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En difficulté !

Presque qu’une semaine pour la fin de la campagne électorale qui a commencé sur les chapeaux de roues le 19 novembre dernier en République démocratique du Congo. A la présidentielle, très peu de candidats ont pu garder la dragée haute. La plupart ont choisi simplement de rallier Moïse Katumbi qui s’affiche comme le principal challenger au président sortant, Félix Tshisekedi.

En attendant, la machine électorale de l’Union sacrée ne tourne pas rond. Les candidats à la députation nationale et à la provinciale manquent de tout. Ils éprouvent des difficultés énormes à battre campagne. Le financement fait largement défaut alors que les différents états-majors des partis politiques avaient promis de soutenir les candidats désignés sous l’étendard de leurs regroupements politiques.

En outre, les directoires de leurs partis leur auraient exigé de payer les premiers frais avant les subventions du parti. A une semaine de la fin de cette campagne prévue au 18 décembre prochain, les structures desdites formations politiques trainent encore les pieds. Le drame, c’est que bon nombre d’entre eux ont dû s’endetter auprès des cambistes hypothéquant parfois leur certificat d’enregistrement. D’autres prudents, ont préféré user de leurs ressources personnelles évitant ainsi tout désagrément.

Devant cette difficulté, ces derniers ne croisent pas les bras et ne comptent que sur leur notoriété et sur la maturité de leurs électeurs. D’autres encore tentant le tout pour le tout, transportent eux-mêmes des porte-voix sur leurs motos pour sillonner les grandes artères de la ville afin de battre campagne. D’autres encore ne trouvent pas mieux que de frapper à la porte de Ensemble pour la République de Moïse Katumbi.

La stratégie de porte-à-porte et la campagne de proximité développée par quelques-uns viserait à convaincre certains indécis. Ils regrettent que les campagnes électorales antérieures où le Front commun pour le Congo, plateforme ayant soutenu Joseph Kabila, ait pris en charge tous les frais de campagne de candidats.

C’est comme cela que certains cadres de cette ancienne plateforme présidentielle, avaient créé des partis et regroupements politiques pour bénéficier des financements de leur campagne électorale. O tempora O mores ! Les temps ne sont plus les mêmes. 

Quelque 44 millions d’électeurs sont appelés aux urnes, le 20 décembre, dans le cadre des élections générales. Vingt-deux candidats, dont l’actuel dirigeant Félix Tshisekedi, concourent pour la présidence, dans ce scrutin qui constitue un défi démocratique majeur mais également logistique, financier et sécuritaire.

La Pros.

 

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Fuite en avant?

Mercredi 20 décembre, plus que 15 jours exactement pour les élections tant attendues de 2023. Pari gagné pour la perpétuation du cycle électoral en République démocratique du Congo. Le pays de Lumumba aura ainsi marqué des points en Afrique centrale. Il a, d’office, intégré le cercle prestigieux des pays africains qui redorent les blasons ternis du continent.

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Les masques tombent!

Les masques commencent véritablement à tomber à la deuxième semaine de la campagne électorale. Tshisekedi ne cesse de marteler sur les candidats des étrangers sans nommer qui que ce soit. Mais, il a mis la puce à l’oreille en révélant qu’on les reconnaitra par leurs œuvres. Ils vont notamment refuser de citer les agresseurs de la République démocratique du Congo.

Cependant, à une vingtaine de jours de la fin de la campagne électorale, l’Union européenne a choisi d’annuler et de rappeler sa mission d’observation électorale en RDC. Et pour cause : le blocage, au moins partiel, par les services de sécurité congolais, de certains moyens de télécommunication notamment, des téléphones satellitaires et des fréquences de réseau. Jusqu’à présent, les efforts déployés par l’UE pour dénouer la situation seraient restés vains, rendant impossible le déploiement des experts dans les différentes provinces du pays.

Cette mission de l’Union européenne était représentée par 42 observateurs devant couvrir 2.345.410km2 du territoire congolais. Ils devaient être déployés dans 17 des 26 provinces. Il est prévu que le jour du scrutin, ils passent à 80 voire à 100 observateurs. Ils sont issus de 24 des 27 Etats membres de l’Union européenne qui s’étend sur sur 4.194.431 km2.. Leur agenda : scruter les moindres dérapages. Que cela soit dans les bureaux de vote ou encore lors de la compilation des résultats.

