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Banalisation de la mort de Wa Mpanga : l'imbattable UDPS dans la tourmente !

Banalisation de la mort de Wa Mpanga : l'imbattable UDPS dans la tourmente !

Sale cheveu dans la soupe "AOC" dénommée "Processus de Lomé, Doha et Washington..."

Un drame s'est produit le 6 juin 2025 à Kinshasa. Pas n'importe lequel : l'assassinat d'un grand responsable du nom de Célestin Kabasele Wa Mpanga, autrefois fédéral de l'Udps aux États-Unis. Sont soupçonnés du crime les fameux membres de la Force du Progrès, structure réputée pour sa violence. Sa cellule 10ème Rue s'est empressée de s'innocenter. En quoi alors l'Udps est-il imbattable ? Sur les réseaux sociaux, se sont succédé pendant le week-end des messages officiels du parti présidentiel, les uns pour présenter les condoléances à la famille éprouvée. Cas de celui de la présidence du parti. Dans un communiqué signé d'Augustin Kabuya, le parti _"condamne fermement l'acte odieux et demande aux autorités judiciaires qu’une enquête approfondie soit menée afin que les auteurs répondent de leur acte_ », non sans préciser que _"l’incident s’est déroulé loin du siège national situé à Limete Résidentiel_". En plus, la présidence de l'Udps _"invite toutes les Combattantes et tous les Combattants à observer un moment de recueillement à la mémoire de Monsieur Kabasélé wa Mpanga_". Les autres (essentiellement les médias pro-Félix Tshisekedi) font le choix de banaliser cet assassinat. Ils n'en parlent pas. Et avec eux les ONG. Autrefois, pour un cas pareil, les manchettes seraient polies en machettes ; l’opinion "tant nationale qu’internationale » alertée, et la rue squattée...*

Suspension de la coopération structurelle

On ne peut leur en faire le reproche car il s'agit d'un coup dur de nature à porter atteinte à l'honneur du leadership Institutionnel national incarné par le chef de l'Etat Félix Tshisekedi et l'Union sacrée de la nation, majoritaire à l'Assemblée nationale et au Sénat, donc majoritaire au Gouvernement.

En effet, l'Udps a bâti sa réputation sur la *non-violence*. Il l'a toujours brandi surtout entre 1990 et 2018.

La réalité du terrain est toutefois le contraire.

Misant de tout temps sur la victimisation, cette formation politique a pratiqué la violence verbale et la violence physique à un niveau si élevé comme jamais parti politique ne l'a fait dans ce pays au cours de ces 35 dernières années (1990-2025).

Pendant ces six dernières (2019-2025), on a entendu des combattants déçus de ne pas trouver leurs comptes dans le "partage du gâteau" accuser certains dirigeants de les encourager à recourir à plusieurs formes de drogues en prévision des manifestations publiques à caractère politique initiées par la hiérarchie du parti. Surtout quand il s’agissait de s'opposer aux "dérives dictatoriales" du régime Joseph Kabila. Bien entendu, les médias et les ONG de défense des droits de l'homme assuraient le relais avec pour conséquence les sanctions principalement des Américains et des Européens à l'encontre des proches du prédécesseur de Félix Tshisekedi.

Cette forme de lutte, l'Udps la pratiquait déjà sous Mobutu et L-D. Kabila.

Au nombre des conséquences des sanctions subies par les régimes en place (mais en réalité le peuple) la ‘’suspension de la coopération structurelle’’ sécuritaire (militaire), financière, monétaire, économique et socioculturelle.

En interne, on en connaît les effets dévastateurs : 

-affaiblissement de l'armée nationale (privée des années durant de formation dans de grandes académies militaires occidentales) et d'acquisition des équipements de guerre de fabrication américaine et européenne ;

-dollarisation de l'économie ;

-thésaurisation de la monnaie en plus de l'imposition des zones monétaires parallèles qui auront été pour beaucoup dans l’aggravation de la paupérisation dans l'Espace Kasaï, surtout au cours des 7 dernières années du maréchal Mobutu entre 1990 et 1997 ;

-désinvestissement accéléré générant et accentuant le chômage ;

-apparition du phénomène "délestage" observé dans la fourniture de l'eau et de l'électricité,

-etc.

