All Section

All Stories

Sous la férule de l’Honorable François Lusanga Ngiele, UDPS : l’UDRC favorable au rassemblement de toutes les ailes du parti !

Engagé dans le rassemblement de toutes les tendances et sensibilités de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), l’Honorable François Lusanga Ngiele, l’un des treize parlementaires dudit parti politique et aujourd’hui son Vice-Président National, a reçu les cadres de l’Union des Démocrates pour la Renaissance du Congo (UDRC), formation politique chère à Feu Bruno Mavungu, ancien Secrétaire Général du parti. A cette occasion, d’ailleurs prémisse du démarrage de ces consultations, l’UDRC a promis son soutien indéfectible à cette ‘’démarche louable, tout en encourageant son meneur, François Lusanga Ngiele, à foncer jusqu’à la concrétisation sans relâche, contre vents et marrées, la délicate mission lui confiée par ses pairs’’. In extenso, retrouvez l’intégralité du Communiqué officiel sanctionnant cette rencontre de grande envergure.

LE COLLEGE  DES FONDATEURS  DE L’UDPS

+243821333774

 

DEMARRAGE DES CONSULTATIONS DES TENDANCES ET DES SENSIBILITES ISSUES DE L’UDPS

Le Collège des Fondeurs de l’Union Pour la Démocratie et le progrès Social, UPDS en sigle, a entamé sous la direction du Vice-Président National de l’UDPS, l’Honorable François LUSANGA NGIELE, une série des consultations des tendances et des sensibilités issues de l’UDPS, dans le but d’une relance effective des activités politiques. Dans ce cadre, il a reçu en premier lieu, en audience, l’Union des Démocrates pour la Renaissance du Congo, U.D.R.C en sigle ; de l’ancien Secrétaire Général de l’UDPS, le feu Bruno Mavungu. Au cours de cette rencontre, l’U.D.R.C, a accueilli la nouvelle avec joie et souhaite voir l’UDPS revenir dans son format originel. Car elle estime que cette démarche est salutaire pour l’UDPS en particulier et pour toute la nation Congolaise en générale. Et elle a félicité le Fondateur LUSANGA NGIELE, pour sa bravoure et pour son sens élevé de fédérateur, qu’il ne cesse de déployer dans l’animation du parti.  L’U.D.R.C, du feu BRUNO MAVUNGU, lui a promis son soutien indéfectible à cette démarche louable ; tout en l’encourageant de foncer jusqu’à la concrétisation sans relâche, contre vents et marrées, la délicate mission lui confiée par ses pairs.

Ainsi le Collège des Fondateurs invite à toutes les tendances et à toutes les sensibilités issues de l’UPDS, de s’engager sans relâche dans ce processus en cours et se félicite de l’avancement heureux de cette mission de la réunification du parti et de la relance des activités politiques, afin de soutenir avec force, les actions du Président de la République, Félix ANTOINE TSHISEKEDI TSHILOMBO, Chef de l’Etat.

« L’Union fait la force », dit-on

Fait à Kinshasa, le 05/12/2024

Pour le Collège des Fondateurs

L’Honorable, François LUSANGA NGIELE

Membre du Groupe des 13 Parlementaires

   Et Fondateur de l’UDPS

Vice-Président National de l’UDPS

 

Sous la férule de l’Honorable François Lusanga Ngiele, UDPS : l’UDRC favorable au rassemblement de toutes les ailes du parti !

Distribution des tenus militaires à des civils, RDC : l’UDPS dénonce une campagne de diabolisation contre Augustin Kabuya

 

L’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) a fermement démenti les accusations selon lesquelles elle aurait distribué des uniformes militaires à ses membres. Ces allégations ont émergé suite à la diffusion d’une vidéo sur les réseaux sociaux montrant un individu en tenue militaire affirmant être affilié à l’UDPS.

Dans un communiqué officiel publié dimanche dernier, l’UDPS a qualifié ces accusations de “pur montage” visant à ternir l’image du parti et de son Secrétaire Général, Augustin Kabuya. Le parti a souligné qu’il n’a aucune raison de créer une milice et a dénoncé ce qu’il considère comme une tentative de déstabilisation politique.

