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Jauge de popularité !

C’est la première sortie de Martin Fayulu depuis la tenue des élections du 20 décembre dernier. Le leader de l’Engagement pour la Citoyenneté et le Développement (Ecidé) regagne Kinshasa samedi 31 août prochain au terme d’une tournée afro-américaine. C’était l’occasion pour lui d’assister à la Convention des Démocrates qui a investi Kamala Harris pour la prochaine présidentielle américaine.

Il est prévu, sauf imprévu, un meeting populaire au retour du «commandant du peuple» à un lieu qui reste à préciser. Mais déjà, son état-major politique a laissé entendre que cet évènement sera placé sous le signe de la cohésion nationale à l'heure où la RDC est déchirée par la guerre, le tribalisme…

Les partisans de Martin Fayulu entendent faire de ce retour, un évènement grandiose qui va signer le comeback politique de son leader. Nul n’est besoin de rappeler que le «commandant du peuple» n’a pas pu se faire élire deux fois successives, en 2018 et en 2023. Il y a été battu par Tshisekedi vainqueur de deux scrutins qu’il a, du reste, refusé de reconnaitre.

Si en 2018, il a eu la chance de se présenter comme candidat du consensus de l’opposition, ça n’a pas été le cas pour 2023 qui a vu d’autres leaders de l’opposition entrer en lice. Moïse Katumbi s’en est tiré avec quelques députés et sénateurs alors que la coalition Lamuka en est sortie bredouille. Le parti du Chairman est désormais représenté au Bureau de l’Assemblée nationale où il occupe le poste de rapporteur adjoint. Il s’estime, en tant que tel, candidat naturel au poste de porte-parole de l’opposition.

Entretemps, Fayulu se contente d’une opposition extra parlementaire. En effet, après avoir appelé au boycott des élections de 2023 dont il a considéré la procédure biaisée parce qu’acquise d’avance à la cause de Tshisekedi, il a fini par appeler les siens à voter pour lui alors que ces derniers ne s’étaient pas fait enrôler. Pour cette raison, certains leaders de la coalition Lamuka avait décidé de prendre leur distance politique vis-à-vis de Fayulu.

Ce grand retour de samedi, devra permettre au «président élu de 2018», de reprendre la place qui était la sienne quand il était candidat unique de l’opposition. Entretemps, c’est la lutte de positionnement dans une opposition émiettée. Chaque leader vole désormais de ses propres ailes. Seul Moïse Katumbi, arrivé deuxième à la présidentielle de 2023, peut se targuer de représenter valablement l’opposition.

Cette sortie de Fayulu a valeur de test de popularité dans l’opinion et au sein de la classe politique. Si le meeting est maintenu et qu’il fait flop, la suite politique risque d’être catastrophique pour l’Ecidé et ses satellites. Comme qui dirait « Wait end see».

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Bientôt 100 jours !

Le Gouvernement Suminwa, investi le 12 juin dernier, va accomplir trois mois le 12 septembre prochain. L’heure est à l’évaluation des membres de cette équipe qui doit déjà se préparer à rendre compte de trois mois de sa gestion de la chose publique. Il a été rappelé lors du dernier Conseil des ministres ce devoir de redevabilité.

C’est dans cette optique que le Président de la République envisage un remue-ménage de cette équipe Suminwa. Il sied de rappeler que le gouvernement a eu à organiser un séminaire de remise à niveau des ministres et vice-ministre qui a consisté à promouvoir une nouvelle approche de gestion basée sur la performance et à diffuser les bonnes pratiques de la gouvernance publique. Ces principes directeurs devaient tourner autour de la cohésion et de la solidarité gouvernementales afin de susciter l’engagement, la responsabilité et la redevabilité des membres dans la mise en œuvre du programme d’actions 2024-2028.

Cette évaluation devait, en outre, rassurer que chaque ministre est en phase avec les objectifs fixés par le gouvernement, tout en veillant à ce que les actions entreprises soient en adéquation avec les besoins et attentes de la population. Pour rappel, le programme du gouvernement a pour soubassement les 6 piliers d’engagements du Chef de l’Etat dévoilés lors de son investiture.