Qu’il soit dit en passant qu’en 2018, les observateurs de l’Union européenne n’ont pas été invités à superviser les élections autant que la Fondation Carter. A cette époque, le gouvernement avait accusé cette dernière, par son rapport sur les élections de 2011, d’avoir failli provoquer la guerre. Elle n’aurait pas fait preuve de professionnalisme. Le Centre Carter avait estimé que les résultats de la présidentielle et des législatives de 2011 manquaient de crédibilité à cause des irrégularités constatées au cours des opérations électorales.

Ce n’est pas pour autant que les élections de 2011 n’ont pas eu lieu. Pour 2023, aucune restriction. Toutes les missions désireuses de couvrir le processus électoral sont à la fois les bienvenues, libres de se désengager. Sinon, que représentent les 42 observateurs européens sur les 50 000 des églises catholique et protestante, sans oublier ceux de la société civile, évalués à 75 000.

Plusieurs autres missions internationales seront aussi présentes pour ces scrutins: l’Union africaine qui doit déployer une équipe, la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), le Centre Carter qui est aussi en cours de déploiement à Kinshasa. Au niveau national, beaucoup d'organisations de la société civile se sont regroupées en plusieurs plateformes pour l’observation des élections.

La CENI rappelle, de son côté, que les accréditations des observateurs nationaux et internationaux pour les scrutins du 20 décembre 2023 en RDC se déroulent du 25 octobre au 5 décembre 2023.

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Entre ralliement et opportunisme!

La cartographie politique de la République démocratique du Congo est en ébullition. Si à l’Union sacrée on a bouclé la mise en place, l’opposition se cherche encore. Le leader de Ensemble pour la République reste le principal pôle d’attraction. Après près de 7 jours du lancement de la campagne électorale, le jeu politique tend de plus en plus s’éclaircir. Le challenge du 20 décembre va probablement se jouer entre Félix Tshisekedi et Moïse Katumbi.

En effet, après l’échec de la rencontre de Pretoria, l’opposition s’est à nouveau fissurée. L’homme de Kashobwe est parvenu à bénéficier du soutien de Matata Ponyo qui n’a pas hésité à confirmer son ralliement politique. Dans ce groupe de la capitale sud-africaine, c’est le seul à disposer des moyens financiers à même de tenir une campagne présidentielle. Il a préféré s’effacer au profit de Katumbi se rendant compte que le soutien politique des militants du LGD ne suffirait pas.

Par contre, Fayulu peut mobiliser, mais la logistique pour soutenir une campagne présidentielle fait gravement défaut. Le seul soutien populaire ne suffit pas. Mais ne cherche pas à s’allier, jusque-là, à un leader politique. Denis Mukwege, qui avait milité pour une candidature commune de l’opposition, bat campagne en son propre compte. Il en est de même pour Delly Sessanga. Au sujet du groupe de Pretoria, seul Matata a rejoint le chairman de Mazembe.

Une autre catégorie dans l’opposition, c’est celle qui n’a pas été associée au rendez-vous de l’Afrique du Sud. Adolphe Muzito, qui dispose des moyens de mobilisation conséquents, ne manque pas de ressources financières pour mener une campagne à l’américaine comme Katumbi. Mais, le leader du Nouvel Elan parait réservé pour la présidentielle, préférant booster ses candidats aux législatives, aux provinciales et aux communales.

Un autre groupe d’opposants qui se recrutent parmi Franck Diongo, Seth Kikuni… savaient qu’ils ne disposaient pas d’assez de moyens pour une campagne présidentielle après le paiement de leurs cautions. Ils ont tout de même osé. Au finish, ils ont rallié Moïse. Les dessous des cartes de ce ralliement, qui frise l’opportunisme, en ce temps de campagne électorale, ne surprend guère.

Il est vrai qu’après les élections, beaucoup de leaders ou partis politiques risquent de disparaître. Il faut s’arrimer à un leader capable de survivre à ces soubresauts politiques. A l’Union sacrée, il n’y a plus de place. Moïse Katumbi reste la seule opportunité à même de surmonter cette épreuve.

Et pour ce, de nombreux acteurs politiques se bousculent au portillon. Le dernier en date, c’est Jean-Claude Vuemba qui appelle à voter le n°3. Il affirme avoir procédé à la relecture des enjeux de l'heure avant d’opérer ce choix. Cet ancien speaker de l’assemblée provinciale du Kongo central n’est pas le dernier.

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Et après… !

