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Au-delà de l’appel au retrait immédiat et inconditionnel de ses troupes, Onu : Félix Tshisekedi exige des sanctions ciblées contre le Rwanda ! 

Il aura eu les mots justes pour désigner par son nom, le pays agresseur de la RD. Congo. Hier, en effet, du haut de la prestigieuse tribune de l’Onu, au cours de la 79ème session de l’Assemblée Générale à New York, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la RD. Congo, a exigé des sanctions ciblées contre le Rwanda. Aussi, a-t-il  appelé, en même temps,  au retrait immédiat et inconditionnel de ses troupes opérant dans l’Est de la RD. Congo.

Rôle déstabilisateur

«La résurgence du groupe terroriste M23, soutenu par le Rwanda, a provoqué une crise humanitaire sans précédent, avec près de 7 millions de déplacés internes... Nous appelons la communauté internationale à condamner fermement ces actes et à imposer des sanctions ciblées contre le Rwanda pour son rôle déstabilisateur», a-t-il rappelé.

«Il est essentiel de renforcer la traçabilité des minerais stratégiques, indispensables aux équipements technologiques, afin d'assurer une exploitation responsable et durable de nos ressources », a-t-il dit. 

 « La RDC est résolument engagée dans la mise en œuvre de la feuille de route adoptée dans le cadre du processus de Luanda, que je soutiens fermement, qui promeut un dialogue de haut niveau visant à restaurer la confiance entre la RDC et le Rwanda, tout en minimisant le risque que la crise sécuritaire actuelle ne dégénère en conflit régional”, a-t-il ajouté.

La RDC dans la course au Conseil de Sécurité de l’Onu

‘’Je ne saurais conclure sans rappeler qu’après plus de trois décennies d’absence au Conseil de sécurité, la République Démocratique du Congo se porte à nouveau candidate, soutenue par l’Union Africaine et par la Communauté de Développement de l’Afrique Australe (SADC), au poste de membre non-permanent pour la période 2026-2027, lors des élections qui se tiendront à New York en juin 2025. La République Démocratique du Congo a déjà occupé cette fonction entre 1982-1983 et 1990-1991, périodes durant lesquelles elle a œuvré à la promotion de la paix, de la sécurité et de la stabilité en Afrique et dans le monde. Une fois élue, la République Démocratique du Congo entend jouer un rôle proactif au sein du Conseil de sécurité, participant à la revitalisation de la Charte des Nations Unies et contribuant de manière constructive aux débats et aux actions qui en découlent.

Mon pays sollicite donc, le soutien de tous les Etats membres en vue de son élection’’, a-t-il conclu.

La Pros.

DISCOURS DE SON EXCELLENCE MONSIEUR FELIX-ANTOINE TSHISEKEDI TSHILOMBO, PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO A LA 79ème SESSION ORDINAIRE DE L’ASSEMBLEE GENERALE DES NATIONS UNIES

Monsieur le Président de l’Assemblée générale des Nations Unies, C'est avec un immense honneur que je m'adresse à vous aujourd'hui, pour la première fois depuis que le peuple Congolais m'a renouvelé sa confiance en m'élisant pour un second mandat à la tête de notre nation. Ayant eu l'occasion de prendre la parole devant vous par le passé, je suis particulièrement ému de pouvoir le faire à nouveau en ce moment significatif pour notre pays.

Je tiens à vous féliciter, Monsieur Philémon YANG, pour votre élection à la présidence de cette 79ème Session, de même que je rends hommage à vos prédécesseurs pour leur engagement constant au service de cette institution. Le thème de cette session, « Ne laisser personne de côté : agir ensemble pour faire progresser la paix, le développement durable et la dignité humaine pour les générations futures », résonne particulièrement avec nos aspirations en République Démocratique du Congo.

Monsieur le Président, Monsieur le Secrétaire général des Nations Unies, Mesdames et Messieurs les Chefs d’Etat et de gouvernement,

Mesdames et Messieurs les Chefs de délégation,

Le multilatéralisme et le respect d’un système mondial basé sur des règles ont été des piliers essentiels pour soutenir la paix, la sécurité, la santé et la prospérité à travers le monde depuis près de quatre-vingts ans. Les Nations Unies incarnent ces valeurs fondamentales et demeurent un acteur incontournable face aux défis majeurs que l’humanité doit surmonter : qu’il s’agisse de garantir la sécurité, de maîtriser le changement climatique ou de lutter contre la pauvreté. Cette réalité nécessite une coopération multilatérale renforcée. Cependant, le noble idéal des rédacteurs de la Charte des Nations Unies — celui de servir d’instrument par lequel tous les pays régulent leur comportement — semble s’effacer. Le socle de la sécurité collective qu’elle a établi, vacille.

Nous avons la responsabilité de conjuguer nos efforts et de réaffirmer notre engagement envers le multilatéralisme, qui est la clé de solutions véritablement transformatrices face aux défis qui rongent notre monde.

Comme l’a si bien exprimé Dag Hammarskjöld, ancien Secrétaire général de l’ONU, dont le sacrifice en faveur de la paix en République Démocratique du Congo nous rappelle la gravité de notre mission, je cite : « Le but de l’ONU n’est pas d’emmener l’humanité au paradis, mais de la protéger de l’enfer. » fin de citation. En cette période critique, le multilatéralisme revêt une importance cruciale.

Il permet de répondre aux menaces communes, de protéger notre planète et de renforcer la société civile ainsi que les droits humains. En effet, nous ne pouvons ignorer la montée alarmante des discours belliqueux et le rétablissement indécent de pratiques d’agression armée et de pillage des ressources naturelles, affectant tous les continents. Le conflit russo-ukrainien qui persiste et continue d’affecter la région n’est qu’une manifestation parmi tant d’autres qui menacent la paix dans le monde.

Le Yémen, le Soudan, la Syrie ou encore le terrible drame qui se passe dans la bande de Gaza entrent dans le lot pour lequel le multilatéralisme jouerait pleinement son rôle. Il est impératif d’agir ensemble pour progresser vers la paix, le développement durable et la dignité humaine, garantissant ainsi un avenir meilleur pour les générations futures. Ne laissons personne sur le chemin. Tel est le message clair et pertinent qui inspire la thématique sélectionnée pour orienter les travaux de la 79ème Session de cette illustre Assemblée. Monsieur le Président, Le « Pacte pour l’Avenir » et ses annexes- le Pacte numérique mondial et la Déclaration sur les générations futures- que nous avons adopté lors du récent Sommet de l’Avenir, soulignent l'importance d'une collaboration active pour atteindre une vision commune d'un avenir pacifique et prospère. Ces documents représentent un engagement essentiel pour mettre fin aux conflits, lutter contre l'extrême pauvreté et la faim, et aborder des défis tels que les déplacements de populations, l'immigration clandestine, l'insécurité alimentaire, les pandémies et les risques des nouvelles technologies. Parallèlement, le Pacte Mondial Numérique se positionne comme un pilier essentiel dans notre quête d'un avenir prospère, au cœur de la quatrième révolution industrielle, où les technologies numériques sont devenues incontournables. Cette transformation numérique représente une occasion sans précédent d'atteindre les Objectifs de Développement Durable d'ici 2030, notamment pour les pays les moins avancés.

Elle vise à réduire la fracture numérique et à intégrer les populations non connectées dans des services digitaux à fort impact social. Cependant, pour relever ce défi majeur inhérent à la révolution du numérique, des réformes globales sont nécessaires, impliquant une réévaluation de l'architecture financière internationale et un financement adéquat.

C'est pourquoi,  la République Démocratique du Congo aspire à attirer des investissements pour développer la connectivité en Afrique et appelle à la coopération des partenaires multilatéraux et des opérateurs de télécommunications, avec à la clé un transfert des connaissances. En effet, l'accompagnement au processus de maillage du pays est une solution prometteuse pour relier le Sud et le Nord de l'Afrique ainsi que relier l'Océan Indien à l'Océan Atlantique.

Cela comprend la formation de partenariats viables autour du projet hydroélectrique Grand Inga, qui vise à répondre à la demande énergétique croissante de notre continent, exacerbée par la prolifération des objets connectés.

De plus, il est essentiel de renforcer la traçabilité des minerais stratégiques, indispensables aux équipements technologiques, afin d'assurer une exploitation responsable et durable de nos ressources.

Par ailleurs, la pleine participation et l'engagement des jeunes, tant des filles que des garçons, sont également primordiaux pour bâtir une société durable et inclusive. Ce principe constitue le fondement de la Déclaration sur les Générations Futures, soulignant notre responsabilité envers les générations à venir et l'importance des décisions qui garantissent leur épanouissement. Pour l'Afrique, sa jeunesse représente un atout majeur pour sa prospérité future. Investir dans l'éducation  notamment,  dans les domaines des STEM (Science, Technologie, Ingénierie et Mathématiques), et créer des environnements propices à l'innovation est crucial. Il est essentiel de remédier à la déconnexion entre une population jeune en forte croissance et le marché de l'emploi, en fournissant les compétences nécessaires à leur intégration.

Monsieur le Président,

La situation dans l’Est de la République Démocratique du Congo est particulièrement préoccupante. La résurgence du groupe terroriste M23, soutenu par le Rwanda, a provoqué une crise humanitaire sans précédent, avec près de 7 millions de déplacés internes. Cette agression constitue une violation majeure de notre souveraineté nationale. Nous appelons la communauté internationale à condamner fermement ces actes et à imposer des sanctions ciblées contre le Rwanda pour son rôle déstabilisateur. Nous exigeons le retrait immédiat et inconditionnel des troupes rwandaises de notre territoire. Bien que les récentes initiatives diplomatiques, telles que les pourparlers de Luanda, soient encourageantes, elles ne doivent aucunement occulter l’urgence de cette action essentielle.

La République Démocratique du Congo s’engage activement à établir une paix durable dans l’Est du pays et à promouvoir le développement économique ainsi que le bien-être social des communautés meurtries par ce conflit armé. Elle ne ferme, cependant, pas la porte à toute opportunité qui l’amènera à cette paix tout en n’aliénant pas sa souveraineté, encore moins son intégrité territoriale. Dans cette optique, elle est résolument engagée dans la mise en œuvre de la feuille de route adoptée dans le cadre du processus de Luanda, que je soutiens fermement, qui promeut un dialogue de haut niveau visant à restaurer la confiance entre la République Démocratique du Congo et le Rwanda, tout en minimisant le risque que la crise sécuritaire actuelle ne dégénère en conflit régional.