Cependant, cette action du gouvernement a été plombée par la crise à l’UDPS, considérée comme fer de lance de la majorité présidentielle. Loin d’un compromis entre les deux groupes dissidents, le secrétaire général de l’UDPS continue de tendre la main à ses adversaires, en leur exhortant à revenir à la raison afin de consolider les chances de conserver le pouvoir le plus longtemps possible.

Au cours d’un échange samedi 17 août dernier à la permanence de 10ème rue avec la commission d’identification des membres de la CDP, il s’est dit inquiet de constater que certains cadres et militants de l’UDPS se sont pratiquement écartés des objectifs politiques de leur parti, axés sur l’amélioration des conditions de vie de la population congolaise, pour se consacrer malheureusement à la lutte pour des intérêts sordides notamment, à travers cette tendance égoïste de ” Ôte toi de là que je m’y mette”.

Cette pesanteur au niveau du parti n’a pas manqué d’impacter sur l’action du gouvernement relevant des cabinets politiques de l’UDPS. Les délégués dudit parti au gouvernement ont été obligés de réajuster leur position par rapport aux deux tendances dissidentes au niveau du parti. Il y a donc risque, pour ce, que tous les membres n’aient pas atteint les objectifs leur assignés.

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Les yeux rivés sur Luanda !

La Communauté Internationale a les yeux sur Luanda pour tenter d’apaiser la tension entre Kinshasa et Kigali sur l’insécurité à l’Est de la RDC. Les ministres congolais et rwandais des Affaires étrangères vont, à nouveau, se réunir les mercredi 20 et jeudi 21 août prochains dans la capitale angolaise, en vue de consolider un cessez-le-feu précaire entre les différentes forces en présence.

Ce rendez-vous de Luanda résulte de derniers contacts entre le président João Lourenço, en qualité de médiateur nommé par l’Union africaine, d’un côté avec son homologue rwandais et, de l’autre côté, avec son homologue congolais respectivement à Kigali dimanche 11 et à Kinshasa lundi 12 août dernier. Il a, à cette occasion, présenté une proposition d’accord de paix aux deux Chefs d’Etat. C’est le plan qui va constituer l’objet des négociations au niveau des ministres des Affaires étrangères de deux pays.

Mais déjà,  lors de la cérémonie, l’assermentation du Premier ministre Édouard Ngirente et de nouveaux députés nationaux, le président Paul Kagame a suggéré à son homologue congolais de s’attaquer conjointement aux rebelles rwandais des FDLR et au M23 qui, à ses yeux, constituent des menaces communes pour les deux pays. Pour le chef de l’Etat rwandais, il s’agit d’une question de donnant-donnant.

Pour lui, la solution est simple : « Nous travaillons ensemble ; nous nous attaquons à votre problème, mais nous nous attaquons également au mien», avant de réitérer que le Rwanda veut un bon voisinage, mais le problème est de savoir comment y parvenir.

Cependant, lors de son entretien lundi dernier avec le médiateur João Lourenço à Kinshasa, le Président Félix Tshisekedi a réaffirmé sa disponibilité à participer à toutes les étapes du processus de Luanda afin de résoudre définitivement ce conflit.

En attendant, le 44ème sommet des chefs d’État et de gouvernement de la SADC s’ouvre demain samedi à Harare. Félix Tshisekedi qui y est attendu devra assister à la passation du flambeau entre le président angolais Joao Lourenço de la présidence tournante de la SADC à son homologue zimbabwéen Emmerson M’Nangangwa pour un mandat d’une année.

En outre, ce sommet de la Capitale zimbabwéenne se tient tout juste quelques jours après une Résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies autorisant la MONUSCO à appuyer la force de la SADC pour faire face aux rebelles du M23, soutenus par le Rwanda et l’Ouganda, selon plusieurs rapports des experts de l’ONU.

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Vitalité au Sénat!