Les candidats sont en campagne pour le rendez-vous du 20 décembre prochain. La population n’est plus obnubilée par les belles promesses qui frisent la démagogie. Avec Mobutu et le Manifeste de la N’sele, l’un des meilleurs projets de société, la RDC n’a pas cessé de dégringoler. Entre ces promesses non tenues, survint l’opposition des 13 parlementaires avec Etienne Tshisekedi d’heureuse mémoire. Le pouvoir du défunt Maréchal va vaciller jusqu’à l’avènement de Laurent-Désiré Kabila. Honni par la communauté internationale, il n’aura pas le temps d’appliquer son programme de développement de la RDC.  

Joseph Kabila arrive pour poursuivre l’œuvre inachevée de Mzee. Un plan pour la relance de la RDC : les Cinq chantiers pour le premier quinquennat et puis, la Révolution de la modernité pour le second. Le pouvoir d’achat de la population n’a pas cessé de se dégrader. Cependant, Raïs aura marqué l’histoire de la RDC en organisant la passation civilisée du pouvoir en 2018.

Félix Tshisekedi accède à la magistrature suprême. Il fera renaître un nouvel espoir aux Congolais en relayant le slogan «le peuple d’abord». Obligé de cohabiter dans une coalition avec les partisans de l’ancien régime de Joseph Kabila, Tshisekedi verra sa marge de manœuvre réduite au point de se sentir asphyxié.

Il parviendra tout de même à se libérer du joug des collaborateurs de son prédécesseur en créant l’Union sacrée. Tshisekedi a désormais les mains libres pour mener à bien ses réformes visant à endiguer la corruption. Un signal bien accueilli dans l’opinion. Plusieurs structures de lutte contre la corruption seront ainsi créées. Résultat : mi-figue, mi-raisin.

Ce 20 décembre, Tshisekedi sollicite un nouveau mandat de cinq ans pour achever ce qu’il avait commencé. A l’instar de son prédécesseur, les collaborateurs du Chef de l’Etat seraient les premiers fossoyeurs de ses actions.

La ville de Kinshasa, miroir de la RDC, est cotée comme la capitale la plus sale d’Afrique. Hier encore, la pluie a fait quatre morts qu’on pouvait éviter. Sous cette pluie, les marchands du marché informel de Matadi Kibala, à Mont-Ngafula, se livraient librement à leurs activités commerciales, en dépit de la tragédie qui a coûté la vie à 26 personnes, il y a près de deux ans. En février 2022, la coupure d’un câble électrique à haute tension était à la base d’énormes pertes en vies humaines. La promesse des autorités urbaines de déplacer le marché vers un site plus sûr n’était qu’un bluff.

La population découragée par ses dirigeants n’y croit plus. Elle préfère participer aux nombreux meetings des candidats en vue de s’en tirer avec quelque chose à mettre sous la dent et passer la journée. C’est pour cette raison que ces rassemblements politiques attirent du monde non par conviction politique, mais plutôt parce que affamé. C’est désolant!  

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Monstre à deux têtes !

La population se trouve déboussolée après le spectacle de l’opposition qui ne parvient pas à se mettre d’accord sur le choix d’un candidat commun. Les divergences des vues entre Martin Fayulu et Moïse Katumbi ont refait surface. Cette guerre de leadership a tout bloqué. Pour sauver les meubles, les représentants de Sesanga, Matata, Katumbi et Mukwege ont créé une nouvelle plateforme politique dénommée «Congo Ya sika». Seul Devos Kitoko qui avait représenté Martin Fayulu, n’a pas été associé à la signature de ce document.

Ces leaders d’opposition qui avaient pensé isoler les 21 autres présidentiables pour faire bloc autour d’une candidature commune, se retrouvent pris dans leur propre piège. Visiblement, Pretoria accouche d’un monstre à deux têtes. La première tendance représentée par Mukwege, Katumbi, Matata et Sessanga s’oppose désormais à la deuxième tendance avec Martin Fayulu.

Mais déjà, Martin Fayulu avait mis la puce à l’oreille en déclarant que la question d’une candidature commune sera certainement discutée en temps opportun, avant d’aborder la principale préoccupation qui était de s’entendre sur les règles de base pour la tenue des élections pacifiques.

Les émissaires de Fayulu ont refusé de cautionner le choix quasi-imposé de Moïse Katumbi pour le compte de l’opposition. Alors que les 5 se trouvaient en Afrique du Sud, Ensemble pour la République avait dans ses manches la candidature de son leader, Moïse Katumbi ou rien. Le Chairman de Mazembe s’était déjà doté des aéronefs décorés à son effigie et d’un charroi important de véhicules peints aux couleurs Katumbi pour la campagne électorale.

