Mercredi 21 août 2024, Doudou Fwamba Likunde, le Ministre des Finances, a visité la Direction Générale des Impôts (DGI) dans le cadre de ses descentes d'itinérance. Lors de cette visite, il a annoncé la réinstitution prochaine de la « prime de plus-value » et d'autres avantages pour les agents.
Il a exhorté le personnel à une gestion axée sur les résultats et souligné l'importance des réformes pour accroître les recettes fiscales.
Le Ministre a également insisté sur la formation continue des agents, basée sur des critères objectifs et sans discrimination. Il a rappelé que la force de l'administration repose sur le respect des lois et règlements, tout en mettant l'accent sur la réforme de la facture normalisée pour lutter contre la fraude fiscale.
Cette initiative a été bien accueillie par les agents, renforçant leur motivation et l'engagement du Ministère pour une gestion efficace axée sur les résultats.
Réinstitution de la Prime de plus-value
Le Ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde, a effectué une visite à la Direction Générale des Impôts (DGI), dans le cadre de ses descentes d'itinérance. L'objectif de cette visite était de s’imprégner des conditions de travail des agents et cadres de cette régie financière.
Le Patron des Finances de la RDC a annoncé au personnel de cette institution la signature imminente d'un arrêté visant à réinstituer la « prime de plus-value » ainsi que certains avantages qui seront désormais disponibles. Avant cela, il a exhorté les hommes et femmes de la DGI au patriotisme et à une gestion axée sur les résultats : « La République attend beaucoup de nous, et nos actions doivent répondre aux aspirations du pays. Nous devons toujours penser à l’intérêt général dans notre travail, avant toute autre considération. »
Réformes pour accroître les recettes
Face à la pression fiscale actuelle, le Ministre des Finances a souligné la nécessité de mettre en œuvre des réformes pour accroître les recettes. Il s'est montré optimiste quant aux résultats que ces réformes pourraient apporter.
Il a également souligné l’importance de la facture normalisée, en l’associant à l’utilisation des caisses enregistreuses : « J’ai instruit la Direction Générale de la DGI à me présenter un calendrier actualisé pour la mise en œuvre de cette réforme majeure du Gouvernement, en vue d'endiguer le fléau de la fraude et de l’évasion fiscale. » a-t-il déclaré
Importance du capital humain
Il a également mis l’accent sur l'importance du capital humain, rappelant que des formations continues sont essentielles. Le Ministre a exhorté les responsables de la DGI à mettre en place un plan de formation pour les agents et cadres de la régie, basé sur des critères objectifs et sans discrimination, qu'elle soit basée sur des aspects claniques ou des appartenances religieuses.
Par ailleurs, il a rappelé que la force d'une administration réside dans son fonctionnement basé sur les lois et règlements, auxquels chaque citoyen est tenu de se conformer.
Il convient de noter que cette initiative de proximité, mise en place par le Ministre, a été particulièrement bien accueillie par les agents et cadres de la régie financière, qui y voient une source de motivation accrue. Ce type d'approche renforce l'engagement pour une gestion axée sur les résultats et le développement du capital humain.
Tryphon Kin-kiey Mulumba, Président du Conseil d’Administration de la Régie des Voies Aériennes (RVA), a encensé hier, jeudi 22 août 2024, le tout nouveau commandant de l’Aéroport international de N’djili, Vichy Lundula, pour avoir réussi, quelques temps seulement après son avènement, à améliorer l’image de cette principale porte d’entrée et de sortie du pays. Il l’a fait au terme d’une visite d’inspection effectuée, sur place, en compagnie de Leonard Ngoma Mbaki, Directeur Général de la RVA, et de quelques cadres de la même société de l’Etat.
En juin dernier, le PCA Kin-kiey Mulumba avait effectué une ronde dans les installations de Kin-Aéro pour voir dans quelle mesure apporter une touche d’innovation. Il avait été choqué, globalement, par les conditions de fonctionnement de cette entité d’accueil des passagers et avait décidé, trait sur le visage, de mettre définitivement fin à la recréation. Aujourd’hui, ses mesures ont, visiblement, apporté des fruits. L’ordre est revenu comme jamais auparavant à l’aéroport international de N’djili. Le nouveau comité de gestion, sous le commandement de Vichy Lundula, a en effet renforcé la sécurité du site et réalisé de grands travaux de rénovation de différents compartiments pour offrir aux visiteurs le confort nécessaire.
Le satisfecit du Professeur Tryphon Kin-kiey Mulumba
« Nous sommes ici dans le cadre d’une visite d’inspection du Conseil d’Administration de la RVA SA. Nous sommes avec le Directeur Général, nous sommes avec le Commandant de l’aéroport. Il y a un peu plus d’un an, nous étions ici par deux fois. Nous avions vu la situation qui régnait à l’époque. Nous l’avons dénoncée. Nous avions même parlé d’un retour aux années de l’homme de Neandertal. Nous avions donné des instructions précises pour qu’il y ait changement. Un an plus tard, nous sommes revenus. Malheureusement, les instructions n’avaient pas été suivies. Nous avions visité toutes les salles, tous les salons, les extérieurs, les toilettes, les plafonds, même les panneaux de publicité étaient en lambeau. Une portée d’entrée et une porte de sortie ne peut en aucune façon être comme cela. J’avais annoncé des décisions importantes qui allaient être prises. C’est le lieu de féliciter le Directeur Général qui a proposé au Conseil d’Administration des mesures à prendre. Nous les avons prises deux semaines plus tard. Nous avons un nouveau Commandant de l’aéroport. Alors, je me pose la question : comment se fait-il qu’en plus d’un an, rien n’ait été fait et en moins de deux semaines, quelque chose d’important ait été fait ? Vous venez de faire le tour avec nous, vous avez vu qu’il y a de la climatisation, les toilettes, un coup de peinture a été donné. On a envie d’y être et d’y rester. Toutes les dernières fois quand on était ici, c’était impossible », a témoigné, personnellement, au terme de la visite, devant la presse, au salon diplomatique, le Président du Conseil d’Administration de la Régie des Voies Aériennes (RVA).
Bataille de l’amélioration des aéroports en provinces
Le Professeur Kin-kiey Mulumba a assuré, sur place, que la Régie des Voies Aériennes (RVA) reste pleinement engagée à améliorer les aéroports aussi bien internationaux que nationaux au niveau des provinces de la RD. Congo. Il a encouragé, cependant, le commandant de Kin-aéro à foncer dans le même élan pour l’intérêt des populations. C’est décidément une nouvelle dynamique qui cadre parfaitement avec la vision du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. « La RVA est la compagnie qui gère les aéroports. A Kinshasa, c’est la porte principale d’entrée dans ce pays. Ce que nous faisons ici, nous le demandons à tous les aéroports internationaux ou nationaux. Il faut que l’accueil soit assuré, il faut que les passagers en débarquant sentent qu’ils sont bien accueillis et en repartant, qu’ils aient la conviction qu’ils doivent revenir. Et, pour cela, rien d’autre sinon le confort, la sécurité… Si j’avais une feuille devant moi, je ne lui donnerais 6 ou 7 sur 10. Quelque chose a été fait. Nous attendons encore des choses qui vont être faites ici comme ailleurs », a affirmé, à haute et intelligible voix, le PCA Tryphon Kin-kiey Mulumba.
Peu avant cette visite, il avait procédé à la clôture de la formation des formateurs du concept de base CNS/ATM pour le TOPSKY AMHS. Cette session a concerné les responsables de différentes entités aéroportuaires au niveau des provinces. Les participants ont reçu leurs brevets dans une ambiance détendue.
C’est dans la matinée du jeudi 22 août 2024 qu’a commencé, dans la capitale de la République Démocratique du Congo, la 7ème Conférence Nationale de l’Audit Interne organisée par l’Institut de l’Audit Interne du Congo, (IIA Congo) dans un cadre bien approprié, Béatrice Hôtel.
Fort de vouloir promouvoir, à l’ensemble des chefs d’entreprises ainsi qu’aux mandataires des institutions tant publiques que privées, en général et aux auditeurs internes exerçant la profession, en particulier, le bien-fondé d’une mise à jour des Nouvelles Normes de l’Audit Interne, la conférence ainsi organisée vient pour rappeler aux uns et aux autres l’importance d’un Audit Interne au sein des institutions citées ci-haut.
C’est dans ce cadre que, prenant la parole, le président national de l’IIA Congo, M. Alain Serge Lubelo, a rappelé dans son allocution que l’audit Interne est un pilier fondamental de la bonne gouvernance et de la redevabilité ; et que le travail de l’Audit Interne doit être fait selon les Nouvelles Normes mises en place par l’IIA Global dont le siège mondial est situé en Floride, aux Etats-Unis.
Car, dit-il, « l’Audit Interne est une obligation de nos jours pour faciliter l’organisation et la bonne marche des entreprises». Avant d’ajouter : «La mise à jour des Normes de l’Audit Interne n’est pas seulement une nécessité technique mais également une opportunité de créer la valeur ajoutée pour les institutions publiques et les organisations du secteur privé».
