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Au goût d'inachevé !

 

Des consultations annoncées avec pompe au regard de la situation d'instabilité à l'Est, se sont achevées, hier mardi 8 avril, dans une certaine morosité. Les discussions étaient articulées autour de principes dont: la suprématie de la Constitution, l’unité nationale, l’intangibilité des frontières, la souveraineté, le respect des institutions établies et la gouvernance inclusive au finish, un gouvernement d'Union nationale.

Cependant, si ces discussions ont permis de faire un tour d'horizon complet en vue d'aider à résoudre l'insécurité à l'Est, seuls les leaders de l’Union sacrée, mais aussi ceux des confessions religieuses et de la société civile ont répondu présents.

Le FCC de Joseph Kabila, Ensemble de Moïse Katumbi, Ecidé de Martin Fayulu et une bonne franche d'opposition ont carrément boycotté cet appel du Chef de l'Etat. Ils préfèrent souscrire à l'initiative des prélats catholiques et protestants dans le cadre du Pacte pour la paix à l'Est. Mais, les chefs spirituels ne semblent pas encore achevés cette première phase de leurs consultations.

Ils ont rencontré le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, après l'étape de Washington. La Cenco et l'ECC sont arrivées dans la capitale fédérale des USA pendant que l'envoyé spécial du Trump arrivait à Kinshasa dans le cadre d'une tournée qu'il a conduit successivement en Ouganda, au Kenya et hier au Rwanda.

Entretemps, le Qatar abrite la deuxième phase des pourparlers entre une délégation de Kinshasa et l'Afc/M23. C'est le début d'un débat de fond entre belligérants. Les grandes options vont être levées afin d'envisager le retour véritable de la paix.

Comment alors concilier les autres démarches en l'occurrence, les consultations politiques pour la formation d'un Gouvernement d'Union nationale et le Pacte social pour le retour de la paix piloté par les chefs religieux? 

Doha semble prendre de court toutes les initiatives de paix. Il y a lieu d'espérer que ce rendez-vous va baliser le chemin d'une paix effective à l'Est. Tout semble donc suspendu aux travaux de l'Emirat.

Quant au Pacte social des prélats, la majorité n'y adhère pas alors que l'opposition y met tout son cœur. En réalité, c'est la seule rencontre où l'opposition espère être prise en compte. Doha reste un cercle fermé entre Kinshasa et la délégation de Goma. Aucune invitation pour la classe politique ou la société civile.

Le devoir du silence auquel sont astreintes les parties, est scrupuleusement respecté. Rien ne filtre. Même l'Union africaine ne semble pas associée alors qu'elle avait prôné une solution à l'africaine. Les cartes de Doha deviennent complexes pour tout le monde surtout pour ceux qui se trouvent en dehors de ce cadre. Les résultats de cet émirat détermineront ainsi la suite des évènements pour la fin de la guerre.

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Bal des chauves!

 La République Démocratique du Congo est un pays entièrement à part par la race de ses politiciens. Ceux qui ont commencé par rejoindre l'Union sacrée, dans son premier format sous le présidium des 6 leaders espérant en tirer un gain politique, ont fini par déchanter.

Aujourd'hui, avec l'élargissement de la plateforme présidentielle, le gâteau s'est rétréci. Encore que les contours du nouveau Gouvernement d'Union nationale restent flous. Avec la réduction du train de vie des institutions et de leurs animateurs, l'équation devient de plus en plus compliquée.

Plus questions d'un Gouvernement éléphantesque qui éponge une bonne partie du budget dans les frais de fonctionnement injustifiés alors que l'impératif de la guerre à l'Est impose un rythme drastique de vie surtout pour les officiels: un véritable remède de cheval.

Ceux qui considèrent la politique comme un apostolat pour servir leur patrie, se sentent bien dans leur peau. Face aux intempéries politiques, ils tiennent la dragée haute. Mais, par contre, ceux qui considèrent la politique comme une mangeoire, sont les plus malheureux.

