Engagé dans le rassemblement de toutes les tendances et sensibilités de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), l’Honorable François Lusanga Ngiele, l’un des treize parlementaires dudit parti politique et aujourd’hui son Vice-Président National, a reçu les cadres de l’Union des Démocrates pour la Renaissance du Congo (UDRC), formation politique chère à Feu Bruno Mavungu, ancien Secrétaire Général du parti. A cette occasion, d’ailleurs prémisse du démarrage de ces consultations, l’UDRC a promis son soutien indéfectible à cette ‘’démarche louable, tout en encourageant son meneur, François Lusanga Ngiele, à foncer jusqu’à la concrétisation sans relâche, contre vents et marrées, la délicate mission lui confiée par ses pairs’’. In extenso, retrouvez l’intégralité du Communiqué officiel sanctionnant cette rencontre de grande envergure.
LE COLLEGE DES FONDATEURS DE L’UDPS
+243821333774
DEMARRAGE DES CONSULTATIONS DES TENDANCES ET DES SENSIBILITES ISSUES DE L’UDPS
Le Collège des Fondeurs de l’Union Pour la Démocratie et le progrès Social, UPDS en sigle, a entamé sous la direction du Vice-Président National de l’UDPS, l’Honorable François LUSANGA NGIELE, une série des consultations des tendances et des sensibilités issues de l’UDPS, dans le but d’une relance effective des activités politiques. Dans ce cadre, il a reçu en premier lieu, en audience, l’Union des Démocrates pour la Renaissance du Congo, U.D.R.C en sigle ; de l’ancien Secrétaire Général de l’UDPS, le feu Bruno Mavungu. Au cours de cette rencontre, l’U.D.R.C, a accueilli la nouvelle avec joie et souhaite voir l’UDPS revenir dans son format originel. Car elle estime que cette démarche est salutaire pour l’UDPS en particulier et pour toute la nation Congolaise en générale. Et elle a félicité le Fondateur LUSANGA NGIELE, pour sa bravoure et pour son sens élevé de fédérateur, qu’il ne cesse de déployer dans l’animation du parti. L’U.D.R.C, du feu BRUNO MAVUNGU, lui a promis son soutien indéfectible à cette démarche louable ; tout en l’encourageant de foncer jusqu’à la concrétisation sans relâche, contre vents et marrées, la délicate mission lui confiée par ses pairs.
Ainsi le Collège des Fondateurs invite à toutes les tendances et à toutes les sensibilités issues de l’UPDS, de s’engager sans relâche dans ce processus en cours et se félicite de l’avancement heureux de cette mission de la réunification du parti et de la relance des activités politiques, afin de soutenir avec force, les actions du Président de la République, Félix ANTOINE TSHISEKEDI TSHILOMBO, Chef de l’Etat.
L’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) a fermement démenti les accusations selon lesquelles elle aurait distribué des uniformes militaires à ses membres. Ces allégations ont émergé suite à la diffusion d’une vidéo sur les réseaux sociaux montrant un individu en tenue militaire affirmant être affilié à l’UDPS.
Dans un communiqué officiel publié dimanche dernier, l’UDPS a qualifié ces accusations de “pur montage” visant à ternir l’image du parti et de son Secrétaire Général, Augustin Kabuya. Le parti a souligné qu’il n’a aucune raison de créer une milice et a dénoncé ce qu’il considère comme une tentative de déstabilisation politique.
L’UDPS a également annoncé son intention de saisir l’auditorat militaire pour identifier les auteurs de la vidéo et les circonstances de son enregistrement. Le parti présidentiel a réaffirmé son engagement envers la légalité et la transparence, tout en poursuivant ses efforts pour le changement de la constitution en République Démocratique du Congo.
‘’Nous savons que les ennemis du parti sont déterminés à vouloir ternir l’image de l’UDPS et de son Secrétaire Général depuis le lancement de la campagne visant à soutenir la vision du Chef de l’Etat pour le changement de la Constitution’’, peut-on lire dans ce communiqué.
Cette affaire intervient dans un contexte politique déjà tendu, où les accusations mutuelles entre partis sont fréquentes. L’UDPS a promis de défendre vigoureusement son intégrité et de poursuivre en justice ceux qui cherchent à nuire à sa réputation.
Le Président National de la Convention Démocratique du Peuple, CODEP, l'Honorable Simon Mulamba Mputu, a réuni, le week-end dernier, les membres de son parti pour évaluer la situation générale du pays. A l'issue de cette rencontre, il a publié une déclaration politique dont le point essentiel porte sur la réforme constitutionnelle annoncée par le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. La CODEP a tranché. Elle est favorable à la révision ou au changement de la Constitution. Ci-dessous, l'intégralité de ladite déclaration.
DECLARATION POLITIQUE
Le parti politique « Convention Démocratique du Peuple », CODEP en sigle, membre de l’Union Sacrée de la Nation, s’est réuni ce samedi 30 novembre 2024, sous la direction de son Président National, honorable Simon MULAMBA MPUTU, au siège du parti situé au numéro 157, croisement des avenues Mbomu et Huileries, Immeuble Boika, 3e étage, C/Kinshasa, à Kinshasa, pour évaluer la situation générale du pays.
Déclare ce qui suit :
1. La CODEP et son Président National, honorable Simon MULAMBA MPUTU soutiennent sans atermoiement la démarche du Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, qui consiste en la révision ou au changement de la Constitution ;
2. La CODEP reste convaincue que cette démarche combien salutaire pour le pays vise à mettre fin aux multiples ambigüités contenues dans l’actuelle Loi fondamentale, lesquelles constituent un grand boulevard notamment aux criminels économiques et sanguinaires à l’instar du régime Rwandais aux velléités belligérantes sans précédent ;
3. La CODEP reste loyale et fidèle à Son Excellence Monsieur Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO et l’invite, dans l’optique de la révision constitutionnelle, à scruter notamment la question relative à l’unicité et l’exclusivité de la nationalité congolaise qui a prouvé ses limites ; la suppression du Sénat Congolais qui s’avère budgétivore sans raison et dont les fonds qu’on y allouent peuvent servir de financement des projets d’investissement de grande envergure ;
4. S’agissant du changement de la Constitution, la CODEP encourage le Président de la République, constitutionnellement revêtu de ce pouvoir, de ne pas hésiter une seule seconde à consulter la Population Congolaise qui demeure l’unique habilitée à se prononcer sur cette question ;
5. La CODEP invite le Peuple Congolais dans son ensemble, à se lever comme un seul homme, derrière le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, qui est déterminé à léguer à notre pays la véritable indépendance économique et financière à travers cette démarche de révision ou du changement de la Constitution.