L’UDPS a également annoncé son intention de saisir l’auditorat militaire pour identifier les auteurs de la vidéo et les circonstances de son enregistrement. Le parti présidentiel a réaffirmé son engagement envers la légalité et la transparence, tout en poursuivant ses efforts pour le changement de la constitution en République Démocratique du Congo.

‘’Nous savons que les ennemis du parti sont déterminés à vouloir ternir l’image de l’UDPS et de son Secrétaire Général depuis le lancement de la campagne visant à soutenir la vision du Chef de l’Etat pour le changement de la Constitution’’, peut-on lire dans ce communiqué.

Cette affaire intervient dans un contexte politique déjà tendu, où les accusations mutuelles entre partis sont fréquentes. L’UDPS a promis de défendre vigoureusement son intégrité et de poursuivre en justice ceux qui cherchent à nuire à sa réputation.

Nathan Mundele

Distribution des tenus militaires à des civils, RDC : l’UDPS dénonce une campagne de diabolisation contre Augustin Kabuya

Débat sur la Constitution, Me Patrick Pindu Di Lusanga : ‘’La révision devrait se faire dans un cadre inclusif, impliquant toutes les forces vives de la nation’’

La Ligue Congolaise pour la Paix et les Droits de l'Homme et les Élections (LICOPADEL), a organisé dernièrement une conférence-débat axée sur ‘’les prérogatives du Président de la République dans la Constitution du 18 février 2006 telle que modifiée en 2011 et la problématique de la révision ou du changement de la Constitution : quels avantages et inconvénients pour la RDC’’. Ces échanges ont mis en lumière les enjeux de la révision constitutionnelle et les implications de ces prérogatives sur la gouvernance et le développement du pays.

Cette conférence, tenue à la salle des conférences Me Kinkela Vi Kan’sy, a rassemblé des acteurs clés du droit et des représentants de la société civile. Parmi les intervenants, Me Grâce Tshiunza Tatamika, Inspecteur au parti Agissons pour la République (AREP), et Me Patrick Pindu Di Lusanga, avocat au barreau de l'Equateur et Directeur exécutif de la LICOPADEL, ont exposé sur les pouvoirs conférés au Président par la Constitution. Ils ont également discuté des avantages et des inconvénients d'une éventuelle révision de cette dernière.

Me Patrick Pindu Di Lusanga a fait référence aux articles 68 à 82 de la Constitution, démontrant que le Président détient un pouvoir considérable. Selon lui, en tant que Chef de l'État, il a la capacité de nommer le Premier Ministre, les Ministres, ainsi que les Gouverneurs des provinces. Il représente la nation et conduit la politique nationale, tout en étant magistrat suprême. Cette concentration de pouvoir soulève des préoccupations quant à la gouvernance démocratique et à l'équilibre des pouvoirs.

Les intervenants ont souligné que ces prérogatives, bien que vastes, ne doivent pas être perçues comme un obstacle à la mise en œuvre de programmes de développement. Au contraire, elles pourraient être un atout pour la gouvernance, à condition qu'elles soient exercées dans le respect des droits humains et des principes démocratiques.

Le débat sur la révision de la Constitution est particulièrement sensible en RDC, où l’histoire politique est marquée par des conflits et des tensions. Me Grâce Tshiunza a exprimé des réserves quant à la possibilité de modifier la Constitution sans consultation populaire. D’après ses dires, une telle démarche pourrait mener à une instabilité accrue, voire à l'implosion du pays. Il a rappelé que la Constitution actuelle est le résultat d'un consensus fragile, fruit des assises de ‘’Sun City’’, où différentes parties prenantes, y compris des belligérants et des acteurs de la Société civile, ont œuvré pour l’unité nationale.

Par ailleurs, il a averti que pousser un individu à changer la Constitution sans un large consensus pourrait aggraver les divisions au sein du pays, en remettant en question la légitimité des institutions et en alimentant les tensions politiques.

Cependant, les deux juristes ont convenu qu'il existe des domaines dans la Constitution qui pourraient être révisés pour mieux répondre aux réalités actuelles du pays. Ils ont insisté sur la nécessité de préserver les articles ‘’verrouillés’’ qui protègent des aspects fondamentaux, tels que la durée du mandat présidentiel et la forme de l'Etat.

