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Risque de scission!

C'était prévisible. Le décor était déjà planté. Lentement mais sûrement, la confusion s'invite au sein de l'Union sacrée de la Nation. Tout sociétaire de cette plateforme politique entend désormais prêcher pour sa propre chapelle. La cohésion tant chantée autour du Chef de l'Etat meurt à petit feu. Après la tenue effective des élections générales le 20 décembre 2023, suivie de la publication des résultats provisoires de tous les scrutins par la Commission électorale nationale indépendante, les griffes sortent. C'est la bataille des postes. Après la sortie officielle du Pacte pour un Congo Retrouvé (PCR), alliance mise en place par Vital Kamerhe, Vice-Premier ministre, ministre en charge de l'Economie nationale ; Jean Lucien Bussa Tongba, Ministre en charge du Commerce extérieur ; Julien Paluku, Ministre de l'industrie, et Tony Kanku, un des acteurs majeurs de la scène politique RD. Congolaise, une nouvelle coalition est annoncée au sein de l'USN. Il s'agit de la Dynamique Agissons et Bâtissons, dirigée par le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge. Avec un total de 72 députés nationaux et une centaine d'élus provinciaux, en attendant les résultats définitifs au niveau de la Cour Constitutionnelle, dans plus ou moins deux mois, cette nouvelle machine politique issue de l'USN se fixe l'objectif principal de cimenter la cohésion derrière le Chef de l'Etat. On aura, finalement, deux camps aux ambitions diamétralement opposées au sein même de l'Union sacrée qui, visiblement, court le risque de la scission. Ce qui se présentera comme une panne à gérer à défaut de régler, en prévision de la formation de la prochaine équipe gouvernementale et de la désignation, pour vote, des animateurs de deux institutions importantes, à savoir: le Premier ministre et les  Présidents de deux Chambres sœurs du Parlement. Dans ce deuxième camp, le Premier ministre charrie plusieurs Leaders politiques. Comme Guy Loando Mboyo, patron de l'AREP, Fifi Masuka Saini, Gouverneur en fonction du Lualaba (avec A24, A25, AN), Muhindo Nzangi Butondo, Ministre en charge de l'Enseignement supérieur et universitaire, responsable du regroupement AVRP, Dany Banza de l'ACO, pour ne pas mentionner Modeste Mutinga, Ministre des Affaires sociales dans l'équipe Sama 2, ou encore Jonathan Bialosuka Wata. A tout prendre, le ciel s'annonce brumeux dans la Cour du Chef. Une bataille sans merci menace la cohésion qui devrait, pourtant, engendrer une nouvelle dynamique pour répondre aux attentes des milliers de congolais disséminés à travers l'étendue du territoire national, voire ceux de la diaspora.  Il appartiendra, toutefois, le moment venu, au Président de la République, lui-même, d'imposer un minimum de discipline pour qu'il ne fasse pas, en tout cas, l'objet de chantage de la part de ses propres collaborateurs de premier rang. Les congolais, eux, observent  et attendent. Jusqu'où irait, finalement, cette affaire?

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Qui sait ?

 

Ça bouge déjà au sein de l’Union sacrée de la Nation. Au lendemain de l’investiture de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République et Autorité de référence de cette plateforme politique du pays, de nouvelles options se dessinent en perspective  de la formation du prochain gouvernement. En effet, au cours d’une activité tenue à l’Hôtel Rotana, à la lisière de la Gombe, Vital Kamerhe, l’actuel VPM en charge de l’Economie, Jean-Lucien Bussa Tongba, Ministre du Commerce Extérieur, Julien Paluku, Ministre de l’Industrie, et Tony Kanku, acteur politique congolais, ont, de commun accord, lancé une nouvelle alliance dénommée Pacte pour un Congo Renouvelé (PCR).

