Dans un communiqué rendu public le 10 août 2025, l’ambassadeur Hussein Ngoy, et ses compagnons du parlement des jeunes de la RDC, ont adressé leurs félicitations et les vœux de réussite à Grâce Kutino pour sa nomination au ministère de la Jeunesse et éveil patriotique. Un ministère clé qui peut changer le narratif congolais dans le contexte actuel de la RDC. Ci-dessous, son message intégral.
Excellence Madame la Ministre
C'est avec un sentiment de satisfaction que nous avons appris votre nomination comme ministre de la Jeunesse et éveil patriotique.
Au nom du Parlement des Jeunes de la République Démocratique du Congo et en mon nom propre, l'honneur m'échoit de vous adresser nos plus chaleureuses félicitations.
Votre parcours et votre engagement patriotique constituent un gage d'espoir pour une jeunesse congolaise plus unie, dynamique et consciente de son rôle dans la sauvegarde de l'intégrité territoriale, d'œuvrer pour une paix, durable, de promouvoir les valeurs citoyennes et républicaines ainsi que de contribuer au développement de notre nation dans tous les secteurs.
Nous vous adressons également nos vœux les meilleurs de succès dans l'accomplissement de vos hautes fonctions, en espérant que votre mandat soit marqué par des réalisations durables au service de la jeunesse et du patriotisme congolais.
Le Parlement des Jeunes de la RDC se tient prêt à collaborer étroitement avec votre ministère pour la mise en œuvre d'initiatives concrètes renforçant l'éveil patriotique, l'engagement civique et la participation active des jeunes au progrès national.
Nos remerciements au Président de la République, Chef de l'Etat Félix Antoine TSHISEKEDI et à Madame la Première Ministre sur le dévolu porté à votre personne.
Puisse Dieu de toute omnipotence, omniscience et omniprésence vous couvre de sa grâce dans l'atteinte des assignations gouvernementales.
Fait à Kinshasa, le 10 août 2025
Pour le Parlement des Jeunes de la RDC Ambassadeur Hussein NGOY NDALA, Président National.
Dans une correspondance réceptionnée par le Cabinet du gouverneur de province du Haut-Uélé, le 8 août 2025, avec copie au Vice-Premier Ministre de l’Intérieur et au Ministre de la Communication et Médias, l’Observatoire de la Liberté de la Presse en Afrique (OLPA) proteste contre l’injonction verbale de l’autorité provinciale d’interdire la diffusion de l’émission « Table Ronde » sur les antennes de Radio Nava, station communautaire émettant à Isiro, chef-lieu de la province du Haut-Uélé. OLPA lui demande de lever inconditionnellement cette mesure liberticide et de faire cesser tout acte d’intimidation contre le personnel ce média. Ci-dessous, l’intégralité de la correspondance.
N/Ref : 409/CE/JAKM08/25
Kinshasa, le 7 Août 2025
Transmis copie pour information :
A son Excellence Monsieur le Vice-Premier Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières à Kinshasa/Lingwala
A son Excellence Monsieur le Ministre de la Communication et Médias à Kinshasa/Gombe
A Son Excellence Monsieur le Gouverneur de la province du Haut-Uélé à Isiro/Haut-Uélé
Excellence,
Concerne: protestation
Au nom du Comité exécutif de l’Observatoire de la Liberté de la Presse en Afrique (OLPA), une organisation de défense et de la promotion de la liberté de presse basée à Kinshasa, j’ai l’honneur d’approcher votre Autorité pour ce repris en concerne.
OLPA a appris avec stupéfaction l’injonction verbale de M. Emmanuel Arama, ministre provincial en charge de la Communication et médias du Haut-Uélé, interdisant toute diffusion de l’émission « Table Ronde » sur les antennes de la radio Nava, station communautaire émettant à Isiro, chef-lieu de la province du Haut-Uélé, au Nord-Est de la RDC.
Il y a lieu de rappeler que Dieu-Merci Betima, journaliste et directeur de la radio Nava en même temps présentateur de l’émission « Table Ronde » a été convoqué, le 5 août 2025, au Cabinet du ministre provincial en charge de la Communication et médias du Haut-Uélé par M. Emmanuel Arama. Ce dernier a déclaré au journaliste que c’est sur ordre du Gouverneur de province que l’émission Table ronde doit cesser d’être diffusée sur radio Nava. Cette injonction est intervenue 24 heures après la diffusion de l’émission sur la participation des jeunes au développement du Haut-Uélé avec comme invités MM. Benjamin Bodega et Jeannot Tavole respectivement secrétaire exécutif adjoint du Conseil urbain de la jeunesse d’Isiro et président de l’association des jeunes entrepreneurs.
Le 31 juillet 2025, Dieu-Merci Betima a reçu une invitation du Parquet général du Haut-Uélé pour des « raisons de service ». Il a été reçu par le procureur général près la Cour d’Appel du Haut-Uélé, le 4 août 2025, en compagnie de deux autres responsables de deux médias d’Isiro (Beco FM et radio Espoir Uélé). Au cours de cet entretien, le Chef du parquet a révélé qu’un ordre de fermeture des radios avait été émis par l’autorité provinciale, mais il se serait abstenu de l’exécuter dans l’immédiat, privilégiant l’aspect pédagogique avec le personnel des radios.
Hormis cette injonction d’interdiction de l’émission « Table Ronde », Dieu-Merci Betima fait l’objet d’accusations fallacieuses en sa qualité d’administrateur du groupe whatsApp dénommé : « les Auditeurs de Nava » de collaborer avec les ennemis de la patrie, particulièrement l’Alliance Fleuve Congo – Mouvement du 23 mars (AFC-M23) qui occupent des territoires de l’Est du pays. M. Timothée Kamanga, proche de M. Baseane Naanga, ancien gouverneur du Haut-Uélé en exil, a été membre de ce groupe WhatsApp bien avant de rejoindre AFC-M23. Ces insinuations malencontreuses sont de nature à mettre en danger la sécurité du journaliste et de son média.
