Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières, Shabani Lukoo, a pris part, le 21 février à Brazzaville, en République du Congo, à la deuxième réunion ministérielle du comité de pilotage de la plateforme d’appui aux solutions dans le cadre des déplacements forcés des populations, liés à la crise centrafricaine.
Cet événement régional de haut niveau qui a réuni les ministres et représentants des gouvernements de plusieurs pays, à savoir, la République Centrafricaine, le Cameroun, la République Démocratique du Congo, la République du Congo, le Tchad, le Soudan et le Soudan du Sud, en partenariat avec le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR).
Ce déplacement a permis au VPM en charge de la sécurité et de la territoriale de la RDC d’avoir des échanges avec son homologue de la République du Congo pour une meilleure gestion de la désinformation et se rassurer d’une bonne collaboration des différents services des deux pays.
Ces personnalités ont échangé sur la situation sécuritaire que traverse la RDC qui risque d’embrasser la sous-région, si on n’y prête guère.
Au cours de ce bref séjour, le Vice Premier Ministre a eu l’opportunité de présenter ces civilités au Président de la République du Congo, Son Excellence Denis Sassou Ngwesso.
Le Directeur Général adjoint de l'Office National du Tourisme (ONT), Paul Diakese, a récemment visité les sites touristiques du territoire de Muanda. Cette visite s’inscrit dans le cadre d’inspection de différents sites touristiques de la seule cité côtière de Muanda. Elle intervient après celle effectuée il y a quelques semaines par le Ministre du Tourisme Didier Mpambia.
A travers cette ronde d’inspection, le Directeur Général adjoint de l'ONT tient à palper du doigt les réalités, défis et difficultés de tous les sites touristiques de Muanda
En effet, depuis de nombreuses années, les sites touristiques de Muanda peinent à être réhabilitées. C’est le cas de la forêt de Vula, le lieu d'embarquement des esclaves etc...
Financés par la Banque Africaine de Développement (BAD), les projets PRISE et PROADER ont réalisé plusieurs ouvrages dans le grand Bandundu, lesquels ont été inaugurés par Muhindo Nzangi, Ministre d’Etat en charge du Développement Rural, en mission officielle dans cette partie du territoire national. Le Ministre d’Etat a, au cours de la même occasion, procédé à une évaluation approfondie des progrès déjà réalisés dans le cadre des mêmes projets.
Cette tournée a été marquée par plusieurs inaugurations d’infrastructures essentielles et des inspections de chantiers en cours, témoignant de l’engagement du Gouvernement congolais à améliorer durablement les conditions de vie des populations rurales.
Des avancées notables sur le terrain
Durant son séjour, le Ministre Muhindo Nzangi a inauguré et inspecté plusieurs infrastructures financées par les projets PRISE et PROADER :
Projet PRISE :
17 février 2025 – Katoy et Mukedi
Inauguration du marché de Katoy
Inauguration de l’hôpital de Katoy
Inauguration de l’école de Katoy
Inspection des travaux d’une école en construction à Mukedi
18 février 2025 – Luange et Mukedi
Inspection du marché de Luange
Lancement des travaux de construction d’un système d’adduction en eau potable à Mukedi
Projet PROADER :
17 février 2025 – Gungu et Bukanga Lonzo
Inauguration des bureaux du secteur de Bukanga Lonzo et Kilembe
Inauguration du centre multinationnel genre de Gungu
Un engagement gouvernemental fort pour le développement rural.
Cette mission s’inscrit dans le cadre de suivi des directives du Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi, visant à renforcer les infrastructures rurales et à améliorer le quotidien des populations les plus éloignées des centres urbains.
«Le travail est en train d’être fait, mais les défis restent nombreux. Nous sommes un Gouvernement de guerriers, et nous avons choisi d’affronter les problèmes aux côtés des populations rurales », a déclaré le Ministre Muhindo Nzangi.
L’un des points saillants de cette mission a été l’état préoccupant de la route Gungu, un axe stratégique dont la réhabilitation est devenue urgente.
