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Dialogue national inclusif : le CNSA sonne l’alerte et appelle à l’arbitrage de Félix Tshisekedi !

Réuni en session plénière extraordinaire le 2 septembre 2025 à Kinshasa, sous la présidence de Joseph Olenghankoy Mukundji, le Conseil National de Suivi de l’Accord et du Processus Electoral (CNSA) a tiré la sonnette d’alarme sur la persistance d’une crise sécuritaire et humanitaire jugée alarmante. Inscrivant à son agenda unique l’organisation d’un dialogue national inclusif, l’institution sollicite l’implication directe du Président de la République afin de favoriser la tenue rapide de ce forum, présenté comme la clé du retour à la paix, à la réconciliation et à la préparation d’élections apaisées et crédibles.

 

République Démocratique du Congo
CNSA – Conseil National de Suivi de l’Accord et du Processus Electoral
Le Cabinet du Président

COMMUNICATION DU CNSA N°037/CNSA/2025 du 02 SEPTEMBRE 2025

Vu la Résolution 2348 du Conseil de Sécurité des Nations Unies, adoptée à sa 7910ᵉ séance le 31 mars 2017, prenant acte de la création du CNSA, conformément à l’article 6 de la Loi organique n°18/023 du 13 novembre 2018 et aux chapitres VI et VII de l’Accord politique global et inclusif du 31 décembre 2016, le Conseil National de Suivi de l’Accord et du Processus Electoral, en sigle CNSA, s’est réuni le mardi 02 septembre 2025 en session plénière extraordinaire, en son siège de Kinshasa, sous la présidence de Son Excellence Monsieur le Président Joseph Olenghankoy Mukundji.

Un seul point était inscrit à l’ordre du jour : l’organisation du dialogue national inclusif.

Le CNSA réaffirme que la situation sécuritaire du pays demeure très alarmante. Face à la crise humanitaire qui sévit dans plusieurs coins de la République, il est urgent de convoquer un dialogue national inclusif tant attendu par les Fils et Filles du pays. Ce dialogue vise à rétablir la paix, la sécurité, la réconciliation nationale ainsi que la confiance mutuelle indispensable à l’organisation des élections générales apaisées, libres, inclusives et transparentes, conformément à l’esprit et à la lettre de l’Accord politique global et inclusif du 31 décembre 2016.

Le CNSA demande au Président de la République, Chef de l’État, qui a réaffirmé son attachement à la tenue d’un tel forum, d’apporter son haut arbitrage pour que ce dialogue inclusif ait lieu dans les meilleurs délais.

Le CNSA décide de poursuivre ses discussions sur les conditions et les modalités d’organisation de ce dialogue en vue de mettre fin aux souffrances inqualifiables que subissent nos populations.

Que l’Eternel Dieu nous guide.

Commencée à 10 heures 35 minutes, la séance plénière a pris fin à 18 heures 17 minutes.

Fait à Kinshasa, le 02 septembre 2025

Joseph OLENGHANKOY MUKUNDJI

Président

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Invité au dialogue de la Fondation Thabo Mbeki, Martin Fayulu : le rejet systématiquement !

Non sans étonnant que le dialogue proposé par la Fondation Thabo Mbeki, fondation sud-africaine dévouée pour la promotion de la paix, la stabilité et l'intégration africaine, serait mal accueilli par la classe politique congolaise qui place toute son énergie dans un dialogue congolo-congolais autour des enjeux sécuritaires et politiques qui secouent le pays. Martin Fayulu, acteur politique congolais de premier rang a, dans une correspondance adressée à M. Max Boqwana, Chief Executif Officer de cette fondation, rejeté systématiquement l’invitation lui envoyée pour prendre part à ces assises qui devront naturellement débuter aujourd’hui 3 septembre 2025 et se clôturer le 6 septembre prochain.

Proposition de réorientation

Organiser un dialogue continental sur la paix et la sécurité, avec un accent particulier sur la situation sécuritaire qui prévaut dans l’Est de la République Démocrate du Congo est, pour l’opposant congolais, une coutume qui entre dans les objectifs majeurs de cette fondation.

Cependant, le politique congolais s’interroge sur la pertinence de cette table ronde qui ne présente aucune feuille de route détaillée du point de vue liste de participants, thématiques abordées, agenda des panels ainsi que les dispositions protocolaires mises en place avant, pendant et après le dialogue. Il voit en cela une organisation biaisée d’un événement d’une importance capitale pour une solution éventuelle face à la crise sécuritaire qui sévit dans l’Est du pays et dans la sous-région des Grands-Lacs. Un « flou » qui suscite une certaine perplexité, s’indigne l’auteur de la lettre.