Il estime donc qu’il est impérieux de « tracer une voie claire pour l’avenir de l’Audit Interne dans notre pays quant à l’application de Nouvelles Normes qui entreront en vigueur à partir du 1er Janvier 2025, lesquelles Normes accordent une part importante au secteur public ». Ensemble, ils peuvent faire en sorte que la profession de l’Audit Interne soit non seulement reconnue mais également valorisée pour son rôle essentiel dans la promotion de la bonne gouvernance et de la redevabilité.
Quant à l’importance d’un Audit Interne au sein des entreprises tant publiques que privées, le président national de l’IIA Congo, Alain Serge Lubelo rapporte « qu’une fonction de l’Audit Interne et efficace quand elle contribue à renforcer la transparence, à améliorer la performance et à favoriser la confiance des parties prenantes ».
Rappelons que l’Institut de l’Audit Interne du Congo (IIA Congo), fondé en 1989, est une Association Sans But Lucratif qui compte de nos jours plus de 400 membres répartis dans les différents secteurs économiques du Pays. Il a pour vocation la promotion et le développement de la fonction d’Audit Interne au sein des entreprises du secteur privé, des établissements publics du portefeuille de l’Etat en République Démocratique du Congo.
Et, parmi ses missions régaliennes, l’IIA Congo participe activement au renforcement des capacités professionnelles des auditeurs internes et autres professionnels des métiers apparentés.
Ainsi, toutes les entreprises éprises de bonne gestion, de bonne gouvernance et de rendement efficace et positif dans l’atteinte des objectifs fixés doivent faire recours aux services de l’IIA Congo pour un encadrement professionnel et un accompagnement sans nuage de ses auditeurs internes.
Invité pour la circonstance, le secrétaire exécutif de l’Agence Nationale des Etablissements Publics en RDC (ANEP), Patrick NGULU, appelle à l’indépendance de l’Audit Interne dans les institutions. « L’Audit Interne ne doit seulement pas être attaché à la Direction Générale mais aussi au Conseil d’Administration afin qu’il ait une certaine indépendance au sein d’une institution.
L’activité qui a débuté ce jeudi 22 août avec un Panel et des interventions des experts en la matière se poursuivra le vendredi 23 août pour se clôturer le samedi 25 août à Kinshasa toujours.
La Pros.
1. PRESENTATION IIA CONGO
Fondé en 1989, l'Institut des Auditeurs Internes du Congo, IIA Congo, est une Association Sans But Lucratif qui compte actuellement plus de 400 membres répartis dans les différents secteurs économiques du pays.
IIA Congo est l'organisation professionnelle chargée de la promotion et la diffusion des Normes internationales de la Pratique de l'Audit Interne.
Affilié à «The Institute of Internal Auditors» (IIA Global), l’Institut des Auditeurs Internes du Congo est membre fondateur de la Fédération Africaine des Instituts des Auditeurs Internes (AFIIA) dont il assure la vice-présidence pour l'Afrique Centrale, et membre de l'Union Francophone de l'Audit Interne (UFAI). A ce titre, il est l'unique entité en RD Congo pour faire la promotion, la vulgarisation et la formation en Audit Interne.
Vocation
L'Institut des Auditeurs Internes du Congo a pour vocation la promotion et le développement de la fonction d'Audit Interne au sein des entreprises du secteur privé, des établissements publics et les entreprises du portefeuille de l'Etat en République Démocratique du Congo.
Missions
Regrouper au sein d'une association nationale les auditeurs internes et les professionnels des métiers apparentés ;
Promouvoir et vulgariser la fonction audit Interne dans le pays ;
Renforcer les capacités professionnelles des auditeurs internes et autres professionnels des métiers apparentés ;
Vulgariser les normes internationales des pratiques professionnelles de l'audit interne et accompagner les praticiens dans le processus de sa mise à jour en cours (Global Internal Audit Standard) ;
Collaborer avec les Institutions de l'Etat ayant le contrôle dans leurs attributions ;
Renforcer les relations avec les institutions du secteur public et les organisations du secteur privé ;
Etablir des partenariats avec les universités et autres institutions d'enseignement pour promouvoir la formation en Audit Interne ;
Promouvoir et accompagner les candidats à la certification en Audit Interne «CIA» ;
Assister les organisations dans leur démarche de mise en place de la fonction Audit Interne ;
Mettre à la disposition du public une bibliothèque spécialisée en Audit Interne.
2. THE INSTITUTE OF INTERNAL AUDITORS
Créé en 1941, The Institute of Internal Auditors, IIA Global, est une association professionnelle internationale dont le siège mondial est situé aux Etats-Unis (Floride).
Forte de plus de 320.000 membres répartis dans plus de 115 pays et territoires, I'IIA Global est la voix autorisée, à l'échelle planétaire, de la profession d'audit interne, édicte les Normes Internationales pour la Pratique Professionnelle de l'Audit Interne et le Code de Déontologie et garantit leur mise en application et leur respect par ses membres répartis dans les différents instituts affiliés.
L'IIA Global est l'institution reconnue pour l'organisation des examens de certification en Audit Interne, CIA « Certified Internal Auditor ».
L'IIA Global travaille en étroite collaboration avec le COSO, I'IFAC, I'ACFE, L'ONEC et d'autres institutions internationales actives dans le domaine du contrôle. Sa devise est « Elever l'impact »
3. THE AFRICAN FEDERATION OF INSTITUTES OF INTERNAL AUDITORS
Créée en 2009, la Fédération Africaine des Instituts des Auditeurs Internes (The African Federation of Institutes of Internal Auditors, AFIIA) est une organisation régionale, pour l'Afrique, associée à IIA Global et dont le siège se trouve à Dar-es-Salam en Tanzanie.
Ses objectifs sont :
Etre le porte-parole apolitique des associations africaines affiliées à IIA Global.
Unifier les membres des associations africaines sur les problèmes communs.
Collaborer de manière à mieux servir l'intérêt de tous ses membres.
Promouvoir et développer une profession d'audit interne efficace soutenue par des Instituts affiliés solides et reconnus.
Faciliter la coordination et la mise en œuvre des initiatives de développement en travaillant avec les instituts nationaux.
Défendre et renforcer la profession d'audit interne dans les pays africains.
4. L'UNION FRANCOPHONE DE L'AUDIT INTERNE
L’Union Francophone de l'Audit Interne, UFAI, est une association fondée en 1988, à l'initiative de l'Institut Français de l'Audit et du Contrôle Internes, IFACI avec les instituts des Auditeurs Internes francophones.
L'UFAI a pour vocation de promouvoir et de développer les pratiques professionnelles de l'audit interne dans les pays totalement ou partiellement d'expression française, en regroupant les associations d'auditeurs internes de ces pays.
L'action de l'UFAI s'oriente autour de 4 objectifs majeurs :
Développer les échanges, les contacts, les rencontres afin de mettre en commun les expertises de chacun.
Accroitre le nombre de publications de langue française en leur assurant une plus grande diffusion.
Apporter une aide à la formation des auditeurs internes et assurer la promotion du CIA en français.
Aider à la constitution des associations des auditeurs internes dans les pays francophones
5. OBJECTIF DE LA CONFERENCE
L’objectif principal de la 7ème Conférence Nationale de permettre aux participants de comprendre les nouvelles normes d'audit interne ainsi que leur mise en œuvre adéquate au sein de leurs organisations et Institutions respectives.
L'llA Congo a jugé utile de mettre à la disposition des praticiens de l'audit interne et du public intéressé les améliorations apportées au Cadre de Référence Internationale pour les Pratiques Professionnelles de l'Audit Interne pour les rendre les plus proches des réalités des organisations et institutions. Un accent particulier est mis sur les institutions du secteur public.
L'Audit Interne se définit comme une « activité indépendante et objective qui donne à une organisation une assurance sur le degré de maitrise de ses opérations, lui apporte ses conseils pour les améliorer et contribue à créer de la valeur ajoutée ». L'Audit Interne aide cette organisation à atteindre ses objectifs en évaluant, par une approche systématique et méthodique, ses processus de management des risques, de contrôle et de gouvernement d'entreprise et en faisant des propositions pour renforcer leur efficacité.
La 7ème Conférence Nationale de l'Institut des Auditeurs Internes du Congo offre aux participants l'occasion de bénéficier d'exposés de qualité sur le thème retenu et permet à chacun de partager ses expériences avec d'autres professionnels de l'audit interne ou des métiers associés.
Un questionnaire sera distribué aux participants et permettra à chaque conférencier d'émettre un avis sur les nouvelles normes et leur valeur ajoutée dans nos organisations. A la fin de nos trois jours de travaux, les suggestions et recommandations des participants permettront à I'IIA Congo de rédiger le rapport de la Conférence et d'assurer une large diffusion de ses résolutions dans la presse.
