Le chemin parcouru aura été long. Finalement, c'est hier, mardi 17 septembre 2024, que l'Union nationale de la presse du Congo a démarré son 10ème Congrès ordinaire, placé sous le signe de la renaissance. Les travaux de cette session, financés par le Gouvernement, se tiennent au Centre catholique Nganda, situé à quelques encablures de la station Macampagne, dans la commune de Kintambo.
C'est le Ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya Katembwe, qui en a donné le go en présence de plus de deux cents congressistes issus de Kinshasa et des autres provinces du pays. Dans son allocution, le Porte-parole du Gouvernement a appelé à des échanges enrichissants, solides et constructifs, dont les fruits devront aider à marquer, de façon remarquable, le changement tant attendu dans le secteur de la presse en RD. Congo. Il a réitéré la ferme volonté du Président de la République, Félix Tshisekedi, qui tient à remettre sur l’orbite l’exercice de la profession journalistique, durant son passage au summum de l’Etat, pour forger un quatrième pouvoir jouant pleinement son rôle dans la marche vers le développement.
‘’Le journaliste, c’est le phare, la lumière d’une société. « Monsieur le journaliste », c’est comme ça que jeune, j’entendais être désigné « le journaliste ». Ce titre illustrait, avec respect et considération, le travail indispensable et crucial que joue les journalistes dans l’encadrement de l’opinion. À l’époque tout ce que les gens savaient, ils ne le savaient que parce que les journalistes le disaient. Aujourd’hui, vous êtes concurrencés grâce à l’évolution technologique par tout le monde. Même alors aucun de vos concurrents ne peut vous remplacer dans votre rôle à la fois d’éclaireur et de rempart de la société face à l’émergence des fake news qui inondent nos téléphones », a démontré le Ministre Patrick Muyaya, avant de compléter son élan par une recommandation majeure à l’endroit des séminaristes.
‘’Dans vos réflexions, tenez aussi compte du besoin du pays de faire face aux défis de plusieurs autres notamment l’agression dans l’Est de notre pays et la nécessité de construire, d’améliorer l’image de marque de la République Démocratique du Congo. Il est tout aussi important de tenir compte du besoin de nous rassurer de ce qu’offre le contenu de nos médias que nous devons impérativement concilier avec notre exigence d’éduquer nos enfants, de les informer et de les orienter vers ce qui contribuera à faire avancer notre pays’’. Ce n’est pas tout. Patrick Muyaya a également exprimé le soutien du Gouvernement de la République qui, sous l’impulsion de la première Ministre Judith Suminwa Tuluka, voudrait booster l’émergence d’une presse véritablement libre en RDC.
‘’Au nom du Gouvernement de la République Démocratique du Congo, je voudrais vous réitérer notre disponibilité à contribuer à l’émergence d’une presse libre et forte. Notre engagement à cheminer avec vous jusqu’ici est une preuve éloquente de notre détermination. Vous êtes le quatrième pouvoir, le poumon de notre démocratie. Il est essentiel pour vous de ne jamais l’oublier’’, a-t-il insisté. L’occasion était de même indiqué pour un appel à l’inclusivité, à la rigueur, à la convivialité et à l’unité pour un travail de qualité.
‘’Lors d’un échange en marge du lancement des travaux préparatoires de ce Congrès, je vous avais recommandé, tout en respectant votre liberté et votre indépendance, l’unité, l’inclusivité, la convivialité et la rigueur dans tout ce qui sera fait. Sans vouloir revenir ni m’immiscer dans vos affaires, je vous suggère de prendre en compte les faiblesses constatées présentement et par les passées dans l’organisation et le fonctionnement de l’Union afin d’en tirer les leçons et de les corriger définitivement aujourd’hui. Cela garantirait des lendemains meilleurs pour ce corps de métiers appelé à retrouver ses lettres de noblesse en jouant véritablement son rôle de 4ème Pouvoir au sein de notre société’’, a souligné le Ministre Muyaya.
Juste après le lancement, les travaux du Congrès se sont poursuivis sous la houlette du comité sortant de l’UNPC, dirigé par Modeste Shabani. Il a été question pour ce premier jour, de valider les mandats de différents congressistes avant l’étape des échanges en commissions. Ce congrès devra déboucher sur l’élection d’un bureau définitif qui aura la lourde responsabilité de continuer la bataille du changement de narratif dans la corporation des journalistes. Le Professeur Malembe, Stéphane Kitutu, Kibambi Shintwa, pour ne citer qu’eux, ont apporté leur sagesse au premier jour du Congrès. A la demande de Modeste Shabani, ils ont tous pris la parole et ont appelé à sauver l’avenir de la profession. C’était un moment unique au Centre Nganda…
Au regard de nombreuses épidémies et des crises sanitaires récurrentes au pays, le Fonds de Promotion de l’Industrie (FPI) s’engage à apporter sa contribution dans le secteur de la santé. L’ayant déjà fait, le FPI entrevoit d’autres financements au profit des firmes pharmaceutiques évoluant au pays. Car, les soins de santé nécessitent des médicaments de qualités.
C’est dans cette optique que le FPI a reçu les demandes de financement des deux projets soutenus par des partenaires extérieurs. Ces projets sont respectivement portés par les sociétés FUMU Sarl et BENELUX AFRO CENTER « BAC-RDC».
Vu la place qu’occupe la santé dans les six engagements du Président de la République Félix Tshisekedi, le Directeur Général du FPI Bertin Mudimu s’est rendu cette semaine en France et en Allemagne. Il s’agit d’une mission de prospection et de vérification afin de s'assurer des accords signés entre les fournisseurs et les sociétés susmentionnées avant toute intervention financière du FPI.
Le Directeur Général Bertin Mudimu a visité les installations des fournisseurs et les équipements produits.
En France, précisément à Agen, la délégation du FPI a visité les installations de IPM TECHNOLOGIES, filiale de la société MPI Internationale du Groupe LV Pharma, spécialisée dans les solutions modulaires pour l’industrie pharmaceutique et les centres de santé.
En Allemagne, à Sulzbach-Laufen, le Directeur Général du FPI a inspecté le Groupe ROMMELAG, inventeur de la technologie Blow-Fill-Sea (BFS) et des systèmes de confinement flexible basés sur les plastiques pour le conditionnement fiable et durable des produits pharmaceutiques.
Focus sur le séjour à Agen en France dans les installations de IPM TECHNOLOGIES
Du13 au 14 septembre 2024, la délégation du FPI conduite par le Directeur Général Bertin Mudimu accompagné de la société Fumu Sarl, représentée par son promoteur LumemoTamusa Mfumukhey ont visité les installations modulaires et l’unité d’assemblage de IPM TECHNOLOGIES.
Le projet présenté par la société Fumu Sarl est consécutif à l’implantation des unités de production pharmaceutique en formes sèches et en solutés injectables ainsi que des unités des soins cardiologiques et dialyse à Kinshasa. Le projet vise également le transfert des technologies.
Le voyage du Directeur Général du FPI a permis d’avoir une idée claire des projets à financer. Le fournisseur IPM TECHNOLOGIES a, pour sa part, annoncé au FPI son ambition d’installer un centre de dialyse des 10 postes en faveur de son client (la société Fumu).
Quant à l’unité de production des solutés injectables, il s’agit d’un équipement moderne à haute cadence. Elle est équipée des technologies de pointe qui garantissent la production des solutés stériles et apyrogènes, conformes aux normes internationales d. Cette unité sera bientôt transférée en RDC. Le fournisseur IPM attend la validation par la société Fumu Sarl d’un plan d’exécution opérationnel.
Visite du Groupe ROMMELAG à Sulzbach-Laufen à Stuttgart
Le 16 septembre 2024, la délégation du FPI, accompagnée de la société Benelux Afro Center « Bac-RDC » représentée par son promoteur Phasi Ndudi ont visité les installations du Groupe Rommelag à Sulzbach-Laufen en Allemagne.
Il s’est agi pour le FPI de s’enquérir de la capacité opérationnelle du fournisseur, présenté par le promoteur du projet « BAC-RDC » qui, à travers son projet pharmaceutique, veut développer un véritable programme de production locale des solutés massifs dont les concentrés d'hémodialyse, les sérums glucosés et physiologiques de qualité.
Avec ce projet, la RDC ne pourra plus importer des produits essentiellement à base de l'eau. Ce projet est aussi une réponse aux attentes en molécules que la RDC ne produit pas encore ; pourtant, ils sont importants par leurs spécialités d'action. Afin de matérialiser son projet, BAC-RDC a porté son choix sur le géant Groupe germano-suisse « Rommelag » comme fournisseur et équipementier.
La visite des installations du Groupe Rommelag a été effectuée hors caméra pour « préserver les secrets technologiques ». Cette technologie déjà opérationnelle dans plusieurs pays africains, sera bientôt installée en RDC. La firme germano-suisse attend de son prospect (BAC-RDC), un business-plan pour mettre en place un partenariat gagnant-gagnant.
Les conclusions du Directeur Général du FPI
«En voulant accompagner ces projets qui sont encore en phase d’analyse et de criblage par nos services techniques, nous voulons nous inscrire dans le cadre de la Couverture Santé Universelle, prônée par le Président de la République Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Le pays manque de postes des soins et de traitements pour la dialyse. Notre capacité de production locale des concentrés d'hémodialyse, des sérums glucosés et physiologiques de qualité demeure faible.
La réalité démontre aussi que ces produits pharmaceutiques sont indispensables dans le traitement des malades. Un autre problème est l’accès aux médicaments de qualité, un enjeu crucial pour la santé en RDC.
La disponibilité des médicaments de qualité est un casse-tête pour la majorité de la population. Nous avons l’intention de financer ces deux projets sanitaires et d’intérêt général après ce que nous avons vu à travers leurs partenaires et fournisseurs en France et en Allemagne. Cela dit, ensemble avec les promoteurs des deux projets, nous allons travailler afin de structurer les modalités de financement en suivant toutes les procédures et les textes légaux régissant le FPI ».
*Toujours préoccupé par le souci de promouvoir le bien-être des populations, World vision se prépare au lancement d’une vaste campagne dénommée ‘’Assez’’. Cette belle initiative entend contribuer, efficacement, à l’éradication de la malnutrition et de la famine en République démocratique du Congo.