Appel à soutenir le dialogue national inclusif en RDC

Sous l’égide du tandem CENCO-ECC, et aujourd’hui portée par toutes les confessions religieuses ainsi que les autorités coutumières et traditionnelles, l’initiative du dialogue national inclusif congolais prend de plus en plus de l’ampleur dans le sphère politique – majorité et opposition – ainsi que la société civile qui s’active pour embarquer dans le navire qui pourrait être, selon les initiateurs, une issue de sortie de cette crise qui a longtemps durée dans la partie orientale du pays.

Martin Fayulu a rappelé à son correspondant que ce processus demeure actuellement en gestation et qu’il est pris à bras le corps par la majorité de la population.

«Cette initiative, soutenue par une large majorité de la population, vise une résolution endogène, pacifique et durable des crises profondes qui affectent notre nation », a-t-il déclaré.

L’opposant congolais a, par contre, invité cette fondation à s’investir davantage dans le processus de Kinshasa, en lui accordant une chance d’avoir lieu, et à encourager les parties prenantes au conflit à s’engager pour une paix durable dans l’Est du pays. Car, la feuille de route structurée présentée par les leaders spirituels dépeint les contours d'un dialogue « véritablement représentatif, inclusif et porteur d'espoir ».

« Je formule donc le vœu que la Fondation Thabo Mbeki accorde la priorité au processus de Kinshasa, en encourageant la participation de l'ensemble des acteurs nationaux, sans exclusive. Un appui sincère à cette initiative interne, relayé à l'échelle régionale et internationale, serait non seulement pertinent et légitime, mais également porteur d'un véritable impact pour la paix durable en RDC », a-t-il lancé cette invitation à la Fondation Thabo Mbeki.

Un seul facilitateur pour la paix en RDC

Le leader de l’ECIDé et président de la plateforme Lamuka a rappelé que la facilitation dans les conflits sécuritaires qui menacent l’intégrité territoriale de la RDC ainsi que sa souveraineté est placée sous l’influence du président togolais Faure Gnassingbé. Désigné par l’Union africaine dans ce processus de paix en RDC, il s’adjuge cette mission lui confiée aux côtés de quatre collaborateurs, tous anciens chefs d’Etats africains qui militent « pour une solution africaine concertée et renforcent la nécessité de coordonner les efforts autour de la dynamique inclusive déjà amorcée sur le terrain ».

César Nkangulu

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Dans une tentative d’un nouveau recours : La requête de Matata Ponyo rejetée hier par la Cour constitutionnelle

Ne s’avouant pas vaincu, l’ancien Premier ministre a tenté une nouvelle action judiciaire pour annuler sa condamnation. Nouveau coup d’épée dans l’eau. En effet, lors de son audience publique d’hier jeudi 28 août, la Cour constitutionnelle, statuant en premier et dernier ressort, s’est déclarée incompétente de statuer sur la requête de Matata Ponyo, ancien Premier ministre et leader du LGD.

La Cour constitutionnelle avait condamné mardi 20 mai Augustin Matata Ponyo, à 10 ans des travaux forcés, à son inéligibilité pour 5 ans. Elle avait aussi ordonné son arrestation immédiate et la saisie de ses biens meubles et immeubles au prorata des fonds détournés. Quelques jours, il a pris poudre d’escampette avant de se retrouver en Belgique comme exilé politique

L’ancien Premier ministre de 2012 à 2016 et député national avait été reconnu coupable de détournements de 156.849.413 dollars américains avec l'ancien gouverneur de la Banque centrale du Congo, des fonds destinés au développement du parc agro-industriel de Bukanga-Lonzo, dans l’est de Kinshasa, et de 89 millions de dollars américains avec le prévenu sud-africain Globler.

Sur les faits, la Cour parle de plusieurs surfacturations non justifiées émises par Christo Grobler sous la supervision et l’indifférence de l’ancien Premier ministre. D’après la Cour, AFRICOM bénéficiait des exonérations. Alors rien ne pouvait justifier les surfacturations dues aux frais de carburant, à en croire le sud-africain.

Rien ne pouvait ainsi justifier le détournement de 89 millions de dollars à charge d’Augustin Matata, Deogratias Mutombo qui facilitait le décaissement des fonds détournés, participant ensemble au modus operandi de l’entreprise criminelle avec de passation des marchés imaginaires.