L'Association Congolaise de Droit Constitutionnel (ACDC), constituée d’éminents professeurs congolais, très connus pour la plupart, se dit prête à apporter son expertise pour faire aboutir la démarche visant la révision ou le changement de la Constitution de la République. Cette structure encourage le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, à aller au fond du dossier afin d’offrir aux congolais une loi suprême adaptée aux réalités nationales.
Dans une déclaration lue, le week-end dernier, l’ACDC invite la population à ne pas céder à la manipulation, sous toutes ses formes, et la classe politique à privilégier, dans un élan patriotique, un débat sain et constructif au nom de l’intérêt général.
‘’L'ACDC salue la démarche du Chef de l'État, qui a annoncé que, préalablement à toute initiative institutionnelle, il convoquera, l'année prochaine, une Commission multidisciplinaire d’experts qui l'éclairera sur le sujet et sur la conduite à tenir, pour le grand bien du Peuple congolais. L'ACDC tient à souligner que, forte de l'expérience de ses membres dans l'enseignement et la pratique du Droit constitutionnel, elle connaît l'histoire constitutionnelle du pays, ses textes et son vécu. Elle connaît particulièrement l'origine de la Constitution du 18 février 2006, ses rédacteurs, son contenu, son Pouvoir constituant et les mécanismes prévus pour sa révision. Voilà pourquoi, elle se tient à la disposition de la Nation pour le grand débat qui s'annonce, conformément à l'article 6 de ses Statuts’’, souligne, dans sa déclaration, l’Association congolaise de droit constitutionnel (ACDC), cette organisation qui existe depuis 2005 en RDC. Parmi ses membres, qui veulent aider le pays, il y a les Professeurs Jean-Louis Esambo, Evariste Boshab, Paul-Gaspard Ngondankoy, Willy Makiashi, Zacharie-Richard Ntumba, Félicien Kalala. Toutes ces figures respectées de la science entendent, décidément, jouer un grand rôle dans l’élaboration des textes et dispositions d’une nouvelle loi-mère, au sein de la commission qui sera mise en place, l’année prochaine, par le Chef de l’Etat, pour passer, effectivement, à la phase décisive.
La Pros.
DECLARATION DE L'ASSOCIATION CONGOLAISE DE DROIT CONSTITUTIONNEL
L'Association Congolaise de Droit Constitutionnel, ACDC en sigle, suit avec intérêt le débat qui se déroule actuellement au pays autour de la révision ou du changement de la Constitution du 18 février 2006, telle que modifiée par la Loi n°11/002 du 20 janvier 2011 portant révision de certains articles de la Constitution.
Elle note que ce débat fait suite à l'idée lancée à ce sujet par Monsieur le Président de la République, le 23 octobre 2024 à Kisangani, réitérée le 16 novembre 2024 à Lubumbashi, puis le 26 novembre 2024 à Kalemie. Depuis lors, des réactions en tous genres, des interprétations de tous ordres et des positions de tous bords ont été exprimées, jetant plus de trouble que de lumière dans l'esprit de la population.
L'ACIDC salue la démarche du Chef de l'État, qui a annoncé que, préalablement à toute initiative institutionnelle, il convoquera, l'année prochaine, une Commission multidisciplinaire d’experts qui l'éclairera sur le sujet et sur la conduite à tenir, pour le grand bien du Peuple congolais. L'ACDC tient à souligner que, forte de l'expérience de ses membres dans l'enseignement et la pratique du Droit constitutionnel, elle connaît l'histoire constitutionnelle du pays, ses textes et son vécu. Elle connaît particulièrement l'origine de la Constitution du 18 février 2006, ses rédacteurs, son contenu, son Pouvoir constituant et les mécanismes prévus pour sa révision.
Voilà pourquoi, elle se tient à la disposition de la Nation pour le grand débat qui s'annonce, conformément à l'article 6 de ses Statuts, aux termes duquel : « L'Association congolaise de droit constitutionnel poursuit les objectifs suivants : (...) Servir de cadre de réflexion et d'analyse de toutes les questions touchant au droit constitutionnel congolais et comparé ».
L'ACDC indique que ses membres ne se laisseront guidés que par le seul intérêt du Peuple congolais et ne donneront d'avis que ceux qu'ils croient vrais, justes et objectifs en âme et conscience.
Elle invite, par conséquent, la classe politique et la population congolaise au calme, afin que ce débat se déroule dans la sérénité et la concorde, privilégiant l'intérêt supérieur de la Nation, pour le seul bien du Peuple congolais.
La Ligue Congolaise pour la Paix et les Droits de l'Homme et les Élections (LICOPADEL), a organisé dernièrement une conférence-débat axée sur ‘’les prérogatives du Président de la République dans la Constitution du 18 février 2006 telle que modifiée en 2011 et la problématique de la révision ou du changement de la Constitution : quels avantages et inconvénients pour la RDC’’. Ces échanges ont mis en lumière les enjeux de la révision constitutionnelle et les implications de ces prérogatives sur la gouvernance et le développement du pays.
Cette conférence, tenue à la salle des conférences Me Kinkela Vi Kan’sy, a rassemblé des acteurs clés du droit et des représentants de la société civile. Parmi les intervenants, Me Grâce Tshiunza Tatamika, Inspecteur au parti Agissons pour la République (AREP), et Me Patrick Pindu Di Lusanga, avocat au barreau de l'Equateur et Directeur exécutif de la LICOPADEL, ont exposé sur les pouvoirs conférés au Président par la Constitution. Ils ont également discuté des avantages et des inconvénients d'une éventuelle révision de cette dernière.
Me Patrick Pindu Di Lusanga a fait référence aux articles 68 à 82 de la Constitution, démontrant que le Président détient un pouvoir considérable. Selon lui, en tant que Chef de l'État, il a la capacité de nommer le Premier Ministre, les Ministres, ainsi que les Gouverneurs des provinces. Il représente la nation et conduit la politique nationale, tout en étant magistrat suprême. Cette concentration de pouvoir soulève des préoccupations quant à la gouvernance démocratique et à l'équilibre des pouvoirs.