‘’La révision devrait se faire dans un cadre inclusif, impliquant toutes les forces vives de la nation, y compris les partis politiques, les organisations de la société civile et les communautés locales’’, ont-ils préconisé.

Me Pindu Di Lusanga a également souligné l'importance de lever l'état d'urgence dans les provinces du Nord-Kivu et de l'Ituri avant d'envisager toute révision. A l’en croire, cette levée est essentielle pour garantir un environnement propice au dialogue et à la consultation, conditions sine qua non pour une révision constitutionnelle réussie.

Nathan Mundele

 

 

Débat sur la Constitution, Me Patrick Pindu Di Lusanga : ‘’La révision devrait se faire dans un cadre inclusif, impliquant toutes les forces vives de la nation’’

Présidentielle 2011 : 13 ans déjà depuis le challenge Joseph Kabila- Etienne Tshisekedi

 28 novembre 2011-28 novembre 2024, 13 ans déjà depuis que Joseph Kabila et son principal adversaire à l’élection présidentielle de 2011, Feu Etienne Tshisekedi, s’étaient rendus aux urnes. Une période des campagnes très mouvementées à la base de plusieurs incidents à travers tout le pays.

A l’âge de 40 ans, l’ex-Président de la République Démocratique du Congo, Joseph Kabila Kabange, avait été élu. L’Eglise catholique et plusieurs organisations de la société civile avaient contesté les résultats. Même réaction de Feu Cardinal Monsengwo qui avait déclaré que ‘’Ce sont les résultats qui ne concordent ni à la vérité, ni à la justice’’. Pour lui, c’est Etienne Tshisekedi wa Mulumba qui avait été élu à la présidence en battant Raïs.

A cette occasion, le leader du parti politique PPRD a prêté serment pour la 3ème fois à la cité de l’Union africaine : d’abord en 2001, puis en 2006 et finalement en 2011 dans la capitale congolaise maintenue sous haute surveillance.

Il y a eu la présence d’un seul Chef d’Etat comme invité pour assister à cette manifestation, il s’agit du Président Zimbabwéen, Robert Mugabe, qui avait fait le déplacement de Kinshasa.

La présence des membres de la Cour suprême de justice a permis de confirmer en audience publique leur arrêt du 16 décembre 2011, la proclamation de la victoire du Joseph Kabila avec 48,95% des suffrages devant dix adversaires, dont l’opposant Etienne Tshisekedi avec 32,33%.

A son tour, le leader de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), a aussi prêté serment le 23 décembre 2011, soit trois jours plus tard, à son domicile en présence de quelques membres de son parti politique, entre autres son Directeur de cabinet, Moleka et d’autres alliés, notamment Eugène Diomi Ndongala. Ce dernier, en sa qualité du Député national élu à la Funa, avait refusé de siéger à l’Assemblée Nationale en vue de soutenir la lutte que menait le père biologique du Président actuel, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo pour l’imperium. Grâce à cela, Diomi Ndogala a eu des ennuis politico-judiciaires.

Et aujourd’hui, 13 ans après, Joseph Kabila a quitté le pouvoir, et c’est le règne de Tshisekedi. Pas le père, mais le fils.

Marlène Ngalula 

 

 

Présidentielle 2011 : 13 ans déjà depuis le challenge Joseph Kabila- Etienne Tshisekedi

Augustin Kabuya confirme sur RFI la non-maîtrise par l'UDPS des articles à problème...

Il est passé sur RFI ce mardi 26 novembre 2024 en "INVITÉ AFRIQUE". Ses trois premières réponses aux trois premières questions confirment, si besoin est, que le président intérimaire de l'Udps n'a aucun background pour débattre d'une question aussi capitale que celle de la re-visitation de la Constitution. Pourtant, c'est lui qui est censé être l'éminence grise, l'égérie de Félix Tshisekedi. Reste à savoir si ses propres personnes ressources sont crédibles...