«Nous avons emprunté cette route et constaté les difficultés qu’elle représente. La bonne nouvelle que j’apporte à la population de Gungu est que les travaux de réhabilitation, dans le cadre du projet PNDA, seront lancés dès le mois de juin. »
Un plaidoyer pour davantage de financements
Le Ministre a salué la rapidité et l’efficacité des travaux menés dans le cadre des projets PRISE et PROADER, soulignant la nécessité d’un soutien financier accru pour étendre ces initiatives.
«Nous avons visité des écoles et des centres de santé dont la première pierre avait été posée en novembre dernier. Aujourd’hui, trois mois plus tard, ces infrastructures sont prêtes à être utilisées. Cela démontre notre capacité à livrer des résultats concrets en un temps record. »
Face à ces avancées, le Ministre d’État entend plaider auprès des bailleurs de fonds et du Gouvernement pour obtenir des financements supplémentaires afin de renforcer l’impact des projets actuels et en développer de nouveaux.
Des perspectives prometteuses pour les zones rurales
La tournée du Ministre Muhindo Nzangi marque un pas significatif vers l’amélioration des conditions de vie dans les zones rurales. Les projets PRISE et PROADER jouent un rôle clé dans la réalisation de cet objectif, en renforçant les infrastructures éducatives, sanitaires, commerciales et en assurant un accès durable à l’eau potable.
Le Ministère du Développement Rural continuera à travailler en étroite collaboration avec les bailleurs de fonds, les chefs de projets et les communautés locales pour garantir la réussite de ces projets et la pérennité des infrastructures.
«Nous sommes déterminés à poursuivre sur cette voie et à développer davantage de projets pour permettre aux populations rurales de vivre dignement et dans de meilleures conditions. »
Le Président Félix Tshisekedi a reçu dans ses bureaux de la Cité de l’Union africaine David Lammy, Secrétaire d'Etat britannique aux Affaires Etrangères, du Commonwealth et du Développement, venu lui exprimer tout le soutien diplomatique que son pays apporte à la République Démocratique du Congo (RDC) au moment où le Rwanda envahit les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu. Pendant près de deux heures, le Chef de l’Etat et son hôte ont passé en revue la situation sécuritaire et humanitaire dramatique dans l’Est de la RDC.
M. David Lammy a réitéré la position ferme de son pays et se dit prêt à appuyer sur tous les leviers diplomatiques en tant que membre permanent du Conseil de Sécurité des Nations Unies pour veiller à l’application effective des engagements pris par toutes les parties au dernier sommet de Dar-es-Salam. En cas de non-respect, la Grande-Bretagne n’exclut pas d’aller jusqu’aux sanctions contre le Rwanda.
Pour sa part, le Président Tshisekedi a remercié son interlocuteur pour le plaidoyer en faveur du respect de la Charte des Nations Unies. Il a fait savoir que son pays, la République Démocratique du Congo (RDC), a toujours privilégié la voie diplomatique pour une paix durable ; c’est pourquoi il reste favorable à une résolution du conflit par le dialogue dans le seul cadre des Processus de Luanda et Nairobi mixés.
Devant le drame humanitaire et en réponse à la sollicitation du Président de la République, la Grande-Bretagne a promis une aide substantielle aux populations meurtries et contraintes à l’errance par les forces d’occupation.
Vendredi dernier, le Conseil de Sécurité des Nations Unies, réuni en urgence pour la quatrième fois en un mois à New York, a adopté à l'unanimité une résolution historique condamnant pour la première fois le Rwanda pour son invasion du territoire de la République Démocratique du Congo (RDC). Initiée par la France, cette résolution appelle Kigali à ‘’retirer immédiatement ses troupes de la RDC’’, y compris celles des forces affiliées du M23.
La résolution 2773, adoptée avec une détermination unanime, comprend plusieurs points essentiels :
1. Condamnation de l'offensive et des avancées du M23 : Le Conseil de sécurité condamne fermement l'offensive en cours et les avancées des forces du M23 dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, réalisées avec le soutien des Forces de défense du Rwanda.