Les intervenants ont souligné que ces prérogatives, bien que vastes, ne doivent pas être perçues comme un obstacle à la mise en œuvre de programmes de développement. Au contraire, elles pourraient être un atout pour la gouvernance, à condition qu'elles soient exercées dans le respect des droits humains et des principes démocratiques.
Le débat sur la révision de la Constitution est particulièrement sensible en RDC, où l’histoire politique est marquée par des conflits et des tensions. Me Grâce Tshiunza a exprimé des réserves quant à la possibilité de modifier la Constitution sans consultation populaire. D’après ses dires, une telle démarche pourrait mener à une instabilité accrue, voire à l'implosion du pays. Il a rappelé que la Constitution actuelle est le résultat d'un consensus fragile, fruit des assises de ‘’Sun City’’, où différentes parties prenantes, y compris des belligérants et des acteurs de la Société civile, ont œuvré pour l’unité nationale.
Par ailleurs, il a averti que pousser un individu à changer la Constitution sans un large consensus pourrait aggraver les divisions au sein du pays, en remettant en question la légitimité des institutions et en alimentant les tensions politiques.
Cependant, les deux juristes ont convenu qu'il existe des domaines dans la Constitution qui pourraient être révisés pour mieux répondre aux réalités actuelles du pays. Ils ont insisté sur la nécessité de préserver les articles ‘’verrouillés’’ qui protègent des aspects fondamentaux, tels que la durée du mandat présidentiel et la forme de l'Etat.
‘’La révision devrait se faire dans un cadre inclusif, impliquant toutes les forces vives de la nation, y compris les partis politiques, les organisations de la société civile et les communautés locales’’, ont-ils préconisé.
Me Pindu Di Lusanga a également souligné l'importance de lever l'état d'urgence dans les provinces du Nord-Kivu et de l'Ituri avant d'envisager toute révision. A l’en croire, cette levée est essentielle pour garantir un environnement propice au dialogue et à la consultation, conditions sine qua non pour une révision constitutionnelle réussie.
28 novembre 2011-28 novembre 2024, 13 ans déjà depuis que Joseph Kabila et son principal adversaire à l’élection présidentielle de 2011, Feu Etienne Tshisekedi, s’étaient rendus aux urnes. Une période des campagnes très mouvementées à la base de plusieurs incidents à travers tout le pays.
A l’âge de 40 ans, l’ex-Président de la République Démocratique du Congo, Joseph Kabila Kabange, avait été élu. L’Eglise catholique et plusieurs organisations de la société civile avaient contesté les résultats. Même réaction de Feu Cardinal Monsengwo qui avait déclaré que ‘’Ce sont les résultats qui ne concordent ni à la vérité, ni à la justice’’. Pour lui, c’est Etienne Tshisekedi wa Mulumba qui avait été élu à la présidence en battant Raïs.
A cette occasion, le leader du parti politique PPRD a prêté serment pour la 3ème fois à la cité de l’Union africaine : d’abord en 2001, puis en 2006 et finalement en 2011 dans la capitale congolaise maintenue sous haute surveillance.
Il y a eu la présence d’un seul Chef d’Etat comme invité pour assister à cette manifestation, il s’agit du Président Zimbabwéen, Robert Mugabe, qui avait fait le déplacement de Kinshasa.
La présence des membres de la Cour suprême de justice a permis de confirmer en audience publique leur arrêt du 16 décembre 2011, la proclamation de la victoire du Joseph Kabila avec 48,95% des suffrages devant dix adversaires, dont l’opposant Etienne Tshisekedi avec 32,33%.
A son tour, le leader de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), a aussi prêté serment le 23 décembre 2011, soit trois jours plus tard, à son domicile en présence de quelques membres de son parti politique, entre autres son Directeur de cabinet, Moleka et d’autres alliés, notamment Eugène Diomi Ndongala. Ce dernier, en sa qualité du Député national élu à la Funa, avait refusé de siéger à l’Assemblée Nationale en vue de soutenir la lutte que menait le père biologique du Président actuel, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo pour l’imperium. Grâce à cela, Diomi Ndogala a eu des ennuis politico-judiciaires.
Et aujourd’hui, 13 ans après, Joseph Kabila a quitté le pouvoir, et c’est le règne de Tshisekedi. Pas le père, mais le fils.
Il est passé sur RFI ce mardi 26 novembre 2024 en "INVITÉ AFRIQUE". Ses trois premières réponses aux trois premières questions confirment, si besoin est, que le président intérimaire de l'Udps n'a aucun background pour débattre d'une question aussi capitale que celle de la re-visitation de la Constitution. Pourtant, c'est lui qui est censé être l'éminence grise, l'égérie de Félix Tshisekedi. Reste à savoir si ses propres personnes ressources sont crédibles...
LA MAJORITE PARLEMENTAIRE RETOURNEE EN SA FAVEUR A PRATIQUE L'AMNESIE
Conséquence catastrophique : en réponse à la première question, il se réfère au Gabon qui vient de changer sa constitution sans que cela n'ait donné lieu à un débat. Ce qu'il ne dit pas, c'est que lors du coup d'État du 30 août 2023, la Constitution du Gabon avait été abrogée. Le pays devait se doter d'une nouvelle Constitution. Ce qui n'est pas le cas de la RDC !
Lorsque, en plus, il rappelle la révision de la Constitution opérée le 20 janvier 2011, il s'abstient de souligner le respect de l'article 220, le nombre des tours prévu à l’article 70 n'étant pas une disposition verrouillée.
Il est bon de lui rappeler que dans son premier discours sur l'état de la nation en 2019 et dans son message de clôture de la Consultation présidentielle en novembre 2020, Félix Tshisekedi s'était dit favorable au rétablissement du second tour. Le moment venu, la majorité parlementaire retournée en sa faveur a pratiqué l'amnésie.
LOI BAKAJIKA ET ACCORD DE LEMERA
A la question d'identifier les anomalies qu'il trouve dans la Constitution actuelle, il déclare exactement ceci :"Je prends à titre d'exemple la loi Bakajika, la loi de 1973 qui consacrait le sol et le sous-sol d'être une propriété de l'Etat. Ce n'est pas ce que dit l'actuelle Constitution. Cette Constitution dit : l'Etat va exercer sa souveraineté sur les eaux, ainsi de suite. Or, présenter la situation de cette manière-là n'est pas du tout correct. Je vais plus loin avec l'article 217 que certains veulent expliquer que dans d'autres pays il y a des articles qui abandonnent leur souveraineté pour consacrer l'unité africaine, ainsi de suite ; ce qui n'est pas vrai. Quand vous lisez l'article 215, l'article dit clairement que tous les accords internationaux conclus sont supérieurs par rapport à nous. Qu'est-ce que nous pouvons dire par rapport à ces zones d'ombres là ? Je pense que ce n'est même pas un tribunal. Nous sommes dans l'obligation de s'arrêter pour faire une évaluation de ce que cette Constitution nous apporte par rapport aux réalités de notre pays_".
