Maître Chantal Chambu Mwavita, Ministre des Droits Humains, a ouvert mercredi 16 juillet 2025 à Kinshasa un atelier d’évaluation de la mise en œuvre de la résolution 57/34 du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies.
Par cette occasion, Me Chantal Chambu a appelé à la mise en œuvre de cette résolution pour le respect des droits des congolais.
Adoptée à l’unanimité par les 47 États membres, la résolution porte sur l’assistance technique et le renforcement des capacités en matière de droits humains en RDC.
Dans son discours d’ouverture, la Ministre Chambu a salué l’adoption de cette résolution comme une reconnaissance internationale des efforts engagés par la RDC dans le domaine des droits humains, en particulier dans un contexte de crise prolongée dans l’est du pays.
Sur les 284 recommandations formulées à l’issue de l’Examen Périodique Universel, la RDC en a accepté 235, tandis que 49 ont été prises en note, sans qu’aucune ne soit rejetée.
Ces engagements ont conduit à des avancées notables, telles que la relance de la justice transitionnelle à travers des consultations nationales, l’élaboration d’une stratégie nationale en cours de finalisation, ainsi que le renforcement du rôle du ministère dans la coordination des mécanismes de suivi, de protection et de réparation.
La Ministre a également mis en lumière la collaboration étroite entre l’État, la société civile, les victimes et le Haut-Commissariat aux droits de l’homme pour documenter les violations.
Malgré ces progrès, Chambu Mwavita a reconnu que les défis restent immenses : « l’activisme persistant des groupes armés, les violences sexuelles liées aux conflits, l’impunité pour les crimes graves, ainsi que des limitations budgétaires et logistiques ».
Face à cette réalité, elle a lancé un appel pressant à la communauté internationale pour un soutien renforcé, notamment en matière de financement des mécanismes de justice, de réparation et de réinsertion.
« La paix durable et la dignité humaine exigent plus que des engagements sur papier. Elles appellent à une action résolue, concrète et juste », a-t-elle déclaré.
La gravité de la situation sécuritaire dans l’est du pays a été confirmée par Anne Marie Dongui, Directrice adjointe du BCNUDH.
Elle a rappelé que la prise de Goma et de Bukavu par des groupes armés en début d’année a provoqué une spirale de violences, avec de graves violations des droits humains et du droit international humanitaire.
Les conséquences sont dramatiques : des palais de justice saccagés, des dossiers judiciaires détruits et l’évasion de plus de 8 000 détenus, dont environ 200 criminels de guerre.
L’objectif de l’atelier est l’appropriation nationale des efforts en droits humains.
L’atelier vise à analyser l’impact réel de l’assistance technique fournie, évaluer la pertinence des stratégies mises en œuvre et formuler des recommandations concrètes pour renforcer l’appropriation nationale de la promotion et de la protection des droits humains.
En clôturant son intervention, la Ministre des Droits Humains a encouragé les participants à mener des échanges « riches, francs et constructifs dans un esprit de collaboration et d’optimisme », avant de déclarer officiellement l’atelier ouvert.
Signalons que depuis l'avènement de Félix Tshisekedi à la Magistrature en janvier 2019, Me Chantal Chambu est la seule qui a porté haut le ministère des droits humains, pas seulement au niveau national mais international car, c'est au cours de son mandat que la RDC a été élu membre du conseil des droits de l'homme de l'ONU.
La situation sécuritaire de la ville de Matadi, Chef-lieu de la province du Kongo Central longtemps perturbée par le banditisme urbain est une préoccupation majeure pour Grâce Nkuanga Mansuangi Bilolo, Gouverneur de province qui s’engage in extenso à trouver des solutions immédiates en vue de résorber à cette pratique malveillante de jeunes délinquants dans sa juridiction. C’était lors de la réunion urgente du Conseil provincial de sécurité élargi organisée le mercredi 16 juillet 2025 qu’une série de mesures robustes ont été mises en place par l’autorité provinciale en vue d’éradiquer ce fléau.
« Après avoir écouté toutes les parties prenantes, j’ai décidé de prendre des mesures fermes que nous allons appliquer pendant trois mois pour riposter contre cette insécurité », a déclaré le Gouverneur Grâce Nkuanga Masuangi Bilolo, en clôturant les assises.
Ces décisions ainsi adoptées sont notamment le redéploiement des éléments de la Police nationale congolaise (PNC) aux points stratégiques de la ville, le retrait des policiers affectés dans les institutions privées et des individus n’ayant pas qualité, l’intensification des patrouilles mixtes PNC-FARDC ainsi que le maintien des barrières nocturnes sur les axes principaux et secondaires de 23h00 à 5h00.
Au niveau de la mairie, le chef de l’exécutif provincial a recommandé la régulation de la circulation des motos, désormais autorisées uniquement jusqu’à 23h00 sauf celles identifiées, l’organisation hebdomadaire des réunions des comités locaux de sécurité, l’identification des informateurs appelés à collaborer avec les services de sécurité, l’installation de nouveaux sous-ciats dans les quartiers sensibles, la dénonciation systématique des personnes suspectes ainsi que la fermeture temporaire de tous les bars pour faciliter les opérations policières.
Il a également ordonné l’organisation, dans un délai de 48 heures, d’audiences foraines à l’encontre des criminels déjà mis aux arrêts.
Grâce Nkuanga a, en outre, instruit les services de renseignement, en particulier l’Agence Nationale de Renseignements (ANR) à identifier tous les porteurs et fabricants d’armes artisanales dans la ville de Matadi.
Cette réunion du conseil provincial de sécurité a été élargie aux comités locaux de sécurité, aux Députés provinciaux élus de Matadi, aux délégués de la société civile, aux forces vives, ainsi qu’aux représentants des mouvements associatifs.
Depuis des décennies, des crises multiformes secouent le pays, mettant en mal la jeunesse qui ne sait plus à quel saint se vouer. Ces crises sont provoquées par les aînés qui devaient justement servir de modèles aux jeunes. Des scandales à répétition, des changements de camps politiques à longueur de journée, et des luttes effrénées pour le pouvoir et des postes. La société civile, qui est aussi une partie intégrante de ce système, n’inspire pas confiance. Elle est fortement politisée et en perte de repères, tantôt proche de la majorité, tantôt de l’opposition. Certains comportements auxquels on assiste ces dernières années sont les signes de ce rejet du système congolais. Le plus inquiétant est sans doute une propension croissante à l’affrontement et à la violence.
