En pleine crises sécuritaire et humanitaire qui secouent la République démocratique du Congo, dans sa partie Est, Laurent Batumona, Président de l’Alliance des Acteurs Attachés aux Peuples, AAAP, et Autorité Morale du Mouvement de Solidarité pour le Changement, MSC, ne baisse pas les bras. Aux côtés de Tony Kanku Shiku, Haut Représentant du Chef de l’Etat, Laurent Batumona mobilise les Partis politiques, Associations et Personnalités autour du chef de l’Etat pour redoubler les efforts afin de soutenir sa vision de paix et du développement. A son état-major de Limete, il s’est prêté à une série d’audiences accordées, le week-end dernier, à plusieurs délégations conduite par un Jeune Turc Etienne Tshisekedi wa Mulumba. De leur entretien, ils ont, entre autres, peaufiné les stratégies pour le soutien à la vision de paix du Chef de l’Etat, également, échangé sur les questions d’adhésion au MSC et au Regroupement politique AAAP.
Laurent Batumona ratisse large avec ses capacités managériales de mobilisation. Il a réuni autour de lui, la Fondation KWANZAMBI, OPDP, Débout Kinshasa, MCC, Union des Femmes de Kinshasa, PDR, CLT, MPVD, Soutenons le Congo et personnalités dans le but de rallier un plus grand nombre autour du chef de l’Etat dans les efforts qu’il entreprend sur le plan national et international. Ces Partis et Associations ont observé que le MSC est un Parti politique traditionnel qui est resté constant et qui sait s’adapter aux circonstances tout en cherchant toujours à innover pour attirer le soutien et l’engagement des citoyens grâce à son Autorité Morale.
Le soutien à la paix qui est le cheval de bataille de Laurent Batumona tire ses origines des décennies durant de conflits armés qui privent d’innombrables hommes, femmes et enfants des besoins fondamentaux tels que l’accès à une alimentation adaptée, les soins de santé et l’éducation. Il note que les meurtres généralisés, les viols, les déplacements forcés et la destruction des écoles et des moyens de subsistance accentuent le risque de violences sexuelles à l’encontre des femmes et des filles, tandis que les enfants sont souvent recrutés par des groupes armés. Cette situation ne doit pas rester définitive : ‘’ C’est pourquoi il faut soutenir la vision de paix du Président de la République pour que la population congolais vive en paix et bénéficie la protection’’, ne cesse-t-il de souligner.
Reconnu dans l’agora politique congolaise comme un homme politique stable, capable de mobiliser les efforts pour aider la RDC à travers le Chef de l’Etat à trouver les moyens pour instaurer la paix. A ces audiences, ces Partis Politique, Associations et Personnalités ont offert non seulement un plus vaste choix d’engagement, mais aussi, plus de possibilités de participer directement aux décisions relatives à la vie de ce Regroupement.
Laurent Batumona a expliqué aux uns et aux autres que les motivations qui l’animent de rassembler les compatriotes autour d’une telle offre de soutenir le Chef de l’Etat dans sa vision de paix sont compréhensibles, encore faut-il comprendre les raisons qui le conduisent à penser au bien-être de la population congolaise à vivre en paix. ‘’Le peuple de la RDC a enduré des souffrances incommensurables et le moment est venu d’agir de manière décisive pour construire avec le chef de l’Etat un avenir où tous les Congolais pourront vivre en sécurité et en liberté’’, fait-il savoir à ses interlocuteurs.
Les délégations ont exprimé un sentiment très positif de leurs échanges et ont donné des bonnes impressions d’un homme rassembleur avec qui il faut compter.
Hier, lundi 19 mai 2025, le parti ENSEMBLE POUR LA REPUBLIQUE a publié une déclaration dans laquelle il dénonce, par le truchement de son Secrétaire Général Dieudonné Bolengetenge Balea, ce qu’il qualifie de nième harcèlement à l’encontre de son Président National Moïse Katumbi. Des agents des services de sécurité auraient fait irruption dans les propriétés privées de ce dernier dans son village natal de Kashobwe, dans la province du Haut-Katanga. Ces éléments se seraient intéressés à son bateau soupçonné d'avoir navigué vers Mulonde. Il fustige ainsi « une nouvelle perquisition, sans mandat, en violation de l'article 29 de notre Constitution ».
DECLARATION POLITIQUE DE ENSEMBLE POUR LA REPUBLIQUE
Le samedi, 17 mai 2025, à l'initiative du Gouvernorat du Haut-Katanga, des agents des Services dits de sécurité, se sont déployés dans les propriétés privées de l'Honorable Moïse Katumbi Chapwe, Président national du Parti ENSEMBLE POUR LA REPUBLIQUE, dans son village natal KASHOBWE, en territoire de KASENGA, province du Haut-Katanga, pour une nouvelle perquisition, sans mandat, en violation de l'article 29 de notre Constitution.
Cette fois-ci ils se sont intéressés particulièrement à son bateau, soupçonné d'avoir navigué vers Mulonde, à près de 100 kilomètres de là. Dans les faits, le bateau n'a pas fait de déplacement dans cette direction à la base de cette suspicion. Et, s'il avait effectué ce trajet, ou serait l'infraction présumée ou la preuve d'un acte délictueux ?
ENSEMBLE POUR LA REPUBLIQUE dénonce et condamne fermement ce nième abus à l'encontre de son Président national qui, comme vrai citoyen de ce pays, mérite le respect de sa personne et de ses biens, conformément à la Constitution et aux lois qui nous régissent en RDC.
ENSEMBLE POUR LA REPUBLIQUE rappelle plusieurs faits qui témoignent du harcèlement à l'endroit de notre Président national dont les autorités tiennent à tout prix à dégrader l'image dans l'opinion :
- Le 26 avril 2025, une centaine de militaires de la 22 Région militaire, lourdement armés, ont envahi la Ferme FUTUKA appartenant au Président Moïse Katumbi, en territoire de Kipushi : ils y ont violenté les travailleurs, traumatisé les jeunes apprenants à l'Académie sportive Katumbi et procédé à une perquisition, sans mandat et sans établir un quelconque procès- verbal au terme de leur opération ;
- Les 1 et 2 octobre 2024, des militaires avait fait irruption dans une propriété de M. Moïse Katumbi à Mulonde, en Territoire de Pweto, alors que le Maître des lieux n'y était pas, sous prétexte d'enquêter sur la réhabilitation d'une piste d'aviation dans le cadre de ses œuvres caritatives mais soupçonnée de menace à la sécurité nationale>>
- Le 8 janvier 2024, le bouclage militaire de la résidence du Président Moïse KATUMBI à Kashobwe dans le but de restreindre ses mouvements sans motif valable et d'autres faits vexatoires à son endroit telles que la privation des autorisations de survol pour ses avions, sont des actes outranciers dont le pouvoir n'a jamais réussi à en expliquer le bien- fondé au peuple Congolais
- Le 8 juin 2023, la résidence du Président Moïse Katumbi à Kinshasa, avait fait l'objet d'une perquisition aussi illégale que gratuite des agents de renseignements.