En outre, mon pays demeure ouvert à toute autre initiative de nos partenaires qui concourrait à l’atteinte de cet objectif noble de paix.

La République Démocratique du Congo réaffirme sa ferme volonté de garantir une paix durable. Sous mon impulsion, nous sommes résolus à poursuivre la mise en œuvre du Programme de Désarmement, Démobilisation, Relèvement Communautaire et Stabilisation, le P-DDRCS, clé de notre stratégie nationale pour désarmer, démobiliser et réintégrer les combattants, en leur offrant des perspectives économiques viables et durables ; tout en stabilisant les zones touchées par les conflits. En assurant une transition post-MONUSCO, nous priorisons également le rapatriement des combattants étrangers. Le P-DDRCS est un levier crucial pour la paix en République Démocratique du Congo, et j’invite nos partenaires et amis à le soutenir. Par ailleurs, des milliers de victimes du génocide pour des gains économiques en République Démocratique du Congo (en abrégé GENOCOST) continuent de subir les conséquences dévastatrices d’un passé marqué par la violence et l’impunité. Reconnaître et traiter les effets de cette tragédie est crucial pour favoriser le rétablissement et la reconstruction des communautés touchées. Au-delà de l’aide humanitaire immédiate, une approche à long terme centrée sur la justice, la réconciliation et le développement durable est essentielle pour permettre aux victimes de se reconstruire et de retrouver une vie digne.

C’est pourquoi le Gouvernement de la République Démocratique du Congo a décidé d’institutionnaliser la journée du 2 août, journée du GENOCOST, dédiée aux victimes des crimes odieux perpétrés par des rebelles soutenus par des multinationales et des Etats de la région. C

ette journée incarne une communion nationale, permettant de confronter un passé douloureux pour aller de l’avant. Elle est essentielle pour renforcer la conscience historique de notre pays et affirmer la détermination de la nation à prévenir la répétition de telles barbaries. Monsieur le Président, Le terrorisme constitue une menace sérieuse pour la paix et la sécurité internationales, touchant toutes les régions du monde.

Après avoir sévi en Asie, en Europe occidentale et en Amérique du Nord, ce fléau semble désormais s’enraciner en Afrique. En tant que membre de la coalition mondiale contre l’Etat islamique, la République Démocratique du Congo exhorte les Nations Unies à intensifier leurs actions pour mettre en œuvre les recommandations de cette organisation, notamment dans le cadre du processus d’Aqaba. Le terrorisme, qui sévit dans l’Est de notre pays, est étroitement lié au pillage et à l’exploitation illégale de nos ressources naturelles. Ces activités criminelles alimentent l’insécurité et financent des groupes armés, exacerbant les conflits dans la région des Grands Lacs. Par conséquent, il est impératif que les Nations Unies envisagent des sanctions sévères contre les acteurs responsables de ces crimes économiques, afin de briser ce cercle vicieux et de favoriser la paix, le développement durable, et la dignité humaine pour les générations futures.

Monsieur le Président,

Selon le dernier Rapport d’Examen National Volontaire des Objectifs de Développement Durable (ODD), la République Démocratique du Congo (RDC) a réalisé des avancées significatives vers plusieurs cibles des ODD grâce à des réformes et interventions majeures. Depuis 2019, le gouvernement a mis en place une réforme ambitieuse pour assurer la gratuité de l’enseignement de base, permettant à près de 4 millions d’enfants de rejoindre l'école. En outre, plusieurs mesures ont été prises pour renforcer la protection sociale, introduire la Couverture Sanitaire Universelle et promouvoir l'égalité des sexes, ainsi que pour favoriser le développement des infrastructures et une industrialisation rapide à travers, notamment la création de Zones Economiques Spéciales. Malgré ces progrès, le Rapport mondial sur les Objectifs de Développement Durable (ODD) souligne qu’au rythme actuel, la République Démocratique du Congo ne pourra pas atteindre les ODD d'ici 2030, en raison des inégalités et de la vulnérabilité persistantes exacerbées par des conflits armés.

Face à ce défi, une feuille de route comprenant des actions, interventions et réformes spécifiques a été élaborée afin d'accélérer les progrès et de répondre aux enjeux de l'Agenda 2030, avec déjà certaines mesures mises en œuvre pour que la RDC soit en adéquation avec les ODD en 2030. Pour cela, la République Démocratique du Congo nécessite des investissements annuels d’environ 32 milliards de dollars.

Il est donc indispensable de renforcer les partenariats pour des investissements durables et de promouvoir la paix afin de permettre un développement socio-économique stable. Au registre des réponses mondiales aux défis climatiques et la promotion des énergies renouvelables, la République démocratique du Congo, qui a déjà affirmé son engagement en faveur d'une action climatique ambitieuse, souligne l'importance cruciale d'un soutien financier et technique accru afin de renforcer ses efforts pour atteindre les objectifs de l'Accord de Paris. Riche en biodiversité et en ressources naturelles, la RDC se positionne comme un acteur clé dans la lutte contre le changement climatique. Les initiatives engagées pour réduire les émissions de gaz à effet de serre se concentrent sur quatre secteurs stratégiques : l'agriculture, la foresterie, l'énergie et la gestion des déchets. Des réformes structurelles sont actuellement mises en place pour inverser la déforestation et améliorer l'accès à une énergie propre, témoignant ainsi de l'engagement déterminé du gouvernement en faveur de la préservation des ressources naturelles et de la transition écologique. Concernant la valorisation des forêts tropicales, un tournant majeur a été franchi à Bali en novembre 2022 avec l'adoption de la Déclaration conjointe sur la coopération autour de la forêt tropicale et l'action climatique, signée par le Brésil, l'Indonésie et la République Démocratique du Congo.

Cette avancée témoigne d'une volonté politique collective d'utiliser les forêts comme levier pour un développement durable. L'Alliance Trilatérale pour la Coopération sur les forêts tropicales, créée à cette occasion, constituera un cadre pour relever les défis liés à la biodiversité et proposera des solutions pour les marchés de crédits carbone, tout en veillant au respect des droits des peuples autochtones. Par ailleurs, dans le cadre des enjeux liés à l’environnement et au réchauffement climatique, il est essentiel de souligner la tenue du deuxième Sommet des trois grands bassins forestiers tropicaux du monde, à savoir l’Amazonie, le Congo et le Bornéo-Mékong, qui s’est tenu du 26 au 28 octobre 2023 à Brazzaville, en République du Congo. Cette initiative africaine, portée par le Président Denis SASSOU NGUESSO, vise à mettre en œuvre, dans le cadre de la Décennie des Nations unies pour la restauration des écosystèmes, la première coalition mondiale dédiée à la restauration de 350 millions d’hectares d’écosystèmes terrestres et aquatiques. Ces forêts constituent un rempart indispensable contre le changement climatique. Face à des problèmes clairement identifiés et à des solutions à portée de main, il est crucial d’agir de manière concrète.

Les bassins amazonien, congolais et de Bornéo-Mékong abritent plus de 80% des forêts tropicales et jouent un rôle crucial dans la lutte contre le changement climatique, tout en fournissant des services écosystémiques vitaux. Il est donc impératif que l’amélioration des conditions socio-économiques des communautés locales, qui jouent un rôle clé dans la préservation de ces forêts, soit placée au centre des priorités de la gouvernance mondiale. Pour sa part, la République Démocratique du Congo met en place des instruments juridiques et des dispositifs institutionnels visant à renforcer sa position sur le marché mondial du carbone, tout en restant ouverte à des partenariats en conformité avec l'Accord de Paris et ses lois internes. La prise de conscience croissante des défis liés à l'instabilité climatique et à l'épuisement des ressources naturelles, souvent à l'origine de conflits armés, souligne l'urgence d'agir sur ces problématiques. Il est donc primordial de reconnaître le lien entre changement climatique, dégradations environnementales et sécurité, afin de favoriser des actions proactives qui atténuent ces risques par le biais de pratiques durables. À cet égard, nous appelons le Conseil de Sécurité à établir des mécanismes internationaux intégrant les questions de sécurité climatique dans leurs discussions.

Monsieur le Président,

Le monde fait face à un défi énergétique majeur. Les systèmes basés sur des combustibles fossiles sont responsables d’importantes émissions de gaz à effet de serre, exacerbant le changement climatique. Sans efforts concertés pour promouvoir les énergies renouvelables, nous risquerions de faire face à davantage de crises graves, telles que des conditions météorologiques extrêmes et des conflits liés aux ressources naturelles, comme nous l’observons déjà. La République Démocratique du Congo dispose de ressources abondantes, y compris des minéraux essentiels tels que le cobalt, le lithium, le nickel et le graphite, qui peuvent faciliter une transition énergétique durable. Nous appelons à la coopération internationale pour développer les technologies et infrastructures nécessaires.

Notre vision est de transformer l’exploitation de nos ressources en levier pour un développement durable et inclusif, tout en améliorant l’éducation, la santé et les infrastructures. L’inclusion sociale est au centre de notre stratégie, garantissant une répartition équitable des bénéfices du progrès. En nous investissant dans la lutte contre le changement climatique et en contribuant aux Objectifs de Développement Durable, la République Démocratique du Congo est prête à jouer un rôle clé dans la transformation des systèmes énergétiques mondiaux. Ensemble, nous pouvons bâtir un avenir où l’énergie est propre, durable et accessible à tous. Monsieur le Président, J’aimerais également aborder la question cruciale de la parité homme-femme. Bien que la participation égale des femmes et des hommes à la vie politique soit internationalement reconnue, il subsiste dans la pratique, un fossé entre l’égalité juridique et la réalité dans l’exercice du pouvoir. Les préoccupations des femmes méritent d’être intégrées dans les décisions majeures qui touchent notre société. En République Démocratique du Congo, nous sommes déterminés à changer les mentalités pour surmonter les barrières sociétales qui freinent l’épanouissement des femmes. Il est essentiel d’impliquer les hommes dans ce processus afin de transformer la dynamique sociale et de valoriser leur rôle dans le succès des femmes.

