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Rendez-vous : le 20 juillet!

La 58ème session de l’examen d’Etat pour l’édition 2023-2024, débutée depuis lundi 24 juin dernier rentre dans sa troisième journée, l’avant dernière avant la clôture qui interviendra demain jeudi. Au total, 957.986 finalistes. Sauf imprévu, les résultats seront publiés à partir du 20 juillet prochain alors que la correction des items commence dès le 1er  juillet, soit 72 heures après la fin de ces épreuves.

La Première ministre se donne moins d’un mois, à peu près 23 jours pour le début de la publication de ces épreuves. Un défi à relever par rapport aux années antérieures. Suminwa aura marqué l’histoire s’il parvient à gagner ce pari avant l’épineux problème du social agrippé à la pesanteur de la fluctuation du Franc congolais.

Mais déjà, elle a annoncé la prise en charge par son gouvernement des frais de participation des finalistes du Nord-Kivu. Le secteur éducatif vise à garantir l'accès aux services sociaux de base notamment, en promouvant un système éducatif performant, inclusif et équitable. Un clin d’œil qui ne passe pas inaperçu dans l’opinion. Le programme "Excellentia" de la Fondation Denise Nyakeru Tshisekedi vient s’inscrire dans cette logique pour booster l’enseignement en RDC.

Le gouvernement Suminwa, à peine investi, ne cesse de marquer des points dans de grandes actions à impact visible. Hormis le délai record de la publication des résultats de l’examen d’Etat, il y a le lancement des travaux de construction des routes périphériques de Kinshasa à Mitendi, dans la commune de Mont Ngafula. Il s’agit d’une route de 63 kilomètres qui part du terminus Mbudi jusqu’à la rencontre de l’avenue Ndjoku avec le boulevard Lumumba. Un programme ambitieux qui fait penser aux travaux de sauts-de-mouton achevés dans la précipitation après une saga judiciaire qui n’aura été qu’une nébuleuse.

Des rocades qui vont désengorger, certes, la ville-province de Kinshasa mais laissent perplexes de nombreux congolais quant à l’aboutissement et aussi à la qualité desdits travaux. On a vu, à travers la Capitale, des routes qui se sont détériorées peu de temps après  leur réhabilitation. Le drame est que les mêmes entreprises, en toute impunité, ont gagné d’autres marchés à travers le pays si pas dans la Capitale.

Mais pour les rocades, croit-on, il n’en sera pas ainsi. Au deuxième conseil hebdomadaire des ministres du vendredi 21 juin dernier, il a été recommandé à la Première ministre d’instruire le ministre de la Justice de réfléchir sur la mise en place d’un parquet financier ayant pour mission de poursuivre de manière spécifique les infractions de détournement des deniers publics. Cette garantie judiciaire pour sécuriser les fonds engagés dans ces travaux des rocades, peut soulager l’opinion déjà dubitative. « Wait and see!»

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Un couperet !

Du 20 décembre 2023 au 17 juin 2024 : près de sept mois depuis les dernières élections en République démocratique du Congo. Les différentes missions d’observation locales ou sous- régionales ont déjà publié leurs rapports. De façon globale, plusieurs parmi elles qui se sont félicitées du déroulement du processus en dehors des écueils inhérents à toute œuvre humaine.

Les institutions issues de ce processus électoral se mettent, peu à peu, en place alors que l’opposition se déchire pour le contrôle du siège de Chef de l’opposition dans l’hémicycle quand le rapport de la Mission d’observation électorale CENCO-ECC est tombée, tel un couperet.

Les catholiques et les protestants reconnaissent ensemble que ces élections générales de 2023 ont connu une campagne électorale très tendue qui n’a pas favorisé le vivre-ensemble. Tout compte fait, c’est ce rapport coupe-gorge qui vient, plutôt, remettre en cause les efforts consentis pour rechercher le véritable vivre-ensemble.

L’aveu du dialogue recherché par une certaine opinion, n’a pas permis à la RDC de se hisser au niveau des Etats stables du continent. Les élections, loin d’être une panacée, auront, tout de même, aidé à doter la République des institutions issues des urnes.

Tout au moins, la RDC aura gagné le pari de respecter le quatrième cycle électoral.

Car,  au-delà de la conjoncture économique décriée à travers le monde, la RDC a su tenir la dragée haute en organisant ce cycle électoral sur fonds propres.

