Ancien Premier Ministre et 1er Vice-Président honoraire de la Chambre Haute du Parlement, Samy Badibanga Ntita a rencontré Augustin Kabuya, désigné Informateur par le Chef de l’Etat, ce mardi 19 mars 2024 au bureau de ce dernier situé au quartier GB, dans la commune de Ngaliema. C’est au nom de son regroupement politique ‘‘Les Progressistes’’ qu’il s’est pointé, accompagné de certains de ses cadres.
Au cours de cette entrevue, les échanges ont inclus toute la délégation, peu avant la signature de l’acte d’engagement du regroupement à nouvelle majorité parlementaire.
Se confiant à la presse, l’ancien Premier Ministre Samy Badibanga a réaffirmé, au nom de son regroupement politique, sa détermination à accompagner le Président de la République, Félix Tshisekedi, pour parachever sa vision.
«Nous avons eu un échange sympathique avec l’informateur et nous avons signé notre acte d’engagement vis-à-vis de la majorité parlementaire. Et surtout que la famille de la majorité qui est bien composée ait une cohérence à son sein ; qu’il y ait des rapports cordiaux et que cela permette qu’on puisse gérer la République en toute quiétude», a-t-il déclaré.
Il y a lieu d’indiquer que c’est depuis le 16 mars 2024 qu’Augustin Kabuya a entamé sa deuxième mission lui confiée par le Chef de l’Etat, celle de faciliter la conclusion d’un accord de gouvernance entre les membres de la coalition majoritaire, qui aboutira à la composition du gouvernement et les objectifs pragmatiques qu’il se fixe.
*Avec à son actif 47 Députés nationaux, 75 Députés Provinciaux, qui la place deuxième force politique au sein de l'Union sacrée de la Nation, après l'UDPS, la Dynamique Agissons et Bâtissons (AB), conduite par son leader, l’actuel Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde, a été reçue ce mercredi 20 mars, dans la soirée, par l'Informateur Augustin Kabuya. Cette rencontre s'inscrivait dans le cadre de la deuxième phase des consultations entamées par l'Informateur, conformément à la nouvelle mission lui confiée par le Chef de l'Etat.
A cœur ouvert…
Se confiant à la presse à l'issue des échanges, Jean-Michel Sama Lukonde est largement revenu sur le sens de cette deuxième phase des consultations de l'Informateur qui constitue une étape importante avant la formation imminente du Gouvernement, conformément à la vision et à la ligne édictée par le Président de la République, Félix Tshisekedi. Les questions liées à la taille et au format du prochain Gouvernement ont été abordées.
"Nous sommes venus ici, à la suite de la première rencontre que nous avions déjà eue avec l'Informateur dans sa première phase de mission.
Et, aujourd'hui, notre force politique, la dynamique Agissons et Bâtissons (AB), constituée de ses forces, l'ADA, l'AB et l'ANB, avec au total 47 Députés, pour suivre d'abord, les indications qui devraient nous être données dans cette deuxième phase. La deuxième phase comporte les éléments de cohésion gouvernementale et puis, les axes programmatiques qui vont guider le travail de ce Gouvernement. Nous avons eu essentiellement à échanger sur la taille et le format du Gouvernement qui doit tenir compte de nos réalités actuelles qui doivent aller vers le sens de la rationalisation et ensuite, sur les priorités qui avait été édictées par son Excellence Monsieur le Président de la République, lors de son discours d'investiture au stade, quand il s'adressait à toute la Nation et voir comment est-ce que nous pouvons nous concentrer pour rendre sa vision palpable auprès de tous les congolais. Donc, c’était des échanges qui ont été très conviviaux", a déclaré Sama Lukonde.
Poids politique dans la balance
Le Leader de la Dynamique AB a, par ailleurs, souligné avoir rappelé le poids de sa force politique, qui se place deuxième après l'UDPS, à l'issue de la publication des résultats définitifs des législatives nationales.
La Dynamique AB entend ainsi participer à la gestion de la chose publique, non seulement au niveau de l'instance gouvernementale mais aussi, au niveau de toutes les institutions afin de contribuer à la matérialisation de la vision du Président de la République, dans le cadre de l'Union sacrée de la Nation.
*Mardi 12 mars 2024, au terme d’une longue audience présidée par son Président Dieudonné Kamuleta, la Cour Constitutionnelle a publié les résultats définitifs des élections législatives nationales du 20 décembre 2023. Très attendue par les différents états-majors politiques du pays, cette publication faite par la Haute Cour, vient de livrer à la face du monde la vraie configuration des forces politiques en présence à l'Assemblée Nationale.
La Cour constitutionnelle a, en effet, rendu public, le 12 mars 2024 dernier, les résultats définitifs des élections législatives nationales du 20 décembre 2023. Très attendue par les différents états-majors politiques du pays, cette publication faite par la Haute Cour, vient de livrer à la face du monde la vraie configuration des forces politiques en présence à l'Assemblée nationale.
A la lumière de ces résultats définitifs, la dynamique AB (Agissons et Bâtissons) du Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde s'en sort deuxième force politique de l'Union sacrée de la Nation, avec 47 députés nationaux sans compter les 75 sièges gagnés aux législatives provinciales. La dynamique AB constituée notamment par les regroupements ANB et AAD-A) vient ainsi en deuxième position après l'UDPS et Mosaïque
Cette nouvelle configuration permet à l'informateur Augustin Kabuya de poursuivre sans ambages la deuxième mission lui confiée par le Président de la République en tenant compte du poids politique réel de chaque force politique en présence. Avec ces résultats, la tâche est ainsi clarifiée pour l'informateur qui du reste à tv annoncé la relance de ses consultations dès ce lundi 18 mars.
La Dynamique AB de Sama Lukonde est de plus en plus confortée car la Cour constitutionnelle qui vient de confirmer définitivement sa position de deuxième force politique de L'USN après l'UDPS et Mosaïque.
Les 4 premiers grands regroupements, en ordre utile, sont : 1. UDPS/TSHISEKEDI et mosaïques, avec plus de 100 députés nationaux, suivi de, 2. AB (de SAMA LUKONDE) et sa dynamique (c'est-à-dire, ANB, AAD-A), qui en compte 47, devançant ainsi, 3. A/A-UNCetA/VK2018 de Vital Kamerhe, avec 33 Députés et 4. AFDC-A (de BAHATI LUKWEBO et Mosaïques(c'est-à-dire, AEDC-A), 30 élus, tous, de l'Union sacrée de la Nation, la plateforme qui soutient le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a formellement instruit, ce mardi 12 mars 2024, à la Cité de l’Union Africaine, au cours d’une séance de travail, Rose Mutombo Kiese, Ministre en charge de la Justice, d’initier des mesures fortes, le plus rapidement possible, pour neutraliser tous les élus provinciaux qui s’adonnent à la corruption, en prévision des élections des Sénateurs, Gouverneurs et Vice-Gouverneurs de province prévues en avril prochain. Il a appelé de ses vœux l’implication du Procureur Général près la Cour de Cassation pour des sanctions sévères qui puissent contribuer sensiblement à décourager cette forme de business, devenue, curieusement, la principale caractéristique de derniers virages des cycles électoraux en RD. Congo.
Au terme de l’audience, la Ministre Rose Mutombo, consciente de ses responsabilités, a promis de siffler, cette fois-ci, la fin de la recréation. Elle a affirmé, par la suite, toute sa détermination à garantir le déroulement des scrutins à venir dans le respect strict des principes démocratiques. Pour elle, en effet, tout élu du peuple qui tombera dans les filets de la Justice, subira, sans aucune autre forme de procès, la rigueur de la loi, conformément aux instructions édictées par le Président Tshisekedi, le Magistrat suprême.