Au niveau national, la Constitution congolaise consacre la parité. Aussi, le gouvernement a mis en place une stratégie de lutte contre les violences basées sur le genre, axée sur la prévention, la protection et la réparation des victimes. Cette stratégie se traduit par le Fonds national de réparation pour les victimes des violences sexuelles liées aux conflits et des crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité (le FONAREV). La législation en cours vise à garantir cette protection. Il convient de souligner les progrès significatifs réalisés en matière de participation des femmes à la prise de décision, avec la nomination, pour la première fois de notre Histoire, d’une femme comme Première Ministre et Cheffe de Gouvernement. Nous assistons également à une présence accrue de femmes dans les instances gouvernementales ainsi que dans le Parlement et le système judiciaire, illustrée par la nomination des femmes au poste de Premier Président du Conseil d’Etat et à la tête de la Banque Centrale du Congo.

Monsieur le Président de l’Assemblée générale des Nations Unies,

Monsieur le Secrétaire Général des Nations Unies,

Mesdames et Messieurs les Chefs d’Etat et de Gouvernement,

Mesdames et Messieurs les Chefs de délégation, Monsieur le Président,

Dans cet élan de progrès, il est impératif que la communauté internationale, sous l’égide des Nations Unies, continue d’accompagner ces dynamiques en se réinventant face aux défis du monde actuel. Pour maintenir la confiance de la communauté internationale, l’Organisation des Nations Unies doit prouver sa capacité à s’adapter aux évolutions contemporaines et à les surmonter de manière efficace et responsable.

Il est impératif de redynamiser le multilatéralisme par des réformes ciblées de la Charte des Nations Unies, touchant des questions clés telles que le Conseil de sécurité, le droit de veto, le chapitre VII et le recours à la force. Néanmoins, cela ne suffira pas. La coordination et la coopération entre les différentes institutions et agences des Nations Unies doivent également être renforcées. De nombreux enjeux globaux sont souvent abordés de manière redondante dans différents forums, parfois sous des angles contradictoires, tandis que d’autres problématiques restent entièrement négligées, chaque bureaucratie internationale cherchant à défendre son existence propre.

A cet égard, tout en saluant l’appui des Etats-Unis, je réitère avec fermeté, au nom de l’ensemble des pays africains, la requête de création de deux sièges permanents au Conseil de Sécurité des Nations Unies pour les pays africains. En tant que principal décideur au sein de l’ONU, cet organe doit intégrer des représentants africains parmi ses membres permanents avec toutes les prérogatives leur reconnus, notamment le droit de veto pour garantir une juste représentation géographique.

Il s’agit-là d’une question de justice pour un continent dont le rôle dans les affaires internationales ne cesse de croître.

Nous, Africains, tenons cette exigence avec la plus grande détermination.

Enfin, je ne saurais conclure sans rappeler qu’après plus de trois décennies d’absence au Conseil de sécurité, la République Démocratique du Congo se porte à nouveau candidate, soutenue par l’Union Africaine et par la Communauté de Développement de l’Afrique Australe (SADC), au poste de membre non-permanent pour la période 2026-2027, lors des élections qui se tiendront à New York en juin 2025. La République Démocratique du Congo a déjà occupé cette fonction entre 1982-1983 et 1990-1991, périodes durant lesquelles elle a œuvré à la promotion de la paix, de la sécurité et de la stabilité en Afrique et dans le monde. Une fois élue, la République Démocratique du Congo entend jouer un rôle proactif au sein du Conseil de sécurité, participant à la revitalisation de la Charte des Nations Unies et contribuant de manière constructive aux débats et aux actions qui en découlent.

Mon pays sollicite donc, le soutien de tous les États membres en vue de son élection.

 En ces temps où le multilatéralisme est mis à l’épreuve, la République Démocratique du Congo réaffirme son engagement indéfectible envers la communauté internationale, prête à assumer avec honneur et responsabilité la mission de forger un avenir où la coopération et la paix prévalent sur le conflit et la division.

Nelson Mandela a dit, je cite : «Aucun de nous agissant seul ne peut atteindre le succès». Fin de citation.

Ainsi, nous tendons la main à chacun de vous, partenaires de longue date et nouveaux alliés, pour écrire ensemble ce chapitre crucial de notre histoire collective. Ensemble, faisons de notre monde un lieu où chaque nation, grande ou petite, peut prospérer dans la dignité et la sécurité.

Je vous remercie.

Au-delà de l’appel au retrait immédiat et inconditionnel de ses troupes, Onu : Félix Tshisekedi exige des sanctions ciblées contre le Rwanda ! 

Ambassade des Etats-Unis, RDC : le Bureau régional de langue anglaise pour l'Afrique Centrale lancé à Kinshasa !

La salle de conférence du Cepas a servi de cadre au lancement, jeudi 19 septembre 2024, du Bureau régional de langue anglaise pour l'Afrique centrale (RELO).

Il s'agit d'une plateforme du gouvernement américain qui a pour vocation d'assurer la coordination et la promotion des programmes d'apprentissage d'anglais en vue d'augmenter les opportunités de coopération sous diverses formes.

Les programmes appuyés par ce Bureau régional comprennent des cours virtuels, des Bourses access de langue anglaise, le Réseau en ligne, etc.

Dans son mot, lors du lancement, Susan Tuller, Cheffe de Mission adjointe à l'Ambassade des États-Unis, a rappelé l'importance actuelle de la langue anglaise, devenue un pilier incontournable de communication à travers le monde.

« L'anglais joue un rôle important dans la construction d'un pont entre les peuples, nous permettant de partager des idées, des valeurs et des aspirations. C'est par l'entremise de cette langue partagée que nous pouvons forger des liens plus forts et plus significatifs et travailler ensemble à l'accomplissement d'objectifs communs », a-t-elle expliqué. Par la suite, Susan Tuller a énuméré quelques objectifs opérationnels poursuivis par la présente initiative. C’est entre autres améliorer la maitrise de l’anglais, promouvoir les échanges culturels et soutenir les projets éducationnels locaux.

 « Les États-Unis s'engagent à soutenir les partenariats et la collaboration en Afrique centrale par le truchement de programmes de langue anglaise variés. Les objectifs de nos programmes de langue anglaise sont clairs : améliorer la maîtrise de l'anglais, promouvoir les échanges culturels et soutenir les initiatives éducationnelles locales. En agissant ainsi, nous aidons non seulement des personnes à atteindre leurs buts personnels et professionnels, mais nous contribuons aussi au développement et au progrès généraux de la RDC et de la région entière de l'Afrique centrale. Les programmes offerts par le Bureau régional de langue anglaise pour l'Afrique centrale, tels que le programme Access de micro-bourses d'anglais, le programme de langue anglaise pour les éducateurs et notre réseau en ligne d'anglais professionnel, ont bénéficié à des milliers d'apprenants et d'éducateurs. Ces programmes visent à fournir aux étudiants et aux éducateurs les compétences et les ressources dont ils ont besoin pour réussir dans un monde d'interdépendance croissante, où la communication se fait de plus en plus en anglais", a souligné Susan Tuller, qui a vivement félicité les responsables du Bureau régional de langue anglaise pour l'Afrique centrale pour leu engagement en faveur de l'excellence.

"J'aimerais féliciter l'équipe du RELO, dirigée par le responsable du bureau, le Dr Tim Collins, il a construit cette équipe au cours des deux dernières années et l’événement d'aujourd'hui témoigne de ses formidables efforts. Nous remercions aussi Paul Ndume et Trésor Abongey, membres clés de cette équipe, pour leur dévouement et leur dur labeur", a salué, in fine, la Cheffe de Mission adjointe à l'Ambassade des États-Unis à Kinshasa.

Gloire Mfemfere

Ambassade des Etats-Unis, RDC : le Bureau régional de langue anglaise pour l'Afrique Centrale lancé à Kinshasa !

KIM JONG UN et sa vision au-delà de l’imagination

 KIM JONG UN, Secrétaire Général du Parti du Travail de Corée (PTC, parti présidentiel depuis 1945, NDLR) et Président des Affaires d’Etat de la République Populaire Démocratique de Corée (RPDC sise au nord de la Péninsule coréenne et créée 3 ans après la Libération Nationale 1945:

  • Puissance nucléaire consacrée à sauvegarder non seulement son idéologie, son système, sa dignité, sa vie ainsi que sa souveraineté, sa sécurité, ses intérêts mais aussi la paix et la sécurité de la Région et du monde entier
  • Superpuissance politico-idéologique où la population est divinisée ou déifiée sous les 3 grands Bienfaiteurs dont les Généralissimes KIM IL SUNG 1912-1994 et KIM JONG IL 1942-2011, et le Maréchal KIM JONG UN, NDLR),

dirige, impeccablement ou irréprochablement, les travaux de construction de la Ville Samji-yon (où se trouve le Mont Paektu-san, mont ancestral de la Nation et sacré de la Révolution coréenne d’où l’objet du pèlerinage de toute la Nation, le plus haut de la Péninsule avec 2.750m et classé 1er parmi les 6 monts célèbres de la Péninsule pour son paysage magnifique; le nom provient de ce qu’il est enneigé pendant toutes les 4 saisons, d’où le mont-blanc dont l’environnement naturel est formé à la suite des 31 éruptions volcaniques 939-1925, NDLR) dans la Province Ryanggang (ou 2 fleuves: Amnok-gang frontalier d’avec la Chine et Tuman-gang frontalier d’avec la Russie, NDLR): remonte aux 11-12/07/2024 sa dernière visite dans cette ville transformée en modèle de ville montagneuse moderne et en ville provinciale standard.

1. «Nous devons nous incliner devant tout le Peuple du Pays.»