A Christophe Boisbouvier qui reprend l'interprétation de l'Udps selon laquelle l'article 217 consacre la vente de la souveraineté de la RDC à des étrangers alors que selon le législateur, cet article s'inscrit dans la logique de la création des États-Unis de l'Afrique, Augustin Kabuya répond :"Avec la situation de l'Est de notre pays, quand vous regardez très bien et si vous vous rappelez aussi l'Accord de Lemera de triste mémoire - vous avez certainement eu des informations sur cet accord - c'est l'intégration pure et simple de cet accord dans notre Constitution. Vu comment notre voisin le Rwanda comment il est en train d'occuper injustement notre territoire, je ne vois pas l'importance de cet article, Monsieur Boisbouvier".
RFI N'A PAS REPRIS CETTE PARTIE DE L'INTERVIEW COMME PAR GÊNE...
Dommage pour la RDC qu'à son niveau de responsabilité, Augustin Kabuya ne sache même pas que la loi Bakajika est en réalité l'Ordonnance-Loi n°66-343 du 7 juin 1966 (et non 1973) assurant à la RDC " la plénitude de ses droits de propriété sur son domaine et la pleine souveraineté dans la concession des droits fonciers, forestiers et miniers sur toute l'étendue de son territoire". Aux termes de son article 1, elle précise qu'il est question" des droits fonciers, forestiers et miniers concédés ou cédés avant le 30 juin 1960 en propriété ou en participation à des tiers, personnes morales ou physiques".
Son caractère limité dans le temps et dans l'espace se prouve par le fait de ne même pas être repris dans la Constitution de 1967, moins encore dans les suivantes.
D'ailleurs, dans les Constitutions de 1992 et de 1994, la formule utilisée à l'article 3 est : "Le sol et le sous-sol appartiennent à l'État. Les conditions de leur concession sont fixées par la loi".
L'article 9 de la Constitution de 2006 renforce cette formule parce son énoncé est : "L'Etat exerce une souveraineté permanente notamment sur le sol, le sous-sol, les eaux et les forêts, sur l'espace aérien, fluvial, lacustre et maritime congolais ainsi que sur la mer territoriale congolaise et sur le plateau continental. Les modalités de gestion et de concession du domaine de l'État visé à l'alinéa précédent sont déterminées par la loi". Ceci pour la loi Bakajika.
Pour l’Accord de Lemera, Augustin Kabuya doit s'estimer heureux que Christophe Boisbouvier ne lui ait pas demandé d'en produire la preuve. Car on en parle, mais personne n'en prouve l'existence alors que tous les autres Accords sont palpables ; noms et qualités des signataires étant identifiés.
L'autre dirait que c'est le Loch Ness des Grands Lacs.
Pourtant, avec tous les moyens dont il dispose aujourd'hui au travers du régime en place, l'Udps a la double capacité de le retrouver, mais surtout de le faire révoquer. Le problème se devine : comment révoquer un acte dont on ne détient pas la preuve de l'existence !
En plus - comme relevé dans plusieurs chroniques - un tel texte, à supposer seulement qu'il existe - n'a aucune valeur juridique ni judiciaire en Droit national et en Droit international. C'est un chiffon conclu entre rebelles n'ayant aucune compétence d'engager l'Etat.
Prétendre le contraire, c'est faire injure au peuple congolais pris pour moins que rien.
Petite insolite : dans son verbatim, RFI n'a pas repris *cette partie* de l'interview comme par gêne...
D'OÙ SOUPÇON D'UN AGENDA CACHÉ
Interrogé sur la durée du mandat, Augustin Kabuya se limite à faire constater que des cinq ans, deux ne sont pas à prendre en compte. En effet, à l'en croire, la première année est consacrée à la mise en place des institutions et la dernière année à l'organisation des élections.
Pourtant, il sait que c'est faux puisque, juste un exemple, pendant les trois ou quatre mois de la mise en place des institutions tout comme pendant le mois de la campagne électorale et de la tenue des élections, la construction des voies de communication, des centrales électriques, des hôpitaux, des écoles etc. se poursuit !
C'est au sujet du 3ème mandat qu'Augustin Kabuya a cherché à se cacher derrière l'initiative de la Commission chargée de se prononcer à cet effet.
Pourtant, les choses sont simples : avec la révision, il est impossible d'envisager ce mandat supplémentaire, l'article 220 étant verrouillé. Son propre plaidoyer pour changer la durée du mandat est sans objet puisqu'étant une disposition verrouillée.
La seule façon de les contourner est d'opter pour le ‘’changement de la Constitution’’.
D'ailleurs, à l'entame même de l’interview, il se prononce pour le ‘’changement’’.
En effet, à la première question de RFI, la troisième partie de sa réponse après la référence au Gabon et la référence à la révision de la Constitution opérée sous Joseph Kabila est : "C'est pour vous dire qu'il y a eu des retouches sur cette Constitution. C'est pour cela que nous disons vouloir revisiter cette Constitution. ’’Nous devons même la changer’’, puisqu'il y a beaucoup d'anomalies qui ne facilitent pas la tâche au bon fonctionnement des institutions".
Pourquoi vouloir alors se cacher derrière la Commission quand on a conscience du choix fait !
Voilà pourquoi il y a lieu de persister et signer : toute la confusion observable autour de la re-visitation de la Constitution est l'œuvre de la Maison Udps.
Reste maintenant à savoir pourquoi...
D'où soupçon d'un agenda caché, car il est anormal que toute une campagne de re-visitation de la Constitution soit lancée sans que l'Udps ne sélectionne les articles à problème et qu'après confrontation avec les rares qu'il évoque, il s'avère que même ces derniers ne tiennent pas la route...
PROCHAINEMENT : "Après Dr Noël Tshiani, le ministre Crispin Mbadu déclare que depuis 1960, aucune constitution n'est l'œuvre des Congolais".
