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Clôture de la session extraordinaire , Sénat : les Honorables Sénateurs attendus aujourd’hui au Palais du Peuple

Après sa convocation par le Président de la Chambre Haute du Parlement, l’Honorable Sénateur Jean-Michel Sama Lukonde, le mardi 4 février dernier, pour examiner la situation sécuritaire à l’Est de la République Démocratique du Congo ; proposition des stratégies diplomatiques et politiques de sortie de crise ainsi que la présentation de deux Juges de la Cour Constitutionnelle, la cérémonie de clôture est prévue pour aujourd’hui 13 février dans la Salle des Conférences Internationale du Palais du Peuple à partir de 13 heures précises. Cérémonie à laquelle sont conviés tous les Honorables Sénateurs.

Communiqué official du Sénat

Le Bureau du Sénat invite les Honorables Sénateurs à prendre part à la séance plénière de ce jeudi 13 février, à 13 heures précises, dans la Salle des Conférences Internationales du Palais du Peuple.

L’ordre du jour comporte un seul point, à savoir :

  • Clôture de la session extraordinaire de février 2025.

Fait à Kinshasa, le 12 février 2025

Néfertiti NGUDIANZA BAYOKISA KISULA

Clôture de la session extraordinaire , Sénat : les Honorables Sénateurs attendus aujourd’hui au Palais du Peuple
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Rapport de monitoring 2024, RDC : OLPA et PPI recensent 133 cas de violation de la liberté de la presse !

La liberté de la presse est l’un des sujets qui alimentent beaucoup de débats en République Démocratique du Congo. En 2024, plusieurs cas de violation de ce droit ont été recensés dans les 4 coins du pays. L’Observatoire de la liberté de Presse en Afrique (OLPA) et le Partenariat pour la protection intégrée (PPI), ont publié un rapport de monitoring sur la situation de la liberté de la presse en RD Congo : interpellation, entrave à la libre circulation de l’information, agression, menaces, pressions administrative, judiciaire ou économique. Au total, plus de 133 cas ont été répertoriés dans ce document de 45 pages, rendu public mercredi 12 février 2025, par ces organisations, au cours d’une cérémonie à Sultani Hôtel. Ce rapport est produit dans le cadre du projet ‘’Protéger la Liberté d’informer en RDC’’ (PROLIR), mis en œuvre par Internews et financé par la coopération suisse.

OLPA et PPI, ont documenté respectivement 77 et 41 cas. Les 15 autres sont le fruit d’un travail en synergie. Ces structures renseignent que ces différentes atteintes ont été enregistrées dans 17 provinces, sur les 26 que compte la RDC. Partant de la province la plus touchée à la moins touchée, on retrouve notamment : le Sud-Kivu, qui est suivi de l’Equateur, du Nord-Kivu, de l’Ituri, de Kinshasa, du Tanganyika, du Kasaï-Oriental, de Lomami, du Kasaï, du Kwango, du Sankuru, du Haut-Katanga, du Haut-Uélé, du Kasaï-Central, du Kwilu, de la Tshopo et la Tshuapa. Ce rapport renseigne que ces actes de violation ont été commis par les forces de sécurité, les autorités politico-administratives et judiciaires, des groupes armés, des acteurs sociaux, des acteurs politiques et des militants d’un parti politique. Parmi les victimes, 115 hommes et 12 femmes ont été dénombrés.

Situation globale

Au vu du nombre des cas de violation de la liberté de la presse enregistré dans la période allant du 1er janvier au 31 décembre 2024, l’OLPA et le PPI tirent la sonnette d’alarme.

‘’La situation de la liberté de la presse demeure préoccupante en RDC et particulièrement dans l’Est. Le monitoring réalisé démontre malheureusement que les personnes investies du pouvoir public sont en majeure partie auteures de différentes violations. Cette situation devient de plus en plus volatile dans l’est du pays, en raison de la présence des rebelles du M23, soutenus par le Rwanda, et de l’activisme des groupes armés locaux. Les journalistes et médias qui communiquent régulièrement sur la situation se retrouvent pris à partie par ces derniers, dès qu’ils conquièrent leur zone. Certains journalistes ont même été contraints de quitter leurs zones, et mènent désormais une vie de déplacés. Ces violations rendent difficiles leurs conditions de travail’’, ont déploré ces organisations de défense des droits de la presse, qui appellent à l’implication des autorités, des organisations d’appui à la promotion de la liberté de la presse et des journalistes, pour que chacun agisse dans son secteur, afin d’endiguer cette situation.

Des recommandations 

Pour garantir aux professionnels des médias un environnement de travail sain, l’OLPA et le PPI préconisent aux autorités de : mettre en application les textes de lois qui promeuvent la liberté de la presse ; de mener des enquêtes sérieuses sur les cas des journalistes assassinés ces dernières années ; et d’accorder des subventions aux médias en vue de les rendre autonomes et indépendants.