Excellence,
L’injonction verbale d’interdiction de l’émission « Table ronde » par le Ministre provincial de la communication & médias, qu’elle émane de votre Autorité ou non, est loin d’être une mesure conservatoire reconnue ni par l’Ordonnance-loi n°23/009 du 13 mars 2023 fixant les modalités d’exercice de la liberté de presse, la liberté d’information et d’émission par la radio et la télévision, la presse écrite ou tout autre moyen de communication en République démocratique du Congo, moins encore par la loi organique n°11/011 du 10 janvier 2011 qui porte sur la composition, les attributions et le fonctionnement du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC).
En outre, toute insinuation sur une prétendue collaboration avec une force ennemie par le journaliste s’apparente à un acte d’intimidation contre un professionnel de la presse, lequel constitue une atteinte grave à la liberté de presse garantie par les lois précitées et les instruments juridiques internationaux relatifs aux droits humains, acte que OLPA condamne par ailleurs.
Par voie de conséquence, OLPA exhorte votre Autorité à lever inconditionnellement cette interdiction verbale de l’émission et à favoriser la liberté de la presse sur toute l’étendue de votre juridiction.
Veuillez accepter, Excellence, nos salutations patriotiques.
En marge de la Journée Nationale du Laïcat célébrée le 12 août de chaque année, le Conseil de l’Apostolat des Laïcs Catholiques du Congo, « CALCC » en sigle, marque cette année 2025 sa journée de célébration par un message de Faustin Richard Onombili Yando, Président ad intérim du Bureau national de cette structure de la société civile congolaise. S’appuyant sur sous le thème de la célébration, à savoir : « Laïcs catholiques de la RDC, avec Bienheureux Isidore BAKANJA demeurons Pèlerins de l’espérance et Sarments de l’Eglise Synodale », Faustin Richard Onombili Yando invite ses membres à intérioriser le rôle joué par le CALCC dans l’Eglise, tout en rappelant, à ce jour, ses nobles missions qui peinent encore à prendre racine dans certains diocèses et paroisses à travers le pays. Voici l’intégralité du message de Faustin Richard Onombili Yando.
MESSAGE DU BUREAU NATIONAL DU CONSEIL DE L’APOSTOLAT DES LAÏCS CATHOLIQUES DU CONGO (CALCC) AUX LAÏCS CATHOLIQUES DE LA RDC A L’OCCASION DE LA JOURNEE NATIONALE DU LAICAT 2025
Chers frères et sœurs laïcs catholiques,
Salut, paix et joie à toutes et à tous dans le Christ,
C’est pour nous un réel plaisir et une joie immense de communiquer avec vous en cette date du 12 août 2025, journée mémorable et de fête nous dédiée par nos Pères Evêques pour rendre grâce à Dieu du Don de Bienheureux Isidore BAKANJA, Patron des laïcs de la RDC et modèle des jeunes du monde par sa foi inébranlable, son être et sa vie.
Cette année, la journée nationale du Laïcat est vécue sous le thème : « Laïcs catholiques de la RDC, avec Bienheureux Isidore BAKANJA demeurons Pèlerins de l’espérance et Sarments de l’Eglise Synodale » (Jn 15, 5). Il s’agit d’une métaphore qui explique la relation de Jésus avec ses disciples.
C’est dans cette visée que nos Pères Evêques ont créé le CALCC. Comme vous le savez si bien, notre CALCC dans l’Eglise n’est pas un mouvement à côté de tant d’autres ; il est une plateforme favorisant la concertation et la synergie entre tous nos mouvements et associations ecclésiaux dans nos différences et dans nos diversités ; un conseil suprême qui fait la promotion du laïcat et dont l’Eglise Catholique du Congo a besoin pour ses services. De ce fait, l’opposition entre « membres du CALCC » et « membres d’autres associations ou mouvements » tombe, puisque ce sont nos mouvements et associations qui font le CALCC.
Pour cette raison, ne perdons pas de vue que les activités du CALCC sont à réaliser sous la vigilance de la hiérarchie de l’Eglise (nos Pères Spirituels) dans le but de favoriser la charité et la piété entre nous, de promouvoir l’humanisme chrétien, de soutenir les activités apostoliques de façon à acquérir la maturité de la personne humaine, à connaître et à vivre le mystère du salut (cf. Can. 215 – 216).
Il est impérieux de nous rappeler en ce jour la noble mission du CALCC qui peine à prendre racine dans certains diocèses et paroisses : la mission d’imprégner le temporel de l’esprit évangélique, la mission de favoriser la réalisation et la consolidation de la pastorale d’ensemble, la mission de centraliser et de synthétiser les informations sur l’apostolat des laïcs à travers le pays, la mission de participer activement à la prise en charge matérielle de l’Eglise, la mission de vivre l’idéal de solidarité et de partager avec les autres Eglises, surtout la mission de diffuser les décisions de l’épiscopat et d’aider à leur exécution, la mission d’assurer la régulation et la coordination des Mouvements, Groupes et Associations d’Apostolat des Laïcs à tous les niveaux de l’Eglise du Congo.
Malgré ces nobles missions du CALCC, le constat est que la problématique spirituelle et temporelle ayant l’homme au centre constitue un facteur majeur qui perturbe notre société et notre Eglise. Il nous faut donc nous réinterroger en ce jour solennel comment vivons-nous notre alliance avec Dieu et comment gérons-nous le patrimoine que Dieu nous a donné. Pourquoi vivons-nous cette misère et cette insécurité généralisée qui causent de nombreuses pertes en vies humaines dans le pays ?