Omer Nsongo die Lema
@omernsongo
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Ce mercredi 27 novembre 2024, Mme Marie-José Ifoku Mputa Mpunga a partagé une déclaration percutante sur son compte X, anciennement Twitter, mettant en lumière les enjeux cruciaux pour le développement de la République Démocratique du Congo. Dans ses propos, elle souligne que le véritable défi du pays ne réside pas dans l'adoption de nouvelles lois, mais dans la transformation profonde des mentalités des Congolais.
"En RDC, le véritable défi ne réside pas dans les textes, mais dans l'homme", a-t-elle affirmé, appelant ainsi, à une introspection collective et à une évolution du comportement des citoyens pour relever les défis actuels du pays.
Selon elle, la Kombolisation est la clé pour permettre cette transformation. Ce concept, qu'elle décrit comme un processus visant à remodeler les mentalités des congolais, pourrait être le moteur d'une réformation institutionnelle essentielle.
‘’La Kombolisation vise à transformer les mentalités, suivie des réformes institutionnelles, pour permettre la renaissance du Kongo", a-t-elle ajouté.
Mme Ifoku Mputa Mpunga insiste également sur le fait que seule une approche centrée sur la réforme des mentalités, en parallèle avec des ajustements au niveau des institutions, pourra permettre à la RDC de se redéfinir et d'amorcer un processus de renouveau notamment, à travers la mise en place d'une nouvelle Constitution. Cette Constitution, qui, selon elle, serait la pierre angulaire de la renaissance du Kongo, un Kongo capable de répondre aux attentes de ses citoyens et d’émerger comme une Nation moderne et prospère.
Ses propos soulignent une conviction forte : la RDC ne pourra pas avancer sans un changement de paradigme à tous les niveaux, une conviction qui semble désormais plus que jamais nécessaire pour envisager l’avenir du pays sous un jour nouveau.
Le sort de la RD. Congo : tel est l’horizon sur lequel se braque leur regard. Composante importante de l’Union Sacrée de la Nation, ‘’Agissons pour la République’’, parti politique cher à Me Guy Loando Mboyo, apporte son soutien au Président Félix Tshisekedi qui, pour rappel, a initié la voie de la refonte totale de l’actuelle Constitution en vigueur au pays. Au terme de leur sortie officielle, samedi 23 novembre dernier, à Kinshasa, cette formation politique en appelle à une réflexion patriotique et objective sur la nécessité d’améliorer les règles fondamentales de droits contenues dans la Constitution du 18 février 2006, ‘’par ailleurs adoptée dans un contexte historique et politique particulier qui a sensiblement évolué à ce jour au point d’appeler inexorablement une revisitation profonde’’. Ci-dessous, l’intégralité de la Déclaration du Bureau Politique lue par son Secrétaire Général.
République Démocratique du Congo
Agissons pour la République (AREP)
DECLARATION DU BUREAU POLITIQUE DU PARTI AGISSONS POUR LA REPUBLIQUE, AREP EN SIGLE, PARTI POLITIQUE CHER A SON EXCELLENCE MAITRE GUY LOANDO MBOYO, AUTORITE DE REFERENCE ET INITIATEUR
Le Bureau Politique du Parti réuni en Session extraordinaire ce samedi 23 novembre 2024 au siège national du parti pour statuer sur les questions politiques de l’heure ;
Fort de son poids politique constitué de 08 Députés Nationaux, 09 Sénateurs, 37 Députés Provinciaux, 01 Gouverneur, 02 Vice-Gouverneurs, 02 Présidents d’Assemblées provinciales, 02 Vice-présidents d’Assemblées provinciales, 08 autres membres de Bureaux d’Assemblées provinciales et 11 Conseillers municipaux ;
Considérant que l’amour inébranlable et l’attachement inconditionnel à la République Démocratique du Congo s’imposent à tous les congolais et congolaises, sans distinction aucune, comme un devoir naturel et non négociable face aux intérêts égoïstes des uns et au plan hégémoniste des autres ;
Considérant que face à l’existence réelle des menaces diverses qui pèsent en permanence sur l’intégrité territoriale de notre pays suite à plusieurs années d’une guerre injuste nous imposée ;
Considérant les efforts déployés et les sacrifices consentis avec courage et abnégation par Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, Président de la République et Chef de l’Etat, ainsi que les autres institutions de la République pour la préservation de la dignité du Peuple congolais et la protection du territoire national hérité de nos ancêtres ;
Considérant que le droit à l’autodétermination est irrévocablement reconnu au Peuple souverain par la Constitution ainsi que les instruments juridiques internationaux ;
Considérant qu’étant l’émanation d’une expression collective de vivre ensemble, la Constitution s’avère être un contrat social dont l’acteur principal demeure le Peuple Souverain à qui revient la latitude de décider de son sort, directement ou indirectement, par ses représentants légitimes qui animent les institutions de la République ;
Fort de la conviction profonde que le Salut du Peuple demeure et restera la Loi suprême qui doit guider l’action patriotique des institutions de la République, en l’occurrence celle du Président de la République en sa qualité de Garant de la Nation, dont le rôle est celui de veiller à l’amélioration du bien-être du Peuple, notamment par la réforme des textes fondamentaux qui régissent la marche de la Nation, étant donné que toute œuvre humaine est perfectible ;
Déclarons ce qui suit :
Exprimons notre attachement au droit reconnu au Peuple congolais, Souverain primaire, de décider librement et sans restriction sur la direction de son avenir par le choix des règles qui doivent le conduire vers sa destinée glorieuse et sa vocation naturelle de locomotive de l’Afrique ;
Disons NON à toute tentative matérielle ou intellectuelle destinée à restreindre le droit et la liberté du Peuple congolais à réfléchir sur la possibilité d’améliorer les règles de droit qui régentent la Nation dans le but bien compris d’assurer sa survie comme Peuple fier de son identité et de son histoire ;
Disons OUI à la vigilance et la maturité affichées par le Peuple congolais face à différentes tentatives de manipulation dont le but non avoué est d’aliéner sa liberté de souverain primaire à décider librement de son sort ;
Soutenons particulièrement l’idée d’une réflexion patriotique et objective lancée par Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, Président de la République et Chef de l’Etat, Garant de la Nation et du bon fonctionnement des Institutions, sur la nécessité d’améliorer les règles fondamentales de droits contenues dans la Constitution du 18 février 2006, par ailleurs adoptée dans un contexte historique et politique particulier qui a sensiblement évolué à ce jour au point d’appeler inexorablement une revisitation profonde ;
Exhortons le Gouvernement à œuvrer davantage sur les projets qui touchent directement à la vie sociale de la population, notamment :
L’accès à l’eau et à l’électricité,
Les soins de santé de qualité,
L’accès à la scolarité,
La paix à l’Est du pays,
Les infrastructures routières,
La fin des embouteillages,
L’accès aux denrées alimentaires de première nécessité,
Le paiement régulier des agents et fonctionnaires de l’Etat.