Félix Tshisekedi tape du poing…
« Effectivement, je suis venue sur instruction du Président de la République puisqu’il a vraiment un souci par rapport au comportement de différents députés provinciaux. Il a appris que les différents députés provinciaux sont en train de monnayer leurs voix auprès des Sénateurs et des Gouverneurs. Il m’a demandé d’instruire et d’échanger avec le Procureur Général près la Cour de Cassation pour qu’il puisse instruire, à son tour, les différents procureurs généraux d’attirer leur attention sur cette corruption qui ne dit pas son nom », a révélé Rose Mutombo Kiese, face à la presse.
Halte au business électoral
D’après elle, le temps de la politique du tube digestif est révolu. Elle a exhorté, humblement, les uns et les autres à placer le bien-être des populations en première ligne de leurs préoccupations.« Les services seront derrière ces députés provinciaux. Celui qu’on va attraper en train de monnayer sa voix subira la rigueur de la loi. Il n’y a pas de marchandises à vendre auprès des Sénateurs et des Gouverneurs. Cela doit s’arrêter. On ne peut pas continuer à accepter une telle corruption à ciel ouvert. Il faut qu’il y ait des sanctions sévères contre tout celui qu’on va attraper en train de monnayer son siège, sa voix auprès des Sénateurs. C’est vrai que la corruption est une infraction très difficile à établir étant donné qu’il y a un corrupteur et un corrompu. Mais, nous disons que ça sera vraiment dommage si cela continue. Celui qu’on va attraper ne pourra tirer que les conséquences de son comportement », a prévenu, trait sur le visage, la Ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Rose Mutombo Kiese.
Le glaive pour achever le plan de balkanisation de la République Démocratique du Congo n’est pas encore enfoui dans son fourreau. En tous cas, loin s’en faut. Tant les groupes armés qui écument la partie Est de la RDC, notamment le M23 et ses » biceps » sont encore opérationnels, allègrement installés dans quelques territoires qu’ils contrôlent. Détenant encore ce glaive, ils ne désarment pas, malgré les multiples appels de la Communauté internationale à la désescalade et au retrait immédiat et sans conditions de troupes rwandaises, face visible de l’Iceberg, pour mettre un terme aux atrocités en RDC. Fort heureusement, l’appel à la solidarité et à la cohésion initiée par les Autorités du Pays a connu un écho favorable. Les Congolais sont catégoriques: leur Pays ou rien. Pas plus !
Alors que le RDC a besoin de cette cohésion déjà imprimée face à ces drames, et en attendant les conclusions de différents ballets diplomatiques que déploient les Hautes Instances du Pays, l’on assiste, ici à Kinshasa, capitale des Institutions, à des envolées oratoires politiciennes qui sèment le doute et piétinent déjà ce pays en pleine mutation. On en veut pour preuve, la fronde et prises de position qui couve l’actuelle Majorité au pouvoir, réunie au sein de l’Union Sacrée de la Nation ( USN) et Alliés compris. Une Majorité qui pourtant, gouverne le pays.
En effet, comme par le passé où l’on semblait ignorer que la fonction est politique mais la gestion d’un pays repose sur la technocratie et la méritocratie, l’Union Sacrée joue actuellement sa carte comme un marin qui navigue à vue pour la gestion des postes au Sénat, aux gouvernorats de provinces et pour la gestion de la ville de Kinshasa essentiellement. La guerre des ambitions pour ces postes y fait rage. Elle est au couteau et on y évolue désormais à découvert : dans les médias interposés, sur les réseaux sociaux et dans d’autres supports soudoyés : articles ou dépêches téléguidés ; vidéos virales, quolibets dénigrants, tout passe et repasse. Les « politiques » en présence étalent plus leurs querelles et leurs intérêts personnels en public que de considérer l’essentiel : l’intérêt supérieur de la Nation. « _Gouvernorat de la ville de Kinshasa ou rien » . « Sans nos candidats au Sénat, c’est l’hécatombe ». « A nous la direction de la province sinon le déluge va s’abattre sur tout le pays », entend-on crier.
Ces discours de sociétaires de l’USN liquéfient, lentement mais sûrement cette cohésion nationale déjà vacillante due aux valses de trahisons çà et là et compromettent cet élan de redécollage du Pays.
En un comme en mille mots, en procédant ainsi, certains acteurs de l’USN, issus de la vieillerie politique, du cercle de zélés doctrinaires, de dinosaures académiciens et autres charlatans intellectuels s’amusent à fouler aux pieds les principes sacro-saint de la gestion d’un pays.
C’est pourquoi, l’UDPS, parti phare de cette Majorité, ferait œuvre utile en rappelant «ses ouailles » à l’ordre au lieu de laisser détériorer la situation. Car, les nouvelles ne sont pas bonnes. Comme des ramassis de tout bord aspergent des rumeurs, des injures, des rêveries et distillent des discours incendiaires, à la moindre occasion et aspergent la division, la Majorité, l’UDPS en tête, ferait œuvre utile de recoller la cohésion qu’elle est en train d’émietter elle-même. Sans trop le savoir, ce qui n’est pas aussi sûr, elle montre à la face du monde comment ses acteurs s’entredéchirent, s’insultent et s’invectivent sur la place publique. Les envolées politiciennes que certains présentent au public ces jours-ci, font bien le lit de tous ceux qui ont besoin de l’excuse, les démons de la division et tous les prédateurs potentiels de la RDC qui vont trouver de l’occasion pour bien ruiner, et ruiner davantage les Congolais. Et ça, la Majorité risque de le payer cher. Parce que rien ne sert, à ce stade, d’émietter une cohésion qui se recherche encore. A la majorité, soit-on.
Dans quelques semaines, les députés provinciaux vont procéder à l’élection de nouveaux sénateurs. Ainsi, l’on assiste à travers le pays au dépôt des candidatures de candidats désireux de siéger dans la chambre haute du Parlement. Il sied de signaler que le Sénat est la chambre haute du parlementbicaméral de la République démocratique du Congo. L'Assemblée nationale en est la chambre basse. Le Sénat vote les lois et contrôle le gouvernement, les entreprises publiques, les établissements et les services publics. Comme on peut s’en rendre compte, la mission de ceux que l’on appelle les sages, n’est pas moindre. Elle est plutôt importante pour la bonne marche du pays, dans la mesure où ils sont appelés à contrôler les actions et résultats de l’Exécutif national, et de proposer des sanctions en cas de manquements graves.
En attendant l’élection de nouveaux sénateurs, notre institut de sondage, d’analyses et de prospection, a interrogé les populations, toutes tendances politiques et âges confondus, pour connaître leur point de vue sur les personnalités capables de diriger le prochain Sénat. Nous livrons, ci-dessous, les résultats de ce sondage :
Michel Bongongo
Né le 5 novembre 1950, cet homme politique traine une longue expérience dans la gestion des affaires publiques. Il a été sénateur représentant la province de l’Équateur. Cet ancien membre du Mouvement de libération du Congo –MLC- et de l’Union des forces du changement –UFC- enseigne à l’Institut pédagogique national. Il a été vice-président de l’Assemblée régionale de 1985 à 1989 et son président de 1989 à 1990. Il a enfin dirigé en qualité de ministre d’État le Budget de 2014 à 2016, la Fonction publique de 2016 à 2019, et a assumé l’intérim au ministère de la Défense nationale et anciens combattants. Partout où il est passé, il a toujours été apprécié pour son abord facile, ses sages conseils, et surtout sa volonté de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des fonctionnaires de l’Etat. Le voir à la tête du Sénat ne ferait qu’accroître le prestige de cette institution.
