Après une déclaration jugée sensible prononcée lors d’un meeting populaire à Lubumbashi, le Gouverneur du Haut-Katanga, Jacques Kyabula Katwe, est invité endéans 48 heures par le Vice-Premier Ministre en charge de l’Intérieur, Jacquemain Shabani, pour motif de consultation. C’est à travers un télégramme signé par le patron de la territoriale hier, mardi 8 juillet 2025, que l’invitation lui a été communiquée.
Kyabula est convoqué à Kinshasa pour fournir des explications sur ses propos qu’il aurait tenus, lesquels sont partagés dans une vidéo largement relayée sur les réseaux sociaux où on l’entend déclarer : «Cette guerre vient du Rwanda, mais il n’est pas question de nous battre contre Kabila et Nangaa, qui sont nos frères». Des paroles qui auraient suscité l’indignation au sein du cercle présidentiel.
Figure influente de l’Union sacrée dans l’ancien Katanga, Kyabula est un ancien fidèle du PPRD et de Joseph Kabila, avant de rallier le camp de Félix Tshisekedi fin 2020, lors de la formation de la coalition présidentielle actuelle.
Le Centre Supérieur Militaire (CSM) de Binza Ozone, situé dans la commune de Ngaliema, organise, ce mercredi 9 juillet 2025, une cérémonie militaire de haute importance marquant la clôture de la formation de la cinquième promotion de l'École de Guerre de Kinshasa (EGK), baptisée avec honneur « Général d’Armée Kayembe Mbandakulu Dieudonné », en hommage à ce valeureux officier et grand serviteur de la République.
Cette promotion s’inscrit, en effet, dans le sillage de l’excellence, suivant l’exemple du Général d’Armée Kayembe Mbandakulu Dieudonné, ancien Chef d'État-Major Général des FARDC, Vice-Ministre de la Défense honoraire et ancien Directeur Général de la Détection Militaire Anti-Patrie (ex-demiap). Ce héro Militaire, décédé le 05 juillet 2017, a été décoré de son vivant en tant que « Grand Cordón » dans la catégorie Héros Nationaux Mzée Laurent-Désiré Kabila- Patrice Emery Lumumba, témoignant de son engagement indéfectible au service de la patrie.
Une reconnaissance nationale et un engagement républicain
La désignation de cette promotion au nom du Général d'Armée Kayembe Mbandakulu incarne un devoir de mémoire, mais également un appel à l'excellence, au patriotisme et à l'honneur pour tous les lauréats. Ces officiers généraux et supérieurs formés à l’EGK deviennent désormais les porteurs d’un flambeau stratégique pour l’avenir militaire de la République Démocratique du Congo.
Cette formation de haut niveau illustre la volonté politique affirmée de Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’État, Commandant Suprême des FARDC, de la Police Nationale Congolaise et du Service National, de doter le pays d’une élite militaire aguerrie, compétente et prête à faire face aux enjeux contemporains de défense et de sécurité.
Sincères félicitations aux lauréats
Contacté par votre journal quotidien La Prospérité, le Citoyen CHARDIN NGOIE, un de ses proches collaborateurs, se dit être heureux de cet acte honorifique à l'endroit de son MONTOR et GRAND MWALIMU et adresse ses plus vives et sincères félicitations aux lauréats de cette cinquième promotion, pour leur courage, leur persévérance et leur engagement tout au long de cette formation exigeante.
Par cet événement solennel, l’Armée congolaise écrit une nouvelle page de son histoire, célébrant à la fois la mémoire d’un héros et l’élévation d’une nouvelle génération d’officiers généraux et supérieurs destinés à conduire la République sur les sentiers de la paix, de la souveraineté et de la prospérité. Vive les FARDC ! Vive la République Démocratique du Congo !
Juste après sa participation à la 4ème Conférence internationale sur le financement du développement (FfD4) à Séville, le Vice-Premier Ministre, Ministre du Plan & de la Coordination de l’Aide au Développement, Guylain Nyembo, s’est rendu, le 6 juillet dernier au Caire en Égypte, pour approfondir les échanges bilatéraux dans le domaine de l’aménagement urbain.
Dans le cadre de la coopération bilatérale, le VPM du Plan & CAD, Guylain Nyembo, a conduit une importante délégation de haut niveau pour un échange stratégique sur les politiques de développement urbain. À ses côtés, les gouverneurs de Kinshasa et du Tanganyika, deux provinces confrontées à une urbanisation accélérée et à des enjeux majeurs en matière d’aménagement du territoire.
L’objectif visé dans cette visite officielle est de s’inspirer du modèle égyptien de planification et de mise en œuvre de projets urbains d’envergure notamment, à travers la visite de la nouvelle capitale administrative du Caire, projet phare du gouvernement égyptien.
Le 6 juillet, la délégation congolaise a échangé avec deux institutions clés : NASPS Technology and Innovation, spécialisée dans la sécurisation des données et la production de documents officiels, et ACUD (Administrative Capital for Urban Development), l’agence en charge du pilotage de la nouvelle capitale.
A travers ces échanges fructueux, la partie congolaise a tiré des leçons pour un assainissement adéquat des villes des deux provinces susmentionnées, notamment le financement innovant par PPP, la viabilisation complète des zones urbaines (routes, énergie, eau, TIC), la stratégie d’attractivité pour les administrations et les investisseurs.
Face aux défis liés à l’urbanisation rapide et au manque d’infrastructures modernes, cette mission constitue une source d’inspiration concrète pour la RDC. Kinshasa et Kalemie pourraient tirer parti d’approches plus intégrées et planifiées pour leur transformation urbaine.
Au cours d’une cérémonie importante tenue à Hilton Hôtel de la Gombe, Patrick Muyaya Katembwe, Ministre de la Communication et médias, a procédé, lundi 7 juillet 2025, au baptême du livre du journaliste congolais Guylain Tshibamba, intitulé « Stratégie pour mettre fin aux agressions militaires en RD Congo ».
Édité aux éditions L’Harmattan, cet ouvrage de 166 pages relate l’histoire des conflits interminables en République Démocratique du Congo depuis 1994. Il souligne que la RDC fait face à des agressions militaires persistantes, principalement orchestrées par le Rwanda, sous couvert de rébellions telles que celle du M23.
Cet ouvrage plonge le lecteur au cœur d’une réalité tragique et complexe, où l’histoire, la géopolitique et les enjeux de défense s’entrelacent. L’auteur y dévoile les mécanismes insidieux de la guerre d’agression et les souffrances infligées aux populations. S’appuyant sur des rapports d’organisations internationales et des témoignages, il met en lumière les atrocités commises et appelle à une mobilisation collective pour défendre l’intégrité territoriale de la RDC.