Il en a été de même depuis lors des rendez-vous des élections organisées en  2011, 2018 et 2023  en RDC qui ont été financées entièrement par le Trésor public.

Ceci constitue un atout majeur pour un Etat qui se prépare à fêter son 64èmeanniversaire d’indépendance.   

Cependant, à quoi rime cette longue attente de la CENCO et de l’ECC après que les autres missions aient publié   leurs rapports ?

Point n’est besoin de se perdre en conjectures.

Il est important, cependant, de prendre en compte la bonne foi de ces deux institutions religieuses coulée sous forme des recommandations. 

Au Président de la République, elles ont recommandé d'accroître la mise en œuvre de ses attributions conférées par la Constitution en étant le garant de l’unité nationale et de veiller au respect des lois avant de solliciter son intervention personnelle pour la tenue  des états généraux sur l’organisation des élections en RDC ; au Gouvernement, de prendre le décret actualisant ce plan de sécurisation du processus électoral,  une année avant 2028 afin d’éviter de retomber dans des erreurs du passé et améliorer dans le futur ;  au Parlement, de légiférer sur la suppression ou non de la machine à voter.

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Maître de l’arène!

Vital Kamerhe imprime ses marques à cette plénière d’investiture du Gouvernement Suminwa. Visiblement, les membres du bureau de l’Assemblée n’ont pas le même moral. Les propos fermes du Speaker de l’Assemblée nationale n’était pas de nature à faire sourire certains de ses collègues au regard de sa fermeté.

Pour des événements de telle ampleur, les chefs des partis ordonnent la mobilisation de leurs militants. Sous les manches, les mots d’ordre se glissent en vue de faire mal à ses détracteurs par des quolibets. Face à la nuisance d’un groupe de militants apparemment instrumentalisés, Vital Kamerhe a lâché qu’il ne va pas se faire humilier.

C’est un Kamerhe prêt à tout pour faire respecter la République qui a fini par sortir sa grosse artillerie en vue de ramener l’ordre. Dans une prise de parole magistrale, il a demandé aux militants de se taire, faute de quoi, il demanderait à leur leader de les mettre dehors avant de menacer : «Je connais ce petit jeu, si vous continuez à faire honte au Président de la République et au pays tout entier, nous allons interpeller le chef de votre parti et puis ensemble avec les députés nous allons le destituer sur le champ».

Tout est rentré dans l’ordre après ce coup de semonce. Vital Kamerhe a visé les militants du parti de l’ancien Président de l’Assemblée nationale Christophe Mboso, qui étaient installés au  parvis supérieur juste en face des membres du Bureau de l’Assemblée nationale. Cet espace était occupé par les militants des partis de l’Union sacrée, dominés par ceux de la Convention pour la République et la Démocratie (CRD) de l’actuel 2 èmeVice-Président.

Nul n’est besoin de rappeler que les relations en dents de scie entre Vital Kamerhe, Christophe Mboso et Modeste Bahati pour le contrôle du perchoir. Ce dernier a préféré se soustraire de ce combat en se mettant à l’abri. Il a renoncé à son mandat à la députation nationale au profit du Sénat. Ce nouveau positionnement peut lui permettre de jouer sa partition dans la nouvelle redistribution des cartes, loin des tintamarres politiciennes qui avaient ébruité la composition de l’actuel Bureau.

A l’Assemblée, le Président et le 2ème Vice-Président continuent à se regarder en chiens de faïence. Au-delà de l’embellie protocolaire, le parcours de deux personnalités est jonché de plusieurs obstacles. Aujourd’hui qu’il y a un nouveau Speaker, il se doit de commencer par réaffirmer son autorité en vue de faire comprendre qu’il n’y a un roi dans l’arène.

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Quid des intrus?

La plateforme présidentielle peine à contenir ses sociétaires. Rien ne rassure que les esprits se sont apaisés véritablement après cette rencontre du vendredi 31 mai dernier. Globalement, les leaders de l’Union sacrée avaient affiché une certaine sérénité. Entretemps, le malaise couve toujours. C’est le drame d’un rassemblement éclectique sans fondement idéologique.

Il est, entre autres, reproché au gouvernement Suminwa d’avoir fait fi du poids numérique des regroupements politiques. Pour ce, le critère fondé sur le principe clé de la répartition des postes ministériels à raison de 10 députés pour un ministère et de 5 à 9 députés pour un vice-ministère, a été foulé au pied. Il y aurait des regroupements de plus de 10 députés qui n’ont obtenu aucun ministère.