Ces quatre leaders affirment, par ailleurs,  vouloir renforcer, à travers leur démarche, la cohésion et, même, l’unité au sein de l’Union sacrée de la Nation durant ce nouveau quinquennat de Félix Tshisekedi qui, du reste, a été placé sous le signe de la consolidation des acquis et de la mise en place des réformes dans les secteurs clés de la vie nationale. Ils ont, à l’unisson, lors de la cérémonie du lancement du PCR, appelé à l’adhésion massive d’autres sociétaires de l’USN. Qui sera le prochain sur la liste ? Qui pour étoffer les rangs de cette nouvelle famille politique issue des entrailles de l’Union sacrée de la Nation ? Est-ce Jean-Pierre Bemba Gombo et son Mouvement de Libération du Congo (MLC)? Ou encore Modeste Bahati Lukwebo avec son AFDC-A ? Autant de questions méritent d’être posées et soulevées dans ce dossier qui, visiblement, réserve des surprises à l’horizon. Sous peu, on en saura un peu plus. Le temps que la Haute Cour finalise les contentieux des résultats provisoires des législatives, tels que  publiés par le Commission électorale nationale indépendante (CENI). La grande bataille ne se trouve qu’au bout du nez. C’est peut-être le décor de la course aux perchoirs de  deux Chambres du Parlement ainsi que de la Primature qui vient d’être planté.  Qui sait ?

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Entre promesses…

La République démocratique Congo ne cesse de réaffirmer sa grandeur depuis le succès des 9èmes jeux de la Francophonie. Pour la deuxième fois, le Stade de Martyrs a servi de cadre au serment d’un autre Chef d’Etat. Après Mzee, c’est Félix Tshisekedi dans un stade qui a vomi du monde. Les invités de marque de la République se sont laissé impressionner par l’adhésion de cette foule si nombreuse. Un record que même Mzee n’a pas franchi. Preuve d’ancrage d’un leader à sa population.

La ville de Kinshasa était réputée bastion de l’opposition déjà à l’indépendance. Les dirigeants qui s’y sont succédé à la magistrature suprême, partant de Feu Mobutu en passant par Mzee et Joseph Kabila, ont eu à faire face à cette opposition. Il faudra attendre l’avènement de Tshisekedi pour voir les Kinois basculer dans la majorité. C’est le sens de la démonstration de cette marée humaine. Une nouvelle cérémonie haute en couleurs comme jamais réalisée auparavant.

Le Chef de l’Etat a vu dans cette expression populaire, la responsabilité qui est la sienne en ce deuxième mandat. Il s’est rendu compte qu’il n’a plus droit à l’erreur face aux nombreuses attentes de tout un peuple. Le fait de reconnaître que plus rien ne sera  comme lors du précédent quinquennat, Félix Tshisekedi a promis de corriger les erreurs de son premier mandat. Avouer qu’il y a eu tout de même des ratés, l’espoir du changement d’un futur meilleur est permis.

Il a juré, entre autres, de se pencher prioritairement sur le développement des chaînes des valeurs agricoles, l’assainissement des villes du pays et le désenclavement des territoires. Ce, avant d’évoquer la question du désenclavement.

Par ailleurs, le Président réélu pour un nouveau mandat a promis de créer plus d'emplois, en accélérant la promotion de l'entrepreneuriat des jeunes ; de protéger le pouvoir d'achat des ménages en stabilisant le taux de change ; d’assurer la sécurité des populations, du territoire national, des biens et intérêts du pays, en restructurant l’appareil de sécurité et de défense ; de poursuivre la diversification de l'économie et de renforcer sa compétitivité ; de garantir plus l'accès aux services sociaux de base; ainsi que de renforcer efficacement les services publics.

Il a, en outre, promis que le chef de fil de l’opposition aura sa place au Parlement. Une promesse moult annoncée mais jamais réalisée à la suite des querelles de positionnement des partis politiques.

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Du pantin aux oripeaux… !

Plus que 48 heures pour la cérémonie de prestation de serment de Félix Tshisekedi pour un deuxième quinquennat. Une solennité qui intervient après que la RDC a commémoré les assassinats de deux de ses héros : le 16 février pour Mzee Laurent-Désiré Kabila et le 17 février pour Patrice Emery Lumumba. Plus de 10 chefs d’État africains ont confirmé leur présence à ce rendez-vous.

