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Les yeux rivés sur Luanda !

La Communauté Internationale a les yeux sur Luanda pour tenter d’apaiser la tension entre Kinshasa et Kigali sur l’insécurité à l’Est de la RDC. Les ministres congolais et rwandais des Affaires étrangères vont, à nouveau, se réunir les mercredi 20 et jeudi 21 août prochains dans la capitale angolaise, en vue de consolider un cessez-le-feu précaire entre les différentes forces en présence.

Ce rendez-vous de Luanda résulte de derniers contacts entre le président João Lourenço, en qualité de médiateur nommé par l’Union africaine, d’un côté avec son homologue rwandais et, de l’autre côté, avec son homologue congolais respectivement à Kigali dimanche 11 et à Kinshasa lundi 12 août dernier. Il a, à cette occasion, présenté une proposition d’accord de paix aux deux Chefs d’Etat. C’est le plan qui va constituer l’objet des négociations au niveau des ministres des Affaires étrangères de deux pays.

Mais déjà,  lors de la cérémonie, l’assermentation du Premier ministre Édouard Ngirente et de nouveaux députés nationaux, le président Paul Kagame a suggéré à son homologue congolais de s’attaquer conjointement aux rebelles rwandais des FDLR et au M23 qui, à ses yeux, constituent des menaces communes pour les deux pays. Pour le chef de l’Etat rwandais, il s’agit d’une question de donnant-donnant.

Pour lui, la solution est simple : « Nous travaillons ensemble ; nous nous attaquons à votre problème, mais nous nous attaquons également au mien», avant de réitérer que le Rwanda veut un bon voisinage, mais le problème est de savoir comment y parvenir.

Cependant, lors de son entretien lundi dernier avec le médiateur João Lourenço à Kinshasa, le Président Félix Tshisekedi a réaffirmé sa disponibilité à participer à toutes les étapes du processus de Luanda afin de résoudre définitivement ce conflit.

En attendant, le 44ème sommet des chefs d’État et de gouvernement de la SADC s’ouvre demain samedi à Harare. Félix Tshisekedi qui y est attendu devra assister à la passation du flambeau entre le président angolais Joao Lourenço de la présidence tournante de la SADC à son homologue zimbabwéen Emmerson M’Nangangwa pour un mandat d’une année.

En outre, ce sommet de la Capitale zimbabwéenne se tient tout juste quelques jours après une Résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies autorisant la MONUSCO à appuyer la force de la SADC pour faire face aux rebelles du M23, soutenus par le Rwanda et l’Ouganda, selon plusieurs rapports des experts de l’ONU.

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Vitalité au Sénat!

Le dauphin constitutionnel de Félix Tshisekedi est désormais connu. Jean-Michel Sama Lukonde, ancien Premier ministre et sénateur de la province du Haut-Katanga, a été élu président du Sénat hier lundi 12 août. Sur un total de 96 sénateurs, 84 voix ont voté en sa faveur. Jonas Mukamba, est resté en lice jusqu’au bout en recueillant seulement 9 voix. Tandis qu’Idris Mangala, l’ancien gouverneur du Maniema, a préféré se retirer de la course après le dévolu jeté sur Sama.

L’UDPS qui avait fait de ce poste son cheval de bataille, a vite déchanté après le choix de l’Autorité suprême. Face à cette détermination du parti présidentiel de présenter un autre candidat que Sama Lukonde, ce dernier a préféré se présenter en indépendant. Ainsi pour dire que les échauffourées entre les pros et les antis Kabuya au Palais du Peuple lors du dépôt de candidature de l’ancien gouverneur du Maniema, n’aura servi à rien.

Le choix du chef a fini par triompher. La preuve que le secrétaire général de l’UDPS et président intérimaire, n’émet plus sur la même longueur d’ondes avec l’Autorité suprême. Sous la casquette d’informateur doublée de celles de secrétaire général et de président intérimaire du parti présidentiel, Augustin Kabuya était considéré comme l’oreille du Chef de l’Etat dans l’Union sacrée. Ce temps paraît révolu.