Par ailleurs, la Première ministre n’aurait pas pris en compte les listes déposées par les regroupements de l’Union Sacrée préférant nommer des gens qui ne figurent sur aucune liste. Conclusion : des intrus à la place de vrais membres.

Au cours de la rencontre avec le secrétaire général de l’UDPS, les chefs des partis et regroupements de l’Union sacrée ont soumis leurs doléances à l’appréciation du Chef de l’Etat. Les sociétaires lésés espèrent une compensation ou carrément, la recomposition du gouvernement.

La première éventualité est applicable dans une certaine mesure contrairement à celle de revenir sur la composition du gouvernement. Pour la première probabilité, il faut souligner qu’il y a encore la mise en place dans les entreprises et les établissements publics.

Pour ce qui concerne la deuxième hypothèse, il sied de rappeler que les ordonnances du Chef de l’Etat sont irrévocables. Pour rappel, lors de la coalition FCC-CACH, il était demandé à Tshisekedi de revenir sur ses ordonnances pour avoir violé la procédure de nomination notamment, à la Gécamines. Pour le FCC, le Président de la République n’avait pas recueilli l’avis du Premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba qui était en déplacement à Lubumbashi et de ministres de tutelle. Conséquence, les heureux promus ne pouvaient pas être investis. Mais, Tshisekedi n’est jamais revenu sur ces ordonnances.

Aujourd’hui, le gouvernement Suminwa a tenu la population en haleine pendant plus de deux mois après 6 mois d’intenses tractations débutées avec l’informateur. La population a fini par se lasser. Ouvrir un nouveau cycle de conciliabules pour la recomposition du gouvernement risque de créer un précédent fâcheux alors qu’on attend les premiers actes du nouvel exécutif.

Augustin Kabuyu se trouve pris entre deux feux surtout de ceux qui attendent du concret à leurs revendications alors que le gouvernement est censé être investi au plus tard avant le 15 juin prochain.

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Cap sur l’investiture!

C’est, enfin, la fumée blanche à la Cité de l’Union africaine aux petites heures de la matinée du mercredi 29 mai. Seuls les vertébrés de la presse ont résisté à cette épreuve d’attente de la publication du gouvernement. En effet, près de deux mois après la nomination de la Première ministre Judith Suminwa, ce premier gouvernement du deuxième quinquennat de Félix Tshisekedi ressemble à un ménage entre les anciens et les nouveaux.

Cinquante-quatre membres du nouveau gouvernement contre 57 de l’équipe Sama Lukonde. La présence de 18 femmes au gouvernement aura permis à la RDC de redorer l’image de la parité entre hommes et femmes dans les institutions. 32%, on peut se réjouir d’avoir dépassé le seuil tel que édicté dans la Constitution, l’une des promesses du Chef de l’Etat lors de sa campagne électorale.

Parmi les femmes, quatre d’entre elles ont été élevées au rang de ministre d’Etat. Six autres deviennent ministres à part entière. Deux femmes sont nommées ministres déléguées et cinq accèdent à des postes de vice-ministres. Parmi celles-ci, Acacia Bandubola de l’UDPS, des membres de la société civile telles que Léonie Kandolo et des technocrates comme Noella Ayeganagato Nakwipon.

Cependant, au-delà de ce prestige sur la féminisation du gouvernement, les Congolais attendent les résultats. Suminwa n’a pas droit à l’erreur et le temps lui est compté. L’Assemblée nationale s’y prépare en conséquence afin d’éviter tout glissement au-delà du 15 juin prochain sanctionnant la fin de la session ordinaire de la chambre basse du Parlement.

En attendant, la première plénière du bureau de l’Assemblée nationale d’hier, a été axée sur les matières inscrites à la session de mars 2024. Il s’agit de la mise en place des groupes parlementaires, des commissions permanentes et de la commission de sages; de l’examen et adoption du budget de l’Assemblée nationale exercice 2025; de l’Examen et approbation du programme du gouvernement suivi de son investiture et enfin, de l’Examen du réquisitoire du procureur général près la Cour de Cassation aux fins d’instruction.

A un peu plus de deux semaines, si la chambre basse du Parlement parvient à examiner tous les points surtout ceux en rapport avec l’investiture du gouvernement et la levée des immunités du député Nicolas Kazadi alors ministre des Finances impliqué avec François Rubota en tant que ministre du Développement rural ainsi que l’ancien ministre Guy Mikulu dans le dossier des lampadaires et des forages, ce sera des signaux positifs de rupture avec l’impunité.

