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Position de force !

La crise à l’Est de la République démocratique du Congo s’invite au débat, vendredi 4 octobre prochain à Paris, en marge du sommet de la Francophonie. A cet effet, Emmanuel Macron a programmé de rencontrer séparément ses homologues Paul Kagame et Félix Tshisekedi. Objectif : booster le processus de Luanda au point mort depuis la rencontre des chefs des renseignements congolais et rwandais. La RDC et le Rwanda sont les membres de plein droit de la Francophonie. Cependant, l’Angola s’y présente comme observateur.
Les appels au dialogue entre Kigali et Kinshasa fusent de partout. Chacun use des moyens de pression à sa disposition pour mater son adversaire. Sur le terrain, le cessez-le-feu a été plusieurs fois violé par le M23 soutenu par le Rwanda. Entretemps, le gouvernement congolais a amené la partie rwandaise à la Cour de l’EAC pour son agression contre un Etat membre.
En prélude aux négociations entre les deux pays voisins, chacun veut se présenter autour de la table en position de force. Le jugement avant dire droit sur les exceptions soulevées par les deux parties à Arusha en Tanzanie qui accueille ce procès de l’EAC, permettra de donner avantage à l’un ou à l’autre. L’affaire a été prise en délibéré avant d’entamer l’examen du fond du dossier.
Pour Kigali, la Cour d’Arusha doit se déclarer incompétente étant donné que l’agression dont il est accusé par la RDC est antérieure à l’adhésion de cette dernière dans l’espace des pays de l’Afrique de l’Est. Par ailleurs, Kigali soulève l’exception sur les documents lui transmis dans le cadre d’échanges des pièces. Ils sont rédigés en français alors que la langue de communication dans l’EAC, c’est l’anglais.
Le double jeu de Kigali lui va à merveille au gré de ses intérêts alors qu’il occupe actuellement le secrétariat général de la francophonie. C’est cette duplicité qui lui a également permis de berner la Communauté Internationale pendant plusieurs décennies en jouant à la victimisation de sa cause depuis le génocide de 1994.
Les sanctions restent les moyens les plus efficaces afin de contraindre les différentes parties surtout, le Rwanda à se dégager du territoire congolais. Le laisser faire alors qu’il y a eu un rapport indépendant des experts de l’ONU certifiant la présence des troupes régulières des RDF, heurterait toutes les bonnes consciences.
La crise créée par le Rwanda ne doit pas être oubliée pour ne considérer que l’Ukraine. Les atrocités subies par les populations congolaises doivent être considérées à leur juste mesure.
La Pros.

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Empoignades !

Suspicion, calomnie, trahison… c’est le climat délétère qui caractérise l’opposition congolaise quand elle se retrouve devant de grands enjeux. L’appel au dialogue pour la cohésion nationale lancé par le leader de l’Ecidé vient enfoncer le clou. Aucun autre parti d’opposition ne soutient « le commandant du peuple » dans cette option du dialogue en vue de contrer Kigali dans ses velléités expansionnistes. Le FCC de Joseph Kabila vient, à ce propos, de griffer l’Ecidé de Martin Fayulu en considérant la démarche du « président élu » biaisée et de nature à prêter le flanc à Félix Tshisekedi. L’idée d’un bloc contre l’agression du Rwanda est mise en mal par l’opposition avant même d’obtenir l’aval du pouvoir. L’absence d’un canevas de travail bien détaillé pour la mise en œuvre de ce plan de l’Ecidé le discrédite auprès de ses pairs. Déjà, les Nations Unies qui ont été sollicitées pour soutenir ce projet, ne semblent pas engagées. Elles se préoccupent, plutôt, de ce qui se passe à New York. Pour la Communauté internationale, il faut soutenir le processus de Luanda. Des contacts au niveau des Chefs d’Etat et de gouvernement sont initiés afin de redynamiser la médiation de l’Angolais Joao Lourenço. Les efforts de Fayulu sont-ils voués à l’échec ? C’est le cas de le dire dès lors que le répondant à l’interne n’émet qu’à faibles ondes. L’Eglise qui était appelée en appui pour conduire la facilitation de ce

