Le Bureau provisoire de la Chambre haute du Parlement s’apprête à passer le maillet à un Bureau définitif. L’unanimité affichée autour du choix de l’ancien Premier ministre Sama Lukonde semble remis en cause par certains sociétaires de l’Union sacrée. Une sorte de Cour du roi Pétaud où tout le monde a droit au chapitre et personne ne peut rien interdire à personne.
La Dynamique Agissons et bâtissons de Sama Lukonde est la 2ème force de cette majorité présidentielle avec plus de 40 députés nationaux, des élus provinciaux et sénateurs. Entretemps, le Chef de l’Etat, la première autorité de l’Union sacrée, a jeté son dévolu sur son ancien Premier ministre Sama Lukonde pour le perchoir du Sénat. Mais, c’est sans compter avec certains partis membres de la plateforme présidentielle qui décident de faire concurrence à cette désignation suprême.
De nouveaux critères sont évoqués pour justifier de nouvelles candidatures au perchoir du Sénat alors que tous se revendiquent de Tshisekedi comme le chef de la plateforme Union sacrée. Il a notamment été mentionné le principe du partage équitable et équilibré des postes en tenant compte de la représentativité des provinces et de la géopolitique. On insère dans cette dynamique les espaces linguistiques.
On subdivise le pays en quatre espaces linguistiques, à savoir : Tshiluba, Swahili, Kikongo et Lingala. Ce dernier ne serait pas représenté par un chef de corps. Pour ce, il exige que la présidence du Sénat soit confiée à une personnalité du quatrième espace linguistique provenant de l’UDPS et plus particulièrement de la Province de l’Equateur.
La Ligue nationale des Anamongo vient jouer, à son tour, sa partition avec le choix du sénateur Mukamba à la tête de cette Chambre des élus des élus au nom de l’espace Grand Equateur-espace Bangala.
A cette allure, les différents mouvements sociopolitiques peuvent se créer un critérium en vue de revendiquer la présidence de cette Chambre haute du Parlement. Les Congolais doivent rompre les barrières en termes de tribus ou de dialectiques pour une émergence de la nation congolaise et du vouloir vivre ensemble.
Il y a lieu, cependant, de reconnaitre que le patriarche Jonas Mukamba sort du lot en bravant le clivage ethno-tribal pour se faire élire pour le compte de la province de l’Equateur dont il n’est pas originaire. C’est des modèles, à l’instar de Feu Konde Vila Kinkanda qui s’est fait élire député au Nord-Kivu.
La RDC engagée dans le concert des nations se doit de transcender toute considération en rapport avec la tribu ou la province en vue de faire triompher la compétence des uns et des autres.
La Pros.
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