Tshisekedi paraît comme la réincarnation de ces deux héros dans sa volonté de faire jouer à la République démocratique du Congo le rôle qui est le sien dans le concert des nations. A sa prise du pouvoir en 2018, très peu de Congolais lui ont fait confiance sur sa capacité de se libérer de l’étreinte de Joseph Kabila. Une certaine opinion a laissé croire que c’est ce dernier qui tenait véritablement les manettes du pouvoir.

C’est à Londres devant la diaspora congolaise que Tshisekedi avait promis de déboulonner ce système qu’il a hérité de son prédécesseur. A la manière d’un félin, il est parvenu à le renverser en devenant le véritable maitre du jeu. Ceux qui ont cru qu’ils avaient affaire à un véritable pantin, se sont rendu compte que le fils du Sphinx de Limete était le seul maitre à bord avec de réels oripeaux du pouvoir.

Ceux qui ne se sont pas retrouvés dans cette nouvelle vision du pouvoir de Tshisekedi, ont choisi soit de rallier la grande plateforme politique en dépit de  son caractère éclectique, soit de s’y opposer. Certains de principaux bonzes du régime Kabila qui ne vont pas rejoindre le nouveau pouvoir, vont se radicaliser en tentant de rallier l’opposition. Ensemble, ils ont organisé des campagnes de dénigrement contre Tshisekedi pour dire qu’il n’avait pas gagné les élections.

Le combat de la vérité des urnes va connaitre en 2018 un certain engouement avant de voir les uns et les autres sombrer dans une certaine fatigue politique. Depuis lors, Joseph va opter pour un silence assourdissant. Ceux qui lui resteront fidèles vont plusieurs fois annoncer le retour du sénateur à vie ou encore sa prise de parole par une adresse au peuple congolais. Puis, plus rien jusqu’à la fin du premier quinquennat de Félix Tshisekedi.

Pour son deuxième mandat, Tshisekedi va mener une campagne à l’américaine sillonnant tous les coins et recoins de la RDC pour vendre son projet de société. Entretemps, l’opposition hésitante va se laisser berner par l’idée d’un dialogue politique en lieu et place des élections. Les uns vont demander à leurs partisans de se réserver de dépenser leur argent pour des hypothétiques élections. Il s’en est confirmé les prophéties des hommes de Dieu.     

C’est dans ce climat que les élections auront eu lieu avec comme principal challenger Moïse Katumbi qui a demandé à ses élus de siéger pour la prochaine législature de l’Assemblée nationale.

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Majorité confortable…!