Ils croyaient qu'ils allaient tricher au bal des chauves après s'être fait raser la tête. Mais, la fête a duré plus longtemps que prévue et les cheveux ont commencé à pousser. Ceux qui ont chanté sur tous les toits d'être opposants à la dimension du héros national Emery-Patrice Lumumba en adoptant même sa coiffure, ont finalement compris que rien n'était gagné d'avance. Il fallait encore un peu plus de sacrifice.

Le président du Mouvement lumumbiste progressif (MLP) Franck Diongo en a appris à ses dépens. Il a affirmé, toute honte bue, qu’il n’a pas à se justifier de sa loyauté à la République en adhérant à l'AFC/M23. Les quelques adeptes qui avaient cru à la démarche de ce leader, ne savent pas à quel Saint se vouer. Ainsi va la politique en RDC quand on s’engage pour les tripes. Autant d'espoirs émoussés après la gifle de ce leader à ses combattants.

Un ex candidat à la présidentielle de 2023, Rex Kazadi, ne sait pas fait prier, non plus, deux fois avant de rallier Corneille Nangaa, le premier à baliser le chemin de la trahison.

Les contacts de Doha viennent stimuler la classe des traitres. Cependant, face à une certaine pléthore des choix du maître de Kigali, déjà sous sanctions de la communauté internationale, il y a lieu de craindre que ces retardataires soient relégués au rang de "lumpen prolétariat" où ils vont davantage grincer les dents.

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La boussole!

 Dans un pays où la menace existentielle se fait de plus en plus pressante, il est essentiel de rappeler aux acteurs politiques congolais l'obligation de privilégier l'intérêt général. Trente ans durant, le Grand Congo a été humilié, sa population massacrée, errante et vivant dans des camps des refugiés dans leur propre pays et dans les pays voisins. Pendant ce temps, ses dirigeants sont plus préoccupés par leur positionnement et le positionnement de leurs membres de famille. Trop c’est trop. Loin des jeux de pouvoir et des intrigues personnelles, la politique devrait être le reflet des aspirations et des besoins des citoyens. En RDC, que des dérives. L'intérêt personnel prend, très souvent, le pas sur le bien commun.

Après tant d’années de souffrance et de misère, les congolais aspirent à un changement profond dans leur rapport à la politique. Ils souhaitent des dirigeants qui incarnent des valeurs d'intégrité, de transparence et de responsabilité. Malheureusement, des scandales de corruption, surtout de détournement en toute impunité, des conflits d'intérêts et un manque de proximité avec les citoyens ont érodé la confiance en la classe politique. Ce décalage pose une question cruciale : comment reconstruire ce lien et réorienter la politique vers l'intérêt général ? L'intérêt général, c'est l'ensemble des conditions qui permettent à chaque citoyen de s'épanouir pleinement dans la société. Il englobe des enjeux cruciaux tels que la justice sociale, la protection de l'environnement, l'accès à l'éducation…, bref le bien-être collectif. Privilégier cet intérêt implique souvent de faire des choix difficiles et de sacrifier des avantages personnels au profit d'un objectif plus noble. Dans cette perspective, les responsables politiques doivent agir non pas en fonction de leurs ambitions personnelles, mais en tenant compte de l'impact de leurs décisions sur le bien commun.

Les gouvernants, qui reçoivent un mandat de la part des citoyens, portent une responsabilité indéniable. Ils doivent devenir des ambassadeurs de l'intérêt général, en s'engageant à agir de manière éthique et transparente. Cette obligation de servir le bien commun doit se traduire par des décisions éclairées, basées sur des analyses rigoureuses et des consultations auprès de ceux qu'ils représentent.  La culture du compromis et de la concertation est aujourd'hui plus que jamais nécessaire pour élever les débats au-dessus des querelles personnelles et partisanes.