Tous ces faits malheureux poussent la jeunesse congolaise à rêver d’un changement profond, voire d’une révolution, même si elle reste partagée sur les formes que cette révolution devrait prendre.
Les jeunes sont toujours à la recherche des voies et moyens de faire émerger un nouveau système qui répondrait à leurs aspirations et qui serait le fruit de leurs frustrations, de leurs désirs et de leur vision du monde.
Dès lors, plus que jamais, ils veulent saisir les opportunités qu’offre la démocratie en se mettant au travail pour leur propre développement et celui du pays, mieux à travailler sur la transformation de l’homme congolais afin de retrouver toutes les valeurs. Dans cet ordre d’idées, les appels au patriotisme se multiplient de la part de ceux qui ont pris conscience du rôle prépondérant que les jeunes doivent jouer dans l’édification d’une nouvelle patrie.
Cela s’explique du fait que le patriotisme, en tant que sentiment d'appartenance et d'attachement à sa nation, peut effectivement jouer un rôle crucial dans la consolidation de l'unité nationale. En favorisant le respect des lois, la solidarité et la participation civique, le patriotisme peut contribuer à souder les citoyens autour d'un projet commun et à dépasser les divisions.
En effet, le patriotisme crée un lien émotionnel fort entre les citoyens et leur pays, les incitant à se sentir partie prenante d'une même communauté. Un patriotisme sain peut encourager la solidarité et l'entraide entre les citoyens, même en cas de désaccords. Le patriotisme peut inciter les citoyens à s'impliquer dans la vie politique et sociale de leur pays, contribuant ainsi à son bon fonctionnement. En mettant en avant les valeurs communes et les objectifs partagés, le patriotisme peut aider à surmonter les divisions ethniques, religieuses ou sociales.
Le patriotisme, dans sa juste mesure, peut être un facteur puissant de cohésion et d'unité nationale. Cependant, il est essentiel de veiller à ce qu'il ne se transforme pas en nationalisme excessif et qu'il soit basé sur des valeurs de respect, de tolérance et de solidarité. Un patriotisme sain est un patriotisme qui favorise le vivre ensemble et la construction d'une nation forte et unie.
Dans un sondage effectué par notre Institut d’analyses sociopolitiques, nous avons pu identifier dix ministres du chef de l’Etat Félix Tshisekedi qui travaillent pour le réveil de la jeunesse congolaise.
Il s’agit de :
Marie-Thérèse Sombo : ESU, 82%
La Ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire, Marie-Thérèse Sombo, a tenu dernièrement une conférence à l’Université de Lubumbashi sous le signe de la sensibilisation au patriotisme et à la cohésion nationale, dans un contexte de guerre. «Jeunesse estudiantine, vous êtes une armée numérique: opposez une vigilance scrupuleuse aux infox, ne relayez aucune diversion. Soyez les sentinelles du pays, engagées et patriotes», a-t-elle lancé. La ministre a également invité les étudiants venus des quatre coins du Haut-Katanga à signaler tout agitateur aux autorités compétentes, soulignant qu’il s’agit là d’un acte de patriotisme éclairé. «Le destin de la nation se défend aussi en ligne, a-t-elle insisté. Elle a par ailleurs rappelé que le pays a besoin d’une jeunesse unie et responsable, capable de faire bloc face aux ennemis qui tentent d’exploiter les fractures sociales pour piller les ressources naturelles de la République.
Louis Watum Kabamba: Industrie et PME, 73%
L’encadrement des jeunes en vue de leur transformation en moteurs du développement économique local a été évoqué à Kinshasa, par le ministre de l’Industrie et du Développement des PME-PMI, au cours d’une rencontre intersectorielle avec la ministre de la Jeunesse et de l’Éveil patriotique. «Il est essentiel d’accompagner et d’encadrer nos jeunes afin qu’ils deviennent des moteurs du développement national. Le patriotisme économique commence par la création de richesse au niveau local», a déclaré Louis Watum. Cette rencontre interministérielle s’inscrit dans le cadre d’une dynamique de collaboration entre les deux ministères, visant à promouvoir un entrepreneuriat jeune, productif et enraciné dans les valeurs du patriotisme économique. Il a été également évoqué la nécessité de mutualiser les efforts du gouvernement afin d’offrir à la jeunesse un cadre propice à l’initiative privée, à l’innovation et à la participation active au développement du pays.
Patrick Muyaya, Communication et Médias, 70%
Devant la jeunesse étudiante de l’Université de Kisangani, le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, avait lancé la campagne «Tout pour la patrie» dans cette ville, symbole de la résistance, qui incarne l’esprit de détermination et d’unité face aux défis auxquels la RDC est confrontée. Le ministre avait souligné l’importance de cette initiative dans le contexte actuel du pays. Depuis l’indépendance, la RDC a dû faire face à des tentatives de balkanisation et à des conflits centrés sur l’exploitation des ressources minérales. Face à ces menaces, il est crucial de ne pas rester passifs. Il avait donc fait appel à la jeunesse étudiante, les futurs dirigeants du pays, pour qu’ils comprennent les enjeux de cette lutte qui perdure depuis trois décennies. Il les a encouragés à utiliser les moyens à leur disposition pour manifester leur patriotisme et contribuer à la défense du territoire national.
Doudou Fwamba: Finances, 68%
Doudou Fwamba avait pris la tête de la mobilisation populaire à la Tshopo contre l’agression rwandaise. En meeting d’éveil patriotique dans la ville de Kisangani, il avait appelé la population, particulièrement les jeunes, au sens élevé du patriotisme au regard des visées expansionnistes de Kigali. Le ministre des Finances mise sur une jeunesse consciente du danger qui guette le pays et capable de se lever pour stopper l’activisme d’un générateur d’instabilité dans la région.
Guy Loando: Aménagement du Territoire, 60%
Me Guy Loando Mboyo a appelé les habitants de la Tshuapa à faire preuve de patriotisme face à l’agression injuste que subit notre pays de la part du Rwanda. Cet appel a été lancé à la jeunesse afin qu’elle manifeste son engagement en s’enrôlant dans l’armée. Son message est clair: l’unité et la vigilance de tous sont essentielles pour défendre notre nation face aux menaces qui pèsent sur notre souveraineté. Il a appelé la jeunesse à rejeter la désinformation véhiculée sur les réseaux sociaux, à soutenir nos compatriotes et à s’engager aux côtés de nos forces armées», avait-il déclaré.