LA MAJORITE PARLEMENTAIRE RETOURNEE EN SA FAVEUR A PRATIQUE L'AMNESIE

Conséquence catastrophique : en réponse à la première question, il se réfère au Gabon qui vient de changer sa constitution sans que cela n'ait donné lieu à un débat. Ce qu'il ne dit pas, c'est que lors du coup d'État du 30 août 2023, la Constitution du Gabon avait été abrogée. Le pays devait se doter d'une nouvelle Constitution. Ce qui n'est pas le cas de la RDC !

Lorsque, en plus, il rappelle la révision de la Constitution opérée le 20 janvier 2011, il s'abstient de souligner le respect de l'article 220, le nombre des tours prévu à l’article 70 n'étant pas une disposition verrouillée.

Il est bon de lui rappeler que dans son premier discours sur l'état de la nation en 2019 et dans son message de clôture de la Consultation présidentielle en novembre 2020, Félix Tshisekedi s'était dit favorable au rétablissement du second tour. Le moment venu, la majorité parlementaire retournée en sa faveur a pratiqué l'amnésie.

LOI BAKAJIKA ET ACCORD DE LEMERA

A la question d'identifier les anomalies qu'il trouve dans la Constitution actuelle, il déclare exactement ceci :"Je prends à titre d'exemple la loi Bakajika, la loi de 1973 qui consacrait le sol et le sous-sol d'être une propriété de l'Etat. Ce n'est pas ce que dit l'actuelle Constitution. Cette Constitution dit : l'Etat va exercer sa souveraineté sur les eaux, ainsi de suite. Or, présenter la situation de cette manière-là n'est pas du tout correct. Je vais plus loin avec l'article 217 que certains veulent expliquer que dans d'autres pays il y a des articles qui abandonnent leur souveraineté pour consacrer l'unité africaine, ainsi de suite ; ce qui n'est pas vrai. Quand vous lisez l'article 215, l'article dit clairement que tous les accords internationaux conclus sont supérieurs par rapport à nous. Qu'est-ce que nous pouvons dire par rapport à ces zones d'ombres là ? Je pense que ce n'est même pas un tribunal. Nous sommes dans l'obligation de s'arrêter pour faire une évaluation de ce que cette Constitution nous apporte par rapport aux réalités de notre pays_".

A Christophe Boisbouvier qui reprend l'interprétation de l'Udps selon laquelle l'article 217 consacre la vente de la souveraineté de la RDC à des étrangers alors que selon le législateur, cet article s'inscrit dans la logique de la création des États-Unis de l'Afrique, Augustin Kabuya répond :"Avec la situation de l'Est de notre pays, quand vous regardez très bien et si vous vous rappelez aussi l'Accord de Lemera de triste mémoire - vous avez certainement eu des informations sur cet accord - c'est l'intégration pure et simple de cet accord dans notre Constitution. Vu comment notre voisin le Rwanda comment il est en train d'occuper injustement notre territoire, je ne vois pas l'importance de cet article, Monsieur Boisbouvier".

RFI N'A PAS REPRIS CETTE PARTIE DE L'INTERVIEW COMME PAR GÊNE...

Dommage pour la RDC qu'à son niveau de responsabilité, Augustin Kabuya ne sache même pas que la loi Bakajika est en réalité l'Ordonnance-Loi n°66-343 du 7 juin 1966 (et non 1973) assurant à la RDC " la plénitude de ses droits de propriété sur son domaine et la pleine souveraineté dans la concession des droits fonciers, forestiers et miniers sur toute l'étendue de son territoire". Aux termes de son article 1, elle précise qu'il est question" des droits fonciers, forestiers et miniers concédés ou cédés avant le 30 juin 1960 en propriété ou en participation à des tiers, personnes morales ou physiques".

Son caractère limité dans le temps et dans l'espace se prouve par le fait de ne même pas être repris dans la Constitution de 1967, moins encore dans les suivantes.

D'ailleurs, dans les Constitutions de 1992 et de 1994, la formule utilisée à l'article 3 est : "Le sol et le sous-sol appartiennent à l'État. Les conditions de leur concession sont fixées par la loi".