Hier, lundi 16 septembre 2024, la Directrice-pays de cette grande organisation a, en effet, présenté le bien-fondé d’une telle démarche à Léonnie Kandolo, la Ministre du Genre, Famille et Enfant.
L’entretien a été très chaleureux, franc et convivial entre les deux personnalités.
La Ministre Léonnie Kandolo a profondément apprécié le pragmatisme de World vision, tout en promettant un soutien inébranlable au déroulement de la campagne dont les retombées devraient, normalement, permettre la mise en place d’une politique de qualité allant, par exemple, dans le sens de l’instauration effective des cantines scolaires sur l’ensemble du territoire de la RD. Congo.
Pendant cette période cruciale où les journalistes congolais s’apprêtent à restructurer les organes de base de leur corporation, le Rassemblement des journalistes pour l’émergence du Congo (RAJEC) rend publique sa déclaration en rapport avec les travaux annoncés.
Ayant joué un rôle majeur dans l’organisation du précédent congrès tenu à Moanda (Kongo central) qui a vu Kasonga Tshilunde Boucar d’heureuse mémoire, être reconduit à la tête de l’Union nationale de la presse du Congo (UNPC), le RAJEC n’a pas voulu baisser les bras aussitôt après qu’il a appris la mise en place du comité d’organisation du 10ème congrès.
Pour le RAJEC, le 10ème congrès qui intervient après la réalisation de plusieurs attentes des journalistes auprès des autorités politiques, notamment la tenue des états généraux de la communication et des médias et la promulgation, cette année, de la Loi sur la presse dite «La loi Muyaya», doit permettre aux journalistes de se remettre en cause face aux critiques négatives qu’ils subissent au quotidien dans la société.
Le RAJEC prend acte de la publication « tardive » de la liste des candidats aux différents postes aussi bien au niveau comité directeur que dans les commissions et encourage les candidats écartés d’introduire les recours.
Attaché aux valeurs républicaines, le RAJEC informe l’opinion tant nationale qu’internationale que les consultations qu’il a précédemment engagées auprès de différentes structures de la corporation, avaient pour but de permettre à l’Union d’avoir des dirigeants dignes et qui honorent la profession des journalistes.
Le RAJEC invite les journalistes à se mettre d’accord pour dégager un consensus en lieu et place d’entrevoir des démarches visant à décourager les efforts déjà mis en place.
Le RAJEC interpelle le comité organisateur à tenir compte de la qualité des participants plutôt que d’avoir un nombre pléthorique et improductif.
D’ores et déjà, le RAJEC, soucieux de promouvoir la cohésion et l’unité au sein de l’Union, salue la volonté du chef de l’État pour la matérialisation de sa promesse et la mobilisation du ministre de la Communication et médias pour la tenue du 10ème congrès des journalistes exerçant en République Démocratique du Congo.
Le RAJEC attend à l’issue de cette assemblée générale de la presse, la renaissance de véritables journalistes professionnels et des résolutions fermes contre les moutons noirs qui entrent facilement dans la bergerie. Aussi, il s'agit d'encourager des réformes qui vont également sanctionner positivement chaque année ceux de journalistes qui se distinguent par une production de qualité à travers la remise d’un prix.
Dans son intervention, à la Cité de l’Union africaine, vendredi dernier, Patrick Muyaya Katembwe, Ministre de la Communication et Médias a, en premier lieu, informé le Conseil de l'organisation du dixième Congrès ordinaire de l'Union Nationale de la Presse du Congo (UNPC), au Centre Catholique Nganda à Kinshasa du 17 au 19 septembre 2024.
Selon lui, ces assisses, qui réuniront plus de deux cent participants pour la plupart sociétaires de l'Union Nationale de la Presse du Congo (UNPC) venus de l’intérieur du pays, auront l’avantage, d'une part, d’opérer les réformes statutaires de l’Union, et d’autre part, de disposer d'un nouveau Comité directeur avec tous les organes statutaires. Cela permettra au Gouvernement d'avoir des interlocuteurs légitimes avec qui poursuivre le processus de salubrité médiatique et d'implémenter, dans les limites des prérogatives de chaque partie, des réformes liées à ce secteur vital pour notre vie démocratique.
Il a estimé qu’il est de bon droit que le réforme de l'Union Nationale de la Presse du Congo aille de pair avec l'avènement du texte portant Statut du journaliste œuvrant en République Démocratique du Congo dont l’avant-projet de texte requiert une réappropriation en vue de son examen dans les Commissions Interministérielles du Gouvernement. Lisez attentivement le compte rendu, tel que publié par le Porte-parole du Gouvernement, le Ministre Patrick Muyaya.
COMPTE RENDU DE LA TREIZIEME REUNION ORDINAIRE
DU CONSEIL DES MINISTRES
Vendredi 13 septembre 2024
Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, FélixAntoine TSHIESEKEDI TSHILOMBO, a présidé, à la Cité de l’Union Africaine, la treizième réunion ordinaire du Conseil des Ministres du Gouvernement de la République, ce vendredi 13 septembre 2024.
Cinq (05) points étaient inscrits à l’ordre du jour, à savoir :
I. Communication de Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat ; II. Points d’information ;
III. Approbation d’un relevé des décisions du Conseil des Ministres ; IV. Examen et adoption d’un dossier V. Examen et adoption des textes.
I. COMMUNICATION DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
La communication du Président de la République, Chef de l’Etat, a porté sur deux (02) points, à savoir :
1. De la tenue de réunion inter-institutionnelle
Dans le cadre de la mobilisation de toutes les Institutions de la République face aux défis auxquels le pays est confronté actuellement, le Président de la République est revenu sur la réunion inter-institutionnelle qu’il a convoquée et présidée, le jeudi 12 septembre 2024, à laquelle étaient conviés les Présidents de deux Chambres du Parlement, Madame la Première Ministre et le Président de la Cour Constitutionnelle/Président du Conseil Supérieur de la Magistrature.
Cette réunion a permis de passer en revue d’importantes questions sur les plans : économique, judiciaire et juridique, politique, diplomatique, social et sécuritaire.
Sur le plan économique, il a souligné, entre autres, la nécessité pour les Institutions de fédérer leurs efforts en vue de procéder aux réformes essentielles susceptibles de transformer en profondeur l’économie afin d’assurer un développement durable et inclusif de notre pays.
Sur le plan judiciaire et juridique, après avoir fait un tour d’horizon sur les défis majeurs auxquels est confronté actuellement le secteur de la justice, il a souligné le besoin de renforcer l’Etat de droit et la sécurité juridique en insistant par exemple sur l’établissement d’un cadre juridique strict d’encadrement des saisies, sur la mise en place d’un système d’enregistrement foncier fiable et accessible à tous.
Sur le plan politique, il a été abordé des points cruciaux pour la consolidation de la démocratie et le bon fonctionnement des institutions qui doivent de manière constructive poser des bases d’un avenir stable et prospère pour le pays.
Sur le plan diplomatique, le renforcement des capacités opérationnelles de nos diplomates a été évoqué comme un élément catalyseur dans l’attraction des investisseurs, dans la communication de l’image du pays, la prospective stratégique au regard des grandes questions du monde ; ce qui permettra à la République Démocratique du Congo de renforcer son influence sur la scène internationale et de mieux défendre les intérêts de ses citoyens.
Sur le plan social, le Président de la République a insisté sur la préservation du pouvoir d’achat des ménages, surtout les plus vulnérables, la poursuite et la consolidation de la gratuité de l’enseignement de base. A cela s’ajoute la régulation des prix des produits de première nécessité, le soutien aux petites et moyennes entreprises, la promotion de l’agriculture familiale pour améliorer la sécurité alimentaire et augmenter les revenus des ménages ruraux.
Enfin sur le plan sécuritaire, il a été évoqué la nécessité d’avoir une approche globale et coordonnée pour faire face aux défis sécuritaires auxquels la République Démocratique du Congo est confrontée. Le renforcement des capacités de nos forces de défense et de sécurité demeure un atout majeur pour promouvoir la paix, la réconciliation et pour gagner la confiance des populations.
Madame la Première Ministre a été chargée de s’assurer de l’intégration des contributions des différents Présidents des Chambres Parlementaires et du
Président du Conseil Supérieur de la Magistrature à l’action du Gouvernement.
2. Du rappel du rôle des Bourgmestres, des Chefs des quartiers, des Chefs des rues, Chefs des localités et des responsables de Services de la population dans l’identification et la gestion des administrés
Le Président de la République a rappelé l’un des rôles majeurs que sont appelés à jouer, les animateurs des entités territoriales décentralisées et ceux des entités territoriales déconcentrées en ce qui concerne le recensement des logements ainsi que l’identification et/ou la gestion des mouvements migratoires de la population et des résidents dans leurs milieux de vie respectifs.
Eu égard aux prescrits de la Loi n° 08/012 du 31 juillet 2008 portant principes fondamentaux relatifs à la Libre administration des provinces, il a spécifiquement parlé des Bourgmestres, des Administrateurs des Territoires, des Chefs des secteurs et chefferies, des Chefs des quartiers, des Chefs des groupements et des Chefs des villages. Cette tâche s’étend même aux Chefs des rues pour mieux situer les résidents.
Dans le cadre de la territoriale et de l’état-civil, ces différents animateurs sont appelés à jouer un rôle déterminant dans l’encadrement de la population, en coopérant avec les services appropriés du Ministère de l’Intérieur et de la Justice, pour identifier correctement leurs administrés, en vue de contribuer à aider les services de la Police, des Migrations, de Défense et de Sécurité à veiller aux mouvements migratoires et au changement de résidence. Cela pour contribuer notamment à la prévention contre la criminalité ou toute autre forme de fléau qui s’installent illégalement sur notre territoire pour des activités de déstabilisation de l’ordre établi.
Ainsi que cela se passe dans tout Etat moderne, tout changement de résidence ou tout acte lié à l’état-civil, doit être signalé et enregistré auprès des autorités locales compétentes. Ces mesures ont un impact certain sur la tranquillité sociale et même sur la santé publique.
A cet effet, le Président de la République a engagé le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières, le Ministre délégué près du Ministre de l’Urbanisme et Habitat en charge de la Politique de la Ville, en collaboration avec les Gouverneurs des Provinces, à instruire tous les services étatiques et les animateurs des entités territoriales décentralisées ou déconcentrées sous leurs compétences, de veiller scrupuleusement à l’application sans faille de ces mesures, conformément aux prescrits légaux et réglementaires.