Les observateurs avertis s’accordent à affirmer que ce qui se passe à l’UDPS n’est pas un fait anodin. Les signaux démontrent la direction où souffle le vent. Plus rien ne sera donc comme avant. A voir les cadres qui s’opposent à l’actuelle gouvernance de l’UDPS, il y a lieu de déduire que l’ouragan secoue ce parti. Ceux qui ne sont pas à même de lire les signes des temps, vont tomber comme des mangues mûres.

Désormais, le parti présidentiel doit comprendre que le choix de Sama Lukonde est un véritable camouflet. Il n’y a même pas à tergiverser. Il faut rapidement changer son fusil d’épaule afin d’éviter une quelconque humiliation. Le vin est tiré, il faut le boire.

Entretemps, le choix des autres candidats aux autres postes du bureau définitif du Sénat, est soumis au libre arbitre des élus des élus. Des grincements des dents sont à déplorer du fait que ceux qui s’attendaient à un quelconque soutien de l’Autorité suprême, ont compris que tout dépendra de la vitalité au sein de la Chambre basse du Parlement. Une réalité à géométrie variable qu’on est obligé d’assumer.

Cependant, avant ce cycle électoral, le nouveau speaker du Sénat a eu à présenter ses objectifs sur la modernisation et l'accessibilité de la Chambre haute du Parlement en réaffirmant de rester fidèle à la vision du Président de la République.

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Et l’inévitable arriva!

 A 72 heures de l’élection et de l’installation du Bureau définitif du Sénat, la fièvre monte dans différents états-majors politiques. La violence semble prendre le dessus sur le débat politique. L’UDPS, le parti présidentiel, reste tributaire de ses relents d’opposition alors qu’il est, depuis 2018, parti au pouvoir. Hier encore, le Palais du peuple a servi d’arène aux pros et anti Kabuya.

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Des morts gratuites !

 

Un weekend saignant, ce samedi 27 juillet dernier au stade de Martyrs de Kinshasa, à la suite du concert du chanteur Mike Kalambay. Plus de 100 000 personnes dans un stade dont la capacité est limitée à près de 80.000 places, 9 morts et 19 blessés. Ne fallait-il s’en tenir au nombre de billets pour se rendre compte qu’il y aurait risque non seulement  de dégrader cette infrastructure sportive mais bien plus des éventuels cas de décès ?

Gouverner, c’est, pourtant prévoir, dit-on. La police dispose-t-elle des unités aguerries pour l’encadrement de ce genre d’évènement ? Autant de questions après ces cas de décès qu’on pouvait bien éviter. Comme si les tueries des ADF, du M23, des Kuluna, des morts par noyade ne suffisaient pas pour que le pouvoir public prennent des mesures conséquentes et durables.

Sous le coup de l’émotion, il y a toujours des décisions de l’autorité  compétente pour sanctionner mais après, les mêmes habitudes reprennent sans que personne ne s’en émeuve. On ne semble pas  tirer les leçons du passé en RDC ou ailleurs à travers le monde.

Qu’à cela ne tienne, le gouvernement congolais a interdit jusqu’à nouvel ordre l’organisation de toutes les activités extra sportives aux  stades de Martyrs et Tata Raphaël. Par ailleurs, tous les frais liés à l’enterrement des victimes de ce concert sont  à la charge de l’Etat congolais. Pour sa part, l’organisation, le label Maajabu indique avoir pris une assurance pour couvrir les charges de tout incident.

Il est, cependant, vrai de reconnaître que ce premier drame auquel le gouvernement Suminwa est confronté depuis son avènement, ne peut pas pour autant l’exonérer au regard du principe de la continuité de la gestion de la chose publique. Il doit donc assumer.

La RDC ne dispose pas de grandes salles de spectacles qui peuvent rivaliser avec le stade de Martyrs ou Tata Raphaël. L’aréna de Kinshasa encore en construction avec ses 20.000 places reste toujours limitée. Il faut prendre en compte que Kinshasa, c’est près de 17 millions d’habitants. Les spectacles musicaux sont parmi les événements qui drainent du monde.