6. SOUS-THEMES DE LA CONFERENCE
Les sous-thèmes ci-après seront développés en rapport avec le thème principal retenu :
Ce qu'il faut savoir des nouvelles normes d'audit interne (GIAS)
Audit interne et prérogatives du régulateur dans le secteur bancaire
Obtention du titre d'Auditeur interne Certifié- exigence des nouvelles normes d'Audit interne
Formation offertes par IIA Congo
Collaboration entre Auditeurs internes et Auditeurs Externes dans la bonne application des nouvelles normes d'audit interne
Panel : Maturité de l'Audit Interne en RDC
Nouvelles normes d'audit interne et mission de l’IGF
L'intelligence artificielle et mission d'audit sur base des nouvelles normes
Valeur ajoutée de la fonction audit interne au sein des projets de développements-Gouvernement et partenaires au développement
Mise à jour du règlement d'Audit Internes dans les établissements publics et les entreprises du portefeuille de l'Etat
Comment mener des audits informatiques à valeur ajoutée - Stratégies et outils
Application des nouvelles normes d’Audit Interne dans la gestion des deniers publics – collaboration IIA et Ministère des Finances
Préparation à l’application des nouvelles normes d’audit interne au sein d’une banque commerciale
7. PRINCIPAUX ORATEURS
Les principaux orateurs attendus à la 7ème Conférence Nationale :
Le Directeur du Cabinet du Chef de l’Etat ;
Le Ministre des finances ;
L’Inspecteur Général des Finances-Chef de service ;
L’Auditeur Général de la BCC ;
Le Président du Conseil Supérieur du Portefeuille ;
Le Président de l’Ordre National des Experts-Comptables ONEC/RDC.
La Coordonnatrice de la Cellule de Supervision des Programmes et Projets (CSPP) ;
La Présidente de la Fédération Africaine des Instituts des Auditeurs Internes (AFIIA) ;
Le Président de l’IIA Congo.
8. FICHE TECHNIQUE DE LA CONFERENCE
- Titre : 7ème Conférence nationale de l’Audit Interne
- Thème : Nouvelles normes d’Audit Interne et valeur ajoutée dans les institutions du secteur public et organisations du secteur privé en République Démocratique du Congo.
- Portée : Nationale
- Lieu : Kinshasa, Hôtel Béatrice
- Date : du 22 au 24 août 2024
- Organisateur : IIA Congo, asbl
- Cible : Chefs d’entreprises, Opérateurs économiques, Fonctionnaires, Directeurs d’Audit Interne, Directeur de risque, Auditeurs Internes, Contrôleurs Internes, Experts comptables, Contrôleurs de gestion, Banquiers, Inspecteurs des Finances, Inspecteurs des douanes, Inspecteurs des Impôts, Cadres des Ministères, Responsables des ONG, Compliance Officers, Fiscalistes, Cadres Financiers, Etudiants, etc.
IIA CONGO asbl
«Elever l’Impact»
Les Professionnels de l’Audit Interne et métiers associés sont donc invités à renforcer leurs capacités professionnelles et à donner à leur carrière une dimension internationale en adhérant à leur Institut National « IIA Congo ».
Pour tout contact et demande d’adhésion :
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*C’est une véritable tour de Babel qui s’organise maintenant autour de la gestion de certains établissements publics et sociétés commerciales de l’Etat, depuis l’arrivée de Judith Suminwa Tuluka à la Primature. L’exemple de la CNSS, de l’ONEM, de l’AR-CSU, du FSS, de l’OCC et de l’ARSP sont patents pour démontrer comment est-ce qu’elle préparerait une mise en place pour balayer tous les mandataires mis en place par Sama Lukonde Kyenge, son prédécesseur, et, apparemment, à l’insu même du Président de la République, Félix Tshisekedi, Garant de la Nation et du bon fonctionnement des institutions.
A la base de cette cacophonie, un souci consistant à démanteler les réseaux des mandataires étiquetés comme ayant des rapprochements avec Sama Lukonde. Et, pour y parvenir, certains proches de Judith Suminwa cherchent par tous les moyens d’utiliser le lien de parenté ou de proximité afin d’obtenir des correspondances de la primature allant dans le sens du remplacement des actuels mandataires nommés sous le règne de Sama Lukonde Kyenge,
en violation du cadre organique desdits établissements publics ainsi que des pratiques en matière de recrutement des mandataires publics.
Le Conseil National de la Couverture Santé Universelle, le Fonds de Solidarité Santé, le Fonds de Promotion Santé, l’Institut National de la Santé publique, l’Autorité de Régulation de la Couverture Santé Universelle, l’Autorité de régulation de la sous-traitance dans le secteur privé, ARSP en sigle, l’ONEM, la CNSS figurent parmi les établissements publics sur lesquels les proches de Judith Suminwa Tuluka exerceraient une pression intense dans ce sens-là.
Le but visé, dans cette démarche, est de mettre hors-jeu tous les proches de Jean Michel SAMA LUKONDE qu’on estime comme étant des éléments très gênants pour l’accomplissement d’une certaine cause inavouée.
Pourquoi cette politique de « ôte toi de la que je m’y mette » alors que les managements actuels de ces établissements publics travaillent chacun, selon son domaine, dans le but d’implémenter la vision du Chef de l’Etat dans la population en vue de promouvoir une nouvelle classe moyenne, le plein emploi des soins de santé de qualité et la couverture santé universelle ?
Et, pourtant, la nomination des mandataires publics tant attendue devrait, préalablement, répondre aux critères de compétence avérée, d’intégrité morale, de connaissance des défis actuels des entreprises du Portefeuille et des Etablissements Publics qui doivent jouer un rôle essentiel pour la réussite du deuxième mandat qui doit marquer positivement la population sur le plan social et économique .
A peine que des résultats probants de ces mandataires nommés sous Sama Lukonde permettent de concrétiser les promesses de campagne électorale de Félix Tshisekedi faites à la population dans certains secteurs, voilà que certains proches de la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka tentent de secouer lesdits mandataires pour des raisons non élucidées.
Veut-on une chose et son contraire alors que la recette du Chef de l’Etat faite avec Sama Lukonde marche déjà dans le choix des mandataires ?
Pourquoi chercher, à tout prix, à déstabiliser les mandataires en qui le Chef de l’Etat, lui-même, a placé sa confiance ?
Ainsi, ce dossier appelle-t-il à une implication personnelle du Président de la République pour mettre fin à ce type de trafic d’influence dont sont victimes, depuis un certain temps, tous ces mandataires Publics qui se sentent, désormais, visés.
Le Président du Conseil Supérieur de la Magistrature, Dieudonné Kamuleta Badibanga a interpellé, mercredi 21 août 2024 dans la salle d'audience de la Cour Constitutionnelle, les magistrats du pays à travers leurs syndicats, au total au nombre de six reconnus par l'Etat congolais. Sur un ton posé et ferme, le Président du Conseil Supérieur de la Magistrature a, de manière sévère, recadré l'approche des magistrats syndicalistes dans leurs démarches, tout en fustigeant l'usage des réseaux sociaux.
Taire le tollé répandu dans les réseaux sociaux sur un présumé bras d'honneur des magistrats à l'encontre du ministre d'État en charge de la Justice, assurer et remettre sur le droit chemin, sur la voie de la tempérance et de la rationalité, le président du Conseil supérieur de la magistrature, Dieudonné Kamuleta Badibanga, en bon père de famille, s'y est employé, avec brio, mercredi 21 août 2024, dans la salle d'audience de la Cour constitutionnelle, au cours de son entretien avec cinq de six syndicats de la magistrature dont le Synamac.
«Faisons-en sorte que ce qui s'est fait ne se reproduise plus. Et c'est le président du CSM qui vous parle ! ", dixit d'un ton posé mais ferme, Dieudonné Kamuleta Badibanga. Et de poursuivre, " l'image publique que nous avons, ce dernier temps, risque de faire croire à une lecture qui n'est pas correcte de ce que nous sommes.
Je vous rappelle que vous êtes d'abord magistrats ! Vous êtes membres d'un pouvoir. Ce qui fait que votre action syndicale doit se démarquer, doit montrer réellement que dans vos revendications que vous tenez compte que vous êtes des femmes et des hommes d'État!’’.
Le numéro un du CSM et, de surcroît de la Cour constitutionnelle, a fait part de sa désapprobation aux syndicats des magistrats du fait que "l'opinion qui se dégage maintenant, déclare Dieudonné Kamuleta, parce qu'on m'appelle de toutes parts, et je prends le langage de la rue : Est qu'il y a un bras de fer entre le ministre d'État et les magistrats. Et cette image ne peut pas être acceptée. J'espère que nous sommes tous d'accord".