Cette affaire a suscité des tensions à l’Assemblée nationale notamment, autour de la question des immunités parlementaires de Matata Ponyo. Vital Kamerhe, Président de l’Assemblée nationale, a dénoncé une violation de la Constitution, estimant que le député Matata Ponyo ne pouvait être jugé sans la levée préalable de ses immunités.

Cette position a été contestée par le président de la Cour constitutionnelle, Dieudonné Kamuleta. Ce dernier a rappelé que la procédure avait dépassé la phase pré-juridictionnelle où l’autorisation de poursuites est requise. Il avait, par ailleurs, appelé au respect de la séparation des pouvoirs.

La Pros.

 

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Après la réquisition de la peine de mort : Moïse Katumbi prend fait et cause pour Joseph Kabila

Le réquisitoire de peine de mort du ministère public à l’encontre de l’ancien Président Joseph Kabila, a été à la base d’un tollé général qui a secoué le microcosme politique. C’est de cette façon que le parti Ensemble pour la République de Moïse Katumbi, est monté au créneau pour réagir samedi 23 août dernier en affirmant qu’il s’agit d’une démarche politique et cynique de la part du pouvoir, destinée à réduire au silence un acteur majeur de la scène politique congolaise.

Dans une déclaration officielle diffusée le 23 août, au lendemain des réquisitions du ministère public dans l’affaire visant Joseph Kabila, Ensemble a dénoncé une justice aux ordres et a alerté sur les conséquences potentiellement graves d’une telle décision.

Et le secrétaire général dudit parti, Dieudonné Bolengetenge Balea, de préciser : “La réquisition de la peine de mort contre l’ancien président Joseph Kabila par un ministère public aux ordres n’est pas une procédure judiciaire ; c’est une manœuvre politique cynique qui vise à semer la terreur et à diviser un peuple déjà meurtri”.

Dans ce texte, la formation de Katumbi dresse un constat sévère sur l’état de la justice sous le président Félix Tshisekedi. Elle affirme : “Qu’on ne s’y trompe pas : cette instrumentalisation de la justice n’a rien à voir avec l’État de droit. C’est une arme de répression massive contre tous ceux qui refusent la pensée unique”, accusant le régime de recourir à des « faux procès, persécutions, enlèvements, arrestations arbitraires, exils forcés, assassinats restés impunis ».

Le communiqué poursuit en indiquant : “Aujourd’hui, c’est Joseph Kabila. Demain, ce sera chaque voix libre, chaque congolais qui ose dire non.”

Ensemble pour la République souligne aussi le risque qu’une exclusion de Kabila de la scène politique entraîne une radicalisation. “Exclure un acteur clé comme Joseph Kabila, c’est le pousser ainsi que d’autres à la radicalisation et ouvrir la voie au chaos. C’est condamner les processus de Doha et de Washington à l’échec. C’est jouer avec le feu”, avertit le document.

Tout en critiquant fermement le régime, le parti réaffirme son attachement au dialogue politique. “La paix ne naîtra pas de la terreur, mais du dialogue. Nous appelons le peuple congolais, la société civile, les forces politiques responsables à exprimer leur indignation face à cette dérive totalitaire. Ce dialogue inclusif, sous médiation crédible, est la dernière chance pour sauver la RDC du gouffre”, peut-on encore lire.

La déclaration s’achève sur une note de détermination. “Le régime peut tenter de museler les voix, mais il n’étouffera jamais la vérité. Nous resterons debout, aux côtés du peuple, pour une justice équitable, une réconciliation véritable et une paix durable. La RDC ne doit être l’otage des ambitions de personne ; elle appartient à son peuple”, conclut Ensemble pour la République.

La Pros.

 

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Accusé de collusion avec Tshisekedi : Martin Fayulu n’acceptera jamais un cadeau empoisonné

A l’issue de la journée de réflexion réservée aux jeunes du parti politique ECIDE, tenue ce mardi 19 août 2025 à Kinshasa, Martin Fayulu Madidi, président de cette formation politique, est sorti de sa réserve pour balayer d’un revers de la main les accusations selon lesquelles il aurait tendu la main à Félix Tshisekedi pour de l’argent.

Après la rencontre qui avait eu lieu entre le président Félix Tshisekedi ainsi que l’opposant Martin Fayulu au palais du peuple, plusieurs réactions tendant à dérouter l’opinion ont été véhiculées dans les plateformes. On accuse le patron de l’ECIDE d’avoir visé l’argent. Une allégation fustigée par Fayulu qui affirme que l’idéal de leur rencontre était de sauver l’intégrité nationale, mettre sur la table la question de l’insécurité qui ronge énormément la partie Est du pays et non d’accepter de don empoisonné.