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Lassitude !

Tout le monde en a marre. Le suspense a tellement duré qu’on a fini par se lasser. S’il était donné aux Congolais de rependre le vote de 2023, personne ne donnerait une nouvelle chance aux élus actuels qui ont suffisamment démontré qu’ils se battent pour leur survie politique et le positionnement de leurs membres de famille. En effet, après la patience observée dans les consultations de l’informateur, on a cru en terminer avec l’avènement de la Première ministre dont la nomination est intervenue le 1er avril, jour symbolique du Poisson d’avril.

Depuis lors, celle sur qui toute la République a jeté des fleurs, se trouve comme prise dans la nasse de la majorité censée pourtant la soutenir. Les querelles de positionnement et de leadership refont surface. Tout le monde veut faire partie du gouvernement.

Personne, cependant, ne veut s’assumer. Tout donne l’impression qu’il n’y a pas blocage alors que la difficulté est bien réelle. L’espoir semble peu à peu s’effriter. Judith Suminwa risque de ressembler à une copie-collée de ces prédécesseurs.

Les pesanteurs qui ont retardé la composition du ticket de l’Union sacrée à l’Assemblée nationale jusqu’à l’élection et l’installation du bureau définitif, hantent le gouvernement. Ceux qui ne sont pas parvenus à se caser au bureau de la chambre basse du Parlement, donnent l’impression de prendre leur revanche sur le gouvernement. Sans nul doute, ce même scenario des complications politiciennes ne va pas épargner le bureau définitif du Sénat avant d’évoquer les mandataires des entreprises publiques etc.

Entretemps, la République tourne au ralenti. Plus qu’une vingtaine de jours pour la clôture de la session de mars, le 15 juin prochain. Les députés qui ont déjà inscrit l’investiture du gouvernement à l’ordre du jour, se tournent les pouces. Si rien n’est fait dans ce délai, il faut envisager une session extraordinaire alors que les caisses de l’Etat sonnent creux. L’impératif de la guerre de l’Est oblige de serrer la ceinture.

Malheureusement, la réduction du train de vie des institutions n’est nullement évoquée à l’Assemblée nationale où l’on promet de soigner les députés aux petits oignons alors que les fonctionnaires et les autres couches sociales continuent à broyer du noir.

L’Union sacrée que tout monde cloue au pilori dans cette calamité, doit prouver qu’elle travaille pour le bien de la population plutôt que de ressembler à un « conglomérat… » Il ne faut pas prêter le flanc à ceux qui pensent que les mêmes figures qui ont trahi les Présidents Mobutu, Kabila et Joseph Kabila sont aux manœuvres pour couler avec Félix Tshisekedi. Nul n’est besoin de rappeler le sort desdits prédécesseurs.

La Pros.

 

 

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Après l’euphorie!

48 heures après l’élection et l’installation du bureau définitif de l’Assemblée nationale, le plus dur est à venir. La population attend de Kamerhe des signaux forts après le bilan mitigé de la dernière législature. Les émoluments des députés ont entamé les relations des élus et leurs électeurs qui restent convaincus que les députés se battent pour leur propre gain. Depuis l’aveu et démenti autour de 21.000$USD, les commentaires vont bon train dans l’opinion. Tout récemment, on a parlé de 50.000$USD pour les députés et des montants astrologiques pour les membres du bureau en plus des avantages leur octroyés. Ce, alors que le petit peuple broie du noir.

Kamerhe se trouve désormais entre le marteau et l’enclume. D’un côté, la population qui attend une nouvelle gouvernance de cette Chambre du Parlement et de l’autre côté, les députés qui attendent le retour de l’ascenseur après avoir porté Kamerhe au perchoir.

En outre, Christophe Mboso aura légué à son successeur l’épineux dossier de demande, par le Procureur Général de la République près la Cour de cassation, de la levée des immunités de trois membres du gouvernement en l’occurrence : Nicolas Kazadi en charge des Finances, François Rubota pour le Développement rural et son prédécesseur Guy Mikulu. Ils sont soupçonnés de détournement de fonds publics et de corruption en rapport avec un marché de construction de forages d'eau censés améliorer l’accès à l’eau potable des populations rurales.

A titre conservatoire, le Procureur près la Cour de cassation a interdit aux trois ministres de quitter le territoire congolais en attendant les résultats de l'enquête sur les irrégularités constatées dans la passation et l'exécution dudit marché.