Et le président du CSM d'exhorter les syndicalistes en ces termes,
" Y-a-t-il des problèmes à régler ? Vous connaissez la procédure. Allez vers l'autorité concernée parce que vous le faites déjà avec moi." Et Dieudonné Kamuleta de poursuivre, "on sent que le corps a été visé, quoi de plus légitime de faire un pas vers l'autorité qui aurait touché, piétiné le prestige si c'est de cela qu'il s'agit. N'oublions pas que, de fois, un mot peut être sujet à l'incompréhension et faire croire à l'inimitié, à un problème là où il n'y en a pas ? En tant que magistrats et syndicalistes, abstenez-vous de toute prise de position qui engage la magistrature. Abstenez-vous des réseaux sociaux, vous n'êtes pas n'importe qui. Moi-même je n'ai aucun compte ni X (twitter) ni Facebook ni, ni. Je n'en ai jamais eu. Ne vous laissez pas emballer par n'importe quoi. Les magistrats, vous n'êtes pas n'importe qui! Entre le CSM et le ministère de la Justice, il n'y a jamais eu et il n'y aura jamais de mur. Nous sommes les mamelles d'un seul corps’’, a-t-il martelé. Ce, avant de revenir à la charge : ‘‘Vous, non seulement en tant que magistrats mais surtout syndicalistes, vous devez collaborer avec le ministère de la Justice. Vous rentrez dans ses compétences, quoi de plus normal de voir la tutelle pour des points qui ne concernent pas le fonctionnement de vos juridictions mais plutôt la sphère syndicale. Vous devez aussi savoir, même dans vos ressorts, entre les hommes, il peut y avoir un problème. Ce qui donne de la hauteur, c'est la façon avec laquelle nous pouvons faire face à ce problème. S'il y a des problèmes, venez voir l'autorité.
Retournons aux fondamentaux et ne perdons pas le temps à nous détourner de l'essentiel. Que ce soit le ministre de la Justice, que ce soit le CSM ou n'importe quelle institution, tous travaillent selon la vision qui a été impulsée par le chef de l'Etat, magistrat suprême. Rendez-vous compte qu'il n'y a aucune institution isolée qui peut l'accomplir seule’’.
Il y a lieu de rappeler que dans son exorde, son apodose, le président du CSM s'est engagé à poser les jalons d'un dialogue permanent avec la mouvance syndicale des magistrats.
‘‘En principe, a confié Dieudonné Kamuleta Badibanga, on devrait avoir un jour où le Bureau représenté par ma personne pourrait entrer en connaissance non seulement de tous les syndicats des magistrats mais aussi passer en revue tous les problèmes qui concernent le corps".
Le malentendu entre le Ministère de la Justice et les Syndicats des magistrats
Après avoir interpellé les syndicats des magistrats la veille, le Président du Conseil Supérieur de la Magistrature, Dieudonné Kamuleta Badibanga a convoqué d'urgence une réunion de son institution à laquelle il a associé le Ministre d'Etat en charge de la justice et garde des Sceaux Constant Mutamba. Au menu de cette rencontre : le malentendu entre le Ministère de la Justice et les Syndicats des magistrats.
Mais, juste après, appelé à d'autres urgences d'Etat, le Président du CSM a instruit la séance avant de céder sa direction au Premier Vice-président, Jean-Paul Mukolo Nkokesha, le Procureur Général près la Cour Constitutionnelle.
‘‘C’était une réunion de concertation évidemment pour aborder toutes les questions qui ont défrayé la chronique les 3 derniers jours. Et nous avons arrondi les angles, nous nous sommes accordés que nous devons tous nous inscrire dans la droite ligne des réformes voulues par son Excellence Monsieur le Président de la République qui veut que notre appareil judiciaire soit systématiquement reformé pour que la justice soit réellement rendue en faveur du peuple congolais’’, a indiqué le Ministre d’Etat, Ministre de la Justice, Constant Mutamba. Avant d’ajouter qu’‘‘Il n’y a pas de problème entre le Ministre d’Etat, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux et les membres du Conseil Supérieur de la Magistrature et les magistrats, en général. Il y avait évidemment quelques malentendus. Donc, il était question de pouvoir faire l’état des lieux de l’appareil judiciaire. Nous avons épinglé la nécessité qu’il y a d’opérer des réformes qui vont dans le sens de lutter drastiquement contre la délinquance économique et financière. Et c’est sur ça que nous avons travaillé et nous nous sommes accordés que cela se fera désormais dans un climat d’harmonie parfaite et qu’à partir de ce jour, il n’y aura pas de déclarations que ce soit de la part des syndicalistes, que ce soit de la part des membres du cabinet du Ministre d’Etat, Ministre de la Justice. Désormais, toutes les questions qui concernent l’appareil judiciaire passeront dans ce cadre de concertation’’.
A Harare, la Capitale du Zimbabwe, où s’est tenu le 44ème Sommet de la Communauté de Développement de l’Afrique Australe (SADC), les pays membres de cette organisation sous régionale ont haussé le ton pour exiger la cessation des hostilités dans l’Est de la RD. Congo. Ils ont condamné, avec la plus grande fermeté, tout recourt à la violence, au pillage et aux massacres des populations. Allusion faite à l’agression rwandaise. Le Sommet de Harare a encouragé, de ce fait, Kinshasa et Kigali à observer scrupuleusement les mesures préconisées dans la Feuille de route de Luanda, sous la médiation du Président angolais Joao Lourenço, pour un retour rapide de la paix dans la partie orientale du Congo. Dans son communiqué final sanctionnant la fin des travaux, la SADC souligne toute l’importance qu’elle accorde au règlement du conflit entre la RDC et le Rwanda, deux pays pourtant, du point de vue géographique, limitrophes. Le Sommet a, par ailleurs, félicité le Président Félix Tshisekedi pour avoir organisé, en décembre 2023, des élections démocratiques, pacifiques et apaisées en RD. Congo.
COMMUNIQUÉ
44E RÉUNION DU SOMMET DES CHEFS D’ÉTAT ET DE GOUVERNEMENT DE LA
SADC
17 AOUT 2024
La 44e réunion du Sommet des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), ci-après nommée « Le Sommet » a eu lieu le 17 août 2024 à Harare en République du Zimbabwe.
Les chefs d’État et de gouvernement suivants ou leurs représentants ont participé au Sommet :
Angola : S. E. le Président João Manuel Gonçalves Lourenço
Botswana : S. E. Le Président Dr Mokgweetsi Eric Keabetswe Masisi
République Démocratique du Congo : S. E. le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo
Eswatini: Sa Majesté le Roi Mswati III
Lesotho : S.E. le Premier ministre M. Ntsokoane Samuel Matekane
Madagascar : S. E. le Président Andry Rajoelina
Malawi : S. E. le Président le Dr Lazarus McCarthy Chakwera
Mozambique : S. E. le Président Filipe Jacinto Nyusi
Namibie : S. E. le Président Dr. Nangolo Mbumba
Afrique du Sud : S. E. le Président Matamela Cyril Ramaphosa
République-Unie de Tanzanie : S. E. la Présidente Dr. Samia Suluhu Hassan
Zimbabwe : S. E. le Président Dr. Emmerson Dambudzo Mnangagwa
Maurice : S. E. le Vice-premier ministre, Louis Steven
Obeegadoo, ministre du logement et de l'aménagement du territoire, de la planification et du tourisme
Zambie : Honorable M. Mulambo Haimbe, ministre des
Affaires étrangères et des questions internationales
Seychelles : S. E. Ambassadeur Claude Morel, Envoyé spécial auprès du Président
Le Sommet a également réuni des ministres des États membres respectifs de la SADC et le Secrétaire exécutif de la SADC.
Le Sommet a élu le Président de la République du Zimbabwe, Son Excellence le Dr. Emmerson Dambudzo Mnangagwa, Président de la SADC et a élu le Président de la République de Madagascar, Son Excellence Andry Rajoelina comme Président entrant de la SADC.
Le Sommet a également élu Son Excellence Dr. Samia Suluhu Hassan, Présidente de la République Unie de Tanzanie, Présidente de l'Organe de coopération en matière de politique, défense et sécurité et Son Excellence Dr. Lazarus McCarthy Chakwera, Président de la République du Malawi, Président entrant de la même structure.
Le Sommet a exprimé ses condoléances au Gouvernement de la République de Namibie à l'occasion du décès de Son Excellence Dr. Hage G. Geingob ; au Gouvernement de la République du Malawi à l'occasion du décès du Très Honorable Dr. Saulos Klaus Chilima, Vice-président de la République du Malawi, et au Gouvernement de la République Unie de Tanzanie à l'occasion du décès de Son Excellence Ali Hassan Mwinyi, ancien Président de la République Unie de Tanzanie.
Le Sommet a reconnu l’engagement exprimé par Son Excellence Dr. Nangolo Mbumba, Président de la République de Namibie, dans sa première allocution où il s’est attaché à promouvoir la coopération et l’intégration régionales ainsi que la croissance économique dans la région de la SADC.
Le Président sortant de l’Organe de coopération en matière de politique, défense et sécurité et Président de la République de Zambie, Son Excellence M. Hakainde Hichilema, a remis un rapport au Sommet qui l’a félicité pour son leadership exceptionnel durant son mandat et les efforts inlassables qu’il a consentis en faveur de la préservation de la paix et de la sécurité dans la Région.
Le Sommet a félicité la République du Zimbabwe pour avoir lancé la construction d'une installation panafricaine regroupant plusieurs pays à Harare, qui présentera et préservera la diversité de l'histoire de la libération de l'Afrique, et a exhorté les États membres à fournir du matériel et des objets pour le musée de la libération de l'Afrique.