Réitérons notre soutien et loyauté au Leadership éclairé incarné par Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, Président de la République et Chef de l’Etat, qui demeure le symbole et l’incarnation de l’adhésion massive et populaire à une Vision centrée sur le bien-être des congolaises et congolais.
Que vive le Parti politique Agissons pour la République,
Le Rapporteur Adjoint de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Paul Muhindo, a présidé, ce dimanche 24 novembre 2024, la cérémonie d’ouverture de la formation des Chefs des Centres de Vote (CCV), des présidents formateurs (PF) et des Techniciens Informatiques des Centres de Vote (TICV). Ceux-ci ont été recrutés pour prester principalement durant les opérations de vote prévues le 15 décembre 2024.
L’Administrateur du territoire, M. Emery Kanguma et les membres de sécurité locale, ont également pris part à cette cérémonie qui s’est tenue dans la grande salle de la coordination de l’église catholique. Pendant sept jours, 756 participants, dont 244 CCV (Chefs des Centres de Vote), 244 PF (présidents formateurs) et 268 TICV (Techniciens Informatiques des Centres de Vote) seront outillés sur les bonnes pratiques électorales ainsi que l’utilisation des outils technologiques de vote pour travailler de façon professionnelle le jour du scrutin.
Dans son allocation, le Rapporteur Adjoint de la CENI a attiré l’attention des participants sur le sens élevé de responsabilité : « La formation que je lance aujourd’hui durera 7 jours dont 3 jours de partie théorique et 4 jours consacrés à la pratique. Elle est à la fois une opportunité et un danger pour les participants. Ceux qui vont bien travailler le jour du scrutin, intégrerons la base des données de la CENI comme expert électoral. Mais, ceux qui seront impliqués dans la fraude électorales, feront l’objet de poursuites judiciaires et risqueront de perdre aussi leur travail d’enseignant », a indiqué Paul MUHINDO.
Toujours dans le même ordre d’idées, Paul MUHINDO a exhorté les participants à corriger les erreurs du passé afin de renforcer la confiance des citoyens dans le processus électoral : « Les élections du 15 décembre 2024 sont irréversibles dans cette circonscription électorale. Raison pour laquelle, j’appelle chaque participant à être un messager pour la paix en vue de favoriser la réorganisation des élections transparentes et apaisées à Masimanimba. »
Et il conclut : « A la fin de cette formation, les participants seront soumis à une évaluation de façon systématique et rigoureuse car l’objectif global est de vous rendre professionnel pour vous permettre d’être à la hauteur de la tâche qui vous entend le jour de vote. »
En tant que superviseur managérial de la formation, Paul Muhindo, fut exemplaire en dispensant lui-même les deux premiers modules de la formation notamment, sur l’éthique et la déontologie ainsi que les points forts et les faiblesses des élections du 20 décembre 2023. C’est à la fin de ces modules que les participants ont prêté tout haut le serment d’éthique et déontologie de la CENI.
Le Coordonnateur des opérations, M. Gilbert MUKENDI, a, au cours de son mot de circonstance, affirmé que la CENI a déjà délivré plus de 100000 duplicatas des cartes d’électeurs sur tout le territoire et cette opération se poursuivra jusqu’au 14 décembre 2024, pour une forte participation de la population à ce scrutin.
De son côté, le point focal Chef d’Antenne, Aimé MAKOSSO, a remercié le management de la CENI pour l’organisation effective de cette formation qui vient baliser la voie des élections crédibles et transparentes à Masimanimba.
En rappel, c’est le samedi 23 novembre 2024 que le Rapporteur Adjoint de la CENI est arrivé à Masimanimba. Aussitôt arrivé sur le lieu où se dérouleront les élections, il est allé avec sa délégation présenter les civilités à l’Administrateur du territoire, M. Emery KANGUMA avec qui ils ont échangé sur les enjeux de la reprise des élections à Masimanimba. Il s’est dirigé par la suite à la coordination des opérations de la CENI pour s’informer de l’état d’avancement des préparatifs des élections prévues le 15 décembre 2024.
Adolphe Muzito, Leader de Nouvel Elan, son propre parti politique, invite le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, à maintenir le cap. Il encourage, vivement, le Chef de l’Etat à ne pas céder, un seul instant, à la pression, sous toutes ses formes, dans sa volonté manifeste de doter la RD. Congo d’une nouvelle Constitution. Le Parti du Premier Ministre honoraire estime, en effet, que le moment est venu, désormais, pour consacrer des réformes importantes qui puissent, effectivement, verrouiller la souveraineté du pays et garantir, en même temps, une gouvernance efficace et adaptée aux besoins réels des populations, sur l’ensemble de l’étendue du territoire national.