Jean-Pierre Lihau: Fonction Publique, 57%
Les jeunes congolais ont désormais un cadre de réflexion et d’échange autour des différentes thématiques touchant la vie nationale. « Ensemble » est la dénomination de ce cadre, lancé dans la salle Père Boka du Centre CEPAS à Gombe. Devant un parterre de jeunes venus de tous les horizons pour marquer leur soutien à ce mouvement et y adhérer, l’initiateur et président d’Ensemble, Jean-Pierre Lihau, a rassuré et signifié que sa structure est un mouvement citoyen positif et patriotique au service de ceux qui aiment leur pays. Un mouvement neutre qui va au-delà des clivages partisans. « Nous avons voulu mettre en place cette structure pour faire en sorte que les jeunes, qui sont les acteurs d’aujourd’hui et de demain, soient véritablement outillés », a expliqué l’initiateur et président d’Ensemble qui invite les jeunes à commencer cette grande aventure de réflexion, de prospection et de préparation de l’action pour demain. Pour Lihau, «Ensemble» permettra aux jeunes d’agir pour ne pas céder aux sirènes de l’instrumentalisation, de l’anarchie et du chaos.
Aimé Boji Sangara : Budget, 56%
Le ministre du Budget s’est entretenu avec deux délégations originaires du Sud-Kivu pour écouter les cris d’alarme d’une province exsangue, mais aussi saluer l’engagement exemplaire de sa population, notamment des jeunes et des femmes. Les représentants du Conseil provincial de la jeunesse réfugiés à Uvira étaient venus présenter un ambitieux projet d’action citoyenne baptisé « Une initiative axée sur le patriotisme par l’art, le volontariat et les dons de sang destinés aux FARDC et aux groupes de résistance populaire Wazalendo ». Tout en saluant cette démarche, Aimé Boji a dit qu’ils incarnent une jeunesse debout, utile, responsable, enracinée dans ses valeurs et tournée vers l’avenir. Il a demandé à la jeunesse du Sud-Kivu d’être la colonne vertébrale de la reconstruction post-occupation, appelant à une mobilisation continue autour de la cohésion sociale et de la reconstruction collective.
Didier Budimbu, Sports et loisirs : 54%
Le ministre des Sports, Didier Budimbu a dernièrement lancé pressant aux jeunes à faire preuve de patriotisme et à ne pas se laisser manipuler. Pour lui, le moment est venu de prouver que l’on aime son pays, en s’enrôlant dans l’armée pour défendre le territoire congolais menacé par des forces expansionnistes qui tiennent à faire main basse sur les richesses du sol et du sous-sol de notre pays.
Jacquemain Shabani, Intérieur et sécurité, 49%
Le Vice-Premier ministre de l’Intérieur, a exhorté les jeunes du Haut-Katanga à résister et à ne pas céder aux sollicitations de l’ennemi. Jacquemain Shabani a appelé à l’unité et à la solidarité pour faire face aux agresseurs, qu’il accuse de vouloir martyriser la population et piller les richesses du pays. Le ministre a insisté sur la nécessité de barrer la route à ces agresseurs, en restant unis autour d’un idéal commun, comme l’ont fait les pères de l’indépendance. Il a également encouragé les jeunes à se mobiliser pour défendre l’unité nationale, évoquant l’exemple de l’époque du maréchal Mobutu.
Julien Paluku: Commerce Extérieur, 45%
Lors de la commémoration du 13ᵉ anniversaire de son parti, Julien Paluku a lancé un vibrant appel au patriotisme. Il a rappelé que tout congolais qui travaille pour la destruction de son pays, pose un acte impardonnable. Il a également encouragé les FARDC à demeurer engagée dans la défense de l’intégrité territoriale de notre pays.
“Être au sein ou dehors du pouvoir, pour les uns ou pour les autres, n’est pas synonyme d’être du bon ou du mauvais côté. Notre dénominateur commun reste la République. Le président Félix Tshisekedi, et notre armée monte peu à peu en puissance. Et certainement la nuit d’insomnie est déjà longue. Mais rassurons-nous que le bon sommeil pointe à l’horizon pour nos frères et sœurs qui traversent des moments de tragédie imposée par une guerre d’agression”, a-t-il dit.
La situation sécuritaire préoccupante dans la partie Est de la République Démocratique du Congo a été au centre d’un échange ce mercredi entre le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Défense nationale et Anciens Combattants, Me Guy Kabombo Muadiamvita, et une délégation du caucus des députés nationaux élus du Sud-Kivu.
Dans un contexte marqué par les menaces persistantes liées à l’agression terroriste attribuée aux rebelles du M23, les parlementaires du Sud-Kivu ont exprimé leurs inquiétudes et plaidé pour un renforcement significatif de la présence militaire dans leur province, particulièrement dans la ville d’Uvira. Cette dernière, en raison de sa position stratégique, joue un rôle essentiel dans le dispositif sécuritaire national.
A l’issue de cette audience, le président du caucus des élus du Sud-Kivu, l’honorable Aubed Niamanyoko, a salué l’écoute et la disponibilité du ministre sectoriel. S'exprimant au nom de la délégation, il a réaffirmé l'engagement des représentants du peuple à soutenir les efforts gouvernementaux en matière de défense et de sécurité.
Pour mémoire, le Vice-Premier Ministre, Me Guy Kabombo Muadiamvita, s’était rendu au mois d’avril dernier dans la ville d’Uvira, où il avait tenu une causerie morale avec les troupes de la garnison locale. Il en avait également profité pour adresser un message de réconfort aux éléments engagés aux côtés des Forces armées de la République, notamment les patriotes résistants appelés Wazalendo.
Un différend d’ordre financier oppose depuis plusieurs mois deux opérateurs économiques engagés dans la vente des remblais issus des anciennes usines de la Gécamines dans la province du Haut-Katanga. D’un côté, le pasteur Olivier Shekina Tshilumba, également promoteur de la société OL Consulting, prestataire dans le secteur minier. De l’autre, Patrick Katengo, homme d’affaires connu sur la place de Kinshasa.
Ce dernier avait été mandaté, apprend-on, en qualité de représentant personnel d’OL Consulting dans l’espace Katanga, notamment à Lubumbashi, Likasi et Kolwezi, dans le cadre des opérations d’acquisition et de vente des remblais métallurgiques.
Selon les informations recueillies auprès d’un proche collaborateur du pasteur Tshilumba, la collaboration entre les deux hommes, bien qu’ayant démarré sous de bons auspices, se serait progressivement détériorée à la suite de soupçons de surfacturations et d’opérations financières jugées opaques. Des montants importants n’auraient pas été rétrocédés à OL Consulting, ce qui aurait conduit à l’éviction de Patrick Katengo du partenariat.