Le Ministre d’Etat, Ministre du Budget sera aussi associé pour traiter les questions liées à leur budget.
Le Président de la République attend un rapport de la mise en application de cette assignation endéans trois mois.
Intervention de la Première Ministre :
Dans la suite de la Communication du Président de la République, Chef de l’Etat, la Première Ministre, Cheffe du Gouvernement est revenue sur le processus des lettres de mission qu’elle a initié au début du mois d’août tel qu’elle l’avait annoncé au cours du Séminaire Gouvernemental du mois de juillet 2024.
Elle a indiqué qu’une séance d’information avait été organisée pour les Secrétaires Généraux et les Directeurs de cabinet. Cette séance a été suivie d’un Atelier de trois jours avec les Directeurs des Etudes et Planification en vue de l’élaboration des matrices des cadres des résultats. Cette première phase a été sanctionnée par la signature des lettres de mission après que les Ministères ont renvoyé le cadre des résultats approuvés et validés.
Il est prévu dans les prochains jours, le démarrage de la seconde phase de ce processus qui consistera à élaborer les Plans de Travail Opérationnels et des Feuilles de route.
Compte tenu de matières qui devraient être discutées, la Première Ministre a demandé aux membres du Gouvernement de faciliter la participation de leurs collaborateurs à ces activités.
Sur un autre chapitre, la Première Ministre a demandé aux membres du gouvernement concernés, à savoir : le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Fonction Publique, le Ministre d’Etat, Ministre du Budget ainsi que les Ministres des Finances et de l’Enseignement Supérieur et Universitaire de poursuivre le dialogue avec le Banc Syndical du sous-secteur de Enseignement Supérieur et Universitaire pour préparer une rentrée académique apaisée.
Cette discussion devra concerner, dans les jours qui viennent, les syndicats du secteur de la santé et d’autres secteurs du régime général de l’Administration Publique comprenant entre autres les militaires et les policiers.
Poursuivant sa communication, la Première Ministre a abordé la question relative aux avantages fiscaux et autres facilités accordés aux importateurs de produits de grande consommation et des mesures d’incitation en faveur de producteurs locaux. Ces questions ont été passées en revue lors de la réunion du Comité de Conjoncture Economique du jeudi 12 septembre 2024.
Elle a précisé que ces mesures devraient permettre l’augmentation de la production pour la couverture du marché local, l’augmentation de l’emploi dans les entreprises bénéficiaires desdites mesures ainsi que l’augmentation de recettes fiscales qui en découlent.
Le Comité de Conjoncture Economique avait donc recommandé à la Commission Economie, Finance et Reconstruction du Gouvernement d’assurer un suivi afin que les mesures d’allègements fiscaux accordées aux importateurs n’aient aucun impact négatif sur les biens de grande consommation et sur la production locale.
II. POINTS D’INFORMATION
II.1. Etat et administration du territoire
Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières, a présenté au Conseil, le rapport sur l’état et l’administration du Territoire National. Il a mentionné que l’état d’esprit de la population demeure calme, et a été marqué par :
La satisfaction de l'opinion consécutive à la décision prise par le Président de la République d'élargir l'enquête sur la tentative d'évasion à la Prison Centrale de Makala, ce qui permettra de percer tous les mystères autour de cet évènement tragique ;
La satisfaction de la population du refus du Gouvernement de la République Démocratique du Congo de signer le mémorandum d'entente sur la coopération sécuritaire entre les Chefs de Police de la Communauté des Etats d'Afrique de l'Est et le Ministère Chinois de la Sécurité Publique ;
Le souhait des Kinois est de voir les Autorités accélérer les travaux de voirie et de drainage à l'approche de la saison des pluies, afin de prévenir les effets des inondations.
Dans le volet sécuritaire, il a présenté les points saillants y relatifs, essentiellement pour les parties Est et Ouest du pays. Par ailleurs, il a fait état, à Kinshasa, du meurtre de l’enfant MBOYO SOKI et de blessures de Malisa MBOMBO, tous élèves de 8ème, poignardés pour une raison non élucidée par leur camarade Ali MOHAMED, âgé de 13 ans, dans leur salle de classe de l'école Sévigné dans la Commune de Limete.
Les dossiers relatifs à la criminalité, au banditisme, aux sinistres, catastrophes et à la situation aux frontières ont également fait l’objet du rapport présenté au Conseil par le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières.
Le Conseil a pris acte de ce rapport.
II.2. Situation sécuritaire
Le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Défense Nationale et Anciens Combattants a présenté au Conseil la situation sécuritaire sur l’ensemble du territoire national.
Il a indiqué que la situation opérationnelle et sécuritaire de la semaine qui s’achève est caractérisée essentiellement par les affrontements entre la coalition M23-AFC-RDF et les compatriotes, volontaires pour la défense de la patrie ; les opérations conjointes FARDC-UPDF contre les ADF ; ainsi que par l’extension dans la partie Nord-Ouest du pays (Equateur) du phénomène Mbororo, éleveurs peuls armés en provenance du Tchad, du Soudan du Sud et de la République Centrafricaine.
Le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Défense Nationale et Anciens Combattants a aussi informé le Conseil de l’arrestation par les services de sécurité ougandais, dans le camp de réfugiés de Kiyagala, d’un cadre de la coalition M23-AFC-RDF répondant au nom de Baraka David Elonga accompagné de 38 jeunes garçons et filles Congolais en provenance de Djugu vers Bunia pour rejoindre le cadre d’entrainement de Bunagana.
Il a conclu son intervention en revenant sur les stratégies mises en œuvre pour renforcer les dispositifs opérationnels de nos forces de défense et de sécurité qui restent déterminées à absorber toute violence, restaurer la paix et la sécurité et rétablir l’autorité de l’Etat dans les zones concernées.
Le Conseil a pris acte de ce rapport.
II.3. Situation épidémiologique en République Démocratique du Congo
La Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale a présenté la situation épidémiologique en République Démocratique du Congo. Il s’est essentiellement appesanti sur la situation de Mpox et du Choléra dont les plans de riposte sont en cours de mise en œuvre.
Pour le Mpox, il a été mentionné que la recherche active de cas s’intensifie autant que le suivi des contacts, la surveillance aux points d’entrée et points de contrôle ainsi que la sensibilisation de la communauté.
A ce jour, notre pays a déjà réceptionné 265.000 doses de vaccins. Le processus d’acquisition de 3 millions de doses de vaccins pour enfants est suffisamment avancé auprès des japonais. 100.000 autres doses de vaccins sont attendues de la France. Ainsi, la campagne de vaccination contre le Mpox sera lancée du 02 au 11 octobre 2024 pour le premier passage.
Entre temps, 10 tonnes de fournitures médicales ont été aussi réceptionnées de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) par le Gouvernement pour garantir une prise en charge médicale adéquate, efficace et gratuite de tous les malades.
En ce qui concerne le Choléra, le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale a signalé que le cumul des cas est passé de 314 à 380 cas, amenant le taux de létalité à 0,5% contrairement à la semaine dernière qui était à 0,02%. Les actions menées et envisagées dans le cadre du plan de riposte ont été portées à la connaissance du Conseil, et ce dernier a pris acte de cette note d’information.
II.4. Situation générale des établissements pénitentiaires et Procès international contre le Rwanda
Prenant la parole au nom de son titulaire empêché, le Vice-Ministre de la Justice et Contentieux International a, dans un premier temps, présenté la situation générale des principaux établissements pénitentiaires de l’ensemble du pays.
Pour l’essentiel, l’état des lieux fait aboutit à la nécessité, d’une part, de réhabiliter la quasi-totalité des établissements pénitentiaires, et d’autre part, d’en construire d’autres afin non seulement d’assurer des meilleures conditions carcérales, mais aussi de désengorger ceux des établissements surpeuplés. Ce qui conforte le Gouvernement à poursuivre les efforts déployés dans ce sens.
Concernant particulièrement les dégâts causés à la Prison Centrale de Makala, le Gouvernement s’active à réhabiliter en urgence les pavillons endommagés, le bâtiment administratif, le Centre hospitalier et les dépôts de vivres ainsi que la tuyauterie d’eau et les câbles électriques.
Dans un second temps, le Vice-Ministre de la Justice et Contentieux International a informé le Conseil de l’audience prévue le 26 septembre 2024 dans l'affaire opposant la République Démocratique du Congo au Rwanda devant la Cour de Justice des Etats d'Afrique de l’Est. Cette audience résulte de la constatation de violation par le Rwanda, de l'acte instituant I’EAC, par la présence, sur le territoire Congolais, des militaires rwandais.
Cette affaire est le premier procès international contre le Rwanda à la suite des exactions graves et flagrantes qu'il commet en République Démocratique du Congo, et devrait, sans nul doute, inspirer les autres juridictions internationales saisies, notamment la Cour Pénale Internationale et la Cour Internationale de Justice, a conclu le Vice-Ministre de la Justice et Contentieux International.
Le Conseil a pris acte de ces deux Notes d’information.
II.5. Ministère de l’Environnement et du Développement Durable
1° Projet de création de l’autorité de la rivière Luapula et du Lac Moero
La Ministre d’Etat, Ministre de l’Environnement et du Développement Durable a d’abord rappelé que la République Démocratique du Congo et la Zambie ont en commun une frontière naturelle constituée par la rivière Luapula qui a sa source en Zambie et le lac Moero qui coule vers le Lualaba par la rivière Luvua dans le Haut-Katanga.
Cette zone qui fait partie du sous-bassin versant de la rivière Luapula et lac Moero est victime depuis quelques années, des effets néfastes du changement climatique, notamment sur l'agriculture, la pêche, la navigation, l'élevage, l’approvisionnement en eau potable et l'électricité.
Ces impacts négatifs du changement climatique qui touchent tant la République Démocratique du Congo, par les deux provinces frontalières, le Haut Katanga et le Lualaba, que la République sœur de Zambie ont poussé les Ministres en charge de la gestion des Ressources en Eau de deux pays à réfléchir sur le processus de création de l’Autorité de la rivière Luapula et lac Moero pour soulager de manière durable les populations habitant ce sous bassin.
