All Section

All Stories

L'UDS à la célébration du 80ème anniversaire de la victoire dans la grande guerre patriotique à Kinshasa

La représentation diplomatique de la Fédération de Russie en République Démocratique du Congo a célébré, ce jeudi 1er Mai 2025, le 80ème anniversaire de la victoire de l'ex-Union Soviétique sur le nazisme et le fascisme dans la Grande Guerre Patriotique de 1941 à 1945, avec huit jours d'avance.

Cette commémoration qui s'est déroulée à l'Ambassade de Russie a été marquée par trois temps forts, à savoir la marche du Régiment Immortel, le discours de l'Ambassadeur russe dans la capitale congolaise et la réception offerte aux invités.

La délégation de l'Union des Démocrates Socialistes, UDS, à cette manifestation a été conduite par son Président National, monsieur Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi, ami de la Fédération de Russie, et comprenait quelques cadres du Comité Directeur, du Bureau National de la Ligue des Femmes de l'UDS, LIFUDS, et de celui de l'Union de la Jeunesse de l'UDS, UJUDS.

S'agissant de la marche patriotique dite "Régiment Immortel" dirigée personnellement par l'Ambassadeur Karl Tikhaze, elle est partie de l'ambassade,  a emprunté l'avenue de la justice en direction de l'avenue Batetela avant de retourner à mi-chemin à l'ambassade. Quelques cadres de l'UDS et compatriotes congolais avaient porté, en signé de leur amitié à la Russie, le drapeau russe à l'avant-plan suivi du cortège dont chaque participant russe portait religieusement le portrait d'un membre de sa famille ayant combattu dans les rangs de l'armée rouge. Donc des héros. Émouvant! Une grande leçon du patriotisme!

La deuxième fresque c'est l'allocution de l'Ambassadeur Karl Tikhaze qui a expliqué la portée de cet évènement historique qui a apporté la paix à l'humanité entière. Il s'agit de la victoire de l'armée soviétique sur le fascisme qui a été la première puissance militaire à planter la bannière soviétique sur le monument de la Place Royale à Berlin, au cœur de la capitale allemande hitlérienne. Cette guerre a coûté, faut-il le rappeler, la vie à plus de 27 millions des citoyens soviétiques.

Le clou de la commémoration a été enfin  la réception offerte aux invités parmi lesquels des membres du contingent russe au sein de la Monusco, quelques diplomates accrédités en RD Congo, des personnalités congolaises et des congolais amis de la Fédération de la Russie.

Jean KABEYA MUDIELA NDUNGU/CP

L'UDS à la célébration du 80ème anniversaire de la victoire dans la grande guerre patriotique à Kinshasa
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Après la suspension de ses activités à travers le pays, Kinshasa : le PPRD alerte et dénonce le pillage de son siège national

Le Parti du Peuple pour la Reconstruction et le Développement, PPRD en sigle, est dans une dérive exceptionnelle depuis l’annonce de la suspension de ses activités à travers tout le territoire national par le Vice-Premier Ministre en charge de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières, Jacquemain Shabani, le 19 avril 2025. Il ne cesse de se victimiser et pointer du doigt le régime en place sous prétexte qu’il serait en train de « glisser vers la dictature ». C’est dans un communiqué publié ce mercredi 23 avril 2025 que ce parti de l’ancien président de la République Joseph Kabila a alerté et dénoncé « le pillage systématique orchestré par les éléments de la milice dite Forces du Progrès, affiliée au parti au pouvoir, l’UDPS, et cela en présence et sous le regard complice des forces de sécurité de l’Etat», lit-on. Ils interpellent, par contre, les organisations nationales et internationales garantes des droits humains et de la démocratie : « leur silence face à la montée inquiétante de l’autoritarisme sous le régime de Félix Tshisekedi est non seulement incompréhensible, mais coupable ». Ci-dessous, l’intégralité de leur communiqué.

ALERTE ET DÉNONCIATION OFFICIELLE

Le Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD) tient à alerter et à prendre à témoin l’opinion tant nationale qu’internationale sur les graves dérives en cours en République Démocratique du Congo.

En ce moment même, le siège national du PPRD est l’objet d’un pillage systématique orchestré par les éléments de la milice dite Forces du Progrès, affiliée au parti au pouvoir, l’UDPS, et cela en présence et sous le regard complice des forces de sécurité de l’État.