Le Sommet a pris note de l'évolution positive enregistrée dans le cadre des réformes nationales et a exhorté le gouvernement du Royaume du Lesotho et les partis politiques au Parlement à accélérer l'adoption des dixième, onzième et douzième amendements aux projets de loi constitutionnelle de 2024 (projet de loi omnibus) ; et a félicité le Groupe des sages de la SADC, dirigé par Son Excellence Jakaya Mrisho Kikwete, ancien président de la République unie de Tanzanie, et le Groupe de référence sur la médiation, dirigé par l'Ambassadrice Lucy Mungoma, pour leur soutien continu au processus de réformes globales dans le Royaume du Lesotho. Le Sommet a en outre réitéré son soutien à la réussite du processus de réforme au Royaume du Lesotho.
Le Sommet a pris acte de la clôture officielle de la mission de la SADC au Mozambique (SAMIM) et a félicité les États membres d'avoir fourni des troupes, du personnel, des équipements et d'autres ressources pour mener à bien la SAMIM. Le Sommet a également félicité les dirigeants de la SAMIM et l'ensemble du personnel pour leurs sacrifices, leur dévouement et leur engagement en faveur de la paix, de la stabilité et de la sécurité dans la province de Cabo Delgado et dans la région en général, et a appelé à la clôture de la mission de manière digne.
Le Sommet a félicité le gouvernement de la République du Mozambique pour son soutien aux opérations de la SAMIM et a salué sa volonté de conserver les gains acquis par la SAMIM lorsqu’elle a rétabli la sécurité dans tous les districts de la province de Cabo Delgado.
Le Sommet a assuré de nouveau de son soutien indéfectible à la République du Mozambique et à la République Démocratique du Congo dans leur engagement à promouvoir et à consolider la paix, la sécurité et la stabilité dans ces deux pays.
Le Sommet a félicité la République d’Angola pour sa contribution à la Mission de la SADC en République Démocratique du Congo (SAMIDRC) et pour la facilitation continue de l’application du processus de Luanda, qui vise à instaurer sur le long terme une solution pacifique au conflit dans l’est de la République Démocratique du Congo ; il a également reconnu les efforts déployés à la fois par le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine et le Secrétaire général des Nations Unies afin d’étudier les diverses formes de soutien dont pourrait bénéficier la SAMIDRC.
Le Sommet a félicité Son Excellence João Manuel Gonçalves Lourenço, Président de la République d'Angola, pour ses efforts visant à apporter une paix durable aux problèmes de sécurité rencontrés dans l'Est de la République Démocratique du Congo par le biais du processus de Luanda, à négocier un accord de cessez-lefeu entre la République Démocratique du Congo et le Rwanda; et a appelé les deux pays à cesser toutes les hostilités.
Le Sommet a approuvé la création du bureau et de la structure du représentant spécial de la SADC et Chef de la mission de la SAMIDRC.
Le Sommet a reconnu le témoignage de reconnaissance des gouvernements de la République Démocratique du Congo et de la République du Mozambique à l’égard du soutien continu de la SADC, afin de relever les difficultés sécuritaires auxquelles sont confrontés les deux États membres et d’ouvrir la voie à une paix durable, à la sécurité et au développement économique.
Le Sommet a félicité la République Démocratique du Congo, le Royaume d'Eswatini et les Républiques de Madagascar, d'Afrique du Sud et du Zimbabwe pour avoir organisé avec succès des élections pacifiques.
Le Sommet a pris note du calendrier électoral de la SADC pour le reste de l'année 2024, qui comprend des élections en République du Botswana et du Mozambique
en octobre, en République de Namibie en novembre et en République de Maurice à une date à déterminer, et a souhaité aux États membres des élections couronnées de succès.
Le sommet a pris note des progrès positifs concernant la situation politique et sécuritaire au Royaume d'Eswatini, tels que présentés par le gouvernement du Royaume, et a approuvé la demande visant à supprimer le Royaume d'Eswatini de l'ordre du jour de la Troïka de l'Organe et a félicité Sa Majesté Mswati III, le Gouvernement et le peuple d'Eswatini pour cette étape importante qui a été franchie.
Le Sommet a félicité tous les États membres qui ont participé, le 18 février 2024, à la cérémonie d’inauguration de la statue en l'honneur de Son Excellence Mwalimu Julius Kambarage Nyerere, un pionnier du panafricanisme et un des fondateurs de la SADC et de l'Organisation de l'Union africaine, aujourd'hui devenue l’Union africaine (UA) ; et il a félicité la Commission de l'UA pour son soutien et sa collaboration au service de la réalisation du projet.
Le Sommet a réitéré l’appel régional lancé lors du 39e Sommet de la SADC en faveur de la levée inconditionnelle des sanctions imposées à la République du Zimbabwe et a reconnu que ces sanctions entravent le progrès et la prospérité du peuple du pays et de la région de la SADC.
Le Sommet a noté les progrès accomplis dans la mise en œuvre du thème de la 43e réunion des chefs d'État et de gouvernement de la SADC intitulé « Le capital humain et financier, vecteur principal de l’industrialisation durable dans la région de la SADC » et a remercié le Président sortant de la SADC, S. E le président João Manuel Gonçalves Lourenço, pour le leadership exemplaire dont il a fait preuve dans la mise en œuvre des domaines clés du thème pendant son mandat.
Le Sommet a approuvé le thème du 44e Sommet des chefs d'État et de gouvernement de la SADC, intitulé « Promouvoir l’innovation en vue de découvrir de nouvelles perspectives de croissance et de développement économiques durables en faveur de l’industrialisation de la SADC », et il reconnait que l’innovation constitue un instrument fondamental au fort potentiel, à même de stimuler les secteurs prioritaires de la fabrication, de l’enrichissement des minerais et de la transformation des produits agricoles afin de renforcer l’industrialisation et la croissance économique de la région de la SADC.
Le Sommet a félicité le gouvernement de la République du Zimbabwe pour avoir organisé et accueilli la 7e édition annuelle de la semaine de l'industrialisation et l'exposition de la SADC, qui s'est tenue à Harare (Zimbabwe) du 28 juillet au 2 août 2024, en collaboration avec le Secrétariat de la SADC, le Conseil des affaires de la SADC et la Confédération des industries du Zimbabwe, sur le thème
« Promouvoir l’innovation en vue de découvrir de nouvelles perspectives de croissance et de développement économiques durables en faveur de l’industrialisation de la SADC ».
Le Sommet a pris note de l’entrée en vigueur de l’accord établissant la zone de libre-échange tripartite (ZLET) entre le Marché commun de l’Afrique orientale et australe, la Communauté de l'Afrique de l'Est et la SADC le 25 juillet 2024, cet accord pouvant offrir aux États membres de la SADC la possibilité d’accéder à un marché élargi de 26 pays, d'une population d'environ 700 millions d'habitants et d'un PIB de 1 000 milliards USD.
Le Sommet a adopté et signé la déclaration de la SADC sur la protection des personnes atteintes d’albinisme, signifiant la volonté commune des États membres de la SADC à prendre les mesures nécessaires, à l’échelle régionale et nationale, pour relever les difficultés auxquelles sont confrontées les personnes atteintes d’albinisme.
Le Sommet a pris note également de la situation de la variole simienne (variole du singe) sur le continent et dans la région de la SADC, notamment de la déclaration émise par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) sur la variole simienne comme urgence de santé publique de portée internationale (PHIEC) et de la déclaration faite par Africa CDC (centre de prévention et de contrôle des maladies) sur cette maladie virale comme urgence de santé publique de portée continentale (PHECS) respectivement. Le Sommet a en conséquence exhorté les États membres à renforcer le contrôle de la maladie, le diagnostic, les tests et les soins cliniques et à améliorer la prévention et le suivi de ce virus ainsi que la sensibilisation à la maladie à tous les niveaux de la communauté.
Le Sommet a exprimé sa solidarité et son soutien aux États membres touchés par la variole simienne et a également invité l’Organisation mondiale de la santé, les centres d’Africa CDC et les autres partenaires à mettre à disposition des ressources pour la lutte contre la variole dans la Région.
Le Sommet a chargé le Secrétariat de convoquer une réunion urgente des ministres responsables de la santé afin d'évaluer l'impact du Mpox et de faciliter une riposte régionale coordonnée en vue d'enrayer la propagation de la maladie.
Le Sommet a exhorté les États membres à continuer de surveiller les aléas du temps et les risques climatiques, y compris le phénomène climatique El-Niña et à établir des mesures d’urgence pour atténuer l’impact des catastrophes.
Le Sommet a exhorté les États membres à appliquer les mesures définies dans l’appel humanitaire régional de la SADC contre la sécheresse et les inondations aggravées par El Niño, que le Président de la SADC a lancé lors du Sommet extraordinaire tenu le 20 mai 2024, en étroite collaboration avec le Secrétariat de la SADC et ses partenaires.
Le Sommet a félicité la République de Namibie d’organiser, avec le concours de la République fédérale d’Allemagne, les 22 et 23 septembre 2024, le Sommet de l’avenir au siège des Nations Unies à New York qui ralliera les actions autour du thème « Sommet de l’avenir : Solutions multilatérales pour des lendemains meilleurs ».