En ce moment où l’on parle consultation en vue de la formation d’un Gouvernement d’Union Nationale, la classe politique a le devoir moral de réaffirmer son rôle en tant que gardienne de l'intérêt général. En agissant dans cette perspective, elle pourra non seulement renforcer la légitimité de ses actions, mais aussi raviver l'espoir et la confiance des citoyens vis-à-vis des institutions. Plus besoin des discours du genre ‘‘Nous disons à nos frères de l’Est que nous ne les avons pas oubliés’’, ‘‘Nous sommes de cœur avec vous’’, ‘‘Nous partageons vos souffrance’’. NON. Il faut changer le paradigme. C'est à travers un engagement sincère et une volonté affichée de servir le bien commun que la politique pourra redevenir un vecteur de progrès et de justice sociale. L'intérêt général doit, plus que jamais, devenir la boussole qui guide nos choix politiques.

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Sacrifices équitables! 

Dans un contexte économique où les attentes citoyennes sont plus élevées que jamais, la question du train de vie des membres des institutions publiques mérite une attention particulière. Alors que le pays traverse des défis financiers croissants, la nécessité de réduire les dépenses inutiles s'impose comme une priorité stratégique et éthique pour le Gouvernement d’Union nationale en gestation.

Le train de vie des hauts fonctionnaires de l’Etat symbolise souvent des dérives, une déconnexion avec la réalité quotidienne des citoyens. Cette perception d'un élitisme déconnecté est d'autant plus problématique dans un contexte de crise où les citoyens attendent des solutions concrètes et des sacrifices équitables.

Réduire ce train de vie est non seulement un impératif économique, mais aussi une question de légitimité pour non seulement le Gouvernement, mais pour toutes les autres institutions. Ces dernières, censées représenter les intérêts de tous, doivent se montrer exemplaires. Cela à travers la promotion d'un mode de vie sobre au service de l'intérêt général.

En mettant en œuvre des réformes significatives, les institutions publiques pourraient non seulement alléger le fardeau fiscal supporté par les citoyens, mais également restaurer la confiance dans la sphère politique. L'exemplarité doit devenir le mot d'ordre ; les dirigeants doivent incarner les valeurs qu'ils prônent.

Par ailleurs, cette démarche de réduction du train de vie des institutions devrait s'accompagner d'une réflexion plus large sur la redéfinition du rôle et des prérogatives des membres des institutions publiques. Une approche plus pragmatique et empathique est nécessaire pour répondre aux véritables besoins de la population, tout en instaurant un climat de confiance et de respect mutuel.

En somme, la réduction du train de vie des membres des institutions publiques est une démarche qui va au-delà des économies budgétaires. Elle est un acte politique fort, une déclaration d'intention qui témoigne d'une volonté de réformer et de rétablir une relation de confiance entre les gouvernants et les gouvernés.  Face aux défis actuels, il est temps d'agir pour bâtir un Congo plus juste et responsable. Point n’est besoin d’un Gouvernement éléphantesque, des dépenses somptuaires, qu'il s'agisse de déplacements en classes affaires injustifiés, de frais de représentation excessifs ou encore de voitures de fonction luxueuses pour plus de 500 Honorables Députés et Sénateurs. Tout ceci  alimente un ressentiment légitime au sein d’une population qui a l’impression de se sacrifier et d’être sacrifiée sur l’autel des intérêts égocentriques des politiciens.  

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Des vessies pour des lanternes ?

Les initiatives de médiation pour le retour de la paix en République Démocratique du Congo fusent de partout. Après Nairobi et Luanda, Doha n'a nullement tempéré les ardeurs de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) et celles de l’Église du Christ au Congo (ECC) qui entendent persévérer dans leur mission de bons offices en quête de solutions pour la paix en RDC.

Les prélats de deux confessions croient durs comme fer à l'aboutissement de leur démarche après qu'ils ont pris langue avec tous les acteurs politiques et la société civile. D'aucuns espéraient que ce dialogue à l'initiative des pères spirituels allait se tenir de si tôt. Mais, les catholiques et les protestants demeurent toujours dans l'étape des consultations.

Les acteurs consultés ne semblent plus avoir le cœur à l'ouvrage,  s'interrogeant sur les marges réelles de manœuvre que détiennent encore des hommes de Dieu. D'aucuns s'inquiètent que les matériaux à la disposition des pères des Eglises ne soient pas frappés de péremption.