Nous avons appris que plusieurs de nos camarades ont été violemment agressés, certains grièvement blessés, d’autres arrêtés puis conduits vers des destinations inconnues, dans ce qui s’apparente à une opération de répression politique planifiée.

Le PPRD dénonce avec la plus grande fermeté cette barbarie d’État, manifestation flagrante d’un pouvoir qui glisse dangereusement vers la dictature. Il s’agit là d’une tentative claire d’étouffer toute voix discordante, d’instaurer une pensée unique et de transformer l’UDPS en parti-État.

Nous interpellons les organisations nationales et internationales garantes des droits humains et de la démocratie : leur silence face à la montée inquiétante de l’autoritarisme sous le régime de Félix Tshisekedi est non seulement incompréhensible, mais coupable.

Le PPRD appelle à la mobilisation de toutes les forces républicaines et démocratiques pour mettre un terme à ces dérives inacceptables. La République ne peut être confisquée par une seule faction politique.

La Patrie ou la Mort, nous vaincrons.

La lutte continue.

Après la suspension de ses activités à travers le pays, Kinshasa : le PPRD alerte et dénonce le pillage de son siège national
Ecrire un commentaire (1 Commentaire)

Suspension des activités du PPRD : Pour Josaphat Musamba, cette décision ne favorise pas la décrispation de la crise mais plutôt l’aggrave

Josaphat Musamba, chercheur et doctorant en sciences politiques à l’Université de Gand en Belgique, estime que la suspension des activités du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD) pourrait avoir des répercussions importantes sur la crise actuelle en RDC, si elle aboutit à une dissolution judiciaire.

Selon lui, la communication du ministère de l’Intérieur concernant cette suspension, motivée par l’ambiguïté du rôle du PPRD dans la crise sécuritaire à l’Est du pays, doit être accompagnée d’une décision judiciaire pour être pleinement légitime.

« Si le PPRD venait à être dissout, cela ne favoriserait pas la décrispation de la crise, mais la complexifierait davantage. De nombreuses personnes pourraient rejoindre la rébellion ou partir en exil. Je crains que cette mesure ne résolve pas directement le conflit », analyse Josaphat Musamba.

De son côté, le gouvernement congolais a annoncé samedi dernier la suspension sur toute l’étendue du territoire national des activités du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD), formation politique de l’ancien président Joseph Kabila, qu’il accuse de « silence complice » face à « l’agression rwandaise » dans l’Est de la République démocratique du Congo.

Dans un communiqué officiel signé par le vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur,  le ministère « dénonce et condamne » l’attitude jugée « ambiguë » de M. Kabila, sénateur à vie et autorité morale du PPRD, notamment pour n’avoir « jamais condamné l’occupation d’une partie du territoire national par l’armée rwandaise et ses supplétifs du M23/AFC », ni dans ses prises de parole, ni à l’occasion de son récent retour à Goma, une ville sous contrôle rebelle.

S’appuyant sur la loi n°04/002 du 15 mars 2004 sur les partis politiques, le ministère affirme que cette posture constitue une violation des obligations légales des formations politiques en matière de souveraineté et d’intégrité territoriale. Il indique par ailleurs avoir l’intention de saisir le parquet près la Cour constitutionnelle.

« Le Ministère de l’Intérieur rappelle aux partis politiques leurs obligations de veiller à la consolidation de l’unité nationale, à la préservation de la souveraineté de l’État congolais, à la sécurité et à l’intégrité du territoire », conclut le communiqué.

Michel Okaso

Suspension des activités du PPRD : Pour Josaphat Musamba, cette décision ne favorise pas la décrispation de la crise mais plutôt l’aggrave
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

RDC : le Ministère de l’Intérieur suspend les activités du PPRD !

Dans un communiqué officiel au ton ferme, le Ministère de l'Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières a annoncé la suspension des activités du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD) sur l’ensemble du territoire national. Cette décision intervient dans un contexte de tension exacerbée par l'occupation de certaines zones de l'Est de la RDC par les forces rwandaises et leurs alliés du M23/AFC.

Le Ministère accuse directement Joseph Kabila, ancien Président de la République, Sénateur à vie et Autorité morale du PPRD, d'adopter une "attitude ambigüe" face à cette agression armée. Il lui est notamment reproché de n’avoir jamais condamné publiquement cette occupation militaire, ainsi que d’avoir choisi de rentrer récemment en RDC par la ville de Goma, sous contrôle des forces ennemies, lesquelles auraient, selon le communiqué, assuré sa sécurité.