Dans un communiqué interne, la société a par ailleurs confirmé la nomination du pasteur Jean Clément Diambilayi comme nouveau représentant dans la région. Ce dernier, approché dans un premier temps pour poursuivre les opérations conjointes, aurait décliné l’offre de collaboration de M. Katengo, tout en informant le promoteur d’OL Consulting des pratiques douteuses présumées.
Face à la gravité des faits allégués, OL Consulting aurait saisi les autorités judiciaires compétentes en vue de l’ouverture d’une enquête. « La société se réserve le droit de recourir à toutes les voies de droit afin de recouvrer les sommes dues », a précisé la même source, sous couvert d’anonymat.
A ce stade, aucune réaction officielle de M. Patrick Katengo n’a été enregistrée. La présomption d’innocence lui est naturellement garantie, dans l’attente des conclusions des éventuelles procédures judiciaires.
Alors que la RDC célébrait un moment historique avec le versement par l’Ouganda de 195 millions de dollars en réparations de guerre, une toute autre réalité se mettait en place, en coulisse. Ce qui aurait dû être un jalon de justice pour les victimes congolaises s’est transformé en chantier de prédation institutionnelle. A la manœuvre : Jules Alingete, ex-inspecteur général des finances, et Constant Mutamba, ancien ministre de la Justice. Ensemble, ils auraient monté une opération soigneusement huilée pour détourner une partie de ces fonds. Le procès Mutamba, dont la reprise est attendue le 23 juillet prochain, n’est que la première secousse d’un scandale potentiellement dévastateur. Il révèle une collusion active entre le contrôleur des finances publiques et l’exécutant politique, sur fond de faux projets, de comptes illégaux, et de violations flagrantes des lois congolaises.
Un procès qui expose un système
Ouvert à Kinshasa le 9 juillet, le procès de Constant Mutamba dépasse le cas isolé de l’ancien ministre. Il met à nu le dysfonctionnement structurel de la gestion du Fonds FRIVAO, chargé de recevoir et redistribuer les indemnités ougandaises aux victimes.
Mutamba est accusé d’avoir attribué un marché public, sans appel d’offres, à une entreprise sans adresse ni personnel, créée avec un capital dérisoire de 5.000 dollars, pour la construction d’une prison fictive à Kisangani. Avec un montant du contrat qui fluctue selon les circonstances : autorisé à 39 millions par la Direction générale des marchés publics, mais signés à 29 millions de dollars, sans que l’on ne comprenne le pourquoi de cet écart.
Mais cette signature n’est que la pointe de l’iceberg. Le cœur du scandale se trouve dans l’ingérence illégale de Jules Alingete dans la répartition des fonds.
Alingete, le chef d’orchestre du contournement institutionnel
Remontons au début de l’affaire. Les points essentiels de l’Arrêt de la Cour internationale de Justice (paragraphes 405–409) du 9 février 2022 (Affaire RDC c. Ouganda – réparations) disposent :
1. Montant global des réparations : L’Ouganda doit verser à la RDC 325 000 000 USD au titre des préjudices causés par ses actes illicites.
2. Ventilation par type de préjudice :
225 M USD pour les dommages personnels (personnes), soit 69,23% ;
40 M USD pour les dommages matériels, soit 12,3% ;
60 M USD pour l’exploitation illégale des ressources naturelles, soit 18,46%.
3. Calendrier de paiement
Le montant sera versé en cinq annuités égales de 65 millions USD, de 1er septembre 2022 à 1er septembre 2026.
En interne en RDC, c’est le Décret n° 19/20 du 13 décembre 2019 portant création, organisation et fonctionnement du Fonds spécial de répartition de l'Indemnisation aux Victimes des activités illicites de l'Ouganda en République Démocratique du Congo ou à leurs ayants droit, en sigle "FRIVAO" qui va régir cette matière.
Signé par le Premier ministre Sylvestre Ilunga Ilumkamba avec le contreseing des ministres de la Justice Célestin Tunda ya Kasende, et des Finances Sele Yalaghuli, il dispose à l’alinéa 2 de l’article 4 : « Il (FRIVAO) gère en toute indépendance, équité et transparence tous les fonds alloués à la République Démocratique du Congo, à titre de réparation des préjudices dus aux activités illicites de l'Ouganda sur le territoire congolais ». Et à l’alinéa 3 du même article il est indiqué que le Fonds a notamment pour tâches de « percevoir l'intégralité des fondsalloués à l'indemnisation des victimes ».
Le cœur du problème remonte au moment où Jules Alingete s’est immiscé dans cette affaire pour décider de la répartition des fonds reçus de l’Ouganda. Ici apparaît le rôle particulièrement nocif de M. Jules Alingete Key. Son rôle se nocif pour la suite des événements.
Répartition frauduleuse et ouverture d’un compte secret, le nouveau piège d’Alingete
Si ces dispositions sont parfaitement claires et ne sauraient faire l’objet d’aucune controverse, Jules Alingete va les violer allègrement, sans le moindre gène.
En effet, par sa lettre référencée 2014/PR/IGF/IGF-CS/JAK/NMM/2024 du 2 octobre 2024, M. Alingete décide de la répartition des fonds versés par l’Ouganda de la manière en introduisant des prétendus ‘‘frais de gestion de 5%’’ attribués au cabinet du ministre de la Justice sur le montant global payé par l’Ouganda. Sur le total de 195 millions déjà versés par Kampala, ce sont donc 9,7 millions qui ont été engloutis dans cette rubrique fumeuse et dont nul ne connaît l’emploi à ce jour. L’arrêt de la CIJ n’a jamais prévu le versement d’une commission de 5 % au Ministère de la Justice. Le budget de l’Etat ne le prévoit pas non plus.
C’est sur les 95% restants qu’il applique la répartition recommandée par la CIJ : 69,2% à la disposition du FRIVAO pour l’indemnisation des victimes ; 12,3% à la disposition du FRIVAO pour l’indemnisation des biens ; et 18,5% à la disposition du gouvernement pour l’indemnisation des ressources naturelles.
Ici aussi il y a une grave entorse à la loi, car le décret 19/20 fait du FRIVAO le seul gestionnaire de tous les fonds payés par l’Ouganda. Il n’y a aucune disposition qui permet qu’une partie de ces fonds soit détachée de la gestion de FRIVAO pour être placée sous gestion du gouvernement. L’argent devait être envoyé dans un compte du Trésor et ensuite intégralement reversé à FRIVAO (ce que le Min Fin de l’époque avait exigé en vain à sa collègue de la Justice) FRIVAO étant la seule instance, selon la loi congolaise, habilitée à gérer l’intégralité des Fonds reçus de l’Ouganda.