L’opposition rentre émiettée dans ce challenge de 2023 après la démonstration de force de la machine électorale de l’Union sacrée représentée hier au stade de Martyrs par son candidat Félix Tshisekedi. Le quatuor « new-look » reconstitué avec Denis Mukwege, devra d’abord faire face à l’adversité de Fayulu avant d’entrevoir la possibilité de piocher des alliés parmi les 21 qui n’ont pas été associés à ce rendez-vous de la capitale sud-africaine qui a fini par faire flop.

Le «président élu» n’a pas voulu cautionner cette entourloupette. Cependant, un véritable camouflet pour l’ONG In Transformation Initiative (ITI) qui croyait mieux faire qu’Alan Doss en 2018 avec la fondation Kofi Annan. Après l’indépendance, les Congolais se mettent difficilement d’accord autour d’une table. Généralement, la société leur est imposée de l’extérieur comme en 2002 à Sun city.

La seconde étape devant réunir les leaders pour entériner les travaux de leurs émissaires, ne saura plus avoir lieu. Le lancement de la campagne électorale prouve que le temps est compté. L’heure n’est plus au conciliabule.

La Pros.       

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Les derniers actes !

Le lancement de la campagne électorale est prévu pour ce dimanche 19  novembre. Pendant un mois, les candidats aux élections combinées : présidentielle, législatives, provinciales et municipales, vont convaincre leur électorat. La partie n’est pas aisée au regard du nombre des candidats par rapport aux postes à pourvoir.

Tshisekedi, candidat à sa propre succession pour un second quinquennat, va ouvrir le ban par le lancement de sa campagne électorale ce dimanche 19 novembre au stade des Martyrs. En attendant, des équipes d’avance prennent pied dans les différentes provinces. Le chairman du MLC, Jean-Pierre Bemba, est arrivé à Gemena dans la province du Sud Ubangi, il y a de cela quelques jours. Avec le début de la campagne électorale, le président sortant est en train de poser ses derniers actes.

Mercredi 15 novembre dernier, le Chef de l’Etat a présidé la 10ème et la dernière réunion, pour son premier mandat, autour des gouverneurs de provinces. Ces représentants du Président de la République en provinces ont un rôle important à jouer en cette période de grands enjeux électoraux.

Ils ont saisi cette opportunité pour recommander la mise en place des fonds secrets de recherches nécessaires à leur disposition pour lutter contre le banditisme, maintenir l’ordre public et assurer la sécurisation des élections. Les chefs des exécutifs provinciaux ont, par ailleurs, plaidé pour le paiement de 6 mois de leurs arriérés de salaire, mais aussi celui des membres de leurs gouvernements. Ce, avant de demander que la direction de campagne électorale du candidat Félix Tshisekedi leur soit confiée en qualité de répondants politiques du bilan du Chef de l’État dans leurs provinces respectives.

Dans ce même cadre, le Chef de l’Etat rend visite et à l’Ougandais Yoweri Museveni et au Kenyan William Ruto. A Entebbe en Ouganda, Tshisekedi doit faire le point de sécurité à l’Est de la RDC où les troupes ougandaises sont engagées aux côtés des FARDC pour combattre les ADF. En outre, l’UPDF est déployé dans l’axe Bunagana sous la bannière de l’EAC alors que la RDC est déterminée à obtenir le départ de ces troupes de l’Afrique de l’Est dont le mandat s’achève le 8 décembre prochain. Le gouvernement congolais reste aussi préoccupé par la présence d’un contingent kenyan déployé dans le cadre de la Force régionale de l’EAC.

Félix Tshisekedi exerce aussi la même pression sur le retrait de la MONUSCO en indiquant qu’il est temps pour la RDC de prendre pleinement son destin en main et de devenir le principal acteur de sa propre sécurité.

La Pros.

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Saga judiciaire !