Le Ministère y voit un activisme suspect et un silence complice, estimant que ces actes violent l’article 6 de la loi portant organisation et fonctionnement des partis politiques, ainsi que les dispositions relatives au statut des anciens chefs de l’État. En conséquence, le ministère indique qu’il va saisir le Parquet près la Cour constitutionnelle pour porter ces faits à la justice.

Le communiqué rappelle aux partis politiques leur obligation de contribuer à l’unité nationale, à la souveraineté de l’État et à l’intégrité du territoire congolais. « Le silence coupable, voire complice, du PPRD dans cette guerre d’agression ne saurait être toléré », martèle le ministère dans ce document signé à Kinshasa.

La suspension du PPRD, ex-parti présidentiel et acteur central de la vie politique congolaise pendant près de deux décennies, marque un tournant politique majeur à la veille d'une année électorale décisive. Elle risque également de raviver les tensions au sein de la classe politique, alors que l’Est du pays reste le théâtre de violences continues.

La réaction officielle du PPRD ou de son autorité morale Joseph Kabila se faisait encore attendre au moment de la publication de cet article.

Patrice Piardon

 

RDC : le Ministère de l’Intérieur suspend les activités du PPRD !
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Pour préserver la Lomami contre les érosions : Cyrille Ngoyi appelle les Kabindais à une mobilisation collective

L’honorable Cyrille Ngoyi Sulu, député provincial de Lomami, a, dans une interview inclusive accordée à identitenews.net ce 15 avril, mis en lumière une crise silencieuse qui menace la ville héroïne de Kabinda. « Dans son nouvel ouvrage, Comment lutter contre les érosions à Kabinda », Cyrille Ngoyi Sulu ne se contente pas de décrire la situation, il fustige la timidité des autorités provinciales et appelle à une mobilisation collective pour préserver cette province.

Kabinda, connu pour sa richesse écologique et ses ressources naturelles, subit les conséquences des têtes d’érosions accélérées, un phénomène aggravé par le changement climatique et des pratiques humaines non durables, entraînant perte irréversible de terres cultivables et menace la survie des communautés locales. Les conséquences sont alarmantes : dégradation des habitats, insécurité alimentaire et déplacements de populations.

Le député Cyrille Ngoyi Sulu aborde cette problématique avec une approche pragmatique. Dans son livre, il explore les causes de l’érosion, mais insiste surtout sur les solutions. Il propose des idées novatrices et des stratégies concrètes pour lutter contre ce fléau, par exemple, il plaide pour :

La reforestation : Une initiative essentielle pour restaurer les écosystèmes dégradés. Des pratiques agricoles durables : Des méthodes qui respectent l'environnement tout en soutenant la production alimentaire.

La sensibilisation des communautés : Éduquer les habitants sur les enjeux environnementaux afin de les inciter à agir.

Cependant, ce livre ne se limite pas à un simple constat ; c’est un véritable cri d’alarme, Cyrille Ngoyi Sulu appelle les décideurs, les ONG et les citoyens à prendre conscience de l’urgence de la situation, « la protection de l’environnement ne doit pas être une option, mais une responsabilité collective, la province de Lomami doit être désenclavée, les mesures pour contrer les érosions doivent également être prises pour l'avenir d'un Kabinda propre » a t'il renchérit.

Parcourant ce livre, il met également en avant l’importance de l’éducation dans la lutte contre l’érosion en mobilisant les jeunes et en les sensibilisant aux enjeux écologiques d'où il espère créer une génération engagée pour la préservation de leur environnement.

Comment lutter contre les érosions à Kabinda "est bien plus qu’un ouvrage, c’est un guide de survie pour une région en danger, Cyrille Ngoyi Sulu, par son engagement et son expertise, ouvre la voie à un dialogue essentiel sur la protection de l’environnement à Kabinda.

Ce livre, qui comprend 17 chapitres riches en informations et en recommandations pratiques, est une lecture indispensable pour quiconque souhaite comprendre les enjeux environnementaux actuels et s’engager dans des actions concrètes pour un avenir durable d'où à travers son initiative, Ngoyi Sulu démontre qu’il est encore possible de sauver Kabinda, à condition d’agir maintenant.

La Pros.

Pour préserver la Lomami contre les érosions : Cyrille Ngoyi appelle les Kabindais à une mobilisation collective
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)
Image

Download Our Mobile App

Image
Image