avait refusé l’accès dans la salle du congrès.

Cette élection prévue le 18 mai dernier a connu un report après les discordances politiques au sein de l’Union sacrée. La réunion tenue avec le Président de la République Felix Tshisekedi a permis d’aplanir les divergences. Le Président de la République a demandé de mettre de côté les différends des uns envers les autres pour sauver la République en votant un Bureau définitif de l’Assemblée nationale.

D’après, un analyste indépendant rencontré au Palais du peuple, Soleil Kashize a démontré la nécessité qui s’impose pour le moment à voter une personne compétente au sein de l’Assemblée nationale, un technocratique, comme Vital Kamerhe qui a fait preuve d’une gestion orthodoxe de cette institution en 2007 en refusant l’entrée des hommes armés au pays.

Ensuite Soleil Kashize fait savoir que si jusqu’ alors le gouvernement tarde à sortir parce qu’on n’a pas une Assemblée qui doit investir le gouvernement, et demande aux députés de choisir des dirigeants dignes, capables de défendre le peuple Congolais et non assister ce que nous venons de voir à la législature passée, aucun contrôle parlementaire ne s’est effectué au parlement et que cette fois- ci nous voulons un contrôle parlementaire sévère.

Selon lui, Vital Kamerhe lorsqu’il était président de l’Assemblée en 2006 avait sauvé ce pays en refusant la demande que les étrangers armés entrent dans ce pays, il a jeté tout son dévolu et laissé tous ses avantages au profit du pays.

Soleil Kashize demande aussi aux députés de porter leur choix sur Vital Kamerhe pour sa volonté de veiller au respect strict de la loi et à la rétrocession de 40% à chaque province pour les aider à bien fonctionner, a-t-il conclu.                                              

Michel Okaso

 

Election du Bureau définitif de l’Assemblée Nationale : Soleil Kashize avance des raisons du vote d’une personnalité  compétente

La PEP-AAAP condamne fermement la tentative de coup d'Etat survenue à Kinshasa le dimanche 19 mai 2024

Déclaration Politique de la Plateforme Electorale et Politique Alliance des Acteurs Attachés au Peuple, PEP-AAAP

La Plateforme Electorale et Politique Alliance des Acteurs Attachés au Peuple, PEP-AAAP, a appris, avec consternation et indignation, la tentative de déstabilisation des institutions de la République Démocratique du Congo.   

Résolument déterminée, à l'instar de l'ensemble des forces vives de la Nation, à respecter l'alternance pacifique du pouvoir comme seul mode d'accession à la gestion du pouvoir dans notre pays, la PEP-AAAP condamne fermement la tentative de coup d'Etat survenue à Kinshasa le dimanche 19 mai 2024 et appelle également la Communauté Internationale à exprimer son soutien à notre gouvernement légitime et à condamner avec force ce dérapage anticonstitutionnel.

La PEP-AAAP réaffirme son engagement indéfectible au Chef de l'Etat Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, garant de la paix, de la Démocratie, de l'Etat de droit et de la stabilité des Institutions de la République. 

La PEP-AAAP salue la vigilance et la bravoure de nos forces de défense et de sécurité, qui ont su déjouer cette menace contre l'ordre constitutionnel. 

Par ailleurs, la PEP-AAAP est convaincue que cet acte criminel ne peut pas ébranler notre détermination à œuvrer pour le bien-être et le progrès de la Nation congolaise. 

C'est pourquoi, la PEP-AAAP invite le peuple congolais à demeurer vigilant et uni, pour qu'ensemble nous puissions continuer à nous battre pour la prospérité de notre cher pays.

Vive la RDC !

Vive la démocratie !

Vive notre Président de la République ! Vive notre cher peuple !

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