prétendu dialogue hésite de s’y engager du fait d’une opposition en lambeaux. Fayulu serait-il allé vite en besogne ? C’est possible étant donné que dans l’organisation de chaque parti politique, il existe toujours un département chargé des relations avec les autres partis. L’Ecidé devait prendre langue avec les autres partis avant de lancer cette initiative du dialogue. C’est tombé dans différents états-majors des partis politiques comme un couperet. Les contours n’étant pas clairement définis, l’opposition se montre réservée. Une opposition non structurée ne peut nullement imposer la marche à suivre en vue de faire plier le pouvoir. La dynamique à l’interne doit commencer par renverser les rapports de force. Cet exercice n’est nullement aisé dès lors que l’UDPS est un parti des masses. Au-delà de toute la cacophonie en son sein, elle a toujours pignon sur rue. L’attaquer en ordre dispersé ne peut que se solder par un échec. Félix Tshisekedi a parlé hier à New York. L’opposition à peine représentée par deux leaders de la dernière heure dont les partis ne peuvent même pas mobiliser un quartier de la capitale, ses membres ont été vite maitrisés et remis dans leurs petits souliers avant même de les identifier comme tels. Leur nouveau statut ne les autorise pas encore à porter la bannière ci-haut à New York. Ironie du sort ! La Pros.

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D’une pierre deux coups !

La 79ème session de l’Assemblée générale des Nations unies est l’occasion pour Félix Tshisekedi de rabattre les cartes pour sa candidature à un siège non permanent du Conseil de Sécurité des Nations Unies. La République Démocratique du Congo compte sur l’appui de ses pairs comme deuxième pays francophone. C’est un rendez-vous propice pour retourner l’encenseur à ce grand pays de l’Afrique Centrale.

C’est dans ce registre que se dessine la volonté internationale soutenue par Washington d’élargir le Conseil de Sécurité aux deux pays africains sans droit de veto. Ce projet, encore en discussion, pourrait redéfinir les rapports de force au sein de cet organe de décision de l’ONU.

Faisant d’une pierre deux coups, la RDC est également candidate pour un siège au Conseil des droits de l’homme de l’ONU, dont les élections sont prévues en octobre prochain. C’est l’occasion pour la délégation congolaise conduite par Félix Tshisekedi de mener campagne à ce rendez-vous de New York.

La RDC reste convaincue que ses plaidoyers bénéficieront des résultats escomptés pour renforcer son emprise sur le plan international. Cependant, les réformes engagées à l’interne visant à améliorer la gouvernance et la défense des droits humains suffiront-elles pour gagner la partie ?

Quoi qu’il en soit, le projet de voir la RDC graviter autour de grandes nations est torpillé par ses propres fils. La Fondation Bill Clinton pour la paix (FBCP) a mobilisé, lundi 23 septembre dernier, certaines organisations de la société civiles contre cette candidature congolaise au Conseil des droits de l’homme de l’ONU. Elle considère que la RDC ne satisfait pas aux conditions nécessaires pour prétendre à une telle position de responsabilité internationale.

Elle dénonce, sur ce, les multiplications de cachots clandestins, arrestations arbitraires, détentions illégales, tortures physiques et morales, ainsi que des exécutions sommaires, qui minent les fondements même de la justice et du respect des droits humains en RDC.

En attendant le 12 septembre, dans une correspondance adressée aux membres du Conseils des droits de l’homme des Nations Unies à Genève signée par Franck Diongo, Jean-Claude Vuemba et Olivier Kamitatu pour le compte de l’opposition congolaise, un mémorandum concernant les violations des droits de l’homme en RDC de 2019 à 2024.