2. Cessation immédiate des hostilités : La résolution exige que le M23 cesse immédiatement les hostilités et se retire des villes de Goma, Bukavu et de toutes les zones qu'il contrôle actuellement.
3. Appel à un cessez-le-feu inconditionnel : Le Conseil réitère son appel urgent à toutes les parties impliquées dans le conflit pour conclure un cessez-le-feu immédiat et sans condition.
4. Retrait des forces rwandaises : Les Forces de défense du Rwanda sont appelées à cesser leur soutien au M23 et à se retirer immédiatement du territoire de la RDC sans conditions préalables.
5. Reprise des pourparlers diplomatiques : La résolution exhorte vivement la RDC et le Rwanda à revenir sans conditions préalables aux pourparlers diplomatiques de toute urgence.
Cette résolution marque un tournant significatif dans les efforts de la Communauté Internationale pour stabiliser la région des Grands Lacs. Le soutien explicite du Rwanda au M23 a été un point de discorde majeur, exacerbant les tensions et la violence dans l'Est de la RDC. En demandant le retrait immédiat des forces rwandaises, le Conseil de Sécurité envoie un message clair de tolérance zéro à l'égard des agressions territoriales et du soutien aux groupes armés.
Le contexte de cette adoption remonte à une série de réunions d'urgence du Conseil de Sécurité, motivées par l'intensification des combats entre les forces de sécurité congolaises et les militants du M23. Les violences ont provoqué une crise humanitaire, obligeant des milliers des civils à fuir leurs foyers et aggravant la situation sécuritaire déjà précaire dans la région.
La décision de condamner le Rwanda et de demander un retrait immédiat de ses troupes vise à réduire les tensions et à ouvrir la voie à une résolution pacifique du conflit. La Communauté Internationale, sous l'égide des Nations Unies, espère que cette résolution encouragera les parties à revenir à la table des négociations et à trouver une solution durable et respectueuse du droit international.
Dans son communiqué publié hier dimanche 23 févier, la Conférence épiscopale nationale du Congo invite le Gouvernement à prendre ses responsabilités face à la stigmatisation des Swahiliphones observée ces derniers jours dans la ville de Kinshasa et plusieurs coins de la RDC. Cette implication sollicitée du Gouvernement, expliquent les prélats catholiques, va permettre d'assurer la protection à toutes les couches de la population congolaise et garantir la cohésion sociale et le bien-vivre ensemble de toutes les races et ethnies en RD Congo.
Par ailleurs, la CENCO invite, par ailleurs, la population à la compassion et la solidarité envers ces frères et sœurs qui se trouvent forcés par la guerre et l'insécurité de quitter leurs terres, leurs maisons; et à leur offrir l'hospitalité dans nos familles et dans nos lieux sécurisés.
Les prélats catholiques en appellent dès lors à la maturité de toutes les communautés qui forment la Nation congolaise, à ne pas se laisser induire en erreur par ceux qui prêchent la division et la chasse aux swahiliphones, aux originaires de l'Est ou aux étrangers, comme expression du patriotisme et voies de la paix pour notre pays.
"La CENCO est d'autant plus indignée de voir certains pasteurs ou «gourous" exploiter les tribunes de leurs églises et autres cadres de prédication pour tenir des discours qui incitent à la discrimination, à la haine et à la violence contre d'autres congolais et congolaises en raison de leur origine, de leur langue ou de leur morphologie", peut-on lire dans ce communiqué.
Les évêques catholiques rappellent qu'il y a quelques années, où un originaire du Kongo Central a été massivement élu Gouverneur et Député National de Goma. "Il en est de même de candidats Présidents de la République, ressortissants de l'Ouest ou de l'Est, qui ont été véritablement élus de part et d'autre. Aujourd'hui, malheureusement, nous connaissons une régression qui ne peut pas nous interpeller", rajoutent-ils.
Enfin, ils tirent ainsi la sonnette d'alarme sur cette ségrégation qui risque d'embraser les conflits intercommunautaire et enfoncer le pays davantage dans la violence.