La Commission électorale nationale indépendante a finalement publié, dans la nuit de samedi à dimanche 14 janvier, les résultats provisoires des législatives nationales. Cependant, quelques présidentiables malheureux ont pu rafler la mise à la députation nationale. Il s’agit de Matata Ponyo qui a été élu à Kindu, Constant Mutamba pour la circonscription de Lubao, Jean Claude Baende pour Mbandaka et Adolphe Muzito à Kikwit.
Les élections de 2023 vont donner une nouvelle configuration du paysage politique congolais. Pour la première fois, le parti présidentiel, UDPS, figure parmi les formations politiques en tête des listes avec 69 députés. Un record s’il faut considérer les 35 sièges des élections de 2018. Le parti de Tshisekedi est suivi par l’UNC-A/A de Vital Kamerhe avec 36 députés, l’AFDC/A : 35 députés de Modeste Bahati. Le MLC de Jean-Pierre a raflé 19 sièges.
L’un de derniers nés de l’échiquier politique congolais, le regroupement politique Agissons et bâtissons (AB) de Sama Lukonde, s’est adjugé 26 sièges. Ce, alors que Le regroupement 2A/TDC, une mosaïque UDPS portée notamment par Peter Kazadi et Acacia Bandubola, arrive à la 5ème place avec 21 sièges. Autant de sièges pour AAP, une autre mosaïque UDPS, et A/B50 de Julien Paluku.
Ensemble de Moïse Katumbi se contente de 18 députés. Il devient désormais la première force de l’opposition devant la DYPRO de Mutamba et le Nouvel Elan d’Adolphe Muzito. Tandis que Martin Fayulu paie cash son refus d’aligner les candidats aux différents échelons de ces scrutins en l’occurrence : les législatives nationales. A l’instar du FCC, il va évoluer dans une opposition hors des institutions. Quel gâchis!
L’Alliance des Congolais pour la refondation de la nation (ACRN), un regroupement proche de Denis Mukwege, qui s’est engagé dans la politique la veille de la convocation de l’électorat pour la présidentielle, n’a pas pu atteindre le seuil d’éligibilité et par conséquent n’a remporté le moindre siège.
Cependant, aucune formation politique n’a pu obtenir la majorité pour prétendre diriger seul. L’UDPS qui se présente comme fer de lance de cette nouvelle majorité doit composer avec les autres partis de l’Union sacrée dont l’UNC, l’AFDC/A, le MLC... Tout compte fait, l’Union sacrée a remporté plus de 400 sièges déjà distribués et va offrir une majorité confortable à Félix Tshisekedi.
La surprise pour cette session électorale, c’est l’ancien ministre des Transports sous Kabila, Justin Kalumba. Accusé avec les 82 invalidés de la CENI pour corruption, bourrage d’urnes et fraude électorale, il a finalement été réhabilité après un recours à la CENI et proclamé élu provisoire de la circonscription de Kasango au Maniema.
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Dans le filet…

Il est désormais aisé de comprendre les raisons qui ont amené la CENI à reporter sine die la publication des législatives nationales et provinciales 2023. Il fallait toiletter les listes, en élaguant ceux qui ont été pris dans la nasse de la centrale électorale pour fraude, corruption, détention illégale des DEV, vandalisme des matériels électoraux et intimidation des agents électoraux. Au total, 82 en attendant d’autres listes en téléchargement. Ces actes indignes d’un représentant du peuple ont été dénoncés par la clameur avant que la CENI se charge de les documenter. D’office, les concernés ont été invalidés.

Cependant, la plupart des personnes qui ont été pris la main dans le sac sont de vieux routiers qui maitrisent biens les méandres de la corruption en République démocratique du Congo. Ils savent qu’il existe des moyens de recours judiciaires qui peuvent annuler la décision de la CENI. En 2018, après leur invalidation à l’étape de la CENI dirigée par Corneille Nangaa, certains d’entre eux ont été réhabilités par la Cour constitutionnelle.

Si l’actuelle décision de la CENI a été saluée par la majorité de Congolais qui voient cette institution d’appui à la démocratie sonner le tocsin du changement pour 2024, les partisans des candidats victimes crient à l’injustice. Ce, alors que l’opposition parle de fuite en avant de Dénis Kadima et de ses complices en vue de se soustraire de ce qui engage leur responsabilité personnelle dans le chaos et le désordre électoraux. Elle évoque, par ailleurs, la complicité entre la famille politique de Félix Tshisekedi, les organes de l'Etat et la CENI. C’est de bonne guerre. Il ne faut pas attendre que l’opposition applaudisse. Seuls les partis politiques de l’Union sacrée s’assument en se désolidarisant des invalidés.

Entretemps, le Parquet général près la Cour de Cassation serait en train d’investiguer sur la liste de 82 invalidés de la CENI. Les ministres, sénateurs, gouverneurs, vice-gouverneurs, mandataires et députés…sont désormais dans le collimateur de la justice.

La semaine en cours s’annonce rude. La Cour constitutionnelle se prononce, sauf imprévu, aujourd’hui lundi 8 janvier sur les deux requêtes en contestation des résultats provisoires de la présidentielle publiés par la CENI. Il s’agit de Théodore Ngoy, candidat président de la République et de David Mpala, un particulier, qui sollicitent tous deux l’annulation de la présidentielle pour plusieurs irrégularités.