Le Sommet a également noté que la Namibie représente le « Global South » et s'engage à soutenir ces efforts, afin d'amplifier la voix collective et de déterminer de manière inclusive la meilleure voie à suivre pour la génération future.
Le Sommet a noté avec inquiétude les attaques incessantes contre les civils en Palestine (Gaza), qui ont entraîné la perte de vies humaines, la destruction de biens et la détérioration des conditions humanitaires, et a appelé à un cessez-lefeu immédiat, à la libération de tous les otages et à l'ouverture de pourparlers en vue d'apporter une solution durable au conflit.
Le Sommet a présenté ses adieux à Son Excellence Filipe Jacinto Nyusi, dont le mandat de président de la République du Mozambique prendra fin au terme des élections générales qui auront lieu en novembre 2024, et a exprimé sa gratitude et sa reconnaissance à son égard pour sa grande contribution à l'intégration de la SADC et à son programme de développement.
Le Sommet a exhorté les États membres qui ne sont pas parties aux instruments juridiques de la SADC déjà entrés en vigueur à y adhérer et a exhorté les États membres qui n’ont pas encore signé ou ratifié les instruments juridiques à le faire, l’objectif visé étant le renforcement de l’intégration régionale.
Le Sommet a remercié le gouvernement et le peuple de la République du Zimbabwe d’avoir accueilli avec succès la 44e réunion du Sommet des chefs d'État et de gouvernement de la SADC.
Le Président de la SADC, Son Excellence Dr. Emmerson Dambudzo Mnangagwa, Président de la République du Zimbabwe, a exprimé sa gratitude à tous les chefs d'État et de gouvernement d’avoir participé au 44e Sommet des chefs d'État et de gouvernement de la SADC et de lui avoir confié le mandat de diriger la SADC.
Le Sommet a noté que le prochain Sommet des chefs d'État et de gouvernement de la SADC se tiendra en République de Madagascar.
Doudou Fwamba Likunde Li-botayi, Ministre des Finances, , a poursuivi ses descentes d'itinérance ce mercredi 21 août 2024, en visitant la Direction d’Audit et Contrôle de Gestion (DAC) ainsi que l’Inspection des Services du Trésor (IST) à Kinshasa/Gombe. Accueilli avec enthousiasme par les agents qui le connaissent comme un technocrate aguerri dans les Finances publiques, le Ministre est venu transmettre les instructions du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi, et renforcer la vision du gouvernement supervisée par la Première Ministre, Mme Judith Siminwa Tuluka.
Lors de cette visite, Doudou Fwamba a mis l'accent sur la solidarité, l'amour, et la cohésion au sein de la DAC, soulignant l'importance de la justice distributive pour un fonctionnement harmonieux de cette entité.
Il a, en effet, rappelé que le Chef de l'Etat a placé l'homme au centre de ses priorités, et il a encouragé les agents à œuvrer dans l'amour et l'efficience pour contribuer à une croissance économique inclusive et durable.
En tant qu’ancien élève de l'Ecole Nationale des Finances et expert du COREF, le Ministre a souligné l'importance de rétablir la Direction du Contrôle Financier pour garantir que tous les paiements publics soient utilisés à bon escient et éviter tout détournement.
Il a également réitéré les directives concernant la gestion de la comptabilité publique et de la trésorerie de l’État, afin d’assurer une transparence totale et une qualité comptable irréprochable, en ligne avec les réformes prévues par la loi relative aux finances publiques.
Par ailleurs, il a abordé la question cruciale de la rémunération des fonctionnaires de l'État, affirmant que les paiements doivent être effectués de manière régulière, conformément aux directives de la Première Ministre. Il a insisté sur la nécessité de discussions avec les banques commerciales pour améliorer la qualité des services offerts aux agents de l'Etat et pour faciliter l'accès à des crédits à des taux compétitifs.
Puis, enfin, le Directeur de la DAC a exprimé son soutien total aux actions du Ministre des Finances et de l’ensemble du Gouvernement, en promettant de les accompagner dans la mise en œuvre des réformes essentielles aux fins de renforcer les finances publiques et d’en assurer une gestion exemplaire.
Ainsi, cette visite marquée par un échange fructueux entre le Ministre des Finances et les cadres de la DAC, s'inscrit-elle dans une série d’initiatives visant à revitaliser les structures sous tutelle, en accord avec la vision de bonne gouvernance prônée par le Chef de l'Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo et le Programme du Gouvernement Suminwa.
*Intervenant à la session parallèle 2 portant sur la coexistence harmonieuse : construire de nouveaux modèles de collaboration médiatique entre les pays du Sud, Patrick Muyaya Katembwe, Ministre de la Communication et des médias de la RDC, a exhorté ses pairs africains à se réapproprier le narratif sur leurs pays et leur continent pour que l’histoire africaine puisse être racontée dans son authenticité, sa diversité et son originalité.
«Cet événement organisé sous le thème : main dans la main sur la voie de la modernisation, tombe à point nommé au regard de la nécessité pour nous, de regarder l’avenir ensemble, de travailler au bénéfice de nos peuples et d’assurer une prospérité partagée », a indiqué Patrick Muyaya Katembwe.
Il a, pour ce faire, martelé sur l’orientation des programmes des médias africains qui doivent être centrés sur les efforts pour le redressement multisectoriel des pays africains qui ne peut se faire sans l’apport considérable de la jeunesse.
« Nous ne pouvons pas parler de développement sans penser à ce que consomment à travers les médias audiovisuels, presse écrite, médias sociaux, nos populations et particulièrement notre jeunesse. C’est de la bravoure et de l’engagement des jeunes que dépend l’avenir de nos pays respectifs », a-t-il précisé.
Saluant l’initiative Chinoise dans l’organisation du Forum sur la coopération des médias Sino-Africains, Patrick Muyaya estime, par ailleurs, qu’elle est une occasion de jeter les bases d’une dynamique de collaboration et des partenariats mutuellement avantageux dans la chaîne de valeur de production et de diffusion du contenu médiatique qualitatif pour former, informer et divertir en tenant compte des valeurs, richesses culturelles et la diversité linguistique de la population africaine.
« C’est dans la droite ligne de cet esprit que j’ai lancé, il y a quelques jours à Kinshasa, sur les antennes de la Radiotélévision Nationale Congolaise, la diffusion des séries, films et documentaires sur la culture Chinoise. Cela s’inscrit dans la suite de l’exécution du protocole d’accord conclu entre la China Media Corporation et la RTNC, une coopération qui s’étend aussi sur l’agence Xhinua et l’agence Congolaise de presse », a-t-il fait savoir.
Le Porte-parole du Gouvernement Congolais, a ainsi invité les participants à ces travaux au pragmatisme et d’aller droit au but pour agir urgemment face à la machine de la manipulation, face à la couverture partielle de certains médias qui ne se focalisent que sur des aspects négatifs et face aux organisations qui tirent profit des situations qu’elles dénoncent.
Ceci, à en croire le ministre Patrick Muyaya, pour asseoir une stratégie de communication commune afin de développer les pays africains et la Chine.
Il sied de noter que le Ministre n’a pas, non plus, manqué de fustiger la mauvaise campagne menée par certains canaux de diffusion contre la ville de Beijing, en dépit de la puissance et de l’énergie positive que cette mégalopole dégage.
Le Ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, a pris part ce lundi 19 août à la cérémonie de signature des contrats de performance avec les régies financières DGI, DGDA, DGRAD et les services connexes le COREF, et le CTR au Fleuve Congo Hôtel.
Au cours de cette cérémonie, le Ministre Doudou Fwamba Likunde a exhorté les régies financières à intensifier la lutte contre le coulage des recettes. Il a également sensibilisé les cadres des régies financières, acteurs clés de la mobilisation des ressources, à redoubler d'efforts tout en saluant les progrès déjà réalisés dans l'atteinte des objectifs fixés.
«Cette année, j'ai décidé que nous mettions un accent particulier sur la lutte contre la corruption et les mauvaises pratiques qui entravent la mobilisation des ressources. Nous signons aujourd'hui des contrats de performance avec des indicateurs et des objectifs clairs pour éradiquer ces pratiques», a déclaré le Ministre des Finances.
Le Ministre des Finances a demandé aux régies financières de placer l'homme au centre de leurs actions, comme le préconise Son Excellence, Monsieur le Président de la République, Chef de l'État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo: "Nous devons mettre un accent particulier sur le renforcement des capacités, en formant nos agents. En ce qui me concerne, je n'hésiterai pas à accompagner les régies financières dans cette quête de performance pour le renforcement des capacités des agents", a-t-il déclaré.
Par ailleurs, l'argentier national a annoncé la mise en œuvre de plusieurs réformes déjà en cours, afin de consolider les efforts visant à atteindre les assignations. « Vous constaterez également que nous allons accorder une attention particulière aux réformes. À la Direction Générale des Impôts, une série de réformes sera déployée. Nous avons la réforme de l'impôt sur les sociétés, la réforme sur les revenus des personnes physiques, et la réforme des cadres organiques qui concerne les trois administrations financières. Il s'agit d'avancer, de consolider ces réformes, mais aussi de doter les nouvelles structures adoptées dans les cadres organiques d'animateurs capables de mener à bien les missions qui leur seront confiées. Il y a également les réformes au niveau de la Direction Générale des Recettes Administratives, Judiciaires, Domaniales et des Participations (DGRAD). Nous devons poursuivre le processus de digitalisation avec la LOGIRAD », a-t-il précisé.