Les organisations de la corporation des journalistes sont quant à elles invitées : à prioriser la prise en charge des journalistes en détresse ; d’appuyer les formations professionnelles des journalistes en mettant l’accent sur leur sécurité numérique, physique et émotionnelle ; et d’accompagner les organisations dans leurs efforts de plaidoyer pour améliorer la situation de la liberté de la presse en RDC.

Les journalistes, sont à leur tour invités à : toujours veiller à leur sécurité en prenant en compte le contexte changeant dans lequel ils travaillent ; veiller au respect de lois du pays et du code d’éthique et de déontologie du journaliste congolais ; œuvrer en toute indépendance et en toute impartialité.

A la rescousse des journalistes

En cas d’atteinte à la liberté de la presse, l’OLPA et le PPI se tiennent aux aguets pour réagir rapidement, en apportant une aide urgente à la personne victime. Cette aide peut se traduire en alerte, communiqué de presse ou plaidoyer, pour dénoncer un cas de violation de la liberté de la presse. Celle-ci va jusqu’au remplacement d’un matériel de travail du journaliste, qui est endommagé ou confisqué, assurer le transport d’un journaliste déplacé pour le rapatriement vers son milieu de vie, lui fournir un logement en cas de déplacement, garantir les soins médicaux, et sécuriser les locaux d’un média menacé.

En termes d’assistance juridique, elle se traduit en assurant au journaliste en détention un emplacement confortable, en payant les frais de caution pour l’obtention d’une liberté provisoire, en couvrant les frais de procédure et de justice.

Cette intervention a été effective dans la ville de Kinshasa, avec l’aide apportée à Patrick Lokala qui avait été interpellé en octobre dernier, et au Sud-Kivu, où deux journalistes avaient bénéficié d’une assistance juridique fournie par le PPI, alors qu’ils étaient poursuivis pour faux bruits et imputations dommageables.

Nathan Mundele

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Grand Prix de Kigali, Formule 1 : la RDC exige la suspension immédiate !

 Le Gouvernement de la RDC, par le truchement du Ministère des Affaires étrangères, a adressé, mercredi 12 février, une lettre à la Formule 1, l’exhortant à mettre fin aux négociations avec le Rwanda concernant un Grand Prix à Kigali, suite à l’occupation de vastes étendues de la partie Est du pays par des troupes rwandaises. 

La Ministre d’État, ministre des Affaires Étrangères de la RDC, Thérèse Kayikwamba Wagner a écrit au Président Directeur Général de la F1, Stefano Domenicali, pour l’exhorter à « mettre fin aux discussions avec le régime autocratique et expansionniste de Kigali » qui a causé le déplacement de plus de 700 000 personnes depuis le début de l’année 2025. 

Dans sa lettre à la F1, la Ministre d’État, ministre des Affaires Étrangères a déclaré que « la culpabilité du Rwanda » dans le conflit « est devenue incontestable » après un rapport de l’ONU affirmant que 4000 soldats rwandais sont actifs en RDC, en violation de la souveraineté du pays. Les Forces de défense rwandaises (RDF) et le M23 ont tué 17 casques bleus dans les violences depuis le début de l’année. 

La Ministre d’État a ajouté :

«Les RDF ont ignoré un cessez-le-feu que j’avais convenu avec mon homologue rwandais et ont plutôt bombardé des maisons et des hôpitaux à Goma, entrainant environ 3 000 décès selon les Nations Unies. 

«La Formule 1 désire-t-elle vraiment que sa marque soit salie par une association entachée de sang avec le Rwanda ? Est-ce vraiment le meilleur pays pour représenter l’Afrique dans le sport automobile mondial ?». 

La lettre a également soulevé des questions sur la provenance des fonds que le Rwanda disponibilise pour accueillir le Grand Prix, après que l’ONU a confirmé que le Rwanda a volé des minerais à travers des activités minières illicites dans les zones occupées du Nord-Kivu, à l’est de la RDC. La RDC estime que le pillage de ces minerais de sang par le Rwanda représente un apport de 1 milliard de dollars US à son économie chaque année. 

La Ministre d’État a salué l’ambition de la F1 d’organiser un Grand Prix africain, mais a rappelé à la F1 qu’elle n’est pas obligée de choisir le Rwanda, soutenant la candidature de l’Afrique du Sud pour l’accueillir. Qualifiant cela de « décision appropriée (et facile) à prendre», la Ministre d’État a souligné que «des soldats sud-africains en mission de maintien de la paix dans mon pays ont été tués par le régime même avec lequel vous cherchez à faire des affaires».

Dans la lettre, la Ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères a partagé une invitation ouverte à rencontrer M. Domenicali pour discuter de la question et lui fournir les dernières informations sur la situation au Nord-Kivu. 

La Pros.

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Sud-Kivu : MSF maintient son appui aux structures sanitaires

L’organisation internationale de la Santé, Médecins Sans Frontières (MSF), continue de soutenir les structures sanitaires de Numbi et Minova en collaboration avec le ministère de la Santé. Cette aide est maintenue malgré les conditions de travail extrêmement difficiles, depuis le début de l’année, suite aux affrontements armés dans le territoire de Masisi au Nord-Kivu, qui se sont étendus jusqu’au territoire de Kalehe au Sud-Kivu, plongeant les populations dans une crise humanitaire. 