A l’approche des élections, les différentes parties cherchent à se neutraliser. Des signaux qui démontrent à suffisance que les élections ne sauront être apaisées. Plutôt que d’affûter leurs armes pour les joutes électorales qui s’annoncent dans quelque deux mois, il est de politiciens qui peaufinent des stratégies pour préparer l’opinion à la contestation. Félix Tshisekedi, candidat à sa propre succession, fait l’objet des poursuites judiciaires à l’initiative de l’opposition. En effet, après Delly Sesanga, c’est le présidentiable Seth Kikuni qui croit descendre Tshisekedi de son piédestal. La preuve qu’on peut tout de même croire en la justice. Devant la Cour constitutionnelle, le candidat à la présidentielle de décembre prochain, Seth Kikuni, veut éliminer le candidat Tshisekedi Félix avant même la tenue de la présidentielle. Sans détour, il sollicite l’invalidation du président sortant pour ‘‘défaut de qualité et inscription pirate’’. Cette action contre l’actuel Chef de l’Etat, est le deuxième après le recours visant Moïse Katumbi, le chairman d’Ensemble pour la République. Une requête en invalidation pour défaut de nationalité ainsi que pour corruption et transfert illégal des minerais vers une autre destination. Le Président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima, pour sa part, fait l’objet d’une plainte pour avoir tenu des propos diffamatoires à l’égard d’un chef de parti politique, ADN, de Patrick Civava. Denis Kadima aurait affirmé, à ce propos, que seul l’ECIDE de Martin Fayulu qui n’était pas partant au processus sur la totalité des partis politiques autorisés à fonctionner en RDC. Ce, alors que le parti ADN n’est pas partie prenante audit processus. Ledit parti avait exigé des excuses publiques avant de se sentir dans l’obligation de saisir les instances judiciaires congolaises pour demander réparation. Mais déjà, il existe un présidentiable dans les démêlées judiciaires. Il s’agit de Matata Ponyo qui comparaît pour la débâcle du parc agroindustriel de Bukanga-Lonzo. La Cour constitutionnelle décide de le juger par contumace s'il ne se présente pas à la prochaine audience. Cette décision a été prise lors de l'audience publique de lundi 16 octobre dernier, où le prévenu principal dans cette affaire s'est encore absenté. La pression monte. Depuis la Cour constitutionnelle, on se prépare à se prononcer sur les candidatures à la présidentielle, le 18 novembre 2023, 24 heures avant le démarrage de la campagne électorale. La Pros.

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Diplomatie en dents de scie!

La Communauté internationale prend à bras le corps le risque d’affrontement armé entre deux armées régulières de l’Afrique de l’Est. Il s’agit des Forces armées de la République démocratique du Congo et des Forces armées rwandaises. La RDC a été humiliée par de multiples agressions de son territoire pendant près de 27 ans.

Pour une fois, on soupçonne les FARDC de vouloir en découdre militairement avec les RDF. C’est le réveil du géant qui ne peut plus supporter les provocations et les violations de son territoire par le régime de Kigali. Une armée dissuasive appelle respect. C’est le cas des FARDC dont la montée en puissance fait craindre à une escalade militaire.

Les résistants patriotes congolais, qui ont pris les armes pour défendre leur pays, ont percé les lignes de défense du M23 soutenu par les RDF comme du couteau dans le beurre, sans rencontrer véritablement de résistance. Si la communauté internationale avait fait pression sur Kigali pour obliger ses pantins du M23 d’appliquer le plan de sortie de crise de Nairobi et de Luanda, on n’en serait pas arrivé à cette situation. Elle a cherché à victimiser la RDC en l’obligeant à ouvrir les négociations directes avec le M23.

Les grandes puissances ont eu du mal à condamner le Rwanda en dépit d’un rapport des experts des Nations Unies reconnaissant la présence et le soutien des RDF au M23. Pour la première fois qu’un rapport aussi accablant contre Kigali a été produit, aucune sanction en dehors des condamnations fantaisistes.

La RDC se devait de prendre des dispositions pour laver l’affront en se dotant d’une armée motivée et équipée comme on n’a jamais connu dans l’histoire des FARDC. C’est la communauté internationale qui parle du risque d’affrontement entre Kigali et Kinshasa alors que la RDC veut seulement sécuriser ses frontières et ses ressources naturelles.

Entretemps, le Rwanda se retrouve comme pris dans un étau avec les nouvelles dispositions entre Kampala et Kinshasa. Les deux pays ont décidé de la suppression de visas avant de parler de la sécurisation de leurs frontières communes, de la coopération militaire,… Entre le Rwanda et l’Ouganda, c’est la diplomatie en dents de scie. Les deux pays cultivent une certaine duplicité depuis que Kampala avait accusé Kigali d’héberger les Ougandais hostiles au pouvoir de Museveni.

Avec le Burundi voisin à la RDC et au Rwanda, les rapports se sont également intensifiés. Bujumbura et Kinshasa ont renforcé leur coopération militaire. Le Burundais Evariste Ndahishimiye est en froid avec Paul Kagame depuis que ce dernier refuse de rapatrier les putschistes qui ont trouvé refuge au Rwanda. Ce, de la même manière que le Rwanda héberge sur son territoire les fauteurs de trouble à l’Est de la RDC. La preuve que le problème dans la région, c’est Kagame.

La Pros.

 

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