La Chancellerie de la République Démocratique du Congo (RDC) à Varsovie, en Pologne, a accueilli jeudi 20 février 2025, une réunion d’information cruciale dans le cadre de la sensibilisation des partenaires polonais sur l’agression et l’occupation des villes dans les provinces du Nord et Sud-Kivu.
L’événement a été animé par Madame l’Ambassadeur de la RDC en Pologne, Clémentine Shakembo Kamanga et l’Honorable Kazimierz Choma, Président du Groupe parlementaire Pologne/RDC. Les échanges ont été menés en s’appuyant sur les éléments de langage de la Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération Internationale et de la Francophonie, S.E. Madame Kayikwamba Wagner.
Cette réunion visait à informer et sensibiliser les partenaires polonais sur la situation sécuritaire préoccupante à l’Est de la RDC et à renforcer la coopération entre les deux pays dans la recherche de solutions durables. Elle souligne l’engagement de la RDC à mobiliser la Communauté Internationale afin de trouver des solutions aux défis sécuritaires dans les provinces du Nord et Sud-Kivu et à assurer la stabilité dans la région des Grands-Lacs.
La question des sanctions contre le Rwanda est désormais officiellement inscrite à l’agenda du Comité 1533 de l’ONU, chargé de surveiller les mesures imposées par le Conseil de sécurité. Vendredi, les Etats-Unis ont plaidé en faveur de « mesures urgentes » pour stopper l’agression rwandaise en RDC, dans un contexte de tensions croissantes dans l’Est du pays.
Après l’adoption de la résolution 2773, qui exige le retrait des troupes rwandaises du territoire congolais, Washington a renforcé sa pression en sanctionnant James Kabarebe, ministre d’Etat rwandais chargé de l’intégration régionale, ainsi que Lawrence Kanyuka Kingston, porte-parole du M23/AFC, et deux entreprises liées à ce groupe rebelle. Désormais, les Etats-Unis veulent que l’ONU aille plus loin. “Nous exhortons une fois de plus les membres du Conseil à prendre des mesures urgentes concernant les nominations de sanctions au sein du Comité 1533”, a déclaré Dorothy Shea, chargée d’affaires par intérim de la mission américaine à l’ONU.
Pour Washington, la résolution votée vendredi « reflète avec précision les réalités du conflit dans l’est de la RDC » et marque un premier pas vers “la promotion de la responsabilité des auteurs des avancées du M23 et du Rwanda”, a insisté la diplomate américaine. Selon elle, les récentes sanctions illustrent « l’intention de promouvoir la responsabilité des principaux responsables qui permettent les activités déstabilisatrices du Rwanda et du M23 et l’impunité continue des violations des droits de l’homme ».
Dorothy Shea a également salué les « mesures similaires prises par d’autres Etats membres », soulignant que ces actions visent à contraindre Kigali à revenir à la table des négociations. Cependant, elle a mis en garde contre toute lenteur diplomatique qui pourrait jouer en faveur des forces en présence sur le terrain. “Nous ne devons pas laisser les processus menés par l’Afrique empêcher une réponse rapide et forte du Conseil de sécurité”, a-t-elle averti, en référence aux efforts de médiation régionaux en cours.
L’administration américaine a ainsi réaffirmé son soutien aux initiatives africaines tout en appelant à une réponse internationale plus ferme. Face à la persistance des hostilités, le Conseil de sécurité s’est déclaré « prêt à envisager des mesures supplémentaires », conformément aux critères établis dans la résolution 2293 (2016). Ces nouvelles sanctions pourraient viser directement les acteurs alimentant l’instabilité dans l’est de la RDC.
L’Ambassade de Chine a offert, en date du vendredi 21 février 2025, un lot important de plus de 400 équipements de couture et d’informatique à la Fondation Denise Nyakeru Tshisekedi. Ce don est constitué des ordinateurs de haute qualité et des machines à coudre. Selon M. Zhao Bin, Ambassadeur de Chine en RDC, ce geste traduit le besoin de soutenir le peuple congolais, mais surtout de favoriser l’autonomisation de la femme en RDC.