La CENI, sous la direction de Denis Kadima, aura marqué d’une empreinte indélébile, l’histoire des élections en République démocratique du Congo dans son effort de donner aux Congolais leurs véritables élus à l’issue de ce cycle électoral. Néanmoins, la CENI promet de poursuivre l’invalidation des autres candidats avant la publication des résultats provisoires des élections législatives, municipales et communales après l'étude de différents éléments qui leur sont apportés.

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Blanc-seing !

Si les résultats provisoires  de la présidentielle ont permis à l’opinion de se faire une idée sur le vainqueur, il en est autant pour les législatives nationales et provinciales. Le travail, à ce stade, sera  laborieux du fait des cas de fraude et de tricherie décriés. La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) devra passer au peigne fin  les plaintes formulées par les différentes parties.

Entretemps, la loi accorde la possibilité des recours en contestations.

Il est prévu, à cet effet, le délai de dépôt des recours au plus tard, le mercredi 3 janvier 2024 et le délai de traitement desdits recours, le vendredi 5 janvier. La publication des résultats définitifs de l'élection du Président de la République par la Cour Constitutionnelle interviendra, le vendredi 12 janvier prochain.

Le délai d'examen du contentieux de l'élection présidentielle est de sept jours à compter de la date de la saisine de la Cour Constitutionnelle. Cependant, au cas où il n’y aurait aucun recours déposé à la Cour constitutionnelle, celle- ci devra proclamer les résultats définitifs dans les deux jours qui suivent l’expiration du délai de dépôt des recours, soit le 5 janvier courant.

Tout porte à croire que les principaux challengers de Félix  Tshisekedi,  à savoir, Moïse Katumbi, Martin Fayulu, Denis Mukwege… ne vont pas s’employer à cet exercice légal. Ces personnalités de l’Opposition ont, par contre,  appelé à l'annulation des élections générales, tout  en rejetant tous les résultats que publiés par  la CENI. Elles ont promis, en plus,  de ne pas saisir la Cour constitutionnelle en contestation, mais  plutôt d’organiser une série d'actions de rue pour obtenir l'annulation de ces  scrutins qu’ils considèrent, outre mesure, comme ayant été chaotiques.

Déjà, Martin Fayulu brandit l’article 64 de la Constitution qui stipule que tout Congolais a le devoir de faire échec à tout individu ou groupe d’individus qui prend le pouvoir par la force ou qui l’exerce en violation des dispositions de la présente Constitution. Toute tentative de renversement du régime constitutionnel constitue une infraction prescriptible contre la nation et l’Etat. Elle est punie, conformément à la loi.

Toute  interprétation viciée  de cet article risque,  malheureusement,  de conduire à la dérive.  Car, après tout, il  y a eu en RDC des élections générales,  conformément à la Constitution. Un Chef de l’Etat a été proclamé vainqueur. C’est dire que toute tentative de renversement du régime constitutionnel constitue une infraction punissable par la loi.

En attendant, se priver de droits de saisir la Cour constitutionnelle, donne un feu vert à Tshisekedi pour une reconduction entérinée cette haute Cour. Une façon, pour l’Opposition,  de s’avouer déjà vaincue alors qu’il y a autres échéances en vue. Mais, dans l’entretemps, la Communauté Internationale a déjà pris acte de la réélection de Félix Tshisekedi, tout  en conseillant aux opposants de recourir aux  voies légales, en cas de contestation.

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Ciel brumeux!

 

L’horizon politique congolais s’obscurcit alors que la CENI s’apprête à publier les résultats provisoires des élections 2023. La sommation des partiels, bureau de vote par bureau de vote, comme l’avait souhaité l’opposition, donne le candidat Tshisekedi largement vainqueur. Désarçonné, Martin Fayulu s’est entiché du paisible Prix Nobel congolais, Denis Mukwege, et de trois autres candidats à la présidentielle 2023, pour une marche aujourd’hui. Et pour cause : l’annulation des élections.