Contre toute attente, hier mercredi, ils ont repris leur bâton de pèlerin en direction de la France pour rencontrer le président français Emmanuel Macron. Au menu: leur vision de la réconciliation nationale, contenue dans le “Pacte Social pour la Paix et le Bien-vivre Ensemble en RDC et dans les Grands Lacs”.

Nul n'est besoin de rappeler que les partenaires de la Communauté Internationale travaillent en synergie dans différentes structures communautaires en l'occurrence, les Nations Unies ou l'Union européenne. C'est en agissant dans le cadre des ces plateformes que leurs messages peuvent être entendus. Autrement, c'est prendre des vessies pour des lanternes. L'espoir d'une solution des catholiques ou des protestants semblent de plus en plus s'émousser.

Ce document se veut une feuille de route pour sortir le pays du cycle de violences et d’instabilité qui le mine depuis des décennies. Entretemps, sur le terrain, beaucoup d'eau a coulé sous le pont.

Le Rwanda, l'une des pièces maitresses de cette crise de l'Est, s'est vue imposer des sanctions de l'Union européenne. Le pouvoir de Kigali commence déjà à ressentir les effets des restrictions des aides de la Communauté Internationale.

Les Nations Unies attendent se pencher le 4 avril prochain sur la mise en pratique de la Résolution 2773. Un nouveau paquet de sanctions sont attendues à l'issue de ce rendez-vous. Le pouvoir de Kigali se retrouve de plus en plus isolé sur la scène diplomatique.

Difficile de comprendre ce que les prélats gardent encore dans leur gibecière au vu de la dégradation de la situation sur le terrain. Après des échanges avec les présidents angolais, ougandais, rwandais et congolais, ainsi qu’avec divers acteurs politiques, y compris ceux liés à l’AFC-M23, cette audience avec Emmanuel Macron marque une nouvelle étape dans leur plaidoyer international.

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Des sanctions chirurgicales !

 Luanda devait accueillir le premier rendez-vous des contacts directs entre Kinshasa et le M23. Dans l’entretemps, l'appel au cessez-le-feu annoncé par le médiateur angolais dès lundi 16 mars à minuit, n'a pas été respecté. Les RDF/M23 ont poursuivi leurs avancées en attaquant les positions des FARDC au Nord et au Sud-Kivu.

Pendant ce temps, sur le plan diplomatique, les lignes bougent. Le pouvoir de Kigali a annoncé la rupture des relations diplomatiques avec la Belgique. Ce, alors que le Conseil de la commission européenne a voté, hier lundi, un premier paquet  des sanctions contre le Rwanda et ses supplétifs du M23.

En dépit de plusieurs chefs militaires rwandais et des dirigeants du groupe rebelle M23, les sanctions ont touché le point focal du pouvoir de Kigali avec Francis Kamanzi, directeur général de l'Office rwandais des mines, du pétrole et du gaz (RMB), pour son rôle dans le trafic illicite de minerais congolais.

En outre, la Gasabo Gold Refinery, la seule raffinerie d’or du Rwanda est sanctionnée car soupçonnée de raffiner et d’exporter de l’or extrait des zones contrôlées par les rebelles du M23 dans l'Est de la République Démocratique du Congo.

Pour ce faire, le Rwanda qui passait pour l'un des pays exportateurs de l’or extrait illégalement, voit tous ses minerais estampillés du sceau des sanctions européennes. Ce n'est pas pour rien que Kagame a appelé ses concitoyens à serrer la ceinture après l'annonce de l'arrêt des aides occidentales.

Cependant, du côté du M23, les sanctions ciblent Bertrand Bisimwa, chef de l’aile politique du groupe armé, qui était déjà sous sanctions des Nations Unies. Jean Bahati Musanga, Gouverneur du Nord-Kivu nommé par les rebelles, ainsi que Désiré Rukomera, responsable du recrutement et de la propagande du M23, et Jean-Bosco Nzabonimpa, chef adjoint des finances du groupe, sont également concernés.

Ces mesures imposent une interdiction de voyage dans l’Union européenne ainsi qu’un gel des avoirs de ces personnalités et entités dans l’espace Schengen. Et pourtant, les personnes visées passent leur clair de leur temps en Europe où se trouvent installées leur familles.