L’occasion pour nous de présenter nos condoléances chrétiennes à toutes les familles de l’Est, touchées par les tueries et les agressions barbares causées par des personnes mal intentionnées. A tous ceux qui ont abandonné les toits, passant les nuits dans la brousse et à la belle étoile, nous sommes de cœur avec vous et vous exhortons à ne pas perdre l’espoir ; Dieu est juste et vous vengera comme il a annoncé à Abel en disant : « Qu’as-tu fais ? La voix de sangs de ton frère crie de la terre jusqu’à moi » (Gn. 4, 9).
C’est aussi le moment pour nous, Laïcs Catholiques du Congo, de rappeler la parole du Saint Père François interpelant la communauté internationale, à enlever ses mains de la RDC, qui n’est pas un gâteau à partager ; à nous laïcs Congolais, le Pape disait : « vous avez le diamant et vous ne connaissez pas sa valeur, vous avez un pays riche convoité que vous ne savez pas sécuriser, ainsi par votre défaillance, incapacité, paresse, distraction et complicité, les mains étrangères viennent et opèrent tranquillement jusqu’à chercher la part du gâteau » (Osée 4 :6).
Après 65 ans d’indépendance qui n’ont rien apporté au pays et au peuple à cause de l’Homme comme on le voit bien, prenons conscience que certains pays étaient sur la même ligne que nous en 1960 nous ont largement dépassé sur plusieurs plans pendant que nous sommes distraits ; allusion faite à la Chine, la Corée du Sud, le Canada, le Brésil et tant d’autres qui travaillent pour bâtir leurs nations. Et nous, qu’allons-nous léguer à notre postérité comme nous le chantons dans notre hymne national ?
Face à ces interpellations et constats, nous devrions plus que jamais nous réinterroger pour :
Nous engager dans la prise en charge plus efficace et affective de notre propre Eglise, par des initiatives d’entreprenariat dans nos diocèse et paroisses pour lutter contre la pauvreté, pour combattre l’attentisme et la mendicité ; engageons-nous-y par le renouvellement de l’intelligence, par le refus du mal et par l’abandon des antivaleurs (Romains 12 : 1-2. 21) ;
Nous engager dans le combat de renouvellement de l’homme, partant du mental, d’intelligence, de l’agir et le respect de deux commandements nous laissés par le Christ ;
Nous engager librement et volontairement dans la mobilisation des ressources du CALCC qui ne proviendront que des produits de nos activités propres, par des cotisations et des quêtes de la journée nationale du laïcat, par des dons et legs, par des subventions publiques et privées. Toutes ces voies reconnues par nos Statuts concourent à notre indépendance financière et à l’autosuffisance du CALCC (cf. Statuts du CALCC Art. 17, §1-4).
Bonne fête de Bienheureux Isidore BAKANJA, Patron des Laïcs catholiques et Modèle des jeunes du monde ; excellente journée nationale du CALCC sous la protection divine par l’intercession de la Vierge Marie.
Le Directeur général de la FICKIN, Didier Kabampele Ngabul, a, lors d’une conférence scientifique tenue mercredi 6 août à Kinshasa sous le thème « la problématique de la stabilité des échanges commerciaux de la RDC et les avantages liés à l’adhésion de la RDC à l’Union internationale des foires (UIF) » démontré que la RDC a une grande ambition d’intégrer la scène économique internationale à travers l’Union des foires internationales (UFI)
D’entrée de jeu, le Directeur Didier Kabampele n’a pas tari d’éloges en démontrant combien cette adhésion de la RDC à l’Union des foires internationales (UFI) est bénéfique pour la population congolaise, surtout en ce qui concerne les échanges commerciaux. Pour matérialiser cette vision, il a exhorté le gouvernement à soutenir la FICKIN dans sa mise à niveau.
«Il revient au gouvernement congolais de soutenir la FICKIN pour qu'au mois de janvier, dès que les membres de l’Union des foires internationales viendront voir nos installations, ils constatent que la République démocratique du Congo est un grand pays, qui a toujours été à la hauteur des événements. La FICKIN est une grande institution étatique, et je parle en présence du secrétaire général du ministère du Commerce extérieur. Je sais que le pays sera prêt. Nous allons répondre aux préoccupations de l’Union des foires internationales pour bénéficier des avantages qui en découlent notamment, sa contribution au budget des éditions foraines, mais aussi notre possibilité de candidater à la présidence de cette organisation internationale », a-t-il déclaré.
Pour lui, le pays sera prêt, et l’adhésion de la RDC à l'UFI est déjà une « victoire diplomatique et économique » qui prouve que la FICKIN remplit les critères d'une foire internationale de premier plan.
Par ailleurs, il a estimé que la 47ème édition foraine de la FICKIN a démarré sous de bons auspices avec un fort engouement du public. Il en a profité pour demander aux opérateurs économiques congolais de se positionner en tant que créateurs de solutions, en mettant en avant les produits « made in RDC » sur le marché mondial, et à ne pas se limiter à un rôle de simple visiteur ou d'exportateur passif lors de ces événements.
Rebondissant sur les propos de son prédécesseur, Jules Muilu Mbo, secrétaire général au ministère du Commerce extérieur a exploré les avantages de cette foire devant favoriser non seulement les échanges commerciaux, mais aussi en contribuer efficacement à un retour de la paix surtout dans un contexte actuel. Il démontre l’avantage de la FICKIN « véritable opportunité » pour les entreprises locales de se faire connaître sur le marché international et a appelé à une mutualisation des efforts interministériels pour stimuler la production nationale.
Notons que la 47ème édition de la FICKIN, qui est placée sous le thème « Foire de la paix et de l’unité nationale pour la stabilité des échanges commerciaux », a été lancée samedi dernier par le ministre du Commerce extérieur. Elle vise à la fois à promouvoir le développement économique et à renforcer la cohésion nationale.
Le Directeur général de la lutte contre la fraude minière en République Démocratique du Congo, Popol Mabolia, a affirmé ce lundi 11 août 2025 à Kinshasa, que tous les certificats délivrés par le CAMI portent désormais un code QR.