Tous ces cas d'abus de pouvoir et tant d'autres actes de barbarie commis à l'encontre de notre Président national et d'autres leaders de l'opposition n'élèvent guère la RDC ; bien au contraire, ils témoignent de la décadence de ce régime qui expose de paisibles citoyens à l'arbitraire. Qu'est-ce qui ne va pas dans le chef des autorités de ce pays ?
ENSEMBLE POUR LA REPUBLIQUE regrette qu'au lieu d'œuvrer à poser les jalons de la paix et de la réconciliation des Congolais, consolider l'unité nationale pour relancer la reconstruction du pays, le régime au pouvoir ne s'investit que dans l'indexation des boucs-émissaires et la création de conflits pour détourner l'attention du peuple de tous ses scandales de détournements des deniers publics, de corruption et de gabegie financière dans la gestion de la république.
Par ses actes répétés de violation de la Constitution et des lois du pays, méprisant des droits et libertés des citoyens, aggravant la crise multiforme qui frappe la nation congolaise, le régime de Monsieur Felix TSHISEKEDI est devenu un danger public.
Face à pareille menace, la résistance devient la règle pour tout le peuple congolais, conformément à l'article 64 de la Constitution.
Figure politique chevronnée du parti Mouvement pour le Renouveau (MR), Clément Kanku a choisi une date hautement symbolique, le 17 mai 2025, jour commémoratif du Soldat congolais, pour rompre un long silence d'observation. Devant une assemblée de journalistes, il a livré une analyse sans concession des maux qui rongent la République Démocratique du Congo, esquissant des pistes de sortie et appelant à une prise de conscience collective. Au cœur de son intervention, la guerre d'agression qui meurtrit l'Est du pays, la nécessité impérieuse de renforcer les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) par une prise en charge adéquate, et l'épineuse question de la levée des immunités parlementaires de l'ancien Chef de l'Etat, Joseph Kabila, dont l'ombre plane sur des accusations de connivence avec les forces déstabilisatrices du M23/AFC.
D'emblée, Clément Kanku a marqué les esprits en revisitant la signification du 17 mai. Loin d'une simple commémoration, il y voit une date capitale, mais dans un sens tragique : "Le 17 mai, cette date consacre la descente aux enfers de notre pays," a-t-il asséné.
Pour lui, c'est le point de départ de l'agression rwandaise et des ingérences étrangères qui ont mis la RDC à genoux devant de petits pays soutenus par certaines puissances. Il fustige l'ironie cynique de célébrer les FARDC à une date qui, selon son analyse, a marqué "la destruction et la fragilisation de nos forces armées."
Rappelant l'adage qu'un peuple qui ignore son passé est condamné à le revivre, Clémént Kanku soutient que les affres actuelles trouvent leurs racines dans ce jour où ‘’certains Congolais ont accepté de servir de cheval de Troie au Rwanda et à d'autres pays pour faire main basse sur la richesse de notre pays." Cette complicité interne aurait engendré une "spirale de violence" et une "instabilité quasi chronique," plaçant la nation sous la coupe de "forces mafieuses dirigées par les pays voisins."
Face à ce qu'il considère comme un travestissement de l'histoire, le président du MR propose une démarche forte : une pétition pour que le 17 mai symbolise désormais "le malheur du peuple congolais." Il va plus loin, suggérant de déloger le mausolée de Laurent-Désiré Kabila devant le Palais de la Nation pour y ériger "une espèce de stèle ou une sculpture qui reprend le malheur du peuple congolais," un lieu de recueillement annuel pour ne jamais oublier.
Clément Kanku ne mâche pas ses mots : "C'est le Rwanda qui est en guerre contre le Congo." Partant de ce constat, toute discussion ou recherche de terrain d'entente doit se faire prioritairement avec Kigali. Cependant, avant toute chose, il appelle les Congolais à un examen de conscience. "Nous devons nous regarder en face, nous les Congolais d'abord. Nous devons nous demander comment une armée forte qui a fait ses preuves à travers le monde peut se retrouver en 2025 mise à mal et fragilisée par les pays voisins", s’est-il interrogé.
Il rend hommage aux FARDC et aux résistants Wazalendo tombés au front, affirmant que les Congolais n'ont pas démérité. Par ailleurs, il pointe du doigt l'infiltration, la manipulation comme causes de l'affaiblissement de l'armée, tout en gardant l'espoir qu'elle doit un jour se relever pour sortir ce peuple de cette humiliation.
L'homme politique déplore que, malgré les alternances démocratiques de 2018 et les élections de 2023, "certains Congolais prennent un raccourci pour aller se greffer derrière l'agression rwandaise afin de revenir au pouvoir." Il rappelle qu'en 2006 et 2023, de grands partis d'opposition avaient refusé de participer aux élections sans pour autant prendre les armes. "Ce que nous ne comprenons pas, c'est que cette fois-ci, certains trouvent l'occasion d'aller soutenir l'agression rwandaise pour justifier une démarche politique," s'indigne-t-il, regrettant que des compatriotes continuent de "servir de cheval de Troie."
Crise sécuritaire, pas politique
Pour Clément Kanku, le diagnostic est clair : "Il n'y a pas de crise politique au Congo, mettons-nous d'accord. Nous avons une crise sécuritaire qui est due à l'agression de notre pays par le Rwanda." Il dénonce une distraction entretenue par certains politiciens qui voudraient enfermer le pays dans des débats politiciens stériles, au détriment des véritables enjeux de développement. "Quand est-ce que nous allons nous consacrer au développement de ce pays ? Quand est-ce que nous allons construire des autoroutes ? Assurer de l'eau potable, de l'électricité ?", a-t-il lancé.