Au-delà du constat alarmant, Guylain Tshibamba propose des réponses stratégiques innovantes pour mettre fin à cette spirale de violence. En articulant une vision claire de la défense nationale, il préconise une révision des doctrines militaires et un renforcement des capacités congolaises.
Indispensable éclairage sur les défis contemporains de la RDC, ce livre, qui décrit les crimes commis par le mouvement du 23 mars (M23), est un appel à l’action pour tous ceux qui croient en la paix et en la justice. Sa sortie coïncide avec la signature de l’accord de paix de Washington entre la République Démocratique du Congo et le Rwanda, le 27 juin dernier, devant le chef de la diplomatie américaine et entérinée par le Président américain Donald Trump.
Pour le ministre de la Communication et Médias, l’auteur a posé les diagnostics qui, sans nul doute, profiteront également à la montée en puissance des Forces armées de la République Démocratique du Congo.
« Nous avons un pays de 2 355 410 km², qui a presque 11 000 km de frontières. Nous avons 100 millions d’habitants. Nous devons avoir un minimum d’une armée qui compte un million de soldats. Parce qu’il faut assurer la sécurité de nos frontières et la sécurité de nos ressources. Mais c’est une armée qu’il faut bâtir, et je pense que, dans le cadre de cet ouvrage, Guylain Tshibamba a le courage de poser les diagnostics. Parce que, bien au regard de l’héritage que nous avons trouvé en termes de structuration de l’armée », a déclaré le ministre.
Il estime qu’une armée forte signifie investissement, recrutement, formation, équipement, et que c’est l’ambition que le Président Félix Tshisekedi porte pour les FARDC. S’agissant de l’accompagnement du gouvernement congolais dans la promotion de cet ouvrage, le ministre Muyaya a répondu en ces mots :
«Il est important que ceux qui sont intéressés par la situation actuelle lisent cet ouvrage parce qu’il donne un aperçu et permet aussi d’éclairer l’opinion.»
Guylain Tshibamba est journaliste et expert en stratégie et défense, diplômé du prestigieux Collège des hautes études de stratégie et de défense (CHESD). En tant que CEO et fondateur de l’agence de communication institutionnelle ICÔNES Créa & Stratégies, ainsi que du bureau conseil, expertise et croissance ALL IN ONE, il allie ses compétences en communication aux enjeux cruciaux de la défense nationale.
Il sied de signaler que cet ouvrage a été publié depuis le jeudi 8 mai 2025 et est disponible en version électronique sur Amazon et d’autres plateformes digitales de vente de livres, ainsi que physiquement dans plusieurs librairies en France et ailleurs, mais également dans plusieurs rayons des hypermarchés et supermarchés de la RDC. Il évoque plusieurs thématiques importantes, notamment le droit, la politique, l’économie, les relations internationales, la géopolitique et la stratégie.
La Pros.
Discours de Présentation de mon Livre
«Stratégie pour mettre fin aux agressions militaires en RDCONGO :
M23 le conflit de trop ! »
Mesdames et Messieurs,
Distingués Invités,
Chers Excellences
Avant d’entrer dans le vif du sujet, je vous invite à porter votre attention sur cette vidéo qui résume notre tragédie collective.
(Vidéo projetée)
Cette vidéo, que vous venez de visionner, est un cri du cœur, un cri de colère qui résonne dans l'âme profonde de chaque Congolais, de chacun d’entre nous…
1. Le refus de l’oubli
(J’aimerais que nous puissions dire ensemble le refus de l’oubli)
Cette vidéo nous rappelle que nous ne pouvons pas, nous ne devons pas oublier les trois décennies de guerre qui ont ravagé et continuent de ravager notre terre.
Plus de 10 millions de morts, plus de 7 millions de déplacés internes. Chaque chiffre que j’énonce ici représente une vie, une histoire, une douleur incommensurable.
Le viol, cet acte barbare devenu arme de guerre, a détruit des vies et des familles. Une femme est violée toutes les 30 minutes à l’Est de notre pays. Ce fléau nous touche tous !
Les cris des victimes interpellent chaque jour nos consciences.
Voilà pourquoi, nous ne devons pas nous réfugier dans une amnésie commode, car seule une action pensée peut mettre fin aux souffrances de nos compatriotes et à l’humiliation de notre pays.
Une réponse stratégique à l’infiltration
Ce livre, tiré de mon mémoire de la 7e spéciale du Collège de Haute Étude des
Stratégie et de Défense « Stratégie pour mettre fin aux agressions militaires en RDCONGO : M23 le conflit de trop ! », est une réponse stratégique, longuement mûrie, pour peaufiner notre système de défense.
Nous avons perdu des pans importants de territoires dans les provinces du NordKivu et du Sud-Kivu. Il y a eu des anomalies constatées : des traîtrises, des détournements des fonds, voire des actes de désertions...
Il ne faut pas croire qu’il est aisé de mettre fin à ces comportements déplorables, si on ne recherche pas les racines profondes de cet état des choses.
Ainsi, toute réflexion stratégique, qui veut atteindre l’efficience, ne se contente pas d’analyses étriquées dans le temps et l’espace. Nos problèmes cruciaux en matière de défense nationale plongent leurs racines très loin.
Nous n’avons pas su construire une armée républicaine et patriotique parce que le lien incestueux entre la Force Publique coloniale et nos armées congolaises -ANC, FAZ, FARDC- n'a jamais été rompu.
Il n’y a pas eu de rupture idéologique dans la formation de nos soldats. Au temps de la Force Publique, l’armée était un instrument de répression de la population civile. (Mu civil aza masuwa nayo)
De régime en régime, il n’y a pas encore eu une césure idéologique claire et affirmée.
D’où de nombreux accrochages entre les Wazalendos et les FARDC, sans parler des bavures dont nos soldats se rendent coupables à de nombreuses occasions.
A côté de ce problème, notre armée est aussi fortement infiltrée à travers un processus continu et pensé de nos ennemis.
Il y a eu plusieurs tentatives d’exfiltrer les brebis galeuses, mais les résultats sur le terrain militaire nous obligent à reconnaître que c’est encore très insuffisant.
Construire une nouvelle armée et dissoudre les FARDC nous semble la seule solution réaliste et efficiente.
Création de la Grande et Héroïque Armée Congolaise
La création de la Grande et Héroïque Armée Congolaise partira d'une Gendarmerie Hybride Multi-Tâches Tout Terrain (GH/MT-TT).
Composée elle-même de plusieurs Gendarmeries spécialisées, cette unité d’élite sera le fer de lance de notre armée, regroupant des soldats motivés, formés et équipés pour faire face à toutes les menaces.