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Un jour au début d’avril 2019, KIM JONG UN alla visiter le chantier de construction du chef-lieu de ladite Ville. Parcourant plusieurs endroits du chantier, il se montra satisfait de la marche des travaux de construction et affirma à ses accompagnateurs:

  • Le secteur du chef-lieu de la Ville Samji-yon a changé de nouveau, de façon méconnaissable, en quelques mois seulement. Si l’on continue sur sa lancée, on pourra achever, dans les délais prévus, la construction de la Ville conformément au dessein du PTC.
  • Chaque fois que j’admire l’aspect de cette circonscription qui se transforme, chaque jour, en une ville montagneuse modèle, je ressens profondément la fidélité sans faille de notre Peuple. C’est le Peuple de tout le Pays que nous devons, vraiment, remercier et c’est devant lui que nous devons nous incliner.
  • Si cette Ville a pu changer comme aujourd’hui, c’est que les membres des troupes de choc venus des 4 coins du Pays avaient travaillé dur et loyalement et que le Peuple entier avait fourni, de tout cœur, son aide morale et matérielle.

2. «La 1ère priorité dans la construction des campagnes rurales est … .»

Quand, un jour du novembre 2021, KIM JONG UN dirigeait, sur place, les travaux de construction de ladite Ville, il se rendit à la Commune Phothae où il se renseigna sur le nombre total des logements de cette région et la quantité du ciment employé pour la construction d’un logement. Puis, il nota aux cadres:

  • Actuellement, c’est le plus important de distribuer des logements modernes aux travailleurs agricoles grâce à une promotion énergique de la construction des campagnes rurales socialistes. Notre PTC considère comme un facteur important pour l’accroissement de la production agricole d’offrir un cadre de vie de niveau élevé aux travailleurs agricoles. Si le cadre de vie s’améliore, la conscience idéologique de ces derniers connaîtra un changement et par conséquent, des succès seront obtenus dans la production agricole.
  • La 1ère priorité dans la construction des campagnes rurales est celle de logements. C’est notre tâche primordiale que de changer le cadre de vie culturelle dans les campagnes rurales en poussant à la construction de logements.

Assemblée Nationale : un communiqué à l’attention de tous les médias !

KIM JONG UN et sa vision au-delà de l’imagination

UNPC : Kamanda wa Kamanda Muzembe aux commandes ! 

 Kamanda wa Kamanda Muzembe, le nouveau Président de l’UNPC

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Marcel Ngoyi, Editeur-Directeur Général de La Prospérité, félicite l’équipe Kamanda wa Kamanda Muzembe 

Après trois jours empreints de concertation et de réflexion, l’Union Nationale de la Presse du Congo (UNPC), une association des journalistes de la RDC réunie au cours du 10ème congrès national a élu, aux petites heures du matin du 20 septembre 2024 au Centre Nganda, un nouveau Comité Directeur qui sera, dorénavant, dirigé par Kamanda wa Kamanda, ancien journaliste à la RTNC, à Africa n°1 ainsi qu’à la Radio France Internationale (RFI). Ce charpentier de la presse enrichi d’une expérience robuste dans le métier hérite ainsi d’une corporation en proie à une crise profonde qui perdure depuis de nombreuses années.

Invité à l’émission animée par le journaliste Donat Madimba sur les antennes de la Radio Okapi, Marcel Ngoyi Ngoyi Kyengi,  Editeur-Directeur Général  de  La Prospérité,   donne, ici,  sa lecture des résultats de ces élections sanctionnées par l’avènement d’un nouveau  Comité Directeur  à la tête de l’UNPC,  tout en rappelant, en même temps,  l’importance de nouveaux textes adoptés.

« Dans notre pays, il se pose toujours un problème de texte et un problème  d’hommes. Et, dans le cas d’espèce, il y a eu trois documents importants  qui ont été unifiés, améliorés  et, même,  ajustés. Il s’agit du règlement intérieur, des  statuts de l’UNPC ainsi que du  manuel des  procédures. Les nouveaux élus ont donc,  la lourde responsabilité de mettre  en mouvement ces trois documents mis à jour,  une fois que les conditions seront réunies. L’UNPC, en tant qu’association des journalistes sans but lucratif, doit faire notarier les nouveaux statuts afin de les rendre opposables à tous ses membres », a déclaré en substance Marcel Ngoyi. 

Selon lui, en effet, ‘’tout journaliste n’est pas forcément membre de cette association et n’est donc, pas soumis à ses lois’’.

« L’UNPC n’étant qu’une association des journalistes, ne peut se substituer au Ministère de la Communication. En principe, le ministère de la Communication et Médias réglemente, le CSAC régule et l’UNPC reçoit, de temps en temps, de ces deux institutions précitées, des conseils et recommandations à faire appliquer sur l’ensemble de ses membres ».

Le profil des membres du nouveau comité directeur a également intéressé l’Editeur de La Prospérité, partant de son expérience fort louable dans la profession. C’est le Président Kamanda qui a plus convaincu l’auditoire à travers son discours de campagne face aux congressistes.

«Les personnes élus sont très expérimentées. Je retiens que quand Kamanda wa Kamanda Muzembe a parlé cette nuit-là, il a évoqué un aspect très pertinent en disant qu’il a passé beaucoup d’années à Africa Numéro 1 et à RFI et qu’il était bien prêt à faire profiter à cette profession, le fruit de son carnet d’adresses tissé à l’échelle internationale. Il connaît, d’après lui, tous les milieux politiques internes et externes qu’il a eu à serpenter, tout au long de son parcours, tout en mettant, évidemment, la sagesse et le poids de son âge au service de la corporation », a-t-il indiqué.

Parmi les causes des dissensions et des querelles au sein de l’UNPC figurerait notamment, la division observée à l’instance supérieure. Les comités passés n’ont pas pu réunir tout le monde autour d’une table, ni organiser des réunions, comme il se doit, en associant les autres membres afin de trouver des solutions aux problèmes liés à la profession. « Le président élu, quant à lui, a pris un engagement solennel consistant à remettre tous les membres du Comité Directeur à leur place et que chacun puisse faire son travail sans obstacle », rappelle, de manière claire, Marcel Ngoyi, tout en insistant sur la ‘’réalisation rapide des    promesses importantes faites par lui qui, du reste, ont mérité  d’être saluées  par les congressistes. 

Kileba Cyrille Pok-a-mes élu Premier Vice-Président de l’UNPC a, quant à lui, parlé du prestige et de l’honneur du journaliste, longtemps perdus suite au non-respect des règles et des normes du métier, qu’il désire contribuer à  restaurer, relève, par ailleurs,  Marcel Ngoyi.

Des propositions ?

A l’en croire, tant d’efforts devront être fournis pour la reprise du patrimoine complet de l’UNPC qui a été spolié et, surtout, mobiliser des ressources avec l’appui des partenaires.

«L’UNPC est bien capable de penser à elle-même, c’est-à-dire, en créant des activités pour son compte.  L’ouverture d’une maison de presse, d’une imprimerie à la disposition de tous, la vente des intrants qui peuvent constituer des projets bancables que les responsables peuvent déposés auprès des partenaires pour obtenir le financement. Si nous avons aujourd’hui une imprimerie qui fonctionne et que le prix est hors concurrence, les gens peuvent produire des journaux et ainsi restituer aux imprimés, toute la valeur originale », déclare-t-il.

Muyaya félicite le Comité Kamanda wa Kamanda Muzembe

Au nom du Gouvernement congolais, Patrick Muyaya Katembwe, Ministre de la Communication et Médias, qui avait inauguré les travaux de 10ème Congrès de l’UNPC, a salué, de vive voix, les conclusions que les congressistes, en réfléchissant librement, en ont tirées.

D’ailleurs, il en a profité, dès que les résultats étaient publiés, pour féliciter le Comité Kamanda wa Kamanda Muzembe, tout en lui souhaitant plein succès pour le bien de tous les journalistes et la renaissance de la profession en RD. Congo. 

Autrement dit, l’arrivée du nouveau Comité Directeur de l’UNPC marque la conclusion du 10ème congrès de la Renaissance, tenu à Kinshasa, plus précisément, au Centre Catholique Nganda, dans la Commune de Kintambo, du  17 au 19  et, même, jusqu’au 20  septembre 2024, le jour des élections tranchantes. 

UNPC, le nouveau du Comité Directeur est là

Président : Kamanda wa Kamanda Muzembe

1er Vice-Président : Cyrille Kileba Pok-a-mes

2ème Vice-Présidente : Marianne Mujing Yav Muland

Secrétaire Général : Zegbia Wembulu Jasbey

Secrétaire Général Adjoint : Ernest Mukuli Kasongo

Trésorière : Rachel Kitsita

Conseillère : Gino Rehema 

La Pros.

UNPC : Kamanda wa Kamanda Muzembe aux commandes ! 

Budget 2025 : l’autopsie de Marcel Ngoyi !

Au cours de l’émission tribune de la presse de la radio Okapi animée par Donat Madimba ce vendredi 20 septembre 2024, Marcel Ngoyi a analysé le projet du budget 2025 déposé au Parlement par la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka. Il a appelé la cheffe du Gouvernement à bien vouloir jouer les bons offices pour l’exécution de ce projet pour ne pas tomber dans le piège de chapelet de bonnes intentions.

«En ce qui concerne le budget de la République Démocratique du Congo, il faut signaler en termes de chiffres, c’est appréciable mais l’exécution a toujours posé problème. Les congolais en général traversent une période caractérisée par l’inflation monétaire, l’insécurité, la faim, pendant qu’on a un budget qui peut quand même résoudre certains problèmes. Me référant à 2023, le budget était à 16 milliards de dollars et ce même budget qui a été reconduit en 2024, est-ce que les congolais ont retrouvé le sourire ? Il y a toujours une asymétrie entre l’objectif visé et les moyens qu’on met en œuvre dans notre pays. Il y a manque d’allocation rationnelle des ressources, on fait une gestion épicière de la République », a indiqué Marcel Ngoyi.

En dehors de la présentation du Budget au sein de l’institution Parlement, ce chevronné de la presse a rappelé les principaux rôles de la Chambre Basse qui consistent à contrôler, légiférer, et voter. Dans son rôle de contrôle, le Parlement doit tracer les lignes budgétaires, les entrées et sorties en vue d’une gestion efficace du pays.