C’est à la suite d’une mission d’itinérance effectuée dans plusieurs provinces du pays que le Président du Conseil d’administration du CAMI, Crispin Mindule, a constaté que de nombreux exploitants de mines et carrières opèrent avec de faux documents.
Pour contrer efficacement ce phénomène, le CAMI a sollicité auprès de la Banque Centrale du Congo l’utilisation de papiers spéciaux, difficiles à falsifier, pour la fabrication de ses certificats (permis de recherche, permis d’exploitation…). Ces documents intègrent désormais un code QR afin de renforcer la sécurité.
«Pour lutter contre la fraude, M. le Président du Conseil d’administration a effectué une itinérance dans le Haut-Uélé et dans plusieurs autres régions de l’intérieur du pays. Il a constaté l’existence de nombreux documents frauduleux. Nous avons alors pris contact avec la Banque centrale du Congo, qui dispose d’un papier difficilement falsifiable avec de nombreuses inscriptions intégrées. Notre innovation est d’y ajouter un code QR. Ainsi, que vous soyez à Isiro ou à Manono, si quelqu’un vous présente un certificat ou un permis, vous scannez le code QR et vous obtenez toutes les informations. Vous pouvez immédiatement savoir s’il est authentique ou non. Aujourd’hui, tous nos certificats portent un code QR », a expliqué le DG Popol Mabolia.
Profitant de cette rencontre, il a présenté plusieurs réformes déjà engagées par son institution. Sur le plan administratif, il a cité notamment :
1. l’adoption d’un manuel de procédures après appel d’offres ; 2. la mise à la retraite progressive des agents, dans le respect des droits sociaux et avec un système d’indemnisation sécurisé grâce à un partenariat avec la RAWSUR ; 3. l’acquisition d’un nouvel immeuble pour offrir aux agents un cadre de travail adéquat.
Sur le plan technique, le CAMI affirme avoir renforcé ses outils numériques avec le logiciel Flexy Cadastre, qui permet la gestion en ligne des demandes et le contrôle citoyen via le site cami.cd.
Concernant la transparence et la gouvernance, plusieurs outils ont été mis en place : salle de consultation publique, portail interactif Landfolio, nouveaux logiciels de gestion, ainsi que des canaux de communication renforcés et régulièrement mis à jour.
Le DG du CAMI a également évoqué l’assainissement du fichier cadastral. Ainsi, 594 titres miniers et de carrières ont été repris par l’État, représentant un total de 37 253 carrés miniers, soit une superficie de 31 648 km². Par ailleurs, 210 droits miniers en situation prolongée de force majeure ont été régularisés, couvrant 18 709 carrés miniers.
Enfin, pour les perspectives, le CAMI entend poursuivre la digitalisation de ses opérations, avec notamment l’acquisition de drones pour faciliter le bornage des périmètres miniers et l’intégration de l’intelligence artificielle dans ses processus. Des formations spécifiques seront organisées pour le personnel afin de les préparer à ces nouvelles technologies.
L’Association des Etudes sur le Congo a organisé un Colloque International et Interdisciplinaire, placé sous le thème : « Panafricanisme, Démocratie, et Paix durable en Afrique ». Ce colloque dédié au Professeur Georges Nzongala Ntalaja, s’est tenu du vendredi 8 au samedi 9 août 2025, au Centre d’Etudes pour l’Action Sociale (CEPAS), situé dans la commune de la Gombe à Kinshasa.
Au total, 15 panels ont été au menu de cette organisation, tant en présentiel qu’en ligne, et ont réuni un parterre de professeurs, chercheurs ainsi que des écrivains venus de partout à travers le monde.
Le panel 3b a regroupé trois professeurs notamment : John Koombe Mweya de l’Université de Lubumbashi (UNILU); Tumba Tuseku de l’Université de l’Afrique du Sud ; enfin, Félicien Kambamba de l’Université de Kinshasa (UNIKIN). Le dernier a planché sur le thème : «Quand solution devient problème : le cul-de-sac de la démocratie électorale en RDC». Le professeur Félicien Kabamba a souligné l’importance des élections en République Démocratique du Congo comme un pilier de la démocratie, moteur de la gouvernance légitime et un levier pour la paix.
Au cours de son exposé, il a explicité comment le retour du multipartisme en 1990 a vu l’expansion du nombre des partis politiques, qui, à présent dont plus de 900, sans véritable structuration. Malgré plusieurs lois sur les partis et les élections, la RDC peine à organiser des scrutins transparents. Depuis l’avènement du multipartisme, affirme le professeur, la République Démocratique du Congo traverse une transition démocratique marquée par des crises politiques, des conflits armés et des élections controversées. Ce panel animé par le professeur Félicien Kabamba met en lumière le dysfonctionnement d’un processus électoral qui peine à consolider la démocratie.
Il a également partagé son avis sur la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), censée être neutre mais qui est régulièrement remise en cause. ‘’L’indépendance de la CENI est contestée, tout comme la fiabilité du fichier électoral, car, en 2023, elle n’avait pas publié dans son site web la liste définitive des électeurs conformément aux prescrits 8 de la loi électorale’’.
L’institut EBUTELI avait annoncé le coût des cautions électorale allant jusqu’à 1,096 milliards en 2023. Parmi les éléments qui font basculer le pays dans l’incertitude à chaque cycle électoral, il y a la problématique de la recherche d’équilibre entre les coûts et les opportunités d’une démocratie électorale.
‘’Les élections sont souvent marquées par les tensions éthiques et les clivages politiques. Les machines à voter sont parfois détournés par des partis, sapant la confiance dans le processus. Les élections risquent de rester un facteur de crise plutôt qu’un moteur de paix et de développement’’, a-t-il indiqué dans la présentation.
Pour conclure, il a insisté sur le fait que seules des élections crédibles et la bonne gouvernance peuvent contribuer et mener à une paix durable en RDC.