A cela s'ajoute une série de sanctions internationales notamment, des Etats-Unis, du Royaume Uni ou encore du Canada. Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté le 21 février dernier, une résolution condamnant directement le Rwanda pour son appui militaire au M23. Cette résolution demande le retrait immédiat des troupes rwandaises de la RDC et exige que le M23 abandonne les territoires conquis notamment, Goma et Bukavu.

Le 4 avril prochain, le Conseil de sécurité va se pencher sur la Résolution 2773 pour en évaluer l'exécution par le Rwanda dont notamment le retrait de ses forces de la RDC. Là encore, il y a risque de nouvelles sanctions.

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Eternels insatisfaits !

La République Démocratique du Congo reste tributaire du multipartisme avec des principes du genre : partage équitable et équilibré du pouvoir au niveau des provinces pour chuter dans la géopolitique. Le défunt Maréchal qui s'est embarqué le premier dans cette démarche, n'a pas su donner satisfaction à tout le monde. La RDC démembrée en 26 provinces, la tâche devient de plus en plus rude.

C'est comme cela que chaque leader quand il est élevé à la tête d'une institution publique, se crée des organisations de soutien à caractère tribalo-ethnique pour le soutenir. Il recrute dans la famille, tribu ou clan. La mise place des institutions de la République prennent suffisamment de temps parce qu'il faut la représentativité de toutes provinces, territoires...

Le Chef de l'Etat vient de restructurer son cabinet. C'est tout le monde qui veut y être sous diverses bannières en commençant par la province, avant de passer à la tribu pour chuter au parti. L'opinion peut se contenter de figure de proue mais les autres membres du collège de conseillers peuvent être notifiés sans occuper des heures entières aux médias officiels.

Aujourd'hui, c'est autour de la restructuration de l'Union sacrée qui, ayant initialement fonctionné avec 6 leaders, s'élargit à 40 membres. Depuis lors, des invectives contre le secrétaire permanent de cette structure de la majorité présidentielle dont le rôle ne se limite qu'à soumettre ses propositions à la Haute autorité morale de la Majorité présidentielle.

La nouvelle configuration de l'Union sacrée est appelée à s'adapter à la réalité de la guerre d'agression imposée à la République démocratique du Congo par le Rwanda. Comme si ceux qui n'en font pas partie détiennent le bâton magique devant leur permettre de mettre fin à cette guerre d'agression.

 Et pourtant, ce sont des personnalités qui ont eu à occuper des fonctions importantes depuis le Feu Maréchal jusqu'à Félix Tshisekedi. On aurait souhaité qu'ils présentent le bilan de leur prestation aux fonctions officielles qui leur ont été confiées.

Après, le cabinet du Président de la République et la restructuration de l'Union sacrée, le gouvernement en gestation. C'est là que les Romains s'empoignèrent. Certains leaders politiques qui avaient longtemps espéré être ministrables, ont préféré basculer dans le camp de Nangaa dans l'espoir en vue de bénéficier des honneurs que Kinshasa ne leur a pas donné.

Malheureusement, à l'AFC/M23, c'est encore plus complexe étant donné que toutes les nominations doivent obtenir le quitus de Kigali. Raison pour laquelle, la plupart semblent se décourager. Les intrus en provenance des pays étrangers sont les premiers à occuper des places de choix au grand dam de Congolais qui ont trahi la mère-patrie.

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Tesla Cybertruck à Kin!

La République Démocratique du Congo risquerait de ressembler à un Etat entièrement à part. Alors que le Gouvernement tambourine sur la réduction du train de vie des institutions et de leurs animateurs, ailleurs on se la coule douce. On peut être un opérateur privé, mais il y a le devoir de retenue auquel on est astreint face à la situation de guerre que traverse la RDC. Il est des attitudes qu'il faille adopter par solidarité à l'ensemble de tout le peuple congolais.