Le choix du Gendarme n’est pas fortuit. Il s’agit de mettre l’accent sur le côté citoyen et républicain du nouveau combattant congolais.
Financement de la nouvelle armée
Les fonds nécessaires peuvent être mobilisés de manière transparente et rigoureuse, par exemple à partir des ressources minières et des contributions de la diaspora.
Il est temps de réformer notre budget de défense pour qu’il atteigne au moins 20% du budget national, afin que la sécurité devienne une priorité nationale.
Nous devons également sensibiliser notre population à l’importance de cette armée. Chaque Congolais doit sentir qu'il a un rôle à jouer, non seulement en tant que citoyen, mais aussi en tant que défenseur de notre patrie.
Appel à l’action
Nous devons maintenant agir.
Le livre propose des stratégies concrètes pour mettre fin à ces agressions militaires.
Gagner la paix
Il est impératif de bâtir un consensus national autour d'une nouvelle vision de la paix, qui ne saurait être un don de la nature. Il n’y pas de paix durable sans victoires militaires et aussi sans justice pour les victimes.
Cela signifie que nous devons dénoncer les atrocités, documenter les violations et sanctionner les responsables.
Par ailleurs, “gagner la paix” implique également de réformer notre armée, de créer une Grande et Héroïque Armée Congolaise.
Ce projet n’est pas une simple idée, elle se traduit par des actions concrètes et mesurables développées dans ce livre.
Nous devons, non seulement investir massivement dans notre système de défense, mais aussi faire du secteur de la défense nationale, l’axe majeur de toute notre stratégie de développement économique.
Tous les secteurs d’activité doivent avoir un lien avec la préoccupation défense nationale.
Au vus des enjeux d’aujourd’hui et de demain, si nous voulons survivre devons considérer l’industrie de la défense comme la priorité des priorités.
Mesdames, Messieurs, chers Excellences
La guerre qui se déroule actuellement n’est pas seulement une affaire militaire ; C’est une question existentielle par conséquent, c’est un défi qui concerne tous les Congolais.
La paix et la sécurité ne peuvent être assurées que par une mobilisation collective.
C’est un appel à l’action, un appel à la solidarité de chaque citoyen, car ensemble, nous avons le pouvoir de changer le cours de notre histoire. Je nous appelle à nous engager, à nous lever contre l’inacceptable.
Ensemble, refusons l’oubli et appelons à l’action.
Pour les trois prochaines années, la Cour Constitutionnelle de la RD. Congo sera présidé, en bonne et due forme, par Dieudonné Kamuleta Badibanga, qui est, en même temps, le Président du Conseil Supérieur de la Magistrature. Dieudonné Kamuleta a été, en effet, réélu, avec 5 voix sur 4, au terme d’une Assemblée générale élective tenue hier, mardi 8 juillet 2025. Avec sa reconduction, le Président Kamuleta va devoir poursuivre l’exercice de ses fonctions dans un contexte dynamique dominé par plusieurs défis, dont la crise sécuritaire persistante dans l’Est du territoire national. Son implication sera très cruciale pour une diplomatie judiciaire qui puisse réellement contribuer à la restauration de la paix, de la sécurité et de la stabilité dans la partie orientale de la RDC. Né en 1964, Dieudonné Kamuleta est une figure très connue du secteur judiciaire congolais. Durant son premier mandat, il a été considéré par plusieurs observateurs comme l’un des dirigeants étatiques à avoir consacré des efforts intenses en vue de favoriser le redressement de la justice et l’avènement d’un véritable Etat de droit en République démocratique du Congo. C’est à ce titre, justement, qu’il a été plébiscité, il y a quelques mois, Docteur Honoris Causa, à l’Université Libre de Kinshasa… Bon vent !
Maître Samuel Mbemba Kabuya participe à New York, aux États-Unis d'Amérique, du 7 au 9 juillet, à l’Assemblée générale extraordinaire des États parties sur les amendements de Kampala, dans l’objectif de rendre la Cour Pénale Internationale compétente pour réprimer les États et les individus auteurs de crimes d’agression.
Dans son intervention lors de l'ouverture des assises, à la plénière, le Ministre de la Justice ad interim a rappelé que la CPI est actuellement compétente pour les crimes qui sont les conséquences du crime d’agression. Le génocide, le crime de guerre et le crime contre l’humanité sont souvent commis à l’occasion d’une agression.
Pour lui, il ne peut plus y avoir d’impunité devant la CPI pour le crime d’agression. D'où l'urgence pour la Cour Pénale Internationale d'être compétente pour ce crime.
Devant la presse, il a fait connaître la position de la RDC qu'il tient à défendre.
« Nous sommes aux Nations unies, ici à New York, dans le cadre de l'Assemblée générale extraordinaire des États parties de la CPI pour traiter des amendements de Kampala en rapport avec le crime d’agression.
La position de la République démocratique du Congo est connue et c'est ce que nous avons fait savoir ici. C’est que la CPI est actuellement compétente pour le crime de génocide, le crime de guerre et le crime contre l’humanité, qui sont des crimes résultant du crime d’agression. Donc il est important que la CPI soit aussi compétente à l’égard du crime d’agression. Nous avons donc donné cette position de la République démocratique du Congo et nous travaillons dans ce sens-là pour que cela arrive », a-t-il fait savoir, avant d’ajouter :
« Comme nous l’avons dit au début, nous irons partout où il sera question de paix, de sécurité et de justice pour notre pays », a-t-il fait savoir.
Me Samuel MBEMBA a saisi cette occasion pour louer le nationalisme sincère du président de la République, qui entraîne le changement à tous les niveaux et permet à la RDC de remporter victoire sur victoire.
« La République démocratique du Congo avait besoin d’un président sincèrement nationaliste comme le président Félix Tshisekedi, ainsi que Madame Judith Suminwa, notre cheffe du gouvernement. Et donc, c’est sous la vision du chef de l’État que nous traitons tous ces dossiers », a-t-il conclu.
Il y a lieu de noter que si la CPI se rendait compétente pour le crime d’agression, cela ouvrirait une porte pour la poursuite des États et individus qui agressent constamment la RDC.
Ce mardi 8 juillet 2025, dans ses bureaux situés à la Gombe, Tryphon Kin-kiey Mulumba, Président du Conseil d’Administration de la Régie des Voies Aériennes (RVA), a chaleureusement accordé une audience au Gouverneur du Sankuru, Victor Kitenge Kanyama, en séjour à Kinshasa. Au menu de cette rencontre combien solennelle, les défis d’amélioration et de construction des infrastructures aéroportuaires dans la province natale de Lumumba. Au sortir des échanges, le Gouverneur Victor Kitenge Kanyama a sonné le tocsin autour des difficultés croissantes que connait son entité, en dépit de tous les enjeux liés à sa position géographique.