L’autorité publique ne doit pas se contenter de subir les évènements mais bien plus d’anticiper sur les éventuels débordements. Pour ce, les signaux étaient clairement émis après de premiers concerts de Fally Ipupa et Ferré Gola. Malheureusement, pour cette fois, tous les rendez-vous sont compromis surtout le festival international de Kinshasa (Festigola) prévu du 2 au 4 août ainsi que « le double stade de martyrs » de Fally Ipupa, le 10 et le 11 août prochains.

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Distanciation !

Le gouvernement Suminwa s’efforce de sortir des sentiers battus. De nombreuses initiatives sur le terrain lui valent l’admiration du public. Les dernières réformes du ministre de la Justice semblent prometteuses dans une capitale où la population s’accommode, désormais, aux nuisances sonores. Beaucoup de bruits à Kinshasa.

Les mesures d’encadrement pour limiter la prolifération des églises, sont applaudies de partout. A ce propos, il est interdit à une église de se trouver dans un rayon de 500 mètres par rapport à une autre. Un véritable rappel à l’ordre. En outre, le pasteur devra au préalable obtenir un permis de culte délivré par le ministère de la Justice, c’est la preuve qu’il y a des lois en cette matière.

Il sied, à ce propos, de noter que les hommes de Dieu ont bel et bien été associés à cette initiative du gouvernement. Une commission multisectorielle Cultes et Associations, chargée de l’assainissement, la régulation et la structuration du cadre de fonctionnement des associations sans but lucratif, s’est réunie à cette fin, du vendredi 5 au lundi 15 juillet dernier.

Les participants se sont, entre autres, accordés que toutes les asbl ayant autrefois obtenues le numéro Folio 92, sont tenues d’obtenir la personnalité juridique, dans un délai supplémentaire de trois mois à dater de ce mois de juillet.

Cependant, il n’y a rien de nouveau sous le soleil. Toutes les autorités qui se sont succédé au gouvernement de la République, ont pris les mêmes mesures pour recadrer les tenanciers des débits de boissons ou les églises de réveil. Il a été observé une certaine léthargie dans la mise en pratique de ces décisions par les mêmes autorités. Deux ou trois jours après, on renouait avec les anciennes habitudes décriées par la population et la vie continuait.

C’est ce comportement qui a institué la faiblesse de l’Etat dont les tenants du pouvoir se trouvent être les premiers responsables. Tout le monde attend le gouvernement Suminwa à l’œuvre si la Première ministre du deuxième quinquennat de Félix Tshisekedi va se  démarquer de ses prédécesseurs.

Le ministre de la Justice semble booster son secteur par diverses initiatives que ce soit pour réguler la vie des citoyens ou pour rétablir l’ordre dans l’appareil judiciaire. Il semble déclaré la guerre aux  mauvaises pratiques de la justice.

Pour ce faire, chaque jeudi, les citoyens victimes de mauvaises pratiques de la justice peuvent directement en parler au ministre. C'est un grand pas franchi pour encourager la pratique d’une bonne justice. Cette initiative fait du chemin mais, pourvu que ça dure.

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Doit-on craindre l’avalanche?

La semaine commence sur une forte tension à l’UDPS, considérée comme fer de lance de la majorité présidentielle. Le dernier weekend a connu une certaine escalade entre les deux camps opposés de cette formation politique qui se sont réunis chacun de son côté, le vendredi 13 juillet dernier.

Le premier camp, avec les secrétaires nationaux frondeurs se prépare déjà, dans les prochains jours, pour la remise-reprise avec la nouvelle direction de l’UDPS. Entretemps, Augustin Kabuya, en tant que Secrétaire général du parti, ne bénéficie plus de la confiance de la trentaine de secrétaires nationaux.

Le même vendredi, le second camp pro Kabuya s’est retrouvé avec les quatre secrétaires généraux adjoints. Ils ont réaffirmé, à cette occasion, la légitimité d’Augustin Kabuya telle qu’issue de l’organe suprême du parti, à savoir : le congrès. Il a été, par ailleurs, constaté le retrait de l’Exécutif national dudit parti des frondeurs.