La réduction du train de vie risque ainsi de ressembler à un slogan creux. Pour preuve, Kinshasa vient d'importer en début de semaine sa première Tesla Cybertruck. Une marque rendue célèbre depuis la victoire de Donald Trump dont le propriétaire est un haut conseiller du Président américain, qui est Entrepreneur, chef d'entreprise, homme politique et milliardaire sud-africain, canadien et américain avec une fortune personnelle estimée à 378,8 milliards de dollars le 11 février 2025, il est considéré comme l'homme le plus riche du monde.

Hier, lundi matin, à la rentrée des classes, le Complexe Scolaire Madame de Sévigné de la commune de Limete, a eu le privilège de découvrir, pour la première fois, ce véhicule haut de gamme. Cette visite a été pour les enseignants et les élèves, sans nul doute, l'occasion de signer le retour de leur promoteur, Willy Bakonga.

C'est après qu'on apprendrait que ledit véhicule appartiendrait au fils, Joël Bakonga. Willy Bakonga, ancien ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST), est également connu pour son engagement dans le secteur éducatif privé à travers la fondation des écoles Madame de Sévigné.

Importer une Tesla Cybertruck n'est pas une mince affaire. Outre les formalités d'importation et les modifications techniques, le coût total de l'opération est considérable. En effet, le modèle Foundation Series coûte environ 100 000 dollars aux Etats-Unis.

Le Cybertruck est un véhicule utilitaire tout terrain à benne ouverte (pick-up) électrique, dont la production par le constructeur automobile américain Tesla a débuté le 15 juillet 2023. La date de sortie officielle a été annoncée par Elon Musk en octobre 2023 pour le 30 novembre.

Maintenant que les consultations politiques ont débuté pour la mise en place du Gouvernement d'Union nationale, les mêmes se bousculent au portillon. Il convient donc au Président de la République de se choisir des collaborateurs qui vont l'aider à sortir la RDC de ce cycle de corruption, de mal gouvernance ... qui font de la RDC la risée de toute l'Afrique. L'unique pays où les détournements se comptent en termes des millions de dollars.

Les auteurs condamnés sont relaxés quelques temps et roulent, à nouveau carrosse, d'or. Ils se battent pour occuper une place de choix dans l'échiquier politique national. La RDC a besoin des leaders qui acceptent de s'imposer l'ascèse même aux membres de sa famille par solidarité aux nombreux congolais victimes des atrocités de l'Est.

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Récidive !

La dernière sortie médiatique, mi-figue, mi raisin, de Joseph Kabila continue d'embraser la toile. Un acte assimilé par les partisans du Sénateur à vie à une rentrée politique qui impliquerait, de ce fait, celle de son parti politique, le PPRD. La nouvelle structure de ce parti a appelé les siens à l'unité et à la cohésion en vue d'accompagner son leader dans son désir de vouloir reconquérir le pouvoir et briguer un nouveau mandat à la tête de la RDC.

C'est l'occasion pour cet ancien parti présidentiel d'annoncer que, dans trois ou quatre jours, Joseph Kabila va encore parler. Si les détracteurs du prédécesseur de Félix Tshisekedi parlent d'une sortie ratée ou encore d'avoir raté une occasion de se taire, le PPRD avoue que c'est tout le monde qui tremble et c'est la débandade.

C'est clair que le PPRD cherche à meubler le vide qu'aurait créé cette sortie de Kabila. Le plus important pour le PPRD est de rester présent sur l'échiquier en tant que parti politique alors que d'autres regroupements politiques avaient déjà signé son certificat de décès. Le PPRD refuse donc de mourir. Et pour preuve, la restructuration opérée dans ses statuts depuis 2018. Si seul le poste de secrétaire permanent a été pourvu, d'autres postes étaient encore vides surtout avec le départ de Joseph Kabila du pouvoir mais aussi la défaite de son dauphin à la présidentielle de décembre 2018.

Créé le 31 mars 2002, l'ancien parti présidentiel dans ses statuts révisés prévoit le poste de président qui préside le congrès « organe suprême du parti », le bureau politique, le conseil national. Le bureau politique du PPRD, qui a notamment pour mission de « concevoir, orienter et décider la politique générale », sera présidé par le président du parti. Celui-ci sera secondé par le vice-président qui le remplace en cas d’empêchement.