‘’ Le constat aujourd’hui, c’est qu’il n’y a pas d’aéroports dans le Sankuru. Cela contraste, justement, avec cette position géographique qui fait que le Sankuru est au cœur de la République démocratique du Congo. C’est incompréhensible qu’il n’ait pas d’aéroports pour accueillir de gros porteurs, des avions. Nous avons fait ce déplacement pour rencontrer l’autorité technique attitrée qui s’occupe de ces genres de questions’’, a déclaré le Gouverneur Victor Kitenge, face à la presse. Toutefois, il s’est dit encouragé et, en même temps, réconforté, après sa visite stratégique auprès du Président du Conseil d’Administration de la RVA, dont il a, du reste, lui-même, apprécié la marque d’hospitalité, d’attention et de responsabilité. ‘’Je peux vous assurer que la réunion a été fructueuse. Maintenant, il faut faire le suivi, savoir avec la RVA ce qui sera possible d’être fait. A Lodja, les travaux ont commencé. Mais, ils sont en train de piétiner. J’en profite d’ailleurs pour remercier le Président de la République pour le projet de la modernisation de l’aéroport de Lodja, dont le financement à ce stade piétine encore. Mais, il y a d’autres aérodromes. Il y a Lusambo, il y a Tshumbe. A l’aérodrome de Lusambo, la piste ne peut pas accueillir de gros porteurs. C’est un besoin réel. C’est pourquoi, je suis venu dire à Monsieur le Président du Conseil d’Administration ainsi qu’à ceux qui l’ont accompagné, nos problèmes’’, a-t-il ajouté, dans un parler plein d’espoir.
Depuis un moment, M. Tryphon Kin-kiey Mulumba affiche une forte détermination pour la modernisation et la construction des aéroports en RDC. A Kinshasa, comme en provinces, il a multiplié des actions de terrain, sensibilisant à la gestion responsable de ce qui représentent, selon lui, les portes d’entrée d’un pays ou d’une entité donnée. Lors de sa rencontre avec le Gouverneur Victor Kitenge Kanyama, il a, justement, souligné, de la manière la plus ferme, son engagement à renforcer ses efforts pour donner une suite favorable par rapport aux besoins précis de la province du Sankuru.
Des firmes favorables pour relever les défis sectoriels
‘’Nous remercions beaucoup l’autorité du Sankuru qui nous a rendu visite ici au Conseil d’administration. Je me suis fait accompagner d’un membre de la Direction Générale. Le Sankuru est au cœur et au centre du pays. Malheureusement, cette province souffre d’absence d’infrastructures aéroportuaires. Il y a des aérodromes qui ne sont pas en état de fonctionner, qui ne reçoivent pas d’avions. Nous étions en train de réfléchir sur ces problèmes. Nous avons reçu cette interpellation du Gouverneur. Dans le cadre du Conseil d’administration, nous allons pouvoir réfléchir. Il y a beaucoup de firmes qui sont prêtes à ériger des infrastructures aéroportuaires. Mais, le problème, c’est la demande. Il ne s’agit pas seulement d’aller construire quelque chose pour qu’il soit un éléphant blanc. Il faut bien que cela serve à quelque chose. On a vu certains aéroports où il n’y a pas de passagers. Ça ne peut pas être le cas pour le Sankuru, une province qui a une élite importante. Nous allons pouvoir mettre les machines en marche pour mieux comprendre la situation’’, a rassuré, lui aussi, face à la presse, au terme des échanges engagés avec le premier citoyen sankurois.
L’accord de paix signé le 27 juin 2025 à Washington entre la RDC et le Rwanda soulève à l’intérieur du pays des sentiments controversés au niveau tant de la classe politique que de la population elle-même. Les deux catégories se posant légitimement la question de savoir si la fin de la guerre est à l’horizon ou s’il s’agit d’un nouveau camouflet qui serait cette fois la base de la balkanisation ou de l’éclatement pur et simple de notre pays.
En effet, eu égard aux massacres et aux différents désastres perpétrés à l’Est de la République Démocratique du Congo à la suite de l’agression rwandaise, un bon nombre de congolais dans leurs diversités sont sceptiques de croire à la bonne foi du Rwanda d’une part et d’autre part au retour effectif de la paix du fait de l’accord intervenu à Washington le 27 juin 2025.
Il nous revient de rappeler que suivant la convention de Genève 1969 en son article 2, un accord est « un engagement écrit entre sujets de droit international, principalement les États et parfois les organisations internationales, par lequel ils s’engagent volontairement à respecter certaines obligations juridiques ». C’est le cas en ce qui concerne l’accord sous examen entre la RD Congo et le Rwanda. Aussi du point de vue doctrinal, Si un accord de paix interne est signé sous l’égide de la communauté internationale, il peut être doté d’une valeur quasi-internationale, même s’il s’agit d’un accord (convention, protocole etc.…) entre un Etat et un groupe armé.
Par ailleurs, nous devrions noter également qu’au niveau international, un accord n’est jamais parfait, parce que d’un côté il est rare qu’il puisse résoudre tous les aspects du problème qui divisent les parties et d’autre part, il peut faire jaillir des faiblesses assez significatives par rapport à son application sur terrain.
-En ce qui concerne la situation de quelques accords portant sur la paix en Afrique, nous pouvons nous référer à titre illustratif aux six cas précis dont l’application a été soit appréciable soit non satisfaisante.
Les trois premiers exemples peuvent être considérés parmi les modèles d’accord à effets positifs dans le domaine de la paix et de la sécurité en Afrique.
L’accord de Dakar signé entre le Tchad et le Soudan en 2008, et dont l’objet était de mettre fin au soutien mutuel à des groupes rebelles, avait abouti à un cessez le feu et une reprise des relations diplomatiques, ainsi qu’à une réduction notable des incidents frontaliers. Le conflit indirect avait été donc désamorcé et la coopération sécuritaire avait été restaurée.
L’accord de Maputo de 1992 entre le gouvernement du Mozambique et le RENAMO, groupe rebelle soutenu à l’origine par la Rhodésie (Zimbabwe) et l’Afrique du Sud avait abouti à la fin de la guerre civile au Mozambique.
L’accord de Juba entre l’Ouganda et le Soudan de 2006 avait pour objectif de mettre un terme au soutien présumé du Soudan au groupe rebelle ougandais LRA. Il a permis la cessation du soutien du Soudan aux LRA et une diminution drastique des activités des rebelles LRA ayant perdu leur base arrière au Soudan.
Ces trois différents accords signés par les belligérants sous l’égide de la communauté internationale avait mis fin, comme nous venons de le souligner à ces différentes crises. Et leurs effets positifs sont demeurés incontestables jusqu’à ce jour.