Le dauphin constitutionnel de Félix Tshisekedi est désormais connu. Jean-Michel Sama Lukonde, ancien Premier ministre et sénateur de la province du Haut-Katanga, a été élu président du Sénat hier lundi 12 août. Sur un total de 96 sénateurs, 84 voix ont voté en sa faveur. Jonas Mukamba, est resté en lice jusqu’au bout en recueillant seulement 9 voix. Tandis qu’Idris Mangala, l’ancien gouverneur du Maniema, a préféré se retirer de la course après le dévolu jeté sur Sama.

L’UDPS qui avait fait de ce poste son cheval de bataille, a vite déchanté après le choix de l’Autorité suprême. Face à cette détermination du parti présidentiel de présenter un autre candidat que Sama Lukonde, ce dernier a préféré se présenter en indépendant. Ainsi pour dire que les échauffourées entre les pros et les antis Kabuya au Palais du Peuple lors du dépôt de candidature de l’ancien gouverneur du Maniema, n’aura servi à rien.

Le choix du chef a fini par triompher. La preuve que le secrétaire général de l’UDPS et président intérimaire, n’émet plus sur la même longueur d’ondes avec l’Autorité suprême. Sous la casquette d’informateur doublée de celles de secrétaire général et de président intérimaire du parti présidentiel, Augustin Kabuya était considéré comme l’oreille du Chef de l’Etat dans l’Union sacrée. Ce temps paraît révolu.

Les observateurs avertis s’accordent à affirmer que ce qui se passe à l’UDPS n’est pas un fait anodin. Les signaux démontrent la direction où souffle le vent. Plus rien ne sera donc comme avant. A voir les cadres qui s’opposent à l’actuelle gouvernance de l’UDPS, il y a lieu de déduire que l’ouragan secoue ce parti. Ceux qui ne sont pas à même de lire les signes des temps, vont tomber comme des mangues mûres.

Désormais, le parti présidentiel doit comprendre que le choix de Sama Lukonde est un véritable camouflet. Il n’y a même pas à tergiverser. Il faut rapidement changer son fusil d’épaule afin d’éviter une quelconque humiliation. Le vin est tiré, il faut le boire.

Entretemps, le choix des autres candidats aux autres postes du bureau définitif du Sénat, est soumis au libre arbitre des élus des élus. Des grincements des dents sont à déplorer du fait que ceux qui s’attendaient à un quelconque soutien de l’Autorité suprême, ont compris que tout dépendra de la vitalité au sein de la Chambre basse du Parlement. Une réalité à géométrie variable qu’on est obligé d’assumer.

Cependant, avant ce cycle électoral, le nouveau speaker du Sénat a eu à présenter ses objectifs sur la modernisation et l'accessibilité de la Chambre haute du Parlement en réaffirmant de rester fidèle à la vision du Président de la République.

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Et l’inévitable arriva!

 A 72 heures de l’élection et de l’installation du Bureau définitif du Sénat, la fièvre monte dans différents états-majors politiques. La violence semble prendre le dessus sur le débat politique. L’UDPS, le parti présidentiel, reste tributaire de ses relents d’opposition alors qu’il est, depuis 2018, parti au pouvoir. Hier encore, le Palais du peuple a servi d’arène aux pros et anti Kabuya.

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Des morts gratuites !

 

Un weekend saignant, ce samedi 27 juillet dernier au stade de Martyrs de Kinshasa, à la suite du concert du chanteur Mike Kalambay. Plus de 100 000 personnes dans un stade dont la capacité est limitée à près de 80.000 places, 9 morts et 19 blessés. Ne fallait-il s’en tenir au nombre de billets pour se rendre compte qu’il y aurait risque non seulement  de dégrader cette infrastructure sportive mais bien plus des éventuels cas de décès ?

Gouverner, c’est, pourtant prévoir, dit-on. La police dispose-t-elle des unités aguerries pour l’encadrement de ce genre d’évènement ? Autant de questions après ces cas de décès qu’on pouvait bien éviter. Comme si les tueries des ADF, du M23, des Kuluna, des morts par noyade ne suffisaient pas pour que le pouvoir public prennent des mesures conséquentes et durables.

Sous le coup de l’émotion, il y a toujours des décisions de l’autorité  compétente pour sanctionner mais après, les mêmes habitudes reprennent sans que personne ne s’en émeuve. On ne semble pas  tirer les leçons du passé en RDC ou ailleurs à travers le monde.