C’est en ce moment de la guerre intestine au sein de l’UDPS que l’AFDC/A de Modeste Bahati cherche à tirer son épingle du jeu. Ce regroupement politique de l’Union sacrée appelle le chef de l’Etat à une réparation de la justice politique. Les partisans de Bahati dénoncent, pour ce faire, une injustice dont ils font l’objet dans la répartition des portefeuilles ministériels alors qu’il demeure la deuxième force politique au sein de la mouvance présidentielle, après l’UDPS.

La plateforme de Bahati réaffirme qu’elle a mouillé le maillot, d’abord, pour la réélection du chef de l’Etat, mais aussi et surtout, pour lui donner une majorité écrasante, avant de s’interroger sur une certaine discrimination au sein de ce regroupement présidentiel.

Et ce regroupement politique de se demander : «Comment expliquer que ceux-là qui critiquent le chef de l’Etat, ceux-là qui cherchent la disparition de sa famille politique soient les mieux servis? ». (Suivez mon regard)

Ce alors, poursuit-il (toujours dans mon regard), certaines personnes ont été nommées ministres et pourtant elles ne disposent pas de nombre requis de députés dans leurs regroupements ou partis politiques. Qu’à cela ne tienne, l’AFDC réaffirme son soutien au Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi.

Nul n’est besoin de rappeler que l’enjeu aujourd’hui demeure la Chambre Haute du Parlement qui s’apprête à voter son bureau définitif. Sama Lukonde semble se présenter comme le choix du chef en attendant la désignation des autres membres du bureau. Ce rappel de 2ème force politique de l’Union vaut, pour Bahati, son pesant d’or. Il faut, cependant, craindre que les autres forces de l’Union montent les enchères pour une sorte d’avalanche politique.

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Cour du roi Pétaud?

Le Bureau provisoire de la Chambre haute du Parlement s’apprête à passer le maillet à un Bureau définitif. L’unanimité affichée autour du choix de l’ancien Premier ministre Sama Lukonde semble remis en cause par certains sociétaires de l’Union sacrée. Une sorte de Cour du roi Pétaud où tout le monde a droit au chapitre et personne ne peut rien interdire à personne.

La Dynamique Agissons et bâtissons de Sama Lukonde est la 2ème force de cette majorité présidentielle avec plus de 40 députés nationaux, des élus provinciaux et sénateurs. Entretemps, le Chef de l’Etat, la première autorité de l’Union sacrée, a jeté son dévolu sur son ancien Premier ministre Sama Lukonde pour le perchoir du Sénat. Mais, c’est sans compter avec certains partis membres de la plateforme présidentielle qui décident de faire concurrence à cette désignation suprême.

De nouveaux critères sont évoqués pour justifier de nouvelles candidatures au perchoir du Sénat alors que tous se revendiquent de Tshisekedi comme le chef de la plateforme Union sacrée. Il a notamment été mentionné le principe du partage équitable et équilibré des postes en tenant compte de la représentativité des provinces et de la géopolitique. On insère dans cette dynamique les espaces linguistiques.

On subdivise le pays en quatre espaces linguistiques, à savoir : Tshiluba, Swahili, Kikongo et Lingala. Ce dernier ne serait pas représenté par un chef de corps. Pour ce, il exige que la présidence du Sénat soit confiée à une personnalité du quatrième espace linguistique provenant de l’UDPS et plus particulièrement de la Province de l’Equateur.

La Ligue nationale des Anamongo vient jouer, à son tour, sa partition avec le choix  du sénateur Mukamba à la tête de cette Chambre des élus des élus au nom de l’espace Grand Equateur-espace Bangala.

A cette allure, les différents mouvements sociopolitiques peuvent se créer un critérium en vue de revendiquer la présidence de cette Chambre haute du Parlement. Les Congolais doivent rompre les barrières en termes de tribus ou de dialectiques pour une émergence de la nation congolaise et du vouloir vivre ensemble.

Il y a lieu, cependant, de reconnaitre que le patriarche Jonas Mukamba sort du lot en bravant le clivage ethno-tribal pour se faire élire pour le compte de la province de l’Equateur dont il n’est pas originaire. C’est des modèles, à l’instar de Feu Konde Vila Kinkanda qui s’est fait élire député au Nord-Kivu.