Sur cette lancée, il a encouragé le gouvernement à renverser les tendances de l’économie nationale en s’appuyant sur la propre production locale, et ne pas s’appuyer sur des ressources fiscales, des redevances d’autant plus que la RDC a tous les atouts possibles de pouvoir décoller sur la scène internationale.

En outre, au cours de cette émission, l’Editeur Marcel Ngoyi n’a pas manqué à réagir sur les élections organisées au sein de l’Union de la Presse Nationale Congolaise (UNPC).

En premier lieu, il a salué l’esprit démocratique de l’UNPC, ayant conduit à l’élection de Baudouin Kamanda wa Kamanda en tant que président.

Michel Okaso

Budget 2025 : l’autopsie de Marcel Ngoyi !

Renforcement de la gouvernance, RDC : le Gouvernement congolais accélère la mise en œuvre du PDL-145T

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Le 19 septembre 2024, une réunion cruciale s'est tenue au Fleuve Congo Hôtel de Kinshasa sous la présidence du Vice-Premier Ministre, Guylain Nyembo. Cette rencontre a réuni les ministres en charge du Programme de Développement Local des 145 Territoires (PDL-145T), à savoir les ministres de l’Agriculture, de l’Aménagement du Territoire, de l’Éducation Nationale, de la Santé Publique et Prévoyance Sociale, des Infrastructures et Travaux Publics, du Développement Rural, ainsi que la vice-ministre des Finances. L'objectif de cette réunion consistait à dynamiser et d'accélérer la mise en œuvre du PDL-145T, un programme phare du gouvernement congolais.

Le PDL-145 T, initié par le Président de la République, Félix Antoine TSHISEKEDI, est devenu un projet phare, largement scruté de près par les médias, la population, les organes législatifs... Avec une échéance fixée à décembre 2025, l’urgence d’agir est palpable. Cette session spéciale du Comité Opérationnel National du PDL-145T (CONA 5) a permis de passer en revue les recommandations formulées lors des deux réunions précédentes. Ces recommandations, essentielles pour la bonne exécution du programme, seront soumises à la Première Ministre, Judith Suminwa, pour validation et mise en œuvre.

Recommandations clés pour une mise en œuvre efficace

Parmi les principales recommandations, on note :

  • L'installation des forages sur tous les sites du volet 1 et l'équipement des centres de santé en dispositifs et matériels médicaux (hors budget du PDL-145 T, à charge du Ministère de la Santé & Prévoyance Sociale)
  • La mise en place de mesures pour encadrer les procédures de passation de marchés afin de réduire leur durée ;
  • L'alignement sur les options proposées par le CONA pour le financement des autres volets et composantes du programme ;
  • Le déblocage des fonds pour assurer la coordination du programme et garantir sa bonne exécution ;
  • L'implication des structures étatiques génératrices de ressources dans le financement du PDL-145T ;
  • L'intégration d'une ligne budgétaire dédiée à la réorganisation de la communication sur le programme, en impliquant notamment, les radios communautaires et les paroisses ;
  • L'organisation d'une revue à mi-parcours pour évaluer les progrès du PDL-145T ;
  • L'accélération de la mise en œuvre du volet 1.

À l’issue de cette réunion, l’équipe ministérielle du CONA a exprimé sa confiance dans l'atteinte des objectifs du programme. L'engagement collectif de toutes les parties prenantes est perçu comme une garantie de succès pour le PDL-145T, qui constitue une pierre angulaire des efforts de développement local et de transformation socio-économique en RDC.

Le PDL-145T, qui vise à développer les territoires les plus reculés du pays, demeure un programme essentiel pour améliorer le bien-être des populations et promouvoir le développement durable à l'échelle nationale.

La Pros.

Renforcement de la gouvernance, RDC : le Gouvernement congolais accélère la mise en œuvre du PDL-145T

Viabilisation des établissements scolaires, RDC : Félix Tshisekedi donne ses instructions au Gouvernement

Présidant la 14ème réunion du Conseil des Ministres, Félix-Antoine Tshisekedi, Chef de l’Etat, est revenu sur la nécessité de respecter un certain nombre de conditions pour la viabilité des écoles en RD. Congo. Parmi ces conditions, il a énuméré la dimension des classes, du nombre d’élèves, de l’équipement en bancs permettant aux élèves de bien s’asseoir et écrire pour un bon apprentissage. A la suite de cette communication, il a instruit le Gouvernement Suminwa, sous la coordination de Madame la Première Ministre, à consentir plus d’efforts pour la viabilisation des Etablissements scolaires afin de permettre aux élèves d’étudier dans un meilleur environnement.

COMPTE RENDU DE LA QUATORZIEME REUNION ORDINAIRE DU CONSEIL DES MINISTRES

(Vendredi 20 septembre 2024)

Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Félix-Antoine TSHIESEKEDI TSHILOMBO, a présidé, à la Cité de l’Union Africaine, la quatorzième réunion ordinaire du Conseil des Ministres du Gouvernement de la République, ce vendredi 20 septembre 2024.

Cinq (05) points étaient inscrits à l’ordre du jour, à savoir :

  1. Communication de Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat ;
  2. Points d’information ;
  • Approbation d’un relevé de décisions du Conseil des Ministres ;
  1. Examen et adoption des dossiers ;
  2. Examen et adoption des textes.
  3. COMMUNICATION DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE

La communication du Président de la République, Chef de l’Etat, a porté sur deux (02) points, à savoir :

  1. De la nécessité de viabiliser les Etablissements scolaires du pays

Le Président de la République a commencé par rappeler sa communication faite lors de la troisième réunion du Conseil des Ministres tenue le 28 juin 2024 où il avait souligné que les efforts consentis pour la gratuité de l’enseignement primaire de base devraient se poursuivre afin d’améliorer la qualité et la gouvernance des établissements scolaires, en plus de l’accessibilité accrue d’élèves générée par ce programme.

A cet effet, il avait insisté sur le fait que toutes les infrastructures dont la construction était complètement terminée dans le cadre du Programme PDL145 Territoires et d’autres devraient être livrées aux bénéficiaires sur toute l’étendue de la République.

Dans le cadre de ses descentes sur terrain, au lendemain de la récente rentrée scolaire, en date du 16 septembre 2024, il a visité deux écoles publiques de la capitale Kinshasa, à savoir : l’école EP I Yolo-Nord autrement appelée Ecole Kamina dans la commune de Kalamu et l’école EP II Camp Tshatshi située dans la commune de Ngaliema.

Partant de l’échantillon de deux écoles visitées et des informations recueillies, le Président de la République a fait observer que bien que la quasi-totalité d’écoles aient déjà ouvert leurs portes pour accueillir les élèves, la viabilité de certaines d’entre elles reste encore un défi à relever et nous avons le devoir de le relever. La gratuité de l’enseignement, bien qu’elle ait certes favorisé la scolarisation de plusieurs de nos enfants dans une mesure, elle doit cependant être accompagnée de bonnes conditions d’études.

Le Président de la République a insisté pour que le fonctionnement d’une école en République Démocratique du Congo requiert un certain nombre de conditions qui tiennent compte notamment de la dimension des classes, du nombre d’élèves, de l’équipement en bancs permettant aux élèves de bien s’asseoir et écrire pour un bon apprentissage.

Ainsi, il a engagé le Gouvernement, sous la coordination de Madame la Première Ministre, à consentir plus d’efforts pour la viabilisation des Etablissements scolaires afin de permettre aux élèves d’étudier dans un meilleur environnement. La Ministre d’Etat, Ministre de l’Education Nationale et Nouvelle Citoyenneté devra particulièrement activer les services des Inspecteurs scolaires attitrés à l’effet de faire respecter les conditions que doit remplir une école avant son fonctionnement effectif.

Un assainissement dans ce secteur devrait être envisagé afin de ne pas compromettre la qualité de l’enseignement de base, socle de l’instruction du citoyen congolais. Un contrôle permanent de la viabilité des écoles devra être instauré, a martelé le Président de la République.

  1. De l’urgence d’accélérer l’amélioration de la gouvernance du secteur de l’Enseignement Supérieur et Universitaire

Bien qu’étant un pilier fondamental de l’éducation nationale, le sous-secteur de l’enseignement supérieur et universitaire Congolais est confronté à une prolifération excessive d’établissements, universités et instituts d’enseignement supérieur qui ne respectent ni les normes de qualité, ni les exigences de viabilité technique.

Le Président de la République tient à mettre fin à cette situation qui compromet la formation adéquate des étudiants et ne parvient pas à répondre aux besoins de développement du pays, déroge aux standards requis au niveau régional et international, et remet en cause la pérennité d'un certain nombre d’établissements et la qualité des ressources humaines engagées.

L'assainissement de ce sous-secteur étant un impératif pour la transformation de l’éducation en un véritable levier de développement et en un facteur de compétitivité au niveau tant régional qu’international, le Président de la République a évoqué l’impératif de rétablir l'ordre et la clarté dans ce secteur en assurant la stricte application des textes en vigueur, notamment la Loi-cadre n° 14/004 du 11 février 2014 sur l'enseignement national.

A cette fin, a-t-il insisté, il est crucial de se concentrer sur les éléments suivants :

- Le respect des critères de viabilité des infrastructures et des établissements d'enseignement supérieur et universitaire ;

- La stricte observance des conditions définies dans la Loi n 18/038 du 29 décembre 2018 portant Statut du Personnel de l’Enseignement Supérieur, Universitaire et de la Recherche Scientifique en termes de gestion de la carrière du personnel administratif, scientifique et académique ;

- L'amélioration des conditions de travail des enseignants et chercheurs, dont le processus est lancé. Par conséquent, le Président de la République a invité la Ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire à initier l’évaluation des recommandations issues des états généraux de l’Enseignement Supérieur et Universitaire. Un rapport circonstancié est attendu à ce sujet dans les trois mois.

Intervention de la Première Ministre :

Dans la suite de la communication du Président de la République, la Première Ministre, Cheffe du Gouvernement est revenue sur quelques points notamment l’ouverture de la Commission paritaire dans le secteur de la santé publique dans le souci de préserver la paix sociale dans tous les secteurs.