Il critique ceux qui, y compris certaines confessions religieuses, tombent dans le piège de lier la guerre d'agression à des élections prétendument mal organisées. "Nous disons non," martèle-t-il.
Dans cette optique, le soutien au gouvernement et au Commandant Suprême dans leurs efforts pour restaurer la paix est, pour lui, acte patriotique. "A l'inverse, mettre les bâtons dans les roues, aller faire une campagne à l'étranger contre votre propre armée, aller défendre la thèse de l'agresseur est un acte de trahison." Il s'étonne que certains conditionnent leur prise de position contre la guerre à la tenue préalable d'un dialogue, surtout si ce dialogue vise à obtenir la démission anticonstitutionnelle du président actuel.
Aux acteurs politiques non partie prenante aux affaires, il conseille la patience jusqu'aux élections de 2028, citant son propre cas. "Si chacun de nous, à chaque fois qu'il n'est pas aux affaires et qu'il veut accéder au pouvoir, doit aller prendre les armes, nous allons continuer à tourner en rond et nous allons donner une passerelle à ceux qui nous manipulent depuis l'indépendance."
Il fustige également l'attitude de ceux qui, ayant participé au pouvoir ou y étant toujours, "sautent sur l'occasion pour demander au gouvernement d'aller négocier" avec l'agresseur, au lieu de concentrer les efforts sur le renforcement de l'armée. "Nous ne sommes pas d'accord pour que le Congo se mette à genoux devant le Rwanda," proclame-t-il avec force. "Quand la maison brûle, on ne se pose pas la question de savoir qui a gagné ou qui a perdu. On regarde dans la même direction."
Levée des immunités de Joseph Kabila
Un des points saillants de l'intervention de Clément Kanku concerne la situation de l'ancien président Joseph Kabila. Le leader du MR plaide sans ambages pour la levée de ses immunités parlementaires, alors que des soupçons de "connivence avec les terroristes de l'AFC-M23" pèsent sur lui.
Le leader du MR critique vertement la loi sur le statut des anciens Chefs d'État, estimant qu'elle a été "trafiquée par l'ancienne majorité pour qu'elle soit une loi qui consacre totalement l'impunité," alors que son intention originelle était simplement d'assurer "un certain standing et un mode de vie" aux anciens présidents. Il juge cette loi anticonstitutionnelle et appelle à sa modification, voire à sa suppression pure et simple. Pour lui, "Joseph Kabila, ancien président de la République, est un citoyen ordinaire. Et donc, il est soumis à la loi."
Cette prise de position courageuse s'inscrit dans une logique de redevabilité et de lutte contre l'impunité, considérée comme un frein majeur à l'instauration d'un État de droit véritable.
Propositions concrètes pour une sortie de crise
Au-delà des constats et des critiques, Clément Kanku formule une série de propositions à l'endroit du Chef de l'État, Félix Tshisekedi :
1. Consulter les leaders politiques et les leaders d’opinion pour recueillir leurs perspectives.
2. Inviter tous les opposants politiques pour une discussion franche sur la situation du pays et les pistes de sortie de crise.
3. Organiser une Conférence Nationale pour la Paix, ‘’un cadre de concertation initié et mené par les Congolais eux-mêmes, non pas pour un partage de pouvoir, mais pour cimenter l'unité nationale. "L’unité nationale n’a pas de prix, l’unité nationale n’a pas de condition," a-t-il souligné.
Il insiste sur la nécessité de renforcer les FARDC, de veiller à ce que les fonds alloués parviennent à destination, et d'améliorer drastiquement les conditions de vie des combattants et des résistants Wazalendo. Il salue les efforts déjà consenti par le gouvernement pour la prise en charge des familles des soldats tombés au champ d'honneur, une mesure qu'il avait lui-même proposée. "Ceux qui vont se battre sachent qu'ils se battent pour la République, pour défendre le drapeau, mais que s'il arrive quelque chose, leurs familles ne seront pas abandonnées."
Gouvernance et malaise socio-économique
Enfin, Clément Kanku n'a pas éludé les défis internes, condamnant la mégestion au sommet de l’État ainsi que les nombreux cas de détournements des deniers publics par les acteurs politiques aux affaires, la gestion opaque des finances publiques et l’insécurité urbaine. Ces maux, selon lui, sapent le développement socio-économique et le bien-être des Congolais.
La crise qui secoue l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS/Tshisekedi) continue de s’aggraver. Ce dimanche 11 mai à l’Hôtel Fleuve Congo, un nouveau rebondissement entre les deux secrétaires du même parti politique notamment : Augustin Kabuya ainsi que Déo Bizibu. Le premier se considère comme le seul Secrétaire Général dudit parti légitime et investi du pouvoir de convoquer une réunion importante.
Dans sa lettre d’invitation, Kabuya a appelé tous les Députés Nationaux de l’Union pour la Démocratie et le Progrès social (UDPS et ceux des partis alliés à venir l’écouter sur les « enjeux politiques de l’heure ». Mais, quelques heures après cette annonce, la direction officielle du parti a réagi fermement. Déogratias Bizibu, qui a été nommé Secrétaire Général intérimaire depuis août 2024, a rappelé que Kabuya a été destitué depuis le 11 août dernier par la Convention Démocratique du Parti (CDP). Pour lui, Kabuya n’a plus aucun pouvoir pour parler ou engager l’UDPS.
Selon les statuts de l’UDPS, il n’existe pas de poste de « président ad intérim ». En cas d’absence du président, c’est un directoire tripartite qui gère les affaires pour 30 jours maximum. La direction actuelle demande même que Kabuya soit déféré devant la Commission de discipline pour usurpation de pouvoir.
Depuis sa destitution, Kabuya rejette la nomination de Bizibu et continue de mener ses actions politiques comme s’il était toujours à la tête du parti. Cette situation a divisé le parti en deux camps opposés.
Ce n’est pas la première fois que cette division crée des tensions. En août 2024, des affrontements entre partisans des deux camps avaient éclaté au Palais du Peuple, lors du dépôt de la candidature d’Idriss Mangala pour la présidence du Sénat. Ces violences avaient fait plusieurs blessés.
Interrogé à l’époque depuis la Belgique, le président Félix Tshisekedi, avait tenté de minimiser la crise. Pour lui, ce n’était qu’un signe de « vitalité démocratique » au sein du parti. Mais depuis, la division reste profonde.