La gestion des ressources en eaux devient un enjeu mondial de souveraineté, mais aussi de coopération au service du développement et de la paix. De ce point de vue, la coopération envisagée vise notamment l'échange d'informations et des données ainsi que la gestion intégrée et durable des eaux transfrontalières, a martelé la Ministre d’Etat, Ministre de l’Environnement et du Développement Durable.
2° Processus d’adhésion de la RDC à la Convention sur la protection et l’utilisation des cours d’eau transfrontaliers et des lacs internationaux
Au sujet de cette deuxième note d’information, elle a indiqué que la République Démocratique du Congo est l’un des rares pays au monde qui dispose d'une immense potentialité en ressources en eau. Cela fait de lui un acteur incontournable dans le contexte actuel où l'eau est devenue une denrée rare, précieuse et stratégique pour l'impulsion d'un développement durable dans le monde. Cependant, seuls 26% de notre population ont accès à une eau potable et salubre.
C'est dans ce cadre que la Convention sur la protection et l'utilisation des cours d'eau transfrontières et des lacs internationaux s'est engagée à soutenir les pays à renforcer les mesures prises sur le plan national, régional et international afin d'assurer la qualité, la quantité et l'utilisation durable des ressources en eaux transfrontières dans une perspective de la gestion intégrée des ressources en eaux communes.
En adhérant donc à la Convention sur l'Eau, notre pays pourra bénéficier de son accompagnement dans la protection de ses immenses ressources en eau, dans la mise en œuvre des différents accords et protocoles sur les eaux transfrontières avec ses voisins et aussi dans plusieurs autres aspects notamment, dans l'application effective de sa Loi relative à l'eau.
Le Conseil a pris acte de ces deux notes d’information.
II.6. Participation au Forum Economique RDC-Chine et au Forum sur la Coopération Afrique-Chine 2024
A ce sujet, le Ministre du Commerce Extérieur a rappelé que le forum économique RDC-Chine émanait de la volonté de deux Chefs d’Etat, leurs Excellences Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO de la République Démocratique du Congo et XI JINPING de la République Populaire de Chine, qui ont décidé conjointement, lors de la visite effectuée par notre Chef de l’Etat en Chine en mai 2023, d’élever les relations sino-congolaises au niveau d’une coopération globale et d’un partenariat stratégique mutuellement avantageux.
Le vœu tel qu’exprimé par les deux Chefs d’Etat étant de voir le niveau de coopération et d'échange connaître un accroissement, il a souligné qu'à ce stade, de gros efforts ont été fournis. En effet, les exportations de la Chine vers notre pays ont eu à progresser à un taux annuel moyen de 36,7%, passant de 1,06 milliard de dollars américains en 2017 à 5,06 milliards de dollars américains en 2022.
Pour l’année 2023, selon l’Administration Générale de Douanes de la République Populaire de Chine, les exportations de la Chine vers la République Démocratique du Congo ont été de 4.486.034.000 dollars américains contre des importations de la Chine en provenance de la République Démocratique du Congo de 18.754.332.000 dollars américains pour la même année, donnant, pour la République Démocratique du Congo, dans notre commerce avec la Chine, une balance commerciale positive de 14.268.298.000 dollars américains.
Pour terminer, le Ministre du Commerce Extérieur a salué la décision prise par le Président de la République et annoncée au cours du Conseil des Ministres Extraordinaire du lundi 09 septembre 2024, de la création d’une Task Force qui sera chargée de préparer le plan de la République Démocratique du Congo, notamment pour avoir accès aux 50 milliards de dollars américains annoncés par le Président chinois au cours du Forum sur la Coopération Afrique-Chine (FOCAC) 2024.
Le Conseil a pris acte de cette note d’information.
II.7. Axes prioritaires du Ministère de l'Intégration Régionale
Le Ministre de l’Intégration Régionale est revenu sur les axes prioritaires de son Ministère pour la période allant jusqu’à juillet 2025. A ce sujet, il a passé en revue la coopération inter-Etats dans les nombreux secteurs de la vie publique en vue de la consolidation des relations bilatérales. Le point a été également été fait sur la coopération multilatérale visant les organisations sous-régionales et régionales qui relèvent de ses compétences.
Le Ministre de l’Intégration Régionale a présenté le tableau reprenant les échéances des Grandes Commissions Mixtes et sollicité l’accompagnement du Gouvernement pour permettre à notre pays de jouer son rôle et de tirer profit de sa coopération dans l’intérêt supérieur du peuple Congolais.
Le Conseil a pris acte de cette note d’information.
II.8. Notes d’information relevant de la Communication et Médias
Le Ministre de la Communication et Médias a, en premier lieu, informé le Conseil de l'organisation du dixième Congrès ordinaire de l'Union Nationale de la Presse du Congo (UNPC), au Centre Catholique Nganda à Kinshasa du 17 au 19 septembre 2024.
Ces assisses, qui réuniront plus de deux cent participants pour la plupart sociétaires de l'Union Nationale de la Presse du Congo (UNPC) venus de l’intérieur du pays, auront l’avantage, d'une part, d’opérer les réformes statutaires de l’Union, et d’autre part, de disposer d'un nouveau Comité directeur avec tous les organes statutaires. Cela permettra au Gouvernement d'avoir des interlocuteurs légitimes avec qui poursuivre le processus de salubrité médiatique et d'implémenter, dans les limites des prérogatives de chaque partie, des réformes liées à ce secteur vital pour notre vie démocratique.
Il a estimé qu’il est de bon droit que le réforme de l'Union Nationale de la Presse du Congo aille de pair avec l'avènement du texte portant Statut du journaliste œuvrant en République Démocratique du Congo dont l’avant-projet de texte requiert une réappropriation en vue de son examen dans les Commissions Interministérielles du Gouvernement.
Faisant suite à l’instruction du Président de la République lors de la 135ème réunion du Conseil des Ministres, le Ministre de la Communication et Médias a, en second lieu, présenté leRapport circonstancié sur l'effectivité de la collecte de la Redevance audiovisuelle notamment par les télédistributeurs.
Il en ressort que sur neuf (09) actes prévus par la Loi n° 11/004 du 25 juin 2011 portant redevance sur les appareils récepteurs d'émissions audiovisuelles, seuls trois (03) actes connaissent une exécution faible contrairement à six (06) autres actes dont la perception n'est pas encore effective.
Après avoir présenté les faiblesses et les difficultés constatées, il a été convenu que cette question soit approfondie en vue de la soumettre comme dossier au Conseil des Ministres pour des décisions qui devront être de stricte application.
Il en est de même du rapport qu’il a présenté, en troisième lieu, sur la poursuite de l’opération de contrôle de conformité administrative et documentaire des Editeurs des Programmes audiovisuels en vue d’opérer la salubrité médiatique dans le secteur de la Télévision Numérique Terrestre (TNT).
Le même principe sera appliqué pour qu’au terme des discussions en Commissions gouvernementales, des mesures appropriées puissent être proposées en vue de procéder à la déconnection, des bouquets publics et privés, des Editeurs des Programmes qui ne seront pas en règle avec les textes légaux et règlementaires tant sur le plan administratif, technique qu’organisationnel. Cette action sera suivie par la connexion des éditeurs en ordre et par l’élargissement du contrôle de conformité à d’autres catégories de médias.
Le Conseil a pris acte de ces notes d’information.
II.9. Recommandations de la 7ème édition du Forum National des Ministres et Chefs de divisions provinciales en charge du Genre et de la 2ème édition du Forum des Organisations Féminines de la Société Civile
La Ministre du Genre, Famille et Enfant a présenté au Conseil le rapport sur la « 7ème édition du Forum des Ministres et Chefs de Divisions Provinciales en charge du Genre » sur les politiques et programmes de développement, les instruments juridiques internationaux et régionaux dont les travaux ont eu lieu, du 02 au 04 septembre 2024 à Matadi, et ont connu la participation de toutes les provinces à l'exception de la province de la Tshuapa.
Elle a ensuite évoqué le rapport de la « Deuxième édition du forum des Organisations Féminines de la Société Civile (OFSC) » qui s'est déroulée du 05 au 07 septembre 2024 dans la même ville et a réuni autour d'une même table de discussions les représentants des structures féminines de toutes les provinces du pays avec une participation assez importante des provinces de Kinshasa et du Kongo Central.
La Ministre du Genre, Famille et Enfant a fait l’économie des recommandations formulées et adoptées par les participants au terme de ces assises.
Avant de clore son intervention, la Ministre du Genre, Famille et Enfant a informé le Conseil qu’elle a procédé récemment au lancement des travaux de construction des Orphelinats, Papa Simon KIMBANGU à Nkamba dans la province du Kongo Central.
Le Conseil a pris acte de cette note d’information.
III. APPROBATION DE DEUX RELEVES DE DECISIONS
Les membres du Conseil ont approuvé deux relevés de décisions prises respectivement lors de la 12ème réunion ordinaire du Conseil des Ministres du vendredi 06 septembre 2024 et de la première réunion extraordinaire du Conseil des Ministres du lundi 09 septembre 2024.
IV. EXAMEN ET ADOPTION D’UN DOSSIER
IV.1. Etat de lieux, perspectives, mesures urgentes et nécessité de construction des centres dans le secteur de la Formation Professionnelle
Le Ministre de la Formation Professionnelle et Métiers a indiqué que l’état des lieux de son secteur révèle autant de faiblesses mettant en exergue la complaisance dans l'agrément, la non-viabilité d’un grand nombre des centres dont la plus part sont fictifs. Ce qui entraine la non-maîtrise de l'effectif réel de formateurs, de leur profil et de leur statut. Cela impacte négativement la qualité de la formation professionnelle.
Parlant de mesures urgentes, il a évoqué : (i) le renforcement des conditions d'obtention d'agrément ; (ii) l’institution d'une Commission d'agrément composée des délégués de la Présidence, de la Primature, du Ministère de l'Intérieur, du Ministère de la Justice et des Services du Ministère de la Formation Professionnelle ; (iii) l’institution d'une mission de contrôle des effectifs des formateurs déclarés ; et, (iv) le déploiement sur terrain des équipes d'enquête de viabilité des centres dont le rapport pourra aboutir à l'accompagnement, au retrait momentané de l'agrément ou la fermeture.