Et même alors, dans ce cas, Le compte ouvert par le Min Justice est un compte non reconnu par le Trésor, ouvert sans l’aval du Ministère des Finances et donc en violation de la procédure légale en la matière.
Aussi l’IGF n’a strictement aucune qualité pour décider de telles répartitions. «Le fait que l’IGF omet de copier les instances gouvernementales habilitées, à savoir le Président de la République, le Premier ministre, les ministres des Finances et du Budget, laisse penser qu’il y a une claire intention de détournement», assure une source proche du dossier. En effet, l’analyse des faits souligne plusieurs irrégularités majeures et des éléments pouvant nourrir une suspicion légitime de tentative de détournement et de manipulation institutionnelle.
La stratégie d’Alingete : un faux canal institutionnel
Le fait que la correspondance adressée en ampliation au Directeur de Cabinet du Président, au lieu du Président lui-même ou des instances gouvernementales concernées (Premier Ministre, Ministère des Finances, Ministère du Budget), trahit une volonté d’éviter le circuit légal. En effet, le Dircab, dépourvu de compétence décisionnelle en la matière, apparaît utilisé comme paravent ou relais administratif, sans fondement juridique.
De même, l’absence de copie à la Cheffe du Gouvernement (Première Ministre), pourtant garante de la coordination gouvernementale, aggrave cette violation des usages institutionnels. Ici, la tentative d’engager le gouvernement en dehors de la Première Ministre constitue une entorse grave au principe de la hiérarchie administrative. « Cela s’apparente à une manœuvre pour court-circuiter le Gouvernement et créer un engagement institutionnel occulte, susceptible de fragiliser ultérieurement la position du Dircab lui-même », confie un spécialiste.
Il faut aussi relever que la légalité financière a été gravement violée en ce qui concerne le rôle du Trésor et de FRIVAO. En effet, selon la procédure congolaise, les fonds dus par l’Ouganda devaient transiter obligatoirement par un compte du Trésor public, avant d’être ensuite transférés à la FRIVAO, seule entité légalement habilitée à gérer ces fonds. L’ouverture d’un compte parallèle par le Ministère de la Justice, hors du circuit du Trésor et sans validation du Ministère des Finances, constitue à la fois une infraction administrative, une violation manifeste de la loi sur les finances publiques et une infraction de gestion illicite de deniers publics.
En outre, il n’existe aucune base légale pour une commission de 5 %, car ni l’arrêt de la CIJ, ni la loi budgétaire congolaise ne prévoient une quelconque commission au profit du Ministère de la Justice. D’où l’idée d’un tel prélèvement est donc Illégal, non fondée juridiquement, et relevant d’une tentative d’appropriation indue de fonds publics. Enfin, il y a le rôle douteux de l’Inspection Générale des Finances – chef de service car il n’a aucune qualité pour autoriser, décider ou répartir les fonds. De même, son silence vis-à-vis des Ministères habilités (Finances, Budget) et du Premier Ministre, conjugué à l’absence de copie au Président lui-même, peut être interprété comme une volonté d’isoler le dossier dans un réseau parallèle de gestion et un stratagème de captation financière. Les comptes ainsi créés par le Ministère de la Justice n’ont jamais reçu l’aval du Ministère des Finances et ne sont donc pas connus Trésor ; ils violent aussi bien l’Arrêt de la CIJ que les textes régissant les comptes publics, ainsi que le Décret portant statut de FRIVAO.
A ce stade, la lecture de cette affaire met en évidence une stratégie concertée visant à éviter le circuit officiel de gestion des fonds, engager des instructions à travers un canal institutionnel non habilité et créer des marges de manœuvre discrétionnaires sur des fonds publics destinés aux réparations de guerre. Le Dircab du Président devient ainsi un risque juridique et judiciaire, exposé comme simple “renseignant” ou “facilitateur involontaire” dans une tentative de captation de fonds.
Le faux projet de prison : une couverture grossière
Pour habiller le détournement, un projet bidon de construction de prison à Kisangani est initié. La société bénéficiaire ? Zion Construction, au capital de 5.000 dollars, sans personnel, sans adresse fiable, et jamais enregistrée auprès du ministère des Infrastructures. Le principal actionnaire, Willy Musheni, n’est autre que le bras droit d’Alingete à l’IGF. L’autre associée, une employée de banque burundaise, Ange Inamahoro, n’a aucune expérience en bâtiment.
La société fournit une fausse adresse, celle d’un appartement jamais loué à son nom. En vérité, le même immeuble était occupé par une société chinoise, Hong Feng, celle-là à laquelle Alingete avait confié la construction de l’IGF. Un enchevêtrement de conflits d’intérêts.
Mutamba, de son côté, débloque 19 millions de dollars pour ce marché truqué, et admet dans une lettre du 7 mai avoir demandé le suivi de l’IGF pour couvrir l’opération. Un aveu de complicité manifeste.
Une entente mafieuse au sommet
Entre Alingete et Mutamba, la frontière entre le contrôle et l’exécution s’efface. Le premier valide la violation des textes et couvre le circuit de détournement. Le second signe les décaissements et tente de blanchir les opérations par un simulacre de marché public.
Vers un procès à effet domino ?
En RDC, les fonds publics semblent pouvoir être siphonnés avec la complicité de ceux censés les protéger. Le procès Mutamba est une opportunité cruciale pour la justice congolaise : briser le cercle de l’impunité ou confirmer l’existence d’une machine étatique de prédation. Dans les couloirs du Palais de Justice, l’enjeu n’est plus seulement judiciaire, il est moral et institutionnel. Car si le dossier s’arrête à un seul ministre, il passera à côté de l’implication d’un système entier, qui a sapé la justice réparatrice au profit d’un enrichissement personnel.
Le tribunal devra examiner les responsabilités de Jules Alingete, mais aussi les rôles des associés de Zion Construction, et tous les hauts fonctionnaires impliqués dans cette chaîne de décisions illégales. L’occasion est historique : restaurer la légitimité de l’Etat de droit ou confirmer l’enracinement d’un État prédateur.