Qu’à cela ne tienne, le gouvernement congolais a interdit jusqu’à nouvel ordre l’organisation de toutes les activités extra sportives aux  stades de Martyrs et Tata Raphaël. Par ailleurs, tous les frais liés à l’enterrement des victimes de ce concert sont  à la charge de l’Etat congolais. Pour sa part, l’organisation, le label Maajabu indique avoir pris une assurance pour couvrir les charges de tout incident.

Il est, cependant, vrai de reconnaître que ce premier drame auquel le gouvernement Suminwa est confronté depuis son avènement, ne peut pas pour autant l’exonérer au regard du principe de la continuité de la gestion de la chose publique. Il doit donc assumer.

La RDC ne dispose pas de grandes salles de spectacles qui peuvent rivaliser avec le stade de Martyrs ou Tata Raphaël. L’aréna de Kinshasa encore en construction avec ses 20.000 places reste toujours limitée. Il faut prendre en compte que Kinshasa, c’est près de 17 millions d’habitants. Les spectacles musicaux sont parmi les événements qui drainent du monde.

L’autorité publique ne doit pas se contenter de subir les évènements mais bien plus d’anticiper sur les éventuels débordements. Pour ce, les signaux étaient clairement émis après de premiers concerts de Fally Ipupa et Ferré Gola. Malheureusement, pour cette fois, tous les rendez-vous sont compromis surtout le festival international de Kinshasa (Festigola) prévu du 2 au 4 août ainsi que « le double stade de martyrs » de Fally Ipupa, le 10 et le 11 août prochains.

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Distanciation !

Le gouvernement Suminwa s’efforce de sortir des sentiers battus. De nombreuses initiatives sur le terrain lui valent l’admiration du public. Les dernières réformes du ministre de la Justice semblent prometteuses dans une capitale où la population s’accommode, désormais, aux nuisances sonores. Beaucoup de bruits à Kinshasa.

Les mesures d’encadrement pour limiter la prolifération des églises, sont applaudies de partout. A ce propos, il est interdit à une église de se trouver dans un rayon de 500 mètres par rapport à une autre. Un véritable rappel à l’ordre. En outre, le pasteur devra au préalable obtenir un permis de culte délivré par le ministère de la Justice, c’est la preuve qu’il y a des lois en cette matière.

Il sied, à ce propos, de noter que les hommes de Dieu ont bel et bien été associés à cette initiative du gouvernement. Une commission multisectorielle Cultes et Associations, chargée de l’assainissement, la régulation et la structuration du cadre de fonctionnement des associations sans but lucratif, s’est réunie à cette fin, du vendredi 5 au lundi 15 juillet dernier.

Les participants se sont, entre autres, accordés que toutes les asbl ayant autrefois obtenues le numéro Folio 92, sont tenues d’obtenir la personnalité juridique, dans un délai supplémentaire de trois mois à dater de ce mois de juillet.

Cependant, il n’y a rien de nouveau sous le soleil. Toutes les autorités qui se sont succédé au gouvernement de la République, ont pris les mêmes mesures pour recadrer les tenanciers des débits de boissons ou les églises de réveil. Il a été observé une certaine léthargie dans la mise en pratique de ces décisions par les mêmes autorités. Deux ou trois jours après, on renouait avec les anciennes habitudes décriées par la population et la vie continuait.

C’est ce comportement qui a institué la faiblesse de l’Etat dont les tenants du pouvoir se trouvent être les premiers responsables. Tout le monde attend le gouvernement Suminwa à l’œuvre si la Première ministre du deuxième quinquennat de Félix Tshisekedi va se  démarquer de ses prédécesseurs.

Le ministre de la Justice semble booster son secteur par diverses initiatives que ce soit pour réguler la vie des citoyens ou pour rétablir l’ordre dans l’appareil judiciaire. Il semble déclaré la guerre aux  mauvaises pratiques de la justice.

Pour ce faire, chaque jeudi, les citoyens victimes de mauvaises pratiques de la justice peuvent directement en parler au ministre. C'est un grand pas franchi pour encourager la pratique d’une bonne justice. Cette initiative fait du chemin mais, pourvu que ça dure.