Le Ministre de la Formation Professionnelle est aussi revenu sur les actions qu’envisage de mener son Ministère dont certaines sont déjà en cours notamment l’élaboration d’une politique nationale de formation professionnelle et d’un programme national de formation professionnelle tenant compte des filières porteuses embrassant les besoins prioritaires des différents secteurs de la vie économique nationale.
Il s’emploie également à susciter davantage l’intérêt à la formation professionnelle auprès de toutes les couches sociales par l’instauration d’une Foire de la formation professionnelle.
Le Ministre de la Formation Professionnelle a aussi rassuré de la reprise en main, par le Gouvernement, de ses prérogatives d'organisateur et de régulateur de l'éducation en général et spécifiquement de la Formation Professionnelle. Cette démarche vise également à pallier le manque de certains outils organisationnels et règlementaires.
Par ailleurs, il a fait le point sur la mise en œuvre du Programme de construction des infrastructures modernes dédiées à la Formation Professionnelle. Les provinces de Kinshasa et du Haut-Katanga abriteront les Instituts pilotes. En plus du financement du Gouvernement, il est aussi envisagé l’option du recours au Partenariat Public-Privé.
Dans ce même ordre, le Ministre de la Formation Professionnelle a informé le Conseil de la nécessité d’achever la construction d’un grand centre moderne public de formation professionnelle, déjà réalisée à plus 80% dans la commune de Dilala à Kolwezi dans la province du Lualaba, qui pourra abriter plusieurs filières.
Après débats et délibérations, le Conseil des Ministre a adopté ce dossier.
V. EXAMEN ET ADOPTION DES TEXTES
V.1. Projet de Loi
Au nom du Ministre d’Etat, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux, le ViceMinistre de la Justice et Contentieux International a présenté le Projet de Loi autorisant la prorogation de l’état de siège dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu pour une période de 15 jours prenant cours le 24 septembre 2024.
Compte tenu de la rentrée parlementaire qui interviendra le 16 septembre prochain, et donc avant l'expiration de la période actuelle de l'état de siège, il a souligné que la prorogation envisagée ne saurait intervenir sans l'autorisation de l'organe législatif national.
Après débats et délibérations, le Conseil a adopté le Projet de Loi.
V.2. Projet d’Ordonnance-Loi
Le Ministre des Finances a fait l’économie du Projet d’Ordonnance-Loi autorisant la ratification de la Convention de crédit conclue le 24 novembre 2023 entre la République Démocratique du Congo et GEMCORP CAPITAL MANAGEMENT pour examen et approbation.
Il a indiqué qu’il s’agit d’une facilité de financement évaluée à 500 millions USD au titre de prêt dans le but d'apporter une solution durable aux besoins du Gouvernement, au titre d'achat des biens et services, notamment dans les domaines sécuritaire, alimentaire, médical, etc.
Le Ministre des Finances a précisé que ce projet d'Ordonnance-Loi fait suite à la Loi portant habilitation du Gouvernement adoptée le 15 juin 2024, laquelle autorise le Gouvernement de légiférer durant les vacances parlementaires de juin à septembre 2024, sur des matières spécifiques, au nombre desquelles figure la Convention précitée.
Après débats et délibérations, ce Projet d’Ordonnance-Loi a été adopté.
V.3. Projet de de Décret
La Ministre de Culture, Arts et Patrimoine a présenté au Conseil le Projet de Décret portant création, organisation et fonctionnement d'un Etablissement public dénommé : « Centre Culturel et Artistique des Pays de l'Afrique Centrale (CCAPAC) ».
Elle a expliqué qu’avec la fin des travaux de construction dudit Centre, grâce à la coopération sino-congolaise, et en perspective de l’inauguration de cet ouvrage, il est impérieux de doter ledit Centre d'un cadre juridique consacrant son organisation et son fonctionnement.
Cette création juridique permettra à ce Centre d’être un cadre privilégié de référence et surtout un espace de rencontre, d'échange, de réflexion, d'action et de création culturelle et artistique ouvert à tous les artistes et culturels des pays de l'Afrique Centrale dans la logique de la coopération fraternelle (Sud-Sud). lI sera également une plateforme nationale d'ouverture au dialogue culturel et artistique contribuant à renforcer l'image du Congo sur la scène mondiale et à promouvoir des valeurs telles que le respect mutuel et la coopération.
Après débats et délibérations, ce Projet de Décret a été adopté.
Avant de clôturer la Réunion du Conseil des Ministres de ce jour, le Président de la République, Chef de l’Etat a tenu à féliciter les Léopards Football de la République Démocratique du Congo pour leur double victoires successives contre la Guinée Equatoriale et l’Ethiopie dans le cadre des éliminatoires pour la Coupe d’Afrique des Nations.
Commencée à 14h59’, la réunion du Conseil des Ministres a pris fin à 19h18’.
Patrick MUYAYA KATEMBWE
Ministre de la Communication et MédiasPorte-parole du Gouvernement
Le président du Sénat, Jean-Michel Sama Lukonde a procédé, ce lundi 16 septembre 2024, à l'ouverture solennelle de la session ordinaire de septembre 2024, à la Chambre haute du parlement.
En effet, conformément aux dispositions des articles 15, alinéa 1er et 2ème de la Constitution et 83, alinéa 1er et 2ème du Règlement intérieur du Sénat, la session ordinaire de septembre s'ouvre solennellement le 15 septembre de chaque année. Si ce jour est férié ou tombe un dimanche, l'ouverture de la session a lieu le premier jour ouvrable qui suit. C'est la raison pour laquelle l'ouverture solennelle de cette session intervient ce lundi 16 septembre 2024.
Une cérémonie, dont l'ordre du jour n'a porté que sur l'allocution du président du Sénat, l'honorable Jean-Michel Sama Lukonde à l'occasion de cette session, essentiellement budgétaire, qui inaugure la 4ème législature de la troisième république dans cette chambre.
Rappelant que le 15 septembre de chaque année, le monde célèbre la journée internationale de la démocratie, le président du Sénat a souligné que le parlement est le lieu par excellence où s'exerce cette démocratie. Aussi, a-t-il souhaité un bon retour des vacances à tous les élus et les a appelés à la réflexion pour donner un réel contenu au concept de la démocratie fondée sur des valeurs telles que la justice, l'égalité, la solidarité, la tolérance, le pluralisme, la prise en considération des minorités, l'amour de l'autre, le dialogue, et la volonté de vivre ensemble. Pour lui, il est impérieux pour les élus des élus de redéfinir une politique parlementaire claire, en phase avec la vision constamment éclairée du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, qui n’est pas opposé à des échanges directs avec les véritables instigateurs de l’insécurité, qui déstabilise la partie Est de la RDC.
Dans cette allocution, qui a passé en revue la situation sécuritaire, politique, économique et sociale du pays tel qu'il s'en est bien rendu compte durant ses vacances parlementaires, le speaker de la Chambre haute du parlement a aussi souhaité une cordiale bienvenue au président de l'Assemblée nationale et à tous les membres de son bureau, à la première ministre et son équipe gouvernementale, aux hauts responsables de la justice et des administrations civile et militaire présents à la cérémonie. Il a salué l'expression d'amitié connotée par la présence du corps diplomatique, des représentants du système des Nations Unies, de l'Union africaine, et d'autres organisations internationales. Laquelle présence est un motif de joie pour Sama Lukonde vu l'intérêt que ceux-ci portent aux activités parlementaires de la RDC.
Cette session étant essentiellement consacrée à l'adoption de la loi des finances 2025, le président Jean-Michel Sama Lukonde appelle les Sénateurs, représentants constitutionnels des provinces, à porter plus leur attention sur les crédits accordés aux provinces, plus particulièrement sur la matérialisation des projets retenus au profit des provinces.
A propos de la situation sécuritaire, le président du Sénat relève l’implication probante de certaines multinationales d’une part, et de certains pays voisins d’autre part, qui apportent leurs soutiens financier, logistique ou militaire aux groupes armés, qu'il ne faut ni ignorer ni minimiser. D'où il appelle la communauté internationale à prendre des mesures concrètes pour mettre un terme à cette ingérence extérieure. "Nous exigeons des sanctions appropriées à l’encontre des responsables des crimes d’agression, des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité et de génocide commis en RDC", a-t-il souligné.
C'est dans cette optique qu'il a félicité le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo pour les efforts fournis dans le renforcement des capacités des forces de défense et de sécurité, afin de leur permettre de contrer efficacement cette occupation injuste.
Sur le plan politique, Sama Lukonde a souligné qu'à cause des retards observés dans l'organisation des scrutins, consécutivement à l’annulation des élections dans les circonscriptions électorales de Masimanimba, dans la province du Kwilu et de Yakoma dans le Nord Ubangi ainsi que la non tenue des élections dans les territoires de Kwamouth, dans la province de Maï-Ndombe, de Rutshuru et Masisi dans la province du Nord-Kivu, la Chambre haute se trouve amputée de certains de ses membres. Il en est de même des Assemblées provinciales et des Exécutifs provinciaux desdites entités qui, jusqu’à ce jour, ne sont pas fonctionnelles et cela n'est pas sans conséquences dans la consolidation de notre jeune démocratie.
Le Président du Sénat a invité le Gouvernement de la République à "mobiliser des recettes internes, à lutter contre l'incivisme fiscal, à stabiliser le taux de change du Franc congolais par rapport au dollar américain et à promouvoir les secteurs productifs".
Il ne s'explique pas pourquoi le parlement congolais ne peut pas avoir un siège dû à sa dignité. "Il n'est pas normal que le Parlement n'ait pas son propre siège", a-t-il dit.
Ce, avant de poursuivre que : "Le Palais du peuple que nous utilisons n'est qu'à titre provisoire".
Étant donné que cette utilisation provisoire dure depuis 30 ans, Sama Lukonde estime qu'il est temps de doter le Parlement d'un siège digne de ce nom.
En application aux dispositions prévues par l’Article 115 de la Constitution de la République, l’Assemblée nationale et le Sénat ont procédé hier, mardi 16 septembre 2024, à l’ouverture solennelle de la deuxième session ordinaire de la quatrième législature. Après trois mois des vacances parlementaires, les Députés nationaux et Sénateurs ont repris du service avec sérénité. Dans l’enclos du Palais du peuple, l’atmosphère était semblable à celle de la rentrée des classes.