L'article 9 de la Constitution de 2006 renforce cette formule parce son énoncé est : "L'Etat exerce une souveraineté permanente notamment sur le sol, le sous-sol, les eaux et les forêts, sur l'espace aérien, fluvial, lacustre et maritime congolais ainsi que sur la mer territoriale congolaise et sur le plateau continental. Les modalités de gestion et de concession du domaine de l'État visé à l'alinéa précédent sont déterminées par la loi". Ceci pour la loi Bakajika.

Pour l’Accord de Lemera, Augustin Kabuya doit s'estimer heureux que Christophe Boisbouvier ne lui ait pas demandé d'en produire la preuve. Car on en parle, mais personne n'en prouve l'existence alors que tous les autres Accords sont palpables ; noms et qualités des signataires étant identifiés.

L'autre dirait que c'est le Loch Ness des Grands Lacs.

Pourtant, avec tous les moyens dont il dispose aujourd'hui au travers du régime en place, l'Udps a la double capacité de le retrouver, mais surtout de le faire révoquer. Le problème se devine : comment révoquer un acte dont on ne détient pas la preuve de l'existence !

En plus - comme relevé dans plusieurs chroniques - un tel texte, à supposer seulement qu'il existe - n'a aucune valeur juridique ni judiciaire en Droit national et en Droit international. C'est un chiffon conclu entre rebelles n'ayant aucune compétence d'engager l'Etat.

Prétendre le contraire, c'est faire injure au peuple congolais pris pour moins que rien.

Petite insolite : dans son verbatim, RFI n'a pas repris *cette partie* de l'interview comme par gêne...

D'OÙ SOUPÇON D'UN AGENDA CACHÉ

Interrogé sur la durée du mandat, Augustin Kabuya se limite à faire constater que des cinq ans, deux ne sont pas à prendre en compte. En effet, à l'en croire, la première année est consacrée à la mise en place des institutions et la dernière année à l'organisation des élections.

Pourtant, il sait que c'est faux puisque, juste un exemple, pendant les trois ou quatre mois de la mise en place des institutions tout comme pendant le mois de la campagne électorale et de la tenue des élections, la construction des voies de communication, des centrales électriques, des hôpitaux, des écoles etc. se poursuit !

C'est au sujet du 3ème mandat qu'Augustin Kabuya a cherché à se cacher derrière l'initiative de la Commission chargée de se prononcer à cet effet.

Pourtant, les choses sont simples : avec la révision, il est impossible d'envisager ce mandat supplémentaire, l'article 220 étant verrouillé. Son propre plaidoyer pour changer la durée du mandat est sans objet puisqu'étant une disposition verrouillée.

La seule façon de les contourner est d'opter pour le ‘’changement de la Constitution’’.

D'ailleurs, à l'entame même de l’interview, il se prononce pour le ‘’changement’’.

En effet, à la première question de RFI, la troisième partie de sa réponse après la référence au Gabon et la référence à la révision de la Constitution opérée sous Joseph Kabila est : "C'est pour vous dire qu'il y a eu des retouches sur cette Constitution. C'est pour cela que nous disons vouloir revisiter cette Constitution. ’’Nous devons même la changer’’, puisqu'il y a beaucoup d'anomalies qui ne facilitent pas la tâche au bon fonctionnement des institutions".

Pourquoi vouloir alors se cacher derrière la Commission quand on a conscience du choix fait !

Voilà pourquoi il y a lieu de persister et signer : toute la confusion observable autour de la re-visitation de la Constitution est l'œuvre de la Maison Udps.

Reste maintenant à savoir pourquoi...

D'où soupçon d'un agenda caché, car il est anormal que toute une campagne de re-visitation de la Constitution soit lancée sans que l'Udps ne sélectionne les articles à problème et qu'après confrontation avec les rares qu'il évoque, il s'avère que même ces derniers ne tiennent pas la route...

PROCHAINEMENT : "Après Dr Noël Tshiani, le ministre Crispin Mbadu déclare que depuis 1960, aucune constitution n'est l'œuvre des Congolais".

Omer Nsongo die Lema

@omernsongo

E-mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Facebook : Omer Nsongo

WhatsApp : +243993833277

www.congo30juin.org

 

Augustin Kabuya confirme sur RFI la non-maîtrise par l'UDPS des articles à problème...