Alors que les adversaires de la RDC pour les deux postes affûtent leurs armes, ses propres aiguisent également les leurs. Nul n’est besoin de rappeler qu’après plusieurs absences dans le giron de la politique internationale où la RDC était presque bannie de certains droits au niveau des organismes internationaux, il faille que ses fils soutiennent ce retour. L’objectif, c’est de célébrer cette grandeur du retour de la RDC dans le concert des Nations.

La Pros.

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Nouveau challenge!

 La session ordinaire de septembre, essentiellement consacrée à l’examen du Budget pour l’exercice 2025, va connaître un nouveau challenge autour de la construction d’édifices au profit des parlementaires de cette nouvelle législature. La Chambre basse du Parlement se propose de construire un Grand Hôpital moderne pour les Députés nationaux.

Tandis que le Sénat envisage carrément la délocalisation du Parlement de l’enceinte du Palais du Peuple utilisé provisoirement depuis une trentaine d’années. Des signaux pas positifs à l’endroit des populations dont les élus sont l’émanation. On croit savoir que les deux bureaux du Parlement disposent, chacun en ce qui le concerne, d’un canevas visant d’autres améliorations des conditions de vie des parlementaires.

Les propositions de construction d’un hôpital moderne pour les députés ou de celle d’un site digne des parlementaires congolais, ne sont que la première étape à être franchie par les deux institutions avant d’évoquer les moyens de locomotion. En réalité, les élus du peuple font partie, désormais, de la classe privilégiée des Congolais dont le luxe rime avec l’insolence.

La République démocratique du Congo peine à sortir de ce cycle des violences depuis près d’une trentaine d’années dans sa partie orientale. La Première ministre a eu à brosser un tableau sombre de la situation économique de la RDC assujettie à cette pesanteur des guerres récurrentes d’agression de la part de ses voisins.

Pour cette raison, le premier quinquennat a été marqué par l’appel à la réduction du train de vie des institutions. Le souverain primaire avait alors salué cette lucidité au regard des crises multiformes auxquelles fait face la République. Au finish : mi-figue mi-raisin. Les parlementaires roulent carrosse gardés en permanence par des policiers lourdement armés. Qu’a-t-on fait de cette réduction de train de vie ?

Point n’est besoin de rappeler qu’une bonne partie du budget est dépensée dans les institutions. Pour preuve, tout tourne au ralenti par manque de frais de fonctionnement. Tout le monde a les yeux rivés sur le nouveau budget. C’est finalement le souverain primaire, le dindon de la face. Les institutions de la République paraissent plus budgétivores que génératrices du gain pour le pays. Le bicaméralisme parlementaire, n’est-il pas un luxe pour la RDC dont le budget tourne autour de 18milliars$us ?

Le suspense autour des émoluments des parlementaires hante encore la population après les révélations de la dernière législature. Il y a nécessité de se raviser afin d’éviter de rompre le cordon ombilical avec les électeurs. La priorité devrait être accordée à l’éducation, la santé, la lutte contre la pauvreté…, plutôt qu’à la construction d’un nouveau siège ou d’un hôpital pour les députés.

La Pros.

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Puiser aux sources de la sagesse !

Le Président de la République a rendu visite samedi dernier à l’ancien Président du Sénat, Léon Kengo wa Dondo. Patriarche de la politique congolaise, il est l’un des rares congolais à occuper la tête de trois pouvoirs à savoir, l’Exécutif comme Premier ministre, le Législatif comme Speaker du Sénat et le judiciaire comme PGR. Une véritable source auprès de qui tous les dirigeants du pays vont puiser la sagesse.

A l’aune de ce 4ème round des négociations entre Kinshasa et Kigali, Kengo alors 1er ministre, s’était opposé à l’ouverture des frontières de l’Est de la RDC aux réfugiés rwandais après le génocide de 1994. La pression des occidentaux, en l’occurrence, la France et les USA, était telle que l’ex-Zaïre de Mobutu finit par céder. C’est le joug que la communauté internationale a fait porter depuis lors à la RDC.