Dans son allocution, devant les élus nationaux, le Président Vital Kamerhe a saisi le moment pour hiérarchiser les priorités. Il a attiré l’attention des uns et des autres sur la situation sécuritaire qui reste préoccupante dans l’Est du pays. A pleine voix, l’Honorable Vital Kamerhe a appelé à la mobilisation tous azimuts en vue de la restauration effective de la paix et de l’autorité de l’Etat. Il a, en outre, souligné l’impérieuse nécessité, pour la représentation nationale, de soutenir, sans faille, aujourd’hui plus qu’hier, le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, y compris les Forces armées de la RDC, pour faire barrage aux complots de l’ennemi, sous toutes leurs formes.
« La période des vacances parlementaires n’a pas été du tout repos. Elle a été jalonnée de nombreux évènements dont certains tragiques. Nous ne saurions revenir dans les moindres détails sur tous ces évènements malheureux. Néanmoins, nous mettons en évidence ce qui touche à notre unité, à notre intégrité territoriale, à notre existence en tant qu’Etat. Chaque jour qui passe rappelle à notre mémoire qu’une portion de notre territoire est occupée par nos agresseurs. Aucun congolais ne peut oublier ce qui se passe au Nord-Kivu, au Sud-Kivu, dans l’Ituri et dans la province de la Tshopo. Un drame humanitaire se jour sous nos yeux. Une histoire sombre s’écrit avec le sang de nos mères, nos frères et sœurs et de nos enfants, même des vieillards sans moyens. Ce, dans l’indifférence quasi-totale de la Communauté internationale. Plus de 10 millions de morts, des villages incendiés, des femmes et filles violées, des biens détruits, des richesses pillées, des millions de personnes déplacées souvent contraintes à vivre de façon indigne dans des camps des déplacés où, malheureusement, ne sont pas à l’abri de ces horreurs à cause des attaques intempestives qu’elles subissent au quotidien et du fait d’une situation humanitaire désastreuse », a démontré le Speaker de la Chambre basse dans son discours inaugural, devant la Représentation nationale.
Tous pour le changement en RDC
Vital Kamerhe est revenu, un peu plus loin, sur la situation sécuritaire qui prévaut, actuellement, au niveau des provinces nées du démembrement du Grand Bandundu, rappelant au passage les efforts en cours dont les résultats devraient contribuer au rétablissement de l’ordre. Toujours dans son speech, il a rendu hommage aux victimes de la tentative d’évasion survenue début septembre à l’ex prison centrale de Makala. De ce point de vue, il a encouragé le Gouvernement à mettre en place une nouvelle politique carcérale pour prévenir tout danger.
« Plus près de la capitale Kinshasa, la situation de l’insécurité à cause de l’activisme de Mobondo, dans les provinces de Mai-Ndombe, du Kwango et du Kwilu, est également préoccupante. Nous ne saurons passer sous silence le conflit entre les Lengola et Mbole en province de la Tshopo où nos concitoyens meurent chaque jour… C’est ici l’occasion de rendre un vibrant hommage au Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Commandant suprême des Forces armées et de la Police nationale, qui ne ménage aucun effort en vue de rétablir la paix et la sécurité sur toute l’étendue de notre territoire. Je ne saurais clore ce chapitre sans faire allusion au drame qui est survenu au centre pénitentiaire et de rééducation de Makala, dans la nuit du 1er et 2 septembre dernier. Une tentative d’évasion y a provoqué morts et désolation. J’encourage le Gouvernement à poursuivre les enquêtes et à redéfinir la politique carcérale de notre pays afin de construire d’autres prisons mieux adaptées et d’offrir des conditions descentes aux personnes détenues. En ma qualité de Président de l’Assemblée nationale, je salue l’engagement du Chef de l’Etat, Garant de la bonne marche des institutions en faveur de la dynamique de la paix. Avec son soutien et sa vision, nous pouvons travailler ensemble pour construire un avenir pacifique et prospère pour tous les citoyens de la République démocratique du Congo. Mobilisons-nous, unis et solidaires, pour avancer sur la voie de la paix et de la reconstruction nationale. Sous le leadership de Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, nous nous devons de faire progresser la cause de la paix et du développement. Sa volonté de prendre en compte la dynamique de paix, qui découle de nombreux engagements au niveau interne et externe, est un précieux atout pour surmonter des défis auxquels nous nous confronter. Travaillons main dans la main pour bâtir un avenir de paix et de prospérité », a-t-il insisté. Pour lui, ‘’ensemble, nous pouvons réaliser l’impossible et faire de la RDC un exemple de résilience pour le monde entier’’.
En cette belle saison d’automne, le Sommet 2024 du Forum sur la Coopération sino-africaine (FOCAC), le plus important événement diplomatique organisé par la Chine cette année, s’est tenu à Beijing où flottent les drapeaux nationaux de la Chine et des 53 pays membres africains du FOCAC, reflétant l’amitié, la rêve et l’espoir.
La « Semaine Chine-Afrique » a débuté par la rencontre amicale entre le Président chinois XI Jinping avec le Président Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO le 2 septembre. Dans les jours suivant, une série d’activités se sont succédées : banquet d’accueil, cérémonie d’ouverture, 4 Conférences de haut niveau, 8e Conférence des entrepreneurs chinois et africains, etc, au cours desquelles les participants ont, autour du thème « Travailler ensemble à promouvoir la modernisation et à construire une communauté d’avenir partagé Chine-Afrique de haut niveau », passé en revue le parcours de l’amitié sino-africaine, apporté une haute appréciation aux progrès obtenus dans les actions de suivi du FOCAC et dégagé un consensus politique fort sur le renforcement de la coopération dans tous les domaines. Cet événement d’importance majeure a été couronné de plein succès et a attiré l’attention du monde entier.
Ce succès est sans équivoque au niveau des relations bilatérales sino-congolaise. Les deux Chefs d’État se sont de nouveau échangés un an après leur première rencontre, marquant un nouveau « moment fort » dans les relations sino-congolaises. Ils ont dégagé un consensus important sur la consolidation de la confiance politique, le raffermissement du soutien mutuel et l’approfondissement de la coopération dans différents domaines par les deux parties. De plus, les parties chinoise et congolaise ont signé plusieurs documents de coopération bilatérale en matière d’économie, de formation, de douane et de média au cours du Sommet. Les hauts représentants des autorités et des entreprises des deux pays ont échangé en profondeur leurs points de vue à l’occasion du Forum économique RDC-Chine.
Les accomplissements remarquables de cette semaine d’or se démontrent également au niveau des relations sino-africaine.
Premièrement, les relations entre la Chine et les 53 pays membres africains du FOCAC ont toutes été portées au niveau du partenariat stratégique. La Chine devient ainsi l’un des rares pays du monde qui ont pu maintenir une confiance mutuelle avec quasiment tous les pays du continent africain.
Deuxièmement, la relation Chine-Afrique dans son ensemble est désormais rehaussée à une communauté d’avenir partagé de tout temps à l’ère nouvelle. Le terme « nouvelle » souligne la nécessité pour les relations sino-africaines de s’aligner avec la tendance de notre époque. Les termes « de tout temps » signifient que quelle que soit l'évolution de la situation internationale, la Chine et l'Afrique se prêteront toujours un soutien mutuel et que la Chine soutiendra toujours l'Afrique, en se positionnant du côté des pays en développement.
Troisièmement, les deux parties ont lancé six grandes propositions pour que la Chine et l’Afrique travaillent ensemble à promouvoir la modernisation. En réponse aux questions qui se posent devant les pays africains et à tous les pays du Sud global (Comment réaliser la modernisation ? Quelle type de modernisation à réaliser ?), le Président XI Jinping a appelé à promouvoir ensemble une modernisation marquée par la justice et l’équité, l’ouverture et le gagnant-gagnant, la primauté au peuple, la diversité et l’inclusion, le respect de l’écologie, la paix et la sécurité (« six grande propositions » de modernisation ), ce qui a été largement consenti par les dirigeants africains. Ce consensus profond dégagé par la Chine et l’Afrique aura une influence majeure et de long terme sur la promotion de la modernisation mondiale.
Enfin, la Chine et l’Afrique ont élaboré un vaste plan de coopération pour la prochaine étape et adopté la Déclaration de Beijing sur la construction conjointe d’une communauté d’avenir partagé Chine-Afrique de tout temps à l’ère nouvelle et le Plan d’action de Beijing (2025-2027) du FOCAC. Le Président XI Jinping a avancé dix Actions de partenariat sur la modernisation que la Chine entreprendrait avec l’Afrique dans les trois ans à venir (« dix Actions de partenariat sur la modernisation ») et a annoncé de nombreuses mesures pragmatiques dans différents domaines de la coopération sino-africaine en faveur de la modernisation africaine. Par exemple, la Chine a décidé d’accorder le traitement de tarif douanier zéro à 100% de catégories de produits exportés vers la Chine par les pays les moins avancés ayant avec elle des relations diplomatiques, dont 33 pays africains, et continuera à appuyer l’Afrique dans les domaines d’infrastructure, de santé, d’agriculture, d’échanges culturels et humain, de développement vert et de sécurité. Dans les 3 ans à venir, le Gouvernement chinois accordera à l’Afrique un soutien financier de 360 milliards de yuans RMB, y compris 210 milliards de yuans RMB de ligne de crédit, 80 milliards de yuans RMB d’aides sous différentes formes et au moins 70 milliards de yuans RMB d’investissements d’entreprises chinoises en Afrique, ce qui constituera un appui fort pour la mise en œuvre des dix Actions de partenariat.
Dès le début de la semaine Chine-Afrique, le Président XI Jinping a clairement indiqué à son invité congolais que la Chine est en train de promouvoir sa modernisation sur tous les plans par un développement de haute qualité et la RDC est entrée dans une nouvelle phase dans son développement et redressement. Les deux pays sont l’un pour l’autre un compagnon dans la voie vers la modernisation. Le Président Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO a réagi positivement, exprimant sa volonté de considérer la Chine comme le partenaire prioritaire de coopération.