L’annonce de l’ouverture d’une enquête judiciaire a soulevé beaucoup de passions dans l’opinion nationale jusqu’à ce que Mboso décide de bloquer la levée des immunités desdits ministres impliqués dans ces malversations financières.  Conséquence, le Parquet est bloqué. Entretemps, l’opinion nationale se pose des questions sur la suite de ces dossiers croyant que l’action du PGR n’était que de la poudre aux yeux.

Un autre dossier brûlant sur la table de Kamerhe après des émoluments ostentatoires des députés. Le successeur de Mboso a demandé aux élus de la Chambre basse du Parlement de compter sur lui. Que cette législature soit celle de stabilité institutionnelle, celle des réformes pertinentes… mais aussi celle d’équité et de justice.

L’opinion attend donc des réponses à ces préoccupations majeures après avoir été élu avec 371 voix sur 407 votants.

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Le bout du tunnel?

Une semaine qui se veut décisive après 5 mois de léthargie. Après l’élection de Félix Tshisekedi pour un nouveau quinquennat le 20 décembre dernier, Augustin Kabuya a été désigné informateur pour identifier la nouvelle majorité au Parlement. Le 1er avril, la Première ministre a été nommée. Dans l’opinion on a cru que l’informateur avait balisé le chemin. Loin s’en faut! La cheffe du gouvernement a tout recommencé en reprenant les consultations avec la classe politique selon les critères qu’elle s’était fixés. Entretemps, l'Assemblée nationale gérée par un bureau d'âge depuis plus de trois mois, subissaient, elle aussi, le poids des pesanteurs politiques qui ne lui a pas, non plus, facilité la tâche.

Aujourd’hui, on peut désormais considérer qu’il y a une certaine lueur d’espoir qui pointe à l’horizon avec la présentation du nouveau ticket de la majorité pour les différents postes du bureau définitif de l’Assemblée nationale. Rien ne va plus bloquer, assure-t-on. Les discussions avec les chefs des partis et regroupements politiques entamées le week-end dernier ont permis de lever les équivoques afin de répondre aux préoccupations exprimées par le Chef de l’Etat.

La semaine dernière, le Président de la République a recommandé au Présidium de l’Union sacrée de rééquilibrer son ticket à ce bureau, en tenant compte de la représentativité nationale, surtout en alignant un candidat de la Grande province Orientale qui, jusque-là n’a pas été représentée.

Avec ce nouveau coup de pouce, le bureau provisoire pourra organiser l’élection du bureau définitif de l’Assemblée nationale. Cette étape va boucler la mission assignée au bureau Mboso qui va passer le maillet à Vital Kamerhe pour le perchoir du bureau définitif. Il y a finalement lieu de lâcher un ouf de soulagement après cette dure épreuve. Ainsi, le gouvernement devant être investi par l’Assemblée nationale, peut déjà s’apprêter à se présenter devant les députés.

C’est l’occasion pour la Première ministre de présenter son programme du gouvernement axé sur les engagements de campagne du Chef de l’Etat qui a, entre autres, promis de Créer plus d’emplois;  Protéger le pouvoir d’achat des ménages en stabilisant le taux de change ; Assurer avec efficacité la sécurité des populations et de leurs biens ; Poursuivre la diversification de l’économie ; Garantir plus d’accès aux services sociaux de base et ; Renforcer l’efficacité des services publics.

C’est le petit peuple qui a payé le lourd tribut des caprices de politiciens avec des problèmes de survie qui s’est aggravée sur toute la ligne.

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Qui est Christian Malanga?

Christian Malanga Musumari, c’est le meneur qui a assiégé le siège de l’institution Président de la République pendant quelques heures. Il a été abattu à la suite d’une altercation avec les forces loyalistes. Né le 2 janvier 1983, ce membre de la diaspora qui venait de fêter ses 41 ans d’âge, est un ancien officier militaire et homme d’affaires. Il s’intéresse à la politique depuis 2011 en créant un parti politique United Congolese Parti (UCP).

En 2015 déjà, dans un message vidéo, il se disait porteur du flambeau du combat pour « libérer le pays et apporter le vrai changement de mentalité où la politique est au service du peuple et non des intérêts bestiaux de la classe dite dirigeante». Il s’indigne de l’état de « paupérisation » et de « déshumanisation » des Congolais qu’il incite à la révolte.