‘’Il y a une phrase très connue en Chine qui dit : « Les femmes portent sur le dos la moitié du ciel». Depuis ma prise de fonction en RDC, j'ai remarqué que la RDC possédait une grande variété de fruits tropicaux pour faire des jus de fruits, et que les femmes congolaises étaient travailleuses, intelligentes, ingénieuses et très douées en couture, en textile et en marketing. Cependant, elles ne disposent pas d'équipement approprié de travail. Ainsi, l’Ambassade de Chine a soigneusement sélectionné ce lot de matériels pour aider les femmes congolaises à gagner leur vie et l’estime de soi par leurs propres mains’’, a indiqué le diplomate Zhao Bin.
Aide humanitaire attendue
Par la même occasion, il a annoncé l’arrivée d’une aide humanitaire d’urgence comprenant du riz, des tentes, des fournitures médicales et 1 million de dollars américains en espèce pour répondre aux besoins urgents de la RDC.
‘’Sur la question de l’Est de la RDC, la Chine reste toujours fidèle à sa position, celle de soutenir fermement la souveraineté et l'intégrité territoriale de la RDC et de s'opposer à tout comportement violant la Charte des Nations Unies et le droit international. Le 28 janvier dernier, la Chine a exigé que le M23 cesse immédiatement toutes les hostilités et se retire de Goma et des autres zones occupées à l’occasion de l’examen urgent sur la question de la RDC par le Conseil de Sécurité des Nations Unies. Avant-hier, la Chine a une fois de plus souligné au Conseil de Sécurité des Nations Unies la nécessité pour le Rwanda de répondre à l'appel de la communauté internationale, de mettre fin à son soutien militaire au M23 et de retirer immédiatement toutes ses forces militaires du territoire congolais’’, a fait savoir l’Ambassadeur Zhao Bin, dans son allocution.
Gloire Mfemfere
ALLOCUTION DE S.E.M ZHAO BIN, AMBASSADEUR DE CHINE EN RDC, À L’OCCASION DE LA CÉRÉMONIE DE LA REMISE ET LA RÉCEPTION DE DON À LA FONDATION DENISE NYAKERU TSHISEKEDI
Cher Coordonnatrice Adjointe, chers amis de la Fondation :
Afin de soutenir le travail de votre fondation, je vous ferai, au nom de la partie chinoise, un don de matériel, comprenant plus de 400 équipements tels que machines à coudre, extracteurs de jus, groupes électrogènes, tables et chaises.
Il y a une phrase très connue en Chine qui dit : « Les femmes portent sur le dos la moitié du ciel ». Depuis ma prise de fonction en RDC, j'ai remarqué que la RDC possédait une grande variété de fruits tropicaux pour faire jus de fruits, et que les femmes congolaises étaient travailleuses, intelligentes, ingénieuses et très douées en couture, en textile et en marketing. Cependant, elles ne disposent pas d'équipement approprié de travail. Ainsi, l’Ambassade de Chine a soigneusement sélectionné ce lot de matériels pour aider les femmes congolaises à gagner leur vie et l’estime de soi par leurs propres mains.
Cher Coordonnatrice Adjointe, chers amis de la Fondation,
La situation actuelle à l’Est de la RDC est grave et inquiétante. À travers ce don, nous esperons ainsi exprimer notre solidarité vers le peuple congolais souffrant du feu de guerre depuis plus de 20 ans. Dans un avenir proche, la partie chinoise prévoit de fournir à la partie congolaise un lot d’aide humanitaire d'urgence, comprenant du riz, des tentes, des fournitures médicales et 1 million de dollars américains en espèce pour répondre aux besoins urgents de la RDC.
Sur la question de l’Est de la RDC, la Chine reste toujours fidèle à sa position, celle de soutenir fermement la souveraineté et l'intégrité territoriale de la RDC et de s'opposer à tout comportement violant la Charte des Nations Unies et le droit international.
Le 28 janvier dernier, la Chine a exigé que le M23 cesseait immédiatement toutes les hostilités et se retireait de Goma et des autres zones occupées à l’occasion de l’examen urgent sur la question de la RDC par le Conseil de Sécurité des Nations Unies.