Suite à l’Ordonnance présidentielle signée dans la nuit du 7 au 8 août dernier par le Président de la République, Félix–Antoine Tshisekedi, les réactions ne cessent de tomber au sein de nominés. Dans l’objectif de bien matérialiser la vision du Chef de l’Etat, Guy Kabombo Mwadiamvita, Vice-Premier Ministre en charge de la Défense et Anciens Combattants, a dévoilé à Kinshasa le lundi 11 août 2025 trois axes tactiques qui constituent les piliers de son action, lesquels lui permettront de bien réussir sa mission à la suite de sa reconduction au gouvernement dit « d’Union Nationale ».
Portant la Nation tout entière à cœur, le numéro un de la Défense congolaise prévoit comme stratégies : « la restructuration au sein de l’armée, l’amélioration des conditions sociales des militaires et de leurs familles ainsi que la mise en œuvre du plan de la réforme des Forces Armées de la République Démocratiques du Congo (FARDC) 2022-2028 ». Des objectifs qui représentent des défis majeurs pour le défenseur national au regard de la dégradation de la situation sécuritaire surtout dans la partie orientale du pays.
En ce qui concerne la restructuration de l’armée congolaise, ici, il est question de soulever les moyens techniques à l’urgence. Le VPM à la Défense devra faire l’itinérance entre les obligations opérationnelles et la modification en hauteur d’une institution minée par des décennies de sous-investissements dans ce secteur. Pour les conditions sociales des militaires et de leurs familles, il reconnait qu’une armée ne peut être efficace sans garantir la dignité des hommes et de leurs familles. Et pour y parvenir, il faut un engagement total et serein dans plusieurs facettes permettant une avancée significative, notamment la prise en charge qui doit être assurée par la hiérarchie.
Quant à la mise en œuvre du plan de la réforme des Forces Armées de la République Démocratiques du Congo (FARDC) 2022-2028, le patron de la Défense a martelé sur l’urgence de réformer ce document de recommandation en acte palpable qui devient dorénavant une boussole institutionnelle.
D’après Guy Kabombo, Ces trois axes donneront la possibilité à l’armée d’avoir de formation, d’équipement et casernement ; surtout le soubassement d’une armée républicaine enthousiasmée capable de protéger la souveraineté nationale et l’intégrité territoriale.
« Une défense forte passe par des troupes bien formées, bien équipées et bien logés », a-t-il déclaré.
A cette même occasion, il a souligné réaliser cette vision en augmentant son ambition de construire une force militaire des grandes envergures afin de relever les défis sécuritaires sur le plan national.
Le compte à rebours est ainsi déclenché pour le VPM à la Défense et Anciens Combattants, Guy Kabombo Mwadiamvita, dont le deuxième mandat s’avertit comme un passage périlleux entre ambitions plantées et contraintes secondées.
Un changement réussi au sein de l’armée congolaise pourrait aménager l’équilibre des pouvoirs et renforcer la légitimité des autorités en face d’une population, qui veut avoir une amélioration radicale en tout et dans tous les domaines en République Démocratique du Congo.
C’est un témoignage de soutien sincère et d’accompagnement stratégique. Hier, mardi 12 août 2025, Patrick Muyaya Katembwe, Ministre de la Communication et médias, a, en effet, reçu une visite surprise d’une forte délégation de l’Union Nationale des Cameramen du Congo (UNCC), conduite par son président, Merlin Kamalandua. L’objectif de cette rencontre était de lui présenter des civilités et le féliciter pour sa reconduction au sein de l’équipe gouvernementale Suminwa II, signe de la confiance renouvelée du Chef de l’État.
Dans son adresse, Merlin Kamalandua a salué « la reconnaissance du travail bien accompli » et a remercié le Président de la République pour « avoir confirmé à ce poste l’un des nôtres, qui a toujours défendu et valorisé le métier d’opérateur de prise de vue.
« L'Union nationale des caméramen du Congo, par ma voix, exprime sa reconnaissance à l'endroit du Chef de l'État, Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi, pour sa confiance renouvelée à la personne de son Excellence Patrick Muyaya, pour avoir été reconduit à la tête du ministère de la Communication, le site porté par le gouvernement. Étant notre allié, étant notre icône, étant notre membre, nous sommes venus en ce jour le féliciter, lui dire qu'il est avec nous, nous sommes avec lui pour le soutenir, afin d'accomplir mieux ce travail immense qu'il a déjà fait et continue de faire pour le compte de la République Démocratique du Congo », a déclaré Merlin Kamalandua.
Et de poursuivre : « L'Union nationale des cameramen du Congo veut tout simplement démontrer à l'opinion qu’elle est derrière le Chef de l'État pour la paix. Nous, étant fils du pays, étant des Congolais, étant des patriotes, nous voulons par ce geste exprimer également notre reconnaissance et soutenir les efforts que le gouvernement est en train de fournir pour que la paix se rétablisse en République Démocratique du Congo. Patrick Muyaya est notre membre. Il fut caméraman. Hier, il a porté la caméra. Aujourd'hui, il apporte la voix de la République et c'est notre fierté. Cela démontre à suffisance qu'un cameraman est un grand monsieur. Un cameraman peut faire mieux que d'autres personnes ne peuvent pas faire. Voici l'occasion pour nous aujourd'hui d'interpeller tout le monde où qu'il soit, de reconnaître ces valeurs dues à l'opérateur de prise de vie pour la bonne marche de notre pays. Encore une fois, félicitations, Excellence notre membre, félicitations à l'UNCC" a-t-il renchéri.
La délégation de l’UNCC a remis à Patrick Muyaya quelques présents symboliques (une chèvre et une bouteille de champagne) représentant « la tradition et la célébration ».
Selon Kamalandua, ce geste traduit « notre affection et notre soutien indéfectible aux hautes fonctions qu’il occupe ». Profitant de l’occasion, le président de l’UNCC a réitéré l’engagement de son organisation à accompagner les institutions du pays et le Chef de l’État dans les efforts pour le retour de la paix dans la partie Est de la RDC.