Malgré la mise en place d’une commission de bons offices pour calmer les esprits, et les appels au dialogue lancés par des personnalités comme Eteni Longondo, aucun accord de réconciliation n’a vu le jour.
La réunion convoquée ce dimanche par Augustin Kabuya risque d’envenimer encore davantage la situation, alors que l’UDPS est censée jouer un rôle de premier plan au sein de la majorité présidentielle.
Rappelons qu’il y a pratiquement plusieurs jours que les désordres s’observent au sein du parti présidentiel, deux grands leaders politiques s’affrontent et se réclament la légitimité, ignorant que l’Union pour la démocratie et le progrès social prônait l’unité dans la diversité et il restait un et indivisible.
L'Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS/Tshisekedi), parti au pouvoir, fait face à des tensions persistantes à l’interne. Dans un communiqué publié le samedi 10 mai 2025, le Secrétaire Général Deo Bizibu Balola critique avec Véhémence une réunion convoquée par Augustin Kabuya Tshilumba, qu’il qualifie de "non autorisée". Il rappelle que ce dernier a été déchu de ses fonctions depuis août 2024 et n’a donc plus qualité pour engager le parti.
Le Secrétariat Général Deo Bizibu rappelle fermement que « depuis le 11 août 2024, Augustin Kabuya a été officiellement déchu de ses fonctions de Secrétaire Général du Parti par la Convention Démocratique. De ce fait, il ne détient ni mandat ni légitimité pour parler ou agir au nom de l’UDPS/Tshisekedi ».
Le communiqué souligne aussi que, selon le statut du parti, personne ne peut s'autoproclamer avoir qualité de Président ad intérim puisque l’article 26 des statuts dispose plutôt qu’en cas d’empêchement du Président du Parti « un directoire composé du Président en exercice de la Convention Démocratique du Parti, du Secrétaire Général du Parti et du Président de la Commission Electorale Permanente du Parti assume son intérim pour un délai ne dépassant pas 30 jours».
Un rappel qui vise à prévenir toute tentative de prise de pouvoir illégitime ou de confusion au sein des structures du plus grand parti aujourd’hui au pouvoir après avoir passé 32 ans dans l’opposition.
Aussi, le SG Deo Bizibu fait-il mention de la dernière réunion qui s'est tenue le 8 mai 2025, où il indique que la présidence du Parti-Exécutif national- aurait annoncé avoir saisi la Commission Nationale de Discipline à l’encontre de M. Kabuya pour « usurpation de pouvoirs ».
Ainsi, la Présidence du Parti appelle les Députés Nationaux et Sénateurs de l'UDPS/TSHISEKEDI et des mosaïques de se comporter en conséquence.
Ancien Ministre d’Etat chargé des Relations avec le Parlement sous Joseph Kabila, Lisanga Bonganga s’est rendu dernièrement célèbre par son soutien, à travers diverses structures politiques qu’il a créées, à Félix Tshisekedi. Depuis hier, il se trouve au Parquet de Matete, à la 4ème rue Limete. C’est de ce Parquet que partent plusieurs acteurs politiques pour la prison centrale de Makala.
Réagissant à son arrestation sur Infos.cd, il dénonce une incursion par effraction dans son domicile vers 4 heures du matin des hommes se présentant comme des éléments de la police. « Les portes de ma maison ont été cassées. Cela a scandalisé tout le quartier… J’ai accepté volontairement de venir au Parquet pour ne pas donner l’impression que je me considère comme un intouchable », a-t-il indiqué.
Et de poursuivre : « Mon enfant et mon grand frère ont été tabassés. Le grand frère se trouve actuellement dans un état méconnaissable».
Il nous revient d’apprendre, à ce propos, qu’il s’agit d’un accident de circulation survenue alors qu’il était Ministre de Kabila.
«Depuis que j’ai mis sur pied, avec le grand leader Gabriel Mokia et d’autres compagnons et notables comme Pathy Lendo, le Rassemblement des compagnons d’Etienne Tshisekedi pour le changement et le progrès social, une grande jalousie s’est installée contre moi et surtout quand j’ai accepté d’aller aux consultations initiées par le chef de l’Etat à travers le conseiller spécial Eberande. Il s’agit de tous les gens qui veulent induire le chef de l’Etat en erreur et refusent que nous puissions l’aider», explique-t-il.
On en saura un peu plus dans les prochaines heures sur les mobiles de cette arrestation. Au mois d’avril dernier, une équipe d’agents de l’ordre a fait irruption dans le domicile de Lisanga Bonganga avant de rebrousser le chemin.
Dans son récent point de vue, partagé en permanence sur X, Germain Kambinga, Leader du Mouvement Le Centre, réaffirme sa conviction sur l’avènement d’un Congo nouveau, sous le leadership de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République, et interpelle la conscience collective sur l’importance d’une mobilisation sans réserve contre l’agression menée par le Rwanda, dans l’Est de la RDC.
‘’Le Président de la République, Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi avait fait un appel à la cohésion nationale et a organisé des consultations dirigées par son Conseiller Spécial après les événements de Goma et Bukavu. Une certaine opposition s’est abstenue, préférant faire le jeu de l’affaiblissement des institutions avec le secret espoir que cette crise sécuritaire orchestrée par le Rwanda avec la complicité de certains congolais, allait emporter le Président de la République et les institutions démocratiques et constitutionnelles qui nous régissent. Je constate que ce camp tend à s’organiser et à se renforcer pour peser sur les discussions à l’internationale et cela donne l’impression que le Président de la République et les institutions sont isolés ; que sortis de l’Union Sacrée, il n’y a pas de voix patriotiques affirmées qui puissent également donner son point de vue particulier sur la situation du pays’’, interpelle Germain Kambinga, dans sa tribune, sur son compte X.
Mobilisation tous azimuts
Pour cet acteur politique majeur, la situation actuelle que traverse la RDC exige de tous les congolais un éveil patriotique et un élan de réalisme profond pour des solutions adéquates. ‘’De grandes figures politiques ont répondu aux consultations nationales du Conseiller Spécial et l’expérience aidant, elles savent que seule une fédération des forces donnera suffisamment de crédibilité à cette voie alternative que nous incarnons face à l’opposition complice du Rwanda qui a déjà pris une longueur d’avance’’, insiste l’Ancien Ministre de l’Industrie, dans sa catéchèse de conscientisation.