Par contre, les trois accords ci-dessous font partie de ceux qui n’ont pas abouti à des résultats satisfaisants.
L’accord de paix d’Alger entre l’Erythrée et l’Ethiopie de 2000 qui devait mettre fin à des guerres des frontières entre 1998 et 2000, prévoyait une démarcation claire de la frontière. Mais l’Éthiopie avait refusé d’appliquer certaines décisions de la commission de délimitation, notamment sur la ville de Badmé, ce qui avait gelé la paix pendant près de deux décennies. Ce n’est qu’en 2018 que les deux États ont officiellement normalisé leurs relations (Accord d’Asmara). L'accord de 2000 a été donc inefficace pendant près de 18 ans.
Quant à l’accord de Syrte de 2007 entre la RCA et le Soudan, il était censé résoudre le conflit frontalier et mettre fin au soutien présumé du Soudan aux groupes rebelles centrafricains. Mais la signature de cet accord avec la médiation libyenne n’avait pas empêché les affrontements et les flux d’armes dans la région. Les violations multiples ont conduit à une dégradation du processus de paix.
Et enfin, l’accord d’Arusha de 1993 entre le gouvernement hutu rwandais et le Front Patriotique Rwandais (FPR) dont le but était d’intégrer les forces du FPR dans l’armée et au gouvernement n’avait pas été appliqué suite au crash qui a couté la vie au Président rwandais Juvénal Habyarimana et son homologue burundais Cyprien Ntaryamira. Dès lors le processus de paix au Rwanda avait volé en éclat.
Ces différents exemples nous indiquent qu’ayant évolué dans un sens ou dans l’autre font clairement ressortir la délicatesse des accords qui sont négociés et signés au niveau international. Le mérite est de le savoir en vue de prendre des précautions nécessaires pour protéger les intérêts de son propre pays.
A présent, qu’en est-il en ce qui concerne la réussite de l’accord entre la RD Congo et le Rwanda. Faut-il être pessimiste et verser vers le découragement ou devons-nous considérer que la paix est effectivement à la portée du Peuple congolais et de ses dirigeants.
Suivant le contenu de l’accord signé par les deux parties, nous pouvons relever de part et d’autre, les points saillants ci-après. Du côté rwandais, leur demande principale porte sur la neutralisation des forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) qui seraient encore actif sur le territoire congolais. A ce sujet, le Rwanda clame tout haut que l’application de l’accord de paix dépend de cette condition et certains observateurs congolais s’accrochent également à ce niveau pour prétendre que le Congo serait roulé dans la farine parce qu’il s’agirait à travers cette conditionnalité, d’un prétexte justifiant la poursuite de l’occupation rwandaise d’une partie de notre pays. D’autre part, du côté congolais, les acquis essentiels couvrent le désengagement des forces rwandaises sur le sol congolais, l’affirmation de la souveraineté de la RDC, ainsi que le respect de l’intégrité du territoire national. De même, en commun, les deux parties conviennent de la prohibition de tout soutien à des groupes armés.
A cet égard, nous devrions reconnaitre que la signature de cet accord est véritablement un succès et un pas en avant vers le retour de la paix en RDC, tel que souhaité par l’ensemble de notre peuple. Ainsi donc, les critiques positives ne sont pas mauvaises dans une aire de démocratie. Mais la reconnaissance de la bravoure et du patriotisme de certains d’entre nous devrait être mis en exergue. Aussi l’occasion est indiquée pour féliciter la ministre congolaise des affaires étrangères Thérèse KAYIKWAMBA WAGNER, ainsi que le Président de la République, Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi pour sa forte détermination à ramener la paix et à convaincre la communauté internationale sur le plan diplomatique.
-En ce qui concerne la réussite proprement-dit des accords.
Nous devrions avoir en mémoire et pour convaincre les esprits dubitatifs que le droit international est un droit imparfait contrairement au droit interne. Et les accords signés au niveau international, ne devrait pas être considéré comme une sinécure.
Par sa nature, tout accord qui doit s’imposer à tous devrait bénéficier des mesures d’accompagnement au niveau juridique, politique, et même institutionnel. Dans le cas l’accord Congolo – rwandais signé à Washington le 27 juin 2025, il faut d’abord tenir compte des mécanismes qui existent et qui consolident le respect de l’accord par les deux parties.
En premier lieu, il s’agit de la résolution 2773 du conseil de sécurité (21 février 2025) qui impose des obligations aux parties. En effet, cette résolution demande en particulier « à la Force de défense rwandaise de cesser de soutenir le M23 et de se retirer immédiatement du territoire de la République démocratique du Congo, sans conditions préalables». Il est donc faux de croire que l’accord aurait bradé la valeur de cette résolution compte tenu de la hiérarchie des instruments juridiques sur le plan international.
Il ne faut surtout pas oublier que du point de vue de la charte des nations unies, particulièrement à ses articles 39 à 42, la responsabilité de la paix, et surtout lorsqu’il y a rupture de celle-ci, incombe au conseil de sécurité des nations unies. Ainsi donc, les congolais devraient enlever toute inquiétude par rapport à l’application de l’accord.
Le second mécanisme favorisant la consolidation de l’accord dans le cas d’espèce, constitue le parrainage des Etats-Unis d’Amérique. En effet, même s’ils ne sont pas signataire de l’accord, les USA apportent bel et bien leur caution morale et politique pour la réussite de toutes les négociations entre la RDC et le Rwanda. Nous devrions rappeler à l’opinion que dans l’histoire, les Etats-Unis d’Amérique étaient la première puissance au monde à reconnaitre l’Etat indépendant du Congo (EIC) le 22 avril 1884, à obliger le Roi Leopold II à céder l’EIC à la Belgique en 1908, et lorsqu’il fallait appuyer l’indépendance du Congo vis-à-vis de la Belgique en 1959/1960, les Etats-Unis ont joué un rôle important.
Au-delà de ces mécanismes internationaux, l’accord entre le Congo et le Rwanda, comme du reste n’importe quel autre accord, doit être accompagné et consolidé par des dispositions internes à notre pays. Il s’agit premièrement pour les dirigeants de notre pays, de réorganiser l’armée congolaise, de former ses hommes, de les équiper et de les motiver. Il faut surtout souligner à l’attention de nous tous que le monde moderne depuis un certain nombre d’année, tout en se référant aux dispositions juridiques formulées par les Etats à travers particulièrement le pacte de la Société des Nations (SDN) et par la suite la charte des nations unies, fonctionne sur base du principe des rapports de forces. Il faudrait pour cela examiner ce qui passe entre la Russie et l’Ukraine, Entre Israël et la Palestine, et tout dernièrement, la courte crise entre l’Iran et Israël. En outre, il y a lieu de penser à reformer notre administration publique, en y dénichant de manière approprié tous les suspects qui y sont infiltrés et de faire de cet outil le socle de la bonne gouvernance en RDC.