Propositions concrètes dévoilées
Le Secrétaire Général de Nouvel Elan, Blanchard Mongomba, a exprimé cette position claire hier, lundi 25 novembre 2024, au cours d’une conférence de presse tenue au CEPAS, dans la commune de la Gombe. Il a énuméré, à l’occasion, les propositions du parti cher au Premier Ministre honoraire pour une loi fondamentale solide. Il s’agit, entre autres, de la titrisation des terres, du changement du mécanisme et du taux de répartition des recettes nationales, le transfert des compétences exclusives des provinces…
‘’Il est important de souligner que ce débat n’est ni sorcier, moins encore un tabou dans notre démocratie dans ce sens que la Constitution actuelle fait voir des mécanismes et les modalités de l’aborder. Il est vrai que les uns et les autres peuvent diverger dans la manière d’appréhender telle ou telle autre option, mais le plus important c’est de s’assumer avec des propositions claires, concrètes et objectives. Ici, nous devons éviter d’être trop partisans et émotionnels de manière à privilégier un compromis qui soit républicain. Si hier, le parti politique Nouvel Elan était le seul à aborder, avec responsabilité de la révision voire le changement de la Constitution, à l’occasion de ses universités populaires et à travers les tribunes d’Adolphe Muzito, aujourd’hui, nous pouvons nous féliciter de voir cette question être débattue au plus haut niveau du pays… S’agissant de la révision ou du changement de la Constitution, Nouvel Elan préconise une série de réformes pour améliorer la gouvernance… Nouvel Élan a toujours voulu que soient reconnus juridiquement les droits des communautés locales à la concession perpétuelle des terres, ce qui s'oppose à l'actuel système foncier. Nouvel Élan propose de rendre effective la décentralisation avec un changement du mécanisme et du taux de répartition des recettes à caractère national et d'origine extérieure entre l'Etat et les provinces, y compris les entités territoriales décentralisées. Nouvel Élan propose de rendre concret le transfert des compétences exclusives des provinces par l'Etat. Nouvel Élan propose également de mettre fin au bicéphalisme institutionnel au niveau de l'Exécutif national. Il propose de doter le pays d'une Constitution définitive en mettant fin à l'existence de l'actuelle Constitution du 18 février 2006, laquelle, pour nous, est une Constitution de transition. Car, après la loi fondamentale de 1960, considérée comme une Constitution de transition, puisqu'élaborée au Parlement belge, le Congo devrait entrer dans un processus qui devrait l'amener à la République. Chose qui n'est jamais arrivée’’, a-t-il indiqué.
L’Opposition disposée à contribuer à la démarche
Selon ce responsable, la Constitution de 2006 a prouvé ses limites, appelant la population à ne pas céder à la manipulation, d’où qu’elle vienne. Au nom de la cohésion, il a souligné la position de Nouvel Elan qui veut que la Commission annoncée par le Président Tshisekedi, pour faire avancer, dès l’année prochaine, le processus d’élaboration d’une loi fondamentale, soit confiée à l’Opposition.
‘’La Constitution de 2006 est une Constitution rédigée par un Parlement de facto, des députés nommés par un pouvoir de facto et promulguée par un Président de facto... Nous pouvons affirmer, haut et fort, que le Nouvel Élan et son Leader Adolphe Muzito, n'ont pas changé de position. Pour être honnêtes avec notre peuple, que tous ceux qui s'opposent aujourd'hui à l'idée de la révision de certaines dispositions constitutionnelles regardent le peuple en face et reconnaissent qu'à un moment donné de notre histoire, ils étaient les défenseurs acharnés de cette même démarche. Arrêtons de manipuler notre peuple, mais plutôt débattons en toute responsabilité autour des évidences, au risque de promouvoir un déni de démocratie. C'est à ce titre que le Nouvel Élan et son Leader Adolphe Muzito saluent l'idée du Chef de l'État de mettre en place une Commission représentative de toutes les forces politiques et sociales pour traiter de cette question. Cependant, le Nouvel Élan et son Leader proposent que ladite Commission soit coordonnée par l'Opposition’’, a soutenu Blanchard Mongomba.
Vivement la paix en RDC
Lors de la même sortie médiatique, il a abordé plusieurs sujets d’actualité, notamment la crise sécuritaire, sur l’ensemble du pays, en général, et dans l’Est, en particulier. Il a réitéré l’appel lancé par Adolphe Muzito, à savoir la guerre contre le Rwanda et l’érection d’un mur à la frontière avec ce pays voisin, pour restaurer la paix.
L’actualité politique de notre pays est dominée notamment par la situation sécuritaire du pays, en général, et celle de la partie Est, en particulier ; la situation socioéconomique de nos populations ; la question qui divise l’opinion au sujet de la révision ou du changement de la Constitution de notre pays. Sur le plan sécuritaire, la partie Est de notre pays continue à faire l’objet de la fragilisation, par différents assauts des forces négatives qui ne cessent de massacrer nos compatriotes et d’envahir notre territoire pour y tirer des dividendes et exploiter et piller nos richesses minières. Cette stratégie de déstabilisation de la RDC est appuyée par certaines puissances internationales qui se liguent et se cachent derrière les pays frontaliers comme le Rwanda et l’Ouganda. Face à cette tragédie qui date de plus de trente ans et qui nous a fait perdre plus de dix millions de nos compatriotes, le Nouvel Elan réitère la position de son Leader Adolphe Muzito, faite en date du 23 décembre 2019, à savoir : faire la guerre au Rwanda et tous les autres pays agresseurs, construire un mur de séparation entre la RDC et les pays agresseurs. Le Nouvel Elan promet de mobiliser nos populations pour continuer à dénoncer ce complot pour le pillage de nos richesses et invite ses dernières à s’unir pour barrer la route à ce projet funeste’’, a-t-il insisté, devant les professionnels des médias.
Le Gouvernement Suminwa interpellé !
Plus loin, dans son discours, Maître Blanchard Mongomba a exprimé le point de vue de Nouvel Elan sur la situation socioéconomique actuelle de la RDC, marquée par des défis multiples auxquels il faudrait, très rapidement, apporter des réponses adéquates.
‘’Concernant la situation socioéconomique de notre peuple, le Nouvel Elan constate qu’elle reste précaire en dépit des avancées et performances enregistrées au cours de seize dernières années, avec l’augmentation du Budget de l’Etat, en ressources propres, allant de 1 à 10 milliards de dollars américains. Les fonctionnaires et la population congolaise, de manière générale, ne se retrouvent pas dans la redistribution de la richesse qui est créée dans notre pays, en dépit de l’évolution plus ou moins significative du PIB. A titre d’illustration, les fonctionnaires de l’Etat les enseignants, en général, les médecins, les magistrats, les militaires et policiers continuent de réclamer l’amélioration de leur pouvoir d’achat. Les infrastructures routières dans l’ensemble du pays, et particulièrement dans la ville province de Kinshasa, sont dans un état de délabrement total et nécessitent une réponse urgente de la part du Gouvernement’’, a-t-il fait noter, sereinement, devant les professionnels des médias.
Hier lundi 25 novembre 2024, le Tribunal de Paix de Kinshasa/Matete a finalement ouvert l’instruction de la plainte portée par l’Honorable Laurent Batumona, Haut-cadre politique et allié fidèle au Président Félix Tshisekedi, contre Mupanza Kasongo Paul poursuivi pour usurpation de qualité de journaliste de la RTNC et propagation d’informations erronées sur l’implication qu’aurait joué, invraisemblablement, Laurent Batumona dans la création de la milice Mobondo au cœur de l’espace Grand Bandundu. En effet, la partie prévénue avait diffusé ces fausses allégations à travers ses émissions logées dans la chaine YouTube ‘’RTBA’’. Des actes qui ont, l’an dernier, porté préjudices sur la réputation de l’Honorable Laurent Batumona.