La Pros.
Tribune de Germain Kambinga, Président du Mouvement Centriste au Congo
Le Président de la République, Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi avait fait un appel à la cohésion nationale et a organisé des consultations dirigées par son Conseiller Spécial après les événements de Goma et Bukavu. Une certaine opposition s’est abstenue préférant faire le jeu de l’affaiblissement des institutions avec le secret espoir que cette crise sécuritaire orchestrée par le Rwanda avec la complicité de certains congolais, allait emporter le Président de la République et les institutions démocratiques et constitutionnelles qui nous régissent .Je constate que ce camp tant à s’organiser et à se renforcer pour peser sur les discussions à l’internationale et cela donne l’impression que le Président de la République et les institutions sont isolés ;que sortis de l’Union Sacrée ,il n’y a pas de voix patriotiques affirmées qui puissent également donner son point de vue particulier sur la situation du pays .Je voudrais ici faire un appel solennel à toutes les forces politiques hors union sacrée qui se sont patriotiquement présentées à l’invitation du Conseiller Spécial pour les consultations nationales ,à sortir de l’attentisme et des démarches qui parfois donnent à penser que seule la perspectives du gouvernement d’union nationale est leur objectif, pour se fédérer en voix et force de proposition pouvant également être partie prenante des échanges qui se font à l’internationale et qui dessinent une caricature de la situation interne de la RDC ; il n’y a pas une seule voix hors Union Sacrée en RDC, les forces pro patrie existent et elles doivent être à même de s’organiser en entité avec une voix forte et un dynamisme patriotique reconnu au risque de condamner la RDC à cette bipolarisation qui tend à banaliser la gravité de la situation en faisant de l’occupation Rwandaise au Sud et Nord Kivu, un sujet normal de divergence entre Congolais. Non, nous ne devons pas nous habituer à cela et nous devons crier fort la réalité et la pensée populaire. De grandes figures politiques ont répondu aux consultations nationales du Conseiller Spécial et l’expérience aidant, elles savent que seule une fédération des forces donnera suffisamment de crédibilité à cette voie alternative que nous incarnons face a l’opposition complice du Rwanda qui a déjà pris une longueur d’avance.
Les fidèles des Eglises Kimbanguiste, Musulmane, du Réveil, de l’Armée du salut et protestante de Kinshasa, se sont réunis en prière dans un culte œcuménique pour implorer la miséricorde de afin que la paix revienne en République Démocratique du Congo. C’était le lundi 5 mai dernier, au Centre Kimbanguiste de Kinshasa Kasa-Vubu. A l’initiative de l’AAAP, ce culte a permis aux participants de célébrer une eucharistie de remerciement à Dieu pour la paix.Laurent Batumona, président de l’AAAP et Autorité Morale du MSC a représenté, à ce culte œcuméniqued’action des grâces pour la paix en RDC, Tony Kanku Shiku, Haut Représentant du Chef de l’Etat. Les Princes d’Eglises ont imploré les grâces de Dieu afin que les populations de l’Est du pays retrouvent la joie de vivre, en regagnant leurs milieux de vie habituels.
Depuis un long moment, Laurent Batumona est resté mobilisé pour la cause de la paix en RDC. Après le front de la mobilisation des Congolais pour le soutien de l’accord des principes, la conscientisation des Congolais à soutenir la signature porte-bonheur d’exploitation des minerais, le voici, enfin, au front spirituel pour la paix en RDC. «Nous avons organisé ce culte sur demande de Tony Kanku Shiku, Haut Représentant du Chef de l’Etat, pour la paix en RDC. Nous devons tous nous agenouiller afin de prier sans cesse et implorer la miséricorde de Dieu pour la Paix. Dans ce monde, seule la justice de Dieu est correcte. D’où, nous devons être patients dans toutes les circonstances car toute autorité vient de Dieu », a déclaré Laurent Batumona. C’était l’occasion pour l’AAAP de témoigner sa
Solidarité envers nos frères et sœurs de l’Est du pays.
Au cours de la prière, le Président de l’AAAP a expliqué le sens de ce culte : « Pour nous Congolais qui croyons à un Etre suprême, le Dieu Tout-Puissant, nous ne pouvons pas en pareille circonstance ne pas rendre grâce à Dieu pour les bonnes dispositions qu’il nous accorde de lui rendre les actions de grâces pour la paix dans notre pays après les affres de la guerre nous imposer par les rebelles du M23/AFC».
Dans son message, Laurent Batumona a déploré le climat de tuerie, de violence, de massacre dans lequel le Rwanda et ses supplétifs ont infligé à la population congolaise. Il a rappelé ici toutes les violences que les congolais connaissent dans le pays, où les femmes, les filles sont violentées, où les femmes, les filles, les enfants sont en errance à cause de cette guerre injuste, qui nous est imposée par le Rwanda à travers ses supplétifs du M23. Et je crois que les cris et prières qui ont été donnés ici seront entendus pour que finalement les bruits de bottes cessent dans cette partie du territoire national et partout ailleurs en RDC’’, a-t-il indiqué. Avant d’inviter à cette circonstance les Congolais, parlant diverses langues à parvenir à parler le même langage de la paix, en se laissant envahir par l’amour du prochain.
Il a appelé l’assistance à une prière intense pour le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo ainsi que pour toutes les autres institutions nationale et provinciale légalement établies afin que règne la compréhension mutuelle. Il a rendu des hommages vibrants au Gouvernement que conduit la Première Ministre, Judith Suminwa, à travers elle la ministre des affaires étrangères Wagner Kayikwamba grâce à qui la voix de la RDC est entendue dans le monde entier. Il a expliqué aux hommes de Dieu que grâce au courage de Mme Wagner et la diplomatie agissante du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, la RDC est reconnue aujourd’hui même par les Etats-Unis et par son président Donald Trump. Aussi, a-t-il ajouté, les Etats-Unis rassure qu’aucune borne frontalière ne sera déplacée entre la RDC et ses voisins. ‘’C’est ainsi que nous avons sollicité de nos pères spirituels d’organiser ce culte œcuménique d’action des grâces pour implorer la grâce de Dieu pour que les Congolais vivent en paix’’.