Avant-hier, la Chine a une fois de plus souligné au Conseil de Ssécurité des Nations Unies la nécessité pour le Rwanda de répondre à l'appel de la communauté internationale, de mettre fin à son soutien militaire au M23 et de retirer immédiatement toutes ses forces militaires du territoire congolais.
Cher Coordonnatrice Adjointe, chers amis de la Fondation,
Votre Fondation s’engage depuis longtemps à explorer le potentiel des femmes et à protéger leurs droits et intérêts. La partie chinoise est toujours disposée à continuer à renforcer la communication et la coopération avec votre fondation pour promouvoir conjointement l'amélioration de la vie des femmes et des enfants congolais.
Concis et précis, Christian Bosembe Lokando, Président du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC), s’est entretenu ce vendredi 21 février 2025, en son cabinet de travail, avec une représentation importante de la presse nationale et internationale localisée à Kinshasa, Capitale de la RD. Congo. Au cours de cet échange suivi d’une série de questions-réponses, il a sensibilisé ses hôtes sur la nécessité d’intensifier le front médiatique enclenché par le Gouvernement de la République, sous le leadership du Président Félix Tshisekedi, pour contrer à la fois l’agression et le poison rwandais distillé dans les médias par des officines téléguidées de Kigali.
Nouveau récit
Face à la presse nationale et internationale, Christian Bosembe a appelé les médias congolais à jouer leur partition face à l’enjeu existentiel de la RDC.
« Les médias congolais doivent écrire un nouveau récit pour éviter qu’on nous vole notre identité congolaise. Et cette identité, c’est que la RDC l’est avec ses 2.345.410 km². Dans une République, il n’y a pas de fatalité. Ne tombons pas dans le piège de discréditer notre armée. Nous n’en avons pas deux. C’est une responsabilité historique qui nous incombe », a-t-il déclaré, sans détours.
Pour lui, il est crucial de dénoncer, par voie des médias, les nombreuses exactions commises, jour et nuit, au cœur des villes et localités contrôlées par l’armée rwandaise couplée de ses supplétifs AFC/M23.
« Allons-nous attendre que la Communauté Internationale désigne l’auteur de ces massacres ? Nous, la presse, pouvons influencer l’opinion et dire exactement à qui incombe cette responsabilité », a affirmé le Président du CSAC.
Adhésion saluée
Par ailleurs, il a félicité les journalistes quant au respect directives dictées par son institution, ainsi que la presse internationale qui a changé de narratif dans la diffusion des informations de la guerre d’agression dont fait face la RDC.
« Je vous remercie tous, surtout la presse nationale, parce qu’elle a fait le choix, le choix de la patrie. Ça a été remarqué que certains médias ont carrément refusé des débats stériles et tout était dirigé vers la construction de la cohésion nationale. Comme vous le savez très bien, nous traversons une situation extrêmement difficile. L’enjeu qui est ici, c’est celui de la division. Nos ennemis, ceux qui ne veulent pas la paix, veulent nous diviser et veulent nous opposer les uns contre les autres. Et ils savent ce qu’ils cherchent, avec certainement certains médias qui les accompagnent dans cette sale besogne ! Mais nous avons senti, au moins, une résistance au niveau de nos propres médias avec des journalistes qui se sont habillés en patriotes avec une mentalité positive envers la patrie. Nous ne sommes pas là que pour sanctionner, mais aussi et surtout encourager ceux-là qui font bien les choses. Et aussi, nous avons constaté que même les médias étrangers ont respecté les directives en faisant de leur mieux pour charger de narratif. Il ne faut pas sortir du pacte commun pour diriger le pays, lequel pacte repose sur les urnes. La presse est appelée à jouer un rôle primordial pour responsabiliser les populations. La bataille des récits doit précéder celle des armes », s’est-il exprimé.
Tournée en provinces
Au cours de cet échange, Christian Bosembe a annoncé sa tournée imminente en provinces en vue de traiter, cette fois-ci, avec les médias autour de la même problématique. Selon son chronogramme, il est annoncé dans les villes de Mbandaka et Lubumbashi.