Alors, que doivent faire les deux parties pour mettre en œuvre le consensus important atteint par les deux Chefs d’État et transformer effectivement les accomplissements du Sommet du FOCAC en bénéfices concrets pour les peuples chinois et congolais ? À ces égards, j’aimerais apporter 3 points de propositions :
— Il faut renforcer la confiance stratégique et raffermir le soutien mutuel. Si la Chine et la RDC ont noué une amitié profonde dans le processus historique de la lutte pour leur émancipation nationale respective, cette amitié est encore plus précieuse à nos jours où les deux pays marchent côte à côte pour réaliser leur rêve de modernisation. Il nous appartient de consolider la confiance politique, d’approfondir les échanges en matière de gouvernance et de continuer à se prêter un soutien mutuel solide sur les questions touchant aux intérêts vitaux de part et d’autre.
— Il faut approfondir la coopération mutuellement bénéfique et rechercher un développement commun. Depuis plus d’un an, la coopération pragmatique sino-congolaise dans divers domaines est devenu un modèle pour les pays en développement en termes de promotion conjointe de la modernisation. La partie chinoise entend travailler avec la partie congolaise à saisir les opportunités offertes par le Sommet du FOCAC et la signature des nouveaux documents de coopération bilatérale pour mener en profondeur leur coopération dans différents domaines comme l’agriculture, la transformation des produits miniers et la formation professionnelle et continuer à soutenir la partie congolaise dans la transformation de ses avantages en matière de ressources naturelles en force motrice de développement.
— Il faut libérer le potentiel des échanges humains et renforcer le sentiment de satisfaction, de bonheur et de sécurité des deux peuples. Réaliser le libre et plein épanouissement de l’homme est l’objectif ultime de la modernisation. La partie chinoise entend continuer à appuyer la partie congolaise dans les domaines qui tiennent le plus au cœur du peuple congolais comme la santé, l’agriculture et la formation professionnelle pour assister la RDC à transformer effectivement ses accomplissements de développement en davantage de bien-être du peuple.
Un proverbe africain dit : « Un vrai ami est quelqu’un avec qui vous partagez le chemin. » Après cette semaine d’or à Beijing, la Chine et l’Afrique sont désormais sur un nouveau point de départ historique. De belles perspectives s’ouvrent devant nous pour réaliser nos rêves de modernisation. Je suis convaincu que la Chine et la RDC deviendront, l’un pour l’autre, bons frères qui partagent la même aspiration, bons partenaires qui mènent une coopération gagnant-gagnant et bons amis qui œuvrons ensemble pour la paix et un avenir meilleur.
Etant donné que la journée du 15 Septembre 2024 tombe un dimanche, la rentrée parlementaire de l’Assemblée Nationale aura lieu le lundi 16 Septembre 2024 conformément à l’article 115 de la Constitution de la République.
Mise au point
Cette annonce a été faite par le Rapporteur Jacques Djoli Eseng'Ekeli, au terme de la réunion du bureau de cette Chambre Basse du Parlementaire présidée par son Président, le Professeur Vital Kamerhe ce vendredi 13 septembre 2024.
Au cours de cette réunion à laquelle ont pris part certains hauts cadres de l’administration parlementaire, les membres du bureau Kamerhe, ont également passé en revue toutes les questions liées aux préparatifs techniques et organisationnels afin d’avoir une bonne ouverture de cette nouvelle session parlementaire qui sera essentiellement budgétaire.
Consultations
A cette occasion, Vital Kamerhe a initié une série de consultations dont les Présidents de tous les groupes parlementaires. Plusieurs questions ont été abordées lors de cette réunion, notamment celle relative à la mise en place des commissions parlementaires.
« Il était important que le Président, après la réunion du bureau qui a eu lieu vendredi, puisse communiquer aux Présidents des groupes parlementaires qui, à leur tour, gèrent l'ensemble des députés, les dispositions qui sont prises, d'abord pour la séance inaugurale qui aura lieu le lundi 16 septembre. Le Président de l'Assemblée Nationale a annoncé au présidium l'arrivée du Président de l'Assemblée Nationale de la Côte d'Ivoire, Monsieur BITOGO ADAMA qui va donc honorer de sa présence la session inaugurale de lundi », a fait savoir à la presse, le rapporteur de la chambre basse du parlement, le professeur Jacques Djoli, au sortir de la réunion.
Le Président de l'Assemblée Nationale a aussi communiqué les dispositions prises en rapport avec l'organisation matérielle de la reprise des travaux parlementaires dont la constitution des commissions permanentes et du comité des sages. Vital Kamerhe a donné, à la même occasion des orientations sur la diplomatie parlementaire.
Il a demandé aux Présidents des groupes parlementaires de transmettre au bureau, les noms des députés qui vont faire partie des groupes nationaux dans les relations multilatérales.
Vital Kamerhe a souhaité que le contenu du travail parlementaire qui va reprendre ce lundi 16 septembre puisse prendre en compte les questions essentielles de la vie des congolais.
« Sur ce point-là, la production législative doit se concentrer sur notamment la question de la sécurité à l'Est, la question de la reconstruction nationale à travers le programme de développement local de 145 territoires, avec les infrastructures, la question de l'exploitation des ressources naturelles qui doit profiter au peuple, la question de l'évaluation du Grand projet du chef de l'Etat sur la gratuité de l'enseignement de base, la question de l'évaluation du projet du chef de l'État sur la gratuité de la maternité et la couverture santé universelle et d'autres questions qui doivent attirer l'attention des Honorables Députés », a poursuivi le Professeur Jacques Djoli.
Concernant le contrôle parlementaire, le Président de l'Assemblée Nationale s'est félicité du travail abattu par les Députés Nationaux lors des vacances parlementaires, à travers notamment des questions écrites qui peuvent se transformer éventuellement en questions orales, voire des interprétations pour s'assurer de la bonne gestion de la chose publique.
« Nous allons aussi examiner le rapport de la Commission Nationale des Droits de l'Homme, la Commission Electorale Nationale Indépendante qui doit continuer le processus électoral jusqu'au bout avec des élections qui n'ont pas eu lieu notamment à Masimanimba et Yakoma », a fait encore savoir le Rapporteur de l'Assemblée Nationale.
Et de poursuivre: « Il y a aussi le rapport de la Cour des Comptes qui doit faire l'objet d'examen. Sans oublier les deux questions essentielles et fondamentales inscrites à l'ordre du jour, à savoir: le projet de loi des finances exercice 2025 et le projet de loi portant reddition des comptes 2024 ».
Concernant les deux projets de lois précités, la Première Ministre Judith SUMINUA, qui a été reçue mardi 10 septembre, par le Président de l'Assemblée Nationale Vital KAMERHE, avait promis de déposer ces textes dans les délais constitutionnels.
Eve Bazaïba, Ministre d’Etat, Ministre de l’Environnement et Développement Durable
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
LE GOUVERNEMENT
Le Ministre d’Etat
MESSAGE DE SON EXCELLENCE MADAME LE MINISTRE D’ETAT, MINISTRE DE L’ENVIRONNEMENT ET DEVELOPPEMENT DURABLE A L’OCCASION DE LA JOURNEE INTERNATIONALE DE LA PROTECTION DE LA COUCHE D’OZONE
Mesdames et messieurs ;
Chers compatriotes ;
Célébrée depuis 1994, la journée internationale de la protection de la couche d’ozone est fixée le Septembre de chaque année en hommage à la signature du protocole de Montréal.
C’est l’occasion de rappeler les efforts pour lutter contre l’utilisation des substances nocives à même de perturber la couche d’ozone
Comme vous le savez, la couche d’ozone est la partie de l’atmosphère située entre 20 et 50 km d’altitude.
Elle est appelée aussi stratosphère elle joue un rôle de protection de la vie sur terre, en absorbant les rayons ultraviolets dommageables.
Elle agit comme un filtre invisible qui protège toutes les formes de vies contre une exposition aux rayons nocifs du soleil. La perforation de la couche d’ozone par des gaz à effet de serre est due aux effets naturels ou à l’œuvre de l’industrialisation humaine.
Les causes de la destruction de la couche d’ozone sont, à la fois, naturelle et anthropique : Grande éruption volcanique, explosions des bombes à l’arme chimique qui émettent des dioxydes de souffre et autre GES ;
Il y a aussi un ensemble de Gaz à effet de serre d’origine humaine connu sous le nom de substances appauvrissant la couche d’ozone (SAO) notamment, les chlorofluorocarbures que l’on trouve au quotidien dans des produits dans la chaine de froid : les climatiseurs, les réfrigérateurs et les bombes aérosols qui détruisent la couche d’ozone
Chers compatriotes ;
Conséquences de la dégradation de la couche d’ozone sont nombreuses dont l’apparition du cancer de la peau et de cataracte.
C’est la première cause de cécité dans le monde.
Plus de deux millions de nouveau cas de cataracte par an sont enregistrés à l’échelle de la planète. Le rayonnement non filtré du soleil peut également perturber les processus biologiques et endommager divers matériaux.
Mesdames et Messieurs ;
Comment lutter contre la dégradation de la couche d’ozone ?
Tout simplement en réduisant l’utilisation des substances qui la détruisent en employant des procédés et produits écologiques.
Ainsi, en ce jour de la célébration de cette journée internationale et au regard du thème retenu : « BOOSTER LES ACTIONS EN FAVEUR DU CLIMAT »,
J’appelle notamment, les :
Utilisation et les organisations professionnelles œuvrant dans le secteur de la chaîne de froid à se conformer davantage aux exigences et règlementation en vigueur pour contribuer à la protection de la couche d’ozone.
Parlementaires à inscrire en priorité, l’examen du projet de loi autorisant la ratification de l’amendement sur les Chlorofluorocarbures (HFCs) au Protocole de Montréal dont son examen leur sera bientôt soumis ;
Sous la vision du Chef de l’Etat son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO matérialisée dans le programme du Gouvernement conduit par son Excellence Madame la Premier Ministre Judith SUMINWA TULUKA, la RDC pays-solution, fort de son engagement contenu dans sa Contribution Déterminée à l’échelle nationale (CDN), s’est fixée comme entre autres objectifs, de mener des actions visant à maintenir la température planétaire à 1.5 degré Celsius par une économie sobre en carbone et aussi les efforts permanents de la qui préservation de son couvert forestier qui joue un rôle dans la lutte contre le changement climatique.
Protéger la nature, c’est se protéger soi-même !
Que vive la journée mondiale de la protection de la couche d’ozone !
Que vive les actions congolaises en faveur du climat !
«Je vous approche, par la présente, pour l’objet retenu en concerne.