Zoom sur l’audience
En effet, Laurent Batumona s’est plaint au Tribunal de Paix de Kinshasa Matete pour poursuivre Paul Mupanza qui a, non seulement usurpé la qualité de journaliste mais, impliqué volontairement Laurent Batumona dans les faits graves des assassinats et de meurtre des plusieurs chefs coutumiers à travers la milice Mobondo afin de s’approprier leurs terres.
Au cours de cette première audience, la partie prévenue n’a pas comparue. Il sera entendu le 2 décembre 2024 en présence de ses avocats. Le Tribunal a souhaité sa comparution physique. « C’est avec raison du fait que les faits allégués à l’Honorable Laurent Batumona ont préjudicié à l’honneur et à la réputation de ce dernier. Il est nécessaire que l’opinion publique et internationale puisse comprendre de quel côté se trouve la vérité », soutient une source proche du dossier.
Pour rappel, depuis belle lurette, chaque fois qu’il y a un processus de nomination que ce soit au gouvernement, dans les entreprises, les officines funestes des politiques sans éthiques ni morales montent de stratégie des nuisances sur les intérêts des leaders politiques fidèles et loyaux du Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Rappel des faits
Tout remonte en avril 2023. Une cabale montée de toute pièce atteste, sans preuve, l’implication de Laurent Batumona dans le financement de la milice de Mobondo à la manœuvre des massacres déplorées dans le plateau de Bateke, en province du Kwango et dans le célèbre territoire de Kwamouth en province du Maï-Ndombe.
« Ces faits montés de toute pièce ont poussé le service de sécurité à interpeller l’Honorable Laurent Batumona. Saisi par cette affaire et connaissant la personnalité morale et politique, le Chef de l’Etat avait instruit à ce stade que l’instruction doit se faire dans la justice de fait. C’est ainsi que le fait avait donné raison au Directeur Général de la Dette Publique de l’époque qui fut libéré quelques jours après. Ce plan machiavélique ne s’est pas arrêté là. Il a fallu attendre quelque peu après qu’un autre quidam Makubakuba avec son credo de ‘’Kasaï d’abord’’ puisse lancer dans les réseaux sociaux le même fait sur le Mobondo. Instrumentalisé à outrance, Paul Mupanza Kasongo est revenu sur ce dossier en diffusant sur sa chaîne YouTube, des émissions « Qui dit vrai » qui ont à tue-tête alimenté les internautes et l’opinion en générale dans le but de mettre en doute la fidélité et la loyauté de Laurent Batumona auprès du Président de la République », rapporte la même source.
A cet effet, trois vidéos extrêmement dangereuses avec des images atroces de personnes décapitées frisant la criminalité au plateau de Bateke ont été diffusé sans éthique ni morale. De plus, précise la source, Monsieur Paul Mupanza aurait même tenté d’insinuer qu’il a été approché pour le corrompre alors que plus de trois ans il n’a été ni de près de loin visible tandis que cette initiative n’a nullement traversée la pensée Laurent Batumona.
« En cherchant que la justice puisse faire son travail, le Service de l’Agence Nationale de Renseignement, le Service du Conseiller spécial, l’opinion nationale et internationale ainsi que la Haute Autorité militaire et civile par une correspondance expresse ainsi que les médias audiovisuel, en ligne, la presse écrite ont été saisi et alerté afin que l’Honorable Laurent Batumona puisse retrouver sa dignité jetée en pâture, trainée dans la boue gratuitement par Paul Mopanza Kasongo avec ses complices de la sphère politique en RDC.
En sus de sa recherche pour l’éliminer sur le plan politique, toutes les sauces ont été bon pour écarter Laurent Batumona aux élections de 2023 tandis que plusieurs il a été élu Député National et Provincial dans cette ville de Kinshasa, soit trois mandats successifs en passant être Directeur de campagne adjoint du Candidat Félix Tshisekedi en juin 2018. Un accompagnateur réel de terrain. Le Président réélu est témoin vivant de son savoir-faire en plus des autres cadres et non de moindre tels que Tony Kanku Shiku et les autres cadres de la Plate-forme électoral de AAAP, AE, AMSC, A2R et Front populaire », renchérit-elle.
Ces vidéos de la mort de Paul Mopanza Kasongo ne sont sans conséquences néfastes. Bien que AAAP et les autres plates-formes citées ci-haut, sont par leurs efforts été une troisième force politique avec possibilité d’obtenir un VPM, un Ministre d’Etat, et avec au moins 3 Ministres titulaires et un Vice-Ministre.
« Pour sa réputation et sa dignité il s’est investi en mettant un bouché double pour rechercher ce fameux Paul Mopanza afin que la justice soit faite. Dans la recherche de la justice des hommes, Laurent Batumona s’est adressé également à Dieu. Et Dieu dans sa justice a facilité l’arrestation de ce faussaire.
Il faut saluer et féliciter la loi sur la criminalité numérique », conclut la source.
Après le rassemblement tenu au stade Vélodrome de Kintambo, la Convention pour la République et la Démocratie (CRD), dirigée par Christophe Mboso N’kodia Mpwanga, Membre du Présidium de l’Union Sacrée de la Nation, a poursuivi son plaidoyer pour le changement de la Constitution ce dimanche 24 novembre 2024. L'événement s’est déroulé au stade municipal de Masina, dans la commune de Masina, devant une foule nombreuse.
En tant que membre influent du présidium de l’Union sacrée de la Nation, Christophe Mboso demeure jusqu’ici le seul leader politique à s’être publiquement exprimé en faveur du changement de la Constitution souhaité par le Président de la République.
Deuxième Vice-Président de l’Assemblée Nationale, Christophe Mboso a insisté sur l’importance du changement de la Constitution de la République Démocratique du Congo. Selon lui, cette démarche est essentielle pour garantir que le pays soit dirigé par un véritable fils de la nation, à la hauteur des aspirations du peuple congolais.
Parmi les personnalités présentes, il y avait le Vice-Ministre de la Justice et du Contentieux International, Me Samuel Mbemba Kabuya, homme de masse et produit de son mentor Mboso, qui a assuré la mobilisation.