Nous devons reconnaitre, que le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi a depuis qu’il a accédé au pouvoir en 2019, jeté les vrais jalons pour la reconstruction de la République démocratique du Congo en vue de la défense de la Patrie et l’amélioration de la qualité de vie de tous les Congolais. C’est pourquoi, il mérite l’encouragement de tous au lieu des critiques souvent sans fondement.
Main dans la main, tous les congolais derrière le commandant en Chef, nous allons sécuriser notre beau pays et le conduire vers son émergence.
TUNDA YA KASENDE Célestin, PhD
Professeur et chercheur en Droit international et en Géopolitique.
TUNDA NGIEFU Yves,
Spécialiste en Finance d’Entreprise et en Droit Public Economique, Université Cheikh Anta Diop de Dakar.
Ce que vous venez de réaliser dépasse l’entendement des incrédules parce que c’est Dieu qui vous a missionné, comme nouveau Moïse, pour la pacification de l’Humanité, en mettant hors d’état de nuire tous les dirigeants des Etats-voyous. En tant que vrais Patriotes, aux côtés de notre formidable Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, nous ne savons pas combien vous remercier. Ce qui est vrai c’est que, par ce temps, Jésus-Christ se glorifie dans le monde à travers votre personne. Et nous pensons que si jusqu’ici il n’y a jamais eu la canonisation d’un Chef d’Etat, vous pourriez être le premier à briser le mythe. Nous rêvons de serrer, un jour votre main bénie, qui sert l’humanité en apposant des milliers des signatures au bras de décisions salutaires’’, déclare, dans une correspondance adressée à Donal Trump, via l’Ambassade USA à Kinshasa, Léonard Nsuabua, Président du Conseil des Fondateurs de l’Alliance des Démocrates Congolais (ADECO), parti politique fondé par la Patriarche Jonas Mukamba Kadiata-Nzemba.
ALLIANCE DES DEMOCRATES CONGOLAIS
« ADECO »
Le Président national
Téléphone : +243 820891060 ; Email : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Kinshasa le 1èr juillet 2025
N.Réf. :01-07/ADECO/CF/PN/LNK/2025
TRANSMIS Copie pour information :
- A son Excellence Monsieur Félix-Antoine TSHISEKEDI Tshilombo, Président de la République Démocratique du Congo, Chef de l’Etat (avec l’expression de nos Hommages les plus déférents) /Palais de la Nation
- A l’Honorable Sénateur Jonas MUKAMBA Kadiata Nzemba, père Fondateur de l’Alliance des Démocrates Congolais, « ADECO » C/o ADECO
(Tous) à Kinshasa-Gombe
Concerne : Remerciements des Patriotes Congolais à l’Administration Trump
A son Excellence Monsieur Donald Trump, Président des Etats-Unis d’Amérique/Maison Blanche 1600 Pennsylvania Avenue NW Washington, DC 20500/ETATS-UNIS
Excellence Monsieur le Président,
Nous avons un grand honneur de vous adresser la présente afin de témoigner de la gratitude des Patriotes Congolais à l’égard de votre Administration et ce, suite à votre noble implication dans les accords de paix entre la République Démocratique du Congo et le Rwanda.
Ce que vous venez de réaliser dépasse l’entendement des incrédules parce que c’est Dieu qui vous a missionné, comme nouveau Moïse, pour la pacification de l’Humanité, en mettant hors d’état de nuire tous les dirigeants des Etats-voyous.
En tant que vrais Patriotes, aux côtés de notre formidable Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, nous ne savons pas combien vous remercier. Ce qui est vrai c’est que, par ce temps, Jésus-Christ se glorifie dans le monde à travers votre personne. Et nous pensons que si jusqu’ici il n’y a jamais eu la canonisation d’un Chef d’Etat, vous pourriez être le premier à briser le mythe.
Nous rêvons de serrer, un jour votre main bénie, qui sert l’humanité en apposant des milliers des signatures au bras de décisions salutaires.
L’Alliance des Démocrates Congolais, « ADECO », que nous avons l’honneur de diriger, est un parti politique qui prône le Nationalisme Républicain (articles 5 de ses statuts)
Notre cher parti est actuellement présenté au sein du Parlement de La République Démocratique du Congo par son père-Fondateur, l’honorable Sénateur Jonas MUKAMBA Kadiata Nzemba, un homme intègre qui sert la Nation depuis 1954 et qui, à plus de 95 ans, est le plus vieux politicien actif et lucide en Afrique et dans le monde entier.
L’ADECO s’engage à vulgariser toutes vos bonnes actions en faveur de la Nation Congolaise afin de préserver, de génération en générations, les précieux acquis qui seront sanctionnés bientôt par deal historique.
Emballés dans l’espérance de vivre encore et encore dans les meilleures choses entre votre Administration et le Gouvernement de la République Démocratique du Congo, nous vous prions de bien vouloir agréer, Excellence Monsieur le Président, l’expression de nos très hautes considérations.
Dans un communiqué de presse, dont une copié a été interceptée hier, lundi 7 juillet 2025, sur la toile, Journaliste en Danger (JED) exprime sa satisfaction sur l’Accord de paix signé, sous la médiation américaine, le 27 juin 2025, entre la RDC et le Rwanda. Pour cette ASBL, réputée pour son rôle prépondérant dans la défense des droits des professionnels des médias, l’accord de Washington ouvre une perspective de paix et de sécurité après plus de trois décennies de guerre dans l’Est du territoire congolais. Plus loin, dans son message, JED souligne la responsabilité de la presse comme un levier capable d’accompagner efficacement cette dynamique de changement et progrès. ‘’Journaliste en danger (JED), en appelle au gouvernement congolais, à travers le mécanisme ad hoc de suivi, d’assurer un engagement stratégique des médias dans la mise en œuvre de l’Accord de paix signé entre la RDC et le Rwanda. JED demande également aux professionnels des médias d’afficher leur détermination à travailler dans le sens de la construction de la paix, par la mise en œuvre des pratiques professionnelles rigoureuses et responsables. Nul, n’est en meilleure position que les médias, pour susciter une appropriation par différentes catégories d’acteurs qui constituent leur audience, des efforts de paix en cours. A cet égard, JED se propose d’organiser un important Forum sur le rôle et l’engagement des médias dans l’Accord de paix de Washington, où sera adopté un Plan d’actions et des propositions d’appuis nécessaires pour aider les médias congolais à couvrir de manière professionnelle les enjeux nationaux et régionaux de paix, de sécurité et de réconciliation nationales qui se profilent dans le pays et dans toute la région des Grands lacs’’, souligne, dans son communiqué, Journaliste en Danger, qui porte la signature de son Secrétaire Général, Tshivis Tshivuadi.