Elections législatives à Masimanimba , CENI : Paul Muhindo dispense les deux premiers modules de formation sur l’éthique et la déontologie

Le Rapporteur Adjoint de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Paul Muhindo, a présidé, ce dimanche 24 novembre 2024, la cérémonie d’ouverture de la formation des Chefs des Centres de Vote (CCV), des présidents formateurs (PF) et des Techniciens Informatiques des Centres de Vote (TICV). Ceux-ci ont été recrutés pour prester principalement durant les opérations de vote prévues le 15 décembre 2024.

L’Administrateur du territoire, M. Emery Kanguma et les membres de sécurité locale, ont également pris part à cette cérémonie qui s’est tenue dans la grande salle de la coordination de l’église catholique. Pendant sept jours, 756 participants, dont 244 CCV (Chefs des Centres de Vote), 244 PF (présidents formateurs) et 268 TICV (Techniciens Informatiques des Centres de Vote) seront outillés sur les bonnes pratiques électorales ainsi que l’utilisation des outils technologiques de vote pour travailler de façon professionnelle le jour du scrutin.

Dans son allocation, le Rapporteur Adjoint de la CENI a attiré l’attention des participants sur le sens élevé de responsabilité : « La formation que je lance aujourd’hui durera 7 jours dont 3 jours de partie théorique et 4 jours consacrés à la pratique. Elle est à la fois une opportunité et un danger pour les participants. Ceux qui vont bien travailler le jour du scrutin, intégrerons la base des données de la CENI comme expert électoral. Mais, ceux qui seront impliqués dans la fraude électorales, feront l’objet de poursuites judiciaires et risqueront de perdre aussi leur travail d’enseignant », a indiqué Paul MUHINDO.

Toujours dans le même ordre d’idées, Paul MUHINDO a exhorté les participants à corriger les erreurs du passé afin de renforcer la confiance des citoyens dans le processus électoral : « Les élections du 15 décembre 2024 sont irréversibles dans cette circonscription électorale. Raison pour laquelle, j’appelle chaque participant à être un messager pour la paix en vue de favoriser la réorganisation des élections transparentes et apaisées à Masimanimba. »

Et il conclut : « A la fin de cette formation, les participants seront soumis à une évaluation de façon systématique et rigoureuse car l’objectif global est de vous rendre professionnel pour vous permettre d’être à la hauteur de la tâche qui vous entend le jour de vote. »

En tant que superviseur managérial de la formation, Paul Muhindo, fut exemplaire en dispensant lui-même les deux premiers modules de la formation notamment, sur l’éthique et la déontologie ainsi que les points forts et les faiblesses des élections du 20 décembre 2023. C’est à la fin de ces modules que les participants ont prêté tout haut le serment d’éthique et déontologie de la CENI.

Le Coordonnateur des opérations, M. Gilbert MUKENDI, a, au cours de son mot de circonstance, affirmé que la CENI a déjà délivré plus de 100000 duplicatas des cartes d’électeurs sur tout le territoire et cette opération se poursuivra jusqu’au 14 décembre 2024, pour une forte participation de la population à ce scrutin.

De son côté, le point focal Chef d’Antenne, Aimé MAKOSSO, a remercié le management de la CENI pour l’organisation effective de cette formation qui vient baliser la voie des élections crédibles et transparentes à Masimanimba.

En rappel, c’est le samedi 23 novembre 2024 que le Rapporteur Adjoint de la CENI est arrivé à Masimanimba. Aussitôt arrivé sur le lieu où se dérouleront les élections, il est allé avec sa délégation présenter les civilités à l’Administrateur du territoire, M. Emery KANGUMA avec qui ils ont échangé sur les enjeux de la reprise des élections à Masimanimba. Il s’est dirigé par la suite à la coordination des opérations de la CENI pour s’informer de l’état d’avancement des préparatifs des élections prévues le 15 décembre 2024.

Chimea Samy

 

Elections législatives à Masimanimba , CENI : Paul Muhindo dispense les deux premiers modules de formation sur l’éthique et la déontologie
Image

Download Our Mobile App

Image
Image