Créée en juillet 2020 à l'initiative du Chef de l'Etat, Félix Tshisekedi, l'Agence Nationale de l'Electrification et des Services Énergétiques en milieux rural et périurbain (ANSER) note des progrès importants alignés dans la dynamique de la mise en œuvre effective de sa mission, pour le bien-être des congolais. Hier, jeudi 17 juillet 2025, son Directeur Général Adjoint, Damien Twambilangana Mukongo, a, au cours d'un briefing à la RTNC, présenté un bilan marqué par des réalisations à impact visible sur terrain, soulignant des perspectives stratégiques envisagées pour révolutionner le secteur de l'énergie électrique. Et ce, conformément aux engagements du Président Félix Tshisekedi, endossés par le Gouvernement que dirige la Première Ministre Judith Suminwa.
Lors cet exercice de redevabilité, rendu possible par Patrick Muyaya Katembwe, Ministre de la Communication et médias, qui était, lui-même, de la partie, M. Damien Twambilangana a fait savoir qu'en cinq ans d’existence, l'ANSER est parvenue à donner corps, dans le cadre de son programme d'investissements prioritaires, à 65 projets dont 22 ont connu leur mise en exploitation, marquant une étape clé dans les efforts de l'électrification assurée des milieux ruraux et périurbains sur l'étendue du territoire national. Selon ce responsable, grâce à un management rigoureux et une méthodologie de travail innovante, son agence, qui a bénéficié, pour ses cinq premières années, d'une dotation globale chiffrée à 50 millions USD de la part l'Etat, dispose des capacités nécessaires pour fournir une desserte de qualité à plus de 90 mille ménages, soit plus de 5 millions des congolais.
« Dans un premier temps, nous avions commencé par réfléchir sur le secteur. Dans le cadre de la planification, nous avons produit ce que nous appelons les Plans locaux d’électrification. La RDC compte 145 territoires. Aujourd’hui, nous sommes en mesure de vous dire la stratégie d’électrification territoire par territoire. C’est un plan qui se met à jour régulièrement. On a pu dénombrer à peu près 1100 projets sur l’ensemble de 145 territoires et nous avons mise en place ce que nous appelons le Programme d’investissements prioritaires d’à peu près 270 projets. De ce Programme d’investissements prioritaires, nous avons extirpé à peu près 65 projets en cours. 22 sont terminés et 43 connaissent un taux d’avancement moyen de 60% », a expliqué, face à la presse, le DGA Damien Twambilangana. Pour lui, l’ANSER entend à renforcer ses capacités et peaufiner ses stratégiques pour atteindre dans les cinq prochaines années 52% de la desserte au plan national.
« Durant les cinq dernières années, nous avons pu développer plus ou moins 30 Mégawats. Dans les zones rurales et périurbaines, l’impact est très important. C’est ce qui motive d’ailleurs par rapport à notre planification de cinq ans à venir où nous voulons atteindre plus ou moins 52% en 2030. Dans les zones rurales, le taux d’électrification est de 1%. Globalement, on parle de 20%, mais dans les zones où nous opérons, le taux est de 1%. Le défi à relever d’ici 2030 est de ramener le taux à 52%. Nous savons comment procéder pour y arriver », a-t-il rassuré, plaidant pour un soutien financier conséquent pour matérialiser ce grand pari.
Ligne de démarcation dans le secteur de l’électricité
« La SNEL, généralement, dessert les zones urbaines. Depuis que l’ANSER a vu jour, nous nous occupons de tout ce qui concerne zones rurales et périurbaines. Nous avons un très bon cadre de collaboration avec la SNEL, qui avait déjà une direction de l’électrification rurale. A l’avènement de l’ANSER, la SNEL a dû transférer à notre établissement les études qui ont été réalisées dans les zones rurales. Aujourd’hui, nous opérons là où la SNEL n’est pas présente », a rassuré, dans sa communication, Damien Twambilangana.
Leadership fort au service de l’intérêt général
« Nous participons régulièrement à des forums internationaux, nous rencontrons beaucoup de privés qui sont intéressés à venir en RDC. Dans les zones rurales et périurbaines où vivent 80 millions de nos concitoyens, le taux est de 1%. Tout ce que vous avez comme ressources qui attirent des investisseurs privés se trouvent dans les zones rurales et périurbaines. Ce qui fait qu’à chaque fois que nous participons à des évènements, nous sommes approchés… Nous avons fait ce qu’on appelle le guide de l’investisseur. On essaie d’identifier, on essaie de voir quels peuvent être les goulots d’étranglement, nous accompagnons ces investisseurs », a souligné, plus loin, le Directeur Général Adjoint de l’ANSER.
Patrick Muyaya Katembwe, Ministre de la Communication et Médias, s’est appesanti, un moment, dans son intervention, sur l’opportunité concrète de la mise en place, par le Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, d’un tel établissement en RDC.
« Pourquoi on a créé l’ANSER ? Parce qu’en République démocratique du Congo on n’a pas que des barrages hydroélectriques comme sources d’électricité. Nous avons tant de rivières. Nous avons du soleil, du vent. Nous avons des populations dans des milieux ruraux et périurbains qui n’ont pas accès à l’électricité. L’ANSER a été créée spécifiquement pour profiter de ces potentiels naturels que nous avons pour produire de l’électricité et donner du courant aux congolais partout où ils se trouvent en attendant que nous puissions développer Inga dans ses trois phases. Mais, quel que soit le développement qu’on peut aligner avec Inga, nous devons retenir qu’à travers cette agence spécialisée, nous voulons nous assurer que tous les autres potentiels de production électrique puissent servir à donner du courant à nos populations. Point n’est pas besoin de vous rappeler que sans électricité, on ne peut pas penser développement », a insisté, dans sa communication, devant la presse, le Porte-parole du Gouvernement.
Dans une correspondance officielle publiée depuis Ottawa au Canada, l’Ambassade de la République Démocratique du Congo annonce le début des opérations d’enrôlement pour l’obtention du Nouveau Passeport Congolais pour tous les compatriotes vivant dans ce pays, ce à partir de demain jeudi 17 juillet 2025. La procédure à suivre est indiquée sur le Site-Web (www.passeport.gouv.cd) du Ministère des Affaires Etrangères.
COMMUNIQUE
L’Ambassade de la République Démocratique du Congo au Canada porte à la connaissance de tous les Congolais que les opérations d’enrôlement pour le Nouveau Passeport Biométrique Congolais débutent ce jeudi 17 juillet 2025 suivant la procédure indiquée sur le Site-Web (www.passeport.gouv.cd) du Ministère des Affaires Etrangères, de la Coopération Internationale et Francophonie.
L’Ambassade précise que toutes les mesures appropriées sont prises pour un service adéquat.
La Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a accueilli, le mardi 16 juillet 2025, une délégation de la plateforme de confessions religieuses. Conduite par son président, Evariste Ejiba Yamapia, la délégation est venue présenter «l'initiative interconfessionnelle pour la paix et la réconciliation en RDC». Cette rencontre marque une convergence notable entre les autorités politiques et spirituelles du pays, unies face à l'urgence de mettre fin aux conflits qui meurtrissent la nation, particulièrement dans sa partie orientale.
Au cœur de la démarche des leaders religieux, un appel à l'unité et à la cessation des hostilités. Lancée en mars dernier, cette initiative vise à mobiliser l'ensemble de la société congolaise, au-delà des clivages, pour panser les plaies d'un pays trop longtemps divisé. ‘’Nous voulons que la guerre s’arrête. Nous voulons garantir l’intégrité territoriale’’, a déclaré Evariste Ejiba Yamapia à l'issue de la rencontre. Son message est également un appel à la conscience et à la repentance : ‘’A travers cette initiative, nous espérons que ceux qui ont trahi la nation se repentent et que tous les Congolais puissent regarder ensemble dans la même direction’’.
Cette initiative citoyenne, qui concerne toutes les confessions religieuses et la Société civile, propose une voie fondée sur le dialogue et la réconciliation pour bâtir une paix durable et inclusive.
La Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a salué cette démarche, soulignant l'importance cruciale du front religieux dans la quête de la paix. Elle a assuré la délégation du soutien total de son gouvernement pour encourager tous les efforts allant dans ce sens. Cependant, son appui s'est accompagné d'une recommandation claire et ferme, témoignant de la gravité de l'enjeu.
‘’Mme la Première Ministre nous a appelés à adopter un discours rassembleur, qui ne divise pas le peuple congolais’’, a rapporté Evariste Ejiba Yamapia. Cette exigence d'un langage d'unité et d'apaisement de la part des pères spirituels a été perçue comme une reconnaissance de leur rôle fondamental de modèle au sein de la société. Le gouvernement et les chefs religieux partagent ainsi une vision commune, selon laquelle la paix ne pourra être atteinte sans une unité nationale sincère et un discours responsable.
Cette rencontre intervient au moment où la RDC est très active sur le plan diplomatique. Les efforts de paix se sont intensifiés ces derniers mois, culminant avec la signature d'un accord de paix entre la RDC et le Rwanda à Washington le 27 juin 2025, sous l'égide des Etats-Unis. Conscients de cette dynamique internationale, les membres de la plateforme des confessions religieuses ont profité de l'occasion pour exprimer leurs remerciements aux Etats-Unis pour leur accompagnement et leur soutien dans le processus de paix.
Cette initiative spirituelle vient donc renforcer les démarches politiques et diplomatiques en cours, ajoutant une dimension morale et populaire indispensable à la résolution d'une crise aux racines profondes.
Dans un contexte où les Petites et Moyennes Entreprises (PME) jouent un rôle central dans la relance économique de la République Démocratique du Congo, le Gouvernement vient de franchir une étape majeure avec le lancement officiel de CongoSupportPME.cd, une plateforme numérique innovante dédiée aux services de développement d’entreprises. Cette initiative incarne une nouvelle dynamique de soutien aux entrepreneurs congolais.
Fruit du travail conjoint entre l’Agence pour la Promotion des Classes Moyennes Congolaises (APROCM) et l’Unité de Coordination du Programme TransForme, la plateforme CongoSupportPME.cd se positionne comme un carrefour digital stratégique, destiné à faciliter l’accès des PME aux services clés de croissance : financement, mise en réseau, expertise technique, marchés publics et privés, et accompagnement personnalisé.
Pensée comme une réponse concrète aux défis de structuration et de professionnalisation des PME, CongoSupportPME.cd ambitionne de combler le fossé entre les entrepreneurs et les offres disponibles, souvent éparpillées et difficilement accessibles. Grâce à une interface intuitive et des modules évolutifs, la plateforme centralise les ressources, met en relation les acteurs et automatise les processus d’appui, contribuant ainsi à accélérer la formalisation, la croissance et la compétitivité des entreprises congolaises.
Intervenant lors de la cérémonie de lancement, le Ministre Louis Watum Kabamba a souligné que cette plateforme répond non seulement à une nécessité technique, mais surtout à une vision stratégique : celle de faire des PME un moteur de développement industriel inclusif et durable. En s’appuyant sur les outils numériques et les partenariats sectoriels, le Gouvernement entend bâtir une économie fondée sur la compétence, la productivité et la souveraineté économique.
CongoSupportPME.cd s’aligne ainsi sur les priorités du Plan Directeur d’Industrialisation et sur la vision du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, en matière de transformation structurelle de l’économie nationale. Elle s’adresse non seulement aux jeunes pousses et aux start-up, mais également aux entreprises établies en quête de montée en gamme ou d’internationalisation.
Le lancement de CongoSupportPME.cd n’est donc pas un simple événement institutionnel, mais une étape fondatrice dans la refondation de l’écosystème entrepreneurial congolais, portée par une volonté politique affirmée et un leadership engagé.
Décidément, c’est une option levée et une dynamique consacrée. Ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya Katembwe ne cesse d’aligner des apparitions publiques remarquables et des prises de parole édifiante. Dans une conférence sur la paix et la sécurité des femmes tenue hier, mercredi 16 juillet 2025, à Kinshasa, à l’initiative de l’ONU Femmes, en collaboration avec l’Ambassade de Norvège en RDC, il a délivré un exposé magistral, illustrant des efforts engagés et réussis dans la conduite de l’action publique, sous Félix Tshisekedi, Président de la République, pour l’instauration d’un nouveau narratif.
Cette matinée de socialisation sur l’Agenda « Femmes, Paix et Sécurité » a constitué un excellent cadre d’échanges, de réflexion collective et d’appropriation autour d’un mécanisme puissant en faveur d’une paix durable, inclusive et responsable, a rappelé le porte-parole du gouvernement congolais. Parlant des femmes, le ministre Muyaya a évoqué la Résolution 1325, qui, selon lui, ne peut être perçue comme une simple option diplomatique.
‘’La Résolution 1325 est une exigence républicaine. Car reconstruire la paix, ce n’est pas uniquement signer un accord ou désarmer des groupes subversifs : c’est refaire la société, retisser les liens de confiance, redonner une voix à ceux et celles qu’on avait réduits au silence’’, a-t-il expliqué à l’assistance. Et d’ajouter que, dès son accession à la magistrature suprême, le Chef de l’État a inscrit dans son agenda l’égalité, la dignité et la représentativité des femmes au cœur de sa vision de gouvernance. Pour preuve : une femme est cheffe de l’exécutif, et la ministre des Affaires étrangères, également une femme, abat un travail remarquable dans la sphère diplomatique. Évoquant le rôle des médias, le ministre a souligné leur importance dans un contexte marqué par une volonté politique affirmée.