A tour de rôle, des prières puissantes ont été faites par le Représentant des églises de réveil. Le Représentant du Chef spirituel de l’Eglise Kimbanguiste a, à cette même occasion, prié Dieu pour qu’il répande sa paix, sa protection divine sur l’ensemble du territoire national ainsi qu’au gouvernement afin de les accompagner dans l’exercice de leurs fonctions respectives.
De son côté, le pasteur représentant les églises de Réveil qui a assisté à ce culte, a appelé à l’intensification de la prière pour la Nation en vue de la paix durable en RDC. Il a également remercié les personnalités politiques de l’AAAP venues implorer la miséricorde de Dieu pour que règne la paix.
Auparavant, l’Imam Bangala a présenté au public les quatre intentions de prière sur la réconciliation, le respect et l’intégrité du territoire national, l’armement spirituel et moral de la population sur l’ensemble de la politique actuelle.
Lors de son face à face avec la presse, le 30 avril 2025, à Kinshasa, Laurent Batumona, Président de l’AAAP et Autorité Morale du MSC, a délivré un message poignant d’espérance à la population congolaise au sujet du soi-disant bradage des minerais dont certaines langues sèment le doute dans les esprits de la population. Face à un contexte national marqué par l’agression rwandaise, il a affirmé avec détermination : ‘’Nous n’allons pas abandonner la lutte contre l’exploitation illégale et la fraude qui s’avèrent indispensables pour la pacification de la Région, pour l’amélioration des recettes de l’Etat et des conditions des populations affectées par ladite exploitation, d’une part, et de l’autre, la population congolaise toute entière’’.
Ce membre de l’Union Sacré de la Nation a, à l’occasion, insisté sur le fait que l’exploitation illégale est un fléau aux conséquences environnementales, sociales, sanitaires et économiques désastreuses. Car, dit-il, elle concourt au financement, non seulement des forces rwandaises, mais aussi des forces négatives opérant dans la Région des Grands Lacs. L’arrivée de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo au pouvoir, poursuit-il, est un mystère qui met fin à ce cycle frauduleux d’exploitation des minerais.
L’arrivée de Donald Trump au pouvoir aux USA, c’est aussi un mystère de Dieu. Il a souligné que l’Accord des principes qui va être signé incessamment, entre la RDC et les USA, est un porte-bonheur, un nouveau départ pour la gestion de nos ressources en RDC. S’adressant aux Congolais, il les a encouragés à soutenir cet accord, soulignant que le paiement des impôts, la traçabilité des minerais du puits à la transformation est le plus grand héritage que nous puissions transmettre à des générations.
Au-delà de la mobilisation au soutien à la signature de cet accord des principes en vue, le message de Laurent Batumona est aussi un appel à l’espoir et à la résilience. Le Président de l’AAAP et Autorité Morale du MSC a souligné que la souveraineté et l’intégrité du territoire congolais ne sont pas négociables.
« Le pays est en guerre. L’ennemi nous a envahis pour piller nos richesses naturelles», a-t-il déclaré avant de rappeler à tous les Congolais que depuis plusieurs années et suite à des guerres répétées dans l’Est de la RDC, l’activité minière est caractérisée par une fraude à grande échelle parce que s’exerçant sans aucune autorisation officielle pour la plupart d’opérateurs du secteur, et ne respectant pas les lois en la matière. Alors, où étaient-ils tous ces vendeurs d’illusions qui estiment que le Président Félix Tshisekedi va brader nos minerais ? S’est interrogé.
Laurent Batumona est revenu sur les assurances de gestion que pourraient comporter cet accord. Selon lui, l’accord va tirer son fondement sur des exigences permettant l’utilisation d’une référence du puits de l’extraction des minerais à l’usine de transformation ; c’est ça la traçabilité, la transparence et la sécurité dont on parle qui sous-tend la gestion américaine.
Il a rassuré que l’accord qui va être signé bientôt est un document normatif et public qui constitue le cahier des charges à respecter par les entreprises dans n’importe quel domaine que l’on désire travailler en RDC. ‘’C’est un document qui donne des règles, des lignes directrices ou des caractéristiques pour des activités et leurs résultats’’, a souligné le leader du MSC. Il a fait comprendre aux compatriotes congolais que l’application de cet accord permettra aux entreprises de prouver qu’elles répondent à ces principes éthiques de base et de plus en plus réclamés par la population congolaise et par les organismes internationaux.
Son intervention a été claire : la lutte contre le bradage des minerais est une responsabilité collective. « Nous devons rester soudés, mobilisés pour soutenir la vision du Chef de l’Etat pour le bien-être de la population», a-t-il exhorté, saluant par la même occasion les avancées diplomatiques déjà obtenues dans cette démarche.
Laurent Batumona a également mis l’accent sur la nécessité d’intégrer la pratique de bonnes gestions des entreprises de la République Démocratique du Congo. Au-delà de la mobilisation au soutien de la vision, le message de Laurent Batumona est aussi un appel à la prise de conscience. Dans un contexte où l’on sème l’incertitude dans le mental des congolais sur le bradage des minerais, il rappelle que l’abandon de la corruption est la clé pour surmonter les défis. ‘’Souvenez-vous de Texaco, Fina pour ne citer que celles-ci ont plié bagages à cause de la corruption. En tant que peuple, nous devons nous lever et faire front ensemble, non seulement pour préserver les acquis, mais aussi pour honorer la mémoire de nos compatriotes tombés innocemment’’.
Ce discours puissant et inspirant de Laurent Batumona témoigne d’un engagement profond pour la défense de la vision du Chef de l’Etat pour le développement de la RDC. Il invite chacun à prendre conscience de son rôle dans cette lutte contre les ennemis du peuple congolais qui tentent de saper les actions du Président de la République et de désorienter la population congolaise. Par ces temps des intoxications, il est vital que la voix de la résistance se fasse entendre et que l’unité des Congolais soit plus forte que jamais.
En séjour en Europe depuis quelques jours pour la recherche des solutions, selon lui, à cette crise sécuritaire et humanitaire qui prévaut dans l’Est du pays, Martin Fayulu a été l’invité du Journal Afrique sur France 24. Il a, à travers son intervention, répondu aux questions d’actualité concernant la sortie de crise dans le pays.
Connu comme un opposant farouche de Joseph Kabila d’alors, Martin Fayulu se retrouve dans une association avec son adversaire politique en vue de pactiser pour une paix durable dans la partie orientale du pays.