JOURNALISTE EN DANGER (JED) APPELLE A LA MOBILISATION DES MEDIAS POUR ASSURER LE SUIVI DE L’ACCORD DE PAIX ENTRE LA RDC ET LE RWANDA
Journaliste en danger (JED), agissant dans le cadre de ses missions de défense de la liberté de la presse et du droit à l’information en RDC, a suivi avec grand intérêt la signature, le 27 juin 2025 à Washington, de l’Accord de paix entre la RDC et le Rwanda sous la médiation du gouvernement des Etats Unis d’Amérique.
JED salue cet Accord qui ouvre une perspective de paix et de sécurité pour la RDC après plus de trois décennies de guerre à l’Est du pays, qui ont fait des millions de morts, des milliers des personnes déplacées internes ; occasionné le pillage des ressources et la destruction des infrastructures, y compris les installations des médias qui ont été attaquées, des médias saccagés et réduits au silence ; et beaucoup de journalistes tués, ou contraints d’abandonner leur métier pour leur sécurité.
Sur le plan politique, cet Accord se fixe pour objectifs, notamment de : « Rétablir un climat de confiance entre la RDC et le Rwanda ; créer un environnement sûr et sécurisé favorisant la reprise des activités socio-économiques ; assurer une paix et une stabilité durables dans la région où les droits de l’homme sont respectés ; mettre fin à des discours de haine et des attaques verbales ».
Au regard de ces objectifs, Journaliste en danger (JED) tient à attirer l’attention de toutes les parties prenantes à cet Accord sur les rôles que les journalistes et professionnels des médias sont appelés à jouer dans ce nouveau contexte. Mais surtout sur l’engagement des médias congolais, dans les dynamiques de construction de la paix.
En effet, après des décennies de guerre et de violence, et au cours desquelles, tant d’efforts et des processus de paix ont été voués à l’échec, un retour durable à la paix, à la stabilité et au « savoir revivre ensemble » ne saurait se limiter à un Accord entre belligérants.
Au-delà de la controverse qui peut entourer la signature de l’Accord de Washington, le succès de sa mise en œuvre nécessite une adhésion de ces hommes et ces femmes meurtris et traumatisés par ces années de guerre, à un projet de réconciliation auquel chacun puisse croire et aspirer. C’est ici que le rôle des médias devient déterminant. Autant les médias ont le pouvoir, en période de conflit latent ou ouvert, d’exacerber les tensions, qui conduisent à toutes les formes de violence ; autant, ils ont aussi le pouvoir de contribuer à maintenir le calme en période de trouble, de préserver ou de restaurer la possibilité d’un dialogue entre les parties engagées dans le conflit, voire même de se constituer en plateformes où peuvent être débattus tous les points des désaccords ou les zones d’ombres qui entourent certaines dispositions.
Dès lors, Il paraît effectivement fondamental, que la presse congolaise dans sa diversité puisse accompagner tous les dispositifs mis en place par l’Accord de paix de Washington, pour un retour à la paix et à la stabilité, en disposant de suffisamment d'éléments, pour informer le public sur les débats qui ont été menés dans des rencontres au sommets, afin de pouvoir suivre la mise en application de leurs recommandations.
Ce sont les Journalistes qui ont le pouvoir de relayer ces négociations auprès des populations de base, de leur en faire saisir tous les enjeux, de leur permettre d’établir tous les liens voulus entre leurs préoccupations quotidiennes d’une part et les enjeux négociés d’un retour à la paix d’autre part, et ainsi de mobiliser tous leur soutien à ces efforts diplomatiques.
Journaliste en danger (JED), en appelle au gouvernement congolais, à travers le mécanisme ad hoc de suivi, d’assurer un engagement stratégique des médias dans la mise en œuvre de l’Accord de paix signé entre la RDC et le Rwanda.
JED demande également aux professionnels des médias d’afficher leur détermination à travailler dans le sens de la construction de la paix, par la mise en œuvre des pratiques professionnelles rigoureuses et responsables. Nul, n’est en meilleure position que les médias, pour susciter une appropriation par différentes catégories d’acteurs qui constituent leur audience, des efforts de paix en cours.
A cet égard, JED se propose d’organiser un important Forum sur le rôle et l’engagement des médias dans l’Accord de paix de Washington, où sera adopté un Plan d’actions et des propositions d’appuis nécessaires pour aider les médias congolais à couvrir de manière professionnelle les enjeux nationaux et régionaux de paix, de sécurité et de réconciliation nationales qui se profilent dans le pays et dans toute la région des Grands lacs.
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C’est une détermination affirmée. Depuis quelque temps, le Ministre ad intérim de la Justice et Garde des sceaux, Samuel Mbemba Kabuya, entreprend des séances de travail avec les différentes compositions de son portefeuille. Après avoir conféré avec les magistrats à travers leurs différents syndicats, ce vendredi 4 juillet 2025, il a convié les chefs religieux pour une séance de travail autour de l’exercice des cultes en République Démocratique du Congo. Mais il était surtout question de recueillir les avis des confessions religieuses.
Le premier groupe reçu est celui qui a été conduit par le bishop Bravo qui, au sortir de l’audience, s’est exprimé en ces termes : « il nous a dit que le ministère avait entrepris des réformes. Il était question que les confessions émettent leurs avis autour du processus d’acquisition du passeport diplomatique. Il s’agissait aussi du F92 supprimé qui sera remplacé par un récépissé pour chaque dossier déposé et en rapport avec le permis des cultes, on a discuté de la manière dont cela devait se faire, ce que les confessions religieuses attendent de lui, ce qu’elles peuvent proposer pour améliorer les rapports avec la tutelle. Pour ce qui est de l’identification, il a été clairement dit que pour qu’une église existe, elle doit avoir une personnalité juridique », a dit le bishop avant de
rappeler à toutes les associations confessionnelles que les réformes engagées se poursuivent. « On est en train de terminer la phase pilote, bientôt on va entamer l’étape de contrôle. Il ne faut pas que les gens négligent ce qu’ils ont commencé à faire pour obtenir leur agrément », a-t-il conclu.
Le deuxième groupe est celui conduit par le pasteur Emmanuel Kazadi. Après échanges avec le Ministre, le pasteur a déclaré : « Ce qui a été fait dans l’analyse, c’est qu’il y a des aspects qui ont été définis lors des états généraux en termes de réformes, et qui sont en train d’être mis en place pour l’intérêt des confessions religieuses et pour l’intérêt du gouvernement. Nous sommes satisfaits de ces échanges parce que faire une évaluation à ce stade montre d’abord l’intérêt que le Gouvernement attache au secteur des cultes dans notre pays».