En effet, la République Démocratique du Congo, notre chère Patrie, est le deuxième pays d’Afrique par sa superficie et l’un des plus riches de la planète. En 1960, il était parmi les pays les avancés de la planète, avec des infrastructures modernes et une économie assez stable. Soixante-quatre ans après l’accession du pays à la souveraineté nationale, le pays est en difficulté pour garantir un avenir radieux à toute sa population. A ce jour, le primat de l’inversion des valeurs a atteint un niveau intolérable. Le mal étant extrêmement profond, il a fini par atteindre toutes les couches de la nation au point d’annihiler tous les efforts de développement.
L’effondrement du système éducatif congolais a entraîné une dégradation massive de la qualité du capital humain et, par conséquent, un nivellement généralisé des capacités vers le bas », évoque Jacques Kangudia, dans une correspondance annonçant la nomination de Clément Kitenge au poste d’Ambassadeur bénévole de la Cellule d’Innovation et de Changement des Mentalités.
République Démocratique du Congo
PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE
CABINET DU CHEF DE L’ETAT
CELLULE D’INNOVATION POUR LE CHANGEMENT DE MENTALITES
N/Réf: CICM/COORDO/JKM/SEC/1386/2024
Kinshasa, le 05 septembre
A Monsieur CLEMENT KITENGE KISAKA
à Kinshasa
Concerne : Votre désignation comme Ambassadeur bénévole de la Cellule d’Innovation et de Changement de Mentalités CICM
Monsieur,
Je vous approche, par la présente, pour l’objet retenu en concerne.
En effet, la République Démocratique du Congo, notre chère Patrie, est le deuxième pays d’Afrique par sa superficie et l’un des plus riches de la planète.
En 1960, il était parmi les pays les avancés de la planète, avec des infrastructures modernes et une économie assez stable.
Soixante-quatre ans après l’accession du pays à la souveraineté nationale, le pays est en difficulté pour garantir un avenir radieux à toute sa population.
A ce jour, le primat de l’inversion des valeurs a atteint un niveau intolérable. Le mal étant extrêmement profond, il a fini par atteindre toutes les couches de la nation au point d’annihiler tous les efforts de développement.
L’effondrement du système éducatif congolais a entraîné une dégradation massive de la qualité du capital humain et, par conséquent, un nivellement généralisé des capacités vers le bas.
Une récente étude de la Banque Mondiale a montré que la RD Congo est parmi les cinq nations les plus pauvres du monde. En 2023, environ 74, 6% des Congolais vivaient avec moins de 2, 15 dollars par jour.
A ce titre, il est noté avec consternation depuis l’accession de notre pays à l’Indépendance, la prévalence des antivaleurs comme la corruption, l’impunité, le vol, le viol, le détournement des derniers publics, la recherche du gain facile et rapide, le tribalisme, le népotisme, toutes formes d’incivisme, l’intolérance, la violence physique et morale, l’immoralité, les conflits ethniques, fonciers, coutumiers ainsi que le déficit de patriotisme.
Etant conscient des nombreux défis auxquels le pays est confronté, Son Excellence Monsieur Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, Président de la République, Chef de l’Etat, a affiché dès l’entame de son premier mandat la volonté politique de transformation mentale des citoyens congolais, indispensable pour créer un nouveau type de citoyen utile et responsable favorisant le décollage du pays vers son émergence d’ici à 2030.
Par conséquent, si nous voulons bâtir un Congo prospère et plus beau qu’avant, nous devons sans atermoiement déclarer la guerre contre les antivaleurs et en faire une cause nationale.
En votre qualité de Patriote et d’Artiste, la Cellule d’Innovation et de Changement de Mentalité a le privilège de vous désigner comme son Ambassadeur bénévole en vue de participer à la lutte contre les antivaleurs et à la promotion des valeurs républicaines, citoyennes, morales et éthiques.
Cela dit, la CICM est convaincue que par votre participation personnelle à cette cause nationale, notre Patrie retrouvera ses lettres de noblesse ; ce pourquoi, nous vous remercions d’avance.
Veuillez agréer, Monsieur, l’expression de mes sentiments patriotiques.
Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi, Président National de l'UDS
Quelques participantes congolaises au Premier Congrès Mondial contre le fascisme et le néofascisme à Caracas
Le Premier Congrès Mondial contre le fascisme, le néofascisme et les expressions similaires qui vient de se tenir, du 10 au 11 septembre 2024 dernier à Caracas (Venezuela) a vécu.
Ces assises des anti-impérialistes du monde ont réuni plus de 1200 personnalités venues de 95 pays de la planète parmi lesquels les représentants des partis, des mouvements sociaux, les influenceurs, les universitaires et les intellectuels qui, durant quarante-huit heures, ont travaillé sans relâche pour échanger des visions et arrêter des stratégies en vue d’élaborer un agenda mondial de lutte contre ces manifestations qui menacent l’existence de l’être humain sur terre.
Au regard de la qualité des exposés de haute facture des orateurs réunis à Caracas, ce premier Congrès Mondial antifasciste a tenu ses promesses. De l'avis de nombreux participants, cette grand-messe mondiale anti-impérialiste valait la peine d'être organisée. Tout le monde s'est dit satisfait.
L’événement international a servi d’espace de débat et de réflexion pour prendre des mesures concrètes contre l’ingérence occidentale.
Dans ce contexte, l'événement comprenait des forums et des présentations, avec l'occasion de présenter un documentaire qui aborde le rôle des réseaux sociaux dans la guerre des médias.
En outre, un rapport intitulé « Guerre cognitive : une attaque contre la paix des Vénézuéliens » a été publié et sera diffusé dans tous les États du pays.
NAISSANCE DE L'INTERNATIONALE ANTIFASCISTE
La cérémonie de clôture a été présidée par le Président vénézuélien Nicolas Maduro Moros en personne. Dans un discours émouvant devant les congressistes, il a annoncé la naissance de l'internationale Antifasciste dont le siège est installé à Caracas, capitale de la République Bolivarienne du Venezuela. Cela avec l'incorporation du Prix Libertador pour la Pensée Critique.
Il a profité de cette tribune libre pour avertir le monde " qu'il n'est pas possible de faire confiance aux États-Unis d'Amérique. En plus, ils sont menteurs et méchants".
Le Président Maduro a expliqué que "la fonction de cette Internationale Antifasciste, avec l'inclusion de ce Prix Libérateur, sera de lutter pour un monde nouveau ».
S'agissant du lancement de la 13ème édition du Prix Libertador pour la Pensée Critique, il a précisé qu'il est destiné aux écrivains et intellectuels du monde entier appelés à présenter, de septembre à décembre, leurs travaux sur le phénomène du néofascisme et la bataille des réseaux sociaux.
"Si nous parvenons à dénoncer les nouveaux phénomènes qui se présentent comme un courant mondial de regroupement du projet fasciste et des alternatives viables et des modèles alternatifs au néolibéralisme, la mission sera accomplie avec cette internationale", a déclaré Maduro.
En revanche, le Chef de l'Etat vénézuélien a rappelé que « le Venezuela a vu le diable affronter le fascisme les 29, 30 et 31 juillet, après les élections présidentielles du 28 juillet dernier".
Cependant, "le pays a démontré en parfaite union qu'il était préparé à cette épreuve car en 48 heures la paix et l'harmonie ont été rétablies".
Le président Nicolas Maduro a rappelé que le 31 juillet 2024, des porte-parole de l'extrême droite nationale avaient appelé à une intervention militaire au Venezuela.
"Les expressions du fascisme que nous vivons à travers les réseaux sociaux, les scènes de harcèlement, de siège et de violence destinées à attaquer le palais présidentiel de Miraflores", a-t-il dénoncé.
Il a condamné le silence des Nations-Unies sur ces événements violents qui ont coûté la vie à 27 personnes.
«Jusqu’où vont l’hypocrisie et la complicité avec le fascisme au Venezuela ? Il a juré que le fascisme n'arriverait jamais au pouvoir politique, rassurez-vous, il n'y a aucun moyen, il n'y a aucun moyen », a aussi déclaré.
Enfin, le Président Nicolas Maduro Moros a conclu "qu'il est fier et très engagé dans cette initiative de l'internationale antifasciste, anticolonialiste et anti-impérialiste et a demandé le soutien des mouvements sociaux du monde dans la lutte que nous menons contre le fascisme en marchant ensemble avec les drapeaux de l'amour et du bonheur, car, il y a beaucoup de travail à faire pour les batailles du présent et du futur".
*Il s'est ouvert ce jeudi 12 Septembre à Erevan, Capitale de l'Arménie, les travaux de la dixième Conférence mondiale des jeunes parlementaires de l'union interparlementaire pour la Démocratie pour tous.
Cette conférence à laquelle participent six Députés Nationaux du parlement de la République Démocratique du Congo sous la conduite du professeur Isaac Jean Claude Tshilumbayi Musau, premier Vice-Président de l'Assemblée Nationale a pour thème en 2024 : "Eviter des générations perdues : préserver en toute circonstance, l’éducation et l'emploi".
Ces assises visent à faire de l'éducation et de l'emploi des jeunes une priorité dans un contexte de la crise mondiale, en cherchant des solutions pour éviter les générations perdues et garantir un accès continu à l'éducation et aux opportunités d'emplois pour tous les jeunes.
Par ailleurs, cette dixième conférence mondiale de l'Union Interparlementaire des jeunes âgés de moins 45 ans venus de tous les pays, peaufine les stratégies pour renforcer les secteurs de l'éducation et l'emploi.
Le premier Vice-Président de l'Assemblée Nationale qui conduit la délégation de la RDC à ces travaux est conscient des efforts menés au pays par le Chef de l'État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo en vue de résoudre les problèmes cruciaux relatifs à l'éducation de base et l'emploi des jeunes, a-t-il fait savoir en marge de l'ouverture de cette conférence.
Plusieurs panels ont, à cette occasion, présenté leurs prévisions, selon les expériences vécues notamment la séance sur le compte à rebours pour l'horizon 2030: "Quels progrès dans l'éducation et emploi des jeunes? Les perspectives mondiales données par les représentants d'organisations internationales.
Lancés ce jeudi 12 Septembre ces travaux qui vont se tenir jusqu'au samedi 14 Septembre seront couronnés par une visite culturelle pour rapprocher les différents peuples.