Léonard She Okitundu
Né le 26 mars 1946 à Lodja, dans la province de Sankuru. Il a été sénateur pendant la dernière législature. Il est père de deux enfants et déjà grand-père. Juriste de formation, il avait entamé des études de droit à l’université Lovanium à Kinshasa. Victime de la répression policière au sein des campus universitaires zaïrois, il est contraint à l’exil et se réfugie en Suisse dès 1973 où il obtient le statut de réfugié politique. Durant son exil en Suisse, Léonard She Okitundu combine ses activités de lutte contre la dictature avec celles de militant des droits de l’homme et des libertés fondamentales.
Sa carrière débute chez SOS-Asile Vaud et dans le comité suisse pour la défense du droit d’asile. Il travaille en tant que membre de la ligue suisse des droits de l’homme praticien du droit d’asile. En Europe, il milite pour le respect du principe sacré du non-refoulement tout en consacrant une grande partie de ses activités à la protection des immigrés. Pendant quinze ans (1982-1997), She Okitundu intervient comme expert en droit international auprès des bureaux de consultation juridique de Caritas (Genève, Suisse). À ce titre, il pratique au quotidien les instruments internationaux portant sur les droits de l’homme, les procédures de saisine des instances telles que la Commission et la Cour européenne des droits de l’homme ou encore le comité des Nations-unies contre la torture.
Membre du groupe des juristes d’Amnesty International, il participe à la conférence des permanences de défense des requérants d’asile en Suisse. Il adhère au réseau européen des juristes défendant le droit d'asile, et ainsi durant vingt ans, il anime de nombreuses rencontres internationales consacrées au droit d’asile et à la protection des immigrés en Europe. Il y exerce déjà un rôle majeur auprès des principaux acteurs qui forgeront la suite de sa carrière professionnelle.
En septembre 1997, le président Laurent-Désiré Kabila nomme Léonard She Okitundu comme son ambassadeur itinérant. Sur demande du chef de l’état, il met sur pied et anime une cellule chargée des thématiques de protection des droits de l’homme et des libertés fondamentales. Il occupe donc successivement les fonctions de ministre des droits humains et de ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale.
En décembre 2016, le chef de l’état congolais lui confie une nouvelle fois la gestion de la diplomatie en le nommant vice-Premier ministre, ministre des affaires étrangères et de l’intégration régionale.
Rose Mutombo Kiese
Elle est ministre d’État, garde de Sceaux, ministre de la Justice au sein du gouvernement dirigé jusque-là par le Premier ministre sortant Sama Lukonde. Elle est une ancienne avocate générale près le Conseil d’État et présidente du Cadre permanent de concertation de la femme congolaise –CAFCO- pour la défense des droits des femmes en RDC.
Le 15 février 2021, à la suite du renversement du gouvernement Ilunga, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge est chargé par le président Félix Tshisekedi de former un nouveau gouvernement en tant que futur Premier ministre. Son équipe gouvernementale est précisée le 12 avril 2021 et comprend 56 membres (dont 14 femmes). « Représentativité féminine: 27 %. Moyenne d’âge: 47 ans. Nouvelles figures: 80 %. Les priorités: sécurité, santé, enseignement, justice, agriculture, pêche et élevage, économie, processus électoral, infrastructure, numérique. Il est investi le 26 avril suivant par l'Assemblée nationale.
Après ses études supérieures, Gentiny Ngobila se lance dans le monde des affaires. Il crée ainsi des entreprises dans la sécurité en France, puis à Kinshasa comme Universal Security ou UniSec (sécurité) et G-Com Service (immobilier).
En 2014, il prend la présidence du Daring Club Motema Pembe Imana (DCMP), l'un des clubs de football les plus populaires de Kinshasa. Il est aussi producteur de quelques disques3, notamment l'album Makolo Masiya de Carlyto Lassa ainsi que de certains de ces concerts à Paris.
Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo (Photo d’archives)
Gouvernement Sama II
*‘’A Luanda, première étape de sa tournée officielle, il s’est entretenu avec son homologue, João Manuel Goncalves Lourenço, Président de la République d’Angola, et médiateur désigné par l’Union africaine dans la résolution de la crise sécuritaire et diplomatique sévissant entre notre pays et le Rwanda. Au cours de cette rencontre, ils ont réitéré la position Congolaise, celle de ne négocier, sous aucun prétexte, avec le M23, simple élément de manœuvre du Gouvernement rwandais, vrai commanditaire et acteur de la guerre d’agression nous imposée dans le Nord Kivu. L’ouverture de discussions avec Kigali a été évoquée à la seule condition de voir le régime rwandais procéder au retrait de toutes ses troupes des territoires occupés et de voir son supplétif du M23 se plier aux résolutions du Processus de Nairobi et de la Feuille de route de Luanda, qui exigent leur cantonnement’’, lit-on, dans le compte rendu de la cent vingt-huitième Réunion Ordinaire du Conseil des Ministres du vendredi 8 mars 2024.
Compte rendu de la Cent-Vingt-Huitième Réunion Ordinaire du Conseil des Ministres
Vendredi 08 mars 2024
Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, a présidé, à la Cité de l’Union Africaine, la cent-vingt-huitième réunion ordinaire du Conseil des Ministres du Gouvernement de la République, ce vendredi 08 mars 2024. Quatre (04) points étaient inscrits à l’ordre du jour, à savoir :
I. Communication de Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat ;
II. Points d’information ; III. Approbation d’un relevé des décisions du Conseil des Ministres ;
IV. Examen et adoption des textes.
COMMUNICATION DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
Bien avant le début du Conseil des Ministres, le Président de la République a, en ce jour de célébration des droits des femmes, tenu à rendre hommages aux femmes en général mais, particulièrement, à celles qui font partie du Gouvernement.
Des bouquets de fleurs leur ont été offertes. Et, une pensée pieuse a été observée en mémoire de toutes les femmes victimes de la guerre qui écument l’Est de notre pays. Revenant sur sa communication, celle-ci a porté essentiellement sur trois (03) points, à savoir :
De ses missions officielles à l’étranger
Le Président de la République a évoqué les missions officielles qui l’ont conduit, du 28 février au 05 mars 2024, successivement de la République d’Angola, au Qatar, en passant par le Royaume de Belgique et Antalya, cité balnéaire de la République de Turquie, où se tenait du 1er au 2 mars, la session annuelle du Forum d’Antalya sur la Diplomatie présidée par son homologue Recep Tayyip ERDOGAN.
A Luanda, première étape de sa tournée officielle, il s’est entretenu avec son homologue, João Manuel Goncalves LOURENCO, Président de la République d’Angola, et médiateur désigné par l’Union africaine dans la résolution de la crise sécuritaire et diplomatique sévissant entre notre pays et le Rwanda.
Au cours de cette rencontre, ils ont réitéré la position Congolaise, celle de ne négocier, sous aucun prétexte, avec le M23, simple élément de manœuvre du Gouvernement rwandais, vrai commanditaire et acteur de la guerre d’agression nous imposée dans le Nord Kivu.
L’ouverture de discussions avec Kigali a été évoquée à la seule condition de voir le régime rwandais procéder au retrait de toutes ses troupes des territoires occupés et de voir son supplétif du M23 se plier aux résolutions du Processus de Nairobi et de la Feuille de route de Luanda, qui exigent leur cantonnement.
A Bruxelles, première étape de son itinérance, le Président de la République a eu le privilège de s’entretenir en tête-à-tête avec le Chef du Gouvernement belge, le Premier Ministre Alexander de Croo, avec qui il a échangé sur des sujets d’intérêt communs, en particulier, ceux ayant trait à la coopération belgo-congolaise, mais également, sur l’accord récemment signé entre l’Union européenne et le Rwanda portant sur les minerais stratégiques ; Accord contre lequel, le Président de la République a eu à réitérer son indignation tant qu’il se veut une caution de l’attitude belliqueuse et du pillage auquel s’adonne, depuis bientôt trente ans, le régime rwandais sur le sol Congolais, principalement, dans les provinces du Nord et du Sud Kivu. Au cours de cette visite officielle qui s’est conclue par un entretien avec le Roi Philippe, le Président de la République s’est entretenu avec le groupe des Ambassadeurs des États membres de la Communauté Economique des États de l’Afrique Centrale accrédités près l’Union européenne.