Le 17 mai 2017, il met en place un gouvernement en exil à Bruxelles avant de décréter le nouveau Zaïre en remplacement à l’actuelle République démocratique du Congo. Natif de Ngaba et régulièrement marié, il laisse huit enfants qui vivent aux Etats-Unis où il a passé le clair de sa vie. Après avoir acquis la nationalité américaine, il intégra l’armée en œuvrant au sein du Corps de formation des officiers de réserve juniors (JROTC).

Il développa une passion particulière dans la manipulation des armes à feu sur les réseaux sociaux. N’ayant pas digéré son échec aux législatives de 2011, il n’avait cessé de tirer à boulets rouges sur les dignitaires de l’époque et de façon générale à toute le classe politique.

Le dimanche de la Pentecôte, alors que les Kinois roupillaient encore, tout s’est arrêté au Palais de la nation. Les hommes armés prennent d’assaut la Présidence de la République pendant au moins trois quarts d’heure. Tout en treillis, armé d’une kalachnikov et coiffé d’un béret vert, ce chef de parti politique s’est fait entourer d’une vingtaine d’hommes en tenue militaire dont son fils de 22 ans, scandant des slogans hostiles au pouvoir, arborant l’ancien drapeau du Parti-Etat.

Sur la séquence diffusée sur les réseaux sociaux, le leader de ces assaillants ne cessait de répéter « Dieu est grand et ne ment jamais… ». Plusieurs interrogations sur les motivations du meneur de cette tentative de coup d’Etat. Avait-il suffi d’occuper la rotonde du Palais de la nation pour penser prendre le pouvoir en RDC? Pourquoi dans une telle aventure avoir embarqué l’un de ses enfants, sans doute, l’aîné ? Autant de questions qui pourront trouver des réponses dans les prochaines heures. Entretemps, le suspense demeure entier.

La Pros.

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Ciel brumeux!

L’annonce d’un projet de révision de la Constitution, alors qu’on attendait de voir s’achever la mise en place des animateurs des institutions du deuxième quinquennat, a emballé les différents états-majors politiques. Le camp Fayulu s’oppose à la révision ou encore le changement de la Constitution en arguant que la Constitution, comme soutenu par le Président Tshisekedi, ne peut en aucun cas constituer un blocage pour la mise en place du gouvernement.

L’opinion attend de l’UDPS, fer de lance de l’Union sacrée, de matérialiser les promesses du Chef d’Etat lors de la campagne électorale. Rien alors rien ne saurait empêcher le parti présidentiel de gagner ce pari. Première force politique avec 73 députés nationaux, l’UDPS contrôle également les Assemblées provinciales avec ses 106 députés provinciaux. A la Chambre haute du Parlement, il dispose de 15 sénateurs et 8 gouverneurs de provinces et 30 conseillers municipaux dans la ville de Kinshasa. S’il faut adjoindre les élus de la mosaïque, on déduit que l’UDPS et l’Union sacrée n’ont pas droit à l’erreur. Kinshasa sera la preuve de cette gouvernance de l’UDPS après avoir laissé faire Gentiny Ngobila.

Ce qui n’était pas possible sous FCC-CASH, la plateforme présidentielle a désormais la plénitude de son action. Cependant, elle ne doit pas perdre de vue que toutes les actions du nouveau quinquennat restent comptables auprès de cette population qui a redonné confiance au Président de la République. Cependant, aujourd’hui comme en 2018 avec le projet des 100 jours, l’affaire des lampadaires et des forages avant de parler des jeeps, viennent jeter un bémol dans cette gouvernance de l’UDPS. Le peuple en a marre de continuer de voir ses dirigeants saigner le Trésor en termes de plusieurs millions de dollars au moment où les fonctionnaires de l’Etat ne sont pas encore payés.

Et pourtant, la population attend toujours de savourer les délices du nouveau quinquennat plutôt que de parler Révision ou changement de la Constitution. Sinon quel est l’intérêt d’une nouvelle Constitution avec un peuple affamé et tous ces déplacés en perpétuelle errance?

Entretemps, la RDC est félicitée par les hauts représentants des institutions de Bretton Woods pour l'organisation des élections pacifiques et les avancées réalisées sur le plan macroéconomique notamment, la croissance économique qui demeure vigoureuse et les réserves internationales qui sont passées de moins d'un mois avant le Programme à 2,7 mois d'importation des biens et des services”.

Les retombées de ces performances économiques permettront de redonner le sourire à la population, à condition de maintenir cet élan.

La Pros.

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