«SYDONIA est opérationnel, et nous devons renforcer les réformes au sein de la DGDA, notamment en ce qui concerne la lutte contre la fraude douanière. Mesdames et Messieurs, voici les réformes et les actions prioritaires pour atteindre les objectifs fixés dans la loi de finances, qui placent la DGI en tête des institutions chargées de la mobilisation des ressources pour la République, suivie de la DGDA et de la DGRAD», a ajouté le Ministre.
Le patron des Finances reste convaincu que ces contrats de performance augurent une nouvelle ère de collaboration, et que les réformes mises en place contribueront à atteindre les objectifs leur assignés par le Président de la République, Chef de l’État.
En outre, le prix de performance pour cette année a été attribué à la Direction Générale des Douanes et Accises (DGDA), qui a réalisé 101% de ses objectifs, avec 5 015 milliards CDF collectés pour une prévision de 4 949 milliards CDF, suivie de la DGI, qui a reçu le prix d'encouragement avec 86% de réalisation, soit 11 714 milliards CDF sur une prévision de 13 856 milliards CDF. La DGRAD a, quant à elle, atteint 76% de ses objectifs.
Il convient de rappeler que ces contrats de performance s'articulent autour de trois axes essentiels : les objectifs des recettes à réaliser durant l'année concernée, les actions à mener par chaque partie pour la mobilisation des recettes, ainsi que les indicateurs de performance permettant d'évaluer distinctement les efforts de chaque service opérationnel des régies financières, quel que soit leur lieu d'implantation à travers le territoire national.
Visiblement soucieux de contribuer à la mise en œuvre de la nouvelle série de mesures économiques visant notamment, l’amélioration des conditions sociales, la stabilité de la monnaie et des prix des biens et services sur le marché, la bonne marche des activités commerciales, M. Ibrahim Issaoui, Directeur Général de Socimex, ainsi que les Représentants d’autres gros importateurs opérant en RD. Congo, ont réaffirmé leur engagement total ainsi que leur soutien sans atermoiements, ni fioriture, à la réussite de cette bataille engagée par l’actuel Gouvernement, œuvrant, à la fois, sous la férule de M. Judith Suminwa Tuluka, la Première Ministre, et, surtout, la vision de Félix Antoine Tshisekedi, Président de la République, axée autour de la recherche du bien-être de tous les congolais, tout au long de son deuxième mandat à la tête du pays. Ils l’ont dit, ce lundi 19 août 2024, à haute et intelligible voix, à M. Daniel Mukoko Sama, Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Economie Nationale, lors d’une réunion de concertation convoquée, à cet effet, tenue à Kinshasa.
A cette occasion, M. Ibrahim Issaoui, le seul et l’unique Directeur Général à avoir été personnellement à cette réunion d’échange, au nom de Socimex, sa Société, s’est joint, naturellement, aux Représentants d’autres gros importateurs et opérateurs économiques dont Sokin, Nouveaux Food, Premium Food, le Groupe Ledya, Beltexco, Afrifood, Mondiale Food, pour présenter toutes les assurances, quant à leur implication tous azimuts dans l’exécution de ce paquet de mesures salvatrices pour la survie de l’économie nationale en RD. Congo.
Appel à la mise en œuvre rapide
Daniel Mukoko Samba, Président de la Commission Economique, Financière et Reconstruction (ECOFIRE) et, en même temps, Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Economie Nationale, leur a rappelé, de manière claire, les attentes de Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République, en ce qui concerne spécialement, la mise en œuvre rapide de toutes ces mesures économiques pour améliorer le pouvoir d’achat des congolais.
"Cette démarche relève du souci et de la détermination du Président de la République, de voir le pouvoir d'achat de ses compatriotes s'améliorer. C'est pourquoi, il tient à l'application rapide de ces mesures. Vous avez intérêt à prendre vos responsabilités. Car, plus vos clients achètent, plus vous allez accroître vos chiffres d'affaires. Mon Ministère et le Gouvernement que dirige Mme Judith Suminwa ont déjà pris leurs responsabilités, en supprimant certaines taxes jugées illégales ou celles qui ne devraient pas exister, afin de soulager vos charges sur le plan de la parafiscalité", a-t-il précisé.
Commerce transfrontalier
Quant à la problématique du Commerce Transfrontalier, Daniel Mukoko a affirmé que ‘’ce dossier est encore sous examen au niveau du Gouvernement pour voir comment y mettre fin’’. C'est un problème qui est géré par les gouvernements provinciaux mais, avec les effets néfastes qui se répercutent sur l'Economie Nationale. Le Gouvernement Central va s'y pencher afin de rassurer les opérateurs économiques locaux".
M. Ibrahim Issaoui, le Directeur Général de la société SOCIMEX, salue les efforts du Gouvernement de la RDC
M. Ibrahim Issaoui, le Directeur Général de la société SOCIMEX et Vice-Président de la Fédération des Entreprises du Congo (FEC), a salué les efforts du Gouvernement Central, mais surtout, le courage personnel du VPM Daniel Mukoko pour avoir pris la décision de supprimer certaines taxes qui sont inutilement à la base de la hausse des prix de certaines denrées en RDC.
Tout en rappelant, par ailleurs, la liste non exhaustive de taxes qui provoquent la vie chère en RDC notamment, le péage à 0.65 $ US/km, le BIVAC/OCC à 2%, M. Ibrahim Issaoui, Directeur Général de SOCIMEX, a indiqué également que la sommation de toutes ces taxes pèse énormément sur les épaules, pourtant, frêles, des opérateurs économiques.
"Si le Gouvernement réussit à supprimer certaines taxes comme promis, une chose reste sûre : la population congolaise va souffler parce que les prix des produits ciblés vont réellement baisser", a soutenu, enfin, M. Ibrahim Issaoui.
Port de Matadi, redéfinir le rôle de chaque intervenant au principal
Pour sa part, le Représentant de la Société Beltexco a révélé que certaines structures de l'Etat font payer des taxes pour des services qui ne sont même pas rendus. D’ailleurs, il y a trop d’intervenants au Port de Matadi. Ainsi, a-t-il lancé un appel au Gouvernement de redéfinir le rôle de chaque intervenant qui opère au principal port de la RDC à Matadi.
Neuf produits visés
Dernièrement, au cours du Conseil des Ministres du 9 août 2024 présidé par Félix Tshisekedi, lui-même, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l'Economie Nationale avait, en effet, présenté la série de mesures urgentes destinées à lutter systématiquement contre la vie chère en RDC.
Globalement, neuf produits importés sont visés, à savoir : la viande, volaille, poisson, poisson salé, lait en poudre, riz, maïs, huile végétale et sucre.
Au cours d'un briefing co-animé avec Patrick Muyaya Katembwe, le Ministre de la Communication et Médias, le 12 août 2024, Daniel Mukoko Samba, le VPM à l’Economie Nationale, a déclaré, sans ambages, que : "le moment est venu, pour le Gouvernement de la République Démocratique du Congo (RDC), de soulager le panier de la ménagère des congolais".
"Nous sommes conscients que ces décisions vont coûter de l'argent au Gouvernement. Le choix a été opéré entre ce coût-là et l’urgence de soulager le panier de la ménagère. Le moment est donc venu de soulager le panier de la ménagère de la même manière que, depuis plusieurs années, un autre choix avait été opéré entre la problématique de faire payer aux congolais, le vrai prix des produits pétroliers et la nécessité de maximiser les recettes pour renforcer le revenu de l'Etat", avait-il expliqué, en allant jusque dans les moindres détails.
Ambition affichée
‘’L'ambition du Gouvernement Suminwa est de privilégier l'intérêt général, pour redonner du pouvoir d'achat aux ménages congolais de manière directe. Ces mesures entreront en vigueur le plus rapidement possible sous la forme d'un Décret que la Première Ministre va prendre.
Halte aux spéculations
"Arrêtez de pousser le taux de change au-delà de ce qui se passe réellement sur le marché de change. Nous pensons que les importateurs avec leurs complices les grands bureaux de change, dans certaines banques commerciales devraient arrêter de spéculer sur la valeur du Franc congolais, d'anticiper la dépréciation du franc congolais", insistait-il, ce jour-là, devant un parterre constitué de plus d’une centaine des professionnels des médias.
*L'Observatoire de la Liberté de la Presse en Afrique (OLPA), ONG de défense et de promotion de la liberté de la presse condamne avec la dernière énergie l’agression brutale de M. Auguy Kabuende, Placide Cilewu et Hénoch Muteba respectivement journalistes à Radio Télé Débout Kasaï (RTDK), à Radio télévision de l’Eglise Evangélique des Témoins du Christ (RTEEC) et à Coulisses.net, tous basés à Mbuji-Mayi, Chef-lieu de la Province du Kasaï oriental, au centre de la République démocratique du Congo (RDC).