Dans un contexte d’insécurité croissante occasionnée par l’agression rwandaise dans l’Est de la RDC, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République, rappelle la nécessité, pour tous les congolais, de faire preuve de patriotisme et de mobilisation totale pour contrer le plan de l’ennemi. Devant les membres de l’Union sacrée de la Nation, samedi 22 février 2025, lors d’un échange organisé à la Cité de l’Union Africaine, le Chef de l’Etat a, en effet, exprimé son engagement à maintenir ses efforts pour parvenir à récupérer les zones occupées par les rebelles et à restaurer une paix durable. A cette même occasion, le Président Félix Tshisekedi a affirmé vouloir entamer, incessamment, des consultations auprès des forces vives de la nation, en vue de consacrer une nouvelle dynamique de gestion de la crise pouvant déboucher sur la formation d’un Gouvernement d’union nationale.
Contexte
Ce samedi au chapiteau de la Cité de l’Union africaine, le Président de la République Félix Tshisekedi s’est adressé à tous les membres de la plateforme politique Union sacrée de la Nation présents à Kinshasa. Organisée au lendemain du vote à l’unanimité du Conseil de sécurité des Nations unies condamnant l’agression de la RDC par le Rwanda, cette rencontre a permis à l’autorité de l’Union sacrée d’aborder plusieurs points à savoir, une évaluation du fonctionnement de l’Union sacrée, un bilan des actions entreprises contre le Rwanda dont la victoire au Conseil de sécurité des Nations Unies et un appel à l’unité nationale.
D’ailleurs à ce sujet, l'Autorité morale de l’Union sacrée a affirmé : « C'est vrai qu'on m'a attribué ce succès, mais je ne suis pas seul. Et je remercie la Première ministre, la ministre des Affaires Etrangères, parce qu’elle est montée au front. C'est vrai que c'est avec nos instructions, mais c'est une brave dame qui a pu vraiment bien manœuvrer et qui a été de tous les combats».
Le Président Tshisekedi a toutefois noté que «L'ennemi n'est pas seulement celui que vous voyez. Ce que vous voyez n'est que de l'agitation. On a pris quelques esprits faibles de nos compatriotes et on les a placés devant pour donner une illusion de quelque chose. Et je peux vous dire ici que cette illusion ne restera qu'illusion. Elle ne se transformera pas en réalité parce que nous n'allons pas perdre ce combat. Je l'ai dit depuis le début, croyez-moi, je le maintiens ».
Appelant ses interlocuteurs à l’unité nationale, le Président Tshisekedi a insisté : «Nous appartenons à une seule et unique nation, c'est la RDC. Nous devons surpasser nos égaux, nos élans tribaux, et nous unir parce que l'ennemi veut de cette division, justement et il joue sur cette corde sensible pour ne pas avoir en face de lui des Congolais debout, déterminés. Notre force, c'est d'être déterminés ».
«C'est pour ça que, depuis mon accession à la tête de ce pays, je n'ai cessé de prêcher l'unité entre nous. Au-delà de ce que nous sommes comme ressortissants de telle ou telle tribu, province, ça n'a pas de sens», a martelé le garant de l’unité nationale.
Au plan politique, le Président n’a pas caché sa déception face au silence de certains cadres de sa famille politique qui semblent ne pas comprendre sa lecture des faits. Par la même occasion, il a encouragé quelques membres de l’Union sacrée qui se démarquent par leur forte capacité de mobilisation pour la défense de la patrie».
La Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) et l’Eglise du Christ au Congo (ECC) ont entamé hier, jeudi 20 février 2025, à Lubumbashi, dans le Haut-Katanga, une campagne de sensibilisation autour du pacte social pour la paix et le vivre-ensemble.
Cette mobilisation vise à rassembler un grand nombre de populations dans la bataille pour la cohésion nationale et l’unité des congolais en cette période de crise due à la guerre imposée par le Rwanda dans l’Est du pays. La Cenco et l’ECC ont démarré leur sensibilisation par la célébration d’un culte œcuménique tenu à la paroisse Saints Pierre et Paul de Lubumbashi.