Le vice-président est désigné par l’initiateur du parti à chaque session du bureau politique. Outre le président et le vice-président, le bureau politique est composé d’un secrétaire permanent et de ses adjoints. Le secrétaire permanent constitue l’organe d’exécution, de coordination des activités et des programmes du parti.

Joseph Kabila qui est, à nouveau, attendu comme l'a annoncé ses partisans, doit adopter un nouveau narratif par rapport à la guerre à l'Est de la RDC. Alors que les armées d'occupation contrôlent un pan du territoire national, lors de sa dernière sortie, aucun mot de compassion ou de solidarité à l'endroit des congolais massacrés par les occupants ou par rapport à l'errance de nombreuses familles des déplacés.

Pour cette raison, Félix Tshisekedi accuse son prédécesseur de soutenir l’AFC/M23. Le nouveau directoire du PPRD doit inciter Joseph Kabila à s'expliquer sur tout ce que ses détracteurs lui reprochent. Cependant, s'il décide de s'enfermer dans son mutisme traditionnel qui l'a caractérisé depuis son départ du pouvoir, le PPRD aura toujours du mal s'affirmer sur la scène politique.

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Boite de Pandore !

De l’agitation dans le microcosme politique congolais depuis la causerie morale entre le Président de la République, les députés et sénateurs de l’Union sacrée. Trois volets de cette intervention marquée essentiellement par la déception face au soutien mitigé de la plateforme présidentielle et la trahison au sein de FARDC.

Sur le plan politique, cette Union sacrée va changer de configuration. De nouvelles forces politiques devront intégrer cette plateforme. Dans cette dynamique, l’opposition n’est nullement exclue. A l’issue de cette démarche, est prévue la formation d’un nouveau gouvernement d’Union nationale. Il s’agit de changer son fusil d’épaule en se débarrasser de tous les bois morts.

En effet, dans l’opinion on s’est étonné de l’apathie qui a caractérisé certains leaders politiques de la Majorité présidentielle. Ils ont soufflé le chaud et le froid comme s’ils attendaient le renversement de la situation. La chute de Goma et surtout, celle de Bukavu les a réconfortés dans leur position.

La Communauté Internationale qui tardait à prendre des sanctions ciblées contre le Rwanda, a permis de renforcer leur intime conviction. Les sanctions du Département d’Etat a complètement changé la donne avec l’engagement ferme de la Belgique. Un élan de solidarité internationale a donné du tonus au Gouvernement dont l’armée continuait à perdre du terrain.

C’est un Tshisekedi requinqué qui s’est présenté devant les élus du regroupement présidentiel. Pour la première fois, le Conseil de sécurité a voté à l’unanimité de ses 15 membres la dernière résolution contre le Rwanda. Même les trois qui faisaient obstruction pour empêcher ce vote ont voté en faveur de la République Démocratique du Congo.

Une spécificité de cette résolution, la question des rebelles rwandais des FDLR qui est devenue un fonds de commerce pour le régime de Kigali, a été superbement ignorée. Fallait-il tuer autant de Congolais pour pourchasser les prétendus FDLR ? Le Rwanda contrôle Goma et Bukavu, combien des FDLR ont-ils tué ou capturé ?

La preuve, le mensonge rwandais a atteint, avec l’avènement de Tshisekedi, sa date de péremption. Les pressions exercées par la Communauté Internationale ne donnent plus de répit au régime de Kigali. Déjà aujourd’hui lundi 24 février, la Commission de l’Union européenne se réunit pour envisager le premier paquet de sanctions contre le Rwanda.

Sur les défaites enregistrées sur le terrain, le Chef de l’État a également annoncé certaines mesures à venir en affirmant: « J’ai perdu la bataille et non la guerre», avant d'ajouter: « Nos forces sont trahies de l’intérieur. Tous ceux qui sont chargés de les encadrer ont pris de l’argent, soit ils n’ont pas fait parvenir ce qui devait arriver à nos forces», a révélé Félix Tshisekedi. Il reconnaît également qu’il y a eu un problème de commandement au front.

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