Qu’à cela ne tienne, la médiation angolaise met les bouchées doubles, pour ce quatrième round, afin de gagner le pari du retour de la paix en RDC. En effet, après avoir réuni les chefs congolais et rwandais des services de renseignement, une délégation du M23 a eu également à faire le déplacement de Luanda.

Aux dernières nouvelles, nous apprenons que ces pourparlers devant débuter en début de semaine, ont été repoussés de quelques jours. Et pour cause, les délégués des services de renseignement rwandais et congolais n’ont pas encore achevé la rédaction de leur rapport conjoint.

On croit savoir que les questions sécuritaires entre les deux pays constituent le soubassement de la rencontre au niveau de deux patrons de la diplomatie. Un huis clos a été décrété autour des contacts entre les émissaires de la RDC et du Rwanda. Néanmoins, certaines fuites font présager deux étapes des discussions à savoir : le retrait des forces et la neutralisation des FDLR.

Si cette information se confirme, on s’achemine vers un remake d’une opération conjointe RDC-Rwanda. Une approche qui avait montré ses limites en son temps alors que les observateurs avertis avaient conseillé d’exploiter encore des voies diplomatiques. Pendant ce temps, l’armée congolaise devra coopérer et, avec l’Ouganda dans le cadre de la lutte contre les ADF et, le Rwanda contre les FDLR.

Comme pour dire les RDF du Rwanda appelées à se retirer comme forces de soutien au M23, vont revenir comme forces conjointes aux côtés des FARDC dans la traque des FDLR. Que vont alors devenir le M23 ? Des négociations qui paraissent délicates pour les deux parties.

La Pros.

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Plus de 18 milliards usd!

 

La rentrée parlementaire de septembre, essentiellement consacrée à l’examen du budget, doit prendre en compte les désidératas de différentes couches sociales. Cela permettra de baisser la tension sociale notamment des enseignants qui ont menacé de boycotter cette rentrée scolaire. Les Professeurs d’Universités, les Médecins, les Fonctionnaires de l’Etat… ont les yeux rivés sur ce nouveau budget, le premier pour le Gouvernement Suminwa.

Un atout majeur pour aider la Première Ministre à atteindre les objectifs lui assignés par le Président de la République basés sur 6 piliers. Entretemps, la Première Ministre a révélé aux Députés de l’Union sacrée que, pour les 5 prochaines années, le coût du programme d’actions du gouvernement est évalué à 277,606 milliards de FC, soit l’équivalent de 92,9 milliards $ Us. Pour ce faire, le coût du budget annuel moyen est estimé à 55.413,2 milliards de Fc, environ 18,471 milliards $ Us.

Par ailleurs, la Cheffe du Gouvernement a eu à préciser que le coût du programme d'actions de son Gouvernement est totalement couvert par des ressources étatiques et non étatiques du pouvoir central et des provinces, ainsi que des entités territoriales décentralisées. Cependant, par rapport à ce qui a été annoncé annuellement, soit 55.413,2 milliards de Fc, on peut constater une légère baisse parce que le projet de budget pour l'exercice 2025 est chiffré à hauteur de 49.847 milliards Fc.

En attendant, le Gouvernement a adopté, lundi 9 septembre dernier au cours du Conseil des Ministres extraordinaire présidé par le Chef de l’Etat, le projet de loi de finances pour l'exercice 2025. Le Ministre du Budget, Aimé Boji Sangara, a rassuré les membres du Gouvernement que ce projet de loi de finances est équilibré en recettes et en dépenses à hauteur de 49.847 milliards FC dégageant un taux d'accroissement de 21,6% par rapport au budget de l'exercice 2024 chiffré à hauteur de 40.464 milliards FC.

Et de souligner que ce projet aligne des crédits conséquents pour les secteurs prioritaires en privilégiant les politiques publiques et les actions gouvernementales qui concourent à la diversification de l'économie nationale.