‘’La République démocratique du Congo est aujourd'hui réduite en ruine par une série des conflits armés qui a coûté la vie à des milliers de nos compatriotes et qui condamne plusieurs milliers de congolais à l'errance, à la famine et à la misère de toutes sortes. Malheureusement, toutes les tentatives militaires et diplomatiques ne parviennent pas, jusqu'à présent, à y mettre fin. C'est pourquoi la Conférence épiscopale nationale du Congo et l'Eglise du Christ au Congo, en vertu de notre mission prophétique et dans le souci d'apporter notre contribution aux citoyens, comptons sur les forces vives et patriotiques, nous proposons cette initiative dite "Pacte social pour la paix et le vivre-ensemble en RDC et dans le pays des Grands Lacs" », a indiqué Monseigneur Donatien Nshole, SG de la Cenco, à l’occasion du lancement de la mobilisation. Pour lui, l’heure est venue de se mettre ensemble pour trouver des solutions aux problèmes actuels du pays.
‘’Il s'agit d'obtenir que les congolais se réunissent par leurs représentants autour d'une table, non pas les Saints en face du diable, mais plutôt les uns à côté des autres afin de se parler et d'aplanir les divergences et surtout renforcer notre vivre-ensemble au lieu de recourir aux armes. C'est une opportunité à saisir pour réfléchir sérieusement sur le Congo que nous voulons à l'immédiat et dans le futur et ce, dans tous les secteurs de la vie. Les intelligences congolaises seront mises à contribution pour la construction d'un nouveau paradigme existentiel national. Le résultat attendu c'est de voir les congolais vivre dignement et profitant de nos richesses, vivant en paix entre nous et avec nos voisins des Grands Lacs », a ajouté le secrétaire général de la CENCO’’, a affirmé Donatien Nshole, depuis Lubumbashi.
Le Coordonnateur humanitaire en République Démocratique du Congo, M. Bruno Lemarquis, exprime sa profonde préoccupation concernant les conséquences humanitaires de l’extension continue du conflit notamment, au Sud-Kivu.
L’extension rapide et ininterrompue du conflit, notamment dans la province du Sud-Kivu, continue d’infliger un lourd tribut à la population civile, comme en témoignent les nouveaux mouvements de déplacement de personnes forcées de fuir les zones de combats dans des conditions précaires. Il est impératif de cesser les affrontements et de reprendre le chemin du dialogue et des processus politiques. La population ne peut plus continuer à payer un prix aussi lourd pour un conflit qui ne cesse de s’étendre et qui menace désormais la stabilité de toute la région.
Des installations et entrepôts humanitaires ont une nouvelle fois été pillés à Bukavu le 15 février, limitant encore davantage les capacités de réponse des organisations humanitaires déjà entravées par les hostilités en cours. J’exhorte toutes les parties au conflit à respecter leurs obligations en vertu du droit international humanitaire, à garantir la sécurité des infrastructures humanitaires et à assurer un accès sûr et sans entraves aux acteurs humanitaires afin qu’ils puissent apporter l’assistance vitale aux populations dans le besoin.
Afin d’accélérer et de faciliter la délivrance de l’aide humanitaire aux populations, la réouverture rapide des aéroports de Goma (Nord-Kivu) et de Kavumu (Sud-Kivu) est essentielle. J’appelle toutes les parties à prendre les mesures nécessaires pour permettre la reprise des vols humanitaires.
Le strict respect des droits des personnes déplacées internes doit également être assuré. Tout retour ne peut se faire que sur une base volontaire, dans des conditions sûres, dignes et durables, conformément aux principes internationaux.
Au nom de l’ensemble de la communauté humanitaire en République démocratique du Congo, je réaffirme que notre seule mission est d’apporter une assistance vitale et une protection aux populations les plus vulnérables, où qu’elles se trouvent. Cette action est guidée par les principes humanitaires de neutralité, d’impartialité, d’humanité et d’indépendance, sans prendre parti ni s’engager dans des considérations politiques.