Pour 2023, le leader de l’Ecidé a tronqué sa casquette de la vérité des urnes de 2018, de commandant du peuple, de président élu… contre l’annulation pure et simple des élections. On a longtemps cru que c’est Moïse Katumbi qui détenait la paternité de cette réclamation d’annuler les scrutins avant même la publication officielle. Pour le besoin de la cause, Fayulu serait prêt à embrasser Moïse Katumbi pour faire échec à ce processus. Pourtant quand il a été question de se mettre d’accord autour d’une candidature commune de l’opposition, les deux leaders se sont copieusement insultés sur différents médias.

Rien de surprenant. On sait comment naissent ce genre de deal et la manière dont ils se terminent. Généralement l’un soupçonne l’autre d’accointance avec le pouvoir puis, c’est la fin. Quoi qu’il en soit, Martin Fayulu est décidé à braver l’interdiction de l’autorité en cette période délicate où la population est partagée entre les préparatifs de la Saint Sylvestre et la publication des résultats provisoires par la centrale électorale.

Contrairement à 2018, les chancelleries occidentales, l’UE, l’UA, la CEEAC…, tout en reconnaissant les failles logistiques dans l’organisation de ces scrutins, appellent toutes les parties à user des voies légales pour toute revendication en rapport avec ce processus électoral mais surtout, de s’abstenir de toute violence, de tout discours de haine… Comme qui dirait que la communauté internationale apporte déjà son soutien aux élections 2023.

Le gouvernement n’entend pas laisser le chaos s’installer alors que le processus électoral suit son cours. Martin Fayulu, quant à lui, n’espère plus rien de ces scrutins après avoir interdit aux membres de son parti de s’enrôler. Ceux qui ont vu venir le danger, se sont désolidarisés du mot d’ordre tandis que les autres ont coulé avec leur leader qui s’est finalement résolu de se présenter seul à la présidentielle sans aucun candidat aux législatives nationales et provinciales ou encore comme conseiller municipal.

Entretemps, le ministre de l’Intérieur a dit n’avoir pas pris acte de la marche de l’opposition qu’il accuse de violer  les dispositions légales qui prévoient que la contestation se fasse devant la Cour constitutionnelle. Et de marteler que ceux qui ne vont pas respecter les règles, trouveront les forces de défense et de sécurité devant eux. C’est donc la première confrontation de l’opposition avec les forces de l’ordre depuis la tenue des élections du 20 décembre dernier.

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A l’impossible nul n’est tenu!

Aux aléas techniques à travers divers bureaux de vote, la pluie n’a pas manqué au rendez-vous d’hier mercredi 20 décembre. C’est en début de soirée alors que les électeurs étaient massés devant les centres de vote attendant leur tour que la pluie est venue tout chambouler. Il fallait regagner la maison le plus rapidement de peur d’être surpris par cette averse.

Exceptionnellement, on est obligé de récupérer ces heures perdues. Entretemps, Denis Kadima n’a pas exclu l’hypothèse où le matériel arrive tardivement. Il a fait savoir que les gens vont voter même si ça signifie le faire le lendemain avant d’ajouter que : « Je ne vais pas vous dire que tous les bureaux vont ouvrir à l’heure et tous vont fermer à l’heure ».

C’est l’occasion pour ceux qui avaient planifié la contestation de monter au créneau en brandissant à leur faveur la Loi électorale. Ils soutiennent que la date limite de l’organisation des élections est le 20 décembre et non le 21 décembre.

A l’impossible nul n’est tenu. Il revient, cependant, à la Centrale électorale de concilier une rallonge de temps afin de permettre à ces élections générales de se tenir. Ramener à jeudi 21 décembre, le ciel ne va pas non plus s’abattre sur personne. La loi est faite pour réguler la vie en société mais, on ne peut l’entourer d’un certain fétichisme en acceptant de mettre en danger la vie de la population parce qu’il fallait coûte que coûte tout terminer au 20 décembre.