En Turquie, le Président de la République a pris part à la session annuelle du Forum d’Antalya sur la Diplomatie, qui a aussi connu la participation d’autres chefs d’Etat, notamment le Président de la République du Burundi ou encore le Premier Ministre, Chef du Gouvernement hongrois, Viktor Orban, qu’il a reçu en marge dudit Forum.
Aussi, cette mission en Turquie, lui a notamment permis d’avoir d’autres rencontres, dont l’audience accordée à la délégation du Groupe Albayrak, société qui vient de se voir confier la responsabilité de l’assainissement de notre capitale, Kinshasa. Enfin, après Antalya, le Président de la République s’est rendu à Doha dans le cadre d’une visite de travail de quarante-huit heures, dont le point culminant a été l’entretien avec le Chef de l’État du Qatar, l’Emir Tamim Bin Hamad Al Thani, avec qui a été passée en revue la Coopération bilatérale liant nos Etats respectifs notamment, dans les perspectives d’investissement de l’État hôte dans les domaines du transport, de l’énergie ou encore des infrastructures.
Le Président de la République a également rencontré les chefs de mission diplomatique des États membres de la Communauté de Développement de l’Afrique australe, « SADC » en sigle ; et il a pris part à l’Expo Doha 2023, exposition axée sur la promotion de l’agriculture et de l’horticulture ainsi que l’environnement à laquelle participe fièrement notre pays.
2. De l’accompagnement de la mise en œuvre de la Couverture Santé Universelle Dans le cadre du processus d’implémentation du système de Couverture Santé Universelle (CSU) dans notre pays, le Président de la République a rappelé avoir lancé, en date du 05 septembre 2023, la gratuité de la maternité et de la prise en charge des nouveau-nés sur le territoire congolais, en commençant par la ville province de Kinshasa. La santé étant un facteur majeur du développement de notre Pays, il a encouragé le Gouvernement à consacrer toute son énergie pour garantir une bonne santé pour tous à travers ce programme de Couverture santé universelle.
En effet, le Gouvernement se doit de ne ménager aucun effort pour, non seulement assurer l’efficacité du programme de la gratuité qui a déjà débuté à Kinshasa, mais surtout, l’étendre sur toute l’étendue du territoire national et de lancer le paquet de services et soins de base du système de la CSU.
Cette extension devrait viser d’abord, les militaires, les policiers, les agents publics de l’Etat et les couches défavorisées en vue de renforcer d’une part l’autorité de l’Etat ; et d’autre part, la solidarité nationale. Pour dégager les ressources nécessaires pour la mise en œuvre de ce programme, dans la perspective du passage du système octroyé au système contributif dans notre pays, le Président de la République a demandé, pour ce faire, au Premier Ministre de réunir les Ministres ayant l’Intérieur, la Défense nationale, la Fonction Publique ; le Budget, les Finances, la Santé et la Prévoyance sociale afin de définir les modalités pratiques.
La Coordination de la Couverture Santé Universelle est appelée à se déployer très rapidement dans toutes les 26 provinces de la République pour sensibiliser les institutions et prestataires provinciaux à intégrer le système de Couverture Santé Universelle et répondre efficacement aux attentes de la population en garantissant l’objectif de la santé pour tous par accélération de la mise en œuvre du processus devant permettre à tous de se conformer à la Loi sur les principes fondamentaux relatifs à la santé et à tirer les avantages qui en découlent au profit de la population.
3. De la situation d’urgence pour le réseau national de navigation fluviale et la Régie des voies fluviales. Suite aux grandes précipitations, certaines zones du pays ont connu des inondations d’une grande ampleur en décembre 2023 et en janvier 2024.
Au-delà de la perte regrettable en vies humaines, qui a endeuillé de nombreuses familles, et des dégâts matériels importants enregistrés, l’ensemble du réseau fluvial a été négativement impacté et nécessite une intervention d’urgence du Gouvernement. Pour le Président de la République, il est plus que temps de prioriser les investissements dont les services spécialisés de l’Etat dont la Régie des Voies Fluviales (RFV) ont besoin pour leur bon fonctionnement afin d’éviter le dysfonctionnement actuel induit par l’absence d’équipements notamment, pour des actions préventives.
Le besoin en équipements pour la Régie des Voies Fluviales concerne l’acquisition de 2 baliseurs, de 2 dragues et des équipements divers. Parlant des actions urgentes à mener, le Président de la République a évoqué le traçage d’une nouvelle route de navigation avec un balisage adéquat, étant donné que l’ancien tracé a été fortement perturbé par des déplacements de bancs de sable durant la période de fortes crues et des inondations.
Le dragage est également nécessaire pour faciliter l’accès à certains ports.
Le Ministre d’Etat, Ministre du Budget, le Ministre des Transports, Voies de Communication et de Désenclavement et le Ministre des Finances ont été chargés de faire le nécessaire pour rendre disponibles les fonds sollicités par la Régie des Voies Fluviales en vue de réaliser ces ouvrages. Un rapport d’exécution de cette instruction est attendu à la prochaine réunion du Conseil des Ministres. Intervention du Premier Ministre : Dans la suite de la communication du Président de la République, Chef de l’Etat, le Premier Ministre, Chef du Gouvernement a présenté les encouragements au Président de la République pour sa tournée diplomatique et pour les retombées attendues.
Ensuite, il est revenu sur la mission d’assistance et de réconfort qui est descendue à Goma, dans le Nord Kivu, au chevet des populations déplacées. Et en cette journée de célébration des droits de la femme, le Premier Ministre a représenté le Président de la République au culte œcuménique organisé, ce 08 mars 2024, à la Cathédrale du centenaire protestant à Kinshasa. Si la thématique internationale est « Investir en faveur des femmes, accélérer le rythme », la thématique nationale quant à elle, pour l’édition 2024, porte sur « l’accroissement des ressources nécessaires en faveur des femmes et filles dans la paix pour un Congo paritaire ». Au-delà de ces thématiques, il a précisé que la commémoration de cette journée se fera sous le signe de la solidarité avec nos compatriotes de l’Est, et particulièrement avec la Femme, principale victime des atrocités de la guerre injuste à l’Est du pays.
I. POINTS D’INFORMATION
II.1. Etat et administration du territoire Prenant la parole au nom de son titulaire en mission, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières, a présenté au Conseil, le rapport sur l’état et l’administration du territoire national qui restent dominés par la poursuite des opérations militaires ordonnées par le Président de la République, Chef de l’Etat, Commandant Suprême des Forces Armées et de la Police Nationale Congolaise, dans le cadre de l’Etat de siège en provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu. L’état d’esprit de la population demeure calme, et a été notamment marqué par :
- L’appel de l’opinion aux autorités de continuer à renforcer la montée en puissance de nos Forces de Défense et de Sécurité, au regard des résultats mitigés récoltés à travers des appuis bilatéraux et régionaux dans la sécurisation de nos frontières, dans la partie Est du pays ; - Les inquiétudes grandissantes face aux conditions humanitaires difficiles des compatriotes déplacés suite aux affrontements incessants entre nos Forces de Défense et de Sécurité et les rebelles du Mouvement Terroriste M23 appuyés par RDF ;
- Le souhait exprimé par une importante partie de l’opinion nationale en rapport avec les élections des Sénateurs, Gouverneurs et Vice-Gouverneurs de provinces de voir ces élections aboutir aux choix des personnalités vouées au bien-être de nos populations et au développement du pays ; - La persistance de la dépréciation et la décote de la monnaie nationale face à la devise étrangère, entrainant la perte du pouvoir d’achat des gagne-petit et la hausse des prix des denrées de première nécessité ;
- La mobilisation de Forces vives de la Nation, particulièrement les associations des Forces féminines qui ont choisi de lancer la journée internationale de la femme par le port du pagne noir, signe de deuil et de protestation contre toutes formes de violences enregistrées dans la partie Est du pays ;
- L’accueil favorable de l’opinion consécutif à la signature de la convention entre la République Démocratique du Congo et le Gouvernement Qatari accordant le droit de trafic aérien à la Compagnie Qatar Airways dans le secteur de transport ;
- La satisfaction de l’opinion due à la signature par le Premier Ministre, des trois décrets relatifs à l’organisation du Secteur de Protection Civile et le Corps de Sapeurs-Pompiers. Dans le chapitre politique, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières a fait état des troubles à l’ordre public enregistrés en faveur ou contre les candidatures des Gouverneurs et Vice-Gouverneurs des provinces, principalement dans le Haut-Katanga, le Kasaï Central et le Kasaï-Oriental.