Espérons qu'il n'ait pas acquis la nationalité américaine !

L'Histoire - la vraie alors - retiendra que l'Udps a payé un tribut lourd à l'avènement de l'État de droit, des Droits de l'homme et de la Démocratie. Des morts, des blessés, des victimes du pillage ont été en grande partie des femmes, des hommes et des enfants liés à l'Udps, surtout les compatriotes Kasaïens.

Mais, la même vérité ne fera pas oublier que depuis 2019 - année de son avènement aux affaires - l'Udps en est devenu le principal fossoyeur. Même le pasteur Paul Mukendi le dit en des termes clairs. Il ne se reconnaît plus dans le parti qui incarnait autrefois des valeurs.

Ainsi, la crise d'autorité qui secoue ce parti depuis deux ou trois ans est tellement mal gérée que ce qui est arrivé à Wa Mpanga était prévisible.

Juste un exemple : le journaliste Stanys Bujakera a réagi à cet assassinat en signalant sur son compte x. com avoir vu l'intéressé dans le même pavillon que lui au CPRK. Or, on ne peut entrer dans une prison que sur base d'un *mandat d'arrêt* établi par un magistrat, et encore à la suite d'une plainte déposée en bonne et due forme.

Y a-t-il eu une plainte à charge de Wa Mpanga ? Si oui, qui en était le plaignant ? Et sur base de quel acte judiciaire en est-il sorti ? S'il s'avère qu'il est entré et sorti sans cet acte, le fait est d'une extrême gravité. L'Histoire, la vraie, retiendra également qu'au plus fort de la crise, une autorité de l'Udps avait mis celle-ci sur le compte de la ‘’vitalité démocratique’’ ! Aujourd'hui, cette prétendue vitalité a tué.

Dans les réseaux sociaux, les réactions des combattants vont dans tous les sens.

A l'heure où de gros enjeux politiques et diplomatiques se bousculent sur fond des enjeux sécuritaires et économiques, on comprend l'option levée de la "banalisation" de l'assassinat de l'ex-fédéral de l'Udps et du procès en flagrance ouvert le 9 juin 2025 à cet effet.

Seulement voilà : s'il se révèle que Célestin Kabasele Wa Mpanga a acquis la nationalité américaine (comme l'ont fait plusieurs combattants de la Diaspora), c'est que ce crime tombe au très mauvais moment...

Certes, l'État est en droit de le qualifier d'une affaire interne à un parti politique dès lors qu'il n'y a pas la main de la police, ni de l'armée, encore moins des Renseignements pour qu'on engage sa responsabilité. *Il n'y a pas crime d'Etat*.

Seulement voilà : l'Udps est un parti politique dont les actions impactent d'une manière ou d'une autre la marche du pays. Une bagarre rangée entre combattants dans la rue est de nature à affecter le fonctionnement des institutions publiques. D'où obligation de faire gérer ce crime avec transparence et intelligence, mais surtout avec sagesse !

De quoi rappeler l'assassinat de Floribert Chebeya. Joseph Kabila n'en avait pas besoin en juin 2010 puisqu'il s'apprêtait à vivre un événement politique et diplomatique à grand impact : la célébration du Cinquantenaire de l'Indépendance de la RDC ! On lui fit porter de force le chapeau... Et un sale cheveu tomba dans la soupe "Appellation d'Origine Contrôlée" (AOC) que se voulait la première fête depuis 1985 à revoir le roi des Belges au Congo-Kinshasa !

Depuis, l'Udps saisit toutes les occasions pour "retatouer’’ sur la peau de Joseph Kabila ce crime...

Omer Nsongo die Lema

omernsongo

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