Après le sous-secteur de l’éducation et de l’enseignement supérieur, le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale a procédé le 19 septembre 2024 à la mise en place du Comité préparatoire avec tous les acteurs de la coordination des syndicats de la santé publique ainsi que les délégués des membres du banc gouvernemental. Dès le début de la semaine prochaine, le Comité préparatoire mis en place produira, sous forme des Termes de Référence, la synthèse qui servira de boussole aux travaux prévus à Kinshasa/Bibwa.

Dans la conclusion de sa communication, la Première Ministre a évoqué le drame survenu, le 11 septembre 2024, au Lycée Madame de Sévigné, dans la commune de Limete à Kinshasa. Drame d’une rare violence d’un enfant, mortellement poignardé par un autre élève, donc un autre enfant, et un troisième enfant qui tente de protéger son camarade, gravement blessé.

Devant ce drame impliquant des enfants, elle a exprimé sa profonde indignation, sa consternation, sa colère, son émotion, non seulement en tant que responsable politique/Cheffe du Gouvernement mais également et tout simplement, en tant que mère.

Ce drame interpellateur nous impose à répondre aux questions aussi importantes que celles de la sécurité dans nos écoles, du phénomène du harcèlement scolaire, de la justice pour les mineurs, du soutien psychologique en faveur des élèves, notamment : Le Gouvernement de la République, au travers des Ministères de l’Intérieur et Sécurité ; de l’Education nationale et Nouvelle citoyenneté ; de la Justice ; de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance sociale, du Genre, Famille et Enfant, doit s’assurer que les instructions idoines pour la sécurité des enfants et le soutien psychologique en milieu scolaire lorsqu’il est requis.

Dans tous les cas, le Gouvernement attend les résultats des enquêtes en cours qui établiront les responsabilités, dans la survenue de ce drame inédit.

  1. POINTS D’INFORMATION

II.1. Etat et administration du territoire La Vice-Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières a présenté au Conseil, le rapport sur l’état et l’administration du territoire national. L’état d’esprit de la population demeure calme, et a été marqué par :

- L’attente des recommandations des négociations entre les parties Congolaise et rwandaise à Luanda en Angola, dans le cadre du processus de paix sous la médiation du Président angolais João LOURENÇO ;

- L'attention focalisée sur la rentrée parlementaire du 16 septembre 2024, à l'Assemblée nationale et au Sénat pour la session budgétaire ;

- L’engament national dans la lutte contre le MPox dans les zones de santé concernées y compris celle de Kinshasa et l’attente de la campagne de vaccination ;

- La poursuite de la grogne des travailleurs des commerçants indopakistanais à Kinshasa, réclamant l'amélioration des conditions socio-professionnelles.

A propos de cette grogne sociale, le Président de la République a instruit la Vice-Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières et le Ministre de la Formation Professionnelle et Métiers, faisant l’intérim du Ministre de l’Emploi et Travail, de suivre de près cette situation et de s’assurer que les droits des travailleurs soient respectés.

Quant aux pratiques et comportements inciviques, la Vice-Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières a informé le Conseil des mécanismes mis en place pour y faire face, notamment en ce qui concerne le respect du Code de la route qui n’exonère personne, y compris les membres du Gouvernement appelés à prêcher par l'exemple.

Elle a rassuré que les instructions ont été données à la Police Nationale Congolaise de sanctionner les auteurs de cet incivisme. Le Conseil a pris acte de ce rapport.

II.2. Situation sécuritaire

Le Vice-Ministre de la Défense Nationale et Anciens Combattants a informé les membres du Conseil de la situation opérationnelle et sécuritaire au cours de la semaine qui s'achève. Dans la province du Kwango, nos forces de défense et de sécurité ont capturé cinq insurgés Mobondo lors d'un accrochage dans la localité Kitshongo.

A ce sujet, le Vice-Ministre de la Défense Nationale et Anciens Combattants a annoncé l’intensification des opérations « Ngemba » et la nécessité d’organiser les pourparlers entre les communautés Teke-Yaka.

Le Conseil a pris acte de ce rapport.

II.3. Evolution de la situation récente sur le marché des changes ainsi que des biens et services

Intervenant en tant qu’invitée, la Gouverneure de la Banque Centrale du Congo a fait part au Conseil de l’environnement économique à l'échelle nationale qui reste caractérisé par le maintien d'une relative stabilité tant sur le marché des biens et services que sur celui des changes. Elle a soutenu que notre économie devrait demeurer résiliente au plan de la croissance.

Il est attendu un taux de croissance de 5,4% pour l'année 2024, tiré notamment par le secteur extractif. Sur le marché des biens et services, l'inflation a ralenti pour la cinquième semaine consécutive, s'établissant à 0,12% contre 0,14% la semaine précédente. En cumul annuel, l'inflation est ressortie à 9,642% contre 17,867% à la période correspondante de 2023.

Ce ralentissement de l'inflation hebdomadaire est expliqué par les variations négatives des fonctions de consommation « Articles d'habillement et Chaussures » ainsi que « Loisirs et Culture » et « Transport ». Les taux des changes sur les deux segments du marché se sont maintenus quasiment à leurs niveaux de la semaine précédente.

Au 13 septembre 2024, le cours indicatif s'est établi à 2.841,8 CDF et au parallèle à 2.870,9 CDF le dollar américain. Considérant les facteurs de risques externes et internes, la Gouverneure de la Banque Centrale a rassuré de l’engagement ferme et de la détermination sans faille de son institution et du Gouvernement à poursuivre les efforts de stabilisation et à assurer le maintien de l’orientation restrictive de la politique monétaire et budgétaire.

Elle a recommandé :

  • la préservation de la stabilité sur les principaux marchés, à travers le strict respect des mesures de stabilisation de l'économie ;
  • la poursuite avec les efforts d'amélioration de la mobilisation des ressources domestiques nécessaires à l'exécution des dépenses courantes contraignantes et celles liées aux investissements ;
  • et l’amélioration des conditions de financement de l'économie, via les réformes structurelles utiles pour garantir une croissance solide, durable et inclusive.

Le Conseil a pris acte de cette note d’information.

II.4. Trois notes d’informations du Ministère des Transports, Voies de Communication et Désenclavement

Le Vice-Premier Ministre, Ministre des Transports, Voies de Communication et Désenclavement a présenté trois (03) notes d’information aux membres du Conseil.

1° Projet de mise en œuvre de la compagnie aérienne AIR CONGO S.A

Rappelant que le Conseil des Ministres, lors de sa 49ème réunion du 15 avril 2022, avait adopté le dossier de création de la nouvelle compagnie aérienne dénommée « AIR CONGO SA » en partenariat stratégique avec le Groupe ETHIOPIAN AIRLINES et dont l’Acte Constitutif fut signé à Kinshasa le 03 mai 2022, le Vice-Premier Ministre, Ministre des Transports, Voies de Communication et du Désenclavement a souligné que les parts sociales des deux actionnaires (la République Démocratique du Congo et le Groupe Ethiopian) sont respectivement de l'ordre de 51% et 49% et pour un montant total de 40 millions USD.

Après une interruption du Processus en 2023, suite aux échéances électorales et à l'instruction d'expédition des affaires courantes, il a indiqué que le 13 septembre 2024 a été lancée à Kinshasa la phase de mise en œuvre effective avec la réunion technique regroupant les parties prenantes ; et la date du 1er décembre a été retenue pour le premier vol inaugural.

Sur cette question, le Vice-Premier Ministre, Ministre des Transports, Voies de Communication et Désenclavement a été complété par le Ministre du Portefeuille.

2° Création d'une Task-force Sino-Congolaise

A la suite du forum économique CHINE-RDC, tenu dernièrement à Beijing du 03 au 04 septembre 2024, le Président de la République a recommandé au Gouvernement la mise en place d’une Task-Force pour le suivi et le renforcement de la collaboration sino-congolaise devant favoriser les investissements chinois dans notre pays.

Pour s’y conformer, une Commission ad hoc a été mise en place lors d’une réunion technique tenue le 16 septembre 2024, coprésidée par les Ministres des Transports, Voies de Communication et Désenclavement et du Commerce Extérieur. Cette Commission a travaillé sur l'élaboration des termes des références portant organisation, structuration et fonctionnement de la Task-Force qui ont été présentés au Conseil.

Elle sera conduite par un Comité de Pilotage, un Comité Stratégique et un Secrétariat Permanent. Les axes et secteurs prioritaires concernés par les projets d’investissements chinois dans notre pays ont été également passés en revue.

3° Etat des lieux du Corridor de Lobito

A ce sujet, le Vice-Premier Ministre, Ministre des Transports, Voies de Communication et Désenclavement a indiqué que le Corridor de Lobito est un système de transport multimodal qui relie les trois Etats signataires de l’Accord précité, conclu sous l'égide de la Communauté de Développement de l’Afrique Australe. A ce titre, son ouverture est très attendue par les exploitants miniers des provinces du Grand Katanga et du Grand Kasaï, à travers la modernisation de la voie ferrée de la SNCC sur le tronçon Kolwezi-Dilolo (427 kilomètres).

De son côté, le Gouvernement angolais a consenti d’importants investissements depuis 2014 pour la construction de la ligne ferroviaire Benguela-Lobito-Luau (1.348 kilomètres) à la frontière entre l’Angola et la République Démocratique du Congo au niveau de Dilolo. 9 Avant de clôturer son intervention, le Vice-Premier Ministre, Ministre des Transports, Voies de Communication et Désenclavement a informé le Conseil que la licence IATA de Congo Airways n’a pas été suspendue.

Cette instance internationale a accordé un moratoire de 90 jours à la compagnie nationale Congo Airways pour lui permettre de parvenir à un aboutissement heureux de la mise en service de l’un de ses aéronefs et de finaliser les démarches en cours pour l’acquisition d’autres avions.

Le Conseil a pris acte de ces trois notes d’information.

II.5. Publication des annuaires des Agents de carrières des services publics de l’Etat

Le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Fonction Publique, Modernisation de l'Administration et Innovation du Service Public a informé les membres du Conseil, de la tenue, le 23 septembre 2024, de la cérémonie de publication des annuaires des Agents de carrières des services publics de l’Etat.