Selon le gouvernement, la structure des dépenses du budget général a subi des modifications au niveau de l'enveloppe salariale qui est passée de 9.029.4 milliards FC à 9.609.5 milliards FC, soit un accroissement de 18,3% par rapport à leur niveau de l'exercice 2024. S'agissant des investissements, les prévisions allouées sont de l'ordre de 21.965 milliards FC, soit un accroissement de 18,2% par rapport à leur niveau de l'exercice 2024.

Les deux chambres du Parlement qui devront examiner les propositions du Gouvernement, vont améliorer ce projet du Budget afin d’aider l’Exécutif national à disposer suffisamment des moyens de sa politique.

La Pros.

 

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L’effet analgésique !

L’UDPS demeure prisonnière des querelles de repositionnement entre les deux ailes opposées. Si la veuve de Tshisekedi a eu à peser de tout son poids afin d’éviter l’hécatombe du samedi 7 septembre dernier, le feu est loin d’être éteint. Le climat d’animosité qui a élu domicile dans tous les deux camps ne saurait taire les divergences entr’eux. Le camp de Déo Bizibu qui avait déjà affûté ses armes, s’apprêtait à prendre, de force, le contrôle du Quartier Général de l’UDPS alors que Augustin Kabuya avait promis une résistance farouche.

Au-delà de cette embellie entre les deux secrétaires généraux de l’UDPS autour de Maman Marthe, le problème demeure entier. Tout le monde attend désormais le retour de la haute autorité du parti présidentiel pour des orientations tendant à mettre fin à cette crise de leadership. La solution à l’UDPS passe absolument par Félix Tshisekedi.

Même après la rencontre avec Maman Marthe, Augustin Kabuya continue de se considérer comme le secrétaire général de l’UDPS. La preuve, lors de son appel au calme aux combattants, il a reconnu que dans toute famille il y a toujours des problèmes avant de présenter ses excuses à la suite des égarements de l’aile dissidente.

Déo Bizibu, le successeur désigné de Kabuya par la Convention démocratique du parti (CDP) pour 6 mois, considère que Kabuya doit se conjuguer au passé. En réalité, la vitalité démocratique dont le choc d’idées devait faire jaillir la lumière, se transforme à un duel des fauves. N’eut été la médiation de Maman Marthe, il y avait risque que l’UDPS bascule dans la violence.

Cependant, tous les deux camps opposés aspirent à la paix. C’est la manière d’y parvenir qui diffère selon qu’on est proche de Kabuya ou de Bizibu. Le Chef de l’Etat avait pourtant promis un retour imminent à la paix au sein dudit parti. Tout le monde a désormais les yeux rivés sur Tshisekedi qui demeure l’autorité de référence.

Entretemps, la session budgétaire de septembre s’annonce. La crise à l’UDPS empêche le parti présidentiel à y réfléchir étant donné que les querelles entre les deux ailes dissidentes semblent prendre le dessus sur des questions importantes de la nation. Si rien n’est fait, les députés de l’UDPS vont rentrer à l’Assemblée nationale, le 15 septembre prochain, en ordre dispersé. Chacun s’opposant systématiquement aux propositions de l’autre camp.

Malheureusement, l’opposition ne saurait nullement tirer profit de cette situation se trouvant elle aussi en lambeaux. Chaque parti d’opposition œuvre pour sa propre chapelle. C’est comme cela que la proposition de dialogue de Martin Fayulu peine à s’enraciner de peur de lui faire la part belle. Le principe est qu’il vaut mieux échouer ensemble plutôt qu’un parti triomphe.

La Pros.

 

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Fourrez le nez !

 

La maffia a tellement la peau dure qu’elle tient à résister contre le vent nouveau  que tente d’insufler Constant Mutamba, depuis son arrivée à la Justice en RD. Congo, à l’aune du Gouvernement Judith Suminwa Tuluka.