Il a également présenté au Conseil le rapport relatif à la mission d’assistance aux déplacés dans le Nord-Kivu. Il a indiqué que les statistiques des déplacés se chiffrent à ce jour à 2.405.944 personnes représentant 390.329 ménages parmi lesquels 600 blessés.
Les déplacés sont repartis de la manière suivante 13% dans les sites officiels ; 8%dans les sites spontanés ; et, 79% dans les familles d'accueil. Au regard de ce qui précède, il sied de retenir les conclusions suivantes :
- La population déplacée se trouve dans l’urgence humanitaire du niveau 3, ce qui requiert l’envoi immédiat des équipes d’urgences ;
- En ce qui concerne la prise en charge de 62.852 candidats finalistes de l’édition des Examens d’Etat 2024, il est impérieux d’obtenir à l'immédiat leur évacuation des différents sites et leur prise en charge effective en dégageant les moyens sollicités par le Gouverneur de Province ;
- Enfin, la mission dépêchée à cet effet s’est attelée à la sensibilisation des humanitaires pour obtenir leur implication. L’Organisation Mondiale de la Santé et Fonds Mondial ont ainsi agi pour des interventions ponctuelles à travers certaines formations médicales de la place.
La situation aux frontières, la criminalité et le banditisme ont aussi fait l’objet du rapport du Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières, et le Conseil en a pris acte.
II.2. Situation sécuritaire Le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Défense Nationale et Anciens Combattants a porté à la connaissance du Conseil, la persistance de l’instabilité sécuritaire à l’Est du pays marquée par des contre-offensives des FARDC contre le M23/RDF dans le Secteur Opérationnel Sukola II Nord-Kivu.
Nos forces de défense et de sécurité s’emploient également à venir à bout de l’activisme des terroristes ADF/MTM dans les Secteurs Sukola I Grand Nord et Ituri qui sont sous pression, selon des sources concordantes, de l’Etat Islamique qui menace de leur couper la bourse en cas d’accalmie ; ainsi que de la récurrence des incursions des groupes armés communautaires notamment, le CODECO et ZAIRE dans la province de l’Ituri.
A l’Ouest, il s'observe une accalmie en dépit de quelques cas d’incursions des insurgés Mobondo dans la Province de Maï-Ndombe et la Commune rurale de Maluku, Ville-province de Kinshasa.
Le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Défense Nationale et Anciens Combattants a présenté au Conseil toute la situation opérationnelle aux membres du Conseil en signalant la détermination appuyée des Forces de sécurité et de défense en vue de préserver l’intégrité du territoire national.
Le Conseil a pris acte de ce rapport.
II.3. Première phase du Projet de Renforcement des Infrastructures Socioéconomiques de base dans la zone centre du pays
Le Ministre d’Etat, Ministre du Développement Rural a présenté le rapport de la première phase du Projet de Renforcement des Infrastructures Socioéconomiques de base (PRISE) dans la zone centre du pays. Il a, à cet effet, indiqué que l’objectif global du Projet est de contribuer à l’amélioration des conditions socioéconomiques et sanitaires de cinq provinces de l’ex. Kasaï.
Spécifiquement, le Projet devra assurer durablement l’accès de la population à l’eau potable, à l’assainissement, à l’éducation de base et aux soins de santé primaires et contribuer à créer des conditions favorables à la promotion de l'investissement privé dans la zone d’intervention du PRISE Conçu pour la mise en œuvre du Plan de Développement de la RDC de 2011 à 2015 appelé DSRP Il (Document de stratégie de Croissance et de Réduction de la Pauvreté de deuxième génération), le Projet PRISE a démarré en juillet 2014 pour une durée initialement prévue de cinq ans (5) avec la signature de l’accord pour un budget total de 158.184.000 USD.
Le PRISE contribue à la réalisation du 3ème pilier du DSCRP Il qui vise « l’amélioration de l’accès aux services sociaux de base et le renforcement du capital humain » en se concentrant sur l’Alimentation en Eau Potable (AEP), la construction des écoles, des centres de santé et des latrines publiques.
A ce jour, onze (11) projets ont été réalisés dans les milieux urbains et quatre dans les milieux ruraux des cinq provinces concernées.
Le Conseil a pris acte de cette note d’information.
II.4. Deux notes d’information du Ministère des Finances
Le Ministre des Finances a présenté aux membres du Conseil les conclusions de la mission préparatoire du Staff du Fonds Monétaire International ainsi que la situation financière du pays. Abordant le premier volet, il a signalé que l’Equipe du Département Afrique du Fonds Monétaire International en charge de la République Démocratique du Congo, conduite par le Chef de Mission, Calixte Ahokpossi, a séjourné à Kinshasa du 22 au 28 février 2024 pour préparer la sixième et dernière revue du Programme économique du Gouvernement soutenu par la Facilité Elargie de Crédit. Cette visite technique visait notamment à : (i) faire le point de l'évolution macroéconomique récente ; (ii) examiner l’exécution du budget 2023 et les perspectives pour 2024 ; et (iii) évaluer les engagements pris par le Gouvernement dans le cadre du programme FEC au terme de la cinquième revue.
La Mission a salué les efforts réalisés par le Gouvernement en termes de gouvernance globale et de mise en œuvre des reformes, qui ont permis de conclure à ce jour cinq revues sur les six du Programme dont la fin interviendra le 30 juin 2024. Elle l’a encouragé à redoubler d’efforts pour la réalisation des recommandations formulées afin de garantir la conclusion satisfaisante de la sixième et dernière revue. Dans le deuxième volet, le Ministre des Finances a abordé la situation financière du pays en indiquant que le contexte d’élaboration du Budget de l'Etat pour l’année 2024 ne cadre plus actuellement avec les derniers développements en cours dans le pays, notamment en matière sécuritaire. Il a préconisé une série d’orientations et décisions ayant un caractère urgent tant pour les dépenses que les recettes publiques notamment l’élaboration d’un Collectif budgétaire 2024 prenant en compte les évolutions des paramètres économiques contextuels.
Le Gouvernement tient à contenir le niveau de ses dépenses et à accélérer ses réformes en cours. Car, le succès de Programme économique du Gouvernement soutenu par la Facilité Elargie de Crédit en dépend. Le Conseil a pris acte de ces deux notes d’information.
II.5. Etat des lieux de la Réforme de l’Inspection Générale du Travail
La Ministre de l’Emploi, Travail et Prévoyance Sociale a présenté aux membres du Conseil, l’état des lieux de la réforme de l’Inspection Générale du Travail. Rappelant l’adoption, par le Conseil des Ministres du vendredi 02 octobre 2020 du projet de Réforme de l’Inspection Générale du Travail, elle a indiqué que cette réforme s’articule autour de quatre axes à savoir : le recrutement, la formation, le déploiement et l'équipement. Les actions réalisées à ce jour sont :
- Le recrutement des nouveaux Inspecteurs et Contrôleurs du Travail ainsi que les Agents de l'Administration de l’IGT au nombre de 2379 et admis sous statuts en collaboration avec le Ministère de la Fonction Publique, Modernisation de l'Administration et Innovation ;
- La formation initiale ;
- Le déploiement et l’affectation des nouveaux inspecteurs du travail.