« Les médias ne sont pas de simples relais techniques : ils façonnent la mémoire collective, influencent les représentations sociales, légitiment ou délégitiment des postures, des statuts, des engagements.
Et s’agissant de l’Agenda ‘Femmes, Paix et Sécurité’, les médias ont un rôle triple : multiplier les voix féminines, amplifier leurs récits, et légitimer leur parole dans la sphère publique », a souligné le ministre Muyaya. Par ailleurs, le porte-parole du gouvernement a salué les efforts des femmes journalistes, bien qu’inégaux et parfois peu soutenus, en tant qu’incarnations réelles de la Résolution 1325. « Des journalistes femmes, parfois au péril de leur sécurité, mènent un travail de terrain remarquable : elles documentent les violences, donnent la parole aux survivantes, valorisent les parcours de femmes médiatrices ou leaders dans leurs communautés. Des capsules audio, souvent produites en langues nationales, circulent dans les marchés, les écoles, les villages, diffusant des messages de reconstruction, d’égalité et de dignité. Sur les réseaux sociaux, de jeunes femmes journalistes émergent avec des formats innovants, qui déconstruisent les stéréotypes et imposent une autre image de la femme congolaise : celle d’une actrice de paix, d’une bâtisseuse d’avenir, d’une porteuse de parole politique », a-t-il indiqué.
Le ministre Muyaya s’est donc engagé à renforcer ce qui existe, à coordonner ce qui fonctionne, et à faire en sorte que la parole féminine soit désormais considérée comme une parole d’autorité dans l’espace public.
« Cela suppose un changement de regard. Cela suppose que les médias ne se contentent plus de parler des femmes, mais qu’ils parlent avec elles, à partir d’elles, et pour elles.
Cette mutation du discours médiatique, le ministère de la Communication et Médias entend l’accompagner activement, avec l’ensemble des partenaires concernés », a-t-il conclu, avant d’insister que le devenir du pays dépend de notre capacité collective à inclure, valoriser et institutionnaliser la voix des femmes dans toutes les sphères de la vie nationale.
Dans une correspondance officielle publiée depuis Ottawa au Canada, l’Ambassade de la République Démocratique du Congo annonce le début des opérations d’enrôlement pour l’obtention du Nouveau Passeport Congolais pour tous les compatriotes vivant dans ce pays, ce à partir de demain jeudi 17 juillet 2025. La procédure à suivre est indiquée sur le Site-Web (www.passeport.gouv.cd) du Ministère des Affaires Etrangères.
COMMUNIQUE
L’Ambassade de la République Démocratique du Congo au Canada porte à la connaissance de tous les Congolais que les opérations d’enrôlement pour le Nouveau Passeport Biométrique Congolais débutent ce jeudi 17 juillet 2025 suivant la procédure indiquée sur le Site-Web (www.passeport.gouv.cd) du Ministère des Affaires Etrangères, de la Coopération Internationale et Francophonie.
L’Ambassade précise que toutes les mesures appropriées sont prises pour un service adéquat
Kinshasa le 14 juillet 2025 — Une session de formation de cinq jours a été organisée à l’intention des Directeurs d’Études et de Planification (DEP) des différents ministères du Gouvernement central pour renforcer leurs capacités afin de mener à bien leurs rôles en tant que membres des groupes d’effets du CCDD. L’activité s’est tenue du 7 au 11 juillet 2025 dans la salle de conférence de la MONUSCO à Kinshasa.
Cette formation a réuni 62 participants, dont 9 femmes et 3 personnes en situation de handicap, toutes et tous directrices et directeurs au sein des administrations sectorielles occupant des fonctions de planification stratégique et d’analyse au sein des ministères sectoriels. L’objectif principal était de renforcer les capacités techniques et stratégiques des Directeurs et Directrices d’Études et de Planification pour une meilleure performance dans l’élaboration, la gestion et l’évaluation des politiques publiques, en lien avec la mise en œuvre du Cadre de Coopération
La cérémonie d’ouverture a été présidée par Monsieur Daniel Epembe Mosango, Secrétaire général au Plan et de la Coordination de l’aide au développement, représentant le Vice-Premier Ministre, Ministre du plan et de la Coordination de l’aide au développement, aux côtés de Monsieur Bruno Lemarquis, Coordonnateur résident du Système des Nations Unies en RDC et de Monsieur Célestin Kapongo Tshikaya, Secrétaire général à la Coopération internationale. Ce pilotage conjoint témoigne de l’engagement commun à améliorer la performance de l’administration publique congolaise pour l’atteinte des résultats du cadre de coopération pour le développement durable 2025-2029.
« En renforçant les capacités de nos directeurs d’études et de planification, nous construisons les fondations d’une administration moderne, efficace et plus proche des citoyens », a déclaré le Secrétaire général au plan et à la coordination de l’aide au développement.
L’accompagnement technique a été assuré par des experts nationaux qui ont animé des modules clés visant à :
Améliorer la compréhension du Droit Administratif et de son application dans le cadre de leurs fonctions.
Approfondir les connaissances sur les principes fondamentaux du Droit Public en lien avec les missions et les valeurs des Nations Unies.
Maîtriser les principes, outils et méthodologies de la Gestion Axée sur les Résultats (GAR) dans le contexte de la planification et de l’évaluation des politiques publiques.
Cet atelier de 5 jours a été marqué par divers travaux pratiques, des mises en situation et des études de cas, tirées de contextes institutionnels réels. Les participants et les participantes ont exprimé leur satisfaction, Madame Nguwa Tshimbo Natasha, DEP au ministère de formation professionnelle a déclaré au nom de tous les DEP :
« Nous venons d’être renforcés en compétence pour améliorer notre savoir-faire dans la gestion axée sur les résultats et notre savoir-être dans notre responsabilité administrative, éthique et déontologique. Ce renforcement des capacités nous permettra également d’œuvrer efficacement à la mise en œuvre du cadre de coopération pour le développement durable (CCDD), en notre qualité des membres du groupe des résultats mais aussi dans la gestion quotidienne de nos Directions respectives. »
Cette session s’inscrit dans le cadre des efforts coordonnés entre le Gouvernement congolais et le système des Nations Unies, pour améliorer la qualité de la planification et de l’action publique en RDC, tout en sollicitant l’intégration des principes d’équité, d’efficacité et d’inclusion.