Tantôt, ce sont les Magistrats qui, montés en épingle pour des mobiles ubuesques et alambiqués, refusent de regarder dans la même direction que l’actuel Ministre d’Etat, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux.

Tantôt, alors qu’il était en déplacement vers la Lomami, plus précisément,  à Kabinda ou à Lubao, son fief naturel, c’est la tentative d’attentat  par le truchement d’un empoisonnement de son bureau et, même, de son Antichambre.

Comme quoi, tant qu’il sera là, tant qu’il continuera à secouer le cocotier, les abeilles sortiront par des milliers de tout bois,  pour lui barrer la route.

Et, pourtant, dans le cas d’espèce, celle d’une cible ratée d’un empoisonnement,  il s’agit-là d’une affaire d’Etat, d’un combat pour la revalorisation de la Justice congolaise dont l’image est restée, depuis plusieurs décennies, ternie.

Pour preuve, le 25 février 2024, devant les journalistes réunis dans le cadre lambrissé   d’un briefing spécial organisé  sous les auspices de Patrick Muyaya Katembwe, Ministre de la Communicaton et Médias, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, parlant, en son temps, du dossier Stanis Bujakera, avait, lui-même, reconnu que la justice congolaise était bien malade, voire très malade.

Il disait également,  ce jour-là, qu’il allait y fourrer personnellemnt son nez pour tirer au clair les choses.

Mais, ici, Mutamba se bat et,  visiblement, son combat est attaqué à la racine.

N’est-il pas temps que le Président de la République, Garant du bon fonctionnement  et de la stabilité institutionnelle, puisse, une fois de plus, sortir de ses réserves, pour y fourrer aussi  son nez, comme autrefois ?

Faut-il attendre que tous ses   bourreaux,   devenus, paradoxalement, très  nombreux,  en raison peut-être  de l’ampleur de la plaie béante de corruption, de concussion, de dol et de détournement des derniers publics  dont souffre la RD. Congo, depuis l’épopée de la dictature et du clientélisme sous  la Deuxième République, puissent atteindre leur  but méphistophélique, pour commencer, plus tard,  à  verser des larmes de crocodile après l’acte du mal ?

Décidément, le péril en la demeure exige, à la fois, la célérité et l’action, pour ne pas écorner les efforts engagés jusqu’ici, dans ce secteur névralgique de la vie nationale en RD. Congo.

Marcel Ngoyi

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Jauge de popularité !

C’est la première sortie de Martin Fayulu depuis la tenue des élections du 20 décembre dernier. Le leader de l’Engagement pour la Citoyenneté et le Développement (Ecidé) regagne Kinshasa samedi 31 août prochain au terme d’une tournée afro-américaine. C’était l’occasion pour lui d’assister à la Convention des Démocrates qui a investi Kamala Harris pour la prochaine présidentielle américaine.

Il est prévu, sauf imprévu, un meeting populaire au retour du «commandant du peuple» à un lieu qui reste à préciser. Mais déjà, son état-major politique a laissé entendre que cet évènement sera placé sous le signe de la cohésion nationale à l'heure où la RDC est déchirée par la guerre, le tribalisme…

Les partisans de Martin Fayulu entendent faire de ce retour, un évènement grandiose qui va signer le comeback politique de son leader. Nul n’est besoin de rappeler que le «commandant du peuple» n’a pas pu se faire élire deux fois successives, en 2018 et en 2023. Il y a été battu par Tshisekedi vainqueur de deux scrutins qu’il a, du reste, refusé de reconnaitre.

Si en 2018, il a eu la chance de se présenter comme candidat du consensus de l’opposition, ça n’a pas été le cas pour 2023 qui a vu d’autres leaders de l’opposition entrer en lice. Moïse Katumbi s’en est tiré avec quelques députés et sénateurs alors que la coalition Lamuka en est sortie bredouille. Le parti du Chairman est désormais représenté au Bureau de l’Assemblée nationale où il occupe le poste de rapporteur adjoint. Il s’estime, en tant que tel, candidat naturel au poste de porte-parole de l’opposition.