Considéré comme l’un des trois meilleurs ministres du gouvernement Suminwa I selon plusieurs sondages, Patrick Muyaya s’est illustré par l’instauration d’un nouveau narratif dans la communication gouvernementale, notamment à travers l’organisation de briefings de presse réguliers et inclusifs, ainsi que par la promulgation d’une loi spécifique encadrant la presse congolaise, une première dans l’histoire du pays.
Au nom du Chef de l'État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, la Première ministre Judith Suminwa Tuluka a présidé ce lundi 11 août, dans la salle de spectacles du Palais du peuple, la cérémonie d'ouverture du 3ème Forum du Génie scientifique congolais. Ce génie fait référence à l'ensemble des inventeurs et innovateurs congolais, ainsi qu'à des projets qu'ils développent.
Lisant le discours du Président de la République, la Première ministre a déclaré : « cet événement qui s'inscrit désormais comme un rendez-vous incontournable de notre agenda national, symbolise l'éveil d'une nation résolue à maîtriser son destin par la force de la recherche scientifique et de l'innovation technologique. »
Poursuivant son allocution, la Cheffe du gouvernement a prié, avant toute chose, l'assistance à mesurer avec gravité et le sens de responsabilité, l'ampleur du génocide que subit depuis 3 décennies le peuple congolais en particulier dans les provinces du Nord -Kivu, Sud-Kivu et de l'Ituri. Une minute de silence a été observée, à cet effet, en mémoire des dizaines de chrétiens en prière, sauvagement massacrés, il y a peu, à la machette, dans l'Est du pays.
La Première ministre a ensuite salué vivement le Génie scientifique congolais, « qui ne se limite pas aux laboratoires, mais transforme également notre gouvernance ». Elle a rajouté que c'est sous cet angle qu'il convient d'apprécier le « Portail numérique du ministère du Portefeuille, en cours de déploiement. »
‘’La République Démocratique du Congo doit adopter la discipline de prioriser, financer et industrialiser ses propres innovations’’, a insisté le Chef de l’État, dans des propos lus par la Première ministre Suminwa.
«J’ai instruit le gouvernement à renforcer les mécanismes de valorisation de production et de diffusion des prototypes issus de nos chercheurs afin qu'ils trouvent rapidement leur place dans la chaîne de création de valeur nationale », a conclu la Cheffe du gouvernement.
Intervenant plus tôt, le ministre de la Recherche scientifique et Innovation technologique, ainsi que le Président de la Commission scientifique nationale ont rendu hommage au Président de la République pour son implication personnelle dans la tenue du Forum du Génie scientifique congolais.
L’Ambassade de la République Démocratique du Congo en Pologne a suivi l’exemple de Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République, Chef de l’Etat, en commémorant le Genocost à Varsovie, avec la participation du personnel diplomatique et local en compagnie de la communauté estudiantine, professionnelle de la Diaspora congolaise basée dans ce pays ami de la RDC.
C’était au cours d’un culte religieux que Madame l’Ambassadeur de la RDC en Pologne a exhorté la communauté congolaise à médiatiser la commémoration du Genocost pour que cela ne se reproduise plus jamais, pour que la justice soit rendue et que la mémoire de nos victimes soit honorée. Madame l’Ambassadeur a également loué le fait que Son Excellence Monsieur le Président de la République Démocratique du Congo appelle le Parlement congolais à voter une résolution reconnaissant le Génocide en RDC. Ceci est un triple appel: appel de la mémoire, de la dignité et de la Justice.
Dans l’une de ses toutes récentes réflexions, diffusées sur son compte X, le message central porte essentiellement sur la gouvernance et la cohésion nationale. Dans un contexte dynamique des défis immenses qui caractérisent la RDC, dont la question de l’insécurité croissante dans l’Est, la démarche de Germain Kambinga se veut, plus concrètement, une conscientisation de la classe politique congolaise dans sa globalité, une sensibilisation au pragmatisme dans la gestion des affaires de l’Etat et un appel pressant à la responsabilité collective.
‘’En empruntant une formule du Professeur Aurore Berger, nous pouvons affirmer, à propos de la situation actuelle de notre pays, que si nous voulons désarmer les forces séditieuses pro-rwandaises qui tentent de balkaniser notre nation, il est impératif que le gouvernement Suminwa, ainsi que l’ensemble de la classe politique proche du Président de la République, se mobilisent avec abnégation pour restaurer et renforcer la promesse républicaine’’, laisse entendre, le Ministre honoraire de l’Industrie et Président du Mouvement Le Centre.
Dans le même message, largué sur X, Germain Kambinga va plus loin avec des analyses poignantes. Cet acteur politique continue à croire en l’avenir malgré la situation difficile actuelle du pays et considère que les avancées alignées sous le leadership du Président Félix Tshisekedi ne sont pas à jeter au feu, quelles que soient les frustrations, les convictions ou encore les ambitions politiques.
‘’Conformément à notre Constitution, le Président de la République dispose de deux mandats. Son premier mandat a été marqué par l’introduction de deux réformes sociales structurelles majeures : la gratuité de l’enseignement et la couverture santé universelle. Son second mandat, en revanche, est lourdement éprouvé par la guerre dans l’Est du pays, avec l’occupation rwandaise via la rébellion fantoche AFC-M23, qui sévit depuis le début de l’année 2025, particulièrement dans les deux plus grandes villes de la région, Goma et Bukavu. Cette situation est totalement inacceptable pour tout patriote véritable. Il est donc de notre devoir, en tant que nation, de réagir collectivement et souverainement face à cette crise. L’article 5 de notre Constitution stipule que la souveraineté appartient au peuple, et que ce dernier l’exerce à travers ses dirigeants démocratiquement élus. Qui sont ces dirigeants ? Dans ce contexte, il s’agit du Président de la République, de son gouvernement et de sa majorité parlementaire’’, a-t-il souligné.