La RDC engagée dans le concert des nations se doit de transcender toute considération en rapport avec la tribu ou la province en vue de faire triompher la compétence des uns et des autres.

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Choc frontal ?

 

Un nouveau tollé au sein du parti présidentiel. L’UDPS traverse, depuis un certain temps, une zone de fortes turbulences. Cette fois-ci aux prises, l'ancien ministre de la Santé publique et député national Eteni Longondo et le secrétaire général de l’UDPS, Augustin Kabuya. Cet élu d’Ikela dans la province de la Tshuapa, dans une correspondance à l’actuel gestionnaire dudit parti, dénonce le dysfonctionnement interne avant d’appeler à une restructuration urgente.

Des menaces ciblées contre Augustin Kabuya. Pour maintenir la pression, Eteni Longondo annonce la tenue dans les prochains jours d'un méga meeting à la place Sainte Thérèse à N'Djili qui sera précédé par une conférence de presse au cours de laquelle il promet d’éventrer le boa. Eteni entend associer dans son action les différentes fédérations des 26 provinces de la République avant les représentations de l’UDPS à l'extérieur.

Il appelle à tous les membres de la ligue des jeunes, ligue des femmes, force du Progrès, parlementaire debout ainsi que tous les mouvements associatifs à vaincre la peur en indiquant que, 5 ans, ce n’est pas beaucoup. Des signes de manque d’assurance dans ce qu’on entend entreprendre au regard de la carrure de ce cadre frondeur.

Augustin Kabuya ne s’est pas fait prier deux fois pour rappeler à l’ordre cet ancien ministre de la Santé. Il a commencé par inviter ses militants à ne pas se laisser distraire par cette démarche de son collègue député avant d’affirmer qu’il est manipulé et ne mesure pas l'ampleur de la gravité de sa démarche avant d’appeler les siens à la discipline. C’est tout dire. Et Kabuya d’ironiser : «C'est un innocent à qui on a fait porter une arme mais il ne connaît pas l'objectif de cette arme».

Il est vrai qu’une commission ad hoc a été mise en place à l’UDPS en vue de gérer les ambitions des uns et des autres. En effet, après près de 35 ans de lutte, le parti présidentiel ne saurait pas répondre aux desideratas de tout le monde, surtout en ce moment qu’il gère en coalition avec les autres partis au sein de l’Union sacrée. Les marges des manœuvres de l’UDPS sont très limitées.

Il sied de se demander si Eteni a véritablement les moyens de son action. Visiblement, les différentes structures de l’UDPS répondent toujours à son chef, le secrétaire général. Cette fronde risque de ressembler à un pétard mouillé dès lors qu’à l’UDPS, on estime qu’il s’agit d’une marionnette à la solde de ses adversaires. Nul n’est besoin de rappeler ce que l’UDPS a fait de ses dissidents. Comme pour dire que Longondo doit s’attendre inexorablement au retour de la manivelle. 

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Arrêter l’hémorragie!

A la suite de l’incompatibilité avec sa fonction, en tant que colonel de son état dans la police nationale, la nouvelle ministre provinciale de l’intérieur, sécurité, décentralisation et affaires coutumières de la ville de Kinshasa, Mamie Bikela Mundele, a fini par renoncer à sa qualité de commissaire supérieur de la police. Elle a, pour ce faire, adressé une correspondance au Commissaire général. La loi portant statut du personnel de carrière de la Police Nationale Congolaise fixe les modalités de la cessation définitive de service en vue du respect de l’exercice d’un mandat public par un policier.

Cette décision de la nouvelle ministre provinciale de l’intérieur est intervenue après qu’elle a été interpellée par sa hiérarchie qui lui a rappelé l’apolitisme de la police. Par cette démission, elle aura évité des sanctions et des poursuites judiciaires à son encontre. Jusqu’à sa nomination, elle était à la tête de l’escadron de la police de protection de l’enfant et de la lutte contre les violences sexuelles. Pourquoi le nouveau gouverneur Daniel Bumba a seulement ciblé un officier supérieur de la police pour lui confier un portefeuille?