Entretemps, Fayulu se contente d’une opposition extra parlementaire. En effet, après avoir appelé au boycott des élections de 2023 dont il a considéré la procédure biaisée parce qu’acquise d’avance à la cause de Tshisekedi, il a fini par appeler les siens à voter pour lui alors que ces derniers ne s’étaient pas fait enrôler. Pour cette raison, certains leaders de la coalition Lamuka avait décidé de prendre leur distance politique vis-à-vis de Fayulu.

Ce grand retour de samedi, devra permettre au «président élu de 2018», de reprendre la place qui était la sienne quand il était candidat unique de l’opposition. Entretemps, c’est la lutte de positionnement dans une opposition émiettée. Chaque leader vole désormais de ses propres ailes. Seul Moïse Katumbi, arrivé deuxième à la présidentielle de 2023, peut se targuer de représenter valablement l’opposition.

Cette sortie de Fayulu a valeur de test de popularité dans l’opinion et au sein de la classe politique. Si le meeting est maintenu et qu’il fait flop, la suite politique risque d’être catastrophique pour l’Ecidé et ses satellites. Comme qui dirait « Wait end see».

La Pros.

 

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Bientôt 100 jours !

Le Gouvernement Suminwa, investi le 12 juin dernier, va accomplir trois mois le 12 septembre prochain. L’heure est à l’évaluation des membres de cette équipe qui doit déjà se préparer à rendre compte de trois mois de sa gestion de la chose publique. Il a été rappelé lors du dernier Conseil des ministres ce devoir de redevabilité.

C’est dans cette optique que le Président de la République envisage un remue-ménage de cette équipe Suminwa. Il sied de rappeler que le gouvernement a eu à organiser un séminaire de remise à niveau des ministres et vice-ministre qui a consisté à promouvoir une nouvelle approche de gestion basée sur la performance et à diffuser les bonnes pratiques de la gouvernance publique. Ces principes directeurs devaient tourner autour de la cohésion et de la solidarité gouvernementales afin de susciter l’engagement, la responsabilité et la redevabilité des membres dans la mise en œuvre du programme d’actions 2024-2028.

Cette évaluation devait, en outre, rassurer que chaque ministre est en phase avec les objectifs fixés par le gouvernement, tout en veillant à ce que les actions entreprises soient en adéquation avec les besoins et attentes de la population. Pour rappel, le programme du gouvernement a pour soubassement les 6 piliers d’engagements du Chef de l’Etat dévoilés lors de son investiture.

Cependant, cette action du gouvernement a été plombée par la crise à l’UDPS, considérée comme fer de lance de la majorité présidentielle. Loin d’un compromis entre les deux groupes dissidents, le secrétaire général de l’UDPS continue de tendre la main à ses adversaires, en leur exhortant à revenir à la raison afin de consolider les chances de conserver le pouvoir le plus longtemps possible.

Au cours d’un échange samedi 17 août dernier à la permanence de 10ème rue avec la commission d’identification des membres de la CDP, il s’est dit inquiet de constater que certains cadres et militants de l’UDPS se sont pratiquement écartés des objectifs politiques de leur parti, axés sur l’amélioration des conditions de vie de la population congolaise, pour se consacrer malheureusement à la lutte pour des intérêts sordides notamment, à travers cette tendance égoïste de ” Ôte toi de là que je m’y mette”.

Cette pesanteur au niveau du parti n’a pas manqué d’impacter sur l’action du gouvernement relevant des cabinets politiques de l’UDPS. Les délégués dudit parti au gouvernement ont été obligés de réajuster leur position par rapport aux deux tendances dissidentes au niveau du parti. Il y a donc risque, pour ce, que tous les membres n’aient pas atteint les objectifs leur assignés.

La Pros.

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