L’Union Sacrée de la Nation face à ses responsabilités
Il est crucial, en observant ces images symboliques qui illustrent cette réflexion, de reconnaître que la complexité de la situation politique et sécuritaire actuelle de la RDC représente un défi historique. Ce défi doit être relevé par les acteurs du microcosme politique proche du Président de la République. L’union sacrée, le gouvernement de la République, ainsi que la majorité parlementaire, doivent comprendre que, en accordant sa confiance à chacun d’entre eux, le Chef de l’État prend un risque considérable ! Dans cette phase décisive, il est essentiel de comprendre que SE Félix Tshisekedi se bat pour inscrire son nom dans les annales de l’histoire de notre pays. Les succès ou échecs des mois à venir détermineront la place que l’histoire réservera à son passage à la tête de la nation. Chaque responsable politique et institutionnel doit prendre pleinement conscience de l’importance des résultats attendus de son action dans le cadre des responsabilités que le Président de la République lui a confiées. Nous appelons ces dirigeants à sortir de l’obsession des manœuvres protocolaires et des luttes de positionnement, pour s’engager résolument dans une nouvelle dynamique de contribution à l’édification d’une RDC forte, debout, et capable de surmonter les défis actuels. Ce faisant, ils rendront hommage au mandat du Président Félix Tshisekedi, qui leur a accordé sa totale confiance’’, interpelle, dans sa publication percutante, Germain Kambinga, Visionnaire du Mouvement Centriste au Congo.
C’est une cérémonie grandeur nature qui a eu lieu, ce lundi 11 août 2025, dans la cité minière de Kipushi, avec la signature des contrats de sous-traitance par 19 entreprises sous-traitantes ayant gagné des marchés dans divers domaines au sein de l’entreprise minière ‘’KICO’’, filiale de ‘’IVANOE’’ qui exploite la première mine de Zinc du monde située dans cette partie de la RDC. En effet, cette signature importante s’est tenue sous la présidence de Monsieur Miguel Kashal Katemb, Directeur Général de l’Autorité de Régulation de la Sous-traitance dans le secteur Privé (ARSP), dépêché sur place, tel le ‘’Missi Dominici’’ du Chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Promesse accomplie !
« En déplacement à Kipushi, le DG de l’ARSP, Miguel Kashal Katemb, qui a été chaleureusement accueilli par une caravane motorisée et une foule de la population, a présidé personnellement cette cérémonie rehaussée par la présence des Députés Nationaux et Provinciaux, de toute la notabilité du territoire, des autorités politico administratives, du grand Chef Kaponda, des entrepreneurs et de la population venue participer à cette manifestation hors du commun », a indiqué la cellule de communication de l’ARSP.
Dans son mot de circonstance, le Directeur Général de Kipushi Corporation a salué l’engagement personnel du Chef de l’Etat dans le lancement des activités de la mine de Zinc de Kipushi, après 33 ans d’arrêt d’activités sans oublier d’évoquer l’excellence des relations entre l’autorité de régulation de la sous-traitance dans le secteur privé avec KICO, ce qui a conduit à intégrer plusieurs sous-traitants dans les activités secondaires de la mine.
Intervenant à son tour, Miguel Kashal Katemb a d’abord rendu un vibrant hommage au Chef de l’Etat qui, lors de son passage à Kipushi, avait promis de rendre possible la création des emplois notamment à travers la sous-traitance, non seulement avec des entreprises venues de toute la République mais aussi avec les fils du terroir chose devenue possible à ce jour.
Par ailleurs, le DG Kashal a également rendu un hommage mérité à l’ancien Premier Ministre, Jean Michel Sama Lukonde Kyenge, pour son implication dans la reprise des activités de la mine. Et ce, sans oublier de saluer l’écoute et le suivi assurés au quotidien par l’actuelle Première Ministre Judith Suminwa Tuluka.
Listing
Sur place, le Directeur Général de l’ARSP a présenté à l’assistance la matérialisation de la promesse faite à la population de Kipushi : la création des emplois à travers la sous-traitance. 19 entreprises ont signé avec KICO dont 5 entreprises tenues par des enfants de Kipushi.
Il s’agit notamment de :
1. Usalama pour la sécurité et le gardiennage
2. Établissements la Frontière Plaza pour la restauration
3. Groupe Succession Mwilambwe
4. Action pour le Développement Intégré (APDI) pour l’assainissement et nettoyage.
5. Mungoti Developpment Katanga
« Voici le Congo de Félix Tshisekedi. Le Chef de l’Etat avait promis la création des emplois lors de l’inauguration de cette mine et aujourd’hui c’est chose faite. Et dans un mois, nous allons encore revenir ici pour une autre cérémonie de cette nature », a martelé le DG de l’ARSP.
Voici la liste des autres entreprises ayant signé les contrats :
1. Africa Intérim services
2. Wembo services
3. Africa Process Engineering Company
4. United Petroleum SARL
5. LCK SARL
6. GIFT SARL
7. Sanza SARL
8. Résolution DRC SARL
9. ALTER SERVICES
10. Ray Company SARL
11. Rayon
12. Atmost Services SARL
13. Bags and Sacks
Après la présentation de ces entreprises à la grande satisfaction de toute l’assistance qui a salué la matérialisation de la vision du chef de l’Etat par ces actes concrets, le DG de l’ARSP a remercié toute la notabilité de Kipushi qui a été également présentée à l’assemblée.
Prochain rendez-vous
Sur place, il a été annoncé qu’une entreprise locale tenue par un fils de Kipushi qui fabrique de l’eau minérale et une minoterie vont figurer dans le lot des entreprises qui vont signer des contrats incessamment dans le respect strict de la Loi fixant les règles applicables à la sous-traitance dans le secteur privé et dans la vision du chef de l’Etat.