A travers une déclaration commune, Fayulu avait signé avec d’autres opposants actuels au régime de Kinshasa notamment, Delly Sessanga, Moïse Katumbi et Joseph Kabila, pour revendiquer un dialogue inclusif entre congolais dans le souci de sortir le pays de la crise. Pour lui, être aux côtés de celui qu’il a toujours accusé de lui avoir volé sa victoire à la présidentielle de 2018 ne constitue en rien un péché, encore moins un sacrilège ou une trahison. «C’est le Congo, c’est le pays, c’est la paix au Congo, c’est la sécurité au Congo, c’est l’envie, le besoin pressant d’arrêter les tueries, les massacres des congolais. C’est ça qui me fait signer avec Joseph Kabila, Delly Sessanga, Moïse Katumbi», a-t-il éclairé la lanterne de nombreux congolais qui soutiennent sa vision et sa lutte politique.
Cependant, Martin Fayulu se dit aussi prêt à signer avec Félix Tshisekedi, Chef de l’Etat, pour trouver des solutions idoines à ce fléau qui gangrène la partie Est du pays mais cela, sous condition.
«Demain je pourrais signer avec Félix Tshisekedi s’il décide que nous nous mettions ensemble pour discuter, parler de la vérité, se réconcilier et mettre en place la cohésion nationale au Congo », a insisté ce congolais épris de paix et de cohésion nationale.
Mauvaise gouvernance ou restriction de la liberté
«Le Gouvernement, s’il est mis en place, c’est pour résoudre les problèmes de la nation. Mais, quand vous avez un Gouvernement qui s’occupe à enrichir ses membres ainsi que les membres de leurs familles respectives alors ce n’est pas un Gouvernement. S’il ne s’occupe pas de la sécurité de son peuple, de l’intégrité territoriale ce n’est pas non plus un Gouvernement », a déploré Martin Fayulu.
Soutien inconditionnel au Pacte Social
Non favorable aux consultations politiques initiées par le Garant du bon fonctionnement des institutions de la République, Martin Fayulu accorde son soutien indéfectible à l’initiative des Evêques de la CENCO et des Pasteurs de l’ECC dans leur Pacte social pour la paix et le bien-vivre ensemble en RDC et dans la région des Grands-Lacs.
«On m’a consulté pour rencontrer M. Eberande Kolongele parce que c’est lui qui consultait les gens pour ce Gouvernement d’union nationale mais j’ai dit non. Je ne pouvais pas accepter parce que je souhaite que les Evêques catholiques et les Pasteurs protestants, réunis ensemble et dans leur initiative de Pacte social pour la paix et le bien-vivre ensemble, allaient jusqu’au bout de leur initiative. Que cette réunion, ce pacte, ait lieu pour que nous puissions parler des problèmes du pays ».
Des initiatives multipliées pour la même cause
Fayulu soutient toute initiative tendant à apporter la paix mais s’interroge en même temps sur la possibilité de mutualiser toutes ces forces en vue de réunir tout le monde sous la facilitation et le leadership avéré des Pères des Eglises.
« Toute initiative tendant à mener la paix, la sécurité en RDC et dans la région des grands lacs nous sommes d’accord. Y en a plusieurs aujourd’hui, il y a Doha, le tandem CENCO-ECC, l’Union africaine et Washington. Mais, est-ce que ces initiatives ne peuvent-elles pas se confondre en une avec tout le monde ensemble sous la facilitation et le leadership des Evêques et des Pasteurs congolais pour qu’une solution soit trouvée ? », s’est-il interrogé. .
Avant d’ajouter : « Félix Tshisekedi et Kabila se connaissent très bien puisqu’ils ont signé des accords. Moi, ce qui m’intéresse, c’est le Congo. Est-ce que nous pouvons nous mettre ensemble pour parler des problèmes du Congo et trouver des solutions durables ? Les Evêques qui sont des autorités morales et spirituelles ont dit : ‘’mettez-vous ensemble’’. Si eux le disent vous voulez que moi je me soustrais pour dire que j’élimine tel ou tel autre ? Mais, on m’a dit même qu’il faut discuter avec M. Nangaa. Devrais-je dire qu’on mette M. Nangaa de côté ? Non.
Je dis : tout le monde, ensemble, on se dit la vérité. Les Sud-africains ont bien fait cet exercice, et pourquoi nous on ne le ferait pas ? »
Cinq propositions pour parvenir à la réconciliation et à la cohésion nationale
Une série de questions ont été soulevées par Fayulu, dans le cadre de la recherche des voies de sortie à la crise sécuritaire dans l’Est de la RDC. A savoir, comment mettre fin à la guerre et recouvrer l’intégrité territoriale du pays ? Comment arrêter la gabegie financière, le train de vie élevé de l’Etat pour récupérer l’argent et alimenter l’armée et les projets sociaux afin d’alléger la misère du peuple ? Comment arrêter avec les violations systématiques des droits humains ? Comment avoir des élections crédibles, c’est-à-dire comment faire des réformes ? Comment vivre en paix dans la sous-région ? Et, enfin, comment faire en sorte que le Congo et les autres pays de la sous-région vivent dans une paix durable ?
Un homme, une plume, une lettre. Le 2 mai 2025, dans une réponse au Président de l’Assemblée Nationale, le Président de la Cour constitutionnelle, Dieudonné Kamuleta Badibanga, a visiblement choisit d’ignorer non seulement une mise en garde solennelle, mais aussi l’institution la plus représentative de la souveraineté nationale : le Parlement. Par cette réponse sèche et imperturbable, la Cour Constitutionnelle ne s’adresse pas seulement à Vital Kamerhe, Président de la Chambre basse du Parlement. Elle s’adresse, en creux, aux 500 Députés Nationaux, élus du peuple, représentants de la République. Et elle leur dit : « Nous vous entendons, mais nous n’en tiendrons pas compte ». A ce niveau, ce n’est plus du droit. C’est une déclaration de guerre institutionnelle.
Une Cour qui piétine la souveraineté populaire
Dans les démocraties normales - celles où la séparation des pouvoirs est plus qu’un chapitre dans les manuels de droit - les institutions se respectent, s’équilibrent, se contrôlent, mais ne se défient pas.