Déjà quand il s’est agi de l’enrôlement. La Centrale électorale a accepté de concéder à chaque aire opérationnelle une prolongation. Ce n’est pas pour autant que le processus a été bousculé. Donc, il y a rien de nouveau sous le soleil.

La pluie s’est achevée vers 19h40’ heure de Kinshasa. Les gens y sont quand même retournés. L’engouement populaire est resté présent auprès de Kinois qui, dès le but de cette journée appelaient déjà une prolongation. C’est pareil partout où les Congolais étaient appelés aux urnes.

Mais déjà, ceux qui ne jurent que par l’hécatombe de ce processus électoral, trouve là, une occasion de se frotter les mains. Ils ont commencé par attenter au serveur de la CENI. Denis Kadima a révélé, à ce propos, que le serveur de la Centrale électorale a été la cible de pas moins de 3 244 attaques de hackers au cours de la seule journée du lundi 18 décembre 2023.

La preuve de toute la prudence du gouvernement d’avoir entouré ce processus électoral de toutes les garanties de sécurité. On savait que tout pouvait arriver et de partout.

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Pétard mouillé!

 

 

Nous sommes à 48 heures de la tenue des élections générales en République démocratique du Congo. C’est le sprint final marqué par de nombreuses violences fomentées essentiellement par ceux qui ont longtemps préparé le lit de la contestation. Le glissement ou le dialogue n’a pas été possible. Les extrémistes de tout bord n’attendaient que cette opportunité pour refaire surface. Ce qui justifie les scènes de ralliement à tel ou tel autre présidentiable.

En attendant, le transport de matériels électoraux vers les différents sites a été résolu. Au moins, la RDC peut circonscrire ses vrais amis qui ne sont toujours pas parmi ses meilleurs voisins. Quoi de plus normal dès lors que le pays de Lumumba consolide sa démocratie par ce cycle électoral alors que ses voisins s’y prête difficilement. Désormais après 2018, des élections seront tenues en 2024. Cette continuité permettra désormais de pérenniser ce mode d’accès au pouvoir quoi que beaucoup reste à faire.

C’est sur ces entrefaites que naquit l’Alliance Fleuve Congo. Malheureusement, le contexte ne semble pas approprié d’autant plus que les yeux de la communauté internationale sont rivés sur la République démocratique du Congo parce qu’elle est de plain-pied dans les préparatifs des élections. Au front, les USA, après contacts avec Tshisekedi et Kagame, ont décidé d’une rallonge de cessez-le-feu pour deux nouvelles semaines. Ce délai prend en compte les élections du mercredi 20 décembre prochain.

Cette trêve s’impose au M23, appendice du pouvoir de Kigali, qui n’y a pas été associé dans ces contacts entre Kinshasa, Kigali et Washington. C’est en ce moment que surgit Corneille Nangaa, après avoir tout tenté en politique, aux côtés de cette coalition politico-militaire. D’entrée de jeu, le Département d’Etat qualifie cet acte d’affront  vis-à-vis du peuple congolais qui se prépare à exercer pacifiquement ses droits civils et politiques consacrés par la Constitution. Pour l’ambassade américaine, les Accords de Luanda et de Nairobi restent le seul cadre pour le retour de la paix à l’Est de la RDC.

Que deviendra le M23 après les élections de 2024? Visiblement, tout le monde est fatigué de ce mouvement militaire qui a condamné de nombreux Congolais à l’errance. Pendant ce temps, les troupes du contingent ougandais de la Force Régionale de la Communauté Est-Africaine, ont achevé leur retrait de la Région Est de la RDC.

On ne sera donc pas surpris de voir l’Union européenne et les USA actualiser leurs listes de sanctions après cette phase électorale. Mais déjà la Cour pénale internationales continue de documenter les affres des atrocités commises par le M23 à l’Est de la RDC.

Entretemps, les candidats achèvent officiellement leur campagne  électorale aujourd’hui 18 décembre. Moïse Katumbi a officiellement clôturé son périple électoral samedi dernier par la capitale cuprifère de la RDC, son fief naturel.

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