Il faut noter qu’avant de présider cette cérémonie grandiose, le DG de l’ARSP a d’abord échangé avec la population de Kipushi lors d’un grand meeting populaire à la place de ‘’La Tribune’’ devant le bureau du territoire en vue d’expliquer les grandes réformes en cours d’implémentation dans le secteur de l’entrepreneuriat sous la vision du Chef de l’Etat.
Cette adresse populaire a été accueillie très chaleureusement par la population présente.
Le dernier remaniement du Gouvernement Suminwa, intervenu dans la nuit du jeudi 7 au vendredi 8 août 2025, n’a pas surpris les congolais qui s’attendaient, certes, à voir le Président de la République se choisir de nouveaux collaborateurs ayant la même vision que lui concernant le développement du pays.
En effet, pour s’acquitter de sa lourde mission, celle de conduire la RDC vers l’émergence à l’horizon de 2030, le Président ne devrait pas continuer à s’entourer des collaborateurs ayant une vision différente de la sienne et N’ayant pas la confiance de la majorité des congolais. C’est dans ce cadre que Mr Muzito Adolphe a été nommé Vice-Premier Ministre, Ministre du Budget suite aux nombreuses performances réalisées par ce dernier en sa qualité d’ancien Inspecteur de Finances, ancien Ministre du Budget et ancien premier Ministre de la RDC. Adolphe Muzito a, grâce à sa dextérité et à son implication dans les travaux du Budget de l’Etat, réussi à devenir un grand Expert sur lequel le Président Tshisekedi a jeté son dévolu notamment pour les travaux de commissions-mixtes avec les institutions de Bretton Wood et autres.
En outre, la nomination de l’Honorable MUZITO Adolphe en qualité de Vice-Premier Ministre en charge du budget par le Chef de l’Etat n’a pas laissé indifférents les agents et Fonctionnaires de ce Ministère.
Pour les Fonctionnaires du Budget, le choix porté sur la personne de MUZITO Adolphe n’est pas un hasard, car il est le résultat de l’expérience cumulée pendant des années par ce haut cadre dans le domaine de finance et du budget.
Il n’est pas vain de rappeler ici que Mr MUZITO Adolphe a, à son temps, en sa qualité du Ministre du Budget, stabilisé l’inflation monétaire et fait annuler toutes les dettes de la RDC auprès de la Banque Mondiale et les institutions de Bretton Wood.
En effet, il y a lieu de retenir que l’Honorable MUZITO est un haut Fonctionnaire qui a fait de nombreuses performances en matière financière. Son savoir-faire, son ardeur et sa conscience pour le travail bienfait avaient retenu l’attention du Président Felix Tshesekedi Tshilombo qui n’a pas hésité à lui confier le poste du Vice-Premier Ministre, Ministre du Budget. D’ailleurs, ceux qui ont œuvré à ses côtés le connaissent comme un homme très assidu, intègre, discret, compétent et capable de préserver sa personnalité face aux tentatives de corruption, etc.
De ce qui précède, il y a lieu de dire que le Président Felix dispose d’un bon collaborateur connaissant bien le secteur du budget et qui pourra l’aider à mettre de l’ordre dans ce Ministère aussi stratégique que celui du budget.
A coup sûr son apport apportera un souffle nouveau dans la lutte contre la corruption et les antivaleurs.
C’est dans ce cadre qu’un espoir peut être permis pour les fonctionnaires du Budget, qui devront s’attendre à l’amélioration de leurs conditions de travail et à un encadrement digne de leur autorité de tutelle, le Vice-Premier Ministre et Ministre du Budget, Son Excellence Adolphe Muzito, qui certes ne ménagera aucun effort pour leur bien-être.
Avec l’avènement de Mr Muzito au Budget, les cadres et agents de ce ministère doivent savoir que l’espoir est permis et qu’un souffle nouveau s’y dressera grâce au dynamisme, à l’efficacité et à la transparence dans la gestion qui ont toujours caractérisé Son Excellence Adolphe Muzito.
C’est dans ce cadre que les agents et fonctionnaires du Ministère n’hésitent pas à remercier le Président de la République pour ce geste combien louable qu’il vient de poser en faveur du personnel du ministère du Budget, qui ne tardera certes pas à découvrir les qualités exceptionnelles et managériales du nouveau Vice-Premier Ministre, Ministre du Budget Son Excellence Adolphe Muzito.
Yembese Ally Kimpala/CP
MESSAGE DE FELICITATIONS A MONSIEUR MUZITO ADOLPHE VICE-PREMIER MINISTRE, MINISTRE DU BUDGET A KINSHASA/GOMBE
A l’occasion de nomination en qualité du Vice-Premier Ministre, Ministre du Budget, je tiens à vous féliciter et à vous encourager.
En effet, votre nomination en qualité du Vice-Premier Ministre, Ministre du Budget par le Président de la République, Chef de l’Etat, n’est pas un fait du hasard comme peut penser l’homme de la rue car elle témoigne non seulement votre expertise d’homme d’Etat rodé en matière de renseignement mais surtout de la confiance placée en vous par le Président de la République, qui a tenu à vous récompenser pour votre dynamisme et votre détermination à servir loyalement la nation congolaise.
Dès lors, il est de mon devoir en tant que votre collaborateur d’exprimer ma reconnaissance à l’endroit du Chef de l’Etat pour ce choix combien judicieux porté sur votre modeste personne.
C’est dans ce cadre que je viens aussi saisir votre autorité afin de vous rassurer respectivement de ma solidarité et de mon soutien indéfectible tout au long de votre mandat à la tête de notre Ministère du Budget.
En ce moment crucial où la RDC a besoin de nouvelles stratégies pour mettre fin à la guerre de l’Est du pays, votre nomination en qualité de Vice-Premier Ministre, Ministre du Budget augure certes le nouveau vent dont la RDC a besoin pour mettre à ces hostilités.
C’est dans ce cadre que j’implore l’Eternel Dieu pour qu’il vous comble de toutes ses bénédictions et qu’il vous assiste dans vos nouvelles et lourdes fonctions.