La Ministre de l’Emploi, Travail et Prévoyance Sociale a terminé son intervention par présenter certains défis liés au plein succès de cette réforme qui requiert des moyens financiers conséquents. Le Conseil a pris acte de cette note d’information.
II.6. Relance des activités de la saison agricole B dans trois brigades des jeunes
Le Ministre de la Jeunesse, Initiation à la Nouvelle Citoyenneté et Cohésion Nationale a présenté la note d’information relative à la relance des activités de la saison agricole B dans trois brigades des jeunes. Ce projet vise : - L’amélioration des compétences des jeunes œuvrant dans le secteur de l’entrepreneuriat agricole ou désireux de s’y investir ; - L’encadrement de la jeunesse et la création d’emploi dans le secteur agricole. Les trois Brigades agricoles des jeunes concernées sont celles de Bombe à Kinshasa-Maluku ; de Mwana-Kisende au Kongo-Central ; et, de Djimba au Kwilu.
Cette action va contribuer à stimuler le développement économique et la stabilité sociale en créant des opportunités pour l’emploi des jeunes à travers l’agriculture tout en développant des chaînes de valeur sur toute l’étendue du pays.
L’innovation porte sur l’approche de formation des compétences axée sur le marché, les méthodes d'irrigation et de fertilisation, la gestion de projet ainsi que son élaboration sont tous des éléments compris dans une approche holistique de développement des chaines de valeur. Le Conseil a pris acte de cette note d’information.
Avant de boucler ce chapitre des points d’information, le Président de la République a accordé la parole au Ministre des Affaires Sociales. Ce dernier a présenté au Conseil le rapport de la mission humanitaire qu’il a dirigée au regard de la situation humanitaire préoccupante suite à l’arrivée sur des sites des milliers des déplacés venus de Saké et des collines environnantes dans la province du Nord-Kivu.
Trois objectifs étaient poursuivis par la mission d’abord :
- Réconforter la population de Saké ;
- Déployer l’assistance humanitaire ;
- Identifier les actions à mener pour améliorer la situation des populations déplacées.
Le Ministre des Affaires Sociales a été complété par le Vice-Ministre de l’Intérieur sur les aspects sécuritaires et de la gestion des camps des déplacés. Des mesures ont été prises pour s’assurer de la sécurité des personnes déplacées.
Le Vice-Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention est revenu sur la situation sanitaire globale et la nécessité de lutter contre les maladies notamment le Choléra. Il a planché aussi sur la visite de l’hôpital militaire qui soigne nos vaillants soldats touchés.
Un débat s’en est suivi et d’autres dispositions sont en cours pour apporter toute l’assistance qu’il faut.
Sur instruction du Président de la République, la délégation repartira au Nord-Kivu dans les prochains jours pour apporter des réponses plus appropriées en fonction des besoins identifiés.
III. APPROBATION D’UN RELEVE DES DECISIONS DU CONSEIL DES MINISTRES
Le Conseil des Ministres a adopté les relevés des décisions prises lors de la 127ème réunion ordinaire du Conseil des Ministres du 1er mars 2024.
IV. EXAMEN ET ADOPTION D’UN TEXTE
IV.1. Projet d’Ordonnance-Loi portant autorisation de la prorogation de l’état de siège sur une partie du territoire national La Ministre d’Etat, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux a soumis au Conseil le Projet d’Ordonnance-Loi autorisant la prorogation de l’état de siège dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu pour une période de 15 jours prenant cours le 13 mars 2024. Elle a soutenu que cette prorogation permettra à nos Forces de défense et de sécurité de continuer à mener la contre-offensive activée contre la coalition sanguinaire M23/RDF et contre les autres forces négatives qui opèrent encore dans quelques zones de la partie Est du pays, notamment les ADF/MTM. Après débats et délibérations, le Conseil a adopté ce Projet d’Ordonnance-Loi.
IV.2. Deux Projet de Décrets Ayant pris en compte les enrichissements des Commissions des Lois et Economie et Finances du Gouvernement, le Ministre des Finances a soumis au Conseil deux textes pour leur examen et approbation. Le premier a concerné le Projet de Décret portant création, organisation et fonctionnement du Comité National de mise en œuvre des Sanctions Financières Ciblées (CONASAFIC). Et le deuxième a été le Projet Décret portant régime de mise en œuvre des sanctions financières ciblées.
Le Ministre des Finances a rappelé que la signature de ces deux textes permettrait à la République Démocratique du Congo non seulement de réaliser les actions des résultats immédiats 10 et 11 liés aux recommandations 6 et 7 du GAFI, mais également de solliciter en octobre une ré-notation auprès du 13 GABAC, Organisme Régional du Type GAFI (ORTG) qui avait évalué notre pays. Après débats et délibérations, ces Projets de Décrets ont été adoptés.
Avant de clôturer le Conseil des Ministres de ce jour, le Président de la République a réitéré ses vœux à toutes les femmes de la République Démocratique du Congo à l’occasion de cette journée internationale qui leur est consacrée spécifiquement pour la célébration de leurs droits.
Commencée à 16h13’, la réunion du Conseil des Ministres a pris fin à 20h05’. Patrick Muyaya Katembwe
Sylvain Mutombo, Président du Rassemblement des Démocrates Tshisekedistes, a évacué, la semaine dernière, une dizaine de membres de son parti, pour s’être permis de s’attaquer, sans la moindre pudeur, à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) au motif que les résultats des législatives, tels que proclamés et confirmés par la Cour constitutionnelle, il y a quelques temps, seraient tripatouillés.
M. Sylvain Mutombo estime que cette attitude relève de l’indiscipline. Il les interdit, formellement, de parler, quelles que soient les occasions, au nom du RDT. La Conférence des Présidents de ce parti autorise l’ancien vice-ministre de la Défense d’engager des poursuites contre toute personne qui tenterait de créer la confusion au sein de l’opinion par des déclarations portant le sceau du Rassemblement des Démocrates Tshisekedistes. Voici les noms des membres frappés par la haute hiérarchie du parti. Il s’agit de : Kabangu Emmanuel, Patrick Kabongo, Willy Kalonji, Valère Kuesala, Jean-Paul Mukadi, Mamie Justine Kaseka, Kupa Kasongo, Julien Kongolo, Joseph Makandelo, Trésor Mitavo Fiston Mutulukayi, Bijou Ngalao, Thoms Ngandu, Olivier Toloko, Carlos Tshibala, Simon Joyeux Tende, Béatrice Bayot et Lydie Bilonda.
Ainsi, la Conférence des Présidents du RDT invite, une fois de plus, tous les camarades à la vigilance, à demeurer fidèles aux valeurs du Tshisekedisme et à apporter un soutien indéfectible et inconditionnel à son Président national Dr. Sylvain Mutombo Kabinga, élu au Congrès pour un mandat de cinq ans et à son initiateur, Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo », renseigne le RDT.
La Pros.
DECLARATION POLITIQUE PORTANT CONSTAT D'AUTO-EXCLUSION DES CERTAINS MEMBRES DU RDT
Conformément à la charte du RDT, spécialement en ses articles 11 bis, 30, 33, 36 et 38, la Conférence des Présidents du RDT s'est réunie, ce vendredi 08 mars 2024, sous la direction de son Président le Dr. Sylvain MUTOMBO KABINGA.