Visiblement, il existerait des accointances entre la politique et la police qui ont transpiré par cette nomination. L’histoire récente n’indique nullement qu’un cas comme celui de la nouvelle patronne de l’intérieur de la ville-province de Kinshasa, se serait déjà produit. Daniel Bumba aurait-il fait sciemment de bousculer certaines lois et procédures internes de la PNC?

Il urge d’arrêter cette hémorragie en empêchant la transhumance des policiers vers la politique. Daniel Bumba sera l’unique gouverneur à prendre une telle initiative qui risque de faire des émules au sein de la Police. C’est, entre autres, à cette question que le successeur de Gentiny devra répondre aux provinciaux de Kinshasa.

Entretemps, une session extraordinaire de deux assemblées provinciales est envisagée. Si le gouverneur Daniel Bumba pour la ville de Kinshasa et Jacques Kyabula pour le Haut-Katanga s’étaient conformés aux prescrits de la loi fixant l’équipe gouvernement à 10, sans recourir au prétexte de commissaires généraux, on aurait évité au Trésor public des dépenses supplémentaires. Le rappel des députés pour une session extraordinaire a un coût.

Toutes les provinces ont presque clôturé la session ordinaire de mars. Les députés provinciaux sont supposés être en vacances. Cependant, compte tenu de l’urgence de doter les deux provinces de leurs gouvernements, il va falloir rappeler les députés provinciaux pour une plénière de présentation du programme de deux gouvernements provinciaux avant leur investiture.

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Sur le grill !

Le Bureau de l’Assemblée provinciale de Kinshasa a réceptionné le programme d’actions du nouveau gouverneur Daniel Bumba. Il sera soumis aujourd’hui 28 juin au débat de la plénière en vue de l’investiture du gouvernement provincial de Kinshasa. Ledit gouvernement est  composé de dix ministres et dix commissaires généraux.

Le patron de l’exécutif de Kinshasa doit expliquer aux Kinois le sens de 10 commissaires provinciaux aux côtés de 10 ministres comme l’exige les prescrits de la loi. Visiblement en RDC, les organes délibérants se transforment en pépinière pour le gouvernement tant national que des entités provinciales. Ces commissaires pour Kinshasa auront rang des ministres et bénéficieront de mêmes avantages.

Cette manière d’agir relèverait d’une stratégie politique qui consisterait à fragiliser l’Assemblée provinciale qui compte 44 élus avec les quatre coptés pour un total de 48 députés provinciaux. Si dans ce lot, il peut défalquer une vingtaine, il est assuré de contrôler cet organe délibérant dont les titulaires deviennent membres du gouvernement soit comme ministre ou commissaire général. Les suppléants qui vont siéger à la place des titulaires promus ne peuvent pas mettre en danger les mandats des titulaires en cas de motion. Donc le tour est joué.

Le gouverneur de la ville devra également expliqué la présence de la ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières. Il s’agit de Mimie Bikela Mundela, colonel de la police de son état. Avant cette promotion, elle se trouvait à la tête de l’unité de la police nationale spécialisée dans la protection de l’enfant et dans la lutte contre les violences basées sur les genres.

Entretemps, la loi du 1er juin 2013 portant statut du personnel de carrière de la police nationale est claire à ce sujet. Son article 57 alinéa 2 stipule qu’«il est interdit au policier d’accepter tout mandat législatif ou tout autre mandat public».

«Le Policier qui, intentionnellement, par négligence ou imprudence, enfreint ses devoirs professionnels ou se place dans un des cas d’incompatibilité prévus, est passible d’une sanction disciplinaire, indépendamment, le cas échéant, des peines prévues par la Loi», ajoute l’article 59 de la même loi.

C’est la plénière d’aujourd’hui qui permettra de lever l’équivoque sur cette situation. L’heureuse promue, va-t-elle renoncer à cette offre ou le gouverneur se trouvera dans l’obligation de retirer son décret de nomination ?

En outre, le commissaire provincial de la police en charge de la ville-province de Kinshasa est plus gradé que la nouvelle patronne de l’Intérieur de la capitale à qui il est censé répondre. Qu’adviendrait de cette entorse ?

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