«Moi, j’ai été candidat président de la République. C’était pourquoi ? Pour m’amuser ? Non, c’était pour diriger ce beau pays qu’est la RDC. J’ai des défis à relever pour cette nation, mais je n’accepte pas de cadeau empoisonné. Je ne pratique pas la langue de bois. Si certains pensent qu’ils peuvent intimider les autres, en tout cas pas moi », a lancé celui qu’on surnomme « le Commandant du peuple ».

Par ailleurs, Fayulu a ajouté : « J’ai assumé plusieurs fonctions dans ma vie, notamment à l’Assemblée nationale. Qui peut dire qu’il m’a corrompu ? J’attends encore que l’on apporte la preuve que je me suis arrangé avec Félix Tshisekedi pour qu’il me donne le pouvoir. C’est un mensonge cousu de fil blanc. »

Évoquant son parcours, le président de l’ECIDé a souligné : « Je suis né ici, dans la capitale de la RDC, et j’ai gravi tous les échelons. J’ai été directeur d’une société pétrolière. Savez-vous ce que cela représente d’être Directeur général d’une société pétrolière au Nigeria ? C’était une fonction stratégique, je pouvais tout faire pour devenir millionnaire. Mais mon éthique et ma crainte de l’Éternel m’ont empêché de céder à la corruption. J’ai également travaillé à ExxonMobil comme Directeur général, avec siège en Éthiopie. Là encore, j’aurais pu, par la contrebande, m’enrichir illicitement. Posez-vous la question : ai-je pris l’argent de quelqu’un ? Non et non. Je vous mets au défi d’enquêter. »

Enfin, revenant sur le dialogue politique qu’il réclame, Fayulu a conclu : « Si nous allons au dialogue, que j’appelle de tous mes vœux et qui constitue la raison principale de mon combat, je me soumettrai aux décisions qui en sortiront ».

Jackson Mutamba

 

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Porte-parole de la coalition LAMUKA : Prince Epenge donne les raisons de l’absence de sa plateforme dans Suminwa II

Prince Epenge, président de l’ADDCONGO et porte-parole de la coalition LAMUKA, arrivé à Kinshasa samedi 9 août 2025 après un séjour en Europe, a réagi au remaniement de Suminwa II.

Prenant la parole devant une foule immense à l’aéroport international de Ndjili, le président de l’ADDCONGO s’est exprimé en ces termes : « Nous avons refusé d’intégrer le Gouvernement Suminwa II, parce que nous de la coalition LAMUKA, nous voulons le bonheur du peuple congolais. Ce Gouvernement ne fera rien, on a fait que permuter les gens, rien de bon ne peut sortir de ce gouvernement et le peuple congolais ne va rien profiter’’, a-t-il dit

Avant de faire savoir que : "Félix Tshisekedi avait souhaité que LAMUKA intègre le nouveau gouvernement, mais nous avons refusé. L'urgence aujourd'hui, c'est pacifier le pays, c'est-à-dire, libérer les territoires occupés, réconcilier les congolais, et amorcer les réformes électorales, parce que nous sommes en deux ans et demi, soit 30 mois de la fin du mandat de Félix Tshisekedi. Pour nous, il est hors de question qu'on puisse différer le dialogue pour gagner du temps afin de préparer un glissement", a-t-il affirmé.

Et de poursuivre : " les congolais meurs en silence, on mange difficilement, et il n'y a pas d'emploi. Il faut qu'il y ait un cadre d'échanges pour que nous puissions réfléchir. Nous nous battons pour avoir le pouvoir, mais nous voulons un pouvoir avec dignité, un pouvoir pour résoudre les problèmes du pays, et non un pouvoir pour intimider les gens ou chercher l'honneur".

Pour rappel, Félix Tshisekedi a échangé, jeudi 5 juin dernier, avec l'opposant congolais Martin Fayulu, à Kinshasa. Accompagné de Prince Epenge et d'autres cadres de LAMUKA, le leader de l'Ecidé -Engagement citoyen pour le développement - a, à l’issue de près de 2 heures d’entrevue, réaffirmé motiver sa démarche dans le cadre de la cohésion nationale.

Interrogé sur une éventuelle participation dans les institutions, Martin Fayulu Madidi a répondu que ce point n’a pas fait l’objet de discussions. C’est depuis la rencontre de l’opposition à Genève en novembre 2018 que les deux personnalités avaient rompu leur collaboration.

Michel Okaso

 

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