L'ordre du jour comportait un seul point, l'examen du dossier relatif au comportement des certains membres du RDT à la suite de la publication des résultats provisoires des élections législatives nationales, provinciales et municipales par la Commission Nationale indépendante, « CENI », en sigle. Après débats et délibérations, le Bureau Politique rend public ce qui suit :
1. Le RDT, attaché aux valeurs Tshisekedistes, avait pris l'option, après publication des résultats provisoires sus-évoqués, de ne pas se prononcer contre la CENI et d'attendre la publication des résultats définitifs par la Cour Constitutionnelle le 23 mars courant ;
2. Contre toute attente et en violation de la ligne de conduite ainsi adoptée par le RDT, l'opinion a vu circuler sur les réseaux sociaux un memo signé par certains membres animés des intentions inavouées; 3. La Conférence des Présidents relève que le comportement de ces membres constitue le manquement grave à la Charte du RDT et aux valeurs Tshisekedistes, d'indiscipline et de vagabondage politique, les plaçant ainsi dans une situation d'auto-exclusion du Regroupement Politique RDT et du Parti Politique RDT-A;
Il s'agit de :
1. Monsieur KABANGU EMMANUEL
2. Monsieur KABONGO MPOYI Patrick
3. Monsieur KALONJI Willy
4. Monsieur KUESALA Valère
5. Monsieur MUKADI Jean-Paul
6. Madame KASEKA BIAYI Mamie Justine
7. Monsieur KASONGO Kupa
8. Monsieur KONGOLO KANYONA Julien
9. Monsieur MAKANDELO SEKWA Joseph
10. Monsieur MITAVO MAKANDI Tresor
11. Monsieur MUTULUKAYI MBUYI Fiston
12. Madame NGALAO BOBASA Bijou
13. Monsieur NGANDU MUBENGA Thoms
14. Monsieur TOLOKO BUSEKOSHA Olivier
15. Monsieur TSHIBALA BIBOL Carlos
16. Monsieur TUENDE Simon Joyeux
17. Madame BAYOT ZITA Beatrice
18. Madame BILONDA Lydie
4. En conséquence, il leur est désormais interdit de parler en son nom, d'utiliser ses insignes et son logo sous peine des poursuites judiciaires ;
5. Par ailleurs, le RDT ayant déjà pris acte de toutes les démissions de certains signataires du memo sus-évoqué par écrit, réseaux sociaux ou autres canaux de communication, se réserve le droit de saisir la justice pour les faits infractionnels prévus et punis par le Code Pénal Congolais Livre II et les lois de la République ;
6. En outre, la Conférence des Présidents du RDT autorise le Président National d'ester en justice contre tous les délinquants politiques qui confondent la liberté d'expression aux infractions pénales ;
7. Ainsi, la Conférence des Présidents du RDT invite, une fois de plus, tous les camarades à la vigilance, à demeurer fidèles aux valeurs du Tshisekedisme et à apporter un soutien indéfectible et inconditionnel à son Président National Dr. Sylvain MUTOMBO KABINGA élu au Congrès pour un mandat de cinq ans et à Son Initiateur, Monsieur le Président de la République, Chef de l'Etat, Son Excellence Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO.
Le Parti Lumumbiste Unifié/Gizenga a tenu une matinée politique ce samedi 9 mars au Centre Bondeko. C’était l’occasion de commémorer la mort du Patriarche Antoine Gizenga, de ses fils et fille Lugi et Dorothée Gizenga qui, de leur vivant, ont œuvré avec loyauté pour hisser haut ce parti avec un sens patriotique très élevé.
Dans une salle pleine à craquer, où les cadres, partisans, membres et secrétaires provinciaux de PALU/Gizenga se sont mobilisés en masse pour répondre à l’appel des leurs dirigeants, Eugène Kwiseka, Vice-Président du collège des fondateurs, a parlé en long et en large de ces Héros, pour décrire les valeurs qu’ils incarnaient. En ce qui concerne le Patriarche, il a laissé derrière lui un grand héritage par le combat qu’il a mené contre les antivaleurs. La démocratie et le nationalisme représentent les 2 piliers sur lesquels il a mené sa lutte.
Par ailleurs, fondatrice du PALU/Gizenga, avec notamment Kogi Gizenga, actuel Président du collège des fondateurs, Dorothée Gizenga a marqué de son empreinte cette structure politique par sa fidélité et par sa qualité de fédératrice ; elle qui croyait à un parti unique au moment où quelques différends s’étaient installés entre les cadres de celui-ci. ‘’ Nous retiendrons également de la lutte et du travail efficace de la distinguée camarade Dorothée Gizenga, la femme exceptionnelle qui a laissé au parti les empreintes d’humilité, de la méritocratie, du travail et de valeur nationaliste’’, déclarait Brigitte Kakudji de la ligue des jeunes qui justifié ce sens de droiture de la camarade Dorothée par l’application de leur slogan : ‘’ muasi kaka nzoto te, muasi mutu pe mosala’’.
Redynamisation du parti
Partie prenante aux élections du 20 décembre dernier, le PALU/Gizenga a fait le bilan de ce processus. Fort malheureusement, le parti n’a pu obtenir aucun siège aux législatives tant nationales que provinciales. ‘’Sans faux-fuyant, nous retiendrons que le parti PALU/Gizenga a perdu les élections à tous les niveaux, bien que c’était sa première expérience électorale’’, a soutenu le Secrétaire Général Porte-parole du parti, Jean-Claude Mashini. ‘’ Nous devons déterminer les stratégies politiques claires. Nous priorisons la tenue des évaluations qui seront organisées dans les meilleurs délais’’, a-t-il rajouté. C’est ainsi qu’il a annoncé un probable changement à la tête des structures du parti en vue de le redynamiser, en apportant des nouvelles énergies. Frustré des résultats des scrutins, le parti présidé par Michel Lokola appelle à l’aide de ses pères fondateurs pour leur sortir de la rêverie et de l’indifférence.
Récemment, l'ouverture de la session 2024 de la Conférence consultative politique du peuple chinois (CCPPC) et de celle de l'Assemblée populaire nationale (APN) a suscité beaucoup d'intérêt parmi les internautes du monde entier pour la Chine. Nous avons sélectionné certains de ces sujets que nous allons en discuter ensemble.
Nous commençons par examiner les politiques et actions de la Chine en matière de contrôle des émissions de gaz à effet de serre.
La Chine a promis au monde, en 2020, de faire tout son possible pour atteindre le pic des émissions de dioxyde de carbone avant 2030 et d'atteindre la neutralité carbone d'ici à 2060. Cette promesse a une grande valeur, et le système politique actuel de la Chine, au niveau national, est résumé par le concept de "1+N".
Le "1" fait référence au "Plan d'action pour atteindre le pic d'émissions de carbone avant 2030" publié par le Conseil des Affaires d'État en octobre 2021. Ce plan fournit une orientation stratégique globale et à long terme pour la gestion et le contrôle du carbone.
Le "N" comprend les plans de mise en œuvre du pic d'émissions de carbone pour différents sous-domaines et industries, tels que l'énergie, l'industrie, les transports, la construction urbaine et rurale, ainsi que les plans de soutien en matière de technologie, de sécurité énergétique, de capacités de séquestration du carbone, de politiques fiscales et financières, de normes de mesure, d'inspection et d'évaluation, etc.
Le document de conception de haut niveau "double carbone" établit les principaux objectifs pour 2025, 2030 et 2060. Il mentionne également pour la première fois que la part de la consommation d'énergie non fossile devrait dépasser 80% d'ici à 2060.
La Chine attache une grande importance à la poursuite du développement économique tout en veillant à la protection de l'environnement.