Face à ces défis, plus de 270 blessés dans ces deux localités entre le 3 et le 18 janvier, ont été pris en charge par l’équipe de MSF. 

‘’Depuis le 19 janvier dernier, une réduction des activités a été nécessaire en raison des déplacements massifs de la population, y compris des patients hospitalisés à l’hôpital général de référence (HGR) de Minova’’, a expliqué l’un des chefs de cette structure.

Selon des rapports du Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA), les blessés et autres patients nécessitant des soins spécifiques, ont été redirigés vers des structures sanitaires à Goma.

Malgré ces contraintes, MSF continue de fournir un appui déterminant avec des équipes réduites à Numbi et Minova, veillant à répondre aux besoins essentiels des populations restées sur place.

Par ailleurs, l’organisation a également évacué une partie de son personnel basé à Kiniezire, centre de coordination des projets de Numbi et Minova.

Cependant, Médecins Sans Frontières reste sur ses gardes et suit de près l’évolution des besoins pour adapter ses interventions d’urgence face à cette crise humanitaire grandissante.

Chimea Samy

 

Sud-Kivu : MSF maintient son appui aux structures sanitaires
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Pour faire échec à l’agression en RDC, Vital Kamerhe : ‘’Soyons tous unis comme un seul homme derrière le Président de la République’’

 

Pour Vital Kamerhe, Président de l’Assemblée nationale, la RDC ne sombrera pas devant l’ennemi. Face à l’invasion menée par le Rwanda, dans la partie orientale de la RD. Congo, il appelle à la mobilisation générale pour la cause de la paix.

Il encourage tous les congolais à s’unir derrière le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, et les vaillants militaires des Forces armées de la RDC pour contrer le plan d’occupation porté par l’agresseur. Vital Kamerhe a exprimé cette exhortation, mardi 11 février 2025, au terme de la cérémonie consacrée à la prestation de serment de nouveaux membres de la Cour Constitutionnelle, devant quelques médias accrédités pour l’activité. Pour lui, quelle que soit la durée de la nuit, la lumière jaillira dans l’Est du pays.

‘’Ce que nous devons dire à tous les congolais c’est que quelle que soit la durée de la nuit, le soleil finit pas se lever. Nous vaincrons et le Congo va réaliser son rendez-vous avec l’espérance. Qu’ils ne se découragent pas. Soyons tous unis comme un seul homme derrière le Président de la République et nos Forces armées. Ayons toujours une pensée pour les populations du Sud-Kivu, du Nord-Kivu et de l’Ituri qui souffrent sérieusement. Evitons des invectives, des insultes, des injures sur les réseaux sociaux. Cela nous divise et profite à l’ennemi’’, a indiqué le Président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe.

La Pros.

Pour faire échec à l’agression en RDC, Vital Kamerhe : ‘’Soyons tous unis comme un seul homme derrière le Président de la République’’
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Le Coordonnateur humanitaire condamne fermement l'attaque meurtrière contre des travailleurs humanitaires au Nord-Kivu

 Le Coordonnateur humanitaire en République Démocratique du Congo, M. Bruno Lemarquis, condamne avec la plus grande fermeté l'attaque brutale qui a coûté la vie à trois travailleurs humanitaires de l'ONG HEKS/EPER,  dans le village de Kabirangiriro, au Nord-Kivu.

Au nom de la communauté humanitaire, je présente mes sincères condoléances aux familles des victimes, à leurs collègues et à leur organisation HEKS/EPER.

Nos collègues humanitaires, dévoués à leur mission, ont été attaqués alors qu'ils œuvraient pour fournir une assistance vitale aux populations vulnérables touchées par les conflits dans le territoire de Rutshuru.

Cette tragédie porte un grave préjudice non seulement aux familles des victimes et à leur organisation, mais également à la communauté du fait de la suspension des activités de l'ONG HEKS/EPER dans la zone de santé de Bambo à la suite de cet incident tragique.

Les attaques contre le personnel humanitaire constituent une violation grave du droit international humanitaire, et je condamne avec la plus grande fermeté toute violence dirigée contre ceux qui viennent en aide aux plus vulnérables. Malgré les rappels incessants au respect des principes protégeant les travailleurs humanitaires, l'escalade actuelle de la violence au Nord et Sud-Kivu met encore plus en péril la vie et le travail de ces acteurs essentiels pour la survie des populations touchées par le conflit.

J'appelle à une enquête rapide et approfondie afin que les responsabilités soient établies et que les auteurs répondent de leurs actes.

Je lance un appel urgent à toutes les parties au conflit pour qu'elles respectent et protègent les acteurs humanitaires, et assurent un accès sûr et sans entrave à l'aide humanitaire.

Le Coordonnateur humanitaire condamne fermement l'attaque meurtrière contre des travailleurs humanitaires au Nord-Kivu
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