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Doit-on craindre l’avalanche?

La semaine commence sur une forte tension à l’UDPS, considérée comme fer de lance de la majorité présidentielle. Le dernier weekend a connu une certaine escalade entre les deux camps opposés de cette formation politique qui se sont réunis chacun de son côté, le vendredi 13 juillet dernier.

Le premier camp, avec les secrétaires nationaux frondeurs se prépare déjà, dans les prochains jours, pour la remise-reprise avec la nouvelle direction de l’UDPS. Entretemps, Augustin Kabuya, en tant que Secrétaire général du parti, ne bénéficie plus de la confiance de la trentaine de secrétaires nationaux.

Le même vendredi, le second camp pro Kabuya s’est retrouvé avec les quatre secrétaires généraux adjoints. Ils ont réaffirmé, à cette occasion, la légitimité d’Augustin Kabuya telle qu’issue de l’organe suprême du parti, à savoir : le congrès. Il a été, par ailleurs, constaté le retrait de l’Exécutif national dudit parti des frondeurs.

C’est en ce moment de la guerre intestine au sein de l’UDPS que l’AFDC/A de Modeste Bahati cherche à tirer son épingle du jeu. Ce regroupement politique de l’Union sacrée appelle le chef de l’Etat à une réparation de la justice politique. Les partisans de Bahati dénoncent, pour ce faire, une injustice dont ils font l’objet dans la répartition des portefeuilles ministériels alors qu’il demeure la deuxième force politique au sein de la mouvance présidentielle, après l’UDPS.

La plateforme de Bahati réaffirme qu’elle a mouillé le maillot, d’abord, pour la réélection du chef de l’Etat, mais aussi et surtout, pour lui donner une majorité écrasante, avant de s’interroger sur une certaine discrimination au sein de ce regroupement présidentiel.

Et ce regroupement politique de se demander : «Comment expliquer que ceux-là qui critiquent le chef de l’Etat, ceux-là qui cherchent la disparition de sa famille politique soient les mieux servis? ». (Suivez mon regard)

Ce alors, poursuit-il (toujours dans mon regard), certaines personnes ont été nommées ministres et pourtant elles ne disposent pas de nombre requis de députés dans leurs regroupements ou partis politiques. Qu’à cela ne tienne, l’AFDC réaffirme son soutien au Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi.

Nul n’est besoin de rappeler que l’enjeu aujourd’hui demeure la Chambre Haute du Parlement qui s’apprête à voter son bureau définitif. Sama Lukonde semble se présenter comme le choix du chef en attendant la désignation des autres membres du bureau. Ce rappel de 2ème force politique de l’Union vaut, pour Bahati, son pesant d’or. Il faut, cependant, craindre que les autres forces de l’Union montent les enchères pour une sorte d’avalanche politique.

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Cour du roi Pétaud?

Le Bureau provisoire de la Chambre haute du Parlement s’apprête à passer le maillet à un Bureau définitif. L’unanimité affichée autour du choix de l’ancien Premier ministre Sama Lukonde semble remis en cause par certains sociétaires de l’Union sacrée. Une sorte de Cour du roi Pétaud où tout le monde a droit au chapitre et personne ne peut rien interdire à personne.

La Dynamique Agissons et bâtissons de Sama Lukonde est la 2ème force de cette majorité présidentielle avec plus de 40 députés nationaux, des élus provinciaux et sénateurs. Entretemps, le Chef de l’Etat, la première autorité de l’Union sacrée, a jeté son dévolu sur son ancien Premier ministre Sama Lukonde pour le perchoir du Sénat. Mais, c’est sans compter avec certains partis membres de la plateforme présidentielle qui décident de faire concurrence à cette désignation suprême.

De nouveaux critères sont évoqués pour justifier de nouvelles candidatures au perchoir du Sénat alors que tous se revendiquent de Tshisekedi comme le chef de la plateforme Union sacrée. Il a notamment été mentionné le principe du partage équitable et équilibré des postes en tenant compte de la représentativité des provinces et de la géopolitique. On insère dans cette dynamique les espaces linguistiques.