Comment réduire de manière optimale les impacts négatifs du développement sur l'environnement et atteindre les objectifs de pic des émissions de carbone et de la neutralité carbone ? La Chine estime que la clé réside dans l'utilisation pleine et entière de la science, de la technologie et de l'innovation. Les faits ont également démontré que la Chine a apporté une contribution majeure à la transition énergétique mondiale et au développement des énergies renouvelables.
Depuis huit années consécutives, la Chine occupe la première place mondiale en termes de production et de ventes de véhicules à énergies nouvelles. Depuis son lancement, le marché national du carbone a élargi son échelle d'échanges depuis plus de deux ans. En 2023, le volume annuel des transactions de quotas d'émissions de carbone a atteint 210 millions de tonnes, pour une valeur annuelle de 14,44 milliards de yuans.
Selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE), la croissance de la capacité installée de la production d'électricité renouvelable de la Chine triplera au cours des cinq prochaines années par rapport aux cinq années précédentes, le pays représentant un chiffre sans précédent de 56 % de l'expansion mondiale. Entre 2023 et 2028, la Chine déploiera près de quatre fois plus de capacités renouvelables que l'Union européenne et cinq fois plus que les États-Unis.
La Chine renforce sa coopération dans le domaine de l'environnement avec les pays du monde entier grâce à l'initiative "la Ceinture et la Route". En raison du développement intensif des énergies renouvelables, la capacité installée des énergies renouvelables en Chine a déjà dépassé celle du charbon, ce qui constitue une transformation majeure de la structure énergétique. Nous devons continuer à renforcer le développement et l'utilisation des énergies renouvelables, et progressivement remplacer les énergies fossiles. Le G20 a fixé l'objectif de doubler la capacité mondiale des énergies renouvelables, et la Chine soutient cette initiative.
En conférence de presse samedi 2 mars dernier, le président du regroupement politique Dynamique progressiste de l’opposition républicaine (DYPRO), Constant Mutamba, a demandé à la justice congolaise d’engager des poursuites contre les Congolais qui ont pris les armes contre leur propre pays.
Il a commencé par recommander que cette même justice fasse autant pour le président rwandais Paul Kagame pour agression de la RDC. « Il faut mettre en branle la machine judiciaire contre tous les compatriotes d’abord complices et suspects internes, contre même ceux qui ont adhéré au M23 puisqu’ils sont Congolais. Mais, pourquoi la justice congolaise n’arrive-t-elle pas à lancer de mandat d’arrêt international contre ces gens-là, Corneille Nangaa et sa bande ? », s’est interrogé Constant Mutamba.
Et de poursuivre : « Il est également possible pour que notre Etat saisisse directement la CPI contre Paul Kagame et vous en verrez les conséquences. L’Etat congolais devrait rapidement saisir la Cour internationale de justice. Il est bien possible pour un Etat de pouvoir se plaindre contre un autre Etat ».
Sur ce, il propose la mise en place d’une dynamique des résistants nationalistes pour mobiliser toutes les filles et fils du pays autour des normes qui concourent à la loyauté et au patriotisme.
« Il faut chercher à rassembler, mobiliser et fédérer, toutes filles et fils du pays au sens patriotique pour l’accompagnement aux efforts de la guerre », a-t-il conclu.
A la veille de la clôture du dépôt des candidatures initialement prévue le premier mars 2024, le candidat gouverneur Me Crispin Mukendi wa Bukasa a foulé le sol de Tshikapa, chef-lieu de la province du Kasaï, ce jeudi, 29 février 2024, à bord du régulier Air Kasaï.
Le Conseiller du Chef de l'Etat en matière des Mines est à la tête d'une forte délégation de ses frères et sœurs du Kasaï composée notamment, du Ministre national de la Pêche et élevage, quelques députés nationaux et provinciaux, la liste n'est pas exhaustive.
A sa descente d’avion, Me Crispin Mukendi est surpris agréablement par l'accueil chaleureux lui réservé par ses frères et sœurs et membres de son parti politique et alliés.
La foule a bravé le soleil et à pied jusqu'au Bureau de la CENI/Kasaï où il est allé déposer sa candidature au poste de gouverneur.
Au sortir du bureau de la CENI après avoir rempli les formalités y afférentes, le candidat gouverneur s'est livré au Journal La Prospérité.
‘‘J'appartiens à une famille politique ! Je suis Haut cadre de l'UDPS et l'UDPS appartient à l'Union Sacrée !
Si candidature il y a, je dois la déposer au nom de l'Union Sacrée.
C'est à ce titre-là que j'ai déposé ma candidature. J'ai déposé ma candidature au nom de l’UDPS et au nom de l’Union Sacrée’’, a martelé le candidat gouverneur, Me Crispin Mukendi.
Quant à son programme du gouvernement, il promet de le dérouler pendant la campagne électorale.
Le candidat gouverneur n'a pas été ingrat. Il a remercié tous ses frères et sœurs pour l'accueil chaleureux lui réservé, malgré leur agenda chargé ; et remerciant par la même occasion, le ministre national, le seul du Kasaï et les députés nationaux qui l'ont accompagnés, sans oublier les députés provinciaux qu'il appelle affectueusement, " les grands électeurs ".
Il sied de rappeler que Me Crispin MUKENDI n'est pas seul dans la course à la tête du gouvernorat de cette province. Il y a aussi un autre candidat de taille, Me Guy Mafuta Kabongo dit " Munayala double brassards " du fait qu'il est élu député provincial et national.
Rendez-vous aux urnes pour le dernier coup de sifflet et que le plus fort l'emporte.
A l’occasion de la célébration du dixième anniversaire de la Dynamique pour la Démocratie au Congo (DDC), Jean-Marie Ingele Ifoto et les siens ont réchauffé leurs ambitions politiques, le week-end dernier, au niveau de Binza Pigeon, à Ngaliema, au cours d’un rendez-vous empreint de solennité. Ils brulaient tous de joie au regard du chemin parcouru en dépit de toutes sortes de contraintes qu’impose la vie humaine.
Au cours de cette matinée politique là, il était question pour le Leader du parti, Ingele Ifoto pour ne pas le citer, de mobiliser, au lendemain des élections générales du 20 décembre 2023, les cadres et membres de la DDC pour les échéances à venir. L’ancien Ministre des Mines a martelé, au cours de cette activité, sur l’idéal de la conquête du pouvoir, qui précèdera son exercice en vue de la mise en application du Projet de société de la DDC : ‘’la garantie morale dans toute action politique’’.
Dans sa communication, M. Ingele Ifoto a saisi le moment pour rendre hommage aux cadres de son parti pour l’engagement et le dévouement qui ont caractérisé leur marche dans cet exode. ‘’Je suis très heureux de trouver les collègues, hommes et femmes qui répondent présent à l’appel de la patrie. Et quand vous êtes initiateur, vous êtes animateur principal, et que vous avez des collègues qui répondent à votre appel, ça fait l’objet d’une grande satisfaction», a-t-il indiqué. C’était justement après qu’il a rappelé le sens du combat de la DDC, qui se veut un parti aux ambitions osées dans le microcosme politique RD. Congolais.
«C’est une association qui se donne une mission parce qu’elle s’est réunie autour de certaines valeurs connues et partagées. Quel est notre projet rêve ? Quel est notre but sociétal ? Quelle est notre vision de la gestion de la chose publique ? Nous nous sommes mis d’accord sur ces valeurs là et nous avons une vision. Nous sommes à même de gérer ce pays et lui procurer le bien-être… Nous avons une formation politique qui a ses ambitions, qui a une marche, une vie, comme vit l’homme, il faut chaque fois vérifier si la santé est bonne. Nous sommes venus par ce truchement jeter un coup d’œil à ce que nous avions fait, ce que nous faisons maintenant et ce que nous pouvons faire demain. Donc, c’est une question d’introspection », a insisté, dans son mot, le Leader magnifique de la Dynamique pour la Démocratie au Congo.