Il a précisé qu’il s'agit d'un répertoire nominatif de tous les Agents, renseignant, pour chacun, quelques informations phares, en l'occurrence, les noms, le matricule, le grade, le service d'affectation ainsi que la photo de profil. Bien plus qu'un simple répertoire, ce document symbolise la volonté inébranlable du Gouvernement de maitriser les effectifs et de marquer l'avènement d'un nouveau système de gestion suivant les principes de transparence, d'ouverture, de célérité et d'accessibilité de données dans un contexte caractérisé par plusieurs cas de doublons, cumulards et fictifs qui plombe les dépenses de rémunération.

Le Conseil a pris acte de cette note d’information.

II.6. Situation épidémiologique en République Démocratique du Congo

Le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale a présenté la situation épidémiologique en République Démocratique du Congo, avec un accent particulier sur le Mpox et le Choléra.

S’agissant du Mpox, la situation au cours de la 37ème semaine épidémiologique a été marquée par la notification de 51 cas d’admission, de 220 cas actifs et de 36 cas de guérison portant ainsi le cumul de guéris à 11.097 cas.

Il a rassuré le Conseil que le dispositif de riposte est opérationnel et produit des effets positifs dans les zones touchées. Autant les préparatifs du processus de vaccination avec les Directions Provinciales de la Santé se poursuit, autant la recherche active de cas et la prise en charge gratuite des malades sont assurées par le Gouvernement.

La campagne de vaccination contre le Mpox est confirmée du 02 au 11 octobre 2024 pour le premier passage. La population a été encouragée à respecter les gestes barrières pour faire face à cette guerre sanitaire qui touche notre pays. Quant au Choléra, comparée à la semaine précédente, la tendance à la 37ème semaine est marquée par une diminution du nombre des nouveaux cas de choléra passant de 380 à 366 cas.

Le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale a présenté le tableau des actions menées en termes de riposte, de vaccination, de sensibilisation et de prise en charge. Le Conseil a pris acte de cette note d’information.

II.7. Harmonisation de la communication gouvernementale et clôture du dixième Congrès ordinaire de l’UNPC

Le Ministre de la Communication et Médias a présenté au Conseil deux notes d’information.

1° Harmonisation de la communication gouvernementale

A ce sujet, il a fait le rapport sur la réunion d’harmonisation de la communication gouvernementale qu’il a tenue avec les chargés de communication des cabinets ministériels, en présence du Directeur de la Communication du Président de la République et de la Conseillère Principale en charge de la Communication au cabinet de la Première Ministre, à la suite de la communication du Président de la République, lors la première réunion extraordinaire du Conseil des Ministres du 09 septembre 2024 en appui à celle de la Première Ministre faite au Conseil des Ministres du 06 septembre 2024.

Après avoir fait le tour de la question, plusieurs recommandations ont été formulées notamment :

  • la nécessité de respecter la charte graphique et de poursuivre son implémentation,
  • la référence au programme d’actions du Gouvernement dans toutes les communications pour illustrer la mise en œuvre des réalisations sectorielles concernées,
  • la mise en avant des actions de terrain et des réalisations des Ministres plutôt que les audiences à diffuser tant dans les médias publics que privés. La formalisation d’une Task Force tripartite communicationnelle Présidence - Primature - Ministère de la Communication et Médias en attendant la création de la Cellule de Communication Gouvernementale.

Au regard de la sensibilité de ce travail, il a sollicité la collaboration étroite de chacun des membres du Gouvernement pour faciliter la réponse efficace et structurée aux recommandations faites par le Président de la communication harmonieuse, ordonnée et cohérente.

2° Clôture du dixième Congrès ordinaire de l’UNPC

Le Ministre de la Communication et Médias a informé le Conseil de la clôture du 10ème Congrès ordinaire de l’Union Nationale de la Presse du Congo (UNPC) ce matin du vendredi 20 septembre 2024 à Kinshasa. Il a indiqué que les deux principaux objectifs de ces assises ont été atteints.

Premièrement, la révision des textes statutaires et réglementaires de cette instance d’autorégulation de la presse selon les prescrits de la nouvelle Loi sur la presse et les recommandations issues des états généraux de la communication et médias tenus en janvier 2022.

Et deuxièmement, l’élection de membres du Comité Directeur démocratiquement choisis par les sociétaires pour conduire la destinée de leur structure corporatiste.

Par ailleurs, il a salué l’arrivée de ce nouveau Comité qui sera l’interlocuteur attitré de l’Etat dans la dynamique tripartite Gouvernement-Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication-Union Nationale de la Presse du Congo pour assainir le paysage médiatique selon le cadre légal en vigueur, lequel nécessite d’être complété par le texte relatif au Statut du Journaliste Congolais en cours d’examen au sein des Commissions gouvernementales.

Le Conseil a pris acte de cette note d’information.

  • APPROBATIONS D’UN RELEVE DES DECISIONS

Les membres du Conseil ont approuvé un relevé des décisions prises lors de la 13ème réunion ordinaire du Conseil des Ministres du vendredi 13 septembre 2024.

  1. EXAMEN ET ADOPTION DE QUATRE (04) DOSSIERS

IV.1. Octroi des titres sur neufs sites aux opérateurs par entente directe

Le Ministre des Ressources Hydrauliques et Electricité a présenté au Conseil pour examen et adoption, le dossier relatif à l’octroi des titres sur neufs sites aux opérateurs par entente directe.

Le dossier est motivé dans le but de la mise en application efficace et efficiente de l’axe IV du Programme d’Actions du Gouvernement, aux fins de permettre aux opérateurs du secteur de l'électricité l’obtention des titres par entente directe (gré à gré).

Les sites concernés sont :

- Parc solaire photovoltaïque en appui à la SNEL pour Kasaï-Oriental, Kasaï-Central, Kinshasa et Haut-Katanga ;

- Kibamba sur la rivière Luvua pour la province du Haut-Katanga ; - Kalumba sur la rivière Luvua pour la province du Haut-Katanga ;

- Kibombo sur la rivière Inkisi pour la province du Kongo-Central ; - Mbakana 1, 2, 3, 4 sur la rivière Lufimi pour la ville de Kinshasa ;

- Parc solaire photovoltaïque en appui à la SNEL (Nzilo, N’sele et Busanga) pour la province du Lualaba ;

- Sanga sur la rivière Inkisi pour la province du Kongo-Central ;

- Babeba (Tshopo3) sur la rivière Tshopo pour la province de la Tshopo ;

- Kongolo porte de l’enfer sur la rivière Lualaba pour la province de Tanganyika.

Pour finir, le Ministre des Ressources Hydrauliques a précisé que cette démarche assure une politique incitative visant l’augmentation de la desserte énergétique par une implémentation rapide des projets sur le plan national.

Après débats et délibérations, le Conseil a adopté ce dossier.

IV.2. Politique générale des Entreprises Publiques

Le Ministre du Portefeuille, a, pour sa part, présenté le dossier relatif à la politique générale des Entreprises Publiques au cours de l’exercice 2025. S’y attelant, il a signifié que le Programme d’Actions du Gouvernement étalé sur cinq ans, requiert la participation active des entreprises publiques œuvrant dans les principaux secteurs de l'économie nationale (Mines, Transports, Finances, Hydrocarbures. Energie, Agriculture, Poste et Télécommunications, Industrie, Assurance et Tourisme).

En effet, dès lors qu'elles sont redressées et bien gérées, ces entreprises peuvent favoriser la relance de l'économie nationale et assurer, par la diversification de l'économie et l'accroissement de la production, une contribution substantielle au PIB, au Budget de l'Etat et à l'amélioration du bien-être de la population.

Pour ce faire, il est impérieux de (d') :

  • éviter la navigation à vue en disposant d'un cadre cohérent de politique des entreprises déclinant la politique économique du Gouvernement ;
  • se fixer des objectifs compatibles au développement des activités porteuses de croissance ;
  • réaliser des projets d'investissements prioritaires conformes à leur cœur de métier ;
  • améliorer la contribution des entreprises publiques au budget de l'Etat.

Le Ministre du Portefeuille a terminé son intervention en précisant que l’objectif global de cette politique générale est de procéder au redressement des entreprises publiques, appuyé par quatre objectifs spécifiques pertinents, et assortis des résultats d’impact, notamment :

- Diversifier l'économie, par la production des biens et services des entreprises publiques ;

- Accroître la contribution des Entreprises Publiques dans le budget de l'Etat par le paiement des impôts et taxes ;

- Améliorer la rentabilité desdites entreprises pour leur permettre de verser les dividendes à l'Etat Actionnaire ; - Créer les emplois pour résorber le chômage. Après débats et délibérations, le Conseil a adopté ce dossier.

IV.3. Deux dossiers relevant du secteur du tourisme

Le Ministre du Tourisme a présenté deux (02) dossiers pour leur examen et adoption.

1° Projet des villages touristiques

Abordant ce point, il a rappelé que c’est dans la perspective de faire de notre secteur touristique une véritable industrie que s’est tenu le Forum de validation de la Politique Nationale du Tourisme organisé récemment dégageant ainsi la nouvelle approche de gouvernance du tourisme.

Au cours de ce Forum, le concept de « village touristique » a été retenu pour le développement du tourisme au service de la relance des destinations touristiques en République Démocratique du Congo par une dynamique de développement intersectoriel et de connectivité urbano-rurale.

Le village touristique préserve, respecte et valorise la culture locale en proposant des emplois et l'entrepreneuriat viables aux communautés locales ; et sera le lien par excellence de mise en exergue de notre puissant soft power à travers sa riche biodiversité, son patrimoine historique et culturel, sa gastronomie, sa musique ainsi que ses arts visuels et ses merveilles de la nature pour changer la perception de l'image du pays.

Dans le lot des zones d'implantation éventuelle des Villages touristiques ciblées, le village Bombo-Lumene a été présenté comme projet-pilote du fait des atouts dont il dispose, notamment sa proximité avec la capitale et le fait d’avoir un public acquis.