On subdivise le pays en quatre espaces linguistiques, à savoir : Tshiluba, Swahili, Kikongo et Lingala. Ce dernier ne serait pas représenté par un chef de corps. Pour ce, il exige que la présidence du Sénat soit confiée à une personnalité du quatrième espace linguistique provenant de l’UDPS et plus particulièrement de la Province de l’Equateur.

La Ligue nationale des Anamongo vient jouer, à son tour, sa partition avec le choix  du sénateur Mukamba à la tête de cette Chambre des élus des élus au nom de l’espace Grand Equateur-espace Bangala.

A cette allure, les différents mouvements sociopolitiques peuvent se créer un critérium en vue de revendiquer la présidence de cette Chambre haute du Parlement. Les Congolais doivent rompre les barrières en termes de tribus ou de dialectiques pour une émergence de la nation congolaise et du vouloir vivre ensemble.

Il y a lieu, cependant, de reconnaitre que le patriarche Jonas Mukamba sort du lot en bravant le clivage ethno-tribal pour se faire élire pour le compte de la province de l’Equateur dont il n’est pas originaire. C’est des modèles, à l’instar de Feu Konde Vila Kinkanda qui s’est fait élire député au Nord-Kivu.

La RDC engagée dans le concert des nations se doit de transcender toute considération en rapport avec la tribu ou la province en vue de faire triompher la compétence des uns et des autres.

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Choc frontal ?

 

Un nouveau tollé au sein du parti présidentiel. L’UDPS traverse, depuis un certain temps, une zone de fortes turbulences. Cette fois-ci aux prises, l'ancien ministre de la Santé publique et député national Eteni Longondo et le secrétaire général de l’UDPS, Augustin Kabuya. Cet élu d’Ikela dans la province de la Tshuapa, dans une correspondance à l’actuel gestionnaire dudit parti, dénonce le dysfonctionnement interne avant d’appeler à une restructuration urgente.

Des menaces ciblées contre Augustin Kabuya. Pour maintenir la pression, Eteni Longondo annonce la tenue dans les prochains jours d'un méga meeting à la place Sainte Thérèse à N'Djili qui sera précédé par une conférence de presse au cours de laquelle il promet d’éventrer le boa. Eteni entend associer dans son action les différentes fédérations des 26 provinces de la République avant les représentations de l’UDPS à l'extérieur.

Il appelle à tous les membres de la ligue des jeunes, ligue des femmes, force du Progrès, parlementaire debout ainsi que tous les mouvements associatifs à vaincre la peur en indiquant que, 5 ans, ce n’est pas beaucoup. Des signes de manque d’assurance dans ce qu’on entend entreprendre au regard de la carrure de ce cadre frondeur.

Augustin Kabuya ne s’est pas fait prier deux fois pour rappeler à l’ordre cet ancien ministre de la Santé. Il a commencé par inviter ses militants à ne pas se laisser distraire par cette démarche de son collègue député avant d’affirmer qu’il est manipulé et ne mesure pas l'ampleur de la gravité de sa démarche avant d’appeler les siens à la discipline. C’est tout dire. Et Kabuya d’ironiser : «C'est un innocent à qui on a fait porter une arme mais il ne connaît pas l'objectif de cette arme».

Il est vrai qu’une commission ad hoc a été mise en place à l’UDPS en vue de gérer les ambitions des uns et des autres. En effet, après près de 35 ans de lutte, le parti présidentiel ne saurait pas répondre aux desideratas de tout le monde, surtout en ce moment qu’il gère en coalition avec les autres partis au sein de l’Union sacrée. Les marges des manœuvres de l’UDPS sont très limitées.

Il sied de se demander si Eteni a véritablement les moyens de son action. Visiblement, les différentes structures de l’UDPS répondent toujours à son chef, le secrétaire général. Cette fronde risque de ressembler à un pétard mouillé dès lors qu’à l’UDPS, on estime qu’il s’agit d’une marionnette à la solde de ses adversaires. Nul n’est besoin de rappeler ce que l’UDPS a fait de ses dissidents. Comme pour dire que Longondo doit s’attendre inexorablement au retour de la manivelle. 

La Pros.

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