Les journalistes ont été pris à partie, le 15 août 2024, au siège de la Fédération du parti politique UDPS (Union pour la démocratie et le progrès social), parti au pouvoir secoué par des divergences profondes entre ses cadres.
Les assaillants qui se réclament être membres de l'UDPS n'ont pas digéré la présence des journalistes à une activité organisée par un groupe des cadres avec à leur tête M. Jean-Paul Mbwebwa, Gouverneur de province et fervent soutien du Secrétaire général contesté M. Augustin Kabuya.
Plusieurs matériel (caméras, téléphones) des journalistes ont été détruits et confisqués par les assaillants.
Auguy Kabuende et Placide Cilewu s’en sont sortis avec plusieurs lésions corporelles.
Eu égard à ce qui précède, OLPA condamne un acte lâche visant des professionnels des médias en plein exercice de leur métier. Ceci constitue une violation grave de la liberté de presse garantie par la loi congolaise et les instruments juridiques internationaux relatifs aux droits de l’homme.
Par voie de conséquence, OLPA appelle les responsables de la Fédération de l’UDPS/Mbuji-Mayi à diligenter une enquête afin d'identifier les auteurs de cette agression pour qu'ils répondent de leurs actes.
Moïse Katumbi a le devoir de relever le défi vieux des années 1960 consistant à doter l'Opposition d'un règlement intérieur et d'un porte-parole...
Le 15 septembre 2024, à l'ouverture de la session parlementaire ordinaire courant jusqu'au 15 décembre prochain, Dominique Munongo sera la seule parlementaire de l'Opposition face à ses 13 collègues dont 6 du Bureau de l'Assemblée nationale et 7 du Bureau du Sénat. Pour cette législature, ils auraient pu être deux : Salomon Kalonda pour la chambre haute et elle pour la chambre basse. Malheureusement, c'est raté puisque le Sénat - chambre des Sages - a refilé le poste de rapporteur adjoint à un néo-opposant en la personne de Jean-Claude Baende, jusque-là connu comme membre de Dypro (plateforme présidée par Constant Mutamba, ci-devant ministre d'Etat en charge de la Justice et Garde des Sceaux). Il se raconte que chassé auparavant de Dypro, l'ancien gouverneur de l'Equateur a rejoint Fifi Masuka Saini, gouverneure Usn du Lualaba. Bref, Baende appartiendrait à la famille du Président de la République...
DE QUELLE VOIX PARLE-T-IL ? ET DE QUELLE OPPOSITION S'AGIT-IL ?
Certes, la veille de l'élection des membres du Bureau du Sénat le lundi 11 août 2024, tous les indices donnaient vainqueur Salomon Kalonda, sénateur du Haut-Katanga, très proche de Moïse Katumbi.
Mais, les observateurs avertis ont sentir le coup de la défaite venir dès l'instant où le Chef de l'État, réagissant à une question au cours de l'interview à Lusakweno et Amba Wetshy 5 jours plutôt, a qualifié de borderline l'attitude de Moïse Katumbi.
Bon perdant, Salomon Kalonda a fait bon coeur contre mauvaise fortune. "Ils ont fait un choix courageux, conforme à l'esprit de la Loi et de notre Constitution. Un choix qui honore notre démocratie. Dans un esprit républicain, je souhaite bonne chance au nouveau Bureau présidé par Sama Lukonde. J'ai espoir que les décisions prises répondront aux attentes de la population", a-t-il déclaré avant d'ajouter : "Nous continuerons de porter au Sénat la voix de l'opposition dans laquelle beaucoup de Congolais se retrouvent".
La voix de l'Opposition ? De quelle voix parle-t-il, et de quelle Opposition s'agit-il ?
LES EMPOIGNADES VONT RECOMMENCER ET LES CHOSES SE COMPLIQUER...
Car, avant qu'il y a une Opposition en République démocratique du Congo, elle doit commencer par exister formellement et légalement.
Certes, au-delà des faits, les résultats électoraux de décembre 2023 ont tranché en mettant d'un côté la Majorité (vainqueurs) et, de l'autre côté, l'Opposition (vaincus).
La première n'a pas besoin d'un statut spécifique. Elle gère la République et répond de la politique de la Nation, selon les termes de l'article 91 de la Constitution.
La seconde a, elle, besoin d'un statut spécifique : c'est la loi n°007/008 du 4 décembre 2007 portant statut de l'Opposition en RDC.
En 2020, à l'issue de la Consultation présidentielle à l'origine de la création de l'Union sacrée de la nation, le Président Félix Tshisekedi avait pris l'engagement d'en favoriser la formalisation. Le premier mandat s'est achevé sans qu'il n'y ait eu règlement intérieur ni désignation du porte-parole.
La première année du second mandat a, dans la session parlementaire ordinaire de septembre-décembre 2024, la première occasion de passer de la parole à l'acte.
Maintenant que les deux bureaux du Parlement affichent complet, plus rien - normalement - n'empêche l'Opposition de fonctionner conformément à son statut.
Malheureusement, c'est là que les empoignades vont recommencer et les choses se compliquer.
L'OPPOSITION FONCTIONNE MAL
En effet, la famille politique de Joseph Kabila n'étant pas partie prenante, il reste sur le terrain les familles politiques de Moïse Katumbi (Ensemble), de Martin Fayulu et d'Adolphe Muzito, celles d'Augustin Matata et de Delly Sessanga ne comptant pas puisque ces deux présidentiables s'étaient désistés en faveur de l'ancien gouverneur du Katanga.
Or, les tentatives d'Ensemble d'engager au cours du premier semestre 2024 des négociations politiques avec Fayulu et Muzito ont été contestées par ces derniers.
Après les "points" distribués par le Chef de l'Etat dans son interview du 6 août passé, Adolphe Muzito - félicité pour son fair-play - pourrait tenter sa chance de prendre le poste de porte-parole de l'Opposition, aidé en cela par l'Usn, sauf promesse de rejoindre Judith Swaminua Tuluka 2.
Martin Fayulu, lui, restera dans la contestation. Surtout après sa participation au congrès d'investiture de Kamala Harris.
Moïse Katumbi ne risque pas de se voir ou de se faire doubler pour le poste de porte-parole dès lors qu'il détient la majorité absolue en termes d'électorat constitué de députés et de sénateurs de l'Opposition. Les siens. Il part gagnant ou faire gagner toute candidature qu'il aura parrainée.
Cependant, la contestation va sans doute provenir du camp de l'Opposition contrainte de faire le choix entre, d'un côté, se doter de son statut et, de l'autre, se faire élire porte-parole.
Le choix adulte, le choix responsable est, à notre humble avis, le premier. Entendez : légaliser le fonctionnement de l'Opposition en RDC. C'est, en soi, une première depuis les années 1960.
Pour rappel :
-de 1960 à 1965, le pays a fonctionné avec une Opposition sans statut ni porte-parole ;
-de 1965 à 1990, le pays a fonctionné sans Opposition formelle ;
-de 1990 à 1997, le pays a fonctionné avec une Opposition autoproclamée ;
-de 1997 à 2007, le pays l'Opposition a fonctionné avec une Opposition d'abord autoproclamée, ensuite issue des urnes (élections de 2006 et 2007) sans toutefois une base légale, et
-de 2007 à ce jour, le pays fonctionne avec une Opposition issue certes des unes, mais sans règlement intérieur ni porte-parole.
En conclusion, des années 1960 aux années 2920, soit 60 ans presque, l'Opposition ne fonctionne pas normalement !
A L'IMAGE D'UN PARTI ÉTAT !
Tout acteur politique qui met les bases du fonctionnement normal de l'Opposition a droit à la reconnaissance de la Nation.
Dans la configuration actuelle des institutions de la République, Moïse Katumbi, en sa qualité de président et de leader du parti et de la plateforme "Ensemble", a cette obligation.
Il est établi qu'aucune démocratie au monde n'est valable avec une Majorité sans Opposition, l'inverse ne se concevant pas.
Cette démocratie-là n'est même pas comparable à une bicyclette ayant besoin de deux roues pour fonctionner.
Elle a tout d'un monocycle. A l'image d'un Parti-État.
Ne peut y trouver son compte que celui ou celle qui en porte l'ADN !
A Monsieur Jean Clause GAKOSSO, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale au Congo Brazzaville
Excellence,
La veille de l’anniversaire de l’indépendance du Congo Brazzaville, mes pensées vont aux artistes frères des deux Congo.
Votre fête est aussi nôtre en écoutant nos grands artistes léguer ce qui suit :
« Ebale ya Congo ezali lopango te, ezali nde nzela ».
C’est pourquoi, à travers ce jeune artiste en nœud papillon comme les éternels les Grand Kallé ESSOUS, NINO MALAPET, EDDO NGANGA, KWAMY, ROCHEREAU Pascal etc,
Je me joins à tous les frères et sœurs congolais pour penser à Brazzaville, Pointe Noire, Mpila et Oyo etc.