Et puis, le Ministre Samuel Mbemba s'est entretenu avec l’évêque général Albert Kankienza Mwana Mbo.
A en croire l’évêque général, le Ministre l’a reçu pour recueillir son avis sur les réformes engagées, les résultats de toutes ces réformes.
Enfin, la série d’audiences s’est clôturée avec l’évêque supérieur Israël Dodo Kamba qui a clairement dit que les échanges ont tourné autour des questions qui concernent les confessions religieuses.
« ça été une sorte de consultation par rapport à l’élan que le ministre a déjà pris. En fait, le ministre voulait savoir comment nous fonctionnons et sur base de ces avis, il cherche à savoir comment orienter sa politique. Nous sommes régis par des lois du pays, et le Ministre de la Justice et Garde des Sceaux a la tutelle des confessions religieuses et églises. Il est donc de notre devoir d’approcher le ministère de la Justice et d’avoir tous les documents nécessaires à notre fonctionnement. C’est bien de ne pas seulement s’attarder sur la spiritualité, mais surtout de se conférer aux normes », a indiqué l’évêque supérieur Dodo Kamba.
Il sied de noter que d'autres pasteurs et chefs religieux ont été reçus par la suite. Notamment l'évêque Pascal Mukuna.
Il s’agit d’une exhortation supplémentaire visant à cimenter la cohésion nationale et l’unité des congolais autour d’un idéal de paix, de vivre ensemble, et de l’intérêt général. Pour Patrick Muyaya Katembwe, Ministre de la Communication et médias, le renouveau de la RD. Congo, l’amélioration de sa situation globale actuelle, y compris la résolution de la crise sécuritaire dans sa partie Est, reste largement possible avec la détermination que ne cesse de manifester Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République. Dans son intervention, hier, lundi 7 juillet 2025, sur les ondes de la Radio Okapi, le Porte-parole du Gouvernement a, une fois de plus, insisté sur la mobilisation générale autour des efforts diplomatiques du Chef de l’Etat, mettant en avant l’importance de l’accord de paix signé à Washington par la RDC et le Rwanda. Pour le Ministre Patrick Muyaya Katembwe, l’heure n’est pas propice pour la manipulation, l’intoxication ou encore la polémique autour d’une démarche courageuse qui, loin des voix incrédules, plante le décor d’un avenir durable dans la sous-région.
‘’On a dit, dans les 80 jours, il y aura un accord qui apportera les détails. Ce que je vous donne comme garantie, c’est que le Président de la République s’est engagé à ce qu’aucune ressource, d’aucune manière, de notre pays, ne puisse être bradée. Je comprends bien le scepticisme des uns et des autres. Mais, je vous ai donné l’exemple du Grand Katanga avec le deal du siècle. Comment le contrat a été renégocié. Aujourd’hui, on a des rocades. Il faut considérer que c’est la même trame. Dans le deal, tel qu’il a été conclu à l’époque, on n’aurait pas eu ces rocades. C’est parce que, justement, le Président de la République a voulu s’assurer que les intérêts des congolais sont garantis, que les chinois sont revenus à table. Ce n’était pas facile. Mais, on a obtenu ce qu’on a pu. Ce qui viendra pour l’Est de la RDC se fera aussi dans des conditions de transparence. On va s’assurer que les congolais soient d’abord les premiers qui en tirent profit et que les pays de la sous-région voient quelles opportunités ils peuvent tirer dans ce qui va se faire comme investissement’’, a communiqué Patrick Muyaya, dans son intervention.
Dans son élan, le Porte-parole du Gouvernement a soutenu la nécessité d’une appropriation collective, à l’échelle nationale, de l’acte d’engagement de Washington pour barrer la route aux spéculations.
‘’De toute évidence, il n’y a pas, dans ce pays, je pense, une institution qui encaisse autant de peines, par rapport aux souffrances des populations, que le Président de la République, ou son Gouvernement. Nous travaillons à apporter des solutions. N’oublions pas que c’est une crise qui dure trente ans avec un recyclage des violences. Il ne faut pas oublier d’où l’on vient. Des progrès, nous en avons enregistrés. Jamais on n’a vu une telle implication du Président américain. L’accord est signé au Département d’Etat. C’est pour vous dire l’importance de notre pays. Nous avons utilisé des leviers à notre disposition. Personne ne peut nous le reprocher. Aujourd’hui, le niveau d’engagement du Président américain, des partenaires africains et qataris, qui est coulé dans l’accord, met en place des mécanismes qui permettent que les uns et les autres ne puissent pas s’écarter de ce qui a été convenu. Quand on signe un accord, cela signifie qu’on l’a analysé de bout en bout. Le scepticisme que les compatriotes ont, nous le partageons à certains égards. Lorsque nous avons suivi la dernière sortie médiatique du Président rwandais, c’est justement la preuve que l’accord ne le met pas dans des conditions confortables. Mais, nous, nous voulons regarder notre part, notre besoin d’aller vers la paix parce qu’il faut être en mesure, très rapidement, de donner des réponses à nos populations qui vivent sous un régime d’occupation qui est barbare et criminel au regard de tout ce que nous enregistrons… Nous travaillons cette fois-ci à apporter des solutions durables. Je pense qu’il est du devoir de tous, au-delà du scepticisme que nous pouvons avoir du fait de l’histoire, du fait du pays avec lequel on a signé l’accord, ce ne serait rien perdre de donner la chance à cette initiative qui vient régler un problème spécifique’’, a recommandé Patrick Muyaya Katembwe, Ministre de la Communication et médias.
Il est arrivé hier, lundi 7 juillet 2025, à Paris en France, pour répondre à une mission importante. Il s’agit bel et bien de Vital Kamerhe, Président de l’Assemblée nationale, qui a effectué un déplacement stratégique pour participer activement, du 9 au 13 juillet 2025, aux assises de la 50ème session de l’Assemblée Parlement Francophonie. Dès les premières heures de son séjour parisien, le Speaker de la Chambre basse du Parlement congolais a eu des échanges intenses avec le Professeur Emile Ngoyi Kasongo, Ambassadeur de la RDC en France. La 50ème session de l’APF sera un cadre privilégié de dialogue entre délégués francophones qui va se pencher sur des thématiques variées telles que la gouvernance démocratique, la sécurité, l’éducation, le développement durable ainsi que la coopération interparlementaire. Fondée en 1967, l’APF rassemble 95 organisations internationales. Elle a pour missions de promouvoir la langue française, la démocratie, l’Etat de droit, les droits de l’homme, l’éducation et la culture francophone.