Ici, pourtant, un fait inédit se produit : la plus haute juridiction du pays choisit délibérément d’ignorer un rappel constitutionnel fait par l’organe souverain de la nation.
Le Président de l’Assemblée Nationale, dans sa lettre du 25 avril 2025, avait pris le soin de rappeler les textes. Il ne parlait pas en son nom propre. Il parlait au nom de la plénière, au nom de la représentation nationale, au nom du peuple.
En retour, il reçoit une réponse glaciale, qui n’admet aucune réserve, aucune autocritique, aucun dialogue. Pire : une réaffirmation autoritaire d’une ligne procédurale déjà contestée par la doctrine, le droit, et l’histoire récente.
Matata devient prétexte, le Parlement devient cible
Dans cette affaire, Matata Ponyo n’est presque plus le vrai sujet. Il est devenu un prétexte. Une étincelle. Ce que cette crise révèle, c’est le refus manifeste de la Cour de reconnaître les limites de sa propre autorité.
Et cette autorité, il est bon de le rappeler, ne vient pas du suffrage universel. Le président de la Cour n’a jamais fait campagne, n’a jamais reçu de bulletin, n’a jamais foulé les terrains boueux de nos circonscriptions.
Il est nommé. Le Député, lui, est élu.
Quand donc un Président nommé ose s’opposer, frontalement, à l’ensemble de la représentation nationale, il y a là plus qu’une crise institutionnelle : il y a une crise de légitimité.
Un serment oublié, une institution défiée
Ironie mordante : c’est devant cette même Assemblée nationale que le président de la Cour est venu prêter serment. Debout, solennel, il avait juré de dire le droit, rien que le droit, en respectant la Constitution et les institutions de la République.
Mais aujourd’hui, ce même homme regarde l’Assemblée nationale comme un obstacle. Comme un bruit de fond. Comme si ce Parlement, devenu gênant, n’était plus qu’un décor.
Pourtant, ce Parlement est tout sauf décoratif. Il est la voix du peuple, la colonne vertébrale du régime républicain. Lui désobéir, c’est désobéir au peuple. L’humilier, c’est humilier le peuple.
Une Cour hors sol ?
De plus en plus de voix, dans la classe politique comme dans la société civile, s’inquiètent : la Cour constitutionnelle est-elle encore connectée à la réalité démocratique ? Ou s’est-elle érigée en contre-pouvoir absolu, hors de tout contrôle, s’autorisant à marcher sur les principes fondamentaux pourvu que l’objectif soit atteint ?
Si tel est le cas, alors nous ne sommes plus dans une République. Nous sommes dans un régime de Cour. Un régime où quelques hommes en robe noire peuvent désavouer la majorité élue, ignorer la voix du peuple, et imposer leur vérité au nom d’une justice qui n’en porte plus que le nom.
Une fracture qui menace l’équilibre républicain
L’audience prévue le 14 mai 2025 pourrait bien devenir le théâtre d’une rupture majeure. Car si la Cour va jusqu’au bout de son entêtement, en jugeant un député sans levée d’immunité, et contre l’avis explicite de l’Assemblée nationale, alors une question terrible s’imposera : à quoi sert encore le Parlement ?
Et si cette question commence à faire son chemin, alors c’est toute l’architecture institutionnelle qui chancelle.
Contrairement aux craintes exprimées, l’accord signé à Washington n’est qu’un acte de principe, une déclaration d’intention politique. Il ne s’agit pas d’un engagement définitif sans retour. À partir du 2 mai, les discussions formelles démarrent, avec l’élaboration du texte complet devant être soumis au Parlement. À aucun moment, le gouvernement n’a écarté la représentation nationale ; au contraire, il entend l’associer pleinement au processus, conformément aux règles de souveraineté.
Ce qui distingue cet accord des tentatives passées, c’est la profondeur de son traitement. Il ne s’agit plus de colmatage diplomatique ou de promesses creuses, mais d’un cadre structuré, monitoré, pour rompre définitivement avec la logique cyclique de crise entre la RDC et le Rwanda. C’est une approche réaliste, progressive et surtout contrôlée.
La représentation diplomatique de la Fédération de Russie en République Démocratique du Congo a célébré, ce jeudi 1er Mai 2025, le 80ème anniversaire de la victoire de l'ex-Union Soviétique sur le nazisme et le fascisme dans la Grande Guerre Patriotique de 1941 à 1945, avec huit jours d'avance.
Cette commémoration qui s'est déroulée à l'Ambassade de Russie a été marquée par trois temps forts, à savoir la marche du Régiment Immortel, le discours de l'Ambassadeur russe dans la capitale congolaise et la réception offerte aux invités.
La délégation de l'Union des Démocrates Socialistes, UDS, à cette manifestation a été conduite par son Président National, monsieur Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi, ami de la Fédération de Russie, et comprenait quelques cadres du Comité Directeur, du Bureau National de la Ligue des Femmes de l'UDS, LIFUDS, et de celui de l'Union de la Jeunesse de l'UDS, UJUDS.
S'agissant de la marche patriotique dite "Régiment Immortel" dirigée personnellement par l'Ambassadeur Karl Tikhaze, elle est partie de l'ambassade, a emprunté l'avenue de la justice en direction de l'avenue Batetela avant de retourner à mi-chemin à l'ambassade. Quelques cadres de l'UDS et compatriotes congolais avaient porté, en signé de leur amitié à la Russie, le drapeau russe à l'avant-plan suivi du cortège dont chaque participant russe portait religieusement le portrait d'un membre de sa famille ayant combattu dans les rangs de l'armée rouge. Donc des héros. Émouvant! Une grande leçon du patriotisme!
La deuxième fresque c'est l'allocution de l'Ambassadeur Karl Tikhaze qui a expliqué la portée de cet évènement historique qui a apporté la paix à l'humanité entière. Il s'agit de la victoire de l'armée soviétique sur le fascisme qui a été la première puissance militaire à planter la bannière soviétique sur le monument de la Place Royale à Berlin, au cœur de la capitale allemande hitlérienne. Cette guerre a coûté, faut-il le rappeler, la vie à plus de 27 millions des citoyens soviétiques.
Le clou de la commémoration a été enfin la réception offerte aux invités parmi lesquels des membres du contingent russe au sein de la Monusco, quelques diplomates accrédités en RD Congo, des personnalités congolaises et des congolais amis de la Fédération de la Russie.