2° Validation du projet d’Accord entre AC Milan et RDC

A ce sujet, le Ministre du Tourisme a souligné qu’il s’agit d’un partenariat mutuellement avantageux entre cette prestigieuse équipe italienne et notre pays qui s’inscrit dans le cadre de la promotion de la destination RDC par le tourisme. Ses échanges avec les dirigeants de ce club, lors de sa récente mission effectuée en Italie en juillet dernier, ont abouti à ce projet de Protocole d'Accord pour promouvoir la destination RDC dans l'arène mondiale à travers le football.

D’où la validation dudit projet sollicitée du Gouvernement pour que son Ministère s’active à lancer cette grande campagne promotionnelle et de communication qui met en exergue la destination RDC en utilisant, en dehors du football, notre puissant soft power. Après débats et délibérations, le Conseil a adopté ces deux dossiers.

V. EXAMEN ET ADOPTION DE CINQ (05) TEXTES

V.1. Projet de Loi de ratification d’un accord

Le Vice-Premier Ministre, Ministre des Transports, Voies de Communication et Désenclavement a présenté au Conseil le projet de Loi autorisant la ratification par la République Démocratique du Congo de l’Accord portant création de l’Agence de Facilitation de Transport en Transit du Corridor de Lobito signe en Angola, le 27 janvier 2023.

C’est dans le but de promouvoir la croissance économique et les échanges commerciaux au profit de leurs populations que la République d’Angola, la République Démocratique du Congo et la Zambie ont décidé d’exploiter un système de transport multimodal qui relie les trois états au port en eaux profondes de Lobito, appelé Corridor de Lobito.

Le principal objectif de cet Accord est d’instituer les facilités juridiques et administratives nécessaires à la libre circulation des personnes et des biens au port maritime de Lobito vers les différents débouchés situés sur les territoires des états signataires.

Après débat et délibération, ce projet de texte a été adopté.

V.2. Deux Projets de Décret relevant du Portefeuille

Le Ministre du Portefeuille a soumis au Conseil, pour examen et approbation deux textes, à savoir :

  • le Projet de Décret modifiant et complétant le Décret n°13/055 du 13 décembre 2013 portant statut des mandataires publics dans les entreprises publiques du Portefeuille ; et
  • le Projet de Décret modifiant et complétant le Décret n°13/056 du 13 décembre 2013 portant statut des mandataires publics dans les établissements publics.

Il a précisé que ces deux Projets de Décret ont l’avantage non seulement d’harmoniser sur base des données réelles le traitement des mandataires publics des Entreprises et des Etablissements publics, mais aussi de réglementer les critères devant fonder la proposition de nomination des mandataires publics ainsi que le fonctionnement interne desdites structures aux fins des résultats à impact.

Le Ministre du Portefeuille a conclu son intervention a soulignant que les orientations prescrites pour les Entreprises publiques s'appliqueront mutatis mutandis aux Etablissements publics. A cet effet, il revient aux Ministres sectoriels d'appliquer les dispositions préconisées en ce qui concerne les Mandataires publics des Etablissements publics sous leur tutelle. Après débats et délibérations, ces deux Projets de Décret ont été adoptés.

V.3. Projet de Décret relevant du Commerce Extérieur

Pour sa part, enfin, le Ministre du Commerce Extérieur a présenté le Projet de Décret portant création du Comité National « African Growth and Opportunity Act » (AGOA) en République Démocratique du Congo.

En substance, il a rappelé que notre pays fait partie des pays de l'Afrique Subsaharienne éligibles aux avantages de la Loi américaine AGOA qui vise, par l'exemption des droits de douane, à accroître les exportations des pays éligibles vers le marché américain.

Le projet de Décret proposé définit la mission du Comité National AGOA, en sigle « Conseil National AGOA RDC » qui inclut, entre autres : l'orientation, l'encadrement de la mise en œuvre et le suivi-évaluation de la Stratégie Nationale AGOA et d'autres mesures gouvernementales destinées à diversifier et à accroître les exportations des produits de la République Démocratique du Congo vers le marché américain.

Aux termes de ce Projet de Décret, le Conseil National AGOA RDC comprend deux organes: la Coordination et le Conseil Technique. Après débats et délibérations, le Conseil ont adopté ce Projet de Décret.

Commencée à 14h57’, la réunion du Conseil des Ministres a pris fin à 21h28’.

Patrick MUYAYA KATEMBWE

Ministre de la Communication et Médias

Porte-parole du Gouvernement

Viabilisation des établissements scolaires, RDC : Félix Tshisekedi donne ses instructions au Gouvernement

Désengorgement de la Prison Centrale de Makala : Constant Mutamba passe de la parole à l’acte !

 Annoncé depuis plusieurs semaines, le désengorgement de la Prison centrale de Makala, est devenu une réalité. Le mercredi 18 septembre dernier, le Ministre d’Etat en charge de la Justice et Garde des Sceaux Constant Mutamba, avait officiellement lancé cette campagne en accordant la liberté conditionnelle à un millier de détenus. Ce dimanche 22 septembre 2024, il a récidivé en libérant cette fois-ci 1685 prisonniers de la Prison centrale de Makala à Kinshasa. Cette décision s’inscrit dans le cadre des efforts continus pour désengorger cette prison surpeuplée, souvent décrite comme un ‘’mouroir’’ par la société civile.

La libération de ces détenus a été motivée par des raisons médicales et humanitaires. Les conditions de détention à Makala sont notoirement mauvaises, avec un manque d’accès à des soins de santé adéquats, une alimentation insuffisante et des conditions d’hygiène déplorables. Ces facteurs ont conduit à de nombreux décès parmi les prisonniers, ce qui a poussé les autorités à agir.

Lors de la cérémonie de libération, le Ministre Mutamba a également annoncé la distribution de 3000 matelas sur les 7000 commandés, afin d’améliorer les conditions de vie des détenus restants. Il a souligné l’importance de réhabiliter les infrastructures de la prison, y compris le centre de santé, pour garantir que plus aucun prisonnier ne dorme à même le sol.

Cette initiative fait partie d’un plan plus large visant à réformer le système carcéral en République Démocratique du Congo, en luttant contre les arrestations arbitraires et les abus des services de sécurité. Les autorités espèrent ainsi réduire de moitié la population carcérale de Makala et améliorer les conditions de détention pour ceux qui restent.

Suite à leur libération, plusieurs anciens prisonniers ont exprimé leur soulagement et leur gratitude envers le Ministre de la Justice pour cette initiative. Certains ont partagé leurs histoires personnelles, soulignant les difficultés qu’ils ont rencontrées en prison notamment, les problèmes de santé et les conditions de vie difficiles. Ils ont, par ailleurs, exprimé leur espoir de pouvoir reconstruire leur vie et de retrouver leurs familles. Cette libération a été perçue comme une seconde chance pour beaucoup d’entre eux, et ils ont promis de ne pas retomber dans les erreurs du passé.

Cette initiative a été bien accueillie par les organisations de défense des droits de l’homme, qui ont salué cette mesure comme un pas important vers l’amélioration des conditions de détention en RDC.

La libération de ces prisonniers marque une étape importante dans la lutte pour les droits des détenus en RDC. Il y a lieu de noter qu’une deuxième phase de ce processus est prévue pour les centres pénitenciers à l’intérieur du pays. 

Nathan Mundele

Désengorgement de la Prison Centrale de Makala : Constant Mutamba passe de la parole à l’acte !

Pour plaider la cause de la Province du Tanganyika , Sénat : Christian Kitungwa reçu par Sama Lukonde

Le Président du Sénat Jean-Michel Sama Lukonde a reçu dans son bureau de travail Christian Kitungwa, Gouverneur de la Province du Tanganyika accompagné de sa délégation. Les échanges entre ses deux personnalités ont tourné autour du rôle que peut jouer cette province pour le développement de la République Démocratique du Congo. Sur ce, Christian Kitungwa a plaidé pour l’accompagnement de l’Etat aux différents projets entrepris dans le Tanganyika, notamment, le projet de la construction du corridor entre la RDC et la Tanzanie. 

Tout en lui présentant ses civilités pour son élection, le gouverneur de la Province du Tanganyika lui a lancé un appel au speaker de la Chambre Haute du Parlement, demandant son soutien pour résoudre les problèmes de sa circonscription.

‘’Nous sommes venus tout d’abord pour présenter nos civilités et le féliciter parce que depuis qu’il a eu ce fauteuil, nous ne l’avons pas encore fait officiellement. Aujourd’hui nous venons de nous acquitter de cet agréable devoir.

Au-delà de ça, nous venons de faire plus de 3 mois dans la province, et on a eu à palper du doigt plusieurs situations bonnes et mauvaises. Le problème de la province. Et sachant que le Sénat est l’émanation des provinces, nous sommes venus lui rendre compte pour non seulement faire part de nos problèmes et demander à ce qu’il soit le porte-étendard, le pilier qui va être là pour défendre les intérêts des provinces et des problèmes de nos provinces. Notamment les rétrocessions au niveau des provinces et mêmes pour les députés provinciaux, leurs émoluments. Nous avons fait quand même ce plaidoyer pour que ce soit d’une manière régulière’’, a indiqué Christian Kitungwa.

En outre, sur la réalisation du projet de construction du corridor RDC-Tanzanie, il s’est dit déterminé a poussé jusqu’au bout afin que celui-ci se matérialise.

‘’Nous avons brossé plusieurs situations notamment, la situation sécuritaire, économique de la province ainsi que le projet du corridor, qui est un projet phare entre la RDC et la Tanzanie que nous allons essayer de bousculer pour que le Tanganyika puisse s’ouvrir au monde extérieur avec nos trois pays voisins l’Ouganda, la Tanzanie et la Zambie’’, a-t-il fait savoir.

Très satisfait de cet entretien avec l’Honorable Sama Lukonde qui a été réceptif aux désidératas lui exposés, Christian Kitungwa a tenu à rassurer la population de sa circonscription.

‘’Pour nous, cette satisfaction n’est pas seulement vu qu’il nous a écouté mais les promesses et la manière de comprendre le problème nous soulage. Et nous espérons que demain et après-demain les Tanganyikais vont devoir se frotter les mains parce que les moindres détails sont pris en compte’’, a-t-il rajouté.  

Nathan Mundele

 

Pour plaider la cause de la Province du Tanganyika , Sénat : Christian Kitungwa reçu par Sama Lukonde
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